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#proxémie
zeboute · 9 days
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Éloigne-toi de moi. La distance acceptable
Nous avons tous besoin d’un espace, une bulle physique que l’on ne doit pas franchir. Pour ne pas se sentir acculé, gêné. La société évolue et aujourd’hui, et c’est tant mieux. La proximité peut être gênante, surtout pour les femmes, lorsqu’un inconnu se presse contre vous.. Cela a un mot, la proxémie. A découvrir ici ! Continue reading Éloigne-toi de moi. La distance acceptable
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pierrecarree · 6 months
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La proxémie
Hier, j’ai découvert un mot que j’ignorais : la proxémie. La proxémie a été introduite par l’anthropologue américain spécialisé dans l’humanisme interculturel Edward T. Hall, à partir de 1963. Il la définissait comme « l’ensemble des observations et théories que l’Homme fait de l’espace en tant que produit culturel spécifique ». C’est donc relatif à nos bulles personnelles, par exemple.…
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unjourapreswalden · 4 years
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Le journal, un territoire de l’intime?
Une approche psycho-sociologique de la territorialité du journal.
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rominaakllr · 3 years
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Vers un nouvel espace public?
L’auteur connote que l’expression « distanciation sociale » n’est pas correct puisqu’il s’agit en réalité d’une distanciation physique.
Une distanciation physique qui se doit d’être accompagné d’un rapprochement social pour être supportable à chacun. Il exprime donc l’importance des réseaux sociaux, des systèmes de communications à distance de visioconférence, comme solutions pour la continuité d’un lien sociale, malgré le fait qu’ils ne garantissent pas le hasard des rencontres, la mixité, et les particularités des interactions physiques urbaines.
L’espace public qui était avant une zone de friction devient peu à peu une zone tampon permettant seulement de nous garder à distance les uns des autres. Ainsi le dessein même de sa création se voit effacer peu à peu.
Dans les lieux urbains, on remarque qu’une trop proche proximité physique dans l’espace public peut être souvent vécu comme une agression. C’est pourquoi dans les transports il y a des codes tacites que personne n’a appris mais que tout le monde applique : ne pas fixer quelqu’un du regard, fixer une fenêtre, le sol, son portable mais ne pas avoir de contacts visuels avec autrui. N’interpeller quelqu’un que pour lui demander un trajet, une direction, ou un horaire. Ne s’asseoir à côté ou en face de quelqu’un que lorsque qu’aucune place n’est disponible et s’asseoir en quinconces jusqu’à ce que les places s’épuisent pour éviter de rentrer dans l’espace individuel d’autrui si ce n’est pas nécessaire. 
Cependant un trop grand éloignement physique dans l’espace public serait lui aussi mal vécu, nous privant d’interaction et de la simple possibilité de pour pouvoir interpellé l’autre. Parfois cette proximité physique est rassurante. En effet il est toujours plus rassurant de marcher avec un groupe allant tous dans la même direction qu’en étant seul sans personne à proximité pour nous secourir s’il nous arrivait malheur.
Alors cette complexité entre promiscuité et distance nous montre surtout que l’espace public est un lieu de cohabitation ou chaque individu est considéré comme faisant partie d’un ensemble.
Pour Jurgen Habernas philosophe allemand, l’espace public n’est ni un lieu ni un espace physique, mais plutôt un environnement dans lequel idées et discussions se tiennent.
 C’est pourquoi le monde du numérique, peut aujourd’hui constituer une grande part de ce qu’on appellerait l’espace public.
Cependant même en repensant nos rapports dans l’espace public physique, dans les villes nous pouvons espérer un meilleur avenir pour nos relations sociales. La ville urbaine même en devenant un espace tampon pourrait toujours être un vecteur de communication ou d’interaction même à une certaine distance les uns des autres.
