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#analyses politiques
basilepesso · 6 months
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Palme Jaune...
Le climax de l’imbécillité. Après la collaborationniste Rance-Impair Sophia Aram qui croit se découvrir Résistante et qui ordonne en insultant ceux qui ne suivent pas sa kamikazerie délirante de rediffuser les caricatures de Mahomet, n'ayant pas compris ce que j'ai expliqué 5 fois avant la décapitation de Paty et l'attentat devant les anciens locaux de Charlie-Hebdo par un Pakistanais, voici l'idée absolument lumineuse : se désigner comme cible à Franceghreb face à des millions de Musulmans chauffés à blanc par la guerre israélo-palestinienne.
Cazorla est un homme politique RN. La "dédiabolisation" pour se montrer non-antisémite n'a pas de limite, c'est le fameux "virtue signaling" qu'on voit à l'oeuvre dans le lynchage sur lequel j'ai écrit il y a 2 heures.
Ce virtue signaling pourrait nous entraîner directement dans la guerre israélo-palestinienne. Actuellement ce n'est pas un national-sioniste qui gouverne, mais si c'était le cas le risque serait encore plus grand.
C'est un des principes du national-sionisme trans-Etatique : systématiquement mobiliser derrière la cause juive, quelles qu'en soient les conséquences.
Basile Pesso, 1er novembre 2 023 (Fb) Avec post Fb de Jean-Christophe Cazorla avec l'étoile jaune nazie : "Et si tout le monde arbore cette étoile sur son profil."
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radiomanique · 1 year
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Les TERFs, leur discours, et en quoi les discours "matérialistes" en France et notamment sur Twitter commencent à y ressembler un peu trop
Ceci est une version longue et en post du thread que j’ai fait sur Twitter, dans le contexte du débat sur un streamer Twitch trans qui a fait une vidéo sur les TERFs, et sur sa légitimité en tant qu’homme trans à aborder le sujet. Au sein de ce débat, certaines personnes, qui tenaient un discours proche de celui des TERFs, ont réfuté ces accusations par le fait qu’elles sont des femmes trans, d’où un disclaimer important : ce post n’a pas pour but de "traiter des femmes trans de TERFs", mais de faire une critique à mon sens cruciale de la rhétorique ML/WG/matfem/radfem, qui n’est pas spécifique aux meufs trans sur Twitter. TW transphobie très violente, biphobie, sexisme etc. Ceci est une analyse.
1 / La naissance du mouvement TERF
Le terme TERF est apparu en 2008 sur un forum tenu par des "féministes radicales" ou radfems, pour séparer les radfems qui excluaient les femmes trans des autres. L'idéologie est, en elle-même, née avec la 2e vague du féminisme, dans les années 70 : elle est directement liée à l'avènement du séparatisme lesbien et à celui du lesbianisme politique, le noyau idéologique en étant le même, en simplifiant : "homme = mal, prédateur, femme = pure, à protéger".
On notera la perméabilité de ces discours envers les essentialismes d'extrême-droite: on notera également, et c'est important, que considérer toute proximité avec l'homme comme sale, c'est aussi la naissance de la biphobie, en plus de la transmisogynie. Les TERFs, au fil du temps, ont repris cette idéologie et l'ont développé pour dire que les femmes trans sont des prédatrices qui "violent le corps des femmes en se le réappropriant et réduisant la vraie forme femelle à un artéfact" (Janice Raymond, The Transsexual Empire), et que les hommes trans sont des traîtres à leur genre ("les lesbiennes qu'on a perdu") et qu'ils sont endoctrinés à mutiler leurs corps, avec souvent l'argument de la désirabilité ("des seins qui n'ont jamais connu la caresse d'un-e amant-e", Allison Bailey de la LGB alliance). Le livre "Irreversible Damage" inclut l’argument de l’autisme comme une raison de plus d’empêcher les transitions des "jeunes filles autistes" qui sont mal à l’aise avec leur genre à cause du patriarcat.
