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#mais j'étais tellement heureuse
maviedeneuneu · 2 years
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Big news que je vous ai pas dit : fin septembre je suis repartie à Majorque !!!!! (En vacances) (pour l'instant haha)
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perduedansmatete · 2 months
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dimanche ennui donc liste (certainement pas exhaustive) de moi à moi des artistes que j'ai déjà vu en concert, de ceux que je vois bientôt, de ceux que j'aimerais voir et de ceux que je RÊVE de pouvoir écouter en live un jour:
concerts faits dans un ordre totalement approximatif:
julien doré (petite, j'étais amoureuse de lui et je me souviens d'avoir eu mal au cœur quand il chantait winnipeg)
jeanne cherhal (petite aussi, j'étais absorbée car elle avait chanté quelques chansons suspendue à un cercle en l'air)
olivia ruiz (toute mon enfance)
la grande sophie
the dedicated nothing (ils ont fait un album on en a plus jamais entendu parler et je les avais vu dans une boutique longboard comme c'était des surfeurs mdr)
the dø (dans un festival paumé en vendée, j'étais la plus heureuse)
george ezra
the black lilys
radio elvis 2x
feu! chatterton 3x (j'ai l'impression de faire l'amour quand j'entends arthur teboul chanter en live, un des trois concerts était en plein air vers l'océan c'était beau et poétique)
grand blanc
jumaï
chevalrex
pr2b
clarika (toute mon enfance, dans la voiture avec ma mère)
the limiñanas (inattendu, jamais écouté avant de les voir mais si cher à mon cœur maintenant)
girls in hawaii (souvenirs d'adolescence)
genghar (concert avec mon père dernièrement, j'écoutais beaucoup adolescente aussi)
sallie ford 2x
norma 2x (elle fait fondre mon cœur j'aimerais qu'elle perce)
mattiel
the twilight sad
las aves
prudence (la chanteuse de the dø, on avait gagné un concours avec ma sœur!!)
cate hortl
clara luciani 3x
pomme 2x
franz ferdinand 2x
arctic monkeys 2x (dont une fois catastrophique à rock en seine, des amitiés se sont brisées, des crises d'angoisses, un son merdique)
the strokes (son merdique et problèmes techniques car rock en seine mais j'étais au max)
ledher blue
the cure (que dire de plus??? 3h de the cure en live c'est le paradis)
depeche mode (que des bangers, je m'en remets pas encore)
pi ja ma (choupette, je l'aime depuis la nouvelle star)
delilah bon (à la fin de son concert on a eu droit à tous les chants de manifs de gauchos sans aucune raison pendant 20 minutes et c'était génial)
kalika
fontaines dc (je veux les revoir)
ethel cain (c'était thérapeutique)
angel olsen
lucy dacus (très vite)
tamino 4x (je l'adore de tout mon cœur mais je fais une pause je l'ai trop vu)
ko ko mo 7x ou plus?? (découverts dans un festival paumé en vendée, depuis on les voit tous les ans)
jesse jo stark (trop sexy)
clemence violence
hachiku
jen cloher (lesbiennes australiennes je vous aime)
dynamite shakers
odezenne (j'ai pu chanter je veux te baiser en live c'était fantastique)
georgio (marque le début de la fin d'une amitié mais j'étais tellement heureuse ce soir là)
slowdive
frank carter and the rattlesnakes (ma sœur qui se fait une entorse dans un pogo)
the mysterines
yeule (premier concert toute seule, il m'a fait du bien)
sorry (chanteuse toute timide toute choupi mais génial et j'ai pu crier les paroles de there's so many people that want to be loved)
alexandra savior (écoutez là c'est un ordre)
sarah maison
sextile (concert génial soirée traumatisante)
wunderhorse (de vrais anglais qui s'en branlent de tout c'était cool)
no elevator
emma peters (j'écoute pas mais sympa)
skip the use (j'y allais en mode souvenirs, j'avais jamais écouté ses récents albums et le gars est trop chaud en live)
agar agar
nada surf (le chanteur est trop gentil <3)
hoorsees
adrien gallo (à défaut d'avoir pu voir les bb brunes... et j'étais aussi amoureuse de lui petite)
therapie taxi
nova twins (un de mes meilleurs concerts elles avaient une énergie trop folle)
la femme (mes meilleurs pogos)
tori amos (concert avec ma mère, icone)
l'impératrice 3x (2 fois sans que je veuille vraiment juste ils étaient dans des festivals et j'en peux plus leur scéno c'est toujours la même et c'est mou)
terrenoire
snail mail (mou)
parcels (j'écoute pas mais en concert c'est fou)
tame impala (l'impression d'avoir pris du lsd pendant 1h30)
gaz coombes (le chanteur de supergrass!!)
inhaler
idles (de loin mdr)
foals (mouais)
wet leg (absolument génial premier rang à crier toutes les paroles, tellement qu'il a plu et qu'on a fini le concert dans la boue)
yeah yeah yeahs
izia
the murder capital (amoureuse)
suzie stapleton
maddy street (une copine de ma sœur, c’est trop bien)
origine club renommé bonne nuit (à revoir c’est des vendéens et j’adore les vendéens pas fachos)
alice et moi
prochains concerts:
stoned jesus
dionysos (cadeau de noël pour mes parents, ils nous ont bercé avec)
air
ethel cain (encore)
mannequin pussy
cherry glazerr
lana del rey!!!!!!!!!
ko ko mo (pour la millième fois mdr)
eartheather (j'ai eu une place alors qu'il n'y en avait plus??? yaayyy)
artistes que j'aimerais voir:
yoa
the marias (ils avaient annulé la seule date qu'ils faisaient en france alors qu'on avait nos places avec ma meilleure amie, on leur en veut encore)
anna calvi
bar italia
the last dinner party
coco & clair clair
dora jar
king krule (on m'a empêché de prendre une place la dernière fois car apparemment il chante mal en live)
beach house
lebanon hanover
japanese breakfast
mitski
sally dige
deerhunter
tove lo (je l'ai raté à rock en seine...)
tv girl
sir chloe
hooverphonic
tomberlin
portugal. the man
last train
baxter dury
sophie meier
thao & the get down stay down
fka twigs
elita
yelle (je serai une femme accomplie le jour où je l'aurai vu)
artistes que je rêve de voir dans mes rêves les plus fous:
lush
soko (elle soignerait tous mes maux)
pulp
garbage
fiona apple (c'est beau de rêver)
the smashing pumpkins
courtney barnett (c'est une nécessité je connais tout par cœur)
siouxsie sioux
björk (ratée en septembre dernier...)
eels (mes parents y sont allés sans moi et sans me le dire????)
alt-j (j'écoute depuis trop longtemps pour ne jamais les avoir vu)
cults
pixies
iggy pop (icone, il faut, et je suis amoureuse de lui)
new order
interpol
massive attack (si je craque pour rock en seine...)
emiliana torrini
deftones
she wants revenge
hope sandoval
sigur rós
arcade fire (je crois que le chanteur est un agresseur sexuel. bon.)
