Tumgik
#j'étais là genre oui oui bien sûr monsieur
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J’ai envie d’écrire des trucs pas drôle Post-KV1 Du coup voilà un premier jet TW : Self Harm TW :Blood  Heavy Angst
Arthur qui a enfin comprit que Guenièvre en vaut la peine, décide d’essayer de la courtiser, après le baiser qu’ils ont échangé à la tour ca lui parait la suite logique.
Mais tout ne se passe pas comme prévu, Guenièvre se fait distante. Si elle accepte ses mots doux et ses caresses avec enthousiasme, chaque baiser et toucher plus intime est reçu avec froideur et gène. Au début, il met ça sur le compte de son inexpérience et de sa timidité, après tout, ça fait 10 ans et même avant ça, ils n'étaient pas vraiment le couple modèle. Mais quelque chose ne va pas et il n’arrive pas à mettre le doigt dessus.
Et puis un jour il découvre des cicatrices sur les cuisses de Guenièvre, de longues marques blanches, parfaitement horizontales. L’espacement entre chacune est si régulier qu’il se demande si c’est pas fait exprès, comme un tatouage Picte ou une connerie dans le genre. 
Il est troublé et mal à l'aise, il voudrait en parler avec Guenièvre mais elle ne lui a toujours pas parlé de ce qu’il s’est passé pendant toutes ces années à la tour de Ban et il a peur de faire remonter les souvenirs qui ont causé ses cicatrices.
Perdu et en quête de réponse, il va trouver Nessa. Elle a passé du temps avec sa femme la bas, elle ne lui dirait peut etre pas toute la vérité mais il veut juste un moyen de l’aider a surmonter cette épreuve. Mais là encore, sa conversation ne se passe pas comme prévu et il s’énerve presque devant la mauvaise fois de la jeune femme.
“Que voulez vous dire par 'causé les marques’ monsieur ?”
“C’est pas la peine de continuer à la protéger, je les ai vu ses cuisses, j’ai vu les marques. Quand est-ce qu’elle a commencé ?”
“Commencé monsieur ?”
“Oui ! Les marques. Quand est-ce qu’elle que vous l’avez vu commencé à les faire.”
“Commencé à faire les marques ? Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.” “Bon laissez tomber. Si vous voulez vous obstiner à mentir … Dites moi juste si Lancelot lui a fait du mal.”
“Je l'aurais tué plutôt qu’il fasse quoi que ce soit à Madame. Et je ne l’ai pas laissé faire d’autres marques que celle qu’elle avait déjà."
“Comment ça qu'elle avait déjà ? Les marques elle les a depuis avant la tour ?”
Nessa ne lui lâche rien de plus et reste muette comme une tombe mais il sent bien qu’il est passé à côté de quelque chose d’important. Si Guenièvre a ses marques depuis avant la tour, il n’y a pas trente six endroits d'où elles pourraient venir. Il décide d’aller voir Merlin sur un coup de tête. L’enchanteur le regarde avec de grands yeux, effrayé.
“Vous étiez au courant ?!”
“Bien sûr que j'étais au courant ! Je suis le guérisseur du château. Elle a réussi à le cacher pendant longtemps mais j’ai fini par le découvrir.”
“Mais pourquoi vous ne m’avez rien dit ?”
“Parce que vous en aviez quelque chose à faire de toute façon ? Elles ont plus de 20 ans ses marques, pourquoi ça vous gêne maintenant. Vous ne le saviez pas avant et ça vous a jamais empêcher de rien.”
Arthur reste muet.
“C’est fini maintenant, passez à autre chose et par pitié n’allez pas rouvrir de vieilles blessures. J’ai mis des années à la faire arrêter, je ne veux pas avoir à refaire ça."
Mais Arthur n’arrive pas a oublier, ni à arrêter de penser à ce que Merlin lui a dit Elles ont plus de 20 ans ses marques.
Elle s’est fait ça à Kaamelott. Il connaît cette femme depuis 25 ans, plus de la moitié de sa vie et elle s’est fait ca a Kaamelott. Alors qu’il était à côté, il dormait dans le même lit qu’elle. 
Mais pourquoi ?
Il repense à son air gêné quand il lui dit qu’elle est belle ou a son mouvement de recule à chaque fois qu’il veut la prendre dans ses bras. La révélation l'assomme plus violemment qu’un coup d'épée, hormis vouloir la garder comme un oiseau en cage Lancelot ne lui avait rien fait, il ne l’avait pas touché, il ne l’avait pas torturé, il ne s'était sûrement jamais moqué d’elle, l’avait toujours pris au sérieux.
Il a envie de vomir. Ce n’est pas la faute de Lancelot si sa femme ne le crois pas quand il lui dit que sa robe lui va bien. 
C'était lui depuis le début.
--
Guenièvre regarde, fascinée, le sang couler sur la peau blanche de sa cuisse avant de tomber dans l’eau de son bain et se dissoudre lentement. Elle frissone, des vagues etranges de douleur et d’euphorie se mélangent dans son corps. Elle peut sentir son coeur pulsé dans la veine de sa jambe. Elle est en vie, elle existe.
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sammyjomcl · 3 years
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J'avais écrit "moments oubliés", des petits passages qui je trouve auraient été super à voir sur le jeu. J'avais écrit d'autres choses et je suis toujours motivée en attendant le mariage. Voici un nouveau bout de "moments oubliés " qui suit directement la première partie. Merci à vous qui me lisez et si vous avez des retours à me faire, que vous ayez aimé mon histoire ou non, n'hésitez pas ! (Désolée s'il y a quelques coquilles, j'écris sur mon tel et le correcteur de Notes me fait de drôles de corrections)
Moments oubliés (part 2) POV Nath
Le Cosy Bear est rempli quand j'arrive. Nina s'active dans tous les sens. Ce n'est pourtant pas l'heure du rush. J'imagine que c'est plutôt bon signe. Je rentre dans le café et Su' est également en train de s'occuper de plusieurs personnes à la fois. Elle file jusqu'à la machine à café et je la suis discrètement. Elle prépare 3 cafés tout en parlant avec une jeune femme d'une exposition. Elles échangent leurs coordonnées et Su' repart apporter les cafés à ses clients. J'avoue m'amuser un peu à la regarder dans son élément. Elle sourit et met toute son énergie dans ce qu'elle fait. Je suis heureux qu'elle soit épanouie dans son travail.
Elle finit par me remarquer et ouvre de grands yeux.
- Nath! Je ne m'attendais pas à te voir si tôt !
- J'ai réussi à m'extirper du commissariat plus tôt que prévu alors je me suis dit que j'allais venir voir ma charmante fiancée mais visiblement je tombe mal.
- Je suis un peu occupée oui mais... installe-toi au comptoir, je vais te servir quelque chose.
Elle sort de la cuisine avec un plateau rempli de bonnes choses à manger.
- Je parie que tu n'avais pas encore mangé ! Tu me diras si ça te plaît. J'espère pouvoir me libérer d'ici une petite heure.
Elle m'embrasse rapidement et repart aussitôt s'occuper de nouveaux clients. Je prends un petit moment pour observer la clientèle. Il y a des familles, des étudiants, des gars en costumes qui travaillent sur leurs ordinateurs portables en prenant leur café, des petits groupes de filles... apparemment le café plaît à tout le monde. Certaines personnes s'attardent sur les tableaux exposés, d'autres sur les vitrines remplies de gâteaux colorés. Je ne me souviens pas avoir vu le café si rempli quand on venait à l'époque du lycée. Je ressens une grande fierté à l'idée que Su' ait pu transformer cet endroit à son image.
Je finis mon repas et Su' réapparaît avec un café. Elle me sourit mais je sens qu'il y a quelque chose qu'elle souhaiterait me dire.
- Tout se passe bien?
- Oui oui, encore une journée bien remplie mais tout se passe super bien.
Je ne la quitte pas des yeux, attendant qu'elle me dise ce qui la chiffonne. Elle semble chercher ses mots. Elle sait que j'ai compris qu'elle a quelque chose à me dire.
- Hum... j'ai reçu un message de ma mère. Elle m'a dit qu'elle et mon père ont pas mal de choses à faire et qu'ils ne pourront venir nous voir que d'ici un mois... mais...
Elle me fixe et se mord la lèvre.
- J'aimerais les appeler en visio pour leur dire... pour leur annoncer...
Elle me montre sa main gauche où une certaine bague devrait se trouver.
- J'aimerais mettre tout le monde au courant mais je voudrais que mes parents soient dans les premiers informés. Bien sûr j'aurais préféré qu'ils puissent être là pour leur dire en face mais bon...
- On fait ça ce soir ?
- Oh... et bien si tu es d'accord... oui...
Je lui fais un clin d'œil et elle me sourit. Une fois que tous nos proches seront au courant que nous allons nous marier l'année prochaine, les choses sérieuses vont vraiment commencer.
Le soir venu, je dois m'empêcher de rigoler doucement devant ma fiancée qui s'est transformée en pile électrique, guettant le moment où ses parents vont appeler. Elle a vérifié la connexion sur son ordinateur une dizaine de fois.
Je la prends par la main et on s'installe sur le canapé. Blanche arrive une seconde plus tard.
- Blanche, tu veux parler à mes parents aussi? Tu veux partager la bonne nouvelle ? Malheureusement je ne suis pas sûre que nous puissions avoir des croquettes pour chat au menu pour notre grand jour.
Blanche se contente de s'étirer avant de se mettre en boule sur mes genoux.
- Ma mère devrait lancer l'appel d'ici quelques minutes... au fait Nath... tu as des nouvelles de ta soeur?
- Elle est toujours en voyage.
- Et?
- Hum? Oh tu veux savoir quand est-ce que je vais lui dire? Je vais essayer de savoir quand elle passera dans le coin pour qu'elle prépare son agenda. On dirait une vraie business woman !
Su' pose ses yeux sur le calendrier dans un coin du salon.
- Il faut vraiment qu'on fixe une date...
- Une fois qu'on aura mis nos proches au courant, on essaiera de voir ce qu'ils en pensent. Et on se mettra d'accord.
Notre discussion est interrompue par la sonnerie de l'application de visio. Belle-maman est pile à l'heure. Su' lance la caméra et répond à l'appel. L'image de ses parents apparaît sur l'écran.
- Bonsoir vous deux! Ça fait plaisir de vous voir! On devrait faire ce genre d'appels plus souvent! J'étais étonnée que tu nous proposes cet appel d'ailleurs, Su'... tout ça bien dans vos vies professionnelles ?
Nous avons à peine le temps de les saluer que les questions fusent...
- Maman, papa, tout va bien ne vous en faites pas! Côté boulot on gère ! Et si on a voulu vous parler ce soir... c'est pour partager une très bonne nouvelle avec vous.
- Oh... on vous écoute...
Un petit silence s'installe et je vois bien que les parents de Su' sont en train de retenir leur souffle, attendant une grande nouvelle. Ils vont être servis... Su' me regarde, m'encourageant à prendre la parole en premier.
- Lucia, Philippe, j'ai la chance d'avoir Su' à mes côtés depuis un petit nombre d'années maintenant et nous allons officialiser notre relation l'année prochaine.
OK j'avoue je n'avais pas réfléchi à comment annoncer la chose. En tout cas mes futurs beaux-parents sont figés sur l'écran, comme si la connexion avait été interrompue.
- Maman, papa, on va se marier !!!!
Su' montre la bague qu'elle s'était empressée de porter sitôt rentrée à la maison après le travail. Ses parents ouvrent grands leurs yeux et c'est son père qui parvient à trouver ses mots en premier même s'il paraît ému.
- Je... nous... nous sommes ravis pour vous, c'est une excellente nouvelle.
- Mais qu'est-ce que tu racontes Philippe, c'est la nouvelle du siècle tu veux dire, notre Su' va se marier!
Lucia paraît presque sur le point de pleurer et elle se met à parler à toute allure de l'aide qu'elle souhaite nous apporter et son excitation est telle qu'elle ressemble un peu à sa sœur Agatha. C'est drôle et attendrissant à voir.
- Maman, respire, calme-toi. Maintenant que vous êtes au courant, on va l'annoncer à tout le monde et on va lancer les préparatifs. On espère arrêter une date bientôt.
- Oh Philippe tu es sûr que nous ne pouvons pas prendre la route de suite pour aller les voir?
Philippe soupire lourdement.
- Je suis vraiment navré, j'aurais voulu être disponible mais j'ai encore quelques semaines de travail sous tension et...
- Je sais mon chéri, c'est juste que... oh et si on faisait comme... ah comment ça se dit déjà... un apero virtuel?
Su' se met à rire. Son père hausse un sourcil interrogateur en regardant sa femme.
- Maman... on peut très bien attendre...
- Tut tut tut... Nathaniel, tu es partant ?
- Je vais chercher une bouteille et des verres.
Je me lève sous le regard amusé de ma fiancée et j'entends sa mère indiquer à Philippe de prendre une bouteille spéciale "grandes occasions". Quelques instants plus tard, nous trinquons à distance.
- A votre santé les enfants ! Surtout ménagez-vous autant que possible, un mariage c'est énormément de travail.
- On sait, maman. Je pense même engager un wedding planner pour être sûre de ne rien laisser au hasard.
- Du coup on va essayer de passer vous voir aussi vite que possible. On vous invitera dans un super restaurant pour fêter ça ! On va arranger nos plannings pour vous aider autant que vous en aurez besoin!
- Merci à vous deux. Ça nous touche beaucoup d'avoir votre soutien.
- C'est normal Nathaniel, on fera en sorte que vous ayez le mariage que vous voulez.
Philippe toussote.
- Il faudrait aussi peut-être... dire à Agatha de ne pas sortir toutes ses robes à froufrous avec des arc-en-ciel.
- Oh Philippe, ne t'en fais pas. Ma sœur a pas mal de contacts donc je suis sûre qu'elle pourra aussi les aider. A sa manière.
- On peut aussi éventuellement vous aider à payer certaines choses.
Lucia lève les yeux au ciel.
- Ne vous inquiétez pas. Il veut juste savoir à quelle hauteur on doit braquer notre banquier.
- Vous avez déjà investi de l'argent dans le Cosy Bear et c'est très gentil de votre part. On aura juste besoin de votre soutien et de vos conseils avisés.
Nous avons parlé une bonne heure au final. Su' s'affale sur le canapé une fois l'appel fini.
- Je me doutais bien que mes parents seraient quasiment en train de faire des bonds... je suis sûre qu'ils vont en parler pendant des heures maintenant.
- Je n'en attendais pas moins d'eux.
Elle se redresse et caresse mon visage.
- Merci d'avoir joué le jeu pour "l'apéro virtuel" et d'avoir laissé ma mère parler pendant tout ce temps.
- Tes parents m'ont accepté il y a longtemps. C'est la moindre des choses que de les laisser exprimer leur joie pour l'occasion.
- Monsieur Carello, seriez-vous vraiment le gendre idéal ?
- J'y travaille depuis que je vous connais ma chère demoiselle... même si je n'ai pas toujours pris le chemin le plus facile pour y arriver.
Son regard est tout ce dont j'ai besoin pour avoir envie de la soulever du canapé pour la porter jusqu'à notre lit.
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toclic · 4 years
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Ethalia - Chapitre 7
Ethalia - Jongin
Paire : Jongin x OC (Yo Jeong)
Genre : Fantasy AU, Surnaturelle AU, Academy AU
Nombre de mots : 9315 mots.
Chapitre : 1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 8 ; 9 ; 10 ; 11 ; 12
A/N : Mon dieu, vous avez vu la longueur du chapitre ! Quand je l’ai écrit je ne pensais pas qui allait être aussi long ! C’est mon nouveau record ! 
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Chapitre 7:
Le soleil venait juste de se lever que je devais déjà faire de même, prendre mon petit déjeuner, et être préparer pour partir à Ethalia,
Ye Yag m'avait obligé à prendre la potion de changement d'apparence, après avoir mangé, c'était la pire chose que je n'avais jamais bu, j'ai bien failli vomir plusieurs fois. Mon corps n'a pas eu de réaction comme il avait fait la veille avec le biscuit que Man Yeo m'avait donné, c'est-à-dire de suite après l'avoir avaler, mais d'après Ye Yag, c'était normal, et que mon corps changera, avant notre arrivée à Ehtalia.
Je me trouvai maintenant sur une charrette avec Ye Yag, elle allait nous emmener à la '' gare '' pour que je puisse prendre le moyen de transport qui allait m'emmener jusqu'à l'académie.
Je posai ma tête contre la planche en bois de la charrette et regardai le soleil se levant doucement et tranquillement dans le ciel bleu, ma tête bougeant au rythme de la charrette, et de ses roues roulant sur les quelques pierres dépassant du sol.
Je baillai, ce qui était plutôt surprenant puisque je ne m'étais pas couchée très tard la veille et je ne m'étais pas réveillée pendant la nuit.
'' Ah les voilà! '' Je tournai mon regard vers Ye Yag, attirée par sa déclaration soudaine, je le regardai alors en levant un sourcil. '' Les premières réactions de ton corps à la potion. ''
'' Tu veux dire que mon corps commence à changer? ''
'' Oui, ensuite tu auras sûrement quelques frissons dans ton corps, et puis les parties changeantes de ton corps vont commencer à picoter, ça va se passer très vite, à ce rythme ton corps sera changé avant notre arrivée à la gare. '' J'acquiesçai alors comprenant plus clairement ce qui va se passer à mon corps.
'' Mais dis-moi, je me demande vraiment quel sera le moyen de transport qui m'emmènera à l'académie. ''
''Eh bien quand j'étais encore élève là-bas, on y allait en bateau puis on montait les escaliers à pied, mais à l'époque l'académie n'avait pas énormément de budget, donc ça ne m'étonnerait pas que vous vous envoliez jusqu'à l'académie à dos de Thunderbird *! '' rigola-t-il.
Un gigantesque oiseau, noir avec des motifs bleu foudre indescriptibles dessiné sur tout son corps, se tenait juste devant nous, il était caressé par un gros homme barbu, et musclé, qui ressemblait à un viking à cause de son casque décoré par deux grosses cornées, sur sa ta tête.
Je tournai la tête vers Ye Yag, il était absolument sous le choc, la bouche grande ouverte, les yeux aussi gros d'Amaryllis *, je le regardai comme si je ne croyais pas à ce qui arrivait.
'' Je ne savais pas que les humains avaient la capacité de lire dans le futur. '' remarquai-je le regardant tourner en tête vers moi, avec la même expression inscrite sur son visage.
'' Je te promets que c'était juste une simple coïncidence! '' jura-t-il. L'énorme oiseau qui était devant nous se trouve être un Thunderbird, il était le même qu'avait décrit ma mère dans son carnet de voyage.
'' Oui, oui, je te crois. '' répondis-je en fermant sa bouche. Je soupirai puis déclarai-je. '' C'est sûr que c'est complètement différent des bateaux de votre époque. '' il acquiesça doucement.
'' Bref, euh ... je pense que le changement d'apparence est terminé. '' déclara-t-il en reprenant ses esprits. J'écarquillai au souvenir, qu'il avait raison, je ne ressentais plus les picotements, les frissons et ne baillais plus, je passai ma main vers une de mes oreilles, et je ne les sentais presque pas, au touché, elles n'étaient plus longues et pointues, non elles avaient l'air comme celle de Ye Yag, petites et rondes. Je pris ma capuche  entre mes mains, et la baissai difficilement, j'avais plutôt peur et que ce n'était qu'une illusion, je tournai la tête vers l'humain, et il me regardait, en écarquillant un peu les yeux, mais il reprit rapidement ses esprits, et moi sourit en levant son pouce en l'air. '' Parfait, la transformation s'est bien passée. Tu ne ressembles plus à un elfe. ''
'' C'est vrai?! Waouh c'est incroyable! '' m'exclamai-je en n'arrêtant pas de toucher mes oreilles, et sautant de joie.
'' A TOUS LES ÉLÈVES DE PREMIÈRE ANNÉE! QU'ILS VIENNENT VERS MOI! '' ordonna, un vieil homme relevé par une caisse en bois.
'' Vite c'est à toi qu'il parle! '' déclara soudainement Ye Yag, en me poussant le dos avec sa main. '' Ah non attends, tiens mets ça à ton poignet. '' dit-il en me tendant un petit bracelet, décoré par une pierre translucides blanche, et traversées par un fil en cuir marron. '' Ce bracelet deviendra opaque quand ta potion de changement commence à s'affaiblir dès qu'il change envoie moi une lettre que je t'envoie des potions. Et aussi rajoute ça dans ton sac. '' ajouta-t-il en me tendant un sachet des mêmes biscuits que m'avait donnée Man Yeo. '' Mange-en un quand le bracelet commence à devenir opaque, d'accord?'' Je hochai la tête en rangeant le paquet dans mon sac, et accroche le bracelet à mon poignet. '' Super, allez vas-y! ''
Je me suis retourné alors de lui, en lui disant au revoir et le remerciant pour ce qu'il avait fait pour moi, et me dirigeai vers l'homme sur la caisse en boite qui commença à parler:
'' Bien puisque tout le monde est là, je vais pouvoir vous expliquer comment va se passer le vol de Thunderbird! '' déclara-t-il en regardant minutieusement tout la foule, très extravertie, à l'intérieur, il y avait énormément de races différentes, allant de vampires, jusqu'à des fées en passant par des sirènes, et puis il y avait moi qui avait aucune caractéristique physique pouvant donnée un indice sur ma race. '' Mais tout d'abord, laissez-moi me présenter! Je suis Monsieur Jo Su *, je suis le directeur adjoint de l'académie, je suis en charge de vous, les premières années, et du bon fonctionnement de l'académie, je ne vous laisserai donc aucunement faire n'importe quoi ni à à l'intérieur ni à l'extérieur d'Ethalia, compris? '' demanda-t-il en nous lançant des regards meurtriers, me faisant presque penser à ceux que me lançaient ma grand-mère je ne sais comment, il me faisait penser à elle, il était petit, des cheveux gris bien soignée, le même air soigné collé sur le visage, les lunettes posées sur leur nez, et... la moustache. Bref, tout les deux se ressemblait surtout niveau pilosité.
Nous acquiesçâmes tous intimidés par son égard. '' Bien, donc les vols de Thunderbird, tout d'abord, ça ne sert à rien de se précipiter sur un Thunderbird, il y en aura pour tout le monde! Ensuite, chaque Tunderbird est assigné à un homme, il vous expliquera plus en profondeur comment le vol se passera, et comment le passer sans aucun problème. '' Puis il continue à tout nous expliquer, et ce que l'on fera après être arrivés à Ethalia.
Quand il finit de tout nous expliquer, il nous autorisa à aller vers les Thunderbirds, il eut malgré les paroles de Jo Su un mouvement de foule et tout le monde se précipita vers un énorme oiseau, je finis enfin à m'échapper de la foule , et cherchai un oiseau, malheureusement pour moi, les seuls, que je pouvais apercevoir, étaient déjà pris par quelqu'un, je me dirigeai vers le rivage, et par chance je vis un vieil barbu, en train de caresser un oiseau noir, celui-ci était plus petit que les autres que j'avais vu, mais je me dirigeai quand même vers lui sachant que c'était sûrement le seul de libre.
L'homme était dos à moi et beaucoup plus grand que la moyenne il devait facilement atteindre les 3 mètres, il portait un casque décoré par des cornes, des courts cheveux roux s'échappant de son casque.
Je serrai les bretelles de mon sac à dos, puis me dirigeai timidement vers le grand homme.
'' Euh ... euh, excusez-moi? '' L'homme roux se retourna, faisant apparaître : de petits yeux marrons acérés, un gros nez, une épaisse moustache et une barbe rousse, recouvrant presque tout le bas de son visage, à cause d'elles, nous ne pouvons presque pas voir ses lèvres. Il me regardait profondément dans mes yeux, me faisant avaler ma salive, puis tout à coup, il m'offrit un énorme sourire montrant des dents dont une qui semblait être en or.
'' Tu dois être une première année n'est-ce-pas? '' demanda-t-il me souriant toujours.
'' Ah euh ... oui ... '' répondis-je timidement. '' Je ... j'ai vu que vous étiez seul donc ... ''
'' Eh bien tu as bien vu! Enchanté, je suis Havard Abaran, mais tout le monde m'appelle Arban! '' se présente-t-il en me tendant sa main deux fois plus grosse que la mienne.
'' E-enchanté, je suis Cho Na Mu ... '' me présentai-je à mon tour, en lui tendant la main tremblante.
'' Bien! C'est ton premier vol en Thunderbird? '' me demanda-t-il en me lâchant la main, je hochai la tête. '' Bon ce n'est pas grave, je vais t'expliquer comment bien passer son vol. Tout d'abord, quand tu vas monter sur Lino, il faut que tu places de sorte de ne pas gêner ses ailes! '' expliqua-t-il.
'' Lino? ''
'' Ah oui ! J'ai oublié de te le présenter, voici Lino, un jeune Thunderbird! '' il me présente l'oiseau, qui sortit un petit cri, comme s'il me saluait. '' Bien aussi sache que les Thunderbird sont connus pour leur vitesse incroyable, donc il faudra bien t'accrocher. C'est tout! ''
'' C'est tout? '' répétai-je en écarquillant mes yeux. Il acquiesça en souriant, puis soudain il se baissa, et il passa ses mains en dessous de mes bras, et me souleva étonnamment facilement presque comme si j'avais le poids d'une mouche, il me posa à califourchon sur l'oiseau, je me trouvai devant les ailes noires de l'oiseau. Il plaça mes mains sur le cou de la créature, me crispant presque.
'' Accroche toi, bien à ses plumes, sinon tu peux dire adieu à la vie! '' m'avertit-t-il. '' Bien Lino, emmène Na Mu à Ethalia, et en chair et en os! '' lui ordonna-t-il, en lui souriant, et en lui tapotant l'épaule, puis sans que je puisse me préparer mentalement, il écarta ses ailes, et s'envola à la vitesse de la lumière dans les airs, pendant toute la montée je lâchai un long cri, et m'accrochai le plus fort possible aux plumes de Lino.
Je fermai mes yeux d'horreur, mais aussi à cause du vent dû à la vitesse de l'oiseau, je le sentis battre des ailes coupant facilement l'air, parfois il ne les bougeait même pas, se laissait juste porter dans le vide .
J'ouvris difficilement les yeux, nous nous trouvions dans un nuage, je tournai un peu la tête l'oiseau laissait derrière lui des éclairs turquoises, pendant qu'il volait les motifs qu'il avait sur tout son corps, s'illuminait d'une belle lumière bleu foudre, puis tout à coup tout s'éclaircit, nous étions au dessus des nuages, je ne pouvais plus voir la terre ferme, juste une mer grise, en face nous pouvions apercevoir un énorme château construit sur une montagne , il était construit en pierre marron, le toit se trouve juste être plus foncé que les murs, il était énorme, il était tellement grand, Lino faisait le tour de celui-ci, on pouvait voir un grand jardin à l'arrière du château , on pourrait presque le croire comme une énorme prairie, avec énormément de verdure, de différentes fleurs, arbres et arbustes et même voir un ruisseau coupant l'espace en deux.
