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#les yeux d’elsa
lisaalmeida · 8 months
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Femme, j’ai tant de choses à te dire,
Qu’il me faudrait un livre pour l’écrire.
Une vie ne suffit pas,
et encore plus de temps,
Car tu portes en toi tout ce que je ressens.
Femme tendresse, femme douceur,
Femme tempête, femme douleur,
Il me faudrait tout le dictionnaire
Pour parler de toi, en rimes et en vers.
Tu es le commencement et la fin.
Tu es l’aboutissement, soir et matin.
Tu es l’émotion, la finesse, la vie.
Tu es tout ce que je ne suis pas,
je t’envie.
Tu es l’avenir de l’humanité,
Car tu portes en toi l’éternité.
Femme d’amour, tu donnes la vie.
Femme de cœur, tu donnes l’amour.
Femme sensible, fragile, forte,
J’attends tout de toi, ouvres-moi ta porte.
Fais-moi une place dans ton cœur.
Offre-moi tout de toi et plus encore.
Femme battue, maltraitée,
Femme outragée, mal aimée,
J’aimerais tant te protéger,
Pour pouvoir tout te donner.
Femme courage, tu es admirable.
Femme aimable, tu es remarquable.
Tu es, parfois, imprévisible, charmante,
Tellement troublante, émouvante.
Femme au regard si doux, si profond,
Je me plonge dans tes yeux jusqu’au fond,
Recherchant l’insondable, l’innommable.
S’il t’arrive de pleurer, je me sens minable.
Femme, ces colères que je redoute
Lorsque tes yeux lancent des éclairs,
J’apprécie pourtant, lorsque tu doutes,
Ton émotion, quoi qu’il t’en coute.
Femme, du fond de ma solitude,
J’ai besoin de ta sollicitude,
De ta douceur, de tes caresses,
De ton affection et de ta tendresse.
Femme heureuse, complice de mes bonheurs,
Femme amoureuse, tu supportes mes humeurs.
Et lorsque surviennent orage et malheur,
Tu gémis, tu souffres… pire tu pleures.
Femme tu me désarmes,
Alors je rends les armes.
Sans toi je l’avoue, je ne suis rien.
Tu le sais, de toi j’ai tant besoin.
Dis-moi encore qui es-tu ?
Oui, dites-nous encore qui vous êtes ?
Je crois que c’est ce qu’il y a de mieux à faire, laissons-les! Laissons les femmes nous s’exprimer, laissons les femmes penser et vivre leur vie, laissons les femmes s’épanouir.
Car comme le disait Louis Aragon dans son œuvre Le Fou d’Elsa, « L’avenir de l’homme est la femme ».
Anonyme
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iranondeaira · 25 days
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“Tes yeux sont si profonds qu’en me penchant pour boire
J’ai vu tous les soleils y venir se mirer,
S’y jeter à mourir tous les désespérés ,
Tes yeux sont si profonds que j’y perds la mémoire.”
Louis Aragon, “Les yeux d’Elsa”
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L’art des vers est l’alchimie qui transforme en beauté les faiblesses.
Aragon. Les yeux d’Elsa. 1942
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unesimplevie · 2 years
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” Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé
Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi
Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tressailli
Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots
Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu
Donne-moi tes mains que mon cœur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement ”
Louis Aragon, Les mains d’Elsa .
