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#Phénicie
whencyclopedfr · 10 months
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Sidon
Sidon est le nom grec (signifiant "pêcherie") de l'ancienne ville portuaire phénicienne également connue sous le nom de Saïda dans ce qui est aujourd'hui le Liban (situé à environ 25 miles au sud de Beyrouth). Avec la ville de Tyr, Sidon était la cité-État la plus puissante de l'ancienne Phénicie et fut la première à fabriquer la teinture pourpre qui fit la renommée de Tyr et qui était si rare et si chère que la couleur pourpre devint synonyme de royauté.
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titou-nz · 2 years
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Temple d’Isis, Assouan - Égypte
Qui était la déesse égyptienne Isis ?
« Mère divine » et épouse fidèle d’Osiris, Isis est l’une des divinités les plus populaires du panthéon égyptien. Protectrice des défunts, elle est adorée dès le IIIème millénaire dans l’Égypte ancienne, avant que son culte ne s’étende aux mondes grecs et romains.
A quoi ressemblait la déesse Isis ?
Très tôt, les premières cosmogonies égyptiennes ont fait d’Isis et Osiris le couple fondateur de la civilisation. Avec leur fils Horus, ils sont les trois principales divinités du panthéon de la Basse-Égypte.
Les représentations de la déesse Isis sont aussi nombreuses que ses fonctions, celles-ci évoluant avec le temps. On peut la voir sous les traits d’une femme, portant sur sa tête soit un siège, hiéroglyphe de son nom égyptien Aset, semblable à un escalier à trois marches ; soit deux cornes lyriformes enserrant le disque solaire. Cette deuxième représentation est due à son rapprochement avec la déesse de la maternité Hathor, souvent coiffée d’un disque solaire posée entre deux cornes de vache. On la représente encore en train de porter un ânkh, le symbole de vie égyptien, (car elle est capable de donner l’immortalité) ou bien assise, allaitant Horus enfant.
Fille du Ciel et de la Terre
Originaire de la ville de Bouto, dans les marais du delta du Nil, Isis apparait dans la seconde moitié du IIIème millénaire av. J.-C. Dans l’Égypte ancienne, entre 2.700 et 2.000 avant notre ère, sont gravés sur les parois des pyramides de Saqqarah, les Textes des pyramides. Ils sont les plus anciens textes religieux faisant mention de la déesse, dont le culte est d’abord mortuaire.
Vénérée pour sa ruse, sa ténacité et son intelligence, à la fois magicienne et déesse, Isis est l’un des cinq enfants de Nout, la voûte céleste, et de Geb, le dieu de la Terre. Dès le ventre de sa mère, elle aime furieusement son frère Osiris. C’est ce que raconte le philosophe grec Plutarque, à qui l’on doit la version la plus complète de la légende d’Isis et Osiris.
Osiris suscite la jalousie de Seth
Osiris, frère et époux d’Isis, est un être parfait mesurant 4 mètres 50 et dont les membres sont en lapis-lazuli. En régnant sur les hommes avec Isis, il les sort de leur animalité et apporte civilisation et fertilité à l’Égypte.
Son rayonnement suscite la jalousie de son frère Seth. Roux, stérile, craint par les égyptiens, celui-ci n’a pas reçu les mêmes talents qu’Osiris. Il fomente alors un complot pour destituer son frère et monter sur le trône à sa place.
Lors d’un banquet, Seth réunit des conjurés et place au centre de la pièce un sarcophage. Chacun s’y étend comme s’il s’agissait d’un jeu. Mais lorsqu’arrive le tour d’Osiris, Seth ferme le sarcophage et le plombe, enfermant son frère… à jamais ?
Isis reconstitue le corps d’Osiris
Le sarcophage est jeté dans le Nil, dérive jusqu’à la mer et arrive au rivage de Byblos, en Phénicie, où il donne naissance à un arbre extraordinaire, un tamaris. Isis, s’étant transformée en oiseau pour parcourir la Terre à la recherche de son époux, parvient à le retrouver. Elle le ramène en Égypte et le cache dans les marais du Nil. Mais c’était sans compter sur Seth, qui découvre le sarcophage une nuit de pleine lune et le découpe en morceaux, 14 ou 42 selon les versions du mythe, qu’il disperse à travers le monde. Avec l’aide de sa sœur Nephtys, Isis réussit à reconstituer le puzzle. Avec Anubis, le protecteur des morts, elle ramène Osiris à la vie en le momifiant, faisant d’Osiris la première momie de l’Histoire. De dieu des vivants, celui-ci passe à dieu des morts, après avoir donné naissance à un fils, Horus. Épouse fidèle et mère dévouée, Isis se consacre à l’éducation de son fils, qui bannira Seth pour rétablir l’ordre dans le monde.
