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#Les romains y vont
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Un altro giorno a Roma !
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randomnameless · 22 days
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French Enbarr !
They will even organise some historical reconstitution next month, Enbarrites vs Barbarians in the arena!
(without big kitties to eat barbarians though)
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steff-02 · 3 months
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Quelle journée ! Je ne sais même par où commencer tellement que j’ai envie de vous dire pleins de choses ! 😂 veuillez m’excuser si je m’éparpille un peu…
La journée commence un peu plus tôt que toutes les précédentes. À 7h20 nous partons chercher la voiture. Arrivé à la voiture, je me rends compte que je n’ai pas pris mon permis de conduire. Je remonte en vitesse à l’appart, prend mon permis (et celui à maman au passage, au cas où..), je redescends et hop cette fois-ci on est parti. Nous avons environ 140km à faire pour rejoindre San Fransisco de Macoris. Google Map nous prévoit un temps de trajet de 2h40 ! 😱 bon,…il prend déjà en compte le trafic intense pour sortir de la capitale 😅. Il y a tellement de circulation qu’il nous faut plus d’une heure pour faire les premiers 25km…il faut que j’oublie un peu mes règles de conduite suisses…comme dit l’expression, « à Rome, fait comme les Romains ». Alors on s’impose, on force le passage et on avance 😂. On a traversé des paysages sublimes, aux pieds des montagnes couvertent de forêts tropicales verdoyantes 🥰 Malgré que je ne me suis pas arrêté faire de photos, il y a quand même eu plus d’embouteillages que ce que prévoyait Google, alors la marge de 30 minutes que j’avais pris à déjà été entièrement grignotée…mais quand je me rends compte, à quelques mètre du point d’arrivée, que je me suis trompé pour entrer l’adresse; j’ai commencé à perdre patience 😅 on fait encore un petit détour d’une demi heure, on arrive en catastrophe, on s’excuse beaucoup à notre arrivée, on fait pipi et voilà, il est 11h et on peut enfin commencer la visite 😂💪🏼
Nous visitons aujourd’hui une plantation de cacao 🍫🍫 ! Nous rejoignons deux français, qui patiente déjà depuis un moment… On commence la visite par apprendre comment faire pousser le cacao. Soit on fait germer les graines et on les fait pousser (il faudra 3 ans avant que cet arbre produise du cacao), soit après avoir planté la graine et 3 mois de pousse, on y greffe une branche d’un arbre qui produit du cacao de très bonne qualité, l’arbre commencera à faire des fruits après un an seulement et de très bonne qualité 😉 Ensuite, la guide nous présente les différentes cabosses, et en ouvre une. Nous avons pu goûter les fèves de cacao fraîches. Seul la pulpe blanche se mange et elle est très sucrée et ici avec un léger goût de mangue 🤣. Toutes ces fèves sont récoltées puis fermentées durant 5 jours avant d’être séchées durant environ 8 jours (ça dépendra aussi de la météo ⛈️🤷🏽‍♂️). Quand elles sont bien sèches, elles sont torréfiées durant une quinzaine de minutes, avant d’être concassées puis l’enveloppe de la fève doit être séparée du grain de cacao. Autrefois, chaque fève était écrasée à la main lorsqu’elle était encore chaude puis toutes les écorces devaient être triées…sacré boulot ! Le cacao doit alors être broyé, et très vite, grâce à l’huile contenue dans les graines, une pâte se forme. Nos guides y ajoute un peu de sucre et en forme une boule ( on a pu goûter et c’est déjà délicieux ! 🥰). Ils vont laisser sécher totalement cette boule. Elle sera ensuite moulue et ils auront un nouveau stock de chocolat en poudre pour faire des gâteaux ou des chocolats chaud ;) Les machines à l’usine, elles, sont un peu plus performantes et peuvent rendre le chocolat extrêmement lisse, puis le tempèrent et moulent de belles tablettes de chocolat brillantes et croquantes ! 🍫 Nous avons ensuite dégusté plusieurs type de chocolats avec des teneurs en cacao différentes. Étonnement, même le chocolat noir 80% n’était pas très amer, comparé aux tablettes que nous trouvons dans le commerce en Europe.
Après la visite, nous avons eu droit à un copieux repas dominicain. Pour accompagné le riz et une sorte de ragoût de poulet, nous avons eu droit à des bananes plantains. C’est une variété de banane qui se mange uniquement cuite. Grillée, frite ou bouille ! C’est très bon mais assez bourratif 😅
Après avoir fait un dernier tour dans la plantation, nous prenons la route direction Santo Domingo. Nous faisons taxi pour les deux français avec qui nous avons partagé la visite. Ils n’ont pas de voiture alors nous les avons avancé jusqu’au prochain village afin qu’ils prennent un bus pour rejoindre Puerto Plata, tout au nord de l’île.
Il est presque 18h lorsque nous arrivons à l’hôtel. L’entrée à Saint Domingue était de nouveau assez sportive mais plus fluide que ce matin. On avait pas vraiment la force de retourner souper en ville, alors après s’être posé un moment, on est retourné souper dans le resto en bas de l’appartement, comme le premier soir ;)
PS: ci-dessus, la deuxième image représente les différentes étapes pour obtenir la pâte de cacao.
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claudehenrion · 5 months
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Le filioquisme... et autres mots compliqués
Le fait d'avoir fait figurer ce mot étrange dans un ''édito'', il y a quelques semaines (cf. ''Retour à Ravenne'', le 18 octobre dernier) m'a valu un mini déluge de questions, dans le genre ''Kékcékça ?'' ou ''Céquoicetruc ?'', qui appellent deux mots d'explication. Ces deux mots, comme c'est souvent le cas, vont vite ''faire des petits''... et voilà comment naît un ''édito'' auquel on n'avait jamais pensé ! Ce texte est un peu particulier dans le lignée habituelle de ce Blog et ce ''billet'' est nettement moins léger que celui d'hier, sur les tatouages... J'en demande pardon...
La nature-même du sujet rend impossible toute explication simple et rapide. ''Filioque'' (qui se prononce ''filiocoué'', et qui veut dire ''et du Fils'', en latin) est un terme sorti du Credo de l'Église catholique romaine qui signifie que le Saint-Esprit ne procéderait pas du Père seul, mais du Père ''et du Fils'', ce qui fait ressembler cette querelle à une dispute entre spécialistes. Et pourtant, la ''disputatio du Filioque'' sur le Dogme de la Sainte Trinité hante la chrétienté depuis le VIIIᵉ siècle. Elle aboutira même, en 1054, à la séparation des Églises de Rome et de Constantinople, donnant naissance à la dualité Catholiques-Orthodoxes, avec ses conséquences dramatiques...
Dit comme ça, on ne peut penser qu'à une querelle entre évêques et théologiens, et ''pointus'', encore ! Mais pas du tout : c'est vraiment de la grande Histoire, avec tout ce que ce mot peut charrier de violence, de sang, et de drames. Pour le comprendre, il faut faire un petit retour sur les fondamentaux : pour tous les chrétiens, ''Dieu est unique, en trois ''hypostases'', autrement dit : Un seul Dieu, mais fait de ''trois parties individualisables'' --ce qui est plus exact que le classique ''en trois personnes'', qui est une traduction trop anthropomorphique (Traduttore, tradittore, disent les italiens : ''traduire, c'est trahir'').
Pour ''faire simple sur un sujet compliqué'', le meilleur exemple est de regarder une pièce de monnaie : chacune de ses faces et sa tranche sont parfaitement identifiables... et pourtant, on ne peut parler de l'un de ces éléments sans y inclure les deux autres, on ne peut en isoler un seul, en traiter un autrement que les deux autres, etc... : la pièce est une, en trois parties totalement unies et indiscutablement définies. Le Dieu des chrétiens est, de même, dit ''un et trine'', et le fait que l'un de ces éléments ait été, ou pas, ''engendré'' directement de Dieu-le-Père ou via Dieu-le-Fils pose donc le problème de l'importance de ses relations avec les deux autres, on dirait, dans notre société, ''son rang hiérarchique'' (NDLR : je demande pardon pour l'aspect assez ''technique'' de ce sujet, qui semble ressortir de l''Histoire des religions''... alors qu'il est d'une actualité on-ne-peut-plus-brûlante, dans une France qui se déchire autour d'interprétations de mots qui signifient la même chose et son contraire... et d'un Président qui érige son ''et en même temps'' en ''principe premier'' –ce qu'il ne pourrait être, évidemment !).
