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#quai des belges
philoursmars · 4 months
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Marseille, le Vieux-Port doré par les illuminations de Noël...
Et un joyeux noël à vous aussi !
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lawrenceleemagnuson · 2 years
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Gen Paul (France 1895-1975) Quai des Belges in Marseille; departure for the Château d'If (c. 1928) oil on canvas 74 x 92 cm.
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swedesinstockholm · 1 year
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journal de let’s move pt.3
24.01
j’étais chez édith ce soir pour répéter avec le groupe, j’aime pas édith, elle a décrété que c’était moi qui allait me charger d’acheter un cadeau à cybille, sans vraiment me laisser le choix de refuser sinon je passais pour une feignasse ingrate. elle a écrit un texte un peu neuneu en plus qui commence pour si belle cybille et je sais pas pourquoi ça m’énerve autant, je veux la garder pour moi toute seule, c’est pas une tasse et des chocolats que je veux lui offrir, c’est moi toute entière, et en guise de carte, je veux lui écrire un roman. je pensais à mon poème de lundi dernier qui s’appelle ce que la sibylle m’a dit, et à toute mon histoire avec la figure de la sibylle de cumes, et puis cybille la danseuse qui apparait dans ma vie au même moment où je fais mes débuts sur la scène littéraire belge avec la sibylle et qui a réussi l’exploit de me faire danser en public et d’aimer ça ET qui m’a offert l’opportunité de chanter seule sur la scène du grand théâtre. je sais pas, qu’est-ce que ça peut bien vouloir dire? 
elle dit pestacle au lieu de spectacle. je suis sûre qu’à dix ans je serais déjà tombée amoureuse d’elle. ou elle m’aurait fascinée en tout cas. elle a ce truc de jolie fille à l’aise qui a de la répartie qui m’a toujours fascinée, qui saute sur les gens avec son petit corps de danseuse et qui charme tout le monde avec ses longs longs cheveux bruns lisses et sa peau un peu matte de fille du sud, sa baby face et sa douceur d’ange. à un moment je la regardais monter les marches avec un panier à linge sous le bras, dans sa veste à capuche bariolée et ses deux tresses de boxeuse, et je me l’imaginais chez elle en train de faire une machine, dans sa vie de tous les jours, avec ses enfants.
26.01
je viens de me passer de l’huile d’arnica sur les cuisses avant d’aller au lit, j’adore les périodes où je dois me passer de l’arnica sur les cuisses, ça veut dire qu’il se passe des choses. ce soir pendant la générale on a enfin vu la partie techno post mary poppins qui m’angoissait parce qu’y a pas de choré, y faut juste se lâcher, et c’était la meilleure partie de tout le spectacle. zéro trace du trauma, je l’ai jeté à la poubelle, par dessus l’épaule comme dans la choré d’america, celle qui fait je mange, je réfléchis, poche billets billets je jette tout je vomis vomis on m’attrape on m’attrape on m’étrangle je tombe par terre. j’avais pas envie que ça s’arrête, j’avais envie que tous les projecteurs soient braqués sur moi en train de m’agiter dans tous les sens au milieu de la salle. c’était inédit. j’ai écrit à m. que j’étais guérie. j’ai l’impression que tout un nouveau monde s’ouvre à moi. je veux plus rien faire d’autre que d’être sur scène de chanter et de danser. toute autre occupation est nulle. sauf écrire.
pendant que j’attendais le tram pour rentrer je regardais éléonore qui discutait avec les musiciens sur le quai d’en face, ils le prenaient en sens inverse pour rentrer à l’hôtel et je les enviais avec chaque fibre de mon corps, je les enviais tellement que ça me faisait mal. éléonore est ma nouvelle louisa. nos regards arrêtent pas de se croiser depuis le weekend dernier et il m’en faut pas plus. j’ai vu sur fb qu’elle était mariée à une femme et maintenant je l’aime encore mille fois plus qu’avant. après avoir chanté je me suis assise à côté d’elle sur une caisse et elle m’a dit que j’avais très bien chanté mais je crois que ça faisait partie de la scène et puis à la fin de la choré d’all that jazz cybille s’est relevée avec son cul contre le mien et je veux pas retourner à ma vie de non scène. en attendant le tram une femme m’a dit c’est vous qui chantiez sur scène au début? on aurait dit une pro!  UNE PRO. pour la générale j’avais peur que le stress me fasse un trou noir ou que ça m’étrangle la voix mais non ma voix était bien là et moi aussi, je me sentais comme à la maison, dans mon élément, j’arrive toujours pas à croire que ce soit tombé sur moi. si ç’avait été quelqu’un d’autre à ma place j’aurais pas survécu à ma jalousie.