Isis chez les Grecs
Petit à petit, grâce aux différentes conquêtes, le culte d’Isis va s’étendre au-delà des frontières de l’Égypte et atteindre le monde grec. À partir du VIIème siècle av. J.-C., les grecs de la Basse-Égypte assimilent Isis à la déesse Déméter, elle aussi déesse-mère. Au Vème siècle av. J.-C., Herodote reprend cette comparaison dans ses Histoires. Un décret athénien de 333 av. J.-C., un an avant l’annexion de l’Égypte par Alexandre le Grand, fait mention d’un temple d’Isis en Grèce.
Quand il arrive en Égypte, Alexandre ne censure par la religion locale, mais il l’adopte, procédant ainsi à un syncrétisme religieux. À sa mort en 323 av. J.-C., l’un de ses généraux, Ptoémée Ier Sôter, prend le contrôle de l’Égypte et maintient la tolérance religieuse. La dynastie ptolémaïque à laquelle il donne naissance poursuit ce processus d’unification des populations à travers la foi religieuse.
Parmi les différentes formes que prend alors Isis, on trouve celle d’Io, une jeune fille aimée par Zeus, que celui-ci aurait transformée en génisse blanche pour la soustraire à la jalousie d’Héra.
Isis chez les Romains
Isis est ensuite introduite à Rome à l’époque du général Sylla, au Ier siècle av. J.-C.. Elle est assimilée à la déesse Fortuna de Praeneste, déesse de l’amour et de la fécondité. C’est l’empereur Caligula qui décidera de lui faire construire un temple sur le Champ de Mars, avant qu’on en voie un peu partout en Gaule, en Espagne, sur le Rhin et le Danube. Au deuxième siècle de notre ère, l'écrivain romain Apulée va même jusqu’à la qualifier de « mère des étoiles, parente des saisons et maîtresse du monde entier. »
Le culte d’Isis a ainsi été récupéré dans le monde gréco-romain et la déesse égyptienne fut assimilée à de très nombreuses déesses, comme Déméter, Perséphone, Séléné, Cérès ou encore Minerve. Son culte s'est éteint au VIe siècle après J.-C., avec l’avènement du christianisme. La Vierge Marie l’a remplacée dans son rôle de mère divine et déesse universelle.
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christophe76460 · 27 days
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Quelques hommes de Judée viennent à Antioche de Syrie.
Voici ce qu’ils enseignent aux frères : « Vous devez vous faire circoncire, comme la loi de Moïse le commande, sinon vous ne pouvez pas être sauvés. »
Paul et Barnabas ne sont pas d’accord avec ces hommes et ils discutent vivement avec eux.
Alors on décide ceci : Paul, Barnabas et quelques autres vont aller à Jérusalem. Ils parleront de cette affaire avec les apôtres et les anciens.
Donc, l’Église d’Antioche leur donne ce qu’il faut pour le voyage. Ils traversent la Phénicie et la Samarie, ils racontent comment ceux qui ne sont pas juifs se sont tournés vers le Seigneur.
Et cela donne une grande joie à tous les croyants.
Les envoyés arrivent à Jérusalem. Ils sont reçus par l’Église, les apôtres et les anciens, et ils leur racontent tout ce que Dieu a fait avec eux.
Mais quelques Pharisiens qui sont devenus croyants se mettent à dire : « Il faut circoncire les croyants qui ne sont pas juifs et leur commander d’obéir à la loi de Moïse. »
Les apôtres et les anciens se réunissent pour examiner cette affaire.
Ils discutent beaucoup, alors Pierre prend la parole et dit : « Frères, vous le savez, Dieu m’a choisi parmi vous depuis longtemps, pour que j’annonce la Bonne Nouvelle aux non-Juifs.
Ainsi, ils l’entendront et deviendront croyants.
Dieu connaît le cœur des gens. Il a montré qu’il accueillait ceux qui ne sont pas juifs.
