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#rideau de fer
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La banque de Savoie joue à cache-cache avec ses clients depuis plus longtemps que le plus vieux des habitants ne s'en souvienne. Le rideau de fer n'a pas été remonté depuis l'époque où l'on payait sa baguette en francs. — Tu vois cette relique, Roger ? dit Léo en gratifiant le mur d'un coup de pied nonchalant. On dirait le tableau d'un peintre maudit. — Mouais… Figure-toi que le vieux Marcel m'a dit qu'il y a encore du blé là-dedans. Un trésor que le banquier a oublié sous le comptoir avant de filer à l’anglaise. Léo, à la fois sceptique et amusé, allume une cigarette avec tout le soin d'un homme sur le point de résoudre le mystère de l'univers. — Et comment tu comptes entrer, Einstein ? Tu vas demander poliment au rideau de se lever ? — Nan, tu sais bien que la politesse, c'est pas mon truc. Par contre, j'ai un tournevis dans la poche. — Et après, qu'est-ce qu'on fait ? On s'achète un château ? demande Léo en expirant une volute de fumée. — Un château ? Pourquoi pas l'Élysée tant que t’y es ?! Non, on investit dans un truc sûr, un truc qui ne déçoit jamais. — Comme quoi ? Une appli pour les nostalgiques du Minitel ? Les deux compères éclatent de rire. Et alors qu'ils s'apprêtent à mettre leur plan à exécution, le rideau de fer se met à grincer, comme réveillé par leur audace. Ils se figent, le souffle coupé. Une voix sort de derrière le rideau, rauque et amusée. — Vous comptez vraiment cambrioler une banque avec un tournevis et un paquet de cigarettes ? Léo et Roger se regardent, mi-terrifiés, mi-intrigués. La banque de Savoie, apparemment, n'a pas encore dit son dernier mot.
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toutplacid · 2 months
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Des motos dans la rue Oberkampf, à l’angle avec l’avenue Jean-Aicard, Paris 11e – stylo bille 8 couleurs, carnet n° 119, 26 mai 2018.
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gbrlclvc · 5 months
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loeilenchambre · 10 months
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Lukáš Adamec - Horúca Láska, shazamé sur la route de retour de Bojnice
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 47
Quelques coups de fils dans la semaine me permirent de disposer de Jean, Pierre et Ric. J'appelais chez les jumeaux et comme leur père avait décroché, je lui proposais la touze où il aurait autant de culs à enfiler qu'il voudrait. Comme il me trouvait vantard, je lui dis que nous serions 8 en plus des ses fils à pouvoir recevoir sa queue. Il admit que cela serait pas mal. Comme il me demandait comment ils pouvaient participer (en plus du sexe), je lui dit que nous étions preneur de toute bouffe pour le BBQ du dimanche midi sachant que nous serions une bonne douzaine. Le samedi soir Marc et moi nous nous chargions de l'appro et Eric se chargeait des boissons. Je faisais les compte et m'aperçu que nous serions alors 14 répartis ;en : 4 actifs purs, 6 actifs/passifs selon l'opportunité et 4 purs passifs.
Samedi. En début d'après midi, avec la voiture de Marc, j'ai joué au ramassage scolaire et ai été chercher Jean , Pierre et Ric. Alors que nous bronzions tranquillement, nus sur les méridiennes autour de la piscine, Phil et Luc sont arrivés en moto et vite à poil nous ont rejoint. Batailles dans l'eau et cris ont attirés Arnaud qui, après autorisation de Bruno, est passé par dessus le mur de séparation pour nous rejoindre à son tour. Après de bonnes courses poursuites dans l'eau, nous en sommes sortis bandants. J'interdisais toutes manipulations, caresses et attouchement pour garder toute notre énergie pour le soir. Le soleil ayant bien tapé, j'entraînais tout le monde au sous sol et alors de Phil, Luc, Ric et moi poussions un peu de fonte, je mettais les trois " crevettes " aux abdos.
