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#auteur russe
fleurdusoir · 5 months
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Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, [...] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira.
— Roman Von Ungern-Sternberg, cité par Léonid Youzéfovitch dans Le baron Ungern - Khan des steppes
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les-toupies-h · 2 years
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Natalia Kim
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lounesdarbois · 4 months
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Salut Lounès ! Voyons tes réactions à ces quelques citations… taquines ! 
Première citation :
Je suis de ces auteurs qu’ont du souffle, du répondant, du biscoto. J’emmerde le genre entier humain à cause de mon répondant terrible, de ma paire de burnes fantastiques (et bordel de dieu je le prouve !). Je jute, je conclus, je triomphe, je trempe la page de plein génie… De vous à moi, entre copains, c’est ce qu’on me pardonne pas du tout, à la ronde, ce qu’on me pardonnera jamais, jamais, la façon que je termine, que j’achève les entreprises, que je vais au pied comme une reine, à tous les coups. Ils voudraient bien me faire mourir, mes émules, même mes petits élèves, par chagrins, par méchants propos, me faire périr sous les morsures d’une foison de cancrelats, sous les venins d’une pullulation atroce d’aspics effroyablement voyous, martyrivores. Mais ma peau de vache me protège, jusqu’ici j’ai réchappé. Louis-Ferdinand Céline, L’École des cadavres (1938) 
Lounès Darbois : Eh oui ! Dans une confrontation, se coucher excite rarement la pitié de l’adversaire mais plutôt son sadisme. Les cruels sont souvent des lâches et vice-versa. C’est pourquoi il faut être « terrible et fantastique » pour durer et endurer. J’ai une photo de Raymond Poulidor grimpant une côte. Tout est résumé dans l’expression de son visage, le genre qui ne plaisante pas, sourd à la douleur, tendu vers son idéal. Parfois je la regarde. 
Deuxième citation :
(…) il ne s’agit plus de comprendre et d’aider son prochain mais de le fasciner et de l’enculer. Philippe de Vulpillières, L’homme tue et la femme rend fou (2017) 
Lounès Darbois : Brutal mais exact vu les mœurs actuelles ! La fascination, la « possession » sont des caractéristiques du diable. Tendance fatale quand on veut bien croire à tout sauf au bon sens ! Auteur au parcours intéressant soit dit en passant. 
Troisième citation :
Les hommes sont devenus avides, mesquins, menteurs, […] ils ont perdu la foi et le sens du vrai, il n’y a plus de rois, il n’y a plus de bonheur. Ils chercheront la mort sans la trouver ; ils désireront mourir, mais la mort les fuira. Roman von Ungern-Sternberg cité par Léonid Youzéfovitch, Le Baron Ungern (2001) 
Lounès Darbois : Terrible lorsqu’on sait le destin de cet homme. Lui et sa troupe se battaient à 1 contre 100 dans la steppe, dans une guerre sans espoir. La chanson sur les Russes blancs finit bien par « et leur agonie cruelle, la honte de l’Occident ». 
Quatrième citation :
La vie de l’homme oscille, comme un pendule, entre la douleur et l’ennui. Arthur Schopenhauer, Le monde comme volonté et comme représentation (1819) 
Lounès Darbois : Qu’est-ce qui est le plus agaçant : est-ce le poison de la philosophie du soupçon que Schopenhauer et Nietzsche, en suivant les pas de La Rochefoucauld, ont répandu sur les meilleures générations d’Européens qu’ils avaient au contraire pour mission de galvaniser ? Ou est-ce la complaisance dans la déprime où aiment se morfondre les jeunes Blancs intelligents pour justifier leur inertie ? Difficile à dire ! Enfin tout cela mérite une bonne douche froide et deux jours de diète. Il y a plus de sagesse dans la vie sans parole de François d’Assises que dans les 10 000 pages de l’oncle Arthur et j’ai le droit de le dire car je les ai toutes lues ! Flaubert plus laconique disait à Maupassant : « Méfiez vous de la tristesse, c’est un vice. » 
Cinquième citation :
Ainsi devient raciste celui qui ne veut pas voir son pays envahi par l’étranger, réactionnaire celui qui regrette le temps passé, révisionniste celui qui n’adhère pas à la doxa nationale, fondamentaliste celui qui se réclame de la religion de ses pères. Jean de Pingon, préface à Laurent Gruaz, Et si la Savoie redevenait indépendante ? Projet pour un état souverain, catholique et royal (2020) 
Lounès Darbois : La xénophobie que l’on essaie toujours de faire passer pour une agression active est un réflexe de défense à une agression. Au plan des instincts, elle procède de la pulsion de vie ; au plan politique elle est une résistance à la colonisation ; au plan moral elle est morale ; et au plan chrétien… elle est justifiée par la parabole du bon Samaritain : seul l’étranger qui vous sauve est votre prochain, pas les étrangers en général. 