Il faisait encore quelque fois le tour du château, descendant peu à peu, pour enfin atterrir, devant les portes du château, où se trouvaient d'autres Thunderbird, il écarta ses ailes, comme pour ralentir, pour enfin atterrir sur les pavés, je descendis faiblement de l'oiseau, en titubant un peu et en reprenant difficilement mon souffle.
Puis je levai la tête vers Lino qui me regardait comme s'il s'excusait, je lui souris doucement, et lui caressai la tête tendrement en le remerciant. Il fit un petit cri reconnaissant puis il se décolla du sol pour sûrement rejoindre Arban. Je soufflai et regardai l'énorme devanture du château, c'était tellement impressionnant, seulement le plus surprenant n'était pas le fait qu'il soit aussi grand, mais que malgré sa position au-dessus des nuages, nous puissions respirer aussi facilement qu'en bas, j'imagine que cet endroit est comme un magique ce qui est plutôt évident puisque c'était une académie dans un monde complètement magique.
Je continuai à admirer la devanture du château, quand j'entendis un cri et des battements d'ailes irréguliers venant d'au dessus de moi, je levai la tête vers le ciel, pour voir un Thunderbird encore plus petit que le mien, il était monté par une jeune fille aux cheveux roses, c'était d'elle que provenaient les cris, elle avait les yeux fermés, et serrait le plus possible les plumes du cou de son oiseau, les arrachant presque. Mais ce que je ne remarquai pas, était qu'ils s'approchaient de plus en plus de moi, j'écarquillai une énième fois mes yeux, et essayai de m'écarter le plus loin possible de l'oiseau, mais ce fut trop trop tard quand je sentis un lourd poids sur moi. Pendant ma course, j'avais enlevé mon sac au cas où il allait quand même moi foncer dessus - et j'avais bien raison - et qu'il n'abîme pas mes affaires et surtout mon trésor.
J'étais maintenant littéralement écrasée par un oiseau qui devrait sûrement faire trois fois mon poids, avec une fille aux cheveux roses dessus, qui étaient en train de pleurer toutes les larmes de son corps.
Je ne savais pas quand ni comment, mais l'oiseau était enfin levé de mon dos, j'étais vraiment sonnée par le coup, mes yeux se fermant presque, j'entendais en arrière-plan semblant être à des kilomètres de mon corps, des cris appartenant certainement aux autres élèves présents dans la cour, j'allais tomber dans les pommes, quand je sentis une soudaine et réconfortante chaleur, elle venait de ma gauche je tournais la tête vers la source de cette sensation, et vit la fille aux cheveux roses, les mains tendues vers moi, une étrange lueur verte s'échappant de ses paumes, c'était tellement ... apaisant, rafraîchissant, réconfortant, grâce à elle j'ouvris mes yeux et réussis à bouger - difficilement - mon corps, un gémissement sortit de ma bouche, quand je me suis assise par terre, la main contre mon front, c'était comme si j'avais reçu un marteau sur ma tête, quand j'entendis une douce voix:
'' C-ça va ? Je suis tellement désolée, il-enfin j'ai dû lui faire perdre le contrôle de son atterrissage. Je suis sincèrement désolée ! '' dit-elle en posant ses mains sur ses cuisses, en tournant ma tête vers elle j'en profitai pour la regarder. Ses cheveux roses étaient attachés en une longue tresse atterrissant au bas de son dos, elle possédait aussi une paire d'yeux mauves, remplis par des larmes, des petites lèvres rose pâle, un petit nez, et était habillée par une robe faite de feuilles et de fleurs roses, mais le plus surprenant était ses ailes à l'arrière de son dos, elle voulait sûrement être une fée, une vraie. Elle était vraiment belle, je reprends mes esprits en secouant ma tête et la regardai en lui souriant.
'' Je vais bien, grâce à toi, je te remercie et je te pardonne tant que je vais bien. '' la rassurai-je en lui envoyé le sourire le plus réconfortant que j'avais. Dans ma vie, au village, on m'a toujours dit que je pardonnai trop facilement les gens, je me rappelais encore, je devais avoir dans les alentours des six ans, et une elfe sûrement dans les alentours de mon âge,avait, sans faire exprès, fait tomber un bocal en vert sur ma tête, sur le coup, j'étais devenue inconsciente pendant quelques heures puis à mon réveil, on m'avait raconté ce qui c'était passé, et toute la scène qu'avait causé ma grand-mère contre la petite fille, seulement dès que j'ai été dans la capacité de pouvoir aller la voir, je l'ai pardonné, parce qu'elle était encore jeune, et qu'à cet âge là on ne faisait souvent pas attention.
Puis tout à coup j'ai été pris dans de chauds et petits bras, la petite fée était en train de pleurer sur mon épaule, pris par le dépourvu je lui tapai juste tendrement le dos.
'' Eh bien Mademoiselle Ilg Da*, vous savez vous faire reconnaître dès le premier jour. '' remarqua soudainement une voix, Ilg Da me lâcha et tourna la tête vers la voix, je fis de même, et découvris Monsieur Jo Su, les bras croisés dans son dos, et les sourcils fronçaient. '' Vous avez bien de la chance d'être une fée Mademoiselle, et que Mademoiselle Na Mu soit une personne compréhensive, enfin pour l'instant. '' remarqua-t-il une seconde fois en me regardant. '' Je compte sur vous pour que ceci ne recommence pas ! '' déclara-t-il en lançant un dernier regard vers Ilg Da, et nous en tournant le dos.
Je me relevai avec l'aide de Ilg Da, qui ensuite alla me chercher mon sac, puis me le tendit, je la remerciai, le mit sur mon dos, et commençai marcher vers les portes du château, avec la petite fée à mes côtés qui vérifiait que tout allait bien avec moi.
'' Ne t'inquiètes pas Ilg Da, je vais bien grâce à tes soins. ''
'' Oui mais on ne sait jamais! '' déclara-t-elle en vérifiant encore une fois. Puis tout à coup je m'arrêtai sur mon chemin et me tournai vers elle, et lui dis une dernière fois que tout allait bien, elle soupira, puis accepta, quand soudain elle tendit sa main. '' Recommençons depuis le début: je suis Kim Ilg Da, une fée venue des bois des fées tout au sud d'Esthéris, enchantée! '' Se présenta-t-elle, Esthéris ? Qu'est-ce-que c'était déjà, j'avais déjà attendu ça quelque part, ah oui, c'est vrai c'était notre royaume, dans le journal de ma mère, il disait que notre monde était divisé entre quatre royaume, Esthéris le royaume de l'Est, Ouesthéria, le royaume de l'Ouest, Nordaris, le royaume du nord et Sudéria, le royaume du Sud, la majorité d'entre eux sont en paix, seul le royaume du Nord qui lui était complètement coupé du monde, il n'acceptait ni venue d'autre royaume, ni accord de paix, on ne savait donc rien au sujet de Nordaris. Revenant à mes pensées, je haussai les sourcils par la soudaine présentation de la fée, mais je rigolai un peu et tendis ma main et pris la sienne.
'' Je suis Cho Na Mu, une el- je veux dire, une hybride humaine et fée, ravie de te rencontrer Ilg Da... '' me présentai-je, maladroitement.
'' Oh toi aussi tu es une fée, quelle surprise! ''
'' Oui enfin je ne suis pas tout à fait une fée, j'ai aussi du sang humain. '' remarquai-je.
'' Ce n'est pas grave, tu as quand même du sang de fée! '' elle sourit.
'' QUE TOUT LE MONDE SE RÉUNISSE DEVANT MOI! '' ordonna Monsieur Jo Su. Je lâchai la main de la fée et nous partîmes toute les deux vers Monsieur Jo Su. '' Bien je vous rassemble tous ici, pour vous dire certaines choses, tout d'abord, ce qui ne sont pas encore aller voir le concierge de l'école, Monsieur Gar Deu *, aller le voir dès que je fine ce que j'avais à vous dire pour qu 'il vous donne votre clef. Mais là n'est pas le sujet, je vais vous dire le règlement de l'académie, les premières années ont l'interdiction formelle d'accéder à la tour du château ni de sortir du domaine en pleine semaine de cours sans y être autorisés ou sans l'attestation de votre responsable, pendant le week-end, vous pouvez sortir de l'académie. Les dortoirs sont par quatre et seulement quatre, ils ont été à l'avance choisis en fonction du domaine que vous avez choisi au préalable lors de votre inscription. ''
A la fin de son discours, il nous libéra, Ilg Da et moi nous sommes parties rencontrer le concierge de l'académie, pendant le trajet j'ai beaucoup appris sur Ilg Da et sa famille. Elle a vécu une enfance heureuse en compagnie de ses parents et de son petit frère, c'est sa mère qui l'a inscrite à l'académie, à part son enfance nous avons beaucoup de point en commun, elle veut par exemple elle aussi devenir médecin, elle me dit qu'elle veut sauver le monde grâce à ses pouvoirs.
'' Et toi alors Na Mu? Parle-moi de toi. ''
'' Eh bien, je n'ai pas énormément à raconter, j'ai grandi sans mon père, je ne l'ai jamais vu, j'ai quelque fois vu ma mère quand j'étais petite, j'ai vécu la majeure partie de ma vie avec ma grand-mère et mon grand-frère, c'est d'ailleurs lui qui m'a inscrite ici. ''
'' Oh désolé Na Mu, cela doit être un sujet difficile. '' s'excusa la fée.
'' Oui, un peu, mais je me dis que là où mes parents sont, ils doivent être heureux. '' répondis-je. Nous continuâmes notre marche, puis nous vîmes soudain un homme, il y avait très peu de cheveux sur la tête, un visage visage creusé par les rides, des yeux fermés ne laissant même pas voir ses pupilles, un long pointu avec une verrue au bout et des poils sortant de ses narines, on ne voyait plus la couleur de ses lèvres, un corps voûté, ses jambes pliées comme si le haut de son corps pesait plusieurs tonnes, il s'appuyaient sur une vielle canne bois.
'' Ah il y en a encore! '' s'exclama-t-il d'une voix tremblante par la vieillesse . '' Bien qu'on en finisse rapidement, donnez moi le papier de votre chambre. Je déboutonnai alors rapidement la poche de mon long manteau, et sortis le papier où était écrit 1645, et lui tendis à deux mains, il me le prit agressivement, puis prit celui de Ilg Da de la même manière, et se retourna vers une haute étagère, où était rangées différentes clefs, Monsieur Gar Deu prit deux clefs et nous les tendis. '' Ça tombe bien vous êtes colocataires! '' s'exclama-t-il nous nous regardons en souriant, puis prîmes les clefs qu'il nous tendait. '' Maintenant partez, je n'ai pas que ça à faire! '' Nous le remerciâmes, puis sortîmes en trombe de la petite pièce.
Arrivées dans la grande cour, nous nous regardâmes soudain, Ilg Da me sauta dans les bras en criant de joie, je rigolai de sa réaction joyeuse, et souris en enroulant mes bras autour de sa fine taille, mais nous fîmes interrompues par une puissante voix féminine.
'' Que toutes les premières années, les filles étant dans le domaine médicinal viennent ici pour que je leur montre leur chambre! '' Nous partîmes vers la femme, elle était magnifique, elle possédait de longs cheveux blonds orangé aux racines se dégradant dans un rose fraise, ils étaient décorés par une belle fleur d'hibiscus rouge, ils encadraient un visage fin, composé par de grands et doux yeux bleu océan, de lèvres pulpeuses roses, sur son cou on pouvait apercevoir quelques écailles de la même couleur de la pointe de ses cheveux. Elle nous sourit apparaîtra des dents blanc nacré.
'' Waouh! Elle est magnifique! '' s'exclama Ilg Da en murmurant, je hochai la tête beaucoup trop aveuglée par une telle beauté pour pouvoir parler.
'' Bien je pense que tout le monde est là, je pense que je vais pouvoir vous montrer vos chambres, mais je vais d'abord me présenter, je suis Kim Taeyeon je serai votre professeur d'études de plantes médicinales, pendant toutes vos années à Ethalia, mais aussi votre responsable de dortoir, pour faire simple si vous avez un problème quelconque dans le dortoir, venez me voir, d'accord ? '' demanda-t-elle. Nous hochâmes toutes la tête. '' Super ! Alors suivez-moi ! '' déclara notre responsable, en se retournant, et commençant à se diriger vers nos futurs dortoirs. '' Ah oui, ça m'est complètement sorti de la tête, appelez-moi Madame Taeyeon, il y a énormément de professeurs s'appelant Kim ici, alors si on s'appelle tous par nos prénoms on ne va jamais se retrouver ! '' expliqua-t-elle riant doucement, ce son semblant être le plus beau que nous pouvions entendre sur cette Terre, et continua son chemin. En nous expliquant comment allait se passer ses cours, j'avais tellement hâte d'y participer, j'adore les plantes médicinales, c'est vraiment ma passion, ce sera surtout grâce à elles que je pourrais soigner mes patients, en tant que médecin, puisque je n'avais aucun pouvoirs comme ceux d'Ilg Da, je devais me débrouiller avec les moyens que j'aurai à ma disposition.
Pendant notre chemin, je regardai tout autour de moi, même les couloirs étaient beaux ! Le plafond était tellement que je me disais que même un géant ne pouvait le toucher, les murs semblant être tailler dans la pierre elle-même, des statues étant sûrement être de grands personnages de notre monde, étrangement, il n'y avait aucune elfe, cela est vraiment étrange, à un moment donné était bien encore libre, et non enfermé dans un dôme de ronces, ét ça pendant depuis la création dans notre monde, il y avait vraiment aucune elfe qui est entrée dans l'histoire ?
Nous tournâmes dans un des nombreux coins de l'établissement, quand nous croisâmes un groupe d'hommes, ils étaient plutôt intimidants, la majorité d'eux faisait plusieurs têtes de plus que moi, et pouvait sûrement m'écraser avec un seul de leurs doigts.
'' Bonjour Monsieur Seunghyun ! '' salua Madame Taeyeon, en faisant un signe à l'homme semblant être le responsable de ce groupe d'hommes, qui lui donna en réponse un simple hochement de tête, les hommes en question étaient d'ailleurs en train de fixer sans aucune honte Madame Taeyeon, bavant presque devant elle, leurs joues aussi rouges que la fleur dans les cheveux de celle-ci.
Après que leur responsable leurs criait dessus, ils partirent vers sûrement leur dortoir, et nous fîmes de même.
Après quelques minutes de marche, nous nous étions enfin arrêtées, nous nous trouvions devant un grand tableau d'une serre. Madame Taeyeon se retourna vers nous et nous dîmes :
'' Bien je vais vous dire la règle numéro 1 des dortoirs ! '' Elle leva son index. '' Il est strictement interdit, que des élèves d'un domaine autre que le vôtre entre dans le dortoir, compris ? '' demanda-t-elle, nous dîmes toute oui, elle nous sourit puis se retourna vers le tableau. '' Mais nous ne faisions pas confiance à tous les élèves, chaque dortoir possède un code spécial pour entrer, interdiction stricte de le donner à d'autres élèves que ce dans votre domaine. ''Elle posa alors une de ses mains sur l'une des fleurs sur le tableau, c'était une tulipe bleue, et appuya dessus, elle fit le même geste mais sur cette fois-ci un géranium étrangement devenue vert autrefois rose, puis elle tourna un motif de fleur sur le cadre de la peinture. Le tableau s'illumina, tous les motifs sur le cadre s'éclairèrent et le tableau s'ouvrit, laissant place, à un long et profond couloir sombre.
Madame Teayeon rentra dans le couloir, et nous fîmes comme elle et rentrâmes peu à peu dans le couloir sombre, le tableau se fermant ensuite derrière nous.
Je sentis soudain une main prenant la mienne, c'était celle de Ilg Da j'arrivais à la discerner malgré l'absence de lumière.
'' Qu'est-ce qu'il y a Ilg Da ? '' demandai-je en murmurant pendant que nous sentîmes des marches descendantes.
'' Les fées ont toutes peur du noir. '' déclara-t-elle murmurant à son tour. '' J'imagine que ça ne te fait pas ça à cause de ton sang humain. ''
'' O-oui ça doit être ça. '' déclarai-je serrant sa main pour la rassurer.
Nous descendîmes encore et encore dans les escaliers, je pensai personnellement que c'était une très mauvaise idée de faire descendre des escaliers à des jeunes adolescentes comme nous, dans le noir sans aucune lumière en sachant que certaines avaient peur du noir comme dans la situation d'Ilg Da.
Puis tout à coup une petite voix rompit le silence qui s'était installée :
'' Euh Madame, j'ai une question. ''
'' Oui laquelle ? '' demanda Madame Taeyeon.
'' Les prochaines fois que nous allons aller dans le dortoir, nous pourrons prendre de la lumière, n'est-ce-pas ? ''
'' Eh bien, en fait normalement le couloir est allumé, mais le seul jour où il ne l'est pas, c'est le celui de la rentrée. Donc pour celles qui ont peur du noir ou qui sont tout simplement mal à l'aise à devoir marcher et descendre des escaliers dans le noir, ça sera éclairé d'ici demain matin. '' Quelques soupirs de soulagement se firent entendre, par la déclaration de notre responsable, je sentis la main de Ilg Da se desserrait de la mienne, elle était sûrement soulagée elle aussi par ce que notre responsable avait annoncé.
Nous vîmes enfin une lumière à la fin de l'escalier, elle nous aveuglait toutes à cause de tout le chemin traverser dans le noir, mais c'était aussi très réconfortant de pouvoir enfin voir de la lumière, et celle-ci était tout simplement naturelle, car notre dortoir enfin en tout cas la pièce principale de celui-ci était exactement le même décor que la peinture au début du couloir, il y avait une grande baie vitrée donnant vue sur la mer de nuage que l'on aurait vu voir lors de notre vol de Thunderbird, c'était vraiment beau, il y avait plein de sortes de plante, de fleur, de plante médicinale, au milieu de l'énorme serre se trouvait une grosse jardinière faisant pousser une grosse et épaisse bignone, sûrement la plus grande que j'ai vu de toute ma vie, elle escaladait sur je ne sais quoi à cause de ses épaisses feuilles verte,et faisait comme un toit en s'accrochant à la vitre de la serre, et descendant parfois les sièges aux coussins rouges, jaunes, roses, verts, qui entourée la jardinière.
'' Voici votre dortoir! '' s'exclama Madame Taeyeon en se retournant vers nous, nous étions toutes stupéfaites par une telle salle, c'était magnifique. '' Venez je vais vous montrer où se trouvent vos chambres. '' dit-elle en commençant à descendre l'escalier en fer blanc nacré des motif de roses constituant les marches. Nous la suivîmes regardant tous les détails de la pièce qui sera un peu comme notre future maison. '' Bien tout d'abord celles dont leur numéro de chambre est en dessous de 1500 me suivent! '' Après ça, la moitié du groupe la suivit alors, disparaissant à la droite du dortoir, alors que l'autre partie du groupe seule dans cette énorme pièce.
La pièce était alors devenue silencieuse, aucune personne ne parlait.
Pour m'occuper, je regardai la grande et belle bignone au milieu de la salle, nous étions en pleine période floraison des bignones, on pouvait donc voir les belles fleurs en trompette rouges et oranges habituelles des bignones, mais seulement quelque chose m'a rendu curieuse, les couleurs normales des fleurs de bignone sont le rouge et l'orange, mais certes celle-ci en avait de cette couleur mais elle en avait aussi d'autres couleurs : du rose, du jaune, du vert, du bleu, du violet, du blanc et du noir, enfin qu'une seule en noire. C'était impensable comme couleur! mais pour dire vrai ça ne m'étonnait pas trop, puisque nous sommes dans une académie magique, je me disais qu'on lui a sûrement jeté un sort, ou qu'ils l'ont créé eux-même.
Je m'assis, sur un des bancs donnant face à cette étrange plante, en posant mon sac à dos par terre et posa ma tête contre l'immense vitre, me reposant de toute cette marche grâce au silence de la pièce, on avait tant marché, j'avais presque l'impression  que mes pieds étaient devenus de la bouillie, l'activités n'a jamais été mon domaine de prédilection. Il fut malheureusement coupé par la même voix que celle dans les escaliers.
'' Euh ... est-ce-que ça vous direz que l'on présente? Je veux dire on va sûrement passer toutes nos années ensemble donc... '' Il y avait toujours le même silence, personne ne lui avait répondu, et maintenant elles la regardaient toutes. Elle avait des cheveux noirs avec des mèches bleu foncé, et des yeux gris clair, sa peau avait l'air d'être plus blanche que la moyenne, sa race devait sûrement faire partie des spectrales, dans notre monde il y a plusieurs types de races, les types naturae, celles qui sont liées à la nature donc les elfes, les fées, les gnômes etc... Les types spectrales, donc les fantômes, les esprits, les types advercum, ceux qui sont hostiles, même si c'est un grand mot puisque bon nombre des races dans cette catégorie ne sont en fait pas du hostiles envers les autres races, je pense notamment aux vampires ou aux démons, puis il y a les neutres, pour bien comprendre comment les races sont triées, il faut savoir que c'est avec ce qu'ils mangent, les naturae sont végétariens, les advercum sont carnivores, les spectrals ne mangent pas, en tout cas ils n'en ont pas besoin et les neutres sont omnivores, donc ce serait les humains, les deus et bien d'autres. '' Après si vous ne voulez pas vous n'êtes pas obligées! '' déclara-t-elle en levant ses mains mais elle fut suivie par l'accord de toutes les filles dans la pièce. '' C'est vrai? Alors, je commence! je m'appelle Kim Chae Won, je suis un esprit des bois, ravie de vous rencontrer! '' se présente-t-elle en s'inclinant. Un esprit des bois? J'ai déjà lu à leur sujet dans le carnet de ma mère, ils protègent les bois de tout être maléfiques, et faisaient donc bien parti des type spectrales.
'' Bien je continue alors! '' déclara Ilg Da. '' Je suis Kim Ilg Da, je suis une fée venue des bois des fées au sud d'Esthéris, j'ai hâte de passer mes années avec vous! '' finit-elle en nous souriant joyeusement.
'' Oh mais c'est toi, qui a écrasé la fille dans la grande cour avec le Thunderbird! '' remarqua une fille avec des cheveux châtains.
'' Je n'ai pas fait exprès! Je lui ai fait perdre sans faire exprès le contrôle pendant son vol! ''
'' Certes mais c'est toujours de ta faute! '' continua la même fille.
'' Arrrgh Na Mu, dis-leur! '' demanda Ilg Da, en se précipitant vers moi.
'' Oh mais tu es celle qui s'est faite écraser. ''
'' Ah euh oui, je suis Ch-cho Na Mu, je suis une hybride fée et humaine, en-enchantée. '' me présentai-je en déglutissant nerveusement suivie par plusieurs chuchotements  de la part des autre filles dans la pièce.
'' Et malgré ce qui s'est passé, Na Mu et moi nous sommes devenues de très bonnes amies ! pas vrai ? '' demanda la fée en me regardant, je hochai alors la tête.
'' Eh bien tu es très compréhensive, Na Mu. '' remarqua une fille avec des courts cheveux bleu foncé, des yeux marrons chocolat, et avait quelques écailles noires sur le côté de son cou, en apparaissant du  fond groupe, elle se dirigeait vers nous, puis arrivée devant moi, elle tendit sa main en souriant. '' Je suis Shin Ryujin, une Naga*. '' je lui serrai alors la main. Puis alors toutes les filles se présentèrent une par une, elles étaient principalement toutes des fées, ce qui se comprend puisque celles-ci sont spécialisées dans la botanique, et la médecine.
Après quelques temps, où nous discutions tranquillement, Madame Taeyeon sortit enfin du côté droit du dortoir, et nous sourit :
'' Je vois que vous avez fait connaissance ! C'est super ! Mais je dois malheureusement interrompre votre discussion, pour vous montrer vos chambres. '' Nous hochâmes la tête et commençâmes à la suivre. Je mis mon sac sur mon dos, et me dirigea à côté de Ilg Da, qui était en train de sautiller d'excitation.
'' Dis Na Mu, tu n'as pas hâte de savoir qui seront nos colocataires ? '' me demanda-t-elle en me regardant les yeux brillants de joie.
'' Si, j'ai vraiment hâte. '' lui répondis-je en lui souriant à mon tour.
La foule s'arrêta alors, notre responsable se retourna et sortit alors un papier de sa poche :
'' Alors, écoutez-moi, sur vos clefs se trouve un nombre, quand vous entendez le vôtre, venez à côté de moi, d'accord ? '' Nous hochâmes la tête. '' Super alors, le numéro 1510, 2080, 1762 et 1800. '' lista-t-elle et quatre jeunes filles se dirigea vers elle, et elle leur donna une seconde clef chacune. '' Voici la clef de votre chambre ! '' Puis elle leur ouvrit la porte, et les laissa rentrer. '' Installez-vous pendant que je fais les autres chambres, quand vous aurez fini aller dans la salle principale. '' Elle continua alors à faire les chambres une par une. Mais si les clefs données par le concierge n'était pas celles de nos chambres à quoi servaient-elles alors ? Elles étaient juste là pour savoir notre chambre ?
A la fin du couloir il ne restait, plus que Ilg Da, Ryujin, Chae Won et moi, alors voilà nos colocataires.
'' Eh bien voilà vous êtes les dernières ! Kim Ilg Da, Shin Ryujin, Kim Chae Won et Cho Na Mu ! '' nous appelâmes-t-elle, elle nous donna nos clefs de chambre, et l'ouvrit. '' Je sais que c'est un peu injuste, mais ne vous installez pas tout de suite, répartissez-vous juste les lits, d'accord, sinon nous n'aurons pas assez de temps pour la suite. '' dit-elle en nous ouvrant et nous laissa rentrer.
Notre chambre était vraiment énorme, et aussi très lumineuse. Elle avait un toit et un demi-cercle du fond tout en verre, donnant alors vue sur la mer de nuages et le ciel bleu, la vue devrait être incroyable de nuit. Deux lits se trouvaient sur une mezzanine donnant vue sur la grande fenêtre tandis que les deux derniers, se trouvaient en dessous, à côté de chaque lit était placé un bureau personnel, avec une multitude de livres et une petite lampe en fer doré. Sur le côté gauche de la pièce, il y avait plusieurs étagères vides, seule des pots de fleurs verts, avec leurs feuilles vertes pendant certaine même touchant le sol.
