Tumgik
#portant une valise dans une main
lolochaponnay · 3 months
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Six haltérophiles d’une même équipe attendent leur train sur le quai 1 d’une grande gare. Une mamie toute courbée avance péniblement, portant une valise dans une main, et tirant une lourde valise à roulettes avec son autre main. Un des sportifs lui demande : - Vous allez loin comme ça, madame ? - Oh oui. Je vais sur le quai 12, tout au bout de la gare. - Oh putain ! Eh bien, bon courage alors !
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softpiranha · 5 months
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Je n'ai plus d'ennemis sur cette planète C'est pourquoi je m'en irai portant dans ma valise une quinte de toux et quelques papillons qui se sont éteints ce matin Pardonnant aux amis de m'avoir aimé je m'en irai vers une autre planète où grâce à la peur nous nous assurerons d'avoir en poche un cœur remuant avec lequel nous nous savonnerons les mains au matin avant de chevaucher la paume malade et nous diriger vers des sorcières peignant leurs cheveux devant une fenêtre cassée donnant sur une planète antérieure où il n'y aura point d'ennemis
Collage - Mazen Maarouf traduction Abdellatif Laâbi
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shopises · 2 years
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Ensemble de bagages à roulettes 18 pouces, valise de voyage pour enfant, dessin animé mignon avec roulettes, bagage à main dans la cabine, sac à cosmétiques pour étudiant
Ensemble de bagages à roulettes 18 pouces, valise de voyage pour enfant, dessin animé mignon avec roulettes, bagage à main dans la cabine, sac à cosmétiques pour étudiant
Description du produit Matériel: ABS + PC Roue: roulette muette 360 ° Biellette: tige de traction à vitesse variable en continu, alliage d’aluminium ductile élevé avec une excellente capacité portante. Poignée: poignée en cuir souple confortable Fonction: étanche, résistant à l’usure, antichoc, résistance à la pression Nous soutenons la vente en gros, si vous avez besoin, veuillez nous…
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if-you-fan-a-fire · 1 year
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"Deux bandits volent le salaire des employés de l'établissement Catelli," La Patrie. May 12, 1933. Page 3. ---- L'attentat est perpétré à 11 h. 20 ce matin comme trois employés de la maison revenaient de la banque avec une somme de $2,500. - Le vol est commis à la porte des bureaux Catelli, 305 rue Bellechasse ouest. ==== Une somme de $2.600 en billets de banque a été volée ce matin, on face des bureaux de la Catelli Macaroni Products Corporation, 305 rue Bellechasse, à 11 heures 20, au cours d'un audacieux attentat à main armée comme par deux individu lu voyageant dans une automobile Buick Denis portant un permis américain.
L'attentat a été commis en pleine rue, alors que trois employés de la maison revenaient de la banque, transportant l'argent dans une valise à main.
Les employés en question talent allé chercher le salaire des employés à la banque Provinclale, angle des rues Beaubien et Saint-Hubert, et, à leur retour, descendaient de leur automobile pour entrer dans les bureaux de la compagnie, quand ils se trouvèrent en présence de doux individus armés do revolvers.
L'un des escapes parlant l'anglais, ordonna aux trois employés de lover les malus et de laisser tomber la valise sur le trottoir. Croyant à une plaisanterie, les employées furent un peu lents à obeir, mais l'un des apaches leur ordonna vivement de se presser disant: "Faites plus vite que cela si vous ne voulez pas que l'on tire".
L'employé de la maison Catelli qui portait la valise, crut prudent d'obéir et laissa tomber la valise sur le trottoir.
Ne perdant pas de temps, les deux gunmen 'emparèrent de la valise et traversèrent de l'autre coté de la rue où une automobile Buick, ancien mode, les attendait. L'auto démarra immédiatement et se dirigea vers l'est pour tourner vers le sud sur la rue St-Denis.
Les employés entrèrent au bureau de la compagnie où l'on prévint immédiatement la police et quelques minutes plus tard l'assistant-inspecteur Brodeur et le sergent-détective Poulin étalent rendus sur les lieux, mals il leur fut impossible de retracer les fugitifs.
Plusieurs automobiles de l'escouade de patrouille de la radio parcourent actuellement les rues de la métropole afin de retrouver. les bandits.
Lors de l'attentat. M. Paul Bionvenu, directeur gérant de la! manufacture, ainsi que M. Plerre Murphy, gérant des ventes étaient dans leurs bureaux et sortirent à la hâte dans la rue quand ils entendirent les appels de leurs employés comme les bandits prenaient la fuite.
Plusieurs témoins, qui passaient dans la rue, purent donner un bon signalement des malfaiteurs aux détectives, ainsi que le numéro de permis de l'automoble.
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One cloudy day..
Une main sur la hanche, l'autre dans la sienne et le plongée en arrière. Voilà une heure que Berwald servait de mannequin à Miyuki et Elisa, il servait de mannequin avec Lily qui avait très gentiment accepter se se joindre eux pour cette petite séance de peinture dans l'une de salle de danse au fond nuages de la SM un de ces salles mythiques mais oubliées. Il pencha Lily en arrière et la française lui offrit un grand sourire. Miyuki termina son dessin et se leva très heureux du rendu, Elisa posa son pinceau et c'est ce moment que choisit Sören pour entrer, Lucie à son bras, Ten à l'autre. Lily sourit et relâcha doucement Berwald et s'inclina devant sa sœur et fixa Sören puis Ten. Sören s'écarta de son compagnon et tendit la main a Lily.
« Shall we ? » demanda-t-il calmement
« Do not force yourself » dit Lily en riant
« Won't happen. » dit Sören avec un semblant de sourire
Lily l'emmena alors dans une petite danse de simple, une valse qui jurait avec leurs tenues, car Lily portait un simple Jeans, un débardeur noir et des talons multicolore, et Sören lui portait un vieux t-shirt gris chiné avec l'inscription ' Royal Stockholm High School Hockey Team' et dans son dos 'S. Ekstrøm ' ainsi qu'un vieux jeans déchiré et des simple tennis blanches. La danse était légère et quand la jolie blonde, s'arrêta posant une main sur l'épaule de Sören, Ten serra les dents.
« Hands off he's mine. » grogna-t-il
Lily se recula légèrement surprise et leva la tête vers Sören, qui lui cachait très très mal sa satisfaction. Lily roula des yeux et Lucie secoua la tête en prenant la main de Ten.
« Ecoute, mon chéri... » fit Lucie en douceur « Sören est gay. Très gay. Lily est hétéro. Enfin aux dernières nouvelles.. » Elle fixa sa sœur qui confirma
« Je ne suis pas une menace. » dit Lily en souriant « Sören est juste mon ami. »
« Et c'est mon meilleur ami. » fit une voix velouté.
Elle entra dans la salle, portant une chemise blanche d'homme pas grande, des bas retenus par des porte jarretelles clairement visible sous la chemise et concrètement on voyait tout à travers sa chemise. Elle était petite, pourtant trônait sur des escarpins terriblement haut, ses longues mèches noires tombant de manière naturelle sur ses épaules et on pouvait aisément voire la fatigue dans ses yeux vert intense. Elle avança et soupira en se reposant contre l'épaule de Sören.
« It freaking hurts ... » soupira-t-elle
« I know. » dit-il
« I'm not only fucking meat for fucks sake. I'm not like... » Elle s'arrêta quand NCT entra par l'autre porte et la fixaient  « Holy fuck. »   Sören enleva son pull et le donna a Morganna qui l'enfila rapidement et fixa Lily qui enleva sa ceinture et la lui tendait. En deux secondes Morganna c'était faite une robe d'un pull beaucoup trop grand pour elle. Grâce à Sören et Lily. Ten l'observa et arqua un sourcil.
« Je vous ai déjà vu quelque part non ? » demanda-t-il
« Je suis Mona. » dit-elle doucement en souriant à Ten
« Holy shit. » couina Mark 
« Dude ?! » s'étonna Johnny
« I... oh waw... she's.. really... » Mark était rouge.
Morganna secoua un peu la tête quand Elrick entra, la mine noire, les yeux sombres. Il prit la main de Morganna qui secoua la tête.
« No please no.. » murmura-t-elle
« She's gone... Jolene and Malia said I had to get you. » dit-il
« I.. yes.. » Morganna s'éloigna et sortit en courant chercher quelqu'un.
« She's not Ian. » dit-il a Sören qui se massa les tempes.
« Qu'est-ce qu'il y a Sören ? » Ten prit doucement sa main
« Une amie de Morganna est malheureusement décédé dans l'exercice de ses fonctions. » dit Elrick
« Elle disait qu'elle avait de l'espoir la dernière fois d'arriver au bout de son service... ... » murmura Lily
« Malheureusement tout le monde n'est pas Ian... » soupira Lucie  
-
Voilà quelques jours bien sombres mais la vie continuait... enfin pas tout à fait. Morganna regardait l'homme assis sur la terrasse une cigarette entre les doigts, le regard dans le vide. Elle soupira et vint prendre la cigarette pour l'écraser.
« ça va pas? » grogna-t-il
« J'ai déjà perdue une amie. Tu ne seras pas le suivant sur la liste. » Elle était assez froide et soupira « Que va-t-il advenir de son fils ? » demanda-t-elle
« Je vais devoir ... m'en occuper. » nota-t-il « C'est moi son père. » il prit sa tête entre les mains
« Je sais. En attendant il vit avec Jolene. » nota Morganna en se levant « c'est sa Marraine après tout. » -
Jolene portait le petit garçon, puis s'installa dans le canapé. Le petit garçon aux yeux typé coréen mais d'une jolie couleur verte sombre. Il avait 3 ans et comprenait ce qu'il c'était passer et quand Jolene dessina un avion pour lui... il posa ses mains sur le papier.
« Mama... » dit-il doucement
« Yes Mama.. » Jolene caressa ses cheveux. « She won't comeback you know that right my love ? »
« I know. Uncle Ian... said... she .. » il chercha ses mots « Uncle Ian said... elle est ... partie dans les nuages. »
« C'est ça... » dit Jolene en passant en coréen caressant ses petites joues humide de larmes
« I miss mama... » dit-il en se lovant dans les bras de Jolene
« I miss her too. » dit-elle en le serrant contre elle.
Jaehyun entra dans le salon, cachant très mal un grand ourson en peluche dans son dos et Jolene leva la tête du petit garçon qui offrit un petit sourire fatigué a Jaehyun avant de descendre du canapé et de tendre les bras. Jaehyun posa l'ourse en peluche et souleva le petit dans ses bras.
« Hey big boy. » dit-il en souriant
« Hey uncle Jaee » Il souriait un peu fatigué
« Ohh someone wants a nap. » dit Jaehyun en souriant
« Nappy ! » il souriait un peu plus en se frottant les yeux
« Want Jaejae to put you in bed love ? » demanda Jolene
« want both... want my song... » murmura-t-il fatigué
« All right. » Jolene se leva et ramassa le gros ourse en peluche.
Le couple emmena le petit garçon dans la chambre ou résidait Jolene et le mirent au lit. C'est avec une douce chanson Jolene chantant et Jaehyun à la guitare, un peu hésitant. Une version country de 'Baby Mine' emmena le petit bout dans un sommeil profond et le couple éteignit la lumière et sortit de la chambre. Jaehyun rit un peu et Jolene l'embrassa tendrement avant de rejoindre le reste du groupe dans la salle à manger.
« He's so precious. » nota Johnny
« He is. » Jolene sourit
« Are you... like... gonna adopt him ? » demanda Mark
« He has a father you know. » dit Jolene « I'm just waiting for him to get better. » dit-elle
« we're gonna miss the little guy... » dit Mark
« Is his father gonna be okay ? » demanda Johnny 
« I'm counting on Morganna to not let him down. » dit Jolene
Puis on sonna à la porte et Jolene se leva pour aller ouvrir. Dans l'entrée se trouvait Morganna, avec à son bras un homme un peu morne.
« Hey... » dit Jolene doucement en emmenant le jeune homme avec elle
« Comment va-t-il ? » demanda-t-il la voix brisé
« C'est un grand garçon. Il comprends... » Jolene frotta doucement son dos « Et il attend son papa. Mais il dort là... » dit-elle doucement
« Je peux le voir ? » demanda-t-il doucement
« Viens. » Elle prit sa main et l'emmena doucement vers la chambre ou le petit dormait à poing fermé.
« Si seulement je pouvais dormir aussi insouciant que lui. » dit-il
« Une chanson et une guitare c'est tout ce qu'il demande. » Jolene rit en refermant la porte « Essaie une infusion de camomille et de valériane. Ça peut aider avec du miel. »
« Merci Jolene. Merci pour tout ce que tu fais... » Il soupira
« De rien Kyungsoo... Hilary aurait voulut qu'on se serre les coudes. » Elle l'emmena dans la salle commune et lui servit un thé
« Il lui restait que deux semaines... » soupira-t-il « Deux semaines et elle avait finit avec l'armée. »
« Le sort à été une pute. » grogna Morganna
« Langage. » soupira Jolene
« Tout le monde n'a pas la chance d'Ian. » dit Kyungsoo fatigué
« Appa ? » couina une petite voix endormie
« Douglas... » Il se tourna et s'accroupit « Viens-là »
Le petit bonhomme décida de piquer un sprint un peu bancale mais déterminé vers son père qui le prit dans ses bras. Jolene posa sa tête sur l'épaule de Jaehyun et sourit en voyant le père et le fils réuni.
« Tu as les yeux de ta maman tu sais ? » dit Kyungsoo en souriant
« Tata Jojo dis ça aussi... »  le petit regarda Jolene « ça veut dire... i can go with papa now ? »
« You're going home with papa yes love. » Jolene sourit
« But Uncle Ian and Uncle Jae and you, you have to come to my birthday hein oui papa ils doivent venir ? » le petit Douglas sourit
« Oui on organisera une fête. » dit Kyungsoo un peu dépassé mais souriant
« Bon courage. » dit Jaehyun doucement
« Merci. » Kyungsoo caressa les cheveux de Douglas « On va prendre tes affaires. Ton oncle Ian nous attend. » dit-il en regardant son téléphone.
