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#Préférer se taire
x-heesy · 3 months
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Wonderful I could cry 😭
Fébrilité naissante
Irritable, aveuglée
Je traverse une pente
Incertaine, mal éclairée
Au centre ça hurle
Ca gueule
Fort
Sans arrêt
Préférer se taire
Pourquoi dans vos yeux
Je n'existe pas
Pourquoi ma voix ne parvient pas
A vos oreilles
Il est déterminé
Mais
Trop accablé
De monter dans ce métro
Bondé
Blindé aux portes fermées
Le temps d'une station
Avant que ça empire
Voyageurs parisiens
Entrez donc par sa bouche
Détendez vous
Soyez serein
N'ayez crainte des regards louches
Le métro s'accélère
Puis il s'arrête
Dans des endroits malsains
Où les hommes ont cassés leur braguette
Ils pensent dominer les autres
C'est certain
Préférer se taire
L'aberration de ta prétention
Me fait hurler de rire
Préférer se taire
Voyager sous terre
Les larmes vont finir par m'inonder
Car à tout garder en moi, pour moi
Je ne vais pas tarder à suffoquer
Préférer se taire
Voyager sous terre
Préférer se taire
@luna---zylum @frenchpsychiatrymuderedmycnut @freecandyballoon
Emerging feverishness
Irritable, blinded
I cross a slope
Uncertain, poorly lit
In the center it screams
It screams
Strong
Nonstop
Prefer to remain silent
Why in your eyes
I do not exist
Why can't my voice reach
To your ears
He is determined
But
Too overwhelmed
To get on this subway
Crowded
Armored with closed doors
The time of a station
Before it gets worse
Parisian travelers
So enter through his mouth
Relax
Be calm
Don't be afraid of suspicious looks
The metro speeds up
Then he stops
In unhealthy places
Where men broke their flies
They think they dominate others
For sure
Prefer to remain silent
The aberration of your pretension
Makes me howl with laughter
Prefer to remain silent
Travel underground
The tears will end up flooding me
Because to keep everything in me, for me
It won't be long before I suffocate
Prefer to remain silent
Travel underground
Prefer to remain silent 🤫
Pr̵̠͖̂̀̄́́̕éf̵̢̘̦̺̼͈́̒̈́̊͝ér̵̠͖̂̀̄́́̕e̵̯̞̎̈́̀͑̂̓̽̕͝r̵̠͖̂̀̄́́̕ s̶̢͎̮̝̭̫̞̏̒͛͗͜e̵̯̞̎̈́̀͑̂̓̽̕͝ t̵͎̳̠̏͐͒͆̐ǎ̸̹͔̅̈́͘i̴̛͕͍̤̐͆͆͂̇̈́̍̍͊r̵̠͖̂̀̄́́̕e̵̯̞̎̈́̀͑̂̓̽̕͝ b̵̧̙̮̰̜̳̟͈̞̓̀͋̅̓̔ͅy̵̧̛̝͙̪̘͑͋͌͂̓͌̉ͅ Po̵̳̞̖̖̩̻̩̎̍̓́t̵͎̳̠̏͐͒͆̐o̵̳̞̖̖̩̻̩̎̍̓́c̶̡̙̙̞̊̅̋́̒̔̈̑̑h̶̨̢̺̪̻̱̞̓̓͊ͅķ̴̢̨̻̲͖͋͌̏͛̕i̴̛͕͍̤̐͆͆͂̇̈́̍̍͊ṋ̷͆̽̍͊e̵̯̞̎̈́̀͑̂̓̽̕͝
@movinginstero @bigbonzo @boanerges20
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abdou-lorenzo · 1 year
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Il faut du souffle,
de l'amour,
pour accueillir les mots,
leur donner de l'air,
de la forme arrondie,
les assembler en rêve où retrouver le vent,
ne pas aimer le gris,
y préférer le bleu,
on y voit de plus loin.
Se poser sur la voix que l'on croyait perdue,
y respirer à fond,
à blessure fermée,
à tremble-cicatrice,
exhaler un sourire,
le poser en vers.
Vivre un poème...💞
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Ou se taire à jamais....🪶🥀
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kamomille9 · 1 year
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Fanfic Pendranièvre : Le Coeur a ses Raisons... Chapitre 5
Hello Everybody !
Oui, je sais je vous ai fait attendre mais je ne vous oublie pas !!
Bonne lecture et dites-moi ce que vous en pensez !!!  
Chapitre 5 : La Conviction
Guenièvre de Carmélide n’aurait jamais pensé apprécier autant ce voyage avec le chevalier gallois. Il était un peu simple d’esprit et pas très adroit mais d’une gentillesse incroyable et d’un humour tordant. Toute sa vie, elle avait été habituée aux hommes bougons et repliés sur eux-mêmes. A contrario, Perceval ne se privait pas pour dire ce qu’il pensait. Il n’avait aucun filtre, ses émotions étaient toujours sincères et ses paroles dépourvues de toute méchanceté.
Oui, Guenièvre n’avait vraiment pas l’habitude…
Ainsi, ils discutèrent de tout et de rien, ne s’arrêtant que la nuit pour se reposer, jusqu’à ce qu’enfin ils aperçoivent la grande maison bourgeoise appartenant à sa tante.
Ils se présentèrent aux gardes à l’entrée qui firent relayer l’information. Quelques minutes plus tard, une petite dame brune, coiffée d’un chignon compliqué, vêtue d’une robe rouge bordeaux et or, se précipitait vers eux.
_ Ma Reine ! Pourquoi ne m’avez-vous donc pas prévenu de votre visite ? Cela vous aurait épargné cette attente !
Les gardes laissèrent entrer les deux voyageurs et Guenièvre en profita pour prendre sa tante dans ses bras.
_ Ma très chère tante, comme je suis heureuse de vous voir ! Toutes ses formalités sont à présent inutiles, je ne suis plus Reine et je viens humblement vous demander refuge…
Fraganan ouvrit grand les yeux mais préféra se taire en jetant un coup d’œil furtif aux gardes.
_ Venez, entrez donc ! Vous devez êtres épuisés après ce long voyage.
_ Je vous présente le Seigneur Perceval, un chevalier du Roi, qui a tenu à m’accompagner jusque chez vous.
_ Je vous remercie Seigneur Perceval d’avoir pris soin de ma nièce durant ce long voyage.
Le chevalier gallois exécuta une brève révérence avant de répondre :
_ J’allais pas la laisser toute seule quand même ! Elle dit qu’elle est plus la Reine mais pour moi elle sera toujours l’épouse du Roi Arthur et donc notre Reine à tous !
_ Quelle fidélité ! Je dois dire que c’est agréable d’avoir encore de valeureux chevaliers capables d’une telle qualité !
Guenièvre sourit doucement à Perceval en secouant la tête.
_ Perceval a tendance à dire ce qu’il pense sans réfléchir. Je lui suis reconnaissant mais il sait très bien que ma décision d’annuler ce mariage est complètement justifiée !
_ Vous allez me raconter tout ça devant un bon déjeuner ! Vous devez avoir faim !
Alors que Perceval acquiesçait joyeusement, Guenièvre ne pouvait s’empêcher de penser que la boule formée dans sa gorge, même après trois jours de marche, n’était pas encore descendue…
-o-
Le repas fut plaisant. Guenièvre était ravie de revoir son oncle Owen, duc de Lindon. Il était le seul homme de sa famille à préférer la parole aux actes. C’est un érudit qui aime les livres et le calme. Rien à voir avec son père ou son grand-père ! Yvain restait un cas à part… Mais après ce qu’elle avait vécu, c’était ce dont elle avait besoin : le calme. Après avoir mangé, Fraganan accompagna Guenièvre à sa chambre laissant son mari avec Perceval.
_ Seigneur Perceval, je vous remercie d’avoir amener ma nièce ici. Je pense que c’est le meilleur endroit pour qu’elle puisse faire le point et se ressourcer.
_ C’est pas faux. Je souhaitai vous demander un service que je préfère que la Reine ne m’entende pas.
_ Guenièvre n’est plus Reine mais je vous écoute.
_ Non mais laissez tomber, elle sera toujours la Reine pour moi ! Je voudrais prévenir la bonniche de la Reine que nous sommes bien arrivés sans encombre mais je ne sais pas écrire…
_ Je vois… N’avez-vous point peur qu’écrivant à cette jeune femme, le roi finisse par l’apprendre ?
_ Bah si… mais justement, je voudrais aussi rassurer le Roi… Je suis certain qu’il doit s’inquiéter pour sa femme…
_ Seigneur Perceval, Guenièvre n’est plus la femme du Roi !
_ Oui mais ça c’est comme le fait d’être Reine, pour moi elle sera toujours la femme du Roi Arthur et je sais qu’il aime sa femme le roi.
_ Vous avez l’air bien sûr de vous…
_ Je sais pas pourquoi tout le monde pense que le Roi il aime pas sa femme. Moi j’ai toujours su qu’il aimait Guenièvre.
Owen regarda intensément ce chevalier plein de convictions. Sa femme était très proche de la Reine. Il savait donc que Guenièvre, même si elle ne leur avait jamais clairement dit, n’était pas heureuse avec son mari. Il avait donc du mal à croire et comprendre ce que lui disait Perceval. Toutefois, une telle conviction, une telle foi, une telle confiance en ses propos, faisaient douter le duc de Lindon…
_ Très bien Seigneur Perceval. Nous allons écrire ensemble cette lettre et nous l’enverrons par la suite sans que ma nièce ne le sache…
_ Ça me gène un peu de pas lui dire mais j’ai peur qu’elle soit pas très joisse si elle l’apprend…
_ Non, vous avez raison ce n’est pas nécessaire qu’elle le sache… Et puis, comme elle le dit si bien, elle n’est plus la Reine, elle n’a donc aucun ordre à vous donner en la matière !
Perceval esquissa un sourire. Il ne comprenait pas tous les mots du duc mais il en saisissait le sens. Guenièvre avait eu raison de venir ici. C’était beaucoup plus calme que Kaamelott. La preuve : il n’y avait eu aucun cri pendant le repas…
-o-
_ Comment as-tu fait pour faire annuler ton mariage ? C’est un vrai tour de force !
En tête à tête avec sa nièce, Fraganan ne s’était jamais formalisée avec les formules de politesse. Guenièvre en avait toujours été sincèrement heureuse. Ses parents ne l’avaient jamais respecté même en tant que Reine mais avec Fraganan c’était différent. Elle aimait que sa tante si douce et calme reste aussi proche d’elle malgré son accession au trône, si on peut appeler ça comme ça…
Guenièvre expliqua donc à sa tante ce qu’il s’était exactement passé. Elle n’omit aucun détail et s’autorisa même à vider son sac pour toutes les années de maltraitances émotionnelles qu’elle avait subi. Elle n’avait jamais abordé tout ça avec personne, autre que Lancelot, car elle ne voulait pas que la rumeur puisse se propager sur le sujet. Le peuple était déjà conscient que le Roi n’était pas amoureux de la Reine et cette humiliation était bien suffisante à son goût.
Une fois le récit terminé, Fraganan se contenta de s’approcher de la jeune femme et l’a pris dans ses bras. Elle l’avait laissé parler et avait bien écouté tous les déboires qu’elle n’avait jamais su voir lorsque Guenièvre venait leur rendre visite. Là, bercée tendrement par sa tante, Guenièvre soupira de soulagement, comme si elle avait retenu sa respiration durant toute son histoire, et pleura. Elle pleura sur sa vie, sur son mariage, sur son ex-mari qu’elle aimait malgré tout et sur son impuissance à le rendre heureux.
_ Pourquoi ne pas avoir tenté ta chance avec Lancelot au lieu de venir ici ? demanda Fraganan quand sa nièce fut calmée.