'' Waouh elle est incroyable ! '' s'exclamèrent Ilg Da et Chae Won en courant de partout dans la chambre. Ryujin soupira à côté de moi, et monta vers la mezzanine en déclarant :
'' Je prends un lit en haut. ''
'' Si ça ne vous gêne pas je vais en bas, j'ai le vertige. '' déclara Chae Won en se grattant l'arrière de sa tête gênée. A sa déclaration, je haussai un sourcil, un esprit avec le vertige que c'était étrange, en sachant que l'une de leur capacité était de voler, alors avoir le vertige, c'était vraiment.... étrange.
'' Moi aussi, je préfère être le plus proche possible de la porte, vous savez pipi noc- ''
'' C'est bon, on a compris pourquoi Ilg Da ! '' s'exclama Ryujin en la coupant.
'' Na Mu, ça ne te gêne pas d'aller en haut ? '' demanda Chae Won.
'' Non ça va. '' répondis-je en montant les escaliers en bois sombre, menant à la mezzanine, Ryujin avait déjà choisi son lit, il devait sûrement être celui le plus caché du soleil.
'' Désolé, mais ma race me l'oblige. '' déclara-t-elle dos à moi.
'' Ça va, ça me convient. '' la rassurai-je, en posant mon sac sur la chaise en bois de mon bureau, enlevant enfin mon manteau trop grand pour moi et le fit pendre à un petit porte manteau. J'avais maintenant une certaine affection pour lui, j'imagine que c'est parce qu'il m'a protégé d'une mort certaine en cachant mon ancienne apparence, et peut-être aussi car c'est Man Yeo qui me l'a offert enfin plutôt qui me l'a donné, en parlant d'elle je me demande vraiment ce qu'elle fait en ce moment, elle a sûrement dû rentrer au dôme, où grand-mère doit la harceler pour savoir pourquoi elle m'a aidée à sortir, et Hi Jin et Geom Jeong doit lui demander comment est l'extérieur, si je vais bien ou quelque chose comme ça.
A la pensée de mes deux meilleures amies je souris nostalgiquement et pris le collier qu'elles m'ont offert avant mon départ, je caressai alors doucement la pierre verte avec mon pouce. Mais je fus interrompu par une main sur mon épaule, je tournai la tête, c'était Ryujin.
'' Tu viens? Madame Taeyeon nous a dit de nous dépêcher. '' elle demanda.
'' Ah oui, j'arrive. '' Elle enleva sa main de mon épaule, et commença alors à descendre les escaliers en bois. Je soupirai alors, et suivis alors les filles dans le couloir, pour ensuite arriver dans la salle principale du dortoir. Toutes les filles étaient assises sur les sièges, alors nous fîmes de même et nous regardâmes notre responsable se trouvant au milieu de la pièce en nous voyant nous asseoir elle commença alors à parler.
'' Bien depuis tout le monde est là, je vais pouvoir commencer! '' déclara en s'adossant à la jardinière en pierre blanche. '' Tout d'abord je vais commencer par quelque chose que certaines d'entre vous ont déjà remarqué, dans chacune de vos armoires se trouve un uniforme, c'est celui de l'académie vous êtes dans l'obligation de le porter en dehors du dortoir, pour celles qui ont peur qu'il ne soit pas à votre taille, ne vous inquiétez pas de le mettre, il s'adapte directement à votre morphologie, il existe une autre tenue obligatoire, c'est celle de la pratique de combat vous avez beau être dans un domaine exclusivement théorique, vous devez quand même avoir les capacités de base pour vous battre et au moins pouvoir vous protéger, ah oui il y a une dernière quand vous aurez vos travaux dans la serre de l'académie, obligation de la porter celle-ci c'est pour votre sécurité. '' Elle expliqua en nous regardant toutes. '' Ensuite certaines me l'ont déjà demandé, les toilettes se trouvent au fond de chaque côté du couloir, ne vous inquiétez comparé à toutes les pièces dans votre dortoir, il n'y a pas de grosses baies vitrées. '' déclara-t-elle, ce qui nous fîmes soupirer de soulagement . '' Bien avant de vous laisser finir de vous installer, les horaires: le petit déjeuner est à 7 heures, les cours commencent à 8 heures et se finissent tous maximum à 17 heures, mais il peut y avoir des études du soir à la bibliothèque maximum 20 heures, le déjeuner est à midi, le dîner à 19 heures, et le couvre-feu à 22 heures. '' dit-elle listant tous les horaires. '' Bien maintenant je vous laisse vous préparez, sauf si vous avez des questions bien sûr. '' déclara-t-elle en tournant la tête pour trouver une fille du premier groupe, levez la main, elle hocha la tête pour lui donner la parole.
Tout le long de quand elle listait tous les horaires, je sentais une grosse boule nerveuse dans mon ventre, c'était la nuit, si le couvre-feu était aussi tard, je vais devoir me coucher encore plus tôt que d'habitude, bon pour l'instant puisque nous sommes en été les jours dure plus longtemps donc je pourrais dîner sans trop de problème, mais quand on va être en automne, ou même en hiver comment vais-je faire? La nuit va se lever plus tôt, et le jour plus tard, il faut juste prier pour que Ye Yag trouve une alternative.
'' Euh, est-ce-que nous sommes obligées de porter notre uniforme pour le dîner et le petit déjeuner? ''
'' Eh bien pour le petit déjeuner oui vous êtes obligées, mais le dîner non, ce n'est pas la peine. '' Elle vérifia sa montre je soupirai de soulagement, pour le dîner je pourrais porter mon manteau, et cachait mes oreilles, c'est déjà un bon point, bon certes j'aurai l'air bizarre, mais au moins mes oreilles seront cachées du monde. '' Bien, il vous reste pile une heure pour finir de vous installer ou de commencer à vous installez, quand vous aurez fini retrouvez-moi ici, pour que je vous emmène à la grande salle (A / N: Je sais ça fait Harry Potter mais je n'ai pas trouvé mieux.) '' Puis quand elle finit sa phrase, nous nous levâmes, et nous nous dirigeâmes vers nos chambres respectives.
Arrivée à la nôtre, je montai directement dans la mezzanine, et ouvris mon sac pour ranger mes affaires. Je plaçai d'abord mes livres, sur la bibliothèque vide parallèle à mon lit puis rangea le carnet de note de ma mère dans le tiroir de mon bureau, et le mien sur celui-ci. Pendant que je rangeai les livres restants, je regardai ceux qui étaient déjà rangés, j'en ouvris à une page au hasard, et découvris une page de recette, pour faire un remède contre les fortes fièvres, je tournai les pages de ce livre, il y avait plein de recette de remède, de pommades et autres. Ça devait être mes livres de cours.
J'ouvris mon armoire pour effectivement trouver un uniforme, il avait un blazer blanc avec des boutons dorés et un blason était cousu sur la poitrine gauche du blazer, c'était une épée grise entourée par un beau magnolia tout deux emprisonnés dans un globe, en dessous se trouvait une chemise blanche sans défauts avec une cravate à carreaux verts, comme la jupe aussi d'ailleurs.
'' Eh bien, c'est très.... '' Ryujin cherchait ses mots en regardant de haut en bas l'uniforme.
'' Clair ? '' proposai-je.
'' Un peu dire ça. '' dit–elle, en fixant l'uniforme en fronçant les sourcils.
'' Par contre, Ryujin, le blason, c'est celui de l'académie ? ''
'' Attends, tu veux dire, que tu ne reconnais pas le blason de ta propre académie ? '' demanda-t-elle en écarquillant les yeux.
'' Eh bien disons, que j'ai vécu un peu coupée du monde donc... '' expliquai-je en ayant toujours le réflexe de me gratter ma lèvre inférieure. Elle soupira, et recommença à ranger ses propres affaires.
Je fis alors de même en rangeant mes propres habits dans l'armoire.
Après plusieurs minutes de rangement, il ne restait plus qu'une seule chose dans mon sac, c'était tellement important pour moi, je fouillai alors à l'intérieur, puis sortit la photo.
Cette si belle photo, elle était à la fois magnifique et dangereuse, si quelqu'un la voit, je pourrais complètement abandonner mes rêves. Je réfléchis alors à où je devais la placer, enfin plutôt où la cacher. Je ne pouvais pas la mettre dans un de mes tiroirs, c'était beaucoup dangereux, n'importe qui dans ce dortoir pourrait la voir, la laissai dans mon sac peut-être ? non, il y avait le même danger, sous mon lit ? non, dans mon armoire ? non ce n'est que des cintres.
Je pensai encore et encore à où je pouvais la cacher, sans l'abîmer, quand nous entendîmes la voix de Madame Taeyeon, nous appeler, pour partir, je soufflai d'agacement et rangeai ma précieuse photo entre deux livres, dans un des tiroirs de mon bureau, et me dirigeai un nouvelle fois dans la salle principale du dortoir.
Arrivées nous suivîmes alors, notre responsable dans l'escaliers et le couloir, qui n'était toujours pas allumer avec la main de Ilg Da serrant la mienne à cause de sa peur du noir.
Sortie du couloir et retrouvant la lumière de l'académie, nous arpentâmes une nouvelle fois les longs couloirs de l'académie pour enfin nous trouver dans ce qui semblait être la grande salle (A/N : Dans la description, il y aura quelques similitudes avec Harry Potter, encore une fois désolé !).
Elle était à la fois grande et longue, on y trouvait quatre longues tables en bois sombre, chacune avec un tissu d'une couleur différente, les trois se s'étalant de la porte jusqu'au fond de la salle où se trouvait la dernière table perpendiculaire aux trois autres avec derrière elle 7 chaises placées côte à côte.
Elles étaient remplies de nourriture, et d'élèves en train d'apprécier leur nourriture, jusqu'à que nous entrâmes dans la salle, tous les hommes regardaient notre responsable ce qui était compréhensible en voyant sa beauté.
Nous marchâmes le long des tables, pendant la marche, je me faufilai le plus possible au milieu de mes camarades, j'étais étrangement intimidée par les regards qu'ils nous lançaient, et à ce que je voyais je n'étais pas la seule , puisque Chae Won se faufilait à côté de moi sûrement pour la même raison que moi, elle me sourit doucement et croisa mon regard, je lui souris en retour. Mais notre échange fut interrompu, par l'arrêt du groupe, et la voix de notre responsable, nous disant de nous asseoir et de commencer à manger, ce que le groupe fit sans aucune hésitation.
J'étais assise, entre Ilg Da et Chae Won, Ryujin quant à elle, elle se trouve juste à gauche de Chae Won. En face de moi se trouve un jeune homme aux cheveux bruns ondulés et aux yeux marron clair. Il était en train de boire une soupe ayant l'air à la fois chaude mais délicieuse, je baissai alors le regard, et commença moi aussi à me servir de la nourriture, ce qui était plutôt dur à faire à cause du grand nombre de plats proposés, ils avaient l'air tous tellement délicieux. Mais je choisis alors quelques plats et commença à manger en silence différemment à Ilg Da qui elle parlait et sympathisait avec ses voisins de plats, elle était tellement sociable, c'était incroyable, je l'enviais, j'ai toujours eu du mal pour me faire des amis, je suis en fait étrangement reconnaissante que Ilg Da m'ait percuté avec son Thunderbird. Chae Won parlait elle aussi tranquillement avec nos camarades de dortoirs, elle semblait être moins sociable que la petite fée. Ryujin, elle, faisait comme moi, elle mangeait silencieusement sans lever les yeux de son assiette.
Malheureusement pour moi, je me sentais vraiment mal à l'aise ici, je n'étais pas habituée à tant de personnes réunies dans une seule et même salle et autant près de moi. Je baissai alors la tête, prenant une grande respiration et serrant la fourchette dans ma main de toutes mes forces. J'essayai de faire le vide, de ne plus rien entendre, faire comme si j'étais seule dans cette pièce, et étrangement ça marchait, je n'entendais plus aucun bruit. Je relevai alors la tête en ouvrant les yeux pour continuer à manger, en regardant autour de moi, pour en fait remarquer, qu'il n'y avait aucun bruit, car tout simplement personne ne parlait et se concentrait plutôt sur quelque chose d'autre, je fis alors de même, et tournai mon regard vers là où ils regardaient, pour voir un groupe d'hommes, ils étaient vraiment imposants.
Je ne peux pas mentir, ils étaient vraiment beaux, tous sans exception, mais ils étaient aussi un peu effrayants. Je les regarde tous un peu plus en détail, quand trois d'entre eux se séparèrent du groupe, un aux cheveux noirs de jais, un autre avec la même couleur des cheveux mais se finissent par un dégradé bleu et s'assirent à la table la table la plus éloignée de la nôtre, et le troisième avait des cheveux marron chocolat se dirigeant à notre table, alors il faisait partie de notre domaine.
Le reste du groupe s'assirent à la longue table à côté de la nôtre .
Cet homme, ce deus, celui qui m'avait fait ressentir la vraie peur, la veille, il faisait partie lui aussi de l'académie.
Il leva le regard et regarda le droit dans mes yeux, je sentis un choc électrique à l'intérieur de mon corps, et me retournai lui faisant maintenant dos à lui et je passai mes mains dans mes cheveux anxieusement.
'' Pourquoi a-t-il fallu qu'il soit ici? Pourquoi?! '' me demandai-je dans ma tête. Je sentais toujours son regard sur moi, il me regardait toujours et ça me rendait encore plus anxieuse. Je commençai à respirer de plus en plus vite, prenant de plus grosses et de plus profondes respirations, ma vue devenait de plus en plus floue je ne pouvais presque rien reconnaître, la sueur apparaissant sur mon front, coulant dans mon dos, mes mains devenant moites et une boule se trouvant à l'intérieur de mon estomac avec l'impression qu'elle grossissait de plus en plus. Je n'en pouvais plus, je levai le regard et regardai autour de moi, tout le monde semblait avoir repris ses anciennes activités, c'est-à-dire parler, rire, boire et manger, ils étaient joyeux, ils rigolaient aux éclats ,
Tout était redevenu normal. Je pris alors une grande respiration ne sentant plus le regard dans mon dos, et revins à mon assiette, en repassant à ce qui mettait arriver juste à cause d'un simple regard.
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Bonjour !
J'espère comme toujours que ce chapitre vous avez plu, et que la longueur ne vous a pas trop ennuyé.
Alors dans ce chapitre, j'ai mis quelques détails comme par exemple les couleurs des fleurs, et elles ont toutes enfin presque une signification que je peux vous donner sans trop vous spoiler l'histoire.
Tout d'abord:
- la tulipe bleue dans le tableau à l'entrée du dortoir: les tulipes bleues symbolisent le respect, la tranquillité et la confiance, c'est tout simplement ce que veut faire ressentir l'académie aux élèves.
- le géranium devenu vert, le géranium est le symbole de la détermination, tandis que la couleur verte  à plusieurs significations comme le bonheur, l'optimisme, la jeunesse, etc ... mais parmi toutes ses significations, j'ai choisi celle de la réussite, donc ce petit changement de couleur signifie que si vous avez de la détermination dans la vie vous obtenez la réussite.
- et le dernier symbole, le blason de l'académie, à l'intérieur est réunis les symboles des trois domaines d'Ethalia, le combat, médicinal et l'Etude Du Monde (EDM), le combat est représenté par une épée je sais, pas trop d'originalité, la médecine par une magnolia celle-ci symbolise l'amour de la nature et aussi connu pour ses remèdes contre l'anxiété, la nervosité et les troubles du sommeil, et ensuite EDM est symbolisé par un globe qui est le symbole du savoir.
* Ilg Da: Je sais plus la traduction de son nom, et je n'arrive plus à le retrouver, enfin des souvenirs que j'avais c'était une fleur.
Jo Su: Assistant
Gar Deu: Garde
Amaryllis: Ce sont des fleurs provenant d'un énorme bulbe, une légende de Noël raconte que lors de la naissance du Christ, elle fut annoncée par des trompettes et donc elle raconte que l'amaryllis fut créée à l'image des trompettes, ce qui a donné sa forme de trompette. Si vous offrez cette fleur à quelqu'un cela voudrait clairement dire '' Ne me résiste pas! ''
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Thunderbird: c'est une légende amérindienne, il est l'origine des orages et des pluies. C'est lui qui est représenté en haut des totem indiens.
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Naga: Ce sont des créatures mi-femme, mi-serpent, elles sont d'une grande patience et d'une grande intelligence, elles sont très pacifiques mais peuvent devenir agressives grâce à leur morsure toxique et mortelle. La légende des Nagas provient de l'Inde .
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hildagirl99 · 5 years
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Tome 4, Chapitre 11 : le traître
(french version)
Attention : scènes violentes pour ce chapitre (-18)
Après que Oswald ait repris ses esprits, il retourne au château. Il entre dans la salle des conseils, Fio était là, seul, face à la fenêtre. 
"Et bien, Oswald, quelle tête vous faîtes, vous avez vu un mort ?" Dit Fio avec amusement. 
"Heu… non non… je… j'ai médité un peu." Répond Oswald en chuchotant. 
"Un peu de repos vous fera le plus grand bien." 
"C'est gentil, Altesse, mais en vérité, j'ai un mauvais pressentiment. Quelqu'un vous veut du mal, faites attention à qui vous parlez !" Dit Oswald. 
"Je ne sais pas ce que vous fumez pour vos méditations, mais arrêtez, hehe." Dit Fio en haussant les épaules, pour rire. 
"Altesse, je suis sérieux…" dit Oswald en essayant d'être convaincant. 
Fio s'arrête dans sa marche. 
"Dites moi alors qui pourrait m'en vouloir ?"
"Vous ne trouvez pas que lord Eustache est très étrange, ces derniers jours ? Enfin… plutôt en début de semaine, des rumeurs circulent, des choses disparaissent…" 
"Vous affirmer qu'il y est pour quelque chose ?"
"Non, je constate. Ne niez pas que vous le trouvez pas étrange…" 
"Mmmh, je dois admettre oui. Il m'avait posé des questions étranges vis à vis de Linda, comme si il savait à l'avance que c'était ma tante… comme si il avait essayé de me prévenir. Mais je ne vois pas le mal qu'il a fait ! Il a essayé de me prévenir." 
"Mais ouvrez les yeux ! Il tourne autour de votre mère, il a une attitude étrange ! Il écrit de la main droite alors qu'il est gaucher ! Et les D-mons semblent terrorisés dès qu'on parle de lui." 
Fio garde le silence un moment, puis dit : 
"Très bien… gardez un oeil sur lui, je commence à avoir des doutes." 
"Entendu…" dit Oswald en quittant la salle des conseils. 
Un peu plus loin, Cagney était assis en terrasse, il pense à ce qui s'est passé hier soir avec Fluffy, après avoir découvert la vérité que ses parents étaient morts. Il pense qu'il ne lui pardonnerai jamais, il avait commencé à s'attacher à lui, ne voulant le laisser seul, il avait besoin d'une famille. Jusqu'à ce que un des trois D-mons vient interrompre ses pensées, C'était Boom. 
"Que fais-tu ici tout seul ?" Demande-t-il timidement. 
"J'ai besoin d'aucune aide… laisse moi s'il te plaît." Dit sèchement Cagney. 
Il remarque que Boom était lui aussi tout seul. 
"Et où est ta bande ?" Demande-t-il.
"Ils sont partis ailleurs surveiller quelqu'un puis je t'ai remarqué et je m'en suis séparé." Répond Boom en se mettant à côté de lui. 
"Je vois, tu es le sage du groupe, c'est ça ? Qui me dit que tu vas pas encore me piéger." Dit Cagney. 
"Non, je ne te veux rien. Tu sais, j'ai tout vu hier soir, pour Fluffy." 
À ce moment là, celui-ci passe sous le balcon et en entendant son prénom, il se cache pour écouter. 
"J'ai essayé de lui redonner espoir pour retrouver ses parents vivants, mais j'étais sûr de rien… je peux comprendre qu'il m'en veuille. J'ai commencé à m'attacher à lui et maintenant, je ne sais pas où il est, ce qu'il fait, il a besoin de quelqu'un, d'une famille…" 
En entendant ces mots, Fluffy sourit. 
"Tu voudrais l'adopter ?" Demande Boom. 
"Je … je ne sais pas, peut-être, mais il faut que j'en parle à ma femme." 
Soudainement, Fluffy avait le sentiment qu'il trouverait une bonne famille ! Il veut pardonner à Cagney, jusqu'à ce que la conversation change de sujet. 
"Je suis sûr qu'elle dirait d'accord. En parlant de ta femme, il faut que tu reste près d'elle." 
"Pourquoi dis-tu ça ?" 
"En réalité, Tic et Tac sont partis surveiller Lord Eustache. Il est vrai qu'on a été complices avec lui au début mais il nous retiens comme ses otages pour se débarrasser de toi, on a décidé de ne plus se laisser faire mais nous sommes en mission depuis le début, je ne peux pas t'en dire plus, nous sommes sûrs que lord Eustache n'est pas celui qu'il prétend être ! Il en veut à ta femme ! Il faut que tu ailles la retrouver !" 
"Tu es sûr de ça ? Où est t'il !" S'exclame Cagney en écarquillant les yeux. 
"Oui… je pense qu'il est vers le dortoir des invités !" 
À cela, Cagney se lève et se précipite pour retrouver Hilda.
"Fais attention ! Monsieur Carnation !" Prévient Boom.
Fluffy, ayant tout entendu, décide de le suivre discrètement. 
Pendant ce temps, Hilda longe les couloirs sombres des chambres, elle veut profiter de ses derniers jours sur sa terre d'origine. 
"On cherche son chemin ?" Dit une voix.
"Lord Eustache, je sais que c'est vous…" dit Hilda. 
Il apparaît à ses côtés. 
"C'est quoi votre délire d'apparaître dans le noir…" 
"J'ai toujours préféré l'ombre à la lumière, c'est ce qui fait mon charme." Dit Eustache en s'approchant un peu d'elle. 
Elle s'écarte doucement puis continue de marcher. 
"Et pour répondre à votre question, je profite de mes derniers jours, là où je suis née." 
"Justement, pourquoi ne pas profiter avec moi, depuis le début, vous semblez m'éviter alors que je vous tend gentiment la main." Dit Eustache en approchant sa main de son visage. À ce geste, Hilda repousse sa main violemment. 
"Monsieur ! Je ne suis pas intéressée ! Et je ne tromperai pas mon mari !" Crit Hilda.
"Vous devriez vous lâcher un peu plus souvent, tout les couples le font, vous devez vous ennuyer au lit. Avec moi, vous pouvez vous libérer." Celui-ci se positionne devant elle. 
"Jamais ! Laissez-moi ! Pauvre fou !" Dit-elle avec énervement. 
"Mais tu me cherches bien, petite allumeuse, hehe, à 50 ans, vous êtes encore de la chair fraîche, prête à baiser." Il lui attrape le bras et la bloque contre le mur. 
"Non !! Lâchez moi !" Hurle Hilda, elle prend peur. Elle essaie de se débattre mais il a une grande emprise sur elle. Elle se concentre pour utiliser sa magie mais rien ne se passe, elle en reste sans voix. 
"Comme c'est triste, sans pouvoirs pour se défendre, t'es à moi maintenant !" Dit Eustache dans un rire machiavélique et s'approche de son visage en lui touchant le corps.
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"Enlève tes sales mains de ma femme ! Pervers !!" Crit une voix dans le couloir et une énorme liane vint frapper Eustache en pleine face et en tombe inconscient. Cagney apparaît, les yeux pleins de colère. Hilda cours vers lui. 
"Cagney… il… a" 
"Ne t'inquiètes pas, je suis là, heureusement que je suis arrivé à temps, je m'en doutais qu'il était pas net ! C'est un des D-mons qui m'a averti."
"Merci chéri… mais mes pouvoirs, ils ne semblent plus fonctionner !" 
"Comment ça ?"
"Regarde…" elle essaie de faire apparaître une étoile mais rien n'y fait. 
"C'est pour ça que je n'ai pas réussi à me défendre." 
"Étrange… il faut vite prévenir Fio ! Son bras droit n'est pas quelqu'un de confiance, dit lui ce qu'il a essayé de te faire." Dit Cagney en prenant Hilda dans ses bras, il était très inquiet, et ils se précipitent pour avertir Fio. 
"Quoi ? Comment c'est possible ?" S'écrit Fio, complètement abasourdi. 
"C'est la vérité ! Sinon, je ne serai pas choquée ou ébouriffée !" Dit Hilda, encore sous le choc. 
"Je sais qu'il est un peu fou, mais de là, te faire des attouchements sexuels, c'est pas son genre…" 
"Fio ! Il faut que tu l'arrête et tout de suite ! Sinon, il va recommencer !" 
"Je vais m'en charger, on va l'avoir par surprise, j'ai besoin d'être certain. Vous êtes pas les premiers à vous plaindre de son comportement, Oswald l'a dit, et les D-mons aussi." 
"Altesse, je vais le confronter, restez derrière moi." Dit Oswald en ouvrant la marche. Pendant ce temps, Eustache, ayant repris connaissance, devient nerveux, sa liqueur dans laquelle il buvait était vide et il commence à trembler. 
"Et merde… et cet abruti qui est mort, son sang n'est plus bon… il faut vite que je trouve quelqu'un d'autre, le chef serait pas mal… haha… je prendrai sa place et je prendrai ma revanche sur la montagne." 
Il commence à boiter et ne tarde pas à se retrouver face à Oswald. 
"Tiens, mon cher, quel bon vent aujourd'hui ?" Dit-il en essayant de cacher ses tremblements
"Je vous prie de bien vouloir me suivre." Répond Oswald. 
"Et pourquoi cela?" 
"Tu as agressé miss Berg dans ce couloir ! Son Altesse se chargera de ta punition." 
"Agressé… pfff, tout de suite les grands mots, hehe. Elle m'a chauffé aussi ! Une femme comme elle, on ne peut pas résisté."
Il ignore que dans l'ombre, Cagney, Hilda et Fio avaient tout entendu.
"Mais qui êtes-vous, bon sang ! Cela ne vous ressemble pas !" Surgit Fio. 
"Oooh ! Altesse, je ne vous avais pas vu !" Dit-il avec arrogance.
"Assez ! Vous avez fait du mal à ma mère ! Votre sanction sera lourde de conséquences !" Dit Fio en fronçant les sourcils. 
Soudainement, Eustache se tient la tête, et la moitié de son visage devient noir. Tout le monde recule à cette apparence effrayante. Voyant une bonne opportunité, comme une force brute, il se jette sur Fio, les mains autour de son cou.
"Aaah !! Fio !" Hurle Hilda complétement apeurée.
"Arhhgg, lâchez moi !" Crit Fio en repoussant violemment Eustache, Oswald le rattrape et le plaque au sol. Une dizaine de gardes rejoignent le couloir et le tiennent par les bras. Eustache avait maintenant les yeux rouges, semblant baver comme si il avait la rage. 