« Quoi le vieux est là ?! » dit Morganna en souriant
« Respecte ton père. » dit Jolene blasé
« Je l'appelle pour qu'il monte ! » fit Morganna  
« ça doit être un vieux monsieur ... » s'étonna Mark doucement
« Ahah. » Kyungsoo rit un peu posant son fils au sol pour qu'il embarque contre son gré, oncle Jaehyun l'aider a faire sa valise « Ian vieux. »
« Ian vieux... » Jolene secoua la tête en riant et alla ouvrir la porte.
Une homme assez grand entra. Il était battit comme un dieu ce qui se voyait à travers sa tenue, une chemise blanche serrant ses muscles, un veston noir et un pantalon de costume noir collant à ses jambes, lui offrant un galbe des fesses pour le moins sexy. A son cou pendait une cravate défaite et sa chemise déboutonné laissa entrevoir le haut d'une pièce d'échec tatoué sur sa clavicule, ses cheveux noirs tombaient brillant et d'une façon élégante autour de son visage, il avait ce genre de visage de jeune premier, et des yeux d'un vert intense. Il aurait pu clouer n'importe qui sur place avec un seul regard. Il glissa ses mains dans ses poches avant des les sortir pour soulever le petit Douglas lui fonçant dessus.
« Hi ye wee lad » fit-il avec un très gros accent irlandais
« Uncle Ian !!! » Douglas le serrait très fort dans ses bras
« Hi dad ! » fit Morganna en embrassant sa joue, alors qu'il se penchait
« Dad ?! » s'étrangla Johnny « But he's like 20 or so. »
« 40. But thanks wee lad. S'fine knowin am' still handsome. » fit l'homme aux yeux verts.
« Holy shit. » Mark avala de travers
« Dude really ? » Johnny fixa Ian qui haussa un sourcil
« J'ai 40 ans oui. » dit-il en posant Douglas à terre « on va à la maison ? » demanda-t-il à Kyungsoo
« La mienne ou la tienne ? » demanda Kyungsoo
« La mienne. Je suis équipé pour des bambins. » dit-il
« Comment va mon petit frère ?  Et ma petite sœur ? » demanda Morganna
« Leur père me rend dingue mais sinon, ils vont bien. » dit Ian en soupirant « Ton beau-père est casse couille. »
« Tu l'as épousé pour ça Papa. » nota Morganna amusée
« Ouais. » il souleva les 3 grosses valises du petit sans problèmes « Tu diras a Sören que son frère est chez moi, et qu'il va falloir son expertise et celle de Berwald chez Kyungsoo ? »
« Oui papa. » Morganna sourit « Tino est là aussi ? »
« Tino arrive demain. » dit Ian en sortant « Oublie pas Berwald et Sören. »
« J'oublierais pas. » elle sourit un peu
« Au revoir tout le mooonde !!! » fit Douglas en prenant la main de Kyungsoo « Viens appa ! »
« J'arrive... » Kyungsoo salua tout le monde avant de sortir.
Puis tout NCT fixa Morganna qui ferma la porte. Elle se tourna vers eux et haussa un sourcil.
« Quoi ? » elle arqua un sourcil
« Il a 40ans et à l'air plus jeune que moi... » marmonna Johnny
« Ian à la malédiction de l’éternel babyface. » dit Jolene en s'asseyant
« Mais il a dit son mari. » Mark fixa Morganna
« Oh oui, ma mère à disparue quand je suis née y a 24 ans laissant mon pauvre papa seul a 16 ans se démerder avec moi. » expliquait Morganna
« Il a élever Morganna à l'armée, plus tard Hillary a jointe l'alliance élevons Mona ... » Jolene sourit tristement
« Elle va me manquer. » soupira Morganna « Woody est partie trop tôt... »
« C'était son patronyme à l'armée, elle était pilote de chasse. Et c'était la très rousse maman de Douglas. » expliqua Mona « Elle a voler 8 ans avec mon père, et c'est grâce à lui qu'elle avait rencontrer Kyungsoo »
« Son mari était déjà son compagnon il y a 8 ans. » dit Jolene
« Ils sont ensemble depuis plus de v 10 ans. » nota Morganna en riant. « Et ils sont très bien ensemble. »
« Mais c'est qui ? » s'étonna Mark
-
Arrivé à la maison, Ian installa Kyungsoo et Douglas dans l'appartement au dessus du garage. C'était un trois pièces simple mais tout à fait adapter pour un bambin de 3 ans. Dans l'entrée se trouvait Yoona un peu amusée en voyant Ian poser les valises et montrer la chambre à Douglas. Elle se revoyait, elle à la place de Kyungsoo, sauf qu'elle avait son mari avec elle. Elle souriait quand Kyungsoo s'assit en soupirant.
« Le coeur d'Ian explosera un jour avec sa bonté. » dit Kyungsoo
« C'est certain. » dit Yoona en s'asseyant sur le canapé « Mais Douglas aura des copains de son âge ici. »
« J'arrive pas à croire que ton fils à déjà 7 ans. » dit Kyungsoo amusé
« Moi non plus et ma fille qui a déjà 5 ans.. » Yoona secoua la tête
« Yoona-noona ? » fit une petite fille
« Oh Yuni ? » s'étonna Yoona en se redressant
« Y a votre fils qui est tombé dans le jardin. » dit-elle un peu gêné
« Il a encore voulut faire une prise de judo a ton frère ? » demanda-t-elle
« Oui Noona » dit-elle en baissant la tête
« Et ou est Sunhee ? » demanda-t-elle
« Elle prend le thé avec Tata Joy ! » dit-elle doucement
« Yuni ? » Ian s'avança
« Papa ! » La petite sauta dans ses bras.
« On va voir ce que Yunshi à fait comme bêtise ? » dit-il en la prenant dans ses bras
« Mais Yunshi a rien fait de mal c'est juste... Suncheol.. qui a essayer de le bloquer. » dit Yuni
« Un jour il apprendra. » Yoona se leva et sortit de l'appartement
« Vous avez pas réveiller Hyoji ? » soupira Ian
« Non elle fait toujours dodo ! » Yuni sourit
« Et appa ? » il descendit dans le grand salon trouvant son mari, bras croisé, et Sveinn, le mari de Yoona dans la même posture, fixant deux petits garçons.
« Je ne suis pas fier de toi. » souffla le mari de Yoona « Combien de fois devrais-je te dire que le Judo se fait au Dojo et pas à la maison dans le jardin ou c'est dangereux ? » sa voix atteignait un zéro absolu rappelant sa suède natale.
« Désolé... papa.. ; » couina le petit Suncheol.
« Tu as de la chance que Yunshi t'as soutenu tu aurais pu te faire très mal en tombant. » Dit Sveinn « Yunho vous a déjà puni pour ça. »
« Oui papa... » Suncheol baissa la tête
« Je ne suis pas content non plus Yunshi. » souffla Yunho exaspéré. « Je vais devoir le répété aussi ? Que jouer sur les dalles de l'étang est dangereux ? Ou dois-je laisser Papa mettre un requin dans l'étang pour que tu comprennes que c'est dangereux ? »
« C'est un plan ça. » dit Ian en posant Yuni au sol
« Ian... » soupira Yunho, Ian glissa sa main dans le dos de Yunho et fixa les deux « Je vais être gentil cette fois. Vous êtes tous les deux privé de tv pendant une semaine et vous allez aider votre oncle Matthias a ranger le jardin quand il sera là demain. Ai-je été compris ? » sa voix était froide et sévère.
« Yes sir. » firent les deux petits bonhommes
« Maintenant filer dans votre chambre » soupira Sveinn
« Yes sir. » et les deux petits bouts s'en allaient
Yuni alla rejoindre la petite Sunhee dans sa chambre pour prendre le thé avec Tata Joy. Yunho sourit un peu en embrassant la joue d'Ian. L'ancien militaire sourit et fixa Yoona enlacer Sveinn, puis Kyungsoo descendit de l'appartement, tous se séparaient. Kyungsoo secoua la tête amusé.
« On dirait Junmyeon et Lola. » il soupira amusé « ça va.. c'est pas parce qu'Hillary n'est plus là que vous devez faire ça. » il s'assit calmement « Je dirais même, profitez-en plus. »
« Peut-être que cela te changera les idées... » commença Sveinn « Mais Matthias arrive demain avec Tino. Il va s'occuper du jardin. »
« Matthias. » Kyungsoo hocha la tête « Il m'a manqué oui... je pense que je pourrais l'aider et Douglas adore le jardinage. »
« Et Matt est géniale avec les petits. » nota Yoona amusée
« C'est son métier Yoona. » Sveinn rit un peu « Il est professeur de maternel. »
« J'aurais pas imaginé un hockeyeur pro retraité, prof de maternel. » dit Yunho amusé
« C'est Donghae qui va être heureux aussi. » dit Joy en entrant « Parce que Tino a dit ... que Matthias à convaincu Thor de venir avec. »
« En effet Donghae va sauter au plafond. Il sait pas fermer sa gueule sur son pivot préféré... Le pauvre Berwald a été forcé de lui traduire tous les matchs... » dit Yoona en souriant « Il a du succès d'ailleurs Berwi... »
« Apparemment Jaemin et Jeno en ont après lui. » dit Kyungsoo calmement
« Aaah il est pas sortit de l'auberge mon pauvre frangin. » dit Sveinn amusé
« J'ai hâte de récupéré mon Tino.. » soupira Joy
« ça se comprend. » dit Yoona
« Oh... pardon Kyungsoo » Joy baissa la tête
« Y a pas besoin d'être désolé. » Il haussa les épaules.. « Elle me manque oui, mais elle n'est plus là. Ma vie continue malgré tout. »
Ian hocha la tête et servit un verre a Kyungsoo.
La vie continuait.
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aux-aventures · 4 years
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Extraits - notes confinement
12 avril 2020
« Solitude. Désarroi. Seule face à moi-même, j’ai envie de remplir. Le présent semble sur pause, bien que je me voie traversée par des mouvements encore jamais connus. Je me retourne vers le passé, je revisite chaque allée, chaque passant, me remémorant leur visage, leurs rires, les promenades partagées. (…)
Dès que j’ai besoin de prendre l’air, je monte sur le toit. D’ici, je prends quasiment 3000 mètres d’altitude dans la vue. J’ai l’impression d’avoir un œil sur toute la ville. Cette ville… Presque morte. Des pâtés de maisons ici et là, sans jardins, sans voitures. On ne voit personne. Telle une ville fantôme. Les aboiements des chiens ont pris toute la place, l’ensemble de l’espace sonore. On les entend un peu partout, leurs appels venant de tous les lieux. A moitié rassurants, à moitié inquiétants. Ils ajoutent de la vie, mais une vie animale, sauvage, interrogeant sur l’existence des traces humaines. La seule chose rassurante, preuve d’une vie toujours présente, d’histoires cachées, est le linge humide, pendu sur les fils de tous les toits d’ici. Ici, toutes les maisons disposent d’un toit plat, accessible via un escalier extérieur. Au regard du temps doux et chaleureux des matinées, j’aurais pensé les voir davantage traîner là. Jardins d’ailleurs. Mais non. Seules leurs affaires traînent, tenues par deux épingles, volant au vent. Les voir me rassure puisqu’ils m’assurent qu’ils vivent encore, les habitants d’ici.
Je suis sans cesse ramenée à ma solitude existentielle. Je me sens bien avec elle, la plupart du temps. Et puis, surgissent des vagues plus cruelles. Elles ne m’accompagnent plus avec douceur, mais viennent davantage creuser le manque en moi. Le manque d’une relation passée, le manque imaginaire d’une relation future. En définitive, le manque d’une présence charnelle et affective. Le manque d’une idée, d’un sentiment, d’une sensation. Aujourd’hui, elle est plus difficile à supporter. »
14 avril 2020
«  Les jours passent. La solitude augmente, il me semble. Son sentiment, du moins. « Seule avec » m’a dit David, puisqu’on n’est jamais vraiment seul, car toujours avec nous-mêmes. (...) Mais, mon dieu, que j’ai faim de l’autre, de sa présence, faim du lien profond et intime, de l’espace du deux, du jeu des corps et des pensées, la danse partagée. Avide. 
Cela peut paraître dérisoire face au manque de nourriture des familles d’ici. Famine primaire contre famine affective.
Bouleversée, je l’ai rarement été autant dans ma vie jusqu’ici. Par la rencontre avec l’amour, peut-être. Bien que je sois sans cesse sacrément remuée par nombre de mes expériences de vie, chaque nouvelle étape, découverte, par un lien amical, une connexion particulière, la passion du savoir, certaines nuits endiablées. Toutes ces graines, c’étaient des petites étincelles, venant éclairer un bout d’univers jusque-là inexploré, inconnu, imprévu. 
Aujourd’hui, c’est une explosion face à laquelle je me trouve. 
Explosion, de cette rencontre entre mon intérieur et le réel. 
16 avril 2020
«  Aujourd’hui, c’était un jour de joie. 
Arrivés à neuf heures à la fondation, nous étions parés, Louise, Antoine et moi, à vivre une matinée rythmée. Nous nous préparions à transmettre des vives alimentaires aux familles d’Ecuasol. (…) 
J’ai vécu un vrai moment de joie, dans ces donations.
J’ai reconnu la mère de deux enfants que je connais. Après avoir récupéré la nourriture, elle m’a regardé avec cet air, une profondeur dans le regard que je n’avais encore quasi jamais vu. En espagnol, elle m’a dit : « Je n’avais plus rien. Je ne savais pas comment on allait faire pour les prochains jours. Merci, merci, merci, je vous suis tellement reconnaissante. Que Dieu vous bénisse, merci, merci. » Son regard m’a bouleversée. 