Alors que Ric et moi augmentions les poids, Phil et Luc poussèrent les jeunes sous les douches. Les exercices fait et nos muscles bien en valeur, Ric et moi les avons remplacés sous les jets alors qu'ils se séchaient. Nous sommes remontés alors que des bruits de moteurs envahissaient la cour. 17h. Les autres protagonistes du W E venaient de nous rejoindre. Je présentais ceux qui ne se connaissaient pas encore et entraînais Seb et les jumeaux à la piscine. Nous étions de nouveaux tous dans l'eau quand les 4 "vieux" nous ont rejoint. Au complet, nous avons commencé à nous lâcher. Les bites se sont tendues, et bientôt l'eau bouillonnait d'essais de pompage sous marin, de branlette et autres attouchements. Avant que l'un d'entre nous pollue l'eau, Marc nous entraîna le groupe au donjon. Je déviais les futurs enculés vers le sous sol afin de préparer nos boyaux par un lavement. Puis en tong, à poil ou enroulés dans les serviettes, nous avons parcouru les quelques 10aines de mètre jusqu'à la lourde porte en bois. Intrigué Arnaud se demandaient ce qui ce cachait derrière. Je faisais entrer le petit groupe dans le sas en lourd tissu noir que nous avons dernièrement installé pour améliorer l'isolation. Marc qui avait allumé les spots sélectifs, ciblant les postes tout en gardant le reste dans le noir, d'un coup tira le rideau de séparation. " tan tan " les 3 autres "hommes", dans les fauteuils du coin salon, un verre à la main nous attendaient. Les habitués commentèrent les modifications quand Arnaud ouvrait des yeux comme des soucoupes. Avant que chacun aille retrouver son accessoire préféré, j'illuminais le mur du fond dévoilant la partie sanitaire puis à l'étage deux séries de 4 spots éclairant chaque lit. Le regard attiré vers le plafond, chacun put admirer la dernière nouveauté. Le parquet avait été remplacé par de grandes plaques de verre spécial de presque 5cm d'épaisseur et prévu pour supporter 800 Kg au m² avec les poutres métalliques qui avait remplacé les anciennes en bois. Un plateau de verres d'apéro était prêt et nous en avons tous pris un. En sirotant nos verres, nous avons déambulé entre les selles de cheval, les slings, sommes passés devant les menottes fixées au mur, avons estimé la tailles des godes et autres boules disponibles dans le présentoir en fer. Je poussais Ric sur sa selle préférée, celle équipé du gode en son centre. Pierre et Jean sur un sling et Arnaud sur celui du milieu. Luc et Phil m'ont prêté main forte pour les attacher aux chaînes de suspension. Puis attrapant Tic et Tac, je les attachais, menottés contre le mur par les poignets et les chevilles. A ce stade, les 4 adultes se sont levés et ont commencé à évaluer la " marchandise ". leurs mains passait d'un flanc à un autre, les doigts d'une bouche à un cul. Phil et Luc ayant choisit leur camp, s'étaient pliés sur les deux selles restantes. Seb, lui comptait bien être actif vu le nombre de cul dispo ce soir là. quand à moi, je ferais ce que voudra Marc. Enculer s'il le faut, me faire saillir si besoin. Igor est allé voir ses fils en premier. Les voir plaqués contre le mur menottés les bras et jambes écartés l'excitait grave ! se collant à leurs dos, il leur tourna la tête et ils s'embrassèrent avec passion. Il m'appela et me dit que pour me remercier de lui avoir fait redécouvrir ses fils, je pouvais choisir lequel j'allais enculer pendant que lui s'occuperais du second. Je choisis Tac. Ce dernier est le moins passif des jumeaux ! je veux lui montrer qui est le dominant. Igor et moi nous nous positionnons pour enculer simultanément les deux jumeaux. Ils gémissent sous la poussée de nos bites. J'accroche le mien par les épaules pour finir d'entrer mes derniers cm. Igor préfère tirer les hanches de son fils vers sa bite. Une fois au fond, nous plaquons leurs corps sur le mur (heureusement protégé par une grande plaque de cuir épais). Je commence à limer le petit cul de Tac. J'alterne longues pénétrations avec de courts pilonnages. Igor juste à coté défonce son fils sur ses 22cm.
