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#bal de la rose
gracie-bird · 10 days
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Princess Grace with Wilma Lipp, from the Opera of Vienna, playing his violin at the Rose Ball in 1969 © Photo Robert Oggero
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debrink · 2 years
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Bal de la Rose
Riviera
~ Monsieur Z
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chic-a-gigot · 4 months
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La Mode nationale, no. 297, 2 janvier 1892, Paris. Panorama de toilettes de bal. Bibliothèque nationale de France
(1) Toilette de jeune fille, en fourreau de velours bleu foncé. Corsage à gerbe, dentelle paille autour du décolletage en rond. Manches de soie paille. Coiffure jeune fille grecque.
(1) Young girl's ensemble, in dark blue velvet sheath. Sheaf bodice, straw lace around the round neckline. Straw silk sleeves. Greek girl hairstyle.
(2) Robe en broché fond blanc, à bouquets multicolores. Le corsage, retenu sous une ceinture vert-amande en satin antique, est orné dans le haut par un volant de dentelle d'Irlande, monté sur un galon brodé de soies multicolores.
Manches bouffantes, en satin blanc, retenues par un bracelet brodé.
Coiffure antique, formée par un pouf en cheveux, entouré par des galons brodés multicolores.
(2) Dress in paperback white background, with multicolored bouquets. The bodice, held under an almond-green belt in antique satin, is decorated at the top with a ruffle of Irish lace, mounted on a braid embroidered with multicolored silks.
Puff sleeves, in white satin, held by an embroidered bracelet.
Antique hairstyle, formed by a hair pouf, surrounded by multicolored embroidered braid.
(3) Robe de mousseline de soie blanche, à corsage sultane en velours carmélite, brodé or et argent, sur corsage froncé, retenu à la taille par une ceinture semblable. Manches courtes, très bouffantes; collier en plumes carmélite.
(3) White silk muslin dress, with a sultana bodice in Carmelite velvet, embroidered in gold and silver, on a gathered bodice, held at the waist by a similar belt. Short, very puffy sleeves; Carmelite feather necklace.
(4) Toilette de jeune femme, en satin rose pâle. Corsage drapé, orné par une berthe en mousseline de soie, terminée par un nœud Watteau derrière. Une bande de violettes ferme le corsage et se répète en bretelles sur les épaules.
(4) Young woman's ensemble, in pale pink satin. Draped bodice, decorated with a silk chiffon berthe, finished with a Watteau knot behind. A band of violets closes the bodice and is repeated in straps on the shoulders.
(5) Toilette de jeune femme. Robe en broché Louis XV bleu-ciel. Corsage plat, recouvert par une grande collerette en dentelle plissée blanche, entourée par un cordon de petities fleurs. Ceinture double et collier en velours noir. Manches bouffantes en satin uni.
(5) Young woman's ensemble. Louis XV sky blue paperback dress. Flat bodice, covered by a large white pleated lace collar, surrounded by a cord of small flowers. Double belt and necklace in black velvet. Plain satin puff sleeves.
(6) Toilette de jeune femme. Corsage plat, en satin antique aubergine, garni par un galon paille et aubergine, recouvert aux entournures par une dentelle blanche faisant Figaro retourné. Manches courtes et bouffantes en mousseline de soie paille. Jupe en soie brochée paille, forme empire, recouverte dans le bas par un haut volant de dentelle blanche. Derrière, longue traîne de satin antique aubergine. Coiffure grecque.
(6) Young woman's ensemble. Flat bodice, in antique aubergine satin, trimmed with straw and aubergine braid, covered around the edges with white lace in the shape of a reversed Figaro. Short, puffed sleeves in straw silk chiffon. Straw brocade silk skirt, empire shape, covered at the bottom by a ruffled white lace top. Behind, long train of antique aubergine satin. Greek hairstyle.
(7) Costume de jeune fille, en satin blanc. Corsage drapé, en mousseline de soie blanche, retenu au milieu par un chou de ruban.
