Tumgik
#visiblement c'est l'effort qui est de trop pour vous
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grosse envie de laisser tomber (tous ces gens qui sont contents d’être tes ami.e.s parce que c’est toi qui organise tout le temps tout et qui relance tout le temps pour tout)
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lounesdarbois · 10 months
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Chaque été depuis une trentaine d'années la descente graduelle de la Civilisation direction Afrique suit son cours. C'est comme le long déboutonnage d'un homme qui se rend compte peu à peu être un singe et n'y voit aucun problème, et au point où il se trouve cet été, un bouton de plus ou de moins, se dit-il, quelle différence ?
Ainsi nous aurons droit comme chaque année: -  aux clandos psychiatriques déambulant cul nu en hurlant sur le bitume fondu, ne s'arrêtant que pour chier accroupis sur les poubelles publiques (toujours en hurlant). -  à  la stupéfaction des pachas de l'époque ottomane écrasés de chaleur dans leurs chaises de plage sur les seuils, ne parvenant à manier leur éventail qu'à deux mains - aux filles de gauche voix enrouée dans la file d'attente des épiceries de nuit: "mais meuf what deux fuck?" pour faire américaine- canaille toujours trop bronzées, pieds sales, irrécupérables. - aux bandes de cailleras à la recherche de "chose-kek à gratter", blédards à teinture vendeurs de clopes, bonobos vomissant leurs lèvres marchant bras dépliés et mains sous le genou - aux lapeuses de glace au sucre de 40 berges cheveux courts, surpoids, cette fois tout à fait répugnantes, qui ont déjà renoncé à l'effort parce qu'elles ont leur gosse à la maison, leur chose  entièrement en leur pouvoir qu'elles vont malaxer tout leur soûl toute leur vie restante pour se venger de la vie - les bourges-"bohèmes" de plus en plus effeminés chaque année, de plus en.plus ambigus, toujours plus cocufiés, cambriolés, mais c'est justice. - aux transports en commun transformés en zoos roulants, bouillants, puants. - aux "événementiels", aux "fêtes", toujours les mêmes : un étal navrant d'objets à vendre sous une tente en toile cirée, une estrade vide avec des haut-parleurs crachant "du son", des brochures sur une table entourée de panneaux, c'est tout.
On ne le répétera jamais assez. Le processus d'extermination des Blancs est une guerre qui oppose non pas 2 fronts mais 3.
1/Le front des "vrais" avec les fas, les tras, "les petites gens les braves gens", les Gilets Jaunes, certains droitards, certains bourgeois, certains non-Blancs amis, nous, moi. 2/ le front des clandos, des envahisseurs, des colonisateurs, des métisseurs, des racailles, des profiteurs bien visibles, bien abrutis, identifiables, irréfutables. 3/ le front le plus méchant et le moins visible: bourges-bohèmes, planqués, banques, médias, synas, loges, PàB, boumeurs, antifas, élus, fonctionnaires, agents de l'étranger, bref toute la racaille du haut et de l'intérieur.
Il n'y a rien de pire que le front numéro 3, pas même la racaille même si elle était multipliée par clandestins au carré le tout au maximum de leur crasse en  fermentation sous cagnard dans maillot de foot synthétique. Le grand espoir de ces émeutes de sauvage c'est que ces primitifs une fois rassasiés de leurs bâtonnets de surimi au Capri-Sun chourrés dans les Lidl forcés à la Porsche-bélier s'en aillent demander un supplément d'argent de poche aux bourges-bohèmes du front numéro 2.
Par pitié les fas ne sortez pas du bois alors que la fête bat son plein! Nul ne doit risquer une minute de GAV pour un immeuble de bureau cramé. Je suis sorti du bois en novembre 2005, GAV pour extinction de feux de voiture à Echirolles. La belle affaire... c'est fini ce temps-là. Intervenir signifierait une interruption catastrophique de l'affrontement entre le front numéro 2 et le front numéro 3.
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Une idiote m'a dit que de toute façon tout le monde est bobo. Je lui ai dis non pas, pas les fachos. Et quand les bourges-bohèmes auront été bien détroussés, bien rossés, bien fessés, bien outragés par la racaille peut-être alors voudront-ils devenir des hommes c'est à dire, hélas pour eux, des fachos. "Mais nous on nique les fachos"...  Teu teu teu petites putes, tout beau, tout beau. L'arrêt des hostilités réveille une insolence refoulée ? Qui va niquer qui? Toujours des promesses. On vous renvoie trois mille autres cailleras sur la gueule ou vous avez suffisamment de quoi faire avec les dégâts des dix mille de la semaine dernière ?
Certains ont discerné quelle fabuleuse aubaine offrait le déchaînement de tous ces primitifs: - tout d'abord ces rats se sont donnés à voir au monde tels qu'ils sont vraiment et non tels que le monde voudrait qu'ils fussent. - ils ont cassé les barreaux de la prison des Blancs, ils ont saccagé, ridiculisé, piétiné presque chaque mirador du camp de concentration où nous à jeté le front numéro 3: magasins de vêtements franchisés, panneaux publicitaires, restaurants industriels, écoles publiques, mediathèques de gauchistes, etc. - ils ont menacé physiquement les insolents collabos ordinaires du front numéro 3: boumeurs, gauchistes, "activistes", hurleuses en surpoids, salopards anti-Blanc, insolentes, bouches inutiles de toutes sortes.
Toutefois que ces singes avachis dans leur hamac de sieste perpetuelle ne s'imaginent pas avoir accompli un quelconque travail lucratif. Ces quadrupèdes branlomanes sous shit ont encore beaucoup, beaucoup, beaucoup d'argent à se faire s'ils veulent bien mettre momentanément en sourdine leur lâcheté de pillards opportunistes de caravanes et tourner leurs groins renifleurs vers les opportunités fabuleuses des segments de marché encore intacts de la société de consommation. "La manière dont tu comptes en dit long sur ce que tu as brassé, la manière dont tu pompes en dit long sur ce que tu as sucé".
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marie-bradshaw · 11 months
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Chers lecteurs,
Toutes mes excuses pour ces deux mois de silence radio.
Absorbée par mes études scientifiques et le montage de mon projet, je n'ai pas vraiment eu l'occasion de me laisser ressentir quoi que soit.
Enfin disons que depuis ma "rupture" amicale avec Mathilde, j'ai adopté une grande facilité à laisser sortir les gens de ma vie en ouvrant grand la porte à la moindre déception.
C'est plus facile que de s'accrocher à des couteaux potentiellement plantés en plein coeur.
Pour vous dire où j'en suis arrivée, même Flo, mon meilleur pote depuis 10 ans, mon frère à la vie à la mort, sur un malentendu et un peu d'éloignement, j'étais prête à le laisser partir.
Une fausse impression de liberté s'empare de vous quand vous êtes seul et sans attaches.
Mais s'isoler du Monde, même si cela représente une option des plus tentantes, n'est pas une solution à long terme.
L'Homme a besoin de nouer des liens pour être heureux.
Et des liens j'en ai toujours, mais avec une distance de sécurité et une paire de ciseaux à la main, pour la plupart pour ne pas dire quasiment tous.
Pourtant vous voyez, il y'a toujours des personnes avec qui j'ai "rompu", des ex notamment, ou surtout un en fait, Pierre, dont l'avis compte et qui me le donnent toujours avec la plus grande considération.
Le genre de personnalités avec qui ça n'a pas collé sur un plan romantique, mais avec qui vous vous êtes connectés à un autre niveau.
Je suis sûre qu'en y réfléchissant bien vous en trouverez bien un dans vos contacts.
Cela dit malgré tout ça, je sais que j'ai encore un coeur qui bat sous cette superbe poitrine (c'est important de reconnaître ses qualités essentielles), quand je constate presque avec étonnement que certains peuvent encore le briser sans trop d'efforts.
Aka ma famille.
Ce qui me pousse à croire qu'après tout ce que j'ai traversé seule sans leur soutien, il n'y a visiblement pas de limite ou de prescription.
Y'en aura-t-il un jour?
Je vous le demande.
Hier j'ai fini de rédiger un article scientifique très complet, sur lequel j'ai passé près d'une semaine de recherches, pour que tout le monde comprenne et ai une vue d'ensemble sur des substances appelées perturbateurs endocriniens.
Je l'ai envoyé à 2 amis, dont Pierre et Marion qui réalise mon site, et à ma famille.
L'idée c'était de leur montrer le chemin parcouru, on ne se parle pas beaucoup, et je voulais qu'ils voient l'effort et la violence d'apprentissage et d'évolution auxquelles je m'étais soumise ces derniers mois pour mon projet.
Un "bien joué c'est clair" m'aurait suffit.
Aulieu de ça je n'ai eu le droit qu'à un profond silence.
Le néant.
Loin de chercher leur approbation ou reconnaissance, je tenais plus à leur partager mon parcours, et au passage des infos cruciales sur un sujet qui nous concerne tous.
Pour vous dire à quel point ma naïveté n'a parfois pas de limite, j'ai même essayé d'appeler mon père, à qui je reparle enfin après 2 ans de silence, lui demander s'il avait eu l'occasion de le lire, s'il avait un feedback à me donner, et il n'a même pas pris la peine de me rappeler.
On en est là.
Tout ça, ces manques d'égard ou de considération, ça ne devrait plus m'atteindre depuis le temps - mais les larmes qui roulent sur mes joues en ce moment-même racontent une autre histoire.
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LE SIGNE QUE QUELQU'UN VEUT S'EN SORTIR OU QUE CETTE PERSONNE EST EN ROUTE VERS LE SUCCÈS SELON DIEU, EST LA TOTALE TRANSPARENCE.
ET LE FAIT QUE CETTE PERSONNE N'AI PLUS AUCUN PROBLÈME À PARLER DE SES PÉCHÉS, DE SES TROUBLES ET DE TOUT CE QU'ELLE NE COMPREND PAS.
Une personne qui s'offense est une personne ténébreuse, car Dieu ne s'offense de rien.
La lumière ne voit aucun problème nulle part, car tout existe pour une raison, il suffit de faire l'effort de découvrir pourquoi il en est ainsi.
Le hasard n'existant pas, tout se passe pour un but divin, si on sait faire confiance à Dieu, afin de voir la gloire de Dieu que le Créateur a prévu de révéler dans toute situation.
C'est en réalité ce que Jésus nous a démontré par sa vie personnelle, mes chers amis.
Veux-tu t'en sortir ?
Veux-tu réussir ?
Veux-tu la solution divine à toute situation ?
LA PREUVE QUE TU VEUILLES T'EN SORTIR OU QUE TU VEUILLES RÉUSSIR, EST QUE TU PARLES DE CE QUI NE VA PAS SANS RIEN CACHER DU TOUT.
Tant que tu caches volontairement quelque chose aux gens, tu démontres être toujours une personne ténébreuse.
Tant que tu ne veux pas parler de tout, tu montres que la lumière divine n'est toujours pas réellement en toi.
Sais-tu que Dieu est lumière ?
Donc Dieu vient en aide uniquement à ceux qui décident de venir demeurer dans SA lumière, en étant totalement transparent envers tout le monde.
Tant que tu caches certaines choses, tu ne recevras jamais réellement l'aide divine.
C'est donc les cachotteries et le fait de ne pas tout dire aux gens, les véritables raisons cachées derrière les situations intérieures malheureuses qui perdurent dans nos vies personnelles.
Ces situations intérieures continuent dans nos vies personnelles, car on n'est pas prêt à tout révéler, afin de finalement recevoir l'aide divine.
