Deuxième jour aux blue Mountains, c'est vraiment splendide comme coin ...
Aujourd'hui, c'était le "underliff-overcliff walking track". Pour ceux qui ne parlent pas anglais, j'ai donc passé deux heures à marcher au dessus et en dessous de falaises 😁
J'ai aussi pu longer les parois pendant un bout de temps, le vert de la végétation faisait un très joli contraste avec le rouge orangé des pierres !
La vue était beaucoup plus dégagée qu'hier, j'avais accès aux montagnes au loin pendant une bonne partie de la balade, c'était très agréable !
J'ai aussi pu voir pas mal de jolies cascades, donc la "Empress waterfall", la cascade de l'impératrice... Bon, c'était gelé, je n'ai pas rejoint sa majesté pour faire trempette hein.
De temps en temps, le chemin plongeait dans une crevasse, qui s'emplissait instantanément de végétation luxuriante. Et souvent d'humidité, il y avait des petits cours d'eau partout, ce n'est sans doute pas pour rien qu'on peut se balader comme ça au coeur de la falaise érodée...
En point bonus, on n'entendait pas du tout les voitures, juste les oiseaux ! J'ai failli mettre "gazouillis", mais si vous avez déjà entendu le cri d'un cacatoès, vous savez que je ne peux décemment pas associer un terme à consonance mélodieuse à cette éructation des enfers.
Bref, la balade était superbe, j'ai eu des très beaux points de vue, Touille happy 😊
Ce soir, retour sur Sydney, puis 13h de bus jusqu'à Byron Bay (la plaaaage, du suuuuurf, du chauuuuud).
En bonus, j'ai profité qu'il n'y ait personne pour enregistrer la chanson qui m'a traîné dans la tête toute la matinée 😘
“Puisque les gens avec qui je vis ne peuvent rien être pour moi, mon plus grand plaisir dans la vie, ce sont les monuments, les pensées qu’ont laissées les êtres semblables à moi et qui en leur temps ont comme moi vécu ballotés de-ci de-là parmi les hommes. Leur lettre morte me parle de façon plus intime que la présence vivante des bipèdes. Pour l’émigré, une lettre de la terre natale n’est-elle pas davantage que la conversation des étrangers qui l’entourent ? Et au voyageur sur des îles désertes, la trace d’êtres humains qui l’y ont précédé ne parle-t-elle pas plus intimement que tous les singes et les cacatoès qui peuplent les arbres ?”
Arthur Schopenhauer, L’art de se connaître soi-même, trad. Laurent Ferec.