the last shadow puppets
the white stripes mais bon... ou jack white
madonna...... mais je suis pauvre
si une âme charitable a tout lu et veut me fournir de quoi me payer des places de concerts je suis preneuse lol merci
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theoppositeofadults · 4 months
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il y a 3 semaines, je devais appeler mon grand-père pour lui raconter mes premiers jours dans mon nouveau travail mais je suis sortie le soir et je me suis dit que j'appellerais le lendemain au soir
il est mort le lendemain matin.
c'était mon 3ème jour au travail, dans un nouvel environnement où l'accueil avait été moyen et où j'avais du mal à comprendre mon rôle et trouver ma place, et j'étais à peine arrivée que je préparais déjà mon retour.
je devais me mordre la langue et pincer la main pour éviter de fondre en larmes devant chaque personne qui me parlait (heureusement, peu de monde me parlait!), mais j'ai pu rentrer plusieurs jours (avec 10h de trajet pour revenir en france)
l'enterrement était beau, et j'ai passé 4 jours à pleurer, mais aussi à rire et à partager des souvenirs en famille.
sauf que je suis maintenant rentrée et j'ai encore l'impression d'être à contre-courant.
j'ai ce nouveau boulot où j'avais peur d'être incompétente mais c'est presque pire : je n'ai RIEN à faire. je demande dix fois par jour aux gens s'ils veulent que je les aide parce que le boulot sur ma fiche de poste peut être fait en 5h par semaine
et c'est toujours un environnement un peu bizarre : il y a 50 cliques et les gens sont tous plus âgés que moi. même les stagiaires (certains sont à peine plus âgés). ce qui était déjà le cas dans mon ancien boulot mais là-bas, j'étais relativement junior. maintenant, je suis manager - ce qui fait une dynamique intéressante ( = peu de vie sociale)
donc j'ai tout ce temps libre, que j'essaie de meubler comme je peux - je cuisine beaucoup, je deviens une habituée de ma salle de sport, j'ai tout réorganisé mon appartement,....
mais je m'ENNUIE tellement. et je déteste m'ennuyer parce que c'est du temps où je n'ai rien d'autre à faire que de penser ce qui fait que je pleure 2 fois par jour
bref. j'en suis à un point où je me dis : vite, février.
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e642 · 4 months
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Je suis un peu bourrée là. J'ai plus l'habitude. Ça va je me sens pas trop mal. Un verre d'eau entre chaque verre d'alcool, astuce sous cotée en vrai. Et j'me souviens qu'à chaque fois que j'étais bourrée avant -trop souvent- j'envoyais des messages coulant d'amour à mon ex. Genre c'était synonyme de déversoir à amour. Là, avec mon mec actuel, j'ai envie de lui envoyer un pavé de reproches. J'crois que je suis pas heureuse avec lui. Ni avec personne. Et c'est perforant quand je bois. Jme rends compte que la dinguerie quoi. Jsuis intelligente, belle, pleine de belles choses et il me ternit. J'essaie de faire des efforts mais jcrois c'est irratrapable. Ya des trucs qui grisent le cœur à jamais. J'suis fatiguée. Jsais pas comment faire en fait pour apaiser mon cœur. J'me convaincs que c'est carré mais non. En vrai non. Je sais pas comment ça s'appelle, autrement que le déni. Jsais pas en fait je suis déçue, je m'attendais à tellement mieux de la part d'un mec. C'est toujours si bas. Si à côté de la plaque. Je m'attendais à être aimée, à ma valeur et hauteur, à être presque récompensée d'être la personne que je suis. Je me sens pas brisée mais pas réparée pour autant. L'insuffisance des autres nourrit mon désespoir humanitaire et existentialiste. Quelle pauvreté.
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leleaulait · 29 days
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Il faut que j'explique ce qui s'est passé hier matin parce que j'ai eu tellement peur que vraiment j'ai passé la journée à psychoter !
J'étais seule à la caravane et je venais de me lever vers 7h20, je préparais mon café et d'un coup j'entends une voiture se garer devant la maison de Chantal (qui est au bout du chemin qui mène à notre caravane), je regarde par la fenêtre et c'est un gars, à peux près mon âge et qui ressemble fortement à un ex, il sort et va derrière la maison mais tout le monde dormait encore, et la, je le vois prendre le chemin qui mène à notre caravane, faut savoir que PERSONNE ne prend le chemin à part nos proche, parce que pas grand monde viens à la caravane et qu'il faut vraiment savoir qu'on habite à cette endroit précis, donc c'est forcément quelqu'un que moi ou le chéri on connaît ! Il avance jusqu'au bout et il voit qu'il n'y a pas la voiture du chéri donc il fait demi-tour, moi j'étais tétanisé et en petite culotte et heureusement on a des fenêtres tinté donc il ne m'a pas vu ! Il est aller dans sa voiture et est réparti.
Premièrement, QUI DÉBARQUE A 7H30 CHEZ QUELQU'UN SANS PRÉVENIR ?!!
deuxième, cette personne n'a envoyé de SMS ou appeler ni moi ni le chéri, normalement t'envoie un mot même après en mode "je suis passé chez toi mais t'étais pas là ahah", nan la rien du tout !
J'ai pris la voiture en photo et le chéri ne connait personne avec cette voiture. J'avoue qu'il ressemblait grave à mon ex (qui était le meilleur pote du chéri mais ils se sont embrouillés et pas parlé depuis 5 ans) pourquoi il serait venu alors qu'il habite super loin (d'après ma mère il est sûrement à Lyon), pourquoi il a pas prévenue qu'il passait ? Est-ce que c'était vraiment lui ?. Le mec fumait et quasi personne fume dans notre bande de potes (puis j'aurais reconnu nos potes quand même) j'ai attendu le chéri et vraiment il ne voit pas qui ça pouvait être (ce qui me fait encore plus flipper je crois 🤣).
La suite au prochain épisode 🤷
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moonchiesim · 10 months
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Été 1889, Brindleton Bay
Cher journal, Mon mari est un homme charmant. Je le savais parce qu'il m'a fait la cour pour deux années pleines avant les épousailles, mais de vivre ensemble m'a vraiment fait comprendre quel bel homme j'avais là. Joséphine Lennox. Ça sonne bien, non ? Mon père, Jean Baptiste Abbot, il est chimiste et il sait des choses. Il a dit du grand bien de François Xavier, parce que le défunt père de mon mari était vétérinaire, alors son fils a hériter de son intellect, de toute évidence, et que nos enfants seront vifs d'esprits, eux aussi. Je n'ai pas l'habitude de notre petite vie, mais c'est pas si pire. Tu sais, mon journal, la vie à Windenburg avec maman et les petits me manque un peu, mais j'apprécie de m'occuper d'une maison, même si elle tombe de partout et que même les lapins me cherchent la bagarre !
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Automne 1889, Brindleton Bay
Cher journal, J'ai appris que j'attendais un enfant. Les nausées n'ont pas trompé Mrs. Reed, qui vient juste de donner naissance à des jumeaux. Des jumeaux ! Ô Seigneur ! Je prie le ciel chaque fois que je repense aux hurlements qui ont déchirés le ciel cette nuit-là où elle a donné naissance. Est-ce si terrible de donner naissance ? Quand je pense à mon ventre qui s'arrondit drôlement vite, je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache là-dedans, et quel nom je vais bien pouvoir lui donner, à ce petit-là. François Xavier propose Séverin si c'est un garçon et Gabrielle si c'est une fille. Je lui ai dit que Gabrielle était le nom de ma cousine, et j'ai cherché des inspirations dans le journal en allant faire les courses. Je n'ai pas encore d'idée.