J’ai compris. Pourquoi j’étais restée ici, pourquoi j’étais venue ici. Je ne peux pas l’expliquer avec mes mots, mais je l’ai senti dans mes tripes. J’ai trouvé le sens dans mon corps, par mes sens. »
20 avril 2020
« Bordel, qu’est-ce qu’ils me manquent. (…)
Ces gens me nourrissent tellement, de façons très diverses et si complémentaires, qu’il m’arrive de me sentir un peu vide sans eux, sans leur présence réelle et régulière. Beaucoup de nos relations nous figent, dans une façon de vivre, d’être, de s’installer dans le monde et dans le rapport aux autres. Mais il y a quelques, rares et si précieuses, pépites avec lesquelles on peut découvrir ce lien nourricier, nutritif, procurant une énergie vive, vivante, vivace, vivifiante. Un précieux mélange entre un même qui s’installe, posant ici et là des habitudes partagées, les édifices du pont, et, une dynamique perpétuellement nouvelle, poussant les deux parties et leur commun à innover, se réinventer, sans cesse. »
21 avril 2020
« Je suis éprise de liberté. 
Si nous avons besoin de maîtres à penser, je veux tuer les maîtres à agir. Je veux tuer ces bourreaux des âmes qui martèlent leurs commandements aux autres, qui les enchaînent ou de leur apparente bonne conscience ou de leur haine répressive. J’ai la rage. J’ai la rage, car je veux être libre, et sans cesse, j’ai été prisonnière de dogmes, d’idéologies n’étant pas les miennes. 
Pour cela, je dois, moi-même et premièrement, d’une certaine façon, laisser libres ces tortionnaires, ces souverains, libres de leur propre désir d’asservissement. Sinon, à mon tour, je deviens gouverneur, sur son petit trône de prêtresse, assujettissant l’autre à ses idées. Fichtre ! 
« on ne va jamais aussi loin que lorsqu'on ne sait pas où l'on va » Colomb »
22 avril 2020
« La vie est un art. 
Une longue création artistique, ou de multiples. Avec des erreurs, des ratures, des brouillons, des chefs d’œuvres. »
26 avril 2020
« Je sens une rage de vivre, une putain de rage de vivre. 
Mais je ne sais pas par où aller. 
Toute la vie, on nous a indiqué la direction qui nous attendait. Pendant bien longtemps, on a été contraint de la suivre. Aujourd’hui, je suis libre, bien qu’encore trop emprisonnée par ces schémas. C’est vertigineux de s’en défaire, puisque ne demeure que l’incertitude du lendemain. Mais peut-être est-ce moins anxiogène qu’un trop plein de certitude. »
28 avril 2020
« (…) je dois poursuivre sur la voie de ma passion, de mes désirs profonds.
Toutefois, sans trop faire porter de poids au futur, ni traîner les valises de passé.
Leurs forces, à chacun, me sera d’un élan bonifiant, seulement, et surtout, gardons un pied dans le présent. (...) Vivons avec la légèreté d’un seul instant, mais avec l’ancrage d’un sentiment confiant. En me portant sans cesse, celui-là même pourra me faire voler. J’y crois, j’y crois. J’ai foi. (...) A faire de mes vagues passionnées des élans éternels et fondateurs. A rendre mes habitudes et ma normalité ardentes et teintées de mon désir, de mes flammes, de mon feu intérieur.
Mais quel feu !
Quelle joie d’être. 
(…) Qu’il est bon de s’engager dans le collectif, de lier son chemin aux autres, de créer des voies à plusieurs. 
J’aurais pu rester dans ma petite vie bien rangée, rester dans ce bureau à déballer les déboires de ma vie actuelle et passée à mon psychanalyste soucieux et bien assis dans ses croyances, à attendre, petit à petit, me défaire de mes démons passés pour naviguer sans obstacles vers mon désir intime. Mais je peux faire le choix, dans l’acte-même de la forme globale de ma vie, d’aller au-devant, de me construire, pas seulement dans un balayage mais dans une créativité régulière, inassouvie, perpétuelle. 
Alors, je ne m’ouvre plus seulement à d’autres voies en moi, mais aux voies du monde. C’est aussi un chemin pour faire émerger ma voix profonde. Authentique. »
1 mai 2020
«  Hier, après avoir joué au foot avec Louise, Thibault et le petit voisin Jeremy, nous nous sommes rendus sur le toit. La nuit était en train de tomber, les lumières de la ville étaient déjà allumées. On avait une vision sur toute son étendue. Pendant que Louise faisait des tours, en courant, son sport quotidien, Thibault et moi nous sommes assis face à la ville, la surplombant. On a mis un peu de musique sur une petit enceinte. Jeremy nous a rejoint, nous démontrant quelques-uns des mouvements de karaté qu’il eut appris en club puis a pris ma place, s’asseyant aux côtés de Thibault. 
Derrière, Louise et moi avons commencé à danser, dans la nuit, désormais noire. A quelques reprises, le petit voisin se retournait, et ça le faisait rire de nous voir danser comme ça, sans raisons. 
Puis, Louise est rentrée. Et moi, je suis restée danser, seule, l’enceinte dans ma main, permettant de m’accompagner dans la trajectoire que je suivais. Libre, je me sentais libre. Je dansais pourtant seule, sur un toit de 30 mètres carrés, entourés par des murs et des fils métalliques, confinés à Quito, couvre-feu à 14h. Mais, à cet instant, en dansant seule dans ce noir, je sentais jaillir en moi un sentiment d’extase et de plénitude. Libre, j’étais libre. 
Plusieurs auteurs disent qu’il faut passer par des chaos et des terreurs pour faire surgir des histoires et des récits. Ces gens-là, je crois, n’ont pas eu la chance de toucher du doigt le ravissement profond, l’enivrement béat, qui ne vaut que pour lui-même.
(…) Il y a, dedans, quelque chose d’absolument transcendant, magnifique, tellement plus fort que moi. Le fait est que, usuellement, mes émotions prennent source grâce à un autre, proche, déterminé, charnel. Ce que je ressens, aujourd’hui, provient de sources multiples et plus vastes. Cela inclue nécessairement l’autre, à plusieurs autres, dans leur dimension charnelle et psychique, mais est aussi dû aux aspects plus invisibles, à des processus plus souterrains, l’émerveillement même de la vie, la surprise devant les liens, la surprise devant la surprise elle-même, en ritournelle. Comment dire, il ne s’agit plus seulement de personnes ou de choses malléables, qui créent et participent à ma joie profonde. Le fait même d’être en vie, d’en voir sa puissance, son étendue, sa beauté, sa diversité m’extasie. Découvrir à quel point elle est tellement plus grande et plus vaste que ce que mes croyances me laissaient percevoir, c’est une violence et une douceur à la fois, une explosion, un éclatement. »
04 avril 2020
« La psychanalyse et l’enseignement que l’on en m’a faite ces dernières années m’a profondément ouvert des voies et des chemins de pensées inimaginables avant. Ses contenus ne cessent de me porter, de me border, de guider mon regard, de l’étendre partout où, désormais, je porte mes yeux. Elle m’a appris l’empathie profonde, envers l’autre et soi-même, l’acceptation singulière et entière du sujet et du monde, notamment par la mise en sens de ses conduites, de ses tendances. Elle m’a permise de naviguer en de terres plus sereines, plus libres, plus douces ; m’a reliée à mon moi intérieur, mon enfant logé en toute part de moi ; et m’a liée de manière plus intime et authentique aux autres, à ceux que je rencontre, et de leur offrir cette douceur, à leur tour. La psychanalyse m’a libérée du jugement tyrannique et odieux, du masochisme réitéré et vain, d’une partie de mes pulsions d’emprise et de contrôle. Je lui serai toujours reconnaissante. En me permettant d’accéder à un moi plus juste, plus vrai, soulevant le voile obscur pour une clarté plus douce, la psychanalyse m’a permise d’accéder au monde. 
Aujourd’hui, pourtant, je sens que quelque chose m’enferme. Ce qu’elle me demande actuellement, pour la liberté qu’elle veut me vendre, m’apparaît plus aujourd’hui comme une cage. Je ne dis pas par là qu’elle est, de manière absolue, une cage. Je suis persuadée qu’elle est, au contraire, la porte ouverte ou la fenêtre glissée pour beaucoup de ces oiseaux. Néanmoins, mes ailes à moi, dans cette boîte, y semblent trop à l’étroit, m’empêche de voir ailleurs. Et, je crois, que cet ailleurs, c’est celui-là que je veux voir. C’est cet ailleurs-là qui m’appelle, avec force, mais quelle force ! Cette sensation me donne l’impression d’une petitesse et d’une étroitesse dans mon corps, car la sensation veut comme s’enfuir, s’étendre, pousser, pousser. Elle s’origine dans le creux de ma poitrine. C’est comme si elle cherchait à repousser les limites de mon corps et à s’exprimer plus loin. Psychiquement, elle semble repousser également les limites de mes pensées, de ma raison. Pour l’instant. Je n’arrive pas encore à poser sur elle des mots, des raisonnements dont j’ai connaissance, que j’aurais en stock. »
23 mai 2020
« Je comprends désormais tous ces gens qui ne portent jamais jusqu’à l’aboutissement leurs rêves. Il est tellement plus agréable et sécurisant de les garder en soi comme de doux fantasmes d’enfance, comme cet ailleurs idyllique. Car que restera-t-il, si ceux-ci, en s’y confrontant, sont inaccessibles ? Il ne restera plus rien. Même plus de terres promises, de terres à rêver. Qu’un goût profondément amer. Une déception. »
17 juin 2020
«  J’enchaîne les séances avec les enfants. C’est super enivrant. Après cette longue et terrible période de calme et de lenteur, me permettant une profonde inspection intérieure, introspection des profondeurs, des abîmes, ouvrant de nouvelles voies en moi, pensées, représentations, me voilà repartie dans le présent et dans l’action. Sur un terrain, d’autant plus, qui m’était inconfortable en ses débuts. 
La rencontre pure et simple à l’enfant. Me retrouver seule, en face-à-face, face à un enfant, qui ne fera pas beaucoup semblant. Qui attendra de moi que je mène la barque puisque, lui, n’a rien demandé. 
(…) J’ai été très surprise. Cela a été plus facile que ce que mes représentations m’avaient permise de penser. J’ai essayé de m’ajuster à la singularité de chacun. Je me suis laissée surprendre par d’autres. J’ai découvert la sensibilité de certains et le courage d’autres. Je réalise avec encore plus d’intensité à quel point mon métier est une chance. »
19 juin 2020
« Je sens que ça va être compliqué. Je ne pensais pas autant. J’imaginais que les choses allaient bientôt s’apaiser, retournant vers une certaine normalité. Mais l’idée de devoir porter un masque jusqu’à la fin de l’année me déprime. Ramenant sans cesse le virus, la maladie et la séparation entre les gens. Rappelant sans cesse la peur, la mort, l’angoisse. C’est tellement négatif, comme énergie. 
Dans ce moment-là, la France me manque. »
20 juin 2020
« Je n’ai jamais ressenti autant. Je ne sais pas comment mon corps fait pour supporter et accueillir toute cette énergie. Elle est si gigantesque que j’ai parfois peur de l’ampleur qu’elle prend. Elle me dépasse. Elle dépasse mon mental. C’est à la fois si bon, mais presque violent.
(...) Je crois qu’il s’agissait de l’amour, au sens de l’Agapé. Et je pense à Paulo Coelho qui parle de l’amour qui dévore. Il y a un peu de ça. Parce que c’est un énorme incroyablement profond et diffus. Il n’est pas vraiment circonscrit à un objet ou une personne. Il est pour tout, il est partout. Il est pour l’Équateur, pour les gens que j’ai rencontrés ici, pour la vie, pour le monde. C’est un truc de taré, oui, une folie. »
28 juin 2020
“Je suis plusieurs. J’ai toutes ces facettes en moi, qui ne cessent de se diversifier, de se nourrir, de s’agrandir, de se trouver. D’anciennes qui se guérissent, qui s’étendent. D’autres qui naissent.”
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break-the-soul · 3 years
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CHAPITRE 3
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Taehyung, 10 janvier. Année 18
 Impatience. C’était mon état aujourd’hui. Ma sœur a enfin accepté que je travaille auprès d’elle dans la supérette 24/24 qu’elle tenait depuis plusieurs années maintenant. C’était le début des vacances d’hiver, j’étais diplômé du collège depuis presque deux semaines maintenant. J’ai fêté mes seize ans le jour de la cérémonie des diplômes. Ma sœur était là et me regardait avec fierté. Je n’oublierai jamais son regard pétillant de bonheur de me voir réussir. C’était d’ailleurs pour me récompenser de mon travail qu’elle a accepté de m’embaucher à temps partiel auprès d’elle.
Je travaillerai à la supérette les week-ends et pendant les vacances scolaires. Aujourd’hui, le grand jour était enfin arrivé, car je travaillais pour la première fois. Ma grande sœur m’a donné tout d’abord la mission de vérifier la commande qu’elle venait de recevoir, afin qu’il n’y ait eu aucun oubli de la part de son fournisseur. C’était vêtu de mon joli gilet jaune et vert sans manche à l’effigie de la supérette, que j’ai rejoins l’arrière boutique et que j’ai accompli la mission que ma sœur m’avait donné. J’étais si content de me sentir enfin utile dans cette société.
A l’heure du déjeuner, ma sœur m’a autorisé à prendre un kimbap triangle afin de caler mon estomac qui gargouillait. Elle m’offrit également un jus de pomme en petite brique cartonnée, me disant que je méritais ça pour mon bon travail du matin. Alors que j’étais assis sur l’une des tables mises à disposition pour les clients qui souhaitent manger, j’ai vu par la fenêtre un garçon, il était dans une vieille voiture, entrain d’écrire dans ce qui ressemble à un cahier. Ma sœur s’est approché de moi, profitant de l’absence de client pour s’asseoir près de moi avec un bol de nouilles instantanées qu’elle déposa, elle s’est mise à sourire quand je lui ai demandé qui était ce garçon dans la voiture.