 DISTANCIATION SOCIALE, PROXÉMIE & ESPACES PUBLICS, Site Dernier Kilomètre 22/04/2020
 Article n°1 - Romina Akollor 
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federicoperugini · 7 years
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Proximity words
a blurred meaning
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sportskafunel · 3 years
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ouyander · 3 years
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katakaal · 3 years
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kafunel · 3 years
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ka9oukeuktakal · 3 years
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buzzkafunel · 3 years
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belifii · 3 years
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barr-amzer · 3 years
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[Jef Klak] Anne Clerval : Ça me fait penser à une planche de L’An 01 de Gébé, au moment où l’on construit les grands ensembles en banlieue : il représente Paris avec plein de tours autour, et puis un personnage dit : « Merde, on s’est encore fait virer de Paris ! », et un autre répond : « Non, mais ils sont complètement cons : on les encercle ! » À partir de là, on peut réfléchir à comment relier tissu urbain et tissu social. Les quartiers populaires n’ont quasiment jamais été construits par les classes populaires elles-mêmes, sauf peut-être en banlieue, dans les petites zones pavillonnaires ; sinon, il s’agit de promoteurs privés, de petits-bourgeois qui ont créé des immeubles de rapport voués à la location. Cela dit, vu le manque d’intervention des pouvoirs publics et des propriétaires, les classes populaires ont tissé des formes sociales à partir de ces formes urbaines de piètre qualité et vite dégradées. C’est ce que je disais tout à l’heure à propos des pratiques d’auto-organisation ouvrière à Paris ou à Barcelone. Elles permettaient d’envisager ce que Lefebvre appelle le « droit à la ville », c’est-à-dire la capacité de décider collectivement de la façon de produire la ville et de ses finalités (versant urbain de la récupération et de l’autogestion de la production, afin de l’adapter aux besoins réels). Ce qui compte dans une perspective émancipatrice, ce n’est pas tant le tissu urbain que la capacité collective des habitants d’une ville à décider de la façon dont on le produit et l’utilise. Au contraire de cette perspective, les urbanistes parlent de faire de la « couture » urbaine entre Paris et la banlieue. C’est une vision purement formelle qui n’a rien à voir avec le tissu social : il s’agit de recouvrir le périphérique, de faire de petits immeubles entre les grands immeubles pour recréer de la "continuité urbaine". On fétichise la forme urbaine comme si elle était productrice de tissu social sans remettre en cause le mode de production technocratique de la ville au service des classes dominantes et des intérêts du capital. Et tout cela est enrobé de discours sur le lien social, le vivre ensemble ou la mixité sociale, héritiers d’une pensée de collaboration de classe venue du catholicisme social au XIXe siècle pour faire barrage au socialisme. L’État n’a jamais autant mis en avant la mixité sociale que depuis le tournant de la rigueur du Parti socialiste en 1983 : depuis que le PS s’est rallié au capitalisme dans sa version néolibérale, le désengagement de l’État des structures keynésiennes de redistribution (relative) des richesses n’a pas cessé de s’approfondir. Or, plus les inégalités sociales augmentent, plus on exhorte au vivre ensemble des groupes sociaux de plus en plus antagonistes.
Remettre en cause la mixité sociale comme un dispositif de fabrique du consentement est déjà un premier élément de lutte contre la dépossession des classes populaires dans l’espace urbain. Mais en termes de stratégie politique, la priorité devrait être de retisser des solidarités de classe, par des pratiques d’entraide au quotidien, dans une perspective de lutte contre un régime politique et économique inégalitaire.
[E T Hall, La dimension cachée] [...] il parait bien à la longue se révéler fructueux de considérer l'homme comme un organisme qui a créé ses prolongements et les a portés à un tel niveau de spécialisation qu'ils ont pris la succession de la nature et se substituent à elle. En d'autres termes, l'homme est le créateur d'une dimension nouvelle, la dimension culturelle, dont la proxémie ne livre qu'un élément. Le rapport qui lie l'homme à la dimension culturelle se caractérise par un façonnement réciproque. L'homme est maintenant en mesure de construire de toute pièces la totalité du monde où il vit: ce que les biologistes appellent son "biotope". En créant ce monde, il détermine en fait l'organisme qu'il sera. Perspective inquiétante à la lumière de notre misérable savoir de l'homme. Perspective selon laquelle nos villes dans leurs taudis, leurs hôpitaux psychiatriques, leurs prisons et leurs banlieues sont en train de créer des types d'individus profondément différents. Ce réseau complexe d'interactions entre l'homme et son environnement rend le problème de la rénovation urbaine et de l'intégration des minorités dans la culture dominante beaucoup plus ardu qu'on ne le croit généralement. De même, notre méconnaissance relative du rapport des peuples avec leur biotope affecte les processus de développement technique des pays dits sous-développés.