En effet, il leur a donné l’Esprit Saint comme à nous.
Dieu n’a pas fait de différence entre eux et nous. Il a rendu leur cœur pur parce qu’ils ont cru.
Donc, maintenant, pourquoi est-ce que vous voulez provoquer Dieu ?
Vous voulez mettre sur les épaules des disciples un poids que nos ancêtres n’ont pas pu porter, et nous non plus !
Au contraire, nous sommes sauvés par l’amour du Seigneur Jésus, exactement comme eux ! Voilà ce que nous croyons. »
Tous ceux qui sont réunis là se taisent. Ensuite, on écoute Barnabas et Paul, ils racontent toutes les choses étonnantes et extraordinaires que Dieu a faites par eux chez ceux qui ne sont pas juifs.
Quand ils ont fini, Jacques se met à dire : « Frères, écoutez-moi.
Simon vient de nous expliquer une chose : depuis le commencement, Dieu a décidé de choisir parmi ceux qui ne sont pas juifs un peuple qui lui appartienne.
Et les paroles des prophètes sont en accord avec cela. En effet, dans les Livres Saints on lit : “Le Seigneur dit : plus tard, je reviendrai.
Je reconstruirai la maison de David qui est tombée.
Je rebâtirai sa maison détruite et je la remettrai debout.
Alors, les autres habitants du monde chercheront le Seigneur, oui, tous les peuples que j’ai appelés pour être à moi.
Voilà ce que le Seigneur dit.
Il a fait connaître ces choses-là depuis très longtemps.” »
Jacques dit encore : « Donc, voici ce que je pense : il ne faut pas faire trop de difficultés à ceux qui ne sont pas juifs et qui se tournent vers le Seigneur.
Mais il faut leur écrire ceci : “Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure. Respectez les lois du mariage.
Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang.”
En effet, depuis longtemps déjà, des gens annoncent la loi de Moïse dans chaque ville, et, à chaque sabbat, on la lit dans les maisons de prière. »
Alors les apôtres et les anciens, avec toute l’Église, décident de choisir parmi eux des délégués.
Ils vont les envoyer à Antioche de Syrie avec Paul et Barnabas. Ils choisissent Jude, appelé aussi Barsabbas, et Silas, des hommes qui ont de l’autorité parmi les frères.
Ils leur confient cette lettre : « Les apôtres et les anciens saluent les croyants qui ne sont pas juifs et qui vivent à Antioche et dans les provinces de Syrie et de Cilicie.
Nous avons appris ceci : des gens de chez nous sont venus vous troubler et vous inquiéter par leurs paroles, mais nous ne leur avions pas demandé de le faire.
C’est pourquoi nous avons décidé tous ensemble de choisir des délégués et de vous les envoyer. Ils accompagnent nos chers amis Barnabas et Paul, qui ont livré leur vie au service de notre Seigneur Jésus-Christ.
Donc, nous vous envoyons Jude et Silas, ils vont vous dire directement ce que nous vous écrivons dans cette lettre.
En effet, l’Esprit Saint et nous-mêmes avons décidé de ne pas vous charger davantage.
Mais vous devez obéir aux commandements suivants, qui sont obligatoires :
« Ne mangez pas la viande qu’on a offerte aux faux dieux, elle est impure.
Ne mangez pas de viande qui contient encore du sang.
Respectez les lois du mariage. Si vous obéissez à cela, vous agirez très bien. Nous vous saluons fraternellement. »
On laisse partir Paul, Barnabas, Jude et Silas. Ils vont à Antioche de Syrie.
Là, ils réunissent le groupe des croyants et ils leur donnent la lettre. On en fait la lecture, et tous sont remplis de joie parce qu’elle les encourage. Actes 15: 01-31 PDV
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lonesomemao · 4 months
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CHAMPS FERTILES
Phénicie aussi
Druze Roubaix
Ma petite entreprise
Commerce
Ma boule de kebab
Se normalise
Mer Noire trou Informatique
Baal s'enlise
Samedi 28 janvier 2024
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yes-bernie-stuff · 4 months
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Actes 11:19-26
19 Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l'occasion d'Étienne allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs.
20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s'adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus.
21 La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.
22 Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l'Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu'à Antioche.
