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#le vent souffle où il veut
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Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut, 1956
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frnndlcs · 1 year
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Un condamné à mort s'est échappé, Robert Bresson, 1956
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sesiondemadrugada · 2 years
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A Man Escaped (Robert Bresson, 1956).
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claudehenrion · 1 month
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Je vous souhaite une très joyeuse mort, en pleine fraternité macronienne…
Je n'ai jamais pu trouver d'explication à cette aberration : les mauvaises idées semblent être plus souvent prises en compte et mises en œuvre que les bonnes. Et je crois remarquer une accélération dans le processus actuellement en cours qui veut que de plus en plus d'idées de plus en plus mauvaises fleurissent (?) de plus en plus vite et de plus en plus souvent ! A la veille du Vendredi Saint, quel beau sujet que le dévoiement de notre mort, qui se met en place, dans une débauche de fausses informations, partielles ici, et partisanes, là, mais mensongères, toutes.
Mais pour une fois que les “bouffe-curés” et les “tue-dieu” admettent enfin que la mort peut être vaincue, comme les chrétiens le leur répètent depuis 20 siècles… on ne va pas mégoter notre plaisir, en cette Semaine Sainte où s'ouvre la phase finale de la mise en œuvre de ce caprice macronien, qui sera lancé sans qu'aient été évaluées –même un tout petit peu– les suites à long terme de cette initiative qui a toutes les chances de produire, au mieux, quelques avantages… et au pire des séries de drames dont l'humanité aurait préféré faire l'économie. Décidément, depuis le faux “vaccin” du covid, prendre des décisions mortifères est devenu un “marqueur” du progressisme, cette maladie infantile du modernisme !
Prenons la triple anti-idée terrifiante, qui a pourtant le vent en poupe, de l'invention d'un “droit à l'assassinat légal, au suicide aidé et à la mort par délégation’’. Ces trois modalités d'une même chose, la mort, ont inspiré des raz-de-marée de lavage de cerveau, de viol des consciences, de réinvention du sens des mots, et de détournement de l'attention de tous les vrais problèmes, à la macronie moribonde (NB : méfiez-vous des ultimes spasmes d'un animal blessé : ils peuvent être dangereux et faire beaucoup de dégâts !). Manque de bol, une fois encore, ça a marché, et bien des gens se sont laissés abuser, adoptant les expressions –toutes mensongères– qui ébranle,t l'intelligence.
Le nombre de paraboles, hyperboles, métaphores, fables, mensonges, bobards, et barbarismes qui ont été déversés sur nous par la Presse et la Gauche est très au delà de tout ce qui se pratique normalement. C'est simple : on ne sait plus du tout de quoi ils parlent ni ce à quoi ils pensent (car des milieux “généralement bien informés” m'assurent qu'il en resterait quelques uns qui pensent… Je ne les ai pas trouvés). Et s'il est toujours vrai que “les mots tuent”, c'est le moment où jamais : après, il sera trop tard ! Car depuis que le monde est monde, tuer, directement ou par délégation, un vieillard, un grand malade ou un embryon pas encore né mais parfaitement viable, ça avait un nom : un assassinat.
Mais dans un grand souffle libérateur, la hollando-macronie a tripoté les lettres et les syllabes, jusqu'à inventer les concepts affreux de “mort dans la dignité”, de “preuve de fraternité” (il y a des coups de pied… “occultes”, qui se perdent !), de “liberté de mourir” (et puis quoi, encore !), et de tant d'autres insanités. Nos irresponsables ont été jusqu'à inventer une soi-disant “aide à mourir”… pour le seul moment où aucune aide n'est possible ! Dieu, pour les uns, un “grand ordonnateur” pour d'autres, le “destin” pour d'autres encore, et… “rien” pour les plus pauvres d'esprit… fixe ou fixent le moment où la machine s'arrête, et personne ne peut avoir le moindre effet sur cette décision… si tant est qu'il y en ait une : on a beau bricoler l'horloge du temps, avancer l'échéance de quelques pouillèmes d'éternité, prétendre que “Moâ, ce petit dieu raté, je suis maître de mon corps” ou, comme d'aucuns, se proclamer (tout seul) “le maître des horloges”... c'est baratin & Co.
Car la seule chose qui ne fait pas de doute, c'est que nulle “force de l'ordre”, nul “agent de l'Etat”, nul GIGN, nulle “CRS 8”, nul dossier et nulle procédure “CERFA” ne pourra dire que la date de péremption est dépassée, qu'on a triché en respirant 3 fois de plus qu'indiqué sur la notice d'emploi, ou qu'un tel n'est plus qu'un nom à “zapper”, un sac noir à jeter au tri sélectif–(poubelle jaune) : la vision de la mort que peut avoir un élu macronien (je veux dire : “nul mais élu !”) est rien moins que désespérante… C'est à se demander avec quelle partie de leur corps ces trucs-là pensent ! Pour ces normateurs de l'innormable, “mourir dans la dignité” se résume à passer l'arme à gauche (NDLR : cette expression ancienne est une preuve éclatante que les mots ont un sens !) en se conformant scrupuleusement à un des 2 ou 3 protocoles prévus par une loi qui parle d'autre chose que du sujet de son titre ! Leur mort dans la dignité n'est qu'une mort dans les normes administratives.
Soulagez la souffrance, comme vous devriez apprendre à le faire, bande de Jocrisses, mais arrêtez de prétendre que vous pourriez avoir la plus petite influence sur un changement de nature de la mort : c'est la seule cérémonie à laquelle nous ne pourrons pas nous soustraire, et dans laquelle nous sommes certains de “ne pas avoir la main’‘ ! A l'opposé de leurs fatras fumeux, ’'mourir dans la dignité”, ce n'est pas “raccourcir ce qui ne doit pas l'être”, mais c'est –et ce n'est, ce ne peut être que– donner à chacun de pouvoir s'architecturer intérieurement, de résister aux sirènes trompeuses de l'époque, de trouver des contre-poids à la sous-culture du superficiel, de l'instant, de la trouille permanente, et de l'infantilisation, qui nous maintient dans une ignorance doucereuse et qui tue en nous tout sens moral, toute force spirituelle, toute résistance intellectuelle, la colonne vertébrale et le courage.
Bon ! Je sais bien que ces tentatives désespérées de rater son but affiché doivent tout à une pression morbide qui est dite “sociétale”, comme on dit dans le jargon gauchiste pour désigner l'amnésie volontaire… ce qui met la trop changeante “opinion publique” du côté des promoteurs de la vraie misère humaine : la plupart de nos contemporains ont, avec l'inévitable, un rapport fuyant, de déni et de rejet. C'est une triste évidence qui explique bien des malheurs que notre monde se fabrique en croyant résoudre l'insoluble… et qui n'existaient pas, lorsque le “métier d'homme” impliquait force, âme, courage et (j'ose !), la vie… jusqu'à en mourir.