Jupe plate, plissée derrière, garnie dans le bas par cinq rouleaux de satin. Bracelets à chaque poignet.
(7) Young girl's dress, in white satin. Draped bodice, in white silk chiffon, held in the middle by a bow of ribbon.
Flat skirt, pleated behind, trimmed at the bottom with five rolls of satin. Bracelets on each wrist.
(8) Robe de jeune fille, en crépon rouge vif. Corsage uni et décolleté, entouré par une collerette froncée en mousseline de soie rouge. Ceinture brodée. Jupe légèrement vaguée devant, rejetée en plis derrière.
Très petites manches, recouvertes par la collerette.
(8) Young girl's dress, in bright red seersucker. Plain, low-cut bodice, surrounded by a gathered red silk chiffon collar. Embroidered belt. Slightly waved skirt in front, thrown back into folds behind.
Very small sleeves, covered by the collar.
(9) Toilette de femme âgée, en soie noire, brochée. Corsage de satin uni, entouré par une dentelle relevée forme Médicis. Manches bouffantes en tulle noir brodé.
Jupe ample en broché, plissée en petite traîne derrière. Collier de perles fines. Coiffure jeune femme grecque, rehaussée derrière par un pouf de trois plumes roses.
(9) Older woman's ensemble, in black silk, paperback. Plain satin bodice, surrounded by raised Medici lace. Puff sleeves in embroidered black tulle.
Loose brocade skirt, pleated with a small train behind. Fine pearl necklace. Hairstyle of a young Greek woman, enhanced behind by a pouf of three pink feathers.
(10) Robe de dîner, en bengaline azalée. Corsage plat, recouvert, devant et dans le dos, par une pèlerine en pointe, en dentelle d'Irlande, surmontée par un collier en plumes.
Manches courtes, formées par un jockey très bouffant et froncé. Jupe plate devant, rejetée en plis derrière, faisant traîne. Ceinture semblable, nouée en très gros nœud derrière. Coiffure grecque.
(10) Dinner dress, in azalea bengaline. Flat bodice, covered, front and back, by a pointed cape, in Irish lace, topped by a feather collar.
Short sleeves, formed by a very puffy and gathered jockey. Flat skirt in front, folded behind, creating a train. Similar belt, tied in a very large bow at the back. Greek hairstyle.
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gabriellademonaco · 1 month
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Royal Floral Arrangements:
Bal de la Rose 2024: Disco
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March 23, 2024 - Not a Charlotte ID, but rather one for her sister Alexandra. For the Bal de la rose, it looks like she borrowed her mom’s A. E. Köechert earrings with pink sapphires Nd diamonds.
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graceandfamily · 4 months
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Princess Grace and her long time friend David Niven at the “Bal de la Rose”, April 20, 1976.
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royal-confessions · 11 months
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“Grace Kelly was great however I think people overstate her role in Monaco quite a bit. All what makes Monaco famous: the casino, the marina full with yachts, the Grand Prix (Formula One), the Opéra, the grand hotels, the Bal de la Croix-Rouge, the Circus, the exile for Russian aristocracy, the famous Ballets Russes by Sergey Diaghilev, the posh shops at the Place du Casino and the Avenue de Monaco, the world-famous Oceanographic Institute in Monte-Carlo: all and everything was waaaaay there before Grace Kelly ever came in the picture. Even the Bal de la Rose (of which the revenues go to the Princess Grace Foundation) was established before Grace came on the scene. What Grace did was the normal work that a Princess or royal lady is expected to do. It is part of the traditional royal role particularly for female royals, to promote charities. She had connections in the US and glamour because of her looks and film career, but I would not say that she stood out more than other royal ladies. What her "legacy" is, apart from her three children and wedding dress is hard to substantiate. She for sure was drop dead glamorous, but so were her contemporaries in those years with fabulous couture and very feminine mode.” - Submitted by Anonymous
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ombre-des-roses · 9 months
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Immobile devant cette vitrine, je ne peux contenir mes larmes.
