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#paneuropeism
castilestateofmind · 11 months
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"Europe has only one chance to survive: overcoming its contradictions and becoming aware of its essential unity as a common fatherland".
-Jean Thiriart.
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phantomphighter · 5 years
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helmeteering · 6 years
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Early morning again today, but at least I'm heading home. #Hamilton #PanEurop (at John Wayne Airport, Orange County)
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luisdemen · 4 years
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EQ Power: Híbridos enchufables sustentables, eficientes y dinámicos con una tecnología de vanguardia
En el camino hacia la movilidad puramente eléctrica, los híbridos enchufables representan lo que tal vez sea la tecnología “de puente” clave. Con sus modelos EQ Power, Mercedes-Benz presenta un paquete de transmisión eficiente que ya está en su tercera generación, marcando un paso más hacia la movilidad neutral en CO2.
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En el híbrido enchufable, las mejores características del motor eléctrico y…
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yehawkid · 7 years
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Paneurope party!!
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localtimeltd · 6 years
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#hamiltonwatch #paneurop #pandawatch #driverswatch #luvphotography www.luvphotography.com (at Luv Photography)
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Thought Leaders Advocate For Pan-Europe Public Blockchain
While person blockchain endeavors have spun up from Lithuania to Switzerland, there’s an effort to create a far-reaching blockchain that may span Europe. The European Commission and the Bulgarian Presidency of the Council of the European Union are slated to satisfy in Brussels on April 10, 2018, for Digital Day 2018, a chance to advance…
Thought Leaders Advocate For Pan-Europe Public Blockchain was originally published on Daily Cryptocurrency News
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neywatches · 7 years
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Hamilton 🇨🇭 #hamilton #paneuropean #paneurop #chrono #watch #watchporn #watchofinstagram #watchthisinstagood #watchmania #watchesofinstagram #watchesofinstagram #watchesoftheday #watchmework #vintagewatches #vintage #calypso
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Rappel ! Le Génocide planifié des Européens – La Paneurope métissée – Richard Coudenhove Kalergi — Pro Fide Catholica via Rappel ! Le Génocide planifié des Européens – La Paneurope métissée – Richard Coudenhove Kalergi — Pro Fide Catholica
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Compte-rendu de la 2ème conférence Paneuropa (Kyiv, octobre 2018)
La deuxième conférence Paneuropa s’est tenue à Kyiv, capitale de l’Ukraine, le lundi 15 octobre 2018 dans le cadre de la semaine paneuropéenne, au club Reconquista, sous l’égide du réseau européen Reconquista.
Des participants venus d’Italie, d’Allemagne, de Norvège, ainsi que des représentants des forces nationalistes ukrainiennes y ont pris part, rejoints par des invités de marque venus de Suède (Marcus Follin, « The Golden One ») et des Etats-Unis (Greg Johnson).
En outre, le Centre Russe de Kyiv et les Grecs de ProPatria ont exprimé leur soutien aux initiatives et aux projets des nationalistes ukrainiens.
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L’arrière-plan conceptuel de l’événement
Aujourd’hui, dans le contexte mondial d’un tournant populiste de droite, il est devenu courant de déclarer « L’Italie (La Pologne, La Hongrie…) d’abord ! ».
Toutefois, lorsque le président de la première  puissance mondiale admet qu’il est nationaliste, sans qu’il soit tenu compte de son véritable degré d’adhésion à cette notion classique, et proclame «  Make America Great Again », cela traduit un phénomène bien différent de celui du retour aux états nations en Europe.
Il n’est pas suffisant pour les états européens pris individuellement, et même pour tous pris dans leur ensemble, de s’émanciper de l’Union Européenne et de fermer les frontières pour résoudre le problème de l’absence de l’Europe sur la carte du monde en tant que sujet géopolitique et surtout, comme un bloc civilisationnel et culturel spécifique.
Les superpuissances (Etats-Unis, Russie, Chine…) continueront à influer sur les tendances politiques et économiques mondiales en continuant à diviser l’Europe en zones d’influence.
Dans la mesure où l’Europe a de plus grandes ambitions que de demeurer le satellite de maîtres changeants, il est grand temps de s’unir et de proclamer comme nos principes « L’Europe d’abord ! » et « Rendre à nouveau sa grandeur à l’Europe ».
Par conséquent, l’objectif de cette de cette conférence internationale annuelle, est de nous réapproprier l’Europe en commençant avec le terme de Paneurope qui a été discrédité depuis des décennies par les multiculturalistes « paneuropéens » dans le sillage du comte Coudenhove-Kalergi.
En outre, puisque l’idée même des Etats-Unis d’Europe relève juste d’une analogie, la conférence Paneuropa vise à définir un voie équilibrée entre une fédéralisation excessive, qui au regard des dernières décennies est devenue synonyme de centralisation, et le petit étatisme.
La question connexe concernant le fait d’aller au-delà des réflexes chauvinistes est également régulièrement abordée lors des événements organisés par le mouvement Reconquista et il a été question cette fois-ci des tensions transfrontalières entre la Hongrie et l’Ukraine.
Un autre impératif de la pensée paneuropéenne tourne autour de la question des minorités nationales, du régionalisme et du droit des plus petites ethnies à l’autodétermination et se voit régulièrement abordé lors des conférences Paneuropa.
Un des exemples les plus éclairants de cette dernière, qui a récemment agité l’Europe, parmi d’autres, a été abordé au cours du premier forum Jungeuropa à Dresde et concerne la question catalane.
Le mouvement de la Reconquista européenne basé en Ukraine entretient des connexions  avec les nationalistes espagnols qui ont attiré l’attention sur le fait que dans cette affaire l’identité catalane est mise en avant par les gauchistes désireux « d’enrichir » cette identité avec les soi-disant réfugiés non-européens.
En d’autres mots, il est impossible  de parler d’identitarisme et de régionalisme avant que l’Europe ne se rétablisse en tant que sujet géopolitique. Les intrusions conjointes des forces mondialistes occidentales et russes pour établir un parallèle entre les velléités indépendantiste catalanes et la situation dans le Donbass ukrainien le prouvent fort bien.
Cela nous amène à un autre point d’une importance clé pour les nationalistes ukrainiens : l’impératif d’une troisième voie géopolitique entre un « protectorat » de la Fédération de Russie et une alternative similaire de la part du mondialisme occidental.
