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#tableaux parisiens
derangedrhythms · 1 year
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Devoured by an endless black nightmare,
Charles Baudelaire, Complete Poems: Tableaux Parisiens; from 'You Were So Jealous', tr. Walter Martin
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i-mybrunettelady · 1 year
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Not to be a nerd or anything but I sometimes forget how fun literary analysis can be, for real. You're just trying to decipher a part of someone's mind and you can never be sure bc that person won't/can't tell you but you're trying anyway and I think that's kinda cool
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marciamattos · 6 months
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Remedios Varo Uranga
Remedios Varo Uranga, née le 16 décembre 1908 à Anglès, dans la province de Gérone en Espagne, et morte le 8 octobre 1963 à Mexico, est une artiste peintre surréaliste espagnole.
Son père est un ingénieur hydraulique. En 1924, Remedios Varo entre à l'Académia de San Fernando où elle étudie les beaux-arts. En 1930, elle participe à une exposition collective à Madrid. Elle épouse le peintre basque Gerardo Lizarraga et ils partent s'installer à Paris.
Elle revient à Barcelone, en 1932, se sépare de Lizagarra et se lie avec le peintre Esteban Francés.
En 1936, Remedios Varo participe à l'exposition Logicofobista organisée à la Galeria Catalonia de Barcelone et rencontre le poète surréaliste français Benjamin Péret, venu combattre avec les anarchistes de la colonne Durutti sur le front de Teruel2. Ils se marient et s'installent à Paris en 1937. Avec Péret, elle fréquente le groupe surréaliste parisien et se lie d'amitié avec l'artiste peintre anglaise Leonora Carrington. Elle présente plusieurs tableaux à l' Exposition internationale du surréalisme de janvier 1938 et à l' Exposition du rêve dans l'art organisée par Frédéric Delanglade. Sa toile El Deseo (Le Désir) est reproduit dans le numéro 10 de la revue Minotaure.
À la fin de l'année 1940, Remedios Varo et Benjamin Péret retrouvent André Breton et quelques surréalistes réfugiés à Marseille, dans la villa Air-Bel, louée par le journaliste américain Varian Fry, dans l'attente d'un visa de sortie du territoire français. Ils parviennent à quitter la France en 1941 pour le Mexique. Elle y retrouve Lizarraga, Francés, Leonora Carrington, Gordon Onslow-Ford, Wolfgang Paalen et sa femme Alice Rahon. Elle crée des publicités pour la compagnie pharmaceutique Bayer, fait de la décoration, peint des meubles et restaure des céramiques pré-colombiennes.
En 1947, elle se sépare de Benjamin Péret qui rentre en France. Elle expose à la galerie Maeght pour l' Exposition internationale du surréalisme.
Après un voyage au Venezuela où elle participe, avec son frère le docteur Rodrigo Varo, à une expédition entomologique, Remedios Varo rencontre Walter Gruen qui l'encourage à peindre à nouveau. Ils se marient en 1953.
En 1955, la Galería Diana de Mexico organise sa première exposition personnelle. En 1958, la Galería Excelsior organise le premier Salon de la Plastica Femina où sont exposées des œuvres, outre celles de Remedios Varo, de Leonora Carrington et d’Alice Rahon. En 1962, la Galería Juan Martín présente sa deuxième exposition personnelle et elle participe à l'Exposition internationale de Tokyo.
Remedios Varo meurt d'une crise cardiaque. Son dernier tableau Nature morte ressuscitant est la seule œuvre sans aucun personnage.
En 1964, une rétrospective est organisée au Musée des Beaux-Arts de Mexico qui attire plus de 50 000 visiteurs. Dans la revue surréaliste La Brèche, André Breton rend hommage à son œuvre « tout entière » surréaliste : « Remedios, la féminité même, ici en hiéroglyphe le jeu et le feu dans l'œil de l'oiseau. »
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havaforever · 6 months
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ANSELM - Réalisateur de films qui ont marqué leur époque (Les Ailes du désir, Paris Texas…), Wim Wenders produit aussi des documentaires, qui possèdent néanmoins l’ampleur artistique d’un film tant son style et sa personnalité les imprègnent.
Après le très réussi Pina (2011), consacré à la chorégraphe Pina Bausch, voici Anselm dédié au peintre et sculpteur Anselm Kiefer, et toujours en 3D. Les Parisiens et ceux qui se sont déplacés expressément pour l'évènement, ont pu voir son impressionnante œuvre au Grand Palais éphémère en décembre 2021, ses tableaux géants incrustés de matières, d’objets, de matériaux, diffusant une force hypnotique.