23 Lorsqu'il fut arrivé, et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il s'en réjouit, et il les exhorta tous à rester d'un coeur ferme attachés au Seigneur.
24 Car c'était un homme de bien, plein d'Esprit Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur.
25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul;
26 et, l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l'Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
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gregarnott · 9 months
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Genévrier de phénicie, Ceyreste, France (Daniel Groux)
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yespat49 · 1 year
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L’Empire assyrien (Josette Elayi)
Josette Elayi, historienne, diplômée d’hébreu, d’araméen et d’akkadien, spécialiste de la Phénicie, a enseigné aux universités de Beyrouth et de Bagdad. Elle vient de publier un nouveau livre chez Perrin, consacré à l’histoire de l’Empire assyrien. (more…) “”
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bookofsand123 · 2 years
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Zeus et Europe
Europe était la fille d'Agénor, roi de Tyr, une ville de Phénicie, dans le sud du Liban actuel.
Elle habitait avec sa famille, chez son père. Agénor était le fils de Poseidon (le dieu de la mer et des océans) et Lybie.
Europe était très jolie et, un jour, quand Zeus l’a vue sur une plage de Sidon, il est tombé amoureux d’elle. Afin de l’approcher il s’est transformé en un taureau blanc.
Lorsqu'Europe s’approche du taureau, Zeus retourne sous forme humaine et les deux s’aiment.
Leur union produit trois fils: Minos, Rhadamamthe et Sarpédon.
Zeus lui donne trois présents: Laelaps, un chien qui ne laisse jamais échapper sa proie; Talos, un homme de bronze qui a une seule veine qui irrigue son corps de métal; un javelot qui ne manque jamais sa cible.
Talos était invincible, il défendait l'île de Crète en jetant des roches sur ses ennemis. Mais un jour, les argonautes arrivent en Crète, la magicienne Médée l'immobilise et un argonaute (Poeas) perce sa veine. Talos meurt.
Enfin, Zeus doit retourner à sa vie (il est marié avec Héra et il est connu pour la tromper et donne Europe comme épouse au roi de Crète Astérion.
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simbatokonga · 4 years
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What a painfully long-ass edited compilation about one of those exhausting essay-lenght intellectual diss tracks no one on Instagram usually give a crap... but that was worth it. / Voilà la parution douloureusement éditée à m'en fendre le c*l d'une compilation longuissime de vannes intellectuelles de l'acabit de celles dont nulle ne s'en tape sur Instagram... mais cela en valait toutefois la chandelle. Why some academic circles has so much difficulty to spit f a c t s? / Mais pourquoi certains de ces grands salons académiques auraient-ils tant de difficulté à faire cracher le morceau? #blacklivesmatter #antisemitism #antisemitisme #egypt #egypte #africa #afrique #ancientegypt #egypteancienne #levant #canaan #phoenicia #phénicie #ugarit #neareast #procheorient #asie #greece #grece #europe #archaeology #archeologie #genetics #génétique #greekmythology #mythologiegrecque #histoire #history #gettingthereceipt #factsmatter https://www.instagram.com/p/CCkq28WA1_Q/?igshid=5sijkir7xcvd
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rhubarbes · 3 years
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Genévrier de phénicie, Ceyreste, France. Crédit photo : Daniel Groux
via Botanique Jardins Paysages
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whencyclopedfr · 10 months
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Siège de Tyr
Après avoir vaincu Darius III à la bataille d'Issos en novembre 333 avant notre ère, Alexandre fit marcher son armée (environ 35 000 à 40 000 hommes) jusqu'en Phénicie, où il reçut la capitulation de Byblos et de Sidon. Des envoyés tyriens rencontrèrent Alexandre pendant sa marche et lui déclarèrent leur intention d'honorer ses souhaits.
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libnanews · 7 years
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Wonder Woman et le fantasme sexuel de la femme guerrière
Wonder Woman et le fantasme sexuel de la femme guerrière
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Gal Gadot incarne Wonder Woman dans le film de Patty Perkins. Clay Enos/Warner Bros. Christian-Georges Schwentzel, Université de Lorraine Alors que le film Wonder Woman sort en salles, début juin, revenons sur un très vieux fantasme. De la déesse Ishtar à l’actrice Gal Gadot, pourquoi l’image de la femme guerrière, tueuse, féline, vierge ou délurée, génère-t-elle une excitation sexuelle ? D’où…
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claudehenrion · 2 years
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Même si tu es pauvre, recherche la gloire'' (proverbe berbère).