Fio se relève rapidement.
"Vous n'êtes pas Eustache… qui êtes vous ? Et OÙ EST-IL ?" hurle-t-il. 
Il répond en ricanant. 
"Si vous voulez bien me suivre, je vais vous montrer quelque chose…" 
"Je ne serai pas seul, alors qu'avez-vous a me montrer." 
Il conduit le reste du groupe dans un sous-sol. 
"Je suis sûr que vous détenez le vrai Eustache ! Il est ici ?" Demande Oswald.
"Pour une fois, t'as l'air moins débile que tu en as l'air…" répond l'individu. 
"Tais-toi et montre nous où il est !" Demande Fio. 
Soudain, une vive odeur nauséabonde monte au nez. 
"Mon Dieu ! Mais ça pue ici !" Dit Fio en se bouchant le nez. 
"On dirait l'odeur qui dérangeait le personnel, souvenez vous, je vous en avais parlé." Dit Oswald
"Purée… il y a un mort ou quoi ?" Dit Cagney.
"C'est bien ce que vous croyez." Répond le faux Eustache. 
Il ouvre une porte, à côté des canalisations, leurs coeurs ratent un battement quand ils voient avec horreur, un corps gisant sur le sol. Il semble être un cadavre en état de décomposition avancée. 
"Mon dieu… non !!" 
Le faux Eustache s'approche du corps, le saisi par le col de la chemise et le jette au sol devant eux. Ce cadavre, c'était le VRAI Eustache ! 
"Que lui avez-vous fait !" Hurle Fio. 
"Je ne faisais que prendre son sang pour garder son apparence et vous tromper ! Il est vrai que je l'ai maltraité, mais jamais je ne lui aurait taillé les veines si j'avais besoin de lui !" Répond le faux Eustache, toujours dans sa folie et de son apparence défigurée. 
Hilda se cache dans les bras de Cagney pour ne pas regarder. Cagney était dégoûté à la vue du cadavre et du faux Eustache qui a voulu faire du mal à sa femme. Fio avait perdu son deuxième conseiller, son fidèle bras droit. 
"Mettez le derrière les barreaux ! Tu as intérêt à nous dire ton identité avant ton jugement !" 
"Vous pouvez toujours essayer, je ne parlerai pas." Dit l'individu en le narguant. 
"Toute la nuit, tu m'entends ? Tu parleras !" Crit Fio. 
Et les gardes l'emmènent dans la plus solide prison, pour éviter qu'il puisse s'échapper sans avoir révélé son identité. 
"Et… prenez Eustache… on va lui faire un enterrement digne de lui." Dit Fio en baissant la tête. 
"Altesse, j'en suis navré… il faut être fort maintenant, je pense qu'il a voulu mettre fin à ses jours pour éviter que cet intru continue de nous berner avec son apparence. Pour nous sauver, sinon, qui sait ce qu'il aurait pu vous faire." Dit Oswald en essayant de réconforter son chef. Fio ne pu s'empêcher de faire tomber une larme. Ses parents se rapprochent de lui pour le réconforter. 
Après l'enterrement de Eustache, la nuit tombe et promet d'être longue pour les gardes et Fio qui essayent tant bien que mal de faire parler l'individu sur son identité, qui se contente de lâcher quelques rires tout en restant muet aux questions. 
"Il est coriace." Dit Fio, épuisé. 
"Oui… il finira par céder." Réplique Oswald. 
"Papa, maman, aller dormir, c'est le mieux pour vous." 
"Oui… mais Fio, fais attention." Dit Cagney.
"Ne t'inquiètes pas, si dans une heure, il n'a répond pas, j'irai me coucher." 
"Très bien, essayons de dormir maintenant." 
"Son jugement sera demain soir, on verra bien." 
À ce moment là, Oswald repense à ce que le diable lui a dit. "Demain soir, à minuit sur la place royale" Ces mots résonnent dans sa tête, il pense immédiatement qu'il pourrait essayer de convaincre Hilda et Linda de le suivre à cette endroit pendant le jugement. Cela lui faisait beaucoup mal au fond de lui, mais il n'a pas le choix. 
To be continued
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plumedepoete · 4 years
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            C'est une amie véritable et par conséquent "une douce chose" qui m'a fait parvenir ce récit qu'elle a beaucoup aimé. J'ai été subjugué à mon tour par les qualités humaines et les valeurs véhiculées par ce texte porteur d'une leçon d'une rare beauté. Aussi, et après avoir obtenu l'aimable consentement de cette passionnée de littérature, ai-je souhaité   partager ce morceau choisi avec les visiteurs de pédagotec qui, j'en suis persuadé, se rendront compte que ceux qui "cherchent vos besoins au fond de votre coeur et vous épargnent la pudeur de les leur découvrir vous-même," se comptent malheureusement sur le bout des doigts, comme j'aime à le rappeler souvent à mes apprenants.                                                                    Aimer rime avec Semer   "J'étais à l'épicerie du coin en train d'acheter des pommes de terre nouvelles. J'ai remarqué un petit garçon, d'ossature délicate, pauvrement vêtu, mais propre, regardant avec envie un panier de fèves vertes fraîchement cueillies.   J'avais déjà payé pour mes pommes de terre, mais je me suis arrêté aux fèves vertes. J'adore la soupe aux fèves et aux patates. Choisissant des fèves, je ne pus m'empêcher d'entendre la conversation entre Monsieur Miller (le propriétaire du magasin) et le pauvre garçon qui était à côté de moi.   « Bonjour Barry, comment vas-tu aujourd'hui? »   « Bonjour Monsieur Miller, ça va bien merci. J’étais juste en train d'admirer vos fèves. Elles ont l'air vraiment très bonnes. » « Elles sont bonnes Barry ! Comment va ta mère » ?   « Bien. Elle n'arrête pas de mieux se porter. »   « Bien. Puis-je faire quelque chose pour toi? »   « Non Monsieur, je ne faisais qu'admirer ces fèves. »   « Voudrais-tu en rapporter à la maison? » demanda Monsieur Miller.   « Non Monsieur, je n'ai rien pour les payer. » « Et bien, que pourrais-tu me donner en échange de quelques fèves? » « Tout ce que j'ai, c'est ma précieuse bille que voici. »   « C'est une vraie? Laisse-moi la voir. » Dis Monsieur Miller.   « Voici, elle est de qualité. »   « Oui, je peux voir ça. Humm, la seule chose c'est qu'elle est bleue et j'en recherche une rouge vif. En as-tu une rouge comme ça chez toi? »   « Pas rouge vif, mais presque... »   « Tu sais quoi ? Ramène ce sac de fèves avec toi à la maison et quand tu repasseras dans le coin, tu me montreras cette bille rouge » lui dit Monsieur Miller. « Bien sûr Monsieur Miller. Merci. »     Madame Miller, qui était debout juste à côté, est venue pour m'aider... Avec un sourire, elle a dit : « Il y a 2 autres garçons comme lui dans notre quartier, les trois sont dans des conditions vraiment précaires. Jim adore marchander avec eux pour des fèves, des pommes, des tomates ou n'importe quoi d'autre. Lorsqu'ils reviennent avec leurs billes rouges, et ils le font toujours, Jim décide que finalement il ne veut plus de rouge et les renvoie chez eux avec un sac d'une autre marchandise en échange d'une bille verte ou une, orange, lorsqu'ils reviendront au magasin. »   J'ai quitté le magasin avec un sourire au cœur, impressionné par cet homme. Peu de temps après j’ai déménagé et je me suis installé au Colorado, mais je n'ai jamais oublié l'histoire de cet homme, des garçons et leurs marchandages de billes.   Plusieurs années passèrent, chacune plus rapidement que les précédentes. Récemment j'ai eu l'occasion de visiter de vieux amis dans ce quartier de l'Idaho et pendant que j'y étais, ce Monsieur Miller est décédé.   Il y avait les funérailles ce soir-là et sachant que mes amis désiraient s'y rendre, je les ai accompagnés. À notre arrivée au salon, nous étions dans une ligne pour rencontrer les personnes éprouvées et leur offrir nos sympathies.   Devant nous dans la ligne il y avait trois jeunes hommes. L'un d'eux était en uniforme de l’armée et les deux autres hommes étaient bien coiffés, en habits noirs et chemises blanches... Tous paraissant vraiment bien. Ils s'approchèrent de Madame Miller, qui était debout calme et digne à côté du cercueil de son mari. Chacun des trois jeunes hommes lui fit une caresse, l'embrassa sur la joue, lui parla brièvement et s'approcha du cercueil.   Ses yeux bleu -clair rougis, les suivirent et, un par un, chacun des jeunes hommes s'arrêta brièvement et mit sa main tout au-dessus de la main pâle et froide dans le cercueil. Chacun d'eux sortit maladroitement du salon, en essuyant ses yeux. C'était notre tour de rencontrer Madame Miller. Je lui ai dit qui j'étais et lui rappelai l'histoire d'il y avait longtemps et ce qu'elle m'avait raconté concernant les marchandages de billes. Avec ses yeux brillants, elle prit ma main et me conduisit au cercueil.   « Ces trois jeunes hommes qui viennent juste de partir étaient les garçons dont je vous parlais. Ils viennent de me dire combien ils avaient apprécié la façon dont Jim les "marchandait". Maintenant, finalement, puisque Jim ne pouvait plus changer d'avis concernant la couleur ou la grosseur de la bille... ils sont venus payer leur dette. »   « Nous n'avons jamais eu l'occasion de faire fortune dans ce monde " me confia- t-elle, mais actuellement, Jim se serait considéré comme l'homme le plus riche de l'Idaho.» Avec tendresse, elle leva les doigts de son mari décédé. En dessous de sa main se trouvaient trois billes d'un rouge éclatant.   Moralité : on ne se souviendra pas de nous par nos paroles, mais par nos bonnes actions... La vie ne se mesure pas par le nombre de respirations que nous prenons, mais par les moments qui font que l'on retienne notre respiration...   Aujourd'hui je vous souhaite une journée remplie de ces petits bonheurs : du café frais que vous n'avez pas préparé vous-même... Un coup de téléphone d'un vieil ami... Des feux verts sur votre chemin pour vous rendre au travail... La ligne la plus rapide à l'épicerie... Une bonne chanson à la radio... Vos clés retrouvées à la même place où vous les aviez laissées.   C’EST SURTOUT CE QUE TU SÈMES QUI DIT QUEL GENRE DE VIE TU AS VECUE !       (Anonyme)                                                                                         12 septembre 2011     .  
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devonis · 5 years
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Chapitre 5: Par Lui
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Rayan
Ce que j'aimais le samedi matin en salle des professeurs, c'était qu'il n'y avait jamais trop de monde. Je devais assurer trois heures de cours ce matin, et savoir que la première heure était souvent la plus exécrable, j'appréciai ne pas avoir à supporter les commérages de mes collègues. Dit comme ça, je ressemble à un ours… Vraiment, j'avais du mal à les cerner dans cet établissement. Je me demandai comment cela se passait dans la salle des professeurs des autres bâtiments, mais ici, ils étaient soit tous pompeux, soit pet-sec. Cela ne faisait pas d'eux de mauvaises personnes, mais j'avais simplement beaucoup de mal à dialoguer avec.
Soudain, l'on vint frapper trois coups à notre porte. Un élève demanda l'accès à la salle pour pouvoir déposer un document dans le casier d'un de ses professeurs. Derrière lui, se trouva une de mes collègues qui patientait pour entrer. Intimidé, l'étudiant se décala pour la laisser passer.
-Faut pas avoir peur, on ne va pas vous manger ! rit-elle en incitant l'étudiant à faire ce pourquoi il était venu ici.
-On lui a dit, renchérit un autre collègue, installé à une table dans le fond de la salle.
-Ah, ces premières années ! soupira l'autre en refaisant son chignon : là-dessus, c'est plus facile d'interagir avec les Masters, quoi que, dès la L3 ils ont un peu plus de personnalité.
-Il faut laisser le temps au temps, Marine !
Du coin de l'œil, j'examinai l'étudiant qui peinait à trouver le bon casier parmi tous ceux encastrés au mur. Sûrement à cause des commentaires de mes collègues, il s'était mis à rougir comme une pivoine et ses gestes parurent bien nerveux. Ils savent qu'il doit tout juste sortir du lycée… me dis-je en m'approchant de l'étudiant. Je vins tapoter sur la porte du bon casier pour lui indiquer où il devait déposer ses documents. Il me remercia, et ne perdit pas de temps pour tout déposer et s'en aller à la hâte !
-Ce n'est pas en leur tenant la main qu'ils vont grandir, hein ! pesta ma collègue qui prit en main sa cup de thé. Je reconnus le logo sur le carton. C'est le café où travail Tallulah…
-T'as jamais eu besoin d'un coup de main ? rétorquai-je, dans un soupir excédé.
Levant les yeux au ciel, Marine me sourit narquoisement avant d'ajouter :
-Chacun sa manière de procéder. Ils sont en faculté, ils doivent apprendre à se débrouiller. S'ils ne sont déjà pas capables de venir en salle des profs pour déposer un devoir ou n'importe quoi d'autre, qu'est-ce que ça doit être pour un rendez-vous administratif !
-Si chez toi l'organisation et l'assurance sont innées, tant mieux, pour d'autres, il leurs faut de l'expérience et du temps. Nous sommes leurs professeurs, on doit autant être présents pour eux par rapport à l'enseignement pour les soucis qu'ils peuvent rencontrer pendant leur scolarité. PPE ça te parle ?
-Ah, Rayan marque un point ! pouffa l'autre en se retournant vers nous : on doit les accompagner du mieux qu'on peut dans leur vie au sein de la fac.
-Oh, bah excusez-moi, la prochaine fois je prendrai rendez-vous pour savoir à quelle heure je dois les border ! s'indigna ma collègue en jetant sa cup vide à la poubelle.
-T'exagères pas un peu là ? Surtout ne songe pas à superviser un étudiant de Master pour son mémoire, c'est bien trop de temps à lui consacrer qui l'empêcher de murir ! lâchai-je un peu avec dédain avant de quitter la salle.
Je soupirai avec le désagréable sentiment que ce samedi n'allait pas être terrible. Repensant à la cup en carton, je remarquai que beaucoup de mes collègues s'arrêtaient prendre leur petit-déjeuner là-bas. Puis, ma conversation de la veille au soir avec ma cadette et sa proposition de m'offrir un verre. Le soir où je l'eus aidé à ranger le café, c'était également un samedi. Peut-être pourrai-je y aller de nouveau ce soir, mais plus tôt, afin de ne pas tomber à l'heure de fermeture ? Cette idée me redonna un brin de sourire et ce fut avec cette idée réconfortante que j'assurai mes cours.
Même si ma collègue Marine et moi nous étions évités tout le long du repas, l'ambiance resta agréable en salle des profs du réfectoire, et les discutions furent plus légères que ce matin. Certains semblaient aussi emballés que les étudiants vis-à-vis de la compétition de surf qui approchait.
-Nos élèves se sont bien classés au premier tour, on en quatre encore en lice ! s'enjoua l'un des coachs qui participait à l'organisation du tournoi.
-Ce qui intéresse surtout les étudiants, c'est la soirée au bungalow juste après, haha !
-J'irai sûrement y faire un tour moi aussi, tiens. (Ma collègue me toisa) Et toi Rayan, tu vas y aller ?
Avalant ma bouchée, je secouai la tête puis dis :
-Honnêtement je ne sais pas encore. Les examens approchent, il y a encore beaucoup de choses à préparer…
Elle me donna une tape amicale dans le dos.
-Détends-toi un peu, t'es le plus jeune d'entre nous, ça doit bien te chatouiller un peu d'aller à ce genre d'évènement !
Mes collègues se mirent à rire et j'esquissai un sourire en coin. Miss Paltry, qui venait d'arriver ajouta :
-Ah parce que nous autres on est trop vieux pour aimer faire la fête ? railla-t-elle avec sarcasme : Meh, je prends les paris qu'il y en aura plus d'un autour de cette table qui auront la gueule de bois le dimanche qui suit la soirée !
-On est démasqué…honte sur nous !
Le fou rire fut général et tout le monde profita de cette bonne humeur pour s'inviter les uns les autres à la soirée du week-end prochain. Je préférai refuser les invitations pour le moment, n'étant même pas certain d'avoir le temps d'y aller, d'autant plus je n'étais pas très friand des plages… Quoi qu'aller danser me tente bien, m'avouai-je en mon for intérieur. M'installant dans un amphithéâtre inoccupé, je me remis à organiser mes cours en plus de la planification d'un prochain contrôle continu. Avec les prochains débats qui vont s'enchaîner ils devront être prêts pour cette date. Les heures passèrent et je me retrouvai prêt à imprimer le sujet du prochain devoir. Je ne pris que ma mallette où j'eus mis ordinateur portable et quelques manuels et laissai le reste de mes affaires sur le bureau dans l'intention d'y revenir plus tard et je me rendis à la BU.
Je passai devant la table où se trouvait une de mes étudiantes. Oh mais c'est…
-Bonjour Monsieur, me sourit Chani tandis que je m'approchai d'elle.
-Bonjour à vous, je vois qu'on révise dur.
-C'est-à-dire qu'avec le mémoire et les examens qui approchent, faut trouver le temps de s'organiser pour ne pas décrocher d'un coup. (Elle secoua la tête, presque stupéfaite) Je me demande comment Tallulah fait pour gérer entre les cours et son job.
-Vous travailliez ensemble ? ne pus-je m'empêcher de demander.
-Oh, oui elle est…
Chani se tourna sur son siège en cherchant son amie du regard.
-… volatilisée ! Je sais qu'elle avait besoin d'un manuel d'art moderne et contemporain, elle était partie en chercher un comme elle a oublié le sien.
-Ah, eh bien si ça peut l'aider…(Je sortis mon propre manuel) Dites-lui qu'elle peut l'utiliser, je dois faire des photocopies je serais juste dans l'arrière salle.
Je posai le livre et remarquai une page word ouverte sur l'écran d'un ordinateur allumé sur la table. Curieux par les travaux de mes élèves, je commençai à y jeter un coup d'œil et demandai si c'étaient les recherches de Chani.
-Pas du tout, ce sont celles de Tallulah. (Elle désigna les classeurs ouverts autour de l'ordi) C'est sacrément lourd comme recherches, mais on sent que ça lui tient à cœur. Je ne me serais jamais douté, elle qui est si réservée, de s'intéresser autant aux droits et à la protection des artistes dans le monde entier.
Ce fut plus fort que moi, mais je me mis à scruter les différentes pages de recherches que je défilai sur l'écran. Je vis différentes problématiques qui comportaient des annotations écrites en différentes couleurs, critiquant ce qui fonctionnait ou non dans la formulation ou l'analyse. « Est-ce seulement possible d'imposer des limites à l'Art ? » « L'Art peut-il être jugé ? » « L'Art est-il affranchi de toute loi ? » « L'Art, coupable de révolter les esprits ? » « La société peut-elle punir l'Artiste ? » « L'Art, victime ou coupable d'obscurantisme moderne ? »
Je remarquai un bon nombre de documentations au sujet de procès de grands auteurs des deux derniers siècles à nos jours. Puis, je vis la photo d'une vieille dame, une auteure, exilée de son pays et réfugiée au Québec depuis un certain nombre d'années maintenant. Je compris, au fil de ma lecture, que son mémoire était construit autour de l'expérience de cette artiste.
-Curieux ? souligna Chani qui me toisait du coin de l'œil.
Me rendant compte de ce que j'étais en train de faire, je me redressai vivement en sentant mes joues prendre feu.
-Si je peux me permettre, reprit-elle un peu hésitante : Tallulah appréciera plus en parler avec vous plutôt de savoir que vous lisez ses recherches dans son dos…
-B-Bien sûr, je suis entièrement de votre avis et je m'excuserai auprès d'elle lorsque nous nous verrons.
-Oh, je peux aller voir ce qu'elle fait si vous voulez ?
Je refusai poliment. Je me souvenais encore de ma conversation de la veille avec elle, et je ne sus si j'allais être capable d'agir calmement en la voyant maintenant. Surtout pas après avoir épié ses recherches…
Saluant mon étudiante, je partis donc faire mes photocopies dans l'arrière salle. Mon portable se mit à sonner alors que je n'avais pas encore branché mon ordi à l'imprimante. Leigh ?
-Allô ?
« Bonjour Rayan, tout va bien, je te dérange pas ? »
Je fixai l'imprimante.
-Hmm, non, je faisais des photocopies pour mon prochain cours, rien de bien passionnant. Et toi ça va ? Un souci ?
« Oh ! Non, non je vais très bien ! (J'entendis une voix féminine derrière lui) On…va très bien. »
-Haha, bonjour à Rosalya, souris-je en enclenchant les premières vagues d'impression.
« Voilà, Rosa et moi, on aimerait t'inviter à la soirée qui se déroule au Bungalow après la compétition de surf, samedi prochain. T'es libre ? On va fêter la grossesse de Rosalya d'abord en privé, avec toi et deux autres amis à nous. Pour l'instant vous êtes les seuls au courant. D'autres personnes risquent de nous rejoindre plus tard, mais on aura largement le temps de passer un moment entre nous cinq. »
Si les propositions de mes collègues ne m'eurent guère emballé, je me sentais bien plus d'attaque à faire la fête avec Leigh. Je songeai à mon travail… Si je gère bien la semaine prochaine, je peux me permettre une soirée quand même !
-Rosalya sait que je suis un professeur de sa fac, m'inquiétai-je subitement : t-tu lui as dit que j'étais au courant pour vous ?
« Oui, m'assura-t-il d'une voix plutôt réconfortante : ne t'en fais pas, elle ne l'a pas mal pris elle était même plutôt rassurée que j'ai quelqu'un à qui en parler. »
-Je garde ça pour moi, ne vous en faites pas…
« Haha, je me doute bien ! Mais tu sais, dans quelques mois tout le monde le saura ! Mais je te remercie pour tout Rayan »
Je souris. Enfin, il se fana lorsque je constatai qu'il me manquait un document à imprimer. Le portable d'une main, et mes copies dans l'autre, je me dépatouillai comme je pus pour tout rassembler et repartir en direction de l'amphi où j'eus laissé le reste de mes affaires.
-Je viens. Rétorquai-je enfin à mon ami : donne-moi juste l'heure et notre point de rendez-vous.
« On aimerait s'installer au Bungalow pour dix-huit heures, on se rejoint tous là-bas, ça te convient ? »
-C'est parfait, Leigh. Merci pour l'invitation ! m'enjouai-je sincèrement.
« Mais c'est qu'on va se reconvertir fleuristes à force de se lancer des fleurs ! On se voit dans la semaine quand même ? »
-Bien sûr, allez, à plus.
« A plus tard. »
Bon, ce Samedi n'était pas si mauvais que ça finalement. Et ce fabuleux regain de bonne humeur m'incita d'autant plus à prendre les devants et passer faire un tour au café pour passer du temps avec Tallulah. Le rapport dans tout cela était mince, mais passer du temps avec un personne qu'on appréciait était toujours agréable… Pour une fois, je regardai l'écran de mon téléphone sans regretter de ne pas vouloir tenir ma promesse. Je n'y peux rien Dana, c'est plus fort que moi j'ai envie de voir Tallulah. J'espérai juste que cela ne termine pas comme à l'époque.
Dans un élan de courage, je voulus changer mon fond d'écran mais l'on m'interpella depuis l'entrée de l'amphi. Je stoppai mon geste et rangeai mon portable dans ma mallette pour voir mon assistante dévaler les marches
-Mélody ? Que faites-vous là ? l'interrogeai-je, réellement surpris.
-Je passai en salle des professeurs pour savoir si vous aviez besoin d'un coup de main dans l'organisation de votre planning aux vues des examens qui approchent, et justement, le responsable administratif m'a chargé de vous donner ça. (Elle me tendit deux feuilles agrafées en coin l'une à l'autre) ça y est, le planning des examens est tombé.
-Je vous remercie, c'est très gentil de me l'avoir apporté. M-mais comment saviez-vous où j'étais ?
-Oh, j'ai l'habitude de vous voir travailler dans cet amphi, alors…
Hochant la tête d'un air entendu, je préférai ne pas relever ceci. J'examinai en silence les dates pour lesquelles j'allais être de surveillance, ou de juge pour les oraux. Ah, je suis également de correction pour cette matière…
-Ah, je vois que travailliez sur nos prochains contrôles ! Un coup de main pour les polycopiés ?
Je fis volteface et l'arrêtai tout de suite.
-Mélody, reposez ça s'il vous plaît, dis-je en essayant de ne pas me montrer trop sec. Je l'ai assez houspillée pour sa conduite de la dernière fois.
-P-pardon, je ne voulais rien déranger.
Je secouai la tête, et sourit gentiment.
-Vous ne dérangez rien, mais je ne peux pas vous laissez vous occuper de ça. Ce sont des contrôles pour toute votre classe, y compris vous Mélody. Je dois me montrer impartial, et même si j'ai confiance en votre bonne foi, je ne peux vous laisser organiser les contrôles continues au risque que vous ayez de l'avance sur vos camarades vis-à-vis du sujet.
-O-oui, je n'y avais pas songé… répliqua-t-elle, semblant nerveuse. Elle se tordit les doigts en abaissant son visage rougit.
Ai-je été trop dur ? Je ne savais plus vraiment comment parler avec mon assistante. Soit elle en faisait beaucoup trop, au point de me remplacer en tant que professeur, soit elle s'effaçait en se braquant subitement. Cela me laissait toujours confus. Je devrais peut-être en parler avec Tallulah, elle connait Melody depuis plus longtemps que moi… me dis-je en me massant la nuque.
-Je vous remercie de m'avoir apporté cela, mais pourquoi ne pas profiter de votre week-end pour vous reposer un peu ?
-Et l'organisation de votre planning ? Ça, je peux m'en occuper, je peux-
-Je veux vous voir vous détendre, Mélody. (Je ris) Vous, on ne pourra jamais vous reprocher de mal assister un professeur.
Elle me sourit en lissant les plis de son manteau.
-Bon d'accord, je vais vous laisser dans ce cas. Mais n'hésitez pas à m'envoyer un mail en cas de besoin.
J'opinai du chef, et la saluai poliment. Une fois seul, je soupirai longuement avant de me retourner vers tout le travail qui me restait à faire. Après avoir organisé mon planning avec celui des examens je me remis à trier les contrôles que j'eus préparé et me souvins qu'il me manquait un document pour terminer les photocopies. Je pris tout dans ma mallette cette fois et repartis à la BU. Le temps que les impressions ne sortent, je jetai un coup dans la salle d'étude où j'eus croisé Chani avec une Tallulah cachée dans les rayons, mais je constatai qu'elles n'étaient plus là. Je restai un moment à la fac pour terminer mon travail et envoyer des mails pour prévenir de la date du prochain contrôle. Le soleil déclinait à l'horizon, et je décidai que j'avais suffisamment travailler en ce Samedi.