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Été 1890, Brindleton Bay
Cher journal, Au moment de perdre les eaux, j'étais en train de laver le linge. La bassine sentait bon la pomme, c'était une recette de la propriétaire du magasin général. J'ai accouché sur le plancher de cuisine parce que j'avais trop mal pour me rendre ailleurs. François Xavier était au travail, il est ingénieur sur un chantier naval du port. Je me souviens que j'avais du mal à me concentrer assez pour réfléchir qu'il fallait que je pousse plus fort, plus vite avant qu'il ne rentre, parce que j'avais sali le plancher. Je m'excuse pour ma grossièreté, ô journal ! Je ne devrais pas raconter ces bêtises. J'ai donné naissance à un magnifique garçon qu'on va appeler Séverin, comme le voulait François Xavier.
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Séverin Lennox, né un samedi d'été 1890
Cher journal, Séverin demande beaucoup d'attention. Il pleure souvent, il mange beaucoup, il salit tout. Je suis constamment épuisée, mais je suis heureuse. Oui, je suis heureuse, voilà. François Xavier m'a parlé de son grand projet qu'il se gardait d'aborder depuis quelques mois avant la naissance de Séverin. Je voyais bien que quelque chose lui trottait en tête, mais il m'en faisait des mystères. Apparemment que le gouverneur de Chestnut Ridge offre des terres à prix modique pour les familles désireuses de se faire pionniers de cette région encore mal débroussaillée. J'ai dit à François Xavier que le train s'y rendait même pas pour déposer des denrées, et lui a répondu que c'était prévu, et que même Chestnut Ridge prévoyait de bâtir la première centrale hydroélectrique de tout le pays. Ça dirigerait l'électricité vers les ménages, et on aurait plus à aller en ville pour en faire usage. L'eau courante était en voie d'être installée aussi, comme ici à Brindleton Bay, et le train... Ça viendrait certainement avec les rumeurs de la centrale. Il en a parlé avec tellement de passion, et il a dit que nous ferions beaucoup d'argent grâce à son poste d'ingénieur dans ce chantier-là. En plus, il a dit que là-bas, il y avait une école pour Séverin, comme ici à Brindleton, et une église catholique. Ça m'a un peu rassuré, surtout qu'il a dit qu'on pourrait emmener nos poules et notre chèvre. Jamais sans ma chèvre, que je lui avait dit. Ça fait qu'on est en train de tout mettre dans des valises. Séverin aime pas trop le chahut que ça fait, mais on a pas le choix de le barrouetter un peu, le pauvre petit. Il va s'y faire.
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, C'est notre dernière journée à la maison de Brindleton Bay. Mrs. Reed est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. Ça faisait un bail qu'on l'avait pas vu, mais nous nous écrivions. Elle avait ses deux bouches à nourrir, c'était le double de mes tâches, alors je comprenais tout à fait qu'elle ne m'ait pas visité dans ce temps-là. François Xavier est plus détendu depuis qu'il a pris le dernier jour en congé pour s'assurer de bien fermer la maison et d'avoir tout en main quand on va partir, tôt demain matin. Un certain M. Richard va nous conduire jusqu'à Chestnut. François Xavier dit que c'est notre voisin le plus proche, et aussi qu'on va être la maison la plus avancée dans la ville, à ce qui paraît. Je commence à avoir hâte de partir, parce que la maison a pas l'air normale, dans toutes les boîtes et les valises. Le printemps est frais, mais il fait majoritairement beau, ce qui est rare par ici. La prochaine fois que je vais t'écrire, ô journal, nous nous serons établis à Chestnut. Je te donne des nouvelles bientôt.
Début d'un decade challenge qui débute dans les années 1889-90 dans un cadre québécois mêlé à l'univers des sims, et joué dans la save file de @antiquatedplumbobs 💛🌞
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nos-nouveaux-espoirs · 6 months
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"You were my easiest hello, and my hardest goodbye"
J'ai lu cette phrase un jour et je n'ai pu l'enlever de mon esprit, car elle reflète parfaitement ce que je ressens pour toi depuis tout ce temps. Il a été si simple pour moi de te laisser rentrer dans ma vie. En quelques semaines seulement, tu avais attisée ma curiosité et me donnait envie de te découvrir alors même que j'avais le coeur brisé. Je t'ai ouvert la porte de mon appartement, comme s'il était le tien avec une telle facilité qu'aujourd'hui encore, je me demande ce que tu m'as fait ce jour-là. Ce jour où j'ai décidé de me laisser porter par toute la chaleur et la joie qui émanaient de toi. Et ce jour-là, ma vie a considérablement changé. Tu l'as changé, pour être honnête. Pour la première fois de ma vie, je me sentais pleinement heureuse et surtout, je me sentais vivante. J'avais un sentiment de légèreté, comparable à aucun autre. Plus que n'importe qui, je découvrais enfin le bonheur et la joie de vivre en se sentant aimée et aimant si fort en retour. Tu le sais, notre relation a eu des hauts et des bas, et dans chacun d'eux, j'y mettais toute mon âme. Il était dur de nous voir souffrir, mais il était tellement bon de nous voir heureuse. Aujourd'hui encore, il m'arrive de rire lorsque je me souviens de toutes les conneries qu'on faisait, lorsqu'on courrait autour de la table, lorsqu'on suçait nos pouces ensemble, quand on jouait aux échecs ou a la bonne paye… Tous les souvenirs, quels qu'ils soient, me rappellent à quel point nous ne formions qu'un. A quel point tu étais vitale et à quel point tu donnais du sens à mon existence.
Je ne minimiserai jamais ce qui s'est passé entre nous. Les bas, les disputes, la tristesse et la peine. Nous en avons souffert toutes les deux, et je te l'accorde, ça n'a pas été simple. Parfois, je me demande si nous avons bien fait de rompre. Si c'était la seule solution. Car je me souviens de nos aurevoirs déchirants et de l'incompréhension de nos parents. Après tout, deux êtres qui s'aiment doivent-ils réellement se quitter ? Pourtant nous l'avons fait, et je peux t'assurer que souvent, je me demande si nous n'avions pas abandonné trop vite. Malheureusement, les choses sont ainsi. Si cette rupture n'a pas permis de me libérer de notre histoire, peut-être que c'est le cas pour toi, et dans ce cas-là, tout va bien.
Je ne sais pas comment tu réagiras à ce message. Peut-être que tu me bloqueras dans l'instant car tu as refait ta vie dans laquelle tu ne souhaites pas que j'existe, peut-être que tu auras de la peine de me savoir toujours accrochée à nous, peut-être que tu seras en colère parce que je te réécris à nouveau. Sache qu'en aucun cas, je ne souhaite que ce message ait des répercussions négatives sur toi ou ta copine. Car tu auras peut être du mal à le croire, mais si ton bonheur est loin de moi, auprès d'une autre, je le comprendrai. Il n'est pas facile d'aimer une âme comme la mienne, mais tu l'as fait avec beaucoup de passion et d'amour et pour ça, je t'en remercie.