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Marseille : des passants risquent des poursuites après l’arrestation musclée d’un voleur
Quel est ce pays où les voyous sont des privilégiés ? Par Sarah-Louise Guille Nous avons besoin de VOUS pour poursuivre notre combat face à la dictature de la pensée unique.Cliquer ICI pour nous soutenir Marseille : des passants risquent des poursuites après l’arrestation musclée d’un voleur Le samedi 23 mars au matin, aux alentours de 7h30 alors qu’il se trouve sur le quai des Belges, au…
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Exposition. La cinéaste belge Chantal Akerman “enfin prophète en son pays”
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vieux-fanzines-sf · 11 months
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Liste des fanzines présent sur ce blog
(liste de fanzines belge)
Alpha n°15 (1957) PDF FULL Tiot's vol4 n°1 (printemps 1955) PDF FULL Le fanal fanique n°1 Le jardin sidéral n°22 Le jardin sideral n°23 Lunatique n°22 Lunatique n°35 Lunatique n°38 Clavieno Désiré n°6 Désiré n°7 Frictions La sirene dha lharm Orfan n°1 Polynuclees n°2 Quai des orfèvres n°1 Quai des orfèvres n°2
(Liste de fanzines non-belge)
SFANCON N°2 1971 Muirgheal N°1 Decembre 1972 Morgen 3 Argo de fantastiek N°14 1969 – avril mai juin KK literair N°1 - 2eme année 1967 juillet-aout KK literair N°4 - 2eme année- 1968 mai juin KK literair N°5 - 2eme année 1968 mars-avril KK literair N°6_1ère année 1967-mai-juin Witzend n°1 cine fantasy n°3 Cuenta atras 1997 Cuenta atras 1993 cuto n°1 faille temporelle n°3 Fantasy film journal flieger 13 harpies n°4 harpies n°5 harpies n°6 heckmeck n°12 les tourments quack 1 streif sl lichter n°5 verso le stelle n°11 verso le stelle n°12 NULL-F - n°4 (May 1956) PDF FULL PLOY - n°5 (March 1956) PDF FULL Contact - N°9a (Oct 1957) PDF FULL Andromeda - n°10 (march/april 1957) PDF FULL Fantum - n°1 (1956) PDF FULL
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opcaoturismo · 1 year
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MSC: 13 cruzeiros portugueses com partida e chegada a Lisboa
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O grande destaque deste verão no mercado português serão os 13 cruzeiros de 10 noites com partida e chegada a Lisboa no Verão, pelo segundo ano consecutivo e nos meses de junho, julho, agosto, setembro e outubro. Nesse sentido, o MSC Orchestra percorrerá as cidades de Génova e Olbia (Itália), Marselha (França), Málaga, Cádis, Alicante e Mahón (Espanha). Depois de realizar o embarque em Lisboa, o navio navegará para Génova. Na cidade italiana poderá encontrar uma cidade eclética, animada e vanguardista. Não pode perder a oportunidade de descobrir a sua cidade velha: um labirinto denso e fascinante de vilas medievais que abriga grandes palazzi construídos nos séculos XVI e XVII pelas famílias de comerciantes abastados de Génova, atualmente transformados em museus e galerias de arte. Em Génova, poderá encontrar como principais destaques a Cattedrale di San Lorenzo, o Pallazzo Ducale, e os palácios renascentistas de Via Garibaldi, onde encontram o melhor das coleções de arte genoveva, para além do mobiliário e decoração do passado áureo da cidade. De seguida, o navio irá para Olbia, a maior cidade que visitará num cruzeiro MSC no Mediterrâneo, na zona Nordeste da Sardenha. O seu crescimento exponencial recente deve-se ao enorme afluxo de turistas e passageiros que visitam uma das faixas costeiras mais encantadoras do Mediterrâneo, a Costa Esmeralda. Para além de um museu de primeira categoria, Olbia conta com inúmeros bares e restaurantes habilmente repletos de turistas. Tendo atraído durante muito tempo as celebridades mais comentadas de Itália, o desenvolvimento de cinco estrelas da Costa Esmeralda da década de 1960 ajudou a transformar a economia de toda a ilha. O MSC Orchestra escalará ainda em Marselha, a área metropolitana mais famosa e com maior densidade populacional do país, a seguir a Paris e Lyon. À saída do seu navio de cruzeiro MSC, os cafés ao redor do Vieux Port, onde peixes reluzentes são vendidos diretamente nos barcos no quai des Belges, são ótimos lugares para contemplar a vida de rua da cidade. A zona norte (Le Panier) é particularmente agradável durante a tarde, dado que as esplanadas estão mais expostas ao sol e a vista é mais bonita. Com um património cultural vastíssimo, no promontório, logo a seguir ao Fort Saint-Nicholas, o Palais du Pharo oferece a melhor vista do Vieux Port, ou, se apreciar um panorama mais abrangente, visite a Notre-Dame-de-la-Garde, o marco do Segundo Império da cidade, no topo da colina de La Garde. A norte do Vieux Porte está a zona antiga de Marselha, Le Panier, onde até à última guerra, as ruas minúsculas, as escadarias íngremes e as casas de todas as épocas formavam uma “vieille ville” típica da Côte. O MSC Orchestra passará ainda pela cidade espanhola de Málaga. Esta está amplamente adaptada à circulação exclusiva de peões e tem como núcleo a sua rua mais sofisticada, a Calle Marqués de Larios, repleta de lojas em voga. Na Plaza de la Constitución, a praça principal de Málaga, encontrará uma fonte monumental ladeada por palmeiras esguias e esplanadas de inúmeros cafés e restaurantes. O centro de Málaga tem uma série de igrejas e museus interessantes, para além de ser o local onde nasceu Picasso, entre eles o Museu Picasso Málaga que inclui uma coleção importante das obras do filho mais ilustre da cidade. Debruçadas no topo da colina sobre a cidade estão as incríveis cidadelas de Alcazaba e Gibralfaro, vestígios extraordinários dos sete séculos de domínio mourisco. O navio irá para Cádis, uma das mais antigas povoações de Espanha e um dos principais portos do país. Numa excursão de um cruzeiro MSC no Mediterrâneo poderá visitar a cidade velha, construída numa península que ainda conserva muito do seu aspeto original, com praças abertas e grandiosas, vielas de marinheiros e edifícios altos, com torreões. A cidade de Cádis é um dos principais destinos de férias de Espanha pela sua catedral, totalmente decorada em pedra, sem qualquer vislumbre