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trottoir-s · 2 years

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poele de masse

Nous pouvons en effet lire, relire qu’il faut être dedans. Il est “nécéssaire de continuer à penser”, d’entrevoir les choses d’une manière agréable. Que peut-être, la désintégration de la modernité puissent être belle. Que la migration interplanétaire sera agréable, que la famine qui monte ne fassent que du bien, que la guerre éclate pour le dernier L de pétrole. A l’inverse nous pourrions en effet rêver de voir les animaux rechanter, de tomber dans une ére où le capitalisme n’existerait plus; ou l’individualisme se transcende.. Rêvons.

peut-être que le sujet qu’il faudrait aborder serait celui de la signification d’une vie face à la terre. Face à l’humanité à l’Histoire? Mais aussi, bien cerner dans quel moment de l’humanité on se trouve. Bien comprendre les effets des phénomènes qui pèsent sur notre conscience, productivité etc.

Beaucoup de rêve et de croyance s’axer sur le progrès techniques des choses. Jamais je n’aurai pu penser un jour que la médécine devrait tôt ou tard, qu’on le décide ou non, regresser.

Quel est l’inverse du progrès? aggravation; décadence; pire;

Il semble donc tout à fait logique, au vu de ce contre quoi le progrès nous protégérait être en droit d’être quelque peu angoissé.

Le progrès technique peut-il décroitre tout en créant du progrès sociale? C’est une question à laquelle beaucoup pense et rêve. Que la décadence technologique succite du progrès sociale, c’est quand même un chouette projet non? Le problème est qu’il apparait quelque peu utopiste. Parceque la décadence technologique va anéantire le socle sur lesquel nos société de milliard de terriens sont. Il y aura sans doute une crise ou non, peut-être que les changements seront fluide et s’écouleront sur des centaines d’annnées, des siècles. Dans les manuéls d’histoire la période de 2000 sera probablement le pic de la névrosité techno.

Le bien être d’un terrien, l’eco-anxiété dans laquelle il est plongé bloque tout processus créatif et pensée, ce n’est pas bon. Il faut garder espoire pour continuer et faire bouger la machine dans un sens que l’on jugera de confortable.

Sans solutionnisme, juste des récits, nous devons décrire ces possibles.

Mes rêves ont été dessiné par ce que j’ai regardé à la télé, ce que j’ai vu aux centre aéré, à l’école, dans les supermarchés. Le rêve du vaisseau spatiale c’est construit avec Star Wars; Le rêve que l’on trouve une energie nouvelle provient des médias qui nous le font croire;

Mais le progrès technologique est-il égal avec progrès sociale?

Qui peut nous le prouver? Enfaite, cette question revient à se poser: est-ce que l’industrialisation a produit du progrès sociale? C’est clairement du Marx, il faut tout expliquer par le matériel, c’est l’histoire matérialiste de l’Humanité. Si on perd des moyens de productions on perdera directement des choses sur la société. C’est à partir du silex que les hommes on commencaient à que sais-je.

Définir le progrès technique est simple; définir le progrès sociale reléve de problème beaucoup plus complexe. Qu’est-ce que veut dire un progrès sociale: Le progrès social est la recherche d'une amélioration des conditions de vie de l'être humain par un changement dans l'organisation sociale.

Nous pouvons subdiviser les champs d’actions du progès social: augmentation du temps libre; augmentation du confort des personnes; système d’éducation; démocratisation et transparence des pouvoirs institués; liberté de choix et d’opinion; capacité de discussion entre groupes d’intérêts divergents;

L’ONU défend le progrès social.

Mais il est amusant de constater qu’en simplement ouvrant une revue spécialisé d’architecte, qui s’intérésse à ces questions, on projete de “l’architecture de l’inconfort” ce qui entre en contradiction avec l’idée même du progrès sociale. En effet, “augmentation du confort des personnes” ne cohabitent pas avec le terme “inconfort”,c’est son antonyme.