Car mourir et vivre ne sont pas 2 choses séparées comme on nous le fait croire dans notre univers en voie de putréfaction en inutiles marches blanches, mais une seule et même chose, une seule et même aventure, un seul et même achèvement. Un éventuel “droit à mourir dans la dignité”, ce bobard fou pour politicards trop jeunes pour savoir de quoi ils parlent, ne saurait être ramené à un étalage de sensiblerie étalée complaisamment, comme sur les réseaux sociaux ! Partis comme nous le sommes… nous serons bientôt projetés dans un univers du type “Soleil vert”, ce Soylent Green, livre ou film sur la mort assistée, de Harry Harrison (1966)…  Encore un effort, Monsieur le bourreau…
Je veux bien, à la rigueur, qu'on me parle de modifier la définition de la mort : je suis poli, et j'écouterai… en pensant à autre chose. Mais alors, s'il vous plaît, messieurs les irresponsables, que ce soit avec Montaigne, avec Bossuet, voire avec Platon, Epicure, et même Spinoza… ou –comme le faisait Mitterrand– avec un Jean Guiton. Mais je vous en supplie, qu'on m'épargne le cornet acoustique miniaturisé pour pensée-clonée de ces fausses vedettes du petit écran qui sont les nouveaux “maîtres-à-ne-pas-penser” érigés au rang d'oracles par notre époque qui ne peut que devenir lamentable à leur contact (et sur ça, on est bien parti !).
Une authentique “dignité” consisterait à être de vrais humains et à le rester jusqu'au bout, souffrance ou pas. Si vous saviez dans quelle harmonie sont morts tous les êtres chers qui m'ont quitté… J'aime me souvenir d'eux, être fier d'eux jusqu'au bout, les admirer, et ne pas avoir le remords de leur avoir volé, au nom de la sensiblerie fadasse et pleurnicheuse qui a envahi nos jours et obscurci notre jugement, LEUR MOMENT absolu, le seul… le ''bilan'' de leur vie.
En lisant toutes les insanités, tous les mensonges et toutes contre-vérités qui encombrent, polluent et salissent ce débat, il m'est venu une idée que j'aimerais partager, amis-lecteurs, “pour ce quelle est’' : sans doute fausse, mais méritant peut-être qu'on y pense deux secondes : après bientôt deux quinquennats ratés, un Macron-superman, ivre de ce qu'il croit qu'il est, trouve génial de transformer notre société et tous ses membres, en clones de ce qu'il imagine être (sous-entendu : un être supérieur, au niveau des dieux, et (osons le dire, avec modestie) Dieu lui-même). Pour ce faire, il déforme les mots, les idées, l'histoire, la culture, les systèmes de pensée et de référence… et crée un univers où plus rien ne peut exister, hors de son propre (?) néant : en chamboulant tout, n'importe comment pourvu que ça soit vite, et en mettant tout ’'cul par dessus-tête”, il fait de nous des zombies incapables de résister à toutes ses folies prétendues “sociétales”.
Nous découvrons peu à peu que nous devenons non pas ce qu'il s'imagine être, mais ce qu'il est : un grand vide, un cyborg en creux, superficiel, insignifiant, sans colonne vertébrale, changeant, flou, sans bon sens autre qu'insensé, fuyant le réel, inconsistant, sans passé –donc sans présent et sans futur, et hésitant, dans un désert sidéral, entre une non-pensée et une anti-pensée. Le seul ennui, c'est que le train est lancé et que nous avons laissé faire, sans rien dire –au contraire, pour certains– ce grand pas vers notre destruction, en tant qu'humanité et que civilisation. Dis, Monsieur, comment ça s'arrête, une catastrophe en marche ?
H-Cl.
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rayondelun3 · 6 months
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Elle l'attend sans lui dire
Il dort à côté d'elle
Elle regarde ses épaules
Voudrait goûter la chair
Mais elle n'ose pas
Éveillé il se tournera vers elle
Passera un bras autour de ses hanches
Pour ramener son corps amincie
À sa merci toute entière
Contre lui
Mais il dort
Et elle attend
Elle attend sans être sûre
Elle veut le séduire tout entier
Elle cache son corps à tous les autres
Elle ne le voit pas beaucoup
Hier soir il l'a emmené à la mer
Elle a pleuré car son cœur saigne
Il aurait voulu la transpercer
Mais pas ici, pas sur cette plage, pas maintenant
Plus tard.
Elle fumait une cigarette
Il n'aimait pas ça
Mais elle ça lui plaisait
Elle se trouvait plus elle-même
Une cigarette aux lèvres
Et puis il est trop pudique pour l'embrasser là dehors
Même s'ils sont seuls dans la nuit
Le vent souffle dans sa coupe en carré
Elle sait qu'il la regarde en silence
« Je vais prendre des photos pour montrer qu'ici c'est plus beau [à un tel] de ma classe »
Il a sorti son téléphone
Et elle restait appuyée sur la barrière,
Le regard plongé dans la mer, dos à lui
Puis il s'est mis à tourner autour d'elle
Son sujet préféré
Elle n'en revenait pas
Les larmes coulaient encore sur ses joues
Elle se vidait du mal qui lui prenait aux tripes
Elle jette sa cigarette
Ils ne disent rien
Il la regarde encore
Elle sent ses yeux, son regard, son désir
Posés sur elle qui ne se retourne pas
Elle laisse tomber son corps en arrière
Se recroquevillant sur elle-même
Il la prend contre lui, tête sur jambe
« Je pourrais te transpercer »
Elle le sait, elle aimerait en secret qu'il la prenne
Parce qu'elle est à lui et qu'elle en besoin
Besoin de sentir ses lèvres sur elle, d'être transpercée
Il bouge dans le lit
Elle arrête d'écrire
Elle a honte
Elle est amoureuse et folle, anéantie aussi
Elle n'aime pas son corps
Mais lui c'est un des délices qu'il préfère
Elle n'arrive pas à se rendormir
Pensant à ce qu'elle voudrait faire à son corps à elle
Les coupures, le sang, l'encre, la magie, la destruction, la réparation...
Il n'aime pas ce genre de choses
Mais elle est ainsi
Comme une cigarette elle flambe et se réduit en cendres
C'est son addiction à lui
Alors elle ne bouge plus
Se munit d'un livre qui parle de cannibalisme et autres mignonneries
Et espère qu'il voudra encore aujourd'hui
Du corps qu'elle voudrait tuer.
Elle repense au moment où il a embrassé tout son visage malgré la nicotine
Puis ses lèvres à elle
La nicotine
Il souriait
S'était à nouveau rué sur ses lèvres fermées
Par peur de l'empoisonner.
Elle se dit qu'il l'aime
Elle aimerait que ça dure éternellement
Y croire c'est dangereux
Ne pas y croire...
Alors qu'il se donne tout entier à elle seule
Et répare sans trop faire exprès
Tout ce que les autres brisent
De sa petite amie morcelée.