Je tourne la tête pour voir ce qui se passe dans notre dos. Ric galope debout sur les étriers préparant son cul à la bite d'Eric ou à de doubles sodo. Marc Bruno et Eric alternent dans les culs des trois slings. Quelques kpotes commencent à remplir les poubelles ! Quand aux trois derniers, Seb encule Luc qui lui même sodomise Phil. Puis Igor me propose d'échanger. Ce qui est bien avec les jumeaux, c'est que je ne suis pas obligé de changer de kpote entre leurs deux culs. Je sors de Tac et prend la place d'Igor. Un peu au large, je demande à Tic de bien serrer du cul. Après quelques contraction, je me retrouve bien serré. Igor quand à lui n'a pas ce genre de soucis. Il encule virilement son second fils lui arrachant de petits cris à chaque fin de pénétration. Nous entendions dans notre dos les commentaires des trois autres " mâles " en train de comparer les culs respectifs de Jean, Pierre et Arnaud. Et Bruno de conseiller son neveu sur ce qu'il peut faire avec son anus après avoir subit les massages anaux lorsqu'il enculait Jean. Le trio s'était agrandi de Ric venu les rejoindre. Ils avaient migrés vers les tatamis et, Ric et Phil en 69, se faisait prendre réciproquement par Seb et Luc. C'est dans ce dernier tableau que nous avons tous juté les uns après les autres. Marc dans Pierre, Bruno dans Arnaud et Igor dans Tac avec le plaisir d'être sans Kpote, les autres remplissant les réservoirs en latex. Igor m'aida à détacher ses fils. Ils nous tombèrent dans les bras, rompus tant par la position physique que par la tension sexuelle et psychologique d'avoir été attachés. Tous nous nous sommes retrouvés sous les douches et Marc se félicita d'avoir prévu un bac receveur de 2m de large. 14 mecs dans 10m², c'est juste sauf que certains avaient encore du mal à se décoller !! notamment Arnaud réfugié dans les bras de son oncle.
21h, Nous avons regagné la maison les estomac dans les talons.
JARDINIER
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philoursmars · 15 days
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Lens : les jardins d'euphorbes du Louvre-Lens.
Puis une Estafette surgissant d'un rideau de fer.
A proximité, les terrils se la jouent Fuji, bordés de cerisiers du Japon !
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lemondeabicyclette · 2 months
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Entretien réalisé en 2021. Jacques Baud décrypte le parcours de l'opposant russe Alexeï Navalny et analyse sa véritable popularité en Russie. Il permet de mieux comprendre qui était vraiment cet opposant à Vladimir Poutine.
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Il a écrit pas moins de quatre ouvrages depuis le début du conflit. Avec toujours la même méthode. Jacques Baud analyse depuis l’âge de 17 ans. C’est d’ailleurs comme cela que le renseignement suisse le repère, en découvrant ses articles sur l’usage des armes chimiques au cours des conflits. On le charge alors d’identifier les mouvements de troupes de l’autre côté du rideau de fer, ce qui lui vaut de se pencher sur la doctrine soviétique et la structure de l’armée russe.
Sa carrière ne s’arrête pas là puisque, avec le grade de colonel, il devient expert en armes chimiques et nucléaires. Il crée alors le Centre international de déminage humanitaire, basé à Genève, pour lequel il travaille au Soudan, en Éthiopie et en Somalie. Il élabore ensuite la Doctrine des opérations de maintien de la paix des Nations unies à New York.
Pour le compte de l’Otan, il se rend en Ukraine après la révolution de Maïdan en 2014, où il prend part à un programme de restructuration de l’armée ukrainienne. En parallèle, il s’intéresse, toujours pour l’Otan, à la provenance des armes légères (sa spécialité) dont disposent les autonomistes pro-Russes du Donbass.