Aujourd'hui, l'air me manque, tu sais ? Parce que je te vois de partout, et pourtant tu n'es pas là. A chaque endroit que je découvre ou que je revisite, je te vois. A l'autre bout du monde, vivant mon plus grand rêve, mon coeur était serré de ne pas t'avoir près de moi pour vivre ce que j'étais entrain d'accomplir. Les sons passent en boucle dans ma playlist et ils ne me rappellent que toi. Chaque page de livre que je tourne ne me mène qu'à toi.
J'ai essayé, comme tu me l'as demandé, comme on se l'était promis, d'avancer et d'être heureuse. De reconstruire, de ne plus attendre après nous. Mais la réalité, Chloé, c'est qu'il n'y a que toi que j'attends. Je n'y arrive pas. Après plus d'un an et demi, je ne parviens toujours pas à passer à autre chose. A me dire que cette histoire est terminée et qu'elle doit appartenir au passé. Pourtant, et je te jure que c'est vrai, je l'ai espéré et prié si fort. Réussir à tourner la page. Réussir à accepter ton départ. Accepter de retomber follement amoureuse. Accepter de tout recommencer à zéro. Mais je n'y arrive pas. Quelque chose s'accroche à toi comme on s'accroche à la vie. Une partie de mon être est restée auprès de toi, et je crois que tu l'as pris et gardé pour toujours. Malgré tout mon travail de thérapie, malgré l'hypnose à laquelle j'ai succombé pour te sortir de ma tête, malgré la relation que j'ai tenté de construire, mes proches qui m'encouragaient à être patiente car la peine passerait, je n'y suis pas parvenue. Il m'est impossible de t'oublier, de te laisser t'en aller pour toujours et à jamais. Je n'y arrive pas. Parce que personne au monde, autre que toi, ne m'avais permis de me sentir aussi vivante…
Ce message est très malvenu et je suis vraiment désolée de devoir encore te contacter. Mais je pense qu'il est nécessaire que je lise ce que mon coeur refuse d'admettre. Tu es même venue jusque dans mes rêves pour me dire de ne plus rien attendre de toi, pour me dire à quel point tu l'aimais, à quel point elle te comblait et à quel point je ne représentais plus rien. C'est terriblement triste, tu ne trouves pas ? Même mon inconscient a tenté de me dissuader de continuer de t'aimer… Et pourtant…
Chloé, je sais que la vie doit faire les choses, mais la vie n'a jamais été très belle avec moi. Plus j'évolue, plus j'apprends des choses terribles qui me font perdre confiance en ce qu'on nomme le "destin". Je t'avoue que je n'y crois pas, que je n'y crois plus… Aujourd'hui, c'est KAIROS. L'instant présent, l'instant que je choisi pour changer le cours des choses. Car il y a eu un long avant, et il y aura un après… Ma vie doit changer, elle ne peut pas rester sur pause en attendant l'âme que mon coeur a choisi d'aimer…
Avant de te poser cette question, je veux que tu saches que je ne peux plus me rattacher à l'idée qu'on "pourrait" se retrouver dans plusieurs années. Parce que ce sont ces paroles qu'on s'est prononcé tant de fois, qui me font tant souffrir aujourd'hui. Parce que mon coeur a gardé l'espoir qu'un jour, tu reviendrais. Et tu as eu beau me dire de ne plus rien "espérer", mon coeur a gardé l'espoir que tu continuais de l'aimer et que c'était pour cette raison que tu me disais de cesser d'espérer. Peut-être pour me préserver, parce que tu vis une relation qui te comble et dans laquelle tu te sens bien actuellement, peut être parce que tu sens que ce n'est pas le moment pour toi… Mais mon coeur se rattache à mille et une excuse pour justifier le fait que tu voudras peut être retenter une nouvelle histoire. Tu as été mon plus simple bonjour, tu es mon plus douloureux au revoir.
Tu m'as souvent répondu que tu ne pouvais rien prédire, mais je pense qu'il y a une chose à laquelle tu n'as jamais donné de réponse, et je crois que cela me permettra d'avancer, quand bien même je souffrirai surement de la réponse. C'est la dernière chose que je te demande de faire pour moi, même si je sais que tu ne me dois plus rien. Mais pour la relation qu'on a vécu, et pour l'amour qui réside toujours en moi…
Chloé, ton coeur aime-t-il toujours le mien ? Ou doit-il accepter de te laisser partir pour toujours ?
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quemajoiedemeure · 10 months
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Ce week-end j'ai suivi ma meuf a un apero chez une de ses anciennes collègues de taf qui s'est mariée, je connaissais personne je venais en soutien et aussi parce que je m'attendais à de l'alcool gratuit. Il y en avait et heureusement parce qu'un des mecs m'a dit que ça serait moi qui allumerait le barbecue, et ensuite une vieille nous a affirmé qu'on allait se marier aussi avec ma meuf parce que quand même "c'est un truc à faire" (j'ai répondu non aux deux) et puis les mecs se sont tous mis à jouer aux palets pendant que les meufs parlaient, j'ai rempli un deuxième verre de truc petillant alcoolisé (pas du vrai champagne) et je suis allé visiter la baraque, c'était assez chiant, un pavillon avec les prénoms des enfants sur les portes de leurs chambres, absolument rien sur les murs sauf des photos encadrées de la famille, et une seule bibliothèque à l'étage avec les livres des gamins et une petite étagère avec ceux des parents (deux Musso, plein de livres sur quel prénom choisir pour son enfant, un autre qui s'appelait "les bons réflexes pour devenir père", un album d'Asterix et des trucs de développement personnel)
C'était tellement pathétique que j'ai fini le truc pétillant, j'ai pensé "ils les ont mis où leurs souvenirs ?" parce que ça aurait pu être la maison de n'importe quelle personne présente que ça aurait fait aucune différence, ça aurait pu être la maison de n'importe qui dans ce pays que ça aurait fait aucune différence, si demain ils étaient évacués à cause d'une éruption volcanique ils pourraient recréer leur maison à l'identique en quelques passages à Conforama et en deux commandes Vistaprint
Je suis allé pisser trois fois pour évacuer le vin et pour m'occuper (je pensais pas que la moyenne d'âge serait aussi élevée, j'avais vaguement l'espoir de trouver quelqu'un qui aurait de la c mais leur seule drogue à eux c'était plutôt la viande grasse des chipolatas qui finira par leur boucher les artères) au dessus du réservoir de la chasse d'eau il y avait un cadre avec des papillons morts épinglés dedans, quatre papillons morts, je les ai pris en photo et j'ai envoyé la photo à Kévin pour pas mourir seul avec mon affliction, et puis je me suis senti élitiste mais il était 17h et j'étais bourré
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profenscene · 1 year
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Mercredi 17 mai
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Dans le dessin animé Utena, il y a ce moment qui se répète dans chaque épisode. L'héroïne doit gravir, marche après marche, un escalier en haut duquel l'attend un combat. La musique qui l'accompagne m'a toujours paru sinistre. Du synthé bien 90's, des chœurs à la fois graves et aigus.