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electronicparadise · 16 days
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Headspace: The Therapist Room
“Life isn’t quite what I thought I’d be”, c’est ce qu’il dit à chaque fois qu’il se retrouve dans ce petit carré servant de dépositoire à pensées. Un havre jaune doré enfermé entre quatre murs, une fenêtre donnant sur l’étoile couchante à l’est et la porte fermée devant son tapis avec un Welcome écrit dessus. Sol jaune, murs jaunes - juste un peu plus pastel - où se colle une armoire brune, dans le coin. Un cintre, un seul cintre à l’intérieur, ne portant aucun vêtement. Une chemise, une seule chemise, au-dessus de l’armoire, atrocement bien plié, grise au col blanc. Longeant le mur et au coude à coude avec cette armoire deux commodes de la même couleur, quoiqu’une un peu plus claire. Elle à des poignets et des tiroirs coulissants, l’autre n’est qu’un long bloc, qui comble tout le reste du mur, de bois. Fièrement posé sur la première se tient une petite plante toute touffue et verdoyante, une sorte d’arbre miniature que l’on sort des cartoons. Une plante qui fait jolie et qui rassure. Plus loin, un morceau de métal gris qui se tord en un embout à son extrémité comme s’il devait porter quelque chose. Plus on y réfléchit, plus on pourrait avoir des idées sombres en le regardant. C’est ce qu’il pense.
Juste à côté encore, un cube. Juste un petit cube en bois de sapin. Quelque chose qui serait potentiellement agréable à tenir en main tellement il est lisse. Un petit peu d'esthétique ne mange pas de pain. En bout de commode, une petite peluche sans couleur. Parfois elle est là, parfois non. Elle est difficile à décrire quant à sa petite taille et à sa faible apparition dans ce cube jaune. Pour ajouter au poids de cette paroi, une peinture s’y tient avec splendeur et dédain. Un joli paysage, peint avec tant de précisions, détails et patiences qu’il ressemble à une photo. Une dune verte qui en rencontre une autre au second plan, surplombé par un ciel bleu qui porte lui-même son nuage gris.
Un tapis, à mèches longues, bleu marin au centre de la pièce, subtilement placé entre le fauteuil et le tabouret juste en face, qui spiralent vers l’intérieur formant un typhon réconfortant d’eau. Il a parfois envie de flotter dedans, voir où le courant pourrait l’emmener, voir où ces pensées s’en vont, et ainsi les rejoindre en relâchant tout. Le canapé, qui pourrait servir de plongeoir, est en cuir mais étrangement ne fait aucun bruit quand il se frotte dessus ou s’asseye dessus. Peut-être que la cause de ce manque de signal provient du tabouret qui se trouve de l’autre côté du grand bleu. Un simple tabouret avec un pied unique en métal qui se divise en trois à la plante. Le siège est d’un cuir noir comme on peut trouver dans les bars lambdas.
Il était assis sur le canapé depuis une longue heure déjà, peut-être plus. La notion du temps a toujours été un vide de sens pour lui ici. “Les bonnes choses prennent du temps”, comme il dit souvent, trop souvent. Et si, parfois le temps lui filait entre les aiguilles ? Qu’en réalité tout ce qu’il fait ne fera aucun impact à une plus grande échelle ? Sera-t-il encore là dans dix ans ? Est-ce qu’on le connaîtrait encore, même s’il venait à mourir ? En fait, est-ce qu’actuellement son entourage ne voudraient plus de lui ? Peut-être qu’en vérité ça serait un bon vent de donner les secrets dans son dos et pouvoir finalement s’en débarrasser. Le mécanisme est enclenché. Plus rien ne peut l’arrêter, de toute façon à la fin, c’est lui qui décide. À la fin, s’il veut revenir en arrière, il peut. À la fin, “good things take time”, comme il dit souvent.
Voilà, cela est le genre de choses qui font qu’il vient souvent ici. La petite inconvenance lançant une machination monstrueuse et autodestructrice impossible à stopper à priori. Des moments où le poids d’une force invisible se rajoute sur tout son être amenant un sentiment de peser le double de son propre poids. Une peine à respirer apparaît soudainement sans panique, un souffle du mort s'émise. Le souffle que personne n’entend, que personne ne peut entendre car il n’y a plus de souffle. Le seul et unique moyen de savoir si un cœur est encore en train de battre serait de poser une main sur sa poitrine. Tout sauveteur se doit de le savoir. Lui, il le sait. Il sait aussi qu’il n’y a pas de pulsations à ce moment, comme si le temps s’arrêtait soudainement, que tout s’arrêtait avec lui. Une précieuse seconde suspendue dans le temps, lorsque tout devrait s’écrouler, qui dure des heures, mais rien ne s’écroule. Tout est déjà à terre, la poussière ne se dégage pas, elle s’amasse. Les débris d’un monde qu’il avait connu se forment. Tout est dans sa tête.
Cette maison, qui appartient à son ami, est détruite. Ce château au bord de l’eau a rejoint les flots. Le ciel est gris, mais il ne pleut pas. Personne à l’horizon, l’horizon n’a rien hormis un fond de poussière. Un monde irréel, surréel, ressenti comme un cauchemar. Ces fleurs, ses préférées, les convallarias, sont mortes.
Tout est dans sa tête. Tout commence d’une petite inconvenance. Il vient dans ce cube jaune pour espérer ne pas griser son pelage blanc. Un pelage qu’il n’ose pas regarder avec le dernier objet de la pièce. Il préfère regarder le mur derrière. Fixer cet objet c’est se fixer. Le fixer c’est savoir si c’est un rêve, un cauchemar ou les deux. Le fixer c’est voir les yeux morts qui ne clignent pas assez, droit dans le blanc de chaque globes occulaires. Le fixer c’est être proie à rester plus d'une heure, qui est suspendue dans une seconde, qui est dans sa tête. Il a peur de fixer un miroir rectangulaire, qui fait sa taille. Ce miroir derrière le tabouret le consulte. Il parle, et parle, et parle. Il parle autant que le patient, aussi longtemps que lui. Il est toujours prêt à le fixer en retour, ne rate pas une seconde pour attraper son regard.
Il est seul dans ce cube, dans sa tête. Et à chaque fois qu’il rentre, il sait qu’il sera libre de dire ce qu’il pense et qu’il entendra ce qu’il veut. Il n’a pas de réponse. Il est seul. Il ne ressortira pas de si tôt, puisqu’une heure ici c’est une seconde suspendue dans le temps, qui est dans sa tête. Il n’a jamais vu quelqu’un d’autre ici. Et pourtant, la peluche n’est pas toujours là.
“Welcome Bron, I feel like we had a slight inconvenience today, as always. Take your seat and I hope one day we find better than ourselves, because let’s face it: we have done a disgusting job until now. We’re not professional. We’re tired of being a nuisance… By the way, I think you forgot about it, but there’s a new lamp on your right! Maybe keeping this room in the dark at night is the problem. Did we put it here or someone else has found a way in?”
