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#Dounia Filali
maroctvinfo · 11 months
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Grève de la faim de journalistes marocains en France : un cri pour la justice et la liberté d'expression
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Dounia et Adnan Filali dénoncent les harcèlements du régime marocain
Deux journalistes marocains réfugiés en France, Dounia et Adnan Filali, ont décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre les harcèlements incessants qu’ils subissent de la part du régime marocain. Ils accusent également les autorités françaises de complicité dans cette répression. Cette décision radicale fait suite à des années de persécution dont ils ont été victimes, et ils affirment qu’ils ne mettront fin à leur grève de la faim que lorsque leurs droits en tant que réfugiés politiques seront respectés et qu’ils se sentiront en sécurité.
Selon leur déclaration, les journalistes dénoncent la privation de leurs droits fondamentaux en tant que réfugiés politiques et êtres humains par les autorités parisiennes, qui semblent préférer préserver leurs relations bilatérales avec le Maroc plutôt que de faire respecter les lois et les conventions internationales. Ils appellent les organisations de défense des droits de l’homme et les pays démocratiques à les soutenir dans leur quête de réinstallation dans un pays sûr qui respecte leurs droits, leur dignité et leur liberté d’expression, conformément à la Convention de Genève.
Complicité franco-marocaine : des preuves révélées par les journalistes
Dounia et Adnan Filali affirment avoir récemment obtenu des documents confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises de les persécuter en collaboration avec les autorités marocaines. Ces documents confirmeraient leurs allégations selon lesquelles les autorités françaises cherchent à les faire taire afin de préserver les relations bilatérales entre les deux pays. Les journalistes dénoncent également l’accusation de diffamation portée contre eux, qui serait une réutilisation de tactiques utilisées par le régime marocain pour les faire quitter leur pays d’origine.
Cette révélation fait écho aux conclusions d’une commission spéciale du Parlement européen et d’organisations de défense des droits de l’homme, qui ont déjà dénoncé l’utilisation du programme d’espionnage Pegasus par le régime marocain pour surveiller les journalistes et les militants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les journalistes soulignent ainsi le besoin urgent d’une protection accrue pour les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes marocains qui risquent leur vie pour informer le public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Violations des droits de l’homme au Maroc et crise de pouvoir latent
Cette grève de la faim des journalistes marocains révèle les violations graves des droits de l’homme qui persistent au Maroc. Les rapports récents, tant nationaux qu’internationaux, ont mis en évidence ces abus, y compris l’emprisonnement d’un ancien ministre des droits de l’homme pour avoir exprimé son opinion personnelle sur les affaires du palais royal, qui demeure vacant depuis longtemps en raison de la santé de Mohammed VI et de l’incertitude entourant la succession du pouvoir dans un contexte de rivalités entre les factions de la cour royale et de l’influence des lobbies sionistes sur les décisions politiques.
Il est crucial que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et dans d’autres pays où ils risquent leur vie pour la vérité. Les gouvernements démocratiques doivent prendre des mesures concrètes pour soutenir les réfugiés politiques et veiller à ce que les régimes oppressifs ne puissent pas étendre leur mainmise sur d’autres territoires.
La grève de la faim des journalistes marocains en France est un appel retentissant à la justice et à la liberté d’expression. Il est impératif que leurs voix soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à la répression dont ils sont victimes. La situation révèle également l’importance d’une vigilance constante face aux violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent, afin de défendre les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux de tous les individus.
Communiqué de Dounia et Adnan Filali: Le texte intégral
GREVE DE LA FAIM DE DOUNIA ET ADNANE FILALI
Nous sommes Dounia et Adnane Filali, journalistes marocains, reconnu réfugiés politiques auprès de l’Office des Nations Unies pour les réfugiés en Chine en 2021 conformément aux articles 6 et 7 de la Convention de Genève de 1951.
Depuis deux ans, sur le sol français, nous sommes persécutés par le régime marocain et les autorités françaises complices, qui, au lieu d’appliquer la loi et le droit international, préfèrent préserver leur relation bilatérale avec le Maroc de la manière la plus indigne qui soit, en nous retirons tous nos droits de réfugié politique et de simples êtres humains. Rajouter à ça, un harcèlement perpétuel de la part des autorités française et Marocaine qui ont comme objectif commun : notre silence. Menacés de mort, nous n’avons pas le droit à la justice. Journalistes professionnels, nous n’avons pas le droit de travailler, réfugiés politiques, nous n’avons pas le droit à la protection.
De plus, la complicité fourbe des autorités française va jusqu’à nous accuser de fausses allégations et diffamations précédemment utilisées par le régime marocain contre lequel nous avons obtenu l’asile politique pour, entre autres, ces mêmes raisons.
Récemment, nous avons obtenu des documents très confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises, en collaboration avec leur homologue marocain, de nous persécuter le plus longtemps possible afin de nous nuire et de faire taire nos voix sous prétexte de maintenir des relations bilatérales entre les deux pays.
On tient comme responsable le régime marocain et I’Etat français de toute la persécution que nous subissons depuis deux ans sur le sol français et de tout ce qui nous arrivera tant que nous serons en France.
Nous annonçons que nous avons entamé une grève de la faim ouverte qui a commencé ce vendredi 2 juin 2023 et qui ne s’arrêtera qu’au moment où nous serons en sécurité et nos droits de réfugiés politiques respectés.
Nous demandons aux organismes concernés, ainsi qu’aux Etats démocratiques, de nous aider à notre réinstallation, comme il est prévu dans la convention de Genève, dans un pays sûr, qui respectera nos droits de réfugiés politiques, notre dignité d’être humain ainsi que notre liberté d’expression.
Nous faisant notre grève de la faim dans un lieu privé, et non dans un lieu public où nous serions exposés au pire des exactions qui viendrait du Maroc et de ses alliés.
Paris, le 2 juin 2023
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junklifedotcom · 5 months
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Angelo Kras by me, Dounia Filali & Angi Song x Coeval mag🐬
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expresstv · 11 months
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Saga dounia et Adnane filali : tout est dit!
  Les Filali c’est “quoi”? C’est tout bonnement un couple pris au piège de son ambition, celle de caracoler un jour dans le top 10 des milliardaires sur Forbes. Pour comprendre l’acharnement du couple filali contre le Maroc, il ne faut pas remonter très loin dans le passé. Adnane Filali est le fils de Mohamed Filali, un ancien patron de supports de presse qui faisaient dans le populisme et le…
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maroctvinfo · 11 months
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Hunger Strike by Moroccan Journalists in France: A Cry for Justice and Freedom of Expression
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Moroccan journalists Dounia and Adnan Filali are currently on a hunger strike in France, protesting against the ongoing harassment they face from the Moroccan regime. They also accuse the French authorities of complicity in this repression. This drastic decision comes after years of persecution they have endured, and they state that they will only end their hunger strike when their rights as political refugees are respected, and they feel safe.
According to their statement, the journalists denounce the deprivation of their fundamental rights as political refugees and human beings by the Parisian authorities, who seem to prioritize preserving their bilateral relations with Morocco rather than upholding laws and international conventions. They call upon human rights organizations and democratic countries to support them in their quest to be resettled in a safe country that respects their rights, dignity, and freedom of expression, in accordance with the Geneva Convention.
Franco-Moroccan Complicity: Evidence Revealed by the Journalists
Dounia and Adnan Filali claim to have recently obtained confidential documents that prove the French authorities’ intention to persecute them in collaboration with the Moroccan authorities. These documents would confirm their allegations that the French authorities seek to silence them in order to maintain bilateral relations between the two countries. The journalists also denounce the defamation charges brought against them, which they believe to be a reuse of tactics used by the Moroccan regime to force them out of their home country.
This revelation echoes the findings of a special committee of the European Parliament and human rights organizations, which have already denounced the use of the Pegasus spyware program by the Moroccan regime to surveil journalists and activists, both within and outside the country. The journalists emphasize the urgent need for increased protection for Moroccan human rights defenders and journalists who risk their lives to inform the public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Human Rights Violations in Morocco and a Looming Power Crisis
This hunger strike by Moroccan journalists sheds light on the serious human rights violations that persist in Morocco. Recent reports, both national and international, have highlighted these abuses, including the imprisonment of a former human rights minister for expressing his personal opinion on matters related to the royal palace, which has been vacant for a long time due to the health of Mohammed VI and the uncertainty surrounding the power succession amid rivalries between factions of the royal court and the influence of Zionist lobbies on political decisions.
It is crucial for the international community to intensify its efforts in protecting journalists and human rights defenders in Morocco and other countries where they risk their lives for the truth. Democratic governments must take concrete measures to support political refugees and ensure that oppressive regimes cannot extend their control to other territories.
The hunger strike by Moroccan journalists in France is a resounding call for justice and freedom of expression. It is imperative that their voices are heard, and concrete steps are taken to end the repression they are facing. The situation also reveals the importance of constant vigilance against human rights violations wherever they occur, in order to defend democratic values and the fundamental rights of all individuals.
Statement by Dounia and Adnan Filali: Full Text
HUNGER STRIKE BY DOUNIA AND ADNANE FILALI
We are Dounia and Adnane Filali, Moroccan journalists, recognized as political refugees by the United Nations Refugee Agency in China in 2021, in accordance with Articles 6 and 7 of the 1951 Geneva Convention.