Car Dieu attend ta transparence totale envers tout le monde, pour intervenir dans ta vie personnelle, cher ami(e).
Le choix de l'intervention divine est entre nos mains, en réalité.
Le savais-tu ?
Rappelle-toi, c'est si tu crois, si tu fais confiance à Dieu que tu verras la gloire de Dieu.
Dieu est fidèle, c'est nous qui ne faisons pas notre part.
C'est nous qui retardons l'action divine dans nos vies personnelles, à cause de nos cachotteries.
POURQUOI UNE PERSONNE PRÉFÈRE RESTER VOLONTAIREMENT DANS UNE SITUATION INTÉRIEURE MALHEUREUSE ?
EN EFFET, LE BONHEUR EST INTÉRIEUR, JAMAIS IL NE VIENT DE NOS SITUATIONS EXTÉRIEURES.
CAR QUAND ON A LA FOI DE DIEU, LE MONDE VISIBLE NE NOUS AFFECTE PLUS, UNIQUEMENT NOS PÉCHÉS ET NOS FAUTES QUI SONT NOS SEULS VÉRITABLES PROBLÈMES.
Pensez-vous que le Seigneur n'ait pas le bras assez long pour vous sauver ? ou qu'il ait l'oreille trop dure pour vous entendre ? En réalité, ce sont vos torts qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu ; ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tête pour ne pas vous écouter. - Ésaïe 59:1-2 BFC
POURQUOI CERTAINS PRÉFÈRENT CACHER LA VÉRITÉ, ET RESTE AINSI BLOQUÉ DANS DES SITUATIONS TROUBLANTES INTÉRIEURES ?
C'EST À CAUSE DE L'ORGUEIL.
CES PERSONNES NE VEULENT PAS QUE LES GENS SACHENT CERTAINES INFORMATIONS QU'ELLES TROUVENT GÊNANTES.
Sais-tu que Jésus est mort sur la croix sans aucun vêtement ?
Jésus n'a pas eu honte de mourir nu sur une croix, afin de te sauver.
DE MÊME, LE SEIGNEUR NOUS DEMANDE DE LA TRANSPARENCE TOTALE ENVERS TOUT LE MONDE, AFIN DE RECEVOIR SON AIDE.
IL EST IMPOSSIBLE DE RÉELLEMENT RECEVOIR L'AIDE DU CRÉATEUR SANS TOUT RÉVÉLER À TOUT UN CHACUN, EN RÉALITÉ.
Donc, tant que tu ne voudras pas tout dire à tout le monde, tu seras malheureux ou malheureuse intérieurement, alors que ce n'est pas ce que Dieu veut pour toi.
Car Dieu résiste aux orgueilleux et aux arrogants.
SAIS-TU QU'IL Y A DES GENS QUI PRÉFÈRENT RESTER DANS LE TROUBLE INTÉRIEUR OU QUI PRÉFÈRE MÊME NE RIEN DIRE JUSQU'À MOURIR PHYSIQUEMENT, PLUTÔT QUE D'AVOUER UN SECRET TÉNÉBREUX ET AINSI D'ÊTRE LIBRE ET HEUREUX INTÉRIEUREMENT ?
Rappelle-toi de l'histoire du roi David, qui ne voulait pas avouer son adultère et il nous a dit ce qui l'a libéré :
Quand je me taisais sur mon péché, mon corps dépérissait, Je gémissais tout le jour.
Car jour et nuit ta main [de mécontentement] s'appesantissait sur moi ; Mon énergie (ma vitalité, ma force) s'épuisait comme la chaleur brûlante de l'été. Pause.
J'ai reconnu mon péché devant toi, Et je n'ai pas caché ma méchanceté ; J'ai dit : Je confesserai à l'Éternel toutes mes transgressions ; Et tu as pardonné la faute de mon péché. Pause.
C'est pourquoi tout homme pieux te demande [pardon] au temps où tu [es proche] et où l'on peut te trouver ; car quand les grandes eaux [de l'épreuve et des temps difficiles] déborderont, elles n'atteindront pas [l'esprit qui est en lui].
Psaumes 32:3-6 AMP
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IL NE S'AGIT PAS DE SIMPLEMENT TOUT DIRE À DIEU UNIQUEMENT.
CAR AS-TU REMARQUÉ QUE TU N'AS TOUJOURS PAS CHANGÉ ET QUE TU TE SENS TOUJOURS MALHEUREUX INTÉRIEUREMENT, MÊME SI TU EN AS PARLÉ DES TES PROBLÈMES OU DE TES FAUTES À DIEU ?
EN EFFET, N'OUBLIE PAS QUE DIEU EST DANS CHAQUE ÊTRE HUMAIN.
SAIS-TU QU'AIMER DIEU ET QU'AIMER SON PROCHAIN SONT ÉQUIVALENTS POUR DIEU.
OUI, AIMER DIEU SE VOIT À LA FAÇON DONT ON AIME AUTRUI.
Ce qui signifie, que tout dire aux gens concernant tes péchés ou tes difficultés, est aussi important que de tout dire au Créateur Lui-même.
Donc quelqu'un qui ne dit qu'à Dieu ses problèmes et pas aussi aux gens, c'est comme s'il n'en avait pas parlé à Dieu, en réalité.
As-tu vue que le roi David à composer un psaume donc un chant où il raconte ses péchés à Israël ?
Et la Bible et les Livres Saints nous disent tout aux sujets des péchés du roi David.
Non ?
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harriet-de-g · 2 years
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Les handicapées, pour ou contre ?
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[Vous pouvez retrouver ce texte dans sa version imprimable ici ! post initialement publié le 23·06·2021 sur le site des D*, rédigé au féminin générique]
On a reçu ce petit bijou, sorti il y a quelques jours, une vidéo intitulée, « est-ce que tu pourrais sortir avec une personne en situation de handicap? ». Je n'ajoute pas de lien volontairement, l'idée n'étant pas de leur créer une pub supplémentaire. Introduite par une personne visiblement handie, la vidéo enchaîne les opinions sans filtre de tas de personnes sur la question.
La vidéo date de 2021, et ça permet de voir à quel point les initiatives se targuant de « changer le regard sur le handicap » ont été extrêmement efficaces (non).
Les réponses sont plus ou moins classées. On a d’abord les réponses négative, "neutres", puis les "positives". J'aurais pu écrire un article assez rapide, en reprenant un à un les arguments des participant·es afin de vous prouver à quel point nous sommes des êtres formidables au-delà des préjugés. Pleins d'autres se sont évertués à le faire auparavant, et c'est pour moi poser le problème dans le mauvais sens. Pourquoi en effet, devrais-je faire l'effort d'être pédagogue afin de simplement regagner le statut d'être humain ?
Les invisibles
Parce que oui, c'est un poil déshumanisant, d'entendre des personnes débattre de si oui ou non, nous sommes dignes de leur attention « malgré notre handicap ». À l'heure où le gouvernement, débattait lui aussi de notre droit à une autonomie financière, indépendamment de nos choix amoureux, c'était même carrément malvenu...
Les arguments qui sont évoqués par celleux ne voulant pas sortir avec des personnes en situation de handicap sont toujours les mêmes : trop lourds, trop contraignants, trop compliqués, trop difficiles à gérer,... De l'autre côté du spectre, c'est carrément une aventure, une expérience d'avoir une relation avec nous. Que ce soit pour celleux qui ont déjà reçu ces paroles IRL ou celleux qui n'ont pas débuté leur vie affective, c'est un énième crochet du droit dans l'estime de soi dont on se serait bien passé.
Mais ces arguments ont le mérite de montrer la méconnaissance totale de ce dont ces personnes parlent. Une méconnaissance qui s'explique par le fait que nous ne faisons tout simplement pas partie de leur monde.
En effet, dans des espaces construits par et pour les valides, nos apprentissages, nos sociabilités, sont constamment limitées par le manque d'accessibilité. L’alternative reste alors l'institutionnalisation ou l'isolement. Pour celles et ceux qui parviennent à franchir ces barrières, c'est souvent au prix d'efforts non négligeables qui ont parfois des répercussions désastreuses sur leur état de santé. Rappel important, 80% des handicaps sont dits « invisibles », c'est-à-dire qu'ils ne se repèrent pas d'un simple coup d'œil. Une autre façon de le dire et que nous côtoyons tous, chaque jour, des personnes handicapées, sans le savoir. Je doute que ce genre de discours encourage les concernées à être plus visible et ouverts sur la question.
Pour ou contre les handicapés ?
Poser cette question en prenant n'importe quelle caractéristique humaine qui ne fait pas l'objet d'un choix aurait paru au mieux étrange, ou pire offensant. D’ailleurs, cette question est plutôt posée par des personnes en situation de privilèges par rapport à une population marginalisées (remplacez ici handicapée par trans, noires, grosse...).
Le handicap ne fait donc pas exception et ça semble parfaitement ok, comme de débattre de s'il est mieux d'avoir un enfant handicapée ou pas d'enfant du tout. On oublie au passage qu’un groupe exerçant une oppression sur l’autre, non, cette question n’est pas neutre. Sous couvert d'exprimer une opinion sur un sujet « tabou », ces discours exprimés avec légèreté participent à la stigmatisation de nos existences. Quand bien même certaines ont eu la bienséance de dire qu'on était des êtres humains après tout, ou qu'on avait aussi le droit de vivre des histoires d'amour, l’implicite est que ce n'était pas une évidence.
Ici, ce qui nous caractérise, c'est notre handicap. Mais hypocritement,  on retiendra le terme « personne en situation de handicap » pour la question. On n’est pas que « handicapée » après tout, mais c'est totalement admis de nous juger sur cet unique critère. Ce n'est pas tellement les réponses des interrogées que je trouve violentes (quoique...), mais qu'une boîte de production ait jugé valable de poser cette question en l'état. Ce n'est pas parce que quelques handies interviennent que ça rend l'exercice moins validiste. On ne parle pas là d’une conversation entre potes dans un bar, mais bien d’une vidéo qui s’inscrit dans une culture et un champ de pensée.
Contrainte à la normalité
Quand nous accédons aux sphères publiques ou accomplissons des choses, c'est toujours "malgré notre handicap". Mais on ne fait pas malgré, on fait avec, comme on fait avec d'autres éléments qui forgent ce que nous sommes. Personne n'a envie d'être réduite à un seul aspect de son existence, que ce soit pour l'encenser ou le stigmatiser.
Ce genre de discours, s’il rend notre existence théorique visible, participe à nous effacer dans la vie réelle. Il entretient la difficile acceptation pour certaines de s’approprier le terme “handicapée”. Une autre conséquence peut être de pousser à performer la « normalité », à se cacher. Parce la bonne handicapée, c'est celle qui va « au delà de son handicap », dépassant ses limites, pour ne pas trop peser sur la vie de ses pairs.
C'est un mécanisme que l'on retrouve à l'échelle sociale, comme dans les relations intimes et il est délétère.
Culture du validisme
Cette vidéo participe à accentuer la différence entre eux et nous, entre un groupe qui serait enviable et l'autre qui serait disqualifiable. Elle s’inscrit directement dans une culture validiste qui nous maintient dans une position d'être à la marge, d'autres, même si c'est pour montrer un visage de tolérance ou d'acceptation. « Est-ce qu'on n’est pas tous un peu handicapés ? » répond l'une des participantes. Non, mais ce n’est pas pour autant que nos existences ont une valeur différente.
C'est cette même culture qui applaudit la création des cafés Joyeux, qui a basé toute sa communication sur le fait d'embaucher des personnes “pas comme tout le monde”. Comprenez, un café qui emploie des personnes porteuses de handicaps mentaux, qu’elle peut donc parfois se permettre de ne pas payer “comme tout le monde”, en dessous du salaire minimum.
