Une infinité de points, étoiles comme des bubons.
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Un brin de rien
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La poésie des herbes citadines
bravant les interstices du
bitume
vaut, pour le moins,
celle des hommes.
Patience intense de chaque brin
nourri de pluie, de jets de chiens,
ténacité à toute épreuve en univers
hostile, et toujours
ce désir de créer, de croire, de croître
à l'écart des regards indifférents
à la beauté inhérente de ce combat
que les foulées pressées ne troublent pas,
qui se passe à nos pieds,
Microcosmos de jungles éparses
qui, un jour, recouvriront toutes nos conneries.
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matière de rose
contour du jour
sous le filtre des arbres
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© Pierre Cressant
(mardi 18 août 2009, la vie pariétaire)
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loin de toi
et ces mains qui m’ont vu,
ces jours-ci ne sentent plus,
la douceur des doigts,
qui s'entrelacent sans cesse.
on s’effleure sans faire exprès.
c’est un jeu, entre nous,
dangereux
qui s'expand au-delà de ton entendement.
mais tu me tends encore ta joue,
et moi j’imagine toujours ton cou.
et lorsque tu détournes tes yeux noirs,
moi je garde encore espoir.
juin 2023
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J'ai l'impression d'avoir perdu la raison
Submergée par un trop plein d'amour
Un trop plein de sentiments endeuillés
D'incertitudes, de doutes et de peurs
J'ai l'impression d'avoir perdu la raison
Quand la seule chose qui me paraît réelle
Est cette douleur au creux de ma poitrine
Causée par des moments de joie qui ne sont plus
Comme si j'allais recracher tous les papillons autrefois ressentis
Mais comment ne pas devenir folle
Quand cette affliction m'afflige dès le réveil
Et m'empêche de me reconnecter
A ce qui, avant, me permettait de flotter.
Dans une vaine tentative à me réveiller de ce songe
J'ai peur d'effrayer ceux, qu'un jour, j'ai aimés
En allant chercher près d'eux la clé
Ils verraient alors que j'ai perdu la raison
Depuis que j'ai perdu leur affection
Enora Menguy
Artwork: Rebecca Wilson, 2014
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Le point de vue du regret
Novembre 2020
Tu arrives peut-être de nul part
Tu ne te souviens peut-être pas de moi
Après 3 ans,j’ai remarqué que tu me manquais
Ta vie n’a jamais été simple
Tu ne m’as qu’échangé tes problèmes
Un soir j’ai vu les policiers chez moi
Tu étais parti sans dire au revoir
Je n’y ai pas pensé cette soirée là
Nos vies n’allaient plus jamais se revoir
Tu étais parti avec la lumière qui t’a tué
Une lumière de bon temps
La lumière des étoiles qu’on regardait sur le bord du feu
Pendant 2 jours tu es resté seul
Personne ne pouvait te sauver
Je ne savais pas que c’était la dernière fois que je te voyais
C’est si innocent de ma part
Je ne t’ai jamais dit au revoir
Après tout ce que tu m’as appris
Je ne t’ai même pas appris qu’est-ce que c’était de me connaître à mon plus fort
Mais à mon plus faible, je me rend compte que je m’inspire de toi pour aller mieux
Je regrette tant de ne pas t’avoir prêté attention
Tu as fait une crise d’épilepsie
La seule fois où tu as été chanceux dans ta vie, c’est quand les faibles chances d’en mourir t’ont gagnées
André, je suis sincèrement désolé
Si seulement tu pouvais ramener le monde à la normale
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Confiance
Avoir confiance en l'autre,
C'est lui raconter ses plus sombres secrets,
Mettre entre ses mains ses plus belles espérances.
C'est le laisser toucher notre intimité,
Lui accorder l'espace pour qu'il tente sa chance.
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Je vis en Adolescence
Ça sentait bon les vacances
C'était hier, des boucles blondes
Au vent du large, qui vagabondent
Sur son vélo, elle tourne et tourne
Si près de moi, je me retourne
Sans une parole elle dit
On se le boit ce Martini?
Nos années quatre-vingt
C'est si proches et si loin
Son vieux pull-over bleu
Sur ma peau je le veux
Et ses lèvres sur ma bouche
Tant rêvées sur ma couche
Et le sable des dunes
Faisait d'elle et moi une...
Une histoire de jeunesse
Et même pas de promesses
Mais la vie continue
Quelles paroles incongrues
C'était plus les vacances
Allez fils, tu avances !
C'est tellement banal
Pourtant ça fait mal
Comme j'ai pu rêver d'elle
Et des larmes et du sel
Pas toujours, pas souvent
Hier, parfois maintenant
Sur la digue là bas
Cours lui prendre le bras!
Et pendant un moment
Retrouvons nos quinze ans.
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Chaque nuit a un jour
Chaque ombre a une lumière
Le monde opposé
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Caverne
De retour au monde des solitudes
Vaut-il encore la peine de planter ces graines de citron ?
Le soleil balafre mon visage avec de dures zones d'ombre
Je dois m'accrocher à la lumière au bout du tunnel
Mais puis-je encore porter la vie
Quand le vent me pousse à partir ?
Un mal m'habite, et sa cause
Change de forme
Chaque jour
Je me recueille sur les stèles
Mon coeur pris de vertiges, se pâme
Et mes désirs, en stalagtites, semblent sourire
Car dans le vide, j'aperçois une jeune pousse, déterminée à vivre
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Dans l'ombre de la mélancolie,
Les souvenirs se réveillent en moi.
Une douce tristesse s'installe,
Comme une pluie fine qui dévale.
Les moments passés, si chers,
Revivent dans mes pensées, sincères.
Les souvenirs, un mélange de joie et de peine,
Comme une symphonie qui se déchaîne.
La mélancolie, une vague qui déferle,
Emportant mon cœur dans une danse éternelle.
Mais au milieu de cette douce tristesse,
Je trouve la beauté de la tendresse.
Car la mélancolie, malgré sa douleur,
Nous rappelle l'importance du bonheur.
Elle nous guide vers une introspection,
Et nous pousse à trouver notre direction.
Alors embrassons la mélancolie,
Comme une amie qui nous défie.
Car dans ses bras, nous trouvons la clarté,
Et la force de continuer à avancer.
Mrs_Inconnue
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Mon esprit tourne
Comme une machine à linge
Dont on a oublié
De trier les couleurs
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Tout et rien
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Tout vendre
tout mettre en boite,
toute la vie, toute entière,
tout mettre en pause
le temps d'aller voir ailleurs
si on pourrait y être,
ici
là
ou très loin là-bas,
ne garder
que le cercle rapproché,
le sang, serré
et relancer la machine
sur une nouvelle route, destin
jusqu'au FIN sur l'écran noir
et la finale mise en boite
de toute la vie, toute entière.
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source : @cheminer-poesie-cressant
effleurement de la lumière qui redescend vers la terre ; la fleur semble avoir trouver l’échelle de l’éphémère qui la mènera vers l’au delà
© Pierre Cressant
(mardi 24 janvier 2023)
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angoisses
la longue lame, fine,
appuyée sur la jugulaire,
le souffle, qui se coupe,
les tempes, qui battent,
la poitrine, chargée.
c’est irrespirable,
cet air saturé,
de regards qui s’attardent,
et, le mien qui fuit,
vers l’extérieur, inatteignable.
le sternum se serre,
les poumons s’affaissent,
mais ne semblent, jamais se remplir,
on ne me laisse plus,
le temps de vivre.
le nœud, de mes organes,
qui se contractent,
par fractions,
en une douleur, sourde,
grave.
j’étouffe.
sans verser une larme.
19 octobre 2023
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