For the past two years, on French soil, we have been persecuted by the Moroccan regime and complicit French authorities, who, instead of upholding the law and international rights, prefer to preserve their bilateral relationship with Morocco in the most undignified manner by denying us our rights as political refugees and basic human beings. In addition, we have been subject to constant harassment by both French and Moroccan authorities with the common goal of silencing us. Threatened with death, we are denied justice. As professional journalists, we are denied the right to work, and as political refugees, we are denied protection.
Furthermore, the treacherous complicity of the French authorities goes as far as accusing us of false allegations and defamation, tactics previously used by the Moroccan regime from which we sought political asylum, among other reasons.
Recently, we obtained highly confidential documents proving the intention of the French authorities, in collaboration with their Moroccan counterparts, to persecute us for as long as possible, in order to harm us and silence our voices under the pretext of maintaining bilateral relations between the two countries.
We hold the Moroccan regime and the French State responsible for all the persecution we have endured for the past two years on French soil and for whatever happens to us while we remain in France.
We announce that we have begun an open-ended hunger strike, starting on Friday, June 2, 2023, and it will only end when we are safe and our rights as political refugees are respected.
We call on relevant organizations and democratic states to assist us in our resettlement, as outlined in the Geneva Convention, to a safe country that will respect our rights as political refugees, our dignity as human beings, and our freedom of expression.
We are conducting our hunger strike in a private location, rather than a public place where we would be exposed to the worst forms of retribution from Morocco and its allies.
Paris, June 2, 2023
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maroctvinfo · 11 months
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Huelga de hambre de periodistas marroquíes en Francia: un grito por la justicia y la libertad de expresión
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Dos periodistas marroquíes refugiados en Francia, Dounia y Adnan Filali, han decidido iniciar una huelga de hambre para protestar contra el constante acoso que sufren por parte del régimen marroquí. También acusan a las autoridades francesas de complicidad en esta represión. Esta decisión radical surge después de años de persecución de los que han sido víctimas, y afirman que solo pondrán fin a su huelga de hambre cuando se respeten sus derechos como refugiados políticos y se sientan seguros.
Según su declaración, los periodistas denuncian la privación de sus derechos fundamentales como refugiados políticos y seres humanos por parte de las autoridades parisinas, quienes parecen priorizar mantener sus relaciones bilaterales con Marruecos en lugar de hacer cumplir las leyes y convenciones internacionales. Hacen un llamado a las organizaciones de derechos humanos y a los países democráticos para que los apoyen en su búsqueda de reasentamiento en un país seguro que respete sus derechos, dignidad y libertad de expresión, de acuerdo con la Convención de Ginebra.
Complicidad franco-marroquí: pruebas reveladas por los periodistas
Dounia y Adnan Filali afirman haber obtenido recientemente documentos confidenciales que prueban la intención de las autoridades francesas de perseguirlos en colaboración con las autoridades marroquíes. Estos documentos confirmarían sus denuncias de que las autoridades francesas buscan silenciarlos para mantener las relaciones bilaterales entre los dos países. Los periodistas también denuncian los cargos de difamación presentados en su contra, que consideran una reutilización de tácticas utilizadas por el régimen marroquí para obligarlos a abandonar su país de origen.
Esta revelación hace eco de las conclusiones de un comité especial del Parlamento Europeo y de organizaciones de derechos humanos, que ya han denunciado el uso del programa de espionaje Pegasus por parte del régimen marroquí para vigilar a periodistas y activistas, tanto dentro como fuera del país. Los periodistas resaltan la necesidad urgente de una mayor protección para los defensores de derechos humanos y periodistas marroquíes que arriesgan sus vidas para informar al público.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Violaciones de derechos humanos en Marruecos y crisis de poder latente
Esta huelga de hambre de periodistas marroquíes revela las graves violaciones de derechos humanos que persisten en Marruecos. Informes recientes, tanto nacionales como internacionales, han destacado estos abusos, incluida la encarcelación de un exministro de derechos humanos por expresar su opinión personal sobre asuntos relacionados con el palacio real, que lleva mucho tiempo vacante debido a la salud de Mohammed VI y la incertidumbre en torno a la sucesión del poder en un contexto de rivalidades entre facciones de la corte real y la influencia de los lobbies sionistas en las decisiones políticas.
Es crucial que la comunidad internacional intensifique sus esfuerzos para proteger a los periodistas y defensores de derechos humanos en Marruecos y en otros países donde arriesgan sus vidas por la verdad. Los gobiernos democráticos deben tomar medidas concretas para apoyar a los refugiados políticos y asegurarse de que los regímenes opresivos no puedan extender su control a otros territorios.
La huelga de hambre de los periodistas marroquíes en Francia es un llamado resonante a la justicia y la libertad de expresión. Es imperativo que se escuchen sus voces y se tomen medidas concretas para poner fin a la represión que enfrentan. La situación también revela la importancia de una vigilancia constante ante las violaciones de derechos humanos, donde sea que ocurran, para defender los valores democráticos y los derechos fundamentales de todos los individuos.
Comunicado de Dounia y Adnan Filali: Texto completo
HUELGA DE HAMBRE DE DOUNIA Y ADNANE FILALI
Somos Dounia y Adnane Filali, periodistas marroquíes, reconocidos como refugiados políticos por la Agencia de las Naciones Unidas para los Refugiados en China en 2021, de acuerdo con los artículos 6 y 7 de la Convención de Ginebra de 1951.
Durante los últimos dos años, en suelo francés, hemos sido perseguidos por el régimen marroquí y las autoridades francesas cómplices, quienes en lugar de aplicar la ley y el derecho internacional, prefieren preservar su relación bilateral con Marruecos de la manera más indigna, negándonos nuestros derechos como refugiados políticos y como simples seres humanos. Además, hemos sido objeto de acoso constante por parte de las autoridades francesas y marroquíes, quienes tienen el objetivo común de silenciarnos. Amenazados de muerte, se nos niega la justicia. Como periodistas profesionales, se nos niega el derecho a trabajar, y como refugiados políticos, se nos niega protección.
Además, la complicidad artera de las autoridades francesas llega al extremo de acusarnos de falsas denuncias y difamaciones, tácticas previamente utilizadas por el régimen marroquí por las cuales obtuvimos asilo político, entre otras razones.
Recientemente, hemos obtenido documentos altamente confidenciales que prueban la intención de las autoridades francesas, en colaboración con sus homólogos marroquíes, de perseguirnos durante el mayor tiempo posible para perjudicarnos y silenciar nuestras voces, bajo el pretexto de mantener relaciones bilaterales entre los dos países.
Responsabilizamos al régimen marroquí y al Estado francés de toda la persecución que hemos sufrido durante los últimos dos años en suelo francés y de todo lo que nos suceda mientras permanezcamos en Francia.
Anunciamos que hemos iniciado una huelga de hambre de duración indefinida, comenzando el viernes 2 de junio de 2023, y solo terminará cuando estemos seguros y se respeten nuestros derechos como refugiados políticos.
Solicitamos a las organizaciones pertinentes y a los países democráticos que nos ayuden en nuestro reasentamiento, como está previsto en la Convención de Ginebra, en un país seguro que respete nuestros derechos como refugiados políticos, nuestra dignidad como seres humanos y nuestra libertad de expresión.
Llevamos a cabo nuestra huelga de hambre en un lugar privado, en lugar de un lugar público donde estaríamos expuestos a las peores represalias que puedan venir de Marruecos y sus aliados.
París, 2 de junio de 2023
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maroctvinfo · 1 year
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La persécution des réfugiés politiques internationaux par le régime marocain en France secoue les autorités françaises
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Maroc France: Dounia et Adnane Filali, deux journalistes et défenseurs des droits de l’homme, révèlent, à travers un communiqué adressé au  président français Emmanuel Macron, les pratiques répressives du makhzen marocain à l’étranger. Le couple, qui bénéficie de la protection du HCR en Chine, a subi de nombreuses persécutions de la part du régime marocain et de ses services de renseignements. Leurs voix étouffées, ils dénoncent l’utilisation d’outils immoraux, illégaux et inhumains par le régime pour les faire taire.
Parmi les méthodes utilisées par le régime marocain pour persécuter Dounia et Adnane Filali, on trouve la diffamation quotidienne à travers les médias et les réseaux sociaux, la fabrication de fausses accusations, des plaintes fallacieuses, des cyberattaques constantes et du harcèlement en ligne. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme ont également été victimes de menaces de mort, d’injures, de discrimination sexuelle et de campagnes diffamatoires en plusieurs langues.
En juillet 2021, après une série d’événements graves, Dounia et Adnane Filali ont quitté la Chine pour la France, malgré leurs connaissances des relations étroites entre le Maroc et la République française. Ils espéraient que les valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité), le droit européen et international et leur liberté d’expression seraient respectés en France. Cependant, leur situation n’a fait qu’empirer.
▪️COMMUNIQUÉ 📃 Moi et @AdnaneFilalitv, Journalistes et défenseurs de droits, premiers Marocains réfugiés politiques en Chine, actuellement harcelés par le régime Marocain et certaines institutions étatiques françaises, avons fait un communiqué pour faire valoir ce que de droit. pic.twitter.com/lQ2BrLNBad
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) April 25, 2023
L’étau se resserre autour des journalistes réfugiés en France
Dounia et Adnane Filali ont demandé le transfert de la protection internationale des Nations Unies vers la France, conformément à l’article L711-1 de la loi stipulant que tous les États signataires de la Convention de Genève de 1951 doivent reconnaître automatiquement leur statut de réfugié politique. Malheureusement, leur statut juridique en France reste flou.