Un manège, aux rouages apparent, donne le tempo aux autres automates présents dans ce décor. En plein milieu du bal équin, un cheval doré attire mon attention. Je n'arrive pas à le croire. Il est là, juste devant moi. Depuis le départ de ma grand-mère, je n'ai jamais réussi à le retrouver. L'annonce de son décès n'avait même pas eu le temps de faire le tour de la famille, que sa maison était vide... Ce jouet tournant, je n'avais jamais pu le retrouver.
Je me précipite alors à l'intérieur de la boutique afin de l'examiner de plus près. J'attrape cet objet comme si celui-ci pouvait disparaître à nouveau, et regarde sous le socle si l'inscription dont je crois me souvenir y est encore. " Rose-Marie Borowsky". Mamie...
Le directeur de cette enseigne, ayant vu la scène, vient à moi afin d'avoir le fin mot de mes larmes. Après avoir repris mes esprits, je lui explique la tragique histoire familiale que garde précieusement le manège. En effet, l'équidé doré peut se retirer car c'est une clé ! Celle-ci ouvre le journal intime de ma grand-mère. Par chance, "les rats" n'avaient pas touché au carton du grenier dans lequel il était rangé.
Étant ému par mon récit et me confiant qu'il était heureux d'avoir l'historique d'un des objets de sa boutique, il me céda l'automate. Ce geste, jamais je ne pourrai l'oublier. Grâce à cela, je vais pouvoir lire les mémoires de celle qui m'avait élevé. Je quitte les lieux, le cœur au bord des yeux, impatiente d'en apprendre plus sur la personne que j'ai toujours admirée !
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fdelopera · 1 year
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Welcome to the 23rd installment of 15 Weeks of Phantom, where I post all 68 sections of Le Fantôme de l’Opéra, as they were first printed in Le Gaulois newspaper 114 yeas ago.
In today’s installment, we have Part II of Chapter 9, “Le mystérieux coupé” (“The Mysterious Carriage”), and Part I of Chapter 10, "Au bal masqué" ("At the Masked Ball").
This section was first printed on Thursday, 28 October, 1909.
For anyone following along in David Coward’s translation (the link is to the Kindle edition on Amazon US), the text starts in Chapter 9 at Raoul's line, “'Has Christine kept herself pure?' he blurted, despite himself,” and goes to, "Raoul reread it feverishly" in Chapter 10. Note, however, that the first part of this section in the Gaulois was cut in the 1st Edition. See below.
There are some differences between the standard 1st Edition text and the Gaulois text. In this section, these include (highlighted in red above):
1) This section in the Gaulois (highlighted in red) was sadly cut from the 1st Edition.
Translation:
"Tell me at once, where is Christine?" he pleaded for the second time.
"Why, I don't know, my young monsieur. You must ask the spirit of music, he is the only one who knows. I haven't received any news from Christine since the evening when she didn't come home, and I confess that I am beginning to grow rather bored. When I saw you coming, I said to myself, 'Perhaps she has written to him!' But don't you worry, there's no need to be concerned."
Raoul was on the verge of insulting her, of calling her an old loon. He managed to control himself and he reasoned that in order to learn more, it would be more diplomatic to indulge her obsession. He sat down again, and made his face appear almost calm, while inside a genuine rage was beginning to tear him apart.
"Come, come!..." he said. "She went off with the spirit! The spirit cannot have taken her to Heaven... One must know where the spirit resides on Earth. Do you have any clues? What sort of news did she send you on that evening when she didn't come back?"
Mme Valérius opened a small lacquered box that was within her reach and pulled out a letter from Christine, written on Christine's stationary. Raoul recognized it immediately, having seen similar paper in her dressing room. This letter had been delivered by a carrier that had not been seen again.
All that was on it were a few words scribbled in a trembling hand: "I am with him!... I live beside him ... above all, please don't worry, Granny, if my absence is prolonged... He is watching over me. I love you with all my heart... Christine."