Je n'ai pas besoin qu'on me tolère, ou qu'on applaudisse mon courage. J'ai juste besoin qu'on me considère comme un être humain, une adulte, un sujet de droit, une citoyenne. Je n'ai pas envie d'être une « expérience enrichissante » ou « une charge » pour qui que ce soit non plus.
Je m’arrête là, mais j’attends avec impatience la vidéo où on pourra râler sur le fait que c’est trop contraignant de sortir avec des personnes en situation de validité, parce qu’on n’a pas envie de devenir leur faire-valoir ou leur psychologue.
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narillyendestt · 3 years
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Un an sans cinéma...
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C'était il y a quasiment un an, La crise sanitaire n'était là que depuis trois mois tout au plus... Au mois d'août, j'étais allé voir mon seul film de 2020 qui était Tenet. Les attentes étaient grandes et je ne suis pas sort déçu sans pour autant être entièrement satsfait. Après le mois d'août, très vite, les cinémas se sont à nouveau fermés. L'attente a été très longue, trop longue... Nous arrivons donc à ce jeudi huit juillet 2021. Les cinémas sont à nouveau ouverts depuis quelques semaines mais je n'ai pas pris le temps d'y aller avant tout en m'en voulant beaucoup. Mais, ce soir là est booké depuis longtemps avec une amie proche. Manque de bol, Nomadland qui était le film prévu n'est pas diffusé ce soir là et du coup, on reprogramme à un autre soir. Je me retrouve comme un couillon, tout seul, avec une soirée ciné programmée et je décide d'aller voir le dernier Guy Richie avec Jason Statham qui m'attire l’œil depuis un moment (le film aussi m'attire l’œil). Après une heure de route pour arriver au cinéma, je retrouve cette sensation quasiment oubliée de la moquette sous mes semelles, l'odeur du pop-corn, de bruit des gens qui ne parlent que de cinéma, les bandes annonces sur les écrans ou encore les cartons promos trônant dans les couloirs avec les dates de sorties, seules témoins de la crise sanitaire et des reports interminables de ces oeuvres tant attendues. On ne perds pas les vieilles habitudes des visionnages d'actioners un peu débiles, Une Despé, la question habituelles "Vous n'allez pas en 4DX?" (qui selon moi est un non sens cinématographique et une connerie commerciales mais je digresse), je réponds non et direction la salle N°3. Je dépose mon auguste cul sur ce fauteuil si confortable qui m'avait tant manqué, je dépose ma bière dans le porte-gobelets avec précaution en vérifiant que le fond n'est pas pété (oui je me suis déjà fait avoir) et retrouve avec plaisir les dix à quinze minutes de publicités d'avant film parce que, oui, même ça me manquait. La salle s'obscurcit et le film démarre. Et là, comment exprimer mes émotions à la fin de la séance? Lorsque les lumières se sont rallumées, je me suis retrouvé tremblant dans mon siège. tremblant d'adrénaline et d'émotions diverses tellement j'ai intensément ressenti le film. C'était donc ça qui me manquait depuis tout ce temps? cette sensation qui me fait tellement aimer le cinéma? Et pourtant, j'en ai regardé des films sur mon Home Cinéma! Je reviens de mettre le doigt sur la raison de mon amour pour cet art! La sensation de la salle est une chose qui permet de vivre le cinéma et non pas de le consommer comme on le ferait à la télé ou sur une plateforme de streaming quelle qu'elle soit. J'ai mis cinq minutes a me relever de mon fauteuil et il m'a fallu encore trois heures après ma séance pour me remettre de ce que j'ai vécu... Mon avis sur le film sera bref, C'est un bon Guy Richie, bien fait (en même temps le mec sait diriger des acteurs et tenir une caméra donc c'est attendu de lui) mais on sent qu'il est dans une zone de confort. Je prends en exemple le compositeur de la musique est le même que le précédent film de Guy Richie (The Gentlemen) mais il arrive à jouer de la même manière sans faire la même chose. Je suppose que c'est aussi une demande de ce bon vieux Guy. Mais le film en soit est intéressant et sait être surprenant même si un peu prévisible. La trame du scénario et ses ficelles sont assez visibles mais la photo est belle et Statham donc, en bref, vraiment pas un chef-d’œuvre mais j'ai adoré car je l'ai vu en salle et restera mémorable! Je l’aurais surement déjà oublié si je l'avais vu chez moi, soyons honnêtes. Comment expliquer du coup mon émotion de fin de film? La conclusion sera simplement que le cinéma est un art qui se vit différemment en fonction de qui le regarde, dans quel contexte et pour quelle raison. Personnellement, tell un drogué en manque, j'ai peut-être pas consommé le meilleur des produits offerts, mais il m'a fait envie et un bien fou. Prenez soins de vous, allez au cinéma si vous avez un film qui vous intéresse
car il n'y a que là, en faisant l'effort d'aller le voir, que vous vous en souviendrez! La bise!
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claudehenrion · 7 years
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Il ne laissera “rrrien” passer...
  Les voilà prévenus, les touttsellezéceu qui ne sont que ''les petits, les obscurs, les sans-grades'' (l'Aiglon, E.Rostand), les retraités-trop-riches, les minables, les tire-au-flanc, les analphabètes ¡ No pasaràn ! Il a pris son air olympien (le n° 27, dans sa panoplie, me dit-t-on) : déterminé, oui, mais pas arrogant, et ça doit être vrai, puisqu'il le dit ! Mais au fond, les braves français moyens et ''moelleux à cœur'' que nous sommes proclamons notre amour de la démocratie… aussi fort que nous espérons un Napoléon, un Pétain de 39 à 43 et un de Gaulle ensuite, voire même, (pour quelques myopes, qui s'en sont mordu les doigts) le Mitterrand des années ''Tonton-mania''... Il ne laissera “rrrien” passer ? Mais c'est quoi, au fait, ce “rrrien” dont Jupiter en courroux nous rebat les oreilles, du Pnyx aux Champs Elysées ?
  Emmanuel Macron était donc en direct sur TF1 dimanche 15 octobre 2017 au soir. Pour la première fois depuis son élection, Jupiter nous a offert un ''direct'' depuis l’Olympe. Une manière de dresser un bilan des cinq premiers mois de son règne.      Mais était-ce un bilan ou son sentiment ? (un bilan est LE document qui ne ment pas... alors qu'un sentiment permet tout de même de mêler pas mal de subjectif à un tout petit peu de factuel...). Peu suspects d'anti-macronite aiguë, journalistes, commentateurs et ''experts du 20 heures'' n'ont pu que confirmer ce qu'il fallait confirmer : à plus de 61 %, les touttsellezéceu  interrogés n'ont pas été convaincus par ce plaidoyer ''pro domo'' (seulement 7 % l'ont vraiment été !). On les comprend.     Il y manquait, comme toujours (et, il faut le reconnaître honnêtement, ''comme toujours depuis 1980''), le principal : où allons-nous ? Vers quoi ces ''changements'' décousus et sans liens les uns avec les autres nous mènent-ils ? Vers quels futurs, vers quel type de société, vers quelle France --ou, hélas, quelle Europe ? Vers quel rôle de l'Islam (et des autres religions), et vers quel type de civilisation, à la place de celle, judéo-chrétienne, que l'on est en train de sacrifier à la haine ordinaire ?         Au terme de l'exercice aussi flou que dangereux auquel il nous intime de nous soumettre (puisqu'il ne lâchera “rrrien” !), la France en sera où ? Et nous ?
  Faute de *savoir, *pouvoir, *vouloir, *désirer, *être capable, *le comprendre lui-même (* : rayer les mentions inutiles), le message reçu est clair, au contraire du message envoyé : il ne laissera “rrrien” passer… de ce qu'il refuse de dire. On croit comprendre : ''de ce qu'il va faire, au fur et à mesure qu'il le fera''... mais c'est vraiment subliminal. Une réforme du travail (d'ailleurs plutôt dans le bon sens) par ci, une loi sur le harcèlement de rue (sic ! No comment !) par là, trois maisons de la médecine ailleurs, un raton laveur (oublié, cette fois)... et des tonnes de ponctions supplémentaires sur les mêmes pauvres ''riches'' à 4000 euros par mois -ceux que le lamentable Hollande avouait détester (et pour cause : lui gagne quinze ou vingt fois plus !)... le tout saupoudré de beaux sentiments vides de sens (tout le monde dit être pour la protection des plus faibles ! C'est un poncif !)... tout ça ne fait pas un programme, ni ne donne un sens ou des perspectives, ne fait naître l'espoir, ni l'envie de suivre un enfant trop gâté par la vie et qui ne supporte pas la critique...
  Une preuve que tout ne va pas aussi bien que ''je-suis-votre-Chef'' voudrait nous le faire croire, c'est que l'inénarrable Junker (président de la Commission européenne même quand il a un coup de trop dans le nez), qui ne parle que pour dire des bêtises énormes (on se souvient de ses dialogues avec ''les dirigeants des autres Galaxies'' !) se dit "admiratif" des efforts structurels entrepris par le gouvernement, tout en précisant tout de même qu'il ne "s'attend pas à des résultats immédiats".         D'ailleurs, notre Jupiterillon a pris soin de concentrer toutes les prévisions d'efforts budgétaires en toute fin de mandat. (NDLR : le déficit prévu est, en % du PIB, de 2,9% pour 2017;  pour 2018, de 2,6% ; 3.0% en 2019;  1,5% en 2020; 0,9% en 2021, et... en 2022 : 0,2% ! Quelle superbe progression ''ergométrique'' dans le dosage de l'effort : plus c'est loin, plus on va le croire ! En mathématiques, on appelle cela ''le point de convergence des lignes de fuite'', ou encore ''le point à l'infini'', et c'est la seule notion mathématique qui soit au programme de l'ENA !).          Et, cerise sur le gâteau, il nous a prévenus, dans un pur style hollandien inavoué, qu'un quinquennat ne devait se juger que ''en fin de mandat'', et en tous cas : ''pas avant 18 mois / deux ans''. (NDLR : on nous prend vraiment pour des pommes !).
  Même si, au niveau de responsabilité devant l'histoire qui est le sien, nous ne devrions rrrien laisser passer, puisque Jupiter, le dieu des dieux, était le dieu du ciel, de la lumière, du tonnerre et de la foudre (ce qui lui convient), mais il était également ''le dispensateur (et non le conFISCateur-spoliateur) des biens terrestres... et le protecteur de la Cité et du pays tout entier'' (ce qui est infiniment moins visible !)... ne soyons pas trop sévères : tout ne fut pas que décevant !             Par exemple, ce grand moment où, prenant son air le plus giscardien, il a regardé la France au fond des yeux et lui a dit : moi, je tiens toutes mes promesses de campagne. (NDLR : de là vient une partie de nos problèmes : toutes n'étaient pas bonnes, il s'en faut de beaucoup ! Une fois au pouvoir, il devait faire un tri entre le bon grain et l'ivraie !). Il a même ajouté : Ça peut surprendre, ça peut déplaire... 