Cet impératif a été explicitement mis en avant par les représentants de toutes les forces nationalistes ukrainiennes ayant pris part à la conférence (Le Corps National, Svoboda, La Sitch Carpatique) et a été abordé en détail par la coordinatrice du Mouvement Reconquista, la secrétaire internationale du Corps National, Olena Semenyaka.
En opposition à l’idéologue du néo-eurasisme, Alexandre Douguine, nous réfutons l’idée que le monde moderne soit « unipolaire », ce qui constitue une prémisse à sa conclusion inutile soulignant la nécessité de succomber à la « contre-hégémonie » du Kremlin.
Si les Etats-Unis demeurent la puissance la plus influente, il est devenu évident pour les nationalistes ukrainiens, et pas seulement pour eux, qu’à la lumières des dernières années écoulées, l’Occident et la Fédération de Russie continuent à fragmenter l’Europe en zones sous leur contrôle comme l’Allemagne d’après-guerre. Et il n’est pas nécessaire d’expliquer qu’une Europe éclatée constitue l’exacte antithèse  de l’idéal paneuropéen, quel que soit la nature des relations ou des frictions russo-ukrainiennes. L’Europe orientale ne cèdera jamais aux sirènes de Moscou.
D’ailleurs, le dilemme catalan est révélateur de ce qui se passe à l’échelon européen : il est impossible de parler d’Eurosibérie, ou d’un quelconque projet supra-européen, qu’il soit euro-atlantique ou eurasien, avant  de restaurer  la souveraineté politique de l’Europe et sa subjectivité géopolitique.  Le choix fallacieux entre Occident et Russie est démontré par le simple fait qu’ils continuent tous deux à coopérer économiquement et à décider du sort de l’Ukraine, en dépit des sanctions économiques et des campagnes médiatiques menées respectivement contre les impérialismes « américain » et « russe ».
Un autre fait démontrant que l’Occident et la Fédération sont davantage des congénères rivaux et concurrents plutôt que des adversaires idéologiques renvoie à l’histoire qui est arrivée aux nationalistes russes de Kaliningrad, l’ancienne Königsberg.
Cette dernière fut, entre autres occasions, abordée lors du premier forum Jungeuropa, dans le contexte de la nécessité pour l’Europe de se libérer des bases militaires étrangères.
Au cours de la conférence inaugurale du Groupe de Soutien à l’Intermarium, qui s’est déroulée à Kyiv en juillet 2016, les représentants de l’organisation nationaliste russe BARS ont suggéré que Kaliningrad pourrait être réintégrée dans l’espace géopolitique de l’Intermarium, animé d’intentions amicales vis-à-vis de l’Allemagne. Bien qu’ayant exprimé leurs idées à titre privé au cours d’un événement organisé par une organisation non gouvernementale, ces nationalistes russes ont été emprisonnés à leur retour à Kaliningrad sous l’accusation de séparatisme et sont toujours sous les barreaux.
Actuellement, Kaliningrad est considérée comme une plateforme stratégique cruciale pour prendre le contrôle des états baltes dans laquelle la Russie a accru sa présence militaire depuis 2014 qui inclut le stationnement de missiles balistiques Iskander-M au rayon d’action supérieur à 400 km.
Apparemment, l’Occident préfère les bases militaires russes et les armes nucléaires à Kaliningrad au réarmement de l’Allemagne, comme pour l’Ukraine, avec leurs perspectives nationalistes réprimées depuis des lustres, parce que les élites de l’Ouest seront toujours capables de trouver un arrangement avec leur homologue russe néolibérale et multiethnique aux tendances conservatrices inoffensives et à la plus vaste communauté musulmane historique d’Europe.
Il est grand temps pour les forces nationalistes européennes qui considèrent sérieusement leur engagement pour les peuples de notre continent d’élaborer une stratégie pour restaurer la souveraineté de l’Europe en commençant par les capacités de défense, au lieu d’applaudir à une autre « victoire » de Poutine sur l’Occident.
D’autre part, la dévalorisation du mouvement nationaliste de masse ukrainien comme un « pion » présumé sur l’échiquier mondial dans le jeu de l’Occident inspiré par Zbignew Brzezinski est tout simplement impardonnable, non seulement en tant que signe de sénilité sous le travestissement d’un fatalisme géopolitique, mais comme un triste abaissement des ambitions politiques européennes. Elle est regrettable en tant qu’obstacle pour saisir l’unique, probablement la dernière chance pour l’Europe de se préserver elle-même dans une nouvelle forge de guerre. Comme nous l’enseigne l’histoire récente, toutes les tentatives honorables de restaurer la puissance continentale de l’Europe ont été menées dans un contexte de détresse révolutionnaire de de guerres « fratricides », que cela ait été l’âge d’or géopolitique de la période post-napoléonienne ou la course aux armements ayant précédé, puis succédé au premier conflit mondial.
Les tensions croissantes entre les superpuissances occidentales et de l’Est rendent nécessaire l’unification des forces nationalistes autour de la troisième voie géopolitique, en lieu et place d’un échappatoire, d’un scepticisme et d’un déterminisme mal informé affirmant que tous les efforts sont futiles.
Aussi, le mouvement Reconquista qui vise à édifier une confédération paneuropéenne de nations européennes souveraines, la Paneurope pour le dire simplement, s’appuie sur les positions classiques de la Troisième voie (autrement désignée troisième théorie politique) dans la veine de Julius Evola, Ernst Jünger, Pierre Drieu la Rochelle, Oswald Mosley et Dominique Venner, qui ont été discutées lors de la première conférence inaugurale Paneuropa s’étant tenue à Kyiv le 28 avril 2017.
Résumé des conférences
La seconde conférence Paneuropa peut être divisée en 5 sections principales :
L’introduction par les coordinateurs de Paneuropa, les conférences des représentants des organisations d’Europe occidentale (Italie, Norvège, Allemagne), les allocutions des invités de marque à l’événement (venus de Suède et des Etats-Unis), les propos des représentants des partis ukrainiens (Corps National, Svoboda , Sitch Carpatique), les présentations et argumentaires (Projet Kraftquell et Centre Russe de Kyiv).
Olena Semenyaka a souligné les fondements du Mouvement Reconquista et pourquoi celui-ci est  justement né dans la Kyiv révolutionnaire.