de ouro e com proporções absolutamente perfeitas. Esta catedral Nueva do século XVIII , que se vai desmoronando pouco a pouco, é uma atração quase irresistível para todos os passageiros. Poderá também visitar o Museu de Cádis, o mais importante da província, que está localizado em frente à Plaza de Mina e inclui o museu arqueológico no piso térreo com inúmeros artefactos e achados importantes da longa história da cidade. O MSC Orchestra irá para Alicante que oferece calçadões à beira-mar e esplanadas amplas e arejadas com diversos bares aconchegantes e cafés com terraços. Para além disso, uma série de museus bem organizados oferece tudo, desde arqueologia antiga até arte contemporânea. O amplo Castillo de Santa Bárbara, uma imponente fortaleza medieval localizada na montanha rochosa acima da praia da cidade, é a principal atração histórica de Alicante. De seguida, o navio passa ainda por Mahón, antes de fazer o desembarque em Lisboa. Situado nas alturas, acima do maior porto natural do Mediterrâneo, poderá em 10 minutos a pé percorrer todo o centro da capital de Menorca. A sua arquitetura consiste numa espécie de híbrido invulgar de mansões georgianas, reflexo da forte relação com os britânicos, e de blocos altos de apartamentos espanhóis que se impõem sobre as ruas estreitas. O itinerário de 10 noites com partidas de Lisboa terá o preço de 589€ + 220€ Taxas portuárias não incluídas + 120€ Taxa serviço de Hotelaria (TSH).  Com a promoção das bebidas incluídas, os preços iniciam-se nos 789€ + 220€ taxas portuárias não incluídas + 120€ TSH. Um outro circuito O MSC Orchestra fará um itinerário mais curto, de 5 noites, com partida de Lisboa a 3 de Novembro de 2023, que passará pelas cidades de Alicante, Mahón, Olbia e, por último, fará o desembarque em Génova. Poderá adquirir esse cruzeiro com preços a partir de 289€ + 70€ + 60€ TSH. Para quem optar por fazer o embarque em Génova, também poderá fazê-lo. Com partida a 21 de Junho de 2023, o MSC Orchestra navegará por Marselha, Málaga, Cádis, regressando à capital lisboeta, num cruzeiro que terá a mesma duração que o anterior e exatamente os mesmos preços. Quer opte por realizar cruzeiros portugueses, pelo Médio Oriente, pelas Caraíbas e Antilhas, pelo Mediterrâneo, pelo Norte da Europa. pelo Mar Vermelho ou caso opte por uma Grand Voyage poderá efetuar a sua reserva com a MSC Cruzeiros e ter a possibilidade de ter bebidas incluídas. Read the full article
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BIENNALE | A la Biennale de Dakar, les artistes revisitent le passé du continent
See on Scoop.it - Art africain contemporain
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L’événement révèle l’effervescence d’une ville qui s’impose comme un carrefour culturel du continent.
  [L'] installation [de Fally Sene Sow] aux accents d’apocalypse écologique est l’un des clous de la Biennale de Dakar – Dak’Art – qui a ouvert ses portes jeudi 19 mai dans l’ancien palais de justice sous le libellé de I Ndaffa (« forger » en langue sérère). « Forger, c’est reprendre la main, être inventif, créer de nouveaux modèles de société », résume Malik N’Diaye, directeur du musée Théodore-Monod de Dakar et commissaire de cette édition réunissant 59 artistes. C’est aussi l’occasion pour l’Afrique de revisiter son passé, du plus sombre au plus glorieux, pour mieux construire l’avenir.
  Le collectif belge Troubled Archives a ainsi fouillé dans les archives anthropométriques détenues par plusieurs musées européens, dont le Quai Branly, à Paris. [...]. « La base de ces images est tellement violente que, même lorsqu’on n’en voit qu’un détail, on en ressent la toxicité », souligne Antje van Wichelen, membre du collectif. [...] « Mais cette imagerie raciste est ancrée en nous depuis des années, poursuit-elle. Il faut la montrer et la subvertir pour imaginer un autre futur. »
  Se confronter à l’histoire, telle est aussi la démarche d’Emmanuelle Cherel, enseignante à l’école des beaux-arts de Nantes. L’historienne d’art a invité quelques artistes à venir troubler les collections du musée Théodore-Monod, constituées selon une taxinomie coloniale. [...]
  L’avenir du Sénégal se dessine surtout dans les quelques 400 « off » qui font pulser Dakar comme jamais. « L’énergie est incroyable ! », s’enthousiasme Ludovic Delalande, conservateur de la Fondation Louis Vuitton, venu prendre le pouls de cette scène en effervescence.
[...]
> Extraits de l'article de Roxana Azimi publié sur lemonde.fr à retrouver en intégralité sur https://bit.ly/3zdFFiR 
Karin Barlet's insight:
14e édition de la Biennale de l'art africain contemporain "Ndaffa" Dakar, Sénégal 19 mai - 21 juin 2022 https://biennaledakar.org/ 
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bruxellescity · 2 years
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Autogrill ouvre un comptoir 3-en-1 à la gare de Bruxelles Central : les produits YB (Yoghurt Barn), Pastarìa et Spizzico disponibles côte à côte
Autogrill ouvre un comptoir 3-en-1 à la gare de Bruxelles Central : les produits YB (Yoghurt Barn), Pastarìa et Spizzico disponibles côte à côte
  YB et Spizzico font leur entrée sur le marché belge Autogrill, le n°1 mondial des services food & beverage pour les voyageurs, a annoncé aujourd’hui l’ouverture de son nouveau concept 3-en-1 au cœur de la gare de Bruxelles Central. Au comptoir Autogrill, situé à l’étage intermédiaire menant aux quais, les produits Pastarìa, Spizzico et YB (ex-Yoghurt Barn) seront proposés aux usagers. Si les…
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gentlemanpixelator · 5 years
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Marseille. Quai des Belges et rue Cannebière
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philoursmars · 1 year
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Je reviens à mon projet de présenter la plupart de mes 55000 photos (nouveau compte approximatif. On se rapproche du présent !). 2015....
Marseille, en été. La Gay Pride le long de la Canebière jusqu’au Vieux-Port et le Quai des Belges. 
Même le commissariat de police arbore le drapeau arc-en-ciel !