  Mais là, manque de pot, il a dit ça juste avant de prévenir que sa promesse sur l'indemnisation des démissionnaires, qui devait être universelle (comme la couverture, la clé ou la gravitation du même nom), ne le serait pas : finalement ne seront sauvés que ceux qui seront jugés dignes de l'être. (On voit tout de suite sur quels critères syndicaux et point-d'indiciels les ponctionnaires de l'ANPE, qui ne connaissent “rrrien” à rien, vont apprécier la valeur de tel projet de start-up et condamner tel autre. Comme on l'entend dire de plus en plus souvent, nous serions entrés dans le règne de l'absolutisme susceptible : ''est beau ce qui (lui) plaît''.            On regrette la pensée lumineuse de Raymond Aron : ''L'égalitarisme doctrinaire s'efforce en vain de contraindre la nature biologique et sociale, et il ne parvient jamais à l'égalité, mais à la tyrannie'' (Essai sur les libertés -Calmann-Levy,1965)... 
 Pourquoi, à ce moment précis du plaidoyer ''propter maximam gloriam suam'' de notre Président, ai-je soudain pensé à Staline (pas ma tasse de thé, vous vous en doutez !) qui vociférait : ''Ceux qui traînent derrière seront battus'', idée qui, mutatis mutandis, est devenue dans la bouche du chef : ''Il y a une France qui traîne… il faut la faire avancer''. Décidément, il n'y a rien de nouveau sous le soleil : qu'il soit ni... ni ou Jupitérien, un politicien est et reste un politicien, on n'y peut ‘’rrrien’’ !
H-Cl.
PS. : les vacances de la Toussaint vont m'offrir à point un repos dont je vous avoue avoir le plus grand besoin, après l'alerte brutale qui vient de me rappeler que je ne le suis pas ou plus (alerte, bien sûr !) autant que je le ressens... Si Dieu le veut, je vous donne rendez-vous le  8 novembre, même lieu, même heure (''date à reporter sur vos agendas'' selon la formule consacrée...). Très bonnes vacances à tous..
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bouffar3000 · 5 years
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Pizza XXL Pepperoni de Auchan
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Depuis quelques temps, les grandes enseignes se fendent toutes de leurs gammes de pizza venant concurrencer le côté gourmand des Fraîch'up et autres recettes plus ou moins exotiques. Si vous êtes un lecteur assidu de Bouffar 3000, vous aurez remarqué qu'on a peu abordé ce sujet (pourtant primordial) dans ces pages. Il est temps de corriger cette erreur, que dis-je, cette errance.
Nous voici donc face à la gamme dite des "Américaines", comprenant la Barbecue, la Cheese, la Mega Cheese, la New York, l'Hawaïenne (!!!), dans des versions XXL ou non. La Pepperoni est de ces dernières : en effet, un logo plutôt visible promet une "pâte épaisse". Le temps est venu pour moi de démolir cette mode merdique portée en étendard par les Fraîch'up : plus la pâte d'une pizza est épaisse, moins ladite pizza est bonne. C'est logique après tout, plus y a de pâte, moins y a de garniture, proportionnellement. Or, ce qui est intéressant sur une pizza, c'est la garniture. La pâte aussi, mais uniquement pour sa texture, pas par sa quantité. C'est quand même dingue qu'avoir la pâte la plus épaisse soit devenu un argument marketing ! Quand je veux manger une pizza, je veux manger une pizza, pas un énorme disque de pain avec trois lardons et deux gouttes de sauce tomate sur le dessus.
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Le temps de cuisson est plutôt long (22 minutes), alors ne laissez aucune tranche de pepperoni sur le bord ou elle ressortira complètement carbonisée.
Mais passons. La pizza aux pepperoni est un classique absolu de la pizza américaine, auquel on avait encore peu accès en France et notamment dans les pizzas surgelées. L'effort est donc louable. Le pepperoni, c'est un salami américain mélangeant boeuf et porc avec des épices, notamment le paprika. Le truc, c'est que la pizza aux pepperoni, c'est une pizza à pâte fine, avec sauce tomate, fromage généreux, et une constellation de tranches de pepperoni. Ici, on n'approche pas vraiment de cet idéal gustatif : la pâte est bien trop épaisse comme dit précédemment, il n'y a pas assez de fromage et surtout il n'y a pas assez de pepperoni : ils doivent se disputer le terrain avec du jambon et des champignons ! En guise de pizza aux pepperoni, Auchan nous sert finalement une reine déguisée.
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Malgré tous ces défauts, la pizza n'est pas mauvaise et les pepperoni sont plutôt sympa, leur goût et leur piquant est bien là. Et pour un peu plus de 3€, ça vaut plutôt le coup par rapport à des Fraîch'up surtaxée, si c'est votre délire. Mais bon, quitte à manger une approximation de classique, j'aurais dû rajouter des morceaux d'ananas.
Rédigé par Jumbo
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elorecohlt · 7 years
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13 - Un type bien
Nauséeuse j'ai avancé alors que Dog me soutenait. Je titubais, on s'est éloignés du Gore pour s'enfoncer dans d'autres rues plus petites encore, un labyrinthe caché entre les avenues. Alors qu'on dépassait une benne d'où s'échappaient des miaulements suspects, Dog a repris la parole :
- Des petits cons ont trouvé ça amusant, de vendre leur came sur notre territoire. Je vais leur régler leur compte et toi, tu vas m'aider.
J'ai levé les yeux vers le punk et je me suis rendue compte qu'il souriait. Engourdie et pas rassurée, j'ai demandé :
- Tu veux dire quoi par leur régler leur compte ?
- Tu vas voir.
On a marché encore un peu puis j'ai fini par me dégager quand je me suis sentie un peu mieux : ça tanguait toujours autour de moi mais l'air de la nuit me faisait du bien, m'aidait à rester lucide. D'un côté, je me demandais bien en quoi j'allais pouvoir aider Dog puisque je ne savais pas me battre mais de l'autre, je n'étais pas sûre qu'il me répondrait si je le lui demandais. Je suis donc restée muette, à traîner à côté de lui tout en cherchant à reconnaître les rues qu'on parcourait.
On a fini par arriver près d'un petit square que j'ai reconnu tout de suite puisqu'il était en bordure de mon quartier. Dog s'y est engagé puis s'est arrêté quelques mètres plus loin, derrière un grand arbre posé entre deux bancs. Avant que je ne puisse lui demander ce qui lui prenait, il m'a pris le poignet et m'a attirée vers lui.
- Regarde.
Sa main a désigné l'entrée d'une ruelle, un peu plus loin. Deux ombres s'y tenaient, l'une appuyée contre un mur et l'autre à côté.
- C'est eux ?
La mâchoire de Dog s'est crispée et quelque chose de sauvage est passé dans son regard.
- Ouais.
Un silence. Mal à l'aise, j'ai parlé un peu trop vite.
- Tu veux que je fasse quoi ?
- C'est simple.
Dog m'a fait pivoter et m'a placée face à lui. Je me suis dégagée, le foudroyant du regard. Sans se laisser démonter, il a poursuivi :
- Va vers eux et distrais-les, le temps que j'arrive par derrière et que je les chope.
Il s'éloignait déjà. Je lui ai pris le poignet sans réfléchir.
- Attends !
Il s'est retourné, ne souriait plus. Un peu désespérée tout à coup, je lui ai demandé, avec moins d'assurance que prévu :
- ... je leur dis quoi ?
Haussement d'épaules.
- Que t'es perdue, que tu recherches de la dope... je sais pas. Trouve quelque chose.
Et lui de s'éloigner, disparaître dans les ombres d'une autre veine. Nerveuse, j'ai commencé à traverser la place tout en me demandant si j'avais vraiment la moindre chance de paraître convaincante. Les silhouettes des deux types s'est précisée et je me suis rendue compte qu'ils n'étaient pas vraiment plus vieux que moi (il me semblait même que j'avais croisé l'un d'entre eux à l'école).
L'un de leurs regards a croisé le mien et leur conversation s'est arrêtée. J'ai fait de même, à quelques mètres. L'idée m'a traversée que je devais avoir l'air sacrément conne mais j'avais la tête embrumée et je ne savais toujours pas quoi dire.
- On peut t'aider ? Pas agressif, mais pressant. Le malaise semblait présent des deux côtés.
Je me suis rapprochée.
- Hey.
Le type que je connaissais déjà vaguement m'a adressé un signe de tête. J'ai fait l'effort de lui sourire. Ça me semblait moins difficile de paraître à l'aise avec des mecs de mon âge.
- J'ai entendu dire que vous vendiez des... trucs.
Un regard qui passait entre eux. J'essayais d'être tranquille, d'agir comme si je n'avais rien à me reprocher. L'un des deux mecs - celui que je ne connaissais pas, cette fois - m'a rendu mon sourire, les mains dans les poches.
- Ça dépend, quel genre de trucs tu veux ?
J'ai repensé à quand j'avais dû aller chercher Craig.
- J'organise une fête et je cherche de quoi l'animer. Tu vois le genre ?
Je m'y connaissais à peine, mais ils n'avaient pas à le savoir. Mon bluff a visiblement marché puisque l'un des types a hoché la tête comme si je venais de lui faire une commande précise. Doctement, il a commencé à énumérer :
- On a de l'herbe, de l'exta, de...
Un bruit sourd, il n'a jamais pu finir. J'ai vu son regard se figer alors qu'il tombait, sa silhouette remplacée par celle de Dog hilare, souriant de toutes ses dents. L'autre mec - celui que je connaissais - a reculé et m'a fixée avec une sorte de complicité horrifiée, comme si j'étais censée être aussi surprise que lui. D'une enjambée, le punk l'a rejoint et l'a soulevé au col, le plaquant contre le mur avec une violence qui l'a fait grimacer. Je savais pertinemment qu'une part de moi aurait dû être choquée par le spectacle et pourtant, je ne ressentais rien. Aucun des détails de la scène - le regard paniqué du type, le sourire de Dog, la batte de base-ball qu'il tenait dans son autre main et qu'il avait eu l'air de sortir de nulle part - ne m'échappait et pourtant ça ne provoquait rien en moi.
Dog a ricané.
- Alors c'est toi, le morveux qui nous pique nos clients...
Le gosse a couiné :
- P-pardon ! On le refera plus !
J'ai vu son regard plonger par-dessus l'épaule du punk et jauger le corps inerte, par terre. J'ai fait de même, légèrement inquiète malgré tout : quelques secondes m'ont suffi pour voir qu'il l'avait juste violemment assomé.
Le bruit de quelque chose qui tombe par terre, suivi d'un cri d'effroi aigu comme celui d'un rongeur. J'ai tourné la tête : la batte roulait au sol et, dans la main libre du punk, il y avait un cran d'arrêt au manche d'un rose ridiculement vif. Ma gorge s'est serrée quand j'ai vu Dog l'élever au niveau de la gorge du gamin, le forçant à lever la mâchoire.
- Tu te rends compte que t'es sur notre territoire, là ? Que le fric que t'as amassé, c'est comme si tu nous l'avais fauché ?
Nouveau cri de terreur alors que la lame s'enfonçait dans la peau. J'ai senti ma respiration se bloquer, comme si mon corps réagissait sans pour autant que mes émotions fassent de même. Un pas en avant, j'ai tendu la main vers Dog. Sans détourner le regard, il a dit :
- Pas maintenant, princesse.
Je me suis figée, tendue.
Docile.
Il y a eu un silence poisseux, où personne ne bougeait. Puis, très doucement, le punk a repris :
- Tu comprends que je ne peux pas laisser passer ça ?
Aucune réponse. La lame s'est avancée un peu plus et un filet rouge s'est mis à couler de la gorge du garçon. Son regard a tenté de dériver vers moi mais la douleur l'a rappelé à l'ordre. Incapable de continuer de fixer la victime mais sans pouvoir me détacher de la scène non plus, j'ai bêtement bloqué mon regard sur les cheveux argent de mon chaperon.
- Réponds.
- Ou-oui ! Je comprends !
- Bien.