Lors d’un entretien avec l’OFPRA, les agents ont questionné les deux journalistes sur des sujets sans rapport avec le droit des réfugiés ni avec leurs activités journalistiques, notamment la normalisation du Maroc avec Israël, le Hamas, Dieudonné, Alain Soral, la Palestine et le Hezbollah. Les informations confidentielles évoquées lors de cet entretien ont par la suite été publiées dans la presse diffamatoire marocaine et certains journaux français et israéliens proches du régime marocain.
La désinformation et la diffamation à l’encontre de Dounia et Adnane Filali sont passées d’un niveau national à international, avec de nouvelles accusations telles qu’admirateurs d’Adolf Hitler, tueurs de Juifs, antisémitisme, soutien à l’Iran et au Hezbollah. Le régime marocain et ses alliés ont adapté leur stratégie de persécution en fonction du pays où se trouvent les deux journalistes, y compris en France.
La complicité de certains organismes d’État français
Dounia et Adnane Filali accusent certains organismes d’État français de complicité avec le régime marocain dans leur persécution en France. Des documents officiels et des procès-verbaux très confidentiels obtenus par le couple révèlent une intense collaboration entre certaines institutions étatiques françaises et les services de sécurité marocains.
Les deux journalistes dénoncent le rejet de leurs plaintes judiciaires, le refus de leur accorder un avocat, la publication de leurs informations privées et la privation de leurs droits de réfugié politique et humains en France. Ces agissements ont été perpétrés sous prétexte que leur présence en France risquerait de nuire aux relations bilatérales franco-marocaines.
Dounia Filali a également été victime d’humiliation et de discrimination sexuelle, notamment par un organisme d’État français qui lui nie tout esprit critique et volonté en dehors de son mari. Cette attitude traduit un mépris pour les femmes en général et constitue une entrave supplémentaire à la quête de justice des deux journalistes.
La lutte pour la défense des droits humains et la liberté d’expression
Le combat de Dounia et Adnane Filali dépasse leur propre situation personnelle et met en lumière la nécessité de protéger la liberté d’expression et les droits humains dans le monde entier. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme doivent être soutenus et protégés, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à des régimes répressifs et à des persécutions transfrontalières.
La France, en tant qu’État signataire de la Convention de Genève de 1951 et fervente défenseure des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité), a le devoir de protéger les réfugiés politiques sur son sol et de respecter le droit européen et international en matière d’asile. La situation de Dounia et Adnane Filali soulève des questions cruciales sur l’engagement de la France à respecter ces principes fondamentaux.
Face à la persécution et aux violations des droits humains, Dounia et Adnane Filali lancent un appel à la solidarité internationale pour les soutenir dans leur lutte pour la justice, la liberté d’expression et la protection des droits humains. Il est essentiel que la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme, les médias et les citoyens se mobilisent pour dénoncer les agissements du régime marocain et soutenir les victimes de persécution politique.
Les conséquences psychologiques et physiques de la persécution
Dounia et Adnane Filali vivent depuis deux ans une persécution sans précédent, qui a des conséquences psychologiques et physiques inquiétantes sur leur santé. La pression constante, les menaces et l’incertitude quant à leur statut juridique et leur avenir génèrent un stress intense qui affecte leur bien-être mental et leur capacité à continuer leur travail de journalistes et défenseurs des droits humains.
Outre les impacts psychologiques, la situation de Dounia et Adnane Filali a également des conséquences néfastes sur leur santé physique. La privation de soins médicaux, de logement et d’aide financière en tant que réfugiés politiques en France aggrave leur état de santé et les rend encore plus vulnérables face à la persécution du régime marocain.
Les conséquences dramatiques de la persécution sur la santé mentale et physique des victimes soulignent l’importance de mettre en place des mécanismes de soutien et d’assistance adaptés aux besoins spécifiques des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains.
La responsabilité des médias et des acteurs internationaux
Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la dénonciation des persécutions politiques et la défense des droits humains. En informant le public sur les violations commises par des régimes répressifs, les médias peuvent contribuer à renforcer la pression internationale sur ces gouvernements et à soutenir les victimes de persécution.
Les gouvernements, les organisations internationales et les acteurs de la société civile ont également une responsabilité dans la protection des droits humains et la lutte contre les persécutions politiques. Ils doivent agir en cohérence avec les valeurs et les principes qu’ils défendent et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali, en leur offrant une protection adéquate et en œuvrant pour la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes.
La persécution de Dounia et Adnane Filali met en lumière les défis auxquels sont confrontées la démocratie et l’État de droit à l’échelle mondiale. La protection des journalistes, des défenseurs des droits humains et des réfugiés politiques est essentielle pour garantir la liberté d’expression, l’indépendance des médias et le respect des droits fondamentaux. Les acteurs internationaux doivent redoubler d’efforts pour défendre ces valeurs et lutter contre les régimes répressifs qui cherchent à étouffer les voix critiques.
La nécessité d’un soutien international pour les victimes de persécution
La solidarité internationale est cruciale pour soutenir les victimes de persécution politique et leur offrir la protection dont elles ont besoin. Les gouvernements, les organisations de défense des droits humains et les citoyens du monde entier doivent se mobiliser pour dénoncer les agissements de régimes répressifs comme celui du Maroc et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali.
Plusieurs mécanismes internationaux existent pour protéger les droits humains et lutter contre les persécutions politiques. Les organisations internationales, les tribunaux et les instances régionales de droits humains ont un rôle important à jouer pour garantir la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes. Ils doivent agir avec détermination et efficacité pour protéger les victimes de persécution et soutenir leur combat pour la défense des droits humains.
Enfin, les États ont une responsabilité particulière dans la protection des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains. Ils doivent respecter et mettre en œuvre les conventions internationales en matière de droits humains, d’asile et de protection des réfugiés, et garantir un soutien adéquat aux victimes de persécution politique. Les États doivent également œuvrer pour la justice et la responsabilisation des auteurs de persécutions et veiller à ce que les victimes puissent exercer leur droit à la liberté d’expression et à la protection de leurs droits fondamentaux.
En conclusion, le cas de Dounia et Adnane Filali met en évidence les graves violations des droits humains commises par le régime marocain et la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser pour soutenir les victimes de persécution politique. Les médias, les organisations de défense des droits humains, les gouvernements et les citoyens doivent unir leurs efforts pour dénoncer les agissements du Makhzen marocain et garantir la protection et la justice pour les victimes de persécution.
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maroctvinfo · 1 year
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Persécution de réfugiés politiques français par le régime marocain : un scandale qui secoue la France
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Maroc France: Dounia et Adnane Filali, deux journalistes et défenseurs des droits de l’homme, révèlent, à travers un communiqué adressé au  président français Emmanuel Macron, les pratiques répressives du makhzen marocain à l’étranger. Le couple, qui bénéficie de la protection du HCR en Chine, a subi de nombreuses persécutions de la part du régime marocain et de ses services de renseignements. Leurs voix étouffées, ils dénoncent l’utilisation d’outils immoraux, illégaux et inhumains par le régime pour les faire taire.
Parmi les méthodes utilisées par le régime marocain pour persécuter Dounia et Adnane Filali, on trouve la diffamation quotidienne à travers les médias et les réseaux sociaux, la fabrication de fausses accusations, des plaintes fallacieuses, des cyberattaques constantes et du harcèlement en ligne. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme ont également été victimes de menaces de mort, d’injures, de discrimination sexuelle et de campagnes diffamatoires en plusieurs langues.
En juillet 2021, après une série d’événements graves, Dounia et Adnane Filali ont quitté la Chine pour la France, malgré leurs connaissances des relations étroites entre le Maroc et la République française. Ils espéraient que les valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité), le droit européen et international et leur liberté d’expression seraient respectés en France. Cependant, leur situation n’a fait qu’empirer.
▪️COMMUNIQUÉ 📃 Moi et @AdnaneFilalitv, Journalistes et défenseurs de droits, premiers Marocains réfugiés politiques en Chine, actuellement harcelés par le régime Marocain et certaines institutions étatiques françaises, avons fait un communiqué pour faire valoir ce que de droit. pic.twitter.com/lQ2BrLNBad
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) April 25, 2023
L’étau se resserre autour des journalistes réfugiés en France
Dounia et Adnane Filali ont demandé le transfert de la protection internationale des Nations Unies vers la France, conformément à l’article L711-1 de la loi stipulant que tous les États signataires de la Convention de Genève de 1951 doivent reconnaître automatiquement leur statut de réfugié politique. Malheureusement, leur statut juridique en France reste flou.
Lors d’un entretien avec l’OFPRA, les agents ont questionné les deux journalistes sur des sujets sans rapport avec le droit des réfugiés ni avec leurs activités journalistiques, notamment la normalisation du Maroc avec Israël, le Hamas, Dieudonné, Alain Soral, la Palestine et le Hezbollah. Les informations confidentielles évoquées lors de cet entretien ont par la suite été publiées dans la presse diffamatoire marocaine et certains journaux français et israéliens proches du régime marocain.
La désinformation et la diffamation à l’encontre de Dounia et Adnane Filali sont passées d’un niveau national à international, avec de nouvelles accusations telles qu’admirateurs d’Adolf Hitler, tueurs de Juifs, antisémitisme, soutien à l’Iran et au Hezbollah. Le régime marocain et ses alliés ont adapté leur stratégie de persécution en fonction du pays où se trouvent les deux journalistes, y compris en France.
