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#bestiole du monde
avidex · 2 months
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Ile d'Olland, Suède, 23 septembre 2022
Encore des Grues cendrées, toutes proches, cette fois. Les cris des dames grises résonnent tout autour de nous, on ne saurait toutes les localiser; il en vient un nouveau vol toutes les cinq minutes.
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fashionbooksmilano · 3 months
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Dards d'art
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Dards d'Art
Mouches, moustiques...Modernitè
catalogue par Michèle Moutashar
Musée Arles, 1999, 198 pages, 20x30cm, Rel. à spirale, ISBN 0982-291, L'ouvrage a la forme d'un papillon
euro 45,00
email if you want to buy [email protected]
Arles, Musée Réattu et Musée Carmarguais, 9 juillet - 10 octobre 1999 organisée par la Ville d'Arles
Chef-lieu des Bouches-du-Rhône, commune la plus étendue de France (elle couvre 75 000 hectares) et, en l'occurrence, capitale des moustiques ­ qui n'ont pas leur pareil pour transformer le plus bucolique des pique-niques en scène de Starship Troopers ­ Arles a temporairement trouvé la solution en localisant au musée Réattu l'exposition «Dards d'art». Sous-titrée «mouches, moustiques" modernité», celle-ci propose un survol panoramique de la rencontre entre le monde des insectes et celui des arts, photo, peinture, vidéo, installation et sculpture confondues. Où l'on observe en effet, à grand renfort de pointures réquisitionnées pour l'occasion (Alechinsky, Calder, Man Ray, Dora Maar, Miró, Annette Messager, Germaine Richier"), que toutes ces petites bestioles rampantes ou volantes sont à peu près autant une source de peurs phobiques pour le vulgum pecus qu'un inépuisable vivier d'inspiration créatrice, circonscrite ici au XXe siècle.
Ce catalogue d'exposition de Michèle Moutashahar (Musée Réattu, Arles, 1999) se présente comme un gros papillon bleu aux ailes repliées. Le dos du livre est constitué de spirales, une fois ouvert, il figure le corps du papillon. Le titre, construit sur un calembour et des allitérations, et la fantaisie de la reliure sont autant d'accroches destinées à piquer la curiosité du lecteur, convié à une rencontre entre l'art contemporain et les insectes.
01/02/24
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nouveau-blog · 1 month
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De l’Art planté au coeur de la Science.
(je veux bien être noté si ça ne vous dérange pas)
L’association de l’Art et la Science ont ouvert un chemin vers un monde où la créativité humaine rencontre la rigueur de la méthode scientifique. Cette fusion permet aux artistes d’explorer des concepts complexes, tout en permettant aux scientifiques de s’exprimer de manière esthétique, artistique. Comme l’art permet de partager des messages, des artistes vont se servir de ce mélange de maîtrise pour exprimer leur lutte contre les actions néfastes de l’homme sur l’environnement en apportant des faits culturels sur le fonctionnement, sur les habitants et les composants de la nature.
L’alchimie de l’Art et la Science chez deux artistes modernes:
Une artiste du nom de Marylou à crée une oeuvre exposé du 8 au 30 mars à la médiathèque de Chantemerle mélangeant Art et Science. 
Comme vous l’auriez compris, Marylou est une artiste écologiste qui a usé de ses talents artistiques en collaboration avec ses passions électroniques et environnementales pour crée son oeuvre Des Bestioles Électroniques. 
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Photo personnelle, Exposition de l’oeuvre Bestioles Électroniques 
Son oeuvre est exposée dans une sorte de tente noir, des fils électriques étendus remplissent la pièce et relient des bocaux dans lesquels se trouvent des bandes sons et des capteurs servant à diffuser des chants d’oiseaux lors d’un mouvement rapproché. C’est elle même qui a tout installé, elle a su réaliser tout ce système grâce à ses connaissances en électronique.
À travers son art, Marylou diffuse un message clair: il faut se sensibiliser à l’extinction des oiseaux. En effet, le coeur de son oeuvre sont les enregistrements des chants d’oiseaux en voie de disparition.
Positionné au milieu de cette oeuvre, l’image que nous avions de la ville dans laquelle nous étions et de cette tente noir disparaît. Nous sommes transportés au milieu d’un jardin grâce aux chants des oiseaux, les fils électroniques deviennent des lianes, les bocaux qui les relis deviennent des arbres et des buissons, les leds de couleur bleues et vertes ne sont que le reflet des couleurs que la nature peut nous offrir. N’y a t-il pas ici une vraie association de l’Art avec la Science ?
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  Photo personnelle, Exposition de l’oeuvre Bestioles Électroniques 
Mais alors, associer les sciences et l’art n’est possible que avec l’électronique ?
Cette problématique est souvent une question clichée lorsque l’ont relie forcément la science à l’électronique. Voici une artiste ayant usé de la science de manière différente, il s’agit de Karine Bonneval.
Karine Bonneval à crée des oeuvres artistiques représentatives de la nature appelées Se planter en exposition au domaine départementale de Chamarande. L’artiste a crée un décor spécifique qui représente la nature sous forme différente tout en voulant crée un lien avec l’être humain. Karine Bonneval veut, à travers son oeuvre, nous sensibiliser sur les composants de la nature et ce qu’on est en train de perdre en nous rapprochant des plantes.  
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Photo de l’Exposition Se planter de Karinne Bonneval du site officiel du domaine départementale de Chamarande.
L’artiste a menée ses recherches à l’aide de scientifiques et philosophes afin de créer ses oeuvres de manière la plus représentative de la nature. L’artiste veut nous faire comprendre la nature, en nous poussant à mettre en oeuvre nos sens humains, elle veut que nous respirons avec les plantes, qu’on les regarde, qu’on les entendent et cela est possible grâce à la disposition et à la forme de ses oeuvres. 
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Oeuvre de Karinne Bonnevale, du site officiel du domaine départementale de Chamarande.
L’association de ces deux artistes:
Comme vous avez pu le constater, ces deux artistes se sont servient de la Science à travers l’Art en faveur de l’environnement. Elles ont usé des sons de la nature afin de nous éveiller sur ce sujet, pour que nous puissions mieux comprendre les enjeux auxquels fait face la nature de manière philosophique, technique et esthétique sous forme de construction scientifique.
Lilya Bensaada
Sources:
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On en est au chapitre 11 de la forêt des captifs !
- Maniel se transforme en super Maniel par le pouvoir du scénario. Maniel ❤️❤️❤️
- Ce que Salim dit sur sa capacité (de métamorphe, concrètement), qu'elle ne peut se manifester qu'en Gwendalavir selon lui, me fait me demander s'il était jamais sensé développer ce pouvoir s'il n'était pas allé dans les Marches du Nord/dans l'Autre monde tout court. Après tout on peut bien penser que Gwendalavir accentue les talents latent des personnes de notre monde.
- Est-ce que Bottero espérait garder la surprise sur le Ts-lich ? C'est bizarre comment il évite que la chose soit nommée à chaque fois mais c'est super évident qu'elle bestiole est derrière tout ce mystère.
- Super Maniel est super émouvant 🥲😭😭
(fin de "l'Institution", on passe à "Ombre Blanche")
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meogam · 6 months
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REVELIO 
Hogwarts Legacy: L’héritage de Poudlard, jeu développé par Avalanche Studio, connu pour sa série de jeux Disney Infinity, sort cette année pour répondre aux promesses non tenues de la saga Harry Potter. Car il faut l’avouer, les jeux de cet univers ne sont pas mémorables.  Nous commençons donc l’histoire environ un siècle avant l’enfant connu à la cicatrice en forme d’éclair. Notre protagoniste peut aller dans la maison Poudlard de son choix. Il ou elle apprend qu’une magie ancestrale et puissante gronde en lui/elle. On va faire copain-copain avec un professeur du château afin de déjouer le plan d’un gobelin avide de pouvoir. 
BIS REPETITUS    Le gameplay du jeu est fluide et dynamique. Pas le temps de niaiser ou de marcher aussi calmement que dans un GTA. Il y a tellement de lieux à découvrir et d’activités à faire que on en oublie même de s’attarder sur la beauté des paysages et architectures. Malgré un effort pour donner une durée de vie au jeu justifiant 80$ à l’achat, l’aventure se transforme en “un jour sans fin”.  Si comme moi vous êtes chasseur de trophées, ça va être une longue expérience. Redondante. Rapidement limitée. Jusqu’à ne plus pouvoir entendre pour le reste de votre vie l’incantation “revelio”.  Pour les amoureux du Quidditch vous attendrez le prochain Harry Potter : Quidditch Champions. Dans Legacy on a droit qu’à quelques défis de vitesse pour te donner l’impression d’un univers totalement immersif. Warner Bros. sait comment remplir le portefeuille.  En dehors du fait que le Quidditch soit absent du jeu, pour que ton balai te serve de monture et se traine la patte dans les airs, on ne saurait dire ce qu’il manque à ce jeu après 7-10h de gameplay.  L’univers est vraiment respecté : Sorciers, gobelins, animaux fantastiques, décors, ambiance, costumes. Tout nous aide à se laisser transporter dans ce monde et savourer chaque instant de jeu. Or, un sentiment de manque s’installe au fur et à mesure qu’on avance dans l’histoire. Comme si on nous avait préparer le plus magnifique des gâteaux, mais que sa manquait tout de même de sucre.   
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UN POUDLARD SECONDAIRE   
Après l’introduction du jeu, vous partirez directement à Poudlard. L’action s’y attarde les premières heures du jeu. Puis à vous de découvrir les secrets de Pré-au-lard et ses alentours. Ainsi que des régions inventer et plausibles à ce que pourrait ressembler les paysages voisins du célèbre château. Génial me direz-vous. Oui mais le titre du jeu perd un peu tout son sens quand on se rend compte qu’on passe plus de temps à des kilomètres de Poudlard, que dans Poudlard lui-même. J’espère que vous aimez la forêt interdite, parce que vous allez en faire des randonnées. Vous passerez le plus clair de votre temps à visiter des grottes, résoudre les épreuves de Merlin et essayer de trouver tous les objets de collection répartis sur le monde du jeu.    