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loiccao · 3 years
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Roland Barthes - Idiorythmie
Je vois une mère tenant son gosse par la main et poussant la poussette vide devant elle. Elle allait imperturbablement a son pas, le gosse était tiré, cahoté, contraint de courir tout le temps, comme un animal ou une victime sadienne qu’on fouette. Elle va a son rythme, sans savoir que le rythme du gosse est autre. Et pourtant, c'est sa mère à Le pouvoir — la subtilité du pouvoir — passe par la dysrythmie, l’hétérorythmie
Again: what we’re looking for is a zone that falls between two excessive forms:
 an excessively negative form: solitude, eremitism.
 an excessively assimilative form: [the coenobium [convent, monastery], whether secular, as the Phalanstery, or nonsecular.]
a median, utopian, Edenic, idyllic form: idiorrhythmy.
[It’s] a fantasy of a life, a regime, a lifestyle, diaitia, diet. Neither dual nor plural (collective). Something like solitude with regular interruptions: the paradox, the contradiction, the aporia of bringing distances together—the utopia of a socialism of distance
That unregulated state [Cet état sauvage] can be precisely characterized by the absence of bureaucracy, no state power, not even an embryonic form, absolutely no reified, institutionalized, objectified [chosifié] relay between the individual and the microgroup. (How to live together, 1977, trans. Kate Briggs, 2012, p. 42, my mod.)
Living-Together, especially idiorrhythmic Living-Together, implies and ethics (or a physics) of a distance between cohabiting subjects. The problem is formidable one—without doubt the fundamental problem of Living-Together and consequently of this lecture course.
The very principle of the idiorrhythmic space (≠ phalansteries, monasteries, communities): small houses, hermitages inhabited by two of three people: curtes [courtyard or atrium]; built in the precincts of a church + near a hospital and running water. That beguinal quarter ([=] a separate parish): high walls, its door kept open in the daytime. Has its own cemetery.
Organizing principle: each subject lies in his own hut, situated at some distance from the others, meaning that they live in solitude but can still visit one another. Nitria: a very flexible model: Space: “the central services”: a large church, seven bread oven, a guesthouse [...] several doctors.
Chambre : Espace clos individuel:  kellion, cella:f  ondement de l’idiorrythmie. Mais pour comprendre la Chambre, nous devons partir de plus haut — ou de plus grand.
La transparence, instrument de pouvoir? Beaubourg :grand hall-bureaux (Richard Rogers15). Principe americain:la transparence supprime la surveillance (tout le monde surveille tout le monde) + renta- bilite de Tespace16
Barthes noted that these forms of habitat, he called “constellation,” were usually centered on a collective but uninhabited space which was the spatial representation of the absence of central power.
Thematic idea (the model, the productive configuration): the twelve tribes around the Tabernacle. Different groups spread around an uninhabited centre = the very principles of idiorrhythmic organizations (I’d like a less voluntarist term: constellations?
Borrowing from the American anthropologist Edward T. Hall (1914-2009) the notion of “proxemics,” i.e. the study of the human use of space, whether personal or public, in different cultures, Barthes’ description finally focused on the few personal objects that accompanied the individual monks. The lamp and the bed, in particular, seemed to him significant idiorrhythmic tools. Like Walter Benjamin (Michon, 2005/2016), he noted that we badly needed a “history of lighting” because it directly determined the life forms (p. 112). Ceiling lamps were not favorable to “proxemics nor interiority.” Suspended lamps, by contrast, made possible a “family proxemics around the dinner table.” But only individual lamps created the conditions of a strong “individual proxemics” by isolating the writing desk and the armchair from the “dark nothingness” (pp. 112-113).
idiorrythmie» designe le mode de vie de certains moines du mont Athos, qui vivent seuls tout en dependant d^n monast^re;a la fois autonomes et membres de la commu- naute, solitaires et int^gr^s, les moines idiorrythmiques rein­ vent d ^ e organisation situee 4 mi-chemin entre Teremitisme des premiers Chretiens et le cenobitisme institutionnalise.
