Tumgik
#Je ne suis pas une pathologie...
e642 · 4 months
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Je me sens de moins en moins ancrée dans cette relation. Je ne sais pas bien pourquoi. Je me demande si ce n'est pas symptomatique de ma personne, m'intéresser un certain temps, puis délaisser peu à peu. Évidemment, certaines choses n'aident pas à créer plus de lien, du moins, ne donnent pas la volonté de créer plus de lien. Je ne ressens plus réellement de manque, je n'attends plus les weekends comme des jours à part qui font du bien au creux de ses bras. Je ne les redoute pas pour autant. J'en suis indifférente. Je ne crois pas que ce soit une question de routine. Je ne me suis pas habituée à lui. En tout cas, je n'espère pas, je trouverai ça bien triste. Il n'y a que lorsqu'on prend une personne pour acquise qu'on autorise la Routine à prendre ses fonctions. Quand on croit trop bien la connaître, facilement la prédire, arpenter son corps comme on arpenterait le chemin le plus redondant qui soit. Je ne me sens pas particulièrement amoureuse et je me demande si c'est ça être à nouveau amoureuse. Étant donné que j'ai enfin compris qu'on n'aimait jamais de la même manière et que s'attacher à notre conception de l'amour donné antérieurement n'était qu'une entrave au deuil, j'essaie de savoir à quoi ça pourrait ressembler de ressentir émotionnellement quelque chose envers quelqu'un. C'est une tâche compliquée de ne pas prendre les gens comme des références. Mais en effet, le but, ce n'est pas de faire comme on faisait avant, ni de s'y référer ou prendre pour exemple, mais d'expérimenter l'inédit. J'ai toujours été frustrée de ne pas pouvoir imaginer à quoi ressemblerait quelque chose que je ne connais pas. Pourtant, c'est d'une logique presque effrayante. Mais alors, comment savoir ce que l'on ressent si on ne peut pas se fier à notre base de références ? Je ne peux que faire l'état de l'art de mes émotions et interpréter ce que je ressens. Je ne sais pas si je suis lassée de lui ou lassée de ne pas me comprendre entièrement vis à vis de lui. En attendant, je sais qu'en parallèle, je fais le deuil de cette relation avant qu'elle ne prenne fin. Je le sens. J'ai ce besoin vérifier que mes sentiments ne sont pas dans la démesure et que je peux les enfermer dans des boîtes étriqués de sorte à les laisser mourir. Mon cœur fane, comme un bouquet de fleur dont on n'aurait ni nourri de soleil, ni d'eau, ni de nutriments essentiels. Ça me fait peur tout en me rassurant. J'ai si longtemps été dans la démesure sensorielle et sentimentale que c'est apaisant de ne peu ou pas ressentir. Je me sens intouchable. Ça doit faire référence à mon besoin de contrôle. Notre manière d'aimer et de gérer ça est une pathologie à part entière je pense.
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ecologieeteconomie · 8 months
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L'architecture tout un art !
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Du 13 au 15 octobre ont lieu les journées de l’architecture. Elles visent à mettre en lumière l’importance de l’architecture dans la vie de tous les jours, mais aussi comme témoin du passé et tremplin vers le futur. 
L’architecture entre art et réalité 
J’ai entendu à la radio un truc qui m’a fait tiquer, dit Gaétan. Le journaliste a déclaré que le gouvernement veut faire naître des vocations au cours des journées de l’architecture. 
Qu’est-ce que ça a de choquant ? demande Inès. 
Moi, « une journée de » est l’occasion de mettre en lumière les enjeux et spécificités d’un domaine, d’une pathologie, d’une pratique culturelle et sportive. C’est aussi mon point de vue dit Inès, mais je ne vois pas bien en quoi cela gêne la naissance d’un intérêt pour un zp sais, vocation est un terme positif qui renvoie cette à une notion de travail, mais en corrélation avec le plaisir et le sentiment d’être à sa place. Je trouve ça plutôt heureux, moi. 
C’est vrai que je ne l’avais pas vu sous cet angle. Je pense que je suis trop dans l’idéalisation et que le mot architecture renvoie systématiquement chez moi à l’amour des vieilles pierres. 
L’architecture, une séparation illusoire
- Architecture et amour des vieilles pierres sont évidemment intimement liés et nombre de nos contemporains séparent l’architecture artistique ou culturelle liée à des constructions anciennes et l’architecture moderne dont le seul but serait de construire des pavillons et des supermarchés. La réalité est comme souvent bien plus complexe que cela. Le métier d’architecte est toujours aussi riche et peut-être même encore plus. 
- Que veux-tu dire par là, Inès ? la questionne Gaëtan. 
- L’architecture moderne a pour mission de construire des bâtiments publics, des maisons individuelles, des immeubles et des centres commerciaux, entre autres points. On lui demande en outre de prendre en considération des contraintes environnementales et de s’adapter à de nouveaux matériaux de construction. L’architecte peut être amené à concevoir un édifice qui prend corps au sein d’un édifice plus ancien qui crée un pont entre deux édifices existants.  Si je te comprends bien, l’architecture est à la fois un métier et un art. Elle doit s’adapter sans cesse à de nouvelles normes et contraintes et en même temps traduire des réalités en langage universel. 
- Tu essaies d’expliquer des choses simples avec un langage alambiqué. Je rêve, s’exclame Inès. 
L’architecture, un témoignage du passé
- Excuse-moi, j’ai dit les choses telles qu’elles me venaient.
- Ouais, mais fait le tri la prochaine fois. 
- Ce que j’ai voulu dire, c’est que l’architecture est comme un pont historique qui s’ancre dans le passé pour nous ouvrir la porte de l’avenir. 
- C’est joliment dit et c’est une partie de la vérité. L’architecture est une discipline complexe qui a beaucoup d'impacts sur notre vie quotidienne. Elle structure nos villes et nos maisons, traduit l’identité culturelle d’un pays ou d’une région (Longère en Normandie ou maison à colombages en Alsace). Elle est aussi utilisée pour fluidifier les déplacements et améliorer le confort. Certaines initiatives s’en servent pour améliorer les liens sociaux. 
- Tout ça méritait bien des journées, s’enthousiasme Gaëtan. 
Et toi pour ces journées, tu vises plutôt l’architecture historique ou la version plus moderne ? Réponse souhaitée en commentaire. Merci. 
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labioaulabo · 2 years
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Antoine Bridier-Nahmias, Maître de Conférence à l’UFR de Médecine de l’Université Paris Cité
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Je suis Antoine Bridier-Nahmias, Maître de Conférence à l’UFR de Médecine de l’Université Paris Cité. Avant cela, j’ai effectué ma licence de Sciences de la Vie et mon master de Biologie Moléculaire et Cellulaire à l’Université Pierre et Marie Curie. J’ai ensuite effectué mes travaux de thèse à partir de 2010 et jusqu’en 2014 dans le laboratoire de Pathologie et Virologie Moléculaire à l’hôpital Saint-Louis avec pour organisme modèle la levure S. cerevisiae et pour but d’étudier l’ADN dit mobile (plus précisément ici un rétrotransposon).