Sixième citation :
Ah la sale gueule des honnêtes gens… Pierre-Antoine Cousteau, pensées et aphorismes (2021) 
Lounès Darbois : Se vérifie souvent chez des gens très fiers d’avoir étudié en école de commerce. 
Septième citation :
La conversation d’une femme : 95 % de reproches. Paul Morand, Journal inutile (1968-1972 et 1973-1976) 
Lounès Darbois : Vrai sauf… sauf si vous l’« honorez », comme on disait jadis. Alors elle vous fiche la paix. 
Huitième citation :
À vingt ans on a déjà plus que du passé. Louis-Ferdinand Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) 
Lounès Darbois : Avez-vous déjà eu cette impression malgré tous les voyages que vous avez entrepris, malgré toutes les réalisations que vous avez accomplies, que tout pendant l’enfance et l’adolescence étaient encore plus intense, plus beau, plus spontané, en somme plus vrai ? Il me semble que la vraie vie, c’est l’enfance, et que le reste est accessoire. 
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lepartidelamort · 3 months
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« Au début de l’année 1934, éclatait encore une fois un gros scandale financier de la Troisième République, l’escroquerie des Crédits municipaux, ayant, comme par hasard, pour principal auteur un Juif russe naturalisé, Stavisky. La complicité dans cette filouterie d’une justice putréfiée – ses personnages n’ont point changé – de la plupart des politiciens radicaux et maçons, n’avait jamais été plus flagrante. La presse et les organisations de droite s’en emparèrent, firent une campagne énorme. L’opinion suivit. Camille Chautemps, président du Conseil, le plus lourdement compromis parmi les protecteurs avérés du coquin juif, dut se démettre le 27 janvier. Son remplaçant, Daladier, apparut dès ses premiers actes comme le radical réputé "dur", chargé de sauver le parti et ses loges. Les manifestations de rues conduites par les troupes d’Action française se multipliaient et s’amplifiaient de jour en jour au chant du Ça ira.
L’extrême-gauche communiste amorçait une campagne parallèle. Le limogeage du préfet de police Chiappe, d’un arbitraire grossier, acheva de mettre le feu aux poudres. Le 6 février au soir, le rassemblement de plusieurs centaines de milliers de Parisiens, sur la place de la Concorde, prit rapidement l’aspect d’une insurrection populaire, ayant pour but immédiat l’Assemblée du Palais Bourbon. La police, fidèle en majorité au préfet éconduit réagissait mollement. La garde mobile créée par un ministère de droite contre les "rouges", défendait le pont. Le premier barrage fut forcé. La garde tira. Le premier mort tomba vers sept heures et demie. La manifestation, plus ou moins disloquée, devenue sporadique et qui, jusque-là, avait compris de nombreux curieux, se regroupa beaucoup plus serrée, et redoubla de violence à partir de dix heures. Les assauts des Parisiens, les fusillades de la garde se prolongèrent jusqu’à plus de minuit. La journée s’acheva avec le dernier métro…
La vieille République maçonnique demeurait maîtresse du terrain. Daladier, pourtant, était démissionnaire quelques heures plus tard. Paris vécut la journée du 7 pratiquement sans État, sous le contrôle des pelotons de la garde, dont on ne savait plus à qui ils obéissaient. Le soir, enfin, on apprenait l’arrivée au pouvoir d’un "conciliateur", Doumergue, dit par Léon Daudet "Gastounet le Brandadair". La démocratie était définitivement sauvée. Les vingt patriotes militants tombés dans la nuit du Six Février – exceptions les quelques curieux tués en dehors de la bagarre – ont leurs noms inscrits en tête du livre d’or de notre Révolution. (…)
Rien ne fut plus abject que la contre-offensive des Juifs, des Maçons, de la Ligue des Droits de l’Homme, des démocrates-chrétiens, de tous les humanitaires professionnels, tombant en transes pour l’exécution de quelque terroriste chinois, pour une touffe de cheveux arrachée dans le ghetto, et n’ayant que sarcasmes et rictus joviaux devant les morts français, les morts naïfs et purs de la Concorde. Jamais le bourreau ne fut plus cyniquement érigé en victime, et martyr désarmé mué en égorgeur. (…)