Alors que les Pères latins ont insisté sur une ''processio ex Patre Filioque'' (= une marche solennelle à partir du Père et du Fils), les Pères grecs ont, dès le IVè siècle, souligné l'antinomie entre une Uni-Trinité et une seule essence en trois hypostases : le Père est le "principe sans origine", le Fils est "engendré" par le Père, et l'Esprit vient du Père, disent les grecs. Ainsi la ''processio'' latine diffère de ''l'ekporeusis'' grecque (dont la traduction en français est : ekporèse (sic !), mot qui doit être utilisé une fois ou deux par millénaire ! Avec cet éditorial, ça va monter, d'un seul coup, à 3 fois !).
Dit autrement : dans l'entendement romain, l'Esprit procède donc à la fois du Père et du Fils (''Filioque''), alors que chez les grecs (si j'ose !), l'Esprit Saint tire son existence du Père uniquement, sans passer par le Fils. Cette querelle, d'apparence mineure, a pourtant été responsable d'une des plus grandes catastrophes historiques de tous les temps : la séparation définitive (à ce jour encore !) des Latins et des Orientaux, drame qui a scellé –comme nous le racontions le 18 octobre-- la chute de Constantinople et la fin de l'Empire romain... ce qui est un fait historique parmi les plus graves de tous les temps, dans ses conséquences, jusqu'à aujourd'hui, de la naissance de l'Empire ottoman et ses atrocités puis son effondrement plein d'horreurs , à sa ''renaissance'' (?) désirée par la folie d'Erdoğan, qui nous fait tourner en bourriques et se fout de nous, à son gré et pour notre plus grande honte...
Jusqu'au VIIIe siècle, la contradiction affirmée entre ces deux approches n'était ressentie comme insupportable par personne, et les Occidentaux ont même bien ''reçu'' le Credo latin –dit : de Nicée-- qui affirme : "Je crois [...] au Saint-Esprit [...] qui vient du Père et du Fils", allant jusqu'à donner une valeur dogmatique au Filioque dans plusieurs conciles, entre 447 et 797. La querelle a éclaté au IXe siècle, lorsque l'Occident a ''créé'' un Empire carolingien qui va s'opposer à Byzance, Charlemagne contre le Basileus Nicéphore, et Saint Empire Romain Germanique contre Empire Romain d'Orient.  L'incompréhension réciproque des langues de référence, et de mots comme ''processio'' et ''ekporeusis'' favoriseront l'affrontement. Et en 807, quand les Grecs suppriment le Filioque du Credo, les moines latins les accuseront d'hérésie, et Photius, le patriarche de Constantinople, dénoncera à son tour une hérésie des latins...
Pendant tout le moyen âge, cette division entre chrétiens d’Orient et d’Occident va s’aggraver, et le "Filioque" va devenir le symbole des différences, un signe évident de ce que chaque partie de la chrétienté divisée trouvait comme manque ou distorsion chez l’autre. Et lorsque l'armée du sultan Mehmet II va assiéger Constantinople, c'est à cause de ce ''Filioque'' que l'antique Byzance va être abandonnée par Venise, la Sérénissime –dont la puissante flotte de galères aurait pu desserrer le siège-- ayant soumis son aide à l'abandon inconditionnel de ce désaccord... dont seules quelques élites (?) savaient de quoi il retournait, les populations n'ayant (déjà !) qu'une seule idée en tête : le départ des musulmans et un retour dans le cadre ''normal''.
Filioquisme hier, islamophobie et anti-judaïsme aujourd'hui... on frémit à la pensée que les fausses querelles de mots qui polluent nos médias, nos ministères et nos enceintes soi-disant nationales (en réalité : si peu représentatives et si peu soucieuses des vrais besoins de leurs administrés), ne finissent par déboucher sur un second effondrement de notre belle et riche civilisation, aujourd'hui de plus en plus envisageable et dont l'éventualité, même niée par les myopes qui sont ''aux manettes'' et en sont donc largement co-responsables, semble de jour en jour plus possible, hélas. Comme ledit le proverbe, ''Le diable se cache dans les détails...'', et une fois de plus, ''comprendre hier'' –même confus et touffu-- peut permettre de ''comprendre demain'', qui s'annonce au moins aussi inintelligible et aussi échevelé qu'hier et qu'avant-hier...
H-Cl.
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blogdimanche · 7 months
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Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 22,1-14
 
« En ce temps-là, Jésus se mit de nouveau à parler aux grands prêtres et aux pharisiens,
1 et il leur dit en paraboles :
2 « Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils.
3 Il envoya ses serviteurs appeler à la noce les invités, mais ceux-ci ne voulaient pas venir.
4 Il envoya encore d’autres serviteurs dire aux invités : “Voilà : j’ai préparé mon banquet, mes bœufs et mes bêtes grasses sont égorgés ; tout est prêt : venez à la noce.”
5 Mais ils n’en tinrent aucun compte et s’en allèrent, l’un à son champ, l’autre à son commerce ;
6 les autres empoignèrent les serviteurs, les maltraitèrent et les tuèrent.
7 Le roi se mit en colère, il envoya ses troupes, fit périr les meurtriers et incendia leur ville.
8 Alors il dit à ses serviteurs : “Le repas de noce est prêt, mais les invités n’en étaient pas dignes.
9 Allez donc aux croisées des chemins : tous ceux que vous trouverez, invitez-les à la noce.”
10 Les serviteurs allèrent sur les chemins, rassemblèrent tous ceux qu’ils trouvèrent, les mauvais comme les bons, et la salle de noce fut remplie de convives.
11 Le roi entra pour examiner les convives, et là il vit un homme qui ne portait pas le vêtement de noce.
12 Il lui dit : “Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ?” L’autre garda le silence.
13 Alors le roi dit aux serviteurs : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.”
14 Car beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. »
(Texte biblique tiré de « La Bible — traduction officielle liturgique — AELF »)
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(Illustration du site Apprenez-nous à prier)
Commentaire Mt 22,2
« Le royaume des Cieux est comparable à un roi qui célébra les noces de son fils. » (Mt 22,2) L’Alliance entre Dieu et l’humanité ressemble à des noces… et ce n’est pas n’importe quel roi, puisque, d’entrée de jeu, nous sommes prévenus, il s’agit l’Alliance qui s’accomplit en Jésus-Christ ; lui-même dans les évangiles se présente comme l’époux. Et d’ailleurs le mot « noce » revient sept fois dans cette parabole. Depuis les dernières prophéties d’Isaïe jusqu’à l’Apocalypse, en passant par le Cantique des Cantiques, et les livres de Sagesse, l’amour de Dieu pour l’humanité est décrit en termes d’amour conjugal. Et c’est bien pour cela que saint Paul dit que le mariage est « la meilleure image de la relation de Dieu avec l’humanité ». Mais dans l’Ancien Testament, il était clair que cette annonce et l’accomplissement du salut universel de l’humanité passaient par Israël ; le peuple élu était en mission pour toute l’humanité ; c’est dans ce sens qu’on a appris à lire la phrase de Dieu à Abraham « en toi seront bénies toutes les familles de la terre » (Gn 12,3). Pour reprendre la comparaison de la noce, on dira que les Juifs étaient les premiers invités à la noce ; et le maître comptait sur eux pour élargir ensuite l’invitation et faire entrer derrière eux toute l’humanité. Mais on sait la suite : la grande majorité des Juifs a refusé de reconnaître en Jésus le Messie. Dans la parabole, ils sont représentés par ces invités qui refusent de venir à la noce et vont jusqu’à maltraiter les serviteurs qui venaient les chercher. Que va-t-il se passer ? Dans la parabole, les serviteurs remplissent la salle de convives invités à la dernière minute. Dans la lettre aux Romains, Paul commente en disant que ce refus d’Israël, non seulement ne va pas faire obstacle à la noce, mais va même favoriser l’entrée de tous les peuples dans la salle du festin. Passons à la deuxième parabole : un homme, invité de la dernière heure, entre sans habit de noce ; il est bien incapable de répondre à la question « Mon ami, comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? »  Alors il est chassé. Cela ne signifie certainement pas qu’il lui fallait satisfaire à une exigence de comportement, que le vêtement de noce pourrait symboliser un mérite quelconque… Dès qu’on parle de « mérite » on dénature la grâce de Dieu, qui, par définition, est gratuite ! Avec Dieu, il n’y a pas de conditions à remplir. La première parabole dit bien que tous ont pu rentrer, les mauvais comme les bons. Alors, que peut signifier cette deuxième parabole ? Regardons la multitude qui entre dans la salle du festin des noces. Bons ou mauvais, tous ont été invités, tous ont accepté et ont revêtu la robe de fête : ils ont su accepter l’invitation imprévue et s’y sont préparés. Un seul n’a pas jugé utile de le faire : il n’a pas su apprécier l’aubaine de cette proposition inespérée et l’accueillir avec reconnaissance. À la question « comment es-tu entré ici, sans avoir le vêtement de noce ? », il aurait suffi d’un mot d’excuse ou de regret, mais il garde le silence. Ne pas se préparer pour un banquet, c’est s’en moquer et mépriser celui qui nous invite. Au fond, tout comme les premiers invités, il a péché par indifférence ou par suffisance. Conclusion : la première vertu qui nous est demandée, c’est l’humilité. (Note du P. Mario Doyle, C.Ss.R. : Ce commentaire reproduit largement celui d’une bibliste bien connue des catholiques de France : Marie Noëlle Thabut)
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OS Merlin-centric
Châtaigne ou l'espérance
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(That's him. that's Châtaigne !)