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althazar · 2 years
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🤔😉
COUP DE GUEULE D'UN INGENIEUR EDF concernant le 20h sur TF1.
Un illuminé nous a donné une série de leçons sur les économies d'énergie.
Nous prenant pour des débiles mentaux profonds ou des séniles précoces, il nous a expliqué qu'en coupant toutes les veilleuses de nos appareils électriques, nous pouvions économiser 15% de notre consommation.
Faux, nous économiserions alors 2 à 3%.
Le même nous a expliqué qu'en remplaçant nos lampes traditionnelles par des lampes à économie d'énergie, nous pouvions économiser 30 à 35% d'énergie.
Faux c’est de 4 à 5 % que l'on peut économiser.
Pour couronner le tout, une brillante journaliste de TF1 (quelle chaîne instructive !) a pris le relais et fait le total des économies pouvant être réalisées selon ces critères éclairés :
15 % sur les veilleuses + 35% sur les lampes = 50% d'économie d’énergie.
Elle n'est pas allée jusqu'à le dire, mais nous qui sommes particulièrement débiles, avons deviné que demain, si nous suivions scrupuleusement ces instructions, on pouvait arrêter la moitié des centrales électriques.
Nous avons failli mourir idiots, mais pourquoi ne nous a-t-on pas expliqué tout ça avant !
Pour continuer dans la débilité profonde, la TF1’s girl nous a ensuite précisé que pour les 50% restants, on pouvait les alimenter avec des panneaux solaires qui produisent de l'électricité 'verte', en illustrant son propos d'une photo d'une belle maison avec un petit panneau solaire derrière.
Là, j'ai failli chercher une arme, car on n'avait encore jamais vu un niveau de désinformation pareil, une absurdité aussi monumentale.
En effet, pour produire ces 50 % restants, si on se base sur une consommation moyenne de 6 Kw (un abonnement classique sans chauffage électrique), il faudrait que chaque maison possède 140 mètres carrés de panneaux solaires pour un coût de 89.628€
Calculez le retour sur investissement.
Dans le chapitre 'c'est bon pour la planète', il convient d'ajouter que les panneaux solaires, on ne sait qu'en faire quand ils arrivent en fin de vie, car ils contiennent plein de silicium et autres métaux lourds très polluants.
Ne croyez surtout pas que je sois contre les économies d'énergie, je suis à 100% pour, quand elles sont réalistes, mais de grâce pas d'intoxication de ce type, ça frise l'indécence ou la malveillance.
Pour continuer dans l'intox, connaissez vous Biville-sur-mer en Seine-Maritime ?
C'est un petit village du littoral près de Dieppe, où 6 éoliennes sont récemment sorties de terre.
Six engins de dernière génération qui occupent 4 km de notre littoral normand et dont les pales culminent à 85 m de hauteur.
Chaque éolienne a une puissance maxi de 2 mégawatts quand le vent souffle fort.
Ce n'est pas grand'chose comparé au 2600 mégawatts qui sortent en permanence de la centrale nucléaire voisine, mais c'est toujours ça, surtout quand il fait très froid.
Dommage quand même que cette énergie renouvelable soit si chère et non maîtrisable (4 fois plus chère que celle de l'atome), mais ce n'est pas grave, EDF à obligation de la racheter (et cher).
Mais revenons à nos 6 éoliennes ; depuis quelques jours il n'y a qu'une seule éolienne qui tourne, les 5 autres seraient elles privées de vent ?
Que nenni, du vent il n'y en a pas depuis plusieurs jours, ce qui est généralement le cas quand il fait très froid, ou très chaud.
C'est la nature, l'homme ne lui dicte pas encore sa loi.
Mais alors, s'il n'y a pas de vent comment expliquer qu'une et une seule des éoliennes tourne ?
La réponse est très simple: on veut nous faire croire à fond aux énergies renouvelables, alors on n'hésite pas à tricher pour en cacher le mauvais côté.
Ben oui, ça ne ferait pas bien pour les habitants de la région qui n'ont pas encore accepté ça dans leur paysage, que de voir toutes les éoliennes à l'arrêt alors qu'il fait -4 degrés. .
Alors, tout simplement, on en fait tourner une au moteur (oui, c'est possible, en lui donnant du courant).
Ça consomme un peu d'électricité, mais ça fait croire que ça produit de l'énergie.
Il est temps d'arrêter de nous rabâcher tous les soirs à la météo 'c'est bon pour la planète', parce que là, on ne sait plus trop où est le bien et le mal, et on va finir par penser que ceux qui donnent des conseils sont, en plus d'être malhonnêtes ou incompétents, les plus dangereux.
L'électricité 'dite propre, sans fumée, sans CO2, sans atomes, disponible quand on en a besoin, à un prix qui ne détruise pas nos emplois, ça n'existe pas, mis à part les centrales hydro.
Dans 20, 30 ou 50 ans peut-être ...
Dans mon entourage, je ne connais personne qui lave du linge propre, ou qui met en route son lave-vaisselle vide.
Alors, il est grand temps que les médias et leurs gilets à rayures serviles qui nous desservent, arrêtent de nous prendre pour des demeurés, avec des reportages orientés, tronqués et des leçons de civisme qui ne tiennent pas la route.
Ah oui, j'allais l'oublier: j'ai même entendu "l'innocente Evelyne Dhéliat", nous dire, après sa page météo,"qu'il ne faut pas mettre trop de chauffage dans la voiture car ça consomme du carburant et "c'est pas bon pour la planète".
Evelyne, si tu avais pris des cours de mécanique, tu saurais que le chauffage de la voiture récupère la chaleur de l'eau du circuit de refroidissement du moteur et cette eau chaude, il faut absolument la refroidir en la faisant passer soit dans le radiateur principal (celui qui se trouve derrière la calandre), soit dans le radiateur du chauffage de l'habitacle, sinon c'est la mort du moteur !
Si cette eau n'est pas assez refroidie, c'est même le ventilateur du circuit de refroidissement qui doit s'en charger en consommant de l'électricité pour tourner !
Et ça ...'c'est pas bon pour la planète' par contre !
On pourrait aussi évoquer les biocarburants, présentés comme carburants Verts alors que s'engager dans cette voie est un désastre écologique et humain à brève échéance : flairant l'aubaine, de grands groupes Agro-alimentaires, défrichent en ce moment des forêts entières et remplacent des cultures destinées à l'alimentation humaine par ces plantations destinées à la production de carburant 'vert' (50% de la production de maïs des USA aura été détourné cette année pour cette production, d'ou la famine au Mexique, premier acheteur de ce maïs).
Vous doutiez-vous de cet effet pervers du biocarburant ?
Mais c'est un autre débat et j'ai des palpitations déjà rien que d'y penser.
Surtout, surtout, je vous en prie
INFORMEZ-VOUS !