Je tiens à souligner, si ce n'était pas clair, deux choses : la première, il s'agit là d'un développement à l'extrême de l'argument de base du masculin comme répugnant (cf. l’argument très misogyne de la désirabilité perdue d’un homme trans) et prédateur. La 2e, il est indéniable que les hommes trans sont profondément affectés par les discours TERFs (on pensera au livre "Irreversible Damage" qui est une pierre angulaire du TERFisme, au sujet... des hommes trans), donc dire qu'un homme trans n'a pas le droit d'en parler est erroné et indécent.
2 / La proximité des discours matérialistes avec les discours TERFs
Cette partie est à replacer dans le contexte de l’existence, sur Twitter, d’un groupe appelé les mean lesbians (ML) et watermelon gays (WG), parti à la base d’un groupe d’amis et dont la portée politique s’est répandu au cours de l’année 2021. Ce groupe, bien que plutôt présent sur Twitter, n’y est pas exclusif, et de nombreux espaces queers en France sont affectés par ces rhétoriques.
A la base, les ML/WG/matfems (appelons-les MF pour l'abréviation) ne sont pas un groupe politique et n'avaient pas vocation à le devenir ; c’est leur principal argument contre les critiques de leur idéologie, nier totalement l’existence du groupe politique lui-même. il est indéniable cependant qu'actuellement un consensus idéologique s'est formé parmi les membres du groupe. En partant du principe que la réalité matérielle précède l'idéologie (par imitation de la dialectique de Marx :
1. Les catégories de genre sont immuables à l'échelle sociétale et l'appartenance à l'une ou l'autre des catégories par l'apparence précède une autodétermination ;
2. L'hétérosexualité est un terrain d'oppression et il faut la combattre (reprise du lesbianisme politique des années 70)
3. Les oppressions se réduisent à l'exercice brut, quasi mathématique, de différences extérieures de privilèges.
Sur les débats twitter, ça se traduit grossièrement par :
"Il faut transitionner de façon visible et subir la transphobie pour être trans" (cf. 1 & 3)
"La biphobie n'existe pas mais est encourageable" (cf. 2 (en analysant la bisexualité comme hétéro + homo)) & 3)
"Les hommes trans ne peuvent pas parler de féminisme" (cf. 1 & 3).
Le problème avec cette idéologie, c'est que les 3 points susnommés sont totalement, mais alors totalement, perméables au TERFisme. Sans mentionner de façon individuelle les quelques personnes qui sont passé de l'idéologie MF à l'idéologie TERF, le féminisme MF n'a pas vocation à anéantir les normes genrées, mais à se positionner dans une supériorité morale de pseudo-réappropriation de celles-ci. Le concept de devoir transitionner complètement et adhérer totalement aux classes de genre pour être pris au sérieux est compatible avec l'idéologie TERF, pour laquelle le monstrueux est tout ce qui sort de la division genrée de la société, qui justifient leur dégoût biaisé des personnes trans par cette non-appartenance aux divisions de sexe.
Le fait de placer les relations lesbiennes entre deux femmes comme pures, souhaitables, et au-dessus des autres, colle à la réutilisation par les TERFs des lesbiennes, et correspondent au même noyau, "mâle = mauvais et sale".
Le fait de dire que les hommes trans ne peuvent pas parler des terfs, parce que, et je cite, "tu as voulu être un homme, assume", c'est une reprise quasi IDENTIQUE de l'argument TERF comme quoi les hommes trans sont des "traîtres à leur genre", car ils ont quitté la catégorie femme, à protéger, et qu'ils sont devenus monstrueux.
La citation que je reprend est un tweet d’une matfem concernant le débat en cours à l’écriture de ce thread.
Mon but final, en faisant ce post, c'est d’expliciter en quoi le rapprochement MF-TERF n'est PAS un ad hominem ni "traiter une femme trans de TERF", mais une critique du discours sous-jacent.
Je tiens aussi à mettre en garde toute personne en construction politique contre ce genre d'idées : peu importe combien les MF attaquent moralement, leurs idées restent réactionnaires. les 3 points susmentionnés sont compatible avec les TERFs, et la pente est glissante...
Critiquer de pipou pour ridiculiser et infantiliser tout opposant intellectuel, c'est pas un argument, c'est un ad hominem. réfuter toute critique par "vous êtes transmisogynes" ou "vous êtes lesbophobes", c'est bas au possible.