Quand j'étais adolescent, j'ai cru que ce serait comme ça, ma vie. Difficile et triste. J'aimais pas trop mes semblables, alors. Et quand j'ai découvert ce qu'était la vie sentimentale adolescente, ça m'a paru rajouter de la souffrance. Je ne voulais pas de ça. Je partais du principe que c'était obligatoire et que les autres faisaient ça parce que c'était obligé. Qu'il fallait éprouver du déplaisir mais sourire.
Un ou deux ans et je pige que ce n'est pas ça, le souci. Le souci, c'est que j'aime les garçons, pas les filles. Et d'un coup, l'escalier me semble bien plus haut. Bien plus emberlificoté. Brutalement, je suis devenu cet être fictif qu'on s'amuse à balancer vers les autres pour les insulter : le pédé, la tapette, la fiotte. On reçoit cette effigie avec un rire de dégoût et on la rebalance à d'autres. On ne s'est pas fait grand-mal, on sait qu'on n'est pas cet hideux pantin.
Sauf que je le suis.
On est dans les années 90. On parle davantage "des homosexuels". Mais avec prudence. Comme si on ignorait encore s'il faut accepter le mot, le bannir, le traiter avec compassion, commisération ou sévérité. Je regarde avec terreur "Ceux qui m'aiment prendront le train", en compagnie de mes parents. "Ce doit être tellement, tellement difficile." entends-je. L'homosexualité, dans ce film, est complexe, claustrophobe, inévitable. Je frissonne. Ce sera ça ma vie. Pas totalement, je le sais, je suis pas idiot. Mais il va y avoir un germe de nuit, de souffrance. Ce sera le tronc d'où pousseront les branches de ma vie.
J'habite dans de petits villages. Pas vraiment le moyen de parler. Et puis, socialement, je suis hyper maladroit et renfermé. Je rêve. Je tente d'analyser. Est-ce que c'est parce que mon premier 45 tours, c'était les Rita Mitsuko ? Que quand j'étais môme, je voulais être davantage Viviane que Merlin ?
Ça recouvre tout le reste de gris. Je ne veux pas passer ce manteau qui est le mien. Alors je décide que la vie sentimentale, je la dissimulerai aussi longtemps que possible. C'est cool, ça fait de moi un bon élève, un étudiant assez brillant.
Heureusement, le monde, autour de moi, change. Des gens luttent, très fort. Je n'aurai pas participé à ce combat. Paralysé et ignorant.
Utena, ce sera le symbole de ces rayons de lumière générés par des humains qui auront lutté pour que, pas à pas, nous puissions commencer à exister. Une jeune fille veut devenir un prince pour sauver une princesse captive. Il existe des fictions comme celles-ci, il existe d'autres manières d'envisager l'existence. Et petit, à petit, extrêmement doucement, je vais découvrir que tout n'a pas à être gris, hostile et tordu. Dans les derniers épisodes d'Utena, ils remplacent l'escalier par un ascenseur qui monte vite, de plus en plus vite, vers l'action, vers l'essentiel, vers le combat dont dépend la vie des deux héroïnes.
Mon histoire m'appartient, il est tout à fait possible - probable - que personne n'éprouve la même chose que moi.
Il n'empêche.
Il n'empêche que j'ai désormais les possibilités physiques et intellectuelles de me battre, pour que ces droits, qui m'ont été attribués par d'invisibles et héroïques présences, soient préservés et amplifiés. Pour que plus jamais on ne pense que la vie sentimentale n'est qu'une souffrance ajoutée à celles que l'on combat déjà. Pour que plus jamais un adolescent ne referme silencieusement sur lui le couvercle d'un cercueil de tristesse ou d'indifférence.
Pour que personne ne meure d'éprouver ce que j'ai éprouvé.
Et cette volonté, il ne se passe pas un jour sans qu'elle n'enflamme ce que je suis.
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chifourmi · 11 months
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Ces jours ci je me sens si légère et heureuse. Ce qui m'a complètement détruite ces 3 dernières années, aka mes études, est lentement en train de se finir. Je me sens revivre petit à petit. J'ai tellement de projets en tête. Je veux des nouveaux piercings, une nouvelle coupe, des nouveaux tatouages. Je vais passer mon permis, m'entrainer à dessiner, m'entraîner au piano, LIRE, je vais continuer les séances d'EMDR et retenter les recherches de psychiatres que j'avais abandonnées parce que j'étais démoralisée de ne trouver personne. Je vais pouvoir me reconstruire. Je vais tout faire pour. Mes pires années sont bientôt finies. Fini de stagner, fini la solitude, fini cette impression d'être emprisonnée, fini cette ville de merde, fini les mêmes petits bâtiments tous les jours, fini les exams!!!!
Mais ce qui est trop bien c'est que je me sens de plus en plus en paix avec moi-même. Je sens que je dois encore travailler énormément sur moi mais ces 3 ans m'auront au moins appris à ne rien attendre de personne et à ne pas dépendre des gens. Est-ce que la moi d'il y a 3 ans me croirait si je lui disais que maintenant j'arrive à me consoler seule sans répandre mon mal-être chez tout le monde? Et si je lui disais que je ne réfléchis plus pendant 1000 ans aux comportements de mes potes? Et si je lui disais que j'avais été choisie parmi plusieurs élèves pour partir au Canada???? Et si je lui disais que je m'étais battue jusqu'au bout pour finir mes études et que je n'ai pas abandonné à la première difficulté? Et si je lui disais que je commençais enfin à comprendre quelles personnes me faisaient vraiment du bien autour de moi?
(11/06/2023)
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stripnblues · 27 days
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La sombre, sombre histoire des escaliers, partie 1
Dans mon précédent post, j’avais évoqué l’idée de narrer les mésaventures qui ont conduit à mon changement de psychiatre. Je m’étais laissé, je cite, « la liberté de choisir » d'en parler. 
HAH. Quel genre de personne serais-je pour laisser pour laisser mon lectorat sur sa faim (laissez-moi croire que j’ai autant de followers que Baptiste Beaulieu ou Pénélope Bagieu, s’il vous plaît). 
Puis, pour tout vous dire, j’ai un peu honte d'être passée à côté de ces mots doux de Tibo InShape, qui m’auraient donné TELLEMENT de grain à moudre dans le papier précédent :
Merci pour ta contribution, mec. Si tout le monde t’écoutait, l’industrie pharmaceutique serait en PLS et les psys au chômage.
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Je crois aussi qu’une partie de moi a besoin de coucher tout ça sur le papier. Parce que ça a été un sacré calvaire et que, quelques mois plus tard, même si j’ai envie d’en rire, c’est d’un rire encore forcé.
Je consultais cette psychiatre depuis deux ans. J’avais laissé tomber la précédente après une énième soirée à patienter deux putains d’heure dans la salle d’attente jusqu’à m’en aller sans l’avoir vue, la rage au ventre mais sans ordonnance. Dans l’urgence, parce qu’il fallait bien que je chope mes médocs, j’en ai trouvé une nouvelle via Doctolib. Elle me paraissait compétente, elle avait l’air de savoir ce qu’elle faisait. Même si, parfois, ses questions semblaient sortir tout droit du manuel pour psychiatres débutants : « Est-ce qu’en ce moment, vous avez des idées tristes ? »
Euh… Ça dépend de ce qu’on entend par “idée triste”. Si ça veut dire « penser que même Nicolas Sarkozy et Marlène Schiappa publient plus de livres que moi », alors oui, j’ai des idées tristes.
