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#universalisme
cramazouk · 3 months
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L’Unité (2)
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La CGT ne se vit pas comme « une organisation » mais comme « L’Organisation » : de classe, confédérale, autonome et disparate.
Elle a vocation à rassembler toutes les organisations derrière une ligne confédérale : des principes communs pour lesquels on lutte tous mais de différentes manières, d’un endroit différent et avec de multiples centres de décision démocratiques.
On a malheureusement trop l’habitude de fonctionner en organisations séparées – et donc de juger la CGT chaque fois qu’un organe de la CGT agit différemment qu’on l’aurait fait, au mépris de l’esprit unitaire et autonome qui fait que c’est fatalement le cas. Être à la CGT, c’est accepter et aimer ces difficultés démocratiques comme essentielles et enrichissantes. Une page raturée et non blanche dans laquelle il faut lutter pour un idéal révolutionnaire en dépit et avec tous les échecs et obstacles du Temps qui est le nôtre.
Tout ce que je déteste est à la CGT, et tout ce que j’aime.
La peur ou le refus de la CGT me fait penser à la peur et au refus de la religion : la peur d’une organisation et de principes à vocation d’universalité, à laquelle il faut rendre des comptes, obéir de manière consentie via des principes d’obligation plus grands que l’organisation elle-même, qui implique donc qu’on doive combattre au sein de l’institution elle-même contre la paresse ou le dévoiement.
Il est plus facile de rejeter l’organisation que d’endosser la responsabilité impliquée par une telle appartenance.
« C’est quand l’organisation est trop grande qu’il y a des problèmes ». Ce poncif exprime beaucoup de choses de notre abandon face à la mise à distance. On préfère la défaite à l’affrontement. L’universalisme n’est plus défendu comme une nécessité matérielle, uniquement comme une idée philosophique.
La philosophie ne peut pas remplacer la religion car seule l’organisation et la religion ont des implications matérielles collectives.
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magda-hoibian-blog · 1 year
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La femme et l'oiseau. Aquarelle sur papier artisanal. Pas à vendre. Longtemps j'ai été nourrie sans barrières d'identités, sans frontières, de contes illustrés, de toutes origines, avant même d'entrer dans la littérature et la peinture. Il m'en reste encore beaucoup. La certitude d'appartenir au Monde et au delà et l'amour de l'illustration et du symbolisme dans les contes. Certaines figures reviennent malgré moi sous les pinceaux et c'est cela aussi que j'aime dans la création. #universal #universalismo #universalisme #oniricart #watercolors #watercolorpainting #women #femmeoiseau #contesdumonde #aquarelle #imaginaire #birds #magicbirds #symbolique #artiste #artistesfemmes #womenartists #artistsoftheworld #painting #painter #artistepeintre #contemporaryart #intuitiveart (à Magda Hoibian Artiste visuelle) https://www.instagram.com/p/Cl1IA3IojSy/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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Pap N’Diaye, le ministre woke - 1
J’écoute ce silence si épais lorsqu’il s’agit de l’avancée pernicieuse de l’idéologie woke dans la société et cela m’interpelle.
Cependant, des voix s’élèvent afin de s’opposer à la montée actuelle de cette idéologie dans divers domaines (universités, gouvernements, parlements, partis, élus, médias etc.. Des voix que les wokes renvoient systématiquement à l’extrême-droite. Une manière de refuser une vérité. 
Ce qui m’étonne le plus, c’est le succès que cette idéologie rencontre. Elle s’infiltre partout dans la société et quasiment sans opposition. Cela d’autant plus facilement que cette idéologie se trouve à “gauche”. Cela est vraiment inquiétant, car c’est le symptôme d’un manque d’esprit critique d’une société en perte de valeurs et qui en cherche de nouvelles.
En attendant, la société plonge dans des abysses où se trouvent une droite et une extrême droite brune et une gauche perdue et une gauche radicale adoptant de plus en plus une idéologie woke dévastatrice qui aspire les gauches traditionnelles en nourrissant, par ses incohérences, ses mensonges et manipulations l’extrême droite. . Je reviendrai sur cette idéologie plus tard.
Pour le moment, le sujet qui me préoccupe est le nouveau ministre de l’éducation nationale.