"And that's enough for you?" snarled Raoul, who could barely breathe. But once again, he managed to control himself before the enraptured and utterly inane countenance of Mama Valérius. Then he rose abruptly, straight as an arrow.
"Is Christine still a virtuous girl?"
2) Compare the Gaulois text:
Dans sa loge, à l'Opéra, monsieur Raoul ; ils sont plus tranquilles.
To the 1st Edition:
Maintenant qu’elle est partie avec lui, je ne pourrais vous le dire, mais il y a quinze jours, cela se passait dans la loge de Christine.
Translation from the Gaulois:
“In her dressing room, at the Opéra, monsieur Raoul; they are more comfortable there."
Translation from the 1st Edition:
"Now that she has gone with him, I couldn't tell you, but a fortnight ago, they took place in Christine's dressing room."
3) Compare the Gaulois text:
Coûte que coûte, il voulait avoir une explication avec le génie de la musique !... (No matter the cost, he wanted to have words with the spirit of music!...)
To the 1st Edition:
Coûte que coûte, il voulait avoir une explication avec l’Ange de la musique !... (No matter the cost, he wanted to have words with the Angel of Music!...)
4) Chapter X was misprinted as Chapter XI. This numbering error was made in Chapter VII, and was not corrected, so it was propagated throughout the Gaulois publication.
5) Minor differences in punctuation, and capitalization, and italicization.
Click here to see the entire edition of Le Gaulois from 28 October, 1909. This link brings you to page 3 of the newspaper — Le Fantôme is at the bottom of the page in the feuilleton section. Click on the arrow buttons at the bottom of the screen to turn the pages of the newspaper, and click on the Zoom button at the bottom left to magnify the text.
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royal-hair · 1 year
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Monegasque royal ladies at Bal de la Rose - 25.03.22
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gracie-bird · 10 days
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In 1976, the Rose Ball's theme was “The Waltz” with the singer Mady Mesulé as the star of the evening. Arrival of the princely couple. © Photo Robert Oggero
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chic-a-gigot · 13 days
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Les Modes : revue mensuelle illustrée des arts décoratifs appliqués à la femme, no. 4, avril 1901, Paris. Mlle Marcelle Lender. Cliché Reutlinger. Bibliothèque nationale de France
Page 18. — ROBE DE BAL (Mademoiselle Lender). — Robe en mousseline de soie mauve, brodée d’argent. — Sortie de théâtre en mousseline de soie bleu pâle incrustée de dentelle Cluny rebrodée de roses blanches en soie formant relief. Autour du col et tombant jusqu’au bas du manteau, jabot de tulle blanc liseré de satin blanc.
Page 18. — BALL GOWN (Mademoiselle Lender). — Dress in mauve silk muslin, embroidered with silver. — Theater cape in pale blue silk chiffon inlaid with Cluny lace embroidered with white silk roses forming relief. Around the collar and falling to the bottom of the coat, white tulle frill edged with white satin.
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gabriellademonaco · 1 year
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The Monegasque ladies at the Bal de la Rose 2023
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March 2023 - For last year’s Bal de la Rose (Rose Ball), Charlotte wore a gown from the Spring 2023 RTW collection from Chanel.
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graceandfamily · 4 months
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Princess Grace and Prince Ranier opened the “Bal de la Rose”, April 20, 1976.
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emiebritonstudio · 8 months
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OS Zervis : "De l'ombre à la lumière"
Je vous partage un OS que j'ai écris il y a quelque temps sur le couple Zeref x Mavis de Fairy Tail. je l'ai écrit il y a un petit moment lors du concours hiver de Fairy Tail en décembre 2018.
J'avais choisi de mettre en avant un couple souvent placé au second plan des fictions sur Fairy Tail. Le thème imposé était le Nouvel An. Je me suis donc inspiré de la légende du Nouvel An chinois pour écrire cette histoire.