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Si vous avez des idées tristes après avoir lu ce résumé, c'est normal.
Même si elle avait souvent du retard dans ses rendez-vous. Mais ça, je sais que c’est tirer sur une ambulance passablement déglinguée. L’état de la psychiatrie en France n’est un secret pour personne. Manque de moyens, plus de patients en détresse, moins de soignants, une pression grandissante… Tout cela, sans doute, joue sur un quotidien certainement bien agité entre les urgences du jour, la patientèle à gérer, etc. Jusqu’ici, j’étais plutôt indulgente.
Et puis… Et puis il y a eu un épisode particulièrement difficile. L’anxiété me submergeait, toute tentative de discernement relevait d’un marathon avant d’être balayée par une vague d’incertitudes, je me retrouvais plus bas que terre, à essayer de faire bonne figure auprès de mes proches avec un sentiment d’imposture qui me rongeait le ventre. Pas la joie, pour résumer. C’est donc dans un état peu glorieux que j’ai vu ma psychiatre pour notre rendez-vous mensuel. Un génocide de mouchoirs plus tard, elle me propose de remplacer un anxiolytique dans mon traitement, et de voir si celui-ci sera plus efficace. Et, notez bien, c’est important pour la suite, elle me précise : « Tenez-moi au courant des effets dès le lendemain. Si ça ne va toujours pas au bout de quelques jours, prévenez-moi et on trouvera une solution au plus vite. »
Je ressors avec l’ordonnance et l’envie de croire que les choses vont s’arranger grâce à cette bidouille chimique. Je vous épargne le suspense, c’est tout le contraire qui s’est produit. Les crises d’angoisse ont persisté tout comme le moral au fond des chaussettes. En plus de ça, je me traînais une chape de fatigue. J’étais devenue incapable de réfléchir. Chaque tâche somme toute banale devenait une épreuve impossible. Dès que je tentais une sortie pour faire ne serait-ce que des courses, j’étais prise d’une douleur face à l’effort. Presque tout de suite, je voulais fondre en larmes et retourner me terrer chez moi. Toutes mes émotions étaient sapées, fondues en un brouillard d’abattement. Heureusement que je ne travaillais pas, à ce moment-là. Peu ou prou, j'étais devenue ça :
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Bien sûr, je l’ai tenue au courant le lendemain. Pas de réponse. Bon, ok, elle doit être occupée… J’ai attendu que le traitement fasse son effet. Un, deux, trois, quatre, cinq jours s’écoulent. Ça n’a l’air de rien mais, avec une santé mentale chaotique et un traitement qui semble empirer la chose, cinq jours, c’est très long. Ma seule envie, c’était que les journées s’écoulent pour que je puisse enfin dormir. M’affranchir quelques heures de mon calvaire qui, de toute façon, allait reprendre dès mon réveil. Il me fallait me changer les idées par tous les moyens, des bouquins, Netflix, YouTube… Je m’abrutissais pour mieux me prendre mon mal-être en pleine gueule ensuite, malgré la môman et l’amoureux en soutien à distance, et le Kraken à mes côtés.
Entre-temps, ma thérapeute, qui voit mon état se dégrader, m’encourage à prévenir la psychiatre. Alors j’essaie de l’appeler, je lui envoie des textos, un mail où je détaille les effets du médicament et qu’on pourrait résumer par « please help »… mais pas de réponse. Que couic.
Je suis d’autant plus désespérée que, dans quelques jours, je dois partir dans ma famille pour les fêtes. Parce que oui, tout ça se déroulait peu de temps avant Noël et autres célébrations. 
Qui c’est qui, en plus d’être pas bien, culpabilise à l’idée de pourrir les réjouissances à venir avec sa santé mentale en carton ?
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Gné...
Donc, parce que chaque journée à macérer dans cette bouillasse noire est d’une longueur infinie, parce que je ne veux pas rester comme ça et que, visiblement, la psychiatre est aux abonnés absents, je me retrouve sur Doctolib pour prendre rendez-vous avec elle. Ben oui, elle n’a pas de secrétariat, donc comment vous dire. J’arrive à choper un créneau la veille de mon départ en famille. Après plus d’une heure d’attente (parce qu’évidemment, il y a eu une couille avec Doctolib et qu’on s’est retrouvés à plusieurs sur le même horaire et qu’il a fallu gérer le bazar…), je la vois, et là, c’est l’occasion de dire que des idées tristes, j’en ai à la pelle, et que le nouvel anxiolytique est un poil daubé du cul. Je me suis renseignée sur ses effets indésirables et, oh bah tiens donc, on est en plein dedans.
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Remplacez « agneau » par « anxio », et le tour est joué.
Je glisse au passage que j’ai voulu la prévenir, que je n’ai pas eu de nouvelles, etc. Curieusement, elle élude, plaide la surcharge de textos de tous les côtés, et me conseille de la spammer les prochaines fois. Mais avait-elle bien reçu mon mail ? Avait-elle pris le temps de le lire ? À cela, elle ne me donne pas de réponse claire. Je trouve ça bizarre, mais bon. On réajuste le traitement, on revient à ce que j’avais avant en plus léger, parce que sinon, je serais en surdosage. Ce qui me fait tiquer, parce que mes psychiatres précédents n’hésitaient pas à y aller yolo sur les anxios. Okay, ça fait plaisir de savoir que les confrères ne sont pas forcément au fait niveau posologie et état de la recherche sur ce qu’ils prescrivent. Mais soit. Elle me file aussi l’adresse des urgences psychiatriques de Saint-Anne si jamais ça ne va vraiment, vraiment pas. Ce qui ne me rassure paradoxalement pas, je dois l’avouer. Je repars avec l’adresse, le traitement changé et l’espoir, cette fois, que les choses vont vraiment revenir à la normale.
Alors… Passé les deux-trois jours de soulagement post-traitement daubé du cul, j’ai dû me rendre à l’évidence : ça n’allait toujours pas. Sauf que, andouille que je suis, j’ai préféré ATTENDRE de rentrer de vacances pour en parler à ma thérapeute et reprendre rendez-vous avec la psychiatre. Quand j’y repense, j’ai envie de me secouer très fort comme un prunier. 
« So, il y a une météorite qui te fonce tout droit sur la gueule, tu devrais peut-être changer d’endroit ou demander à Bruce Willis de te filer un coup de main pour empêcher la catastrophe. — Euh mais je sais, mais là, je suis avec des potes et j’ai pas trop envie d’y penser… Je vais plutôt faire ça quand je serai rentrée. »
Des fois, je m’auto-saoule d’une force…
Arrive donc le rendez-vous avec la psychiatre (en visio, car les transports avaient décidé de faire de la merde, bref, c’était une journée du caca absolue). Ma tête de blob larmoyant lui permet de déduire que le traitement n’est pas très efficace (euphémisme). Elle me propose une nouvelle solution. Or elle n’est pas anodine, c’est plutôt du type « ajouter un médoc lourd avec plein d’effets secondaires pour personnes à la santé mentale façon puzzle, youhou ». J’appréhende, mais elle m’assure que ça peut tout à fait convenir dans ma situation. Elle doit juste faire quelques recherches pour s’assurer que c’est compatible avec le reste de mon traitement, mais promet de m’envoyer l’ordonnance dans la journée. Et que je n’hésite pas à la relancer le cas échéant.