Soir:je me couche, j?eteins, je m^nfonce sous les oouver- tures pour dormir. Mais j Jai envie de me moucher. Dans Tobs- curit白,j ’allonge le bras, j ’atteins sans me tromper le premier tiroir de la table de nuit, et dans ce tiroir, non moins infailli- blement, un mouchoir qui est a droite. Je repose et je referme aussi infailliblement.
Ceci est Tepisode type qui permet de poser la notion de proxemie.
Proxemie:fait partie d^ne typologie des espaces subjectifs en tant que le si^jet les habite affectivement: >2 1) Territoire (domain©) 2) Repaire (chambre, hutte de Robinson, appar- tement, dans le granit, des colons de L9Ile mysterieuse). (Chombart: famille = «ensemble des gens qui vivent a Tabri d^ne m^me cle3».) 3) Lieu prox^mique:niche, ni
Moines athonites (avant la constitution des laures) ne possédaient absolument rien, n’avaient ni domicile, ni objets, mais se deplagaierxt a pied en portant sur leur dos leur unique mobilier:la natte sur laquelle ils se reposaient le soir.
La caractéristique du Nomade est qu’il vit dans une communauté, à son propre rythme, sa propre temporalité. L’espace doit donc être un espace répondant à ceci, organisant ses visiteurs de l’individu à la communauté. Un espace Idiorythmique. s’organisant autour d’un vide (l’absence de hiérarchie en ce lieu). La chambre est l’endroit proxémique pure, Individuel, historique, il reste la cabine de camion. Le bâtiment s’entour d’une cloture, offrant privacité et indépendance. Finalement la niche ainsi que la lampe individuelle permettent de créer l’autre penchant de la Proxémie. 
la niche comme espace articulateur et proxemetique, il permet d’avoir ses habitudes dans le bâtiment peut importe la place de parque. Le couloir est à la fois lieu identique, atemporel et désorientant, se connectant aux lieux plus atemporel, ahistorique, apersonel, et communautaire. 
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rominaakllr · 3 years
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Viens loin de moi - de la proxémie en temps de pandémie
Dans cet article l’auteur nous apprend que la phrase qui régit désormais nos interactions est « Vient loin de moi »
Juste avant la pandémie l’auteur était à Cuba et son retour en France l’a bouleversé comme s’il était désormais dans une dimension parallèle. Une dimension où tous les codes sociaux ont changé brusquement. En croisant un vieil ami il a expérimenté la peur que ressent l’autre à être contaminé, en restant à distance, ne pas s’arrêter, ne pas s’attarder pour discuter.
L’auteur eu l’impression que son ami lui disait « viens loin de moi ». Il lui parlait, ce qui est un signe d’ouverture et de proximité mais en continuant à marcher vers sa direction initiale signe d’éloignement.
Cependant tous deux ne se tournait pas le dos. Alors tout en s’apercevant que nos rapports de proxémie ont changé, l’auteur assimila cet événement à une hypothèse de Grégory Bateson anthropologue anglais, l’hypothèse de la double contrainte.
Cette hypothèse serait vulgairement traduite par nos rapport distance/proximité avec autrui, une ambiguïté, un contraste témoignant d’un rapprochement à distance ou d’une distance présente dans la proximité. Une inversion des codes, un paradoxe qui brouille la compréhension de nos rapports avec les autres.
L’auteur affirme donc que pendant la pandémie que nous vivons, ce paradoxe est de plus en plus amplifié et renouvelle drastiquement nos codes sociaux. Nos cercles proxémiques se voyant étendues.
Par Yves Winkin : Chercheur en sciences de la communication
01/04/20
Chronique - Romina Akollor
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reseau-actu · 4 years
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CHRONIQUE - Ne pas se toucher, garder ses distances, sourire derrière un masque... avec le déconfinement, il est possible de revoir ses amis, ses proches mais de loin. Et nos repères sont complètement modifiés. Des règles nécessaires mais "inhumaines" pour nous autres, êtres tactiles ? Les explications de notre psychothérapeute, Hélène Romano.