 «_ Il s’est enfui de chez lui cet été…Depuis il vit dans cette voiture, il est gentil, il vient presque tous les soirs chercher à manger à la supérette…Je crois qu’il est lycéen dans ton futur lycée, il me semble avoir aperçu un uniforme de Gyeseong…»
 Dans mon lycée ? Il n’avait pas l’air excessivement vieux, il va surement entrer en deuxième ou dernière année. En y pensant…vivre dans une voiture…c’est quand même un peu triste…Où prenait-il ses douches ? Comment pouvait-il payer sa nourriture ? Et ses vêtements, comment il les lavait ? Mille et une questions se bousculaient dans ma tête en le regardant à travers la vitre, mâchant bruyamment ma bouchée de kimbap avant de réchauffer mon corps avec les nouilles. Plus tard, j’ai repris le travail.
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Hoseok, 6 mars. Année 18
 Maman sera fière de moi, j’ai trouvé un emploi. Le mois dernier, j’ai eu 17ans et maman m’a donné l’autorisation de me chercher un petit travail afin de l’aider avec les factures et d’améliorer un peu notre qualité de vie, elle n’était qu’un professeur de littérature dans un tout petit lycée de banlieue. Elle m’a élevée toute seule depuis l’abandon de mon père quand il a apprit que maman m’attendait. Mais on a toujours été très heureux, rien qu’elle et moi. Nous n’avions pas besoin de grand-chose pour vivre. Mais je commençais à devenir grand, alors il me semblait juste de participer aux frais de vie, maman a assez payé pour moi pendant 17ans.
Le tablier à l’effigie du restaurant noué autour de la taille, je soupirais de bonheur en regardant le restaurant peuplé de quelques clients. Nous sommes Samedi et les clients arrivaient petit à petit. Le restaurant ressemblait à l’un de ces diners à l’américaine un peu vintage, qui vendait des burgers, des frites, des salades, des pièces de viandes, des amuse-bouche à partager ainsi que des boissons et des desserts. La gérante était quelqu’un de très aimable et gentille, l’idée d’engagé à temps partiel un mineur ne lui a pas posé de problème, elle a vu que j’avais besoin d’argent pour la bonne cause, et non pour faire comme certains jeunes de mon âge. C’était la raison qui l’a poussé à m’accepter dans son restaurant.
Le service s’est déroulé sans la moindre encombre. Les clients étaient heureux de voir un nouveau visage, ils m’ont accueilli avec beaucoup de bienveillance et m’ont souhaité beaucoup de réussite. Certains m’ont même complimenté auprès de la gérante qui fut heureuse d’avoir fait le bon choix. Après avoir nettoyé toutes les tables et le sol du restaurant, la gérante m’a dit que je pouvais rentrer chez moi, que j’avais très bien travaillé aujourd’hui et qu’elle était fière de mon travail. D’ailleurs, pour me remercier, elle m’a offert deux menus à emporter pour maman et moi, me disant que j’avais mérité un bon repas après cette belle journée de travail. Elle me donna même les pourboires que les clients avaient donnés pour moi, dans une petite enveloppe.
Fou de joie, je l’ai remercié avec enthousiasme, lui promettant de toujours faire de mon mieux quand je travaillerais. Elle m’a souri en me tendant le sac à l’effigie du restaurant où elle avait soigneusement mis l’équivalent de deux commandes. Je me suis emparé du sac en la remerciant mille et une fois avant de partir en sautillant de joie après cette journée.
Quand je suis rentré à la maison avec le sac, maman a été folle de voir le contenu du sac, m’avouant qu’elle n’avait pas mangé ce genre de nourriture depuis bien longtemps. Nous avons passé un excellent repas avant que j’aille me coucher, comblé de cette première journée de travail.
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Jimin, 1 janvier. Année 13
          J’étais assis dans la voiture de l’éducatrice en charge de mon dossier, sur la banquette arrière en regardant le paysage défiler sous mes yeux rougis. Mes « parents » venaient de perdre ma garde et l’état a décidé de me récupérer dans un de leur orphelinat. Mon éducatrice s’était arrêtée dans une supérette pour m’acheter quelques sucreries et un jus d’orange ainsi qu’un kimbap car il était presque 14h, et que je mourrais de faim, mon dernier repas date d’il y a 48h et il s’agissait des restes d’un ragoût datant de plusieurs jours, prêt à être jeter à la poubelle que j’avais réussi a dérobé, pendant la sieste de papa.
        La voiture a fini par se garer devant le grand bâtiment du foyer. L’éducatrice me fait descendre de la voiture, me tendant sa fine main où j’ai glissé finalement la mienne, tenant de l’autre le petit sac qui contenait mon jus, mon kimbap et mes sucreries. L’éducatrice tirait ma valise de couleur jaune, et portant mon sac à dos sur son épaule gauche. On a passé la porte du foyer, l’éducatrice m’a tendrement dit de m’asseoir sur un fauteuil et de manger le temps qu’elle s’entretienne avec la directrice. Je l’ai regardé avec mes grands yeux noirs avant d’hocher la tête, faisant danser ma touffe noire de cheveux en bataille avant d’aller m’asseoir sur ce fameux canapé.
L’éducatrice a aussitôt disparu, me laissant seul avec moi-même dans cette grande salle semblable à une salle de jeu. J’ai posé le sac à coté de moi et j’ai attrapé le kimbap et je l’ai ouvert lentement avant de croquer du bout de mes dents dedans. Je crois qu’il y a bien des années que je n’ai pas eu droit à un vrai repas, autre que des restes au bord de la péremption. J’ai mangé en silence, secouant doucement mes petites jambes dans le vide.
 «_ Jimin-ah ? Viens s’il te plait, nous devons te parler »
          J’ai précieusement remballé la fin de mon kimbap avant de le glisser de nouveau dans le sac que j’ai pris dans ma main, de peur qu’on me le vole et j’ai rejoins la voix qui m’appelait. Il s’agissait de mon éducatrice depuis le bureau de la directrice, une vieille ajumma vêtu d’un tailleur. Je suis entré dans le bureau, la directrice m’a fait m’asseoir.
          «_ Jimin…Tu vas vivre ici à présent…
        _ Plus de famille d’accueil… ? Avais-je demandé timidement.
        _ Non Jimin…plus de famille d’accueil…c’est ici chez toi désormais… »
 Sa voix était douce et son regard tendre, je l’ai regardé avant de sourire, me sentant comme libéré de l’enfer de mon existence. Enfin c’est ce que j’ai cru.
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Seokjin, 10 décembre. Année 8
 Cette année, mon anniversaire a été l’un des pires de ma vie. Mes parents ont divorcés suite à l’infidélité de papa avec cette inconnue. Au fil de leurs disputes, j’ai appris que papa voyait cette femme depuis plusieurs années, dès que maman était en déplacement pour le travail ou pour aller voir mon frère à Paris. Maman a pris la décision de ne pas lui pardonner cette fois, oui l’infidélité de papa n’était pas la première. Mais la chose dont je ne m’attendais pas, c’est la dureté de ma mère envers moi.
Maman était entrain de faire sa valise, elle devait prendre l’avion pour emménager à Paris dans les heures qui viennent. Je me suis glissé dans la chambre, j’ai observé ma maman plier ses vêtements luxueux minutieusement avant de prendre mon courage à deux mains.
 «_ Maman…laisse moi partir avec toi…je veux rester avec toi…
_ Il en est hors de question Seokjin, ta place est ici, avec ta pourriture de père !
_ Mais maman…
_ CA SUFFIT ! Je ne veux pas de toi ! Tout ça est à cause de toi ! J’aurai dû avorter plutôt que d’avoir un moins que rien comme toi ! Reste avec ton père, vous allez bien ensemble »
 Mes yeux se sont remplit de larmes alors que les mots tranchants de celle que j’aimais tant me lacéraient le cœur. Elle était froide, elle était dure, sans la moindre hésitation ou mal-être face à ce qu’elle venait de dire. Lorsque sa dernière valise fut bouclée, elle remplit de valises le coffre de la voiture de luxe avant de disparaître. C’est la dernière fois où j’ai vu ma mère.
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rupin111 · 4 years
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Allsaints Bottines en Cuir
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5 monogrammes de créateurs à connaître - BAGAHOLICBOY
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À une époque où les monogrammes deviennent de plus en plus populaires, il y a peut-être 5 vedettes qui ont vraiment résisté à l'épreuve du temps. Chacun d'eux a sa propre histoire à raconter (Goyard et Louis Vuitton datent tous les deux du XIXe siècle) et sont essentiellement intemporels, en particulier ceux qui ont résisté à l'épreuve du temps. Vous aimez déjà ces 5? Considérez ensuite cela comme un rappel. Nouveau dans le monde des sacs de luxe? Appelez ensuite cela votre entrée sur les monogrammes pour savoir (et aimer). 01 - La toile #DiorOblique a été conçue par Marc Bohan en 1967 et a été relancée à nouveau par John Galliano quand il a créé des sacs emblématiques comme la #DiorSaddle (avec plusieurs autres silhouettes) dans les années 2000. Aujourd'hui, la toile #DiorOblique a été mise à jour (elle est légèrement plus grande et présente un motif plus complexe) et peut être trouvée largement dans la gamme RTW, maroquinerie et accessoires offerts par Maria Grazia Chiuri et Kim Jones pour les hommes '' et les univers des femmes. 02 - Le monogramme FF de Fendi remonte à 1965, conçu par Karl Lagerfeld qui a créé le logo emblématique en seulement 3 secondes. Il est finalement devenu une impression intégrale trouvée dans la maroquinerie et le RTW (fait amusant: FF est en fait les initiales de «fourrure amusante»), et est devenu le logo de facto de la maison de luxe italienne. Un autre fait amusant? Silvia Venturini Fendi a une fois célèbre raillé que FF devrait représenter Female First, pour honorer les femmes (fondatrice Adele Casagrande et ses 5 filles) derrière Fendi. 03 - La toile emblématique de Goyardine (officieusement appelée impression chevron) a été créée par Edmond Goyard en 1892, identifiée par le motif de points empilés qui se réunit pour former la lettre Y, un hommage au nom de famille Goyard. Effectuez un zoom avant et vous trouverez également les mots «E.Goyard» ainsi que «233 R St. Honoré Paris» (l'adresse du magasin phare de la marque) sur des chevrons sélectionnés. Et à partir d'aujourd'hui, la toile Goyardine n'est plus peinte à la main, mais plutôt remplacée par une application de couleur de fond suivie de 3 couches successives de gravure pour créer un motif légèrement en relief. 04 - Le GG Supreme de Gucci a été créé dans les années 1960, avec un motif de diamant distinctif orné du logo GG partout. Aujourd'hui, il a officiellement scellé son statut d'icône de la maison, Alessandro Michele portant le monogramme à de nouveaux sommets. Le GG Supreme peut être trouvé sur une large gamme de sacs et accessoires, même RTW et chaussures (vous l'appelez, ils l'ont), prouvant que leur monogramme inimitable est là pour rester. 05 - Le logo LV imbriqué entre motifs floraux et quadrilobes sur un corps en toile marron n'est autre que la seule et unique toile Monogram, créée en 1896 par Georges Vuitton (le fils de Louis Vuitton) pour les malles et valises emblématiques de la marque. Avec le temps, le monogramme a fait son chemin sur les sacs et les petites maroquineries, rendus encore plus célèbres par le Speedy dans les années 60, créé spécialement pour l'actrice et icône de style, Audrey Hepburn. Peu de marques ont réussi à transformer leur monogramme signature comme Louis Vuitton, et la maison de luxe française a continué à s'associer avec des artistes comme Stephen Sprouse et Yayoi Kusama dans des collaborations exclusives pour apporter une nouvelle perspective au monogramme emblématique.
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cquadavre-debil · 5 years
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Chapitre III
III
            Constatant qu’il avait fait le ménage de sa mansarde, je félicitai Bouchard.
            « Beau clean-up ! Tu t’es débarrassé de ton dépotoir ! À la quantité de cannettes qui traînaient ici, tu as dû te faire pas mal de cash !
            – C’était juste consigné cinq cennes…
            – Une chance que tes parents te financent !
            – Eh bien, non, ils ont rien déposé sur mon compte, ce mois-ci. Je suppose qu’ils espèrent un bilan de ma session, des explications, des nouvelles…
            – Comment tu as fait pour payer ton loyer ?
            – J’ai vendu ma montre au pawnshop ; c’était une Rolex.
            – Donc, tu n’as pas encore appelé ta mère comme promis à ta cousine ?
            – Je ferai ça demain ou après-demain… »
            Il se tourna vers Simon.
            « Tu en es où avec Anne-Sophie ?
            – On se texte depuis trois jours… On a rendez-vous ce soir – je vous dis pas où !
            – Un conseil : méfie-toi. À part son directeur de mémoire sur qui elle tripe depuis le début de ses études, je l’ai jamais vue plus que deux semaines avec quelqu’un.
            – Bah, je suis pareil ! Peut-être que ça va marcher, qui sait ?
            – Je te le souhaite ! En tout cas, je t’aurai averti. Elle laisse toujours ses chums pour revenir à son gourou de prof.
            – Je préfère me forger ma propre opinion. Au pire, c’en sera une de plus et puis… tant pis ! Et toi, avec Natacha ? Toujours en amour ? »
            Il interpréta la confusion de Pierre comme une réponse affirmative.
            « Évidemment, c’est écrit dans ta face… Mais… Est-ce que c’est réciproque ? »
            Bouchard fixa lugubrement quelque point au sol.
            « Son cœur est endormi, mais j’espère la réveiller. »
            Réprimant un sarcasme, face au sérieux avec lequel il venait de sous-entendre une analogie entre lui-même et le Prince charmant dont le baiser libéra de leur sommeil Blanche-Neige et la Belle au bois dormant, je me dis que, dans un conte de fées, Natacha tiendrait le rôle de la sorcière plutôt que celui de l’ensorcelée. Pour Pierre, serait-elle prête à souffrir autant que la Petite Sirène ? Je m’en mêlai.