Mais encore une fois, déconstruire les phénomènes et les dires. Qui est l’ONU pour nous dire que le progrès sociale est directement reliée aux confort. A quel seuil devont nous stoper le confort sont des questions. Dans tout les cas, du point de vue de l’ONU, nous allons tomber dans la décadence plutôt que dans le progrès sociale...

En prenant pour exemple le chauffage on peut très rapidement essayer. Qu’est ce qu’il se passe si le chauffage coute beaucoup plus cher, est-ce juste une histoire de pyjama que l’on ne pourra plus mettre? Devons-nous, demain, tous utiliser la table des japonais à couette? L’habit, le rapport à l’intimité va en partie se dissoudre. Nous ne pourrons plus nous ballader nu chez soit, parcequ’il fera trop froid. Il n’y aura plus de confort thermique globalisant le logement, nous devrons nous rabattre sur 1, 2 ou 3 point chaud ou alors faire baisser le global de 1, 2 ou 10degrès. Les habitudes changeront. Que ce soit l’un ou l’autre scénario. Par exemple, dans le point un, nous allons potentiellement retrouver une vie radiale, l’atomisation de la vie familliale dans les cellules devront se rabattre vers 1 point chaud ou pas. Peut-être que chacun aura son point chaud. Mais est-ce que l’on réduiera vraiment avec cette solution technique. Comment quantifier, c’est impossible. Trop complexe, il faut faire de la gymnastique et sauter cette étape. Il faut simplement reprendre le récit fictionnelle, l’histoire tout en l’enmenant vers un statut qui nous apparait être de la regression mais sans que le récit soit aussi trop excessif, peut-être trop restrictif aussi. Il faut réussir à faire de la fiction postive et qui tant à s’approcher du réel.

Nous pourrions le faire en nous appuyant sur l’histoire du logement mais qui me dit que la solution poéle à bois soit la solution la plus réaliste et à quel moment? Le retour du poele à bois serait un érésie puisqu’elle engendrer un rabattement de la population vers le bois. Catastrophe, plus de foret. Il faut rejeter le poele à bois. Il faut plutôt partir de la variable consommation. Dans un scénario, nous pourrions plus sereinement postuler que l’on arréte le radiateur, que l’eco-anxiété galvanisante prend à la corde une petite société, et qu’il décide de ne plus mettre le chauffage l’hiver, c’est d’ailleurs ce que j’ai moi même essayer de faire. Faire diminuer la consommation plutôt que de vouloir la remplacer par un autre processus technique.

C’est donc prendre comme point départ l’usage plutôt que de la technique. C’est un retournement demanière de penser et de rechercher par le scénario.

Nous pouvons alors d’un coup commencer à simuler ce qu’il se passera au seins du logement. Si la moindre goute de fuel devient cher, à chaque fois que l’on allumera un point chaud (radial ou aerien?) nous chercherons à l’aspirer. Nous ne voudrons plus laisser une goute d’air s’échapper sans qu’elle soit réspirer. Nous nous agglutinerons autour des point chaud afin de maximiser son utilisation.

Nous pouvons très bien à ce moment imaginer des histoires.. Nous pouvons nous imaginer qu’il y est une préparation à mise en chaleur du point chaud. Que tout le foyer s’organisent autour du chaud. 1h ou 2h grand max à 20h. Ce qu’il faut c’est jouer avec ses variables de manière astucieuse. Il faut conceptualiser des scénarios de vie tenable, il faut séduire, il faut faire rêver. Il faut que les populations y trouvent du reconfort et non de la décadence.

Et nous pouvons également à partir de ce scénario faire muter le logement. Les populations ne peuvent plus se cloitrer contre la fenetre, la fenetre devient un élément de peur. Je l’ai vécu. La fenetre est devenue mon pire ennemie, je tire les rideaux l’hiver mais c’est insuffisant. Je m’en écarte.

Nous pourrions imaginer des doubles hauteurs qui s’effondrent sur elle même l’hiver: un plafond amovible.