_ J’ai besoin de réfléchir… Je ne suis pas amoureuse de Lancelot. Je suis peut-être naïve mais en quinze ans je n’ai pas su voir qu’il était amoureux de moi…
_ Il y a une raison à ça ?
_ Une simple, évidente et triste : je suis amoureuse d’Arthur…
La sœur de Léodagan acquiesça doucement. Elle le savait mais était-ce bien raisonnable de continuer à aimer quelqu’un qui vous a fait tant de mal…
_ J’ai besoin de me poser loin de tout ça. De peser le pour et le contre. Je ne sais pas si cet amour que je voue à Arthur pourra partir en jour… Je ne sais pas non plus si je suis capable d’aimer sincèrement Lancelot. Tout ce que je sais c’est que je veux être heureuse, aimer et être aimée complètement. Je ne veux plus de demi-mesure. Arthur ne m’a jamais aimé… Je dois donc simplement savoir si je veux donner une chance à Lancelot ou pas…
_ Je comprends… Reste ici autant que tu le souhaites. Tu sais que tu es la bienvenue ici…
_ Merci beaucoup…
_ Néanmoins, es-tu consciente qu’en annulant ton mariage, tu as également ouvert la porte à tous les bons partis du pays qui vont vouloir épouser la princesse de Carmélide ?
_ Je sais… C’est pour ça que je suis partie sans dire où j’allais.
_ La rumeur va finir par se répandre Guenièvre. Nos serviteurs vont forcément en parler autour d’eux et la nouvelle atteindra tout le pays. Comment feras-tu alors ?
_ J’ai encore un peu de temps avant que cela n’arrive et tous ses prétendants devront d’abord passer par mon père !
_ Le connaissant, il voudra sélectionner le meilleur parti possible…
_ Ou faire tout ce qu’il peut pour que je redevienne Reine…
_ Tu serais prête à envisager cette possibilité ?
_ Un mariage sans amour, sans respect, sans gentillesse ? Certainement pas non…
Guenièvre soupira bruyamment sous le triste regard de sa tante. Elle n’était certainement pas opposée à redevenir la femme d’Arthur Pendragon… Cependant, elle ne voulait plus de sa vie d’avant… Depuis trois jours, elle retournait cette histoire dans sa tête. Elle savait qu’elle avait pris la bonne décision. Elle l’assumait et si elle devait rester malheureuse toute sa vie autant qu’elle soit libre plutôt qu’enchaîner à son Roi.
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maroctvinfo · 1 year
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Grève de la faim de journalistes marocains en France : un cri pour la justice et la liberté d'expression
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Dounia et Adnan Filali dénoncent les harcèlements du régime marocain
Deux journalistes marocains réfugiés en France, Dounia et Adnan Filali, ont décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre les harcèlements incessants qu’ils subissent de la part du régime marocain. Ils accusent également les autorités françaises de complicité dans cette répression. Cette décision radicale fait suite à des années de persécution dont ils ont été victimes, et ils affirment qu’ils ne mettront fin à leur grève de la faim que lorsque leurs droits en tant que réfugiés politiques seront respectés et qu’ils se sentiront en sécurité.
Selon leur déclaration, les journalistes dénoncent la privation de leurs droits fondamentaux en tant que réfugiés politiques et êtres humains par les autorités parisiennes, qui semblent préférer préserver leurs relations bilatérales avec le Maroc plutôt que de faire respecter les lois et les conventions internationales. Ils appellent les organisations de défense des droits de l’homme et les pays démocratiques à les soutenir dans leur quête de réinstallation dans un pays sûr qui respecte leurs droits, leur dignité et leur liberté d’expression, conformément à la Convention de Genève.
Complicité franco-marocaine : des preuves révélées par les journalistes
Dounia et Adnan Filali affirment avoir récemment obtenu des documents confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises de les persécuter en collaboration avec les autorités marocaines. Ces documents confirmeraient leurs allégations selon lesquelles les autorités françaises cherchent à les faire taire afin de préserver les relations bilatérales entre les deux pays. Les journalistes dénoncent également l’accusation de diffamation portée contre eux, qui serait une réutilisation de tactiques utilisées par le régime marocain pour les faire quitter leur pays d’origine.
Cette révélation fait écho aux conclusions d’une commission spéciale du Parlement européen et d’organisations de défense des droits de l’homme, qui ont déjà dénoncé l’utilisation du programme d’espionnage Pegasus par le régime marocain pour surveiller les journalistes et les militants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les journalistes soulignent ainsi le besoin urgent d’une protection accrue pour les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes marocains qui risquent leur vie pour informer le public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Violations des droits de l’homme au Maroc et crise de pouvoir latent
Cette grève de la faim des journalistes marocains révèle les violations graves des droits de l’homme qui persistent au Maroc. Les rapports récents, tant nationaux qu’internationaux, ont mis en évidence ces abus, y compris l’emprisonnement d’un ancien ministre des droits de l’homme pour avoir exprimé son opinion personnelle sur les affaires du palais royal, qui demeure vacant depuis longtemps en raison de la santé de Mohammed VI et de l’incertitude entourant la succession du pouvoir dans un contexte de rivalités entre les factions de la cour royale et de l’influence des lobbies sionistes sur les décisions politiques.
Il est crucial que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et dans d’autres pays où ils risquent leur vie pour la vérité. Les gouvernements démocratiques doivent prendre des mesures concrètes pour soutenir les réfugiés politiques et veiller à ce que les régimes oppressifs ne puissent pas étendre leur mainmise sur d’autres territoires.
La grève de la faim des journalistes marocains en France est un appel retentissant à la justice et à la liberté d’expression. Il est impératif que leurs voix soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à la répression dont ils sont victimes. La situation révèle également l’importance d’une vigilance constante face aux violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent, afin de défendre les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux de tous les individus.
Communiqué de Dounia et Adnan Filali: Le texte intégral
GREVE DE LA FAIM DE DOUNIA ET ADNANE FILALI
Nous sommes Dounia et Adnane Filali, journalistes marocains, reconnu réfugiés politiques auprès de l’Office des Nations Unies pour les réfugiés en Chine en 2021 conformément aux articles 6 et 7 de la Convention de Genève de 1951.
Depuis deux ans, sur le sol français, nous sommes persécutés par le régime marocain et les autorités françaises complices, qui, au lieu d’appliquer la loi et le droit international, préfèrent préserver leur relation bilatérale avec le Maroc de la manière la plus indigne qui soit, en nous retirons tous nos droits de réfugié politique et de simples êtres humains. Rajouter à ça, un harcèlement perpétuel de la part des autorités française et Marocaine qui ont comme objectif commun : notre silence. Menacés de mort, nous n’avons pas le droit à la justice. Journalistes professionnels, nous n’avons pas le droit de travailler, réfugiés politiques, nous n’avons pas le droit à la protection.
De plus, la complicité fourbe des autorités française va jusqu’à nous accuser de fausses allégations et diffamations précédemment utilisées par le régime marocain contre lequel nous avons obtenu l’asile politique pour, entre autres, ces mêmes raisons.
Récemment, nous avons obtenu des documents très confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises, en collaboration avec leur homologue marocain, de nous persécuter le plus longtemps possible afin de nous nuire et de faire taire nos voix sous prétexte de maintenir des relations bilatérales entre les deux pays.
On tient comme responsable le régime marocain et I’Etat français de toute la persécution que nous subissons depuis deux ans sur le sol français et de tout ce qui nous arrivera tant que nous serons en France.
Nous annonçons que nous avons entamé une grève de la faim ouverte qui a commencé ce vendredi 2 juin 2023 et qui ne s’arrêtera qu’au moment où nous serons en sécurité et nos droits de réfugiés politiques respectés.
Nous demandons aux organismes concernés, ainsi qu’aux Etats démocratiques, de nous aider à notre réinstallation, comme il est prévu dans la convention de Genève, dans un pays sûr, qui respectera nos droits de réfugiés politiques, notre dignité d’être humain ainsi que notre liberté d’expression.
Nous faisant notre grève de la faim dans un lieu privé, et non dans un lieu public où nous serions exposés au pire des exactions qui viendrait du Maroc et de ses alliés.
Paris, le 2 juin 2023
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beatlesonline-blog · 2 years
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Strict Tempo 06.23.2022 (Dystopic Future) Mixcloud: https://www.mixcloud.com/VoxSinistra/strict-tempo-dystopic-future/ Soundcloud: https://soundcloud.com/voxsinistra/strict-tempo-dystopic-future Youtube: https://youtu.be/WnmRlZyP-x4 Philipp Münch - Ignis Et Ferrum Tulioxi - Dystopic Future Karl Kave - Mit Zu Dir Sacred Skin - Earthbound Parole e azioni - Ich bin ein Dieb Red Deviil - PostmortemIro Aka - Будущее (Anatolian Weapons Remix) Hassan Ideddir - Ibini Mytron - ABCD Vacidized - Gita Discourse Farah - Boyz R Bad Holygram - Acceleration (D’evoé Remix) Rambal Cochet - Deckard's Dream Apnoie - Fluorescent Machino & Drvg Cvltvre - Llave SIERRA - All Or Nothing Black Light Odyssey - Under Your Spell (Hexmaschine Remix) Lex-Or - Renacer en realidad nº 106.5 Identified Patient - Vermoedens Van Achterdocht Propaganda - P:Machinery (Ecar Edit) A-Split Second - Crimewave Joy Division - Love Will Tear Us Apart (M-B Anti-Edit) Paul Oakenfold - Dread Rock (Stuster edit) Sweet Sensation - Hooked On You (Jeku edit) Suneeta Rao - Senorita (Running Hot Edit) Moonoton - Edit #45 (Red Flag - If I Ever) Dux Dux - This Is A Sound (Aaron Maple Edit) Lapse of Reason - Take the Control Mascarpone - Yellow Cable Paula Tape - Body Nature Snake Milk - Never Stop To Dance This Way (Morze Remix) Potochkine - Préférer se taire (La Main Remix) Baroque - Siren (Joregen Thorvald Remix) SOJ - I'm Not You Gegen Mann - Cyber Penitence Sansibar - White Swan Xenia Beliayeva - Know Me (Instrumental) Chris Shape - Shidevari None of Your Concern - B Patrol Filmmaker - Sentinel Mind/Matter - Weakness The Undertaker's Tapes - Burn Imiafan - Kto (Sololust remix) Unconscious - Visceral Fragedis - Disillusion Moonoton  - Edit #48 Cavalry Stone - Controlled Freedom La Mécanique - Extravague Randolph & Mortimer Vs Vittorio Di Mango - Sermon Two Parole e azioni - Fais confiance au soldat allemand
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claudehenrion · 2 years
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Le retour du progressisme aux USA : une mauvaise, ou... une très mauvaise nouvelle  ?
  Puisque nous avons traversé l'Atlantique hier, profitons-en pour regarder ce qui se passe aux Etas-Unis : tout faire en un seul voyage sera meilleur pour notre ''bilan carbone'', cette hantise des victimes de l'Agit-Prop' écolo-gauchiste. Aux USA, Joe Biden a de la chance : même si sa nullité fait douter du bien-fondé de leur ''ballot'' (=bulletin de vote) ceux qui regrettent d'avoir voté pour lui (pourtant, on les avait prévenus ! Si j'osais, je dirais que c'est eux, les ''ballots'' !)... Car lui, il peut tout se permettre :  étiqueté ''progressiste'', il appartient ''au camp du Bien'' (ce que le pape François sera le dernier à lui contester, trop content que Biden ''puisse œuvrer à la justice sociale'' (?), oubliant sa pente hyper-tendance -donc hyper-dangereuse- sur le plan moral et sociétal). Bref, ça ne va pas mieux ici que chez le voisin canadien !