Bien cordialement
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shezzarus · 1 year
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sur l'ordre de @jananabananawithnopeel je poste ce headcanon de fanfic que j'ai retrouvé dans mes drafts, si quelqu'un veut se dévouer, allez-y hein
sur ce:
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dans une suite d’un univers parallele de kaamelott, je m’imagine une Guenievre ayant pactisé dans son enfance avec les dieux pour aider le futur Elu roi de bretagne à sauver le pays quoi qu’il arrive. dans cette fanfiction mentale ca implique qu’elle a accepté de se sacrifier en echange force astrale à soulever la nature.
quelque part au milieu d’une nouvelle preparation de bataille contre Lancelot, Mevanwi s’étant retranchée sur quelques terres maudites version Reine des Glaces de Narnia, lors d’une nuit pour préparer un assaut, Guenievre se releve de la couche royale dictée par une fée messagère pour se rendre en forêt, près d’un plan d’eau où lui sont rappelé ce pacte, son engagement, son role; et lui sont donné les consignes qui guideront son geste.
Arthur l’a suivie, de loin. il l’a entendue se lever, il a feint de dormir et lui a emboité le pas hors de leur tente, hors de leur chambre. il arrive au moment où Guenievre se prosterne, genou à terre devant ce spectre et sa cour luisante. le souffle court il l’observe accepter un objet qu’il ne discerne pas tout de suite et son cri s’étrangle lorsque d’un mouvement brusque elle le porte haut, et se l’enfonce dans la poitrine d’une main tremblante mais déterminée. il l’entend qui étouffe un hurlement de douleur et la voit s’affaisser sur elle meme tandis que la foret autour d’eux semble se mettre à tourbillonner, à s’agiter: le vent soulève les feuilles mortes dans une energie furieuse, il lui semble que la terre tremble, les rochers grondent et l’eau remue jusqu’à l’aveugler.
et quand tout se calme lui a l’impression que sa vie s’est effondré avec Guenievre dont le corps offert et inerte a paru briller intensément l’espace de quelques secondes comme pour lui imposer l’évidence qu’elle vient de le quitter pour quelle que raison transcendante. elle lui a été arrachée et il n’a rien pu faire, trop sidéré par ce secret qui le laisse abandonné. hébété, il se précipite vers elle, ignorant l’assemblée magique qui se dissipe et se disperse. il trébuche, l’appelle, peste et la tâtonne l’air hagard lorsqu’il se rend compte qu’effectivement, elle gît dans ses bras.
il pleure jusqu’à l’aube dans cette clairière où tout s’est passé trop vite.
il ne sait pas très bien comment il rentre au camp d’entrainement, fébrile et désespéré, incapable d’expliquer à Léodagan ou Séli ce qui s’est passé. il n’y a que Merlin qui comprend, un air étrange et fermé sur le visage qui ne lui ressemble pas. Merlin d’ailleurs ne dit rien à part d’allonger la Reine sur le lit de soins et que tout le monde doit dégager, mmmm
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mmepastel · 10 months
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youtube
Rholala, quelle merveille de noirceur.
J’avais très envie de voir ce film depuis que j’étais tombée sur la bande-annonce, ça y est, c’est chose faite.
C’est un film très étrange. Les plus raisonnables semblent être les animaux. Sur l’île d’Inisherin au large de l’Irlande où la guerre civile se déroule, un autre conflit fratricide naît subitement entre les deux potes Colm et Pádraic. Le premier ne veut plus voir le second, brutalement, du jour au lendemain. Comme une querelle de gamins de douze ans en somme, comme le fait très justement remarquer Dominic, le simplet du village, moins idiot qu’il n’en a l’air. Colm ne reproche rien de spécial à son pote, juste de lui faire perdre son temps avec ses conversations plates ; il faut dire qu’il est un peu bas de plafond, Pádraic, mais dans le genre « good lad », brave type, sympa, pas cultivé, fou de son ânesse naine. Colm, lui, aspire à des choses plus intellectuelles, l’art, la musique, son violon. Il n’empêche que sa décision est cruelle, car son ami, soudain repoussé, se retrouve bien seul, et dans l’incompréhension totale. Sur l’île, tout le monde assiste aux remous entre les deux hommes, remous qui deviennent fous. Qui font même naître de la méchanceté chez Pádraic, qui était si pur. Si, dans ce drame quasi métaphysique qui pose beaucoup de questions sur la condition humaine, on peut trouver une seule réponse c’est celle-ci : la méchanceté vient du désespoir.
Une banshee effrayante passe et repasse, prédisant une mort ; un flic se montre ignoble dans la sphère privée ; une femme intelligente refuse de céder à la folie de l’île et va voir ailleurs si la vie n’est pas un peu plus qu’un caillou battu par les vents à peine réchauffé par un verre de sherry ; un jeune gars malmené rêve d’amour mais se heurte au réel.
Les âmes sont tourmentées, capricieuses, compliquées. Les acteurs qui les incarnent sont fantastiques, de Brendan Gleeson à Colin Farrell, en passant par Kerry Condon (la sœur de Pádraic) et Barry Keoghan (les deux ont une scène absolument bouleversante). Tous les mots qu’ils disent, et tous ceux qu’ils ne disent pas deviennent palpables, on les reçoit en plein cœur, tout semble implacable comme dans une tragédie antique, et pourtant non, les âmes tanguent, elles sont incertaines malgré tous les efforts qu’elles font pour essayer d’être résolues et immuables. C’est dans cette petite hésitation que réside l’espoir, donc aussi une surenchère d’absurdité chez eux, et c’est à cet endroit là que mon cœur vacille, bien plus que dans une machine proprement tragique qui écrase tout au rouleau compresseur. Ici, ce sont nos petites incohérences humaines qui rendent fous de douleur ou de tristesse. La cruauté de Colm d’ailleurs l’atteint lui-même, par ricochet, dans un jusqu’au-boutisme à la fois exaspérant, absurde et magnifique. (Sans parler de la beauté des paysages, à couper le souffle, parfaitement raccord avec la pureté des animaux, très présents, leurs belles âmes simples qui illuminent l’existence des humains moins sages.)
PS : 🖤sur Jenny.
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havaforever · 2 years
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TOP GUN MAVERICK -  Il n'y a pas assez d'étoiles dans le ciel, pas assez de qualificatifs pour rendre compte de la fadeur conforme à souhait de ce film qui confirme aussi LE talent incroyable du grand Tom.
Le Big Tom reste plus beau, le plus fort et l'unique star mondiale du cinéma qui ne vieillit plus à l'aube de ses soixante ans. Ligne impeccable, acide Hyaluronique discret, dentition parfaitement alignée par un traitement orthodontique tardif, crinière aux vents (même pas un poil gris), il chevauche sa Kawasaki H2R ninja de plus de 300 chevaux et pilotant lui même son P51 mustang. Nul doute qu'il veut, et qu'il réussit le bougre, à toujours nous en mettre plein les yeux au commande du Boeing F/A-18E/F Super Hornet sur fond magnifique de coucher de soleil. 