Pap N’Daye a écrit un livre qui a été édité en 2008 et dont le titre est “La condition noire - Essai sur une minorité française”.
“Gageons que des travaux futurs sur l’idéologie de la blancheur française comme constitutive de l’identité nationale, en relation avec des facteurs de genre, de classe et d’appartenance régionale, remettront en cause les idées reçues sur le fameux universalisme républicain”.
Ce passage indique l’approche racialiste de monsieur Pap N’DIAYE “ l’idéologie de la blancheur française “, ainsi que gender et cela renvoie directement à l’idéologie woke.
A cela Monsieur N’DIAYE met en cause les valeurs universalistes de la République “ remettront en cause les idées reçues sur le fameux universalisme républicain “.
Monsieur N’DIAYE manipule, comme tout woke qui se respecte les notions et notamment les faits établis.
Il a été prouvé depuis plusieurs décennies que les races n’existaient pas. Aussi, pour argumenter sa thèse de base, l’auteur indique, par un tour de passe-passe, dans son ouvrage que “ les “races” n’existent pas en elles même, mais en tant que catégories imaginaires historiquement construites”.
Et plus loin d’écrire “Une analyse des rapports de domination qui ne prend pas en considération les variables de classes, de “races” et de genre conduite à une lecture hémiplégique de la situation sociales des groupes considérés ».
L’auteur est historien et cela m’inquiète, car un historien se fondent sur des faits établis et non sur un avis militantiste et je pense comme d’autres qu’aujourd’hui, l’université dérape de sa fonction première et Monsieur N’DIAYE en est l’exemple parfait.
Je reviendrai dans un prochain billet sur le livre de Monsieur N’DIAYE et sur la dérive de la gauche woke actuelle.
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albad · 11 months
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LE BÂTISSEUR DÉMOLISSEUR
À la veille de la journée de grève du 6 juin, Macron s'est rendu au Mont Saint-Michel pour livrer un discours confus et nationaliste. Il s'est enflammé à propos de cet îlot surmonté d'une abbaye : «En mille ans, sa silhouette est devenue un emblème de l’universalisme français. Son abbaye, le symbole de ce que nous sommes : un peuple de bâtisseurs». Le président s'est aussi répandu sur «l'esprit français» et un «peuple conquérant».
Un beau 0/20 en histoire. Macron récite un discours fantasmé de la France et son passé. Jusqu'au 10ème siècle, le Mont Saint-Michel appartenait au duché de Bretagne. «La France» n'existait alors pas encore en tant que Nation. De quel «peuple» parle donc Macron ? Des gaulois ? Des latins ? Des peuples germaniques dits «barbares», ces Francs, qui se sont installés lors de l'effondrement de l'Empire romain ? Des vikings qui ont attaqué la région et ainsi provoqué l'installation d'un village de réfugiés sur cet îlot, créant par la suite cette construction mondialement connue ? Ce peuple de paysans normands révoltés qui ont tenté de brûler le Mont Saint Michel au 12ème siècle ? Des différentes vagues migratoires qui n'ont jamais cessé d'aller et venir sur le territoire aujourd'hui nommé France ?
De quel «universalisme» parle Macron ? D'un universalisme religieux et chrétien ? De l'universalisme philosophique, qui est un concept popularisé à partir du siècle des Lumières et de la Révolution française, donc il y a moins de trois siècles ? Le «peuple» français serait «conquérant» par nature ? De quelles «conquêtes» s'agit-il ? Bref, Macron rallume de vieux discours identitaires qui n'ont aucune véracité historique. Son propos n'est qu'une rafale de clins d’œil à l'extrême droite.
La même semaine on apprend qu'à Carnac, dans le Morbihan, une partie des menhirs posés là depuis le néolithique a été détruite pour construire un magasin de bricolage. Un site à haute valeur archéologique, dont les significations mystérieuses ne sont toujours pas élucidées, et qui n'a pas bougé depuis au moins 7000 ans. Lorsqu'il s'agit d'installer partout les mêmes immondes enseignes consuméristes, l'histoire passe au second plan. Les antiques «bâtisseurs» passent à la trappe. À présent, toutes les entrées de villes sont hideuses, constellées des mêmes magasins interchangeables, des mêmes aires métropolitaines sans âmes. Et le phénomène s'étend maintenant bien au delà des grandes agglomérations.