            « Et ton oncle ? Qu’est-ce qu’il vient faire là-dedans ? »
            Le prétendant de la fille de celui-ci se montra intéressé par la réponse du neveu de son futur beau-père.
            « Honnêtement, je sais pas… J’avoue que ça me trouble. Quand j’ai abordé le sujet avec elle, hier, au téléphone, elle m’a assuré que c’était seulement un ami pour qui elle travaillait. Si j’avais été plus curieux, elle se serait sûrement fâchée… Connaissant mon oncle, je suspecte quelque chose de tordu, mais… Non, je sais pas.
            – Si j’ai bien compris, il l’aide dans ses démarches avec la DPJ ?
            – Je l’ai appris en même temps que vous ! J’étais même pas au courant qu’elle avait un enfant… C’est très délicat ; je respecte son refus d’en parler.
            – J’ai vu ton oncle qui entrait dans une bijouterie, l’autre jour. Il avait l’air indécis, tourmenté. Je me demande ce qu’il faisait là…
            – Aucune idée… Je ne suis pas plus proche de lui que du reste de ma famille, même si je suis allé souvent dans son bar. C’est là que j’ai connu Natacha. »
            Je devinai, sous les plissures de son front, la question qui le taraudait : cela avait-il quelque chose à voir avec elle ?
            « Il a toujours été louche, déclara-t-il enfin. Ma tante l’a jamais vraiment aimé ; elle l’a marié pour son argent. Avant de le rencontrer, elle était hippie, voyageait sur le pouce, rêvait de faire le tour du monde… Quand il l’a mise enceinte, elle s’est embourgeoisée. Il la trompait avec des escortes. Elle a mûrement préparé sa revanche : après avoir suivi son cours d’agente immobilière, elle lui a emprunté la mise de fond de son premier triplex et, dès que c’est devenu rentable, elle a fait ses valises et sacré son camp avec Anne-Sophie. Dix ans plus tard, c’est une cougar qui refait sa jeunesse en blâmant son ex-mari de l’avoir gâchée pendant que lui s’enfonce dans la déchéance.
            – Et leur fille ? »
            Voilà qui plaira à Tremblay, pensai-je.
            « Elle est un peu comme sa mère, mais sans le côté affairiste ; son tempérament artistique s’exprime dans la peinture sur toiles plutôt que sur des murs de maisons à vendre. Elle ne parle plus à son père depuis des années. Peut-être que Simon nous en apprendra plus quand il la connaîtra mieux !
            – Je n’ai pas trop envie de m’aventurer dans cette conversation-là…
            – Tu pourrais lui dire que tu as vu son père, récemment.
            – Et comment est-ce que je suis supposé savoir de quoi il a l’air ?
            – Tu l’as vu chez Natacha.
            – Non ! Trop compliqué. »
            Pierre bouda presque devant ce refus. L’avidité avec laquelle il s’était jeté sur Simon afin d’obtenir de lui qu’il soutirât d’Anne-Sophie la raison de la présence d’Eugène dans cette joaillerie le jour où je l’y avait aperçu conforta mon soupçon : il y avait là-dessous la crainte d’un rival que la fortune avantageait. Sans partager les sentiments de Bouchard, je comptais également sur l’indiscrétion de Tremblay à propos d’Anne-Sophie pour mieux cerner le personnage de son père en qui j’entrevoyais la promesse de piquantes anecdotes.
            « C’est à quelle heure, ton rendez-vous avec ma cousine ?
            – Sept heures.
            – On pourrait se cotiser pour une douze en attendant !
            – Il faudrait que je reste présentable…
            – Un six-pack, d’abord ?
            – Je vais juste prendre une Guinness. »
            Ayant convenu que ce serait chacun pour soi, nous nous préparions à descendre de l’étage vers le palier central quand nous fûmes surpris par un spectacle inattendu.
            « Reviens plus jamais icitte, mon esti d’trou d’cul ! » entendit-on crier Nicolas.
            Cette injonction s’adressait à un gringalet qu’il avait saisi par le collet et le fond de culotte pour le balancer à travers la porte d’entrée que l’un des pensionnaires tenait ouverte. Nous vîmes planer devant nous un drôle d’oiseau qui, sans toucher le sol, décrivit une trajectoire aérienne allant du milieu du couloir – où débouchait l’escalier que nous descendions – à la galerie sur laquelle il s’écrasa pathétiquement, la tête meurtrie contre la colonne de bois qu’il brisa en la heurtant. Gueux en haillons au teint de cendre et au regard vitreux d’insomnie – éteint à force de brûler la chandelle par les deux bouts –, il émit un râle édenté en portant la main à son crâne de rescapé d’Auschwitz, assommé, se releva tel un zombie sans mot dire et s’en alla en boitant. Celui qui venait de l’expulser nous expliqua qu’il lui avait donné trop de chances.
            « En plus d’emprunter à tout le monde, ce câlice-là nous rembourse jamais et il essaye de nous voler. J’aurais dû y aller plus raide ! »
La porte venait de se refermer lorsqu’on y cogna. Le colosse au cache-œil de pirate s’apprêtait à redoubler de sévérité à l’égard de l’intrus qu’il croyait de retour quand il se ravisa ; à travers le carreau, un couple dans la cinquantaine attendait qu’on le fît entrer.
           « Bonjour ! Est-ce que Pierre Bouchard est ici ? Nous sommes ses parents.
            – Il est là.
            – On se reprendra », nous annonça leur fils en les voyant se diriger vers lui.
            Tandis que les auteurs de ses jours gravissaient les marches que Simon et moi descendions, Pierre demeura au sommet de l’escalier au milieu duquel nous échangeâmes avec eux de timides salutations de convenance. Quand nous fûmes partis, sa mère lui proposa un souper au restaurant et son père un emploi de commis d’entrepôt dans le magasin de meubles de l’un de ses amis
            Ne pouvant nier la faim qui lui tordait l’estomac, à contrecœur, il accepta.
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bevoyage · 5 years
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Semaine 1 - Arrivée en grand
JOUR 1  - arrivée à Paris
3 avril
Mon patron a eu l’amabilité de m’envoyer un taxi à mon arrivée. Je ne sais pas ce que j’aurais fait sans! Le chauffeur m’attendait à la sortie avec une pancarte portant mon nom. C’est très grand ici, je m’aurais sincèrement perdue avec mes valises et tout, un tracas de moins. En arrivant, on m’avait indiqué le code de la porte. J’avais aussi été avisée qu’on me laisserait la clé sous le tapis si 9am était passé, ce qui était le cas. C’est rapidement devenu une chasse au trésor. J’étais alors prise en bas, entre deux portes, avec mes valises sans accès à mon appartement. J’ai réussi à entrer pour aller porter mes valises devant ma porte puisque quelqu’un est entré pour aller vers son appartement. 
Je me suis ensuite rendue pour acheter ma passe de métro puisque j’en avais besoin pour naviguer vers l’Université Paris-Est qui se trouvait à environ 1h de transport en commun. Ça a été complexe, mais je vous épargne les détails, j’ai fini par réussir à trouver où faire ma carte! La rencontre a duré environ 15 minutes: on m’a donné ma carte étudiante et quelques informations de base sans plus. 
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Je suis retourné vers mon appartement, mais la situation n’était pas réglée...je n’avais pas les clés. J’ai donc écrit à mon patron, mais entre-temps, j’ai croisé la gardienne des clés. Elle m’a donc montré où étaient les clés. Rendu en haut, je me suis rendu compte que le périple n’était pas terminé, les serrures ici sont différentes. J’ai dû prendre environ 1 heure à essayer de débarrer la porte. Grâce à internet, j’ai réussi à trouver une solution. 
Un peu exaspérée par la situation, je ne voulais plus trop sortir de l’appartement (par peur de ne jamais réussir à ré-entrer) et je me suis dit, très bien, j’ai de la nourriture dans le frigidaire pour me faire à manger. C’est ainsi qu’avec les ingrédients que j’ai, je décide de me faire une salade au poulet. Oups, la salade est en fait du kale (que je déteste). Trop tard, le poulet est déjà cuit... ou l’est-il vraiment ? Je commence à manger. Ce n’est vraiment pas bon. Rien est bon, le kale (sans surprise), mais le poulet aussi. Je me force parce que je ne veux pas gaspiller de nourriture et il faut que je mange après tout. 
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Incapable de compléter, je mets le tout au frigidaire et me dit que je le mangerai plus tard. Je vais me coucher.
JOUR 2 - quelle trajeudi...
4 avril
Je me réveille à 4am. Non ce n’est pas normal, ça fait à peine quelques heures que je dors. Je dors bien habituellement, en même temps, c’est ma première nuit ici c’est peut-être pour ça. 
 OH NON OH NON...
Vite! Vite!... oupsss
Je suis malade. Je pense immédiatement au repas dégoûtant que j’ai mangé. Je réussis à me rendre à la salle de bain pour reprendre mes esprits. Il faut que je nettoie... et je n’ai pas grand chose sauf des essuies-tout. On fait avec ce qu’on a hein!
Bref, je vais résumer, il était rendu 6am et ça n’arrêtait pas. Je m’assois donc dans le salon pour essayer de tout calmer en fermant les yeux, sans succès. Je commence à regarder les hôpitaux près, les urgences. Ce qui est ouvert actuellement. Toutefois, même si je me sens vide, j’attends avant d’y aller. Je bois un peu, mais même l’eau ça passe pas. Je prends un bonbon pour arrêter d’être malade seulement avec du liquide puisque ça commence à faire mal et je commence à voir du sang. Bref, désolé pour les détails, mais à ce moment-là j’attends d’être malade encore 2 fois pour y aller.
 Évidemment, c’est arrivé.
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 Donc je prends le peu d’énergie qu’il me reste pour rassembler tous les documents dont je pourrais avoir de besoin. Je prends le métro qui se rend vers l’hôpital tout près (1 seul arrêt). Toutefois, quelle ne fut pas ma surprise de voir le quai plein de gens et le train également. Je me faufile à la toute fin (plus pratique quand t’es seule). J’avais très peur d’être malade vu la proximité que j’avais avec tout le monde. Même les parisiens trouvaient que c’était plein, c’est peu dire.  Bref, complètement déboussolé j’essaie de trouver l’hôpital. Je me perds, j’arrive finalement à l’hôpital, mais non cette porte est barrée, veuillez faire le tour de l’hôpital à l’extérieur s’il vous plaît.
J’entre et mon sac est fouillé. Oui, ils fouillent même à l’hôpital.
J’essaie de trouver les urgences, ce qui n’est pas si compliqué. J’arrive et je dirais que c’est très calme, même mort. J’ai attendu pour rien en fait. Je croyais qu’une dame attendait, mais ce n’était pas le cas. Je prends soin de me positionner à côté de la poubelle. Il y avait des pompiers, je ne sais trop pour quelle raison et à un moment, un homme, appelé tout juste avant moi se lève, les mains dans le dos, menottes aux poignets. Des policiers le suivent. Je suis un peu perturbée.
 Ensuite viens mon tour, on prend ma pression, mon taux de sucre dans le sang, vérifie mes oreilles, me pose quelques questions et me renvoie, mais dans une autre salle d’attente. J’attente avec une religieuse dans un très long corridor sans poubelle. 15-20 minutes plus tard… et oui je suis encore malade. La bonne soeur est un peu secouée et me demande si j’aimerais qu’on aille chercher quelqu’un, je lui réponds que oui. Ils m’envoient donc dans ce qu’ils appellent un box pour m’isoler et une pauvre infirmière a dû nettoyer derrière moi. Si seulement j’avais eu une poubelle.
 Pour faire court, on me traite : 3 perfusions avec des médicaments qui finissent en –ol. Toutefois, pendant que j’étais en perfusion, j’avais très froid et il n’y avait pas de couverture. J’essaie tant bien que mal de prendre mon manteau comme couverture.
 ERREUR! Mon manteau accroche un des fils de la perfusion et se décroche. Le liquide médicamenteux commence à couler sur mon manteau, sur mon lit et sur le plancher. Je cherche le bouton Panique des urgences et il n’y en a pas… QUOI?! Ok… je me mets donc à parler fort sans crier non plus. «Excusez-moi. Est-ce qu’il y a quelqu’un.» Je dirais qu’environ 2 minutes plus tard un infirmier arrive et me demande ce qu’il y a. Selon lui, ce n’était pas très grave que j’ai perdu quelques gouttes. Ouf! La seule bonne nouvelle pour l’instant.
Congé de l’hôpital! Yé avec 3 médicaments. –ol –ol –ol Un régime sans fibres et sans résidus. En résumé, je ne peux rien manger.
Je retourne chez moi me reposer et me réchauffer surtout. Puis le temps passe, et il faut que j’aie chercher mes médicaments et de la nourriture toute simple. Parfait, je vais à la pharmacie en premier, puis par l’épicerie en revenant, c’est tout juste à 5 minutes, c’est parfait.
 Ah… ce que j’aimerais vous dire qu’à ce moment c’était terminé. Mais comme dirait les chanteurs de Star Académie : «Ce n’est pas fini, c’est rien qu’un début».
Je fais la file comme une personne civilisée, puis mon tour approche. Je commence à me sentir faible. Une chance que je vais aller me chercher de la nourriture après! Puis, je vois deux choses au bout d’une rangée. Ce qu’elles ont l’air confortableeees. Bev, focus. Il faut que tu prennes tes médicaments pour ensuite aller manger, même si tu n’as pas faim, il le faut. Puis, j’arrive à la caisse, je donne mes papiers et oula… ça tourne. J’ai chaud un peu. J’enlève mon manteau. Je me mets en petit-bonhomme, accroupie pour mieux conserver mon équilibre. J’ai un peu de la difficulté à suivre la pharmacienne. En espérant qu’elle ne me donne pas toutes les directives et les effets secondaires me dis-je. Je me remets accroupie après avoir donné mon argent. Je me relève pour consulter les documents qu’elle me présente puis… wow ce que le plancher a l’air apaisant et règlera tous mes problèmes. Pourquoi ne pas me coucher hein, après tout, c’est une très bonne idée dans une pharmacie de 3 m par 3 m.