N'hésitez pas à me faire part de vos avis en fin de lecture ! ;)
Bonne lecture,
Emie <3
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Le sifflement de la brise hivernal est l'unique son qui parvient aux oreilles de Mavis, tel un chant pour guider ses gestes dans chacune de ses tâches. La poussière de la pièce lui titille les narines. Cependant, elle s'y est habituée avec le temps. Fille d'un modeste marchand, elle a toujours eu le souvenir de prendre soin du logis. Il en est ainsi depuis le décès prématuré de sa mère et cela lui convient.
Le soleil entame sa descente vers l'horizon, inondant le logis, grossièrement taillé en pierre, de sa couleur rouge orangé. La jeune fille s'accoude un instant contre le manche du balai. Ses prunelles d'un vert intense se perdent vers l'extérieur. Même si elle s'est accoutumée à sa situation, elle ne peut s'empêcher de s'interroger sur le monde qui l'entoure et ce que doit être la vie au-delà de l'enceinte de son village.
La curiosité est un vilain défaut. Elle en a conscience. Son père, Makarov, lui à souvent répéter. Cependant, il ne peut arrêter les rêves de la belle Mavis de s'envoler dans son esprit. Une question toute particulière lui trotte en tête depuis l'arrivée du mois de décembre. Pourquoi ne fêtent-ils jamais la fin de l'année ?
En réfléchissant à une éventuelle réponse, l'adolescente se mord la lèvre inférieure. Ce sujet est tabou dans son village. Elle a bien essayé de trouver des réponses parmi les livres de leur humble bibliothèque religieuse. Mais rien ne pouvait lui fournir les explications qu'elle attendait. Un long soupir franchit ses lèvres malgré elle. La jeune fille est coupée dans son élan par le claquement de la porte d'entrée. Elle arbore un fin sourire avant de faire face au nouvel arrivant.
- Bonjour père ! La journée a été bonne ?
- Autant que les autres, mon enfant.
- Vous devez être fatigué.
- En effet. Pourrais-tu commencer la préparation du repas pendant que je me débarbouille ?
- Bien sûr.
Sans plus de discussion, Mavis s'évapore à travers le couloir qui la mène à la cuisine. Une cascade de cheveux blonds retombe sur ses hanches aux rythmes de ses pas. Elle empoigne quelques légumes de leur réserve personnelle afin de faire une soupe bien épaisse pour leur tenir chaud. Elle resserre le nœud de son tablier par-dessus sa robe rose pâle. Elle ne possède aucun chichi. Leur famille ne peut se le permettre.
Alors que la cuisson du plat mijote, son père fait son apparition. Il s'installe autour de la table. Le silence entre eux fait réfléchir la jeune fille. Pouvait-elle lui confier ses interrogations ? Au point où elle se trouvait, il est son unique espoir de trouver des réponses. Résigner, elle rassemble quelques mots dans son esprit afin de froisser le moins possible son géniteur.
- Père ?
- Oui ma fille ?
- Je m'interrogeais sur la journée d'aujourd'hui.
- Eh bien ? qu'a-t-elle de particulier ?
- Rien en apparence. et c'est bien ce qui m'étonne. Il s'agit du dernier jour de l'année.
- Et donc ?
- J'ai lu que dans des contrées voisines, il est normal d'organiser un banquet, un bal ou une fête afin de célébrer l'année à venir. Mais il ne s'est jamais rien passé à Magnolia.
Les propos de sa fille font grimacer Makarov. Il préféra se concentrer sur le remplissage de leurs bols de riz qui accompagnera leur bouillon. Son expression renfrogner interpella la jeune fille qui prit sur elle en attendant sa réponse. Bien qu'elle la jugeait déjà inutile.
- Tu ne devrais pas réfléchir à ce genre de chose. Ta curiosité te perdra.
- Il y a vraiment une raison à cela ?
- Ce ne sont pas tes affaires.
-Je vous en pris, père, répondez-moi !!
-Il en est hors de question que tu t'approches de près ou de loin à cette histoire !!! Tu pourrais bien être sa prochaine victime sur la liste.
- "Sa prochaine victime" ? À qui ?