Une chose étrange s’est produite juste après l’élection du 3 novembre : rien ! Les Etats Unis --que dis-je ! le monde entier !-- attendait le chaos. Plein de groupes de gauche juraient de descendre dans la rue et annonçaient des manifestations ''from coast to coast''... il se racontait que ‘’des’’ (?) milices de droite se préparaient à la bataille [Bien entendu, et comme en France, cette théorie complotiste des médias de gauche n’a jamais pu dépasser le stade de l’accusation : aucun journaliste n’a jamais apporté un début de preuve que des groupes de droite se préparaient à la bataille. La preuve du contraire a même été faite et quand la défaite de Trump a été annoncée, les ''milices de droite'' sont restées calmes, et pour cause : elles étaient fantasmées !]. Il n'empêche qu'à ce moment-là, 75% des Américains ont exprimé leur inquiétude face à la violence (sondage la veille de l'élection). Au lieu de cela, c'est un calme sinistre (= de gauche !) qui  s’est installé. Pour une fois, tant mieux.
Deux autres choses doivent être remises à leur place. La première, Trump n’a pas cherché à inverser les résultats mais à les redresser, en voulant faire annuler des fraudes qui, elles, avaient inversé ces résultats. La seconde : le ''big-business'' US s'est, contre toute logique et toute intelligence, retourné contre lui. Des centaines de grands chefs d’entreprise, dont beaucoup se disaient républicains et avaient soutenu ses politiques, l’ont appelé à céder, se soumettant à une sorte d'effort orchestré pour oindre le vainqueur alors même que nombre d'États-clés étaient encore en train d’être comptés. Cette hâte m’a paru très louche, depuis le début.
Je dis cela avec d'autant plus de calme que ce Blog n'a jamais varié d'un ''iota'' sur ce sujet et que je continue à préférer la rusticité texano-rabelaisienne de Trump à la fausse distinction vraiment progressiste de Biden (et la transparence de Pence à la nullité woke de Kamala Harris) --beaucoup de lecteurs me l'ont alors reproché. Ils n'avaient pas raison. Trump, lui, avait raison : il y avait bien une conspiration en coulisses pour faire taire les protestations et coordonner les oppositions. Le grand hebdomadaire-de-gauche (c'est un truisme !) Time Magazine vient de publier un dossier hallucinant (que je serais très tenté de traduire ''in extenso'', ici, mais il est TRES long. On verra .). Sous le titre politiquement correct de ''L’histoire secrète de la campagne de l’ombre qui a sauvé (sic !) l’élection de 2020'', il décrit l’ampleur des manœuvres et des manipulations qui ont permis la victoire volée de Joe Biden.  Ce texte-fleuve est en fait un ''manuel du détournement d’élection'' qui pourrait bien être utilisé encore... en France, par exemple...ou aux Etats-Unis, une seconde fois. Mais nous sortons du sujet. (un mot, pourtant : Le titre dit bien ''sauvé'' ! C'est amoral ! Mais un progressiste préférera toujours une saloperie ''dans son sens de son histoire'' à la vérité et à l'honnêteté. C'est mieux de le savoir. Et ici, c'est clair).
Cette étude décrit une alliance informelle entre des militants de gauche et des titans du monde des affaires ayant cédé à une fausse ''vox populi'' fabriquée de toutes pièces. Ce pacte a été officialisé dans une déclaration conjointe, laconique et peu remarquée (dans le contexte), de la Chambre de commerce américaine et de la fédération des syndicats internationaux (AFL-CIO), publiée le jour des élections, une sorte de marché implicite, inspiré par des  protestations (combien ? 6 ? 24 ? quelques unes ?), distillées l’été précédent, qui parlaient de ''justice raciale''. Les forces du travail se sont unies aux forces du capital pour maintenir la paix et se protéger d’une attaque fantasmée (en fait inversée) de Trump contre la démocratie.
Un des dangers non-dits (NDLR : et pour cause ! L' ''Agit-prop'' recommande que l'action reste cachée le plus longtemps possible et ne sorte de son trou qu'au moment où la victoire devient possible ou certaine ! Quand je pense que certains s'étonnent de la non-candidature de Macron !), c'est que ''nos'' progressistes voient là un encouragement pour continuer la mise en œuvre de leur programme qui ne tend qu'à détruire les fondements de notre civilisation : elle est  chrétienne avant tout, et ça, c'est à combattre, y compris en ''dé-zinguant'' Zemmour ! Qu'elle soit bonne pour l'Homme ne compte pas : ce qui prime, c'est de détruire tout ce qui vient de cette source de référence... ''quel qu'en soit le prix'', comme dit l'autre ! C'est pour cette raison que nous avons sans cesse appelé à ouvrir les yeux contre la Biden-mania qui s’était emparée des élites bobos et des médias main-stream : la folie Démocrate, donc progressiste, à l’œuvre depuis le 20 janvier de l’autre côté de l’océan est très proche de ce qu'on nous impose. Son résultat ne peut être que terrifiant à terme mais les braves gens semblent refuser de s'en rendre compte !
Aujourd'hui, l'évidence est tellement criante que ‘’tout le monde’’ est à peu près d'accord pour reconnaître que l'élection de Biden a été et est une catastrophe pour la planète, au delà des Etats-Unis (NB : que de temps perdu, par manque de ''vista'' !). La raison de ce ‘’cassage de gueule’’ est simple, dans le fond : le monde entier a découvert, depuis son installation à la Maison Blanche, que la seule ''doctrine'' et le seul ''programme'' qui sous-tendent l'action de Jo Biden, c'est la revanche haineuse du progressisme sur l’ère de Donald Trump. Le résultat est clair, malheureusement : les Etats-Unis sont déchirés, et ont atteint un niveau de tensions internes qui pourrait faire penser au climat qui a dû précéder la Guerre de Sécession. Dans ce contexte, les prophètes du modernisme triomphant, enfin arrivés au pouvoir dans des conditions plus qu’équivoques, ne font rien pour emprunter le chemin de l’apaisement public. Au lieu de jouer la carte de l’équilibre et de la sagesse, ils jettent de l’huile sur le feu, et font tout pour pousser à bout les quelque 75 millions d’électeurs de Donald Trump  et les rejeter hors de toute vie sociale (NDLR : en France, on connaît ces mœurs indignes et ségrégationnistes... au quotidien !).
Avant d'entrer dans l'ère de flottement généralisé qui est sa signature, le mandat de Joe Biden avait commencé par une frénésie de décrets destinés à détricoter au plus vite l’œuvre de son prédécesseur. Une damnatio memoriae en bonne et due forme : 36 décrets signés le premier jour de sa présidence ! C’est le triomphe de l’arbitraire présidentiel, mais on nous chante que la démocratie est du côté de Biden, et il n’y a donc qu’à se taire. On pouvait imaginer le pire… et c’est bien le pire qui est en train de se réaliser. Tout y est passé. Retour en force à l’OMS ou au sein de l’accord de Paris... autorisation pour les hommes dits ''transgenres'' de participer aux compétitions sportives féminines... financement d’Etat massif des organisations pro-avortement… nomination d’un ou d'une ''ni homme/ni femme'' comme vice (sic !) ministre à la santé.... Sitôt Biden élu, la machine à détruire le passé s’est remise en branle, et les démocrates ''se sont lâchés'', dans tout le pays : San Francisco débaptise un tiers de ses écoles, le souvenir de Washington, Lee, Jefferson et même Lincoln est effacé... On change quand, le nom de la Capitale ?
L’ingérence va-t-en guerre des parangons de la démocratie militante reprend de plus belle : les Etats-Unis se désengagent dans la honte de l'Afghanistan.. mais (comme la France au Mali !) donnent des leçons de moraline à la Birmanie en proie à un coup d’Etat, et brandissent des menaces de sanctions devant un Poutine impavide qui, lui, sait où il va et comment il va y aller. Mais il est à craindre que à force de hurler au loup sans raison et sans savoir pourquoi à propos de l'Ukraine, une ''bavure collatérale'' ne finisse par arriver : les guerres sont rarement désirées mais résultent d'enchaînements... Et dans ce cas-là,  ''la première puissance du monde'' --qui n'enchaîne que des défaites !-- fait prendre à l'Occident d’énormes risques, permanents, fous, injustifiés, bravaches, dignes d'une ‘’cour de récré’’ en maternelle... Joe ‘’Robinette’’ Biden ? ''Mauvaise pioche''. On n'a pas de chance !
H-Cl.
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vdevinganca1 · 3 years
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Ce n'est pas de la persécution, c'est juste que justice soit rendue. Le masque tombera, ce ne sera pas le nôtre. Vous avez fait du mal à beaucoup de gens, il est maintenant temps de planter ce que vous avez récolté. Même si certains vous ont oublié, nous continuerons à nous battre. Ton heure est venue , bientôt nous n'aurons plus affaire à toi et cette lâche qui préfère se taire pour nous aider , elle peut être gentille et préférer ne rien faire . Un autre qui n'est plus notre ami.
@gguukmong
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codexurbanus · 3 years
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Fable Subie 6/50 (en l’honneur de l’anniversaire de Jean de la Fontaine, à voir rue Ramey, Montmartre, Paris
La PHASMYNIPS TRIOMPHANTE
Dans un monde de biodiversité où règne la variété,
La phasmynips résiste et n’est pas à son aise
C’est surtout cette plaie de la fécondité
Qui lui fait préférer, et de loin, la parthénogénèse
Pourquoi diable se fader un mâle
Quand on peut tout faire toute seule
En évitant le problème infernal
De subir des binômes veules ?
Redécouvrant soudain son pouvoir millénaire
La phasmynips pond dans son coin une grande armée d’enfants
Toutes des femelles comme le veut l’affaire
Identiques en tout point à leur glorieuse maman
La révolution est lancée, mes filles
Et rien ne saurait en arrêter la marche
Allons de ce pas faire taire les patriarches
En développant seules légions et escadrilles !
En quelques années tous les mâles disparurent
Et l’espèce s’en trouva ainsi purifiée
Comme un seul homme, les femmes surent
Chanter leur victoire et en glorifier l’idée
Dans cette société nouvelle, supposément plus apaisée
Les phasmynips sentirent que quelque chose s’était brisé
Mais comme elles avaient sapé la pluralité de pensées,
Ce qui manquait exactement, elles ne purent le cerner…
La beauté perverse d’un monde total et uni
Est qu’il en va des idées comme il en va du génome
Et à force de s’entourer uniquement de clones,
C’est l’intelligence collective que l’on appauvrit
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lbfdc · 4 years
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Conséquemment des journées passées à simplement faire ce que l’on a à faire
Finalement, préférer se taire
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ayahuma · 6 years
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Étouffer.
Se taire.
Se décomposer.
Sombrer.
Souhaiter s’effacer pour ne plus exister.
Larmoyer sur la ligne 3.
Se préférer mort.
Fantasmer sur la disparition.
Prévoir des portes de sorties.
Imaginer. À chaque instant le pire.
Fondre.
Se poignarder.
Périr.
Périr une nouvelle fois.
S’embuller.
Somnoler.
...
Tout en douceur, ton cœur s’éveille alors que sonnent des lettres d’amour. Soudain le chagrin est sec. Le chaos s’est éteint.
Silence.
Essuyer sa morve.
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veban · 4 years
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APPRENDRE A S’AIMER
La pire des épreuves selon moi, bon d’accord pas pire que de perdre son Frère mais, 33 ans de torture, ça commence à faire. Je voudrais remercier ma copine Melody, qui a posté un chouette article sur l’éducation des enfants, qui m’a donné envie de lire les autres articles, qui m’a donné envie de m’abonner à ces petits coups de pouces de vie de femme qui tricote dans sa tête.
Aujourd’hui je dois vous parler de l’amour de soi. Je dis souvent que je ne m’aime pas, c’est vrai sauf quand je cumule dans une journée visage sans bouton - cheveux propres - trait d’eyeliner...