Je tiens à finir le thread par une remise en contexte très importante : l'idéologie MF, tout comme l'idéologie TERF, est centrée sur une conception blanche, bourgeoise, valide des classes de genre, et que leur analyse en est très limitée. Leur conception de la-femme à défendre correspond à l’idéal réactionnaire de la femme, et leurs erreurs, évidentes même au sein de milieux privilégiés, sont encore plus apparentes quand on parle de personnes racisées (dont la relation au genre et aux normes de genre est forcément très différente), ou dont l’accès à la transition est conditionnée par la précarité, ou des personnes handicapées pour qui l’humanisation nécessaire à l’assignation de genre est parfois absente…
En guise de conclusion, je vais revenir, quitte à passer pour « pipou », sur le point le plus important : reprendre les discours réactionnaires en se positionnant comme réaliste, matérialiste, c’est exercer et projeter de la violence, qui n’a rien à faire dans nos espaces. Ce genre d’idéologie est dangereuse, et vouloir passer pour « les bons queers » ne vaut pas de jeter sous le bus tous ceux qui ne rentrent pas dans des assignations, pour le coup, hors-sol, et très, très loin de toute réalité matérielle.
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information-2-0 · 7 months
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J'ai pleuré
J’ai écouté M.Philippe De Villiers…. Son analyse, sa culture, son verbe, ses solutions proposées nous font penser qu’il y a encore de vrais Français, que tout n’est pas perdu, si, nous avons un sursaut de lucidité, d’orgueil! Par Bernard Bruyneel Continue reading Untitled
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marketresearch23 · 2 years
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bouxmounir · 2 years
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ISCAE : 22ème édition des JO
ISCAE : 22ème édition des JO
L’Association des Iskaéistes pour la Promotion des Etudes Culturelles (AIPEC-ISCAE-CASABLANCA), a organisé, les 13 et 14 mai 2022, la 22ème édition des Olympiades de l’ISCAE sur le thème : « Sport et Réalité, dans le sauna la crise sanitaire » , ayant frappé de plein fouet le domaine sportif, l’AIPEC en partenariat avec LaLiga et l’ALISCA, vis à travers cette manifestation à rendre hommage au…
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La politique de la psychanalyse selon Lacan («l’inconscient, c’est la politique») c’est tout le contraire de la pathétique soumission de l’ECF de Jacques-Alain Miller au discours dominant et sa promotion, au nom du Bien, des identifications sexuelles imaginaires des Gender Studies...
La véritable dimension politique de la psychanalyse révèle son accès dans le Séminaire XX, quand Lacan affirme : «l'objectif de mon enseignement est ... de dissocier a et A ... c'est ici que la scission ou un détachement reste à être effectué».
Si cette «séparation» n'a pas lieu (c'est l'étape logique qui vient après l'aliénation...) l'Autre continue de fonctionner comme un grand Autre non castré, non barré, entier, représentant absolu du domaine de la nécessité, qui contient sa propre raison.
Alors que l'opération qui sépare l'Autre de sa cause, place cette cause à la fois hors de la sphère du sujet, et hors de la sphère de l'Autre, c'est à dire au point de leur impossible intersection.
Lacan parle de sortie du Discours Capitaliste, ce qui ne signifie pas encore la sortie du capitalisme...
Voilà pourquoi il avance que le psychanalyste, qui doit devenir un "saint", aura dû apprendre à "déchariter"...
«Plus on est de saints, plus on rit, c'est mon principe, voire la sortie du discours capitaliste, — ce qui ne constituera pas un progrès, si c'est seulement pour certains.»
Pour Lacan, la fin d'une analyse se marque donc d’une séparation, la séparation de l'objet (a) du Moi (l'identité imaginaro-symbolique), l'objet se trouvant expulsé hors du circuit signifiant, dans une prise de distance décisive avec l’ordre symbolique...
L'équivoque signifiante concernant la notion de «lettre» est ici capitale.
La lettre en tant qu'elle est réelle n'est pas le message qu'elle contient mais si l’on peut dire "l'être de la lettre" lui-même, le reste matériel qui résiste à la symbolisation.