Le laboratoire Génomique, Bioinformatique, et Applications m’a ensuite accueilli pour travailler sur la génomique des maladies psychiatriques et me former aux techniques d’analyses bio-informatiques. En 2016, je suis devenu maître de conférences et j’enseigne entre autres la biochimie aux étudiant de première année de la LAS (Licence Accès Santé) et j’interviens ensuite plus tard dans les cursus de médecine et pharmacie pour des enseignements portés sur la génomique, les techniques d’analyse et l’évolution. Ma recherche porte globalement sur l’évolution des micro-organismes, virus et bactéries avec des modèles comme Escherichia coli, Mycobacterium tuberculosis ou encore le SARS-CoV-2. L’évolution est un trait commun à tout le monde vivant mais ne se produit pas au même rythme chez tout le monde. Elle se compte en années pour les humains par exemple alors que la bactérie E. coli se reproduit dans un tube à essai en moins d’une demie heure. On peut donc observer l’évolution d’une souche pathogène chez un patient infecté quasiment en temps réel !
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claudehenrion · 2 years
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La nostalgie n'est plus ce qu'elle était. Ou le redevient ?
  Comme complément au ''billet'' d'hier relatif à ma manière de revivre les ''rêveries d'un promeneur solitaire'', un nombre inhabituel de mails me suggère de revenir sur la juxtaposition de nostalgie et mélancolie, spleen et tristesse, amertume et colère, ou conserver et sauver, le mot ''nostalgie'' paraissant  anachronique ou ''pas à sa place''.  Désireux de respecter notre si belle langue français (à laquelle j'inflige, ''à l'insu de mon propre gré'', plus de blessures que je ne le voudrais), j'ai un peu ''potassé'' le sujet... et je suis heureux de partager avec vous mes découvertes.
Première surprise, le mot ''nostalgie'' est tiré du jargon médical. Jusqu'à la fin du XIX ème siècle, il désignait une maladie, qui pouvait être mortelle, particulièrement chez les militaires (ce qui m'a remis en mémoire le ''blues'' profond de GI's, retour du ViêtNam ou d'Irak). Fouillant plus avant, on découvre que la nostalgie (c’est un néologisme créé en 1688 à partir du grec nostos (νόστος = le retour) et algos (άλγος = la douleur), définie comme un ''mal du pays'', était une véritable pathologie qui méritait une nosologie (Laennec n'est pas loin !), des soins cliniques, et parfois de la chirurgie (on frémit à la pensée des dégâts qu'une ablation (et de quoi, grands dieux ?) pouvait entraîner ! Elle frappait en priorité les militaires allemands, les marins hauturiers, ou les gardes suisses de Louis XVI, et c'est donc les médecins militaires (?) qui ont fait avancer (re- ?) la recherche sur ce mal très mystérieux.
Ils accumulèrent donc les explications (re-re- ?) atmosphériques, l'altitude, les ''humeurs'' –évidemment !--  voire même une ''dégénérescence raciale propre aux montagnards'', ce qui devenait problématique lorsqu'il fallait poser ce diagnostic sur des marins cap-horniers. Tout y passa, jusqu'à ''l'agitation d'esprit d'animaux'' --voir Molière : il a tout dit ! Mais pas moyen de comprendre et donc d'expliquer comment une ''affection morale'' ou une ''passion de l'âme'' pouvait précipiter à la mer des marins bretons ou aggraver la phtisie ou le scorbut. Le problème devint pressant après la Révolution, avec la levée en masse puis la conscription généralisée, qui ont fait passer cette affection d'individuelle à collective. On trouve des récits de soldats bretons en manque de leur langue gallèse (le ''Gallo''), d'ariégeois de la Garde bloqués en Pologne ou de ''conscrits de 1813'' qui voulaient revoir leurs Vosges... au point que cet orphelinat du ''pays'' réduisait force troupiers ''à l'état de 'végétation'' et poussait certains au suicide malgré les efforts de leurs officiers.
Ensuite, sans explication reconnue comme telle, cette ''maladie'' a régressé lentement au cours du XIXème siècle, même si elle a encore fait des ravages pendant la guerre de Crimée et désemparé les troupes coloniales, les ''colons'' alsaciens ayant fui la germanisation pour partir en  Algérie, et même les proscrits de Nouvelle Calédonie. On en trouve encore des traces pendant la guerre de 14-18, notamment chez des basques –pourtant si admirables au Chemin de Dames. Il semblerait qu'elle ait disparu –bien que le monde étant ce qu'il est, càd : fou, il ne faille jurer de rien ! Avec l'évolution du ''faire la guerre'', la Poste aux Armées, la multiplication des permissions ''de rentrer au pays'' et les progrès en matière de communications, la distance entre le passé et le présent a été réduite à presque rien (en revanche, je n'ai pas trouvé de traces sérieuses qu’auraient pu avoir smartphones et ordinateurs, autres que des enfoncements de portes ouvertes).
Dans la logique de certains de nos ''billets'' récents, il semblerait également que la standardisation massive des conditions de vie, l'aplatissement presque complet des différences régionales, l'alignement des paysages sur quelques modèles très standardisés (telle la généralisation des ''résidences secondaires''), la diminution sensible des accents régionaux, des particularismes, des vêtements traditionnels ou des cuisines typiques très ''marquées'', et la disparition des différences entre les paysages d'antan aient au moins eu une influence favorable –sur ce critère : la nostalgie n'est plus une maladie, ce serait un état d'âme finalement proche du romantisme. Comme quoi tout ne serait pas désespérément ''complètement noir'' dans le modernisme ! En tout cas, pas obligatoirement, et pas sur ce sujet précis !
Car le mot ''nostalgie'' est resté dans la langue courante, mais en changeant –pour partie-- de sens, comme c'est souvent le cas. La ''nostalgie'' aujourd'hui tend à désigner un sentiment diffus et assez mal défini qui serait une forme de regret des temps passés ou de lieux disparus ou lointains (en temps et en distance), mais auxquels on associe, souvent a posteriori, des sensations agréables. Le suffixe grec  ''-algie'' (= la douleur)  n'est plus là que par habitude, mais plus pour désigner un critère pénible de la chose, qui est plutôt devenue un sentiment agréable lié à un souvenir passé. Il s'agit principalement du regret mélancolique d'une chose, d'un état, d'une existence, ou d'une expérience que l'on a eue ou connue (désir d'un retour dans le passé), ou, à l'opposé, que l'on n'a pas eu ou pas connue, et qui vous manque (désir insatisfait). Ce manque est souvent provoqué par l'éloignement spatial et par le vieillissement qui crée un éloignement temporel qui peut être total.
La nostalgie peut se manifester dans des expressions telles que ''le bon vieux temps'', ou ''la belle époque'', ou bien –nous en parlons souvent-- ''c'était mieux avant'', mais la manière dont elle convoque le passé est souvent peu objective et peut relever d'un sentiment qui prétend que le passé était toujours mieux ou plus agréable que la situation actuelle et qui fait abstraction de ses éléments négatifs --qui ont existé. Dans la langue courante, on confond souvent la nostalgie avec le passéisme, qui est un attachement exclusif aux mœurs et aux valeurs du passé, et qui peut entraîner un repli sur soi à travers un désir profond de retourner vers des temps révolus. Mais autant le passéisme est une attitude fermée et quelque peu auto-destructrice, autant la nostalgie peut être vue comme un enrichissement qui ajoute les ''bonnes choses'' du passé à ce qu'il y a de bon dans le présent.