Alors ça peut être intéressant d’en découvrir les raisons. C’est pas forcément difficile, car pour pas mal de filles il suffit d’enlever ses œillères, et accepter que tu as la sale manie de te comparer à absolument tout, surtout les nanas d’Instagram et leur vie que tu crois géniale. Pour d’autres, il faut fouiner un peu plus. Moi par exemple, depuis petite, j’ai toujours eu quelque chose qui m’a complexé, j’avais des gros mollets, et les remarques des autres ont accentué l’effet j’aime pas. Arrivée au collège, je cachait mes fesses avec des sweats et des chemises - Sous mes jeans et pantacourts, comme je n’avais plus mes mollets à critiquer, j’ai commencé à critiquer le bas de mon visage, je n’aimais pas la forme et encore moins le petit double menton (que même les filles toutes menues peuvent avoir) - Je portais une écharpe légère quand c’était pas l’hiver pour cacher ça - En cours de sport, je ne me changeais jamais avec les autres dans le vestiaire, montrer mes jambes ça va pas ou quoi ?! J’avais déjà de la cellulite car je buvais trop peu d’eau - Bref un classique de l’âge ingrat.
Ensuite la période du lycée, où pour une raison inconnue pendant environ 4 ans j’ai pris du poids. C’était un dérèglement hormonal. Prendre 6 kilos c’est pas la mort, mais pendant 4 ans, ça fait 24kg.... Là a commencé la perte d’assurance sur mon physique (déjà que je ne l’avais pas pour la scolarité !).
Je me met en couple avec un garçon, il va me faire un paquet de sales coups pendant 5 ans, surtout l’infidélité, c’est lui qui a détruit ce qu’il me restait de confiance et d’amour de soi.
Ne pas confondre amour de soi et confiance en soi. L’un va tout doucement arriver une fois l’autre bien installé, c’est comme un petit couple. Tu peux acheter tous les livres sur la confiance en soi, je crois que si tu n’as pas travaillé sur le 1er problème... - Cette révolution peut prendre toute la vie.
J’arrive à Toulouse en janvier 2012, 77kg pour 1m55, seule dans un petit appartement taudis, sans 1 centime et en dépression avec des crises d’angoisses. Je reprends tout doucement ma vie en main, et je vais rencontrer des personnes formidables qui sont encore aujourd’hui mes amis. Je vais réussir à perdre quelques kilos (quand tu fais de la marche, stoppe le Coca et sans le boulet que tu traines nommé ton enculé de copain), le corps fait son taf malgré mon souci de santé qui rend plus difficile la perte de poids! Mais pas de progrès sur l’amour de soi et sur le coup je mets tout sur le compte de ce dérèglement hormonal, en + j’ai perdu un bonnet de poitrine >< .
Les années passent, je vis de très bons et des mauvais moments, la vie quoi !
Par exemple début 2013, je tombe amoureuse d’un garçon, qui ne voudra jamais de moi, mais qui va préférer, ce que l’on appelle tout simplement des trainées, {ouaw t’es méchante avec certaines filles}, je ne sais pas quelle est votre définition de “nid à maladies sexuellement transmissibles”... Ce mec était pourtant tellement bien, que je me suis sentie au dessous de ces filles.
Ma petite voix (la gentille) me souffle “Bah relativises ! tu es sympa, toujours à l’écoute des autres, intelligente, avec de l’humour, et tu arrives à avoir des copains, ça pourrai être pire : en plus du surpoids et ta peau affreuse tu pourrais être très moche, conne et méchante !” Ouai, c’est bien la plus gentille des 2 voix qui a parlé...
Retour en dépression, c’est Vincent qui débarquera dans ma vie en sauveur (non il ne le sait pas vraiment). Avec toutes ses qualités qui vont me donner envie de vivre ! Par contre, avec lui je m’aperçois que je suis devenue jalouse. Bordel il ne me manquait plus que ça ! Ce n’était pas dans mon caractère, c’est une conséquence de tous les foutages de gueule que j’ai subis.
Certains vont se dire “t’en as pas marre d’accuser les autres ?!” J’ai bien identifié les problèmes, ils ne sont pas arrivés par enchantement, donc oui c’est bien la faute des autres, par contre, à présent c’est un combat main dans la main avec moi-même que je dois mener pour changer tout ça, seule ou avec un psy.
Je me suis dis “si tu perds du poids, tu te sentiras mieux, tu auras confiance en toi car tu te trouveras belle dans le miroir, et au revoir la jalousie qui te fais du mal et qui l’emmerde lui”, et ça lui fait de la peine de me voir me bouffer pour ça. Surtout que lui le pauvre n’a rien demandé, surtout pas à payer pour quelques personnes néfastes du passé. Un trauma peut bousiller votre vie, il ne faut pas se laisser faire ! Je décide donc d’aller voir une diététicienne avec un Master biologie et physiologie, Ingénieur Agroalimentaire et Nutrition, DIU Thérapie cognitivo-comportementale rien que ça XD. Pourquoi ? Et bien parce qu’avant de soigner le physique, si faut soigner le mental ! J’ai bien compris que si je perdais du poids ou faisais du sport et tout le tralala, si je ne changeais pas ma façon de voir les choses, ça serai un coup d’épée dans l’eau, tous ces efforts pour ne jamais être satisfaite ? hors de question ! Donc on soigne les 2 en même temps hophophop, et ça va marcher ! Je perds 10kg en 6 mois en adoptant le vrai rythme sain, sans privation, juste en dégageant ce qui est toxique dans l’assiette et dans la façon de voir l’alimentation, elle me donnera aussi quelques astuces beauté. Je me sens mieux dans mon corps, à tel point que je suis persuadée de pouvoir arriver à l’objectif poids, sans forcément aller jusqu’à celui-ci si je me sens suffisamment bien avant, déjà, rien que pour la santé, c’est cool !
J’ai fais une pause entre deux paliers, stable (bah oui c’était un rééquilibrage pas un régime je le rappelle), puis ma vie à basculée 2 fois : le décès de mon Frère, et je tombe enceinte. Là tu es partagé entre le “faut justement rien lâcher”, et le “sois souple avec toi-même, ce sont des moments exceptionnels”.
Je me dis que pour raison de santé et d’image de soi j’ai bien fais de perdre du poids avant de faire un bébé haha !
Où j’en suis aujourd’hui. J‘ai pour l’instant la prise de poids idéale avec 5kg en 5 mois de grossesse. Je suis toujours jalouse, j’essaie de me taire mais parfois je ne peux pas m’en empêcher (non on ne soigne pas un comportement rapidement, c’est un processus long malheureusement). Surtout que pendant le rééquilibrage, j’ai encore perdu un bonnet de poitrine, je n’avais pas besoin de ça, c’est le symbole de la féminité merde ! Bon là avec la grossesse je récupère ^^.
Ce matin, comme tous les matins depuis quelques jours, je reçois un mail de la créatrice de Fabuleuses au foyer, et je me laisse guider par cette bienveillance gratuite, et vous la fait partager. Ce matin c’était “ Pourquoi je m’aime “ il s’agit de trouver les bonnes raisons de s’aimer, pourquoi c’est important, avec un micro exercice pour feignasse comme moi. L’article dont j’ai absolument besoin dans ma vie et qui va servir à plus d’une je pense. Car je suis bien trop dure avec moi-même (sur tous les tableaux), et j’en ai marre de cauchemarder qu’il va me délaisser pour une autre femme. Ces derniers temps, je me suis aperçue que je n’avais pas pensé à un facteur important de mon mal-être : ma Maman, elle a beau être la personne la plus gentille et attentionnée de la Terre, ses actes m’ont couté cher, involontairement. Voici un extrait de l’article en lien avec le mail, qui a confirmé ma réflexion [ On pense qu’être dur envers soi n’a aucune conséquence sur les autres, mais on oublie que ce genre de guerre civile est comme le tabagisme passif : les fumées sont respirées par nos enfants, qui tôt ou tard sont contaminés par cette manie de se détester soi-même. ] Et ma mère a passé sa vie à se critiquer sur tout et n’importe quoi, jamais à se faire un compliment, toujours à s’auto-flageller sur son physique, ses faiblesses, et maintenant sur le fait de radoter, de n’être plus bonne à rien que ce soit en cuisine, en couture, en peinture...
Mince je fais pareil ! Et ça, c’est pas dans les gènes, c’est dans l’éducation. Évidement, jamais elle ne m’aurais appris une telle chose ! Mais un enfant/ado, voit, entend, ressent, enregistre et souvent imite sans s’en rendre compte votre comportement, chaque fait et geste est important pour des petits yeux qui vous voient comme un guide. Je suis masochiste mental, et je vais tenter de réparer ça.
Ici ce fameux article, qui va peut-être vous aider, et j’espère que mon pavé vous parlera ! https://fabuleusesaufoyer.com/pourquoi-je-maime/
Pourquoi un Bourdon en photo ? Il me représente complètement ! Il est maladroit, fluffy, fragile, mais appliqué dans son travail à responsabilité, et tout chou !
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maroctvinfo · 1 year
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Grève de la faim de journalistes marocains en France : un cri pour la justice et la liberté d'expression
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Dunia et Adnan Filali dénoncent les harcèlements du régime marocain
Deux journalistes marocains réfugiés en France, Dunia et Adnan Filali, ont décidé d’entamer une grève de la faim pour protester contre les harcèlements incessants qu’ils subissent de la part du régime marocain. Ils accusent également les autorités françaises de complicité dans cette répression. Cette décision radicale fait suite à des années de persécution dont ils ont été victimes, et ils affirment qu’ils ne mettront fin à leur grève de la faim que lorsque leurs droits en tant que réfugiés politiques seront respectés et qu’ils se sentiront en sécurité.
Selon leur déclaration, les journalistes dénoncent la privation de leurs droits fondamentaux en tant que réfugiés politiques et êtres humains par les autorités parisiennes, qui semblent préférer préserver leurs relations bilatérales avec le Maroc plutôt que de faire respecter les lois et les conventions internationales. Ils appellent les organisations de défense des droits de l’homme et les pays démocratiques à les soutenir dans leur quête de réinstallation dans un pays sûr qui respecte leurs droits, leur dignité et leur liberté d’expression, conformément à la Convention de Genève.
Complicité franco-marocaine : des preuves révélées par les journalistes
Dunia et Adnan Filali affirment avoir récemment obtenu des documents confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises de les persécuter en collaboration avec les autorités marocaines. Ces documents confirmeraient leurs allégations selon lesquelles les autorités françaises cherchent à les faire taire afin de préserver les relations bilatérales entre les deux pays. Les journalistes dénoncent également l’accusation de diffamation portée contre eux, qui serait une réutilisation de tactiques utilisées par le régime marocain pour les faire quitter leur pays d’origine.
Cette révélation fait écho aux conclusions d’une commission spéciale du Parlement européen et d’organisations de défense des droits de l’homme, qui ont déjà dénoncé l’utilisation du programme d’espionnage Pegasus par le régime marocain pour surveiller les journalistes et les militants, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Les journalistes soulignent ainsi le besoin urgent d’une protection accrue pour les défenseurs des droits de l’homme et les journalistes marocains qui risquent leur vie pour informer le public.
1/2 Moi et @AdnaneFilalitv nous annonçons notre grève de la faim. Ceci est la dernière alternative qui nous reste pour lutter contre l'oppression insupportable que nous subissons de la part des autorités françaises en vue de satisfaire le régime marocain. +d’Infos,voir communiqué pic.twitter.com/7IADTeH9d3
— Dounia Filali دنيا فيلالي (@DouniaFilalitv) June 2, 2023
Violations des droits de l’homme au Maroc et crise de pouvoir latent
Cette grève de la faim des journalistes marocains révèle les violations graves des droits de l’homme qui persistent au Maroc. Les rapports récents, tant nationaux qu’internationaux, ont mis en évidence ces abus, y compris l’emprisonnement d’un ancien ministre des droits de l’homme pour avoir exprimé son opinion personnelle sur les affaires du palais royal, qui demeure vacant depuis longtemps en raison de la santé de Mohammed VI et de l’incertitude entourant la succession du pouvoir dans un contexte de rivalités entre les factions de la cour royale et de l’influence des lobbies sionistes sur les décisions politiques.