Bon, je vais la voir ou pas ? Tapotant nerveusement sur la table, je pris une profonde inspiration en entamant un compte à rebours silencieux dans ma tête…Il fallait que je me décide. Etais-je prêt à jouer cartes sur table avec Tallulah, ou bien devais-je poursuivre de jouer celle de la prudence et nous éviter une éventuelle catastrophe émotionnelle ? Je ne veux pas qu'elle rate son année à cause de mes conneries…
Je resongeai à son sourire. Après quoi, je bufflai d'exaspération face à ma faiblesse et pris le chemin pour le Cosy Bear Café. Et il y avait déjà beaucoup de monde. Je reconnus même quelques collègues enseignant dans les bâtiments voisins. Trouvant qu'il faisait un peu trop froid en terrasse je m'engouffrai à l'intérieur. Mais je n'eus à peine le temps de pousser la porte qu'on me l'ouvrit en grand pour me laisser entrer et me saluer avec entrain et chaleur.
-Bonsoir Monsieur ! Merci d'avoir choisi le Cosy Bear Café p- Oh…
Visiblement surprise de me voir, Tallulah se tut mais ne perdit pas pour autant son éclatant sourire. Peut-être disait-elle au revoir à son amie, car je vis Chani qui semblait sur le point de quitter le café.
-Re-bonsoir Mademoiselle, lui dis-je avec le sourire. Elle me répondit tout pareil et lorsque je voulus saluer mon autre cadette, je fus interrompu par des remerciements qui me rendirent très confus. Oh, elle parle du manuel.
Mon cœur fit un bon dans ma poitrine alors que son visage s'illuminait. Ses tâches de rousseurs qui parsemaient tout son visage et sûrement le reste de son corps… semblaient plus sombres sous la lumière artificielle du café, tout comme ses yeux bruns qui frôlaient le noir. Seules les petites tâches bleue et grise à son iris gauche scintillaient sous le jour.
Chani chuchota quelques mots à son amie avant de sortir. Tallulah sembla soudainement plus tendue et je l'interrogeai du regard avant qu'elle ne me demande où je désirai m'installer. Aurai-je dû lui prévenir que je passai la voir ? Mais comment… ? Mettant son semblant de malaise sur le compte de la surprise, je lui indiquai qu'au comptoir, je serai très bien.
Aussitôt, elle me demanda ce que je désirai boire sans même me regarder. Mon engouement de tantôt redescendait peu à peu, quelque chose n'allait visiblement pas chez ma cadette et j'ignorai complètement ce que c'était. Je n'ai quand même pas mal compris, elle voulait bien qu'on se voit au café, non ? J'essayai de taire mon début d'anxiété et lui commandai un café serré avec un sucre. Pour essayer de la détendre un peu, j'engageai la conversation :
-De rien pour le manuel, dis-je en réponse à ses précédents remerciements.
Je la vis tressauter avant de croiser mon regard. Elle le soutint d'une moue chagrinée et me chuchota presque, qu'elle était désolée d'être partie avec.
-J'avais un rendez vous important, et comme je ne vous trouvai pas…(Elle le sortit de son sac, sûrement posée derrière le comptoir) Tenez. Et encore merci…
Je le pris avec moi et le rangeai dans ma mallette. Espérant qu'elle se détende un peu plus encore, j'avouai avoir souhaité l'aider pour ses recherches après que j'y eus jeté un coup d'œil. Une teinte pêche enroba le coin de ses pommettes, se mariant allègrement avec le chocolat de ses cheveux et le beige naturel de ses lèvres, légèrement gercées par le froid. J'ajoutai que si elle le désirait, j'accepterai volontiers de l'aiguiller dans ses prochaines recherches.
-Tous vos conseils seront les bienvenus, me dit-elle dans un souffle chaud alors qu'elle faisait couler mon café. Je fis mine de m'intéresser à la déco du café, afin de cacher au mieux mon propre embarras.
De son côté, Tallulah sembla plus prompt à converser et je fus ravi de la voir un peu plus détendue. Elle m'expliqua un peu comment cette idée de sujet pour son mémoire, que je trouvai engagé, lui était venue et ce qu'elle désirait faire pour la suite. Alors que je m'apprêtai à lui répondre que je pourrai sûrement l'aider, la voix d'un homme que je retins plutôt bien, m'interrompit :
-Mais qu'est-ce que tu fais ?
Je tournai ma tête à demi pour croiser le regard du jeune serveur que j'eus rencontré l'autre soir. Autant il fut surpris lors de notre première rencontre, autant je le sentis très hostile en cet instant. Il fit de gros yeux à Tallulah que je vis littéralement virer à un rouge vif. Je fronçai un sourcil et arquai l'autre avec incompréhensions. Pourquoi j'eus l'impression qu'elle venait de faire quelque chose de mal… ?
Son collègue vint prendre sa place en la poussant doucement avec sa hanche, et lui demanda de s'en aller. « Je n'ai pas encore parlé à Clémence pour tes heures sup', rentre chez toi avant qu'elle ne te voie » Entendis-je de leur conversation. Je devais avouer que pour le coup, je ne faisais aucun effort pour me boucher les oreilles. J'eus senti que quelque chose n'allait pas dans l'attitude ma cadette, et je commençai à comprendre ce que c'était… Elle n'était pas de service. Mon regard jongla entre elle et lui, et je remarquai que seul le serveur portait un uniforme. Bon sang, mais pourquoi ne m'a-t-elle rien dit ? Elle aurait très bien pu me demander de repasser la voir un autre jour, j'aurai compris quand même…
A moins que j'eusse alors bien mal saisi sa demande de l'autre fois et qu'elle ne fit qu'une invitation au professeur que j'étais et non à l'homme que je crus qu'elle voyait. Peut-être n'avait-elle simplement pas osé m'informer qu'elle ne pouvait pas passer de temps avec moi, pour faire bonne figure devant sa patronne et servir le client que j'étais ? Un peu déboussolé, je regardai le café que venait de me servir le jeune homme, et demandai :
-Puis-je avoir un sucre avec mon café ?
-Bien sûr.
Il me le donna très poliment, mais sa froideur était palpable. Il se tourna vivement vers Tallulah qui ne me regardait plus du tout et dit :
-On se voit Lundi ?
Après quoi, il s'en alla et nous laissa seuls au comptoir, non sans me mitrailler d'un regard assassin. J'espérai pour lui qu'il ne regardait tous ses clients ainsi, au risque de se faire du mal ! De son côté, j'entendis Tallulah soupirer en rassemblant ses affaires.
-Tallulah, je vous avais pourtant dis que je ne voulais pas vous ajouter plus d'heures que vous n'en avez, repris-je d'une voix qu'elle seule put entendre. Puis, exaspéré, je me passai une main dans les cheveux et renchéris : J'aurai pu m'en douter aussi, vous ne portiez pas d'uniforme…
-Je sais, mais je ne m'attendais pas à vous croiser et j-j'ai…
-Il ne fallait pas vous sentir obligée, l'interrompis-je plus sèchement que je ne l'aurai voulu. Quand je le remarquai ce fut trop tard. Son visage venait de se fermer de toute émotion, et sans que je puisse me rattraper, elle me tourna le dos.
-Passez une bonne soirée Monsieur Zaidi.
L'air glacé s'engouffra dans la salle lorsqu'elle ouvrit les battants de porte qu'elle relâcha une fois le seuil passé. Je vis sa silhouette se fondre dans l'obscurité des rues, accompagnée de Chani qui l'avait donc attendue. Elle n'était absolument pas de service…
Si elle me considérait vraiment sur un pied d'égalité, elle ne se serait pas forcée. Je bus mon café avec amertume, et je fus dans cet état d'esprit tout le week-end. Même si j'eus pris la résolution d'avoir une discussion claire avec Tallulah, je ne parvenais pas à faire abstraction de mes sentiments, et j'avais peur de me montrer trop émotif et de sortir des mots qu'il était encore trop tôt de prononcer.
Lundi, habillé dans un chaud manteau trench qui m'arrivait un peu au-dessus des genoux, j'arrivai au travail la tête légèrement ailleurs. En chemin, j'étais passé devant le café, où je la vis, affublée de son tablier, faire des allers-retours entre la salle principale et la terrasse. Elle travaille vraiment tôt… Me dis-je en tournant au coin de la rue sans m'arrêter. Une fois dans la cour, je fus interpellé par le Directeur qui se trouvait en présence de la petite camarade de Tallulah. Tiens ? Je m'approchai d'eux en essayant d'afficher un sourire polit qui ne se croisait pas trop avec de la grimace. Je serrai la main à mon supérieur et adressa un hochement de tête à mon élève qui me le rendit avec un sourire bien moins faux que le mien. Je compris qu'ils partageaient une même passion et qu'ils conversaient sur un livre qu'ils eurent tous deux lu. C'était étrange, je les enviai un peu…Rien de bien affectueux ne se dégageait de leur conversation, pourtant ils semblaient si détendus qu'on aurait dit des amis de longues dates. Pourquoi n'est-ce pas aussi simple avec vous ? songeai-je en pensant à Tallulah.
Me sentant de trop dans ce dynamisme qui ne m'habitait guère, je voulus prendre congé, mais mon supérieur m'arrêta.
-Attendez Rayan, j'ai les plannings des étudiants à vous donner. La plateforme informatique a été en maintenance tout le week-end et ça risque de perdurer jusqu'à demain.
-Encore des fraudes ? m'inquiétai-je, sachant que certains étudiants avaient la fâcheuse manie de pirater le système pour obtenir d'avance les sujets des contrôles. J'ai vécu ça dans mon ancien lieu de travail.
Soudain, des éclats de rires attirèrent notre attention à nous trois. Mon cœur se serra à la vue de cette jeune femme pour qui je compris mon cœur s'être amouraché d'elle trop vite pour que je puisse l'ignorer désormais. Elle semblait bien moins morose que moi, dans les bras de son collègue qui chahutait avec elle. Les regards qu'il lui lance… Bien sûr qu'il l'aimait. Et je compris aussi, en le voyant muni d'un sac de cours, qu'il était étudiant à Antéros, tout comme elle. Je l'envie… me dis-je subitement. Il travaille auprès d'elle, étudie auprès d'elle…
Et ils pouvaient s'étreindre ainsi, personne n'irait les sermonner. Au contraire, j'entendis plusieurs étudiants qui passaient près de nous et qui eurent vu la scène, se demander s'ils sortaient ensemble. Je sentis l'agacement m'assaillir à nouveau… Ils s'installèrent sur un banc tandis que je vis Chani pianoter sur son portable.
-Ils sont en formes ! s'exclama-t-elle en regardant dans leur direction.
-Ah, des camarades à vous ? lui demanda le Directeur.
-Tallulah est une bonne amie, mais je ne connais pas très bien Hyun.
Au loin, je vis Tallulah dresser la tête en direction de Chani qui lui fit un signe de la main. Tous deux se joignirent à nous. Ce fut idiot, mais je me sentis un peu vexé de la voir perdre son sourire en me remarquant. Ma cadette fit la bise à son amie et nous salua très simplement et poliment mon supérieur et moi. De même que ledit Hyun, à qui je ne fis qu'un hochement de tête. Son regard ne se baissait pas, et je ne fus pas d'humeur à le détourner non plus.
Je me souvins avoir dit à Tallulah que son collègue faisait bien de s'inquiéter de mes intentions envers elle. Et en ce jour, mes paroles prenaient de plus en plus de sens…
-Quelle fougue ! Il y a des jours ou j'aimerai avoir la même énergie, s'exclama mon supérieur en riant.
-Surtout avec une matinée de boulot au café, je ne sais pas si je vais avoir la même énergie quand j'irai bosser demain, souleva Chani.
-Ah oui ? En voilà des jeunes gens courageux. Vous êtes également en Art ? s'interrogea le Directeur au sujet du jeune serveur. Sûr et certain que je me serais souvenu de lui si ça avait été le cas, je répondis pour lui :
-Non, il n'est dans aucun de mes cours.
Mon cadet m'adressa un regard lourd de sous-entendus et renchérit :
-Je suis en info. Com. En M2, comme Tal'.
Tal'… Il prononça avec plus d'appui le surnom de ma cadette, envers qui je devais me contenter de l'appeler « Mademoiselle » et la vouvoyer. Prenant une profonde inspiration, je fis mine d'avoir froid et cachai le bas de mon visage sous le col de mon manteau, non sans serrer les dents. Il ne fallait surtout pas que je fasse d'accro aujourd'hui, pas après avoir annulé le cours l'autre jour. Mes états d'âmes attendraient la fin des cours.
Subitement, Tallulah se tourna vers son ami, qui se rapprochait d'elle en gravissant les marches qui les séparaient. Elle baissa le ton, ce qui rendit leur proximité plus intime encore, mais non pûmes entendre :
-D'ailleurs, tu vas être en retard Hyun… C'est toujours toi qui m'accompagne, la prochaine fois ce sera mon tour, promis.
Et l'instant d'après, mon sang ne fit qu'un tour dans mes veines et je sentis le reste de mon corps se tendre. Avec délicatesse, et une affection loin d'être amicale, ce Hyun aux privilèges que je n'avais guère, déposa un baiser tendre sur le front de Tallulah. Après quoi, il s'en alla en saluant les deux jeunes femmes d'un signe de la main. Mais s'il pensait que je n'eus pas remarqué son regard en coin, c'était raté…
-Ah, l'amour…un soutien indéniable en cette période difficile de vos études.
Lâcha le Directeur avec entrain. Pour ma part, je fis mine de regarder ailleurs en restant muet. Et si…s'ils étaient vraiment ensemble ? J'eus un peu de mal à le croire. Pourtant, Tallulah ne démentit pas non plus les mots de notre supérieur. Elle fixait le sol, peut-être pour tenter de voiler au mieux son visage empourpré.
Nous prîmes tous les quatre le chemin en direction de l'amphithéâtre où j'assurerai mon cours. Si devant, Chani et le Directeur eurent repris leur précédente conversation, ce fut plutôt le silence religieux entre ma cadette et moi. En revanche dans ma tête, c'était l'apothéose. Aurai-je un jour la liberté d'avoir de telle geste envers elle ? Me le rendra-t-elle ? A quel point puis-je encore tenir sans lui parler ? C'est trop tard…on doit éclaircir la situation maintenant.
Nous nous séparâmes, moi partant vers l'estrade en compagnie de mon supérieur, et Tallulah, en compagnie de son amie, partit s'asseoir à la même place que vendredi dernier.
-Tenez, surtout dites leur bien que c'est nominatif, et qu'ils ne pourront pas avoir de doublon !
-Bien entendu, je vais leur distribuer attentivement, assurai-je en prenant l'enveloppe qui contenait le planning des examens de mes élèves. Il repartit après de derniers mots et je pus débuter mon cours.
Je n'eus même pas besoin de réclamer le silence que les élèves se montraient déjà fort attentifs. Une chose de moins à régler. J'en profitai pour les saluer et leur informer que je détenais leur planning nominatif pour les examens de décembre à janvier, hors contrôles continus qui eux se déroulaient toute l'année.
Les appelant un par un, je finis par tomber sur le planning de Tallulah qui se déplaça vers moi tout comme je m'avançai vers elle. Elle me remercia avant même qu'elle n'obtienne son planning, et lorsqu'elle le pinça de ses doigts fins, je baissai volontairement le ton, le dos tourné au reste de l'amphi pour que personne ne me voit lui parler.
-J'aimerai vous parler…
J'enchaînai aussitôt avec l'étudiant suivant. Tallulah ne m'accorda aucune parole ni un regard alors je l'eus cherché du mien. Un peu troublé, je terminai de distribuer les fiches et grimpai à nouveau sur l'estrade pour véritablement entamer mon cours. Enfin, ce fut après avoir calmé un peu mes étudiants qui s'excitaient devant leur planning. Je repensai à l'invitation de Leigh à la soirée qui se déroulerait après la compétition de surf.
-Allez, reprenez votre calme ! Si j'étais vous, je profiterais du week-end prochain pour me détendre une dernière fois avant la dernière ligne droite !
L'Anxiété se changea peu à peu en une ambiance plus légère et une élève demanda si nous allions reprendre directement le débat de la semaine dernière ou si nous passions à une autre problématique.
-On creuse encore celle de vendredi ! Elle vous est primordiale pour comprendre l'insertion de l'œuvre de George Raymond Richard Martin comme une œuvre d'Art moderne à part entière du XXIe siècle malgré son aspect médiéval.
Mon attention fut bien souvent portée vers Tallulah qui n'eut presque rien dit de tout le cours. Je ne m'étais pas senti le cœur à l'interroger, me questionnant silencieusement si ce qui s'était passé Samedi y était pour quelque chose ou non. Chani aussi détournai parfois ses yeux de l'estrade pour observer sa voisine qui devenait étrangement pâle. Si cette situation la dérange à ce point, autant y mettre un terme maintenant… m'étais-je dit, le cœur lourd.
Les deux heures furent aussi dynamiques que ceux de vendredi, bien que nous n'ayons absolument pas eu le droit à la spontanéité de celle envers qui je m'étais langui d'entendre le point de vue. Lorsque j'annonçai la fin du cours, je me précipitai peut-être avec trop de hâte, au point de me recevoir des regards curieux de certains élèves qui sortaient, pour obtenir une réponse de la part de Tallullah. Elle veut parler ou pas … ?
Je la trouvai plaquer contre le mur de l'escalier, laissant ses camarades quitter la rangée, en compagnie de Chani à qui j'adressai d'avances mes excuses. Je m'adressai ensuite à Tallulah.
-Puis-je vous parler un instant ?
Elle acquiesça. Toutes deux s'arrangèrent aussitôt, se promettant de se rejoindre au réfectoire plus tard. J'eus un brin d'espoir que les choses n'étaient peut-être pas encore catastrophiques lorsque je la vis accepter ma demande, mais je désenchantai bien vite en la voyant si fermer à me parler.
Ma cadette n'avait pas bougé d'un iota alors que j'eus pris la direction de l'estrade, pensant que nous serions plus à l'aise pour converser.
-Ecoutez, je ne veux pas paraître désobligeant mais il serait peut-être temps que l'on discute sérieusement de ce qu'il se passe entre nous en ce moment, commençai-je en revenant vers elle.
Elle soutint mon regard par le sien fort troublé par un sentiment presque agacé que je crus être provoqué par ma faute. Finalement, il n'en est rien, elle ne veut absolument pas que l'on parle… Désabusé par l'attitude de Tallulah, qui, je crus plus honnête que cela, je pris un ton plutôt désinvolte et lui dit que ce n'était pas la peine de rester si elle ne désirait pas parler avec moi. Je voulus ajouter que mon statut de professeur n'aurait dû en aucun cas la faire se sentir obligée de rester…mais elle m'interrompit avec une véhémence que je ne lui connaissais pas encore. Rien de bien violent, mais je retrouvai sa spontanéité et son naturel qui m'eut charmé dès le premier jour.
-Ok, là je vous arrête de suite !
Bon nombre de professeurs lui auraient sûrement rappelé qu'elle n'était qu'une étudiante, adulte certes, mais qu'en aucun elle n'avait le droit de prendre un tel ton avec une personne de mon « statut ». De mon côté, ça me rassura un peu qu'elle se montre ainsi en cet instant où je voulais discuter de tout sauf de nos différents échelons au sein de cet établissement : Certes vous êtes plus âgé, vous êtes mon professeur, en sommes vous avez tous les statuts de la personne proclamant « l'autorité ». (Je sentis son sarcasme) Mais je suis encore capable de savoir ce que je veux sans qu'on me prenne par la main. Vous vouliez parler, j'ai accepté car j'estime qu'il est également temps de le faire. Pour tout vous dire, j'ai un peu de mal à vous suivre, alors parlons.
Me laissant littéralement sans voix, je la détaillai des pieds à la tête et mes yeux se firent emprisonner par les siens, dont la profondeur du brun sembla noyer la lumière autour de nous. Ce qui m'inquiéta, était cette tension qui semblait l'entourait, et alors que je me fus dit plus tôt que nos affaires auraient pu la tarauder ainsi, je commençai à me demander s'il n'y avait pas une autre raison à ce malaise palpable. Essayant de reprendre contenance, je détournai le regard à la recherche d'un point qui me permettrait de faire redescendre la pression qu'elle me mettait en me toisant ainsi.
-J-je…je ne voulais pas vous blesser, dis-je alors d'une voix qui chevrota. Je vous prie de bien vouloir accepter mes excuses, si mes mots vous ont paru présomptueux. Pour dire vrai, quand j'ai compris que vous ne travailliez pas samedi soir, je me suis dit que vous aviez simplement voulu faire bonne figure et j-je…
-Bonne figure ? répéta-t-elle d'un ton aussi tranchant que son air fut outré, elle reprit, et la suite de ses paroles me rendra bien plus troublé encore : Si la subtilité ne fonctionne pas, alors autant être claire : ça me fait plaisir de vous voir, et ce n'était certainement pas pour faire bonne figure que j'ai accepté de vous servir un café samedi. J-je voulais simplement… ah !
-Tallulah ! m'exclamai-je, totalement alarmé de la voir s'effondrer au sol. Hé ! Tallulah, que se passe-t-il ?
Je sentis son corps trembler alors que je l'aidai à se relever. Presque aussitôt, elle vint se maintenir le bas de son ventre en se pliant vers l'avant en grimaçant de douleur. Elle me repoussa gentiment, m'assura que ce n'était rien et se mit à rassembler le reste de ses affaires. Bien trop inquiet pour elle, mais en même temps très déconcerté, je restai à côté d'elle au cas où elle referait une chute.
-Pardon de ne pas l'avoir remarqué avant, vous étiez bien silencieuse en cours, je pensai que ça avait un rapport avec nous mais c'était parce que vous étiez malade, n'est-ce pas ?
Visiblement pressée de s'en aller, je vins la maintenir par le bras pour l'aider à gravir les marches menant à la sortie. Je me sens si stupide, et très égoïste ! Ma cadette était en détresse, je l'eus vu tout le long du cours, et je n'eus rien fait d'autre que de penser à discuter de ce qui me « chagrinait » depuis Samedi.
-Pas vraiment…je-
Tallulah se tourna subitement, les jambes tremblantes et les mains plaquées derrière elle comme pour me dissimuler quelque chose. Il me vint alors une explication à son embarras si virulent, sans pour autant que je sois sûr, je demandai :
-Vous avez de quoi vous changer… ?
Sa mine affligée et son regard fuyant vinrent confirmer mes doutes, et d'instinct, je retirai ma veste afin de l'enrouler de sa taille et dissimuler ce qui la rendait si anxieuse. Je me souvins alors d'une camarade du collège, qui vécut une journée ignoble sous les moqueries, à cause d'une tâche à l'arrière de son pantalon qu'elle ne put absolument pas éviter. Si je ne fus pas participant aux moqueries, je ne fis pas non plus d'efforts pour que cela cesse. J'eus observé, impuissant, la détresse de cette jeune fille qui subissait déjà les métamorphoses de son corps, et le regard abruti des autres, de tous genres et sexes confondus.
En revanche, ce qui me marqua, fut le geste qu'eut cet élève de troisième qui revenait d'un entraînement de l'UNSS. Il avait sorti son sweat de sport et l'eut enroulé autour de la taille de cette petite fille qui l'eut remercié par des larmes de soulagement. Cet élève, me fit alors réaliser, que malgré ma différence, je n'étais pas si impuissant que cela et que j'aurai tout à fait pu aider cette fille à surmonter son embarras. Aujourd'hui, je peux le faire.
Tallulah se montra réticente, mais j'insistai, en lui faisant comprendre que ce n'était qu'un vêtement et que son confort à elle m'importait bien plus que la propreté d'un morceau de tissu. Tête basse, elle me remercia alors que je prenais ses mains dans les miennes. Ses doigts étaient glacés, et je me fis violence pour ne pas la prendre dans mes bras. Je songeai alors à son collègue, ce Hyun, pour qui ce genre de geste n'avait rien de contraignant tant que Tallulah le consentait. L'aime-t-elle ? me mis-je à me demander sans la quitter des yeux.
-Cela m'embête de ne pouvoir rien faire, murmurai-je sincèrement désolé : Si ce n'est vous raccompagner au dortoir, proposai-je sans aucune arrière-pensée. Tout ce que je souhaitai, c'était l'aider à se sentir mieux.
Ma cadette choisit ce moment pour retirer ses mains des miennes desquelles je ne desserrai pas l'étreinte, en espérant qu'elle comprenne que j'étais là pour elle.
-J-je vais appeler Chani. Je ne suis pas bête, je sais très bien que ça risque de jazzer si jamais l'on vous voit entrer au dortoir avec une étudiante, me dit-elle alors.
Comment fait-elle pour penser à moi dans un moment pareil ? Je n'insistai pas, refusant de la rendre plus anxieuse qu'elle ne l'était.
-D'accord, fis-je dans un souffle de capitulation : Je vais rassembler mes affaires et attendre avec vous l'arrivée de votre amie. Vous tenez à peine sur vos jambes et je n'aimerai pas que vous vous retrouviez au sol une fois parti. Installez-vous là en attendant.
Après l'avoir aidée à s'asseoir sur un siège du dernier rang, au plus près de la sortie, je dévalai les marches avec hâte pour récupérer ma mallette et mon manteau que j'enfilai par-dessus ma chemise maintenant séparée de son veston. J'entendis, par écho, des bribes de sa conversation en n'ayant bien évidement que sa propre répartie. Je remontai en essayant de ne pas faire trop de bruit, mais je ne pus m'empêcher de rire à l'écoute d'une expression bien singulière pour parler de ses règles. « Le débarquement de Normandie…Pas sûr que les profs d'Histoire soient très friands de la comparaison. » Pour ma part j'appréciai son humour face à cette situation.
En rien, cela n'aurait dû être une gêne de m'en parler, mais les mentalités faisaient que je comprenais enfin son hésitation de plus tôt ainsi que ce malaise qui ne l'eut pas quitté pendant que nous parlions.
Lorsque je l'entendis mentionner son mémoire, je sortis avec précipitation de la documentation que j'eus faite de mon côté pour étoffer ses recherches.
-J'ai quelque chose pour vous ! chuchotai-je suffisamment fort pour que Tallulah m'entende.
La laissant terminer sa conversation, je vins m'installer à côté d'elle et triturai les recoins de mes feuilles distraitement. Elle coupa rapidement, avant de soupirer longuement. Remarquant mon sourire, elle me demandait ce qui me prenait…
-« Le débarquement de Normandie », hein ?