Et enfin, en fonction de principe de Lavoisier suivant lequel ''rien ne se crée et rien ne se perd, mais que tout se transforme'', je me suis demandé, à la fin de cette recherche rapide sur la nostalgie, si le désarroi qui frappe aujourd'hui toutes les strates de la société dans pratiquement tous les pays n'aurait pas des liens plus importants qu'à première vue avec un retour en force de l'ancienne ''nostalgie'' qui, frappant les ''exilés'' (qui sont des migrants qui ont réussi à ''passer''), les amène paradoxalement à reconstituer dans le pays d'arrivée les conditions de vie qu'ils ont fui... justement à cause d’elles ! Ce désir, difficilement compréhensible mais pourtant violent au point de sauter une ou deux générations, de vouloir recréer, subconsciemment mais mensongèrement, ce qu'ils ont fui pourrait être expliqué en partie par le retour subreptice de cette ancienne forme de nostalgie qui reprendrait du service pour détruire nos villes et nos campagnes alors qu'on la croyait morte.
Cette hypothèse fournirait l'explication manquante aux horreurs qui ponctuent de plus en plus nos jours et au dépassement de toute ''norme'' admissible dans le processus en cours, d'une immigration invasive qui rêve de recréer ici ce que la vie et le temps qui passe a supprimé ''au pays'' (modes vestimentaires et alimentaires, burkinis, us et coutumes soi-disant ''d'avant'', dans une fausse impression de ''retour aux sources'' –mais à des sources imaginaires car ré-inventées en quasi-totalité, qui sont interdits là-bas, mais refont surface ici, sous la forme de provocations, de violence et de haine inquiétantes : on recherche des rêves pour masquer la réalité, mais les jeunes marocains qui veulent tout casser les soirs de victoire --ou de défaite, ou de rien du tout-- ont intérêt à venir dans nos pays : chez eux, c’est NON !
L’idée vaut la peine d’être ''piochée'', au moment où les Etats se trouvent désarmés devant l’absurdité de réactions (et surtout d'actions ! ) que rien ne justifie ni n'excuse : pour comprendre pourquoi Bruxelles est mise à sac parce que le Maroc –qui n'a jamais été colonisé, surtout pas par les Belges-- a marqué deux buts (ce qui tue l’argument ‘‘mémoire de la colonisation’’. C’est un grand pas vers la vérité !), il faut aller au delà des fausses apparences et du ''premier degré'' qui sont la limite de nos politiques confits dans leurs réponses toutes faites --et toutes fausses. Nostalgie, quand tu nous tiens...
H-Cl.
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mrlafont · 26 days
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RES, NON VERBA
L'impression, chaque jour, de devoir me combattre, aller à l'encontre de moi-même, car j'ai cette idée que je ne suis pas ce que je devrais être. L'impression que si je relâche tout effort (fais-je preuve d'un quelconque effort véritablement ?) je sombre dans la nullité. Comment les gens font pour être si simplement eux-mêmes ? Je suis fatigué par cet état constant de conflit intérieur, de lutte pour la vie, pour la simplicité, la normalité même. Je ne sais pas dans quelle mesure le combat intérieur relève de la normalité ou de la pathologie. Je n'en connais pas les limites, les seuils. Je ne sais pas si j'essaye trop, pas assez, ou si en vérité il est inutile d'essayer quoi que ce soit. Toujours la même impression d'ennui, d'inutilité, d'être cet espèce de paradoxe ambulant, cette dissociation que je ressens, ce décalage entre ma vie psychique et mon identité publique, mondaine, et ne plus savoir, entre les deux, où je me situe réellement. La certitude croissante que réfléchir à tout cela est vain, sans issue, que cela fera bientôt dix ans que je n'ai cessé de poser ma vie en "problème" et que cela ne m'a que si peu fait progressé psychiquement. L'impression que j'ai davantage appris et changé par les vertus du temps et les événements de la vie que par la réflexion elle-même. L'impression que mon impression d'irréalité au quotidien n'est qu'une fantasmagorie de mon esprit anxieux, bien ancré en moins désormais, alors qu'en réalité il est bien probable que tout cela n'est justement aucune réalité physique, malgré le fait que les sensations ne trompent pas. Seulement l'interprétation que nous en avons leur donne une réalité supplémentaire, des caractéristiques qui ne sont peut être que toute inventées. Et pourtant, sachant cela à présent, qu'aurais-je pu faire différemment dix ans en arrière ? Car le problème n'est pas tant ce que j'ai fait, mais ce que je suis, ai toujours été. Comment aurais-je pu éviter tout cela ? Dix ans auparavant, comment aurais-je pu devenir un autre ? C'est impossible, je sais, je sens au plus profond de moi que tout cela est mon destin, et je ne me vois pas différemment, tout ce que je suis me ressemble terriblement, ressemble terriblement à tout ce que j'ai été, au fond, une somme de paradoxes étranges, de contradictions folles... Je suis ce que je suis, mais j'ai peur, l'acceptant, de sombrer dans la tristesse de n'être que cela, moi-même, car je me sais plein de manques, je sais que je manque par-ci, par-là, de force, de vigueur, de panache. Se foutre de tout, l'unique vertu que je regrette ne pas posséder. Ha ! Et puis tout ceci n'est qu'une passagère humeur, je le sais que trop bien !... Res, non verba : comme cela m'aide (paradoxalement) à prendre conscience de l'inutilité de la réflexion... Le mieux, cher moi, est, dans l'état actuel des choses, d'éviter toutes surinterprétations de tes états de conscience, de tes symptômes physiques, d'éviter toute cogitation qui s'écarte de la vie du bien et de l'utile. Eh oui mon ami ! Comment tu fais pour ne pas avoir compris cela encore ?! Enfin... Use beaucoup des vertus cardinales, chaque fois que tu te sens dévier. Tu penses beaucoup, beaucoup trop... Res, non verba Res, non verba Res, non verba
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hannah-lith · 4 months
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Chapitre 1 : La Reconnaissance
Pour commencer, ne pensez pas que prendre la décision de devenir une femme ou un homme est un acte anodin. Évidemment que nous devons avoir un suivi régulier et des rendez-vous fréquents avec des psychiatres et des psychologues, afin qu’ils puissent déterminer si nous n’avons pas une quelconque pathologie qui pourrait influencer cette décision. Pour rappel, la « dysphorie de genre » n’est plus considérée comme un trouble mental depuis 2013… Mais d’autres troubles peuvent influencer la décision de devenir une femme ou un homme et le travail des psychologues et des psychiatres est de déterminer que la personne soit pleinement consciente dans quoi elle s’engage !
Pour ma part, je viens d’avoir le rendez-vous avec le psychiatre ! Les jours qui ont précédés ce rendez-vous, j’étais stressé, parce que malgré le fait que je sois sûr de ce que je suis, c’est compliqué d’expliquer un ressenti à une personne que je ne connais pas et si je n’étais pas assez convaincant, mon voyage s’arrêterait là ? Qu’est-ce qu’il m’arrivera ? Je ne peux pas vivre comme ça et pour moi, ce n’est pas concevable ! Pendant pratiquement deux heures nous avons parlé, il a vraiment été attentif, il m’a écouté lui raconté ma vie, mes déboire avec un de ses confrères, qui pour moi m’avait mis des bâtons dans les roues pour « je ne sais quelles raisons ». Au bout de ce temps qui m’a paru interminable, il m’a annoncé qu’il allait me donner « la lettre de recommandation », c’est le sésame pour l’étape suivante qui est le rendez-vous avec l’endocrinologue et la prise d’hormones, dans mon cas des œstrogènes (je dédierais plusieurs billets sur le sujet, dès que je commencerais). Lorsque que j’ai entendu ça, je me suis mis à pleurer ! C’était des larmes de soulagement, des larmes de bonheur… Je ne saurais expliquer !