Jamais, je pense, on n'a autant parlé des Berbères, en France, que depuis 3 mois, que Zemmour en soit remercié ! Par un ''raté'' de l'Histoire (un ''barbarisme'' ?), les premiers colonisateurs français ont décidé que l'Afrique du Nord, la Barbarie, était peuplée ''d'Arabes''. De cette erreur viennent bien des problèmes où nous sommes embourbés : on est puni par où on a péché ! Contre l'Histoire, nous avons ‘’acté’’ la domination des populations autochtones par leur envahisseur-colonisateur... qui nous en veut ! Nous payons cher le fait d’avoir préféré le ''zitoun'' à l''azzemmour'' (= olivier, en arabe et en t'amazight) comme un des symboles de la ''Pax franca'' !
L'Histoire de l'Afrique du nord pourrait se lire comme un long drame. Le Nord du Sahara et l'Afrique du Nord ont été habités, dès la préhistoire, de manière pérenne et assez dense : des sommets de l'Atlas aux côtes atlantiques, un riche réseau de gravures rupestres (on pense qu'il y avait aussi des peintures ; il en subsiste très peu) en témoigne superbement. Petit garçon, lorsque mon Père nous emmenait dans de grandes ''virées'' autour et sur le Djebel Toubkal (3800m), j'étais fasciné par ces émouvantes gravures à l'air libre sur le plateau de Yagour (''le lieu saint'', en t'amazight) qui ont par la suite été datées de --8000 à --6000 ans Av JC (je n'ai pas calculé quel âge ça fait, en datation ''post-Hégire'' ! Dans les 622 ans de plus !).
Peuplée dans sa quasi-totalité par les descendants de ces premiers occupants, la résistance à Rome (cf. Carthage et les guerres ''puniques'' --de ''poeni'', nom latin des phéniciens) a valu à la région le qualificatif de ''barbarie''... en des temps où les ''arabes'' étaient cantonnés dans ce qui est aujourd'hui l'Arabie et les Emirats, alors ''terrae incognitae'' désertiques et aujourd'hui éponges à pétrole aussi désertiques. Une civilisation venue de Phénicie (l'actuel Liban) avait évolué, de ''animiste'' à ''chrétienne'', jusqu'à nous donner ce géant de la pensée qu'a été Saint Augustin : bien loin d'être des ''barbares'', ces navigateurs étaient intrépides et industrieux.
A partir du VII ème siècle, la formidable ruée des ''cavaliers d'Allah'' a tout soumis à sa loi, sans jamais éviter de commettre tout ce qu'ils nous reprochent (sauf que eux pratiquaient à grande échelle les horreurs qu'ils nous imputent mensongèrement aujourd'hui, et dans lesquelles, sauf exception, nous n'avons pas trempé !), et l'islam a converti et chassé de leurs terres les populations autochtones  (NDLR : très largement pratiqué en ''Terre Sainte'' ou en Turquie, le ''Grand Remplacement'' semble être une habitude ... ou un ''modus operandi'' ! Par quel miracle en serions-nous exemptés, le cas échéant ?). Repoussés dans les montagnes, du Rif jusqu'en Cyrénaïque, les vaincus ont adopté la religion des vainqueurs... mais rien d'autre. Au contraire, ils ont développé un irrédentisme farouche : ces guerriers n'ont jamais courbé la tête devant les envahisseurs successifs de leurs territoires : après les phéniciens puis les romains, ils ont eu ‘’droit’’ au joug arabe, à la férule ottomane, à la ''récré'' qu'a été la colonisation ''à l'européenne'', puis aux arabes, à nouveau...
Les militaires français ne s'y sont pas trompés, en créant des harkas de ''Goums'' (littéralement : troupes de cavaliers armés) auxquels même les troupes d'élite de la Wehrmacht ne résistaient pas, et sans l'intervention brutale desquelles, la ''Ligne Gustav'' n'ayant pas cédé au Garigliano et à Monte Cassino, la fin de la 2è guerre mondiale aurait pu être très retardée --donc, forcément, différente. Les soldats français avaient pu ''tester'' leur valeur au combat lors de la première guerre du Rif, et avaient baptisé les soldats allemands ''les chleuhs''. L’antonomase a fait florès.