Ah, et, trouvé sur le net, sur la dernière c’est moi !
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karinesauzedde · 2 years
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Harry Gruyaert (Belge, né en 1941) Quai du Canal de la Giudecca dans le brouillard, Venise, 1990 #harrygruyaert #venice #venezia #italy #italia #fog #foggy #canal #dock #sea #man #vaporetto #blackandwhitephotography #blackandwhite #blackandwhitephoto #photography #photo #photographylovers #bnw #bw #bnwmood #bnw_greatshots #bwphotography #bnwcaptures #streetphotography #walk #walking @harrygruyaert https://www.instagram.com/p/CVn1SgcLzqf/?utm_medium=tumblr
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retromodernisme · 2 years
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Le Palais de la Foire, quai Achille-Lignon, Lyon, Rhône.
Le Palais de la foire est construit de 1918 à 1935. En 1918 c'est plutôt un battage de pieux en raison du caractère instable des terrains des bords du Rhône. En effet, ce sont des lônes, c'est à dire des terrains inondables et marécageux, à l'amont de Lyon, en bordure du Parc de la Tête d'Or, qui doivent accueillir le nouveau palais. La municipalité a l'expérience de la construction sur ce type de terrains puisque, plus au sud, les universités de Lyon et l'Ecole de santé militaire ont également été construits sur des lônes quelques décennies plus tôt. Une fois les fondations assurées par des pieux profonds, le palais de la foire est construit par l'architecte de la ville, Charles Meysson. Ce dernier dessine un bâtiment modulable néoclassique, mais il s'agit en fait d'un bâtiment fonctionnel dont le décor est composé de pierres factices qui reposent sur une ossature en béton armé. La construction des différents éléments va durer jusqu'en 1935. En 1984, la foire de Lyon déménage à Chassieu dans les bâtiments d'Eurexpo. A la place de l'ancienne foire internationale est construite la Cité internationale de Lyon. Le bâtiment est partiellement détruit à la fin des années 1980. Une partie, notamment la façade côté Parc de la Tête d'Or, est utilisée par le Musée d'art contemporain de Lyon. A noter que les foires de Lyon avaient connu leur heure de gloire aux XVe et XVIe siècles lorsque le roi Charles VII avait pris la décision, le 9 février 1420 d'en autoriser la tenue afin de contrebalancer les foires de Champagne. En juillet 1940, le photoreporter Charles Bobenrieth immortalise les files d’attente (photo 3) qui se sont formées dans le hall du Palais de la Foire de Lyon, reconverti en centre d’accueil et de triage des réfugiés. Les personnes rassemblées ici ont rejoint le flot de civils fuyant l’avancée des troupes allemandes – d’abord des Belges, des Néerlandais et des Luxembourgeois à partir de mai 1940, puis des Français originaires du nord et de l’est du pays. Cet exode fut l’un des mouvements de population les plus importants du 20e siècle en Europe.
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8x30km · 3 years
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Cher journal,
Je t'écris d'Oreye (bon pied bon oeil) où nous avons pris nos douches dans l'obscurité totale, le courant ayant été coupé dans tous le village sans que nous puissions savoir quand il serait rétabli. Sans doute encore un coup d'éclat d'une de ces fameuses milices flamandes qui sabotent les transfo dans les village wallons en représailles pour des actions similaires adverses. Mais n'allons pas trop vite et reprenons depuis le début.
Reprenons depuis avant le début d.ailleurs puisque nous souhaitons évoquer quelques sujets qui ont été passés sous silence hier. Il faut dire, il se passe tellement de choses ici que remettre le tiercé dans l'ordre est toujours une gageure. Mais notre démarche de transparence nous impose une exigence de rigueur.
Déjà, le débat des "8 jours". C'est au restaurant qu'il a éclaté : Julien assure que "8 jours" en français signifie "une semaine", soit donc 7 jours, au même titre que "quinze jours" signifie "deux semaines" et donc en réalité 14 jours. Donc si on se donne rendez-vous dans 8 jours, c'est donc bien dans 7 jours qu'il convient de se présenter au rendez-vous. Thomas quant à lui est convaincu que si cette logique s'applique à l'expression "15 jours", il est incorrect de l'appliquer à l'expression "8 jours". Donc si on a rendez-vous dans 8 jours on se présente au rendez-vous dans 8 jours. Cher journal, le débat est ouvert.
Ensuite, un autre événement d'une importance capitale : la rencontre sur une station service près des chemins de contrebandiers, ces caractéristiques petites routes qui traversent la frontière hollando-belge, d'un jeune homme qui nous demande dans un anglais approximatif mais avec un accent français parfait où est "le festival". On lui répond en français qu'on a aucune idée de ce dont il parle, pour découvrir qu'il ne parle pas un mot de français. On le félicite pour son excellent accent français en anglais, en on poursuit notre route.
C'est l'occasion pour nous de s'émerveiller, alors que nous nous enfonçons en territoire belge, du nombre de gens qui parlent un français presque limpide dans un pays étranger. La francophonie a donc de beaux jours devant elle !
Un saut en avant dans le temps nous ramène là où nous t'avions laissé hier, a notre arrivée à l'hôtel à Visé.
La dame qui nous accueille commence par s'étonner que nous n'ayons réservé qu'une chambre, mais bon, c'est une chambre double, pas d'inquiétude. Ensuite, elle nous informe que notre colis de ravitaillement (2 t-shirts secs et des boissons de récup) n'est pas arrivé, et que la poste ne livrant pas le samedi, on peut s'assoir dessus. Zut !
Bon, peu importe, le plus urgent c'est la douche. On file prendre possession de la chambre et on passe chacun son tour à la douche. Julien en profite pour s'exercer a son excellente imitation du cor de chasse, et s'étonne de l'excellente acoustique de la salle de bains, bien meilleure que celle de la chambre !