Ma cadette partit dans un rire nerveux et tenta de se cacher dans ses bras croisés sur la table. Nous pûmes noter que l'ambiance entre nous s'était légèrement détendue, mais le fait était que je me sentais toujours aussi coupable de l'avoir coincée alors qu'elle se sentait si mal. Nous échangeâmes sur le fait qu'elle aurait pu m'expliquer ce qui lui arrivait, peu importe que je sois un homme ou son professeur.
Puis, alors que nous échangions un sourire complice, je profitai du fait que nous fûmes encore seuls pour lui demander, un peu timidement :
-V-vous travaillez quand, au juste ? Au café je veux dire…
« Ça me fait plaisir de vous voir ! » au moins maintenant j'étais fixé. Nous profitions mutuellement de la présence de l'autre. Même si je ne pus entendre jusqu'au bout ce qu'elle voulut me dire, je me dis que nous aurions désormais bien d'autres occasions de discuter plus intimement. Et cette fois-ci, ce sera sans bavure, m'eussé-je promis. Mais je n'osai plus croiser son regard pour l'instant…
-Le lundi matin, déjà ! rit-elle. Je me souvins de l'échange de ce matin.
-Oui, déjà…, Le Mardi soir et le Jeudi soir, je suis de fermeture. J'ai demandé des heures supplémentaires aussi, peut-être aurai-je d'autres soirs de fermeture, m'expliqua-t-elle comme pour me faire comprendre que j'étais libre de venir la voir quand je voulais à ces heures-là. Et plus encore si elle avait des heures sup'…
-Vous repasserez ?
Bon sang, ce qu'il devenait difficile pour moi de garder un soupçon de bienséance en la sachant si rentre-dedans et impatiente.
-Pourquoi vous demander vos horaires, si ce n'est pas pour venir vous voir ? rétorquai-je alors en oubliant un moment la subtilité.
Tallulah me sourit, non sans rougir et je sentis ma poitrine se gonfler de tendresse. Finalement, je m'étais pris la tête pour peu et il n'y eu aucun malentendu dans ce qu'elle m'eut proposé l'autre soir. Elle aussi, désirait bien me revoir…
Chani arriva, et nous nous séparâmes non sans qu'une pointe d'inquiétude ne m'accompagne tandis que je les regardai s'éloigner. Néanmoins, l'esprit plus serein que ce matin, je partis prendre un déjeuner. Je n'avais pas de cours à assurer juste après, je pris donc mon temps pour manger en relisant certaines recherches pour mon travail. Je pourrai utiliser ça pour le prochain cours, tiens… l'après midi passa plutôt calmement, du moins, jusqu'à ce que Monsieur Lebarde ne revienne de son cours avec une mine agacée, accompagné de Marine, une autre de mes collègues avec qui j'avais vraiment du mal à m'entendre.
-Je sais bien qu'ils sont assez grands pour savoir ce qu'ils font, mais je n'aime pas l'idée qu'une forte tête entraîne de bons éléments dans leurs bêtises ! Si Mademoiselle Loss veut rater sa dernière année, qu'elle le fasse sans entraîner sa camarade avec elle !
Je tiquai aussitôt avoir entendu le nom de famille de ma cadette. Qu'est-ce qu'il lui reproche encore ? Me dis-je en faisant mine de ne pas écouter leur conversation.
-Haha, tu te fais du mal André ! Je sais que tu es superviseur pour le mémoire d'un de tes élèves mais tu ne dois pas te sentir obligé d'être derrière tous les autres. Laisse-les donc apprendre de leurs erreurs.
-Je suis là pour essayer de leur faire éviter d'en faire, justement ! Et je trouve ça scandaleux, de voir cette étudiante entraîner une personne aussi sérieuse et curieuse que Chani dans sa déchéance.
Marine rit aux éclats tandis que je redressai la tête pour croiser le regard de mon collègue qui touillait rageusement sa cup de café.
-La déchéance, à ce point … ? fis-je, quelque peu abasourdi. C'était sorti tout seul, mais je trouvai bien grossier la manière dont il parlait de Tallulah.
-Tiens, le preux chevalier qui vient au secours de ses chers étudiants sur son cheval blanc ! pesta Marine en ouvrant l'un de ses manuels de cours. Je passai outre sa remarque et attendis que Monsieur Lebarde me réponde.
-C'est vrai quoi, à un moment il va bien falloir intervenir ! Chani porte beaucoup d'attention au cours d'art antique et médiéval, elle m'a déjà posé beaucoup de questions pour l'aider dans son mémoire, on voit qu'elle veut réussir, elle ! (Il grogna) Tallulah…hein, ce n'est pas pareil.
Sachant au combien ma cadette se donnait avec passion pour sa thèse, je ne me sentis pas le cœur à ignorer la remarque de mon aîné et dit :
-Parce qu'elle ne vous pose pas de question à la fin du cours et qu'elle n'a pas choisi d'introduire vos cours à son mémoire ferait d'elle une étudiante ne visant pas la réussite ? Sans vous offenser, Tallulah se donne beaucoup de mal dans l'aboutissement de ses recherches. Pas plus tard que ce matin, nous avons échangé à ce sujet.
-Oh, elle a donc commencé à chercher ? rit-il dans une toux étouffée.
-Avec toute la documentation qu'elle détient, cela doit faire un long moment qu'elle bosse dessus, vous savez.
-Et sur quoi porte-t-il ? Non parce que pour le moment elle ne donne pas l'impression de travailler beaucoup et je vais finir par la soupçonner de tricher lors des contrôles continus.
Je fronçai les sourcils et serrai le poing sous la table en essayant de contenir la colère qui m'envahissait.
-La protection des artistes est un sujet qui lui tient beaucoup à cœur. Elle a-
Il rit de plus belle en m'interrompant sans aucune gêne.
-« La protection des artistes ! » s'esclaffa-t-il avec un soupçon de dédain : Voilà un sujet bien engagée pour une personne ne respectant pas son emploi du temps !
-Mais que diable a-t-elle fait pour que vous parliez ainsi d'elle !? Un retard n'est pas si terrible, vous savez que certains étudiants bossent à côté de la fac !? m'exprimai-je pour de bon, le ton un peu haut.
-Sauf qu'un job étudiant ne doit pas interrompre ses études et n'excuse en rien ses retards, le règlement est le même pour tous ! Et encore, un retard de plus de sa part, ça ne m'aurait pas étonné mais là c'est d'une absence de deux heures dont on parle ! Deux heures ! En M2, on ne se permet pas de sécher les cours, Rayan ! Pas pour un cours d'un si lourd coefficient ! Et comme disait Marine, les étudiants font ce qu'ils veulent avec leurs études, mais je ne tolèrerai pas qu'elle incite sa camarade à tomber avec elle, pas en sachant que son mémoire porte sur mon cours !
Je compris alors que Tallulah et Chani ne s'étaient pas montrées au cours de mon collègue après le déjeuner. Elle devait se sentir trop fatiguée… me dis-je, en me demandant si son amie n'était pas restée avec elle pour ça. Peut-être va-t-elle plus mal que cela ? La voix de Monsieur Lebarde me sortit de mes inquiétudes, lorsqu'il ajouta à mon propos :
-Vous comprendrez vraiment ce que c'est de s'investir pour le bien des étudiants lorsque vous serez plus vieux. Je ne peux vous en vouloir de vous exprimer ainsi, votre manque d'expérience fait que vous êtes encore trop dans la peau d'un étudiant. Laissez le temps se faire, et vous verrez que votre façon de penser changera et qu'il faut avant tout écarter les mauvais éléments des bons !
-Mon manque de…balbutiai-je effaré par ce que je venais d'entendre.
-Ça, c'est dit, pouffa ma collègue sans détacher ses yeux de son manuel.
-Ne soyez pas choqué par mes paroles, Rayan. Reconnaissez que votre petite crise de l'autre fois ne vous fait pas honneur ! Qu'un étudiant quitte un cours ne concerne que lui, mais un professeur excusez-moi c'est un peu…
-Je reconnais avoir fait un faux pas, mais oserez-vous me regarder droit dans les yeux en me disant que cela ne vous ait jamais arrivé de ne pas vous sentir capable d'assurer un cours ? Si c'est le cas, grand bien vous fasse, André !
Sur ces mots, j'attendis qu'il me réponde mais il ne fit que me détourner le regard. Évidemment, on a tous déjà annulé un cours pour des raisons personnelles ! hurlai-je au fond de moi, mais il n'y en avait que peu qui l'assumait à ce que je voyais.
Agacé, je pris mes affaires et quittai la salle des professeurs en leur adressant de polies salutations mais de très brèves également. Je savais que ce n'était pas en explosant ainsi à chaque fois que quelque me contrariait qui m'aiderait à créer des liens avec mes collègues. Mais ils semblaient tous être munis d'une insensibilité qui me révoltait ! Et la manière dont ils parlaient des étudiants comme s'ils les connaissaient au point de les avoir faits…Non mais j'vous jure !
Et la manière dont il voyait Chani se faire manipuler par Tallulah. Bonjour l'estime qu'il portait envers cette jeune femme dont il semblait pourtant admirer le sérieux et l'investissement dans son cours ! Bien sûr, je connaissais les raisons qui eurent sûrement poussées les deux jeunes femmes à sécher, mais comment expliquer cela à mon collègue ? Cela ne le concernait en rien, et ce n'était sûrement pas à moi d'apporter de telles explications. Mais que cela était rageant de ne pouvoir défendre dignement quelqu'un que l'on appréciait.
A suivre…
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16- LA PROSTITUTION
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Mon nom de famille, c'est le nom de la mère maquerelle la plus célèbre de France. Toute mon enfance, j'entends "Philippe Claude? Alors ta maman, c'est Madame Claude?" Ma maman, elle s'est remariée, elle ne s'appelle plus Madame Claude, c'est Madame Thimonier. Il n'y a que moi dans la famille qui s'appelle Claude, ... et mon frère Pascal Claude qui vient 2 fois par mois. Il vit avec notre père que je n'ai jamais vu, Didier Claude. Mon beau-père me tyrannise et bizarrement ce n'est pas la violence physique  qui me fait le plus mal, c'est une sorte de harcèlement psychologique dont je souffre sans le savoir. "Philippe Claude , viens ici!" "Philippe Claude, qu'est-ce que tu as fait là?" M'appeler par mon nom de famille est tellement cruel. Tout d'un coup je suis un simple visiteur dans la Famille Thimonier, ce n'est pas vraiment ma place. Je déteste mon nom, comme j'aimerais m'appeler Thimonier.
Avec l'exploration de ma sexualité, je n'appelle plus mon beau-père Papa, je n'utilise pas son prénom non plus. Il devient l'homme sans nom et je suis Philippe Claude. L'administration française donnait comme nom de famille aux enfants trouvés le nom du Saint du calendrier du jour de leur découverte. Un de mes ancêtre avait été trouvé le 15 février, jour de la Saint Claude, et il était devenu Monsieur Claude. Philippe Claude est aussi un enfant trouvé.
L'été 83, je perds mon nom de famille, je suis juste Philippe. Philippe c'est joli, il y a même un roi de France qui s'appelait Philippe le Beau. Je suis libre à Saint-Tropez et le temps passe trop vite. Ma perception particulière des nombres m'avantage dans la gestion de l'argent. J'ai réussi à rester tout un mois sur la Côte, je n'ai plus un centime et il faut quitter le camping de Saint-Raphaël, retrouver maman et son mari dans la maison de campagne près de Limoges. Je le ferais bien en stop, je suis libre. Je pourrais utiliser l'argent de mon billet de train pour rester quelques jours de plus, mais je ne suis pas complètement  libre, une tente de 30 kilos, ҫa ne fait pas d'auto-stop, ҫa prend le train. Il faut changer à Bordeaux, j'y passerai la nuit, histoire de faire connaissance avec la ville et ses habitants. Bordeaux, n'a rien à voir avec la côte d'azur. Les Bordelais détestent les Parisiens et se montrent très froids. J'ai pas mangé depuis deux jours et je ne sais pas où dormir, ҫa va pas être facile. Un grand noir mal habillé m'aborde et il n'est pas mon genre, j'ai perdu un peu de ma simplicité après tout le luxe de Saint-Tropez.  En plus, je ne suis pas sûr que sa recherche soit sexuelle. S'il veut me voler de l'argent de toute façon je n'en ai pas. Il ne faut pas que je m'en aille, il faut que je vienne avec lui, il peut me donner de l'argent si je veux. Je continue à refuser mais d'un air moins catégorique. "Viens avec moi, je te donne 5000" J'ai jamais couché avec un noir mais pour 5000 francs, c'est peut-être le moment ou jamais. J'ai entendu dire qu'une passe, c'est 200 francs; 5000 c'est quand même une somme. J'ai vraiment l'impression de valoir 5000 francs mais je commence à douter que mon éventuel micheton ait vraiment cet argent. "Mais t'as jamais eux 5000 francs, mon pauvre! - Mais si regarde, ils sont dans ma poche!" Il est tard et il fait déjà sombre mais je vois bien qu'il n'a qu'un billet, un billet de 50 francs. En 1960, 100 francs deviennent 1 franc (et donc 5000 anciens francs deviennent 50 nouveaux francs) mais en 1983, il n'y a que les vieux qui parlent encore  en anciens francs, ... et mon grand noir bordelais. Je pars en riant et cette fois-ci résolument. Il faudra dormir à la gare, le ventre creux.
L'hiver suivant à Paris et comme à l'habitude à la recherche d'une aventure, une voiture s'arrête, le conducteur me demande si je veux monter. il est pas très beau mais assez jeune, j'ai envie de baiser, alors pourquoi pas. On part en banlieue, et c'est pas la mienne, quelle horreur. Je me retrouve dans un appartement lugubre, toutes les rideaux sont fermés, c'est vraiment glauque. Il est super gentil, très attentionné et me regarde avec émerveillement. J'aime quand il me regarde. Ce que je fais? Moi, je fais tout, qu'est-ce qu'il veut lui? Il veut que je le prenne? Ah oui, d'accord! L'atmosphère est très particulière, rien ne respire le monde flamboyant qui m'attire à cette époque, c'est comme si le type n'était pas homosexuel ou le cachait tout du moins. Son cul est agréable. Il va me raccompagner à Paris, alors ҫa c'est gentil. Il me tend en plus 200 francs. J'hésite et soudain tout a un sens, il m'avait abordé dans un quartier où ҫa tapinait. Les gens comme moi ne rentraient pas dans les voitures de gens comme lui, donc j'étais devenu à ses yeux un prostitué. J'adore marchander, ce n'est pas seulement tirer le meilleur prix d'un produit, c'est aussi une étude psychologique où l'offre et la demande doivent être évaluées avec précision à chaque seconde. C'est une guerre que l'on gagne au moment de payer. Dans ce jeu, vers la fin, il faut montrer les billets, c'est le dernier argument pour que se plie le vendeur. La somme tenue en main est irrévocable, c'est à prendre ou a laisser. Mon micheton me tend 200 francs et je ne vais pas les laisser. Cet argent avait été trop facilement gagné. Je me suis rappelé de l'endroit de la première fois et remarqué que d'autres garçons se "promenaient". Et si je leur tenais un peu compagnie. Un vieux baisse la vitre de sa voiture et me demande combien c'est. Je réponds sans hésiter: 200 francs. On va chez lui, et celui-là il a de l'argent. Il me traite comme une pute et je n'aime pas ҫa. Quelques jours plus tard, dans mon night club préféré, il faut poser et donner de l'attitude. Un de mes rival arrive, l'air sournois et fier de lui en me disant. "Alors, on fait la pute maintenant?" Je me récrie et dit qu'il ne sait plus quoi inventer. Il me dit qu'il m'a reconnu et qu'il est sûr que c'était moi. Je continue à nier en bloc, j'ai pas besoin de faire ҫa, lui devrait y réfléchir si jamais quelqu'un voulait payer pour lui. Je suis consterné, je suis au bord de basculer dans la catégorie des moins que rien, je ne retournerai plus jamais me "promener".
L'idée de payer pour du sexe m'est étrangère. C'est un service rendu mutuel. Dans un monde idéal, j'aimerais que les putes soient remboursées par la sécurité sociale. Rejeter mes principes religieux m'a éloigné de tout préjugé contre le sexe. Le sexe, c'est bon pour la santé. Pourquoi la sécu rembourserait un massage de dos et pas un massage de bite? On éviterait énormément de problèmes mentaux et même physiques si les plus démunis avaient accès à des professionnels du sexe. Ma courte expérience m'a apporté un grand respect pour ceux pour qui ce n'est pas un service rendu mutuel et gratuit. Ce n'est pas aussi facile que ҫa en a l'air, le sexe est un détail en lui-même, mais la mise à l'écart de quelqu'un dont la profession est considérée comme dégradante,  c'est le pire. Moi en tout cas, je n'étais pas à la hauteur. Quelle injustice cette stigmatisation d'une personne à la fois nécessaire et rejetée par à la société!
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aurianneor · 6 years
Photo
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Riche
C'était une belle journée et le paysage était spectaculaire. Tout le monde avait son appareil photo en main pour essayer de capturer la beauté du moment. Évidemment, personne n'était photographe professionnel et, pour couronner le tout, le soleil leur faisait face, ce qui rendait les écrans des téléphones très sombres. Quoi qu'il en soit, les photos étaient prises au hasard du moment. Même si les photos étaient stupéfiantes, beaucoup bavassaient sous prétexte que ce n'était pas aussi beau qu’en vrai. Ainsi, progressivement, ce groupe de femmes avait cessé de prendre des photos et avaient simplement profité du moment. Bien sûr, les discussions fusaient, comme d’habitude dans ce groupe.
"Une fois de plus, l'organisation de cette randonnée est tout simplement parfaite. Merci beaucoup Olivia."
D’autres femmes profitèrent de cette occasion pour remercier leur leader à nouveau, leur voix résonnant en Dolby Surround.
Chaque vendredi matin, depuis six ans maintenant, Olivia organisait ces randonnées. Pas toutes, bien sûr, elle était parfois occupée ou absente, mais la plupart du temps. Si jamais, elle trouvait toujours un volontaire pour la remplacer quand elle ne pouvait pas venir elle-même.
Il y avait un lot d’habituées qui se connaissait parfaitement, depuis des années maintenant. Il y avait aussi des nouvelles recrues ; et certaines devenaient des habituées, petit à petit. Chaque semaine, le groupe était différent mais l'atmosphère amicale, accueillante et ouverte d'esprit n'avait jamais manqué à la moindre randonnée.
Deux femmes ne pouvaient pas s’arrêter de bavarder. Mais elles étaient loin d'être les seules. Pendant les randonnées, on pouvait parler avec passion de n'importe quoi ; même si les opinions divergeaient. En fait, c'était parce que les opinions divergeaient que ces femmes trouvaient ces conversations stimulantes et super intéressantes. Personne n'avait jamais reproché à qui que ce soit d'avoir dit quelque chose avec lequel d’autres n'étaient pas d'accord. Ce genre de personnes, toujours à blâmer les autres, ne venaient pas là très souvent. Elles étaient probablement choquées par la liberté de ton, n'avaient pas apprécié et avaient disparu. Mais celles qui étaient revenues avaient été acceptées sans autres. Le groupe n'était pas du genre à remarquer ces comportements.
Augustine et Vicky s'étaient rencontrées environ un an auparavant. Ces deux-là parlaient bébés, mais une chanson parfaitement adaptée à ce moment magique fit irruption dans la conversation.
“C'est là que je voudrais vi-vre”, avait entonné joyeusement Augustine. Le son avait résonné sur le flanc de la colline. “Tu connais ce film, Vicky ? ”
“Non, je ne le connais pas. Mais tu sembles apprécier cette phrase,”répondit Vicky en riant légèrement.
“C'est tiré d’un film très célèbre, adapté d’un roman célèbre de Marcel Pagnol. Tu connais Marcel Pagnol ?”
“Non, j’le connais pas.”
“Oh! Eh bien, il est très connu pour sa description du sud de la France. Il était écrivain et il a aussi produit des films. Ce vers est tiré de La gloire de mon père. Il s'agit d'un jeune garçon vivant dans une ville. Son père est un instituteur. Et pendant les vacances d'été, ils déménagent dans une maison dans les collines de Provence. Et la gloire de son père, c’est de chasser des bartavelles, des oiseaux. Mais quand sa mère dit qu'elle veut vivre dans les collines, elle est fabuleuse. Vraiment fabuleuse ! J'aime quand l'actrice chante cette phrase avec un énorme sourire. Quel beau souvenir d'enfance de sa mère !”
“Oh, je devrais regarder le film alors.”
“Je te le recommande. Un de mes préférés.”
“Je me demande si je vais élever mes enfants en ville ou à la campagne ...”
“Tu ne déménages pas à New York bientôt?”
“Oui, mais je peux ne pas y rester ...”
“Tu souhaites avoir des enfants bientôt ?”demanda Augustine.
“Non, je suis encore jeune. Tu vois, je me suis mariée très jeune et tous mes amis me disaient que j'étais trop jeune pour prendre une telle décision. Donc, j'ai encore du temps avant d'avoir des enfants. Tu sais, ma famille m'a aussi dit que j'étais trop jeune ... ”  Vicky continuait de ronchonner à propos de son mariage.
“Mais, quel âge avais-tu ?”
“21 ans.”
“Quoi? Les gens t’embêtaient parce que tu t’es mariée à 21 ans ? !! A t'entendre, on aurait cru que tu t’étais mariée à 16 ans. 21 ans, c’est un âge normal pour se marier ...”
“Oui, et maintenant que je suis ici, j'ai 25 ans maintenant ; je rate tous les mariages, là-bas, aux États-Unis. Tous mes amis d'enfance se marient maintenant.” Vicky semblait un peu triste de manquer toutes ces célébrations.
“Tous en même temps ou bien?”se renseigna Augustine.
“Oui.”
“C'est un non-sens absolu. 21 ans, c’est trop jeune et puis après prêt, feu, partez, vous avez maintenant 25, dépêchez-vous, mariez-vous seulement!” Elles rirent, surtout parce qu’Augustine avait vraiment l’air de donner le départ d’une course; surtout avec sa grosse voix bien à elle.
“Je veux dire qu'au moins tu as eu le bon sens de faire ce qui te semblait juste. Et, en ce qui me concerne, tu sembles heureuse avec ton mari.”
“Je le suis”, répondit Vicky sans hésitation, comme un fait immuable qui ne sera jamais remis en question.
“C'est ce qui compte. Tu crois que certaines de tes amies se sont mariées avec quelqu'un qui n'est pas Monsieur parfait juste parce qu'elles avaient 25 ans?”
“Je ne peux pas dire. C'est tellement ridicule !”
“C’est sûr ! ”conclut Augustine. Elles commencèrent à rêver toutes les deux, profitant de la vue une fois de plus. Elle était tellement parfaite.
“Tu sais, avoir des bébés c’est kif-kif bourricot. J'ai eu mes enfants il y a dix ans, et la pression sociale est très forte. À l'époque, nous étions très pauvres, et nous recevions tous ces cadeaux inutiles et que nous n’avions pas demandé .... Donc, pour mon deuxième, nous avons pensé que ce serait une bonne idée de demander ce dont nous avions vraiment besoin : comme une heure de femme de ménage, un repas livré à domicile ou une consultation d’ostéopathie ... Des choses comme ça. On a nos goûts, tu sais. Tout le monde n'est pas pareil. Les gens ont eu des réactions différentes. Disons que certains étaient ravis de pouvoir nous faire un cadeau que nous apprécierions vraiment mais d'autres étaient vraiment fâchés ...”
“Mais pourquoi étaient-ils fâchés ?”Vicky était dans un état proche de la surprise et de la curiosité.
“J’sais pas. Autant que je sache, ils aiment faire du shopping. Le cadeau, ils le font surtout à eux-mêmes.”
“C'est tellement ridicule ! Tu penses ça, vraiment ?”Maintenant, Vicky était légèrement choquée...
“Je ne sais pas. Tu sais… Tous ces vêtements portés seulement deux fois parce que le bébé grandit si vite. Bon, c’est vrai, j'ai eu de gros bébés, ils les ont portés pendant très peu de temps. Je suis probablement influencée par ça. As-tu une autre explication ?”
“Eh bien, je dois admettre que non. Ces boutiques pour bébé sont pleines de gadgets, pas vrai ? Je ne suis pas sûre que tu aies besoin de tout ça pour élever un bébé.”
“Oh ! Je suis si content de t'entendre dire ça. C'est presque que des gadgets... Tu connais le dessin animé Inspecteur Gadget?” demanda Augustine tout en se mettant à chanter le générique ... “C’était très populaire quand j'étais enfant. Tu es plus jeune, pour sûr. Ça ne te rappelle rien ?”
“Tu ne manques jamais une occasion de chanter, hein ? Tu es comme Sœur Mary Patrick dans Sister Act!”
“Tu es tellement gentille. J’aime cette Sœur, toujours heureuse. J'aime ce film. Y a plein de chansons ... En tout cas ...
En fait, tu sais, tu n’as pas besoin de grand-chose pour élever un bébé. On avait la chance d’être pauvres. Nous ne pouvions pas nous payer ces trucs. Alors …”
“On avait de la chance d’être pauvres.... ” Vicky médita sur cette phrase qu’elle répéta à voix basse.
“Alors, quand tu es pauvre et que tu achètes quelque chose, tu te demandes vraiment si tu as besoin de ce machin-là ? Et la plupart du temps, la réponse est non … ou alors j’ai besoin de quelque chose qui n’est pas dans cette boutique. Quand j'étais enceinte de mon premier enfant, je lisais ces magazines qu'ils donnent à l'hôpital. Il y avait tellement de choses dont il fallait avoir besoin, j’avais l’impression que je ne réussirais jamais à m’occuper de mon bébé. Nous étions les premiers de notre génération, et dans les deux familles, à avoir un enfant. On n’avait qu’un couple d'amis à qui demander conseil. Et tu sais ce que mon mari a fait ?”
“Il a chanté une berceuse, peut-être ?”
“Oh, allez ! Je n'aime que celle d'Ella Fitzgerald ... Mais j'ai appris à aimer les autres en berçant mes bébés ... Quoi qu'il en soit, ce que je voulais dire, c'est que mon mari a pris tous les magazines et les a mis à la poubelle.”
“Non, allez, il a pas fait ça.”Vicky ne pouvait pas s'empêcher de rire tout en rejetant cette idée.
“Si, il l'a fait. Et je me suis sentie beaucoup mieux après. Tu n’imagines pas à quel point la propagande fonctionne. Surtout quand tu es seule. Mon mari venait d’être muté sur France et on avait déménagé deux semaines avant l’accouchement. Du coup, on ne connaissait absolument personne. Ces magazines te convainquent que c’est vraiment dur d'élever un bébé. Alors que c'est la chose la plus naturelle au monde !