Nation sans terre, culture sans support, peuple sans patrie, défaits mais jamais  vaincus, ils n'ont jamais rien cédé, sur leur civilisation, leurs mœurs, ou leur langue, celle que je parlais, enfant, dans l'Atlas, et que j'ai retrouvée par pur hasard, dans une chevauchée autour de l'oasis de Siwa-Issiouane, dans le ''Désert blanc'' du Sud de Tobrouk, aux confins libyo-égyptiens). Pourquoi nos superbes Administrateurs des Colonies ont-ils décidé que tous ces mondes parallèles étaient a unifier autour du mot si imprécis de ''arabe''... en des temps où l'ENA n'existait pas encore et ne soumettait donc pas tout ce qu'elle touchait à des concepts erronés ?  Mystère...  Des décennies après leur indépendance, les pouvoirs locaux ont été obligés de reconnaître la langue, les mœurs et la civilisation ''chleuh'' comme équivalentes à l'arabité, jusque là exclusive, puisque réputée être ''la langue que parle Allah''..
On désigne par ''berbérophones'' les populations, majoritairement chleuhs -au Maroc- et kabyle -en Algérie- dont la langue principale est l'une des langues issues d'un rameau sémitique dit 't'Amazight'' (''imazizen'' et ''tifinagh''). Ils seraient une quarantaine de millions, principalement au Maroc (35 à 40 % de la population) et en Algérie (30 %), plus un million de touaregs et des poches  ici où là --dont l'issiouane cité plus haut). Si j'entre dans les détails, c'est parce que l’immigration maghrébine en France a d’abord été berbère, aussi bien au départ de l’Algérie que du Maroc : les foyers d’émigration les plus anciens sont la Kabylie et le Souss (NDLR : dont bon nombre sont devenus français), rejoints ensuite par d’autres berbérophones : les Aurès (pour l’Algérie), le Rif et la province Orientale (pour le Maroc) et des ''djerbiens'' venus de Tunisie... ces mouvements reflétant la situation du moment...
Selon les estimations officielles, quelque 54% de ''nos'' immigrés  provenant d'Afrique du nord sont reconnus ''berbérophones'' (plus, si on veut s'approcher de la réalité). Ils seraient  (officiellement encore) à ''plus de 1,250 millions'' --en fait, dans les 2 millions, pour ''taper'' plus juste (il n'existe pas de statistique officielle : nos ''spécialistes'' pontifiants ne connaissent que ''les arabes'' !). C'est l'une de plus importantes communautés étrangères en France, avec cette particularité que ses membres sont particulièrement bien intégrés dans leur pays d'élection et sont conscients d'avoir fait un choix en venant s'y installer. C'est au point que lorsqu'on parle ''d'arabes assimilés'', il s'agit le plus souvent de... berbères --qui refusent majoritairement la culture arabe, hors de ses aspects religieux. Mais nos ''lumières éteintes'' ne sont plus à un bobard près : il n’y a que la gauche, pour croire que la riche mais haineuse Samia Ghali représente encore quelque chose, à part elle !
L'importance heureusement prise dans la campagne présidentielle par les idées d'Eric Zemmour --un non-berbérophone qui revendique sa ''berbérirude''-- a attiré l'attention des français sur l'existence d'une civilisation qui ne faisait pas partie, jusque là, de leur vocabulaire, et l'ignorance moyenne de nos concitoyens va en être diminuée. En tout cas m'aura-t-elle fourni une belle occasion de parler de ce peuple que j'ai tant fréquenté pendant la période ''recherches minières'' de ma vie professionnelle, et que j'ai appris à aimer profondément et --je tiens à le dire-- dont j'admire la résilience, à travers toutes les humiliations qu'il a subies... et que nous pourrions bien connaître un jour, à notre tour pour les mêmes raisons, ''les choses étant ce qu'elles sont et le monde ce que nous savons'', comme disait De Gaulle. Quoi qu'il en soit, Zemmour, s'il était élu (l’espoir fait vivre !), ne serait pas un ''beur-président'' ! A la rigueur, un ''beur-beur'' Président : c'est une question d'accent(s) !
H-Cl.