Avec Anselm on rentre dans le processus créatif et dans l’histoire de ce géant de l’art d’aujourd’hui, à travers ses différents ateliers en Allemagne puis en France (Barjac, Croissy), ce dernier si vaste qu’il s’y déplace en vélo ! À travers aussi les personnalités qui ont compté pour lui, notamment le poète Paul Celan et le plasticien Joseph Beuys.
Après des polémiques dans son pays natal (accusé de fascisme parce qu’il reprend les grands personnages utilisés par les nazis, il refuse la pose antifasciste), il commence à connaître le succès aux États-Unis, puis dans le monde, notamment en France. Incarné dans certaines scènes reconstituées par un enfant ou un jeune adulte, on le suit jusqu’à aujourd’hui en plein travail.
NOTE 15/20 - Tout en pudeur et en simplicité, le film de Wim Wenders laisse un doux sentiment poétique qui retrace anachroniquement le travail de cet artiste du temps. On visite le film comme une exposition. Performance de l’artiste à l’œuvre, contemplation et mouvement à rythme humain.
Un superbe moment de cinéma sur un créateur incontournable de notre époque.
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VENDREDI 17 NOVEMBRE 2023 (Billet 1 / 3)
Mercredi matin, au réveil, miracle, beau temps sur Paris ! Nous avions prévu éventuellement de nous faire une toile mais les sorties cinéma de la semaine ne nous disaient pas grand-chose. Juste peut-être « Simple comme Sylvain », un film canadien, à mi-chemin parait-il entre Denis Arquand et Woody Allen, dont on nous a dit du bien…
Mais pourquoi pas une Expo ? L’Art, dans ces temps plus que troublés, est peut être un très bel antidote (ne tiquez pas, « antidote » est bien du genre masculin et nous avons choisi « bel » au lieu de « beau » pour une question d’euphonie) à la morosité ambiante… et quand nous écrivons « morosité », vous l’aurez compris, c’est un énorme euphémisme !
Après Nicolas de Staël et Van Gogh, il y avait l’Expo Modigliani au Musée de l’Orangerie qui nous intéressait. Le hasard a fait qu’il restait encore quelques disponibilités à 14h30 et nous avons pu réserver pour le jour même. Indispensable pour avoir une chance ne serait-ce que de rentrer dans le Musée. Mais problème identique à celui du Musée d’Orsay, les jauges des visites sont trop « généreuses », il y avait BEAUCOUP TROP DE MONDE dans les salles ! Et c’est très dommage !
Mais bon, nous n’avons quand même pas boudé notre plaisir, nous aimons beaucoup ce peintre même si nous avions déjà vu une très belle rétrospective de son œuvre : « Modigliani, l’ange au visage grave », exactement le 1er janvier 2003 à 17h30, au Musée du Luxembourg (JM avait collé le ticket d’entrée dans un album photo…).
En comparaison, peu d’œuvres dans l’Expo du Musée de l’Orangerie, mais cela fait toujours plaisir de retrouver le « style » très particulier de l’artiste. Nous, on aime beaucoup. « Poète ardent et peintre grand parmi les grands […]. Il passa tel un météore : il fut tout grâce, tout colère, tout mépris. Son âme hautaine d’aristocrate flottera longtemps parmi nous dans le chatoiement de ses beaux haillons versicolores. » (Paul Guillaume)
Par contre, petit conseil : réservez à la première heure du matin, vous aurez une chance d’avoir moins de monde.
ET SURTOUT : ne partez pas sans vous recueillir dans les 2 salles consacrées aux « Nymphéas » de Monet. Nous en parlons dans le Billet suivant.
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AMEDEO MODIGLIANI. Un peintre et son marchand
Du 20 septembre 2023 au 15 janvier 2024
Près d’un siècle après la rencontre entre les deux hommes en 1914, cette exposition se propose de revenir sur l’un des moments emblématiques de la vie d’Amedeo Modigliani, celui où Paul Guillaume devient son marchand. Elle s’attachera à explorer la manière dont les liens entre les deux personnages peuvent éclairer la carrière de l’artiste.