Makarov rumine dans sa moustache. Il en a déjà trop dit et il a conscience que sa fille ne voudra pas en rester là. Sous le poids pesant du regard de Mavis, le vieil homme finit par soupirer, résigner à dévoiler davantage sur ce qui pèse sur les épaules des villageois.
- Très bien. Je t'en ai déjà trop dit. Prends place à mes côtés et je vais tout te raconter.
Sans plus de cérémonie, Mavis serre leurs assiettes avant de s'installer autour de la table au côté de son géniteur. Elle appuie ses iris dans les siennes afin de s'assurer qu'il ne se dérobe pas en si bon chemin.
- Il y a très longtemps, un démon a commencé à sévir dans les parages. Il est immortel et diabolique. La créature est en demande de sang et de chair humaine. Aussi loin que les anciens du village se souviennent, il est toujours apparu dans la nuit du 31 décembre à minuit, réclamant un jeune humain en offrante en l'échange de la prospérité du village.
- Mais c'est ignoble !!
- C'est pourquoi tous les habitants se réfugient chez eux, de peur d'être choisis comme prochaines victimes.
Makarov met un point final à son récit, laissant Mavis perdu dans ses songes. Le vieil homme rompit le silence au son des coups de cuillère dans son assiette. La jeune fille reste de marbre. Une créature telle que le décrit son père peut exister ? Une telle inhumanité peut être réelle ?
La jolie blonde secoue la tête de droite à gauche en se forçant à finir son plat. Il lui est inconcevable de croire au bon fondement de cette histoire. Elle ne peut s'y résoudre. Son père sort finalement de table, mettant une nouvelle fois à mal le fil de ses réflexions.
- Bien. J'espère que cela te coupera toute envie d'assouvir ta curiosité.
- Bien entendu, père.
- Très bien, allons nous coucher. Demain sera un autre jour.
"Un autre jour comme les autres" ne put s'empêcher de pensée Mavis. Toutefois, elle garde cette réflexion pour elle-même. Après avoir fini la vaisselle et s'être débarbouillée, elle se rend d'un pas lent vers sa chambre. Elle jette un rapide coup d'œil à son reflet dans l'unique fenêtre au-dessus de son lit. Le ciel désormais noir et étoilé domine le village.
Les questions affluent à nouveau dans son esprit. Elle doit coûte que coûte en trouver les réponses. Elle ne pourra jamais trouver le sommeil. Déterminé, Mavis ouvrit sa fenêtre. Malgré ses pieds dénudés, elle la chevauche pour rejoindre la rue. Une chance qu'elle soit au rez-de-chaussée.
La jeune fille jette un dernier coup d'œil en direction de la maisonnette en murmurant un faible "désolé" comme pour se donner bonne conscience. Ses pieds percutent les pavés froids jusqu'à s'éloigner vers la forêt avoisinante. Elle sait qu'elle ne peut se fier qu'à son instinct. Mavis enchaîne les directions sans savoir réellement si elle est sur le bon chemin pour trouver cette créature.
À bout de souffle, elle s'écroule sur le sol neigeux après avoir eu sa cheville prise au piège dans une racine d'arbre. Ces derniers, maigres et sans feuilles, créent des ombres froides et effrayantes. Mavis a la chair de poule. Elle souhaite se relever afin de s'éloigner de là. Mais une douleur à sa cheville la cloue au sol. En y jetant un coup d'œil, elle aperçut une égratignure ensanglantée et bleutée qui ne lui inspire pas confiance.
L'adolescente siffle entre ses dents. Elle déchire un pan de sa robe afin de se créer un bandage de fortune. Toutefois, elle n'a pas le temps de le finir. Comme attiré par l'odeur de son sang, une ombre fait lever le vent autour d'elle. Mavis se raidit face à la présence inconnue. Elle prit sur elle pour rassembler tout son courage, alors que ces prunelles émeraudes s'agitent autour d'elle.
- Qui est là ? Qui êtes-vous ?