Autrement dit, Baud est un personnage utile pour l'Otan, l'Ukraine et l'Occident. Son analyse de Navalny - en 2021 - en est d'autant irréprochable.
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aurevoirmonty · 9 months
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« On sait depuis Montesquieu qu’il y a ceux qui déclenchent les guerres et ceux qui les rendent inévitables. Les États-Unis et l’OTAN ont tout fait pour rendre la guerre en Ukraine inévitable. Une guerre qui n’a nullement commencé en février 2022, mais en 2014, puisque l’on comptait déjà 14 000 mort au Donbass quand l’armée russe est intervenue. »
Alain de Benoist, « Le retour du rideau de fer », Éléments, nº 196, juin-juillet 2022
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alain-keler · 1 year
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Mercredi 26 avril 2023.
Vol de retour Erevan Paris. L’avion est complet, les places sont très étriquées. Comme à l’aller une partie du vol sera aveugle, sans doute lorsque nous volons au-dessus de la mer noire, enfin je suppose.
Une petite sieste, puis je scrute  l’horizon. Le commandant annonce Venise, Milan. Les montagnes, les Alpes. Au loin des avions dans le même couloir aérien, ou un autre, cela m’est égal. Puis soudain un avion se rapproche de nous. Il va nous passer dessous, descente ou cap différent. Je le photographie et en agrandissant le fichier je vois très nettement « Ryanair ».
Prendre un avion a été longtemps un grand plaisir. Aujourd’hui ça me fatigue, faire la queue, passer la sécurité, le contrôle du passeport, j’ai toujours l’angoisse que l’on m’accuse de quelque chose, souvenirs de Pologne du temps du rideau de fer, ou d’Israël  qui commençait à basculer dans la parano pendant la guerre de 1982, bon quelque part je ne pouvais pas trop leur en vouloir vue la situation, mais quand même s’en prendre à moi ! Ça a fait un bon encadré dans Le Monde « guerre à la presse »,, comme Libé sur la Pologne : « Alain Keler, offre de double emploi » ou le Matin de Paris « chantage aux visas » toujours pour la Pologne !
C’était dur d’être photographe et de voyager sept à huit mois sur douze, mais c’était aussi tellement bon !
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journaldesvertiges · 9 months
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Vacances en Corse
Des hublots, des hublots,
À n’en plus finir, le sol tremble
Dehors mon reflet, les flots
Cette lune rousse qui, à bien y regarder,
Me ressemble.
Les passagers se pressent
Pour regagner les premiers
Le rideau de fer qui se dresse
Entre eux et les lents sanglots 
De l’eau salée.
Mes cheveux pris dans le zéphyr
Et à l’odeur des oeufs brouillés
Le garçon qui dira tout sourire :
« Votre café, le sucrier » 
Quand finira cette semaine,
Ses vagues et ses contralizés
J’irai cueillir la marjolaine
Que Marie-Pierre fait infuser
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sporcafaccenda · 1 year
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Jean Bure : de Karol Bor à Jan de Fast
Nous aurions aussi bien pû titrer « Jean Bure : de l’espionnage à l’anticipation » ou encore « Jean Bure : du Toubib au Docteur Alan », etc. Jean Bure, né en 1916, de père français d’origine suédoise et de mère polonaise, avait un doctorat en médecine et parlait huit langues. Actif pendant la dernière guerre mondiale: de Varsovie au Pacifique, via Londres et d’autres lieux. Grand voyageur, il connaissait très bien les pays au-delà du rideau de fer. Il est l’auteur de monographies en qualité d’attaché médical au titre des relations scientifiques avec les pays de l’Est. Voilà qui est bien utile quand on écrit des romans d’espionnage et qui explique la spécialisation de l’auteur dans l’espionnage scientifique, puis dans la science fiction, ainsi que le choix de ses héros permanents (qui semblent bien être des portraits rêvés/romancés de leur créateur). Jean Bure affirmait avoir toujours écrit, depuis l’âge de 16 ans. Il a cependant 43 ans quand paraît son premier roman connu : Aller-Retour Varsovie (Karol Bor, « Le Monde Secret ») chez Arts et Créations en 1959. A partir de là, Jean Bure publiera une moyenne de 5 romans par an, jusqu’à ce qu’on perde sa trace au début des années 80… Après 5 romans chez Arts et Créations, il passe au Grand Damier où il sera Franz Nikols pour 3 romans en 1960/61. Il sera aussi Gen Khor aux Editions Galic en 1962/63. A ce sujet, romans de « vaches maigres » qu’il ne reniait pas, Jean Bure disait :
« J’étais Franz Nikols au Grand Damier et Gen Khor chez Galic. En ce qui concerne ce dernier, le nom porté sur les manuscrits était d’ailleurs très différent avec sa forme mongole, puisque c’était Khan Gor, mais ces nobles pignoufs ne savaient même pas lire… Je n’ai pas eu trop d’ennuis avec le Damier l’ayant quitté à temps, mais un peu plus de bagarre avec Galic.»