Une fois tout ça réglé, on se trouve un resto pour le soir, qu'on réserve, et on se met en route pour une promenade. Marcher un peu nous fera le plus grand bien.
On traverse la Meuse (toujours aussi imposante et majestueuse), et on erre de rue en rue. C'est une bonne façon de découvrir une ville. Sauf si par hasard on tombe sur des quartiers moches. Mais là ça va. On s'amuse de retrouver sur de nombreuses maisons des représentations de gallinacés divers. On en trouvera pas mal le long de la Meuse aussi (les gallinacés eux-mêmes, pas leurs représentations). Des oies plus exactement. On passe devant une enseigne "Cercle Paroissial", flanqué de deux gros logos "Jupiler". Comme quoi, quoi qu'on en dise, la spiritualité n'est pas forcément exclusive du goût pour la gastronomie. Au bout d'un quai on atterrit à la Capitainerie, un petit bistro très sympa où paraît-il les cyclistes sont très mal reçus. On constate avec plaisir que si les règles en termes de monétique sont très strictes (pas de paiement par carte en dessous de 15€), elles ne résistent pas plus de quelques secondes au sens du compromis de la jeune serveuse.
Il commence à se faire tard dans l'après-midi, et nous nous dirigeons vers l'hôtel. Le restaurant du soir étant sur le chemin, nous essayons de le trouver. Ce n'est qu'après plusieurs passages devant un bar à l'adresse indiquée que nous comprenons que le restaurant est temporairement installé sous un barnum dans l'arrière-cour d'un bistro. Voilà qui pique notre curiosité, et notre appétit. Un saut à l'hôtel pour se poser quelques minutes, et nous voilà repartis pour le resto.
Un type très sympa nous fait rentrer, et une dame (qu'un commentaire dithyrambique qualifiait de "crémeuse", on ne sait pas si c'est considéré comme un compliment anodin ici) nous installe.
On prend notre commande de boissons. Évidemment on commande sans alcool. Julien commande une eau pétillante, et Thomas, après avoir fait répéter trois fois le serveur, incrédule mais curieux, commande un gin-tonic sans alcool (vous pouvez essayer mais ne vous étonnez pas de payer 10€ un verre de Schweppes).
On passe la commande et on se dit que c'est un bon endroit pour goûter la gastronomie locale. On commande des croquettes de fromage de Chimay en entrée, et un waterzooi en plat (Julien n'admettra qu'en sortant du restaurant que le waterzooi, ok, n'est pas vraiment une soupe à proprement parler). Ben c'était très bon. On ne prend pas de dessert parce qu'on a déjà bien mangé, et on sort. Le patron en sortant nous propose des digestifs offerts par la maison. La douleur d'avoir à refuser un cadeau de cette nature n'est atténuée que par le plaisir de raconter notre projet en long en large et en travers, et si possible en en rajoutant un peu ici ou là. Chic ! On se disait justement qu'on manquait d'occasions de parler de notre aventure avec nos hôtes !
On sort donc du resto frustrés mais heureux, et on va se mettre au lit pour une bonne nuit de sommeil réparateur.
Réveil à 7h, pleins d'enthousiasme. Nous allons découvrir le petit déjeuner. Plus frugal que celui de la veille, mais tant mieux, on a de la route encore et courir le ventre plein c'est toujours un peu délicat.
Le temps de se préparer et de boucler nos sacs, et nous sommes prêts à partir. Un coup d'oeil à la météo par la fenêtre nous indique que la sortie sera moins confort que celle de la veille. On descend et effectivement, c'est pas un temps radieux. Il fait assez bon finalement, et la pluie n'est pas trop dense, mais c'est surtout le vent qui fouette le visage et le pique de gouttes de pluie donnant ainsi une petite impression de grêle. Bref, il fait un temps pourri. D'ailleurs ce vent battant est un vent de sud-ouest, aussi appelé "saloperie de vent de face". Et les 7 premiers kilomètres sont en côte. On se dit qu'une fois en haut on aura plus qu'à descendre, et on attaque.
Sportivement ça se passe bien, les sensations sont bonnes malgré le vent et la côte et la pluie. Bon, on est pas bavards mais on trouve quand même que c'est très drôle de traverser le village de Fexhe-Slins, que faute d'une bonne connaissance du patois local on prononce "fesses et seins" (qui a dit que le sport de fond avait un effet régressif ?) ; on se réjouit aussi de traverser le village nommé Odeur, et on ne manque pas de faire une photo hilarante.
On cherche a faire un petit poème reliant les noms de villages rigolos qu'on a traversés (Visé, comme visé juste ; Odeur, comme l'argent n'a pas d'odeur ; ...) et on a pas le temps d'aboutir que déjà nous arrivons à Oreye. Dans d'excellentes dispositions, vous l'aurez deviné.
On avait une réservation dans un restaurant appelé Plum, que Julien persiste à prononcer Ploum, parce que c'est sans doute une référence à la traduction anglaise du mot prune. Il se trouve qu'apparemment non, mais ça reste quand même a éclaircir. La qualité de l'accueil qu'on nous réserve dans cet excellent petit restaurant familial (on aura été servis par la grand-mère, la mère et la fille !) n'a d'égal que le plaisir qu'on a a déguster ces plats traditionnels belges (les boulets liégeois sont délicieux bien qu'etouffe chrétien, il faudra bien qu'on pense à ne pas en manger au petit déjeuner demain matin avant de partir pour la troisième étape).
En parlant de petit déjeuner d'ailleurs, on constate qu'il n'y a rien d'ouvert ni ce soir ni demain matin pour manger à Oreye. Enfin, pas tout à fait rien : un minuscule établissement qui bricole des pizzas (à emporter uniquement). Voilà qui fera parfaitement office de dîner et de petit déjeuner !