Il n'en reste pas moins que le film tant attendu, tout aussi virtuose du point de vue technique qu’il soit, est radicalement creux et même pas très divertissant. La collection ultime de tous les clichés, le remixe de toutes les répliques les plus banales n’ont d’égal que les scènes de combats et de vols à couper le souffle de réalisme (et jamais vus au cinéma). 
Les dialogues sont le plus souvent risibles et le scénario tiendrait sur un confetti, l'artifice est partout à commencer par l'histoire d'amour à laquelle personne ne pourrait croire au dessus de 12 ans. Le parcours jusqu'à cette curieuse cible (on sait rien d'elle ni même du pays désigné comme "pays ennemi", c'est plus simple!) est pénible; il est sans cesse répété comme dans un jeu vidéo sans fin. 
NOTE 8/20 -  Top Gun Maverick est un blockbuster vieillot avec une histoire cousue de fil blanc où l’on a déjà compris dès les premières minutes ce qui va se passer jusqu’à l’ultime plan, et cela sans qu’aucun grain de sable ne viennent perturber un scénario extrêmement lisse et sans le moindre enjeu dramatique. Quant à la dimension psychologique des personnages, on n’en parle même pas, les poupées gonflables ont davantage d’épaisseur et de profondeur que les Golden Boys du GI.
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christophe76460 · 15 days
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LA CRÉATION RACONTE LA BONTÉ DE DIEU
Là où régnaient les ténèbres, Dieu a fait briller la lumière. D'une scène de désolation, il a fait un monde ordonné et habitable... et c'est ce qu'il veut faire aussi dans nos vies lorsqu'elles sont dévastées.
Mais la terre est encore vide. Et le Dieu qui a formé la terre ne l'a pas créée pour être vide, mais pour être habitée. Par un dernier acte souverain il crée l'homme et le fait à son image, son représentant, chef sur toute la création.
Le septième jour, Dieu a terminé la création et il se repose de tout le travail qu’il a fait.
Comment l'homme et la femme ont été créés ?
L'Eternel Dieu forme l'homme de la poussière de la terre, il souffle dans ses narines un souffle de vie et l'homme devient une âme vivante.
L’homme donne un nom à tous les animaux domestiques, à toutes les bêtes sauvages et à tous les oiseaux. Mais pour lui-même, il ne trouve pas l’aide qui lui convienne parfaitement.
Alors le Seigneur Dieu se dit : « Pour l’homme, ce n’est pas bon d’être seul. Je vais lui faire une aide qui lui convienne parfaitement. »
Dieu fait tomber l’homme dans un sommeil très profond. Il lui prend une côte avec laquelle il créé la femme et il l’amène à l’homme. Alors l’homme dit : « Cette fois, voici quelqu’un comme moi ! Elle tient vraiment de moi par tout son corps. On l’appellera femme de l’homme, parce qu’elle vient de l’homme. » C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère pour s'attacher à sa femme. Et les deux deviendront comme une seule personne.
Dans la création, nous admirons la puissance de Dieu, capable de disposer des milliards d'étoiles dans l'immensité des cieux, d'imposer des limites à la mer, de contrôler les forces de la foudre et du vent, capable aussi de former un homme avec un peu de poussière.
Mais admirons aussi sa bonté. Il a fait les cieux, étendu la terre sur les eaux, établi de grands luminaires...« car sa bonté demeure à toujours » (Psaume 136).
Car comme la tendresse d'une mère qui a préparé d'avance tout ce qui sera nécessaire à l'enfant quelle va mettre au monde, Dieu a préparé un paradis terrestre pour placer l'homme dans des conditions idéales. Il l'installe dans un jardin de délices où il pourra participer au repos de son Créateur. Il peut manger de tous les fruits des arbres du jardin, excepté celui de la connaissance du bien et du mal qui apporte la mort.
La bonté de Dieu envers l'homme se manifeste ainsi dès la création !
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Un condamné à mort s'est échappé ou Le vent souffle où il veut, 1956
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frnndlcs · 1 year
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Un condamné à mort s'est échappé, Robert Bresson, 1956
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cricxuss · 25 days
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Les ondes charrient des morts un peu plus chaque jour comme le courant de l’eau, le limon et les branches. J’écoute les nouvelles, mauvaises, et le ciel n’en finit pas de me plaire avec ses bleus profonds, et toutes ses nuances de roses. Je traine les pieds dans les promesses du jardin, celles que je sais effervescentes et joyeuses. Je fais comme-ci tout allait bien.
Les insectes sont à l’oeuvre, les oiseaux à se séduire.
Le printemps bat des cils, ondule et balbutie.
La nature a bien le droit de reprendre son souffle, de vivre mieux sans nous, de vouloir nous survivre.
Moi je continue d’avancer, de faire du sur place, d’être en mouvement, en amour avec les mots, immobile et désirante à la fois. L’oxymore me poursuit comme ton souvenir.
J’inonde ma page et les bouches du monde. Je fais de l’autre à chaque pas. À chaque ligne, j’avale l’inconnu. Je fouille en moi. Je racle au profond de la chair, des entailles. Je m’ouvre. Coquille d’eau et de sel, je m’ouvre. J’écarte ma peau pour accueillir le frisson. Désir de m’émerveiller encore, de sentir la pluie sur mon visage, la morsure des étés dans la nuque, les baisers de l’homme, l’odeur de mes enfants, du thym, du buisson des chemins. Désir de rêver au meilleur, à la bonté, la belle humanité, aux chants des corps, l’entrelacé des doigts. Désir de l’épaule où s’appuyer, du vent dans les cheveux, des lèvres où se blottir. Désir de me sentir vivante. Désir.
Les ondes charrient des morts un peu plus chaque jour, de la colère et du chagrin. Je traine les pieds et ma peau des autres au bord du jour. Femme funambule et forte. Je tiens posée sur un vertige. Je t’attends encore quand nos mots se croisent et ne se regardent plus. Je t’attends toujours, te cherche dans tout ce qui respire, se tend, se dresse ici et là. Je t’attends comme je t’aime, l’oeil de la langue plus clair. j’attends que quelque chose arrive, me touche. « Parlons-nous s’il te plait, lions nos ignorances et nos dangers ».
Ici il fait un bleu si pur qu’aucun chagrin ne peut tenir.
Un jour je serai morte et je viendrai te hanter. Je serai la belle qui te hante avec sa peau des autres et sa voix de nuit. Son chant mystique puissant de femme et de mère à dire encore l’amour, les oiseaux sur tes branches, l’éternité dans une étreinte. Un jour je serai morte plus vivante que jamais.
Le chien me regarde museau mouillé, patient. Moi je regarde le museau noir des collines, Mourre nègre du Luberon et la corneille qui me parle. Je pense à Camus qui dort sous les iris.