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Tout d’abord, elle a mis en évidence le fait que le régime déchu de l’ex- président Yanoukovytch n’était que partiellement pro-russe. Il serait plus indiqué de le définir comme dépourvu de de toute subjectivité géopolitique sur le mode typique d’un régime post-soviétique qui sert ceux qui paient le plus, et à cet égard, sa différence avec le régime actuel n’est qu’une question de degrés. Par exemple, on peut rappeler que l’accord d’association avec l’Union européenne fut initié par Yanoukovytch au même titre que la première Gay Pride ukrainienne, qui se déroula sous la protection des Berkout, forces spéciales de la police qui réprimeront la révolution du Maïdan quelques mois plus tard.
Dans un deuxième temps, Olena Semenyaka a souligné que, malgré l’annexion de la Crimée et l’invasion du Donbass par la Fédération de Russie, qui a profité du moment pendant lequel l’état ukrainien était paralysé, pour prévenir un Maïdan russe, les mouvements nationalistes ukrainiens n’auraient jamais atteint un tel stade de développement sans le déclenchement des hostilités avec la Russie. Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, les formations nationalistes ont réussi à créer leurs propres branches  militaires, l’exemple le plus éclatant étant le régiment à destination spéciale Azov, intégré dans la Garde nationale ukrainienne. C’est pourquoi, elle a aussi fait un parallèle entre la situation dans l’Ukraine post-révolutionnaire et le dilemme des corps francs allemands des années 20 qui ont dû combattre la menace bolchevique en Allemagne et dans le Baltikum pendant que le gouvernement libéral étendait son pouvoir de nuisance à l’intérieur de l’Allemagne.
Cependant, dans un troisième temps, précisément en raison de la nécessité d’assurer la garde des frontières de l’Ukraine, et de ce fait de l’ensemble de l’Europe orientale, face à la guerre hybride déclenchée et menée par la Russie, le mouvement nationaliste ukrainien a obtenu la chance non seulement de défier les autorités libérales et de concourir pour le pouvoir en Ukraine, mais aussi d’initier le développement de l’Intermarium, l’union militaire et géopolitique des pays d’Europe centrale et orientale, en tant qu’alternative à l’Union Européenne et extension moderne de la classique troisième voie géopolitique continentale.
Les participants à la deuxième conférence Paneuropa qui ont également assisté le 13 octobre à Kyiv à la troisième édition de celle du Groupe de Soutien à L’Intermarium, fondé par Andriy Biletskyi, entre autres député du Parlement , leader du Corps National et premier commandant du régiment Azov, ont pu estimer l’état actuel de la coopération entre les pays de la région.
A ce moment précis, Olena Semenyaka a poursuivi sur la géostratégie de la Reconquista européenne : l’Intermarium conçu comme une plateforme ou un tremplin en vue d’une intégration européenne alternative.
Au regard des crises en cours dans l’Union Européenne (terrorisme islamique radical, invasion migratoire, Brexit…), une telle opportunité est désormais prise en compte pas seulement par les participants à des événements comme Paneuropa, mais aussi par des représentants officiels de gouvernements d’Europe centrale et orientale.
La nécessité objective d’une coopération dans le domaine de la défense entre les pays de la région après le déclenchement de la guerre hybride par la Russie a rendu l’intégration par l’Intermarium tout à fait réaliste. D’ailleurs, la conjoncture géopolitique actuelle en Europe et dans le monde est plutôt favorable : le groupe des quatre de Visegrad (V4) et l’Initiative des trois Mers (3S), soutenue par le président américain Trump, pourraient, en tant qu’initiatives autonomes au sein de l’Union Européenne, constituer une base de départ pour le futur bloc souverain de l’Intermarium dans ses dimensions géopolitiques et militaires. A son tour, il pourrait devenir l’axe d’une intégration européenne alternative (une plateforme pour la Paneurope).
De plus, Olena Semenyaka est revenue sur la situation idéologique et politique au sein de la fédération de Russie. Ayant admis l’existence d’un socle de valeurs conservatrices naturellement partagées par le peuple russe, qui, parmi d’autres choses, est hostile à la propagande LGBT, elle a expliqué qu’il est plus facile de les préserver dans les pays d’Europe orientale qui possèdent pour chacun d’entre eux leur propre « nation titulaire ». A l’opposée, la fédération de Russie est un état multiethnique et multireligieux avec une minorité musulmane historique considérable et une immigration de masse dans la partie russe du pays, venue des républiques non européennes  de la Fédération et des pays voisins d’Asie centrale. Il n’est pas surprenant de constater l’existence en Russie  d’une législation « anti-extrémiste » très stricte et chaque cas particulier « d’incitation à la haine interethnique, interraciale ou interreligieuse » est systématique jugé en faveur des protagonistes non-européens des incidents. Par voie de conséquence, il n’y a plus de mouvements ou de partis nationalistes dignes de ce nom en Russie. Après le commencement de la guerre contre l’Ukraine, qualifiée de contrée « néo-nazie » par les médias russes, le jour de la Victoire et la mythologie de la Grande guerre patriotique sont devenus plus que jamais les fondements de la narration publique et de l’identité collective en Russie. En conséquence, toutes les activités nationalistes peuvent facilement tomber dans la catégorie du « révisionnisme historique, du révisionnisme sur les conclusions de la Seconde guerre mondiale et de la glorification des collaborateurs des nazis », qui les rendent illégales. Il n’est pas surprenant de constater que la majorité des activistes nationalistes russes, en premier lieu ceux qui se sont déclarés contre l’invasion de l’Ukraine, se sont exilés dans ce dernier pays. En d’autres termes, seules des organisations nationalistes ignorantes ou corrompues, peuvent encore en Europe considérer la Russie de Poutine comme un allié stratégique.
