As the french I am maybe that would interest some people about your dear "Le chasseur de l'amour" vocabulary!!
I will not ....translate those nicknames (I mean you can still ask me of course) as there are not equivalent one sometimes!! I would say just feel and vibe if some catch your mind~ I tried to classify them by their meaning
You don't have to be in a romantic relationship for using those one (blame the french behavior as we are said to be flirty around the world....)
(gn)= gender neutral
(m)= male
(f)= female
Obviously you don't have to follow any gender orientation, it's just that french vocabulary have different names for gender (beside the world itself being male or female..)! Some words are gender specified but can also be used as gender neutral on some occasions!!
Let's go:
ma biche (f)/ bichette (f)/ mon biquet (m)/ mon bichon(m)
mon étoile (gn)/ ma grenouille (gn)/ mon soleil (gn)/ ma crevette (gn: Literally shrimp)/ mon arc-en-ciel (gn)
And so many more... just ask me if you want some explanation on some! Or even more ha ha
Also for more cuteness and love you can add before:
mon petit (for male vocabulary french word not gender (yes...it's weird or hard for non french speaker))
ma petite (for female vocabulary word not gender)
Or ptit or 'tit (the cutest way to show your love and friendship with someone or when you're speaking to children)
exemple:
Mon 'tit chat
Petit bout de chou
Ma petite chipie -> verryyyy similar somehow to little trickster...well close enough for female gender oriented! It would be "fripon" for male gender oriented.
And you? In your native language?
I actually love to use "darling" with people I love around me!!
Tout me touche, m'atteint, m'émeut, me submerge, me gonfle.
J'ai mal pour moi, pour l'autre.
Je ressens.
Je pleure pour un rien, je ris facilement.
Je sens les odeurs, la tristesse.
Je n'ai aucune limite à ressentir.
Je m'énerve plus facilement,
Je suis à fleur de mots, de peaux, de beaux.
Je suis différente.
Remplie de poésie.
Quelque chose danse en moi.
Une lumière me rend bizzare, intouchable, indomptable.
J'en demande toujours trop.
Je parle pour ne rien dire, parce ce qu'il y a toujours quelque chose à en dire.
Je suis empathe.
Je décèle ce qu'on ne me dit pas,
Je tire les vers du nez.
Je respecte le silence, car je le parle couramment.
Je suis ainsi.
Un peu cabossée, tendre, et émotive.
J'ai un orage qui gronde, et un arc en ciel qui brille.
Je ressens plus fort, tout ce qui effleure l'autre.
Je peux perdre pied.
Plus vite, plus violemment que quelqu'un d'une sensibilité normale.
La mienne n'est jamais banale.
J'ai une petite boule qui bouge en moi.
Qui se coince dans ma gorge, fait mal à mes yeux, ou fout le feu dans mon ventre.
Je peux ressentir très fort, m'envoler très haut et redescendre brutalement.
Je peux éclater en sanglots, et rire aux éclats pour quelque chose qui me fait peur, vibrer, ou vivre.
Je vis toujours accrochée à ma boule d'émotion.
Elle ne saute pas aux yeux des autres, mais prend toute la place en moi.
C'ést ma fragilité.
Mon cœur qui bat n'est pas un muscle chez moi,
C'est un lieu d'immersion, de rendez vous, de petites morts et de profondeurs inégalées.
Et celui qui peut me comprendre, alors seulement celui là, peut m'aimer...
Je suis hypersensible.
🇬🇧 Hello there, and Happy Pride month! :D I hope you're not melting too much. 🫠 My watercolour piece for this year is a trans faerie, trying on a long rainbow cloth amidst the bellflowers in my garden. I hope you'll like him and his pet hoverfly! 🧚♂️🏳️🌈
I wouldn't recommend painting a transparent Pride flag with watercolours unless you're extremely well prepared! As it turns out, I was not. Imagine me screaming and crying internally while covering my sins with white acrylic gouache. 😂
On a slightly more serious note, it hasn't been an easy year for LGBTQ+ people. If you're queer in any way, I want you to feel safe and welcome here. You matter more than you know. Take care! 💖
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🇫🇷 Bonjour, et Joyeux Mois des Fiertés ! :D J'espère que vous n'êtes pas trop en train de fondre. 🫠 Mon aquarelle pour ce mois-ci représente une fée trans essayant un pan de tissu arc-en-ciel, parmi les campanules de mon jardin. J'espère que vous aimerez ce charmant trublion et son syrphe de compagnie !