La complicité de certains organismes d’État français
Dounia et Adnane Filali accusent certains organismes d’État français de complicité avec le régime marocain dans leur persécution en France. Des documents officiels et des procès-verbaux très confidentiels obtenus par le couple révèlent une intense collaboration entre certaines institutions étatiques françaises et les services de sécurité marocains.
Les deux journalistes dénoncent le rejet de leurs plaintes judiciaires, le refus de leur accorder un avocat, la publication de leurs informations privées et la privation de leurs droits de réfugié politique et humains en France. Ces agissements ont été perpétrés sous prétexte que leur présence en France risquerait de nuire aux relations bilatérales franco-marocaines.
Dounia Filali a également été victime d’humiliation et de discrimination sexuelle, notamment par un organisme d’État français qui lui nie tout esprit critique et volonté en dehors de son mari. Cette attitude traduit un mépris pour les femmes en général et constitue une entrave supplémentaire à la quête de justice des deux journalistes.
La lutte pour la défense des droits humains et la liberté d’expression
Le combat de Dounia et Adnane Filali dépasse leur propre situation personnelle et met en lumière la nécessité de protéger la liberté d’expression et les droits humains dans le monde entier. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme doivent être soutenus et protégés, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à des régimes répressifs et à des persécutions transfrontalières.
La France, en tant qu’État signataire de la Convention de Genève de 1951 et fervente défenseure des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité), a le devoir de protéger les réfugiés politiques sur son sol et de respecter le droit européen et international en matière d’asile. La situation de Dounia et Adnane Filali soulève des questions cruciales sur l’engagement de la France à respecter ces principes fondamentaux.
Face à la persécution et aux violations des droits humains, Dounia et Adnane Filali lancent un appel à la solidarité internationale pour les soutenir dans leur lutte pour la justice, la liberté d’expression et la protection des droits humains. Il est essentiel que la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme, les médias et les citoyens se mobilisent pour dénoncer les agissements du régime marocain et soutenir les victimes de persécution politique.
Les conséquences psychologiques et physiques de la persécution
Dounia et Adnane Filali vivent depuis deux ans une persécution sans précédent, qui a des conséquences psychologiques et physiques inquiétantes sur leur santé. La pression constante, les menaces et l’incertitude quant à leur statut juridique et leur avenir génèrent un stress intense qui affecte leur bien-être mental et leur capacité à continuer leur travail de journalistes et défenseurs des droits humains.
Outre les impacts psychologiques, la situation de Dounia et Adnane Filali a également des conséquences néfastes sur leur santé physique. La privation de soins médicaux, de logement et d’aide financière en tant que réfugiés politiques en France aggrave leur état de santé et les rend encore plus vulnérables face à la persécution du régime marocain.
Les conséquences dramatiques de la persécution sur la santé mentale et physique des victimes soulignent l’importance de mettre en place des mécanismes de soutien et d’assistance adaptés aux besoins spécifiques des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains.
La responsabilité des médias et des acteurs internationaux
Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la dénonciation des persécutions politiques et la défense des droits humains. En informant le public sur les violations commises par des régimes répressifs, les médias peuvent contribuer à renforcer la pression internationale sur ces gouvernements et à soutenir les victimes de persécution.
Les gouvernements, les organisations internationales et les acteurs de la société civile ont également une responsabilité dans la protection des droits humains et la lutte contre les persécutions politiques. Ils doivent agir en cohérence avec les valeurs et les principes qu’ils défendent et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali, en leur offrant une protection adéquate et en œuvrant pour la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes.
La persécution de Dounia et Adnane Filali met en lumière les défis auxquels sont confrontées la démocratie et l’État de droit à l’échelle mondiale. La protection des journalistes, des défenseurs des droits humains et des réfugiés politiques est essentielle pour garantir la liberté d’expression, l’indépendance des médias et le respect des droits fondamentaux. Les acteurs internationaux doivent redoubler d’efforts pour défendre ces valeurs et lutter contre les régimes répressifs qui cherchent à étouffer les voix critiques.
La nécessité d’un soutien international pour les victimes de persécution
La solidarité internationale est cruciale pour soutenir les victimes de persécution politique et leur offrir la protection dont elles ont besoin. Les gouvernements, les organisations de défense des droits humains et les citoyens du monde entier doivent se mobiliser pour dénoncer les agissements de régimes répressifs comme celui du Maroc et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali.
Plusieurs mécanismes internationaux existent pour protéger les droits humains et lutter contre les persécutions politiques. Les organisations internationales, les tribunaux et les instances régionales de droits humains ont un rôle important à jouer pour garantir la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes. Ils doivent agir avec détermination et efficacité pour protéger les victimes de persécution et soutenir leur combat pour la défense des droits humains.
Enfin, les États ont une responsabilité particulière dans la protection des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains. Ils doivent respecter et mettre en œuvre les conventions internationales en matière de droits humains, d’asile et de protection des réfugiés, et garantir un soutien adéquat aux victimes de persécution politique. Les États doivent également œuvrer pour la justice et la responsabilisation des auteurs de persécutions et veiller à ce que les victimes puissent exercer leur droit à la liberté d’expression et à la protection de leurs droits fondamentaux.
En conclusion, le cas de Dounia et Adnane Filali met en évidence les graves violations des droits humains commises par le régime marocain et la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser pour soutenir les victimes de persécution politique. Les médias, les organisations de défense des droits humains, les gouvernements et les citoyens doivent unir leurs efforts pour dénoncer les agissements du Makhzen marocain et garantir la protection et la justice pour les victimes de persécution.
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maroctvinfo · 1 year
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Persécution de réfugiés politiques français par le régime marocain : un scandale qui secoue la France
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Maroc France: Dounia et Adnane Filali, deux journalistes et défenseurs des droits de l’homme, révèlent, à travers un communiqué adressé au  président français Emmanuel Macron, les pratiques répressives du makhzen marocain à l’étranger. Le couple, qui bénéficie de la protection du HCR en Chine, a subi de nombreuses persécutions de la part du régime marocain et de ses services de renseignements. Leurs voix étouffées, ils dénoncent l’utilisation d’outils immoraux, illégaux et inhumains par le régime pour les faire taire.
Parmi les méthodes utilisées par le régime marocain pour persécuter Dounia et Adnane Filali, on trouve la diffamation quotidienne à travers les médias et les réseaux sociaux, la fabrication de fausses accusations, des plaintes fallacieuses, des cyberattaques constantes et du harcèlement en ligne. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme ont également été victimes de menaces de mort, d’injures, de discrimination sexuelle et de campagnes diffamatoires en plusieurs langues.
En juillet 2021, après une série d’événements graves, Dounia et Adnane Filali ont quitté la Chine pour la France, malgré leurs connaissances des relations étroites entre le Maroc et la République française. Ils espéraient que les valeurs de la République (liberté, égalité, fraternité), le droit européen et international et leur liberté d’expression seraient respectés en France. Cependant, leur situation n’a fait qu’empirer.
▪️COMMUNIQUÉ 📃 Moi et @AdnaneFilalitv, Journalistes et défenseurs de droits, premiers Marocains réfugiés politiques en Chine, actuellement harcelés par le régime Marocain et certaines institutions étatiques françaises, avons fait un communiqué pour faire valoir ce que de droit. pic.twitter.com/lQ2BrLNBad
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) April 25, 2023
L’étau se resserre autour des journalistes réfugiés en France
Dounia et Adnane Filali ont demandé le transfert de la protection internationale des Nations Unies vers la France, conformément à l’article L711-1 de la loi stipulant que tous les États signataires de la Convention de Genève de 1951 doivent reconnaître automatiquement leur statut de réfugié politique. Malheureusement, leur statut juridique en France reste flou.
Lors d’un entretien avec l’OFPRA, les agents ont questionné les deux journalistes sur des sujets sans rapport avec le droit des réfugiés ni avec leurs activités journalistiques, notamment la normalisation du Maroc avec Israël, le Hamas, Dieudonné, Alain Soral, la Palestine et le Hezbollah. Les informations confidentielles évoquées lors de cet entretien ont par la suite été publiées dans la presse diffamatoire marocaine et certains journaux français et israéliens proches du régime marocain.
La désinformation et la diffamation à l’encontre de Dounia et Adnane Filali sont passées d’un niveau national à international, avec de nouvelles accusations telles qu’admirateurs d’Adolf Hitler, tueurs de Juifs, antisémitisme, soutien à l’Iran et au Hezbollah. Le régime marocain et ses alliés ont adapté leur stratégie de persécution en fonction du pays où se trouvent les deux journalistes, y compris en France.
La complicité de certains organismes d’État français
Dounia et Adnane Filali accusent certains organismes d’État français de complicité avec le régime marocain dans leur persécution en France. Des documents officiels et des procès-verbaux très confidentiels obtenus par le couple révèlent une intense collaboration entre certaines institutions étatiques françaises et les services de sécurité marocains.
Les deux journalistes dénoncent le rejet de leurs plaintes judiciaires, le refus de leur accorder un avocat, la publication de leurs informations privées et la privation de leurs droits de réfugié politique et humains en France. Ces agissements ont été perpétrés sous prétexte que leur présence en France risquerait de nuire aux relations bilatérales franco-marocaines.