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xenocrystal · 4 months
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Louis Aragon, Les yeux d’Elsa, 1942
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blog-bleu · 9 months
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Mère des Sept douleurs ô lumière mouillée
Sept glaives ont percé le prisme des couleurs
Le jour est plus poignant qui point entre les pleurs
L’iris troué de noir plus bleu d’être endeuillé
Aragon. Les yeux d’Elsa. 1942
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newmic · 10 months
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Didier Barbelivien - Jean de France (Clip officiel)
paroles de Jean de France
J’aimais ton rire j’aimais ta voix
Qui racontait nos différences
Moustache rapportée de Cuba
De Santiago, quelle importance
J’aimais tout ce qui était toi
Quand tu bousculais nos consciences
Jean Tenenbaum ou Jean Ferrat
Tes mots déchiraient nos silences
Et je m’imaginais Créteil
Quand tu me fredonnais ma môme
Et ces deux enfants au soleil
Garcia Lorca en son royaume
Moi j’écoutais nuit et brouillard
Enfermé dans mon innocence
Je comprendrais beaucoup plus tard
Nul ne guérit de son enfance
Jean de France
Tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence
Avec la fierté, l'insolence
De dire ce qu’on ne disait pas
Jean de FranceHumain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance
Pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d’Elsa
D’ailleurs que serais-je sans toi
Et voilà Aragon qui danse
Même Ferré n’en revient pas
De ces mélodies qui s’élancent
C’est Potemkine et Maria
Unis dans la même souffrance
Mourir au soleil ça me va
Mourir debout quelle élégance
Jean de France
Tu chantais pour les gens de France
De la montagne aux plaines immenses
Tu défendais tous ceux qui pensent
Que le malheur n’existe pas
Tu mettais le vide hors la loi
Du simple fait de ta présence
Un jour futur, un jour viendra
Tout plutôt que l’indifférence
Et tes chansons de ce temps là
Ont bercé mon adolescence
Un drapeau rouge au bout des bras
Tous ces taureaux quand j’y repense
Jean de France
Tu chantais pour les gens de France
De la Bretagne à la Provence
Avec la fierté l’insolence
De dire ce qu’on ne disait pas
Jean de France
Humain jusqu'à la transparence
De ce regard qui fait confiance
Pour le secret des confidences
Quand tu croisais les yeux d’Elsa
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yes-bernie-stuff · 11 months
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Le Témoignage D’Elsa 04/07/2023
Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi ; car le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. Matthieu 19.14
Enfant, je voulais savoir comment le monde avait été créé et s’il existait un Dieu. Ma mère, professeure de sciences naturelles et athée, cherchait à me prouver que le Créateur n’existait pas. Elle évoquait la théorie du Big Bang. Je lui répondis : « Mais maman, le Big Bang, c’est Dieu qui l’a fait, non ? » Vers huit ans, ma première prière a été : « Dieu, si tu existes, tu m’entends et tu peux faire que je croie en toi. Si tu n’existes pas, je ne croirai pas en toi. » Un jour, en faisant du vélo, j’échappai miraculeusement à une voiture qui fonçait sur moi. J’eus juste le temps de crier ce SOS : « Dieu, si tu existes ! ». Je reçus la conviction profonde que le Créateur était réel et qu’il me fallait apprendre désormais à le connaître. Ma sœur aînée me remit un Nouveau Testament que je gardais sous mon oreiller. Ma voisine, dont le père était pasteur, m’invita à l’église. Je m’y sentais bien… À la mort brutale de ma sœur aînée, je décidai d’entrer dans l’internat protestant de mon amie. En classe de cinquième, la lecture d’un verset me frappa : Le salaire du péché c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur ¹. Je pleurai beaucoup et fus transformée… Maintenant, je connais personnellement Dieu ! Transmis par Isabelle Kozycki ¹ Romains 6.23 Lecture proposée :
Lettre aux Romains, chapitre 3, versets 9 à 26.
La condamnation de tous les hommes confirmée par l’Ecriture
9 Quoi donc ? Avons-nous une supériorité ? Pas à tous égards ; car nous avons déjà accusé Juifs et Grecs d’être sous le pouvoir du péché, 10 selon qu’il est écrit : Il n’y a pas de juste, pas même un seul ; 11 il n’y en a pas un d’intelligent ; il n’y en a pas un qui cherche Dieu ; 12 tous se sont égarés ; ils sont tous ensemble devenus inutiles ; il n’y en a pas un qui pratique le bien, non pas même un seul. 13 Leur gosier est un sépulcre ouvert ; ils ont trompé de leurs langues ; un venin d’aspic est sous leurs lèvres ; 14 leur bouche est pleine de malédiction et d’amertume ; 15 leurs pieds sont agiles pour répandre le sang ; 16 l’oppression et le malheur sont sur leurs voies ; 17 et le chemin de la paix, ils ne l’ont pas connu. 18 Il n’y a pas de crainte de Dieu devant leurs yeux. 19 Or, nous, savons que tout ce que dit la loi, elle le dit à ceux qui sont sous la loi, afin que toute bouche soit fermée et que le monde entier soit reconnu coupable devant Dieu ; 20 attendu que, par les œuvres de la loi, nul homme ne sera justifié devant lui, car c’est par la loi que vient la connaissance du péché.