La séparation au sens psychanalytique consiste donc à séparer le contenu de la lettre, ce qu'il y a à l'intérieur, son message, de la lettre elle-même en tant qu'elle est le support du message, son enveloppe matérielle, le message n’étant rien d’autre in fine que le médium lui-même...
Ce reste-déchet-excrément, seul support restant d'identification, est le corrélât objectif réel du sujet, sans lequel le sujet lui-même disparaîtrait irrévocablement.
Ainsi naît la notion de Sinthome (saint-homme) chez Lacan...
«À la vérité le saint ne se croit pas de «mérites», ce qui ne veut pas dire qu’il n’ait pas de morale.
Le seul ennui, pour les autres, c’est qu’on ne voit pas où ça le conduit.
Moi je cogite, je cogite éperdument pour qu’il y en ait de nouveaux comme ça.
C’est sans doute de ne pas moi-même y atteindre.» (Télévision)
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tomub · 7 months
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À LIRE ABSOLUMENT
Ce billet de Mona Chollet:
"Comme tout le monde, je suis glacée par les récits et les images de l’attaque du Hamas. Dans ce contexte, ceux qui privilégient l’émotion pure passent pour les seules personnes humaines et sensées, et ceux qui tentent de contextualiser, de livrer une analyse politique, pour des monstres. Pardon, mais, en réalité, c’est l’inverse.
Les imbéciles bellicistes et fanatiques qui voudraient nous faire croire qu’« expliquer, c’est justifier », qui interdisent toute pensée en instrumentalisant de la manière la plus abjecte la peur existentielle créée par le génocide des juifs d’Europe, ne font que nous enfoncer un peu plus dans cet enfer. Ils veulent nous faire oublier cette vérité toute simple, que rappelle la cinéaste Simone Bitton dans un entretien à Télérama : « La solution existe, et tout le monde la connaît : il faut cesser l’occupation ! »
Même s’ils ont une vague notion de l’existence d’une occupation militaire et d’une colonisation, beaucoup de mes amis français n’ont pas vu comme moi défiler chaque jour sur leur fil d’infos, au cours des années et des mois passés, les démolitions de maisons palestiniennes en Cisjordanie, les familles de Jérusalem expulsées de celles où elles vivaient depuis des générations, les enfants et les adolescents jetés en prison ou tirés comme des lapins, l’avancée inexorable de la colonisation, les terres confisquées, le harcèlement et les attaques des colons, la situation intenable dans la gigantesque cage qu’est Gaza, les discours de haine d’un gouvernement d’extrême droite qui parle ouvertement d’annexion et de « transferts » de populations. Dès lors, l’attaque menée par le Hamas le 7 octobre leur apparaît comme un coup de tonnerre dans un ciel bleu, une agression unilatérale et gratuite ; ils adhèrent à la lecture du « choc des civilisations », selon laquelle elle serait motivée par la haine de la démocratie, de la liberté, des « valeurs occidentales » dont Israël serait la pointe avancée dans l’Orient barbare. Cette lecture est une catastrophe. Elle nous laisse pour seul horizon la guerre totale et l’extermination"
➡️ la-meridienne.info/spip.php?artic…
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ernestinee · 6 months
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"Autrefois, entre la mer de Corail et l'océan Indien, mais sur le chemin de nulle part, s'étendait un district du nom de... Oh, disons Inglewell."
Ces lignes m'apaisent immédiatement.
Voilà quelques semaines que je me bats contre un livre, et le mot n'est pas trop fort. J'avais commencé une lecture à propos d'un tueur en série. J'aime beaucoup. La trame est sympa, avec une analyse psychologique assez précise du tueur depuis l'enfance. Un premier chapitre agréable à lire. L'homme s'échappe de l'hôpital psychiatrique, on est dans son esprit fou mais d'une intelligence incroyable, plusieurs coups d'avance sur tout ce qui pourrait lui arriver et la promesse de ne pas être en cavale une fois évadé de l'hôpital. Et puis il tue, encore et encore. C'est sanglant, motivé, horrible mais c'est un thriller, je ne m'attendais pas à moins.