Se passe quelques temps après que Ygerne ai envoyé Arthur dans l'armée romaine
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Merlin est dévasté d'avoir perdu son protégé qu'il visitait de temps en temps chez Anton. Il est en train de marcher dans une forêt perdu dans ses souvenirs, quand il entend un bruit. Un tout petit bruit comme un couinement aiguë. Pensant qu'il s'agit d'un animal blessé, il presse le pas pour l'aider mais au autour d'un buisson il s'arrête net.
Il y a du sang partout. C'est un véritable carnage et l'odeur nauséabonde et âcre du sang lui irrité la gorge. À première vu, Merlin devine quatre peut-être cinq cadavres mais c'est dure de constater avec tous les membres éparpillés et les ventres ouverts.
Un énorme ours git sans vie au milieu de tout ça. Des coups de lance et de javelot visible sur tout le corps de l'imposante bête. Il ne fait aucun doute que la bataille à était acharné et que personne n'en ai ressorti vainqueur ou même vivant. 
Merlin reste muet quelque instant incapable de bouger. Sans trop savoir pourquoi un profond chagrin l'envahit. Il pense à la violence et à la cruauté des hommes. À leur combat incessant contre la nature et contre tout ce qui est magique. Tout ce qui est sacré finit par être détruit par l'homme.
Son esprit part en roue libre et il pense à Arthur et à cet ours. Est-ce que les hommes et l'armée vont le tuer aussi ? Arthur le petit ours, fils du dragon. 
"Si j'étais arrivé plus tôt…" les larmes coulent sur ses joues et vont se perdre dans sa barbe. Il aurait pu sauver Arthur. Il aurait pu sauver l'ours, si seulement il était arrivé juste un peu plus tôt. Merlin s'effondre sur le sol meuble terrassé par la culpabilité.
À quoi bon ?
À quoi bon être si vieux si il n'a toujours rien appris ? À quoi bon être un druide si il ne peut pas protéger la nature ? À quoi bon être un homme si il ne peut pas protéger ceux qu'il aime. Il donnerait tout pour pouvoir revoir le petit garçon au sourire angélique qui riait gaiement en lui tirant la barbe. L'enfant qui le regardait avec ses grand yeux noirs et qui lui posait mille questions. Est-ce qu'il a pleuré quand ils l'ont pris ? Est-ce qu'il va bien ? Il mange et dort bien ? Est-ce qu'il l'a oublié ?
À quoi bon continuer…
Une sensation humide et fraîche sur sa main le fait soudainement sursauter. Il a à peine le temps de voir une boule de poil brune courir se cacher derrière la carcasse de l'ours. Essuyant ses larmes d'un revers de manche, il se lève et s'approche prudemment. Dans les plis de la fourrure tachetée de vermeille, un minuscule ours tente désespérément de se fondre dans la masse inerte de sa mère.
Tout n'est peut-être pas perdu. Tout n'est peut-être pas mort. Il y a quelque chose à sauver. Peut-être qu'il a encore le droit d'espérer. 
Il tend une main tremblante et laisse le bébé renifler ses doigts. C'est un émerveillement de voir l'ourson s'approcher et se blottir contre la chaleur de sa paume.
Est-ce que l'animal arrive à reconnaître en lui un allié de la nature ? Merlin ne sait pas mais l'espoir brûle dans son estomac. Ce petit être est si fragile, si innocent. Il le ramène contre son torse et son cœur s'arrête quand l'ourson finit par s'endormir épuisé mais enfin en sécurité. 
Merlin lance un dernier regard à la scène morbide autour de lui. Les vers et les loups s'occuperont de nettoyer les corps et bientôt, de petites fleurs roses et blanches pousseront sur le reste des os desséchés et nourrirons abeilles et papillons. Telle est la nature de la forêt où tout n'est qu'un perpétuel recommencement.
L'ourson dans ses bras ronfle paisiblement, inconscient du baume qu'il met sur le cœur du triste vieillard fatigué. Il faut trouver un nom à ce petit orphelin. Impossible de l'appeler Arthur. À bien des égards les deux sont différents et ça serait injuste. Son nouveau compagnon à besoin d'un nom bien à lui. Merlin sourit tendrement, son museau plus clair lui donne une idée. C'est décidé.
"Châtaigne."
Comme le fruit marron qu'il aime temps et qui ne manque jamais à le réconforter. Dans son sommeil, Châtaigne fait un petit soubresaut pour répondre à son baptême. Satisfait, Merlin s'éloigne de l'endroit où ont coulé sang et larmes avec une seule certitude dans sa poitrine. L'espoir n'est pas mort, l'espoir ne meurt jamais. L'enchanteur avance vers l'avenir, l'esperance endormie dans le creux de ses bras.
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lebelvedereposts · 2 years
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Vivre les calanques le temps d’un souffle
La côte Sud de la France
Journaliste: Jimmy Lajoie-Boucher
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Crédit photo: Jimmy Lajoie-Boucher
Les calanques sont des massifs rocheux qui se plongent dans la Méditerranée, sur les côtes du sud de la France. Leur beauté, qui n’a d’égale qu’elles-mêmes, est incisive. Par leur contemplation, il n’est possible que de s’ébahir.
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Crédit photo: Jimmy Lajoie-Boucher
Longeant le littoral du département Provence-Alpes-Côte d’Azur, en banlieue Marseillaise, nous sillonnâmes les méandres de ces imposantes structures naturelles. Devant le parcours au relief sinusoïdal, dans les creux de ce dernier nichent de petits villages pittoresques, souvent surplombés par des ponts romains aux arches de pierres. Dans ce paysage où l’héritage romain se mélange au français, nous distinguons pourtant bien ce Sud de la France qui fait tant rêver.
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Crédit photo: Jimmy Lajoie-Boucher
Beaucoup, à tort ou à raison, vont préférer s’attarder sur les centres tel que Marseille, ou encore, Aix-en-Provence, qui ne sont guère dépourvues d’une richesse historique, bien au contraire. Et pourtant, à moins de 30 minutes de route, se trouve ces paysages idylliques, dignes des plus grandes fantaisies.
Si je me permets de me laisser à quelques suggestions quelqu’elles puissent-être, le petit village de Carry-le-Rouet est le lieu par excellence pour sillonner ces massifs. Il vous sera ainsi possible de contempler toutes les merveilles décrites dans le présent texte.
Le temps de s’imprégner
À tout ceux qui se laisseront tenter par cette expérience, ceci je dirais. Prenez le temps de vous imprégner des endroits. De prendre conscience du lieu que vous visitez et de la chance qu’il vous est donnée de pouvoir y poser le regard. Vous en reviendrez enrichis, sentiment accompagné du bonheur de n’avoir rien manqué. Le sentiment de s’être imprégné des lieux.
#france #azur #cotedazur #voyage #bonheur #love #tumblr
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christophe76460 · 3 hours
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MÉDITATION DU MERCREDI 08 MAI 2024.
THÈME : DEMEURE FIDÈLE,COÛTE QUE COÛTE !
Bonjour ma famille,
Comment allez-vous, j'espère que tout le monde se glorifie dans le Seigneur ? Que sa volonté parfaite soit faite dans chacune de nos vies. Amen
Il est écrit dans Proverbes 20:6 : « Beaucoup de gens proclament leur bonté; mais un homme fidèle, qui le trouvera? ».