Quelques secondes de silence, maîtrisées comme si Dog suivait un script. Aimable, il a repris :
- Ma copine va te fouiller, récupérer ton fric et ta came. Si tu cries, je t'égorge.
- O-ok.
Il m'a fallu quelques secondes pour me rendre compte que la copine, c'était moi et que j'avais tout intérêt à me bouger. Je me suis approchée puis, rapidement, j'ai plongé mes mains dans les poches du sweat-shirt du gosse et ai commencé à en sortir tout ce qui me tombait sous la main : sachets plastique remplis d'herbe, champignons racornis et pilules multicolores : à chaque nouvelle prise, Dog hochait la tête et, comme si ça avait été un signal, je les glissais ensuite dans le sac qu'il portait dans son dos. Puis, après la drogue, un porte-monnaie rouge avec une tête de mort que j'ai vidé de ses billets. Mon coeur cognait alors que je les fourrais dans mes propres poches : ça faisait beaucoup d'argent, plus que je n'en avais jamais eu dans les mains. Je n'ai rien trouvé d'autre alors je me suis éloignée d'un bond, comme si j'avais été brûlée.
- Y'a plus rien.
Ma voix me semblait étrangement calme et distante.
Dog a hoché la tête puis a reporté son attention sur le gosse. J'ai gardé mes yeux au sol : même si j'avais tenté de ne pas le fixer pendant que je le fouillais, je n'avais pas pu m'empêcher de remarquer qu'il tremblait comme un lapin et sentir l'odeur aigre de sueur terrifiée qui s'échappait de lui.
D'un ton badin, Dog a repris :
- Fais pareil avec l'autre.
J'ai obéi, me penchant sur l'inconscient. Il semblait roupiller comme un bienheureux, ignorant la rudesse du réveil qui l'attendait. Le même manège, soudain interrompu par un bruit de respiration étouffée.
Je me suis retournée vers la source et suis restée figée : à l'entrée de la ruelle, il y avait une vieille dame à l'air outré. Pourtant quelque chose clochait : elle avait l'air choqué mais presque pas assez. Alors que je suivais son regard, j'ai compris pourquoi.
Les yeux fermés, Dog avait posé sa bouche noire contre celle du type, mimant un baiser passionné mais qui avait surtout l'air grotesque. J'ai grimacé, perturbée : c'était dégueulasse et très dérangeant. Lentement, je me suis retournée vers la femme : cette dernière a froncé les sourcils puis s'est éloignée, pestant au passage sur la jeunesse de nos jours.
A croire qu'elle ne m'avait même pas remarquée.
Dog s'est détaché du garçon qui a inspiré d'un coup, une expression de franc dégoût sur sa gueule dégoulinante.
- C'est bon ?
Mon chaperon s'adressait à moi. Je me suis relevée.
- Ouais, j'ai pris ce qu'il avait.
- Je peux te lâcher ?
Le type a hoché la tête vigoureusement alors que Dog abaissait son arme. Me rapprochant d'eux, j'ai récupéré la batte sans trop savoir ce que j'allais en faire : je ne voulais juste pas que quelqu'un d'autre que Dog ou moi la saisisse. Avant qu'il ne le lâche, le punk a repris :
- Si on te revoit traîner dans notre coin, je ferais bien plus que t'embrasser. C'est compris, mon grand ?
- Ou-oui.
Le cran d'arrêt a glissé dans la poche de Dog et j'ai senti mes muscles se raidir alors que je voyais les phalanges du punk se crisper : une seconde, le temps d'un coup à l'estomac qui a visiblement coupé le souffle du mec et l'a laissé à genoux sur le bitume. Puis mon chaperon l'a lâché, marchant vers moi avec une assurance tranquille. Il a tendu la main.
- Ma batte, princesse.
Mon regard a glissé vers l'arme restée au sol. Au moment où je l'ai saisie, ma prise s'est resserrée. Je n'avais pas envie que le massacre continue.
- Je la mets dans ton sac ?
Une expression de surprise franche s'est peinte sur les traits de Dog puis, tout à coup, il a éclaté d'un rire sauvage et tranchant. Une tape virile, un peu trop violente dans mon dos.
- Si tu veux, ma belle.
Son regard était pressant mais joyeux, presque euphorique dans sa violence.
- Dépêche, j'ai envie qu'on se casse d'ici.
Je me suis exécutée puis on s'est éloignés. Alors qu'on quittait la ruelle pour le square, j'ai jeté un oeil en arrière : penché au-dessus du corps de son complice, le type sanglotait comme un bébé.
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cremadelicor-blog · 6 years
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Cul Rouge
J'étais dans le train depuis 6h44.
J'avais épuisé toutes les distractions possibles et éprouvais une terrible envie de changer de caleçon. Mon corps entier était moite, je me sentais puer de l'intérieur et aurai aimé une de ses douches salvatrices d'après cuite qui vous donnent l'impression de changer de peau. 
6h44, c'est long. 
J'avais tué le temps par un film entrecoupé de coups d'oeil machinaux à mon écran de téléphone, un Houellebecq corné à force de relire les mêmes pages faute de concentration et surtout passé de longues minutes à fixer le repose bagage situé au-dessus de ma tête, cherchant à mater les nichons d'une voisine assise 3 sièges plus loin dans les reflets de verre.  
Nouveau coup d’œil à mon téléphone : je suis dans le train depuis désormais 6h53.
Je suis un type sans trop de personnalité, du genre à aimer le brouillard romantique dans lequel l'esprit est embourbé après une courte nuit, à arracher les croûtes de mes boutons de moustique ou humer les effluves de cul émanant d'un fromage au lait cru, mais mon masochisme reste d'un niveau tristement commun. Je m'aperçois d'ailleurs que l'exercice de sa description est déjà d'un ennui mortel. Jamais, Ô grand jamais je ne me serais embarqué dans un voyage aussi interminable si un "incident passager" n'en avait pas décidé autrement. L'"incident passager", moins communément appelé "sales fils de pute de suicidaires égoïstes". Cette sale race qui décide de sauter à pieds joints sur les couilles d'autrui jusqu'à son dernier souffle : "Ma vie est nulle, mon ultime fulgurance sera donc d'en partager le goût avec 15 wagons d'innocents. J'offre ainsi généreusement la cerise sur le gâteau à ces pauvres bougres qui, après avoir choisit d'être fisté par le poing anguleux de la SNCF coiffé d'une gourmette en marbre, méritaient bien une dernière douceur." Quel ingrat fils de pute.
Je pensais alors aux viscères encore chaudes de cet ordure lorsque la voix nasillarde du chef de bord annonça notre arrivé à San Sebastian. J'attrapa ma valise au dessus de ma tête et après quelques politesses gênantes, me faufila au milieu de la rangée compacte, impatient de m'échapper du train à l'air saturé. En regardant devant moi, je m'aperçu que ma voisine à gros nichons avait également joint la file. La dizaine de personnes et un couple de vieux puant la friture juste devant moi ne m'empêchèrent pas de promener mon regard le long de son corps, découvrant un short rouge trop court emballant le cul le plus rebondit d'Espagne. Mon dieu. Le bas des fesses était à l'air libre, dévoilant deux petites poignées de peau aussi lisses et blanches qu'une gomme neuve. Bordel, impossible de détourner les yeux. Je sentis à nouveau le collant de mon caleçon sale et l'envie d'une douche froide. Un léger coup dans le dos me pressa alors de suivre le mouvement des passagers qui descendaient un à un et je perdis cul rouge sur les quais.
Cela faisait des jours que c'était la merde et j'avais éprouvé le besoin de prendre l'air. Bordeaux était alors saturé de connards à barbe taillées et de conasses à tatouages qui achetaient des vinyles de groupes pour lesquels elles s'inventaient une passion surjouées. Ces gens mâchaient des chewing-gum goût merde en faisant la queue au nouveau bouiboui sans gluten du centre, s'auto convainquant que la bouffe sans goût proposée allait sauver le monde ou tout du moins leur éviter le cancer. Ma boite mail était elle remplie de mails de connards et me rappelait à quel point la vie était globalement une connasse. J'avais terriblement besoin d'un weekend.
San Sebastien a ce côté carton pâte à la Disney Land tout en conservant un aspect moche, bâclé et rassurant. De l'exotisme modéré qui permettait de prendre l'air sans prendre de risque. La mer, les tapas et visiblement le bonus non négligeable du gral des paires de fesses.
Le lendemain j'errai dans la rue de bonne heure, trouva un café et m'y posa comme un porc, jambes écartées et clope aux lèvres. J'avais en effet passé la nuit à fantasmer sur ces coussins laiteux perdu à quais, les estoquant à en rassasier la Chine. Résultat, mes couilles étaient aujourd'hui tellement sèches qu'elles en étaient douloureuses. J'avais rejoins San Sebastien dans le seul but de prendre l'air, je rêvais désormais de m'y étouffer en avalant l'entièreté de ce cul pour rassasier la moindre cellule de mon corps.
Je passa rapidement du café à l'alcool blanc et me décidai à rejoindre la promenade pour me vider la tête. Fixer l'horizon et le corps ferme de jeunes mineures vigoureuses requinque son homme.
En ce samedi matin hors saison, la plage n'était pas saturée. Il y avait cependant des dizaines de parasols immondes, protégeant des UV des gros tas déguelasses et difformes qui tâchaient le panorama de leur absurdes présences, huilés comme des donuts bons marchés qu'on filerait même pas à un chien. Mon dégout s'apaisa lorsqu'au milieu des bourrelets puants et disgracieux j'entrevis cul rouge, seule sur une serviette. Vision sublimée par une lumière soudain changeante, dieu déplaçant quelques nuages créant ainsi un écrin pour la Rolls Royce des boules. Deux bosses objectivement insignifiantes à l'échelle de l'Univers mais qui auraient à elles seules justifiées toutes les guerres de notre monde. Exposées ainsi aussi solennellement dans la lumière, j'en conclus que dieu était définitivement un mec. Check, bien ouej' poto. Au fond de toi tu sais que, contrairement à la chair, toutes ces d'églises bâtis par des corps volontaires et robustes marqués par l'effort et le soleil, offrant leur sang et leurs os pour le plus hauts des clochers, n'arrivaient finalement même pas à faire sonner le tatoo du stagiaire de ta secrétaire. Cul rouge, lui, titillait ton divin et moi j'étais en train d'assister à ton érection divine. 
Je suivis Cul Rouge le reste de l'après midi et le jour suivant, si bien qu'elle finit par remarquer ma présence. Je croisai finalement son regard et elle se fendit d'un sourire que je lui rendis au centuple. Impossible alors de dire si elle était jolie ou non. Lorsque je tentais de détailler son visage, un spasme brulant et désespéré émanant du plus profond de mon ventre me suppliait de la retourner pour planter mon sexe au plus profond de ses deux collines, en angle droit et pile au centre. Un mat épais et rugueux pénétrant l'unique lune taillée selon le nombre d'or, la peau de mes couilles offertes aux vents célestes.
Après lui avoir prêté mon feu, on s'assit à la terrasse d'un café pour échanger quelques trivialités. Cul Rouge me raconta alors sa vie : les études de pharma, la famille Franco Espagnol, un aller-retour à Limoges deux jours auparavant pour quitter Kevin, un petit ami jaloux... Les mots mitraillés par sa voix de pimbêche satisfaite passaient par une oreille et sortaient par l'autre pendant que j'enquillais des sangrias pour tenter de contenir la fureur de mes spasmes. Elle aurait pu me parler de foot ou de harengs que je n'aurai daigné quitter la table, hypnotisé par son cul grandiose écrasé sur une vulgaire chaise en plastique à qui le miracle rebondit avait du conférer la vie. 