Et puis, le contexte. Tous les hommes ont des postes importants. Toutes les femmes, absolument toutes les femmes de l'histoire sont dépeintes comme sans cervelle mais calculatrices, vicieuses, appâtées par la beauté d'un homme , sa jeunesse et ses signes extérieurs de richesse, pendues à leurs envies libidineuses. Et que si elles se font tuer, elles l'ont bien cherché. Tous les hommes de l'histoire sont des prédateurs, à commencer par le tueur, mais également les journalistes, policiers et les hommes politiques qui chacun à leur tour alourdissent des passages de l'histoire avec ce qu'ils pensent des seins de leur secrétaire, ce qu'ils imaginent devant les corps dénudés et abimés des victimes (uniquement des femmes bien sûr sinon ce n'est pas drôle), ce qu'ils feront subir à leur maîtresse alors qu'ils ont été titillés (private joke inside) par la vue des formes de telle ou telle femme. Je me sens oppressée et entourée de pervers dès que j'ouvre ce bouquin alors décision a été prise de le refermer et de l'oublier quelque part, au moins un moment.
Et donc quand je commence "L'envol" de Kathleen Jennings, je ressens déjà un peu de bien-être et d'air frais, je me sens un peu apaisée sur le chemin de nulle part, entre la mer de Corail et l'océan Indien. Il semble que l'ambiance s'assombrit d'ici peu car il s'agit d'un mélange de fantasy urbaine et d'horreur gothique mais je n'ai aucune idée de ce que ça signifie et ça ne sera de toutes façons pas pire que mon overdose de pervers.
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basilepesso · 1 year
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Pas facile de soutenir Dreuz pour leur excellence globale comme je le fais depuis douze ans lorsqu'on lit ces sempiternelles accusations d'antisémitisme, absolument éreintantes, ici pour un "Mazel Tov !" moqueur d'une des plus grosses collaborationnistes occidentales - et dont je ne parle jamais pour raisons personnelles. Grumberg, par ailleurs excellent, juge ces mots comme l'expression d'un "dégoût atavique" antisémite alors que Clémentine est tout sauf antisémite, et l'a montré tout au long de sa carrière politique, ainsi que de sa vie personnelle, dont j'ai connu une partie puisque c'était l'ex de mon frère. Dreuz sans ces débilités, ce serait encore meilleur, mais il est absolument impossible à la plupart des Juifs de ne pas se vautrer dans ces calomnies auto-centrées.
Basile Pesso, 7 mars 2 023 (Fb) Article de Dreuz : “Le « Mazel Tov ! » de Clémentine Autain, réjouie de l’annulation du mandat de Meyer Habib, a un sale goût antisémite“
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raisongardee · 1 year
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“On ne peut toutefois saisir pleinement les enjeux de cette américanisation mentale continue de la gauche, sans prendre d’abord appui sur l’analyse par Orwell du délire idéologique stalinien. A ses yeux, en effet, ce dernier trouvait son origine première dans l’essor massif, depuis la fin du XIXe siècle, de ces nouvelles classes moyennes urbaines (et donc de l’intelligentsia qui leur est liée) chargées d’encadrer les progrès du capitalisme sur le plan technique, managérial et culturel. Soit, en gros, ce qu’André Gorz appelait les "agents dominés de la domination" et Bourdieu "la fraction dominée de la classe dominante". Or, cette nouvelle intelligentsia dominée/dominante allait très vite comprendre que les partis ouvriers offraient un tremplin idéal à son "désir secret de tenir le fouet" (Orwell) et de devenir calife à la place du calife […] Or, peut-on dire, de ce point de vue, que les choses aient radicalement changé depuis l’époque où Orwell développait cette analyse ? Oui et non. Oui, bien sûr, puisque la gauche mitterrandienne a fini par faire sienne la thèse que soutenait Foucault dès 1977 selon laquelle "tout ce que la tradition socialiste a produit dans l’histoire est à condamner". Non, en revanche, si l’on s’en tient à la description donnée par Orwell, dans 1984, de la caste dirigeante d’Oceania ("elle était surtout composée de bureaucrates, de techniciens, de leaders syndicaux, d’experts en publicité, de sociologues, d’enseignants et de politiciens de métier"). Elle anticipe en effet de façon troublante la composition sociologique actuelle du noyau dirigeant de presque tous les partis de gauche. A ceci près que, dans l’intervalle, ces partis ont aussi perdu – métropolisation oblige – l’essentiel de leur base militante populaire. Et avec elle, ce minimum de bon sens qu’imposait encore aux intellectuels middle-class de l’époque stalinienne, le fait de conserver un lien avec le monde des travailleurs. Or, si le ressort ultime du délire idéologique n’est pas tant le projet socialiste en lui-même que sa confiscation par une intelligentsia dominée/dominante dont le "progressisme" spontané masque, en réalité, la volonté de puissance et le désir de régenter en totalité la vie des autres, on s’étonnera donc moins qu’une gauche réconciliée avec le libéralisme et plus "gentrifiée" que jamais soit devenue de nos jours aussi perméable au "wokisme".”