Je ne recommande à personne de peindre un drapeau arc-en-ciel transparent sans être bien préparé. Je ne l'étais manifestement pas ! Imaginez-moi en train de hurler intérieurement en recouvrant mes crimes à la gouache acrylique blanche. 😂
Pour finir sur une note plus sérieuse, ça n'a pas été une année facile pour la communauté LGBTQ+. Si vous êtes queer, quel que soit votre drapeau, je veux que vous vous sentiez bienvenu•e ici. Vous comptez plus que vous n'imaginez. Prenez soin de vous ! 💖
Pétillant ! 📷 @sebastien_blomme 🇫🇷 Un petit papillon, des gouttelettes de rosée, une jolie lumière matinale, un arrière plan intéressant, mais que demander de plus ? Ah si, un rayon de soleil qui forme un flare arc en ciel en frappant la lentille de mon objectif 🌈😊 🇬🇧 A small butterfly, dew droplets, lovely morning light, an interesting background, but what more could you ask for? Ah yes, a ray of sunshine that forms a rainbow flare hitting the lens of my lense 🌈😊 https://ift.tt/WHtBq8S
Mon premier est un lundi
une semaine qui s'annonce en gare du petit-jour.
Mon second est sur le pont
et il cherche tant bien que mal,
sa mer cachée derrière la brume
Mon troisième a pris les couleurs
du froid, des pluies et arc en ciel mélangés
Mon quatrième est arrivé à temps
pour distribuer ses cartes aux autres.
Mon cinquième, dans ses rêves d'Amorique
hisse la voile pour délaisser le port
dont il a déjà oublié les ombres fugitives,
tellement il s'empresse de suivre le large.
Mon sixième a droit pour lui tout seul
à une symphonie de lumières
qui incendie le ciel, cap à l'est.
Mon septième ne parle plus
ou alors il faudrait vraiment prêter l'oreille
mais ici tout se vend finalement
et surtout son âme à la poésie...
Mon huitième n'a plus d'adresse
il liquide et s'efface dans la vague.
Mon neuvième fait ses prières
au vent, à la lune et aux sirènes.
Et mon tout forme un ensemble
qui n'a strictement rien à voir
sauf peut-être un dauphin, loin devant, qui trace pour lui
Mais en est-il vraiment sur?
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
Finir la saison en apothéose avec la fête de mon anniversaire et une nuit blanche
Penser et repenser à comment écrire ce discours pour le mariage de ma fille. Tenter de parler d’amour et de couple sans parler de ma propre expérience. Réaliser que j’ai probablement été meilleure mère qu’épouse
Faire la rentrée de bonne humeur, encore énergisée par la fête récente et le week-end d’amitié avec mon amie C.
Voir (encore) un arc-en-ciel. Présager le meilleur pour les jours à venir
Organiser une fête d’anniversaire au dernier moment et à l’auberge espagnole : dépasser l’anxiété sociale. Youpi !
Passer plus d’une heure au téléphone avec ma cousine. Prendre l’apéro en écoutant ses confidences, puis dans une légère ivresse, lui envoyer une carte postale de remerciement
Faire une prise de sang Check up le jour de mon anniversaire de 50 ans. Analyses impeccables ! Pourvu que ça dure
Remercier mon fils qui pense à me préparer à manger
Voir un arc-en-ciel pendant la canicule
Espérer que l’armure se se fissure et que je trouve le courage de dire mes failles et mes désirs. Accepter d’être vulnérable
Pouponner mon petit M. qui a déjà deux mois, prend du poids et des biscotos qu’adoucissent ses premiers sourires
Bricoler avec mon fils pour rénover le mur coloré de sa chambre. M’émerveiller de son adresse et de son ingéniosité
Préparer un cocktail Prosecco et sirop de fleurs de sureau. Trouver une alternative au Spritz trop amer
Organiser un apéro dînatoire sous l’arbre en soirée. Mettre une nappe bleue pour donner une autre couleur à ce moment plus intimiste
Accueillir Tatie M. à la maison pour quatre jours. Me sentir moi aussi un peu en vacances
Sentir encore une accroche avec quelqu’un. Nous sentir engoncés l’un l’autre dans la timidité. Hésiter encore à prendre l’initiative de la rencontre
Sortir manger une glace avec maman au village. La sentir en vacances un moment suspendu
Trouver tous les accessoires pour le mariage de ma fille : sac pochette, bijoux, etc.