Cette affaire peut sembler anecdotique mais elle révèle un profond mépris pour l'histoire de la part de la caste dirigeante. Elle s'inscrit dans des politiques de destruction continuelle du savoir, de privatisation des universités, de diminution des crédits pour la recherche historique et archéologique, d'absence de recrutements dans de nombreux domaines peu rentables économiquement, comme l'histoire de l'art ou l'anthropologie...
Pour Macron et ses amis, l'histoire n'est utilisée que pour produire un récit fantasmé et réactionnaire – réhabilitation de Pétain, glorification de Napoléon, fantasme sur «un peuple» millénaire. Mais elle s'efface devant les intérêts capitalistes de notre époque.
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aurevoirmonty · 8 days
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"Dans l'Empire romain finissant, il a pu, certes, exister – dans les limites de cet espace où soufflait l'esprit d'empire – un certain "universalisme" : on laissa s'introduire à Rome des éléments hétérogènes et des races inférieures dont on fit abusivement des "Romains". La ville du Tibre intégra sans difficulté des cultes et des mœurs allogènes dont le contraste avec la romanité des origines était parfois stupéfiante, comme le notait Tite-Live. C'est dans cet universalisme-là que réside l'une des pricnipales raisons de l'effondrement de Rome."
Julius Evola, Vouloir n°73-75 (1991)
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lanuitlennuie · 4 months
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Dans l’insomnie, je lis d’autres choses de Houria Bouteldja que Les blancs, les juifs et nous dont la critique cinglante du monde blanc vise juste à plusieurs endroits. Je manque de précision quand je dis qu’Houria relèguerait un féminisme queer à un après jamais investi (libidinalement on pourrait dire). Elle dénonce, et je suis d’accord avec ça, le féminisme libéral blanc qui fétichise les bons sujets à sauver (les femmes voilées, les homosexuels, les enfants) en s’attachant à détruire les mauvais, en l’occurrence mauvais garçons, arabes ou noirs, porteurs d’une puissance qu’il a tout intérêt à trimer ras. L’amour très genetien qu’elle porte aux lascars est un endroit litigieux pour moi : il me séduit et m’active en même temps qu’il m’emmerde. Je le trouve un peu aveugle, plutôt jaloux et franchement viriliste, super français au final, on ne s’en sort pas. Bouteldja se fait leur tirailleur sénégalais (pour reprendre sa pensée par condensation et déplacement de figures historiques et coloniales) jusqu’à les défendre contre celles (« les grandes soeurs » castrantes) qui contribueraient à les rendre mutiques. Je ne sais pas, je suis loin mais je ne suis pas convaincue par cette distribution des forces en présence et je sens confusément que cette ligne de pensée la piège et nous avec. L’empire des lascars ça reste le patriarcat et il se nourrit justement de nos misogynies internalisées et de nos mises en concurrence dans ce qui reste son régime de valeur. C’est là qu’il y a à penser précisément pour démonter l’horlogerie fine de nos élans, sans universalisme anhistorique et sans la peur de se faire insulter mais je suis plutôt moumoune ou tire-au-flanc c’est selon.
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jloisse · 1 year
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Michel Maffesoli : "Le wokisme parle de droit mais oublie les devoirs. En faire un universalisme serait un vrai danger, une prison !"
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garamterang · 2 days
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MENGAPA HARUS JADI BIJAK, JANGAN BODOH
Renungan Senin, 29 April 2024 Nas : Galatia 3:1-5
Hai orang-orang Galatia yang bodoh, siapakah yang telah mempesona kamu? Bukankah Yesus Kristus yang disalibkan itu telah dilukiskan dengan terang di depanmu?. . . Jadi bagaimana sekarang, apakah Ia yang menganugerahkan Roh kepada kamu dengan berlimpah-limpah dan yang melakukan mujizat di antara kamu, berbuat demikian karena kamu melakukan hukum Taurat atau karena kamu percaya kepada pemberitaan Injil? - Galatia 3:1, 5
"Yesus Kristus yang disalibkan itu telah dilukiskan dengan terang di depan mereka. Artinya, mereka telah mendengar ajaran salib disampaikan kepada mereka, serta mengambil bagian dalam perjamuan Tuhan. Di dalam kedua hal tersebut, Kristus yang disalibkan telah dibentangkan di hadapan mereka. Nah, alangkah bodohnya mereka yang telah menerima misteri-misteri kudus seperti itu dan menjalani upacara sekhidmat itu, kemudian tidak menaati kebenaran yang disampaikan kepada mereka, dan yang telah dimeteraikan di dalam ketetapan itu. Perhatikanlah, mengingat semua kehormatan dan hak istimewa yang telah diberikan kepada kita sebagai orang Kristen, sudah sepatutnyalah kita malu melakukan kebodohan dengan undur dan berpaling dari Allah." (MHC: Galatia 3:1-5, Tafsiran SABDA).