On sort du restaurant et on marche une grosse demi-heure (toujours sous la pluie), en découvrant la grosse raffinerie de betterave à sucre qui s'impose au milieu du village comme l'église au milieu de la figure. La raffinerie de sucre produit une odeur acre et capiteuse qu'on qualifierait mal de raffinée, mais c'est encore un sujet à creuser.
On arrive au gîte, très sympa. Apparemment il y a dans le corps de ferme ou a côté des studios d'enregistrement et toute la maison est décorée de petits accessoires de musique. Après tout, pourquoi pas. Y'en a bien qui exposent des têtes de cerfs et des fusils de chasse.
Thomas se jette dans la salle de bains pour prendre sa douche le premier et profiter d'un moment de détente au chaud et au propre dans des conditions idéales. La suite, vous la connaissez déjà : le sabotage du transfo du village par la résistance flamande.
On termine de prendre les douches et on avisera. Bref, encore une journée bien chargée.
On se retrouve demain, cher journal, pour de nouvelles aventures !
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La fabuleuse histoire du biscuit Oreo né à New York. Le cookie Oreo est une institution aux États-Unis, au même titre que le Petit Beurre pour les Français et le Spéculoos pour les Belges. Le Zwiback pour les suisses. Le cookie Oreo est l'un des biscuits les plus connus aux États-Unis
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Lors de votre séjour à New York, vous passerez certainement par le Chelsea Market, un grand marché couvert qui borde la promenade de la High Line. C’est l’occasion pour vous de lever le voile sur le biscuit le plus new-yorkais de la Big Apple : l’Oreo Cookie ! La biscuiterie Nabisco, fer de lance du biscuit à New York. Le Chelsea Market, ouvert en 1997, est relativement récent pour New York. Il doit son style architectural aux nombreuses biscuiteries qui s’y implantèrent dès le milieu du 19ème siècle. Ces entreprises étaient ainsi stratégiquement placées près des quais de la rivière Hudson et du quartier du Meatpacking. Nabisco ou National Biscuit Company, également surnommée le « conglomérat du cracker » par ses détracteurs, contribua largement à l’expansion du site en s’étendant dans 19 bâtiments. En 1912, l’usine new-yorkaise de Nabisco invente alors le biscuit sandwich Oreo. Le début d’une grande aventure !Pourtant l’Oreo n’est pas une nouveauté… Même s’il l’a supplanté, le concept Oreo d’un double biscuit rond relié par une crème vanille a été pour la première fois mis sur le marché par la marque Hydrox. Nabisco, voulant concurrencer cette marque, créa sa propre version brevetée en mars 1912. Ironie de l’histoire, l’Hydrox est aujourd’hui perçu comme une pâle copie du Oreo. Que signifie le nom Oreo ?Le nom Oreo, serait-il français ? C’est en tout cas ce que dit la légende. La théorie est la suivante : les deux premières lettres désigneraient le mot « or », le « re » viendrait du mot anglais « cream » crème et le « o » final du mot « chocolat ». Personne ne saura vraiment le fin mot de cette histoire. Autre lien avec la France il existe un Oreo spécialement conçu pour fêter le 14 juillet avec les couleurs du drapeau tricolore. Au beau milieu du Chelsea Market, vous trouverez ainsi une fresque représentant le célèbre biscuit. Rendez-vous aussi à l’angle de la 9th Avenue et de la 15th Street. Ça y est, vous voilà dans la rue des Oreo ! Dénommée en anglais « Oreo Way », il s’agit du lieu fondateur des Oreo dans le bâtiment du Chelsea Market. A l’époque, ce site était idéal car proche des quais pour l’acheminement des marchandises mais pas seulement. L’usine se trouvait non loin du quartier du Meatpacking le quartier des abattoirs, d’où les restes de gras de porc étaient utilisés comme corps gras dans la production de biscuits
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myhedonisfitlife · 3 years
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Ma première année en Belgique
Et oui, déjà un an ! Un an que je suis partie avec deux valises à quelques 900km de ma terre natale ! (Dis comme ça on a l’impression que je suis partie pour un périple de dingue alors que pas-du-tout)
Au départ j’avais prévu d’écrire régulièrement des articles sur la vie en Belgique. Puis mon PC perso ayant définitivement rendu l’âme, j’avais plus les outils nécessaires pour prendre du plaisir à le faire. Mais maintenant que j’ai fais l’acquisition de mon super Chromebook, me voilà parée pour l’exercice, et quoi de mieux que d’écrire ce premier article à l’occasion de ma première année en Belgique ?! (question rhétorique évidemment, puisque que vous le vouliez ou non, je compte bien vous dérouler une rétrospective de ces douze derniers mois)
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Après avoir rendu mon appartement à Lyon, déménagé pour une semaine chez les parents, trouvé un logement à distance à Bruxelles, quelques pots de départs, une embrassade aux vieux sur le quai de la gare, et Hop ! Me voilà partie !
J’arrive à Bruxelles, gare du Midi, et là, je suis déjà perdue ! Mais c’est quoi cette gare sérieusement ? C’est un labyrinthe bordel ! Bon, je trouve la sortie, je commande un Uber pour aller jusqu’à ma nouvelle maison, parce que découvrir le métro Bruxellois ça me tentait pas trop dans l’immédiat. Mon proprio m’accueille, maison de type loft vraiment sympas en colocation, le boulot à 20 min en tram. Parfait. Je pose mes valises, je vais faire des courses, et les explorations commenceront le lendemain seulement, car j’ai trois jours devant moi avant mon premier jour de boulot.
MAIS IL FAIT BEAU EN BELGIQUE ! M’AURAIT-ON MENTI ?