Nous avons longtemps traité avec beaucoup trop de pudeur et de réserve l’un des aspects pourtant essentiels de 1934. Nous avons porté rituellement de pieuses gerbes sur les tombes de nos camarades morts. Nous avons qualifié comme il convenait – nul ne l’a fait avec plus de puissance qu’Henri Béraud – les infectes et stupides canailles parlementaires qui les firent massacrer. Nous n’avons pas assez dit que nos morts furent aussi les victimes de leurs chefs. (…)
Le Six Février 1934, les chefs nationaux n’étaient pas sur la Concorde. J’y étais, aux minutes les plus meurtrières. Je ne les y ai pas vus, personne ne les y a vus. Ils étaient donc dans leurs postes de commandement. Ce pouvait être leur place. Je les y ai vus aussi, entre deux fusillades. Ils s’y tournaient les pouces, il s’y faisaient des mots d’esprit, ils se refusaient à croire qu’il y eût tant de morts que ça ! Ils n’avaient pas une consigne à distribuer, pas une idée en tête, pas un but devant eux. Les uns et les autres étaient moralement les obligés de la démocratie. Hors d’elle, ils n’avaient aucune raison d’exister. Sur ses tréteaux, ils assumaient le rôle obligatoire de l’opposant. Sautant sur une occasion assez considérable en effet, mécontents aussi du limogeage d’un policier indulgent à leurs frasques, ils venaient de se livrer au jeu classique de l’émeute, en forme de menace tartarinesque : "Retenez-moi ou je vais faire un malheur."
Mais pour ce petit jeu-là, ils avaient mobilisé des dizaines de milliers de jeunes hommes, de croyants ingénus, d’anciens soldats. Ils les avaient excités, fanatisés, chauffés à blanc. Au moment de l’action, la foule réapprit les gestes du combat et de la barricade, avec des morceaux de plâtre, des poignées de gravier et quelques lames Gillette fichées au bout d’un bâton. Les chefs, qui les avaient jetés poings nus contre les armes automatiques, s’étaient volatilisés, les uns sans doute par calcul (je pense à l’abject La Rocque), les autres saisis peut-être de vagues et tardifs remords, n’ayant plus guère qu’un souci : nier la gravité de l’événement qu’ils avaient criminellement engendré. Cette nuit-là, j’entendis Maurras dans son auto, parmi les rues désertes, déclarer avec une expression de soulagement : "En somme, Paris est très calme !" Oui, mais c’était le calme d’une chambre mortuaire.
La suite de l’histoire ne fut pas moins déshonorante. Les "chefs" de la droite firent un concert de clameurs. Certes, les "fusilleurs" étaient ignobles. Mais que leur reprochaient les "chefs" des ligues ? Ils leur reprochaient d’avoir triché en faisant tirer. Admirable politique de ces vieillards ! Incomparable symbole de cette bourgeoisie dégénérée, qui, pour n’avoir jamais eu la virilité de prendre les armes librement, de mettre sur sa conscience quelques cadavres nécessaires, aura été le complice de ses hallucinantes et imbéciles hécatombes, après desquelles le Six Février n’est même plus un fait divers en deux lignes ! Il eût fallu, en somme, que la République laissât aimablement bafouer et reconduire à coups de canne ses gendarmes, déculotter ses députés, envahir, saccager et brûler son Parlement, le tout représentant du reste, en l’occurrence, le chef d’œuvre de l’acte gratuit. Les ministres du Six Février, inutile de le cacher, avaient le droit de tirer. C’était même un devoir. (…)
Les chefs communistes, autres tireurs de ficelles, mais ceux-là, fort avisés, avaient lancé leurs fidèles sur le pavé pour profiter à toutes fins utiles du hourvari. Mais la majorité de ses fidèles ne s’en doutait pas. Pour la première fois depuis fort longtemps, les étudiants de Paris et les prolétaires rouges, armée traditionnelle de nos révolutions, manifestaient côte à côte contre la même corruption, avec la même sincérité, au même cri : "À bas les voleurs !" Les chefs de droite n’y comprirent rien, ils n’avaient rien prévu, ils ne savaient rien voir. (…)
Le Six Février (...) engendra certainement le Front populaire, favorisa en tout cas singulièrement sa naissance, en faisant figure d’une provocation énorme, passant de loin l’idéal de ce que l’adversaire le plus machiavélique pouvait rêver dans le genre. (…) Le Six Février démontra que l’armée d’une révolution nationaliste existait en France, mais que son erreur principale avait été de ne point faire d’abord sa révolution contre de pseudo-chefs.