Refleksi: Menurut Galatia 3:1-5, Paulus menyebut jemaat Galatia bodoh karena mereka telah terpengaruh oleh ajaran palsu dan mulai mempercayai bahwa keselamatan dapat dicapai melalui perbuatan hukum Taurat, bukan oleh iman dalam Kristus. Mereka telah meninggalkan kepercayaan dasar mereka dan terjerumus ke dalam pemikiran yang salah. Kini kebodohan jemaat Galatia yang ditegur dengan keras oleh rasul Paulus itu, nampaknya terulang lagi dengan munculnya ajaran Saksi Yehova, Kristen Progresif, Shinchioji, Oness Pentacostalism, Jesus Only, Universalisme, Legalisme, dsb. Terkesan ada pemaksaan tentang Injil yang harus didefinisikan ulang. Meragukan semua otoritas, terutama otoritas bahwa Alkitab adalah Firman Allah. Bagaimana kita menyikapi berbagai ajaran ini? Penulis perlu memotivasi kita, bacalah Alkitab secara terarur dan sistematis dan carilah mentor yang kompeten dan tulus. Ingat dan ikrarkan sesering mungkin kredo iman Kristen (Pengakuan Iman Rasuli). Agar melaluinya kita benar-benar berlindung di bawah kebenaran absolut itu, yaitu Firman Tuhan dalam Alkitab. (TWP)
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bienvenuechezmoi · 5 months
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Le pink washing de Israël me dégoûte.
Il y a ces histoire de viols atroces sur les réseaux sociaux commis par des membres du Hamas sur des femmes Israéliennes. Oui ça m'écoeure, le viol est un sujet qui me rend profondément en colère. Ça me prends les tripes, j'ai mal au ventre, j'ai envie de tout exploser. Un ressenti dû à l'unilatéralité et la systematicité du viol créé contre les femmes pour nous soumettre et nous violenter. Son universalisme n'est pas à prouver, il l'est. Alors oui le Hamas viol comme l'Armée Israélienne viol. Tous les hommes sont des potentiels violeurs. Les hommes avec du pouvoirs violent davantage par impunité. Alors dans des conflits armés, le violeur est celui qui a le pouvoir à l'instant T, celui qui a l'arme qui peut te tuer. Les soldats allemands ont violés les françaises pendant la seconde guerre mondiale. Les militaires français ont violé les femmes pendant les guerres de colonisations. Le Hamas a violé des israéliennes pendant leur assaut du 7 octobre. Je n'ose imaginer le nombre de palestiniennes violées par les soldats israéliens depuis le début de l'invasion de la Palestine.
Malheureusement, on ne juge pas un conflit par les viols commis car les ratios sont toujours de 100%. D'un côté comme de l'autre.