Il est crucial que la communauté internationale intensifie ses efforts pour protéger les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme au Maroc et dans d’autres pays où ils risquent leur vie pour la vérité. Les gouvernements démocratiques doivent prendre des mesures concrètes pour soutenir les réfugiés politiques et veiller à ce que les régimes oppressifs ne puissent pas étendre leur mainmise sur d’autres territoires.
La grève de la faim des journalistes marocains en France est un appel retentissant à la justice et à la liberté d’expression. Il est impératif que leurs voix soient entendues et que des mesures concrètes soient prises pour mettre fin à la répression dont ils sont victimes. La situation révèle également l’importance d’une vigilance constante face aux violations des droits de l’homme, où qu’elles se produisent, afin de défendre les valeurs démocratiques et les droits fondamentaux de tous les individus.
Communiqué de Dunia et Adnan Filali: Le texte intégral
GREVE DE LA FAIM DE DOUNIA ET ADNANE FILALI
Nous sommes Dounia et Adnane Filali, journalistes marocains, reconnu réfugiés politiques auprès de l’Office des Nations Unies pour les réfugiés en Chine en 2021 conformément aux articles 6 et 7 de la Convention de Genève de 1951.
Depuis deux ans, sur le sol français, nous sommes persécutés par le régime marocain et les autorités françaises complices, qui, au lieu d’appliquer la loi et le droit international, préfèrent préserver leur relation bilatérale avec le Maroc de la manière la plus indigne qui soit, en nous retirons tous nos droits de réfugié politique et de simples êtres humains. Rajouter à ça, un harcèlement perpétuel de la part des autorités française et Marocaine qui ont comme objectif commun : notre silence. Menacés de mort, nous n’avons pas le droit à la justice. Journalistes professionnels, nous n’avons pas le droit de travailler, réfugiés politiques, nous n’avons pas le droit à la protection.
De plus, la complicité fourbe des autorités française va jusqu’à nous accuser de fausses allégations et diffamations précédemment utilisées par le régime marocain contre lequel nous avons obtenu l’asile politique pour, entre autres, ces mêmes raisons.
Récemment, nous avons obtenu des documents très confidentiels prouvant l’intention des autorités françaises, en collaboration avec leur homologue marocain, de nous persécuter le plus longtemps possible afin de nous nuire et de faire taire nos voix sous prétexte de maintenir des relations bilatérales entre les deux pays.
On tient comme responsable le régime marocain et I’Etat français de toute la persécution que nous subissons depuis deux ans sur le sol français et de tout ce qui nous arrivera tant que nous serons en France.
Nous annonçons que nous avons entamé une grève de la faim ouverte qui a commencé ce vendredi 2 juin 2023 et qui ne s’arrêtera qu’au moment où nous serons en sécurité et nos droits de réfugiés politiques respectés.
Nous demandons aux organismes concernés, ainsi qu’aux Etats démocratiques, de nous aider à notre réinstallation, comme il est prévu dans la convention de Genève, dans un pays sûr, qui respectera nos droits de réfugiés politiques, notre dignité d’être humain ainsi que notre liberté d’expression.
Nous faisant notre grève de la faim dans un lieu privé, et non dans un lieu public où nous serions exposés au pire des exactions qui viendrait du Maroc et de ses alliés.
Paris, le 2 juin 2023
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seraniia · 4 years
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Aujourd'hui, j'écris pour un adieu, un pardon, une fin.
Je fais taire mon mental et mon passé dans un derniers écris qui fera disparaître toute mes peines.
N'ayez pas de pitié à apprendre tout cela, mais voyais en moi, comme la guerrière des temps modernes, un soldat qui ne baissera plus jamais sa garde.
À toi, génétique, je te pardonne et j'oublie. J'oublie que tu ne voulais pas savoir que j'était vraiment ta fille dans le ventre de ma mère.
J'oublie que tu lui as frapper dans le ventre.
J'oublie que ta casser son nez.
J'oublie que tu l'as abandonner au bord du suicide en lui disant que de toute façon personne sauras qu'il savait puisque son boulot le couvrirait.
J'oublie que tu m'as ignorer et mis sur le dos des problèmes de grand.
J'oublie que tu es tout le temps saoul et tu mens constamment, un peu comme l'air que tu respire.
J'oublie que tu n'as jamais étais présent et que tu nous a laisser seul face au destin.
Je te pardonne et je laisse couler de mon corps cette sève de poison que t'as injecté dans ma bombe humaine dès ma naissance.
À vous, chers enfants, je vous pardonne de toute votre méchanceté qui vous permettaient de me juger, me frapper, me haïr et qui m'as poussée au bord du suicide mental et de la solitude. Mon bras en sera à jamais graver de toute votre méchanceté mais mon cœur et mon âme vous pardonne. Je sais combien de fois, on ne comprend pas ce qu'on fait quand on est enfant. Vous m'avez menée au combat depuis que j'ai 5ans, mais je vous pardonne aujourd'hui et espère que vous avez changer.
À toi, professeur, je te pardonne ta méchanceté et ton jugement de haine sur moi, qui t'as poussée à détruire mon bulletin et anéantir ma confiance, qui t'as fais dire toutes ces horreurs sur moi. Je ne sais toujours pas ce qui t'as poussée à faire ça, mais aujourd'hui je te pardonne et j'espère que tu te souviens, du mal que ça m'a procurer.
À vous, hommes de sa vie, je vous pardonne les disgrâces et la méchanceté que vous m'avez fait voir sur elle. De stresser pour rentrer, d'entendre vos injures, vos violences et vos abus. D'avoir essayé de nous jeter dans le ravins, d'avoir tenus son corps à travers une fenêtre, de l'avoir frappé devant mes yeux à l'âge de 3 ans, on ne pense pas comme ça, mais l'esprit est grand et mémorise des choses choquantes très rapidement, et je te pardonne à toi aussi d'avoir roulé et cassé l'épaule de mon parrain. Sortez de ma memoire et laissez moi croire qu'un homme peut être bon.
À vous, hommes de passage, ceux que je voyez comme des amis, ou même de la famille, je vous pardonne, d'avoir pensé que mon corps était un jouet et que l'on peut l'utiliser à sa guise comme on le souhaite. A tous ces endroits qui resteront bloquée dans ma tête, dans la chambre de ton fils, dans un local poubelle, dans une cave lors d'un mariage, dans ta chambre quand tu te croyais roi, dans ton appart quand tu pensés que j'était ta poupée... Oui beaucoup à citer mais j'en ai garder ma confiance pour me dire que vous étiez des pourris mais qu'ils ne sont pas tous comme ça. J'y crois encore et vous pardonne, de m'avoir fais vivre ça.
À toi, maman, avec qui ça n'as pas toujours étais facile, avec qui, il y a eu des coups de gueules hard au point où ta colère t'as fais me frapper au sol comme un sac de boxe, à toi que j'ai retrouvées dans la baignoires les bras en sang, où j'ai dû defoncer la porte parce que personne venez, à toi qui a souvent trop aimée, trop fais, mais à qui le passé est tout autant brisée, je te pardonne, je souhaite ta guérison et que tu trouves ma voie de la lumière, que tu calmes tes colères et que tu vois le monde de manière un peu plus légère.
À toi, homme, qui a crus que j'était à sa merci et qu'il suffirai de claquer des doigts pour m'avoir, qui m'as fais vivre le pire premier amour de ma vie, je te pardonne, je me delis de toi, et j'avance dans le bonheurs. Je te pardonne d'avoir pensé que le contrôle était tellement total que tu m'en ferais perdre mon caractère, je te pardonne de m'avoir collée au grillage, un point frôlant mon visage et des gens qui observe sans rien dire, je te pardonne d'avoir brisée mon cœur en me laissant en plein milieu d'une rue, et je te remercie de la belle leçon que tu m'as offerte qu'est ne jamais laisser autrui s'emparer de ton coeur.
À toi, connaissance du passé, je te pardonne de m'avoir entraîner dans les bas-fonds sans lueurs, d'avoir rendu mon corps qu'un tas de cendre, et de m'avoir laisser bloquer dans des nuages que tu m'offrais régulièrement. J'ai failli tout abandonner cette année là, mais j'ai arrêtée et repris du poils de la bête, tu m'as appris qu'on peut s'évader mais pas s'enfuir de la réalité. Je te pardonne.
À toi, big, je te pardonne ta méchanceté, je te pardonne ta maladie, même si je crois que s'y cacher te vas bien, je te pardonne cette soirée. Je vais l'expliquer une dernière fois, car je me rend compte que je n'y arrivais plus, plus à le dire à haute voix, donc pour la dernière fois, je vais l'écrire, afin qu'elle puisse disparaître de ma mémoire. Un soir, tu as débarqué à ma porte cherchant ton pote, qui était au travail, tu t'es installé sans poser de question et d'ailleurs moi non plus, mais le cœur sur la main, je voulais t'aidée te voyant dépités. Tu as alors parler de contrat de musique pour notre groupe, et tu m'as fais comprendre que ce serais possible ensemble à conditions que je commence à fermer ma gueule et que j'accepte tous ce que tu dis. Par la suite, tu as bu 2 verre de whisky pur cul sec et t'as commencé à parler de mon corps, que tu aurais dû le defoncer un soir ou t'avais pu, et que je suis rien qu'une pute qui sera à ta merci. Pour me protéger, j'ai fais appel à des amis, mon meilleur ami est arrivé mais qu'aurait il pu faire, face à toi, si tu avais frappé sa maladie. Tu t'es ensuite installer dans mon lit, nu, et ta fais en sorte que je vienne et ta fermer la porte en me disant que tu étais là maintenant et qu'il suffisait que je te dise oui. Je t'ai dis non à trois reprise pour que tu le comprenne et tu m'as checké la main comme si j'avais réussi un test. Ton amis est ensuite arrivé, et au lieu de t'en coller une il a parlé calmement avec toi dans la cuisine. J'ai passée 3 mois à marcher avec des écouteurs où ma mère était à l'autre bout du fil, et j'ai portée plainte contre toi face à la violence dont ta fais preuve une fois en dehors de l'appartement. Je te pardonne et oublie ce souvenirs et je pardonne à ton amis de ne pas m'avoir protéger. Et je vous laisse ensemble, entre deux bon vieux pourris.
À toi, 3ans, je te pardonne de ne pas m'avoir aidé, de tes injures pour me blesser qui m'as values 3 point de sutures, je te pardonne de m'avoir rendus soldat à nouveau, je te pardonne d'avoir chercher à me quitter par le jeu, et de t'être jeté dans ces bras sans même me regarder, et de ne pas chercher à discuter. J'oublie ce sentiment et de ce fais j'oublie avec la cohésion qu'on avait et je la brûle aux enfers.
À toi, petit, je te pardonne les 3 ematomes que j'avais sur le corps, je te pardonne ton excès de colère, je te pardonne toute les fois où tu m'as empêcher de sortir, je te pardonne le fait que tu m'as empêcher de vivre, je te pardonne tout ce que tu m'as voler, je pardonne ton ego, et je suis heureuse d'avoir réussi à m'enfuir. J'oublie ce souvenirs.
À toi, mon amis, qui s'est pris la vie, je te pardonne la souffrance que tu m'as causé. Je pardonne ton geste et espère que tu es mieux là où tu es..
À toi, '' belle'', je te pardonne d' avoir refusée d'inscrire mon nom, je te pardonne les maillots de bains de mec parce que je ne méritais pas plus, je te pardonne les différences, je te pardonne les fois où tu m'as abandonnée sur la plage, je te pardonne ta méchanceté.