Nouspouvons également déserter le continent et partir en Chine pour réfléchir autrement.. Qu’est ce qu’il va se passer lorsque les climatisateurs ne fonctionneront plus? Peux-t-on esquisser un déstin pour ces tours de logements qui ont niait le contexte? La croissance démographique ce sera-t-elle effondrer avant les logements? Faudra-t-il rebatir ailleur du logement? Tant de questions... La ruine

Déflagration des logements plein Nord. Il est clair que dans un tel système de pensée il n’est plus inimaginable de penser du logement sans du traversant E/O. L’énérgie, les gains solaire, nous apparaissent être une clef de réduction drastique du chauffage. Un logement qui n’aurait du soleil que le matin serait obliger de mettre en place le chaud le soir. L’inertie thermique du batiment etc.. Des alternatives technologique sont possible sans pour autant que l’on touche aux conforts, nous en sommes t-il vraiment certain? Enfaite c’est un débat qui se pose aujurd’hui et qui se pose dans les processus prospectif. Quels scénarios agira? Est-ce que le scénario 1 se produiera puis le 2 et le 3 sera l’érradication du chaud dans le logement, avant la dégringolade?

Si l’on conceptualise à partir de cette idée de traversant et gain solaire on va avoir une société qui vit en fonction du soleil. Si le soleil n’est pas tu ne peux pas faire sécher ton linge, tu ne peux pas faire marcher ton panneaux solaire, tu ne peux pas vivre dignement proche de la fenetre, la température de ton intérieur n’est pas suffisament chaude, tu dois donc regresser. Vivre autrement que si il y avait fait chaud. Plutôt que d’une poche étanche et hérmétique le batiment s’articule aux climats du dehors. Il n’est pls constamment à la même température.

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quandlesyeuxnesuffisentplus · 4 years

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Billet 3 : Vêtement

Psychosociologie de la mode, Marc-Alain Deschamps, Presses Universitaires de France, 1979

Conférence de Adrian Kammarti Anti Mode et vêtement contre culturel en France (1945-…), Haute École des Arts du Rhin, 2018

« La mode est devenu plus un régime de visibilité q’un objet » Bruno Remaury

Il y a 3 degrés de mode: Le premier est celui d’une diffusion soudaine d’un objet ou d’un usage qui vit alors une acquisition culturelle, la second degré est la diffusion soudaine d’un objet et d’un usage, sans justification utilitaire valable, une question de goût qui persiste, et le troisième degré est un engouement soudain et éphémère qui se traduit pour un enthousiasme exagéré pour une chose, qui ne dure pas.

Les 5 critiques fréquentes envers la mode sont les suivantes:

1. La mode est un grand gaspillage, qui retire toute valeur à un objet avant qu’il soit usagé.

2. Elle est illogique et paradoxale.

3. Elle est irrationnelle, sans raison, ne signifie rien, elle est snobe. (Seuls les uniformes ont du sens, ils distinguent les classés, et sont utilitaires, fonctionnels, et suivent les forment naturelles du corps).

4. La mode a le pouvoir de qualifier de « démodé » tout ce qui n’est pas soumis à sa tyrannie.

5. Immorale, car elle mène au luxe, à la corruption, distrait du sérieux, révolutionne, est de gauche, anti-conservatrice.

La mode est liée aux valeurs de modernité, de progès, de jeunesse. Elle fait préférer le nouveau, juste parce qu’il est nouveau, donc incite à l’innovation, à la production industrielle.

« Expression de la volonté collective, elle va dans le sens de l’histoire. » p.23

Selon König, la mode ne serait pas si futile vu toutes les critiques agressives qu’elle reçoie, car non, elle ne les subie pas.

« La mode est, avec l’art et le rêve, un des derniers refuges de la gratuité, de la fantaisie et surtout de l’irrationnel. En elle, se manifestent les pulsions inconscientes et sexuelles. Horrifiés de découvrir cette partie refoulée d’eux-mêmes, les hommes, par projection, cherchent à la discrédités en la traitant de futile ou folle. » p.23

La mode joue avec la perversion de la pudeur.

Elle suggère au lieu de montrer, elle évoque sans dire. Cacher pour donner de la valeur, sacralisation du corps.