Je m’écroule, me cogne le côté de l’oreille sur un présentoir, mais ma tête se pose gentiment. La pharmacienne accourt de mon côté. Elle met mes jambes en l’air sur une des magnifiques chaises de tout à l’heure. Les clients autour sont apeurés et me demandent si ma tête va bien. J’arrive à m’exprimer, ça va, la tête est bien. Youpi! Pas de commotion cérébrale. Bref on m’amène un verre d’eau que j’engloutis, un carré de sucre à croquer, une serviette humide. Je suis traitée aux petits oignons c’est magnifique.
Pendant que j’essaie de reprendre mes esprits, toujours couchée au sol, alors que les clients passent autour de moi, une cliente a commencé à s’occuper de moi. RECONNAISSANCE ÉTERNELLE. Elle me propose d’aller faire mon épicerie (si je lui dis ce dont j’ai besoin) et une des employés me propose de me reconduire chez moi, même si c’est littéralement à deux coins de rue. Elles insistent. Elles me demandent qui est avec moi : Personne! Tu es ici depuis combien de temps… Hier. La dame va faire mon épicerie en me disant qu’elle a une fille du même âge que moi et qu’elle ne pouvait pas me laisser dans cet état.
Morale de l’histoire : tous ceux qui disent que les parisiens sont snobs, hautains, chiants, n’ont pas rencontrés des vrais parisiens.
Donc BILAN de ma première journée officielle complète :
-       Visite des urgences
-       Visite du plancher de la pharmacie
JOUR 3 - repos
5 avril
Comme je me suis couchée hyper tard (j’avais peur donc j’ai demandé à Antoine de me surveiller à distance), j’ai dormi un bon 12h. Je me réveille à 14h heure de France en voyant 8am sur mon téléphone je ne me questionnais pas trop, je me disais que c’était un peu tôt alors j’essayais de me rendormir, jusqu’à temps que tous mes messages du Québec entrent dans ma boîte de messagerie. Oupsi, il était en fait 8am au Québec, donc à Paris... 14h.
Mon patron est venu me visiter vite vite en soirée et je lui ai tout raconté, il s’est excusé, même si ce n’était pas sa faute. Il devait repartir, mais il m’a dit que s’il y avait quoique ce soit, il était là pour m’aider. Il était inquiet pour moi.
Je suis retournée faire une petite épicerie avec ce que je n’avais pas eu la veille (yogourt, pain).
JOUR 4 - rencontre et Champs-Élysées
6 avril
Comme mon patron était un peu inquiet que je me sente seule et vu ma maladie, il m’a invité à aller manger. Ça a fait du bien, j’ai mangé un vrai repas, enfin, mais en fonction de mon régime : saumon très cuit avec riz. On a parlé un peu pour apprendre à mieux se connaître et à mieux connaître le projet sur lequel on travaillerait.
Ensuite, malgré sa jambe cassée, nous nous sommes baladés dans le 16e. Ensuite, j’ai rencontré son ami artiste, qui, selon ce que j’ai compris est financier de carrière. C’était vraiment très intéressant. C’est un verbomoteur, il a beaucoup de choses à dire, mais c’est intéressant à écouter, mis à part de la cuisine, nous avons parlé de la nourriture, de la bouffe et du vin. Non, mais sans blagues, nous avons quand même un peu varié nos sujets. Je sais maintenant où se situent les services secrets à Paris. Également, nous avons parlé politique. Il a fallu que je les mette à jour sur la situation au Canada (Justin Trudeau). Nous avons bu du vin (Amphibolite) pour célébrer le nouvel appartement et mangé du saucisson.
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Par la suite, en soirée, je souhaitais aller visiter les Champs-Élysées durant le jour pour marcher dessus puisque mon patron m’avait indiqué que les gilets jaunes étaient rendus très calmes. J’aurais donc pu aller me balader tranquillement à pied sur la grande avenue. Malheureusement, je suis arrivée trop tard et les voitures étaient de retour. J’ai toutefois pu voir les dommages qu’on fait les gilets jaunes (les semaines avant). Certains commerçants étaient plus touchés que d’autre évidemment. Certains endroits sentaient encore le feu et on voyait encore des traces d’accélérant. J’ai trouvé ça un peu difficile je dois l’admettre de marcher seule sur cette avenue puisque la très très très grande majorité était des couples, des amis, des familles, des collègues… et il y avait moi, toute seule.
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Mais bref, je ne veux pas finir cette journée-là sur une mauvaise note, c’est juste qu’à ce moment, je me suis rendue compte que ce ne serait pas comme je l’imaginais. Je croyais être quand même solitaire, mais maintenant je sais que j’aime quand même avoir au moins une personne.
En plus, voyager solo est très différent. Bien sûr, l’avantage est que tu fais ce que tu veux. Le grand désavantage c’est que tu as personne avec qui le partager ou avec qui le vivre.
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JOUR 5 - remonte-moral
7 avril
Bon, qui dit dimanche dit messe du dimanche. Je voulais voir un peu à quoi ça ressemblait ici. Si c’était plus ou moins pratiquant qu’ici. Je voulais également voir des gens et sortir de chez moi et c’était une bonne occasion.
Constat #1 : Il y a beaucoup de gens, l’église est pleine. Des gens sont même debouts, sans banc.
Constat #2 : Il y a plusieurs enfants, même des servants de messe et tout. Ils participent.
Bref, même si c’était une messe vraiment très simple, sans artifices, ça m’a étonnamment fait du bien. C’est une église quand même sombre, on dirait qu’elle a déjà brûlée.
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Par la suite, je me suis perdue dans le quartier. Ce n’était pas si horrible considérant qu’ici, il y a des pâtisseries et des boulangeries à tous les coins de rue! J’ai vu des choses toutes mignonnes à des prix un peu moins mignons.
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Le soir je suis allée me commander de la nourriture comme me l’avait conseillé mon patron, moins compliqué, la cuisine ici est simpliste selon lui.
PIZZA TIME
JOUR 6 - première journée de travail
8 avril
Ma première journée de stage WAHOU!! C’est pour ça que je suis après tout et non pas pour comparer les systèmes de santé. Mon patron et moi avons déjeuné ensemble: un oeuf à la coque avec les moyens du bord (j’aurais dû prendre des photos) et du pain pas toasté. Surprise, les français disent toaster (il m’a demandé comment on appelait un toaster...). 
Péripétie de la journée... puisqu’après tout, mon voyage n’est pas assez tranquille. Henri s’est cassé la jambe il y a plusieurs mois. On se baladait tranquillement pour aller dîner et j’entends un gros craquement sur le coup. En espérant que ce ne soit pas le sol ou encore sa jambe, je me retourne... non c’est sa béquille!? Quoi .... Heureusement il y avait deux pharmacies de l’autre côté de la rue.
Le soir, je faisais tranquillement mes trucs en croyant que mon patron ne viendrait pas. Surprise, il arrive, et avec quelqu’un en plus. Il arrive avec son frère venu de la Colombie. Nous avons commandé des burgers vraiment bizarre : Bao Bun. PAS AU POULET. Bref, j’ai appris un peu plus sur leur jeunesse, la France, etc.
JOUR 7 - seconde journée de stage tranquille
9 avril
Ce matin, nous avons été (petit) déjeuner au Mirabeau, un chocolat chaud Aujourd’hui, j’ai réussi à mettre en ligne le site de formations de mon patron! Yé! Il y a eu quelques problèmes, mais somme toute, ça fonctionne! J’ai commencé à apprendre un nouveau framework, cadriciel... vous comprenez rien, dites-vous un langage de programmation (même si ce n’est pas ça).
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jipoki · 7 years
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Découverte de la Corée : les concerts !
Estelle et moi (Julie) avons eu la chance d'aller voir un concert à Séoul le deuxième jour du voyage. Nous avons également pu voir les différences entre la culture coréenne et française sur les concerts et les célébrités. C'est donc l'occasion de faire un billet découverte de la Corée !
Nous sommes allées voir un groupe qui s'appelle Seventeen. C'est un groupe de k-pop, pas encore très connu ici, mais très connu en France. Nous sommes allées échanger nos billets électroniques par des vrais billets dans l'après-midi, et il y avait déjà plein de monde. Aux abord de la salle, il y avait une vente de goodies officiels (poster, t-shirt, lighstick, etc.)
Première différence : chez nous, ça se fait souvent après le concert, il y a moins de monde et des CD sont également vendus.
Autre différence : les lighsticks. Ce sont des objets lumineux que l'on tient à la main. En Corée, chaque groupe à tout une communication marketing autour, avec son image, son nom, son fan-club, le nom de ses fans et bien sur, son lightstick. Pour notre groupe, qui s'appelle Seventeen, les fans sont les “carats” et le lightstick est un espèce de diamant qui s'allume dans une boule (voir photo).
En bon fan, vous devez avoir le lightstick pour le concert. Résultat : il n'y avait que nous qui n'en avions pas, et une autre étrangère un peu plus loin !! (oui mais il faut noter que ça coûte un bras quand même).
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Une fois nos billets papier en poche, nous demandons à la fille si nous avons le droit d'avoir une bouteille d'eau avec nous (on ne sait jamais, comme il fait super chaud ici) et la fille nous a regardé d'un air plein d'évidence : nous interprettons son langage non verbal comme “évidemment que non”. Une fois sur place, nous comprendrons que c'était plutôt “mais évidemment que oui, d'où elles sortent ces filles?” Nous sortons d'un pays où, bien avant vigipirate, les bouteilles d'eau sont interdites en concert. Mais ici, tout le monde à sa bouteille, le staff distribue même de l'eau pendant le concert. Chacun boit quelques gorgées sans toucher la bouteille de ses lèvres et la fait passer derrière. Ça nous a impressionné, entre la dextérité et l'aspect collectif.
En parlant d'interdit, ici on oublie Vigipirate, certains entrent carrément avec des valises, on n'est pas fouillés, je pense qu'on aurait pu rentrer avec n'importe quoi!
Bref, nous avons nos billets en poche. Le concert est dans une salle où il y a 15 000 places (une annexe d'un gigantesque stade, ou nous pensions que le concert se ferait à la base). Les places sont réparties en catégories, chacune portant une lettre. Nous, nous sommes en F3, en gradins, au fond (place les moins chères et hasard de la distribution lors de l'achat des billets). Certains font déjà la queue et nous pensons que c'est parce qu'au sein de la catégorie nous ne sommes pas placées et qu'ils veulent être devant.
Mais nous on s'en fiche d'être derrière, ce qui compte c'est d'être là ! Et puis on ne va pas tous les jours à Séoul. On passe donc l'après midi à se balader et on revient une demie heure avant le concert, comme on aurait fait en France. On se fait guider et on rejoint un immense parking où des gens font la queue. Les queues sont super bien organisées, il y en a 3 par catégories (ex : catégorie A, n°1 à 330, catégorie A n°331 à 660, catégorie A n°661 à 999). Personnellement, je suis émerveillée de cette organisation, tout le monde attend sagement, personne ne double personne dans la queue, le staff est nombreux, c'est beau l'organisation coréenne!! ;) On cherche notre catégorie, et on finit par comprendre… qu'ils sont déjà rentrés ! Et on comprend par la même occasion pourquoi tant de gens faisaient déjà la queue en début d'après-midi…   Du coup le staff nous case à un endroit avec tous les retardataires, en nous disant qu'on rentrera en dernier pour rejoindre nos catégories respectives.
Je ne sais pas si vous l'avez senti dans nos autres posts, mais en Corée, quand c'est l'heure, c'est l'heure. Le concert devait commencer à 8h pile, sauf qu'à cette heure là, on était encore un sacré paquet sur le parking. On sent le staff se tendre, on se dit qu'on va rater le début du concert, ça sent la panique générale côté organisation.
Finalement une dame nous fait venir avec on ne sait pas quelle catégorie, on suit le mouvement et… 20h15, le drame, le concert commence et nous on est encore dans les couloirs extérieurs du stade annexe. À cet instant, je révise mon opinion sur l'organisation coréenne : en fait c'est le bazard, comme partout dans le monde !! Estelle est dégoûtée que le concert commence, et moi, bizarrement j'ai plutôt un bon pressentiment … qui va se vérifier. Quand le concert commence, c'est vraiment panique à bord de partout. Les fans avec nous poussent, le staff crie, on rentre un peu comme on peut et on se retrouve dans les couloirs entre les catégorie. La, un mec du staff tout perdu arrive en hurlant de nous stopper, il hésite, regarde, évalue et prend sa décision : il ouvre juste devant nous un passage sous la scène et nous demande de passer par la : et nous nous retrouvons en catégorie G2, juste devant la scène, tout près, hehe, vive l'organisation coréenne!
En fait, dans les concerts coréens, il y a une avancée de la scène (voir photo) et nous sommes juste devant la scène du milieu. C'est super!
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Autre différence : les coréens sont vraiment petits, et là il y a surtout des coréennes qui sont encore plus petites, autant vous dire qu'avec Estelle, nous dominons largement le panorama  ( pensée émue pour les petites derrière nous…!)
Le concert se déroule ensuite tranquillement, mais là aussi il y a beaucoup de différences.
En France, quand on sort d'un concert en fosse, on a mal aux jambes et aux bras, on transpire, on a soif, on a beaucoup dansé, sauté, chanté, crié et applaudit.
En Corée, quand on sort d'un concert en fosse, on a mal aux dos d'avoir piétiné pendant 3h (oui ça a duré 3h!) Les coréens ne dansent pas (ou juste un petit basculement du poids de droite à gauche), ils remplacent cela par la danse du lightstick : ils secouent le lightstick en rythme. C'est là qu'on se sent bête de ne pas en avoir!! Et visuellement c'est magnifique, une salle de concert plongée dans le noir avec 15  000 lumières allumées dans le public (enfin 14 997 plus précisément).