Entre-temps, avec l’entremise de Jean-Pierre Bernier (alias Marc Arno, Paul Orney, etc.), Jean Bure était entré à L’Arabesque dans la collection « Espionnage » (Impasse aux dames, n° 160, signé Karol Bor, 1961) dont il sera un des plus solides piliers (près de 70 romans). Atlantide 1980 (n°185), une anticipation à court terme, obtint le Grand Prix International d’Espionnage de Lugano 1960. Son dernier titre inédit paraitra fin 1969 (Le Toubib vend la mèche, n° 606). La plupart de ces romans, signés Karol Bor, mettent en scène le personnage du docteur Philippe Olivier, alias le Toubib (directeur d’un laboratoire privé, officier de renseignement hors cadre et animateur de réseaux, dont la personnalité et les particularités préfigurent bien évidemment le « docteur Alan » de Jan de Fast). A L’Arabesque, outre Karol Bor, Jean Bure était aussi Noël Ward (pour 7 romans consacrés à Nick Carter) et, comme beaucoup d’autres, Gil Darcy, pour les « Luc Ferran » (Jean Bure en a écrit une trentaine et décrocha le prix Cicéron 1965 pour Luc Ferran bloque le piège)
Quelles étaient les relations de Jean Bure avec son éditeur ? Et sa manière de travailler ? Personne n’est mieux placé que l’auteur pour en parler :
« Je suis profondément égoïste, j’écris pour le plaisir d’un seul lecteur, moi-même. Je place mon héros devant des problèmes dont j’ignore au départ la solution, lui et moi la cherchons ensemble au cours des chapîtres. Mon ami Nouveau sait bien que je ne suis guère intéressé par le côté financier, je me suis contenté d’un forfait de petite dactylo aussi longtemps que j’ai pensé l’aider ainsi à tenir le coup. Sinon, comme bien d’autres, je l’aurais lâché longtemps avant – mes premiers contacts avec le Fleuve Noir dataient de 1965»
Premiers contacts non suivis d’effets immédiats. Jean Bure, sous l’alias Jan de Fast, n’apparaîtra au Fleuve Noir dans la collection « Anticipation » qu’en 1972 avec L’envoyé d’Alpha (FNA n° 495), mais notons qu’à la parution de son deuxième roman « Anticipation » (La planète assassinée, 1972), l’auteur avait déjà écrit une douzaine de manuscrits, acceptés par le comité de lecture du Fleuve Noir sans un seul rejet ! Ce qui représente près de trois années de publication pour un auteur de la collection. Comme quoi les dates de parutions sont parfois assez éloignées des dates de rédaction. Jan de Fast donnera 43 romans à la collection « Anticipation » et disparaîtra du catalogue avec le n° 1111 : Il fera si bon mourir. Un titre prémonitoire ?