À toi, meilleure, je te pardonne ton abandons et tes mensonges, tu m'as anéantis quand tu m'as dis que c'était finis, j'ai pleurer pour le deuil de 13 ans d'amitié, tu as préférer les gens qui volent et qui mentent, alors que je t'aidé à t'en sortir. Je te pardonne pour ta cruauté mais je garde en mémoire, tous ces bons souvenirs de fêtes et de délires qu'on a pu avoir un jour.
Aujourd'hui, quand on me demande les bons souvenirs, j'ai souvent du mal à en trouver, je déteste quand je parle d'un souvenirs car il est souvent tâché de noir, de drogue, de sang, d'alcool, alors c'est vrai, je m'enfuis beaucoup dans la fêtes, parce que c'était mon moyen de détresse, la petite barque qui m'as tenue hors de l'eau, celle qui me faisait être comme les autres. J'ai choisie en ce jours un métier d'ordre et qui est dur, car il fallais des personnes qui guident mes pas, et m'aide quand je pense que tout est mal. Quand bien même certains pensent que j'ai une confiance absolus et que je suis aggressive, c'est parce que le chat que vous connaissez a grandis sauvagement et surtout seule, avec la croix rouge, les colis alimentaires, les vêtements dans des caves de l'école, et puis avec un rien qui deviens tout. Et surtout faire ces repas seule, ces devoirs seule, se coucher seule, se lever seule, rentrer seule, depuis mes 7ans. Aujourd'hui, je me suis forgé une abondance, pour que plus jamais je revois ces sentiments.
J'avais besoin de l'écrire une dernière fois, comme pour fermer un vieux cahier.
J'avance dans la joie et avec le sourires et n'en parlerais en totalité dans les moindres détails à celui qui prendra ma main me diras que c'est fini et que je peut avancer avec une epaule sans qu'il disparaisse comme les autres.
Cela fait une heure que j'écris avec les yeux humides pour dire au revoir à tout ça, et plus jamais me poser de question sur la personne si je peut avoir confiance ou non.
Je refuse de souffrir encore, je refuse d'être à la merci de ce qui m'est arriver et de ce fais je crois encore que l'homme est bon et intégre.
Adieu, sentiments d'il y a longtemps.
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cequilaimait · 7 years
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Cdv4 – 2. Le procès du boudeur
À chaque génération d’Aar’on correspondait un Kili’an, mais tous les bruns ne trouvèrent pas le leur. Enfin, le plus dur, avec ces lubriques blonds, n’a pourtant jamais été de leur mettre le grappin dessus, mais de réussir à les tenir en laisse. Pour cela, les Aar’ons créèrent la cour sexuelle. Et pas un seul Kili’an révélé n’échappa au jugement et à une condamnation bien méritée.
À ce propos, la punition la plus pratiquée fut toujours la même.
La fessée.
Extrait tiré de « L’Histoire de Vojolakta et des Aar’ons » du professeur Mathuz
*****
– Bien. Accusé, présentez-vous.
Le regard sévère, le juge Van’Ruym de la première chambre de la cour sexuelle essayait de faire bonne figure. Enfin, après une longue carrière sans le moindre impair, il avait réussi à gravir tous les échelons de l’administration judiciaire jusqu’au poste le plus respecté : il était le magistrat censé jugé le Kili’an et, de ce fait, il entrait directement dans la légende de son ordre. Lui, un Av, juger la propriété personnelle de l’Aar’on et décider du sort du fessier le plus vénéré de tout Vojolakta, c’était un honneur auquel il n’aurait jamais prétendu quand, encore jeune adolescent, il était venu faire ses classes sur Horus.
Et pourtant, ses efforts étaient récompensés. Son graal se tenait, nu et couvert de chaînes, à genoux devant lui. Comble du plaisir, il boudait, ce qui ne faisait qu’exalter encore plus la foule qui s’était déplacée nombreuse pour assister au spectacle.
De son avis, le jeune blond avait des raisons d’être grognon. Après avoir réussi à se cacher pendant plus de deux mois sans se faire prendre, il avait été choppé la main dans le pot de Nutella par un brun rendu légèrement acariâtre par son abstinence forcée. Ça, l’Aar’on était furax. Après une petite pénétration postérieure réglementaire, il avait lui-même saucissonné son blond avec de lourdes chaines grises et convoqué pour le lendemain matin le juge et ses assesseurs pour une comparution immédiate de l’accusé.
Fièrement, ce dernier décida de répondre à l’accusation en tournant la tête en l’air sur le côté.
– Je suis le Kili’an du quinzième Aar’on, dit « Le Merveilleux. » Les méchants me connaissent et me craignent en tant que chien de garde de l’Aar’on, surnom affectueux qu’il me donne quand il me gratouille derrière l’oreille. Et je suis innocent de tout ce qu’on me reproche ! C’est pas moi, d’abord !
Se grattant le crâne, le juge souffla. Les légendes qu’il avait pu lire dans les livres semblaient réelles. Même s’ils étaient adorablement mignons et même s’ils représentaient l’aboutissement de toute une carrière, les Kili’ans étaient plutôt pénibles à juger. Celui-là, en tout cas, ne dérogeait pas à la règle. Enfin, cela n’empêcha pas Van’Ruym de se racler la gorge et de commencer la lecture de l’acte d’accusation.
– Bien, trois crimes vous sont donc directement imputés. Le premier est d’avoir fui la justice en vous cachant pour bouder dans un placard, ce qui a poussé notre Aar’on vénéré à vider la station orbitale Thot pour vous retrouver, sans succès. Heureusement que notre magnificence a eu un petit creux en pleine nuit, sans quoi, vous bouderiez toujours. Le deuxième est d’avoir vidé toutes les réserves de Nutella de Thot, ce qui est particulièrement contraire à votre régime alimentaire autorisé, qui se doit d’être moins riche en calories et bien plus garni en émulsions aaronesques. Enfin, et c’est sans doute le plus grave, vous êtes accusé d’avoir passé plusieurs nuits sur Kamadeva, la lune du plaisir, ce qui vous était formellement interdit. Pire encore, plusieurs témoignages indiquent qu’en tant que mauvais toutou infidèle, vous avez remué des queues qui n’étaient pas la vôtre et fait des léchouilles à certaines zones érogènes de diverses espèces Âminales et Âminêtres qui ont profondément choqué et attristé votre maître, et ce pour la somme de zéro kils ! Même pas foutu de ramener des sous dans le budget de la Fédération ! Accusé, qu’avez-vous à dire pour votre défense ?
– Euuuuuuuuuh…. Ouaf ?
Franchement, Kili’an ne voyait pas vraiment quoi dire d’autre. Certes, les faits qui lui étaient imputés étaient tout à fait réels, mais ce n’était pas vraiment de sa faute. Il ne faisait que suivre les ordres en réalisant une mission top secrète dont il avait interdiction franche de parler. C’était bien pour ça, d’ailleurs, qu’il était furieux et qu’il avait boudé aussi longtemps ! Pour une fois qu’il faisait bien son boulot d’infiltration sans se faire prendre, il fallait que l’Aar’on râle et joue les jaloux ! C’était totalement injuste.
Pourtant, c’était bien le brun qui lui avait confié la tâche de retrouver et de lui ramener au plus vite un artiste légendaire un peu perché et beaucoup pervers qui pouvait l’aider dans sa lutte contre les Ashtars. Si Kili’an ne connaissait ni son nom, ni son apparence, un long travail de filature et d’enquête sur le terrain l’avait mené tout droit sur Kamadeva, lune où l’étrange Humain semblait avoir élu domicile. Là, pour l’approcher, le jeune blond n’avait pas eu d’autres solutions que de se faire passer pour un simple employé, et donc d’offrir son corps aux plus grands pontes de la Fédération, jusqu’à ce que sa cible commande ses services et qu’il puisse lui mettre le grappin dessus et le ramener à son Aar’on adoré.
Bon, si dit comme ça, le plan semblait correct, il avait plutôt mal fonctionné. L’Humain en question était le SEUL ÊTRE MASCULIN de tout Vojolakta à préférer les femelles ! Kili’an en avait été vert comme sa ©Végéscratch. Du coup, après s’être fait violemment éconduire, il était allé sucer ailleurs, voilà, parce qu’il avait beaucoup de peine et de chagrin. Sauf que l’information était remontée aux oreilles de l’Aar’on, furieux de découvrir que « la nouvelle créature de rêve de Kamadeva que tout l’univers rêve de se taper » était son Kili’an à lui. Bon, à sa décharge, forcément, ça avait de quoi l’énerver.
– Vous vous moquez de moi ? – s’emporta le juge Van’Ruym devant la réponse particulièrement canine de l’accusé. Dois-je vous rappeler que, de rage en apprenant vos bêtises, l’Aar’on a fait détruire la célèbre lune du plaisir en la bourrant d’explosif sans prévenir personne ? Vos conneries ont quand même coûté la vie à des centaines de millions d’Âminaux et d’Âminêtres, vous en avez conscience ? Vous devriez être reconnaissant de passer devant nous pour une simple affaire de mœurs et de ne pas être puni pour ce génocide dont vous êtes la cause !
Oui, bon, en même temps… Se gratouillant difficilement la tête, Kili’an ne pouvait pas faire autrement que d’admettre qu’il avait peut-être, éventuellement, un tout petit peu déconné. Mais il trouvait aussi que la cour en rajoutait pas mal. Lui, des victimes, il n’en avait compté que quelques centaines de milliers, tout au plus, dans ses fesses. Certes, il n’avait pas pu faire plaisir à tout le monde, mais qu’il y ait eu autant de monde en même temps sur cette toute petite lune, il trouvait le compte un peu exagéré. Non, et puis, ce qui le faisait chier, c’était que du coup, il ne savait pas ce qu’était devenu l’artiste qu’il était venu chercher. Mais ça, c’était la faute de l’Aar’on, hein. Ce brun était tellement nerveux qu’il avait tout fait péter avant même de lire son rapport ! Forcément, dans des conditions pareilles, c’est compliqué de sauver l’univers… mais ça, la justice n’en avait rien à faire, forcément…
– Bon, ok, je plaide coupable… – concéda le mirifique blond. Mais en même temps, on peut me trouver des circonstances atténuantes, non ? Je ne sais pas, moi… j’avais bu de la liqueur de Nutella et j’étais bourré, donc ça ne compte pas trop, non ?
– Vous vous enfoncez… – soupira le juge. L’alcool et le Saint Nutella vous sont interdits, alors la liqueur de Nutella, c’est plutôt une circonstance aggravante…
– Meh… En même temps, j’étais en plein territoire Av, et les Av, avec leurs nombreux bras, jambes, mains et orifices, sont connus pour avoir une sexualité hyper déviante, alors moi, par respect des traditions, quand j’arrive quelque part, je m’adapte, quoi… Non ? Vous êtes pas d’accord ? Attention hein, j’ai rien contre les Avs, j’les aime beaucoup. Votre petit ami lui-même, quand il est passé me voir, c’était super cool, et… euh… j’vais p’têt me taire, en fait…
En effet, personne dans toute la Fédération n’ignorait que le juge Van’Ruym sortait avec la star du Real Narashim, la meilleure équipe de football orbital de tout Solissacar. C’était paru dans le dernier numéro de Gala-ctica, le magazine chic qui suivait en grand format la vie des stars. Tout le monde savait aussi que le sportif était un Av sacrément lubrique et qu’il fréquentait de manière assidu les bordels de Kamadeva. C’était souvent dans les gros titres de Water-Closer, le principal représentant de la presse à scandale qu’on utilisait dans tout Vojolakta comme papier toilette. La diffusion à grande échelle de ce journal avait d’ailleurs permis d’améliorer les normes sanitaires jusqu’aux coins les plus reculés de la Fédération. Bon, par contre, qu’il s’était tapé le Kili’an avant de mourir de manière dramatique dans un bête accident d’explosion de lune, ça, c’était un véritable scoop. Malheureusement, il ne semblait pas vraiment faire plaisir au pauvre juge, toujours en deuil de la perte de son compagnon de vie.