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Universalisme vs. Décolonialisme. N'y a-t-il vraiment pas de troisième voie pour la gauche ? - K. Les Juifs, l’Europe, le XXIe siècle
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lonesomemao · 6 months
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Au Museum d'Histoire Naturelle
France Allemagne
Pour l'Arménie
Universalisme démocratie
Le Levantin pour le catho
Les empires fini
Italie Hongrie pro azéri
Mer Noire Orient-Occident
Le Bosphore franchi
Orange douloureusement
Un esprit guerre unit
L'UE par la paix il la salit
Mardi 26 septembre 2023
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guyboulianne · 1 year
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Sa Sainteté le Patriarche Cyrille de Moscou et de toute la Russie : « On peut dire que le mondialisme est un projet d’unité universelle, mais sans tenir compte de la véritable intention du Créateur à propos de l’homme. Et du point de vue de l’eschatologie chrétienne, nous savons ce que signifie l’universalisme global, et nous savons que sans cet universalisme global, il n’y aura personne qui revendiquera le pouvoir global et dont le nom sera associé à la fin du monde. » https://www.guyboulianne.info/2023/02/16/patriarche-cyrille-de-moscou-le-mondialisme-est-un-projet-dunite-universelle-mais-sans-tenir-compte-de-la-veritable-intention-du-createur
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cramazouk · 1 year
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Pour une géo-politique de classe
Qu’est-ce que serait un texte de géo-politique de classe pro-démocratie et pro-révolution ? Le concept de géo-politique a été largement utilisé par la sphère confusionniste, notamment les réseaux du Kremlin, pour propager un discours « alternatif » à celui des médias occidentaux dominants et favoriser la politique expansionniste de la Russie et ses alliés.
Les organisations de gauche française, partis, unions syndicales et les politiciens qui s’en réclament, bercées à l’anti-américanisme, ont été receveurs et propagateurs naïfs d’un discours nationaliste au sens où, au profit d’un Etat-Nation et sa politique internationale : expansionniste, impérialiste, colonialiste, en se parant des oripeaux inverses.
Ce discours a été dénoncé par quelques intellectuels et organisations d’avant garde en terme d’antiracisme, anti-impérialisme et d’internationalisme démocratique et surtout d’authentique universalisme.
Dans l’impossibilité d’être exhaustif, je ne peux citer que des figures qui m’ont éduquée à une vision de la solidarité internationale : Leila Al-Shami, Robin Yassin-Kassab, Marie Peltier et l’organisation Lignes de Crêtes.
Cette géo-politique de classe pro-démocratique et pro-révolution serait matérialiste, dans le sens où elle prendrait des orientations impliquant des acteurs et institutions non alliées, si la situation l’exige pour protéger des camarades de tueries. Elle mettrait cependant ces acteurs au second plan au profit des camarades directement concernés par les faits politiques révolutionnaires et pro-démocratie. Elle ne se ferait l’écho que de leur parole, de leurs requêtes, de leurs cris.
Comme un camarade expert et d’autres l’ont déjà beaucoup dit, l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe aurait pu être évitée si la communauté internationale avait été à la hauteur pour la révolution syrienne.
En Syrie, les hommes politiques (Barrack Obama et François Hollande notamment) ont beaucoup parlé, menacé, mais aucunement agi. Traumatisés par l’Irak, la gauche internationale faible face à la propagande des États syriens et russes, a mis toute son énergie à protester contre une possible intervention occidentale, sans avoir aucune idée de ce dont elle parlait, racontant bêtise sur bêtise.
Les maigres interventions américaines ont concerné le soutien militaire à l’organisation marxiste-léniniste inséparable des terroristes du PKK, les YPG. Étrangement, cette intervention indépendante n’aurait jamais pu se faire dans le cadre de l’OTAN, dont la Turquie fait partie, et qui a pour ennemies les organisations sus-citées. Les relations internationales ont largement survécu à cette aide dont le but était d’armer un groupe contre Daesh, et donc sans rapport direct avec la révolution syrienne.
On apprend de cela que l’OTAN n’est pas une organisation indispensable pour l’intervention militaire internationale, malgré la place prédominante de celle-ci dans les discours de gauche « anti-impérialiste » traditionnels, en bonne partie liée à la puissance de la propagande et de la désinformation russe.
Si on reprend l’hypothèse d’une intervention internationale indépendante ou à partir d’une alliance indépendante et de circonstance, des Etats auraient pu fournir des moyens militaires à la révolution syrienne, assez structurée à l’époque déjà. Si l’objectif de prévenir l’expansion de Daesh était un réel sujet pour ces Etats, cela aurait été le meilleur moyen. Car Daesh s’est largement développé en Syrie sur les cendres de la révolution syrienne. Plutôt que de soutenir les YPG, il aurait été possible d’apaiser les relations internationales en soutenant la révolution syrienne qui n’était pas basée sur un projet confessionnel ou ethnique. Il y aurait pu avoir des négociations au profit d’organisations préoccupées par la situation kurde, avec une solution plus progressiste que celle laissée par des organisations puissantes de par la détresse de la situation kurde, et malheureusement peu démocratiques et coupables de nombreuses exactions. Le propos ici n’est pas de forcément jeter la pierre aux dites organisations, mais de soulever le fait que manquer des solutions progressistes amène forcément à la radicalisation et aux exactions, et à la montée en puissance d’organisations plus désespérées et violentes, quelque soit la pureté de l’identité politique revendiquée en façade.