À son arrivée à Paris en 1906, Modigliani, artiste juif d’origine italienne, est peintre. Sa rencontre avec Constantin Brancusi, sculpteur d’origine roumaine, en 1909, agit pour lui comme une révélation : il s’initie à la sculpture et s’y consacre presque exclusivement jusqu’en 1914. Sa rupture avec cette pratique est aussi soudaine que totale : de 1914 à sa mort en 1920, il renoue avec la peinture et produit alors de nombreux tableaux consacrés principalement à la seule figure humaine. C’est cette pratique de la peinture qui est au cœur de la relation entre l’artiste et le marchand. Paul Guillaume l’encourage, lui loue un atelier à Montmartre, fait connaître ses toiles dans les cercles artistiques et littéraires parisiens. Il achète, vend et collectionne ses œuvres. […]
Outre les cinq peintures de Modigliani conservées aujourd’hui au Musée de l’Orangerie, plus d’une centaine de toiles ainsi qu’une cinquantaine de dessins et une dizaine de sculptures de l’artiste seraient passés par les mains du marchand. Ce nombre dénote à la fois l’implication du galeriste dans la promotion de l’artiste mais aussi son goût personnel pour ses œuvres, largement présentes sur les murs de ses différents appartements. On y trouve des portraits des figures marquantes du Paris de l’époque, Max Jacob, André Rouveyre, Jean Cocteau, Moïse Kisling, mais également des modèles inconnus, ainsi que de très beaux ensembles de portraits des femmes qui ont partagé la vie du peintre, l’écrivain Béatrice Hastings tout d’abord, puis la jeune peintre Jeanne Hébuterne, sa dernière compagne et la mère de son enfant.
L’exposition évoquera ainsi, à travers le choix d’œuvres emblématiques, les différentes caractéristiques de ce corpus tout en explorant les liens du peintre et de son marchand dans le contexte artistique et littéraire parisien des années 1910.  
(Source : « La plaquette de l’Exposition »)
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Ouverture : le Musée est ouvert tous les jours, sauf le mardi, de 9h à 18h (fermeture à 21h le vendredi).
Adresse : Jardin des Tuileries / Place de la Concorde (côté Seine) / Paris 75001
Tarif horodaté : 12,50 €
Métro : Concorde
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Des baisers, des oiseaux chantant soir et matin,
Et tout ce que l'Idylle a de plus enfantin.
L'Émeute, tempêtant vainement à ma vitre,
Ne fera pas lever mon front de mon pupitre ;
Car je serai plongé dans cette volupté,
De tirer un soleil de mon cœur, et de faire
De mes pensers brûlants une tiède atmosphère.
Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal, Tableaux parisiens.
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alexar60 · 2 years
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Transylvanie express (34)
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Épisodes précédents
Dans la cours, les domestiques s’activaient. Ils couraient partout sans savoir où aller. Les palefreniers attelaient des chevaux, juste pour les promener entre l’écurie et la porte principale. Les servants apportaient du bois afin de permettre aux cuisiniers de préparer les plats les plus goûteux. Personne ne se soucia de notre présence. Personne ne nous aida à descendre du carrosse. Pas même le cocher qui, restait assis l’œil rivé vers un mur. Il ressemblait de plus en plus à une marionnette sans fil, habillée d’un manteau trop grand.
Lorsque nous avançâmes d’un pas pour suivre Johann, les chevaux hennirent tout en s’éloignant. Je ne vis pas les servants descendre nos bagages. Sur le perron d’une porte, un homme à la chevelure et la barbe argentée attendait sagement. Dans son costume noir et poussiéreux, il parut calme. Il souriait, heureux de voir de nouvelles têtes. Le jeune homme empoigna sa main avant de nous présenter.
-          Je suis Klaus Möller, dit-il.
L’ivoire de ses dents sembla jaune en comparaison avec la blancheur de sa barbe. Il serra ma main alors que je gardai encore mes gants. Toutefois, il se contenta d’incliner la tête pour saluer Ludmilla, ajoutant une phrase enjôleuse qui fit rougir mon amie. Il nous invita à l’accompagner.
Nous traversâmes un hall suffisamment grand pour organiser un bal de charité. Puis nous grimpâmes un escalier en pierre. Bien que l’endroit fût sombre, je distinguai quelques tableaux accrochés aux murs ; principalement des portraits d’hommes, ancêtres du maitre des lieux. J’aperçus au dernier moment, un valet qui devançait l’historien. Il portait une lampe à huile.
-          Le comte Dosza est absent, annonça Klaus. Il est parti…chasser. C’est sa dernière lubie depuis le mal des méninges.
La moue affichée en regardant Johann, laissait à comprendre que la fameuse partie de chasse n’était pas banale. Le jeune homme fronça les sourcils avant de gratter son épaule.
-          Enfin, ici, je peux vous assurer que les découvertes sont exceptionnelles. Jamais, je ne pensais lire de pareils chefs-d’œuvre. Imaginez que j’ai trouvé un manuscrit datant du IIIe siècle, écrit en latin et dont le texte raconte le futur. Vous imaginez ? Le futur ! Et de nombreuses choses y sont écrites : La peste noire, la découverte de l’Amérique, la Révolution française, Napoléon, le mal des méninges. Ils… Je ne devrais pas vous le dire mais il y est même écrit votre venue dans ce lieu ainsi que celle de Madame.