Bref ! J’ai eu le droit à ma reconnaissance officiel d’un médecin ! 🥰
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À très vite pour un nouveau billet sur la trans-identité ! 🏳️‍⚧️
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Marine Roque : kinésithérapie pédiatrique et respiratoire
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Bienvenue à notre cabinet de kinésithérapie pédiatrique !
Je suis une kinésithérapeute spécialisée dans la prise en charge des nourrissons et des enfants de tous les âges.
J'ai une approche globale avec les nourrissons et les enfants et travaille en étroite collaboration avec les parents pour garantir la meilleure prise en charge possible de leur enfant. Je suis passionnée par la santé des enfants et je suis constamment à la recherche des dernières techniques de traitement pour améliorer la qualité de vie de mes patients.
Mon expertise en kinésithérapie pédiatrique comprend : la kinésithérapie respiratoire : méthode efficace pour aider les bébés à évacuer les sécrétions qui les empêchent de respirer. Elle peut être très utile pour les nourrissons souffrant de bronchiolite et d'asthme. Le médecin doit vous délivrer obligatoirement une ordonnance pour des séances de kinésithérapie respiratoire. Je tiens à préciser que les manipulations sont impressionnantes pour les nouveaux parents mais sans danger pour le bébé, et surtout très bénéfique pour son bien-être et le vôtre. Find more info children's physiotherapist
la rééducation neuromotrice : torticolis, plagiocéphalie du nourrisson, retard du développement moteur, pathologie neurologique et génétique, la rééducation orthopédique : les malpositions et les malformations du pied, Le suivi des nourrissons prématurés, la prévention et le traitement des troubles musculo-squelettiques chez l'enfant, l'amélioration de la motricité fine, la rééducation chez les enfants atteints d'un trouble du spectre de l'autisme, etc.
Si vous avez besoin de soins de kinésithérapie pour votre enfant, n'hésitez pas à contacter notre cabinet de kinésithérapie pédiatrique dès aujourd'hui. Je ne propose pas de consultations pour les adultes.
Horaires d'ouverture : 9h-19h du lundi au vendredi, fermé le samedi et dimanche ainsi que les jours fériés
Adresse : 18 Rue des Tilleuls, 31650 Saint-Orens-de-Gameville, France
URL de réservation : https://www.maiia.com/masseur-kinesitherapeute/31650-saint-orens-de-gameville/roque-marine
Numéro de téléphone professionnel : 0033659767835 ou +33659767835
E-mail de l'entreprise : [email protected]
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superadouline · 1 year
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Je suis déçue que personne ne fasse l'effort de comprendre que je suis malade. Que je suis hyper exigeante envers moi même afin de ne pas le laisser paraître, que je lutte en permanence. Que je connais souvent la bonne réaction à avoir mais que c'est la mauvaise qui se passe et que je suis la première à en souffrir. C'est un combat de tous les jours.
Mon sommeil est important, mon alimentation, mes moments de solitude, toutes ces choses font que mes phases sont moins dures. Mais on me demande quand même un rythme soutenu, un rythme de personne sans pathologie. Ben parfois c'est pas possible. Il faut savoir que je me suis imposé un rythme professionnel qui me convient. Une vie familiale super remplie qui me comble également. Et que parfois je n'ai plus de place pour la sociabilité le week end. Et j'aimerai qu'on respecte ça. Je vis pour moi, pas pour les autres. Je n'ai qu'une vie. Une seule. Qui peut se terminer d'une minute à l'autre comme tout le monde seulement moi j'en ai conscience et je veux en profiter. Positivement. Je ne veux plus m'imposer d'invitations ou de réception, je veux juste prendre soin de moi, les autres passeront après. Je ne veux pas que Leïla grandisse avec une maman épuisée par son travail sa vie de famille ses amis sa famille sa belle famille. Je veux qu'elle grandisse avec une maman épanouie et parfois fatiguée mais jamais à bout. Elle sera très sensible j'en suis certaine. Et si jamais elle est touchée par le SOPK ou la bipolarité, je souhaite lui montrer la bonne voie face à ces pathologies. Ces handicaps invisibles que personne à part ma soeur ne prend en compte.
Je crois qu'une des pires choses qui puisse m'arriver est arrivée. J'ai pardonné à ma mère parce que j'ai pris le temps de comprendre son geste. Si je l'ai compris c'est que je l'ai vécu ce sentiment d'être à bout. De tout gâcher tout le temps et envers tout le monde. De se sentir comme un poids. De me dire que ma moitié serait plus heureuse sans moi. C'est vrai. Tu te rapprocherai sans doute de ta famille. Tu n'aurai plus à supporter mes humeurs. Ta vie serait plus douce et peut être même que tu reprendrai confiance en toi parce que tu ferai plus de choses; et par toi même et sans jugement.
La phase maniaque déclenche ma colère. Ma colère fait monter ma tension, abîmé mes artères. Paroles ou actions regrettables qui entraînent des remords et donc une phase de dépression, avec une fatigue intense, une envie de ne voir personne et pourtant l'obligation de faire comme si tout allait bien, pour n'inquiéter personne et aussi pour satisfaire tout le monde.
Elle est pas belle ma vie?
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si je puis me permettre, commençons par une blague. lol. c’est marrant. dernièrement j’ai constaté que j’étais capable de me montrer plus vulnérable dans ma façon d’interagir avec ce qui m’entoure.
c’est quelque chose que j’avais énormément de mal à honorer parce que j’ai pris pour habitude de toujours être dans l’anticipation et la validation d’autrui mais surtout dans l’incertitude et le déni des lois qui semblent régir ce monde.
dans ma foulée, je n’accordais pas de temps à la complexité et au contexte des émotions qui me traversaient.
mon intégr(al)ité.
j’ai été à la merci de solutionner le sentiment d’inadéquation qui m’habitait puisque je pensais en être responsable. j’ai cherché des réponses à l’extérieur de moi-même puisque c’est ce qu’on m’a toujours appris ici.
ça m’aura valu — pour le pire, entre autre — de la maltraitance, des amitiés brisées, des amours sous condition, des besoins réprimés, du mépris, des abus, de la condescendance, des abandons, des rejets, des désillusions, des silences et du harcèlement.
tout cela sans que je comprenne la place donnée à mes ancêtres, à ma descendance et par conséquent, celle que je me suis donnée à moi-même.
mon irrespect personnel m’a rendue pressée dans une course régie par des institutions sans visage. le souffle coupé, j’étais animée par une énergie incontestable qui ne trouvait pas sa place malgré son existence.
par bienveillance — j’imagine — mon corps a décidé de m’alarmer en me faisant payer le prix de mon sacrifice avec une pathologie à ce jour non-identifiée qui me contraint à des douleurs chroniques et des symptômes de l’ordre dépressif. j’ai pris conscience que mon ressentiment était devenu débilitant — j’adore ce mot lol — mais aussi qu’il était tout à fait en accord avec ce que j’avais subi.
de là s’en est suivi un suivi médico-social et administratif assidu et problématique. je me suis consacrée en parallèle à une multitude de recherches dans les domaines de la psychologie, de la douleur, du traumatisme, de l’anatomie, de l’Histoire (askip), de la sociologie et de l’occulte — en gros. toutes ces choses sont pour moi intrinsèquement liée à la condition humaine.