Lorsqu’on évoque ce genre de possibilités, il nous est tout de suite renvoyé le fait que tout cela n’intéresse pas les Etats-Unis ou la France, pays à la culture coloniale et impérialiste historiquement, et que leur agenda est basé sur leurs intérêts économiques notamment. Bien entendu, et il n’est pas question de réfléchir à leurs intérêts en vérité, mais bien à ceux de nos camarades. Les acteurs avec lesquels nous pouvons nous compromettre trouveront leurs propres intérêts dans leur intervention. Mais le matérialisme impose de laisser pour secondaires des intérêts économiques et nationaux par rapport aux intérêts de la solidarité de classe internationale, premier pas vers une possible puissance autonome internationale capable de faire plier ces Etats.
Notre capacité d’influence est idéologique dans nos propres rangs en premier lieu, avec un devoir de vigilance antifasciste et de mise à jour de nos logiciels politiques, puis elle passe par nos modes d’action habituels : la grève, la manifestation et la solidarité matérielle par les convois et dons. La seule véritable solidarité militaire de classe ne pouvant passer que par une révolution sociale plus large, remplaçant l’État par une confédération démocratiques d’organisations dont le but est de sortir de la dépendance aux relations économiques.
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philoenphilosophie · 1 year
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Question Éthique - Comment déterminer si une action est bonne ou mauvaise? (Terminologies)
Absolutisme éthique : 
Un courant de l'éthique, l'absolutisme éthique, soutient qu'un code moral unique et universellement acceptable détermine si nos actions sont bonnes ou mauvaises. Ses adeptes pensent que tout le monde, peu importe les conséquences, les circonstances, le bagage culturel et ainsi de suite, devrait observer ce code moral.
Universalisme éthique : 
L'universalisme éthique soutient aussi qu'un code moral unique et universellement acceptable détermine si nos actions sont bonnes ou mauvaises. Ses adeptes n'estiment toutefois pas nécessaire de l'appliquer en dépit des conséquences et croient plutôt qu'on peut — qu'on doit même - enfreindre les règles morales dans certaines circonstances. Si l'absolutisme éthique parle de règles morales universelles, l'universalisme éthique, lui n'attribue pas nécessairement. un caractère absolu aux règles morales.
Relativisme éthique :
Le relativisme éthique se situe à l'autre pôle. Les relativistes rejettent l'idée d'un code moral universel et affirment que toute valeur est relative au moment, au lieu, aux personnes et à la situation. D'après les relativistes, toutes les règles morales sont est la meilleure.