Comment l’auteur en est-il venu à la science-fiction ? Jean Bure :
« Ce qui justifie la disparition du Toubib vient de ce qu’il s’est déplacé à la fois dans le temps et l’espace. J’en avais assez de l’espionnage, à part le côté descriptif des lieux de l’action, l’histoire est toujours la même, on se recopie sans cesse. Un agent est liquidé par ceux d’en face à Singapour ou au Kamtchtka, le Vieux fait appel à l’indestructible héros qui se fait casser la figure pendant douze chapitres, rebondit sur ses pieds et pulvérise d’un seul coup le réseau adverse. Notez que je m’efforçais de faire raisonner mon personnage avec son cerveau plutôt qu’avec sa mitraillette, mais ça devenait vraiment lassant.(…) Le Toubib est devenu le docteur Alan, médecin et aventurier du 23ème siècle, membre itinérant du Conseil Suprême de la Fédération des Planètes Unies et son hypernef l’entraine au cœur de lointaines civilisations galactiques. »
Place donc au docteur Alan et à Jan de Fast. C’est sous ce pseudonyme que Jean Bure s’est réellement surpassé à tous les niveaux : En compagnie d’un personnage itinérant incroyablement attachant, nous assistons à la construction, roman après roman, d’une Fédération galactique cohérente. Les idées de Jan de Fast sont brillantes, réellement novatrices, exposées avec clarté, et devraient être méditées – pour ne pas dire « être mises en pratique (ne serait-ce qu’à titre expérimental) » – tout comme ses remises en cause des préconcepts, des préjugés et des tabous ancestraux. Des visions et des extrapolations vertigineuses enfièvrent le lecteur ou le plongent dans une torpeur féérique et déconnectée. Certains des premiers romans de Jan de Fast sont, selon nous, de véritables chefs-d’œuvres : Infection focale, La quatrième mutation, Cancer dans le cosmos, Les tueurs d’âme, Sécession à Procyon, notamment, théâtres permanents de l’inouï qui témoignent d’une inspiration époustouflante et n’ont pas encore fini de nous envoûter. L’apothéose d’une belle carrière de romancier populaire.
Par la suite, Jan de Fast délaissa quelque peu le docteur Alan au profit d’autres personnages, plus aventuriers et mercenaires que concernés par les interventions humanistes et les enquêtes scientifiques. Encore que… A la fin des années 70, Jean Bure, toujours sous l’alias Jan de Fast, se mit à la nouvelle et donna quelques récits à la revue Fiction et aux anthologies de l’époque : « c’est un exercice qui me prend très peu de temps et m’amuse, je peux m’y libérer par l’humour, même s’il est parfois un peu noir ». Il disait aussi être tenté par l’Univers de Jacques Sadoul mais qu’il lui faudrait alors se surpasser. Si ça ce n’est pas de la modestie ! Salut docteur Alan et merci Jean Bure !
©️2009 ®️2023 Myrrha Kerenko
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#Jean Bure #Karol Bor #Jan DeFast #litterature populaire #espionnage #anticipation #Le Toubib #Docteur Alan #Brantonne #Jef de Wulf #Gaston de Sainte-Croix #paperbacks
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georgettelahaine · 1 year
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L’inspecteur Chen s’ ennuie, lui qui engloutit ses raviolis en pantoufle à midi faute d’aller travailler. Ce qu’on lui reproche ? d’ouvrir trop grand sa bouche. Aussi lorsqu’un fidèle ami lui demande de mener l’enquête sur l’ assassinat de Min, Chen ne veut pas en perdre une miette. MIN, cette femme aussi sublime qu'énigmatique à la tête d'un restaurant gastronomique dans le quartier chic Shangaï communément appelé " La table de Min" attise toutes les convoitises. Sa cheffe cuisinière illustre inconnue , régale les palais des invité-e-s. Chaque soir, Min n'invite à sa table que huit convives trié-e-s expressément sur le montant de leur fortune. Mais un matin, la cheffe trouve le rideau de fer baissé. Min n'est plus en état de lui ouvrir la porte, ni quoi que ce soit d'autres !