à ce jour, je suis toujours souffrante, en colère et en cavale malgré les ‘soins’ que j’ai suivi depuis 2017. mon intention reste également inchangée ; je souhaiterais que mon corps et ma pensée accompagnent mon témoignage et ma réalité comme l’ont fait/le font beaucoup d’autres personnes, dans l’abondance.
je ne sais pas comment les remercier pour la force vitale qu’ils incarnent jusqu’à présent si ce n’est en m’autorisant — en toute conscience — à suivre le passage qu’ils ont dégagé. je ne sais pas si ça parviendra à me guérir mais je pense bien me le devoir.
je pense également avoir pris du recul et mieux compris le sens de la violence des propos tenus sur mes investigations créatives par des inconnus, des proches et/ou moi-même dans mes moments auto-destructifs : « insignifiants », « vu et revu », « narcissiques » ou « je comprends pas qui ça intéresse de regarder ça », « la vie n’est pas un clip de r&b 90s » et j’en passe.
mes partages ont commencé dès que j’ai pu avoir accès à internet. c’est en faisant un travail d’archivage et de partage que je me suis rendu compte de ce qui m’a toujours importé.
mon intégr(al)ité.
pour faire valoir ce que de droit, je dédie ce texte à mes amis, à mes inspirations, à mes amours, à mes soutiens et à mes emmerdes. j’espère que vous vous reconnaîtrez puisque vous méritez.
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thelema-fr · 1 year
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Comment commencer la Magie ( Magick) ?
Post #5
Si vous avez pris la peine de lire les posts dans l’ordre, c’est que l’envie est là. Si vous êtes “tombé” sur ce post par une recherche sur internet, alors prenez la peine de lire les posts précédents.
Mais de toute façon il y a quelque chose de l’ordre de l’envie qui doit se manifester. Et cette “envie” n’est pas le fait du hasard. Ce que nous sommes, ce que nous pensons, ce que nous faisons, nos désirs et nos envies ont pour origine la Volonté (Will) qui nous surpasse. A ce stade nous sommes les jouets de cette Volonté, à ceci près que nous commençons à nous en rendre compte.
La prise de conscience est l’étape initiale au Changement (Change). Des tas de personnes continuent leur vie d’une façon réactive en mettant en place des stratégies issues des situations vécues dans le présent et au regard de l’expérience de ce qu’elles ont vécu par le passé. Et il n’y a pas de mal à cela, si cela leur suffit. Elles continuent à faire voguer leur embarcation sur les tumultes de la mer de la vie et à se battre contre les éléments, de toujours à toujours.
La Magie (Magick) propose de devenir la mer qui supporte notre bateau, de devenir le vent qui le fait avancer ou déchaîne les éléments. La Magie nous propose de devenir le joueur de la Volonté en lieu et place d’être son jouet.
Et pour cela, tout commence par une prise de conscience. 
Pour certains cette prise de conscience s’arrête là, et ils seront la proie parfaite pour un mysticisme exacerbé (qu’il soit superstitieux, peudo-religieux ou pataphylosophique), pour les sectes (comme peut l’être la scientologie ou l’Osho) ou pour des manifestations psychosomatiques telles que la dépression ou la folie.
Pour d’autres, moins nombreux et qui auront résisté à “l’appel des sirènes” ce sera le moment du départ sur le chemin de la connaissance. La Magie n’est pas l’unique chemin, mais c’est un de ceux que j’ai choisi et que je développe ici. Car ce qu’il y a de beau dans la Magie, c’est qu’il n’est pas un chemin exclusif. C’est un chemin de tolérance, même s’il est aride et ardu et fort caillouteux par moments pour nos sandales...
La Magie est un chemin de connaissance donc d’apprentissage. Thelema est une science et un art (cfr. Aleister Crowley). Et cela s’apprend. Cela s’apprend dans un cadre et suivant un ordre bien défini. Cela ne s’apprend pas en lisant quelques livres. Ni en lisant un Blog ! Il y a une notion de changement intérieur qui ne peut être constaté et évalué que par une personne autre que vous-même et plus en avant sur le chemin de cette connaissance. La Magie est plus qu’un savoir, c’est un savoir-faire et (surtout) un savoir-être.
La Magie est une science. Je dirais même que c’est une science personnelle. Une gageure par rapport à ce que je vous disait au paragraphe précédent. Et donc le principal mode de constitution scientifique en est l’empirisme. Il faut donc “s’essayer à” en suivant un chemin, un cursus bien précis et définit par ceux qui, avant nous, ont défriché le chemin pour rendre le nôtre plus aisé.
La Magie est aussi un art car propre à chacun d’entre nous. Votre mode d’expression ne sera pas le même que le mien, et pourtant tous deux nous atteindrons un résultat similaire. Il n’y a donc pas de “livre de cuisine” en Magie. Le premier matériaux en Magie, c’est vous !
Votre “devoir” du post :  
Mise en garde - clause de non responsabilité : je ne suis pas médecin et il vous est conseillé de parler à votre médecin traitant ou spécialiste des exercices que vous allez découvrir ci-dessous surtout si vous avez une pathologie ou si vous avez subi une opération chirurgicale dans votre vie. Si vous éprouvez le moindre malaise en pratiquant ces exercices, alors arrêtez immédiatement de les pratiquer et aller consulter votre médecin incessamment. 
1. Commençons par le début, à savoir sentir notre corps et notre respiration. Après lecture de ce post recherchez sur internet ou dans un livre une position de Yoga, un asana que vous pouvez prendre et tenir aisément.
Par exemple :
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Rendez-vous sur ce site (cliquez le lien) pour découvrir d’autres poses.
Ou encore cette posture également, que je vous conseille :
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https://www.yogajournal.com/ est un excellent site auquel je vous invite à vous inscrire.
Tenez la position qui vous est la plus idéale pendant quelques minutes au début. Au fur et à mesure de vos séances augmentez le temps de votre asana pour aller jusqu’à 15 à 20 minutes dans deux ou trois mois.
2. Prendre conscience de sa respiration et apprendre à la contrôler est important pour interagir sur son état mental, chose indispensable pour pratiquer la Magie. Assis sur une chaise, commencez par pratiquer une respiration en quatre temps identiques : inspirez, bloquez votre inspiration, expirez, gardez vos poumons et ventre vide, recommencez le cycle. La durée de chacune des quatre étapes ne doit pas dépasser trois à quatre secondes. Cela doit vous paraître aisé. C’est ce que l’on appelle une respiration en carré. Le principe est de pouvoir tenir cette respiration pendant 15 à 20 minutes. Mais au début, contentez vous de quelques minutes. Temps que vous augmenterez au fur et à mesure de vos séances.
3. Planifiez vos journées de façon à réserver une période pour vos exercices d’asana et de respiration. C’est important. C’est la base.
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ecologieeteconomie · 7 months
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Une maladie insidieuse : La dépression
- Je te trouve un petite mine, Minéla, aujourd’hui. ça ne va pas ? 
- Non, ça ne va pas trop ! Je suis inquiète. Tu sais Victoria mon amie d’enfance. 
- Oui, oui, on l’a vu plusieurs fois. 
- Et bien j’ai de bonnes raisons de penser qu’elle sombre dans la dépression.
L'enclenchement de la dépression
- Tu lui as parlé récemment, demande Matthieu.
- Oui, elle n’a plus goût à rien. Elle broie sans cesse du noir. 
- C’est sûr qu’après ce qu’elle a vécu avec son mari ou plutôt son ex-mari, ce n’est pas étonnant.
- On dit souvent qu’un traumatisme peut entraîner le début d’une dépression même chez les personnes n’ayant aucune prédisposition génétique ou environnementale de la maladie. 
- Et des traumatismes, Victoria, en a vécu ses derniers temps. La mort de son père et la séparation d’avec un homme violent ça peut sacrément secouer. 