Dounia Filali a également été victime d’humiliation et de discrimination sexuelle, notamment par un organisme d’État français qui lui nie tout esprit critique et volonté en dehors de son mari. Cette attitude traduit un mépris pour les femmes en général et constitue une entrave supplémentaire à la quête de justice des deux journalistes.
La lutte pour la défense des droits humains et la liberté d’expression
Le combat de Dounia et Adnane Filali dépasse leur propre situation personnelle et met en lumière la nécessité de protéger la liberté d’expression et les droits humains dans le monde entier. Les journalistes et défenseurs des droits de l’homme doivent être soutenus et protégés, en particulier lorsqu’ils sont confrontés à des régimes répressifs et à des persécutions transfrontalières.
La France, en tant qu’État signataire de la Convention de Genève de 1951 et fervente défenseure des valeurs républicaines (liberté, égalité, fraternité), a le devoir de protéger les réfugiés politiques sur son sol et de respecter le droit européen et international en matière d’asile. La situation de Dounia et Adnane Filali soulève des questions cruciales sur l’engagement de la France à respecter ces principes fondamentaux.
Face à la persécution et aux violations des droits humains, Dounia et Adnane Filali lancent un appel à la solidarité internationale pour les soutenir dans leur lutte pour la justice, la liberté d’expression et la protection des droits humains. Il est essentiel que la communauté internationale, les organisations de défense des droits de l’homme, les médias et les citoyens se mobilisent pour dénoncer les agissements du régime marocain et soutenir les victimes de persécution politique.
Les conséquences psychologiques et physiques de la persécution
Dounia et Adnane Filali vivent depuis deux ans une persécution sans précédent, qui a des conséquences psychologiques et physiques inquiétantes sur leur santé. La pression constante, les menaces et l’incertitude quant à leur statut juridique et leur avenir génèrent un stress intense qui affecte leur bien-être mental et leur capacité à continuer leur travail de journalistes et défenseurs des droits humains.
Outre les impacts psychologiques, la situation de Dounia et Adnane Filali a également des conséquences néfastes sur leur santé physique. La privation de soins médicaux, de logement et d’aide financière en tant que réfugiés politiques en France aggrave leur état de santé et les rend encore plus vulnérables face à la persécution du régime marocain.
Les conséquences dramatiques de la persécution sur la santé mentale et physique des victimes soulignent l’importance de mettre en place des mécanismes de soutien et d’assistance adaptés aux besoins spécifiques des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains.
La responsabilité des médias et des acteurs internationaux
Les médias ont un rôle crucial à jouer dans la dénonciation des persécutions politiques et la défense des droits humains. En informant le public sur les violations commises par des régimes répressifs, les médias peuvent contribuer à renforcer la pression internationale sur ces gouvernements et à soutenir les victimes de persécution.
Les gouvernements, les organisations internationales et les acteurs de la société civile ont également une responsabilité dans la protection des droits humains et la lutte contre les persécutions politiques. Ils doivent agir en cohérence avec les valeurs et les principes qu’ils défendent et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali, en leur offrant une protection adéquate et en œuvrant pour la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes.
La persécution de Dounia et Adnane Filali met en lumière les défis auxquels sont confrontées la démocratie et l’État de droit à l’échelle mondiale. La protection des journalistes, des défenseurs des droits humains et des réfugiés politiques est essentielle pour garantir la liberté d’expression, l’indépendance des médias et le respect des droits fondamentaux. Les acteurs internationaux doivent redoubler d’efforts pour défendre ces valeurs et lutter contre les régimes répressifs qui cherchent à étouffer les voix critiques.
La nécessité d’un soutien international pour les victimes de persécution
La solidarité internationale est cruciale pour soutenir les victimes de persécution politique et leur offrir la protection dont elles ont besoin. Les gouvernements, les organisations de défense des droits humains et les citoyens du monde entier doivent se mobiliser pour dénoncer les agissements de régimes répressifs comme celui du Maroc et soutenir les victimes de persécution, comme Dounia et Adnane Filali.
Plusieurs mécanismes internationaux existent pour protéger les droits humains et lutter contre les persécutions politiques. Les organisations internationales, les tribunaux et les instances régionales de droits humains ont un rôle important à jouer pour garantir la justice et la responsabilisation des auteurs de ces actes. Ils doivent agir avec détermination et efficacité pour protéger les victimes de persécution et soutenir leur combat pour la défense des droits humains.
Enfin, les États ont une responsabilité particulière dans la protection des réfugiés politiques et des défenseurs des droits humains. Ils doivent respecter et mettre en œuvre les conventions internationales en matière de droits humains, d’asile et de protection des réfugiés, et garantir un soutien adéquat aux victimes de persécution politique. Les États doivent également œuvrer pour la justice et la responsabilisation des auteurs de persécutions et veiller à ce que les victimes puissent exercer leur droit à la liberté d’expression et à la protection de leurs droits fondamentaux.
En conclusion, le cas de Dounia et Adnane Filali met en évidence les graves violations des droits humains commises par le régime marocain et la nécessité pour la communauté internationale de se mobiliser pour soutenir les victimes de persécution politique. Les médias, les organisations de défense des droits humains, les gouvernements et les citoyens doivent unir leurs efforts pour dénoncer les agissements du Makhzen marocain et garantir la protection et la justice pour les victimes de persécution.
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maroctvinfo · 11 months
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إضراب عن الطعام لصحفيين مغاربة في فرنسا: صرخة من أجل العدالة وحرية التعبير
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قرر صحفيان مغربيان متواجدان في فرنسا، دنيا وعدنان فيلالي، الدخول في إضراب عن الطعام احتجاجًا على التحرش المستمر الذي يتعرضون له من قبل النظام المغربي. كما يتهمان السلطات الفرنسية بالتواطؤ في هذا القمع. تأتي هذه القرارات الجذرية بعد سنوات من الاضطهاد الذي تعرضوا له، ويؤكدان أنهما لن ينهيا إضرابهما عن الطعام إلا عندما يتم احترام حقوقهما كلاجئين سياسيين ويشعروا بالأمان.
وفقًا لبيانهما، يندد الصحفيان بحرمانهما من حقوقهم الأساسية كلاجئين سياسيين وكبشر من قبل السلطات الباريسية، التي يبدو أنها تفضل الحفاظ على العلاقات الثنائية مع المغرب بدلاً من تطبيق القوانين والاتفاقيات الدولية. يدعوان منظمات حقوق الإنسان والدول الديمقراطية لدعمهما في سعيهما للانتقال إلى بلد آمن يحترم حقوقهما وكرامتهما وحرية التعبير، وفقًا لاتفاقية جنيف.
التواطؤ الفرنسي المغربي: أدلة كشفتها الصحفيين
دنيا وعدنان فيلالي حصلا مؤخرًا على وثائق سرية تثبت نية السلطات الفرنسية، بالتعاون مع السلطات المغربية، لاضطهادهما طويل الأمد بهدف الإضرار بهما وتكميم أفواههما بحجة الحفاظ على العلاقات الثنائية بين البلدين. يدين الصحفيان أيضًا التهمة الموجهة إليهما بالقذف، والتي يرونها استخدامًا مكررًا لتكتيكات استخدمها النظام المغربي لطردهما من بلدهما الأصلي.
ترد هذه الكشفيات على استنتاجات لجنة خاصة في البرلمان الأوروبي ومنظمات حقوق الإنسان، التي انتقدت بالفعل استخدام برنامج التجسس بيغاسوس من قبل النظام المغربي لمراقبة الصحفيين والنشطاء، سواء داخل البلاد أو خارجها. يشدد الصحفيان على الحاجة الملحة إلى زيادة الحماية لمدافعي حقوق الإنسان والصحفيين المغاربة الذين يخاطرون بحياتهم من أجل إطلاع الجمهور على الحقيقة.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
انتهاكات حقوق الإنسان في المغرب وأزمة السلطة المستترة
إن هذا الإضراب عن الطعام من قبل الصحفيين المغاربة يكشف عن الانتهاكات الجسيمة لحقوق الإنسان التي لا تزال مستمرة في المغرب. وقد أبرزت التقارير الأخيرة، سواء الوطنية أو الدولية، هذه الانتهاكات، بما في ذلك سجن وزير سابق لحقوق الإنسان بسبب التعبير عن آرائه الشخصية بشأن شؤون القصر الملكي، الذي ظل شاغرًا لفترة طويلة بسبب صحة محمد السادس وعدم اليقين المحيط بخلافة السلطة في ظل تنافس بين فصائل الديوان الملكي وتأثير لوبيات صهيونية على القرارات السياسية.
من الضروري أن تعمل المجتمع الدولي على تكثيف جهوده لحماية الصحفيين ومدافعي حقوق الإنسان في المغرب والدول الأخرى التي يخاطرون بحياتهم من أجل الحقيقة. يجب على الحكومات الديمقراطية اتخاذ إجراءات ملموسة لدعم اللاجئين السياسيين وضمان عدم قدرة الأنظمة القمعية على توسيع سيطرتها على مناطق أخرى.
إضراب الصحفيين المغاربة عن الطعام في فرنسا هو نداء قوي للعدالة وحرية التعبير. من الضروري أن يتم سماع أصواتهم واتخاذ إجراءات ملموسة لوقف القمع الذي يتعرضون له. كما يكشف الوضع أهمية اليقظة المستمرة تجاه انتهاكات حقوق الإنسان، أينما كانت، للدفاع عن القيم الديمقراطية والحقوق الأساسية لجميع الأفراد.