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christophe76460 · 7 months
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Actes des Apôtres Chapitre 21 Verset 1 à 40
L’apôtre Paul va maintenant poursuivre son voyage en direction de Jérusalem où, comme prévu, les choses vont se gâter. Je commence à lire le chapitre 21.
Après nous être séparés d’eux, nous avons pris la mer et nous avons mis directement le cap sur l’île de Cos, puis le lendemain, nous avons continué sur Rhodes et, de là, vers Patare. Pendant notre escale, nous avons trouvé un navire en partance pour la Phénicie. Nous nous y sommes embarqués et nous avons pris le large (Actes 21:1-2).
Paul et ses compagnons s’embarquent et contournent le sud-ouest de l’Asie Mineure. Ils vont d’abord jusqu’à l’île de Cos, à 60 km de Milet, puis jusqu’à celle de Rhodes 80 km plus loin. Cet endroit est célèbre, car il fut vaillamment défendu par les chevaliers de St-Jean de Jérusalem contre les Turcs. Aujourd’hui, cette île est un haut lieu de la Grèce touristique.
À cette époque, les petits bateaux du genre de celui qu’emprunta Paul longeaient les côtes et s’arrêtaient pour la nuit dans le port le plus proche. Le petit groupe continue ainsi jusqu’à Patare qui est un port d’Asie Mineure situé de l’autre côté de la Méditerranée, juste en face de la ville d’Alexandrie. De là, ils s’embarquent sur un plus gros navire pour la longue traversée qui doit les amener à Tyr en Phénicie, aujourd’hui au Liban.
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Arrivés en vue de Chypre, nous l’avons laissée sur notre gauche et nous avons continué notre route vers la Syrie, pour débarquer à Tyr où le navire devait livrer sa cargaison. Il y avait là des disciples. Après les avoir trouvés, nous sommes restés sept jours avec eux. Or ceux-ci, poussés par l’Esprit, conseillaient à Paul de ne pas se rendre à Jérusalem (Actes 21:3-4).
En passant au large de l’île de Chypre, Paul a dû se souvenir qu’il y avait débarqué pour la première fois 14 ans auparavant. Ils ne se sont pas arrêtés, mais ont continué jusqu’à Tyr, leur destination finale. Lors de la persécution de Jérusalem, les croyants s’étaient enfuis un peu partout et certains atterrirent dans cette ville où ils avaient implanté une Église. Quand il le pouvait, Paul restait suffisamment longtemps sur place afin de participer au culte du dimanche. Il était poussé par l’Esprit à se rendre à Jérusalem. Pourtant en cours de route, il est averti à plusieurs reprises par des gens inspirés de Dieu et bien intentionnés qui le mettent en garde contre ce qui l’attend.
Cependant, cela ne voulait pas dire que Paul devait abandonner son projet, c’était seulement l’interprétation logique que les croyants faisaient de la connaissance prophétique qu’ils avaient reçue. Ils avaient peur pour la vie de l’apôtre qu’ils savaient menacée. Cependant, Paul faisait bien la volonté de Dieu en allant à Jérusalem. Quand il s’était converti, il devint aveugle. Le Seigneur avait alors demandé à un disciple qui s’appelait Ananias d’aller le chercher. Bien sûr, ce dernier n’était pas très chaud, connaissant la réputation d’inquisiteur féroce de Paul qui s’appelait alors Saul de Tarse. Alors, le Seigneur lui avait répondu par des paroles prophétiques que je suis sûr Paul connaissait. Je les rappelle :
Mais le Seigneur lui dit : — Va ! car j’ai choisi cet homme pour me servir : il fera connaître qui je suis aux nations étrangères et à leurs rois, ainsi qu’aux Israélites. Je lui montrerai moi-même tout ce qu’il devra souffrir pour moi (Actes 9:15-16).
En conséquence, souffrir faisait simplement partie de la mission de Paul, rien de plus, et ce n’est pas cette perspective qui allait l’arrêter. Et puis il lui fallait encore témoigner devant des rois et des Grands de ce monde, ce qui ne s’était pas encore produit. De plus, lorsque plus tard dans l’histoire il comparaîtra devant la cour suprême juive pour être interrogé, il apparaîtra très sûr de lui, montrant ainsi qu’il se savait dans la volonté de Dieu. Je cite le passage :
Paul fixa ses regards sur tous les membres du Grand-Conseil et déclara : — Mes frères, j’ai vécu devant Dieu jusqu’à ce jour avec une conscience parfaitement pure (Actes 23:1).