C’est à peu de chose près ce que je me suis dis lors de ma découverte de la ville. Il faisait beau et chaud... Bien loin de la grisaille qu’on s’imagine. Alors j’en ai profité ! Visite des parcs, des institutions européennes, du centre ville et de sa fameuse Gröte Markt, j’ai cherché le Manneken Pis et ses copains Jeanneke Pis & Zinneke Pis (je sais pas ce que les Belges ont avec le fait de faire de pipi!), j’ai évidemment mangé une gaufre, ou deux (bah oui faut tester celle de Liège et celle de Bruxelles hé!), et puis j’ai commencé le travail !
Bienvenue chez Peugeot Belgique Luxembourg, filiale Belge du Groupe PSA !
Une passation un peu trop brève avec ma prédécesseuse sur le poste, un déménagement dans de nouveaux locaux en perspective, bref, une arrivée en plein chaos ! Mais me voilà Training & HR Project Manager ! (ça fait classe en Anglais hein?).
Mon tout premier job post Master, et j’en suis fière ! Un emploi avec des responsabilités, des sujets très variés... de quoi bien m’amuser !
Bon par contre, j’ai oublié de le dire, mais le beau temps a duré même pas deux semaines, après c’était de la pluie, de la grisaille et même que le froid à commencer à se pointer mi-octobre et que j’étais pas prête pour ça du tout !
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Bon, étant donné que la Belgique n’était pas la destination en tête de liste pour effectuer un VIE - elle n’était pas du tout sur ma liste à vrai dire - mais que l’opportunité professionnelle m’y a amenée, autant en profiter pour visiter le plat pays !
“La vie ce n’est pas d’attendre que l’orage passe, c’est d’apprendre à danser sous la pluie”
Donc me voilà partie avec mon sac à dos et mes billets de train pour ma première excursion. Au programme : Gand, Bruges et la côte Belge avec Blankenberge et Le Coq. La météo n’étant pas avec moi, j’ai eu le droit à la pluie, le froid, le brouillard et un tout petit peu de soleil. Quatre villes, une quarantaine de kilomètres parcourus à pied, la beauté des architectures (sauf Blankenberge), des litres de cafés pour me tenir chaud et la découverte de la fameuse Carbonnade Flamande (je recommande) !
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Visiter Gand c’est un peu déroutant. Le centre-ville est grand, spacieux, les bâtiments sont magnifiques, on ne sait pas où donner de la tête. Par contre, ayant suivi le parcours du Street Art qui fait traverser la ville en long, en large et en travers, je me suis vite retrouvée dans des endroits qui donnaient franchement pas envie.
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Non sérieusement, beaucoup de bâtiments à l’abandon, des façades défraîchies, des places sans personnes dessus... Un peu lugubre comme atmosphère... A Gand c’est deux salles deux ambiances quoi !
J’ai eu l’occasion d’y retourner cet été, avec une météo plus clémente, même si on s’est pris une bonne drache (d’où l’importance d’avoir toujours un parapluie, mais je clôturerai l’article par une liste des règles de survie en Belgique), c’était donc plus agréable, je vous laisse en juger par vous-mêmes.
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J’ai beaucoup aimé Bruges. J’ai moins aimé le monde qu’il y avait. J’ai commencé la visite de la ville par le Béguinage et les moulins, il n’y avait pas trop de monde. Mais plus je m’approchais du centre-ville, plus le flot de touristes se densifiait. (Oui j’étais moi-même une touriste, je sais!)
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Impossible de manger avant 15h ! Même Mc Do et autres fast-food étaient saturés ! Bon, j’ai quand même réussi à avoir mes carbonnades flamandes, servies avec de la compote de pomme et des frites. Un régal !
Après le repas, je suis allée directement faire la queue pour monter au sommet du Beffroi de Bruges. Ce fût ma dernière activité de la journée, j’en ai donc profité pour admirer la nuit qui tombait sur la ville... et la Gröte Markt de Bruges.
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Ah ! La côte Belge ! 65km de plage de sable fin et... de barres d’immeubles dégueulasses ! (Tu m’étonnes que les Belges vont tous à la mer en France...)
Mon hôtel étant à Blankenberge, je suis allée jeter un oeil à la plage. Ce fût bref. C’était moche. Heureusement, on m’avait conseillée d’aller du côté de Le Coq pour profiter de l’architecture typique des villages côtiers. Pour se déplacer facilement le long de la côte on peut prendre le tram du littoral. Hyper pratique. (Ils ont parfois de bonnes idées les Belges)
Je n’ai pas été déçue en arrivant à Le Coq : toute la ville a conservé cette magnifique architecture et les bâtiments en front de mer sont eux aussi traditionnels. Ouf !
La pluie et le froid étant de la partie, je me suis pas trop attardée et je suis rentrée à Bruxelles un peu plus tôt que prévue, las et fatiguée de marcher dans le froid et la pluie.
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Autres expéditions d’un jour...
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J’ai aussi visiter Anvers. Bon tout était en travaux à ce moment-là donc il n’y avait pas grand chose à voir malheureusement.
Puis Dinant, très jolie mais un peu morte. Louvain qui a de très beaux bâtiments mais dont on fait vite le tour.
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Namur et sa citadelle (inutile de perdre du temps dans Namur, la citadelle et les bords de Meuse sont vachement mieux).
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Par contre, agréable découverte que celle du Sahara de Lommel. Un spot à la frontière des Pays-Bas où on trouve un bout d’étang entouré de sable, où la baignade est interdite comme dans 90% des spots aquatique en Belgique (bon vu la gueule de l’eau, j’aurais peur de ressortir et d’avoir un troisième bras qui pousse).
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“Dans le port d’Amsterdam, y a des marins qui chantent”
Comment vivre à 2h30 de voiture d’Amsterdam et ne pas y aller ? impossible ?! On est bien d’accord. C’est pour ça que j’y suis allée. Deux fois.  Alors j’ai pas vu les marins chanter, mais j’ai vraiment apprécié l’ambiance chill de cette ville.