La mort rédemptrice de Jésus-Christ, nouveau moyen de salut gratuitement offert à tous ceux qui croient
21 Mais maintenant, c’est sans la loi que la justice de Dieu a été manifestée, la loi et les prophètes lui rendant témoignage, 22 la justice de Dieu, par la foi en Jésus-Christ, pour tous ceux et sur tous ceux qui croient. En effet, il n’y a point de différence, 23 car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, 24 étant justifiés gratuitement par sa grâce, au moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ, 25 que Dieu a exposé comme un moyen de propitiation par la foi, dans son sang, pour la démonstration de sa justice, parce qu’il avait laissé impunis les péchés commis auparavant, 26 durant le temps de la patience de Dieu, pour cette démonstration de sa justice dans le temps présent, afin qu’il soit juste et justifiant celui qui est de la foi en Jésus.
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miguelmarias · 2 years
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Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1961)
Se dirá que un hombre tiene el deber de
no exponer su amor en la plaza pública.
Yo contestaré que un hombre no tiene
nada mejor, más puro y más digno
de ser perpetuado que su amor.
           Louis Aragon (“Les Yeux d’Elsa”)
 Una cosa es segura: hay que hacer films sobre las mujeres a las que se ama.
                                                                                 Bernardo Bertolucci
Une femme est une femme es una declaración de amor.
Como Godard ha tenido siempre bien presente que el cine se hace con imágenes y sonidos, Une femme est une femme es un retrato y una canción.
Godard ha vivido siempre obsesionado por el misterio del rostro, especialmente femenino, que escudriña tenazmente en busca de la verdad, de los pensamientos que esconde una sonrisa, un parpadeo, un desvío de mirada. A lo largo de toda su obra, innumerables planos fijos interrogan, palpitantes, los ojos reidores o velados de sus protagonistas, preguntándose, con René Char, “¿cómo vivir sin un enigma delante?”. Esas fotografías que no dicen nada, ese rostro que oculta tanto como revela, que calla tanto como dice, que puede mentir sin variar de expresión, es en cierto sentido el eje de la etapa romántica de su obra. De esta obsesión nacen numerosos rasgos de su estilo, los largos primeros planos filmados cámara a mano (fijos, pues, mas temblorosos), los monólogos, la defensa del montaje clásico: “La mirada, dado que permite decir todo, después negarlo todo, porque no es más que accidental, es la piedra angular de la interpretación del actor. No se mira más que lo que se siente y no se quiere confesar como su secreto (…). Un rostro hermoso, escribe justamente La Bruyère, es el más bello de los espectáculos.” (1)
Cuando la mujer cuya esencia trata de capturar Godard es Anna Karina su inquietud se duplica y su obstinación se redobla; la cámara la acosa, la acaricia, la espía, la besa o la interroga con una pasión digna del pintor del Retrato Ovalado. Le Petit Soldat, Une femme est une femme, Vivre sa vie (donde se lee el genial relato de Poe), Bande à part, Alphaville, Pierrot le fou y Made in U.S.A. son las pinceladas contradictorias -según la dirección que tomaban sus relaciones- con que Godard compuso, a lo largo de seis años, el retrato de su esposa. Una vez terminado, Anna Karina desapareció de su obra -que tomaría un nuevo rumbo- y de su vida, verificando así, en cierto sentido, el destino de la mujer que sirvió de modelo para el Retrato Ovalado.
Une femme est une femme es, por tanto, Anna Karina filmada de lejos, de cerca, en plano medio, sonriente, triste, cantando, callada, inmóvil, bailando, haciendo stript-tease (en primer plano) mientras focos multicolores iluminan su rostro y ella canta: “Je suis très belle”. Es, incluso, Anna Karina siendo infame, cruel, caprichosa (pero adorable), equivocándose al decir los diálogos, corrigiendo la frase con lágrimas en las mejillas. Godard, siempre aficionado a mezclar el documental y la ficción, nos ofrece, por un lado, un retrato amoroso de Anna Karina y, por otro, la historia de Angéla y Emile Récamier y su amigo Alfred Lubitsch, pequeña comedia dulce-amarga que corre en pos del espíritu de libertad que caracteriza al musical.