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maroctvinfo · 11 months
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Hunger Strike by Moroccan Journalists in France: A Cry for Justice and Freedom of Expression
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Moroccan journalists Dunia and Adnan Filali are currently on a hunger strike in France, protesting against the ongoing harassment they face from the Moroccan regime. They also accuse the French authorities of complicity in this repression. This drastic decision comes after years of persecution they have endured, and they state that they will only end their hunger strike when their rights as political refugees are respected, and they feel safe.
According to their statement, the journalists denounce the deprivation of their fundamental rights as political refugees and human beings by the Parisian authorities, who seem to prioritize preserving their bilateral relations with Morocco rather than upholding laws and international conventions. They call upon human rights organizations and democratic countries to support them in their quest to be resettled in a safe country that respects their rights, dignity, and freedom of expression, in accordance with the Geneva Convention.
Franco-Moroccan Complicity: Evidence Revealed by the Journalists
Dunia and Adnan Filali claim to have recently obtained confidential documents that prove the French authorities’ intention to persecute them in collaboration with the Moroccan authorities. These documents would confirm their allegations that the French authorities seek to silence them in order to maintain bilateral relations between the two countries. The journalists also denounce the defamation charges brought against them, which they believe to be a reuse of tactics used by the Moroccan regime to force them out of their home country.
This revelation echoes the findings of a special committee of the European Parliament and human rights organizations, which have already denounced the use of the Pegasus spyware program by the Moroccan regime to surveil journalists and activists, both within and outside the country. The journalists emphasize the urgent need for increased protection for Moroccan human rights defenders and journalists who risk their lives to inform the public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Human Rights Violations in Morocco and a Looming Power Crisis
This hunger strike by Moroccan journalists sheds light on the serious human rights violations that persist in Morocco. Recent reports, both national and international, have highlighted these abuses, including the imprisonment of a former human rights minister for expressing his personal opinion on matters related to the royal palace, which has been vacant for a long time due to the health of Mohammed VI and the uncertainty surrounding the power succession amid rivalries between factions of the royal court and the influence of Zionist lobbies on political decisions.
It is crucial for the international community to intensify its efforts in protecting journalists and human rights defenders in Morocco and other countries where they risk their lives for the truth. Democratic governments must take concrete measures to support political refugees and ensure that oppressive regimes cannot extend their control to other territories.
The hunger strike by Moroccan journalists in France is a resounding call for justice and freedom of expression. It is imperative that their voices are heard, and concrete steps are taken to end the repression they are facing. The situation also reveals the importance of constant vigilance against human rights violations wherever they occur, in order to defend democratic values and the fundamental rights of all individuals.
Statement by Dunia and Adnan Filali: Full Text
HUNGER STRIKE BY DOUNIA AND ADNANE FILALI
We are Dounia and Adnane Filali, Moroccan journalists, recognized as political refugees by the United Nations Refugee Agency in China in 2021, in accordance with Articles 6 and 7 of the 1951 Geneva Convention.
For the past two years, on French soil, we have been persecuted by the Moroccan regime and complicit French authorities, who, instead of upholding the law and international rights, prefer to preserve their bilateral relationship with Morocco in the most undignified manner by denying us our rights as political refugees and basic human beings. In addition, we have been subject to constant harassment by both French and Moroccan authorities with the common goal of silencing us. Threatened with death, we are denied justice. As professional journalists, we are denied the right to work, and as political refugees, we are denied protection.
Furthermore, the treacherous complicity of the French authorities goes as far as accusing us of false allegations and defamation, tactics previously used by the Moroccan regime from which we sought political asylum, among other reasons.
Recently, we obtained highly confidential documents proving the intention of the French authorities, in collaboration with their Moroccan counterparts, to persecute us for as long as possible, in order to harm us and silence our voices under the pretext of maintaining bilateral relations between the two countries.
We hold the Moroccan regime and the French State responsible for all the persecution we have endured for the past two years on French soil and for whatever happens to us while we remain in France.
We announce that we have begun an open-ended hunger strike, starting on Friday, June 2, 2023, and it will only end when we are safe and our rights as political refugees are respected.
We call on relevant organizations and democratic states to assist us in our resettlement, as outlined in the Geneva Convention, to a safe country that will respect our rights as political refugees, our dignity as human beings, and our freedom of expression.
We are conducting our hunger strike in a private location, rather than a public place where we would be exposed to the worst forms of retribution from Morocco and its allies.
Paris, June 2, 2023
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maroctvinfo · 11 months
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Grève de la faim de journalistes marocains en France : un cri pour la justice et la liberté d'expression
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Dunia et Adnan Filali dénoncent les harcèlements du régime marocain
Deux journalistes marocains réfugiés en France, Dunia et Adnan Filali, ont décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre les harcèlements incessants qu’ils subissent de la part du régime marocain. Ils accusent également les autorités françaises de complicité dans cette répression. Cette décision radicale fait suite à des années de persécution dont ils ont été victimes, et ils affirment qu’ils ne mettront fin à leur grève de la faim que lorsque leurs droits en tant que réfugiés politiques seront respectés et qu’ils se sentiront en sécurité.
Selon leur déclaration, les journalistes dénoncent la privation de leurs droits fondamentaux en tant que réfugiés politiques et êtres humains par les autorités parisiennes, qui semblent préférer préserver leurs relations bilatérales avec le Maroc plutôt que de faire respecter les lois et les conventions internationales. Ils appellent les organisations de défense des droits de l’homme et les pays démocratiques à les soutenir dans leur quête de réinstallation dans un pays sûr qui respecte leurs droits, leur dignité et leur liberté d’expression, conformément à la Convention de Genève.
Complicité franco-marocaine : des preuves révélées par les journalistes
Dunia et Adnan Filali affirment avoir récemment obtenu des documents confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises de les persécuter en collaboration avec les autorités marocaines. Ces documents confirmeraient leurs allégations selon lesquelles les autorités françaises cherchent à les faire taire afin de préserver les relations bilatérales entre les deux pays. Les journalistes dénoncent également l’accusation de diffamation portée contre eux, qui serait une réutilisation de tactiques utilisées par le régime marocain pour les faire quitter leur pays d’origine.
Cette révélation fait écho aux conclusions d’une commission spéciale du Parlement européen et d’organisations de défense des droits de l’homme, qui ont déjà dénoncé l’utilisation du programme d’espionnage Pegasus par le régime marocain pour surveiller les journalistes et les militants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les journalistes soulignent ainsi le besoin urgent d’une protection accrue pour les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes marocains qui risquent leur vie pour informer le public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Violations des droits de l’homme au Maroc et crise de pouvoir latent
Cette grève de la faim des journalistes marocains révèle les violations graves des droits de l’homme qui persistent au Maroc. Les rapports récents, tant nationaux qu’internationaux, ont mis en évidence ces abus, y compris l’emprisonnement d’un ancien ministre des droits de l’homme pour avoir exprimé son opinion personnelle sur les affaires du palais royal, qui demeure vacant depuis longtemps en raison de la santé de Mohammed VI et de l’incertitude entourant la succession du pouvoir dans un contexte de rivalités entre les factions de la cour royale et de l’influence des lobbies sionistes sur les décisions politiques.
Il est crucial que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et dans d’autres pays où ils risquent leur vie pour la vérité. Les gouvernements démocratiques doivent prendre des mesures concrètes pour soutenir les réfugiés politiques et veiller à ce que les régimes oppressifs ne puissent pas étendre leur mainmise sur d’autres territoires.
La grève de la faim des journalistes marocains en France est un appel retentissant à la justice et à la liberté d’expression. Il est impératif que leurs voix soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à la répression dont ils sont victimes. La situation révèle également l’importance d’une vigilance constante face aux violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent, afin de défendre les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux de tous les individus.
Communiqué de Dunia et Adnan Filali: Le texte intégral
GREVE DE LA FAIM DE DOUNIA ET ADNANE FILALI
Nous sommes Dounia et Adnane Filali, journalistes marocains, reconnu réfugiés politiques auprès de l’Office des Nations Unies pour les réfugiés en Chine en 2021 conformément aux articles 6 et 7 de la Convention de Genève de 1951.
Depuis deux ans, sur le sol français, nous sommes persécutés par le régime marocain et les autorités françaises complices, qui, au lieu d’appliquer la loi et le droit international, préfèrent préserver leur relation bilatérale avec le Maroc de la manière la plus indigne qui soit, en nous retirons tous nos droits de réfugié politique et de simples êtres humains. Rajouter à ça, un harcèlement perpétuel de la part des autorités française et Marocaine qui ont comme objectif commun : notre silence. Menacés de mort, nous n’avons pas le droit à la justice. Journalistes professionnels, nous n’avons pas le droit de travailler, réfugiés politiques, nous n’avons pas le droit à la protection.
De plus, la complicité fourbe des autorités française va jusqu’à nous accuser de fausses allégations et diffamations précédemment utilisées par le régime marocain contre lequel nous avons obtenu l’asile politique pour, entre autres, ces mêmes raisons.
Récemment, nous avons obtenu des documents très confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises, en collaboration avec leur homologue marocain, de nous persécuter le plus longtemps possible afin de nous nuire et de faire taire nos voix sous prétexte de maintenir des relations bilatérales entre les deux pays.