Je croisai le regard de Ludmilla, intriguée par cette dernière phrase. Notre venue ? Comment est-ce possible ?
-          Un autre livre évoque un monde différent du nôtre. Les sociétés seraient en avance technologiquement mais elles détruiraient leur monde après la création d’une arme absolue. C’est fascinant parce que l’œuvre est en anglais. Mais, un anglais contemporain alors qu’elle a été écrite au Xe siècle.
Je n’écoutai plus l’historien, approuvant ses dires par quelques « oui » « d’accord ». Je remarquai son français sans accent comme s’il était parisien, ou habitait Le Mans ou Beauvais. Je l’imaginai vivre dans une bourgade de Province, à étudier des documents sans importance. Nous franchisâmes un long corridor obscurci par le manque de lumière. Soudain, le laquais s’arrêta devant une porte. Il approcha la lampe de la serrure avant d’ouvrir et de pousser au maximum la porte.
Notre chambre n’avait rien d’original. Elle se composait d’un grand lit, d’une armoire, une commode et d’un secrétaire assorti aux autres meubles. Un coin, séparé par une cloison  faisait office de salle de bain, et cachait une baignoire en forme de sabot. Nous entrâmes dans la pièce froide. Ludmilla s’assit sur le lit. Ne sachant que faire, elle caressa la fourrure qui servait de couverture. Après m’être changé et reposé, je quittai mon amie pendant qu’elle se lavait. Un domestique me guida jusqu’à la fameuse bibliothèque.
Il y avait des livres en pagaille. De toutes les tailles, de tout âge. J’admirai les œuvres classées n’importe comment. Certains ouvrages étaient écrits en russe, en hongrois, d’autres en allemand. Je trouvai des livres en vieux français, une bible en anglais. Je découvris à ma grande surprise, un recueil de magie en grec ainsi qu’un vieux papyrus, certainement rapporté d’Egypte.
Je marchai en attendant le docteur en histoire. J’appréciai aussi l’architecture du lieu, les décorations des étagères. C’étaient des frises qui méritaient un classement historique. Lorsque je vis une magnifique statue, je restai submergé par l’étonnement. Je fus impressionné de voir un tel visage taillé dans le bois. La barbe, les pieds, le détail de ses vêtements et de son bonnet, donnèrent l’impression que la statue était vivante. J’approchai lentement, avec des yeux émerveillés. J’aurais voulu voir un tel ouvrage dans la bibliothèque du Louvres, sur mon lieu de travail. La tête penchée du personnage sembla me fixer du regard. Je passai près de lui. Je m’arrêtai, pour mieux le contempler, comme on fait dans un musée devant une statue de Rodin.
-          Magnifique ! Prononçai-je à voix basse.
-          Merci !
La voix venait de nulle part. Elle pénétra dans mon esprit tel un murmure emporté par un souffle. Je continuai mon chemin, pensant ne pas être seul. Cependant, je ne vis personne. Alors, je me retournai en espérant trouver les livres pour lesquelles j’étais venu. Mais en voyant la statue, mon sang se glaça.
Dans sa tenue folklorique, elle avait changé de position. Ses bras se croisèrent alors qu’ils pendaient le long de son corps. Son pied gauche reposait sur la voute plantaire. Le plus effrayant fut de découvrir qu’il avait tourné la tête. Il m’avait suivi. Un courant d’air remua le bout de son bonnet. J’hésitai à approcher ou à sortir. Je décidai de choisir la seconde solution, préférant revenir avec Klaus Möller et Johann.
Dès lors, je m’enfonçai entre les étagères. Je commençai à me perdre au milieu de ces milliers de livres. L’odeur de la poussière commençait à piquer ma gorge. Je marchai sans réaliser que je me perdais dans un labyrinthe. Sur le moment, je pensai voir une nouvelle statue de bois.  Celle-ci me dévisageait avec un sourire hautain. Mais, de plus près, je réalisai, en reconnaissant un des livres posés à sa droite, qu’il s’agissait de la même sculpture. Sa tête marron avait encore changé de position.
L’inquiétude grandit. Je retournai sur mes pas, sans comprendre comment je ne trouvai plus la sortie. Une folle angoisse envahit mes poumons. Je marchai, sans oser appeler de l’aide. Puis, après avoir parcouru une centaine de mètres, je me retrouvai nez-à-nez avec l’homme de bois. Il régnait sur un socle de la même fabrication. Il m’observait, la main entourant sa longue barbe comme s’il la caressait. L’œil fixe, il semblait me détailler de la tête aux pieds. Un malin sourire apparut soudainement au coin de sa bouche. Je fermai les yeux dans l’espoir de me réveiller. Je me surpris à prier que ce cauchemar s’arrête. Puis, une porte claqua me faisant sursauter.