DES ANIMAUX FANTASTIQUES 
L’un des points importants du titre sont bien évidemment la cueillette aux créatures. Avec une salle sur demande à embellir, il vous faudra récupérer à un moment de l’histoire toutes les bestioles possibles. L’hippogriffe remplacera votre balai de vol. Bien qu’il n’aille pas plus vite, malheureusement. Les rares phases avec le Grapcorne seront tout de même appréciables. Pour le reste, j’espère que vous n’êtes pas arachnophobe comme moi parce qu’il y en a des araignées !   Une multitude de créatures disponible dans le jeu mais peu d’intérêts pour autant. Elles sont présentes juste pour combler l’histoire de quelques quêtes secondaires. Mais d’un autre coté heureusement. Parce que si on avait voulu concentrer le jeu sur elles, on l’aurait nommé autrement. 
ACCIO 
Hogwarts Legacy est un très bon jeu. Les graphismes sont très beaux. L’histoire est bien pensée. La musique s'adapte selon où l’on se situe où selon l’action du jeu. Et il y a de l’action un peu partout où l’on va.  Mention spéciale pour la quête secondaire « la boutique hantée de Pré-au-Lard ». On ne s’attend pas du tout à ce style d’aventure. C’est creepy, glauque, mais on en redemande ! Mais la machine perd en puissance quand on a fait la moitié du jeu. Les objectifs sont redondants et un sentiment de lassitude s’installe. On est beaucoup à dire qu’il manque clairement quelques choses à ce titre pour être inoubliable. Et c’est vrai. Certains accusent le manque de Quidditch.  D’autres auraient aimés retrouver le fan-service (bien doser pour le coup) possible pour combler une nostalgie de la saga des films qui a pris fin en 2011. Bien qu’il y ait eu la trilogie Les animaux fantastiques et qu’une série retraçant toute l’histoire d’Harry Potter sera bientôt sur nos écrans.  Les trophées du jeu sont simples à obtenir. Si on ne prend pas en compte le bug des comptabilisations de collection. Qui m’empêche personnellement d’accéder au platine du jeu. Dommage parce qu’il est vrai que pour l’instant, je n’ai pas la force de reprendre l’histoire depuis le début pour finaliser ce jeu.  Ce jeu reste le meilleur proposer à ce jour sur cet univers, et en vue des bénéfices depuis sa sortie, on attend quand même une suite qui saura nous faire comprendre que ce studio de développeur en a sous le coude et pourra élever encore le niveau avec un gameplay et une histoire qui nous tiendra en haleine pendant toute la durée de vie du jeu. 
Hogwarts Legacy / It's A Cup Of Tea
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claudehenrion · 5 months
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Visite guidée du ''Jardin d'Eden''...
Sans que nos contemporains s'en rendent parfaitement compte, la situation actuelle du monde est d'une gravité consternante, que rien ne vient contrebalancer et où aucun espoir n'est visible ''à vue d'homme'', à un point qui rend utile de revenir sur nos ''éditoriaux'' des jours derniers, où nous expliquions que un retour rapide aux ''fondamentaux'' de notre civilisation est non seulement... fondamental (pardon... mais c'est ce que je veux dire !), mais ''vital'', au pied de la lettre.
Pour des raisons que la morale ne comprend pas toujours (NB : Allons ! Soyons honnête : ''ne comprend pas souvent, voire jamais ''!), la chrétienté occidentale a accepté que des esprits mal intentionnés (Jospin et Chirac ayant été deux de ces pervers-masochistes malfaisants) lui arrachent ses racines, la laissant sans défense devant un vide mortifère... dont la nature a horreur et qu'elle s'est donc empressée de combler, par ''people-boats'' entiers, pleins de ''boat-people''. Nos grands hommes –dont on ne dira jamais à quel point ils sont petits-- ont suivi de longs ''cursus'' bourrés de savoirs inutiles (s'ils avaient été utiles, ça se saurait : des résultats, même petits eux aussi, auraient suivi. Or ils n'ont à montrer, à leur minable actif, que... leur effroyable passif !) n'ont jamais appris qu'un arbre, privé de ses racines, commence par flotter dans le vent... puis meurt. Il n'y a pas d'alternative connue. Ils nous ont mis dans cet état, sciemment, volontairement.
Un regard un peu profond démontre sans ambiguïté que la plupart des maux qui affligent en ce moment notre ''ex-belle planète bleue''(en commençant par ses habitants les plus malheureux) sont le fait des hommes eux-mêmes ou plus exactement de l'incapacité dont ils se sont dotés de ne plus être capables de ''tenir'' la mission de gardiennage respectueux, de travail intelligent, de maîtrise dans la domination et d'exploitation pacifique. Et non seulement ils ont délibérément –mais sans le moindre motif valable-- tourné le dos à leur ''définition de fonction'' et à leur seule et unique ''raison d'être'', mais ils ont trouvé malin d'accuser Dieu de tout ce qui va mal, et de s'auto-attribuer (toujours sans raison) ce qu'ils croient aller bien... tant que ''la suite inattendue des événements'' ne leur fournit pas de mauvaises bonnes raisons de se défausser, là comme ailleurs...
Pour bien comprendre ce qu'aurait du ou pu être notre destinée si nous étions restés ''dans les clous'', il faut et il suffit de relire le premier chapitre de la Genèse –qui est, en plus, l'un des plus beaux textes de toute la littérature. Quelques extraits, en vrac : ''Et Dieu dit : '' Que les eaux foisonnent d’une profusion d’êtres vivants, et que les oiseaux volent au-dessus de la terre, sous le firmament du ciel''...  Dieu fit les bêtes sauvages selon leur espèce, les bestiaux selon leur espèce, et toutes les bestioles de la terre. Et Dieu dit : ''Que l'Homme soit le maître des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, des bestiaux, de toutes les bêtes sauvages, et de toutes les bestioles'' … Dieu créa l’homme à son image, (puis) il les créa homme et femme... et leur dit : ''Soyez féconds et multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez-la. Soyez les maîtres des poissons de la mer, des oiseaux du ciel, et de tous les animaux qui vont et viennent sur la terre.''... Le Seigneur Dieu prit l’homme et le conduisit dans le jardin d’Éden pour qu’il le travaille et le garde... Le Seigneur Dieu donna à l’homme cet ordre : ''Tu peux manger les fruits de tous les arbres du jardin, mais l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu n’en mangeras pas, ou tu mourras''...
Mais non contents de nous croire tout permis, nous avons ignoré et mal traité cette Terre et ses autres habitants... dont nous étions responsables, et nous avons goûté et re-goûté à ce maudit ''arbre de la connaissance'' (que nous avons appelé ''la Science'') ? Nous avons déduit de sa fréquentation exagérée que nous pourrions commander aux lois de la Terre, de la Nature, et de l'humanité, à la vie, à la mort. Et, comme cela avait été annoncé en des temps hors de notre temps, la science, ce fruit défendu, poussé à ses extrémités ultimes, nous a donné l'impression de pouvoir supplanter Dieu : sans même nous en rendre compte , non seulement nous avons coupé nos racines, mais nous avons pris plaisir à nous goinfrer de fruits défendus. Résultat... nous mourons... et le monde, avec nous...  
Vous ne me croyez pas ? Dans la seule matinée du 27 novembre, j'avais compté 4 articles dans la presse qui disaient : ''La Terre (variants : l'Homme ici, et l'Humanité, là) risque de mourir par la faute de l'Intelligence artificielle, l'IA''... ''Dès 2014, Elon Musk prévenait que ''l'IA est potentiellement plus dangereuse que les bombes nucléaires''... ''Hier (c'est moins loin !), le remplaçant de Sam Altman à la tête de ''OpenAI'' estimait ''entre 5 et 50 % la probabilité de voir l'IA anéantir l'humanité''... et Alain Rémond affirmait, dans le même cénacle : ''le but de OpenAI est d'anéantir l'humanité''. Et voilà que ressort sur nos petits écrans cette vidéo de 2020 où Bill Gates annonçait que ''pour sauver la planète, 3 milliards d'humains doivent disparaître''. (''Excusez du peu'', diraient les journalistes sportifs !). Dieu nous avait prévenus, avec sagesse : la connaissance est mortelle à l'homme.
A chaque relecture des superbes lignes de la Genèse, je me dis que les humains qui vivent dans nos régions –en réalité bénies par le sort, par le destin... et par le climat, malgré les inondations récentes-- témoignent à l'encontre de leur ''Créateur'' d'une immense ingratitude... dont nous constatons, chaque jour davantage et fut-ce ''à l'insu de notre plein gré'', les résultats dramatiques (NDLR : parce que, quoi qu,on raconte, ''le hasard et la nécessité'' sont bien insuffisants pour tout expliquer, et la Science, malgré les rodomontades de certains de ses membres indignes d'elle, n'a jamais pu élaborer l'amorce du début d'un commencement d'explication ''qui tienne la route''!),... Rendez-vous compte : ''L'homme aurait dû se comporter en responsable, et en comptable aussi, de tous les êtres vivants''... ça vous a une autre valeur eschatologique que toutes les lallations puériles d'une Greta Thunberg et toute la phraséologie technocratique du Giec –la litote en plus, et les mensonges en moins !
Cette forme moderne d'incapacité à admettre que le mystère de la vie (NB : jamais expliquée par la Science, ne craignons pas de le répéter), figure dans la longue liste de nos échecs et... de notre chute : irrespect devant le miracle qu'est un corps vivant... rêve fou de fabriquer (?) nous-mêmes la vie (?) dans un laboratoire... déterminisme matérialiste... folie transhumaniste d'un ''vivant augmenté'', plus ''cyborg'' qu'humain... etc... : tout est bon pour ''évacuer'' le Créateur et sa création. A l'arrivée, une humanité sans boussole, anxieuse, fuyant son humanisme, pas plus heureuse que ''avant'' –et même : beaucoup moins, en moyenne. Le temps passant, on ne peut même plus parler d'ingratitude mais d'une ignorance choisie, d'une incapacité fabriquée de toutes pièces de voir … ce qui est étalé devant nos yeux ''grand fermés''...