Jean-Claude Michéa, « L’écologie politique est-elle en pleine déconstruction ? », in La Décroissance, n° 197, mars 2023.
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claudehenrion · 7 months
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''Terre Sainte'', vraiment ?
Après les lignes écrites hier, il ne m'est pas possible de passer à côté du 'énième' chapitre de la version moderne de la Guerre de Cent ans qui, le progrès technologique aidant, se déroule dans nos salons et nos chambres à coucher. Tant de fausses analyses ont été déversées depuis une semaine sur les victimes (consentantes, souvent, hélas !) des chaînes dites ''main stream'' qu'Il ne va pas être facile d'échapper aux lieux communs, aux clichés et aux fausses évidences (sans oublier les bobards auxquels nos politiques et nos organes de presse nous soumettent... Mais je vais essayer de me libérer de cette fausse impression d'honnêteté qu'on appelle ''le direct''...
1 - Il est inutile de rappeler les faits : depuis samedi dernier, les chaînes tournent en boucle sur des images épouvantables et, comme toujours, sur les explications biaisées de nos grands hommes si petits, sur des commentaires d'images qui s'en passeraient bien, tant elles sont terribles... et aussi sur l'engagement physique digne d'admiration de quelques jeunes femmes (pour la plupart ravissantes, ajoute le macho qui sommeille en moi), qui se révèlent comme de vraies journalistes, elles, et de superbes informatrices (NB : pourquoi ne vont-elles pas plus souvent en Ukraine ou en Arménie? On saurait, enfin, ce qui s'y passe, au lieu d'être soumis au tir à répétition en forme de psittacose de Pujadas et des experts en désinformation qui rendent LFI in-regardable !). Et inutile, aussi, de revenir sur le bilan, atroce déjà et qui risque de devenir cauchemardesque dans les jours qui viennent, des deux côtés, cette fois : nous sommes dans le royaume des grands chiffres !
2 - Devant les images et les récits, il m'est impossible de ne pas penser à un ouvrage –dire un ''brûlot'' serait plus précis-- dont je vous ai souvent parlé dans ce Blog : ''La Gestion de la barbarie'', qui est le livre de chevet des djihadistes, des terroristes et des islamistes lorsqu'ils deviennent fous : leur haine féroce pour tout ce qui n'est pas ''eux'' s'appuie sur une lecture officielle du Coran qui précise clairement que n'a droit au qualificatif d'Homme qu'un ''croyant''. Les autres, tous les autres humains à qui on nie ce titre, qu'ils soient chrétiens, juifs, athées, animistes, shintoïstes..., ne sont bons qu'à (ou doivent être) tués, ''juste parce que'' ... ou réduits en esclavage pour les deux premiers, en tant qu'appartenant à une ''religion du Livre''.
3 - Il faut bien comprendre qu'un esprit simple, endoctriné, façonné ''de traviole'' pendant toute sa courte existence dans ce qui est la plus grande prison à ciel ouvert du monde, conçue et imaginée par le Hamas mais maintenue en l'état par Israël (trop content !) finit par se sentir libre d'enlever, torturer et (pardon) tuer avant de pisser dessus... des ''choses'' qui ne sont pas des humains (des insectes ? des animaux ? des ''machins'' ?) puisque le Livre sacré le dit, mais qui sont des ennemis , puisque l'émir du jour l'affirme. Des ''cadres'' bien à l'abri dans leurs beaux hôtels de Téhéran ou de Qatar calculent des plans de Comm' qui vont forcer le monde à demander à Israël d'arrêter –après un ''baroud d'honneur'', le même depuis 40 ans : spectaculaire mais court, pour ne pas faire de ''dégâts collatéraux'' qui pourraient émouvoir certains de nos fournisseurs d'hydrocarbures...Déjà, au nom des otages ''bi-nationaux'', les Chancelleries tricotent, fantasment, et supplient.