Écrire de la poésie qui sent la terre et toutes les fleurs de peau. Je ne sais faire que ça…J’ignore où je vais. je ne suis ni sachante ni pure poète, je sais juste quand ça chante en moi quand ça veut vers l’autre. Je sais juste comme la nature se réveille, se déploie, veut se perpétuer et tenir, que c’est une urgence dans ma vie de femme, de mère, de sujet.
Je suis comme en prière, les yeux et le coeur grands ouverts vers ce qui vient. Là au creux de l’attente vers la consolation. Tout ce qui va devoir changer.
Les ondes charrient des morts un peu plus chaque jour comme le mistral ici charrie les voix et la poussière d’ocre vers la mer.
PatR. "La Corneille"
Peinture Karine Lebellec
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omagazineparis · 1 month
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Santé respiratoire : Patrice Scanu redonne espoir aux patients atteints de BPCO
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Bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO) : vous ne connaissez sans doute pas cette « tueuse silencieuse » qui menace votre santé respiratoire. Quatre millions de Français en sont pourtant atteints. Elle est due au tabac dans 80% des cas. Ou bien encore à la pollution de l’air des logements, à cause notamment des poêles à bois ou au charbon. Nous avons donc interviewé Patrice Scanu, lui-même diagnostiqué BPCO en 2003. Patrice veut alerter l’opinion sur les dangers de la BPCO. Il s'agit d'une maladie invalidante, tuant 20.000 Français chaque année. Avec Santé Respiratoire France et aussi sa propre association Second Souffle, il organise des évènements ‘Respirez golf’ dans tout le pays. En réunissant des patients partageant les mêmes préoccupations, cet homme au grand cœur les sort de l'isolement. Il leur redonne espoir... BPCO et leçon de vie Avant, Patrice était cadre supérieur au sein de multinationales. Directeur Général de filiale chez Canon, directeur des forces de ventes chez Bayard Presse ou encore chef de projet industriel chez Orange, il aura tout connu ! Assistantes, dactylos, voitures de fonction et notes de frais pantagruéliques. Tout cela a explosé le jour où il a appris qu’il avait une BPCO en 2003, suite à deux crises respiratoires durant lesquelles il est passé près de l'asphyxie. En effet, la BPCO est une inflammation des bronches qui réduit le diamètre du canal laissant passer l’air dans les poumons. La BPCO remet donc en cause votre santé respiratoire... parfois jusqu’à l’asphyxie. BPCO : quand faut-il s’inquiéter ? Il existe quatre stades de la BPCO. Plus elle est détectée précocement (stades 1 ou 2), plus on a de chances d’en ralentir le développement. On la reconnaît à certains symptômes ou seuils d’alerte qu’il convient de surveiller. Par exemple, le fait d’être essoufflé plus rapidement que d’autres individus du même âge est un premier signe d’alerte. Deuxièmement, le fait d’avoir des bronchites ou des quintes de toux à répétition doit aussi mettre la puce à l’oreille. Troisièmement, le fait de fumer plus de de quatre ou cinq cigarettes par jour est un facteur de risques. Tout comme, quatrièmement, le fait d’être âgé de plus de 40 ans. En effet, Patrice rappelle que « 4 à 7 % des personnes âgées de 40 à 64 ans sont atteintes par la BPCO. Même si deux tiers d’entre elles l’ignorent encore. La BPCO touche cinq millions de Français. À l'horizon 2030, l’OMS a établi que la BPCO serait la quatrième cause de mortalité mondiale ». BPCO et isolement À la suite de la découverte de sa maladie respiratoire, Patrice l’avoue sans fard : il a beaucoup souffert. Comme il le dit : « on perd tout quand on est malade. Loin de se contenter d’atteindre le malade, la BPCO pénètre tout son univers et affecte famille et amis ». Encore directeur et cadre supérieur en 2003, il reçoit 480 cartes de vœux cette année-là. Puis il découvre qu’il n’est plus rien, du jour au lendemain. « En 2004, j’ai reçu 34 cartes de vœux, chiffre qui est tombé à… quatre seulement l’année suivante ! La dégringolade a été très violente ! » Mis en invalidité peu après avoir été diagnostiqué, Patrice n’a plus rien eu à faire du jour au lendemain. Comme il se le rappelle : « petit à petit, vos amis cessent de vous appeler pour vous demander ce que vous faites. En effet, ils savent que vous ne faites rien. Sans vous en apercevoir, l'invalidité vous désocialise et vous devenez, sans vous en apercevoir, un reclus ». Heureusement, comme Patrice travaillait dans un grand groupe avec une bonne prévoyance, il n’a pas sombré dans la pauvreté. « Ce qui n’est pas le cas de tout le monde », poursuit-il. « Les pensions d’invalidité contraignent de nombreuses personnes à vivre avec 600€ à 800€ par mois seulement ». Patrice Scanu (c) Second Souffle Un représentant associatif se battant pour les patients Aujourd’hui Patrice a bien changé. Le manager qui s'enorgueillissait d'avoir réalisé 120 % de son objectif s'est humanisé. Désormais investi de multiples fonctions dans le monde associatif, il est fier d’être devenu un « patient témoin ». Pour Santé Respiratoire France, association rassemblant patients et pneumologues, Patrice est devenu le représentant national des patients. Il préside en outre l'association Second Souffle avec laquelle il va chercher les patients pour créer du lien entre eux. En effet, explique-t-il, « quand vous mettez quatre malades ensemble, c'est mieux qu'un malade tout seul chez lui. Il se produit un effet miroir : des gens ayant la même pathologie se mettent à échanger. Et puis, lorsqu’une personne entre à peine dans la maladie, elle est perdue. Mais quand elle voit un vieux dinosaure comme moi qui a la frite, qui a des projets, elle réalise soudain qu’elle ne va pas mourir, mais qu'elle a au contraire de belles années devant elle ». Le second souffle de Patrice Via Second Souffle, Patrice encourage les personnes vivant avec la BPCO à tout de même pratiquer une activité physique. Le but n’est bien sûr pas de se comparer aux sportifs de haut niveau ni de se lancer à l'assaut de l’Everest. Plus simplement, tous les jours, il prend les personnes par la main et les emmène marcher, ou bien faire du golf. « Nous pouvons aussi bien aller aux champignons que nous promener le long d’un beau rivage. S’il pleut et que vous êtes parisien, allez visiter le Louvre, gratuit pour les titulaires d’une carte d’invalidité ! À la fin de la visite, vous aurez réalisé que vous avez fait 15.000 pas ! » Respirez Golf (c) Second Souffle & Santé Respiratoire ‘Respirez Golf’ : des évènements entre prévention et convivialité Patrice le répète : « le but premier de ‘Respirez Golf’ consiste à faire se rencontrer les patients entre eux ». Pendant ces événements organisés autour de la santé respiratoire, pneumologues et kinés se mêlent aux personnes