-          Yannick, mon ami, êtes-vous là ?
La voix de herr Möller rassura mon esprit. Je soupirai, soulagé bien que je ne pusse dire où il se trouvait. Aussi, je l’appelai et attendis qu’il me rejoignît. Le vieil homme mit à peine trois minutes pour me trouver. Nous nous dirigeâmes vers une table située à l’autre bout de la bibliothèque. Je parcourais encore les dédales entre les livres. En tournant la tête, j’aperçus la sculpture de l’homme aux pieds nus. Il n’était pas à sa place et parut nous suivre.
Alex@r60 – septembre 2022
 Photo: l’ignorant de la bibliothèque, Abbaye de Waldsassen
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jpm30 · 1 year
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Extrait de la couverture du 18 mars 1946 PARIS - Ça appartient aussi aux Parisiens. L'image était accompagnée de la légende suivante : "Montmartre, sous le dôme blanc craie du Sacré-Cœur, était la bohème de l'époque de Trilby et plus tard un lieu de divertissements de mauvais goût. Aujourd'hui, c'est redevenu ce qu'il était dans les siècles passés : un village dans Il y a trop peu de taxis maintenant pour emmener les voyageurs sur les pentes escarpées de Montmartre et trop peu de lieux de divertissement pour persuader les gens de monter les longs escaliers et les rues pavées ennuyeuses. Le peintre de rue trouve maintenant peu d'étrangers pour acheter ses tableaux de la petite rue sinueuse." (Ed Clark-The LIFE Picture Collection/Getty Images) .
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1939-wizard-of-oz · 3 months
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Une impressionniste oubliée sort de l’ombre au musée de Pont-Aven : Anna Boch
Arts et Expositions
Par Guy Boyer le 06.02.2024
Montée avec le musée d’Ostende, l’exposition consacrée à la femme peintre et collectionneuse Anna Boch (1848-1936) permet de découvrir cette figure méconnue de la période impressionniste et postimpressionniste venue en Bretagne en 1901 et 1912.
Premier événement à bénéficier de la générosité du musée d’Orsay en parallèle à l’exposition « Paris 1874. Inventer l’impressionnisme » (du 26 mars au 14 juillet), l’exposition « Anna Boch. Un voyage impressionniste » au musée de Pont-Aven, jusqu’au 26 mai, met au cœur de son parcours le Portrait d’Eugène Boch de Vincent Van Gogh (1853-1890) prêté par le musée parisien. Cette œuvre importante souligne les liens de cette famille belge avec l’avant-garde des années 1890 et leur goût de la collection.
Collectionneurs de Van Gogh, Gauguin, Marquet
L’exposition commence par la carrière de peintre d’Anna Boch, de ses débuts en Belgique jusqu’à ses voyages en Bretagne et dans le Sud de la France. Malgré certaines œuvres assez faibles, le corpus de cette artiste méconnue surprend par certains éclairs de génie et plusieurs emprunts à ses contemporains comme Segantini ou Valtat. Vient ensuite une section dédiée à ses différentes demeures et ses commandes à des artistes Art Nouveau comme Victor Horta (une réussite) et Maurice Denis (un échec). L’un des chapitres les plus passionnants reste celui consacré à ses collections artistiques puisqu’Anna Boch et son frère Eugène possédaient des Ensor, Gauguin, Van Gogh, Émile Bernard, Paul Signac, Henry Moret et Albert Marquet.
Une fortune de faïence
En Belgique, le père d’Anna Boch est célèbre car il est le fondateur de la société de faïencerie Boch frères (antenne belge de Villeroy & Boch). La famille vit confortablement dans le château de La Closière, près de La Louvière. Dès les années 1870, Anna Boch décore des plaques, plats et assiettes en camaïeu de bleus. Dans ces premières créations de céramique, on peut retrouver des traces de sa formation auprès d’Isidore Verheyden, un peintre de plein air (ne pas manquer son incroyable portrait par Anna Boch, où on le voit penché sur un tableau posé en biais).
Avec le groupe des XX
Dès 1885, Anna Boch rejoint le salon des XX, un cercle artistique fondé par son cousin Octave Maus, où exposent James Ensor et Jan Toorop mais aussi une quantité d’invités étrangers. C’est là qu’elle voit les dernières nouveautés artistiques, du divisionnisme de Segantini au pointillisme de Seurat. On reconnaît dans le travail d’Anna Boch une solidité de la composition (ici le reflet du bouquet de fleurs dans un miroir) et une harmonie des couleurs.