Devinez quoi ? L’ordonnance n’est jamais arrivée. J’ai spammé, j’ai appelé, laissé des messages. Que dalle. Nichts. Un jour passe, deux jours, trois jours… 
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Alors je connaissais le ghosting sentimental (souvenez-vous, le gaufrier), amical (soit c’est ça, soit le pote est mort ou parti dans un monastère sans téléphone cellulaire, je ne vois pas d’autre explication). Mais par une professionnelle de santé, c’était tout nouveau. Hésitez pas à me proposer d’autres plans foireux à tester, hein, je crois que j’ai un potentiel là-dedans.
En parallèle, je m'apprête à commencer un nouveau boulot, toujours avec l’impression de passer mes journées dans l’équivalent psychique du Mordor. Même ma psy, qui pourtant en a vu d’autres avec moi, trouve que quelque chose cloche. À force de ne pas avoir de nouvelles, je sens ma confiance s’éroder. On m’encourage à peut-être consulter quelqu’un d’autre. Je fatigue, je tiens tant bien que mal. J’arrive à obtenir une liste de praticiens recommandés. Je me résous à reprendre rendez-vous avec la psychiatre pour tenter d’élucider tout ce bordel, et lui dire que j’en ai légèrement marre de me faire traîner en bateau. Sauf que j’appréhende. Dans mon état, je ne me sens pas sereine pour me confronter seule à cette personne. Je sens que j’ai peur. Et ça, face à quelqu’un qui est censé vous aider à aller mieux, malgré mon sale état, je sens que ce n’est pas normal. Dans la détresse, j’appelle ma mère. 
Faisons une pause dans le récit, le temps que je vous présente ma môman. Si je devais la résumer en un personnage, c’est Brienne of Tarth dans Game of Thrones (sans le crush pour ce couillon de Jamie Lannister).
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Eh ui c'est ma MÔMAN À MOI.
Loyale, valeureuse, elle est l’une des personnes les plus fortes et courageuses que je connaisse. Mais, pour rester dans le même univers, dès qu’on ose toucher à sa précieuse progéniture, ma mère se transforme en Daenerys (la vibe cryptonazie de la saison 8 en moins) :
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L’un de ses adages, c’est « Don’t mess with my kids ». Mais vraiment. S’il vous prend la folie de mess with ses kids, vous pouvez être sûr de finir la journée au fond d’un lac, les pieds dans un bloc de béton armé. Et peut-être pas en un seul morceau, en fait. 
Je vous laisse donc vous mettre à la place de ma môman lorsqu’elle reçoit un appel de sa fille aînée aux prises avec une psychiatre qui la ghoste après lui avoir proposé des traitements chelous. 
Alors que je finis à peine de bredouiller « est-ce que tu voudrais m’accompagner à mon rendez-vous sitoplé ? », ma mère me répond d'emblée à l’affirmative : « Mais bien sûr, ma chérie. Ça tombe bien, j'avais besoin d'aiguiser mon épée de feu. »
And this is where the fun begins. Ah oui, parce que tout ça n’est que le contexte de l’aventure à laquelle mon post doit son titre fabuleux.
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À plusse pour la suite, les p'tits choux !
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capychov · 2 months
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J'en ai tellement marre, je ne sais plus quoi faire. C'est comme si tout le monde me mettait la pression constamment, j'ai l'impression de me noyer. Je veux juste que tout s'arrête, j'aimerais disparaître, partir loin de tout, vivre une vie isolée loin de toutes ces obligations et ces attentes.
Je ne peux plus supporter cette situation, je ne suis plus qui j'étais avant, je suis devenu une coquille de moi-même, juste un fantôme, un vaisseau vide que personne ne peut voir. C'est comme si j'étais prisonnier de ce monde, je ne sais pas comment m'en sortir. Je veux juste pouvoir respirer librement.
C'est tellement compliqué. Personne ne pourra jamais me comprendre, moi-même, je ne me comprends pas totalement. Je me sens perdu, comme si j'avais perdu le contrôle de ma vie et j'essaye désespérément de la reprendre en main mais je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de vivre dans un monde qui n'a aucun sens.
Je pensais que la perfection était la seule chose qui me rendrait heureuse. Je faisais tout pour être la meilleure, pour être quelqu'un de remarquable. Mais maintenant, je me sens tellement déçue. Je vois tous mes efforts, mes réalisations, mais je ne me sens pas heureuse. Je me sens vide et c'est juste déprimant. Je n'aime pas qui je suis, j'ai l'impression d'être quelqu'un d'incompérehensible qui n'est jamais jamais satisfaite.
J'ai l'impression d'avoir perdu toute motivation, aucune envie de faire quoi que ce soit. Je me sens vidée de toute énergie positive, je n'ai plus envie de bouger, de parler, de penser, j'ai juste envie de rester dans mon lit toute la journée. Je ne vois pas l'intérêt d'essayer, j'ai l'impression que cela ne mènerait nulle part, rien ne me donnerait envie de me lever avec impatience le matin.
Je ne sais pas comment continuer sur ce chemin, j'aimerais juste disparaître, être oublié. J'ai l'impression de me noyer, d'avoir l'impression d'être constamment dans des situations que je ne peux pas contrôler et qui sont trop compliquées pour moi. Je ne veux pas mourir, mais j'aimerais qu'on ne se souvienne plus de moi, j'aimerais juste disparaître.
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perduedansmatete · 7 months
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vendredi j'ai pris des anxios pour dormir sinon j'allais juste passer une mauvaise soirée et j'ai bien fait c'était une de mes premières vraies nuits depuis bien des semaines.
samedi j'ai tout fait sauf travailler, puis je devais sortir le soir mais finalement j'ai suivi mes grands-parents chez ma sœur parce que son mec m'avait invité et c'était super. j'ai beaucoup de chance de pouvoir passer ce genre de moments avec eux, on a encore parlé d'alsace et on a vendu la mèche à ma grand-mère en lui disant qu'on voulait lui faire une surprise et l'emmener visiter notre strasbourg avant d'aller dans son bled, elle a râlé en en disant que ça avait trop changé et que c'était n'importe quoi et blablabla tout en voulant y retourner va chercher à comprendre. au détour de nos discussions généalogie on a parlé de sa mère et de ses mémoires (puis surtout de la partie manquante, celle où elle parlait de son mari et qui commençait à peu près comme ça "je pensais pouvoir vivre le vrai amour, découvrir celui que je n'ai jamais pu recevoir de ma mère") elle a été très émue comme souvent avant de nous dire qu'elle était trop dure en pleurant alors qu'elle est tout l'inverse, pour la rassurer on a eu toute une discussion sur mon absence de cœur présumée et ça les a beaucoup faire rire elle et mon grand-père.