Les Saintes Écritures déplorent ensuite dans Psaumes 12:2 « Sauve, Éternel ! Car les hommes pieux s'en vont, les fidèles disparaissent parmi les fils de l'homme ».
Ces deux passages bibliques nous montrent combien de fois la fidélité est devenue une denrée rare. En effet, plusieurs font du bien mais combien demeurent fidèles ?
La fidélité est la qualité d’une personne qui demeure constante dans ses sentiments, ses affections, ses habitudes, ses principes et engagements, en dépit des circonstances, de la pression, de l’épreuve.
La Bible cite des hommes restés fidèles au Seigneur, comme par exemple Daniel et ses trois compagnons.
« (…) Quiconque, dans l'espace de trente jours, adressera des prières à quelque dieu ou à quelque homme, excepté à toi, ô roi, sera jeté dans la fosse aux lions » (Daniel 6:7b) : c’est en ces termes que les chefs et les satrapes de la cour du Roi Darius incitèrent leur souverain à prendre un décret pour piéger Daniel, juste pour une raison : « Daniel surpassait les chefs et les satrapes, parce qu'il y avait en lui un esprit supérieur; et le roi pensait à l'établir sur tout le royaume » (Daniel 6:3). Jusque-là, Daniel faisait partie des trois chefs établis sur les 120 satrapes du royaume (Daniel 6 :1-2).
Quelle terrible épreuve pour Daniel ! Au-delà de perdre son poste, il allait perdre sa vie puisque tout contrevenant à ce décret allait être jeté dans la fosse aux lions. Se priver de prier son Dieu pour adresser plutôt des prières au Roi Darius, juste pendant un mois: voilà ce qu’aurait pu choisir Daniel pour sauver sa vie. Mais parce qu’il était un homme fidèle à Dieu, il refusa. Il ne changea pas son programme d’un iota. Il aurait pu, à la limite, se cacher pour prier. Mais non ! « Lorsque Daniel sut que le décret était écrit, il se retira dans sa maison, où les fenêtres de la chambre supérieure étaient ouvertes dans la direction de Jérusalem; et trois fois le jour, il se mettait à genoux, il priait, et il louait son Dieu, comme il le faisait auparavant » (Daniel 6 :10). Lorsque ses ennemis le dénoncèrent, il fut jeté dans la fosse aux lions.
Mais Dieu récompensa la fidélité de Daniel en fermant la gueule des lions pour épargner la vie de Son serviteur. Le lendemain, le roi Darius le fit sortir et jeta à sa place les ennemis de Daniel, avec femmes et enfants.
« Avant qu'ils fussent parvenus au fond de la fosse, les lions les saisirent et brisèrent tous leur os » (Daniel 6:24b).
La Bible conclure :
« Daniel prospéra sous le règne de Darius, et sous le règne de Cyrus, le Perse » (Daniel 6:28).
2 Timothée 2:13
«Si nous sommes infidèles, Il demeure fidèle, car Il ne peut se renier Lui-même ».
Deutéronome 32:4
«Il est le rocher; Ses oeuvres sont parfaites, car toutes Ses voies sont justes; c'est un Dieu fidèle et sans iniquité, Il est juste et droit ».
Romains 3:3
«Eh quoi! Si quelques-uns n'ont pas cru, leur incrédulité anéantira-t-elle la fidélité de Dieu ? ».
Proverbes 28:20
«Un homme fidèle est comblé de bénédictions, mais celui qui a hâte de s'enrichir ne reste pas impuni ».
Luc 16:10,12
«Celui qui est fidèle dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes, et celui qui est injuste dans les moindres choses l'est aussi dans les grandes. (...) Et si vous n'avez pas été fidèles dans ce qui est à autrui, qui vous donnera ce qui est à vous ? ».
Schadrac, Méschac et Abed Nego, les trois compagnons de Daniel ont été promus et ont pu prospérer, sous le règne de Nébucadnetsar, dans la province de Babylone, après être sortis vivants d’une fournaise ardente dans laquelle ils ont été jetés, pour avoir refusé de se prosterner devant la statue du roi (Daniel 3).
Bon nombre de chrétiens ne prospèrent pas ou ne voient pas les promesses divines s’accomplir dans leur vie, faute de fidélité. Un homme fidèle est comblé de bénédictions, souligne la Parole de Dieu dans Proverbes 28:20.
Ce que Dieu recherche chez toi, Bien-aimé(e), *c’est la fidélité*. Il attend de toi que tu sois fidèle, en dépit des circonstances.
Même lorsque la gloire et l’élévation arrivent, ton Père céleste attend que tu demeures fidèle !
Si tu t’occupes du nettoyage des toilettes à l’église alors que tu es en quête d’emploi, continueras-tu de le faire lorsque tu seras nommé(e) à un poste de responsabilité au sein d’une grande entreprise ? Continueras-tu de venir assidument à l’église si tu devenais milliardaire ?
Si tu as un salaire de 100.000 FCFA (environ 200$ ou 200 euros), comment réagirais-tu si l’on te propose d’accepter un pot de vin, en échange de la somme d’1 milliard de FCFA (environ deux millions de dollars ou d’euros) ?
Te laisserais-tu corrompre ou refuserais-tu cet argent, par fidélité à tes valeurs divines ? Lorsque tu es dans une situation délicate, es-tu prêt(e) à mentir pour t'en sortir ou acceptes-tu de demeurer fidèle au Seigneur en disant la vérité, en dépit des conséquences ?
« Du reste, ce qu'on demande des dispensateurs, c'est que chacun soit trouvé fidèle », disent les Saintes Écritures dans 1 Corinthiens 4:2.
Il est également écrit dans Matthieu 25:23: « C'est bien, bon et fidèle serviteur; tu as été fidèle en peu de chose, je te confierai beaucoup; entre dans la joie de ton maître ». Ma prière est que Dieu trouve en toi une personne fidèle.
Ton Dieu est fidèle. Malgré tes erreurs, Il continue de t'aimer. Ce qu'Il t'a dit, Il le fera.
*Imite-Le !* Sois fidèle jusqu'à la mort, et ton Dieu te donnera la couronne de vie (Apocalypse 2 :10).
Que Dieu te bénisse !
Le frère Anicet LIMA depuis Cotonou.
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entomoblog · 15 days
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Fourmis : la spécialisation des reines dépend de la présence des ouvrières - Avec sciences
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Le déclencheur de ce comportement est-il interne à la reine, ou externe, comme la présence d'autres congénères ? C'est l'objectif de cette nouvelle étude : filmer des reines juvéniles au moment de la fondation d'une nouvelle colonie pour comprendre l'incidence de l'arrivée des premières ouvrières. Résultats avec Romain Libbrecht, chercheur CNRS à l’Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte à Tours et auteur principal de cette étude dans Functional Ecology.
  Fourmis : la spécialisation des reines dépend de la présence des ouvrières - Avec sciences
Alexandra Delbot
Mercredi 27 mars 2024
"Les reines ne sont pas que des machines à pondre. Une nouvelle étude menée sur des reines juvéniles montre qu’elles s’occupent du couvain jusqu’à l'arrivée des toutes premières ouvrières dans la nouvelle colonie. Un résultat qui démontre l’importance de l’environnement social chez ces insectes.
  À l’origine de cette orientation des larves femelles en ouvrières ou en reine, il y a tout un ensemble de facteurs. On sait que les futures
princesses ne sont pas nourries de la même manière que les futures ouvrières. Des gènes s’allument quand d’autres non. Les ovaires se développent et les reines deviennent fertiles quand les autres restent stériles. Et les fonctions associées à chacune de ces deux castes sont distinctes : les reines sont à la reproduction et les ouvrières au reste, elles vont défendre la colonie, s'occuper du couvain ou encore creuser les tunnels.
"Il y a eu très peu d'études sur les comportements non reproducteurs des reines, notamment parce qu'elles ne les expriment pas habituellement dans les colonies établies."
  Une division du travail très nette comme chez tout un tas d’insectes sociaux, mais de quoi dépend cette spécialisation des reines ? Le déclencheur de ce comportement est-il interne à la reine, ou externe, comme la présence d'autres congénères ? C'est l'objectif de cette nouvelle étude : filmer des reines juvéniles au moment de la fondation d'une nouvelle colonie pour comprendre l'incidence de l'arrivée des premières ouvrières. Résultats avec Romain Libbrecht, chercheur CNRS à l’Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte à Tours et auteur principal de cette étude dans Functional Ecology."