Une famille voyageuse
Aimant se déplacer facilement, Anna Boch achète une Minerva en 1907. On la voit ici, à bord de l’automobile, parmi les paysages du Midi de la France. Deux tableaux superposés permettent de comparer son style et celui de son frère. Devant un même paysage méditerranéen surmonté d’une tour sarrasine, on voit leurs approches différentes. Lui (en haut) schématise la composition, elle (en bas) joue des effets de matières et de couleurs. Même le chauffeur, Albert Lepreux, est de la partie et plante son chevalet avec eux dans la nature, de la Normandie au Maroc.
La Bretagne en deux temps
En 1901 et en 1912, la troupe sillonne la Bretagne. De Bénodet à Carhaix, Anna Boch en ramène des paysages maritimes. Aux plages des bords de l’Odet du premier séjour succèdent les falaises et rochers de la Bretagne du nord. Les grands formats panoramiques sont ensuite remplacés par des toiles au cadrage resserré.
Des commandes aux artistes
C’est l’architecte belge Art Nouveau Victor Horta qui restaure en 1895 la villa d’Anna Boch dans le quartier de Saint-Gilles à Bruxelles. Huit ans plus tard, la commanditaire déménage dans une maison construite par Paul Hermanus à Ixelles, où elle fait transporter le décor de Horta, cheminée comprise. Elle imagine également un grand décor qu’elle confie à Maurice Denis mais devant toutes les allégories antiques que celui-ci propose, elle préfère renoncer.
En pleine nature
L’exposition se conclue par une section plus faible consacrée aux liens d’Anna Boch avec le groupe de peintres luministes Vie et lumière. Les scènes bucoliques de ramasseurs de glands ou de ramendeuses de filets, qu’elle réalise alors, perdent en nervosité et en contrastes colorés. Pourtant, c’est l’époque d’une certaine reconnaissance publique en France puisqu’elle expose à la galerie Druet en 1908. Dans les années 1930, elle organise le devenir de ses collections, donnant plusieurs œuvres aux musées royaux des Beaux-Arts de Belgique ou au musée d’Ixelles.
https://www.connaissancedesarts.com/arts-expositions/impressionnisme/une-impressionniste-oubliee-sort-de-lombre-au-musee-de-pont-aven-11189177/
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wituwicha · 4 months
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Charles Baudelaire, Complete Poems: Tableaux Parisiens; from ‘You Were So Jealous’, tr. Walter Martin
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entomoblog · 4 months
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Deyrolle de père en fils, entre science et commerce, une vitrine parisienne de l’Histoire naturelle au XIXe siècle - Publications scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle, Paris
See on Scoop.it - Insect Archive
Deyrolle est le nom d’une grande famille de naturalistes du XIXe siècle qui nous est familier, mais n’a jamais fait l’objet d’une étude sur ses activités et ses apports aux sciences de la nature. Et pourtant, sur trois générations, les membres de cette famille nous donnent une large vision du milieu des naturalistes au XIXe siècle. En premier lieu nous parlerons de Jean-Baptiste Deyrolle et de trois de ses fils : Achille, Narcisse et Henri, puis des trois enfants d’Achille : Hortense, Émile et Théophile. Il est parfois difficile de distinguer les activités de chacun tant ils sont complémentaires. Tour à tour explorateurs, marchands naturalistes, collectionneurs, savants, éditeurs, illustrateurs, vulgarisateurs, ils ont été des acteurs influents du milieu naturaliste à Paris au XIXe siècle. Quatre d’entre eux sont partis explorer des régions lointaines (Brésil méridional, Gabon, Caucase et Anatolie orientale) encore très mal connues des européens, dans le but d’inventorier le monde vivant et d’en rapporter des spécimens de la faune et de la flore. Ils ont été actifs dans diverses sociétés savantes naturalistes et ont contribué aux tentatives d’acclimatation en France de nouvelles espèces végétales et animales. Par leurs activités de taxidermie et de préparation d’animaux exotiques, ils ont fait découvrir la faune du monde entier au grand public des musées européens. Ils ont été des entomologistes reconnus, certains ont chassé, d’autres ont collectionné, vendu, échangé, expertisé, étudié, illustré, colorisé des milliers d’Insectes. Ils ont joué un rôle majeur dans la constitution de collections entomologiques patrimoniales et ont laissé une empreinte forte dans la taxonomie entomologique. Ils se sont aussi intéressés à l’entomologie appliquée et se sont impliqués dans de grandes causes nationales comme la lutte contre la destruction des cultures par le Doryphore et l’introduction de nouvelles espèces de vers à soie pour sauver la sériciculture. Ils ont dominé le marché parisien pour tout ce qui concernait l’Histoire naturelle, ils ont œuvré pour fournir les établissements scientifiques en spécimens divers et rares, élaborer des outils et des produits afin de répondre aux besoins des collectionneurs amateurs et professionnels. Ils se sont même investis dans la mode de leur temps en confectionnant des parures en plumes pour chapeaux et des bijoux en Insectes. Ils ont été lauréats de grandes manifestations internationales, notamment des Expositions universelles qui ont marqué leur siècle. En éditant des revues et des ouvrages de vulgarisation, en créant des tableaux pédagogiques pour les établissements scolaires, ils ont initié des générations d’écoliers à la connaissance de la nature. Au service de la science et de l’enseignement de la nature, ils ont occupé une place centrale dans l’édition naturaliste et la diffusion des connaissances.