Cette armée n’a pas pu s’anéantir en deux lustres. Éparse, elle existe toujours. Mais le "fascisme" français à la mode de 1934 n’était pas viable parce qu’il conservait trop d’attaches avec la vieille bourgeoisie de droite. Cette bourgeoisie accumula, dans ces heures fiévreuses de la dernière insurrection du type romantique, c’est-à-dire anachronique, les preuves définitives de sa caducité, de son aboulie, de son incapacité politique, de sa désunion, de sa légèreté cocardière. »
Lucien Rebatet, Les crimes du 6 février 1934, Je suis partout, 4 février 1944
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justforbooks · 9 months
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L'historienne Hélène Carrère d'Encausse est morte à l'âge de de 94 ans, a annoncé sa famille à l'AFP, samedi 5 août. "Elle s'est éteinte paisiblement entourée de sa famille", précise le communiqué rédigé par ses enfants. Elle était, depuis 1999, secrétaire perpétuel de l'Académie française, un poste qu'elle était la première femme à occuper. Russophone et russophile reconnue, celle qui était devenue “Immortel” (elle tenait au masculin) a longtemps été la référence en la matière, incontournable conseillère des politiques et oratrice hors pair des universités les plus prestigieuses.
Spécialiste reconnue de la Russie, elle a notamment écrit L'Empire éclaté (1978), un ouvrage dans lequel elle prédit avec plus d'une décennie d'avance la dissolution de l'URSS, souligne le jury. Commandeur de l'ordre des Arts et des Lettres (1996), Grand-officier de la Légion d'Honneur (2008), Grand Croix de la Légion d’honneur (2011)... Hélène Carrère d'Encausse a aussi revêtu le costume de députée européenne entre 1994 et 1999. Mais certaines de ses prises de position, parfois trop indulgentes à l’égard de Vladimir Poutine, lui ont valu des critiques ces dernières années.
Naturalisée française à 21 ans
Le 6 juillet 1929, Hélène Zourabichvili naît dans une famille cosmopolite, exilée à Paris depuis la révolution bolchevique de 1917. Sa mère Nathalie von Pelken est une aristocrate russo-allemande. Son père, l’économiste et philosophe Georges Zourabichvili, est géorgien. Parmi ses ancêtres, l'historienne compte aussi de grands serviteurs des tsars comme de virulents protestataires de l'Empire, le président de l'Académie des sciences sous l'impératrice Catherine II et pas moins de trois régicides.
Élevée dans la langue russe, la future historienne apprend le français à quatre ans. Poursuit sa scolarité au lycée Molière, dans le cossu XVIe arrondissement. Et obtient la nationalité française à 21 ans. Un “cas d'intégration parfaite”, assure-t-elle à Libération en 2019. “Dans l'identité, je me sens française. Mais j'ai deux cultures.”
Pendant la Seconde Guerre mondiale, son père travaille avec les Allemands grâce à sa maîtrise des langues. Il est assassiné à la Libération, en 1944, “enlevé et probablement tué” par les résistants comme “collaborateur”. Secrets de famille dont le fils de l’historienne, Emmanuel Carrère, tirera son Roman russe, paru en 2007. Une version romancée de la réalité selon elle. Mariée en 1952 à l’assureur Louis Carrère d'Encausse, elle a deux autres filles, Nathalie (avocate) et Marina (médecin et animatrice de télévision).
Spécialiste de la Russie des tsars et de l'URSS
Après de brillantes études à l’Institut d’études politiques de Paris, Hélène Carrère d’Encausse devient professeur d’histoire à l’université Paris-1, et directrice de la Fondation nationale des sciences politiques. Grande spécialiste de la Russie tsariste puis du monde soviétique, elle est invitée aux quatre coins du globe pour donner des conférences et poursuivre ses recherches. Notamment au Japon et en Amérique du Nord, où les universités Laval et de Montréal au Canada lui décernent le titre de docteur honoris causa.