Dans Le corps vétu de mots, Jean-Claude Dussaut décrit la mode actuelle, à l’image de notre culture donc hypocrite.

Elle dénude en voilant et elle offre le corps tout en le refusant.

Elle tient la curiosité en éveil en transformant pudeur en érotisme.

Le paradoxe de la mode c’est qu’elle doit se réinventer, surprendre, face à un public qui n’aime pas être dépaysé.

Le fond commun de la mode évolue très lentement, ce qui varie ce sont les détails, les zooms.

Depuis longtemps les vêtements ne sont plus que dans 4 catégories: cousu, drapé, large ou ajusté.

Un autre paradoxe de la mode est qu’être à la mode part d’une intention de se distinguer, se faire remarquer, porter du jamais vu, se différencier de la masse, ce qui renvoi à une forme d’exhibitionnisme. Chez les jeunes on analyse plus cela comme un besoin d’être regardé.

Chacun voulant se différencier, on finit par tous se copier.

Qui crée les modes?

1. Les lanceurs: excentriques à la pointe, se differencient en créant eux-mêmes. Ceux des milieux mondains, assez riches pour changer souvent et ceux que König appelle « l’élite sans pouvoir », vedettes populaires, influenceurs.

Bruno de Roselle dans La crise de la mode qualifie les leaders de mode comme des allumeuses à la beauté canonique et « ayant des moyens ou faisant les sacrifices néccessaires pour être les premières à porter les nouveautés, leur surconsommation correspondant pour elles un surclassement social. » p.115 de La crise de la mode. (Notez ici la marque du féminin ,apposée par l’auteur, qui l’emporte par majorité peut-être?)

Être ou avoir?

2. Les gens à la mode ou les suiveurs: Pas d’innovations, pas de risques, ne font que confirmer une mode.

3. Les classiques: La masse qui ne change d’habits que par contraintes ou forcés. Ils choisissent des pièces classiques pour durer, faire plus d’une saison.

4. Hors-mode: gardent les habits plus de 5 ans, ils sont communément mis au rang de pauvres ou vieux.

Le deuxième groupe a le cul entre deux chaises: Se faire remarquer par son élégance ou passer inaperçu car l’élégance véritable ne se remarque pas et est finalement se sentir à l’aise partout? Groupe dupeurs de leur classes, ils jouent avec l’identité de l’habillement, la mode est pour eux une aventure sans risque, oscillant entre aprobation sociale et distinctement, ils sont le paroxysme du conformisme individualiste.

Les lanceurs-euses se prennent pour un super-groupe privilégié, l’élite petit gratin de la société. « Il y a une joie et un impérialisme à forcer les autres à vous imiter. » p.31

« Ils sont prêts à payer le prix des moqueries pour par la suite jubiler de votre imitations »p.32

La mode n’éxiste que si elle atteint le groupe 3.

Elles est suicidaire et organique, une fois le groupe 3 atteint, la mode chute et s’éteint pour devenir démodé.

« La mode n’est qu’une grande campagne à la recherche de partisans. Une fois que toute la société a voter pour elle, elle se termine. Ceux qui la font perdurer sont des nostalgiques, amoureux de l’histoire. » p.32

Puisque tout est à vendre, les marques de préstiges sociaux correspondent à un pouvoir d’achat.

Le renouvellement effreiné de la mode ne serait-il pas l’expression bourgeoise d’un distancement craintif de ces imposteurs qui s’habillent comme nous? Changeons souvent pour que le porte monnaie ne puisse plus suivre et que justice soit faite?

La politique de la fast-fashion est simple: créer un vêtement qui sera à la mode, donc porté maximum 1 an.

L’inversement hiérarchique mène à ce que les salariés soit mieux habillés que le patron. Habitué à son statut et sa richesse, il s’habille confort, marquant une habitude. Le confort devient-il alors symbole de désinvolture?

La hiérarchie des classes ne se fait donc plus dans les vêtements, mais dans l’appartement, la voiture, et encore une fois, l’armoire à glace de Natalie Quintane.