- Oui, ce sont trois traumatismes majeurs, reprend Matthieu. 
- Trois, s’étonne Minéla 
- Ben en premier la mort de son père, en deuxième la prise de conscience de son statut de femme battue et la décompensation après s’être mise à l’abri et le troisième la séparation. 
Le cercle vicieux dépressionnaire
- Mais elle ne va pas être traumatisée à cause de la séparation, s'emporte Minéla. 
- Je comprends ta colère mais se séparer de quelqu’un qu’on a aimé même quand on s’est trompé sur cette personne, c’est un traumatisme.. 
- Non mais si on va par là, tout est traumatisme. 
- De nombreuses choses peuvent être vécues comme des traumatismes, reprend Matthieu. Après ça dépend beaucoup des individus et de leur vécu. Les personnes ayant une bonne faculté de résilience vont avoir moins tendance à considérer les événements traumatiques comme tels. Les personnes fragilisées par la vie subiront de plein fouet ces difficultés-là. Cela peut les conduire à un profond découragement. Quand on est très découragé, on a beaucoup plus de mal à se battre au quotidien. De découragement en renoncement, on peut finir par tomber dans la dépression.
- Ce que je trouve terrible dans la dépression, reprend Minéla c’est que c’est un cercle vicieux. La personne déprimée est souvent fatiguée sans motivation, elle n’a plus goût à rien et il est très difficile de l’emmener vers l’extérieur, vers la vie. Mais en fait c’est de ça dont elle a besoin. C’est ce qui lui faut pour surmonter la maladie.
Les traitements de la dépression
- Il y a quand même des traitements qui peuvent aider dit Matthieu.
- Les traitements contre la dépression ne sont pas franchement terribles. Si la dépression est la conséquence d’une autre maladie, on peut éventuellement trouver des solutions mais sinon je ne suis pas convaincu par les traitements. 
- Dans tous les cas, il est important de consulter un médecin quand on se sent déprimé et il faut inciter ses proches à faire cette démarche quand on sent qu’ils le sont.
- Oui, il faut consulter effectivement, intervient Minéla. D’autant plus que il ne faut pas ignorer l’origine de cette maladie. Comme je l’ai dit, elle peut être la conséquence d’une autre pathologie et le médecin pourra évaluer cela. 
- La dépression peut évoluer vers des formes graves, explique Matthieu. Elle peut aussi devenir chronique et elle peut avoir des conséquences avec un risque accru de suicide. Un état dépressif a en outre des effets délétères sur la santé parce que souvent les gens qui souffrent de dépression ont tendance à négliger leur santé.
Prendre soin de soi pour continuer à prendre soin de l’autre
- Il ne faut jamais oublier que la dépression n’épargne personne bien qu’elle touche un peu plus les femmes. De l’enfant à la personne âgée, tout le monde peut être sujet à la dépression.
- Pour en revenir à ton amie à mon avis, le mieux à faire et de l’inciter à consulter, l’entourer d’affection. Tout ce qui peut contribuer à lui changer les idées et à la ramener vers la vie est positif. Je me permets une petite mise en garde : prends soin de toi, Minéla. La dépression n’est pas contagieuse en soi mais accompagner une personne souffrant de dépression demande une immense quantité d’énergie et on se sent souvent épuisé. Inutile d’aller au-delà de tes forces. Quand tu sens que tu fatigues, passe le relais et repose toi.
- Je comprends ce que tu dis, Math. Mais, je ne peux pas la laisser alors qu’elle a besoin de moi. 
- Elle a besoin de ton énergie et de ta force de vie mais je ne pense pas qu’elle veuille que tu t’épuises à la tâche. De tout de façon, tu ne pourras pas l’aider en étant complètement épuisé. 
Connais-tu des personnes déprimées Qu’essaies-tu de faire pour les aider ? Réponse souhaitée en commentaires. Merci. 
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meloshbielka · 1 year
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[...] je me demande souvent comment et pourquoi devenir un homme. N'étant, avec regret, pas hermétique aux discours anti-trans omniprésents dans l'espace public, je trouve un degré considérable d'aliénation dans mes interrogations existentielles : Visent-ils juste ? Suis-je en train de transitionner pour conjurer une féminité qui a trop longtemps été synonyme de violences ? Est-ce une manière de m'éloigner de moi-même plutôt que de m'en rapprocher ? Il se cache dans cet argumentaire idéologique autant de transphobie larvée que de méconnaissance de nos parcours. Il suppose déjà que tous les hommes trans figureraient la même personne, comme le font habituellement nos opposant.es : globalement des femmes lesbiennes qui n'auraient pas supporté une seconde de plus la violence exercée à leur endroit.
Mais cette vision de la transmasculinité repose sur une terreur morale plus insidieuse qu'il n'y paraît : changer de genre serait forcément une tragédie. La transition apparaît comme forcément regrettable, et forcément le résultat de profonds traumatismes, voire d'une maladie. Rien d'autre ne pourrait nous pousser à entreprendre une telle folie. Être trans demande ainsi une force abyssale, mais pas pour les raisons auxquelles on pense lorsqu'on loue notre résilience et notre courage. Cela implique une témérité à toute épreuve de construire sa masculinité ou sa féminité car elles nous sont constamment arrachées et niées. Elles ne peuvent avoir aucun espace où exister pour elles-mêmes, comme des fins en soi : elles sont nécessairement le symptôme d'une pathologie individuelle révélant en creux les dérives de notre siècle.
Il réside pourtant dans la possibilité de la transition une puissante révolution, puisqu'elle constitue la preuve ultime du caractère construit du genre. Elle met en lumière l'arnaque de la nature féminine et de la nature masculine, lesquelles sont invoquées pour justifier la complémentarité naturelle des sexes et la domination naturelle des hommes sur les femmes. La transition agit comme un bouclier contre les rhétoriques patriarcales qui cherchent à enfoncer dans la tête de tout un.e chacun.e l'idée que la domination masculine va de soi et demeure indépassable, puisqu'elle serait codifiée dans notre ADN et dans l'histoire de l'humanité. La transition vient dire que les justifications utilisées par le patriarcat pour perpétuer son œuvre constituent une mascarade absolue.
Tal Madesta, La fin des monstres, récit d'une trajectoire trans
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claudehenrion · 2 years
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Etes-vous “woke” ?
   On parle beaucoup de cette nouvelle pathologie, apparemment très facilement transmissible par contact vocal, que ses thuriféraires, pas du tout influencés par ce qui se passe aux Etats-Unis, désignent, en bon français, par “woke”… et en sont satisfaits puisque toute la Presse occidentale, décidément incorrigible dans son besoin de “suivisme”, parle d'eux… bien entendu en les approuvant bruyamment, puisqu'ils émargent à la Gauche la plus à Gauche (Voici une preuve de ma belle honnêteté intellectuelle garantie SGDG : je n'ai pas écrit “la plus stupide” ni “la plus absurde” ni “la plus extrême”. Je progresse, en vieillissant. Ou bien : je m'affadis !).
Au moment d'écrire un “billet” sur ce sujet, je me suis rendu compte que, comme absolument tout le monde, je n'avais à ma disposition aucune définition précise (une “définition”, quoi !) à laquelle me rattraper pour savoir de quoi j'allais parler. Contaminé par l'ambiance de fuite éperdue qui nous entoure, voilà que je me laisse à mon tour aller au… “laisser-aller” qui caractérise le monde actuel et ses évolutions prévisibles ! Je me suis donc vautré dans la compilation compulsive de dicos et d'encyclopédies… pour découvrir qu'il n'existe pas de définition : les références les mieux intentionnées proposent, à la place d'une définition, soit une série de questions (ex.  Wikipédia : “Qu’est-ce que la pensée ’‘woke’' ? Quatre questions pour comprendre le terme et les débats qui l’entourent”)“… soit des généralités digressant autour de ce qu'on suppose que pourrait vouloir dire le mot… C'est à en pleurer : tant de bruit et tant de mal pour… trois fois rien !