D'ailleurs, comme chaque groupe à son lightstick ou sa couleur, ça fait des salles de concert magnifiques.
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Autre chose, les coréens ne chantent pas pendant le concert, ils ont des “fanchants”. Je n'ai aucune idée de qui les fabrique, mais toujours est-il que tout le monde les connaît : sur une chanson, les fans savent quelle phrase le public doit chanter, le public scande le nom du groupe et des chanteurs pendant les parties instrumentales, etc. C'est une sorte de chanson dans la chanson, que chantent les fans. En fait, elles hurlent ces fanchants, c'est surprenant au début! Il est possible qu'ici il y ait une sorte d'impolitesse à chanter en même temps qu'un artiste, on s'est pris quelques regards outrés quand on chantait, nous pauvres étrangères ignares qui ne connaissons pas les fanchants!
Autre chose surprenante : les coréens n'applaudissent pas. À la fin des chansons, ils hurlent… 15 secondes, et c'est le silence complet en attendant la chanson suivante. C'est perturbant! Pareil, à la fin du concert, les artistes s'en vont mais il y a un rappel qui est obligatoirement prévu. La foule scande “encore encore” (oui en français XD) pendant 20 secondes et c'est le silence jusqu'à ce que les chanteurs reviennent…! Par contre, quand ils repartent c'est fini. Il n'y a pas de rappel comme en France, où si on crie bien fort et bien longtemps l'artiste revient pour le plaisir, même si ce n'était pas prévu.
L'avantage de tout cela, c'est que quand les artistes s'adressent à la foule, on les entend super bien. On comprend absolument tout ce qu'ils disent, ce qui est loin d'être toujours le cas en France !
Autre subtilité, les coréennes ne lèvent pas les bras en l'air, le lightstick est au niveau de l'épaule, le téléphone pour filmer ou prendre des photos est aussi au niveau de l'épaule ou de la tête tout ça pour ne pas gêner les personnes derrière soi (et certainement aussi parce que les photos sont interdites). Et ça, même si ça paraît à mon regard d'occidentale manquer de spontanéité, c'est plutôt agréable : tout le monde a une bonne vue sur la scène (sauf les filles derrière nous, RIP pour elles….). Ça m'est arrivé plusieurs fois en France d'avoir la vue cachée par une marée de téléphone filmant alors que je suis grande… ici, il n'y a pas ce désagrément.
On a aussi eu des feux d’artifice (si si!) pendant le concert, en rythme avec la musique! Du jamais vu dans l’exagone.
Bref, on a bien piétiné, c'était un chouilla frustrant de ne pas danser et sauter partout mais c'était quand même super chouette!
Une autre chose nous a interpellée : si vous avez lu notre article sur Hongdae, à Séoul, vous vous souviendrez que l'on a croisé un acteur connu suivi par une foule hystérique en délire, et que c'était plutôt flippant. De même, à Jeonju, on a vu des fans d'un groupe de k-pop hurler et se jeter contre la voiture où se trouvait un des chanteurs de ce groupe (voiture aux vitres très teintées…) et que c'était tout aussi flippant. On a l'impression qu'en France, on est beaucoup plus hystérique en concert, on se lâche, on danse, on hurle, on se défoule et on lâche tout (quitte à gêner les gens autour de nous), mais que face à un artiste dans la rue on sera dans une certaine retenue. La Corée nous donne l'impression de l'effet inverse : il y a une retenue pendant le concert, mais dans la rue, c'est l'hystérie et l'absence de limite.
Voilà voilà, en tout cas nous avons passé un super concert, c'était une chouette expérience et puis on était tout devant, ça valait le coup!
Julie
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reseau-actu · 4 years
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Nous avons reconstitué, minute par minute, le déroulement du meurtre de Mahmoud Al-Mabhouh sur la base des enregistrements des caméras de surveillance. Voici le lien avec ces images. Ce sont les faits bruts sans commentaires.
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Sur le plan diplomatique, Israël fait le gros dos en attendant que la «tempête» qui fait rage en Europe se calme. Du côté officiel, le silence est de rigueur. Objectif: ne rien dire qui puisse incriminer le Mossad, les services secrets israéliens, et se borner à expliquer qu'aucune preuve irréfutable n'a été présentée jusqu'ici sur leur implication. Voilà le déroulé des faits comme dans un scénario hollywoodien.
19 HEURES AVANT LE MEURTRE
Le commando était constitué de onze membres. Quatre membres sont arrivés d'Allemagne, deux de Suisse, trois d'Italie et deux de France.
  19 Janvier 2010
  12h09: Michael et James arrivent à l'aéroport de Dubaï
12h30: Gail et Kevin arrivent de France par le vol AF526
12h58: Michael et James traînent leurs valises et s'enregistrent à la réception d'un hôtel.
01h21: un taxi dépose Gail Foliard à qui l'hôtel attribue la chambre 1102. Elle se présente à la réception en pantalon, avec une queue de cheval et des lunettes teintées. Un garçon d'étage l'aide à porter ses valises jusqu'à sa chambre.
01h31: un taxi dépose Kevin Daveron à la chambre 3308 dans le même hôtel que Gail. Les services de surveillance précisent que les protagonistes n'ont pas directement communiqué entre eux avec leur téléphone. Mais ils ont par la suite découvert qu'il y a eu des appels suspects vers des numéros internationaux basés en Autriche. On soupçonne qu'ils étaient en relation avec leur centre de commandement en utilisant des moyens de communications cryptées de très haut niveau.
02h29: un agent possédant le passeport français au nom de Peter Elvinger, né le 10/10/1960, arrive à Dubaï avec un bagage suspect.
02h30: Peter quitte l'aéroport puis revient plus tard.
02h39: Peter, après s'être assuré autour de lui qu'il n'était pas suivi, rencontre un membre de l'équipe à l'aéroport avant de prendre un taxi.
02h40: les deux personnes quittent l'aéroport dans deux directions différentes, l'une d'entre elles a été filmée au parking souterrain.
02h46: Peter Elvinger s'enregistre à un hôtel et occupe la chambre 518. Il porte une casquette blanche qui masque une partie de son visage barbu, un Tee-shirt à rayures bleues et un pull sur les épaules.
10h30 : Peter visite un centre commercial à Dubaï.
10h30: trois membres de l'équipe arrivent au centre commercial.
10h50: Kevin et Gail arrivent au même centre commercial.
11h30: Gail, en pantalon blanc, quitte seule le centre commercial.
12h18: Kevin quitte à son tour le centre commercial en compagnie d'une femme non identifiée.
12h41: deux autres membres quittent le centre.
13h30: Kevin se rend à la réception de l'hôtel pour enregistrer son départ. Il est ensuite filmé à la sortie de l'hôtel en train de prendre un taxi.
13h45: Kevin, arrivé chauve, se présente à un autre hôtel après avoir modifié son apparence en se grimant avec une perruque noire et des grosses lunettes.
14h12: une équipe de surveillance de deux personnes, très voyants en tenue sportive et en short, arrive à l'hôtel Al Bustan Rotana.
14h14: Kévin déguisé arrive à un autre hôtel avec une valise à roulettes.
14h21: deux membres de l'équipe arrivent au même hôtel que Kévin.
14h30: un membre de l'équipe de surveillance s'installe à un l'hôtel où la victime est censée arriver, mais il le quitte après avoir eu la confirmation que la victime était inscrite ailleurs.
14h41: Peter quitte définitivement son hôtel et règle sa note auprès de la réception.
15h12: Gail quitte, elle aussi, définitivement son hôtel.
15h19: toute l'équipe de surveillance attend la victime dans le lobby de l'hôtel.
15h20: la victime arrive à l'aéroport de Dubaï et est repérée et suivie par un membre du commando qui communique immédiatement avec les autres membres.
15h23: une voiture dépose un membre de l'équipe dans le même hôtel que Kevin et les autres membres.
15h24: Peter arrive dans ce même hôtel dans une voiture de location avec chauffeur.
15h25: Gail s'installe dans un autre hôtel pour se déguiser et modifier son apparence. Elle ne porte plus de queue de cheval mais une perruque brune qui lui couvre une partie du visage.
15h25: Mabhouh arrive à la réception de l'hôtel Rotana, encadré au guichet par deux membres dont un petit gros en short et en tenue de sport voyante avec une raquette de tennis. La victime est accompagnée d'une hôtesse qui l'introduit dans l'ascenseur. Deux membres déguisés en sportif le suivent dans l'ascenseur et le suivent jusqu'à la chambre 230.
15h30: Les deux membres sont filmés en train d'utiliser un matériel de communication sophistiqué de type téléphone. Ils attendent sur le palier près de l'ascenseur le retour de l'hôtesse qui venait d'accompagner la victime et plaisantent avec elle.
15h32: Le numéro de la chambre, 237, face à celle de la victime, est communiqué au reste de l'équipe.
  CINQ HEURES AVANT LE MEUTRE
15h47: Gail arrive dans le même hôtel que toute l'équipe.
15h51: Peter coiffé d'une casquette sombre entre dans un centre commercial voisin. Il téléphone à l'hôtel pour réserver la chambre 237 et simultanément, réserve un vol pour Munich via le Qatar.
16h03: une nouvelle équipe de surveillance arrive en complément de celle déjà sur place.
16h14: Kévin quitte son l'hôtel et se dirige vers l'hôtel Rotana en taxi.
16h16: Gail quitte aussi son hôtel en taxi accompagnée par un membre de l'équipe et se dirige vers Rotana.
16h23: Mabhouh quitte seul sa chambre d'hôtel et se dirige vers l'ascenseur suivi par un membre du commando. Il quitte ensuite l'hôtel.
16h24: un membre du commando transmet aux autres membres la description de la voiture de la victime puis réintègre sa place de surveillance.
  Nous avons constaté que tous les membres de l'équipe portaient une même casquette soit dans le but de s'identifier mutuellement soit pour protéger leur visage.
  16h25: Kevin, couvert d'une casquette, arrive à l'hôtel Rotana.
16h27: Peter arrive à l'hôtel Rotana et remet son sac à Kévin.
16h33: Peter s'enregistre à la réception qui lui remet la clef de la chambre 237.
16h40: Peter quitte l'hôtel après avoir donné sa clef à Kévin.
16h44: Kévin intègre la chambre 237 avec la valise que lui a remise Peter.
17h06: Gail déguisée avec une grande perruque arrive à l'hôtel et se dirige vers la chambre 237.
17h36: un membre toujours coiffé d'une casquette et portant un postiche arrive à l'hôtel et se rend dans la chambre 237.
18h21: Gail quitte la chambre emportant plusieurs paquets qu'elle doit distribuer aux autres membres de l'équipe dans le parking souterrain. Puis elle réintègre la chambre.
18h32: la première équipe d'exécution, en tenue décontractée et toujours coiffée de casquettes,  arrive à l'hôtel en se rendant directement dans la chambre 237.
18h34: une deuxième équipe d'exécution, portant les mêmes casquettes, arrive à l'hôtel, se dirige vers la chambre 237 en portant des sacs lourds.
18h41: une nouvelle équipe de surveillance, un couple dont la femme n'est pas Gail, grimée de perruques et de grosses lunettes, portant de grands chapeaux de paille, arrive à l'hôtel pour remplacer l'équipe sur place. On la voit utiliser du matériel de communication près de la réception de l'hôtel.
18h42: la première équipe de surveillance quitte l'hôtel pour éviter d'être repérée.
19h30: Peter quitte le pays par l'aéroport de Dubaï. Il est filmé par les caméras de surveillance de l'aéroport en train de faire la queue pour passer les contrôles policiers.
  UNE HEURE AVANT LE MEUTRE
  20h00: Kévin est en surveillance sur le palier de l'ascenseur en train d'utiliser son  téléphone.
20h01: après le départ du personnel de l'hôtel, l'équipe tente d'entrer dans la chambre 230, mais Kévin les prévient qu'elle doit d'urgence la quitter quand l'ascenseur s'arrête à l'étage et qu'un vrai touriste en sort. Le contrôle informatique d'accès de l'hôtel a enregistré une tentative de reprogrammer l'accès à la chambre 230.
20h24: Mabhouh retourne à son hôtel. On le voit sortir seul de l'ascenseur pour se diriger vers sa chambre en tenant à la main un sac de nylon contenant vraisemblablement un journal. Gail apparaît alors sur le palier en communiquant au téléphone après avoir rejoint Kévin chargé de la surveillance de l'étage.
20h27: Gail et Kevin se mettent en position pour contrôler le hall de l'étage pendant que l'équipe d'exécution opère.
  On ignore comment il a été possible d'accéder à la chambre:
-       Soit par reprogrammation de l'accès à la chambre 230 comme le démontre le compte rendu informatique du système de l'hôtel,
-       Soit grâce à Kevin et Gail qui ont frappé à la porte en se faisant passer pour des membres du personnel de l'hôtel.
L'assassinat a eu lieu à cet instant précis.
20h46: Deux membres du commando d'exécution, devisant de manière très décontractée sur le palier de l'ascenseur attendent tranquillement. Ils sont immédiatement rejoints par deux autres membres et à quatre, casquettés de manière peu discrète,  ils prennent l'ascenseur pour quitter l'hôtel.
20h47: Gail quitte aussi l'hôtel accompagnée d'un autre membre de l'équipe.
20h51: Kevin quitte l'hôtel en emportant sa valise.
20h52: L'équipe de surveillance installée dans le lobby quitte l'hôtel.
22h30: Gail et Kevin, filmés à l'aéroport, quittent le pays.
Le 20 janvier à 1h30, la direction de l'hôtel ouvre la chambre 230 qui avait été fermée de l'intérieur, avec la chaîne et la serrure intactes, après plusieurs tentatives de l'avoir au téléphone. Les premiers rapports médicaux faisaient état d'une mort due à une extrême pression du sang dans le cerveau.