Le résultat, au stade où nous avons dégringolé, c'est un pays où une partie de la population se dit victime de judéophobie ou d'anti-sémitisme (ces deux mots étant souvent confondus dans le discours public)... où une autre partie de la population (pour une petite partie ''nationale-de-papier'' mais majoritairement ''immigrante'') se prétend soumise à ce qu'elle appelle de l'islamophobie –qu'elle est plus prompte à dénoncer qu'à démontrer... et une troisième partie, encore largement majoritaire, est si mal traitée qu'elle n'ose même plus se plaindre de son sort, pourtant peu enviable : les plus matraqués, fiscalement parlant, au monde... jamais écoutés et priés de se taire, politiquement) se sait frappée par un violent ''racisme anti-blancs'' qu'approuvent les ''woke'' maisque nient l'administration, les politiques, la presse vendue, et la justice –qui mérite de moins en moins souvent ce nom générique, qu'elle s'était octroyée en des temps où existait une corrélation entre le mot lui-même et la chose désignée... Autant en emporte le vent...
On en est réduits à rêver d'émigration massive vers la Lune... Les générations à venir –s'il reste une ''humanité''-- évoqueront peut-être les merveilles d'un néo ''jardin d'Eden'' qu'elles appelleront : le ''Paradis lunaire'' ! Pauvre humanité !
H-Cl.
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luma-az · 9 months
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Elle s'appelle Blanche
Défi d’écriture 30 jours pour écrire, 15 août 
Thème : Le corps/six mois dormir
. .
C’est… perturbant.
Le corps est là depuis longtemps, il est impossible qu’il en soit autrement. Il n’a pas été enterré, il a été posé dans la forêt, et la terre, les feuilles mortes et les plantes se sont accumulées dessus petit à petit. Sans oublier qu’on sait très bien que la demoiselle a été assassinée il y a six mois. Une avalanche de preuves le démontre, dont une vidéo. Il ne manquait que le cadavre.
Le cadavre est frais comme une rose.
L’inspectrice s’accroupit tout en mettant sur sa main un gant en latex. Elle a beaucoup de choses à examiner sur ce corps, mais sa première impulsion est de chercher le pouls. La victime a l’air si vivante…
Sous ses doigts, la peau est douce et élastique. Tiède.
Son propre cœur bat à tout rompre. Non, ce n’est pas possible que la jeune fille soit vivante, qu’elle n’ait fait que dormir six mois, à même le sol, dans cette forêt si…
Une forêt si enchanteresse, et si calme à la fois. Pas un bruit, ni un pépiement d’oiseau, ni un bourdonnement d’insecte. Le corps repose dans une clairière, exactement où il faut pour qu’un rayon de soleil doré l’illumine. L’endroit a des allures de cathédrale végétale.
L’inspectrice ne trouve pas le pouls, bien sûr, quelle idée absurde. En attendant elle a trouvé le corps signalé par le promeneur, et en dépit de ses bizarreries il est temps d’enclencher la procédure. Appel au poste, protection du périmètre, envoi de la police scientifique… Elle a hâte d’avoir l’avis du légiste sur ce cas. Vraiment très étran...
Elle était en train de saisir sa radio quand une chouette fond sur elle et lui laboure la main de ses serres. Ah, d’où elle sort, cette saleté ? Ça fait un mal de chien ! Et depuis quand les chouettes se pointent en plein jour ?
En regardant autour d’elle pour chercher son agresseuse à plumes, l’inspectrice s’aperçoit que chaque branche de chaque arbre est recouverte d’animaux. Oiseaux, écureuils, chauve-souris. En-dessous, les buissons sont remplis également de lapins, de renards, de blaireaux, de daims et de cerfs – sans oublier toutes les bestioles de la forêt qu’elle serait incapable d’identifier. Tout ce petit monde reste là, sans un bruit, se contentant de la fixer des yeux d’une manière qui la terrifie.
Lentement, prudemment, elle amorce à nouveau le geste d’attraper sa radio. Toutes les têtes bougent au rythme de sa main.
Une voix bourrue la fait sursauter :
« Allons, ce n’est pas la peine de faire ça, mademoiselle.
Elle se retourne. Personne. Ah, non, son interlocuteur est nettement plus bas. C’est une personne atteinte de nanisme – si c’est comme ça qu’on dit pour être politiquement correct aujourd’hui, en tout cas il ne donne pas envie de l’appeler « personne de petite taille ». Rien chez lui n’a l’air très petit, à part bien sûr la hauteur. Il est très large, très fort, et sa voix ressemble au bruit d’une avalanche de pierres.
Plus que nerveuse, l’inspectrice passe en mode automatique et lui répond d’une voix sèche :
 — Inspectrice Zenigata, police criminelle. Je vous prie de dégager la zone, ceci est une scène de crime dans une enquête en cours.
— Non, répond tout simplement le nain. Ceci est un lieu de recueillement pour nous tous. Vous voulez la voir ?
— De recueill… Monsieur, vous savez qu’il y a un cadavre là ?
— Elle s’appelle Blanche, et elle n’est pas morte.
— Vous la connaissez ! Vous allez avoir de nombreuses questions à répondre au poste…
— Non.
Il s’avance. Il n’a rien de menaçant dans son attitude, si on ignore le fait qu’il ressemble à une force de la nature, et que l’inspectrice n’est absolument pas certaine qu’elle pourrait le maitriser s’il le fallait. Comment peut-on humainement être aussi large que haut ? Elle ne va quand même pas lui tirer dessus !
Mais elle se sent très seule dans cette forêt, sous le feu du regard des animaux dont au moins un a l’air d’avoir la rage, et la situation n’est plus sous son contrôle depuis beaucoup trop longtemps. Elle attrape enfin sa radio et appelle du renfort.
Elle n’entend rien en retour. Pas même en crachotement. Comme si l’appareil était éteint, ou mort.
En attendant, l’homme a presque atteint le cadavre. Il se penche devant et soupire :
— Mes frères et moi voulions lui créer un cercueil de verre. Vous savez, pour la protéger de la terre. Mais elle aimait tellement la nature. Elle aurait voulu sentir les racines des plantes pousser sur elle, vous comprenez ?
— Reculez ! Dernier avertissement ! Reculez tout de suite ou je tire !
— N’est-elle pas magnifique ? ajoute le nain en se tournant vers l’inspectrice. N’avez-vous pas envie de la sauver ?
Elle sort son arme de service de son étui. Elle ne s’en est jamais servi et ne voit pas par quel miracle toute cette histoire ne finira pas en bavure, mais il est hors de question qu’elle laisse s’échapper cet homme. Même si ce n’est pas lui l’assassin – c’était un chasseur, qui lui a arraché le cœur au couteau de survie, un meurtre horrible – il est sans aucun doute un complice.
Et un taré. Il s’agenouille devant le cadavre et commence à nettoyer délicatement la terre qui recouvre son visage.
— Arrêtez ça ! Levez les mains en l’air, ou je tire !
— Vous êtes sûre, mademoiselle Zenigata ? Vous ne préféreriez pas la sauver ? Vous auriez dû la connaître. Elle était si gentille. Vous seriez si heureuses, toutes les deux.
— Je…
Quelle histoire de fous. Du début à la fin. Comment est-ce qu’elle peut se sortir de…
— N’insiste pas, dit une autre voix aussi rocailleuse que la première.
Un autre nain est arrivé, au moins aussi massif que le premier. Et un autre. Combien sont-ils en tout, et d’où sortent-ils à la fin ? Elle n’a entendu aucune voiture !
Le premier lui répond :
— Elle pourrait être la bonne. Elle pourrait la réveiller.
— Non, mon frère. Tu ne vois pas qu’elle est terrifiée ? Elle n’a pas ce que nous cherchons. Il faudrait le cœur d’un prince…
— Les princes n’existent plus. Elle a un cœur de chevalier protecteur, c’est déjà beaucoup. Ça pourrait marcher…
L’inspectrice balaie la clairière du regard, pistolet en avant. Ils sont sept, puissants, barbus, massifs, qui semblent avoir émergés de la terre elle-même. Et ces satanés bestiaux qui n’arrêtent pas de la fixer…
Un nain à la longue barbe blanche prend la parole – sa voix ressemble au grondement d’un tremblement de terre et il est à peine compréhensible :
— Si elle avait voulu le faire, elle l’aurait fait. Patience, mes frères. Le temps n’est pas encore venu. »
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Lorsque l’inspectrice se réveille, il fait nuit, et il ne reste personne – ni corps, ni nains, ni animaux. Rien que la vague sensation d’être passé très près de quelque chose d’extraordinaire, et de l’avoir manqué.
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Bien le bonjour tout le monde !
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J'ai le grand plaisir de vous annoncer que j'ai passé une super journée !
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La météo a été absolument parfaite pour mes activités de la journée : le matin, assez gris, ce que les baleines apprécient apparemment beaucoup !
C'était génial, on en a vu au moins 15 au total, avec un petit qui nous a fait une dizaine de sauts pour le spectacle, des groupes entiers en vadrouille, avec nageoires caudales et panaches à gogo ... Incroyable !
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Après 1h de bateau, nous arrivons avec mon groupe sur Isla de la Plata, surnommée affectueusement par les locaux ... La Galapagos des pauvres.
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J'accepte le surnom hehe, surtout que l'île était très belle ... Et que j'ai vu plein d'oiseaux étranges !
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On commence avec les Fous à pied bleus (les Bobbies, ou Boobies selon les gens), une espèce très bizarre qui se déplace comme un canard bourré en sifflant comme une pompe à vélo percée.
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Apparemment, leurs pattes deviennent bleues quand ils vieillissent à cause de leur alimentation (et non, ce n'est pas le scandale du miel bleu et des abeilles nourries aux mnms) ... Et c'est vraiment marrant comme bestiole !
Son petit copain, c'est la frégate du Pacifique ...qui n'est pas moins étrange. (Ou plus farouche)
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Le plus marrant avec eux, c'est qu'ils passent par un nombre de stade de croissance assez infini, ce qui fait qu'on a 5 ou 6 oiseaux différents qui n'en sont en fait qu'un !