Donc, on avait juste le minimum et maintenant je peux dire que c'est beaucoup plus pratique. Par exemple, on nous avait offert une grande baignoire avec un transat de bain. Ça prenait tout l'espace dans la salle de bain et mon bébé détestait ça. Pour couronner le tout, quand la baignoire était pleine d'eau, c’était terriblement lourd et il fallait la vider avec un tube en plastique. Ce n'est pas si facile à faire quand tu berces un bébé en même temps. En fin de compte, j’ai lavé bébé dans l'évier et bébé était bien plus content. Ça ne prenait pas de place et c’était facile à vider.”
“Et tu économisais de l'eau pour la planète.”
“Ça, c’est bien vu…. Alors, pourquoi s’embêter ?”
“Oh ! Je suis tellement d'accord avec toi”, Ki les avait rattrapées. “Mes bébés aimaient uniquement les bains dans les éviers. J'ai détesté la grande baignoire moi-aussi. Nous avons dû la vendre.”
“Tu vois ... J'ai dû vendre la plupart des cadeaux que j'ai reçus. Je suis vraiment désolée pour ceux qui ont fait ces cadeaux mais c'est tellement vrai. Au moins, j'avais un peu d'argent pour acheter ce que je voulais vraiment,”se vantait Augustine.
“Tu sais, ces grosses poussettes”, ajouta Ki. “On nous en a offerte une très chère. Vous savez ces grands trucs-là.”
“Oh ! Oui, ils peuvent être très chers ...”insista Augustine.
“Chers à quel point?”demanda Vicky, qui prévoyait d'avoir un bébé tôt ou tard et voulait plus d'infos.
“Je ne sais pas comment c’est maintenant. Mes enfants ont 13 et 15 ans. Mais c'était plus de 1500 CHF ”, se rappela Ki.
“Quoi ? C'est plus que dispendieux, ça coûte une blinde !”s'exclama Vicky, tout à coup.
“Et elles sont nulles ! Ma fille est tombée dans celle qu’on nous a offerte. Ce n'est jamais arrivé avec la Maclaren que j'ai achetée moi-même. Jamais. J'ai utilisé la grosse deux semaines puis je l'ai vendue pour acheter plusieurs trucs. Cela m'a ouvert les yeux : cher ne veut pas dire meilleur”, conclut Ki.
“Je suis d'accord, et certaines, à ce prix sont en plastique. Ce n'est même pas solide”, continua d’argumenter Augustine.
“Et elles prennent tellement de place”, continua Ki, “tu dois planifier où tu vas. Et, c’est tellement lourd aussi. Avec ma Maclaren, je pouvais porter la poussette et le bébé pour monter de longs escaliers ou simplement l’utiliser à reculons pour quelques marches. C’est impossible à faire avec les énormes poussettes hors de prix ...”
“Et le truc, pour mettre le siège auto sur la poussette, c’est une si mauvaise idée ... Le bébé n'est pas censé rester longtemps dans le siège d'auto, je pense que c’est mauvais pour son dos ou que ça lui fait une tête plate, quelque chose comme ça ; je ne me souviens pas bien ; alors pourquoi y laisser le bébé? Et c'est si lourd à porter.”Augustine était si heureuse de se souvenir de cette période de sa vie et tout ce qu'elle avait appris sur la consommation qu'elle aurait pu continuer à parler des heures ...
“J’utilisais une simple écharpe de portage. Cela ne réveille pas le bébé. Il est tellement heureux d'être sur la poitrine de papa ou de maman. Ça coûte 80CHF. Et tu peux l'utiliser comme une écharpe, une couverture, un truc sur lequel s’asseoir ou une protection contre le soleil. Et bien sûr, pour cacher le bébé pendant l'allaitement...”
“Tu me fais penser à Sophia.”Margherita fit irruption dans la conversation. “Elle vient d'avoir un bébé.”
“Oh ! Vraiment ? C'est trop mignon”, s'exclamèrent Augustine et Vicky qui la connaissaient.
“Pourquoi ne nous l'a-t-elle pas dit, elle a nos numéros de téléphone ?”
“Je ne sais pas”, répondit Margherita rapidement. “Elle m'a appelé à la place. Mais mes enfants ont 21 et 25 ans. Je ne me souviens plus très bien. Donc, je lui ai dit ce dont je me souvenais. Elle est riche mais elle n'achèterait même pas un stérilisateur pour les biberons ! Elle a grandi dans une ferme en Russie. Elle dit qu'elle a l'habitude de stériliser des bouteilles pour les animaux et qu'elle a juste besoin d'une grande casserole. Je ne comprends pas ça. J'ai trouvé le stérilisateur tellement pratique ! J'avais tellement d'accessoires qui me facilitaient la vie. Et elle ne les veut pas ; alors qu’elle a l’argent, c'est tellement bizarre !”
“De toute évidence, ce qui te convient à toi, ne lui convient pas à elle,”  remarque Ki.
“Je peux la comprendre”, ajouta Augustine. “Parfois, quand on a trop d'accessoires, c'est du travail rien que de les gérer. Je veux dire que tu dois les nettoyer, leur trouver une place dans la cuisine. Les retrouver quand on en a besoin. Une casserole est multifonctionnelle. Donc, on l’utilise plus. Tu sais où la trouver et cela facilite la vie.”
“Je suis tellement content que nous ayons cette conversation, j'apprends tellement.”Vicky était très reconnaissante. “Je pense que je vais avoir un bébé bientôt.”
“Oh ! Fantastique ! Es-tu enceinte ?”demanda Ki avec joie.
“Non, non. Je prévois d'en avoir un ou deux dans les cinq prochaines années ... Rien de précis pour le moment”, répondit Vicky. “Juste un projet à long terme ...”
“Es-tu enceinte ?”rétorqua Ki en regardant le ventre globuleux d'Augustine.
“Non, non”, avoua Augustine.“Les gens me laissent leurs places dans le bus, pensant que je suis enceinte ; et moi, je crois qu'ils quittent leur siège pour le céder à mon fils, ce qui n'est pas le cas et du coup ça fait des situations ... Une fois une femme m'a lancé en pleine face que je ne devais pas laisser mon siège à mon fils mais à mon bébé, et c'est là que j'ai compris ....
Maintenant, j'ai ce ventre depuis ma deuxième grossesse. J'aimerais avoir un troisième bébé ; c'est peut-être pour ça que je garde ce ventre. Ou, peut-être que c'est juste ce que nous avons mangé quand nous étions pauvres; de la nourriture avec trop de pesticides et de mauvais additifs…  Peut-être qu’être pauvre, c’est pas ce que tu ne peux pas t’acheter mais comment tu peux rester en bonne santé. Je devrais me faire un potager. ”
“Oui, tu devrais. ”
Aurianne Or
- Environmental Health Perspectives – Metabolic Effects of a Chronic Dietary Exposure to a Low-Dose Pesticide Cocktail in Mice: Sexual Dimorphism and Role of the Constitutive Androstane Receptor: https://ehp.niehs.nih.gov/ehp2877/
To read the story in English, click here: https://aurianneor.tumblr.com/post/167085456080/rich-it-was-a-beautiful-day-and-the-scenery-was
Home sweet home - juste plus grand; plus facile à nettoyer et à ranger …: https://aurianneor.tumblr.com/post/173126889265/home-sweet-home-juste-plus-grand-plus-facile-à
Permis sur la planète rouge: https://aurianneor.tumblr.com/post/178817034225/permis-sur-la-planète-rouge-une-histoire-de
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Toulouse: https://aurianneor.tumblr.com/post/160848281930/toulouse
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Explosion Volcanique : https://aurianneor.tumblr.com/post/168251271985/explosion-volcanique-oh-non-quel-désastre
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La grande distribution court circuitée!: https://aurianneor.tumblr.com/post/184662560245/la-grande-distribution-court-circuitée
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judahtmbt934-blog · 4 years
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Telephone erotique
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angeloyowo094 · 4 years
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asvhell · 7 years
Conversation
[Sub.] La plus vieille excuse du monde
(Note de Sloubi : telly chatte ici sur un salon de scénarios érotiques. Ceci étant, même quand la discussion est forcément sexuée, ça n'empêche pas les bonnes manières)
Alors, d'abord, quelques extraits d'une conversation en salon public
bilouare: telly ? go chasser les roses tu as crée se pseudo pour ça non ? (; on l'a tous fait ^^
(...)
bilouare: telly> bien dit telly, surveille ta porte quand même ta femme vas pas tarder là ^^
(...)
bilouare: telly> ta finis ton cinéma oui ? go pv pas ici un peut de dignité monsieur
(...)
bilouare: telly tu me déçois tu chasse pas le rose aujourd'hui ? sa marche pas non plus ?
Bref, vous avez compris, ce monsieur semblait persuadé que, comme à peu près toutes les femmes du chat selon lui, j'étais un homme déguisé. Il avait même une preuve imparable pour justifier ça... le fait que je n'aie jamais répondu aux multiples PV pour lesquels, en guise de « bonjour », il m'envoyait une photo de ses parties intimes, ça prouvait bien que je n'étais intéressée que par les lesbiennes et que donc j'étais un mec. Que voulez-vous répondre à ça ?
Et pourtant, environ une demi-heure (je crois, pas moyen de vérifier l'horaire en salon) après ce superbe « échange » public, un PV s'ouvre...
bilouare: Coucou un scénar sa te dit ?
telly: C'est une plaisanterie ?
bilouare: pourquoi on se connait ?
telly: Non, mais ça ne t'empêchait pas de m'insulter en salon il y a une demi-heure.
bilouare: ha non c'etait pas moi mais mon frère
telly: Oh.
bilouare: ba oui moi aussi je viens sur le site, c'est bien de temps en temps j'aime les scénarios
telly: Dans ce cas, tu pourrais apprendre à ton frère à ne pas envoyer des photos de ses parties intimes en guise d'ouverture de PV.
bilouare: hola ! je veux pas savoir ce qu'il fait avec la cam de ma maman
telly: Tu devrais : si c'est ton compte, c'est toi qui risques des poursuites.
bilouare: non c'est pas mon comte c'est à mon frère, j'y suis de temps en temps pour faire un scénario quand je suis seule
telly: Je vois.
bilouare: et ducou telly un scénario sa te dit ?
telly: Pas spécialement, non.
bilouare: tu recherches quoi ?
telly: De ta part, rien.
bilouare: pourquoi tu me déteste ?
telly: Ah, parce que, si tu ne me fais pas envie, c'est forcément que je te déteste ? Waw.
bilouare: et bien je sais pas c'est la première fois que je te croise et je te sens aggressive je n'es rien fait je cherche juste a faire un scénario telly
telly: Au cas où ça t'aurait échappé, je n'ai pas envie de scénariser avec quelqu'un qui m'insulte et passe son temps à envoyer des photos de ses parties intimes à toutes les filles qui passent.
bilouare: je comprendrais seulement si j'etais mon frère telly (x
telly: Bien sûr. Et je suppose que ton frère vient de te prendre le clavier entre deux réponses, puisqu'une de mes contacts a reçu cette photo il n'y a pas cinq minutes.
telly: (Oui, c'est bête : des fois, les filles parlent entre elles)
bilouare: à reçu quoi ?
telly: Laisse tomber.
bilouare: il faut faire gaffe au photo oui
telly: Il faudrait surtout que tu arrêtes d'envoyer ça.
bilouare: mais je fait rien !! sérieux moi j'envoie pas mon sex...que mon visage
telly: Bien sûr.
bilouare: je te jure regarde je vais en enfer si je ment
bilouare: [envoi de photo de son visage se pourléchant les lèvres]
telly: Tu sais, quand bien même ce serait cette photo-là que tu envoies pour démarrer une conversation, ce qui n'est pas le cas, ce serait stupide quand même.
telly: Parce que ce site te permet de mettre un avatar, et donc de t'éviter d'envoyer des liens avant même de dire bonjour.
bilouare: ha bon pourquoi ? ou est le mel de montrer son visage ? je veux lutter contre les faux comte, je me montre comme ça la personne vois comment je suis
bilouare: *mal
bilouare: mince tu es partie ?
telly: On va dire ça, oui.
bilouare: pourquoi j'ai dit quelques choses de mal ?
telly: ...pathétique.
bilouare: pourquoi ?
bilouare: j'ai cette photo aussi si tu veux (c'est encore mon visage )
bilouare: [envoi de photo du visage d'un air dépressif]
telly: Donc tu as vraiment besoin d'apprendre à lire.
telly: Allez, je t'aide :
telly: Parce que ce site te permet de mettre un avatar, et donc de t'éviter d'envoyer des liens avant même de dire bonjour.
bilouare: mince pourquoi?
bilouare: oui j'ai lut (: mais je prefere les liens comme ça tu en montrer plusieurs c'est plus enrichissant je trouve
bilouare: *montre
telly: Et caser des photos de tes parties intimes au milieu, hop.
bilouare: je suis pas mon frère ! moi c'est que le visage
telly: Et vous vous passez le clavier en cours de conversation selon la personne à qui vous parlez, bis repetita.
bilouare: ha non je suis tout seul chez moi !
bilouare: j'ai fait une autre photo regarde si tu veux
bilouare: [envoi d'une photo du visage avec des yeux tristes de cocker]
telly: Écoute, je n'ai pas l'intention de perdre plus de temps sur un cas désespéré, alors je résume en quelques points et je laisse tomber ensuite :
bilouare: j'ai fait quelques choses de mal ?
bilouare: pas de soucis telly j'ai été vraiment content de parler avec toi (:
telly: 1- Il y a des personnes mineures sur ce site, le genre de photos que tu n'arrêtes pas d'envoyer (y compris à d'autres filles pendant cette conversation) n'a pas sa place ici, à moins d'une demande particulière.
bilouare: de quoi ? ha non tkt pas ! j'envoie que mon visage je suis pas frère !
bilouare: *mon
telly: 2- Si c'était pour voir des photos intimes, il y a de toute façon des sites spécialisées où on aurait de la meilleure qualité en plus de ne pas s'y faire agresser.
telly: 3- Inventer un frère responsable de tes bêtises, c'est puéril et ridicule.
bilouare: les photos intime je fait pas désolé, et je n'es pas menti depuis que je te parle !
telly: 4- Arrête d'insulter les gens si tu veux des réponses.
telly: Sur ce, bonne soirée quand même.
bilouare: j'insulte jamais ! et merci toit aussi telly (:
On admirera le fait qu'en plus de faire les mêmes fautes que lui (ça, il n'y peut sans doute pas grand chose), « son frère » a la même manie de faire les smileys à l'envers. Même pas fichu de changer ce qui est gros comme une maison…
Ah, et si vous vous demandez... oui, j'ai effectivement demandé à quelques contacts femmes, au cours de la conversation, si elles avaient reçu des liens de sa part au cours des dernières minutes, et c'était bien le cas pour au moins une d'entre elles. Pour être tout à fait honnête, ce n'était peut-être pas son sexe (PV fermé aussitôt sans cliquer sur le lien, par habitude), mais c'est toujours sur le même hébergeur, et j'avais déjà personnellement reçu, quelques jours plus tôt, une des photos qu'il a donné ci-dessus, suivie d'une photo de son sexe dans les dix minutes qui ont suivi.
Oh, et, j'avais fermé le PV, mais, manifestement, pas lui...
bilouare: mais telly sur pas de scénario ? ¨¨
bilouare: ^^
bilouare: j'ai l'ordie jusque 22h pour ça
bilouare: stp :/
bilouare: tu es la ?
bilouare: pfff serieux je vois pas pk tu boude
bilouare: [envoi d'une photo... de ses fesses]
bilouare: c'est toujours choquant ?
bilouare: mais pourquoi tu boude comme ça ?
bilouare: j'ai irne fait de mal
bilouare: rien
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Glas d’un pénate
F.
La pièce est sombre. Telle une case, elle ne dispose d'aucune fenêtre, et son seul éclairage provient du luminaire vieux des années cinquantes, orné d'une pellicule de poussière, pendant au milieu du plafond. C'est exactement le genre de luminaire qui balancerait en grinçant si le souffle d'un courant d'air pouvait pénétrer la pièce et le faire danser. Imaginer le vent pénétrer cette pièce, c'est également imaginer les documents, posés sur le bureau en métal, valser de toute part, et les feuilles mortes du ficus en perdition s'agiter dans une mélodie berçante. Ce tableau serait à propos, presque réaliste, s'il se trouvait en effet dans cette pièce un bureau en métal et une plante mourante. Mais, hormis une vieille chaise en bois usée, et le possesseur du fessier qu'elle soutient, un peu de poussière au sol et quelques mégots de cigarette, elle est amplement vide. L'homme qui est assis sur la vieille chaise, à l'insu de son plein gré, est squelettique, mais ce n'est pas là sa première caractéristique. Sa première caractéristique, sans doute circonstancielle, quoi que, est qu'il est ligoté. Il y a un autre homme dans le coin le plus au Sud de la pièce. Il n'appartient pas vraiment à la pièce, aussi n'a-t-il pas été mentionné plus tôt, mais son immobilisme pourrait faire penser qu'il meuble le décor. Il tire sur sa cigarette en bout de course, comme lui, une dernière bouffée. Il est fatigué : il dort très mal depuis plus d'une semaine et plus du tout depuis presque trois jours. Les pilules qu'il prend, les seules qu'il puisse se procurer sans ordonnance, ne l'aident pas à trouver le sommeil. Elles ne parviennent qu'à l'enfermer dans un état végétatif extrêmement irritant : pas assez pour dormir mais trop pour pouvoir faire quoi que ce soit d'autre. Ses traits sont tirés, son visage est fermé. Au début, ce n'était qu'un rêve qu'il avait eu, qui par ironie avait fini par lui ôter le sommeil. Puis, petit à petit, l'idée s'est installée, et plus il y réfléchissait, et plus les petites voix se faisaient entendre. Les jours ont passé et les murmures se sont faits de plus en plus bruyants, jusqu'à devenir assourdissants. Il a dû prendre les choses en main, il veut savoir, il saura. Wir müssen wissen, wir werden wissen. Déterminé, donc, car il est prêt à beaucoup pour déterminer le vrai et faire ingurgiter le faux aux colporteurs de médisances. Il porte un jean noir, pas troué pour un sou, et un t-shirt flambant rose qui lui donne bon ton, tout le monde s'accorde là-dessus depuis plusieurs jours. L'homme ligoté, paradoxalement, semble légèrement plus frais et moins usé que son interrogateur, ce qui est très peu dire dans les faits, et vêtu d'un drap blanc pour seul vêtement. Les trois heures d'interrogatoire l'ont endommagé : deux ongles cassés, plusieurs coupures dont deux assez larges, et sans doute de plus sérieux dégâts en ce qui concerne sa tête, cagoulée, que son cou ne soutient plus. L'homme au t-shirt rose a terminé sa cigarette, son néo-mégôt vient s'ajouter à la collection entreprise par la dalle en béton qui sert de sol à la pièce. Il s'approche de la chaise, fixe du regard la cagoule comme s'il souhaitait tenter une ultime manœuvre d'intimidation sans vraiment y croire. L'homme attaché sent qu'un moment décisif approche, il se redresse tant que faire se peut pour faire face, dignement. « Écoute, garçon, je suis fatigué. Je dors très mal depuis plus d'une semaine, et plus du tout depuis presque trois jours. Alors je vais te laisser une dernière chance de me dire ce que je veux savoir. » L'homme cagoulé, en signe de mépris, lui crache à la figure, autant que la scène le permet, c'est-à-dire dans l'esprit mais pas vraiment dans les faits. Conceptuellement, le message est passé. « Ok. Tu sais quoi ? Va te faire enculer. » Il éteint la lumière, comme si ça a son importance, et sort en claquant la porte en ferraille aussi fort qu'il peut. « Renvoyez-le d'où et de quand il vient, je n'ai plus rien à lui dire. On n'en tirera rien. »
J'étais prêt à abandonner, je crois que j'ai déjà laissé bien plus de plumes que ce qui est acceptable dans cette histoire. Mon chien est à deux doigts de mourrir de faim, il a déjà déféqué de partout dans l'appartement, mon hygiène est au delà du seuil socialement acceptable depuis mercredi déjà, mais ce n'est pas très grave puisque ce qui reste de mes interactions sociales se détériore à vue d'œil. Si cette dernière piste ne donne rien, je raccroche, juré. Et le pare-jure, Dieu c'est que c'est pas mon truc. Il paraît qu'un type veut me voir. Il aurait des informations susceptibles de m'intéresser. C'est Roy qui m'a filé le tuyau, ce qui n'en fait pas automatiquement un bon tuyau, mais c'est le seul qui me reste. Onze couillons que j'interroge, pas un seul pour me raconter quelque chose de satisfaisant. Ils ont blindé leur conte de fée, c'est du travail d'artiste. Peut-être que je débloque, peut-être que j'ai tort sur toute la ligne. Voilà que je commence à douter de moi. Putain, j'ai vraiment touché le fond. Voyons ce que ce Roland a à me dire, on réfléchira après. Quel genre d'attardé vous donne rendez-vous sur un banc dans un parc ? Il n'y a que dans les films qu'on voit ça. Cet endroit pue, il y a beaucoup trop de parents avec leurs laisses à chiots dans une main et à marmots dans l'autre à mon goût. En parlant de marmot, qu'est-ce qu'elle me veut, l'autre, avec sa salopette sale et ses couettes des années soixante- dix ? Pourquoi elle me regarde comme ça ? « Pourquoi tu me regardes comme ça ? Retourne jouer avec ton ballon. - J'ai pas de ballon. - Va t'acheter un ballon. - J'ai pas d'argent. - Va demander à ta madre de t'en acheter un, et lâche-moi. - Madre ? - Ta mère. Maintenant lâche-moi. - J'ai pas de maman... - Oh. Écoute, désolé, mais c'est vraiment pas mon jour. - Ça va je rigole, monsieur, j'ai une maman, elle est là-bas. Regarde, c'est la grande dame avec les cheveux noirs et la robe rouge avec des fleurs de partout. » Quelle journée de merde. Même les mômes se foutent de ma gueule. J'ai vraiment touché le fond. Bon, il est où, l'oncle Waldo, qu'on en finisse avec ces sornettes ? J'ai juste besoin d'un témoin, d'une preuve que je ne suis pas fou, histoire de leur clouer le bec. Qu'ils arrêtent pour de bon, tous, de me faire chier avec leurs histoires à dormir debout, qu'ils arrêtent de se cacher derrière cette parodie de livre pour enfant. Il est où, ce banc orné d'un fou ? Roy m'a dit de chercher un banc ballant, ou branlant, grand un peu, blanc sûrement, lent sinon immobile, mais en ai-je eu vent, moi, d'un tel banc ? Des bancs comme ça, dans ce parc, il y en a cent, mais sans sens de l'orientation, il n'y en a finalement pas tant. Putain, j'ai vraiment craqué. Ah, le voilà, ce fameux banc, et son vieux tas dos à l'aspect douteux qui trône juste dessus, comme prévu.
Un vieil homme, assis sur un banc, contemple les passants. Il porte une redingote noire, pleine de poils de chat, et des souliers en cuir desquels dépassent des chaussettes à carreaux qu'un pantalon de soie gris légèrement trop court, conjugué à une position assise et des jambes croisées, laisse entrevoir. L'homme porte une petite barbe pointue, blanche par l'âge, et du crayon noir sur le contour inférieur de ses yeux. Pour parfaire son accoutrement, il porte un noeud papillon rouge à poids noirs, et une montre à gousset dont la chaîne dépasse de sa veste de costume que l'on peut voir à travers la redingote laissée baillante. Pour le reste, il est tout ce qu'il y a de plus banal. L'inspecteur approche, hésite un instant, puis prend place à côté du vieux, et demeure assis en silence pendant plusieurs minutes. Le vieux ne pipe mot, mais il arbore un malicieux sourire, de plus en plus prononcé au fil des minutes qui s'égrainent : d'abord discret, il devient évident. L'inspecteur finit par sortir son paquet de gitanes, en sort une, et en propose une au vieux qui décline d'un geste de la main. « Woleau, c'est vous ? - Woland, mais oui, c'est moi. - Il paraît que vous avez des informations qui m'intéressent. - Ça se pourrait bien. » Le vieux a tourné la tête et fixe pour la première fois l'inspecteur de ses yeux noirs. « Mais êtes-vous vraiment prêt, inspecteur, à entendre ce que j'ai à vous dire ? - Écoutez, j'en ai plus rien à foutre de rien, alors je suis prêt à entendre n'importe quoi. - Très bien. » Le vieux est maintenant complètement tourné vers l'inspecteur et le regarde, par moments intensément, par moments négligemment. « Très bien... Si j'ai bien compris, vous êtes persuadés que la légende est fausse, mais vous n'arrivez pas, malgré vos efforts, à le démontrer. Et le point qui vous pose particulièrement problème est la disparition du corps, c'est bien ça ? Eh bien, c'est simple, c'est moi qui ai volé le corps. - Vous y étiez ? - Oui, j'y étais. Deux jours après qu'il a été décroché et scellé dans le tombeau, j'y suis allé, et j'ai pris le corps. Je pensais les rendre tous furieux, mais le cours des événements fut à la fois étonnant et passionnant. Ils ont bâti la légende sans mon intervention. Cette farce est allée bien au-delà de mes espérances. L'un de mes tous meilleurs coups, si vous me demandez mon avis. Le reste n'est qu'histoire. » Alors qu'il termine sa phrase, un chat noir, que l'inspecteur n'avait pas remarqué jusqu'à présent, vient prendre place sur les genoux du vieil homme. « Comment puis-je savoir que vous êtes qui vous prétendez être, et que ce vous dites est vrai ? - Il y a, en ce moment même, sur votre bureau, vous attendant dans une enveloppe Craft, une boîte de clous qui, je n'en doute pas, finira de vous convaincre. Quant à savoir qui je suis, vous en aurez la certitude tôt ou tard, soyez-en sûr, même si j'espère pour vous que ce sera plutôt tard que tôt... Maintenant, veuillez m'excuser, j'ai rendez-vous à Samarra. Je vous souhaite une plaisante journée. » Le vieil homme se lève, projetant ce faisant le chat noir au sol, et s'en va en marchant d'un pas assuré qui n'a rien de celui d'un vieil homme. Un clignement de yeux, et l'inspecteur l'a perdu de vue. « J'en étais sûr... J'aime bien les icônes, mais je préfère avoir raison. »
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lalignedujour · 6 years
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-C'est le Dr Fraise.
Je comprends qu'on mette un peu plus de temps que d'habitude à m'ouvrir. En m'accueillant, on déclenche un processus. Il faut être sûr de sa décision.
-Bonjour Docteur
-Bonjour !