Les vêtements sont maintenant une lutte des classes d’âges. Encore plus viscieux et instaurent des Hunger Games au sein des classes même, les canons de beauté sont mis au premier plan, appuyés par des vêtements près du corps, les décoltés etc… Car on le sait bien, il n’y pas plus condamnant et éliminatoire que subir les traces de la vieillesse.

L’anti-mode.

Mouvement trouvant ses racines en 68, période de remise en questions avec plusieurs chefs d’accusations envers la mode:

Les jeunes se sentent exploités par la désignation de préstige « à la mode » qui est la pire expression de la société capitaliste de consommation. Est également pointé du doigt l’uniformisation, due à la production de masse, donc une dépersonnalisation et une désorientation perpétuelle due aux changements perpétuels de propositions.

Se crée alors les réactions suivantes:

Le DIY, fruit de la création individuelle ou de petits groupes avec souvent comme matière première des vêtements trouvés aux puces,

Le mouvement des vêtements de travail anti-bourgeois,

Le mouvement anti femme-objet ce qui crée l’uni-sexe,

Le nudisme, lié à la mode scandinave et la prise de conscience écologique.

« On peut échapper à une mode mais pas à la Mode ». p.49

Ici se manifeste la puissance de la mode, qui est un fait social, un fait total, et la force de notre système économique qui peut tout récupérer, même et surtout les révoltes.

De ce fait, la mode vestimentaire peut-elle être encore un vecteur de revendication?

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mid-job · 4 years

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Recrutement Safran (8 Profils)

Recrutement Safran (8 Profils):

-Chargé d’Approvisionnement. -Chargé d’Affaires. -Ingénieur Industriel. -Configurateur. -Ingénieur Progès. -Responsable Conformité Produit. -Responsables Achats Hors Production. -Contrôleur de Gestion.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements),…

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dreamjobma · 4 years

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physio-slytherin · 7 years

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Conclusion de mon 3ème stage

Peut-être que ce n’était pas un hasard si petite, je faisais des massages à mon grand frère. Peut-être qu’alors que j’étais seulement une cellule, le destin m’avait attaché à ce métier. Malgré moi.

C’est fou tout de même. On me l’a dit pleins de fois. “Pourquoi tu fais pas kiné ?” “C’est plus court kiné” “Oh tu masses bien, tu voudrais pas faire kiné ?” Apparemment je ne pouvais pas y échapper.

Mes mains font de bonnes choses quand on les laisse s’exprimer. Ma tête a de bonnes idées aussi.

“Très bon relationnel avec les patients et l’ensemble de l’équipe. Très bonne participation et investissement avec les patients. Poursuivre cette posture active tout le long des prochains stages.”

Donc oui, c’est positif.

Et j’ai maintenant tout ce petit éventail de patients en moi. Ces rencontres. Ces sourires de fierté. Et les expressions de douleur. J’ai rêvé de moignons et de membres fantômes. Peut-être que je suis trop impliquée. Probablement trop. Je m’implique toujours trop. C’est une chose qu’ils auraient dû écrire.

Je me détache et me ratache comme une fermeture éclair. Et comme une maman fière, j’aimais à voir mes patients debouts.

On ne me parle pas de talent. Je n’ai pas de talent pour ce métier. Pas d’inspiration à l’être non plus. Je veux juste être douée. Suffisamment pour apporter le plus de bien à mes patients. Ne pas rester sur la touche et lever les épaules sans apporter de réponses.

J’ai eu des mercis. Des vrais et sincères. Parce que je leur ai offerts des moments qu’ils n’avaient pas encore bénéficier. Ouvrir une main. Jouer à la balle. C’est si peu significatif. Pour eux, ça fait une différence. Ca donne un sourire. Une histoire à raconter. Un progès de plus à marquer sur le dossier. Peut-être que c’est grâce à moi. Peut-être pas. Mais oui, ces mercis et ces compliments m’ont donné de quoi penser. De quoi sourire à mon tour.

Ce n’est peut-être pas mon rêve, mais c’est néanmoins une expérience à considérer.

#internship #physiotherapy school #medblr #kine #personal

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