    [Image] Set-up expérimental pour les observations comportementales des reines de la fourmi noire des jardins (Lasius niger). - Crédit : Romain Libbrecht
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spotjardin · 3 months
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Le vulcain
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Un papillon vulcain sur une plante
PRÉSENTATION
Le papillon vulcain est un magnifique papillon diurne avec ses nombreuses couleurs qui vont du noir au marron, en passant par le rouge orangé (centré sur le corps) et le blanc (au bout de ses ailes). Ce papillon se trouve dans la plupart des régions françaises. On le retrouve également dans les régions tempérées d'Europe, en Amérique du Nord et en Asie. Pourquoi ce nom Vulcain ? Tout simplement en référence au dieu romain du feu ainsi que des forgerons. On l'appelle également atalante, amiral, chiffre ou bien encore vanesse vulcain. Son envergure est de 50 à 60 millimètres environ. Pensez à ce tout ce petit insecte qui a parcouru plusieurs milliers kilomètres pour rejoindre votre jardin ou la colline près de chez vous. Pour rappel, il y a aussi le papillon Monarque qui est lui aussi un très grand voyageur. Vous avez aussi le papillon Sphinx tête de mort qui est le champion du monde du voyage. Pendant tout ce périple, il va affronter le vent, le froid ainsi que les prédateurs. Afin de recharger les batteries, il va se poser sur un poteau afin de récupérer après un si long voyage.
SON MODE DE VIE
La chenille du vulcain se nourrit essentiellement d'orties. Le vol du vulcain est assez rapide. Il commence à apparaitre en mars/avril et est actif jusqu'en septembre/octobre. Pendant la saison estivale (en fin d'après-midi voire en début de soirée), les mâles commencent à élire domicile au sommet des collines ou bien dans des clairières. Ils peuvent également s'installer dans des jardins afin de trouver des femelles. Pendant les grosses chaleurs de la saison estivale, il se nourrit de nectar de fleurs et également de jus de fruits tombé au sol.
Cycle de vie et reproduction
Comme déjà précisé ci-dessus, le vulcain est actif à partir des mois de mars/avril jusqu'en septembre voire octobre. Pendant les périodes de vol, en général il doit y avoir une générations voire deux. La première émerge des chrysalides d'hibernation de la saison hivernale. Et s'il y a une seconde génération, elle émerge des chrysalides qui se métamorphosent pendant près d'un mois (œuf à papillon). Et pour terminer je vous propose cette vidéo de la chaine YouTube Saine Abondance https://youtu.be/LYmnqkZnQIo Read the full article
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yes-bernie-stuff · 4 months
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◀ 17 JANVIER ▶ 365 jours pour ranimer la flamme
Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche ; médite-le jour et nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui y est écrit ; car c’est alors que tu auras du succès dans tes entreprises, c’est alors que tu réussiras. Josué 1.8
Nous avons besoin de le dire
Ce conseil a été donné à Josué alors qu’il était sur le point de faire entrer le peuple d’Israël dans la terre promise. Mais ce qui m’interpelle aujourd’hui c’est : « qu’il ne s’éloigne pas de ta bouche » ! Quel rapport avec la méditation quotidienne de la Parole ? Pourquoi faire référence à la bouche ? Mes bien-aimés, nous devons passer le stade de lire la Bible. Même si c’est une excellente chose de le faire, il y a plus. Nous devons même dépasser le stade de la méditer : nourrir notre âme des paroles de notre Dieu est certes une immense bénédiction, mais il y a plus. Nous devons PROCLAMER la Parole ! Nous devons la parler, la crier, la proclamer avec autorité. Romains 10.10 nous dit : « C’est en confessant de la bouche qu’on parvient au Salut ». Le Salut, les grâces, les bénédictions, l’accomplissement des promesses est à notre portée mais nous avons besoin de LE DIRE, de l’« appeler à la vie ». Quand je lis une Parole de Dieu pour moi, que je la médite et que je la « ressasse » dans mon cœur, je dois aller plus loin : je dois la proclamer à voix haute, la confesser avec force et foi. C’est ainsi que les choses vont bouger. Savez-vous que le Seigneur se cherche des bouches pour proclamer Sa Parole. Si vous relisez Ézéchiel 37, méditez ceci : l’Éternel aurait pu très bien parler aux ossements Lui-même, mais Il dira à son prophète : « Prophétise et dit... ainsi parle l’Éternel ! ». Le Seigneur cherche en toi quelqu’un qui va proclamer Sa Parole, sur ta propre vie, sur ta famille, sur ta communauté, sur ta ville, sur ta nation, sur les extrémités de la terre. Que la Parole de Dieu ne s’éloigne jamais de notre bouche ! - Lire plus ici :
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VENDREDI 15 DECEMBRE 2023 (Billet 3 / 4)
« LES TROIS MOUSQUETAIRES – MILADY » (1h55)
Un film de Martin Bourboulon, avec Eva Green, François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï, Louis Garrel…
Nous n’avons pas pu y aller mercredi à sa sortie mais hier et, comme pour le premier épisode (« Les Trois Mousquetaires – D’Artagnan »), nous avons choisi, pour mieux « goûter » la mise en scène, les grands espaces et la qualité du son, une des plus belles salles de Paris, la N°1 (Dolby) du cinéma Pathé Beaugrenelle (celle où de superbes fauteuils en cuir noir peuvent vous permettre grâce à une petite télécommande sur le côté de l’accoudoir de vous allonger dans un confort parfait !).
Nous avions beaucoup aimé le premier épisode et, après en avoir discuté à chaud en sortant, nous nous sommes dit que le second était encore meilleur !
La critique que nous avons choisie ci-dessous reflète parfaitement nos deux avis. JM est juste un (tout) petit peu déçu par les séquences du siège de La Rochelle censées être tournées à La Rochelle alors que les prises de vue se sont déroulées à Saint-Malo. Ayant eu l’occasion de découvrir cette ville lors d’un super séjour chez des amis (Corinne et Bernard R.) qui y ont une résidence secondaire, il a trouvé ce passage (un peu) trop court et aurait voulu en voir davantage.
Si vous n’aimez pas les films dits de « cape et d’épée », surtout n’y allez pas et il faut avoir vu le premier pour mieux apprécier le second. Nous attendons déjà avec impatience le troisième volet…
Ah, encore quelques points : il y a de nombreux arcs narratifs donc accrochez-vous pour bien suivre, certaines répliques sont très drôles, Louis Garrel, incarnant Louis XIII, est toujours « royalement » parfait et les plans-séquence virevoltants, caméra au poing, des combats à l’épée sont très réussis. Quoiqu’il en soit, c'est un film à voir IMPERATIVEMENT sur un très grand écran.
Nous avons donné tous les deux au film ❤️❤️❤️❤️ sur 5.
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"Les Trois Mousquetaires : Milady" : la confirmation d’une adaptation réussie avec un casting étoilé
Martin Bourboulon remporte avec panache son pari avec la seconde partie de son adaptation du chef-d’œuvre d'Alexandre Dumas.
Succès public et critique, la première partie des « Trois Mousquetaires – D’Artagnan » avait conquis grâce à un casting bien senti et une adaptation sombre du roman solaire d’Alexandre Dumas. Attendue, « Milady » est encore mieux, avec une Eva Green parfaite en dame de pique, troublante d’ambiguïté.
Après la récupération des ferrets de la Reine qui devait financer l’invasion anglaise, celle-ci se prépare, espionnée des deux côtés de la Manche. Au Louvre, l’on tente de percer le calendrier britannique, alors que la guerre de religion divise le pays. Les intrigues de palais et l’espionnage vont bon train, et les mousquetaires Athos, Porthos, Aramis, rejoints par d’Artagnan tentent une mission à Londres pour prévenir l’invasion, alors que l’ennemi assiège La Rochelle.
Martin Bourboulon réalise son adaptation des « Trois Mousquetaires » en deux parties, conformément à Bernard Borderie en 1961, puis Richard Lester en 1973-74. Dumas avait aussi succombé aux suites, le roman étant le premier d’une trilogie. Si la première partie de cette nouvelle version, adaptée par Alexandre de La Patellière et Matthieu Delaporte, était une bonne surprise, leur vénéneuse « Milady » la surpasse.
C’est un plaisir de retrouver un casting qui fait mouche - François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris, Pio Marmaï en Mousquetaires de Louis XIII, dominés par Eva Green en Milady de Winter, tour à tour enjôleuse, amoureuse et traîtresse. Dans ses atours liant le charme à une prestation physique dont elle a le secret, la comédienne ensorcelle, telle une Morgane gothique tissant une vengeance personnelle qui ébranlerait le royaume. Elle est le film.