Poursuivons : à une virgule ou un trait d'union près, on trouve partout une soupe immangeable dans le genre : ”Le terme Woke, issu des problématiques de justice sociale et raciale aux Etats-Unis (NB : ce  qui ne veut rien dire !), est devenu une expression fourre-tout, qui est utilisée pour dénigrer des idées pas assez ou mal progressistes’’, assortie ou pas de commentaires dans le genre : ’’Le terme anglo-américain ’'woke’'  (= “éveillé”) désigne le fait d'être conscient des problèmes liés à la justice sociale et à l'égalité raciale. Il est utilisé par des courants universitaires pour dénoncer les idées non-centrées sur la défense exclusive des droits des groupes minoritaires“.  Je me suis donc rué sur des ’'outils” américains, pour enfin comprendre. Résultat de ma quête : “woke/wəʊk/ verb - past of to wake.US : alert to injustice and racism in society….(traduction : passé de verbe ’'éveiller”. Aux USA : Alerte à l'injustice et au racisme de ou dans la société). Nous voilà bien avancés !
Si on comprend bien ce qui n'est pas dit mais que l'on constate, le “wokisme” (?) combattrait les propos racistes, sexistes, homophobes et climato-sceptiques, ce qui lui donnerait presque des petits airs de “gendre parfait” qui ne pense que ce qu'il faut pour être bien vu de ceux qui se disent “tolérants”, “ouverts”, “modernes” et “progressistes”… Sauf que le mot a été conçu pour être agressif, totalitaire, offensif, militant et exclusif de toute autre attitude, ce qui se vérifie chaque jour. En fait, il ambitionne d'extirper tout ce qui lui déplaît et d'interdire tout ce qui n'est pas lui… dans une démarche finalement assez proche de celle qu’emploie l'extrême islam.
Dans la pratique, toute allusion à la “race” est interdite… sauf si elle est castratrice vis-à-vis des blancs. Et tout ce qui ne serait pas exclusivement favorable à “une personne de couleur” serait, par (leur) définition, “raciste” : ils vont toujours réussir à trouver une “phobie” dont nous serions le vecteur, consciemment ou pas. Par exemple, ma volonté de ne pas dépasser un certain poids ne cacherait-elle pas quelque hostilité contre les gros, une “grosso-phobie” ? Ma méfiance (pondérale) pour les nouilles –dont je raffole mais que je m'interdis parfois– n'est-elle pas une italophobie ou une sinophobie ? Ma volonté de me contraindre à ma petite “gym” quotidienne est, c'est certain, la manifestation d'un “machisme” prononcé qui cache une “transgenre-phobie” dont j'ignorais tout jusqu'à ce qu'un Docteur Hyde (?) bien pensant la décode… cette ignorance aggravant mon cas, qui est déjà un cas désespéré : blanc, bien dans ma peau, ne voulant pas particulièrement changer de sexe, et en plus, catho, conservateur, tradi, popu, connaissant le sens des mots que j'utilise, même pas progressiste… et ne souffrant d'aucune pathologie sociale ou sociétale : je suis nettement  de trop, sur leur planète ! (Je le revendique !)
Ce qui est en cause (en affirmant le contraire), c'est que le but de ces manœuvres et inventions avariées (le “black power” hier, le woke aujourd'hui, la cancel culture demain, et un autre variant demain, un autre après-demain, etc…) tend à rendre obligatoire la soumission au “politiquement correct”, incontournable une “police de la pensée–saison II” et inéluctable une auto-censure à géométrie variable et à motifs évolutifs, paralysée entre une tolérance intolérante très sélective et une perpétuelle indignation… toutes deux sans la moindre dérogation envisageable.
Montaigne distinguait entre une pensée “en éveil” et une pensée “réveillée”,  pour laquelle le stade du simple “éveil” est dépassé, ‘’derrière elle’’ : elle se croit “en éveil” une fois pour toutes, et c'est alors qu'elle se fait le juge et le censeur impitoyables de son temps, et c'est de là que naissent les plus intraitables des inquisitions… alors que la pensée “en éveil” sait que le propre d'une illusion, c'est de s'en croire quitte : elle sait que son propre éveil n'est qu'un songe et se demande si ce n'est pas soi-même qu'il faudrait amender, plutôt que le reste du monde. Le célèbre Gnỗthi seautόn (Γνῶθι σεαυτόν / connais-toi toi-même) socratique est à l'attitude “woke” ce qu'un esprit “en éveil” est à un être décérébré !
Une des caractéristiques de cette “pensée” si particulière qui a “fait” l'Occident c'est une étrange capacité (loin d'être “innée” mais imposée par ce qui se nomme “une civilisation”) de se méfier de soi et de ses indignations, et de rire de ses propres errements, en invitant celui qui pointe un doigt accusateur à le retourner vers soi. Les lecteurs fidèles de ce Blog connaissent (j'espère “pas trop” !) cette phrase qui est pour moi une des plus belles clés de la vie en société : “Il ne faut jamais faire de ses propres impatiences des arguments de base opposables aux autres”.  Avec un tel “credo”, il n'est pas étonnant que je ne puisse voir du “Bien” que dans ce qui est diamétralement opposé à la pensée “woke”… ce qui n'est pas un scoop !
H-Cl.
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opensynaps · 2 years
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Faire de l’hypnose pour améliorer son quotidien : c'est à portée de main
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Vous entendez souvent parler d’hypnose médicale, et de se soigner grâce à l’hypnose. Cette pratique a l’air apaisante. Elle vous intrigue. Cependant, vous ne cherchez pas à guérir avec l’hypnose. Vous n’avez aucune pathologie, aucune addiction, et a priori, vous n’êtes pas une personne très angoissée, ou très stressée. Toutefois, vous aimeriez essayer l’hypnose. Vous avez tout à fait raison. Après tout, pourquoi attendre de ressentir un mal-être pour pratiquer l’hypnose ? Votre but est d’améliorer votre quotidien grâce à l’hypnose. Et pour cause, entrer dans un état de transe vous permettra de ressentir des bienfaits encore plus puissants que ceux d’une séance de cohérence cardiaque ou de méditation. Essayer l’hypnose quand on n’a pas de problème, c’est tout à fait possible, et c’est même recommandé ! C’est pourquoi Opensynaps vous accompagne pour pratiquer l’hypnose à la maison pour prendre soin de soi, et être plus épanoui.e au quotidien. 
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Prendre soin de sa santé mentale grâce à l’hypnose en ligne
Avez-vous des petits tracas du quotidien dont vous aimeriez vous débarrasser ? Ces soucis a priori insignifiants flottent dans votre esprit, et vous pèsent. Ils viennent encombrer ce que l’on appelle la charge mentale. C’est pourquoi pratiquer l’hypnose pour soulager sa charge mentale est une initiative salvatrice.  Comme le dit Jean Doridot, docteur en psychologie et hypnothérapeute parisien, dans son livre Pratiquer l’auto-hypnose au quotidien, « l’hypnose ne se fait pas sans but ». Il nous invite alors à nous demander ce que nous voulons transformer pour vivre mieux. Et de fait, pratiquer l’hypnose demande une intention. C’est ce qui permet de pratiquer les suggestions qui font partie du déroulement d’une séance d’hypnose chez soi, expliqué dans l’article Comment arrêter de fumer avec l’hypnose. Chacun peut avoir un ou plusieurs objectifs personnel.s. Par exemple :  - Pratiquer l’hypnose pour déstresser ; - Essayer l’hypnose à la maison pour avoir plus confiance en soi ; - Faire des séances d’hypnose le soir pour mieux dormir ; - et bien d’autres raisons parfaitement légitimes. 