A la fin de l’événement, cette conclusion a été reprise par Denis Vikhorev, coordinateur du Centre Russe (en exil), un de ces nationalistes qui a fui en Ukraine après le début de la répression contre lui et ses camarades qui s’étaient dressés contre la guerre avec  Ukraine. Il a attiré l’attention de l’auditoire sur des faits parfaitement éloquents : les financements d’état constants versés au Parti Communiste de la Fédération de Russie (dissous en Ukraine après la Révolution), de la part du gouvernement russe le 14 octobre 2017 (le jour des défenseurs de la patrie en Ukraine) lors de la 19ème édition du Festival Mondial de la jeunesse et des étudiants communistes à Sotchi (comme il se doit dans une Russie quasi soviétique, après une rencontre avec les représentants d’une des plus grandes banques du pays, la Sberbank), ou le renvoi immédiat en 2011 du porte-parole du service fédéral des migrations, Konstantin Poltoranine, après que ce dernier ait fait une remarque sur son intérêt pour le futur de la race blanche, ses critiques de la politique migratoire de l’Union européenne et son souhait exprimé de faire venir des migrants d’origine slave plutôt que des ressortissants asiatiques…
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En fait, Denis Vikhorev  a fait directement écho à un des principaux messages d’Olena Semenyaka qui a argué que les eurosceptiques pro-Kremlin (le « Con-Intern », « l’Internationale conservatrice ») n’ont aucun avenir et a appelé les forces nationalistes européennes à se rallier à la géostratégie de la Reconquista, unie autour de l’union de l’Intermarium comme une alternative à l’UE. Son principal mot d’ordre était décliné comme suit : pendant que l’Occident et la Russie continuent de considérer l’Ukraine comme une aire de jeu pour leurs ambitions, les forces nationalistes européennes devraient unir leurs efforts avec le potentiel représenté par le mouvement nationaliste ukrainien et contribuer à transformer la « zone tampon » entre les  superpuissances en une confédération souveraine de la Paneurope.
Le message d’Olena Semenyaka a été confirmé par Mykola Kravtchenko, bras droit du leader du Corps National, Andriy Biletskyi qui a pris part à la conférence pour rappeler notamment à l’auditoire qu’une force politique sérieuse et à l’œuvre derrière le projet de la Paneurope.
Il a souligné que le conflit entre l’Ukraine et la Russie n’est pas tant une tragédie qu’une opportunité, une fenêtre de tir, pour l’Ukraine et l’ensemble de l’Europe, et que cette chance historique unique ne doit pas être gaspillée. Actuellement, le Mouvement Reconquista se compose de ramifications  variées et réalise son objectif au moyen d’activités de réseau coordonnées pour aboutir au final à une confédération paneuropéenne de nations libres. Mykola Kravtchenko a terminé son allocution de bienvenue en déclarant  que « le soleil de l’Europe se lève à l’Est ».
Olena Semenyaka a ensuite invité Alberto Palladino alias « Zippo » à prendre la parole , qui est, entre autres, le correspondant pour l’étranger de CasaPound italia (CPI),un militant de longue date au sein de ce qui est probablement le premier mouvement nationaliste moderne à avoir développé un agenda paneuropéen et des projets comme Zentropa.
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Le Corps National a une longue histoire de coopération avec CPI, et, comme de nombreux mouvements nationalistes européens, a puisé son inspiration dans les initiatives des camarades italiens, en mettant en place en particulier  son centre pour la jeunesse dénommé Maison Cosaque.
Après avoir écouté le discours d’Alberto Palladino au Forum Jungeuropa de Dresde, Olena Semenyaka lui a demandé de revenir sur les principaux points abordés dans le cadre de la conférence Paneuropa à Kyiv, de la situation post-électorale en Italie aux projets actuels de la CPI, thèmes extrêmement intéressants pour tous les nationalistes d’Europe. Aussi, son allocution était-elle intitulée, « Elections et mouvement nationaliste-révolutionnaire : le point de vue de la CasaPound ».
Le succès des forces populistes de droite en Italie, regroupées au sein de la Lega était plutôt inattendu, ayant porté au pouvoir Matteo Salvini aux postes de vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur. Au premier abord, le résultat électoral de la CPI pourrait paraître modeste comparé à celui de la Lega, n’ayant pu franchir le score nécessaire pour être présent au Parlement. Mais Alberto Palladino a précisé clairement que les principaux slogans qui ont suscité l’adhésion populaire pour la Lega, ont été volés à la CPI, comme celui déclarant « L’Italie d’abord ! ». En effet, pour les sympathisants nationalistes, il est aisé de se rappeler que son slogan couplé avec la campagne pour un retrait de l’Italie de l’Union Européenne et l’exigence de fermer les frontières, a été lancé par la CPI. D’ailleurs, il est bien connu que dans plusieurs provinces, la CPI a obtenu entre 6 et 10% des suffrages.
A cet égard, la situation est très similaire à celle des résultats électoraux post-révolutionnaires du Praviy Sektor (« Secteur Droit »), qui a plafonné à moins de 2% des votes alors que certaines forces patriotiques nouvelles (on ne pense pas au vieil oligarque Petro Porochenko), ont accédé au pouvoir.
Actuellement, la défense de la langue et de la culture ukrainiennes, la glorification des « collaborateurs du IIIème Reich » de l’OUN-UPA ou la décommunisation  ont été menées par les autorités officielles du pays, tandis qu’avant la révolution, la salutation « Gloire à l’Ukraine »  ne pouvait être entendue que dans des cercles nationalistes marginaux. Aussi, il est naturel que la CasaPound soit sur le point de préparer les changements stratégiques, bien que ces forces populistes de droite, qu’elles soient italiennes ou ukrainiennes, puissent être considérées comme des brise-glace pour laisser à terme libre cours  à une « artillerie lourde » originale. Dans un tel contexte , Alberto Palladino a mis l’accent sur le fait que le succès électoral n’a rien à voir avec le fait d’apparaître « modéré ». Pour lui, la clé pour comprendre la CasaPound dans toutes ses dimensions, mais aussi l’identité italienne en général, réside dans le fascisme. En contraste avec les autres mouvements nationalistes européens qui rejettent clairement ces qualifications médiatiques comme dénigrantes et diabolisantes, les membres de la CasaPound  se qualifient eux-mêmes de fascistes, avec fierté et sincérité. La popularisation du fascisme et de la figure de Mussolini grâce, entre autres, aux activités de la CPI est un fait rapporté par de nombreux médias mainstream comme le Guardian britannique.
Pour conclure son propos, Alberto Palladino a admis qu’à un certain moment, la direction de la CPI avait banni toutes « discussions géopolitiques » autour du conflit russo-ukrainien qui divisaient le mouvement et contribuaient à paralyser l’activisme quotidien des membres.
Cependant, il a affirmé clairement qu’un développement confiant de la troisième voie géopolitique en Ukraine pourrait  rendre inutile tout débat à venir, et que même, des activistes de droite, nouveaux venus sur cette question, pourraient rejoindre ses propos en soutien à une Ukraine libre sans Poutine et l’Union Européenne.