Auteure d’une vingtaine d’ouvrages, récompensés par plusieurs prix, elle bouscule le monde intellectuel avec la sortie d’un essai très remarqué : L'Empire éclaté (1978), en pleine guerre froide. Elle y prédit la chute de l’URSS, conséquence de la montée en puissance des républiques asiatiques de l’Union, incompatible avec le fonctionnement du régime. L’Histoire lui donnera en partie tort. Qu’importe : le best-seller s’écoule à une centaine de milliers d’exemplaires en quelques semaines et l’écrivaine est récompensée des prix Aujourd'hui (1978) et Louise-Weiss (1987). Reconnue pour son œuvre, elle entre à l'Académie française en 1990, devenant ainsi la troisième femme à prendre place sous la coupole, après Marguerite Yourcenar (1980) et Jacqueline de Romilly (1988).
À la fin des années 1980, l’historienne se fait politique. Elle rejoint la Commission des sages pour la réforme du Code de la nationalité en 1986. Huit ans plus tard, elle est élue au Parlement européen sur la liste UDF-RPR. Parallèlement à ses activités de députée européenne, elle occupe la vice-présidence de la Commission des archives diplomatiques françaises, et préside la Commission des sciences de l'homme au Centre national du livre entre 1993 et 1996.
Madame le secrétaire perpétuel
Nouvel hommage de l’Académie : en 1999, l’historienne devient la première femme secrétaire perpétuel de l’institution. Un titre qu’elle refuse de féminiser car “le secrétaire du roi, c'est noble, alors que la secrétaire, c'est une bonne à tout faire”, explique-t-elle à Libération en 2019. Mais l’historienne est fréquemment accusée de ne pas promouvoir la candidature des femmes quai de Conti. En 2023, elles étaient seulement neuf à prendre place sous la coupole, contre 32 hommes… “Je fais ce que je peux, mais je ne peux pas inventer des candidatures. Il y a des femmes de très grande qualité mais qui sont réticentes car elles savent qu'en ce moment on cherche des femmes, et ne veulent pas venir pour cela.”
Mais c’est surtout pour son discours hésitant sur Vladimir Poutine que “Madame Russie” s’est fait épingler. En 2014, l’historienne déclare au JDD à propos de l’annexion de la Crimée : “Certes, le basculement de la Crimée dans le giron russe n’a pas été légal au regard du droit international, mais je ne parlerais pas pour autant d’annexion”. Davantage d’une modification des frontières qui n’a pas été réglée par le biais d’un accord international.” L’invasion russe en Ukraine, moins de dix ans plus tard ? Impensable pour elle, “jusqu’au 24 février au matin”. Longtemps perçue par les politiques et les intellectuels comme “l’académicienne qui parlait avec Vladimir Poutine et qui rapportait le récit du Kremlin en France”, selon la politiste Marie Mendras, Hélène Carrère d’Encausse nageait depuis “en plein brouillard” avouait-elle.
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girafeduvexin · 6 months
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Je suis vraiment une vieille rageuse mais voir des tiktoks en mode "si tu lis ce livre, tu es vraiment 💖 un.e intellectuel.le💖" et c'est toujours les mêmes trois classiques (Dorian Gray, un Jane Austen et genre Kafka ou un auteur russe) ET L'EXTRÊME INVERSE où t'as des gens #booktok "j'ai bien aimé ce livre mais waaaaah vraiment dur à comprendre" sur le livre le plus SIMPLE DU MONDE et tout le monde aime les mêmes bouquins et si tu critiques un livre que tout le monde aime "let people enjoy things!!! Au moins ils lisent!!!!" AAAAAAAAAAAAAAAH mes élèves de seconde ONT PLUS D'ESPRIT CRITIQUE.
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byneddiedingo · 1 year
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Olivia de Havilland and Montgomery Clift in The Heiress (William Wyler, 1949)
Cast: Olivia de Havilland, Montgomery Clift, Ralph Richardson, Miriam Hopkins, Vanessa Brown, Betty Linley, Ray Collins, Mona Freeman, Selena Royle, Paul Lees, Harry Antrim, Russ Conway, David Thursby. Screenplay: Ruth Goetz, Augustus Goetz, based on their play suggested by a novella by Henry James. Cinematography: Leo Tover. Production design: Harry Horner. Film editing: William Hornbeck. Music: Aaron Copland.