4 - Un autre sujet d'étonnement concerne l'occurrence-même de cet événement, mais il relève d'une forme de ''complotisme'' : Israël dispose, de très loin, de la meilleure couverture en matière de Services Secrets, maillage très fin entre les services de la sécurité intérieure, appelés le Shin Beth, la branche du renseignement militaire, dite l'Aman, le renseignement extérieur (le célèbre Mossad), et les forces dites ''spéciales'' de Tsahal, le Sayerot, qui s'appuient sur une communauté séfarade originaire d'Afrique du nord qui parle l'arabe bien mieux que l'hébreu et dont chaque membre trompe facilement n'importe qui quant à son appartenance et son origine...
5 - Qui peut croire une seconde qu'une opération d'une telle importance ait pu être montée, lancée et réalisée sans que le moindre signal ait pu être perceptible par ces armadas de professionnels aguerris ? Il s'agit de plus de mille hommes lourdement armés, de pick-ups par dizaines, de motos plus nombreuses encore, de matériel lourd de destruction du ''Mur''... donc d'une logistique très importante et bien huilée (car elle a parfaitement soutenu les objectifs guerriers). Il va bien se trouver quelqu'un pour s'en étonner et remarquer que cette crise a transformé une dangereuse partition potentielle du peuple d'Israël en un peuple soudé devant l'horreur... la taille de la menace ayant, elle, été sous-évaluée. Il n'est pas interdit de se poser cette question, d'autant que l'Egypte vient de faire savoir qu'elle avait prévenu Israël de la proximité ''d'une action de grande ampleur''.
6 - Reste une question-choc : ''Et maintenant'' ? Des bombes, même en nombre effrayant, n'ont jamais arrêté un mouvement d'idées. Une opération terrestre lourde pose le drame des otages (cent cinquante? plus ? dont combien de multi-nationaux ?), tout comme un nettoyage par le vide --rejeter à la mer (car l'Egypte en crise économique ne va pas vouloir ni pouvoir les accueillir) dans les 2 millions d'arabes, pour la plupart très pauvres (dont un pourcentage conséquent de tueurs prêts à tout)-- ne va pas de soi, et la ''communauté internationale, prompte à déconner, va s'en donner à cœur-joie, dans le genre ''faux bons sentiments''. Décidément, entre l'horreur inracontable vécue samedi, les non-solutions réellement disponibles et la menace du Hezbollah sur le front nord, je n'aimerais pas être un dirigeant israélien, ce soir moins encore que d'habitude !
H-Cl.