Olena Semenyaka a ensuite donné la parole aux représentants du parti allemand Der Dritte Weg (« La Troisième Voie »), qui connaît une croissance dynamique dans son pays et a toujours été un allié du Corps National. A la suite de cette semaine paneuropéenne à Kyiv, Der Dritte Weg a enregistré un entretien radiodiffusé avec Olena Semenyaka sur les raisons du développement rapide du Mouvement Azov et son programme géopolitique.
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L’année dernière, 30 militants du mouvement ont pris part à la marche annuelle  de la Nation le 14 octobre, qui est le jour férié des défenseurs de l’Ukraine et du guerrier cosaque traditionnel, puis se sont recueillis dans un cimetière militaire allemand près de Kyiv. Cette année, 14 d’entre eux étaient présents sous les bannières vertes caractéristiques de la Dritte Weg aux côtés des organisations nationalistes ukrainiennes.
Le contexte du discours prononcé par le représentant de la Dritte Weg renvoyait aux événements de Chemnitz et la délégitimisation des politiques migratoires de la chancelière allemande Angela Merkel du point de vue des citoyens. C’est pourquoi son allocution était intitulée : « Allemagne : la révolution ou l’effondrement ». Dès maintenant, nous savons que Merkel a annoncé que pour la première fois  dans l’histoire de la CDU, un changement  de direction du parti était envisageable.
Le 1er mai 2018, les rangs disciplinés de la Dritte Weg ont donc battu le pavé de la ville de Chemnitz avec des slogans en faveur de la justice nationale et sociale. Plusieurs mois plus tard, ils sont revenus se mettre à la tête de la protestation populaire contre les crimes des migrants sponsorisés par l’état et les mensonges médiatiques. Cette fois-ci, le terrain qui avait toujours été prédisposé aux idées nationalistes, était encore plus sensible à la présence de la Dritte Weg.
Après avoir parlé des activités du parti, de la croissance de ses cellules et de son réseau, de ses projets sociaux et électoraux, le porte-parole de l’organisation a souligné qu’elle constitue, avant tout, un mouvement nationaliste-révolutionnaire capable de répondre au défi de la « guerre civile » en Allemagne. Pour conclure son allocution, il a fait remarquer qu’il ne voyait aucun obstacle pour développer une coopération internationale : non seulement avec le Corps National et la CasaPound Italia, mais aussi avec l’Aube Dorée et le Mouvement de Résistance Nordique (NRM).
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La parole a ensuite été donnée à une autre force nationaliste allemande, les jeunes nationalistes des JN-NPD (Jeunes Nationalistes-Parti National Démocrate d’Allemagne). Maik Schmidt et Remo Matz ont présenté les activités de l’organisation de jeunesse du NPD qui est devenue une force reconnue volant de ses propres ailes. Après s’être présentés et avoir décrit leurs itinéraires respectifs au sein du mouvement nationaliste, Maik et Remo ont parlé des codes distinctifs de leur organisation introduits par ses membres pour en finir avec les stéréotypes concernant les représentants de la droite radicale allemande. Ils ont évoqué en particulier un style particulier et un dress code avec des polos et des t-shirts estampillés JN, car il est, aujourd’hui, interdit en Allemagne pour une organisation de jeunesse de porter un uniforme.
Plus tard, Maik et Remo ont mis l’accent sur diverses activités des JN, des marches de protestation anti-gouvernementales aux projets sociaux. Par exemple, ils ont, d’une manière créative, attiré l’attention de la société allemande sur le fait que le 9 mai ne constitue pas un « jour de victoire » pour les Allemands. Ils ont finalement achevé leur survol des activités des JN avec la projection d’un reportage vidéo sur leur dernier événement paneuropéen, le congrès international REGeneration Europa qui s’est tenu les 11 et 12 mai 2018, auquel ont participé entre autres, Olena Semenyaka et Viktoria Polounina en tant que représentantes ukrainiennes du Corps National.
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Remo Matz et Maik Schmidt ont également participé à la Marche de la Nation du 14 octobre, sans tenir compte des divergences, au sein du NPD, au sujet du conflit russo-ukrainien, se posant ainsi comme une authentique avant-garde paneuropéenne de leur mouvement, non seulement au sens d’une ouverture à la coopération avec toutes les forces nationalistes européennes, mais aussi à celui d’une compréhension claire de l’origine du conflit et d’une alliance à long terme avec l’un des plus puissants mouvements nationalistes de la planète.
La « section allemande » fut close par Thomas Rackow, ex-membre du NPD qui joue actuellement un rôle extrêmement important et véritablement « paneuropéen » en tant que coordinateur de la coopération entre militants nationalistes norvégiens, allemands et ukrainiens. Après avoir entendu le discours d’Olena Semenyaka au congrès REGeneration Europa, il a invité cette dernière à venir s’exprimer de la sorte devant des nationalistes norvégiens dans la partie orientale du pays de Knut Hamsun. Aussi, à son initiative, un projet caritatif ukraino-germano-norvégien est né sous le nom de « Kraftquell » (« la source de la puissance »), qui organisera des vacances en Allemagne et en Norvège pour des familles de vétérans ukrainiens du front du Donbass. Thomas  Rackow a décrit en détail son projet et a invité les participants à y prendre part ou à partager les infos le concernant.
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Après la pause déjeuner, nos fameux invités d’honneur, Marcus Follin, plus connu en tant que « Golden One » et Greg Johnson ont pris la parole. Dans le cadre de la semaine paneuropéenne, ils ont tous deux également participé à des entretiens filmés et fait de nouvelles interventions les jours suivants cet événement.
D’ailleurs, il est intéressant de préciser qu’une délégation suédoise  était aussi présente à Kyiv au cours de ces journées. On peut nommer Jonas Nilsson, coordinateur du Projet Boer, pratiquant et entraîneur de MMA, ancien instructeur du régiment Azov, auteur du livre « Anarcho-Facism : Nature Reborn » (« Anarcho-fascisme : la renaissance de la nature ») et Anton Stigermark, politologue, auteur d’un premier livre publié récemment, intitulé « Memetisk Krigforing » (« La guerre mémétique », prochainement  traduit en anglais), et venu essentiellement combattre au club de MMA « Reconquista » où se tenait cette deuxième conférence Paneuropa.
L’allocution de Marcus Follin, faisant  écho à plusieurs aspects de la crise européenne, a porté sur une grande variété de sujets : un retour sur les dernières élections en Suède, l’essence du nationalisme paneuropéen, l’importance d’un développement harmonieux physique et intellectuel et le programme d’entraînement du « Golden one ».