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La pandémie de Covid-19 est venue nous imposer d’inévitables "gestes barrières" pour limiter sa propagation : lavage de main, masque, distance. Ce qui entraîne un profond bouleversement dans nos rapports à l’autre, en particulier dans notre culture latine où le rapprocher corporel fait partie de nos références. Les études sur la "proxémie"  décrivent bien la différence du type de distance selon les liens entre les personnes (amis, inconnus, famille), ce qui crée dans notre comportement des réactions instinctives qui nous conduisaient à nous adapter à l’autre pour savoir comment nous allons nous comporter avec lui. Le toucher est un élément comportemental non-verbal qui a une place tout aussi importante que la parole ou le regard.
Aujourd’hui tout change et nous nous retrouvons avec nos habitudes bouleversées, nos rituels communicationnels totalement invalidés, nos codes sociaux remis en cause, ce qui est plus qu’insécurisant. Nous sommes face à l’impersonnel et au nivellement de toute différenciation relationnelle puisque désormais famille comme inconnus doivent rester à distance.
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"Au début, chacun avait son bol de cacahuètes" : les gestes barrières à l'épreuve des soirées entre amis
Se faire la bise, se tenir la main, se prendre dans les bras, s’embrasser sont des gestes aujourd’hui déconseillés, voire proscrits par les autorités sanitaires et une distance "d’un mètre cinquante" conseillée voire imposée dans les lieux publics. Est-ce réaliste ? Non. Est-ce humain ? Non.
Irréaliste, car comment envisager de ne pas porter un bébé, consoler un enfant qui pleure, faire l’amour à 1,5 m de distance ? Humain ? Non, car l’être humain a besoin de contacts corporels et des interactions qui s‘y trouvent associées (regard, sourire, qualité du lien, voix, posture, ambiance). De nombreuses études réalisées en particulier dans les orphelinats ont prouvé combien le manque de portage (dimension physique et psychique du contact corporel), pouvait déstructurer un petit et hypothéquer durablement son développement. Sans contact physique et sans interaction, un bébé se laisse dépérir, peut présenter des troubles graves (regroupés sous le terme de dépression anaclitique), régresser et dans des cas ultimes se laisser mourir. Des réactions similaires peuvent être constatées chez la personne âgée que l’on n’ose plus toucher, qui n’est plus stimulée, qui révulse certains, car elle nous rappelle que le temps passe et que nous sommes tous mortels.
Envisager que le toucher ne puisse plus être possible est un non-sens, car cela revient à nous amputer psychiquement de ce qui fonde notre humanité : l’altérité, c’est-à-dire le lien à soi et à l’autre.- Hélène Romano, psychothérapeute
Le toucher est donc fondamental pour l’être humain, car il fait partie de nos modes d’interaction sociaux qui nous permettent d’exprimer nos émotions, nos ressentis, notre solidarité. Envisager qu’il ne puisse plus être possible est un non-sens, car cela revient à nous amputer psychiquement de ce qui fonde notre humanité : l’altérité, c’est-à-dire le lien à soi et à l’autre.
Le terme de "distanciation sociale" qui imposerait de ne plus se toucher est d’ailleurs inadapté, car il s’agit de "distanciation physique" avec injonction de ne plus se toucher, ce qui est un impact bien plus lourd au niveau psychique que des distances existantes entre des individus du fait du cadre social (par exemple selon les statuts sociaux, les activités). Le recours à ce terme n’est pas anodin, car il fait aussi référence dans l’inconscient collectif à l’histoire (les distances hygiénistes du XIXème siècle par exemple comme celle de l’haptophobie  du début des années 1990), aux règles éducatives transmises dès le plus jeune âge (ex. ne pas toucher pour ne pas se brûler), aux interdits religieux (ne pas se masturber, ne pas avoir de relations sexuelles autre que pour objectif d’engendrer).
TOUTE L'INFO SUR
NOS CONSEILS FACE AU CONFINEMENT
Consultation psy #28 - Ne pas se toucher, ce n’est pas humain !
Consultation psy 27 - Travail, logement, conjoint... Vous avez envie de tout changer ? C'est normal
Consultation psy#26 : que faire face à "la peur du déconfinement" ?
L’histoire a montré une évolution constante dans nos rapports relationnels. La pandémie liée au Covid-19 ne fera sans doute pas exception et conduira probablement à des changements. Mais l’homme a une capacité d’adaptation unique. Il faut espérer que face à cette nouvelle règle sociale qui s’impose, il saura faire preuve de créativité pour conserver un minimum de contact corporel et rester humain.
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