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Ma première visite à Amsterdam c’était en plein hiver, pour le Light Festival. Découverte de la ville en croisière... C’était très beau. Mais il faisait aussi très froid. Du coup j’ai eu envie d’y retourner avec les beaux jours...
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Et c’est vrai qu’Amsterdam est bien différente sous le soleil. Je retrouve bien là les architectures Flamandes, en même temps, les Flamands n’ont rien inventé (Oups).
Bref, flâner le long des canaux, louer un vélo, visiter les nombreux musées, tester les coffeshop... (oui?)
Ville idéale pour un week-end romantique... ou pas ;-)
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Une intégration pas évidente...
Je l’ai voulu cette expatriation. J’avais ce besoin de partir, me challenger, découvrir autre chose que la France dans laquelle j’ai grandi et en laquelle je ne me reconnais plus. Seulement voilà... Les changements et moi.. ça fait deux. Mon temps d’adaptation est long et à cela s’ajoute ma difficulté à créer des relations (la fille un peu psychorigide et asociale). Donc je dois admettre que les premiers mois n’ont pas été évidents. Ma première maison étant située dans un quartier résidentiel et excentré, j’avais pas grand chose à faire (à part sortir les poubelles) et les sorties en ville étaient vite compliquées. Alors certes, j’étais pas loin du travail mais je me faisais ch**r et déprimais.
... et un déclic !
Puis j’ai changé de colocation et de commune. Un peu mieux placée, un accès rapide aux endroits dynamiques de la ville... Et la vie a été plus agréable. J’ai des supers colocs, (la plupart sont déjà repartis), mais on a passé de supers moments. Surtout avec le confinement. On a su se soutenir et c’était chouette. Des soirées jeux de société, des BBQ, une chasse aux oeufs dans la maison pour Pâques... Ça a compensé la solitude des mois de télétravail !
Finalement la vie en Belgique c’est pas si mal... mais je n’y resterais pas, j’ai d’autres projets !
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Pour conclure cet article, il me paraissait évident de faire une liste des choses essentielles à savoir avant de venir en Belgique.
Investir dans un parapluie. Oui. Vraiment. Et l’avoir toujours avec soi. En Belgique il peut faire grand soleil, la météo peut t’annoncer un ciel sans nuage toute la journée, y a toujours moyen que tu te prennes une drach’ sur la tronche.
Faire la bise aux gens ou tes collègues, même si tu les connais pas vraiment (oh joie quand t’es pas tactile). Et c’est LA bise. Au singulier. Donc juste une. Pas deux, ni trois, ni quatre comme en France. Donc faut s’habituer à se prendre des vents au début. Donc on a dit une bise mais pas tout le temps. Non, pour la nouvelle année c’est trois bises et pour les anniversaires c’est deux. Pourquoi faire simple ?!
La guerre des langues. En Wallonie, la langue officielle c’est le français. En Flandre, le Néerlandais, et à Bruxelles... Bah c’est les deux. Si tu veux aller en Flandre (visiter Gand, Bruges etc..) : Mieux vaut parler directement anglais que tenter le français au risque d’être mal vu et ignoré.
Et si les mésententes entre la Flandre et la Wallonie s’arrêtaient aux langues... mais non ! La Belgique est quand même un pays qui n’a pas de gouvernement depuis 2 ans et les Belges le vivent bien. N’hésitez pas à les charrier un peu dessus d’ailleurs.
Par contre ne les charriez JAMAIS sur la coupe du monde de football 2018. Houla non ! Ils ont pas encore digéré leur défaite contre la France. (Sorry not sorry)
Les gaufres ! Gaufre de Liège ou Gaufre de Bruxelles ? Deux spécialités bien différentes. Cela dit, je préfère une gaufre de Liège nature pour mieux apprécier son goût sucré de base (et elle est assez lourde sans en rajouter), et une gaufre de Bruxelles avec topping pour la gourmandise. Certains tearoom proposent des gaufres à un prix exorbitant.. Honnêtement, les petits waffle trucks avec gaufres à 2€ sont tout aussi excellents.
Le parler belge ! Bon les septante et les nonante, quand on a un nonante-sept et un septante-huit dans son numéro de téléphone on apprend vite. Le “Une fois” , on va pas se mentir, tout le monde l’utilise. Mais c’est pénible car, dès que tu parles avec des français et que tu l’emploies, c’est radical, t’as le droit au “une FOIS” avec l’accent de Danny Boon. Les français stop. C’est lourd. Par contre j’ai eu du mal avec l’utilisation de “Savoir”. Les Belges utilisent savoir comme nous on utilise pouvoir. Donc quand on vous demande “est-ce que tu sais faire telle ou telle chose” la personne n’attend pas que vous lui confirmiez que vous savez effectivement faire mais que vous passiez à l’action et réalisez la demande. Alors je vous laisse imaginer au début, quand ma Cheffe me demandais si je savais faire une chose, que je lui répondais “évidemment” et qu’on réalisait deux jours après quand elle me demandait de lui transmettre le travail que j’avais pas compris la subtilité belge. Oups ! Bah je vais le faire hein ! Ou encore le “Ça va”  qui veut dire “ok ça marche”. Pareil, quelques incompréhensions au début quand je demandais quelque chose et qu’on me répondait “ça va”. Dans ma tête c’était “mais je t’ai pas demandé comment tu vas”, puis j’ai compris.
Et y aurait encore plein de chose à raconter mais je crois que je vais m’arrêter ici pour cette rétrospective.
Donc en résumé, la Belgique c’est : des Belges chaleureux et ouverts d’esprit, de la bonne bière pour qui aime la bière, une météo pourrie et des villes aux architectures incroyables !
Aller... Tot Ziens !
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