S’exprimant au sujet de la situation politique suédoise, Marcus Follin a mis l’accent sur le fait que bien que le parti le plus sympathique, «Alternativ for Sverige» (« Alternative pour la Suède »), n’ait pas atteint le seuil requis pour entrer au Parlement avec 0,31 % des votes lors des dernières élections, son influence ne peut que croître à l’avenir. Il a ajouté, que bien que le mouvement nationaliste ukrainien soit incomparablement plus développé, les citoyens suédois, étant donné le stade critique qu’ont atteint les tendances destructrices dans leur pays, sont de loin beaucoup plus politisés et conscients des problématiques globales du monde occidental.
Pourtant, depuis les signes les plus prometteurs d’un renouveau national dont nous avons été témoins en Europe orientale, commentant l’importance du paneuropéanisme et de la coopération internationale entre les forces nationalistes de l’Europe, Marcus Follin a souligné l’importance de la réconciliation polono-ukrainienne. En Europe occidentale, a-t-il dit, les tensions interethniques et le chauvinisme entre Européens sont un luxe que nous avons surmonté depuis longtemps. Il a aussi exprimé son soutien total au programme géopolitique de l’Intermarium.
Par ailleurs, Marcus Follin a parlé de métapolitique et de l’élan formidable donné à sa formation personnelle après son passage sous les drapeaux. Il a expliqué à l’auditoire qu’un Suédois moderne ordinaire, en tant que produit de programmes d’éducation gouvernementaux et des médias libéraux, est une personne qui ne peut concevoir que l’identité suédoise soit menacée, étant donné qu’il ne possède lui-même aucune identité en tant que Suédois et représentant d’un héritage européen particulier qui a été oblitéré. Ainsi, l’objectif de l’action métapolitique en Suède est, avant tout, de revitaliser cette connexion par le biais d’une éducation alternative pro-européenne dans la veine de Julius Evola et de Dominique Venner, des études mythologiques qui en appellent aux archétypes et à un exemple personnel positif.
Au final, en abordant la question du propre programme d’entraînement du « Golden One », Marcus Follin a continué sur les effets positifs de son expérience militaire  dans le contexte d’une préparation à renoncer à un style de vie hédoniste typiquement occidental, à acquérir un sens de la hiérarchie et de la dévotion à une cause supérieure et donner le meilleur de soi-même dans des activités sportives choisies. La perfection physique, une fois de plus, devrait marcher main dans la main avec une formation métapolitique constante et la diffusion de ces idéaux au sein de la société.
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Quelques jours plus tard, Marcus Follin a été interviewé au club littéraire Plomin par Olena Semenyaka, dans une conversation didactique  qui est revenue aussi bien sur les sujets abordés précédemment que sur d’autres thématiques importantes comme les perspectives du Scandinavisme et du renouveau de l’identité nordique, la future coopération entre le bloc de défense scandinave et l’Intermarium, la contribution suédoise à la lutte de l’Ukraine contre les forces soutenues par le Kremlin dans le Donbass et la possible remilitarisation de la société suédoise, la création du centre social et métapolitique suédois Det Fria Sverige (La maison des Suédois) et bien d’autres encore.
Pour finir, Marcus follin a aussi fait une intervention intitulée « Le croisé métapolitique », le 20 octobre à Atek, la base du Corps National pour les militants du Corps des Sports et de la Droujina Nationale qui ont profité de sa présence à Kyiv pour cette nouvelle occasion.
La conférence était consacrée à la nécessaire harmonie qui doit unir deux cheminements : la Voie du Livre et la Voie de l’Epée. Une attention particulière était portée aux aptitudes spéciales que les nationalistes ukrainiens devraient être en mesure de développer dans ces moments si décisifs pour leur pays et le reste de l’Europe, avec une capacité à expliquer à un public ukrainien et international, l’enracinement organique de la culture ukrainienne dans l’héritage européen, les origines de l’identité nationale ukrainienne et le processus d’édification de l’Etat, de préférence en Anglais.
Cependant, un très grand nombre d’autres sujets ont également abordés. Marcus Follin a abordé la question religieuse, le déni de l’implication russe dans le conflit en Ukraine au sein de la mouvance nationaliste suédoise, la scène politique suédoise et l’électorat populiste de droite, la suppression du service militaire obligatoire après la chute de l’URSS et ses effets négatifs sur les jeunes Suédois, son expérience personnelle de la MMA, sa compréhension de la défense par les Ukrainiens de leur identité nationale dans sa confrontation avec la Russie et son soutien à l’Intermarium en tant que troisième voie entre l’Union Européenne et la Russie et le fait de savoir s’il doit être considéré (toute proportions gardées, NDT !) comme le « Evola scandinave ». A noter qu’étaient présents dans l’assistance deux volontaires et instructeurs suédois bien connus au sein du régiment Azov, Mikael Skillt et Jonas Nilsson.
Le deuxième invité de marque était Greg Johnson, le moteur intellectuel derrière l’Alt-Right américaine, le théoricien du nationalisme blanc, le rédacteur en chef du remarquable site Counter-Currents et de la maison d’édition du même nom, un auteur très productif dont les livres seront traduits en ukrainien. Il est venu en Ukraine avec des exemplaires de son nouveau livre, The White Nationalist Manifesto (« Le Manifeste nationaliste blanc »). Et le sujet de son intervention était directement relié aux idées et suggestions exprimées dans le manifeste, étant donné qu’elles étaient  tombées dans le collimateur du cerveau de l’utopie libérale, Francis Fukuyama en personne, inquiet du développement de l’ethno-nationalisme et de l’identitarisme  blanc aux Etats-Unis. Le titre de sa conférence renvoyait à celui du dernier livre de Fukuyama : « Fukuyama sur les politiques de l’identité ».
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La participation de Greg Johnson à la deuxième conférence Paneuropa était extrêmement attendue et symbolique dans la mesure où l’Alt-Right a été longtemps été associée aux positions pro-Kremlin d’un de ses représentants les plus connus, Richard Spencer. Le soutien de Greg Johnson au programme géopolitique du Corps National, à savoir l’Intermarium Adriatique-Baltique-Mer Noire comme tremplin d’une intégration européenne alternative, aussi bien que la haute estime manifestée à l’égard de la troisième conférence du Groupe de Soutien à l’Intermarium, ouvre de nouveaux horizons pour une réelle coopération « euro-atlantique » telle que nous la concevons.