atteintes de la BPCO. Patrice poursuit : « Quand nous organisons ce type de journées pour les patients, tout est gratuit pour eux. Nous les invitons ainsi que leurs accompagnants. C'est très important pour moi de recevoir les accompagnants, car eux-aussi sont concernés par la BPCO ». ‘Respirez Golf’ est aussi l’occasion de mener des actions de prévention. C'est le but assigné aux petits jeux proposés tout au long du parcours. « Nous distribuons ainsi un questionnaire tout simple avec quatre questions sur les symptômes de la BPCO. Si vous cochez toutes les cases, nous vous invitons à consulter gratuitement un pneumologue présent pendant la manifestation ». Patrice et son équipe mesurent également l’âge pulmonaire des participants, avec le concours de professionels de santé. Certains découvrent alors avec effroi qu'ils ont les poumons d’une personne de 64 ans, alors qu’ils n’en ont que 40 ! A lire également : 3 appareils pour faire son bilan cardiaque à la maison Un autre regard sur les patients Malgré la gravité de la BPCO, personne ne la connaît. « Nous cherchons donc à communiquer sur la maladie, tout en gardant notre état d’esprit positif. En effet, si nous parvenons à détecter la maladie à temps, nous serons alors en mesure de sauver des gens. Nous essayons d’amener une prise de conscience, dans la bonne humeur ! » De belles histoires de rédemption, Patrice en a plein sa besace. « Un jour que nous étions à Arras, un couple s’est joint à notre Welcome café. Puis nous avons commencé le parcours. À un moment, la dame m’a dit : ‘Je ne sais pas ce que vous avez fait à mon homme, mais je ne l'ai jamais vu aussi bien de toute ma vie !’ En fait, ce gars était en train de vivre un moment de bien-être. Personne ne le regardait comme un malade. Il ne se sentait pas jugé puisque nous étions entre nous. Ce couple fait à présent partie de mes amis. Quand ils descendent l'été pour les vacances, ils passent chez moi et nous faisons un barbecue… » Si vous-même, ou bien une personne de votre entourage, souffrez des symptômes de la BPCO, n'hésitez pas à vous rendre sur les sites suivants pour plus d'informations : - Santé Respiratoire France - Association Second Souffle Read the full article
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yes-bernie-stuff · 2 months
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La Force Du Vent 15/03/2024
Le vent souffle où il veut, tu en entends le bruit, mais tu ne sais ni d’où il vient ni où il va. Jean 3.8
15 Mars 2022, il y a 2 ans – Dans le Centre de la France, avec le lever du jour, nous découvrons les voitures, les toits et les plantes recouverts d’une fine pellicule orange pâle. Un nuage de sable du Sahara est passé durant la nuit. Tel un aspirateur géant, le sirocco, vent tourbillonnant du désert, a emporté le sable des dunes du Sahara. Puis, tandis qu’une grande partie retombait au sol, les petites particules ont été emmenées jusqu’à 4500 m d’altitude. Le chargement, entrainé par les vents forts en altitude, a traversé incognito la mer. Enfin, les poussières sont retombées à plus de 3000 km de leur point de départ, dans notre jardin. Par ce procédé naturel, des millions de tonnes de sable voyagent d’un pays à l’autre et traversent les mers et les océans chaque année. Incroyable !
Dans la Bible, l’Esprit de Dieu est comparé au vent. Jésus parle à Nicodème de son œuvre : le vent agit de manière invisible, insaisissable. Les Actes des Apôtres révèlent sa puissance : le vent impétueux survenu sur les apôtres va bouleverser leur vie, puis celle de trois mille personnes, puis de cinq mille1. Il œuvre dans le secret du cœur, incognito, mais ses effets se voient au grand jour. Depuis, il n’a cessé de souffler et parcourir toute la Terre. Qui pourrait l’arrêter ?
Béatrice Guerche
1 Actes des Apôtres 2.41 et 4.4
__________________ Lecture proposée : Actes des Apôtres, chapitre 2.
La Pentecôte: l’Esprit descend du ciel 1 Le jour de la Pentecôte, ils étaient tous ensemble dans le même lieu. 2 Tout à coup, il vint du ciel un bruit comme celui d’un vent impétueux, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3 Des langues, semblables à des langues de feu, leur apparurent, séparées les unes des autres, et se posèrent sur chacun d’eux. 4 Et ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et se mirent à parler en d’autres langues, selon que l’Esprit leur donnait de s’exprimer. 5 Or, il y avait en séjour à Jérusalem des Juifs, hommes pieux, de toutes les nations qui sont sous le ciel. 6 Au bruit qui eut lieu, la multitude accourut, et elle fut confondue parce que chacun les entendait parler dans sa propre langue. 7 Ils étaient tous dans l’étonnement et la surprise, et ils se disaient les uns aux autres : Voici, ces gens qui parlent ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8 Et comment les entendons-nous dans notre propre langue à chacun, dans notre langue maternelle ? 9 Parthes, Mèdes, Elamites, ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée, la Cappadoce, le Pont, l’Asie, 10 la Phrygie, la Pamphylie, l’Égypte, le territoire de la Libye voisine de Cyrène, et ceux qui sont venus de Rome, Juifs et prosélytes, 11 Crétois et Arabes, comment les entendons-nous parler dans nos langues des merveilles de Dieu ? 12 Ils étaient tous dans l’étonnement, et, ne sachant que penser, ils se disaient les uns aux autres : Que veut dire ceci ? 13 Mais d’autres se moquaient, et disaient : Ils sont pleins de vin doux. Discours de Pierre à la Pentecôte 14 Alors Pierre, se présentant avec les onze, éleva la voix, et leur parla en ces termes : Hommes Juifs, et vous tous qui séjournez à Jérusalem, sachez ceci, et prêtez l’oreille à mes paroles ! 15 Ces gens ne sont pas ivres, comme vous le supposez, car c’est la troisième heure du jour. 16 Mais c’est ici ce qui a été dit par le prophète Joël : 17 Dans les derniers jours, dit Dieu, je répandrai de mon Esprit sur toute chair ; Vos fils et vos filles prophétiseront, Vos jeunes gens auront des visions, Et vos vieillards auront des songes. 18 Oui, sur mes serviteurs et sur mes servantes, Dans ces jours-là, je répandrai de mon Esprit ; et ils prophétiseront. 19 Je ferai paraître des prodiges en haut dans le ciel et des miracles en bas sur la terre, Du sang, du feu, et une vapeur de fumée ; 20 Le soleil se changera en ténèbres, Et la lune en sang, Avant l’arrivée du jour du Seigneur, De ce jour grand [et glorieux]. 21 Alors quiconque invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. 22 Hommes Israélites, écoutez ces paroles ! Jésus de Nazareth, cet homme à qui Dieu a rendu témoignage devant vous par les miracles, les prodiges et les signes qu’il a opérés par lui au milieu de vous, comme vous le savez vous-mêmes ;....
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