On tient comme responsable le régime marocain et I’Etat français de toute la persécution que nous subissons depuis deux ans sur le sol français et de tout ce qui nous arrivera tant que nous serons en France.
Nous annonçons que nous avons entamé une grève de la faim ouverte qui a commencé ce vendredi 2 juin 2023 et qui ne s’arrêtera qu’au moment où nous serons en sécurité et nos droits de réfugiés politiques respectés.
Nous demandons aux organismes concernés, ainsi qu’aux Etats démocratiques, de nous aider à notre réinstallation, comme il est prévu dans la convention de Genève, dans un pays sûr, qui respectera nos droits de réfugiés politiques, notre dignité d’être humain ainsi que notre liberté d’expression.
Nous faisant notre grève de la faim dans un lieu privé, et non dans un lieu public où nous serions exposés au pire des exactions qui viendrait du Maroc et de ses alliés.
Paris, le 2 juin 2023
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junklifedotcom · 1 year
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SOGNI DI PLASTICA🫧
Directed by me
Photography Francesca Galli, Elvis Milo Federico, Antonio Giancaspro
Prod Dounia Filali
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zorbascreations · 7 years
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Dounie rhabille Kanye West
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Si «  le fils de Dieu »-comme il aime à s’appeler- est connu pour son visage impassible, il n’en est pas moins pour son style frisant la métrosexualité.  Bouc savamment travaillé, sneakers laquées,  sac monogrammé à la main, le rappeur peut se targuer d’être un it boy.  A l’instar de Kim Kardashian,  Kanye est une icône de mode . Yeezus est présent à toutes les Fashion Week, avec une moue dépitée.  Son air sévère, c’est devenu sa marque de fabrique.  Il contraste avec les couleurs chaudes qu’il porte, le rouge , le jaune, comme si s’habiller était la seule manière pour lui de compenser sa non-expressivité.  Kanye slalome entre le grunge et le bling-bling , l’air de ne pas y toucher. Son ultime accessoire ? Kim dans une robe Givenchy et sa fille de 3 ans North, dont le dressing ferait déjà pâlir Kate Moss.  Loin des codes hérités par le streetwear du rap game, il détonne. Exit les baggys et les chaines en or au raz d ventre, le collègue de Jay Z a choisi son camp.  Le serial-shoppeur est fan de chemises en jean, de blazers, de perfectos.  Il arbore le nœud papillon avec autant d’aisance qu’il frappe un paparazzi. Il pose avec Karl Lagerfeld avec flegme car lui aussi est dans la mode.  Il arrive à lancer sa ligne de sneakers pour Louis Vuitton et copine avec Azzedine Alaia, Anna Dello Russo ou encore Carine Roitfield. Et il a réussi ce qu’on croyait impossible.   Faire passer Kim Kardashian du top-piercing-string-legging au manteau Céline. Et rien que pour ça, c’est le Messie du style.
Dounia FILALI
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zorbascreations · 7 years
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UNE METEQUE SINGULIERE-Extrait de ma fiction semi-biographique
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J’ai séché les cours dès 8h du matin. Ce n’était pas parce que j’étais fatiguée, ni parce que je n’avais pas envie d’aller à l’école. Je n’avais pas veillé hier non plus.  Et pourtant, à 8h du matin, je foulais déjà le pavé orange et glacé. Le froid de Lille me transperce et je serre les dents. Il pleuvait à verse, tellement que mon pull trempé collait mon corps, encore endolori par le sommeil. Et pourtant rien ne me détournait de ma marche éperdue.  Il y’a quelques années, je n’avais jamais connu d’hiver.  Enfin, au Maroc, l’hiver, c’est un tout petit pull fin ou une petite veste en cuir. La sensation du froid qui me glace le visage, qui pétrifie mes mains ou celle qui éteint une cigarette à peine allumée , je ne l’avais jamais connu. Mes jambes fléchissent mais  je suis bientôt arrivée. Du moins c’est ce que dit mon GPS. Je me contracte dans ma doudoune sale et expire profondément d’agacement. Quelques Roms m’observent d’un air incrédule et psalmodient quelques suppliques que je  n’écoute même plus . Par habitude ou par usure. 
Arrivée, j’aperçois une queue d’une vingtaine de personnes qui s’agglutinent devant l’entrée.  On ne voit que des parapluies.  L’attente est longue et la pluie est perfide, fine, gênante, oppressante. Trente minutes pour arriver au bout de cette file de gens tout aussi impatients que moi d’entrer dans cette préfecture où chacun est scanné dans un portique à détection métallique. Etat d’urgence oblige. Prudence de routine à l’heure où chacun pourrait être un potentiel ennemi.  Enfin à l’intérieur, un brouhaha s’empare de la pièce. Cris d’enfants, bruit incessant de machine à café, grincements de photocopieuse, ce chahut me réveille de ma torpeur matinale.  Dans la salle d’attente, je n’étais plus Leila Bennani, mais B47 et mon matricule pouvait incessamment apparaître sur le tube cathodique où tous les yeux étaient rivés.
 Ces citoyens, ou aspirants à l’être, rêvassaient le menton pointé sur l’écran. La cinquantaine d’aspirants à un titre de séjour était hétéroclite. Wolof, arabe, roumain, swahili, bambara s’élevaient dans une harmonie déconcertante.  Ma voisine de siège était tchadienne. Ses doigts frêles tripotaient nerveusement son dossier de documents épais . Elle me fixait avec des yeux rouges et curieux. La svelte et anxieuse jeune femme finit par me parler : « Est-ce que vous pouvez voir une minute mon dossier, s’il vous plait, j’ai envie de savoir que je n’ai rien oublié de compléter. ».  Sans grande conviction, je reçois ce formulaire que je connait par cœur mais je suis interpellée par deux mots écrits en gras : « Demande d’asile ».  Tous les champs du document sont complétés. On se regarde en chiens de faiences.  Son époux était militant à l’opposition du pouvoir en place et leur maison a été brûlée finit-elle par m’avouer.  La jeune femme, 23 ans tout au plus, a dû donc fuir avec ses deux garçons pour sa sécurité.  Son matricule est annoncé et elle me quitte à la hâte, son bébé accroché à son dos avec un drap de fortune , les deux aînés la coursent en riant. Elle les réprimande dans un dialecte mélangé à quelques mots de français. Bip. B38. 
Mon tour arrive bientôt. Je  mets mes écouteurs et  George Moustaki susurre à son oreille : «  Avec ma gueule de métèque, de juif errant, de pâtre grec, et mes cheveux aux quatre vents. » 
J’échappe à ce lieu de perdition un instant et soudain je repense à la Tchadienne. Elle fuit.  Dans l’assemblée, ils fuient tous au moins quelque chose, la misère, la dictature, la guerre peut-être ou  parfois pour aspirer à un futur plus décent. Moi, je ne fuis  rien  . Je n’espère rien . Du moins  , rien de matériel . Mais comme eux, je viens réclamer ce putain de papier plastifié. Et j’attendrais toute la matinée s’il le faut. Je ne peux m’empêcher de penser qu’au Maroc, ça aurait été plié en une demi-heure avec un bon contact.  On me tape sur l’épaule, je sors de ma rêverie. Une femme voilée me dit que mon numéro passe.  C’est le tour de B47. 
Je tiens mon dossier et me dirige dans ces cabines aseptisées où une femme derrière une glace me reluque. Je lui tend mon dossier et mon passeport. Elle l’analyse attentivement et me dit : « Il manque votre facture EDF ». Merde, je l’ai laissé sur mon bureau.  Putain. Elle toise nonchalamment ma détresse et pince ses lèvres. «  Je peux éventuellement vous donner un rendez-vous dans un mois. » me lance t-elle avec un rictus presque moqueur.   Je suis baisée.   Plus que consciente de l’intransigeance des administrations françaises, je me résigne.  J’ai ruiné ma mâtinée pour un titre de séjour que je n’aurai pas, du moins pas avant le prochain mois.
  Pourquoi je fais tout ça ? Il y’a d’excellentes universités dans mon pays, le temps est toujours beau, je n’aurais jamais de mal à trouver un emploi parce que je connais toujours quelqun qui connait quelq’un qui connait sûrement quelqu’un. Je m’interroge en retournant à l’extérieur. Et Moustaki me donne la réponse . C’était évident. J’étais une métèque singulière. Apparatchik en asile permanent. Identité meurtrière et meurtrie dans un eldorado d’infortune.
Dounia FILALI
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zorbascreations · 7 years
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CECI N’EST PAS UNE CHRONIQUE
Quand l'australopithèque vivait dans une immense forêt peuplée de tyrannosaures, de grottes macabres et de femmes poilues encore désirables, la pollution n'existait pas. L'humain d'antan vivait de chasse et de cueillette faisant de la propreté le maître mot de l'époque paléolithique : car s'il sentait le fauve, l'homo erectus avaient la décence de faire disparaître ses côtelettes de mammouth et ses chewing-gums  goût diplodocus à la poubelle...
Suis-je bête , je commets un impardonnable anachronisme! Le dit M. Poubelle n'a conçu l'odorante et cylindrique invention portant son nom qu'en 1884, à savoir 3 millions d'années plus tard.