Une telle opportunité est extrêmement importante dans le contexte d’une montée des populismes de droite sur l’ensemble de la planète, à l’image de la récente élection de Jair Bolsonaro au Brésil. Une autre manifestation de ce phénomène s’est traduite par le soutien apporté par Donald Trump à l’Initiative des Trois Mers promue par les chefs d’Etat de la Pologne et de la Croatie, respectivement Andrzej Duda et Kolinda Grabar-Kitarovic, également considérés comme des « populistes de droite ».
Il n’est pas nécessaire de s’étonner que Francis Fukuyama, comme l’a souligné Greg Johnson, ait essayé d’assouplir les politiques d’immigration et d’atténuer le mécontentement croissant de la société qu’elles suscitent, en faisant des concessions. A la grande surprise de Johnson, c’était ce qu’il avait vraiment trouvé de mieux. Ni Fukuyama, ni les auteurs de livres aux titres éloquents tournant autour de l’idée du « populisme contre la démocratie », le summum étant représenté par le livre de Yascha Mounk, « The People vs. Democracy. Why our Freedom is in Danger and how to save it » (« Le peuple contre la démocratie. Pourquoi notre liberté est menacée et comment la sauver »), ne sont en mesure de trouver une faille dans le raisonnement des nationalistes blancs et des identitaires.
De plus, Fukuyama, selon Greg Johnson, est en fait d’accord avec les arguments et prémisses de ces rivaux intellectuels, tout d’abord sur le besoin de chaque être humain de s’identifier à quelque chose de plus grand qui le dépasse. Sa principale contre argumentation, en plus d’être particulièrement faible, réside, selon lui, dans le fait qu’il y a ou qu’il devrait y avoir quelque chose de plus fort que toutes ces identités qui divisent, à savoir une culture libérale mythifiée. Pour Greg Johnson, Fukuyama a échoué à la définir alors qu’il est un des esprits les plus sophistiqués du camp d’en face.
Il est amusant de constater que le livre le plus populaire dans la section de sciences politiques d’Amazon est le « White Nationalist Manifesto » de Greg Johnson alors que le plus vendu est celui de Fukuyama, « On Identity » !
Au cours d’une conversation filmée d’une heure avec Olena Semenyaka et une intervention au club littéraire Plomin, intitulée « Du nouveau sur le front de l’Ouest »,  qui s’ensuivit à la Maison Cosaque le 16 octobre, Greg Johnson partagea ses impressions sur les activités du mouvement nationaliste ukrainien et fit quelques révélations sur le contexte particulier du renouveau des politiques de l’identité blanche, plus précisément au sujet de l’ascension et de la chute de l���Alt-Right américaine.
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Les débuts de l’Alt-Right furent en fait prometteurs et impressionnants : Greg Johnson a rappelé sans équivoque que l’Alt-Right a joué un rôle déterminant dans la venue au pouvoir de Donald Trump, en particulier dans la dernière phase des élections. A ce moment selon Johnson, l’Alt-Right a montré son meilleur aspect, celui mouvement basé sur un réseau décentralisé, donc actif et créatif, qui a dévoilé les mensonges du gouvernement américain et a été apprécié de la société américaine pour son courage et son éthique. Le déclin commença avec la mise en place d’un leadership sur ce qui n’était qu’un réseau souple et décentralisé et le mouvement fit une tentative de concurrencer le système dans ses pires aspects : structures de pouvoir, fonctionnaires bureaucrates et ressources financières inépuisables. Greg Johnson n’a pas hésité à affirmer que ces changements, initiés par le leader autoproclamé de l’Alt-Right, Richard Spencer, ont finalement mené le mouvement au bord de l’effondrement. Cela s’est produit à la suite de la marche « Unite the Right » à Charlottesville en Virginie, les 11 et 12 août 2017 quand la police a ouvertement fait cause commune avec les antifas de service et à cause de la faiblesse de l’Alt-Right « réformée », devenue trop évidente pour attirer les sympathisants. Les signes du déclin s’étaient en fait manifestés beaucoup plus tôt. Greg Johnson a exprimé ses regrets d’avoir laissé passer l’occasion de transformer l’Alt-right en un mouvement de masse en raison de la crainte de certains militants d’en altérer le noyau idéologique. Selon lui, tout mouvement qui lutte pour changer le cours de l’histoire ne doit pas craindre la « mainstreamisation » et doit au contraire être confiant dans sa capacité à éduquer ou à mener les masses. La fameuse envolée de Spencer « Hail Trump, Hail Victory ! » fut le premier écart limite qui contribua à éloigner l’Alt-Right de toute perspective de soutien et d’engagement populaire. La dénonciation des personnalités publiques  qui osaient s’associer au mouvement fut aussi un nouveau test pour l’Alt-Right qui se révéla incapable de les protéger. Néanmoins, Greg Johnson pense que les aspects les plus solides de l’Alt-Right restent encore pertinents et qu’Internet continue, à cet égard, à jouer son rôle contre des mondialistes qui ne peuvent tout simplement pas le supprimer.
Bien d’autres sujets furent abordés avec Greg Johnson au cours de cet entretien filmé et de cette allocution : La peur de l’Occident et l’attirance secrète pour les « barbares de l’Est » comme les participants de la grande marche militarisée de la Nation à Kyiv, son prochain livre sur la justification philosophique des politiques de l’identité blanche, l’incompréhension  autour du concept de nationalisme blanc, le cas de la dichotomie « ethno nationalisme  contre « melting pot blanc » en particulier, les prémisses communes au nationalisme blanc et à la pensée écologique, le point sur les formes d’exutoire politique à droite et bien d’autres encore.
L’intervenant suivant, Bjorn Christian Rodal, représentant du jeune, mais hautement efficace, parti Alliansen –Alternativ for Norge, a prononcé une allocution intitulée « Fraternité en Europe ».
En tant que participant à la conférence Intermarium qui avait précédé cet événement deux jours avant, Bjorn Christian Rodal a réaffirmé son soutien total à cette alternative géopolitique, à la fois pour l’Ukraine et la Scandinavie, plus précisément entre l’Intermarium Adriatique-Baltique-Mer Noire et le bloc de défense scandinave. Selon lui, la Norvège qui n’est pas membre de l’Union Européenne, a toujours été méfiante à l’égard de cette union multinationale.