J’ai été légèrement déçue par la lecture de ce polar pourtant alléchant. Une lecture agréable mais une intrigue qui manque de piquant à défaut de l’ avoir dans les descriptions des plats …. Une petite visite en Chine qui aurait véritablement pu transporter les lecteur-ices si l’auteur avait offert des personnages aux portraits plus profonds. Dommage !
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toilou-egypte2022 · 1 year
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Jour 8 - samedi 12 novembre
Comme prévu, le téléphone de la chambre sonne à 7h, "it's wake up call". On se lève assez rapidement pour aller prendre notre petit dej. Les autres sont déjà partis pour Abydos donc on mange en tête à tête sur notre grande table. Retour dans la chambre, on emballe les dernières affaires dans nos valises et on libère la chambre à 8h 🧳
L'objectif du jour : visiter les souks pour finir les souvenirs. Ça fait plusieurs jours qu'on demande à notre guide d'y aller mais visiblement il n'avait pas envie de nous y emmener (peut-être aussi parce qu'il n'aura pas de comm' comme dans les boutiques plus qualitatives où il nous accompagne 😇). A 8h15, on est parti vers le temple de Louxor où se trouvent les boutiques qui nous intéressent et le souk. Le temple est vraiment au milieu de la ville, on ne peut pas le louper et c'est toujours sympa de repasser devant. On commence par la boutique "fair trade", seul commerce où on ne peut pas négocier mais que les guides de voyage recommandent pour la qualité de ses produits et ses prix. On y fait quelques emplettes mais surtout, on tombe sur un vieux marchand singulièrement gentil qui s'avère être le propriétaire des lieux, une boutique gérée en famille comme souvent ici. Il nous explique, photos à l'appui, que sa famille tient une bijouterie depuis 1955. On décide d'aller y faire un tour, et quelle surprise ! Il n'y a quasiment aucun bijou visible dans la boutique excepté dans la vitrine, cachée derrière un rideau de fer. Malgré l'emplacement superbe face au temple et à deux pas du Nil, le commerce n'a même pas d'enseigne et paraît quasiment à l'abandon. Le désordre règne et les bijoux donnent l'impression d'être là depuis des années. Il nous explique que l'or et l'argent ayant beaucoup augmenté et le business n'étant plus si intéressant qu'avant, il se concentre surtout sur l'autre boutique et un business de location de vélos (une collection de vieux clous), plus rentables. Il insiste beaucoup pour nous offrir le thé, Antoine finit par accepter. Ce n'est pas recommandé au vu des conditions d'hygiène plus que douteuses qui règnent dans cette ville et au vu de la propreté de la tasse, mais son insistance nous fait comprendre qu'il serait très impoli de refuser : l'authentique hospitalité arabe ! Ayant mal au ventre depuis quelques jours, j'en bois quelques gorgées mais je finis par arrêter pour limiter les dégâts. Le vendeur boit son petit thé avec nous et au fil de la conversation nous parle de son chiot de tout juste un mois. Il se trouve qu'il est dans le local à vélo (occupé à uriner par terre dans l'indifférence de son maître quand on y arrive). Très mignon mais on résiste à l'envie de le caresser ! On finit par régler nos achats au bout d'1h15 et on enchaîne avec les souks.
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La caverne d'Ali Baba
On y reste 45 minutes pour finir tranquillement notre shopping et on repart au bateau sous un soleil de plomb. En arrivant, on monte sur le pont pour profiter encore un peu de la piscine et des transats. À 12h30 c'est le déjeuner, on se rend compte qu'il y a un très grand groupe d'anglais qui est arrivé ce matin sur le bateau. Cette semaine, le bateau sera plein alors qu'il devait être au tiers de sa capacité en moyenne au cours de la semaine passée. Quand on était "à l'aise, Blaise" - dixit notre guide - sur les transats, ce ne sera sans doute pas pareil les prochains jours.