Tras el “alma” de Anna Karina, el segundo objetivo imposible que persigue Godard en esta película es el de hacer, en 1961 y en París, una comedia musical, género agonizante ya por aquella época, y muy difícil de trasplantar a esta orilla del Atlántico. Consciente, como buen crítico, de que era imposible, Godard acepta el fracaso como punto de partida, sin duda recordando que dos años antes había escrito: “Como dice no sé qué libro de la sabiduría, la verdad está en todo, e incluso, parcialmente, en el error. Encuentro el parcialmente sublime. Explica todo.” (2). Desde ese instante, Godard no intenta ya hacer un musical, dudará entre la comedia y la tragedia, y se dedicará a dar vueltas en torno al musical, acosándolo también en un intento de capturar su esencia. Godard renuncia, pues, a la danza, y los personajes no cantan, aunque hablan con acompañamiento musical. Es precisamente el poder de abstracción del musical, el sometimiento de la narración a los estados de ánimo que el género autoriza, la destrucción del naturalismo y de las convenciones que implica, lo que Godard busca y reencuentra. La verosimilitud y la psicología no son ya un freno a los actores, que se pueden mover en libertad, haciendo realidad este sueño de Godard: “La dirección del actor es a la vez una búsqueda o un hallazgo ESCULTURAL de la FORMA humana, y MORAL o POLÍTICA de la LIBERTAD humana”.
Es así como la narración se convierte en poema y Godard, sin reconstruir el musical ni darle nueva vida, consigue crear un film en el que el espíritu del musical brilla como nunca para iluminar el rostro de la amada. Porque, como dice René Char, el poeta transforma indiferentemente la derrota en victoria, la victoria en derrota. (3).
(1)   Défense et illustration du découpage classique, en “Cahiers du Cinéma” nº 15, septiembre 1952.
(2)   “Cahiers du Cinéma” nº 96, Cannes 1959 (sobre India).
(3)   Partición formal, III, en “Antología” de René Char (Ediciones del Mediodía, Buenos Aires, 1968).
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En ocasiones, Marías echó una mano a amigos y compañeros que se habían comprometido a entregar una crítica y les faltaba tiempo, pasándoles textos como borradores que podían cambiar o ampliar o reducir cuanto quisieran.
Éste es el texto original que ofreció a José María Carreño como base para el artículo que éste publicó en el nº 222-223 de Film Ideal (1970).
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oeild-quotes · 3 years
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"Je chante parce que l’orage n’est pas assez fort pour couvrir mon chant, et que quoi que demain l'on fasse, on pourra m’ôter cette vie, mais on n’éteindra pas mon chant."
préface Les yeux d’Elsa, Aragon
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masumcetin · 7 years
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Aragon’un Paris Köylüsü’nü okuyordu genç kadın. Fotoğraf makinesini okşayıp duruyordu bir eliyle de. Beyoğlu’nun sokaklarını gezinip gelmiş hali vardı.
Merak etmiştin, daha raflarda yerini yeni almış bir kitaba onu götüren duyguyu. Kaldı ki, Fransız gerçeküstücülerinin öncü metnini şunca yıl sonra Türkçede görmek yeterince sevindiriciydi.
Gene de gezgin bir fotoğrafçının okuma odağına girmesi dikkate değerdi.
Tam da masanızı terk edeceğiniz ânda sormuştun:
“Okumaya yeni mi başladınız?”
“Şimdi aldım kitapçıdan…”
Bu yetmişti sana.
Edebiyat tutkunu birisiyle karşılaşmaya göreyim, akan sular durur. Kırk yıllık dostmuşçasına bakarım, gözlerim, böyle de ansızın konuşurum işte!
Yanımdaki dostum biraz sakınımlıydı. Aldığım sevecen yanıtla kısaca sözün ucunu açmamız ise onu biraz duraklatsa da; beni anlayan haliyle çıkıp yolumuza devam etmiştik Aragon’dan söz ederek.
Paris’ten, birçok kitapla birlikte, kalınca bir Aragon albümüyle dönüşümü hatırlamıştım.
Elsa ile yaşadığı evi gezdiğinde karşına çıkan her nesne/obje, yazı/fotoğraf/kitap Aragon ile Elsa aşkının aşkınlık hallerinden izler taşıyordu sanki!
Hatırlamıştım şu dizeleri daha kapısının eşiğinde:
“Ne derinmiş içmeye eğildiğim gözlerin  Gördüm ki güneşlerin yansır oraya tümü  Her umutsuz onlara dalıp bulur ölümü  Ben kendimi yitirdim de dibinde o yerin” (Çev.: Sait Maden)
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Şimdi o yerin uzağında, hatırlanan bir zamandan geçerken, “yeni insan”ın içteki yolculuğunu, mekânsal duruşunu değiştirebileceğinin izlerini buluyorum Aragon’un bu kitabında.