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derangedrhythms · 2 years
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Charles Baudelaire, Complete Poems: Tableaux Parisiens; from 'Parisian Dream', tr. Walter Martin
TEXT ID: I felt the barbed wire on my heart Of all my old anxieties.
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latribune · 6 months
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parisaimelart · 1 year
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La Villette, Montmartre, Belleville, le Marais, la Butte aux Cailles, tous ces quartiers de Paris possèdent, grâce au street art, des musées gratuits à ciel ouvert. Pochoirs, graffitis, collages, moulages embellissent les rues de la capitale et transforment souvent les murs lépreux ou fades en tableaux poétiques. Ephémères ou pérennes, les oeuvres sont signées par tous les grands noms français et internationaux de l’Art urbain. Enfilez de bonnes chaussures et perdez-vous dans les rues et ruelles de la cité lumière à la recherche de ces éclats de créativité. Si vous souhaitez découvrir les artistes qui se cachent derrière ces créations parfois surprenantes, n’hésitez pas à recourir à des sociétés spécialisées dans ce tourisme urbain. Ce sont, par exemple, My urban experience ou Fresh Street Art Tour Paris. Les guides vous détaillent le sens des oeuvres et, en arrière plan, l’histoire du quartier parisien visité. Parcourez Belleville et sa rue Denoyez. Admirez les fresques monumentales du 13 ème. Flânez avec Miss.Tic dans le Paris-village de la Butte aux Cailles. Arpentez la commune de Montmartre ou le Marais à la recherche des street artistes qui magnifient le passé culturel de ces quartiers. Partout, photographiez les mosaïques de Franck Slama alias Invader et scorez dans l’appli flash Invaders. Oui, décidément, Paris aime l’Art. Vous appréciez mes idées de sorties culturelles ? Choisissez votre prochaine exposition en vous abonnant à mon compte Instagram paris_aimelart @myurbanexperience @freshstreetartparis @paris_aimelart @paris @timeoutparis @quefaireaparis @paris.explore @paris_art_com @artaparis @paris_culture @expositionparis.info @paris_love_street @parismusees #exploreparis #freshstreetarttourparis #streetart #pochoir #urbanart #montmartre #Belleville #Paris #ParisMarais #labutteauxcailles #LaVillette #parisaimelart #paris_aimelart #parisexpos #parisexposition #exposparis #paris #exposition #parismusees #parisculturel #quefaireaparis #artparis #parisart #parisjetaime #parislife #parissecret #parisianlife (à Paris,Montrmarte) https://www.instagram.com/p/CnxCLXAoa2M/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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MARDI 16 AVRIL 2024 (Billet 1 / 3)
« ÉTIENNE DINET, PASSIONS ALGÉRIENNES »
Du 30 janvier 2024 au 9 juin 2024 à l’Institut du Monde Arabe
Cette exposition est la première consacrée à l’artiste depuis 1930.
Nous y sommes allés dimanche avec Ghislaine (une sœur de Marina), notre beau-frère, Pierre et une amie, Marie-Ange (T.).
Tout de suite vous dire que nous l’avons BEAUCOUP appréciée, peut-être parce que certains d’entre nous aimaient bien le courant orientaliste dans la peinture du XIXe (Ingres, Delacroix, pour ne citer qu’eux…), peut-être parce que, curieux, nous n’avions jamais entendu parler de ce peintre auparavant bien que certains de ses tableaux soient exposés au Musée d’Orsay, peut-être parce que c’était une occasion de nous retrouver et de faire quelque chose ensemble (la journée se terminant pas un dîner à la maison avec, pour rester dans la note, un tagine au poulet, citrons confits, olives et petits artichauts, cuisiné par Marina)… il est vrai aussi que la plupart des tableaux exposés ne nous ont pas laissés indifférents, bien au contraire, nous en aurions volontiers accroché 2 ou 3 chez nous… mais une chose est sûre : nous avions réservé une VISITE GUIDÉE et notre GUIDE s’étant révélée une excellente conteuse, elle a beaucoup compté dans le plaisir que nous avons pris à visiter cette Expo.