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leseffrontesfr · 10 months
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— Hé, cousins, qu’est-ce que vous avez trouvé, là ? C’est quoi ça ? — Téma, ils ont pécho deux rattes ! — Ben voilà, comme les keufs sont en train de criser avec les émeutes partout, nous on allait ratisser le centre commercial, tranquille. Mais les gars de Champigny ils étaient passés avant nous. Tu le crois pas : ils ont déjà tout dépouillé ces rats ! Les baskets, les consoles, les téléphones… C’est abusé ! — Même la bouffe, frères ! Leur mères, elles ont dû faire les courses pour un an, là. Y restait que des trucs dégueus qu’ont pas de goût, pour les meufs qui font des régimes. Et c’est là qu’on les a trouvées : elles bébardaient des galettes de riz, des steaks de soja et des tampons pour leur teuch. — Alors on s’est dit : « On va pas repartir sans rien. On les prend, on verra ce qu’on fait avec. » — Hé, teup, comment tu t’appelles ? — Sandrine. Nous vous comprenons ! Nous sommes contre l’appareil policier au service de l’État bourgeois ! Dès le début du mouvement, nous nous sommes dit : « Et si le pillage avait à voir avec la pauvreté ? Les marques avec le sentiment de relégation ? Peut-être est-ce à analyser politiquement pas juste sécuritairement ? » Nous vous avons défendus sur Twitter. Poser une question sociale. Recevoir des insultes. Quelle meilleure illustration du problème ? — Bon, ta gueule. Et toi ? — Clémentine. Nous savons que ce qu’il faut calmer, ce sont les injustices, les violences policières, le racisme, la vie chère et les inégalités territoriales. Voilà la condition de l’apaisement. — Ouais, les cousins… J’sais pas si vous avez bien fait de les ramasser. Elles sont prises de tête celles-là. — Qu’est-ce t’en as à foutre ? C’est pas pour les épouser. — Ouais. Clém’, qu’est-ce que tu sais faire de bien ? — Je suis écrivaine éco-féministe et chargée de mission pour la tolérance et… — Elle a rien compris. Et l’autre ? — Moi ? Je suis économiste et directrice des potagers participatifs de… — C’est bon, ta gueule. Faites-en ce que vous voulez de vos dinbous, je m’en balec. Mais allez défoncer le tabac devant la mairie d’abord, avant qu’il soit vidé par d’autres. Et rentrez pas les mains vides ! J’ai envie de cloper, là, et y a plus un magasin d’ouvert.
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harriet-de-g · 29 days
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Les crip à l'assault de la ville : l'espace repensé par les luttes antivalidistes est disponible sous ce lien en PDF.
L'article aborde la réalité spatiale des personnes handies, notamment les difficultés à occuper un espace urbain pensé pour les mettre à l'écart. Il parle bien sûr du problème des institutions d'enfermement (IME, Ehpad, ESAT,...), mais plus largement des difficultés à percevoir le handicap comme un enjeu politique. L'une des conséquences étant l'exclusion d'espaces militants et plus généralement sociaux, qui nous sont pourtant vitaux et nécessaires.
Cet article est un extrait du livre Tenir la Ville : Luttes et résistances contre le capitalisme urbain (collectif Asphalte).
"Cet ouvrage entend contribuer à repolitiser la question urbaine pour en faire un enjeu majeur des luttes pour l'émancipation et l'autonomie. Il combine analyses critiques, témoignages et récits de luttes. Si les chapitres appréhendent l'espace urbain comme objet et terrain des conflits sociaux, les contributeurs et contributrices montrent en quoi la question spatiale est indissociable de la question des rapports sociaux (de classe, de race, de genre). Dressant un vaste panorama des combats pour et par l'espace, Tenir la ville critique des projets capitalistes d'appropriation des territoires urbanisés et restitue des expériences de résistance, leurs limites et les conditions de leur succès."
Pour en connaitre un peu plus sur les coulisses de la présentation du livre, je vous invite à lire ce récit, qui représente ironiquement un exemple des mécanismes d'exclusion mentionné dans l'article.
Le PDF du livre au complet.
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yespat49 · 4 months
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« Le vrai sujet tabou en France, c’est l’émigration » : le nombre d’expatriés français augmente et ce mouvement ne suscite aucun commentaire
ANALYSE – Le nombre d’expatriés français augmente et ce mouvement ne suscite aucun commentaire et bien peu d’analyses. Voilà une enquête menée autour de Noël qui laisse deviner quelques discussions désabusées dans la vapeur des réveillons. 30 % des Français songeraient à s’expatrier en raison du climat économique et politique du pays, selon un sondage OpinionWay pour Économie Matin et Taiga. Ils…
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bouxmounir · 2 years
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Connectivité en Afrique dans le cadre de la 2ème édition des Rencontres Digital by PortNet
Connectivité en Afrique dans le cadre de la 2ème édition des Rencontres Digital by PortNet
A l’occasion de la tenue de la 2ème édition des Rencontres du Digital by PortNet placée sous le thème « Digitalisation pour une Afrique Connectée et Intégrée », le Directeur Général de PortNet SA, Youssef Ahouzi, en lumière, vendredi 13 mai à Casablanca, le rôle de la digitalisation dans la croissance et le développement du continent africain et les différents projets et chantiers destinés à…
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