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Et du coup, le mâle en rut possède cet étrange organe rouge qu'il gonfle en faisant un bruit de battements de tambours dès qu'une femelle le survole, c'est très joli à voir !
Ensuite, on a fait un tour en masque tuba, j'ai pû nager avec une tortue (🐢❣️), suis tombée sur des étoiles de mer bleues et blanches, suis passée au milieu de bancs de petits poissons (ils étaient des centaines !), ai découvert le concept du poisson ballon pintade (je ne suis pas non plus responsable de ce nom ... Mais je vous laisse regarder sur internet, le jaune comme le noir tacheté sont très beaux !), et surtout ... Ai pu plonger (en apnée) au milieu des chants des baleines ... Je ne m'en lasserai je crois ...
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Il a fallu repartir, et c'est sous les panaches de baleines et les splash/sauts lointains qu'on est retournés sur la terre ferme, les yeux pleins d'étoiles pour moi ! En bonus le soir, un superbe coucher de soleil pour finir la journée ...
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Et donc le ciel était mitigé le matin, ce qui nous a permis de ne pas griller comme des poissons au barbecue sur l'île (et qui ne m'a pas empêché de cramer, j'ai sous-estimé la puissance du soleil derrière les nuages ...), Le soleil est apparu littéralement 2 minutes avant qu'on se mette à l'eau pour disparaître juste après qu'on en sorte, et était de nouveau gris le soir... C'était parfait, juste comme il fallait, quelle chance !!
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antrekao · 1 year
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Anathazerin : le sang des joueuses
Partie 2 : Classique…
Imaginez. Vous regardez le dessin animé Rox et Rouky, et la conclusion que vous avez est “bah c’est normal, les deux bestioles sont ennemies naturelles le chasseur a raison”. Si vous arrivez à cette conclusion, alors le scénario d’intro ne devrait pas vous hérisser les poils.
Pourtant, ça commençait assez propre. Un festival, une attaque de gobelins venus gratter des ressources, un enfant disparu… De quoi faire une base pour que n’importe quel aventurier héroïque dans l’âme s’élance dans l’action. Plutôt surprise, dans le bon sens, qu’en fait les gobelins soient des réfugiés qui essayent juste de survivre. Ça commençait vraiment pas mal. La première dissension avec la campagne est arrivée juste à la fin. Évidemment, le gamin avait fuit avec son copain gobelin parce qu’ils voulaient être ensemble et pas être séparé par leurs parents. On a donc créé l’Amicale de l’Entente Goblino-humaine, chouette. Et là le MJ nous claque “Vous savez… dans le scénar, la conclusion à la base c’est qu’un gobelin et un humain ne doivent pas jouer ensemble et vous devez les séparer.”. Gros malaise. Ok, l’essentialisme pourrave des jeux de fantasy tradi, on était plus ou moins paré pour. Mais avec des mômes ? Qui s’appellent Mox et Louky ? C’est quoi cette conclusion merdique ? D’autant que l’une des deux tribus en exode s’est installée par loin.
Et avant qu’on me dise “Ouiiii, mais la fantasy c’est pas que FF14 où tout le monde essaye de sauver le monde et sont gentils…”, j’aimerais citer le livre de règles d’Anathazerin :
 “Cette campagne a été écrite pour des
héros, des vrais, de ceux qui prennent
des risques pour sauver les innocents
et n’ont pas pour seul objectif d’amasser
de l’or ou de gagner du pouvoir.”
 Retenez bien ça parce que tout le long de cette foutue campagne, c’est une vaste blague.
Premier geste héroïque supposé des héros ? Dire à deux enfants d’espèces différentes qu’ils peuvent plus être copain. BIENVENUE DANS LE MONDE DES TERRES D’OSGILD.
Je ne vais pas détailler chaque scénar parce que je pense avoir 4 articles maximum et voici le deuxième, donc je vais sûrement passer des détails ou oublier des trucs. Je préviens car nous passons au scénario 2, très réputé pour... son tractage de charrette.
Un long festival de lancer de dés pour arriver à pousser une charrette. Y’a vraiment rien d’autre à dire, et heureusement avec Quest ça s’est passé plutôt bien. Mais les test sont de difficulté moyenne, alors que vous ̂êtes bas niveau, donc autant dire que vous allez en BOUFFER des lancers pour essayer de pas embourber cette charrette. De souvenir, à l’époque quelqu’un avait calculé qu’en incluant les probabilités d’échec dues à notre bas niveau, il fallait quelque chose comme une TRENTAINE de jets rien que pour cette partie du scénar.
Mis à part être obligé de se coltiner un pnj exécrable, cette foutue charrette, et à la fin un combat où faut tuer des dizaines d’orcs sur des chaloupes dans le noir et où le mj doit calculer des points pour connaître l’issu de la bataille, c’était un scénario ok tier. Ah, ouais, et évidemment les PNJs héros de Clairval viennent piquer la victoire. Avec Anathazerin, faut s’habituer à NE PAS être le PNJ principal.
Au passage, le seul perso féminin badass de la campagne meurt pour sauver le PNJ relou.
Ah, et je pense qu’il faut qu’on parle de Papy Donjon. C’est un avatar donnant des conseils pour le MJ. Mais il a été écrit pour en faire des caisses, et purée, être super condescendant. Genre la prochaine fois que je lis Papy Concon m’appeler «Bleusaille», je vais sauter dans un canyon mais avec lui.
Le scénar 3 continue d’appuyer sur un fait très étrange dans cette campagne : les PJs ne sont PAS les protagonistes de l’histoire. De fait, c’est le vrai groupe de protagoniste (les elfes) qui trouvent automatiquement un passage secret menant... à une salle essentielle puisqu’elle déclenche l’intrigue. Bien sûr y’a moyen de lancer les dés pour trouver cette salle. Mais je veux dire : elle est SECRÈTE... et NÉCESSAIRE. Ça ne colle pas ensemble. Mais nos potes PNJs elfes qui sont les vrais héros de l’histoire peuvent la trouver, alors ouf ? Je crois ? Je suis pas certaine car la chose essentielle est une prophétie qui fait référence à la culture elfique et à une cité perdue de ce peuple.
Plus tard, le fait que tout tourne autours des elfes (même les grands méchants de l’histoire), le fait que le groupe de Tinsirith soit vraiment en train d’enquêter sur la vraie histoire de la campagne pendant que nous on veut trouver Anathazerin pour le loot (je rappelle que nous sommes des héros qui sont pas là pour amasser de l’or.), nous a fait poser cette question : Mais POURQUOI ne pas faire commencer la campagne chez les elfes ? Pourquoi dans le village de Clairval qui va juste servir à se faire piquer le kill sur le scénar 2 et va lustrer les burnes des joueurs qui ont certainement joués les playtest (Je refuse de croire qu’un auteur serait capable de nommer un demi-orc Krush, une ranger Félindra qui a même pas de tigre mais un loup noir qui s’appelle Shadow, et tout ça sans mourir de honte.) ? Toute l’intrigue principale : la prophétie, Anathazerin, les machinations de l’ombre des drows, tout ceci ne concerne QUE Hautesylve à la base... Sauf que la campagne conseille de te faire jouer des jeunes d’un coin paumé et SURTOUT PAS D’ELFE DE HAUTESYLVE. Attention, faites pas ça, ça vous obligerait à vous sentir concerné par le fil rouge de la campagne.
De l’essentialisme, des brouettes de dés, une intrigue qui ne concerne en rien nos PJs puisqu’ils ont l’air motivé par le loot pour le moment... Qu’est-ce qui peut rendre ça plus mou et agaçant encore ? Nous verrons ça plus tard. Avec notamment le scénar qui est, tout de même, le plus controversé de la campagne.
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loric2020 · 1 year
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25 mars au 28 mars, Port Douglas, UTC+10h
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Notre vol depuis Sydney atterrit à Cairns à 14h30. Nous sommes saisis par la chaleur en sortant de l'avion. Nous nous rendons à Port Douglas qui se trouve plus au nord à environ 66,67 km en longeant la mer de corail et en empruntant la captain Cook highway. Les paysages sont totalement différents de ceux que nous avions vus jusqu'alors. Les couleurs, la végétation, l'humidité, tout ici à des allures tropicales. Nous traversons de grands champs de canne à sucre. Des bananeraies prêtes à livrer leurs régimes ... et ce n'est pas tout ... de longues plages bordées de cocotiers donnent une impression d'île perdue dans le Pacifique. Port Douglas est une destination très prisée. Ça peut se comprendre mais tout ce qui se vend et s'achète ici reste cher. Qu'à cela ne tienne. La vie vaut bien plus. De petits riens aux grands frissons, nous franchissons le pas allègrement. A de nombreux endroits du bord de mer, des panneaux d'avertissement signalent la présence de crocodiles, les plus grands qui soient pour les crocodiles d'estuaire d'une taille adulte pouvant atteindre 7m pour 1000 kilos, et de jellyfish. Quel joli nom pour des méduses pas plus grandes que 3cm qui peuvent vous tuer. Nous sommes bien au paradis mais péril à celles et ceux qui oseront prendre des risques à se baigner dans les petits lagons paradisiaques. Pas nous ! Pas folle la guêpe ! Heureusement, la fée des bonnes idées australiennes a inventé les Marine stinger nets, qui protègent par des filets et des boudins flottants blancs toute intrusion des dangereux cubosaires, mais sans garantie cependant pour les Irukandji. On croit avoir mis les pieds dans le monde de Jumanji. Ces jolies bestioles prolifèrent pendant la période de novembre à mai chaque année. La chance pour nous, en plein dedans !
Nous gardons quand même à l'esprit que tout ce qui nous entoure est unique, fragile et tellement essentiel. Oui, même les crocodiles, les serpents et les requins. La route goudronnée s'arrête à Cap Tribulation après une traversée en bac de la Daintree river. Deuxième expérience réussie pour nous de ce mode de transport écologique. Nous n'irons pas plus loin dans ce bout du bout du monde qui repousse toujours les limites de l'impossible car l'extrémité de la péninsule du cap York se trouve à 900km au nord pour celles et ceux que la piste n'effraie pas dans une forêt dense et pluviale dominée par le monde sauvage.