Faire de l’hypnose pour prendre soin de son corps
« Un esprit sain dans un corps sain ». Jusqu’alors, vous ne prêtiez pas attention à cette expression. Désormais, elle prend tout son sens ! Améliorer son quotidien grâce à l’hypnose en renforçant son état d’esprit, et en apprenant à mieux traiter son corps.  Pratiquer l’hypnose pour maigrir, faire de l’hypnose pour perdre du poids. Ce sont deux motivations très courantes, et Opensynaps peut vous aider à maigrir facilement avec l’hypnose chez soi. Toutefois, prendre soin de son corps va au-delà de l’aspect purement physique. D’ailleurs, tout le monde ne cherche pas à se délester de quelques kilos.  Souvent, les tracas du quotidien dont nous parlions précédemment se reflètent dans nos comportements. Toutefois, on ne s’en rend pas compte. Or, chez beaucoup de personnes, cela génère du stress. Alors, elles somatisent. Cela signifie qu’elles souffrent de symptômes physiques liés à un trouble psychologique. Vous vous reconnaissez ? 
Commencer l’hypnose seul petit à petit 
Vous commencez à comprendre les bienfaits de l’hypnose au quotidien. Maintenant, vous vous demandez : faut-il pratiquer l’hypnose chez soi tous les jours ? Intégrer l’hypnose à sa routine bien-être quotidienne est possible. À force de pratique, les bienfaits de l’hypnose en ligne augmenteront, et surtout, vous pourrez entrer en état d’hypnose facilement. Beaucoup de personnes se demandent « Comment savoir si je suis réceptif à l’hypnose ? ».  Il y a un bon moyen de le savoir : tester. Opensynaps a à cœur d’offrir à tout le monde la possibilité de tester l’hypnose pour améliorer son quotidien. C’est pourquoi nous vous offrons une première séance d’hypnose en ligne gratuite. Selon vos besoins, vous pourrez sélectionner l’objectif qui vous correspond le mieux. 
Améliorer son quotidien sur le long terme grâce à l’hypnose
Après cette première séance d’essai d’hypnose en ligne, vous vous sentirez apaisé.e. Chacun réagit différemment. Tandis qu’une personne ressentira des bienfaits rapidement, d’autres individus auront besoin de plusieurs séances. Dans tous les cas, à force de mettre en place un rituel bien être grâce à l’hypnose, vous verrez des résultats. À la question fréquente « quel est le but de l’hypnose dans la vie de tous les jours ? », Opensynaps souligne l’importance de la prévention. L’hypnose au quotidien est comme une forme de méditation poussée qui permet de se reconnecter à soi. Pratiquer l’hypnose régulièrement permet de s’écouter.  Voici une image pour vous aider à comprendre le but de l’hypnose à long terme :  Visualisez votre cerveau comme un smartphone. Vous l’avez mis en mode “ne pas déranger”, pour ne pas recevoir de notifications. Ainsi, vous pouvez vivre sans être interrompu par des signaux intempestifs. Mais cela vous pose des problèmes. Le soir, vous retirez le mode “ne pas déranger”, et vous recevez trop de notifications d’un coup. Vous êtes submergé.e. Alors, soit vous essayez de tout gérer, soit vous les glissez sur le côté pour les ignorer. C’est exactement la même chose avec votre cerveau, sauf que la plupart du temps, les signaux sont plus importants que ce message que vous venez de recevoir. Ils créent cette charge mentale qui, lorsqu’elle arrive à saturation, entraîne de nombreux troubles psychologiques. Vous avez le choix : gérer ces soucis grâce à l’hypnose, ou les ignorer. Les conséquences ne seront pas les mêmes.  Alors, au lieu d’être rattrapé de plein fouet par une accumulation de tracas, vous pouvez prévenir l’apparition de problèmes psychologiques (stress, anxiété, etc.) grâce à l’hypnose. Pratiquer l’hypnose en ligne, c’est reprendre le contrôle de son subconscient. Alors, il devient votre allié, et non votre ennemi. Traiter les notifications au fur et à mesure et faire le tri, plutôt que d’attendre une grosse mise à jour qui risque de faire planter le système.  Cette image vous a-t-elle aidé à y voir plus clair ? Si vous avez la moindre question quant au fait d’améliorer son quotidien grâce à l’hypnose, ou avant de bénéficier d’une séance d’hypnose en ligne gratuite, contactez nos hypnothérapeutes professionnels qui répondront à vos interrogations avec plaisir.  Read the full article
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seriouslunapark · 2 years
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Je crois qu'il n'a pas fait exprès
Je reviens à l'instant de chez Elodie, j'ai récupéré mes albums photo là-bas. Je les ai sortis du sac en rentrant, feuilletés un peu. Et évidemment, j'ai trouvé une photo de mon père.
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Et bizarrement, pour une fois, les sentiments qui sont venus n'ont pas été négatifs. En vrai, je me suis dit, "je crois qu'il n'a pas fait exprès." Il n'a pas fait exprès... de quoi ? de tout gâcher ? d'être méchant ? a-t-il seulement été méchant ? "méchant", n'est-ce pas tellement réducteur ? Je n'en peux plus d'essayer de comprendre les points de vue de chacun, je n'en peux plus d'essayer de me mettre à la place d'untel ou d'untel.
Il n'a pas fait exprès... chaque comportement découle d'un milliers d'autres... chaque acte n'est fait qu'en réaction à d'autres actes... alors peut-être a-t-il été poussé, forcé à agir comme ça ? Peut-être qu'il ne l'a jamais voulu, consciemment ?
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Et pourtant, avec les termes de la psychiatrie moderne, on entend tout le temps "pervers narcissique". Pervers narcissique. Même la voyante de Stiring Wendel l'a dit, ... si tant est que ce soit une référence, et si tant est qu'elle sache seulement ce que cela veut dire (c'est plus certainement pour elle, j'imagine, un simple synonyme de "salopard", ...).
Pervers narcissique. C'est un fonctionnement, pas une pathologie. Un fonctionnement de la personnalité. Un trouble ? Peut-être. Qu'est-ce qu'un trouble ? Ca doit troubler qui, pour être considéré comme trouble ? Mon père n'était pas troublé par son comportement. C'étaient les autres qui l'étaient. Lui ne s'est pas remis en question. Du moins pas de la bonne façon. Lui a toujours été sûr de lui, de faire les bonnes choses.
En voyant les photos, je me suis souvenue de mon papa, celui qui m'aime, celui qui riait. Celui que j'ai tant fait galérer. Celui que j'aimerais revoir,... celui que je ne reverrai peut-être jamais. Il était gentil, mon papa. Je parle au passé car c'est une autre époque. C'est une autre vie. Qui n'a aucune importance. Elle est si loin.
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Je ne suis pas une pathologie...
Je ne suis pas une pathologie…
Clem : c’est une autre écriture de la vie, c’est un moment de bonheur et de plaisir.
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