On échangea les premiers baisers dans sa chambre et mes mains sur ses hanches tremblaient à l'idée de pouvoir rencontrer son boule quelques centimètres plus bas. J'y descend et ensuite ? Que se passe t-il ? Le monde et les connards sans gluten explosent ? Dieu apparait et me met une droite ?  Que devient l'homme lorsqu'il met un doigt à la perfection ?  Putain, j'en avais des frissons. Elle me repoussa légèrement lorsque son téléphone sonna. J'étais à la limite de la syncope, mes mains et ma bite gorgés de lave pendant que mes spermatozoïdes étaient en réunion pour choisir les meilleurs d'entre eux. Elle s'élança sur son lit pour attraper le téléphone resté dans son sac et décrocha,  allongée sur le ventre . Bordel de merde... J'avais envi d'y plonger tout entier, de déchirer Cul Rouge avec les dents, d'avoir deux bites pour remplir simultanément ses deux orifices, j'avais envi d'exploser en elle comme un feu d'artifice du 14 juillet ou les artificiers crèvent tellement la pétarade est incontrôlable. Mon cerveau était sur le point de fondre lorsque que Cul Rouge se retourna vers moi, en larmes. D'abord des mots trébuchants les uns sur le autres puis un long silence. On avait identifié le petit ami jaloux qui avait sauté sous un train, bloquant la correspondance Limoges - San Sebastian pendant de longues heures (heures pendant lesquels je m'étais incroyablement fait chier). Cul Rouge se déroba et je restais seul comme un con au milieu de sa chambre, le mat douloureux et vainement tendu vers le ciel comme le cou de l'oisillon implorant d'être sustenté. 
Sans déconner Kevin, quel espèce d'ingrat fils de pute égoïste tu fais.
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sylver4 · 7 years
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Ceux qui restent
En 2 semaines, 2 personnes sont parties, ça fait beaucoup. Elles sont parties par choix. Un choix qui laisse place à beaucoup d'incompréhension chez ceux qui restent. J'ai entendu et lu beaucoup de questions. “Qu'est-ce qui s'est passé ?”, “Comment il a pu en arriver là ?”, “Pourquoi il ne m'en a pas parlé ?”, “Qu'est-ce qu'on a pas vu, qu'est-ce que j'aurais pu faire ?”, …
Autant de questions auxquelles je pense pouvoir apporter certaines réponses. Pas parce que je sais tout mieux que tout le monde. Pas parce que je connaissais super bien ces personnes. Pas parce que j'ai la prétention de savoir ce que les autres ont dans la tête. Mais tout simplement parce que je suis passée par cet état d'esprit plusieurs fois, dont une assez récemment (il suffit de voir le post précédent).
Au départ, il s’agissait de réponses qui se formaient dans mon esprit en entendant les questions. Maintenant, c’est surtout un besoin de sortir tout ce qui me trotte dans la tête depuis lors. Mais c'est toujours le même souci, “à qui parler ?”, “vers qui me tourner ?”, “qui comprendra ce que j'essaye de dire ?”, “qui comprendra mes intentions ?”, “est-ce qu'ils ne vont pas penser que j'essaye juste d'attirer l'attention sur moi, dans un moment pareil ?” Et comme toutes les choses dont je n'arrive pas à parler pour les raisons pré-citées, mais qui me tracassent un peu trop et me trottent dans la tête depuis un peu trop longtemps, ça finit par se retrouver ici. Mon exutoire.
Je sais que les gens ont une fâcheuse tendance à chercher le vice partout, les intentions cachées, les arrières pensées, même surtout là où il n'y en a pas. On ne peut rien dire sans que ça ne soit analysé, décortiqué, mal interprété. D'un autre côté, avoir des réponses et les garder pour soi par crainte d'être mal jugé, c'est sans doute un peu égoïste aussi.
2 semaines que je me retiens d'exploser, ce n’est pas très bon. Je me mets plus facilement à la place de ceux qui sont partis, plutôt qu'à celle de ceux qui restent. Et je ne peux pas m'empêcher de penser égoïstement “auraient-ils réagi de la même manière si c'était moi ?” je ne pense pas. Mais si c'était le cas, je trouverais ça tellement hypocrite.
Chercher à comprendre après, ce qu'on a refusé d'écouter avant. Être là, prétendre avoir été amis après, alors qu'on ne s'inquiétait pas plus que ça avant. Pouvoir en parler et partager sa tristesse sans pudeur après, alors que la personne n'a peut-être trouvé personne à qui se confier avant. Se vanter de “s'en balek de tout et de tout le monde” avant, et être super choqué de voir que ce n'était visiblement pas le cas de tout le monde après. Quelle hypocrisie, quand on y réfléchit bien. Mais tellement humain, finalement… Enfin ça, ça ne concerne que moi, pour le coup. Mais il fallait bien que ça sorte un jour, au cas où.
Je suis sûre que dans d’autres cas, des personnes vraiment proches s'en veulent sincèrement, et cherchent réellement à comprendre. Et c'est avec ces personnes-là que j'aimerais partager mon point de vue. Si vider mon sac sur ce sujet peut les aider à mieux accepter l'inacceptable…
Ce que je peux vous dire c'est qu'il faut arrêter de chercher une raison particulière derrière ce geste, car il se peut qu'il n'y en ait pas. Certes, il y aura peut-être un élément déclencheur, qui ne semblera peut-être “pas si grave” à vos yeux, mais qui aura sans doute été la toute petite goutte d'eau qui aura fait déborder le vase. Aucune raison particulière, un tas de raisons à la fois.
Il y a des gens plus écorchés, plus sensibles, certains diront même (à tort) plus faibles que d'autres. Des gens qui se battent chaque jour contre leurs propres démons, pendant que d'autres n'ont pas d'autre souci que les embouteillages du matin ou le choix du repas du soir, ou de destination de leurs prochaines vacances, par exemple. C’est pas nouveau, tout le monde est au courant, mais qui s’en soucie vraiment ? C’est souvent “chacun sa merde”.
Je sais que c'est normal que ceux qui restent n'aient rien vu, car avec le temps, on apprend à vivre avec, à le dissimuler tant bien que mal, probablement pour ne pas être catalogué ou rejeté (“celle qui se plaint tout le temps”, “celui qui fait toujours la gueule”, “il est bizarre” ou “elle est folle”). On a parfois des réactions incompréhensibles aux yeux des autres, qui ne comprennent pas comment un petit truc peut prendre tant d'ampleur, ou une simple boutade valoir une telle crise. Parce que les gens ne voient que ce qu'ils veulent bien voir, et qu'ils ne gratteront pas plus loin alors qu'il est tellement + simple de se satisfaire de ses propres conclusions, aussi loin de la vérité soient-elles. Personne ne prend plus le temps d’essayer de se mettre à la place de l’autre. “On écoute pour répondre, pas pour comprendre.”
Je sais que même si on arrive à faire l'effort énorme d'admettre qu'on ne va pas bien et de chercher de l'aide, il suffit qu'on se tourne vers une seule mauvaise personne pour être persuadé que tout le monde aura la même réaction et être découragé de chercher de l'aide ailleurs.
Je sais que quand on dit à une personne “ça ne va pas”, elle ne peut même pas s'imaginer à quel point. Je sais que quand on dit qu'on ne sait pas vraiment pourquoi on se sent si mal (ou qu'on le sait mais qu'on arrive pas à le résumer comme ça à quelqu'un qui semble ne pas avoir + de 2 minutes à vous accorder) on peut se faire rembarrer, et que c'est plutôt violent. Comme si sans problème concret, on ne pouvait pas aller mal.
Je sais qu'il y a des personnes qui n'auraient rien pu faire quoi qu'elles fassent, mais je sais qu'il y a également des personnes qui auraient peut-être pu tout changer.
Je sais enfin qu'on peut ressentir un vide tellement intense qu'on n'arrive plus à ressentir quoi que ce soit d'autre, qu'on n'arrive même pas à imaginer que ça puisse aller mieux un jour, qu'on n'arrive même plus à penser rationnellement. 
Je suis sûre qu'en dehors de ces crises de “vide”, ils savaient qu'ils n'étaient pas seuls, et qu'ils étaient aimés. Mais ça n’empêche pas qu’à certains moments, ce n'était plus suffisant.
Voilà, ça n’a peut-être aucun sens, mais c’est pas comme si ça allait être lu par des millions de gens non plus :) L’important c’est que ce soit ailleurs que dans ma tête.
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singvlaritz · 7 years
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MYTSTC | 8. everything is ok
« Tu vas bien Rukia ? » Demanda Ichigo.
La jeune femme soupira sans pour autant lui répondre. La noiraude préférait l'ignorer tout en enfilant ses baskets.
« Hey Rukia, je t'ai posé une question ! » Insista-t-il.
Elle se leva et jura intérieurement quand elle se rendit compte que son colocataire était posté devant la porte. Il ne semblait pas vouloir la laisser passer. Elle fronça les sourcils et resta un petit moment face à lui sans rien faire. Elle pensait qu'il finirait par s'en aller mais Ichigo était aussi têtu qu'elle.
Bon dieu, c'est quoi son problème ?
« Et toi, pourquoi es-tu déjà réveillé ? » Lança-t-elle.
Il fallait être fou pour être réveillé un dimanche matin à 6h et de faire une scène de ménage et pourtant, cela ne semblait pas déranger Ichigo qui semblait être aussi bien réveillé qu'elle. Il croisa les bras sous sa poitrine, il portait un pantalon noir avec un tee-shirt de la même couleur et cela avait surprit Rukia qui ne s'était pas attendu à le voir habiller.
Ichigo savait que pour obtenir une réponse à sa première question il devait coopérer avec la brunette. C'était toujours comme ça que ça fonctionnait avec elle. Toujours dans un sens, jamais dans l'autre.
J'emmerde la noblesse, pensa-t-il.
« Tu ne veux pas répondre ? Ok. » Excédé, il soupira. « Tu n'iras nul part ce matin.
- Pardon ? » S'écria-t-elle effarée. « Mais je fais ce que je veux, dégage ! »
Rukia essaya de pousser Ichigo mais en vain, il était bien plus costaud qu'elle. Le roux attrapa doucement son poignet et la poussa contre le mur sans pour autant lui faire de mal. Ichigo la regarda de bas en haut et constata sa maigreur. Ichigo était médecin et très soucieux de la santé de son entourage. Le médecin avait pu en peu de temps analyser les habitude de Rukia qui étaient malsaines.
La jeune femme avait la faucheuse manie de courir tout les matins pendant une heure voir deux quand elle n'arrive plus a dormir. D'après le prognostique de Ichigo, elle avale plus de 5 cafés long en une journée ce qui provoque chez la jeune femme un agacement hors paire. Mais ce qui lui fit mal au cœur s'était de voir qu'elle ne mangeait presque rien. Elle ne prenait qu'une salade ou une soupe, rien de plus.
Et Ichigo ne supportait pas de la voir se détruire ainsi.
« Tu en fais trop Rukia, il faut que tu arrêtes de courir tout les matins comme tu le fais. Trois matins seront suffisant. Et puis il faut que tu manges quelque chose de plus constituant et que tu dormes beaucoup plus !
- Non, non Ichigo. Je ne peux pas me le permettre ! »
Rukia essaya de se retirer de son étreinte et en réussi en lui donna un coup de genoux dans le ventre. Ichigo se recroquevilla sur le sol, murmurant des insultes envers la jeune femme.