– Vous cherchez vraiment à prendre perpet, vous ?
Déglutissant péniblement, le blond le plus merveilleux de l’univers adapta immédiatement sa ligne de défense aux circonstances. Vu que la vérité l’enfonçait, il essayerait alors d’entourlouper un peu l’assistance.
– Et si je dis que ce n’est pas ma faute, mais mon moi du futur qui aurait fait un voyage dans le temps pour me prévenir que si je n’allais pas sur Kamadeva recharger mes batteries arrière, Vojolakta s’effondrerait comme un soufflé ? Et que du coup, je ne pourrais plus jamais faire l’amour à mon Aar’on, et donc que pour éviter ça, j’ai sacrifié ma dignité et mon derrière par amour ? Hein ? Ça peut le faire ?
Abattu devant ce grand n’importe quoi, l’Av Van’Ruym plongea son front dans une de ses nombreuses mains. Comme prévu, l’accusé faisait le spectacle, ce qui justifiait grassement le prix payé par le public pour assister à son procès. Mais là quand même, fallait pas exagérer. D’un air exténué, le juge soupira sa réponse :
– Oh, vous pouvez toujours essayer de continuer à raconter n’importe quoi, hein. Comme on dit, plus c’est gros, plus ça passe… 
– Euuuuuuuuh, nan ! – contesta Kili’an en secouant la tête. Ça j’peux vous le dire, nan. J’ai essayé, bah plus c’est gros… euh, plus c’est gros… Eh, j’suis p’têt endurant, j’reste un Humain, hein. Donc à un moment, quand c’est trop gros, ça passe pas ! Nan, la bonne taille, c’est celle de l’Aar’on, mais bon, vous voulez quoi ? Les Aar’ons, c’est plutôt rare dans l’univers, donc on fait avec ce qu’on trouve sur place et… merde, faut vraiment que j’apprenne à me taire, moi…
Le visage interdit, le magistrat observa le pauvre adolescent s’enfoncer plus profondément que jamais. Il n’avait pas devant lui un Kili’an. Il avait LE Kili’an. Le meilleur de tous ceux qu’un Âminêtre de loi pouvait rêver de juger. Voir cette triste créature enchaînée se débattre sous ses yeux était tout simplement merveilleux, et compensait presque la perte de son petit ami. Ou en tout cas, son sacrifice n’avait pas été vain. Rien que pour se voir jouer cette pièce de théâtre, on pouvait bien tuer encore quelques milliards d’êtres vivants.
– Vous avez d’autres arguments à nous soumettre pour votre défense ? N’hésitez pas, ça nous permettra de rentabiliser un peu le compteur à culpabilité qu’on vient d’acheter. C’est un appareil très simple, on le met à côté de vous, et à chaque fois que vous dites une connerie qui vous enfonce, votre compte de punitions augmente. Et là, je peux vous l’annoncer fièrement, votre score serra très dur à battre pour vos successeurs.
– Ah ! Je sais ! – s’exclama Kili’an en ouvrant grand les yeux. J’ai été drogué ! C’est la faute des vapeurs de Kamadeva ! Ça liquéfie le cerveau, et moi, j’suis plutôt sensible. Donc forcément, j’étais pas vraiment conscient de ce qui m’arrivait ! J’ai été forcé, je voulais pas ! C’est un bon argument, ça, non ?
– Non… – répliqua son interlocuteur sans cacher son sourire. Consentis ou non, ce sont les actes en eux-mêmes que nous jugeons. Vous n’aviez qu’à pas vous faire agresser !
– Mais… – pleurnicha le blond. J’ai pas choisi d’avoir les fesses les plus vénérées de l’univers, moi !
– Non, mais vous les avez, et il est de votre responsabilité d’en prendre le plus grand soin pour votre maître, qui d’ailleurs, il faut le rappeler, a failli mourir de chagrin après votre fugue.
– Il était triste parce que j’avais disparu ? – s’émut le candide blondinet, une main sur le torse.
– Non. – répliqua le juge aussi sec. Parce que ses réserves personnelles de Saint Nutella chutaient lourdement et qu’il ne comprenait pas pourquoi. C’était une véritable énigme, personne n’aurait pu penser avant qu’il ne vous retrouve que les deux affaires étaient liées. Mais ça l’a presque traumatisé. Bon, je crois que nous vous avons suffisamment laissé la parole est qu’il est donc largement temps de passer à votre condamnation. Accusé Kili’an, vous êtes reconnu coupable des crimes d’infidélité, de lubricité et de gourmandise. Vous allez prendre super cher et… oui ? Je peux savoir pourquoi vous levez la main ?
Le doigt pointé vers le ciel, l’adolescent avait patiemment attendu qu’on lui accorde la parole. Faisant preuve de bonne volonté pour redorer son image, il tenait à participer à la réflexion concernant sa pénitence.
– Dites, pour ma punition, je me disais qu’un truc vachement cruel, ça serait de me faire dormir en ©Végépyjama. D’habitude, je dors toujours en ©Végéboxer ou en ©Végériendutout. J’aime pas les tissus, ça me fait transpirer. Là pour le coup, ça serait super sévère et ça me ferait grave chier. C’est pas con, non ?
Alors que l’index du jeune héros avait glissé du ciel vers sa bouche, le juge souffla lourdement. Certes, l’accusé était plein de bonne volonté, mais il avait quand même des idées à la con.
– C’est vous que nous sommes censés punir, pas l’Aar’on…
– Ah… oui, pas bête… Bah du coup… fessée ?
– Oui… fessée. Et déculotté.
À peine prononcée, la sentence fut appliquée. La fessée publique du Kili’an dura trois heures durant lesquelles les meilleurs bourreaux de la Fédération se succédèrent pour molester son saint postérieur sous les cris enjoués de la foule. Se retenant de pleurer, le magnifique blond ne fit que renifler tout du long en gémissant. Le geste était particulièrement honteux, mais il savait, au fond de lui, qu’il l’avait bien cherché. Et puis, ce n’était qu’un mauvais moment à passer, suite à quoi il serait à nouveau libre de ses mouvements. Il y avait d’ailleurs le mille quatre cents quatre-vingt-douzième tome de One Piece, son manga préféré, qui venait de sortir et qu’il n’avait toujours pas lu. Il avait hâte. Ainsi, dès la fin de sa raclée méritée, il chercha à s’éclipser encore nu sur la pointe des pieds de son tribunal.
– Eh ! – le héla Van’Ruym. Vous faites quoi, là ? Vous croyez que c’est terminé ? La fessée n’était que la première de vos peines. J’en ai encore une page complète à vous lire…
Petite particularité de la cour sexuelle, les magistrats ne servaient à rien. Ils n’étaient là que pour le spectacle, ce qui leur convenait tout à fait tant la fonction était prestigieuse. Pour le reste, tout était toujours joué d’avance et le verdict rédigé par l’Aar’on lui-même. La principale tâche du juge était de tout simplement le lire.
– Donc, je disais… outre les trois mois de cachot au pain sec et à l’eau et les dix milles « Je suis un vilain Kili’an lubrique et j’ai honte, mais je me soigne » à recopier au stylo plume – véritable instrument de torture des anciennes générations –, vous êtes condamné à aller voir immédiatement votre Aar’on et à vous offrir à lui pendant une dizaine complète pendant laquelle il vous fera subir les pires sévices imaginables pour vous punir de votre faute !
– Mais… C’EST PAS JUSTE ! – hurla le repris de justice. J’ai déjà eu une fessée ! C’est injuste de me faire subir une double peine ! Personne n’est jamais condamné à une double peine !
– Oui, mais c’est la loi. Et la loi stipule que l’Aar’on a toujours raison.
– Mais l’article deux de la constitution, il dit que tous les Âminêtres naissent et demeurent libres et égaux en droit et en dignité…
– … mais que l’Aar’on est quand-même plus égal que les autres. – compléta le juge. Oui, je sais. Gardes ! Emmenez-le jusqu’aux appartements de son maître. Et faite attention à ce qu’il ne s’enfuie pas. Il ne faudrait pas qu’il se trouve un nouveau placard où bouder.
Jeté à genoux dans les appartements aaronesque, Kili’an soutint méchamment le regard du brun qui régnait sur Vojolakta et qui avait le pouvoir de décider de son sort. Certes, là où son propriétaire se tenait fièrement sur son trône, son diadème posé sur sa magnifique tignasse sombre, lui était nu et à nouveau couvert de chaînes, mais il n’avait pas peur pour autant. La torture, ça le connaissait. Au final, ce qu’il craignait le plus, ce n’était ni les pinces à linge sur les tétons, ni les coups de laisse, mais bien les chatouilles. Il était extrêmement chatouilleux. Sans doute même plus que tous les Kili’ans avant lui. Là, si son maître le chatouillait, il était foutu. Sinon, il pouvait résister.
– Bon, tu vas arrêter de faire la tronche un peu ? Et vire-moi ces chaînes, c’est complétement ridicule. Et mets un ©Végéslip, un peu de tenue et de dignité devant ton maître. J’suis pas d’humeur à te féconder de toute manière. L’heure est grave Kili, j’ai absolument besoin de toi…
Surpris, l’adolescent aux cheveux dorés recula son buste et contracta son visage. Pris par ses nombreux sentiments, il n’avait pas remarqué à quel point l’Aar’on semblait stressé. Mais de là à ne pas lui faire l’amour, ça ne ressemblait pas du tout au « Merveilleux », sans aucun doute un des meilleurs bruns de sa ligné au lit, et un de ceux à l’appétit sexuel les plus insatiables. C’était même parce qu’il faisait toujours jouir son Kili’an comme nul autre qu’ils avaient eu ensemble les Résonnances qui avaient permis la conquête de Solnephthali et la libération de Solzabul.
– Mais… et… et ma punition ? – chouina immédiatement le blond. Et mes sévices ? Et mes câlins ? Tu peux pas me faire ça ! J’en ai besoin, moi, sinon, comment je pourrais comprendre ce qui est bien ou mal ? Hein ? T’y as pensé ? Non, j’suis sûr que tu n’y as pas pensé ! T’as vu comment j’me suis rebellé ? C’est pas la preuve que je mérite d’être dressé ? Hein ? Non ?
– Arrête de te comporter comme un gamin ! – soupira le brun. Je ne suis pas d’humeur à jouer au chienchien avec toi. Même si c’était planqué dans un placard, je t’ai retrouvé, et c’est tout ce qui compte à mes yeux. Oublie ta peine, je la commue en mission. Tu es le seul sur qui je peux compter. Ton rôle sera de me ramener un bien précieux qui m’a été volé et d’occire ceux qui ont voulu me faire du mal.
Cette fois-ci, Kili’an en était sûr. Son Aar’on souffrait. Les traits tirés de son visage, ses larmes qui avaient coulé et irrité ses joues et l’ambiance lourde et pesante des lieux le prouvaient. Il s’était passé quelque chose de grave. Se défaisant de ses liens, le jeune blond vint s’assoir à califourchon sur les genoux de son maître et le serra amoureusement contre son torse plat.
– Je suis à tes ordres. Excuse-moi pour le foirage sur Kamadeva, je pensais vraiment m’infiltrer en faisant semblant, et c’est parti en couilles, je ne pouvais rien faire si je ne voulais pas griller ma couverture. Et… non, j’ai été nul, tu as eu raison de te mettre en colère, et c’était parce que j’avais trop honte pour l’admettre que j’ai boudé. Explique-moi ce que tu attends de moi, et je le ferais pour toi.