puis ils sont partis et ne restait plus que nous trois, après avoir vidé plusieurs bouteilles de vin pendant le repas, ils m'ont sorti du grand marnier, pour moi c'était simplement quelque chose qu'on mettait sur les crêpes mais ils m'ont fait un cocktail puis deux puis... et on s'est posés devant tom sawyer en alsace et je crois que je n'avais pas ri comme ça devant quelque chose depuis longtemps. dans nos pérégrinations on s'est retrouvés devant black sheep de scott pilgrim en découvrant avec affront que ma sœur ne l'avait jamais vu. puis par je ne sais quel chemin on s'est mis à écouter le groupe d'un assassin (noir désir) et c'est dur parce que j'ai grandi en écoutant même si le mal était déjà fait et c'est rattaché à tellement de choses. j'en parlais il n'y a pas longtemps avec ma mère car il passait à la radio et que ça m'énervait et elle me disait que c'était quand même vachement dur pour elle de ne pas écouter avec nostalgie parce que ça faisait partie des premiers groupes qu'elle avait vu avec mon père. bref on en a écouté plein ma sœur et son mec chantaient à pleins poumons et moi j'étais là non je refuse mais... ahhhh... c'est vrai que c'était bien purée. on a discuté religion aussi et malgré le fait que l'environnement familial dans lequel j'ai grandi n'est pas le plus pieux pour ne pas dire qu'il exècre la religion (coucou papa) et bien quand même ça me fascine assez cette rigueur qu'on peut s'imposer, ces principes à respecter, quelque chose dont je serais incapable et je sais plus trop comment ça c'était conclu mais c'était assez intéressant de parler de tout ça en sirotant mon délicieux bloody mary.
puis après on est revenu au sujet des hommes violents des agressions sexuelles et de l'horreur des hommes gentils qui se croient tout permis ou qui croient que tout leur est du. on s'est encore plus éloignés du quart d'heure de folie devant tom sawyer en alsace parce qu'on a discuté du fait de détester être un homme ou une femme puis du simple fait d'être et avant de partir le mec de ma sœur m'a dit mais tu sais les antidépresseurs ça change vraiment la vie je peux t'en donner si tu veux (je lui avais répondu quelques heures plus tôt un truc du style "tu sais je crois que je n'ai pas été heureuse depuis mes onze/douze ans, c'est un truc de fille je crois" (mdr) quand il m'avait demandé si j'étais dépressive et qu'il m'avait parlé de sa dépression avant que ma sœur ne sorte des toilettes). sinon on a découvert qu'on avait les mêmes limites en terme de cul à savoir qu'on en avait pas (enfin si mais très peu et la même ce qui nous a bien fait rire) on s'est d'ailleurs fait une giga déclaration d'amitié en buvant nos je sais pas combientièmes verres de quetsche ça m'a fait trop de bien on était vraiment trop mignons puis en parlant d'amis j'ai parlé de vous en disant que j'avais des copains sur tumblr en plus de ceux dans ma tête ce qui m'a permis d'avouer à ma sœur que je l'avais bloqué dessus il y a des siècles et évidemment elle était absolument scandalisée.
mais du coup avec tout ça je suis rentrée au petit matin et je me suis réveillée en sursaut à quatorze heures avec une gueule de bois atroce et l'angoisse de devoir être très rapidement là où on s'était donné rendez-vous avec mes amies que je n'avais pas vu depuis trop longtemps à mon goût, au final j'étais presque à l'heure mais le café qu'on voulait tester était imaginaire (fermé) donc on a bu des chocolats chauds dans un autre en se racontant nos vies et en rigolant beaucoup avant de se balader dans tout paris et la conclusion de tout ça c'est qu'elles aussi j'ai de la chance de les avoir dans ma vie (et qu'on devrait toutes consulter aussi).
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aureliusz · 1 year
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Je suis fière de moi, depuis ma rupture qui date du mois de février je trouve que j'ai vraiment évolué. Et j'aurai jamais pensé que ça irait si bien sans lui, je vais mieux, je prends du temps pour moi, pour sortir, voir d'autres gens, et ça fait du bien de discuter avec d'autres personnes, qui sont je dois l'avouer bien plus intéressantes que mon ex. Je suis contente et je tenais à te le dire, cher Tumblr. Je suis sortie de cette toxicité, et ça fait tellement de bien, de se sentir libre, de reprendre confiance en soi, de voir que l'on plaît (je crois), de ne plus se prendre la tête, et de vivre enfin. Il ne me manque plus, je ne pense plus à lui (à part en mal), et je ne retournerai jamais vers lui. Et ça fait tellement de mal au début, j'étais perdue, je pensais ne jamais pouvoir être heureuse sans lui, mais au final avec le temps et le recul je me rends compte que mentalement je me sens mieux sans lui, que nos chemins n'étaient pas faits pour continuer dans la même direction.
Aureliusz.
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helene-tolden · 3 months
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Café Gaudi Février 2024.
Jour 9. Poème.
💌
La plus belle carte que mon mari m'ait écrite n'était pas pour la Saint Valentin mais pour mon anniversaire.
🎁🎂
Les mots qu'il a utilisés pour exprimer ses sentiments m'ont émue bien plus que je ne m'y attendais.
J'étais tellement, surprise, touchée et heureuse que je fus submergée par une vague d'émotions comme jamais auparavant. J'en ai pleuré tant cela m'a remuée et j'étais là première surprise par ma propre réaction.
😭
Ça peut paraître très banal et déjà-vu comme anecdote, mais c'est incomparable lorsqu'on l'expérimente par soi-même. Je souhaite à chacun de ressentir autant de joie au moment où l'on réalise à quel point on est aimé.
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pourlemeilleur · 4 months
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ça y est ma mère et ma soeur ont les billets d'avions pour cet été, et quand j'ai dû faire la réservation pour elles cette après-midi, en voyant les dates, j'ai eu une part de moi triste. Elles ne viennent pas une semaine, mais +, et ont dit "ça se trouve nous aussi on va quitter la France et vivre là-bas" et j'ai rigolé nerveusement.
parce que si je pars, c'est aussi pour être loin de cette famille qui n'a jamais cru en moi et qui ne m'a jamais vraiment encouragé. Pour vous dire, quand mon ex m'a quitté, ma mère a tout de suite pensé que j'avais fait quelque chose de mal. (Quelle mère réagit comme ça ? c'est dire comment elle me voit mdr). Je me suis construite de mon côté pour ne ressembler à personne, et je suis fatiguée de savoir qu'elles viennent + que prévu. Enfin, c'est bien pour elles. Mais moi je vais être épuisée mentalement.
je ne veux même plus présenter qui que ce soit à ma famille tellement je ne suis pas en accord avec les valeurs, tellement elle serait capable de me descendre devant la personne que je ramène. À coups de "olala ça se voit tu vis pas au quotidien avec elle car tu en aurais marre", "elle est tout le temps énervée", "elle est pas facile à vivre". Alors que... je suis comme ça seulement ici. Que les seuls moments où j'étais heureuse, où j'étais moi-même, c'était quand je n'étais pas avec elles. Partir chez mon ex, à Londres ou Paris, c'était du bonheur pour moi.
j'ai peur d'avoir des reproches à Montréal quand elles y seront ou de ressentir encore une fois que je suis juste une personne incapable de faire quelque chose, et j'ai pas besoin de ça. J'aurais pu faire semblant pour une semaine, mais pour + que ça... ça va être très très très dur.
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