With 12 Oscar nominations and three wins for directing, William Wyler holds a firm place in the history of American movies. But not without some grumbling on the part of auteur critics like Andrew Sarris, who observed, "Wyler's career is a cipher as far as personal direction is concerned." His movies were invariably polished and professionally made, but if what you're looking for is some hint of personality behind the camera, the kind that Alfred Hitchcock or Howard Hawks or John Ford displayed no matter what the subject matter of the film, then Wyler is an enigma. His most personal film, The Best Years of Our Lives (1946), grew out of his wartime experiences, but they are subsumed in the stories he has to tell and not revealed with any assertively personal point of view on them. And anyone who can trace a Wylerian personality latent in movies as varied as Mrs. Miniver (1942), Roman Holiday (1953), Ben-Hur (1959), and Funny Girl (1968) has a subtler analytical mind than mine. What they have in common is that they are well made, the work of a fine craftsman if not an artist. The other thing they have in common is that they won Oscars for their stars: Greer Garson, Audrey Hepburn, Charlton Heston, and Barbra Streisand, respectively. The Heiress, too, won an Oscar for its star, Olivia de Havilland, suggesting that in Wyler we have a director whose virtue lay not in his personal vision but in his skill at packaging, at arranging a showcase not just for performers -- he also directed Oscar-winning performances by Bette Davis in Jezebel (1938) and by Fredric March and Harold Russell in The Best Years of Our Lives -- but also for production designers, costume designers, composers, and cinematographers: Oscars for The Heiress went to John Meehan, Harry Horner, and Emile Kuri for art direction and set decoration, to Edith Head and Gile Steele for costumes, and to Aaron Copland for the score, and Leo Tover was nominated for his cinematography. Wyler lost the directing Oscar to Joseph L. Mankiewicz for A Letter to Three Wives, but is there any doubt that The Heiress would have been a lesser film than it is without Wyler's guidance? All of this is a long-winded way to say that although I honor, and in many ways prefer, the personal vision that shines through in the works of directors like Hitchcock, Hawks, Ford, et al., there is room in my pantheon for the skilled if impersonal professional. As for The Heiress itself, it's a satisfying film with two great performances (de Havilland's Catherine and Ralph Richardson's Dr. Sloper), one hugely entertaining one (Miriam Hopkins's Lavinia Penniman), and one sad miscasting: Montgomery Clift's Morris Townsend. It's a hard role to put across: Morris has to be plausible enough to persuade not only Catherine but also the somewhat more worldly Lavinia that he is genuinely in love with Catherine and not just her money, but he also needs to give the audience a whiff of the cad. Clift's Morris is too callow, too grinningly eager. There is no ambiguity in the performance. If we like Morris too much, we risk seeing Dr. Sloper more as an over-stern paterfamilias and less as the cruelly self-absorbed man he is. Richardson's fine performance goes a long way to righting this imbalance, but he's fighting Clift's sex appeal all the way. 
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jloisse · 2 years
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«С’était bien nous»
Victime d’un canular téléphonique, le ministre ukrainien des Affaires étrangères a reconnu que l’Ukraine était responsable des actes de sabotage sur le territoire russe.
Les auteurs de canulars russes Vladimir Kouznetsov, alias Vovan, et Alexeï Stoliarov, connu sous le nom de Lexus, se sont fait passer pour Michael McFaul, ancien ambassadeur des États-Unis en Russie.
«McFaul» a notamment évoqué «des saboteurs qui opèrent en Russie. À cette remarque, le chef de la diplomatie ukrainienne a admis que Kiev était derrière des explosions survenues en Crimée ainsi que dans la région de Belgorod.
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duxvonzazer · 1 year
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4. La thèse de la révolution managériale
C’est l’émergence de cette nouvelle classe dirigeante qui révèle l’émergence d’un nouveau cadre institutionnel dans les sociétés développées. Burnham estime que les managers supplantent les capitalistes et les actionnaires passifs en ce qui concerne le contrôle de l’usage des instruments de production. Mais ils contrôlent également la distribution des richesses en exerçant le pouvoir dans les administrations étatiques, dont les interventions augmentent dans le sillage de la crise des années trente. La Seconde Guerre mondiale renforce cette tendance à la mise en sommeil du marché comme mécanisme de coordination économique au profit de la planification mise en œuvre par des bureaucraties privées et publiques. Au niveau politique, le pouvoir parlementaire caractéristique du régime capitaliste se réduit tandis que les prérogatives des agences et comités représentant le secteur exécutif du gouvernement s’élargissent.