Ce n’est pas tout. Un peu plus tard, alors qu’il dormait, le Seigneur est venu l’encourager. Là encore, je cite le passage :
La nuit suivante, le Seigneur apparut à Paul et lui dit : — Courage ! Tu as été mon témoin à Jérusalem, il faut que tu le sois aussi à Rome (Actes 23:11).
Cette vision ne lui épargnera pas la prison, mais une fois enfermé, Paul va écrire plusieurs lettres, dont une à l’Église de Philippes, dans laquelle il écrit :
Je tiens à ce que vous le sachiez, frères : ce qui m’est arrivé a plutôt servi la cause de l’Évangile. En effet, toute la garde prétorienne et tous les autres savent que c’est parce que je sers le Christ que je suis en prison. De plus, mon emprisonnement a encouragé la plupart des frères à faire confiance au Seigneur ; aussi redoublent-ils d’audace pour annoncer sans crainte la Parole de Dieu (Philippiens 1:12-14).
Les malheurs qui frappèrent l’apôtre Paul n’entravèrent en rien l’expansion de l’Évangile, au contraire.
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Malgré cela, une fois cette semaine écoulée, nous sommes partis pour continuer notre voyage. Ils nous ont accompagnés, tous, avec leurs femmes et leurs enfants, à quelque distance de la ville. Là, nous nous sommes agenouillés sur le rivage pour prier. Puis, après avoir pris congé les uns des autres, nous sommes montés à bord du bateau, et les croyants s’en sont retournés chez eux. Nous avons terminé notre voyage par mer en allant de Tyr à Ptolémaïs. Dans cette ville, nous avons salué les frères et passé une journée avec eux (Actes 21:5-7).
C’était la première fois que Paul faisait connaissance de cette Église de Tyr, et pourtant, après seulement une semaine, de profonds liens d’amour s’étaient tissés entre eux. Après s’être quitté, le petit groupe a repris le bateau vers le sud en direction de Jérusalem. Ils ont débarqué 30 km plus loin à Ptolémaïs, ville construite par le pharaon Ptolémée Soter, et qui se trouve aujourd’hui en Israël au nord du port de Haïfa et s’appelle Acre. Dans cette ville aussi se trouvait une Église qui était le résultat de la persécution qui avait eu lieu à Jérusalem quelque temps après la Pentecôte.
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lonesomemao · 5 months
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NE TUONS PAS SAINT-MICHEL
Rima Abdu Malak
Libanaise chrétienne
Fine l'âme avec l'Islam
Du Doigté avec sa Phalange
Avec un cimeterre
Lorient le Jour
Elle tient à sabrer le Champagne
Phénicie aussi
Le 8 mai 1945
Avec tous
Les colonies à l'époque
Faisant partie de la République
Valeurs Occident-Orient
Samedi 6 janvier 2024
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Actes 11:19-26
19 Ceux qui avaient été dispersés par la persécution survenue à l'occasion d'Étienne allèrent jusqu'en Phénicie, dans l'île de Chypre, et à Antioche, annonçant la parole seulement aux Juifs.
20 Il y eut cependant parmi eux quelques hommes de Chypre et de Cyrène, qui, étant venus à Antioche, s'adressèrent aussi aux Grecs, et leur annoncèrent la bonne nouvelle du Seigneur Jésus.
21 La main du Seigneur était avec eux, et un grand nombre de personnes crurent et se convertirent au Seigneur.
22 Le bruit en parvint aux oreilles des membres de l'Église de Jérusalem, et ils envoyèrent Barnabas jusqu'à Antioche.
23 Lorsqu'il fut arrivé, et qu'il eut vu la grâce de Dieu, il s'en réjouit, et il les exhorta tous à rester d'un coeur ferme attachés au Seigneur.
24 Car c'était un homme de bien, plein d'Esprit Saint et de foi. Et une foule assez nombreuse se joignit au Seigneur.
25 Barnabas se rendit ensuite à Tarse, pour chercher Saul;
26 et, l'ayant trouvé, il l'amena à Antioche. Pendant toute une année, ils se réunirent aux assemblées de l'Église, et ils enseignèrent beaucoup de personnes. Ce fut à Antioche que, pour la première fois, les disciples furent appelés chrétiens.
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