Ce qui laisse alors le temps à notre homme préhistorique d'inventer le  déchet , objet d'utilité moindre devant être détruit, brûlé, noyé -j'men fous pourvu qu'il soit anéanti! Mais chassez le naturel, il revient au galop...et avec des amis profanant gaiement  le paysage pittoresque dans lequel vivaient nos hommes du passé. Non content d'être seulement inesthétique, le Déchet se voulait nocif : il avait promis à sa maitresse Bactérie de la laisser contaminer quelques corps sains si elle apprenait à ses enfants Microbes et Virus à savoir se multiplier. En 2012 , Déchet 2.0 est beaucoup plus performant et a construit son propre empire, occupant ainsi la terre, la mer et même le ciel . La pollution est désormais la plus grande multinationale ayant jamais existé et nous, 7 milliards et demis d'humains, sommes ses fidèles et inconscients employés.  Notre travail? Rien de plus simple: perpétuer nos vielles habitudes,: à savoir prendre des bains de 400 litres, jeter nos sachets usagés sur le goudron, saliver devant la dernière pub du 4*4 Tonda essence jantes méga-chromées tout en laissant les 1345 ampoules de chez nous allumées. La pollution est une organisation à but destructif où nous sommes les ignorants bénévoles. Déchet  , le patron autoritaire a tissé sa toile en s'associant avec Consommation, Industrie et Publicité, à qui nous obéissons aveuglement en vue d'obtenir le dernier téléphone 5ème génération qui fait tout , n'importe quoi et surtout planter quand le réseau fait des siennes.  Pour nous justifier , nous avons rôdé des arguments savamment étudiés où nous nous improvisons tantôt en économistes éclairés : " De toute façon il y'a des gens qui sont employés pour ramasser, ça crée des emplois" tantôt en prépubères hargneux: " Me fais pas chier avec tes trucs d'écologistes à deux balles, je vais aller fumer une clope nah!" quand l'inspiration nous manque. Alors on travaille, on vit, on mange, on jette, on rejette, on coupe , on brûle, on écrase, on tue.... On oublie souvent et on culpabilise parfois. Des fois, on voudrait tout foutre en l'air, dire au boss qu'il ne vaut pas plus que son patronyme, résilier le contrat de crédit pour la Tonda 346z30, ne plus repasser sa cravate. Et pour cause, on veut aussi se rouler dans l'herbe en mangeant des abricots comme nos aieux l'ont fait, mais l'herbe d'aujourd’hui est synthétique et les abricots sont transgéniques.   Quitter Déchetland pour une île déserte où on s'en ira respirer les quelques kilomètres cubes d'air pur restants avant la fin du monde. N.B: Cet article est garanti sans OGM, sulfates, parabens et est entièrement biodégradable.
Dounia FILALI
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zorbascreations · 7 years
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Petit précis à l’usage de la connasse d’Instagram
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Disclaimer :  Je tiens d’abord à désolidariser mon pamphlet de toutes les influenceuses-  que je trouve parfois talentueuses, c’est vrai- qui font un vrai travail de fond et de contenu à des fins artistiques ou esthétiques.
Ta punchline préférée ? «  Je ne travaille pas je suis une princesse. » Cet article est pour toi. Tu bosses dans la com’ et tu aimerais bien bosser à ton compte. Etre brand manager, c’est in, et exposer le blanchiment de dents qui a coûté la moitié de ton smic sur Insta, ça serait pas du luxe. Mais si tu penses que ce « travail » est une mince affaire, détrompe-toi. Au-delà d’un long et éprouvant pélerinage pixéllisé vers les sommets, tu vas devoir t’atteler à un travail d’illusionniste parfaite. Parce que maintenant ta vie, c’est ton produit. Et surtout n’oublie pas d’ajouter « Je suis une femme pas une marchandise » dans ta bio, histoire de brouiller les pistes.  Femme du virtuel et de demain, voici mes dix commandements.
 I-                    Des photos en tenue de sport et talons, tu prendras :
 L’activewear c’est trendy. Mais comme tu es une prescriptrice du cool et que tu veux surtout ne pas être tassée par tes baskets, tu porteras ton legging  avec des stilettos . Parce qu’on emmerde la logique et que c’est ton profil. Only god can judge you. Et aussi les  wanna-be’s qui admireront la citation profonde décrivant cette photo. « Always believe in who you are. Crois toujours en ce que tu es » . Parce que tu es trop internationale, darling .
  II-                  Des vidéos sexy, tu posteras :
 Avant , les influenceuses faisaient semblant de trouver une idée, un burger ou une destination à prendre en vidéo pour éventuellement daire apparaître leur moue boudeuse et leurs airs faussement sensuels. Hallelujah maintenant Snapchat a changé la donne. Pour être à la pointe de la « mode » , suis le guide. Tu portes un crop-top en janvier et tu veux en faire profiter les foules ? Sur fond de la musique Shape of you d’Ed Sheeran, tu devras garder une tête austère de prostituée slovaque entre deux passes et ainsi filmer tes précieux attributs sexués . Si tu as peur d’être grillée, bouge la tête au rythme de la musique.
 III-                Ton fil , en priorité, tu alimenteras
 Après ton workout fesssier-abdos, tu es crevée. Tu donnerais tout pour plonger tête baissée dans le dragon-roll que tu viens de commander. Mais… Psst. Une minute, malheureuse. Enfin plutôt, un quart d’heure ! Parce que entre ta story Snap, Insta, ton compte Twitter, Messenger ou Whatsapp (pour les nobodies), tu n’as plus où donner de la tête ! Tes fanatiques ont faim eux aussi !
 IV-               Aucun talent, tu revendiqueras 
 Ta beauté, ton style, c’est ton fond de commerce. Ton talent se mesure au nombre de tes followers qui eux-mêmes cautionnent la vacuité de ta vie qui fait écho à la leur. Cette phrase doit te faire mal à la tête mais essaie tout de même de me suivre. En gros, tu es une femme dans l’air du temps. Tu es un peu l’extension d’une femme qui a brûlé son soutien-gorge il y’a 60 ans.  Parce qu’entre nous , on en a marre un peu des femmes du style Oprah qui essaient de délivrer des messages inspirants pour la gent féminine. La couvrance du dernier fond de teint d’Urban Decay, ça intéresse plus de monde, clairement .Et puis pour ajouter un cachet intellectuel à ta vitrine, tu pourras toujours poster des citations Pinterest, c’est plus rapide et ça abime moins le cerveau.
 V-                 La larbine des marques, tu seras
 Tu as retourné ta veste quand tu as su qu’elle était de vison. A toi les Shakers énergétiques aux compositions douteuses, les kits de blanchiment dentaires, et tu n’as même pas besoin de développer un argumentaire de vente. Tu n’es pas une commerciale , pardi ! Tu n’as qu’à coller le contenu que la marque t’a envoyé par mail et le tour est joué ! Pour que tes followeuses n’y voient que du feu, ajoute quelques émojis cœurs et danseuses de tango. Et voilà. 
 Voilà copine, avec ça, quelques hashtags bien sentis et un peu de patience. Tu peux fédérer une communauté autour de toi. Comme Trotsky et Staline mais avec un filtres Valencia, très utile pour cacher les cernes de ta vie urbano-chic. Et si ça ne te suffit pas, attend l’été, les castings pour Friends Trip ou Les Reines du Shopping ne devraient pas tarder. En fait, non, ça c’est cliché.
 DANS LE VOLET INSTAGRAMEUSES DE L’ABSURDE
Pstt.... Par ici mon amie aspirante au succès, pas besoin de t’armer de tes plus belles Balenciagas pour exploser les compteurs de tes followers. Alors SWIPE UP, et oublie ton talent car il y’a plus bandant. Des pionnières ont su repousser les limites du non-sens en flirtant avec l’art contemporain et le nihilisme. Inspire toi, arrête de scroller, et voici la clé de toutes tes futures collaborations sponsorisées. Soit donc comme ce facétieux artiste qui a utilisé du scotch et une banane comme un prétexte pour faire un maximum de mula pour sortir de sa khapta. 
Numéro 3:
Stéphanie Sarley: Son pari ambitieux? Fédérer des milliers d’abonnés simplement en doigtant des fruits. Pêche, mirabelle ou encore fruit de la passion (on salue Franky Vincent) sont autant de végétaux que la désormais influenceuse se plait à finger so hard avec ses doigts de fées. Clou du spectacle: un petit squirt des familles que l’on peut recycler en smoothie. Miam.
Numéro 2: 
Fiona Mebul: L’instagrammeuse australienne détonne mais laisse sceptique. Pour hacker le système, la jeune femme s’est endettée pour devenir une Gastby 2.0. Pour alimenter son feed, elle a emprunté la somme de 5000 euros pour un voyage qu’elle ne pourra plus jamais rembourser. Cette white collar du réseau de partage a su douiller les abonnés qui pensent que tout ce qui brille est d’or. Et avec elle, les marques qui ont volontiers donné des extracteurs de points noirs à la donzelle fauchée.
Breadfaceblog: La femme a explosé les compteurs d’Ubu avec un geste simple et hautement authentique: écrabouiller sa tête dans du pain. Jusque là, rien d’affolant. Mais la femme a fédéré une véritable communauté qui s’improvise volontiers pâtissière en lui proposant tour à tour du pain ciabatta, des muffins ou des galettes de seigle. Amis du sans gluten, s’abstenir.
PS : Je jalouse secrètement Nabilla et lui soumets mes plus plates excuses quant à ce billet un peu diffamatoire. #loveonfleek
Dounia FILALI
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