J'ai un sourire léger, je ne sais pas si c'est approprié. Je me retiens au dernier moment de dire "comment allez-vous ?". Haha. "La forme ?!" j'aurais pu dire. "La patate ?!!" Ah. Enfin bon. On est quand même là pour euthanasier son mari. Allez Flo, sérieux.
Autour du lit, ses enfants, sa femme, son gendre. Et une vieille, je l'ai jamais vue avant. C'est même pas une patiente. Peut-être une tante, une voisine, une grande sœur, une très grande sœur alors, sa mère ? C'est chaud si c'est sa mère. C'est qui cette vieille ? Bref. Je suis installé et tout le monde me regarde, c'est pas le moment.
-Bon. Comme je vous l'avais promis Madame, dans le cas où la douleur serait trop importante, et où il n'y aurait plus d'espoir de guérison, je pourrais aider à "libérer" Monsieur d'une façon euh... douce et ...
Et quoi ? Tu t'es lancé dans un truc mon gars... Je reprends :
-Enfin oui, pour ne plus qu'il souffre.
Silence de mort. A l'avance.
-Ok. Donc, Monsieur, nous sommes le 18 septembre 2018, si vous m'entendez, serrez ma main si vous êtes d'accord pour... "partir" aujourd'hui.
Je sens une vague pression. Très vague, trop vague. Ça pourrait être un spasme involontaire.
Je jette un regard à sa femme et je vais pour répéter.
-Monsieur, nous sommes le...
-C'est pas nécessaire. Il a dit oui.
-Ah oui ? Non parce que j'étais pas super sûr. Donc monsieur, vous êtes d'accord ?
La même pression sur ma main. Merde, je vais vraiment devoir le faire.
Est-ce que je décris ce que je vais faire, genre comme pour les enfants qui passent au cabinet ? "Donc c'est une petite injection, si tu veux on va mettre des petits soldats dans ton corps, et avec ça tu seras plus forte." J'aime bien faire ça avec les enfants. Je préfère je crois.
Oups. Encore un silence de mort. J'ai dû rester un peu trop longtemps dans mes pensées.
-Donc je vais préparer l'injection. Ça vous laisse le temps pour... dire au revoir à Monsieur.
"Dire au revoir", c'est vraiment ridicule. Pourquoi pas lui souhaiter un bon voyage, et lui demander de passer le bonjour à Pépé ?
J'ai eu le temps de vérifier 15 fois mon dosage. Je n'ai pas eu l'indécence de demander le poids du vieux. J'ai compté large.
Après 20 bonnes minutes, la famille me rejoint dans la cuisine en sanglots. A la voir, Madame est déjà veuve. Il ne me reste plus qu'à y aller.
Je suis seul avec le corps. Enfin, avec le Monsieur. Je ne dis pas un mot. Au moment de la piqûre, c'est lui qui s'exprime. Dans son sursaut, il dit très clairement "Alsace". Je fais l'injection. Son rythme cardiaque ralentit, puis s'arrête. Quelques spasmes, puis son corps est inerte. Mort.
Je vais voir la famille. Seuls les enfants sanglottent encore. La vieille prépare le café.
-Maintenant, vous devez attendre une demie-heure et appeler l'hôpital pour dire que vous venez de vous lever et que son cœur ne bat plus. Et bien-sûr, vous ne m'avez pas vu.
-D'accord. Merci Docteur.
Que répondre ? Rien.
-Vous ne restez pas pour le café ?
-Non, il faut que j'y aille.
La pudeur m'empêche de leur dire que c'était ma première fois. Mais je ne sais pas ce qui me retient de leur révéler quel fût son dernier mot.
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myname9us-blog · 6 years
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Jimi Hendrix 'Voodoo Child' (Slight Return) pour le meilleur et pour le pire nouvelle        Advient un temps où l'ennui gagne un couple, voire le ramasse, le massacre : l'ennui serait-il plus fort que l'amour, mieux outillé? ou plus modestement, peut-on le considérer, en toute franchise, comme une branche branlante de l'amour?  Certes il y a bien ce paradigme assez clair il me semble : pour le meilleur et pour le pire.  Or en aucun moment il n'est fait mention, de façon explicite, ne serait-ce qu'en pattes de mouche contractuelles, de l'ennui, cette gelée semi-transparante qui recouvre le quotidien.  L'ennui, c'est le pire, soutiennent certains -et, bien sûr, certaines  Donc si, implicitement, la pire chose qui puisse arriver dans un couple c'est l'ennui, on peut affirmer, sans trop de risque de se tromper, que monsieur et madame, qui s'ennuyaient à mourir, avaient atteint, conjugalement parlant of course, un point de non retour positif et que même les échanges de coups d'après-Noël, loin de consacrer l'union, l'affermir, comme en ancien temps où l’on savaient a peine quelques notion d’anatomie comparé, finissaient tout simplement par lasser : après tout, le boxing day n'a rien d'éternel (du reste, tout laisse supposer que  « le jour du combat », sorte de doomsday annuel,  relève du « pour le meilleur »)   Eux ne s'ennuyaient pas encore, je parle de monsieur et son amante et de madame et son amant.  Pour cette paire de duos (les pervers comprendront), le temps était encore une rareté (le temps ça va vite au départ, ça part rapidement d'en bas et ça monte de plus en plus lentement.  Bref dans leur cas le temps n'avait pas encore atteint le cerveau.    Donc, pour faire vite, les choses avaient théoriquement pris une tournure inquiétante, si bien qu'en pratique il devenait urgent pour le couple de réagir, à tous le moins l'une de ses moitiés.  Tous deux composaient, chacun de leur côté, avec une nouvelle vie potentielle assortie de pression  -on sait maintenant, l'enquête nous l'ayant appris, que monsieur entretenait une amante et que madame, de son côté, par quelques déplacements bancaires heureux à même le compte d'affaire de son époux, faisait vivre son amant.    Les choses s'étirèrent, et s’allongèrent, of course,  donc ainsi plusieurs mois jusqu'à ce que, conjointement, sans se consulter, à savoir sans s'insulter, les moitiés décidèrent, « pour le meilleur », d'avoir recours à la solution ultime, au crime crapuleux (tous les appels, les cris, les sos s'il y en eut, ayant été repoussés) et c'est ici que nous voudrions attirer l'attention de nos lecteurs sur le caractère profondément sordide de cette nouvelle  (Pour des raisons personnelles, certains éléments ont été modifiées, par exemple le tapis rouge du salon est devenu blanc et les Smith & Wesson 38 special des Colt 45).   Un soir que monsieur et son amante dînaient dans un grand restaurant cinq étoiles et que le garçon (deux étoiles et demi) venaient de déposer périlleusement les cafés sur la table, monsieur eut ces mots (prononcés d'une voix basse, lamentable, obscène)  je crois que la meilleure chose ce serait de s'en débarrasser.    On a presque fini maintenant...    Je parle pas du serveur, je parle de ma femme.    Ah ! Ouais. Ouais, sans doute,  c'est ce que je croyais aussi.  De toute façon, vous seriez pas le premier couple à divorcer dans l'histoire...   Non, je veux dire...s'en débarrasser définitivement.    Sans histoire?  tu...tu veux dire la tuer?...    Monsieur aurait jeté son amante dans une baignoire d'eau glacée avec le pourboire du deux étoiles et demi que l'effet n'en aurait pas été plus démonstratif : « s'en débarrasser définitivement », ces mots la cristallisèrent sur place, comme une porte de congélateur qu'on referme violemment pour faire sentir à l'autre qu'on bouille de rage.    La tuer, oui. La shipper au paradis par courrier recommandé. Tu te sentirais prête à faire ça?    Quoi, moi? c'est moi qui la tuerait?    Il y eut un violent coup de tonnerre.  Les lecteurs aiment.  Du moins quand ils ne recherchent pas l’Être, la chose-en-soi, des substances, Dieu ou autre niaiseries du genre.   Évidemment, t'es tueur à contrats,  non ?    Oui, mais ça...c'est différent.    En quoi?    En quoi? En tout  C'est ta femme et on baise ensemble, y a une structure là...   Justement, la structure est défectueuse, faut corriger.    L'amante regarde à l'extérieur le regard coincé un long moment sur un flic, une jeune femme et une contravention.   Tu dis rien? demande monsieur, agacé par son silence    Pour tout de suite j'ai rien à dire, je réfléchi.    Justement, ça fait trop longtemps qu'on réfléchi, ça fait des mois qu'on réfléchi.  Au bout d'un moment la réflexion bloque toutes les issues, la réflexion cadenasse les initiatives.  Pour continuer, faut cesser de se creuser la cervelle et passer aux actes.  Ça fait des mois qu'on fantasme sur un meurtre théorique.  Tiens, je t'ai fait un plan de la maison,  il sort une feuille de sa poche. L'amante détourne les yeux.    Je t'ai menti, je suis pas une tueuse.  J'ai jamais tué personne.  J'ai dis ça pour t'impressionner, pour que tu t'intéresses à moi...    Pis ça a marché, pourquoi s'arrêter la? Je t'amène une victime sur un plateau d'argent, un don d'amour.  Ce qui lie deux amants c'est un secret inconfessable.  Jadis, les sociétés ne tenaient qu'à une oreille, celle du prêtre...    Disant ces mots il dépose une boîte enrubannée d'un ruban rouge sur la table.  Tu l'ouvres pas? sourit monsieur.  Alors, avec des gestes lents, craintifs, comme on peut deviner, l'amante dénoue ce qui pour elle lui semble une corde rouge pour s'y pendre (The Red Rope, novel by…)...  J'ai pas lésiné sur le prix, mon amour.  Un Colt 45, avec ça tu pourrais même descendre ta famille au complet.    Il rit, amusé par sa remarque.     J'ai pas de famille, réplique l'amante, appréciant peu l'humour familial de son partenaire de table  (quelle est la durée de vie d'un Colt 45, est-ce que ça vit plus longtemps qu'un amour? qu'elle s'interroge en elle-même, un jour il pourrait bien me tuer avec, si ça peut tuer une épouse, ça doit pouvoir tuer une amante aussi...)      Si les époux avaient atteint ce que nous pourrions appeler une situation désespérée, affirmation laissant supposer dans son énonciation même une appréhension a bout de souffle.  Entre monsieur et son amante commençait tout juste à germer un état désespérant, càd le désespoir, le manque de souffle.  Le désespoir ne se prête jamais à une forme verbale conclusive, le désespoir, telle une épice, rehausse une situation, son mécanisme est actif.  Mécanisme d'abord d'engourdissement, puis, de manière progressive, par petites pincées,,,  Enfin, ce que je veux dire, c'est qu'avec le désespoir nous ne sommes pas en situation-limite, conclusive, définitive mais affolante, fraîchement engagée dans un passage étroit, qui ne mène nulle part, une route qui ne semble résulter d'aucune voie préalable, d'aucun cheminement précis, pas même de pancartes.  Que faisaient-ils là, ces amoureux, avec leur Colt 45 et ces faces de cimetières?     A bout de force et de balles, les deux tueurs s'affaissent sur le tapis blanc fardé d'un rouge halloween à vous décrocher un grammy.  Une lumière, donation d'un lampadaire extérieur, dévoile partiellement leur visage.  L'amante retourne la tête et fixe l'amant, puis d'une voix faible demande : qui êtes-vous?    Un pauvre con, dit-il en tournant la tête à son tour.  Et vous?    Une conne de première.   L'amant prend une longue inspiration qu'il remet lentement, rubis sur or.  Je savais que ça marcherait pas, c'était vraiment une idée idiote.  Je devais tuer un homme, pas une femme.  Une femme que...   C'est moi qui devais la zigouiller celle-là.    Entre sept et onze il va être seul à la maison, j'y serai pas, la bonne non plus, elle vient juste le matin.  Tout va aller comme sur des roulettes, qu'elle disait.  Quelle idée aussi d'y avoir fait croire que j'étais un tueur professionnel, tout ce que j'ai tué dans ma vie c'est quelques mouches et une araignée par accident.  Le CV parfait d'un tueur.    Vous êtes jamais allé à la pêche?   Il sourit.  Mais que peut-elle en savoir dans cette obscurité... Vous, vous avez déjà tué quelqu'un ou quelque chose?     Non, c'est la première fois...à moins de tenir compte du temps qu'on tue dans une vie,  le temps perdu parce qu'on attend quelque chose, quelqu'un...c'est pour ça que je croyais que cette fois...une conne de première, je l'ai déjà dit.  J'écris des romans, je les écris ou je les vis, je sais plus vraiment.  Quand le monde qu’on crée, d'un coup s'effondre, cesse d'être réel, perd son principe de plaisir ou de raison, qui n'est que le plaisir qu'on attache à une cohérence, à une belle image en couleurs...à un tête à tête avec soi, alors on se sent brusquement profondément seule...comme si notre existence n'avait tenue jusqu'alors qu'au plaisir de cette rencontre, comme si toute sa vie n'était qu'un pur acte d'imagination, comme si toute la substantialité qui nous faisait vivre n'arrivait plus à s'accrocher à aucune vérité, errait sans soutien externe, se diluait sans dieu.  Parce que Dieu c'est la feuille et les croyances qu'on y met : Dieu est dans le texte, Il est le texte, Il est plaisir, je l'ai créé à l'image de ce que je cherchais...cet homme, c'était Dieu pour moi et comme Abraham, j'étais prête à tuer pour lui    Leur respiration devient de plus en plus pénible, le réel [ou l'ombre] se raréfiant [hachurant l'obscurité nécessaire au voir]  D'une voix presqu'éteinte, l'amante trahie murmure      Je peux vous poser une dernière question avant le grand voyage?...   Si c'est pour un remboursement..., dit l'amant en prenant la main de l'amante...    Comment c'est l'Enfer?...    Horrible.   C'est quoi qu'est horrible pour vous?    De ne plus jamais vous voir, de partir sans vous.    J'aime votre sourire.  Ils s'embrassent et meurent            bien sûr, le couple ne fut pas formellement accusé -la forme se cantonna au procès où il fut démontré qu'en leur absence, le couple avait reçu la visite de cambrioleurs plutôt maladroits  Une question question demeura sans réponse cependant : pourquoi s'étaient-ils tiré dessus, et cela avant même d'ouvrir le coffre-fort qui se trouvait juste sous eux dissimulé sous un ridicule tapis blanc (offusquée, madame faillit tout avouer)?  Et pourquoi utiliser des Colt 45 au lieu d'excellents Smith & Wesson 38 special?  d'un amateurisme choquant !      enfin, qu'ils aillent pourrir en Enfer !  Quant à vous, monsieur et madame, acquittés, dit le juge en faisant résonner fièrement son maillet sur la table, maillet qui lors se scinde en deux et dont la partie supérieure, d'un mouvement assuré, juste, va frapper la tempe de monsieur pour dévier sur celle de madame  Du coup, l'un sur l'autre ils s'écroulent :  plus que blanchis, les voilà graciés   lorsqu'ils revinrent à eux il n'y avait rien, un rien substantivé certes, quelques arbres, quelques cailloux, de l'herbe, une salle de bain et des vêtements de rechange  Bref, comme je viens de le dire, rien le Paradis c'est de notre faute  Maintenant, condamnés à vivre ensemble pour l'éternité, monsieur et madame regrettent l'enfer de leur existence ici-bas     et des pommes, des pommes à perte de vue et d'appétit...pour le meilleur et pour le pire        the end
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collymore · 7 years
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Une femme hétérosexuelle moderne réagit!
Par Stanley Collymore
Comment avez-vous pu être si négligé, même si je n'essayais même pas de m'embrasser lorsque, bien évidemment, j'avais prévu, en secret, oui, désespérément, et plutôt sérieusement, je ne suis pas d'accord avec le second esprit, vous l'avez voulu?
D'accord, j'avoue volontiers que je comprends en toute sécurité que vous vous comportiez scrupuleusement comme le monsieur consommé et fondé de principes que vous êtes évidemment et que vous voulez bien me communiquer que vous l'étiez.
Mais même si, vous ne pouviez certainement pas ignorer mon langage corporel apparent lorsque j'étais seul avec vous, combien j'étais désespérément enthousiaste pour vous de faire, eh bien, ce que n'importe quel homme à sang-froid juxtaposait avec une femme horriblement excitée dans Sa présence et, heureusement, pour elle avec lui dans les bonnes circonstances, ce que nous avons bien fait, on s'attend généralement à ce qu'il fasse.
Donc, votre circonspection galante concernant moi était totalement inutile, vous voyez. Car je suis tout à fait sans équivoque une femme moderne, dynamique et passionnée en totalité - pas un de ces clones britanniques manifestement métropolitains sans genre et sans caractère pour les femmes - qui comprend donc pleinement et accepte pleinement son rôle de genre et sa sexualité, est totalement et sans remords à la fois avec les deux et, en conséquence, je n'aurai aucune contradiction ou aucune réserve, compte tenu de la moitié de la chance de le faire, je l'avoue volontairement, de l'exprimer et de les exploiter pleinement, si possible, avec le bon homme, qui, dans ce cas, l'instance vous appartient tout simplement!
Donc, avoir définitivement, de façon sincère et directe, ma compétence sexuelle personnelle et non adulterée, qu'est-ce que vous êtes maintenant, mon amant potentiel, va-t-il faire à ce sujet cette fois-ci?
Du London métropolitain à travers tout le Royaume-Uni, le fléau troublant du Dykeism sans genre et du Queerism blesse calamiteusement le paysage fortement menacé de la sexualité hétérosexuelle normale de toutes les manières imaginables.
Un ennemi socialement non seulement dans le corps politique, la gouvernance et les différents appareils de droit et de l'ordre de notre pays universellement parmi eux, mais aussi de façon pernicieuse et progressive avec son mantra déployé de manière concertée, impitoyablement utilisé et proselitisé, contaminant de manière flagrante l'environnement scolaire du Royaume-Uni et en conséquence, les esprits de millions d'écoliers britanniques impressionnants, extrêmement vulnérables et incontestablement impressionnables.
Mais, pour tout cela, ce système superficiellement réussi mais tout à fait répandu de l'endoctrinement coercitif déterminé et dommageable qui, sans surprise, malgré sa nature nocive, incroyablement incontestablement, ne s'inscrit pas avec la pléthore d'aficionateurs impensables, insensés et télévisés de la Reality-TV une sorte de chose au sein de la société britannique, et est également autorisé à continuer à être incontesté, même par des parents habituellement sensibles et intelligents de ces mêmes enfants en voie de disparition, craignant d'exprimer leurs préoccupations logiques sur la manière dont la Grande-Bretagne se développe malheureusement socialement au cas où ils sont fâcheusement ou arrondi avec désistement et frauduleusement dans cet environnement peu répugné et scrupuleusement conçu d'une intolérance hostile virulemment dénoncée comme homophobe, c'est dire au moins une parodie monumentale de tout ce qui est sain ou conscient.
Pour quel idiot ces idiots peuvent-ils être obtenus? Comme ce mot surutilisé strictement et étymologiquement ne signifie absolument rien et ne devrait même pas exister. Pour la genèse de ses deux parties saillantes: l'homo et la phobie, tous deux d'origine latine et grecque, et avec des significations identiques dans ces deux langues, sont distinctement d'une perspective étymologique, érudite et savante sans ambiguïté claire; avec l'homo représentant l'humanité ou essentiellement l'humanité et la phobie, indiscutablement, une «peur irrationnelle». Alors, comment est-il concevable, alors, que quiconque se reconnaisse être un être humain, on accuse plutôt ridiculement un autre être humain, sexuellement divertissant et prosternant intentionnellement «une peur irrationnelle» de quelqu'un de leur propre espèce, à savoir un autre être humain étant? Ce serait aussi ridicule que certains idiots semblables accusant une personne noire d'être Blackphobic ou un individu blanc comme Whitephobic parce que l'un de ces deux exemples donnés osait critiquer la conduite sexuellement déviante des membres de leur propre race spécifique.
Il ne s'ajoute ni ne comporte aucun discernement logique en ce qui concerne quiconque possède un cerveau fonctionnel dans sa tête, et de plus en plus est totalement dépourvu du bon sens. Mais cela a-t-il dit, qui pourrait réellement avoir accusé ces Dykes et Queers prospétenalistes de posséder une telle chose? Et bien que ce soit sans aucun doute une bataille difficile pour tous les hétérosexuels authentiques là-bas, des deux genres naturels, conventionnels et maintenant désavantagés, à travers la longueur et la largeur de la Grande-Bretagne, tout ce que je dirai est de garder votre fantaisie, soit à votre religion ou à votre moral principes sur cette question spécifique et ses problèmes connexes, en sachant que, comme une putain d'omniprésence et d'omnipendence d'une mauvaise fonction d'assainissement, il disparaîtra de façon improductive. Car qui a jamais entendu parler de deux Dykes, quelles que soient les positions puissantes qu'ils détiennent socialement, ou deux Queers, en quelque sorte, probablement grâce à leurs divergences sexuelles communes, ajoutant physiquement en termes numériques à la race humaine et à sa progression arithmétique? Et sur cette note, M'lord, je me repose.
Un hommage très sincère et reconnaissable, cet article et poème du même nom, à ma femme, bien sûr, partenaire allemand et toutes les dames hétérosexuelles précédentes et mondiales qui ont été dans ma vie à un moment ou à un autre.
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Voyager! Pourquoi ça?
On l'entend souvent celle-là. On se la pose souvent celle-là. Pourquoi je ressens ce besoin de quitter mon nid pour aller mettre les pieds ailleurs sur le globe? Pourquoi la quête de l'inconnu m'attire tant?  Il y a quelques années, j'ai commencé mon périple autour de la planète Terre avec un classique: un tout inclus à Cuba avec la famille. C'est là que tout mon monde a été chamboulé. Aujourd'hui, 10 ans plus tard, j'ai mis les pieds sur 10 pays et ce n'est que le début de mon tour du monde.
Je ne me souviens plus du tout du site sur lequel j'avais lu cette citation ni qui l'avait écrite, mais depuis la première fois que je l'ai lue elle n'a jamais quitté mon esprit et m'ouvre les portes sur le monde qui m'entoure:
“ La vie est beaucoup trop courte pour la passer dans sa cour, car à moins d'être très borné, personne ne revient de voyage plus idiot qu’avant de partir. De plus, qui que ce soit, dans quelque société que ce soit, a intérêt de temps en temps à secouer son petit cocotier personnel d’habitudes, de préjugés, de valeurs et de convictions.”
Avouez qu'elle a du mordant non? Moi elle me fascine! Je crois qu'elle est la définition même de la raison pour laquelle j'ai cette piqûre de l'aventure. J'en entends déjà plusieurs me dire : “Oui, mais Peny tu devrais commencer par voir ton pays. Il y a tellement de belle choses à voir ici; même à Québec et partout au Canada!” Eh bien! Figurez-vous que j'ai déjà traversé tout le Canadaen roadtrip il y a déjà quelques années (sauf les 3 territoires, mais c'est dans mes projets) . Bien sûr, je ne connais pas encore le Québec comme le fond de ma poche, mais j'y travaille, car je crois qu'il faut savoir d'où on vient pour savoir où on va.
SI j'avais à vous dire toutes les raisons pour lesquelles je voyage, on serait encore devant cette page jusqu'à demain matin. Toutefois, je me devais de vous en jaser. Premièrement, je déteste la routine. Comme le dit si bien cette citation : “If youthinkadventureisdangerous, try routine, it'slethal.” J'utilise cette phrase tellement souvent dans  mon quotidien pour expliquer à une date pourquoi je voyage, pour faire comprendre à des collègues de travail pour quelles raisons je choisis ces dates de vacances là alors que personne ne les veut (c'est parce que je sais pertinemment que les billets pour ma prochaine destination sont vraiment pas cher, car c'est la basse saison), pour répondre à mon entourage la raison pour laquelle je fais parfois beaucoup de temps supplémentaire au travail ou tout simplement quand je parle avec des amis qui ont très peu voyagé.
Pendant une période de ma vie, j'étais tannée d'expliquer aux gens pourquoi je quittais le pays au minimum une fois par année. Cette question ressortait encore plus souvent quand je m'envolais vers des destinations pas nécessairement prisées par Monsieur et Madame tout le monde ou vers un pays jugé dangereux par ce qu'on entend dans les médias (parce que c'est souvent la seule référence qu'ont les gens qui me posent ces questions). On présumait aussi très souvent que je parcourais le monde pour m'évader d'ici comme si je voulais quitter quelque chose qui me tracassait à Québec.  J'étais tannée de répondre. Tannée d'avoir l'impression de devoir me justifier. Je me disais que ça me regardait moi et que ce n'était pas de leurs affaires. Cependant, récemment je discutais avec mon beau-frère qui est un homme du genre “Go with the flow” et très positif dans la vie (il serait un excellent motivateur ou orateur et il devrait donner des conférences, mais bon!), et il me disait l'autre jour : “ Tu sais Peny, rêveuse comme tu es et à la quantité de projets que tu as, les écrire serait probablement une bonne idée, car lorsque tu les écris, tu fais un pas de plus vers la réussite de ce que tu désires réellement, car tu mets en mots clairs ce que tu veux vraiment au lieu de les laisser éparpillés dans tes pensées.” Je sais que ce n'est peut-être pas une technique qui marche pour tous, mais pour moi elle fût très efficace. J'ai donc commencé une Bucket List au niveau professionnel, au niveau des voyages, au niveau de ma vie personnelle et au niveau des accomplissements auxquels j'aspire un jour. Ensuite, j'ai appliqué cette technique aux explications que je donnais aux gens qui me demandaient pourquoi je me lançais aussi souvent dans différentes destinations disparates. Je me suis mise à me questionner et me demander si je ne voyageais pas effectivement pour échapper à ma petite vie d'ici l'espace d'un instant. Un peu comme le ferait Alice aux pays des merveilles ou les enfants qui entrent dans l'armoire vers le monde de Narnia. Ou sinon, est-ce que je voyage tout simplement pour découvrir quelques chose de nouveau, m'ouvrir à l'inconnu; Et savez-vous quoi? Je n'ai toujours pas la réponse à cette question. Par contre, en devant mettre en mots les raisons pour lesquelles je voyage pour répondre à toutes ces questions, je fais un pas de plus vers la compréhension exacte de se qui me donne autant envie d'acheter des billets d'avion.
Au final, je crois que peu importe la raison qui motive l'être humain à quitter le confort de la maison pour s'aventurer vers l'inconnu, tant que cet être assume ses choix, l'effort en vaut la chandelle, car selon moi c'est beaucoup plus qu'un passe temps, c'est un mode de vie.
Je terminerai en vous laissant sur cette citation que j'ai trouvée sur les internets:
“Perhaps travel cannot prevent bigotry, but by demonstrating that people around the world also cry, eat, laugh, worry and die, it can introduce the idea that if we try and understand each other, we may even become friends”
Peny
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