Un souffle est son unique réponse. La jolie blonde fronce les sourcils vers la source. Elle plisse les yeux alors qu'une silhouette se dessine entre les arbres.
- Êtes-vous ce démon dont a peur mon village ?
- Peut-être bien.
- Je ne te veux aucun mal. Je veux juste comprendre. Pourquoi fais-tu tout ça ?
- Tu es bien bavarde pour un sacrifice humain.
Sans plus de discours, le démon sortit d'entre les arbres. Il accourt sur sa proie. Celle-ci n'a d'autre choix que de placer ses mains devant son visage en guise de protection. Mavis ferme les yeux, attendant son heure. Mais à sa grande surprise, aucune griffe ne vient déchirer sa chair, aucun croc ne vient briser ses os.
Bercée par l'unique lumière de la lune et le calme de la nuit, la jeune fille finit par entrouvrir ses paupières. Elle retient un Cri en voyant le front du démon reposer contre sa paume. Ses yeux normalement rouges sont clos, donnant à son visage une expression plus apaisée. Malgré les deux cornes sur son crâne, les écailles sur son corps et ses griffes longs et pointus, il avait presque l'air humain. Des pics d'une chevelure couleur corbeau s'agitent avec la légère brise.
Puis, comme étreinte par une force qui la dépasse, Mavis sent sa vision être aveuglée par une lumière aussi blanche que les plumes des anges. Des images défilent sous ses yeux. Elle raconte une histoire. Pas la sienne, celle du démon. Une force l'appelle. Un pouvoir plus grand que tout ce qu'elle aurait pu imaginer dans ses rêves les plus fous. Un nom s'impose à elle telle une évidence.
- Zeref.
Comme pour répondre à son appel, la créature ouvre brutalement les yeux, coupant leur échange psychique. Cependant, quelque chose à changer dans l'atmosphère. Le démon garde ses distances, observant la jolie blonde qui vient d'anéantir des siècles d'errances et de cruelles habitudes. Le goût du sang lui donne soudain une sensation fade et amère. Que lui avait-elle fait ?
- Je suis désolée.
L'intervention de Mavis l'oblige à se concentrer à nouveau sur sa présence. Son regard le transperce. Il peut y déceler une lueur remplie de compassion. Son cœur se tord dans sa poitrine, lui rappelant la présence de cet organe qui l'a tant fait souffrir. Cela fait des siècles qu'il ne connait que la peur dans le regard de ces victimes.
- Je comprends que tu en veux aux habitants de notre village. Ils ont tué ta famille en croyant qu'ils étaient des mages. Tes parents et ton petit frère...
- Ils devaient payer !! S'écrit-il en la coupant.
- Mais tu n'aurais pas dû laisser la noirceur prendre le dessus. Tuer des innocents ne les ramènerait pas.
- À quoi bon ?! Comment pourrais-je avoir encore foi en l'humanité ? Celle-ci même qui m'a tout pris.
- Grâce au pardon.
La répartie de Mavis coupe celle de son interlocuteur. Surpris, il la laisse s'approcher de quelques pas supplémentaires dans sa direction.
- Tu dois pouvoir leur pardonner. Ainsi qu'à toi même. Dans le fond tu t'en veux de n'avoir pas pu les sauver.
- J'aurais aussi dû périr dans les flammes à leur côté.
- Une nouvelle année s'annonce et il est temps de prendre les bonnes résolutions, de faire table rase du passé et de regarder vers l'avenir.
Pour appuyer ses mots, Mavis dépose une main sur l'épaule du démon. Cependant, celui-ci prend peur à son contact. Il se retire aussi sec en repartant aussi vite qu'il est venu à travers les bois. Ses pas accélèrent comme pour fuir cette fille aux allures angélique. Il a perdu l'envie dans faire son repas du jour.