Anlatıcının “yeni” karşısındaki aşkınlık hali ister istemez ona zaman/mekân konusunda da yeni bir bakış kazandırır. Bir yerde duramaz, gitmeyi seçer sürekli. Bir yerlere, içte ve dışta yaşayacağı zamanların aynası olabilecek mekânlara döner yüzünü. Çünkü, yeni bir bakış gerekir aşkı anlama/kavramak için. Tutku yetmez, hele hele kör tutku yönsüzleştirir insanı.
Aragon’un elinden tutan, duygu tınısını yücelten Elsa, bir yurttur aslında ona.
Zaman zaman hatırlayan bellek, ışıyan bakış, tutunulan dil; bazen de “ikimiz kolumuzun sonsuzunda yaşardık” denilen duygululuk halidir.
Bilir ki Aragon, aşk devrim yapmaktır; deri değiştirmektir. İnsan, değişime/değiştirmeye önce kendinden başlamalıdır.
Bir kent gezgini olan gerçeküstücüler kendilerine yeni bir zihinsel mekân yaratma yolunu da seçerler böylece.
Okuyunca Aragon’u, zamansız olduğumuz kadar mekânsız sevmelerin de kör tutkularında yaşadığımızı hatırlarız ister istemez.
Oysa, duyguda süreklilik için bunlar koşulsuzca var olmalıdır iki insan arasında. İğretiliklerimiz, bırakmalarımız, umursamazlıklarımız biraz da bundan. Kopup gitmelerimiz… İçkörlüklerimiz…
Aşk kesinliktir, bir nedendir. Eğer bir yere, zamana bağlanarak varlığının farkına varırsanız bunu hayatınızda kör bir tutku olmaktan çıkarırsınız.
Aragon, şunu hatırlatır hep: Aşk bir zamanla birlikte bir mekân ister sizden. Eğer kendi zamanını yaratamıyorsa bu duygululuk haline “aşk” demek zordur. Hele hele mekân duygusunda kendi varlığını bir yere taşıyamıyor, oraya duyguda/düşünce de bezeyemiyorsa aşk değildir bu.
Hercailik biraz da budur. Geçici gönül oyunları…
Oysa, aşkın semti vardır; yeri yurdu, zamanı vardır. Buralardan geçmeden bir başkent de kuramazsınız ona.
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Öyleyse, derim ki; ilkten Aragon’un Elsa’ya Şiirler’ini okumaya verin kendinizi. Sonra da Paris Köylüsü’ne geçin. Önce kendiniz için okuyun. Sonra aşkınız. Eğer aşksızsanız, yavanlığınıza küsmek yerine Aragon’la yol almaya devam edin derim sevgili okurum.
Aşksız insan sessiz soluksuzdur, renksiz kokusuz. Ve o ıssızlıkta çeker gider yaşanan zamandan yaşamayan biri olarak.
Aragon’u yaşamda tutan, ona  o iki akkor gözle hayata ve sanata bakmasını öğreten Elsa değil miydi? Şu dizelerin boşuna yazılmadığı bilinir elbette:
“Sana büyük bir sır söyleyeceğim Zaman sensin”
Ve alıp gider kendini o söz ırmağında. Der ki:
“Sana büyük bir sır söyleyeceğim Bilmem ben  Sana benzeyen zamandan söz açmayı  Bilmem senden söz açmayı bilir görünürüm  Tıpkı uzun bir süre garda  El sallayanlar gibi gittikten  sonra trenler  Bilekleri sönerken yeni ağırlığından gözyaşlarının  Sana büyük bir sır söyleyeceğim Korkuyorum senden  Korkuyorum yanın sıra gidenden pencerelere doğru akşamüzeri  El kol oynatışından söylenmeyen sözlerden  Korkuyorum hızlı ve yavaş zamandan korkuyorum senden  Sana büyük bir sır söyleyeceğim Kapat kapıları  Ölmek daha kolaydır sevmekten  Bundandır işte benim yaşamaya katlanmam  Sevgilim” (Çev.: Sait Maden)
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Ve kapanırken  o “aşk zamanı”na, bütün benliğiyle çıkar karşısına Elsa’nın gözleri:
“Bu radyumu uranyum taşından elde ettim
Yaktım elimi onun yasak alevinde ben
Sen ey cennetim benim yüz kez bulunup yiten
Gözlerin Peru’m benim Hint’teki altın kentim” (Çev.: Hüseyin Demirhan)
Aragon, işte o kapalı zamanlardan geçip kentin açık mekânlarına çıkar aşk için. Paris Köylüsü’nde bir aşk magmasını yakalar. Zamanın kırılgan yanlarıyla yürür buna doğru. “Açıklanamaz olan”ı açıklar, yaşanmayan zamanın dilini kurar orada. Sizi kendi zamanınıza döndürür üstelik.