L’aventure historique est au rendez-vous, le charme opère, avec ses allers-retours le Louvre-Buckingham, sa bataille navale, son siège de La Rochelle, mais aussi des arrêts sur la vie privée des Mousquetaires, alors que Constance (Lyna Khoudri) trouve une rivale de choix en Eva Green blessée et vengeresse qui envoûte d'Artagnan. Louis Garrel excelle en Louis XIII, les fleurets cinglent et les chevaux galopent.
La continuité entre les deux films fonctionne d’un seul homme et Martin Bourboulon renouvelle, à l’image, le romanesque d’un texte impérissable.
(Source : « France Info Culture »)
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andrewrossiter1 · 6 months
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Gravité et lâcher-prise.
Gravité et lâcher-prise. L’art de devenir disciple de Jésus. Prédication par Andrew Rossiter à Bergerac le 12 novembre 2023 (Une reprise d’une prédication de 2020) Marc 8.31-38, Romains 4.13-18
Avez-vous vu le film «Gravity» d'Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock (le docteur Ryan Stone) et George Clooney (Matt Kowalsky)?
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Sinon je peux le recommander. Certes le film ne parle pas à tout le monde. C’est un film d’espace, d’action et de suspense où j'étais tenu sur le bord de mon siège. Je l’ai vu la première fois dans l’avion qui m’amenait en Australie. Même si je n’étais pas en apesanteur, le fait d’être dans une boîte en métal qui volait à plus de 800 kilomètres à l’heure à des milliers de mètres du sol ajoutait à l’effet du film.
Si vous ne l’avez pas vu, vous pouvez regarder la bande annonce: www.youtube.com/watch?v=k7RY4Br9jog-. Et peut-être je vous donnerai envie de le regarder ou de le re-regarder. Mais un avertissement quand même cette prédication contient des «spoilers».
Je suis convaincu que presque tous les films américains contiennent des références directes ou indirectes aux textes bibliques. Et c’est le cas de ce film «Gravity» qui, pour ma part, parle symboliquement de ce que c’est devenir disciple de Jésus.
D’abord un résumé du film, très rapide. Le film met en scène un groupe d’astronautes qui sont en mission avec le jeune Dr Ryan Stone. C’est sa première mission et elle est engagée pour apporter quelques améliorations au télescope spatial Hubble. Le chef de la mission est un astronaute expérimenté et c’est sa dernière mission, il profite pleinement de ses sorties en espace. 
Tout se déroule sans incident jusqu’au moment où le débris d’un satellite se heurte contre le shuttle spatial tuant l’équipage, sauf Kowalsky et Stone qui est projetée dans l’espace loin du vaisseau. Le film raconte comment les deux survivants, Stone et Kowalsky, bricolent pour rester en vie, en passant d’un vaisseau à un autre. L’oxygène commence à manquer et le commandant Kowalsky décide de donner la seule chance de survie à Stone en se séparant d’elle.
Toujours en lien spirituel avec son mentor, Stone trouve le courage de piloter une capsule de sauvetage chinoise pour atterrir en Mongolie.
Il y a plusieurs thèmes dans ce film, et je vais partager avec vous ce matin 5 points qui donnent à réfléchir de notre manière de devenir et de rester attacher à Jésus.
La première chose que j’ai remarqué c’est que le commandant Kowalsky semble «plus grand que nature». Il remplit l’écran par sa présence avec son éternel sourire. Il joue de la musique country dans son casque pendant qu’il s’amuse à faire des virées autour de la station spatiale. Il prend plaisir à la vie, de l’espace, de la vue sur terre. Il est remplit d’une joie profonde. Et je ne pouvais pas m’empêcher de penser à ce verset dans les Proverbes (8.30) «Jour après jour, je lui donnais de la joie, je jouais sans cesse devant lui». Tandis que Stone est de marbre, elle est concentrée, elle semble bien porter son nom «Stone» une pierre, sans émotion.
Quand le danger frappe et la station est détruite, c’est Kowalsky qui devient le guide. «Ecoutez ma voix», il dit. Il dirige les actions de Stone et dicte les gestes à faire qui vont sauver sa vie. Il est précis et exacte dans ses exigences. Par sa présence active Stone va réussir à s’en sortir.
La troisième chose que j’ai remarqué c’est que Kowalsky n’est pas du tout autoritaire, mais il suggère et encourage. Il n’est jamais en colère, même quand Stone est maladroite ou quand elle veut faire les choses insensées. Les instructions qu’il donne sont toujours englobées des phrases positives et il loue sans cesse les efforts de Stone. Il transmet autre chose que des gestes à faire, il transmet l'espérance et la confiance qu'il a en sa jeune collègue. C’est comme s’il lui offre la force nécessaire pour affronter les périls. Il ne fait jamais quelque chose à sa place, mais elle a certitude qu’il est toujours là, à ses côtés.
Arrive alors ce moment dans le film où tout se bascule. Kowalsky doit quitter Stone. Il doit couper le cordon qui les relie afin qu’elle puisse vivre, sans lui. Sa présence est devenu un frein à la survie de Stone. Il n’aura pas assez d’oxygène pour les deux. 
Nous assistons à cette séparation des deux. Nous voulons qu’une autre solution existe, mais nous savons qu’un de deux doit se sacrifier pour l’autre. Nous partageons impuissants le regard des deux de vouloir rester ensemble dans cette relation qu’ils ont bâti. Une relation qui les a maintenu en vie jusqu’à là. Mais cette relation ne peut pas aller au-delà de cet espace irréel de non-gravité. Ils flottent et ils ne peuvent aller nul part.
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La dernière chose que je partage avec vous est encore un bouleversement. Kowalsky est parti et Stone reste seule. Elle s’est réfugié dans une capsule chinoise mais elle ne comprend rien du manuel d’instruction - c’est du chinois pur! C’est vraiment sa dernière chance de pouvoir arriver sur terre et elle panique.
C’est à ce moment que Kowalsky revient. Il est là assis à côté d’elle.
Quoi! Je me suis dit c’est quoi tout ça? Ce n’est pas possible, il est mort, mais il est là. Comment c’est possible? Peut-être j’ai loupé un morceau du film. Peut-être je n’ai pas tout compris dans les sous-titrages. Peut-être c’est son fantôme, après tout c’est un film américain et ils aiment beaucoup le para-normal. Ou peut-être c’est une hallucination née de son désir de ne pas être seule. Elle a tant aimé qu’il soit là que son imagination le projète devant ses yeux. Toutes ces idées passent par ma tête dans un instant.
Pourtant je sais qu’il est mort, et je sais qu’il est là. C’est une présence physique, le siège bouge quand il se tourne vers elle. C’est lui, mais ce n’est pas lui.
Et j’ai compris, c’est tout simplement une parabole de la résurrection. Je ne dit pas qu’un vendeur de machines à café est le Christ, c’est une parabole pour m’aider à comprendre ce que c’est de suivre Jésus. Il est présent non pas de mon imagination, non pas physiquement mais bien réellement. Il ne donne pas des explications. Il n'essaie pas de prouver par des arguments qu'il est là. Par son sourire il transmet une force d’encouragement. Par son regard il indique un chemin possible. Elle sait maintenant, d’une manière intuitive, ce qu’il faut faire.
Cette rencontre n’enlève en rien ce qu’elle doit accomplir pour revenir de l’espace. C’est elle qui doit diriger le vaisseau chinois. C’est elle qui doit affronter les dangers du retour. C’est elle qui doit guider, freiner et manœuvrer pour accomplir son atterrissage.
Le film termine avec son arrivée sur terre quelque part, j’imagine, dans le désert Gobi. C’est ici que la gravité, si absente dans le film, est présente. Elle vit. Elle émerge d’un gros plan d’eau comme la première vie sur terre, comme quitter les eaux de baptême. Elle pose un pied devant l’autre, elle hésite, elle trébuche, elle marche d’un pas incertain. Et elle est seule, mais pas comme avant.
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La résurrection n’est pas autant un événement quelque part dans le passé une fois pour toutes, mais bien plus: ce retour sur terre à nos vies de tous les jours. Nous revenons transformés afin de reprendre notre chemin. Elle retrouvera surement sa fille. Elle continuera, sans doute, à faire son travail. Mais elle vivra désormais grâce à une expérience hors du commun.