Elle n'est pas comme les autres. Il en est persuadé. Quelque chose en elle, une force magique, lui a permis de lire dans son esprit aussi facilement quand ouvrant un livre. Elle est comme encerclée d'un halo de lumière, contrastant avec la noirceur de son âme. Cette opposition le terrifie. Ses pas ralentissent au fur et à mesure de ses réflexions. Il sent ses forces s'amoindrir pour la première fois de son existence. Il accorde un coup d'œil à ses mains tremblantes sous ses yeux. Il n'a pas le temps de comprendre que les cloches de l'église du village sonnent les premiers coups de minuits.
La mélodie du clocher accentue les tremblements dans tout son être. Ses jambes ne le portent plus. Il s'écroule à genoux, trouvant uniquement la force de couler un regard vers le ciel. Un sentiment de joie et d'effervescence englobe le village. Il écarquille les yeux en contemplant les premiers éclats de feu d'artifice. Les habitants ont dû s'apercevoir qu'aucune perte n'est a déplorer, qu'aucune silhouette machiavélique ne les poursuit. La magie des lumières donne un élan de féerie. Puis, une petite voix résonne dans sa tête. Il reconnait le timbre fluet de la jolie blonde.
"Je crois en toi et en l'avenir"
Un nouveau halo de lumière l'entour. Il ne parvient pas à comprendre ce qui lui arrive. Sa malédiction arrive-t-elle enfin à son terme ? Son cœur se gonfle, rien que d'y penser. Son organe vital tambourine de plus en plus fort dans sa cage thoracique comme pour le faire sentir un peu plus vivant, un peu plus humain. Alors que ses prunelles s'illuminent, sa peau pâle retrouve un aspect humanoïde. Ses griffes et ses cornes se rétractent. Le démon est poussé par le sommeil. Recroqueviller à même le sol, la lumière termine son œuvre en levant la malédiction, retirant toute trace démoniaque du corps de l'ancien villageois meurtri par la vie.
Mavis regagne son village, les bras baltant et l'esprit encore tout embrouiller par cette rencontre. Toutefois, elle est vite ramenée au présent. Des chants et des danses s'animent autour d'un immense feu de bois sur la place du village. Intriguée, elle trottine jusqu'aux banderoles colorées. Elle peine à croire en distinguant les visages enjoués des habitants qui étaient si craintifs le matin même.
Mavis fend la foule afin de retrouver son vieux père. Ce dernier est assis sur un banc en bois, sa canne reposant aux creux de ses paumes, observant avec entrain la farandole. Il tape sa canne en rythme. Makarov coupe tout mouvement en croisant le regard de sa fille. Il grimace en comprenant d'un seul regard qu'elle y est pour quelque chose dans ce changement. La jeune fille prit place à ces côtés, une expression coupable peignant son visage.
- Je n'ai pas pu m'en empêcher.
- Oh oui je sais bien. Et dans le fond c'est peut-être mieux ainsi.
- Pourquoi ?
- Nous pouvons enfin fêter l'arrivée de la nouvelle année. Le démon n'est pas venu. Aucune vie n'a été perdue.
- Je pense que c'était surtout un homme tourmente qui avait besoin de se sentir compris.
Sans comprendre le réel sens de ces propos, Makarov clôture leur discussion. Il se concentre sur la nouvelle musique. Il s'agit d'une valse permettant aux couples de se former. Seule, Mavis observe les regards langoureux échangés. Puis, de l'autre côté de la foule, elle distingue une silhouette toute particulière. Un jeune homme d'environ son âge fait son apparition. Des cheveux ébène, soigneusement lissés, lui donnent un air de gentil homme.
Un soupçon d'éclat rouge dans ses prunelles lui confirme, ce que son cœur lui crier. Zeref fendit la foule jusqu'à elle sans attirer l'attention. Il arbore une tenue sobre et ses traits de démons ont disparu. Sans quitter le regard de sa sauveuse, il s'incline en tendant une main dans sa direction. Elle lui adresse un doux sourire avant de la saisir. Telle sa lumière qui éclaire les ombres de son passé, Mavis lui montre les pas afin de reprendre confiance en lui et en l'humanité.
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