1928’de Elsa ile tanıştığında, bu kitabını yazmıştır. Elsa’nın mecnunu olan Aragon, Elsa’nın Gözleri’ni (“Les Yeux d’Elsa”) bir aşk bakışı olarak kurar. Zamanın ruhu, insanın insana olan umudu vardır orada. Bağlanmanın ve adanışın şiiri olarak da adlandırabiliriz bunu.
Paris Köylüsü’nü yazan şairin kurulmuş düştense yaşanan düşün ardına düştüğünü de görmek mümkün burada.
Düzendeki düzensizliğe bakarken saflığın ve masumiyetin giderek yitimindeki mutlaklığı sorgular. Anlatısını bir kült kitap yapan da hem düşüncenin akkorlaşması hem de duygunun saflaştırılarak anlatılmasıdır diyebiliriz.
Aşk bir vazgeçmeme, yürüme, yeniden doğuş halidir. Buna birçok yanıyla da bakar. Şunun da altını çizer üstelik:
“Aşkın idealizmin başarısızlığını ortaya koymuş olsam da, zihnin işleyişinin zorunlu bir evresi olarak, insanoğlunun düşlediği bu en yüce girişimi selamlarım. Somut olana doğru ilerleyişinde, bir sistemi geçici olarak onaylamış olmasını dert edinmesin kendine. Sisifos için durup dinlenmek yoktur fakat onun taşı tekrar aşağı yuvarlanmayacak, tırmanacaktır, tırmanmaktan da asla vazgeçmemelidir.”
Geçip gittiğimiz zamanla, içinde yaşadığımız bunu bize daha iyi anlatmaktadır.
Paris Köylüsü, biraz da, bu iç-dış ve sürüklenen zamanın bilgece kurulmuş öyküsüdür.
İşte “aşk düşüncesi” de kitabın tam orta yerinde durmaktadır. Siz de onun ne olduğunu hem okuyup hem de yaşayıp bulacaksınız eminim!
Feridun Andaç, Geçip gidiyoruz bu zamandan [edebiyathaber, 7.3.2017] Fotoğraflar: Elsa Triolet & Louis Aragon. 
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mycitabook · 3 years
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La nuit qui vient du cœur et n'a pas de matin
Aragon - Les yeux d’Elsa, La nuit d’exil
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L’homme serait la vérité du monde, la voix serait la vérité du langage. (…) L’homme pourrait donc dire de la poésie qu’il vocalise en elle son essence. Mais j’insiste surtout sur le fait que dans tout poème le mot est premier à l’idée - qu’il est dans celui qui parle ou écrit, ce qu’il sera dans l’esprit de qui le lira ou l’entendra : qu’ainsi, que plus que tout autre art, la poésie s’adressera à l’humanité plus qu’à l’homme.
Aragon. Les yeux d’Elsa. 1942
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thebelleamieofbooks · 4 years
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These are the books I am currently reading. I usually try not to read many books at the same time, but since they are in different languages it isn’t a problem ;)
- Cien Años de Soledad - García Márquez
- Boule de Suif - Maupassant
- Les yeux d’Elsa - Aragon
- Men without Women - Murakami
Would you like me to make a review of one of these books?
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oumaimas · 4 years
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john cage to merce cunningham / excerpt from “alexandrian songs” by mikhail kuzmin/ written on the body by jeanette winterson/ les yeux d’elsa by louis aragon
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rosehipmarmalade · 3 years
Note
hiii so here are some of my favourite french poems (they’re very well known i’m not Underground at all but they deserve it they’re really good)
“J’ai tant rêvé de toi” & “Les espaces du sommeil” de Robert Desnos
“Les yeux d’Elsa” “Les mains d’Elsa” & “Strophes pour se souvenir” de Louis Aragon
“Demain dès l’aube” de Victor Hugo
“L’aube je t’aime” “Liberté” “Ma morte vivante” “J'ai fermé les yeux” “Le front aux vitres” de Paul Eluard
thank you so much, pauline. it’s really appreciated! mwah
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