Selon les autorités de Dubaï, Mahmoud el-Mabhouh était entré dans le pays sous le nom de Mahmoud AbdelRa'ouf Mohammed.
  Les membres du commando ont été identifiés comme suit:
Kevin Daveron: passeport écossais, a quitté Dubaï pour Paris deux heures après le meurtre.
Gail Foliard: passeport écossais, a quitté Dubaï deux heures après le meurtre direction Paris.
Peter Elvinger: passeport français, a quitté le pays avant le meurtre.
Evan Dennings: passeport écossais a quitté le pays quatre heures après pour Zurich.
James Leonard: passeport britannique a quitté Dubaï 12h après pour Frankfort.
Melvin Adam Mildiner: passeport britannique, est part deux heures après pour l'Afrique du Sud.
Michael Bodenheimer: passeport allemand, parti trois heures après pour Hong-Kong.
Michael Lawrence: passeport britannique a quitté Dubaï 10h après pour Frankfort.
Jonathan Louis Graham: passeport britannique, parti trois heures après pour Hong-Kong.
Stephen Daniel Hodes: passeport britannique, a quitté Dubaï deux heures après pour l'Afrique du Sud.
  Jacques Benillouche
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androzsandrez · 5 years
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Sheitan Café, chapitre 3.
Depuis le vote de la circulaire dite des « arts et burgers », mise en place, initiée par le Conseil Des Très Lumineux Anciens, les salles de spectacle avaient obligation de fournir le couvert au moment des représentations. Les divertissments étaient courts et quotidiens en cette temporalité ; les personnes dites « pauvres » et « très pauvres » se restauraient donc dans les théâtres. Le jeune homme cependant, n’avait pas touché à son combo wrap poulet frit-haricots rouges épicés et bacon supplément viande séchée et boisson large (75cl) en accompagnement.
Quelque chose de franchement inhabituel, un semblant de dialogue intérieur, un début de syllabe, de son voire même de mot, obnubilait son esprit en lieu et place des pulsions savamment implémentées à son esprit. Sur l’esplanade de la Sérénité, en face du square de l’Eugénisme, il resta planté quelques secondes au milieu de la foule à contempler le ciel avant de se rendre compte qu’il devait impérativement se mettre en mouvement auquel cas, un des nombreux médiateurs de cadence présents dans la rue l’alpaguerait et lui ferait subir un contrôle rétinien sans crier « gare ». Le malheureux n’aurait alors qu’a préparer dans les plus brefs délais sa valise pour aller en stage de recalibrage comportemental. Il se dirigea alors, comme les autres, mécaniquement, vers une borne de jeux en ligne.
Ce faisant, fixant l’écran de ses yeux écarquillés, appuyant automatiquement sur les touches de la manette, les minutes passant, son esprit ne se trouvait pas dans le jeu, mais à côté du jeu pour une fois. Il se voyait de dos en train de jouer .Quelque-chose cherchait encore à sortir de son crâne. Par une brève interférence neuronale que l’on pourrait qualifier de « pensée individuelle », il se rendit compte qu’il pouvait, pendant un bref instant, dissocier les mouvements de ses mains de ceux de ses yeux. Il le vit, ce soir-là : le ciel pré-nocturne illuminé d’orange, de bleu, de vert, et de violet à tour de rôle, s’offrait à ses orbites. Cette banalité naturelle l’aidant, son esprit se mit sous tension au fur et à mesure des variations du ciel.
Son esprit accaparé par la construction de la phrase qui allait sortir sous peu eu pour effet de priver ses doigts d’ordres clairs, ce qui occasionna une baisse de son score de jeu, et par conséquent de son score global de collaborateur civique. Tapotant frénétiquement, à présent, sur le côté de sa manette, et non sur le dessus, face réservée aux boutons actionnant les mouvements de son personnage à l’écran, il ne pût échapper à cette pulsion ancestrale de l’expression vocale directe, et dit, à voix haute et pour lui-même : « Qui est cette vie ? ».
De même qu’une amibe gambadant paisiblement dans l’eau se fait aléatoirement croquer par un prédateur, la seringue accrochée au poignet gauche du jeune homme se mit à vibrer : injection de sérum vasodilatateur imminente. Automatiquement, la station de loisirs afficha le score journalier du jeune-homme, qui était négatif en comparaison avec celui d’hier, et il se mit alors à la recherche d’un individu de sexe féminin et non munie de permis de reproduction, donc compatible avec lui qui n’avait pas encore réussi les tests : ses préférées.
Dans tous les cas il n’avait pas de soucis à se faire en cas d’échec nuptial, dans la mesure où, si aucune des « filles moches en manque de bite t’attendent dans ta région » n’était disponible, il n’avait qu’à se soulager dans une des nombreuses bornes parcourant la ville prévues à cet effet.
On voudrait savoir ce que « normal » signifie, pour pouvoir l’être à notre tour. Ne peut être normal qui veut, sauf dans l’univers de ce récit, à la date de récit.
Le soleil à tête de bébé qui ornait les écrans qui crépissaient la ville laissait place à une lune à tête de nourrisson, portant un bonnet de nuit et suçant son pouce. Le temps consacré à la stimulation des terminaisons nerveuses liées aux organes génitaux touchait à sa fin dans un mouvement collectif saccadé. Maintenant, tout humain confondu, sans distinction de classe ou de couleur ou d’orientation sexuelle, recevait son injection de somnifère.
Mis à part un léger bruit étouffé de nuque brisée à l’orée d’un bois, bien loin des grands ensembles, la nuit était paisible, pas une turbulence ne vint donner une note amère à l’auguste quiétude des villes endormies sous la bienveillante présence de la lune à tête de nourrisson, portant un bonnet de nuit et suçant son pouce.
SHEITAN CAFE 24.9.19
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universallyladybear · 5 years
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Rashid Mukoon:" En 1979, je devais aller en Russie mais papan'avait pas les sous..."
Rashid Mukoon, de la Plaine Verte né d'un père débardeur au grenier dans le interface, a vu ses efforts et sa passion pour la photographie être récompensés à travers le prix de meilleure photo de la saison hippique 2018. Un Equidor remis par le Mauritius Turf Club qui veut beaucoup dire pour ce petit  les 60 ans bien sonnés.
Qu'il pleut ou qu'il fait Rashid est toujours là trois fois la semaine à son favori sur l'herbe, à côté p Josian Lebon pour assister au training. Et pourtant Rashid aurait bien pu avoir une toute autre carrière si seulement il avait pu mettre le cap sur la Russie en 1979.
" Après mes études au collège Royal p Port Louis, j'avais décroché une bourse pour aller en Russie. Le soir à la maison, résigner confront dure p la vie.
Jean Michel . . .tu ne m'attraperas pas semble dire le gris! (la photo qui a été primée)
1970. . .Le premier boursier de l'école Jean Lebrun.
La vie a un éternel combat that is été pour Rashid Mukoon. Né dans une famille 5 enfants, le Rashid avait de l'ambition. Intelligent faisait sur une difficile pour foncer dans ses études. Tant et si bien qu'en 1970, il faisait la fierté de sa famille en le boursier p l'école Jean Lebrun. Cap sur le tant convoité Collège Royal Port Louis.  " Mon père that a beaucoup travaillé dans sa vie pour nourrir sa famille. On a eu une enfance difficile. Cette bourse était une sorte de récompense. "
Cette picture, prise level Rashid Mukoon, also a été primée en 2015 par le Mauritius Sports Council.
Petite parenthèse! Comme, en 1975, il participe à la des étudiants. Ce sont des évènements qui ont marqué le pays et notre jeunesse. "
Cette vision de devenir quelqu'un va s'arrêter sur les paroles de son père six ans après. Mais il fallait que je fund certaines dépenses. Alors le soir, mon père s'est approché de moi et m'a murmuré à l'oreille...je suis content pour harmonious toi Rashid, mais jen'ai pas les sous pour te donner." Mais Rashid en bon fils ne pas insister. Pas regard pour un père qui s'est sacrifié pour nourrir ses enfants.
"On était des hommes à tout faire. Manoeuvre maçon, peintre, électricien"
Les donc terminé. Les rêves les ambitions aussi, sont oubliés. Suit ses autres amis de quartier en des petits boulots ça et là.  " On était des hommes à tout faire. , peintre, électricien. On essayait de gagner notre pour acheter de quoi on avait besoin. Les temps étaient durs. Je me souviens de cette le cinema faisait le buzz. Je faisais de petites économies pour aller au cinéma. "
Après mes débuts dans la presse : "J'ai compris qu'il y a une grande différence entre les photos de presse et les photos artistiques"
Sur les conseils de son ami d'enfance, en 1980, Shamseer, ils décident p monter un studio'craz crazer'. " Nous avons décidé qu'il était temps de faire quelque chose de concret. Nous avons alors décidé p monter une chambre noire, en tôle, pour qu'on prenait to travailler les photographs. C'était une grande expérience. On a appris donc la photo sur le tas comme ça. " Pour gagner sa vie, il monnaye ses services dans des marriages et autres anniversaires. " A cette époque, iln'y avait pas de smart phones et autres appareils. Les gens devraient nous'novel" pour une soirée."
Prise en 2016.
En 2008, il apporte sa participation au sein de la SIDINA, une institution qui travaille avec les enfants défavorisés. Durant la même année, il participe à une exposition des photos au Caudan. De temps à autre, il catch des images insolites qu'il envoie au journal le Mauricien.
Ses premiers pas dans la presse, c’est du côté p l'Express qu'il va les faire. " Durant la même année, j'intègre l'équipe p l'Express J'y suis resté ring trois mois et durant cette période, j'ai énormément appris.
Onze personnes et le chauffeur, Allykhan Jahangeer, avaient péri dans ce horrible accident.
Il quitte l'Express et rejoint le groupe Yukondale qui du diary Star et le Dimanche entre autres. Que Rashid le photographe de presse va vivre pendant une semaine des évènements qui vont le marquer. " C'était en janvier 2011. Il y avait ce dreadful accident d'un van transportant 10 Bangladais. J'ai tout pris sur mon appareil, du lieu de l'accident, l'enterrement jusqu'au rapatriement des dépouilles après avoir effectué les autopsies. Un jour, je me suis retrouvé dans la morgue et là j'ai vu une crâne sur la table. Vous imaginez ça. Cela me donne encore des frissons d'en parler aujourd'hui. "
Une semaine après cette tragédie humaine, Rashid est au bureau. Il passe alors en tous ces graphics qu'il a mitraillé ring des jours.  " On était concentrate sur l'actualité. Nous rendons pas compte des fois de ce que nous faisons. En voyant défiler tous ces images sur mon ordinateur, mes larmes ont coulé. C'était la seule fois que cela m'est arrivée. C'était le moment où j'ai pensé à ces pères de famille qui ont quitté leur épouse et leurs enfants pour venir ici afin d'avoir de meilleures chances dans la vie...dans vin perdi la vie, al perdi la vie!"
En 2012, il rejoint Sunday Times avant de poser ses valises à 24 heures infos. Rashid y restera jusqu'à sa fermeture. Il atterrit chez Samedi Plus avant de rejoindre l'aventure net en 2016 avec Inside.news.
Regard d'un condamné:" Et là j'avais vu toute cette haine dans ses yeux."
Un autre picture reste gravé dans sa mémoire. Ce regard d'un condamné that is terrible. " J'étais en Cour. Je devais prendre en un criminel qui était en Cour pour connaître sa peine. Il avait pris pour 35 ans. En sortant, je l'ai mitraillé p photos. C'était mon boulot. Et là j'avais vu toute cette haine dans ses yeux. N'a pu s p me menacer p jour-là. Ce respect était terrifiant."
"Pas besoin des grandes ressources et de gros moyens pour faire de belles photos..."
Si l'Equidor reste probablement le plus beau de ses lauriers car c’est la consécration dix années p carrière, Rashid Mukoon se vante quand même une mention honorable lors d'un concours organisé level l'Association des Architectes portant les patrimoines nationales en 2005. En 2015, il avait obtenu la palme p'best sports photo" grâce à une photo des cyclistes lors de la soirée MSC Mauritius Sports Award. Lors d'un autre concours organisé level prix that is l'Islamic Cultural Centre. En 2016, il a pris les choses en main et avait organisé sa première exposition intitulée Street Photgraphy au Harbour Front.
Cette récompense du MTC est la reconnaissance du dur labeur et de patience. Se lever tôt, affronter le froid, la pluie pour ramener les photos de ces nobles créatures[caption ]
" Cette récompense du MTC est la reconnaissance du dur labeur et de motivation. Se lever tôt, affronter le froid, la pluie pour ramener les photos de ces nobles créatures en plein attempt à mes lecteurs demande avant tout de la passion de ce qu'on fait."  Ce membre du National Geography et Amnesty International that a deux rêves pour et le boucle soit bouclée comme il le dit.
" J'aimerais partager mon vécu et mon expérience à des jeunes à travers une école de photographie. Il faut des sous pour le faire. Le problème ce que nous sommes des petits gens. Nous ne sommes pas or dans notre bouche. Le deuxième serait d'accompagner une équipe du National Geography dans une expédition. J'espère que le destin me permettra de réaliser au moins un des deux... "
Il dira que c’est l'insistance de collègue de bureau, revenant sur cet Equidor, Naushad Ally qu'il a cette cliché qui a primé.  " Le choix de la picture. Qui a parlé. C'était l'homme et l'animal qui dansaient...C'est une preuve qu'on n'a pas besoin des grandes ressources et de gros moyens pour faire de belles photos. Je dédie cette récompense à  tous ceux que je côtoie tous les jours dans ma vie et aussi à mes collègues de la presse étaient aussi heureux samedi qu'enfin un des leurs a gagné ce concours. "
Even a 60 ans, Bye Rashidn'est pas prêt à ranger boy appareil:" J'arrêterai quand le corps dira prevent..."
Rashid Mukoon: " En 1979, je devais aller en Russie mais papa n'avait pas les sous... "
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