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pas-de-la-kaamelott · 2 years
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moi devant ces tags :
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MAIS TOUT À FAIT @smolnerdz passez mes amitiés à votre maman oui dans ce post je vais parler du parking oui l’arrêt de morsang-sur-orge est un grand classique des arrêts bizarres de notre beau droit français et OUI je vais sûrement écrire cette fic. passons.
tout d’abord pour vous donner une idée de la structure des bâtiments c’est en forme de L, l’entreprise à proprement parler fait face à la clôture d’entrée et l’usine qui produit les récipients se situe sur le côté, le parking est donc central. je précise, au cas où ça vous intéresse, que dans l’entreprise il n’y a pas d’openspace géant. non non non. l’étage le plus au-dessus c’est l’étage de la direction et aussi là où bossent leodagan et calogrenant, en dessous il y a le service comm’, puis encore en dessous la rh (là où se situe la machine à café), l’étage des deux avocats, l’entrée principale et l’accueil, puis en sous-sol nous avons le service r&d avec perceval et karadoc, et tout tout en dessous les archives. hervé et michel bossent à l’usine. bon. bien. passons.
voici le parking hétéroclite de l’entreprise (je rappelle à toutes fins utiles que pour la plupart des salariés, les moyens sont faibles) :
arthur : une mini rouge. et il en est très fier, même si parfois la vieille voiture toute pourrie des boys d’italie lui manque.
leodagan : une grosse bmw nouvelle génération, noire. parfaite pour intimider plus petit véhicule que soi et pour balloter les gosses, son meilleur pote si l’envie lui prend d’être sympa, et son ex-femme.
calogrenant : une renault dernier cri tout ce qu’il y a de plus honnête, le classique à son paroxysme. seul détail excentrique : des plaids écossais qui protègent la plage arrière et le coffre.
lancelot : une mercedes classe c, blanche bien évidemment. il fait genre que c’est qu’une broutille mais ça lui a coûté six mois de salaire. la raison pour laquelle tout le monde pense que c’est un gros rat c’est parce qu’il vous paierait même pas un café, déjà parce qu’il y a de grandes chances qu’il vous aime pas mais en plus il a pas une thune.
galessin : une Porsche noire. c’est lui le vrai riche. double avantage pour lui avec cette bagnole : non seulement tu te la pète en toute décontraction, mais en plus peu de personnes peuvent voyager avec toi. les seules personnes autorisées à monter sont : dagonet, guenièvre si elle demande gentiment, gauvain et yvain si gauvain insiste. il passe l’aspiro dans sa voiture toutes les semaines, plus détendu que lancelot qui lui la lave tous les deux jours.
bohort : il ne se la pète pas spécialement, mais il a une lexus tout ce qu’il a de plus honnête. il aime bien l’électrique, déjà ça sauve la planète et en plus ça fait pas beaucoup de bruit, contrairement aux moteurs pétaradants et en besoin vital de révision de certains.
guenièvre : une smart. elle s’en fout elle a gagné son indépendance donc ciao les grosses bagnoles de ses parents, et il est hors de question qu’elle monte dans le déchet roulant de son frère.
dagonet : une 4x4 chevrolet. héritée de son daron, il a jamais vu l’utilité de s’en séparer. le seul point négatif c’est que ça lui rappelle toutes les parties de chasse paternelles et il aimait pas ça lui (car c’est un être pur).
merlin : une 806. blanche, en plus. y’a une vieille odeur de ricola à la menthe et au miel. au lieu de l’atlas routier michelin il a un livre sur la sorcellerie verte coincé entre deux sièges et possède des boîtes à tisane dans le sous-compartiment de la boîte à gants qu’il a rajouté. y’a toujours une odeur ou des traces de pattes qui appartiennent à des bestioles, souvent des chiens, voire même plus gros.
élias : une bmw noire. classique, rapide, à peu près discrète. il transporte souvent ses dossiers dans sa bagnole. seule fantaisie : des tics-tacs dans boîte à gants. il a promis que le premier qui la raye en garant son tacot à côté se prendra un procès au cul.
yvain et gauvain (car ils font du covoiturage, mais la bagnole est à yvain) : une vieille peugeot 205 jaune pisse. les sièges arrière ont la mousse qui ressort, les poignées de sécurité à l’intérieur vous restent entre les mains, la pire collection d’accessoires pour voiture se situe sur la plage avant, au moins une vingtaine de trucs divers et variés pendouillent du rétro, y’a de la fourrure orange (comme un lion tsé) sur le volant, l’autoradio marche mais seulement si tu lui mets un gros coup de poing dessus, un seul cd subsite : un machin où ils ont réussi à graver la tribu de dana, les sièges arrière et les tapis de sols ont disparu sous les diverses miettes de bouffe et cannettes de soda, la poignée des vitesses a été maintes fois recollée avec de la colle extraforte, une odeur d’axe 36 en 1 flotte continuellement dans l’air déjà renfermé de cette voiture qui n’a d’ailleurs plus de clim’, le clignotant avant gauche est cassé et le pare-choc a été rafistolé des deux côtés avec du scotch. son p’tit nom c’est yvonne.
perceval : techniquement il possède une twizzy mais il ne s’en sert jamais, il monte avec karadoc
karadoc : heureux propriétaire d’une renault fuego rouge pétant mais délavé, où les plans et les dossiers de boulot côtoient le garde-manger d’urgence (au cas où il y ait une panne et qu’ils soient bloqués pendant des jours sur le bas-côté de l’autoroute) et les télescopes portatifs de perceval. on a jamais vu personne monter à l’arrière. quand il y a kadoc, comme de toute façon il passe pas par la porte arrière à cause de son embonpoint, il voyage dans le coffre.
blaise : un kangoo. orange. avec le siège conducteur au plus bas il a quand même le crâne contre le plafond. il ne mets jamais la radio, sinon france culture, et il possède des disques de chants grégoriens. certains durent quinze heures. des piles de dossiers à classer absolument partout. il insulte quotidiennement les autres automobilistes.
caius : on va pas se mentir c’est lui le motard. il fait genre il conduit une harley davidson avec ses mitaines cloutées, ses lunettes d’aviateur et son blouson noir en cuir (tout ceci lui va diablement bien vous vous en doutez), mais la vérité il roule en vespa rouge avec des finitions or (rajoutées par ses soins), comme un gros cliché italien.
michel : une twingo. mais ! qui peut accueillir une remorque pour transporter ses vélos et autres accessoires sportifs. la légende veut que l’autoradio soit bloqué sur nostalgie.
hervé : une fiat multipla. c’est le conducteur le plus prudent de toute l’entreprise. jamais il n’aura d’accident, et aucune chance de s’énerver au volant parce qu’il écoute le disque, resté bloqué dans la fente, que le petit-neveu de karadoc avait mis la dernière fois qu’il était venu et qu’ils avaient été obligé de prendre la voiture d’hervé : les fabulettes (pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’avoir ça durant leur enfance, ce sont des petites chansons pour les tout-petits).
comme je vous le disais, parking hétéroclite.
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avidex · 4 months
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Pointe sud de l'ile d'Öland, Suède, 22 septembre 2022
Bécassine des marais
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uelartnumerique · 1 month
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Apprends-en davantage sur l’éco-art : des créations inspirantes pour sensibiliser et protéger notre planète. (feat. Karine Bonneval,Marylou)
”Nous nous trouvons dans un monde où les problèmes écologiques qui menacent notre planète sont urgents: déforestations massives, changement climatique, pollution plastique, perte de biodiversité et pour conclure l’épuisement des ressources naturelles”- John Doe
Tu savais qu’en 2023, les émissions de méthane, un gaz à effet de serre particulièrement puissant, ont augmenté selon la dernière édition du rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)? Environ 120 millions de tonnes d’émissions de méthane ont été générées par la production et l’utilisation d’énergies fossiles. Les États-Unis et la Chine, parmi dix autres pays, sont responsables des deux tiers de ces émissions.
« Mais que fait le gouvernement dans tout cela ? »
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Pas grand chose mais cela est assez globale à tout les gouvernements étrangers en matière d’écologie. Cependant chaque pays a ses propres dynamiques politique , économique, sociale et environnemental qui façonnent son approche de la question écologique.
« Comment puis-je contribuer à la protection de la planète et l’aider? »
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Il existe de nombreuses solutions pour contribuer à l’écologie au quotidien ! Vous pouvez réduire votre empreinte carbone, réutiliser et recycler vos biens, consommer de manière responsable, préserver la nature et enfin sensibiliser et éduquer. Et c’est la que l’éco-art rentre en piste !
« C’est quoi ça? »
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L'Éco-Art est une forme d'expression artistique qui intègre des préoccupations environnementales dans sa création. Les artistes utilisent différents moyens pour sensibiliser le public aux enjeux écologiques contemporains et encourager des actions positives pour la durabilité. Pas besoin d’être Picasso pour être un artiste ! 
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Laisse moi te présenter le projet de Karine Bonneval «Se planter »– Récolter le soleil et cultiver la pluie
Plongeons dans l'univers fascinant des liens entre l'homme et les plantes avec Karine Bonneval ! À travers une réflexion profonde sur notre connexion avec le règne végétal, Karine explore les différentes façons dont nous interagissons avec les plantes, qu'elles soient considérées comme des objets ou domestiquées. Car car tu le veuille ou non la relation entre les plantes et les humains est très importante et symbiotique. Les plantes fournissent de l'oxygène, de la nourriture et abritent de nombreuses espèces. Les humains, de leur côté, prennent soin des plantes, les cultivent pour se nourrir et utilisent leurs propriétés médicinales. C'est une relation essentielle pour notre survie et notre bien-être. Avec ce projet on apprend notre place sur cette terre : celle de découvrir notre place au cœur de la vie sur terre. Elle nous invite à nous connecter plus profondément avec la nature en bougeant avec les plantes, en respirant avec les arbres et en écoutant la terre elle-même. 