Etre disciple de Jésus ne fait pas nécessairement de nous des heros ou des saints. Connaître Jésus, le ressuscité, fait de nous des hommes et des femmes qui marchent à jamais en sa présence.
Je vous invite à regarder ou à re-regarder le film avec ces cinq points en tête afin de refaire l’histoire de votre relation avec le ressuscité. Celui-même qui vient pour transformer nos vies en vie véritable.
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claudehenrion · 7 months
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Retour à Ravenne
Une des rares choses que j'ai trouvées agréables pendant mon exercice de ''retrait de la vraie vie pour cause de désespoir profond'', c'est la possibilité de pouvoir rêver à des hypothèses qui ne font normalement pas partie de mes soucis quotidiens. Par exemple, je n'ai jamais le temps de me poser des questions comme : ''Le monde allant si mal, où ai-je envie de me réfugier, pour attendre la fin ?''... Sorti des poncifs incontournables (''les villes où je pourrais vivre, hors Paris, sont Rome et Athènes'' –auxquelles j'ajoute, moi, mon cher Rabat, unique objet de mes désirs secrets), on est très vite essoufflé. L'île Maurice, peut-être ? Et au delà ?
C'est lors d'une de ces ''rêveries d'un promeneur solitaire'' que m'est revenu, brutalement, un souvenir en forme d'éclair : Ravenne, à laquelle tant de moments d'extase m'attachent. On a beau avoir été prévenu par des parents ou des amis qui y ont été avant vous, l'électro-choc culturel, historique, esthétique et autres est assuré. En venant de Rome, il a d'abord fallu traverser ce désert humain et artistique qu'est la côte entre Ancona et Cesenatico : un étalage de toute la laideur, la vulgarité, la prétention, le néant dont est capable notre époque. Des foules immenses, heureuses de leur ''laisser-aller'', des hordes de caricatures déguisées en touristes, des tenues ''négligées'' par millions, des usines à malbouffe par centaines de milliers, des hôtels moches par dizaines de milliers, des SUV trop gros par milliers... tout est laid, vulgaire, raté... Au loin, le rocher de San Marino domine à pic ce paysage désolé, mais n'intéresse personne : il est trop loin du bruit et des ''boum-boum'' des sonos trop fortes...
On manque d'abandonner lorsque cela se transforme en marécages plus ou moins asséchés, assez désespérants, car on a l'impression qu'ils ne vont jamais finir... Et tout-à-coup, un panneau, à droite, inespéré : ''Ravenna, 3 km''. Zut : Il est trop tard pour découvrir la ville. Un autre panneau, en face ''Lido di Ravenna, 1 km''. Le temps de trouver un hôtel les pieds dans l'eau, de piquer une tête dans l'Adriatique et de louer ''una Vespa'' pour pouvoir se prendre pour Gregory Peck et Audrey Hepburn dans ''vacances romaines'' (l'obligation de porter des casques –rouges dans ce cas-- garantissant que le rêve ne durera que quelques secondes !), et on est prêt pour la visite.
Et c'est là que le ciel vous tombe sur la tête : tout est beau, tout est grandiose, tout est à dévorer des yeux... Cette petite ville portuaire du delta du Po, de nos jours endormie et un peu boudée par les hordes assoiffées de vide ensoleillé et de nuits passées à se trémousser en rythme, fut en d'autres temps la seule ''charnière'' entre l'Empire romain d'occident, en chute vertigineuse, et l'Empire byzantin, alors au faîte de sa gloire. Devenue Capitale à la place de Rome, elle a entretenu pendant près de trois siècles l'héritage gréco-latin, devenant un foyer de maintien et le creuset de ce qui sera l'Europe.
Dans un ballet étourdissant –dont les traces s'étalent devant vous à chaque tour de roue de votre ''Vespa''-- apparaissent et disparaissent des empereurs éphémères, des rois barbares (germains, burgondes, wisigoths, voire huns), des généralissimes félons et des nobles exarques, des archevêques simoniaques et des cardinaux sans points éponymes (mais empêtrés dans le débat mortel du ''filioquisme'' qui offrira, un peu plus tard, Constantinople à l'islam... et nous à un futur peu prometteur), des architectes de génie, des créateurs de merveilles et des bâtisseurs pleins d'une foi évidemment d'inspiration divine, qui vont donner naissance à un monde nouveau dont la beauté vous explose littéralement au visage, dans un mariage réussi entre Rome, Byzance, Athènes, Jérusalem et tout le ''mare nostrum', dont Charlemagne s'inspirera (entre 793 et 813) dans la construction de sa Chapelle Palatine à Aix --dans laquelle il voudra être enseveli. en 814.
Décrire les monuments dignes de visite est inutile : d'abord parce que nous sommes dans un Blog, pas dans un guide touristique, et ensuite parce que... ils le sont tous ! En revanche, j'ai envie, en me replongeant dans les souvenirs de ces heures bénies, de vous expliquer le besoin que ces rues créent de vous faire revivre des moments de cette antiquité finalement proche (ou : rendue plus proche, grâce à elle) : c'est un temps peu connu de notre histoire, les programmes officiels ayant quelque peu tourné le dos à l'Empire byzantin. Outre Ravenne, j'ai ressenti cette attirance pour revivre l'épopée de Byzance-Constantinople dans les déserts de Syrie ou de Jordanie, où je ne pouvais me décider à quitter telles ruines de cités qui avaient été immenses (des arènes avec 15 000 places, ça implique des vraies ''villes'', avec cent mille habitants et plus !). Il faudra la poussée furieuse de l'islam pour mettre le mot ''fin'' sur cette merveilleuse aventure.
En 1453, Constantinople assiégée par Mehmet II el-Fatih (= le Conquérant) et sentant le danger de cette terrible menace, à supplié Venise, alors immense puissance maritime, d'envoyer sa flotte de galères pour desserrer l'étau. Mais l'une était ''filioquiste'' et l'autre, pas et cette querelle sur une préposition adverbiale (''par'', pour l'un, ''et'' pour l'autre !) a entraîné la fin du grandiose Empire byzantin... et a coûté aux générations suivantes un demi-millénaire (pour le moment) de malheurs, de contraintes, d'épreuves, de guerres (et de terrorisme !) et, depuis peu, de drames indescriptibles liés à la violence inhérente à l'Islam. L'histoire n'étant parfois qu'un éternel recommencement, fasse le ciel qu'une redite du destin de Ravenne (par exemple autour des mots ''amalgame'', ou ''migrant'' en lieu et place du ''filioque'' d'alors) nous soit épargnée, à nous et à nos descendants !
H-Cl.
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notrechemin · 9 months
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Villadangos del Páramo - Santibañez de Valdeiglesias, 19km
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Nouveau départ matinal réussi: nous nous mettons en marche à 4:55.
Il fait frais: 21 degrés. Il y a eu un gros orage cette nuit avec éclairs et tonnerre impressionnants, mais peu de pluie. Pas de quoi faire baisser la température: on attend 36 degrés à 16:00.
Nous retrouvons le cœur de village à 3 Km de notre hôtel, ces 3 km qui vont s’ajouter aux 16km de l’”étape standard”.
A la sortie de Villadangos del Páramo, nous rejoignons un long chemin d’herbe et de terre qui longe la nationale sur une dizaine de kilomètre. Le même trajet de jour aurait été bien ennuyant… au moins, en cette fin de nuit claire nous pouvons admirer la voûte céleste et ses millions d’étoiles.
Nous ne croiserons qu’un village sur cette longue ligne droite: San Miguel del Camino que nous atteignons vers 6:00, et où nous croisons d’autres pèlerins qui s apprêtent à prendre la route.
Enfin, nous prenons sur la droite, le
Chemin se fait plus sauvage - le bruit de la route nationale disparaît. Nous observons une tour, puis la passons, et au loin apparaît le majestueux pont romain d’Orbigo. Il s’agit sans doute de l’un des plus beaux spectacles auquel il nous ait été donné d’assister sur la partie espagnole du Camino.
Nous empruntons le pont pour rejoindre le bourg d’Hospital de Obrigo, une petite ville moyen-ageuse où nous prenons notre petit déjeuner vers 8:20 au Don Suero de Quiñones où nous profitons d’une vue imprenable sur le pont..
Nous reprenons notre chemin vers 9:00, et à nouveau, la chaleur qui monte (il fait à présent 29 degrés) ralentit notre pas. Le chemin nous mène à travers champs vers notre destination finale. Un dernier village traverse, Villares de Orbigo, et nous abordons une ultime ascension avant de descendre vers Santibañez où nous arrivons un peu après 10:00.