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Bjorn Christian Rodal a mis l’accent sur le fait que lui et ses compatriotes comprennent très bien en général la nature de la confrontation qui oppose l’Ukraine à la Russie, ayant subi 400 ans de domination danoise, avant que la Suède ne prenne le relais pour un siècle. A cet égard, il conçoit parfaitement que les deux nations ukrainienne et norvégienne puissent être considérées comme « jeunes », ce qui signifie que même si le processus d’éveil de leur conscience nationale a été retardé, elles possèdent des qualités qui les placent au centre d’un renouveau à l’échelon régional. De la même manière, après une période consciente d’identification nationale négative par une opposition à leurs anciens dominateurs, il apparaît que la réconciliation ne devrait pas être difficile. « Au tout début du 20ème siècle, nous étions prêts à partir en guerre contre la Suède en plus de notre indépendance. Mais une fois que vous avez mis en place de robustes fondations, vous pouvez vous acheminer vers une relative apaisée et amicale avec votre nation sœur » a-t-il déclaré.
Le plus grand ennemi des nations européennes, a conclu Bjorn Christian Rodal, est la forme-capital libérale mondialisée qui ruine les fondements de leur identification avec l’héritage et les traditions européennes. Dans ce contexte, il a accueilli favorablement la naissance d’une nouvelle génération de patriotes en Norvège et ailleurs en Europe, alors que précédemment, il était surtout question d’un patriotisme libéral façonné dans son pays, tout d’abord par les sociaux-démocrates, puis les sociaux-libéraux. Les ennemis communs nécessitent une réponse commune, a-t-il souligné, pour « qu’une fois qu’une nation ait pu s’extirper de l’architecture mondialiste, elle puisse affaiblir la mainmise que les parasites ont établi sur nous tous ».
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Ce fut après le tour du représentant du parti panukrainien Svoboda, Iouriy Noievyi, de prendre la parole. Son propos éloquemment intitulé « L’unité géopolitique comme base de l’unité des nationalistes en Europe », était dédiée à la nécessité de mettre en place une formation commune en politique étrangère à laquelle pourrait adhérer toutes les forces nationalistes européennes. De fait, il a proposé d’organiser un congrès des nationalistes européens, au printemps prochain, durant lequel un manifeste pour une Europe unie pourrait être adopté. La troisième voie géopolitique pourrait, par voie de conséquence, constituer une feuille de route obligatoire de ce document programmatique et le soutien qui lui serait apporté serait, de l’avis de Iouriy Noievyi, le critère principal pour juger qui a le droit de se qualifier de véritable nationaliste européen ou pas.
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Cette journée fructueuse a été conclue par l’intervention d’Anton Badyda et David Sidak, représentants de la Karpatska Sitch (la « Sitch Carpatique »), une organisation nationaliste-révolutionnaire ayant son siège à Oujhorod, dans la région de Transcarpatie. Dans leur allocution énergique intitulée « La question hongroise aux yeux de la Sitch Carpatique », ils ont expliqué la nécessité de coopérer avec les forces nationalistes hongroises de bonne volonté, pour faire un pied de nez aux tentatives mondialistes de diviser les nations ukrainienne et hongroise en utilisant la question des droits de la minorité hongroise en Transcarpatie comme prétexte.
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Anton Badyda et David Sidak ont précisé au public qu’ils faisaient de leur mieux pour expulser de la région les représentants des forces chauvinistes hongroises comme les députés tristement connus du parti Jobbik, qui n’ont cependant jamais représenté la menace principale, constituée par les mondialistes qui ont décidé d’empêcher toute unité des forces nationalistes dans la région afin de prévenir toute attaque coordonnée contre les institutions et l’agenda multiculturalistes.
Après le discours de Denis Vikhorev, coordinateur du Centre Russe, les participants ont exprimé leur désir de continuer leur coopération dans le cadre du projet Reconquista, en commençant par prendre part aux autres moments de cette semaine paneuropéenne à Kyiv.
In fine, nous sommes honorés de conclure le compte rendu de cette seconde conférence Paneuropa avec ces mots de soutien envoyés par l’organisation grecque bien connue Propatria :
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« Athènes, le 12 octobre 2018.
Nous saluons la tenue de la deuxième conférence Paneuropa qui se tiendra à Kyiv. Avec cette lettre, nous voudrions manifester notre soutien total à cette conférence au nom de la communauté militante Propatria. Malheureusement, nous n’avons pu nous retrouver parmi vous, estimés camarades européens, mais nous sommes avec vous en esprit à Kyiv. Nous croyons vraiment que de telles conférences sont nécessaires pour créer des liens forts entre toutes les communautés nationalistes européennes. Les nationalistes sont sur la ligne de front contre la suprématie de l’Union Européenne  et des oligarques de Poutine. Ce sont eux qui se lèvent, défenseurs contre les forces de l’Est et de l’Ouest. Les nationalistes à travers l’Europe luttent pour l’indépendance et l’intégration nationale contre les nations divisées.
La Grèce et l’Ukraine sont deux pays qui ont tous deux une partie de leur sol national assujetti. En tant que nationalistes, nous nous battons pour l’indépendance nationale et la capacité pour chaque nation, avec la liberté de décider elles-mêmes de ce que sont leurs intérêts, de former leurs alliances et de ne pas succomber aux centres de contrôle opaques et aux grandes forces géopolitiques. En tant que nationalistes européens, nous devons créer des liens forts pour une bataille commune de toutes les nations européennes.  Une bataille pour réveiller tous les Européens qui ont été égarés du fait de la télévision, des drogues et du capitalisme. Notre bataille est une bataille en dehors du système.
En 2014, ici à Kyiv, les nationalistes ukrainiens ont montré la manière de combattre pour la cause et cela reste un exemple pour nous tous. Notre bataille doit être politique, mais par-dessus tout culturelle. Pour venir à bout du mal qui a été ancré dans l’âme du peuple. Pour extraire le poison qui s’appelle marxisme culturel. Un de nos objectifs doit être d’opérer un retour de nos racines à la tradition européenne, le retour à nos valeurs comme jadis celles de l’épée, de la plume, du guerrier et du philosophe. Dans chaque pays doivent être créées des structures qui feront la promotion du nationalisme comme mouvement à part entière, et pas seulement sur la scène électorale. La bataille pour la reconquista européenne a commencé et nous attend pour le combat.
Propatria »
Olena Semenyaka
Traduction et adaptation : Pascal Lassalle
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electrxc-ghost · 6 years
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naukriblog-blog1 · 7 years
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Company Name : Barona Palvelut Oy,
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localtimeltd · 6 years
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