Pour nous résumer, si cet artiste vous intéresse, SURTOUT, choisissez une « visite guidée ». Sans, vous verrez des tableaux, avec, vous verrez le peintre ET ses tableaux. Le récit de la vie de cet homme et l’amitié/collaboration qui le liait à son « compagnon de voyage », Sliman Ben Ibrahim, nous ont passionnés. Les tableaux, au fur et à mesure des commentaires de la guide, ont pris alors une tout autre dimension.
Lisez le petit texte ci-dessous avant de regarder les photos que nous avons choisies pour clore ce Billet
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Algérien d'adoption, Étienne Dinet (1861-1929) est l’un des seuls peintres orientalistes à avoir échappé au reproche d’exotisme et au procès fait au regard colonial. Dès 1895, il renonce à toute source d’inspiration en dehors des sujets algériens et s'installe définitivement en 1904 à demeure dans l’oasis de Bou-Saâda. L'exposition permet de découvrir son œuvre et l’amour incandescent qu’il porta à un pays dont il épousa la terre, la foi et la cause.
Étienne Dinet naît en 1861 dans le milieu cultivé d’une famille d’avoués parisiens. Il se détourne tôt du modèle familial, pour entrer plutôt à l’École des Beaux-Arts. Il fait la découverte passionnée de l’Algérie en 1884 dont il peindra les oasis du Sud algérien, des instantanés de vie et la nature. Mais ce sont avant tout les habitants du Sahara qui seront au centre de ses préoccupations. Converti officiellement à l’islam en 1913, sous le nom de Nasreddine, il usera notamment de son influence pour plaider la cause des soldats indigènes.
(Extrait de la Plaquette de l’Exposition)
Ouverture 
Du mardi au vendredi : 10 à 18h
Du samedi au dimanche et jours fériés : 10 à 19h
Tarifs
Plein tarif : 8 € / - de 26 ans : 4 € / - de 18 ans : gratuit
Adresse
1, rue des Fossés Saint Bernard 75005
Métro : Cardinal Lemoine
Bus : 63, 67, 86, 87, 89
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En quittant l’Expo, nous sommes allés sur la terrasse de l’Institut et, grâce à un ciel dégagé, avons pu voir l’avancée des travaux de reconstruction de la toiture de Notre Dame.
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De retour à la maison, les plus frileux s’étant couverts, nous nous sommes installés sur la terrasse où nous avons pris l’apéro. Par contre, trop frais malheureusement pour dîner dehors.
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Ci-dessous, 1 petit tableau d’Etienne Dinet dont nous nous sommes servis comme « marque-place ».
La jeune-fille a même fini « encadrée » sur une étagère de la petite bibliothèque de l’entrée.…
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cinema-look · 1 year
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2023. 6 : La Chinoise
J’ai donné à La Chinoise (1967) de Jean-Luc Godard la note 6/10
Un film très créatif, mais un brin propagandiste. Ce n'est pas un mal, mais même prit au second degré, comme beaucoup de ses films, on a du mal a suivre.
L'effervescence des jeunes esprits révolutionnaires parisiens pré-68 prit dans les clivages idéologiques entre pays occidentaux face aux pays asiatiques au cœur d'une lutte anti-impérialiste.
Le communisme, le maoïsme, le parti, le livre rouge face au capitalisme, au PCF ou au révisionnisme Russe.
Le marxisme léninisme à l'heure de la guerre du Viêtnam sous toutes ses formes, des portraits de Staline, de Mao, le tigre, la mitraillette, la révolution violente, le terrorisme.
Le capitaliste et sa bouteille coca-cola, ses comics, ses avions et ses tanks.
C'est rouge, c'est bleu, c'est jaune.
On apprend méthodiquement, on se réveille sur l'internationale et on se met au récit des l'entraînements au balcon.
On lit, on récite avec ou sans lunettes, sans tout comprend ni à l'oreille, ni l'action ou les paragraphes sursautant à l'écran.
On parle aussi de la révolution au cinéma, de Méliès et des frères Lumières, de Eisenstein ou de sa propre mise en perspective, avec le film tourné sous les yeux du spectateur.
L'art, les tableaux, les livres, les philosophes et la musique (Mao) mais on souhaite quand même poser des bombes sur les universités sans même le soutien des plus grands du FLN (Algérie).
Un film mou en sa forme et pauvre en son récit, mais riche en ce qu'il témoigne d'une époque, énergique dans la vitalité des idées novatrices et porteuse d'espoir.
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