Notre toit pour ce soir « L’Abilleiru Albergue rural » n’ouvre ses portes qu’à 13:00. Nous profitions donc du jardin de l’Albergue Paroquial pour nous désaltérer autour d’une partie de carte. Nous demandons au charmant monsieur qui tient l’Albergue si nous pouvons y manger - il nous recommande de nous rendre à la toute proche « Albergue Camino Francés ». Nous nous exécutons - peu de choix (bocadillos ou tortillas) mais les produits sont frais.
Nous rejoignons ensuite l’Abilleiru, charmante petite auberge rurale où nous allons passer la nuit, nous nous douchons et entamons une sieste.
Nous nous retrouvons un peu avant 18:00 pour aller prendre un verre à l’Albergue Camino Francés, puis retournons à notre hôtel pour y prendre le dîner, un “repas communautaire” où nous rencontrons Rod et Dy, venus de Melbourne, Australia. Il est visiblement difficile de couper les ponts avec le travail (ma société à son siège à Melbourne).
Un repas convivial qui était excellent et très bon marche (10Eur/personne, entrée plat désert et quart de vin!).
Nous nous couchons vers 21:15 - l’erpétologie de demain est courte… mais nous nous préparons pour la suivante!
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Il y a d'abord des traits finement ciselés, une peau tendue et lisse, éternellement figée dans le temps de la jeunesse. Une mâchoire carrée au menton brisé. Un sourire qui s'étire malicieusement sans remonter, signe de défi envoyé à l'existence. Un regard d'aigle qui darde l'insolence de celui sûr de ses facultés.
Cet homme spectaculairement beau ne retiendrait que brièvement l'attention si son visage ne semblait crispé par une inquiétude fugace, s'il n'était creusé par une intranquillité qu'il tentait vainement de dissiper en tirant nerveusement sur sa cigarette comme il tirait sur la vie, si un feu ardent ne crépitait dans ses yeux alertes. Julien Gracq, son professeur au lycée Claude-Bernard, le rassembla dans cette formule brillante: «Il rappelait obstinément le plein vent». Tout Huguenin tient dans ces trois mots: le plein vent.
La littérature réserve aussi ses foudroiements. Le nom d'un écrivain entre distraitement par une oreille, l'œuvre s'entame sans appréhension, une trame agrippe l'attention, un style séduit, le temps s'éclipse et il arrive qu'une collision se produise entre le lecteur et l'auteur tapi dans l'ombre de l'œuvre. Le journal, qui est un exercice de mise à nu, facilite cette rencontre singulière car il le révèle intimement.
Une attitude face à l'existence, des perceptions du monde extérieur, un tempérament nervuré d'élans, de sentiments, de peurs font résonner chez le lecteur attentif de profonds échos. Par le seul truchement des mots, un inconnu semble extraordinairement proche. Le Journal de Jean-René Huguenin évoque la fameuse charge de cavalerie de Murat à Eylau.
Ses phrases tirées au cordeau, précocement empreintes de cette belle gravité que seuls détiennent d'ordinaire les écrivains éprouvés, exultent et insufflent une telle soif de vie qu'elles en deviennent audibles. Quand on le lit, on entend instantanément sa voix, qui vibre encore longtemps à l'oreille après que l'on a relevé les yeux. Son écriture est un rugissement continuellement renouvelé par une incomparable vitalité — «Jetez-vous dans la rue, dans la vie, dans le monde, la tête bien haute et le corps exposé.» Nous aurions été à lui ce que Cassady était à Kerouac. Nous l'aurions regardé avec admiration, lui, armé de tous les dons, se consumer «comme une chandelle romaine»; et nous l'aurions aimé.
Son unique roman, La Côte sauvage, est une manifestation éclatante de prose poétique. Suzanne Julliard associait celle-ci, avec beaucoup d'à-propos, aux vers des Djinns de Victor Hugo: «Un chant sur la grève, par instants s'élève (…)». Dans leur prose, Chateaubriand et Proust brodent minutieusement leur poésie et l'ornent de multiples précisions. À l'inverse, Huguenin progresse en usant d'un style elliptique, comparable à celui de Céline.
Chez ces deux écrivains, on retrouve cette même émotion tenue en bride, distillée par phrases coupées, qui nous retrousse les lèvres, cet art d'esquisser le sentiment par l'allusion. C'est une littérature suggérée — et donc éminemment poétique. La prose de Céline est un chant funèbre tandis que celle d'Huguenin est un chant d'une joie tragique — «Faire du sentiment tragique de la vie non pas une raison de désespoir, mais la source de son exaltation.» Huguenin est un Céline solaire qui a intensément aimé les vives clartés d'un été trop court.
Tous deux fissurent la distinction formalisée par Sartre entre le prosateur qui se sert du langage et le poète qui le sert. Les chants célinien et hugueninien ne sont pas qu'utilitaires, ils ne vont pas droit au but, ils prennent des chemins détournés qui s'adressent à l'imaginaire et servent la langue. En lisant La Côte sauvage, on est écartelé entre la description poétique des journées d'été dans le décor breton et le caractère dérangeant de l'intrigue. Les deux hommes ont également ceci en commun d'être agacés par une légèreté indifférente d'après-guerre.
Quand Céline dit: «Qu'ils étaient lourds.» , il fait allusion aux préoccupations matérialistes de ses contemporains et à leur passion du mouvement frénétique et dérisoire. Huguenin écrit que ce qui n'est pas grave non seulement l'ennuie mais lui fait de la peine, et qu'il éprouve devant la légèreté «une sorte de chagrin d'enfant». La superficialité leur est pesante.
On entend distinctement la voix d'Huguenin parce qu'il rugit, mais aussi parce que ses positions littéraires et politiques dissonent dans un temps de libération des mœurs; et qui continuent de dissoner, avec encore plus de clarté, dans notre époque où cette libération s'aggrave. Il s'étonne de l'optimisme de ses aînés à l'égard de ce nouveau défoulement sexuel. Il est effaré de lire que ceux-ci s'applaudissent d'avoir relevé le défi rimbaldien («L'amour est à réinventer.») L'auteur de La Côte sauvage pense, à l'inverse, qu'aujourd'hui «l'entreprise hardie, insensée, mais peut-être enfin libératrice, ce serait de parler d'amour».
Il écrit que sa génération «commence à être lasse de cette civilisation sans mystère qui prétend lui donner réponse à tout et lui apprendre à ne croire qu'à ce qui se voit, se touche ou se compte. Elle est lasse de posséder si facilement les corps et de perdre, par cette facilité même, l'espoir d'une jouissance plus délicate, qu'elle n'ose pas appeler l'amour. Elle est lasse de ne sentir battre son cœur qu'une trentaine de secondes, sur un lit à peine froissé, le soir même de la première rencontre; (…) et dans le secret de son cœur déchiré, méconnu, elle rêve de béatitudes plus durables».
La critique formulée par Huguenin de la conception moderne de l'amour et, surtout, de la conception moderne de la vie, se prolonge dans celle qu'il fait de la Nouvelle Vague. Il «règle son compte» à ce «mythe» en fustigeant le dégoût du monde, la tristesse de jouir et la fatigue de vivre de ses héros. Michel Poiccard dans À bout de souffle, interprété par Jean-Paul Belmondo, en est une illustration.
On a beaucoup vanté la «fureur de vivre» des personnages archétypaux de cette époque — Sagan, par exemple, qu'Huguenin écorne à plusieurs reprises —, mais ils semblent plutôt habités d'une fureur de se fuir, une fureur face à leur insensibilité et leur ennui qu'ils comblent par des succédanés d'existence: l'alcool, la vitesse, «tout ce qui grise, fait tourner la tête et fermer les yeux». À rebours, Huguenin détestait la dispersion. Son Journal est traversé par une lutte perpétuelle avec lui-même pour échapper à la facilité, la faiblesse et l'indifférence.
Son exigence envers lui-même était impitoyable. Il voulait à tout prix se résister, se vaincre. Il recherchait la compagnie de la solitude et de la souffrance pour mieux descendre en lui et bâtir son œuvre. À l'heure où nous laissons la tyrannie du divertissement distraire nos vies et éventrer nos résolutions, Huguenin se dresse comme un rappel à l'ordre salutaire.
Aymeric de Lamotte à propos de Jean-René Huguenin, Le Figaro.
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