La révolution managériale se caractérise dès lors par la fusion des sphères politiques et économiques, puisque les entreprises et les administrations sont aux mains de ceux qui les administrent. Burnham tient également la fusion des syndicats et de l’État comme une caractéristique de la société à venir. Cela s’explique par le fait qu’il pense que la société russe et la société allemande sont les plus avancées sur la voie de cette révolution managériale, tandis que le New Deal aux États-Unis constitue un premier pas dans cette direction. La multiplicité des États-nations entre selon notre auteur en contradiction avec les réquisits économiques et technologiques. Il prévoit alors l’émergence de grands blocs autour de trois superpuissances – les États-Unis, l’Allemagne et le Japon – ainsi que la scission de la Russie entre sa partie occidentale et sa partie orientale.
Enfin, il considère que les idéologies qui soutiennent cette révolution managériale sont les mêmes dans toutes ces sociétés : recherche d’efficacité productive, rationalisation des mécanismes de coordination et élitisme technocratique – soit autant de valeurs permettant de résoudre les problèmes créés par le régime capitaliste. C’est cette société bureaucratique de contrôle que voit naître Burnham qui inspire à son contemporain Georges Orwell sa fameuse dystopie 1984.
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macadamiasoo · 1 year
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Ce fut fastidieux mais voici les livres préférés de mes livres préférés. Tous ceux qui m’ont provoqué une émotion. Tous ceux qui m’inspirent. Tous ceux qui m’inspireront à jamais. Je n’ai pas mis le Choix de Sophie, même si c’est l’un des premiers livres « sérieux » que j’ai lu étant très/trop jeune. J’y ai inclus un seul livre russe parce qu’il fallait bien faire un choix. Je ne pouvais pas tous les mettre, c’est mon choix de Sophie à moi. Je ne pouvais pas ne pas inclure La Ferme des Animaux car il fait partie des romans qui ont changé ma vie. Je n’ai pas non plus inclus les Contes de la rue Broca mais il aurait très bien pu y figurer tant j’adore ses histoires et à bientôt 32 ans, je prends encore plaisir à le lire.
Et oui, neuf auteurs français parce que, existe-t-il meilleure littérature que la nôtre ? En tout cas, le jury du Prix Nobel est d’accord avec moi.
PS : D’ailleurs, la Comtesse de Ségur est d’origine russe. Depuis petite, cette littérature me parle. Si vous me connaissez, vous savez que la littérature russe est l’une de mes préférées. J’adore cette introspection sans jugement avec tout le jugement de l’Humanité. Cette façon qu’elle a de tout chambouler dans notre vie.
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profenscene · 2 years
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Lundi 16 mai
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Utiliser des "nouvelles technologies" en classe (en fait des technologies tout court) a toujours un petit côté parcours du combattant ascendant roulette russe : il faut espérer pouvoir réserver le matériel désiré, sachant que la liste de réservations ressemble un peu à des files d'attentes virtuelles pour un concert de Rihanna, s'assurer que tout fonctionne comme il faut, expliquer aux élèves, réexpliquer aux élèves, et préparer, le jour dit les ordinateurs / micros / caméra et autres en priant très fort Héphaïstos pour que tout fonctionne comme il faut.
C'est donc avec une sérénité toute relative que, ce lundi, j'installe des sixièmes devant des postes informatiques. J'ai milité pour que tout le monde dispose de ses identifiants et mots de passe, mais je me trouve malgré tout obligé de prêter ma session à trois élèves, en espérant qu'ils n'en profitent pas pour discrètement consulter Instagram ou Tik Tok pendant que j'ai le dos tourné.
Le but de cet atelier d'écriture est de composer une nouvelle à partir des incontournables "Mystères d'Harris Burdick". Les élèves ont tous accroché au projet avec bonheur, mais il est écrit que moultes péripéties nous attendent avant de nous lancer dans la formation des auteurs en herbe.
Acte I : La menace des claviers fantômes. "Monsieeeeeur, mon clavier il écrit pas ! - Comment ça il n'écrit pas ?"
Comme ça. Nous avons beau taper quelques insanités bien senties sur ledit clavier, pas une lettre n'apparaît. Et ça n'est qu'au quatrième redémarrage que les choses rentrent dans l'ordre.
Acte II : La disparition. "Monsieeeeeur, il manque une touche à mon clavier." Ah ben oui tiens. Le "a" semble s'être fait la mal. Je rigole et commence à parler de Georges Perec à Jeremiah, l'élève victime de la mésaventure mais, au vu de son hyperventilation, je remplace vite le poste défectueux et remet mon cours sur les lipogrammes à plus tard.