« Je vais bien. Je ne vois pas pourquoi un mec comme toi devrait s'inquiéter pour moi. »
Sur ces mots, elle partie. Elle devait rejoindre Momo à l'entrer de son immeuble qui l'attendait déjà depuis 10 minutes.
Trente minutes plus tard, Rukia et Momo courraient dans Shinjuku Central Park. Rukia portait un tee-shirt moulant violet avec un legging et pour que ses cheveux courts n'aillent pas en travers de sa vue, elle avait mit des pinces plates sur les côtés. Quant à Momo, elle avait tiré ses cheveux en arrière dans une queue de cheval haute et avait mit un tee-shirt amble gris et un jogging qui était amble lui aussi. Dans le parc, il était trop tôt pour y voir du monde, il n'y avait que les coureurs courageux à cet heure ci. Rukia ne connaissait pas les autres personnes présente dans le parc et n'y faisait pas attention. Elle était trop concentrée à écouter son amie pour ça.
« Hier soir, Toshiro a amené sa nouvelle petite copine chez nous. Je me sentais mal.
- Il ne faut plus que tu penses à lui, il est con. Comme les autres. » Conclu la noiraude aux iris violet.
Hinamori haussa simplement les épaules et tourna a sa gauche pour prendre une autre direction.
« Tu trouveras quelqu'un d'autre, quelqu'un qui te méritera, je ne me fait pas de soucis pour toi. »
Momo était fragile sentimentalement parlant et Rukia le savait. Depuis qu'elles se connaissaient, Kuchiki avait remarqué qu'elle trouvait des hommes avec une grande facilité – des hommes beau et instruit – mais instable. Leurs désirs de sexe reprenait toujours le dessus et après avoir eu ce qu'ils voulaient ils finissaient tous par la jeter lamentablement. Et la petite Momo finissait toujours par déprimer jusqu'à ce faire arrêter par le travail pour quelques jours de repos pour qu'elle soit de nouveau en pleine forme.
Toshiro est comme les autres. Il a juste voulu faire une partie de jambe en l'air avec, conclu Rukia dans sa tête.
Les deux jeunes femmes étaient toujours entrain de courir de manière silencieuse cette fois-ci jusqu'à ce que Momo remarque quelque chose – ou quelqu'un – de l'autre côté de la rue.
« On dirait que ton charmant médecin et colocataire soit aussi sportif que toi ! » Remarqua-t-elle.
« Il n'est pas charmant ! » 
Rukia dévisagea son amie car elle ne comprenait pas pourquoi elle lui avait dit ça jusqu'à ce qu'elle lui montre la salle de sport qui se trouvait juste en face du parc.
« Je l'ai vu entrer dans le bâtiment avec un autre gars.
- Et ? » Laissa échapper Rukia en se montrant totalement désintéressée.
Momo fronça les sourcils.
« Bah quoi ? T'as pas envie de voir ce qu'il y fait ? » S'agaça-t-elle.
« Euh… Il fait simplement du sport, non ? », éluda la noiraude tout en roulant des yeux pour montrer son désintérêt sur la question.
- Chut. Ne fait pas celle qui s'en fou, je te connais mieux que ça. » Rouspéta Momo. « Je sais que tu adores les mecs sportifs alors on y va !
- Bémol Momo, je n'aime pas ce type. » Grogna Rukia.
La jeune femme à la queue de cheval ne se préoccupait pas de la remarque de l'autre brune, elle l'a prit par le bras et la tira vers la salle de sport.
« Lâche moi Momo ! Je n'ai pas envie e voir sa tête de carotte décervelée !
- Pense un peu à son corps que tu vas pouvoir découvrir derrière la vitre ! » S'enthousiasma-t-elle.
Chiotte !
Après être entré dans la salle de sport et avoir validé son badge d’adhérent, Ichigo entra dans le vestiaire homme pour se changer au même titre que son meilleur ami qui l'accompagnait. Le roux portait un short moulant et resta torse nu, n'aimant pas avoir des auréoles de sueurs visibles sous les bras.
« T'es prêt Ishida ? » Appela-t-il.
Ishida rangea ses affaires dans un casier avant de rejoindre son partenaire, il avait mit un tee-shirt simple, noir avec un short large. Et sans attendre plus longtemps ils pénétrèrent une grande salle visible de l’extérieur et qui contenait une multitudes pour différents types de sport. On pouvait y faire du fitness, de la gymnastique, de la danse, le l'aérobic et bien évidement de la musculation.
Ichigo opta pour le banc de musculation tandis que Ishida se mit sur le tapis roulant.
« Alors raconte moi, comment ça se passe avec Rukia ? » Commença Ishida qui débuta sa course sur le tapis.
Ichigo ajouta des disques de fonte de 2 kilogrammes au banc puis attaqua l'effort.
« C'est... Assez explosif..
- Hein ? Vous l'avez déjà fait ? Je te croyais pr-
- On a rien fait ! » Coupa le roux en grognant tandis qu’il virait au rouge. « Je vis chez elle et on apprend à se connaître, c'est tout. »
Ishida toussota et replaça correctement ses lunettes sur son nez.
« Donc vous êtes ensemble ? »
Ichigo réfléchit puis sourit légèrement.
« Ouais. » Mentit le roux.
« Il est hors de question que je le regarde ! » Répliqua Rukia sèchement avec les yeux fermés.
« Arrête dont de faire ta sainte ! »
Momo regarda à travers la vitre, cherchant Ichigo du regard et quand elle le trouva sa bouche s'ouvrit toute seule. Rukia ouvrit ses yeux et regarda de manière perplexe la brune à la queue de cheval qui semblait être ébahie.
« … Oh mon dieu !
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu es déçue c'est ça ? » Demanda Rukia avec une pointe d’ironie.
Hinamori fit des signes de la tête sans quitter l'autre côté de la vitre des yeux.
« Faut que tu regardes par toi même Rukia, il est … Whaaa ! »
L'amie de Rukia n'arrivait même pas à finir ses phrases, elle était trop en transe face à Ichigo pour pouvoir mettre des mots sur ce qu'elle voyait. Kuchiki soupira en voyant son amie comme ça, s'était première fois qu'elle la voyait s'exciter de la sorte sur un mec.
Soncrétindecolocatairepuceauauxcheveuxcarottes pour être exacte.
Momo n'arrivait pas à quitter ses yeux de la vitre et contraint Rukia à faire la même chose après s'être rendu compte qu'elle avait envie de voir sa constitution.
Juste quelques secondes.
La naine aux iris bleu nuit planta ses yeux sur la vitre et balaya la grande salle de sport du regard. Elle trouva Ichigo sur le côté de la salle, disposé de façon a ce qu'elle puisse voir son corps et quand Ichigo s'assit sur le banc de musculation Rukia sentit son cœur battre à vive allure.
« Chiotte … Il est vraiment bien bâti ! » S'étonna-t-elle.
Ichigo avait une silhouette fine et mince qui poussait à croire qu'il avait la peau sur les os. C'est justement pour ça que Rukia était étonnée. Elle ne l'imaginait pas être musclé des bras, elle ne s'attendait pas à voir un torse musclé contracté par l'effort avec de belles tablettes de chocolats dessinées à la perfection. Et ses jambes, fines et longues … Il était parfait. Rukia s'en mordait les lèvres et avait malgré elle des pensées coquines en le voyant ainsi.
« Oh non j'arrête, c'est malsain ce que je fais ! » S'écria-t-elle. « Imagine il nous voit, j'aurais l'air de quoi ?
- D'une femme amoureuse ? » Siffla Momo à son amie d'une façon séduisante.
Rukia soupira.
« Non Momo, je ne suis pas amoureuse de lui. »
Ichigo avait beau être séduisant, elle ne l'aimait pas, elle en était persuiader et puis même si elle l'était elle se voyait mal sortir avec lui parce qu'elle ne pourrait pas attendre qu'il soit prêt. La noiraude frotta ses yeux et regarda autour d'elle. La rue était vide il fallait partir. Elle réfléchit un instant puis embarqua Hinamori par le bras sachant pertinemment qu'elle ne la suivra pas de son plein gré.
De l'autre côté de la vitre, Ichigo s'arrêta et regarda la vitre, il était en pleine réfection.
« Tout vas bien Ichigo ?
- Ouais, j'ai juste eu le sentiment d'être épié... »
Quelques jours plus tard, lors d'un dîner avec sa bien aimée, Ishida avait raconté tout ce que Ichigo lui avait dit et Orihime fut heureuse de savoir que Rukia et Ichigo s'entendaient à merveille. Elle fut si contente pour eux qu'elle ne pu se résoudre à partager son bonheur avec quelques personnes qui lui tenaient à cœur.
Toc. Toc. Toc.
« J'arrive ! » S'écria une voix féminine depuis l'intérieur de la maison.
On attendit une dizaine de minutes avant qu'on puisse entendre la porte être déverrouillée de l'intérieur. Elle ouvrit cette porte en vitesse pour ce retrouver face à face avec …
« Oh quelle bonne surprise ! Bienvenue Orihime-chan, ça fait plaisir de te revoir parmi nous. » Déclara la jeune fille à l'entrer de la maison, joyeuse. « Entre donc !
- Merci Yuzu-chan. »
La jolie rousse était proche de la famille d'Ichigo et c'est avant tout grâce à sa meilleure amie qu'elle ait pu s'approcher du roux et de sa famille. Elle avait repéré le rouquin au collège et en était directement tombée amoureuse mais n'avait trouvé le courage de se confesser qu'à l'âge de 17 ans, malheureusement, ce fut un échec. Mais cela ne les empêcha pas de rester proche, Ichigo n'était pas comme tout les autres garçons à éviter les filles qui se confessaient à lui – parce qu'il oubliait leurs prénoms la plupart du temps – au contraire, il avait tout fait pour rester proche d'Orihime car à ses yeux, elle était comme une sœur. Il éprouvait le devoir de la protéger.
Aujourd'hui, cela faisait environ dix ans qu'elle côtoyait cette famille et qu'elle l'adulait. Avoir une famille, lui manquait et elle aimait leur rendre visite pour ne pas oublier la définition de ce mot.
La cadette de la famille accueilli la jeune femme dans le salon puis s'absenta quelques minutes dans la cuisine puis revenue vers son invitée avec du thé et des gâteaux qu'elle lui proposa.
Yuzu était la plus jeune de la famille et avait vingt-et-un an. Elle était devenue une très belle jeune femme qui ressemblait plus à sa mère qu'à son père que se soit au niveau du caractère ou du physique. Elle était assez grande – mais moins grande que sa jumelle – et avait les cheveux longs, lisse et châtain clair qui s'arrêtaient à ses seins qui s'était développé bien qu'ils ne soit pas aussi impressionnant que ceux de Orihime. La jeune fille était très souriante et disposée pour son amie.
« Je passais dans le coin alors je me suis dis que ce serait une bonne idée de venir vous saluer ! » S’enthousiasma Inoue.
« Et tu as bien fait ! Karin ne devrait plus tarder, elle nous rejoindra d'ici quelques minutes, je suppose. » l'informa la jeune fille aux cheveux châtains.
« Oh oui, j'ai hâte de la revoir parce qu'Ichigo ne me donne pas beaucoup de nouvelle de vous...
- Ce crétin de frère... » Murmura une nouvelle voix qui arrivait dans le salon. « Il doit être trop occuper à jouer pour penser à nous !
- Karin ! » Reprit la plus jeune.
Karin aussi était devenue une jeune fille belle et épanouie. Du haut de ses vingts-et-un an, la jolie brune aux cheveux longs, tressés sur le côté droit, était sortie du cocoon familial – tout comme Ichigo – pour poursuivre ses études et vivre une vie tranquille avec son petit ami mais revenait le week-end pour passer du temps avec sa sœur.