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Notre bateau de jour 🛳️
Après le déjeuner, on décide de retourner à la boutique du petit monsieur acheter un dernier -beau- bijou (il m'aura fallu deux heures de réflexion quand même 😂). En plus d'un tarif ultra compétitif et d'un bracelet déjà offert le matin, il tient à m'offrir un bijou en argent. Puis retour sur le bateau où je fais une petite sieste pendant qu'Antoine rentabilise l'abonnement Le Monde et construit de superbes ponts sur le jeu "Poly Bridge", qu'il recommande chaudement 🥲
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On attend le reste du groupe qui ne devrait pas tarder pour aller manger dans un petit restaurant avant de décoller pour Le Caire ✈️
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already-14 · 2 years
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Man Ray. Nusch Eluard 1935. Accompagné du poème « A la fin de l’année» tiré du livre de Paul Eluard « Facile » Via fine arts museum of San Francisco
« Nous avançons toujours
Un fleuve plus épais qu’une grasse prairie
Nous vivons d’un seul jet
Nous sommes du bon port
Le bois qui va sur l’eau l’arbre qui file droit Tout marché de raison bâclé conclu s’oublie Où nous arrêterons-nous Notre poids immobile creuse notre chemin
Au loin les fleurs fanées des vacances d’autrui
Un rien de paysage suffisant
Les prisons de la liberté s’effacent
Nous avons à jamais
Laissé derrière nous l’espoir qui se consume
Dans une ville pétrie de chair et de misère
De tyrannie
La paupière du soleil s’abaisse sur ton visage
Un rideau doux comme ta peau
Une aile salubre une végétation
Plus transparente que la lune du matin
Nos baisers et nos mains au niveau de nous-mêmes
Tout au-delà ruiné
La jeunesse en amande se dénude et rêve
L’herbe se relève en sourdine
Sur d’innocentes nappes de petite terre
Premier dernière ardoise et craie Fer et rouille seul à seule Enlacés au rayon debout Qui va comme un aveu Écorce et source redressée L’un à l’autre dans le présent Toute brume chassée Deux autour de leur ardeur Joints par des lieues et des années
Notre ombre n’éteint pas le feu Nous nous perpétuons.
Au-dessous des sommets
Nos yeux ferment les fenêtres
Nous ne craignons pas la paix de l’hiver
Les quatre murs éteints par notre intimité
Quatre murs sur la terre
Le plancher le plafond
Sont des cibles faciles et rompues
A ton image alerte que j’ai dispersée
Et qui m’est toujours revenue
Un monotone abri Un décor de partout
Mais c’est ici qu’en ce moment Commencent et finissent nos voyages Les meilleures folies C’est ici que nous défendons notre vie Que nous cherchons le monde
Un pic écervelé aux nuages fuyants au sourire éternel Dans leurs cages les lacs au fond des trous la pluie Le vent sa longue langue et les anneaux de la fraîcheur
La verdure et la chair des femmes au printemps La plus belle est un baume elle incline au repos Dans des jardins tout neufs amortis d’ombres tendres Leur mère est une feuille Luisante et nue comme un linge mouillé
Les plaines et les toits de neige et les tropiques luxueux Les façons d’être du ciel changeant Au fil des chevelures
Et toujours un seul couple uni par un seul vêtement
Par le même désir
Couché aux pieds de son reflet
Un couple illimité. »
(via Man Ray | DantéBéa)
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zemagltd · 2 years
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Everyday Poetry - Les boutiques de fleuristes n'ont jamais de rideau de fer. Personne ne cherche à voler des fleurs. Boris Vian
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lonesomemao · 14 days
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EMOTION DECATHLON
Politique sociale
Et migratoire
De l'Europe
Come in forms
Des femmes musculaires
Contrôlent aux frontières
Nous ne sommes pas
Dans une Europe révolutionnaire
Ni non plus réactionnaire
Ca commence à ne plus être tabou
Le sexe la chair
Elles vents debout
Elles remplacent les vents indo-européens
Soufflant en infiltrant un nouveau rideau de fer
Samedi 13 avril 2024
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