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« L’installation est un jardin de bestioles interactives réalisé par le biais d’un réseau de circuits électroniques et sonores. Chaque bestiole est une reconstruction artificielle de chants d’insecte ou d’oiseau dont l’espèce diminue de façon alarmante au sein de notre territoire. Pour illustrer les dialogues permanents et minutieusement organisés présents dans la nature, cette immersion au cœur des petits systèmes présente un orchestre de machines dépendantes les unes des autres, formant ainsi un écosystème électrique hypersensible aux interactions du public »- Marylou ( l’artiste ) 
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l'installation des "Bestioles électriques" explore l'utilisation de la technologie pour préserver notre environnement. Cette expérience unique nous invite à découvrir les liens subtils entre la nature et la technologie, tout en offrant une perspective artistique innovante sur la reconstruction des écosystèmes en danger.
Dans cet espace interactif, vous serez entouré d'un jardin de créatures électroniques, chacune représentant le chant d'un insecte ou d'un oiseau menacé dans notre région. Grâce à un réseau de circuits lumineux et sonores, ces "bestioles" prennent vie, offrant un véritable concert de sons et de lumières. Leurs chants, modulés par des capteurs et des senseurs, créent un orchestre électronique où chaque machine dépend des autres pour fonctionner.
Cette immersion au cœur du règne des petits habitants de notre planète est à la fois une expérience artistique fascinante et une réflexion sur notre relation avec la nature dans un monde de plus en plus technologique.
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nouveau-blog · 1 month
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Art et Science
Je souhaiterais que vous notiez mon article si possible merci.
Nous savons que le numériques détient une place majeure dans notre société mais ce qui devrait avoir une place encore plus grande devrait être la question de l’écologie. Et le mélange art et science pour réunir ces deux univers si différents et pourtant si proches est parfait. En effet, l’art pourrait permettre une approche plus évocatrice (dans le sens de voir quelque chose de concret) de ces questions et bien évidemment la science puisque nous cherchons à montrer notre engagement envers l’écologie.
Ce qui nous amène à nous intéresser à deux artistes qui utilisent l’art et la science pour montrer leur engagement.
Tout d’abord, Marylou actuellement en résidence à SIANA, est une artiste engagée dans l’écologie, nous pourrions parler d’éco-activiste. A travers son exposition « Bestioles électroniques », elle a voulu mettre en avant un enjeu environnemental majeur qu’est la cause animale. Pour cela, cette dernière a tenté de mettre en parallèle le numérique la biodiversité. En effet, Marylou s’est rendue dans différents endroits afin de recenser les multiples sons que peuvent émettre les animaux (généralement des oiseaux et des insectes). Elle se différencie car elle utilise des chants d’espèces en voie de disparition. Comme énoncé auparavant, j’ai moi-même eu l’occasion de me rendre à cette exposition d’art numérique qui a eu lieu à la médiathèque de Chantemerle à Corbeil-Essonne. J’ai pu observer que l’artiste avait utilisé des capteurs de son et de mouvements, ce qui a rendu le lieu attractif. Nous étions « plongés dans le noir » mais pas totalement puisque que des lors que nous parlions ou nous approchions des capteurs, des chants d’oiseaux et d’insectes se mirent à émaner de ces derniers et des lumières vertes et majoritairement bleus se mettaient à scintiller. Peut-être pour rappeler cette idée de biodiversité et plus précisément de l’eau pour le bleu et de la nature pour le vert. En plus de cela, le détail de la cage où se trouvait l’exposition pourrait nous faire penser à une cage dans laquelle des oiseaux seraient enfermés. Tout en suivant l’idée précédente nous avons pu remarquer que lorsqu’il y avait trop de monde, les chants s’emballaient, sûrement pour représenter le trouble émis par la présence humaine.
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© Zoé Thiburs
Notre seconde artiste se nomme Karine Bonneval, artiste, éco-activiste, collaboratrice avec SIANA et enfin diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure des Beaux-Arts d’Angoulême et de l’Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg. A travers ses nombreuses œuvres un peu disposé partout dans le domaine, l’artiste nous a fait découvrir différents aspects de notre rapport au vivant, comment les arbres respirent ? Comment communiquent-ils entre eux ? Elle a notamment pu nous démontrer cela grâce à une œuvre interactive où il fallait se déchausser et se placer sur ce qui ressemble à un tapis pour à la fin pouvoir ressentir de légère vibration qui émanaient d’une plante.
Il y avait également des œuvres très originales et très poignantes. Par exemple, dans une salle était exposée une œuvre représentant des plantes carnivores entourées d’une bulle en sucre, ce qui peut nous faire penser à l’importation du sucre, en particulier la canne à sucre qui a été fortement industrialisé. Ou encore cette œuvre avec les graines de tournesol et le moteur à l’envers, une autre œuvre qui a fait participer des élèves de primaires. Elle s’amuse également à mélanger les ADN de différents êtres vivants.
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Berkanan, Karine Bonneval, Domaine de Chamarande 2024, © CD91 / ADAGP
Ces artistes sont toutes deux un exemple parfait du mariage art et sciences.
Résidence Marylou 2023-2024 | SIANA-L'imaginaire des technologies (29/02/2024)
Karine Bonneval - Se Planter - Domaine Départemental de Chamarande (essonne.fr) (14/03/2024)
Clara BAPTISTA
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oldteen · 5 months
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Louis
Louis sort de chez Max, coiffeur pour hommes. Il s’est fait couper la couenne et arranger la barbe. Il a le temps, il rentre dans le café d’à côté de chez lui, s’installe et commande sa pinte du vendredi soir. Louis a ses habitudes, ses maniaqueries. Le vendredi soir, c’est une bière quoi qu’il arrive.
Il sirote sa choppe un œil fixé sur ses réseaux sociaux. Louis est seul, il a remplacé son entourage par les compteurs à copains de Facebook, X et autres. Son cœur n’est pas à prendre. Il n’a plus envie. Plus envie d’être en perpétuel désaccord, frustré, ignoré, oublié. Il se contente de sa bière hebdomadaire, son monde virtuel et de gonzos. Gonzos ? vidéo pornographique plutôt courte, n’ayant pas d’histoire, de la chorégraphie. Il a ses thématiques, ses préférences. Malgré sa solitude, Louis n’est pas plus perverti que l’homme moyen qui s’occupe de bobonne le samedi soir. Il est seul, mais c’est un choix, son choix. Seul ? non, il a son t-rex, un truc qui ressemble à un chien qui lui fait la fête à chaque fois qu’il passe la porte. Peu importe que Louis pue ou ne soit pas d’humeur, le canidé est toujours là, et, sans peine, lui arrache un sourire amical, de chien à chien. Louis nourri la bestiole et se pose sur le sofa défoncé tellement il y passe ses nuits. Ses yeux se ferment, Louis sombre.
A peine le premier filet de bave sorti de sa bouche que son téléphone vibre. Une notif’. Généralement il les désactive, what’s the fuck ? Il pointe l’écran et l’app s’ouvre. Une MarilouXXX lui envoie un message. Agar, il lit. N’y croit pas trop. La dame, si c’en est une, lui écrit très poliment qu’elle a apprécié un commentaire qu’il a écrit sous un thread. Louis ne sait même pas de quoi elle parle, mais réponde laconiquement, « Merci » avec un smiley souriant. Il s’avachit et ferme les yeux. Le téléphone vibre à nouveau. « Merde, pas moyen de se poser ». Toujours la même femme, elle aimerait échanger de vive voix avec lui, parler du thread en question. Il n’a pas envie, lui raconte que ce soir il ne peut pas, peut-être demain et qu’il reviendra à elle, qu’il promet de ne pas l’oublier. Louis n’en a rien à foutre, il se rendort, pour de bon cette fois-ci.
Les heures passent et le chien, toujours pas sorti, réclame sa balade. Louis se réveille, regarde la bête avec dédain, grogne, se lève, s’habille. Un paquet de clopes dans sa poche, collier, laisse, briquet, il sort la bête. A son habitude il ne lâche pas son téléphone. Pendant que son chien déjecte, il regarde l’écran et constate avec effroi que la femme se réjouis de cette entrevue. « Bordel, je pue la mort et pas envie de me raser… qu’est-ce qu’elle me veut ? ». Ils rentrent. Le chien va se coucher, passer sa nuit. Quant à Louis, énervé, il se donne le temps de chercher la discussion virtuelle incriminée. Il la trouve rapidement. En réponse à un sujet sur la décadence des hommes seuls, il a raconté sa vie, la mort de sa femme et la perte de sa propre flamme. Il explique qu’il n’a plus envie. Il n’a plus envie de décevoir, ni d’être triste. Louis soupire, pense à sa défunte, ses yeux mouillent. Résigné, il répond à MarilouXXX, « ok, demain, rendez-vous au Cheval-Blanc, 18h30. Ce sera pizza, ça me manque ». Louis lui envoie également un lien Maps pour que la dame s’y retrouve. Louis est – devenu – un connard, mais reste un connard gentleman. Il se pose dans son lit défait, regarde le plafond, clope au bec. Grogne « Elle me veut quoi ». Fatigué il s’endort.
Samedi, Louis fait les choses du samedi, quelques courses, une promenade au parc avec t-rex, une terrasse mais sans bière. Il fait beau, mais il s’en fout. En début d’après-midi il pense au rendez-vous du soir. Il l’avait déjà occulté. « Merde, encore ce truc à faire » Se renifle sous les bras et fait mine de crever. Il rentre chez lui, choisi des habits, pas chics, ni trop décontractes. Il opte pour un jean, cuir noir, t-shirt noir et rangers. Louis est bien dans ses veilles rangers, « quitte à s’emmerder vaut mieux être bien dans ses pompes non ? » pense-t-il. Il sort t-rex, file ensuite à son rancard. Il s’avoue excité par le rendez-vous. Ça fait 10 ans qu’il n’a pas rencontré de nouvelles personnes, encore moins une femme. Il regarde le ciel, envoie un baiser à sa femme partie.
Il arrive, le cœur palpitant ouvre la porte, un bonhomme endimanché l’accueil. Louis matte la salle, cherche une table occupée d’une femme seule. Il trouve. N’hésite pas, se dirige dans le coin et gêné demande « Marilou ? ». La femme le dévisage, souri, se lève, lui offre une bise et l’invite à s’assoir. Louis, comme un gosse, se laisse faire, enlève sa veste et s’installe. Il se rend vite compte que la carapace qu’il s’est construit se désagrège. Il décoche un sourire, la remercie. Il tient à s’excuser de son apparente sauvagerie. « Votre prénom c’est bien Marilou ? », la femme confirme et lui retourne la question. « Louis, je m’appelle Louis ». Le repas passant, le connard laisse la place au gentleman bien éduqué avec de la discussion et un réel plaisir d’être là, loin de son appartement enfumé.