Prendre de la distance avec ma sœur qui est partie deux semaines en vacances. Me dire qu’elle avait certainement besoin de couper et qu’elle ne vit pas dans la culpabilité comme moi
Accepter les pertes de mémoire de maman. Me réconforter en me persuadant que c’est moins douloureux pour sa conscience de la perte d’autonomie
Accompagner ma fille pour l’essayage de sa robe de mariée. La rassurer sur la beauté de son épanouissement de jeune femme et de jeune mère. Ce sera un des jours de sa vie où elle sera la plus belle
Me voir offrir par les copines un bouquin intitulé « Fous à lier » parce que ça a immédiatement fait penser à moi
Trouver du plaisir à jardiner : arroser le jardin et tailler les fleurs fanées
Retrouver un ami de presque 30 ans pour une soirée. Reprendre le fil des confidences comme si le temps s’était suspendu depuis
Passer une soirée entre filles à faire débat autour d’un roman féministe de Chloé Delaume. Finir la soirée en lecture à voix haute pour les copines de sororité
Découvrir une nouvelle forme fixe de poème : ghazel
Surprendre une biche qui traverse la piste devant ma voiture. Surprise réciproque
Découvrir une petite tarente perdue au plafond de ma chambre. Tenter de la chasser et m’endormir sans crainte
Aller chez le notaire avec ma fille. Me sentir enfin légitime après tant d’années
un doigt entre l'autre, sur l'autre, en-dessous, au-dessus, je ne sais plus, vertige de l'esprit, tourbillon, ascension.
Ta main au creux de la paume, transperce d'une eau fraîche à la source d'amour mon coeur. Révélation de ma vie en arc-en-ciel, mon âme touche ta divinité et me fait homme.....💞✨🔥
Ce jour, je partais d'un bond par dessus la montagne dans ma féline noire ramassée sur son arrière train refaire mon stock de livres. Mon plus jeune fils, cette fois a bien voulu m'accompagner. Ravie j'étais et nous avons chantonné dans la voiture, sous un ciel clair, dégagé, bleu profond.
Arrivés au "palais de la littérature" nous avons rempli le coffre, tranquilles, joyeux et boucanés lentement par le soleil comme deux pirates sur le pont de leur barque tout occupés à l'inventaire de leur trésor. Et j'ai entendu le premier coup de semonce du ciel; je ne m'étais même pas aperçue que le fond de l'air était maintenant poisseux et lourd, que de grands nuages ventrus gris noirs coiffaient les pics des falaises de calcaire.
Nous avons abrégé le réapprovisionnement et mon fils et moi avons aussitôt repris la route du retour. Celle-la même qui serpente ses lacets à flanc de pentes qui lâchent en grondant et fumant de poussière des blocs de pierre jusque dans les vignes.
A l'esplanade de terre juste après le col, j'ai voulu m'arrêter, tant la terre, le ciel, étaient époustouflants de beauté. Ma manie de vouloir tout photographier. Mon fils en rit, son père s'est résigné, moi je veux enturbanner ma tête de chaque instant, de chaque image, de chaque mot, de chaque mélodie de la splendeur.
Puis, j'ai vu mon fils. Tandis que je mitraillais, il était monté jusqu'à l'énorme rocher qui surplombe toute la vallée. Il se penchait au dessus du précipice et scrutait le vide en écoutant les pompiers, les ambulances, les véhicules de l'urgence qui envoyaient des messages stridents à travers toute la plaine. Les éclairs, le tonnerre, étaient eux aussi maintenant de la partie et rejoignaient la fanfare méli-mélo dramatique. J'ai été saisie par la concordance de l'instant.
En vie, en vis à vis, avis de tempête... J'ai posé mon appareil et j'ai regardé mon fils, dans son élément, sans rien dire, presque exaltée, secouée par la proximité des grands arcs électriques. Je le vois, je le vis et je le voyais; trois dimensions de lui, bientôt, déjà l'adolescence, une grande bourrasque de plus. Elle viendra sans que je donne mon avis...
La pluie, soudain, de plus en plus soutenue. Il est revenu de lui-même vers la voiture, en rigolant comme un beignet, trempé comme un baba au rhum.
Arrivés devant la porte du garage, la grêle. Drue. Nous avons tenu le pare brise de l'intérieur à quatre mains pour ne pas que le ciel nous tombe sur la tête, en riant des tours de vis de la tempête.