Acte III : La mise à jour éternelle. "Monsieeeeeeur, j'avais écrit presque une demi-page et l'ordinateur il se met à jooooour !" Malgré les divers protocoles mis en place pour que ça n'arrive pas, un processeur dissident a décidé que la 765193e mise à jour de Windows devait se faire là, maintenant, tout de suite et a donc décidé de mettre temporairement fin à l'histoire de citrouille vivante de Mélissa. J'étouffe quelques jurons et bénis intérieurement les sauvegardes automatiques.
Acte IV : Le grand final. "Monsieeeeeur, mon ordi a plus de batteries ! - Ni le mien ! - Ni le mien ! - Ah, le mien a 9% !"
Sueur froide. Le chariot informatique où sont rangés les ordinateurs est censé leur servir de chargeur... Quand le tout petit interrupteur tout en bas à droite est en position on.
Et il se trouve que je n'ai pas vérifié si le tout petit interrupteur en bas à droite était en position on.
C'est donc en étouffant un sanglot que je me vois en train de placer mes élèves tout autour du chariot (les rallonges mesurant environ trente centimètres) pour qu'ils puissent poursuivre leur travail.
Ambiance chaleur humaine.
C'est donc avec quelques années d'espérance de vie en moins et une voix légèrement tremblante que je souhaite une bonne journée aux élèves lorsque la sonnerie retentit. Tu as gagné cette fois, technologie. Mais un jour, UN JOUR, une session se passera sans encombres !
(Oh, et j'ai retrouvé la touche a au fond du chariot, et j'ai réussi à la replacer. Il n'y a pas de petites victoires.)
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fleurdusoir · 11 months
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Peut-on souffrir uniquement par la noblesse de son âme?
Fiodor Dostoïevski, Les démons
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maddogsociety · 2 years
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Parler russe avec un auteur algérien ( Yasmina Khadra). J'aime la logique de ma vie. Pourquoi faire simple quand on peut avoir des échanges ( pas folichon ) avec des auteurs.
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aurevoirmonty · 2 years
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Vous devez comprendre. Les principaux bolcheviks qui ont pris le pouvoir en Russie n'étaient pas des Russes. Ils détestaient les Russes. Ils haïssaient les chrétiens. Poussés par la haine ethnique, ils ont torturé et massacré des millions de Russes sans une once de remords humain. La révolution d'octobre n'était pas ce que vous appelez en Amérique la "révolution russe". C'était une invasion et une conquête du peuple russe. Plus de mes compatriotes ont subi des crimes horribles de leurs mains souillées de sang qu'aucun peuple ou nation n'en a jamais subi dans toute l'histoire de l'humanité. On ne peut pas le sous-estimer. Le bolchevisme a été le plus grand massacre humain de tous les temps. Le fait que la plupart du monde ignore cette réalité est la preuve que les médias mondiaux eux-mêmes sont aux mains des auteurs de ces crimes.
Alexandre Soljenitsyne
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karukeranews · 9 days
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Dans cet épisode de Going Underground, nous nous entretenons avec le colonel Jacques Baud, ancien analyste de l'OTAN qui était sur le terrain en Ukraine après le coup d'État de Maïdan, et auteur de "L'art de la guerre russe : comment l'Occident a mené l'Ukraine à la défaite" et de "Opération Déluge d'al-Aqsa : La défaite du vainqueur".
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ebooks-bnr · 2 months
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Béliard Octave - La Petite Fille de Michel Strogoff
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Béliard Octave - La Petite Fille de Michel Strogoff: Brodant sur les rumeurs concernant la mort de la famille du dernier tsar et d’une potentielle survivante, l’auteur raconte une aventure aux images poétiques. Dans ces événements alternatifs se mêlent des personnages historiques et littéraires, ainsi qu’une pointe de science avec les prémisses de l’invention de la communication visuelle à distance. Un jeune peintre parisien, un riche dilettante anglais féru de science, un journaliste provençal, un voyageur viennois et la petite-fille russe de Michel Strogoff se rencontrent et œuvrent ensemble pour une bonne cause. Octave Béliard (1876-1951), médecin de profession, est devenu écrivain, produisant des romans d’aventure. En 1927, il a obtenu pour ce livre le prix Jules Verne, qui honore les auteurs de littérature scientifique. Téléchargements : ePUB - PDF - PDF (Petits Écrans) - HTML - DOC/ODT Read the full article
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