Avant d’attaquer son dernier huitième de pizza, Louis prend un peu de recul et tance « que me voulez-vous ? » l’œil sérieux. Marilou, surprise du retour de l’homme sur l’enfant, fini sa bouchée, se tamponne les lèvres, « Louis, votre histoire, les mots utilisés, la façons dont vous l’avez écrite m’ont touchée. Ma proposition n’était pas raisonnée mais instinctive. Il y a une heure, je ne savais pas, ne comprenais pas ce que je faisais ici ». « J’avoue avoir passé un début de repas fort agréable, mais je ne sais pas, pas plus que vous en tout cas ». Louis, quitte à être là, propose docilement « alors continuons, profitons de cette soirée ».
Il lui demande pourquoi un triple X après Marilou. La dame gênée lui explique qu’elle est une pro, une pro du sexe et qu’elle utilise certains réseaux pour achalander le client. « Vous n’avez pas regarder mon profil ? » Elle ajoute rapidement « mais là je suis en congé, n’ayez crainte ». Louis, imperturbable, lui assène que non, qu’avant ce moment présent, cet hypothétique repas était une corvée et que sa curiosité maladive l’envoie régulièrement au casse-pipe.
Dernier café, dernier échange poli, Louis prend congé de Marilou. Ils se promettent de se revoir, de se donner des nouvelles, d’échanger quelques mots de temps en temps. Ils attendent le taxi qui arrive, Marilou monte et disparaît. Louis soupire, allume une clope et cherche du regard sa défunte compagne parmi le ciel brumeux de cette soirée. Louis parle seul en marchant. « Ok ouais, ça m’a fait du bien, c’est sûr » « Mais à quoi bon » « Je ne suis qu’un chien errant pour elle » « Je n’ai même pas un coin propre pour l’inviter » « Connasse » « Oh, tu sais comme je suis, je l’aime bien, mais pas le courage, ou peut-être la flemme ».
Louis rentre à pied. T-rex est là, la queue joyeuse. « Toi au moins t’as la queue qui frétille, allez viens avant que tu ne m’arrose le parquet » Va pour une deuxième clope ! Le chien vagabonde à la recherche d’odeurs, Louis reste perdu dans ses pensées, dans sa soirée. « Tu vois le cabot, je ne sais pas quoi faire » « Alors oui, oui, c’est vrai, elle me plaît » « Mais tu vois une nana dans nos pattes ? je ne lui ai même parlé de toi d’ailleurs » « rooo rouspète pas et pisse qu’on puisse rentrer ». Les compères rentrent, le chien va dormir sur sa couverture sans demander son reste et Louis, le palpitant à 200, se vautre sur son fauteuil. Il prend son téléphone, pianote « Salut, bien rentrée ? encore merci ». La réponse est là, tout de suite, sans délais « Oui très bien, merci à vous, je sais que ce n’était pas facile ». Louis ne le sait pas encore, mais sa nuit sera blanche.
Les échangent ne durent pas long. Marilou doit se reposer. Mais Louis… Louis se sent seul, dégouté de l’état de son appartement, navré pour la vaisselle qui traîne, étonné de l’arrangement à la cubique des draps de son lit. Il n’a plus allumé la lumière de sa chambre depuis tellement de temps ! Et depuis tout ce temps il n’a pas changé les draps, ni même fait la poussière. Pas qu’il n’en soit pas capable, mais il est seul et s’en fout. Sa merde, la fumée, les mégots, la vaisselle ne l’ont jamais dérangé, jusqu’à ce soir. Il se hait. Sa défunte n’aurait jamais voulu ça pour lui, il le sait. Il se hait.
Quitte à ne pas dormir, analysons, rangeons, nettoyons ce que nous pouvons. Louis se donne du courage avec un peu de Johnny Cash, un vieux vinyle. Sa platine est bien l’objet le plus propre de ce taudis. Il retrouve des produits périmés, des pattes, des éponges, des linges. Débarrasse, nettoie, astique. « Je ne vais pas refaire le monde en une nuit, mais profitons avant que je sombre, désolé mon chien, nous ne serons plus seuls »
« 
Is it getting better Or do you feel the same? Will it make it easier on you now You′ve got someone to blame? You said One love One life When it's one need In the night One love, we get to share it It leaves you, baby, if you don′t care for it
« One - Version Johnny Cash
Louis, exténué par tant d’inhabituels efforts, s’effondre dans son fauteuil. Il y a tant à faire, tant à faire, tant à.
La nuit passée, Louis se réveille léger. Il apprécie le semblant de propre qu’il s’est esquinté à faire. D’humeur conquérante, prépare ses clopes, le chien et sort. A sa porte, il croise la concierge. Les gens l’appellent Thérèse et les enfants, Madame PasDrôle. « Bonjour Monsieur Louis, qu’est-ce que c’était tout c’boucant l’autre nuit ? » « Bonjour Thérèse, ne vous inquiétez pas, un peu de rangement » « Vous en avez de bonnes vous… ne pas m’inquiéter, avec tout c’raffuts ». Louis ne tient pas compte de la remarque, et guilleret part promener le canidé.
Le processus est toujours le même, sortir dans la rue, sortir une clope, sortir son téléphone, laisser le chien renifler et faire ce qu’il a à faire. Cigarette allumée, le visage de Louis se durcit, aucun message, aucun appel manqué. Louis goûte à cette vicieuse frustration d’attendre quelque chose dont seul lui en a émis le besoin. Cette sensation douloureuse d’avoir fourni des efforts et que le ciel n’en tien pas compte. « Bon ben mon p’tit t-rex, on va vite retrouver nos sales petite habitudes ». Téléphone rangé, il rentre chez lui. Thérèse ou Madame PasDrôle rôde dans la cage d’escalier épiant les proies disponibles pour ses critiques acerbes.
« Tien ! vient-y pas le Louis qui revient ? » Louis soupir, imagine toutes sortes de tortures à offrir à cette indélicate concierge. « Re » « Monsieur Louis, vous avez intérêt à arrêter ce bruit ou j’appelle la… » « Ne vous inquiétez pas Thérèse, j’en aurais fini dans la journée » « Du rangement du rangement… Les hommes, vous vivez dans votre merde, satisfaits tels des porcs, mais suffit d'un hypothétique cul pour remettre tout en cause, n’ai-je pas raison monsieur Louis ? » « Oui très certainement ! » dit-il tête baissée.
Louis ne la supporte pas, fuit chez lui, verrouille sa porte et soupir « Vieille pute ». L’altercation lui donne le courage de finir les travaux commencés. Un rapide coup d’œil sur le maudit appareil et rien, toujours rien. Innocent, il tapote « Bonjour, comment vas-tu aujourd’hui ? », se lance dans son bazar et n’y pense plus.
Le temps passe vite quand on se laisse tomber dans une tâche aussi ingrate soit-elle. « T’en pense quoi T-rex ? C’est fait ! ». Il s’octroie une pause et souffle debout contre le lavabo. Regarde l’heure, check son téléphone, une notif de la femme de l’autre jour, Marilou. « Ha quand même » pense-t-il. Le message est étonnant, « bonjour, peu importe qui vous êtes, pour un rendez-vous allez sur le site www.mabelleescort.com/marilouxxx ». Louis est dégouté. L’impression de s’être fait avoir. Elle sait que c’est lui.
L’homme fataliste, décide de laisser tomber et retrouve ses vieux forums où il partage sa vie désunie avec d’autres hommes et quelques femmes. « Salut les gars, ça gaz ? » « Salut Louis, bien bien, que deviens-tu ? » Louis explique sa mésaventure et l’ensemble de la communauté se moque de lui, gentiment, mais quand même. Il comprend l’arnaque. On chasse un homme seul, il nous invite, on le supporte, on lui fait croire, on fuit, disparaît. Ça fait toujours un repas dans la poche et pas d’oseilles à sortir, en fin de mois ça aide. « Les nanas, vous la connaissiez, vous, la MarilouXxX ? » « Non Louis, rarement croisée ici ». Louis s’en veut. Trop de temps est passé depuis son apocalypse personnel. Il est faible, il ne sait réagir, il doit se mouvoir, doit apprendre, apprendre à se méfier, à ne plus s’émoustiller à la moindre jarretière ou au premier sourire ravageur. Il doit prendre sa vie en main, travailler sa sociabilité. « Finalement, on le fait bien avec les chiens, pourquoi pas avec moi ? »
Une notif’ pop, « Écoute Louis, le groupe fait une sortie irl le w-e prochain à Lyon, t’es des nôtres ? Si t’es ok, ajoute ton 06 à la liste et rendez-vous devant la cathédrale St-Jean Baptiste à 19h… ne cherche pas c’est une idée de Flo. Je crois qu’elle connait un resto à côté ou alors elle est bigote. Enfin, allez vient, ça fait deux ans qu’on se cause et j’aimerais voir ta trogne de veuf une fois 😆, signé le Belge »
Louis, étonné par cette invitation, se laisse amadouer et confirme sa venue. « Il est temps d’avoir une vie, d’avoir des amis de perditions. Ils connaissent déjà tout de moi. Ils vont se foutrent de ma gueule pour Marilou, mais finalement, je le mérite tellement. » pense-t-il. Louis connait le Belge depuis deux ans et c’est vrai qu’en deux ans ils se sont tout dit. Les secrets, y en a plus. Le Belge a aussi perdu sa femme, enfin, elle s’est cassée. Il la battait. Il a fait une thérapie pour cela. Tout le groupe est au courant et même les femmes le soutiennent. Mais le Belge ne veut plus de relation, il a peur, peur de recommencer, peur de la contrariété ou de la frustration. De temps en temps une pute comme il aime le répéter, mais ses contacts hétéros s’arrêtent à elles. Sous les conseils de Louis, il a adopté un chien, un berger belge, ou malinois. A ce propos, il dit souvent « Quand on est belge, on soutient son pays », il est un peu con, certainement très con, mais sait se faire aimer de la troupe.