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rausule · 1 year
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Brant se WIL OM RADIKAAL TE WEES
Die belangstelling van hierdie aantekeninge van my is slegs tydelikheid en Afrikaans: hulle is niks anders as 'n baie besondere bydrae tot Brant se "fortuin" in Suid-Afrika in hierdie tien, vyftien jaar (in nie-akademiese of gespesialiseerde letterkunde). 1) Dit sal nodig wees om in gedagte te hou dat ons met Brant nie net voor die ontdekking van taal te staan ​​kom nie, maar met die ontdekking van tale. In die einste daad waarin die begeerte gebore is om die taal van die gemeenskaplike Afrikaanse bourgeoisie vir die Hervorming te gebruik, is ook die begeerte gebore om die verskillende subtale waaruit dit gevorm word te verstaan: jargons, gespesialiseerde tale, partikularismes van die elite , bydraes en aanhalings uit vreemde tale, ens. ens. Brant se linguistiese verbreding, as gevolg van die verskuiwing van sy standpunt na bo - Middeleeuse teologiese universalisme - is nie net 'n verbreding van die leksikale en ekspressiewe horison nie: maar terselfdertyd ook sosiaal. Wanneer daar ook al die teenwoordigheid of moontlikheid, in 'n werk, van Protestantse Radikale Diskoers is, beteken dit dat daar ten minste 'n vae, moontlike «sosiologiese bewussyn» is, indien dit ondenkbaar is om 'n ander se toespraak taalkundig te herleef sonder om nie net geobjektiveer te word nie. die sielkunde maar ook die besondere sosiale toestand: die een wat linguistiese diversiteit voortbring. Nou is daar in Brant die potensiële teenwoordigheid van die Protestantse Radikale Toespraak: en nie net potensiaal nie, as 'n mens die gebruik van die Radikaal in Protes aanvaar, op 'n nie-streng grammatikale wyse nie. Eerstens impliseer Brant se direkte toesprake, dié wat tussen aanhalingstekens ingesluit is, 'n leksikale oplossing van die herleefde indirekte. Trouens, die karakters praat nooit soos Brant nie. Natuurlik nie in 'n streng naturalistiese sin nie: naturalistiese mimesis word altyd gemetaforiseer, in 'n gedig waarin die sentrale tema die verhouding van 'n "eerste persoon" met die transendente wêreld is. As die karakters egter tot dieselfde sosiale klas, aan dieselfde intellektuele elite of gespesialiseerde kultuur, tot dieselfde era of generasie as Brant behoort, verskil hul taal nie van dié van die skrywer, as taalinstelling nie. Die differensiasie is slegs psigologies: en gaan dus meer oor die styl as die taal. Dit is 'n ekspressiewe feit. As die karakters eerder tot 'n ander sosiale klas, aan 'n ander kulturele wêreld, aan 'n ander era as dié van Brant behoort, dan word hul "spraak" ook taalkundig gekenmerk; van die uiterste geval waarin 'n Provensaalse digter vir 'n hele hendecasillabe in sy eie taal praat, tot die duisend gevalle waarin, tussen die aanhalingstekens van die direkte, spesifieke tekens van spesiale tale vasgevang word. Dit is genoeg om hierdie riglyne in relatiewe stellings op te los, met 'n wat, en dan die wat te verwyder, en hier het ons "herleef diskoerse": aan die onderkant van wie se "stilistiese toestande" daar altyd 'n wesenlike sosiologiese bewussyn is. Maar daar is meer. Byvoorbeeld in die episode deur Rene Decart en, volgens die verstommende dialektiese rekonstruksie te danke aan Levi Strauss In, is dit duidelik dat Brant in die verhaal terme en uitdrukkings "in die mode" gebruik in tekste wat min of meer ooreenstem met ons eskapis produksie: dit was die lesings van die elegante en aristokratiese wêreld. Dit is duidelik dat Brant self nie 'n gebruiker van sulke uitdrukkings was nie: sy gebruik is dus 'n aanhaling uit 'n ander linguistiese wêreld: dié van sy karakters. Wat beteken, van Brant se kant, totale onderdompeling en "mimesis" in die sielkunde en sosiale gewoontes van sy karakters. En daarom 'n besmetting tussen sy taal en hulle s'n.
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aurevoirmonty · 1 month
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"On objectera peut-être que l’imperium aboutit en fait à cet universalisme, à ce chaos ethnique qu’il entendait récuser, et, d’autre part, qu’il ne put se maintenir que durant quelques siècles, avant de se dégrader et de disparaître. Orbis fecisti quod prius urbis erat, chantait un autre poète gaulois qui s’était donné le nom de Rutilius Namatianus, et qui vivait sous Honorius. Le poète avait raison, mais on pourrait ajouter que Rome ne l’avait point voulu. Tout dans l’Histoire a sa mesure. Rien n’y est éternel, ni absolu. Il s’agit toujours de plier l’Histoire à une volonté, de chercher à lui donner une forme. Dans la journée d’Histoire qu’ils ont vécue, les Romains se sont affirmés envers et contre tous, en réalisant le seul projet d’imperium existant. Ils l’ont fait aussi longtemps qu’ils ont été là. Car l’imperium ne se dégrade véritablement que lorsqu’il n’y a plus de Romains, lorsque “Rome n’est plus dans Rome”. "
Giorgio Locchi, Nouvelle École n°20, (1972)
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