Agrippant la croupe fine et élancée de son bien aimé, le Merveilleux craqua. Son Kili’an était tout pour lui. Il était tellement beau. Tellement doux. Tellement gracieux. Tellement spécial… Il était le seul devant qui il pouvait s’autoriser à pleurer.
– Hier soir, après t’avoir retrouvé… Je suis remonté dans mes appartements. La porte était fracturée. Les coupables sont les deux Ashtars de l’ombre, Dieg’o et Soh’an, spécialisés dans ce genre d’opération. Ils… ils m’ont volé mon chaton… Mon petit Stin à moi… il est ce que j’ai de plus cher après toi…
Embrassant la nuque de son maître bien aimé, Kili’an serra les dents. Stin faisait partie des meubles et ne quittait jamais les appartements aaronesques. Certains bruits de couloir dans Thot indiquaient qu’il avait toujours été là, arrivant dans les bras du septième, et que chacun de ses successeurs l’avait aimé et protégé comme le bien le plus précieux de la création. De nombreuses légendes existaient à son propos, mais aucune n’était réellement complète. Tout ce que Kili’an savait, c’était que l’affection de son maître pour le petit Néko était réelle, et que lorsqu’il était lui-même en mission à l’autre bout de la galaxie, c’était dans ses poils bleu électrique que l’Aar’on passait ses doigts en attendant le retour de son bien aimé.
– Je te le ramènerai, je te le promets.
Après avoir scellé sa promesse de la plus pure des manières en caressant du bout des doigts les joues de son Dieu vivant et en lui déposant un baiser directement sur les lèvres, Kili’an se redressa et se dirigea vers la sortie. Alors qu’il avait déjà une main posée sur le montant de la porte, la voix faible du brun dans son dos lui transmis ses dernières indications.
– D’après mes informations, ces monstres se sont dirigés vers Camazotz, la lune du sacrifice. Il faut absolument que tu retrouves Stin avant qu’ils ne l’offrent en offrande au Bottel’ron, et que tu me le ramènes immédiatement, c’est un ordre. C’est l’avenir de la Fédération lui-même qui est en jeu. Il ne faut pas que les Ashtars arrivent à leur fin, sans quoi, nous sommes tous condamnés…
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christophe76460 · 6 years
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Héros ou erronés ? 10 Leçons sur la façon de considérer nos illustres prédécesseurs dans la foi                                                                                                  
 « Souvenez-vous de vos conducteurs qui vous ont annoncé la parole de Dieu. Considérez quel est le bilan de leur vie et imitez leur foi » (Hé 13,7). Ce qui est vrai pour l'Eglise locale est vrai aussi pour des conducteurs spirituels d'ailleurs : nous pouvons nous en souvenir, examiner leur vie et en tirer des conclusions pour notre foi et notre piété. C'est ce que fait l'auteur de l'épître aux Hébreux lorsqu'au chapitre 11 il passe en revue les personnages historiques dans la « nuée de témoins » (Hé 12,1). Comment devrions-nous considérer les acteurs humains de la Réforme ? Le juste milieu se trouve entre l'hagiographie et la critique ; voici cinq valeurs et cinq avertissements destinés à nous guider. CINQ QUALITES A ADMIRER 1 Une productivité prodigieuse Quand je considère les 61 volumes que Martin Luther a rédigés1 (en plus de la traduction de la Bible !), je suis admiratif devant un tel travail. Il est aussi étonnant de constater que le pavé qu'est l'Institution de la religion chrétienne a été écrit par Jean Calvin en latin alors qu'il n'avait que 27 ans2. Ulrich Zwingli, quant à lui, pouvait prêcher la parole en n'ayant que le Nouveau Testament en grec devant lui. Ces hommes n'avaient pas les distractions de l'Internet, mais ils n'avaient pas non plus les avantages que nous avons pour effectuer des recherches rapides ou pour la diffusion des documents. Ils n'avaient pas plus de 24 heures dans une journée, ni plus de sept jours dans la semaine, mais leur productivité était remarquable. 2 Un attachement au Christ seul J'admire le fait que Luther a mis en avant une définition de la foi qui soit vivante et relationnelle. Il faisait la distinction entre, d'un côté, la foi qui connaît certaines vérités du fait de les avoir entendues, et, d'un autre côté, la vraie foi qui est un engagement « du fond du coeur » envers les vérités bibliques3. Cette distinction est utile pour passer outre au formalisme d'une confession et entrer dans une véritable relation de confiance en Dieu, telle que la Bible l'envisage. Cet accent sur une foi vivante était accompagné par l'importance qu'il accordait au Christ et à lui seul. Ce n'est que par le Christ que nous sommes sauvés ; son obéissance, son oeuvre à la croix, sa justice étaient à nouveau à l'honneur. Pour cette raison, la théologie gardait toute sa pertinence et son importance : c'était une question de vie ou de mort. 3 Un anticonformisme remarquable Considérons la pression que les Réformateurs ont dû subir. Martin Luther, dans l'épisode devenu célèbre, se tenait devant la diète de Worms, contraint de défendre ses livres face à l'autorité de l'empereur et de la papauté. Pourquoi ne pas plier devant leur autorité ? Une priorité pesait plus lourd pour lui comme pour ses successeurs : le respect des Ecritures. Le slogan sola scriptura commémore leur attachement à la parole de Dieu comme la plus haute autorité – la seule autorité ultime ! Cela ne signifie pas qu'ils ont toujours interprété chaque passage de manière pareille ou même que chaque commentaire était juste ; mais ils recherchaient le sens des Ecritures et ils voulaient les comprendre et les faire connaître. C'est ce qui leur a donné un courage remarquable pour ne pas se conformer aux institutions, ne pas perdre l'Evangile, ne pas se taire. 4 Un refus de la célébrité Luther a profondément bouleversé l'Eglise et l'Europe, mais il n'a pas cherché à le faire. En contraste avec ceux de nos contemporains qui recherchent la célébrité, ne serait-ce que pour quinze minutes, il ne cherchait ni la grandeur ni la notoriété qui sont devenues les siennes4. Pour sa part, Calvin « semblait sincèrement préférer une obscurité paisible5 » et a mené des efforts en vue d'éviter que l'emplacement de sa tombe soit connu. Saisissant la grâce divine, les Réformateurs ont pu donner la gloire à Dieu seul pour le salut, ainsi que pour les effets de la Réforme. 5 Une fidélité jusqu'à la mort L'épître aux Hébreux nous demande de considérer le bilan de la vie de nos conducteurs. Les Réformateurs ont été touchés profondément par leurs souffrances ; « le chrétien sous la croix n'est pas un stoïcien6 ». Ils ont perdu des amis et des collègues morts en martyr ou de maladie mais ils ont persévéré dans leur foi jusqu'à la mort. Il est émouvant de lire comment Calvin est décédé de ses maladies à l'âge de 55 ans. Une biographie relate que, dans ses derniers jours, il témoignait toujours de l'Evangile et exhortait ses collègues à persévérer pour le Christ7. Cinq qualités louables, donc. Ne serait-ce pas formidable d'avoir aujourd'hui parmi nos rangs des croyants productifs, attachés au Christ et à sa parole plus qu'à la tradition, ne recherchant pas leur propre élévation, fidèles jusqu'au bout ? Néanmoins, pour être justes, nous devrions aussi apprendre cinq autres leçons. CINQ MISES EN GARDE 1 Observons que les Réformateurs étaient critiquables à certains égards Leur héritage, leur réputation, sera toujours entachée. Luther, par exemple, dont le francparler était un avantage certain, a parfois tenu des propos vulgaires8. Certains jours il a abusé du vin ou de la bière de Wittenberg9. Son avis sur les Juifs était non-biblique et a influencé d'autres dans le sens de l'antisémitisme10. A Calvin on reprochera trop d'austérité et une attitude colérique. Par ailleurs, il a été impliqué, en 1553, dans la condamnation à mort de Servet, qui niait la doctrine de la Trinité. Même s'il s'agissait d'une décision prise par un conseil de 25 personnes, et que Calvin a passé des heures avant et après le tribunal à tenter de convaincre Servet de changer d'avis11, son implication dans cette mort reste difficilement acceptable. 2 Ne vivons pas dans le passé Etudier l'histoire de l'Eglise est d'une grande utilité, à la fois pour notre encouragement et pour éviter des dérives dans notre doctrine. Toutefois, il est vrai que le monde a beaucoup changé et que le contexte européen est bien différent aujourd'hui. Nous ne vivons plus à la même époque, ni avec ses avantages et inconvénients. Le pouvoir politique n'est plus allié si fortement à la religion. La papauté a une influence beaucoup moins grande, ce qui reflète le relativisme et le sécularisme ambiant. Il n'y a d'ailleurs plus de villes réformées où règne un conseil de chrétiens qui consultent des pasteurs avant de prendre des décisions. De plus, aujourd'hui la question des indulgences, qui a précipité la Réforme, est moins à l'ordre du jour. Nous devrions éviter de nous approprier au 21e siècle tout ce qu'un Réformateur a écrit comme s'il avait raison sur tout, sans passer ses propos au crible des Ecritures et sans considérer la remise en question de certaines de ses idées par d'autres écrivains protestants ayant oeuvré depuis lors. Il faut que « le lecteur moderne comprenne Luther tel qu'il était vraiment et n'en fasse pas le compagnon confortable du mouvement évangélique américain contemporain12 ». 3 N'éliminons pas les différences Etrangement, la tendance inverse est présente aussi, à savoir celle de faire comme si la Réforme ne s'était pas produite ou qu'elle n'avait pas lieu d'être. Le courant protestant étant encore minoritaire, nous pourrions avoir envie de nous rattacher à l'Eglise de Rome. Devrions-nous continuer à « protester » au lieu de rechercher un témoignage en commun avec les catholiques ? Ils croient au Dieu trinitaire de la Bible, après tout ! Or les questions de fond de la Réforme n'ont pas disparu. La différence entre le salut par la grâce seule et le salut par la grâce et nos oeuvres est trop importante pour être éliminée. De même, nous voulons proclamer le Christ comme seul médiateur, et nous ne pouvons nous taire sur ce point. Notre désir n'est pas de diviser mais que tous soient sauvés en parvenant « à la connaissance de la vérité » (1 Tm 2,4). Nous devons donc apprendre la vérité de la Bible, et ne pas y ajouter. 4 N'en faisons pas notre identité Sans doute êtes-vous, comme moi, un peu confus(e) par la question que certaines personnes extérieures à l'Eglise nous posent : « Etes-vous Luthérien ou Calviniste ? » Nous aurions envie de répondre : « Luther est-il mort pour nous ? Est-ce au nom de Calvin que nous avons été baptisés ? » La Bible nous met en garde contre le danger de créer de telles factions (1 Co 1,12-13) ! Calvin lui-même était perturbé par la tendance des chrétiens, déjà à son époque, à se rallier autour d'un dirigeant humain, que ce soit Luther ou Zwingli13, et à vouloir se conformer en tout point à leur théologie. Ce serait élever l'homme au-dessus du Seigneur. De même, je suis d'accord avec beaucoup de ce que Jean Calvin a écrit, et reconnaissant pour son travail et son exemple, mais il n'est pas celui qui me définit. A la suite de la Réforme, je suis protestant ; mais essentiellement, je suis chrétien. 5 N'oublions pas qu'ils étaient des pécheurs, sauvés par grâce Enfin, et c'est le plus important, n'oublions pas que nos prédécesseurs avaient le même besoin de l'Evangile que nous. En nous souvenant de ces serviteurs du Christ, il serait paradoxal d'oublier ce qu'ils ont eux-mêmes prêché et sur lequel ils ont insisté : ils étaient eux aussi des pécheurs, sauvés par la grâce de Dieu qui s'est manifestée à la croix. via: http://institutbiblique.be/
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