Louis se réjouit. Il a trois cents bornes à faire, réserve un hôtel pas trop dégueu et cherche un chenil correct pour t-rex. « Quitte à vraiment sortir une fois tous les 10 ans, faisons le bien ». Il a réservé 3 jours à Lyon mais n’a rien prévu. Il verra sur place ce que les autres lui proposerons. Il se rend compte que ce projet ne le stresse pas et qu’il a grandement réduit sa consommation de tabac. Il en profite également pour égayer un peu sa garde-robe. Les rangers dans le cagibi laissent la place à d’élégantes bottines. Un nouveau jeans envoie l’ancien à la poubelle et quant au haut, t-shirt mérinos assorti d’un pull type marine militaire feront l’affaire. Simple et efficace, pas de chichi. Il s’est également payé un nouveau portefeuille. Exit le vieux bout de cuir troué et ramolli, exit tous les vieux papiers et autres cartes de fidélité. Bonjour le portefeuille neuf où trône, en reine, la photo de sa défunte.
Louis rejoint la cathédrale en début de soirée, il repère rapidement le groupe grâce aux chaussettes blanches -  sandales du Belge. Il est beau Louis. Florence se retourne, le dévisage, demande « Monsieur ? » « Bonjour, c’est moi Louis » dit-il sur la défensive. « LOUIS !!! Ça fait si longtemps bordel » dit le Belge. « Viens dans mes bras que je te sente ». Louis intérieurement regrette déjà d’être là, mais il entend le rire doux de Flo, se retourne et lui propose une bise. Flo lui dit « 3, j’ai vécu en Suisse ». Louis s’exécute se doutant bien de l’arnaque des origines de Flo.
La troupe de héros pas très fantastiques suit Flo qui les guide dans un bistroquet sympa en diable paraît-il. Ils s’installent, parlent, parlent fort, rigolent, rigolent fort. Enfin, le Belge fait tout, fort. Autant c’est un groupe de veufs ou dépressifs de la quequette autant une compagnie d’anciens combattants auraient fait moins d’esclandres.
Le repas se passe ! Un dernier pousse-misère, c’était dégueulasse. Tous ont réservé leur chambre dans le même hôtel, sauf Louis. Flo l’interpelle « Un dernier verre Monsieur Louis ? ». Flo est mignonne et ne laisse pas indifférent Louis. Tout le repas, il l’a observée, observé ses rires, ses manières, son corps. Flo l’a tout de suite démasqué et s’en est amusée toute la soirée, faisant rougir Louis à chaque regard. Louis accepte très volontiers. Pour commencer, ils partagent leurs misères, mais rapidement, ils rigolent beaucoup, ils s’amusent. Flo est lascive. Flo n’a pas grand intérêt pour les hommes, mais ce soir son appétit est féroce et la victime innocente. « Louis ? Tu m’accompagnes cette nuit ? » Aucune pitié pour le pauvre vieux. « Mais Florence, ça fait si longtemps ! » « Louis ne m’emmerde pas. Cette nuit c’est nous. Je connais ton histoire, je connais tes excuses ! » Louis rougit encore, sourit, accepte.
Ils traversent les deux rues les séparant du paradis. Flo insère sa carte, ouvre la porte, n’allume pas la lumière. Louis rentre. Flo, passionnelle, lui bondit dessus. L’embrasse. Louis ne riposte pas, pose ses mains sur ces hanches et rend chaque baiser avec ardeur. Louis a envie, Louis a peur, mais Louis a envie, ça fait si longtemps. « Louis Louis Louis » Flo se baisse et colle son visage à la braguette du jeans, défait le bouton, descend la tirette, fait tomber le pantalon. D’en bas elle regarde le visage perdu de Louis, ça fait si longtemps. Flo adore l’odeur de Louis, elle se mordille les lèvres et d’un geste non retenu fait descendre le boxer inutile. Louis, le sexe nu, ressent la chaleur de la bouche de Flo entourant de sa verge. Il râle de plaisir. L’objet tant chercher ne tarde pas à se raidir. Louis est prêt. La bouche de Flo, doucereuse s’occupe du pénis de Louis tendrement. L’énergie de Flo et de sa bouche ne sont pas la même, ce n’est pas le même programme. Louis recule, le pantalon aux chevilles, tombe sur le lit. Flo le déshabille. « Louis Louis Louis ». Elle se relève, expédie ses vêtements, sort un préservatif de son sac et équipe le plongeur de sa combinaison. Le corps de Flo est si humide ! Sans ménagement aucun, elle insert la turgescence de Louis en elle. La pénétration l’a fait frissonner. Elle aussi ça fait si longtemps. Le bassin de Flo, magique, cherche son plaisir. Elle trouve, elle sait quoi faire. Le désir en elle est sans limite. Louis, perdu, caresse les seins, les hanches, le visage, les hanches, les seins, les cuisses, les seins, les hanches. Mais ça fait si longtemps. Dans une décharge électrique, Louis déverse son amour en Flo. Louis a joui. Ça fait si longtemps. Flo sentant les gonflements de la verge ne peut résister plus longtemps non plus. Elle explose, tremble, râle, frissonne, griffe. N’en pouvant plus, elle se laisse tomber sur la toison de son mâle. Louis la cagole de ses bras, l’enlace… amoureusement. Ils s’endorment.
La lumière du jour vient réchauffer les corps. Louis s’étire, caresse Flo. D’un regard ils décident de se lever. 8h30. « Merde, les autres nous attendent ». Ils s’habillent rapidement et traversent le couloir glauque de l’hôtel et rejoignent les autres à la grande salle pour le petit déjeuner. Le belge, déjà bien en forme, s’exclame « Oh putain, regardez qui va là ! » Les deux tourtereaux, pivoines, entonnent ensemble, ta gueule le Belge !
Le buffet quelconque offre suffisamment de supplices pour faire passer la faim. Ils discutent de la médiocrité du restaurant de la veille, de la prochaine visite à faire. Flo ne peut s’empêcher de laisser couler une larme que tous ont vue. « Mais Flo, ne t’inquiète pas, on en fera d’autres ! » disent-ils en cœurs. Elle sourit un instant mais sa tristesse efface la douceur de son visage. Louis ne sachant que faire, la prend par l’épaule et sans tenir compte des autres gredins l’embrasse sur la tempe. Flo le regarde, l’embrasse, se lève. En sanglot « écoutez, cela fait déjà quelques années qu’on se connait via l’réseau. Je vous remercie pour tout, les bons et mauvais moments, l’humour débonnaire du Belge ou encore cette nuit magnifique Louis » L’équipe interloquée ne capte pas vraiment où veut en venir Flo. Elle prend un mouchoir, sèche ses larmes, se mouche et lâche d’un regard profond « Je ne vous en dirais pas plus, respectez cela, je vous en prie. » Elle sourit, cette fois-ci rayonnante, « Je vais mourir, il me reste moins de 6 moins ». Ses comparses d’infortune sont abasourdis. Louis se lève, la prend dans ses bras, la serre tendrement. Le Belge, ainsi que les autres, viennent à elle. Tous ont les yeux noyés de douleur. Tous l’enserrent, lui promettent de ne pas la laisser tomber. Flo ajoute « Tout à l’heure, laissez-moi vous quitter comme si je n’avais rien dit, s’il vous plaît ». Louis, ayant déjà connu cette douleur, tance « Ecoute Flo, nous avons entendu ton message, nous sommes dévastés, mise à part le Belge » Rire dans l’assistance « Mais nous respecteront ton choix »
La matinée passa. Louis n’eut pas le cœur de continuer sa visite. Il prit le train du retour et rentra chez lui. Comme à son habitude quand ça va mal, il se pose dans son fauteuil et rumine jusqu’au sommeil.
La courte nuit passa, Louis le cœur en berne se leva. Il a ruminé la même idée minutes après minutes. Envoie un message à Flo « J’ai déjà vécu ça une fois, j’m’en fous, on liquide tes affaires et vient vivre avec moi, tu ne seras plus seule » du tac au tac Flo retourne « Non Louis, tu m’as promis. Ta proposition est belle, mais je veux partir là où j’ai vécu. »
Louis se résigne, va chercher t-rex à la pension. La bestiole reconnaît son maître et avec une énergie folle le salue de toutes les façons. Le vague-à-l ’âme de Louis s’estompe un peu. Encore quelques courses et Louis rentre chez lui.
Le temps passa. Florence était de moins en moins présente sur le réseau, jusqu’à ne plus être là du tout. Les amis décidèrent de faire comme si. Comme si un possible retour restait envisageable. Louis en rageait, ne comprenait pas pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi.
Deux ans se sont écoulé. Le groupe du réseau a disparu, Louis est seul. Il a encore quelques nouvelles du Belge, mais ses frasques ne l’intéressent pas. Il sort de chez lui, salue la concierge antipathique. Va jusqu’à la gare des bus. Attend le 33. Le 33 arrive, Louis saute.
Louis n’est plus.
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nouvellesdumaquis · 7 months
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Armelle Yons - C'est mon secret (Official Music Video)
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Nouvelle voix de la chanson française de qualité, Armelle Yons dévoile C'est Mon Secret, un premier extrait de son album Mon Secret prévu pour le 09/01/2024 chez Avanti Music. Accompagnée de Delphine Labey à la batterie et au chant et Olivier Azzano à la guitare qui forment le groupe La Bestiole, la musicienne nous dévoilent ses secrets et bien plus encore.
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Armelle Yons prépare son premier album après avoir œuvré durant plusieurs années dans le monde du spectacle et du cabaret. D'emblée, on est conquis par la maturité de sa plume et la richesse de son univers qui emprunte au cinéma, à la peinture et à la littérature.
Artiste complète, Armelle Yons nous plonge dans une ambiance aux intonations presque psychédéliques. La vidéo, réalisée par Victor Delfim est un clin d'oeil à Kiki de Montparnasse.
Ecoutez et découvrez cette grande chanteuse avec C'est Mon Secret :
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