« Ichigo n'est pas comme ça ! » Gronda Yuzu.
« Ah oui ? Alors à quand remonte les derniers signes de vies de Ichi-nii ? Hein ? »
Sa jumelle hésita.
« Depuis mi-juillet ? ..
- Exactement ! Et nous sommes en novembre et nous n'avons plus rien, comme d'habitude j'ai envie de dire. Si ça ce trouve il est mort depuis quelques semaines mais nous ne le savons pas.
- Euuh... » Interrompit Orihime « Ichigo n'est pas mort.. hein. Il ne vous a vraiment pas appelé depuis ? »
Les deux jeunes sœurs se regardèrent silencieusement, se sentant un peut idiotes d'avoir tiré des conclusions hâtives.  Quant à la rousse, elle gloussa doucement, comme si elle était gênée par cette situation, elle riait fréquemment comme ça.
« Je suis étonnée qu'il ne vous ait rien dit...
- Nous dire quoi ? » Demanda Yuzu qui devenait de plus en plus soucieuse pour son frère.
Orihime mourrait d'envie de leur dire que …
« Ichigo est en couple avec Rukia Kuchiki ! »
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iiimmx · 7 years
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WALK WITH ME IN HELL —
“L'IMMITATION DE JESUS-CHRIST” CHAPITRE XII: DU CHEMIN ROYAL DE LA SAINTE CROIX.
“Allez où il vous plaira, cherchez tout ce que vous voudrez, vous ne trouverez pas au dessus une voie plus élevée, ni au dessous une voie plus sûre, que la Voie de la Sainte Croix.
Disposez et arrangez tout selon vos désirs et vos vues, vous ne trouverez rien, sinon qu'il vous faut toujours souffrir bon gré, mal gré. Et ainsi vous trouverez toujours la croix.
Car ou vous sentirez de la douleur dans le corps, ou vous aurez des peines dans l'âme.
Cependant il n'y aura ni remède ni consolation qui puisse vous délivrer ou vous soulager mais il faudra souffrir tant que Dieu le voudra.
Car Dieu veut que vous apprenniez à souffrir sans consolation, afin que vous vous soumettiez à lui sans réserve.
Nul ne sent aussi profondément la Passion de Jésus-Christ que celui auquel il est arrivé de souffrir quelque chose de semblable.
La croix est toujours prête et vous attend partout.
Vous ne pouvez l'éviter, quelque part que vous fuyiez, parce-qu'en quelque endroit que vous alliez, vous vous portez avec vous, et vous vous trouverez toujours.
Il faut partout vous armer de patience si vous voulez jouir de la paix intérieure et mériter la couronne éternelle.
Si vous portez la croix de bon coeur, elle vous portera au terme désiré c'est à dire là où cessent les souffrances.
"Tota vita christi crux fuit et martyrium; Et vous, comment cherchez-vous un autre chemin que ce Chemin Royal de la Sainte Croix ?”
Néamoins affligé en tant de manière, il n'est pas sans soulagement et sans consolation: plus la chair est abbattue par l'affliction, plus l'esprit est fortifié par la grace intérieure, quelque fois même l'amour des souffrances et de l'adversité l'affermit tellement qu'il ne voudrait pas être sans douleur et sans affliction parce-qu'il se croit d'autant plus agréable à Dieu qu'il pourra souffrir pour lui des maux plus multipliés et plus accablant.
Ce n'est pas la vertue de l'homme, mais la grace de Jesus-Christ qui peut et opère de si grandes choses dans une chair si fragile…“
DAM AYE DIEX EL VOLT —
Once more with feelings: Comment ça, je suis mal éduqué ? Le regard que je lui lance est long. C'est silencieux, comme ça l'a si bien été annoncé on a beau être en plein désert, la température à chuté de sacrés degrés et si comme tout seigneur pété de série épique qui se respecte, j'en suis encore à me demander qui va monter sur le trône comme si ma vie en dépendait, et de manière agressive, c'est parce-que c'est ce qu'on m'a dit que j'étais toute ma vie. Qu'elle me pardonne, ne lui ais-je pas déjà demandé ?
Pendant ce moment, c'est peut être elle que je regarde fixement mais c'est moi que je remet en question. Son regard, je savais que me chercher dedans en valait la peine. Elle, me regarde en confondant peine et douleur et il va falloir que je lui apprenne la différence visiblement. Même si j'ai organisé tout ce voyage, j'ai bien fait de ne rien avoir prévu parce-que pour une retraite…
*Au fait, on t'as pas dit, mais ce soir c'est initiation surprise !*
Je donne enfin signe de vie, me laissant tomber à la renverse mais gardant pour moi le soupir qui aurait trahit ma flemme immense. Comme un comble, comme le ferais Noctis, impossible d'expliquer à quel point je suis capable de vouloir ou de pouvoir quelque chose et à quel point je peux me montrer difficile lorsqu'il en est question.
Mon précepteur à été le premier à annoncer à mes parents que j'étais le plus flemmard des élèves à qui il avait jamais eu à enseigner. En gros, ca me sera facile de tout mettre sur le compte de la déformation professionnelle puisque ça l'est. Mais pour elle, ça ne se passe pas comme elle l'entend et je met ça sur le compte de sa naïveté, comme beaucoup d'autres à ma rencontre elle à un peu sous estimé sinon moi, le poid que j'ai sur les épaules c'est certain.
Je ne lui en tiens pas rigueur. J'ai déjà apris que de ne pas pardonner à ceux qui nous ont offensés est une erreur qui se paie si cher de son vivant qu'il n'y a pas grand chose à redouter des sanctions de l'au delà. L'enfer est sur terre et le miens à mon image: désolé. Et moi à ses yeux suis-je pardonné ? Seulement de justesse je crois. Tout en observant les détails du ciel que forme les motifs brodés de la tente je m'interroge.
> "Tu as besoin de moi, mais est-ce que tu me veux ? Parce-que pour me vouloir, faut il encore que tu saches ce que toi tu veux. Mais tu sais à peine qui je suis…”
Veut-elle vraiment le savoir ? Avec n'importe qui d'autre qu'elle j'aurais pu en douter, et plus encore, je me serais douté que non, la majorité ne s'intéressant qu'au status dans le déni total quand à tout le reste. Mais elle, elle est parvenue jusqu'à chez moi, et surement que les cartes sur lesquelles je refais les guerres ne lui auront pas échappées.
Pour ça aussi j'aurais dû prendre mon temps, préciser comme s'il en était réellement besoin qu'à ces battailles beaucoup de mes propres ancêtres y ont participés et y sont morts. Pas pour lui faire un cours d'histoire, pour un cours d'anthropologie de la parenté peut être. Pour en être, je lui aurai certifié que la haute noblesse chevalière s'est appliquée à produire une imperturbable lignée de tout, sauf de Poetic Lovers. A moins que pour ses beaux yeux que je regarde maintenant, si.
> “Je te regarde et l'espace d'une seconde je me demande si je suis bien celui qu'il te faut, la seconde d'après je me sens si seul que je suis prêt à le devenir par tout les moyens. Pour quoi d'autre est-ce que je me battrais sinon pour toi ? Tu es mon royaume.”
Et puisque-qu'on en reparle, je me déplace pour me rapprocher de son corps, pour pouvoir le toucher du bout des doigts à la recherche des frissons qu'il m'a donné quand il m'appartenait il y à si peu. Son corps oui, mais ce n'était pas suffisant. Mes doigts se ressèrent entre les siens pour mieux écarter son bras et parvenir à observer chaque désastre provoqué par Charles tel les impacts de balles de la seconde guerre mondiale sur la Cathédrale de Rouen. On peux abimer un corps, on peux briser un esprit, une âme elle ne rompt pas. Les nôtre peuvent se rencontrer, il suffirait que je fournisse l'effort pour qu'on se rejoigne à mi-distance. Heureusement que j'ai bien été éduqué pour ça.
Qu'il en soit ainsi, ici. Behind every great man there is a great woman paraît-il, que Marie-Charlotte soit la mienne, amie, amante, amour…S'il s'avère que c'est le cas alors elle a raison, une nuit c'est largement suffisant pour passer en revue mon éducation d'enfant prodige. Je suis surement doué pour autre chose que pour la cavalerie et pour l'art de la guerre entre autres. Peut être que ma psy dit vrai et que ma sensibilité artistique suggère tangiblement ma capacité à aimer, pourquoi pas à faire l'amour. A condition que je ne l'effraie pas. Ceci-dit, c'est comme pour l'équitation: On peux tomber une fois, et retomber encore ou ne plus jamais tomber, comment le savoir sans remonter en selle ?
Ce n'est un secret pour personne, et pourtant souvent si complexe à mettre en oeuvre: les paroles ne prennent leur ampleur que lorsqu'elles sont rejoint par les actes. Alors je met un terme à l'observation minutieuse que je viens de faire du corps de Marie-Charlotte. Climbing back up up again, c'est sur moi, soulevée à la force de mes bras pour l'y ammener et j'aimerais qu'elle se rende compte à quelle point un tremblement de terre peu se réveler grisant lorsqu'on les secousses se font sur des fondations parasismique. Qu'importe la magnitude, si ça ne doit pas s'effondrer plutôt que d'avoir peur pourquoi ne pas apprécier la turbulence ? D'ailleirs mon coeur et mes poumons se serrent à en faire mal d'être si près d'elle et pourtant encore si loin.
> “Plus question de ce que je pourrais te faire mais de ce que tu veux que je te fasse.”
Donnons lui des moyens à la hauteur de ses ambitions. Je retrouve le sourire, et l'anticipation. L'impatience qui vas avec aussi. Pas demain, encore moins un jour qui ne pourrait jamais venir. Je préfère encore me servir, à tord surement, mais je ne serait pas satisfait tant que ses notes parfaites ne parviendrons pas à mon oreille absolue. Plus de délicatesse dans ma manière ne change rien à la nature furieuse du feu qui m'anime et qui ne demande qu'à me faire entrer fusion. J'ai bien trop envie de savoir, et pour son plaisir c'est à ma volonté d'apprendre que je suis le plus soumis.
> “Je ne t'aime pas seulement, je suis amoureux. Je me soucie moins de t'épouser que je me soucie de toi tout court. C'est une faiblesse qui ne demande qu'à être exploitée, to hear what sounds we can make of this ?”
Et ça doit sonner bien mieux que ce que j'ai entendu tout à l'heure sinon mais qu'est-ce qu'on fou là ? Pas du tourisme c'est clair mais alors quoi ? C'est bien pour cela qu'on a essuyé les regards insistants de tous ceux qui nous ont vu perchés sur une monture légendaire. Comme eux, Marie-Charlotte ne me connait pas, tout ce dont elle se doute c'est que je suis plus et c'est exactement ce qu'elle veu.
*More is love of a King*
> “Prend moi pour toi, ce que ça veux dire est une question d'interprétation… ”
La sécurisant sur moi je redresse ma position pour me remettre en seiza, traditionnel et solennel. Et mes yeux se replongent dans les siens comme jamais, pour mettre en oeuvre les paroles et les actes dans un rituel initiatique que je produit pour la première fois, elle à la source.
Ce n'est finalement que maintenant que j'obeis à sa demande en la prennant dans mes bras, et mes mots qui ne sont que des murmure emplissent pourtant la tente à croire que ma voix porterais jusqu'à l'extérieur d'où parvient un henissement de Noctis frappant sourdement le sable du sabot. Si je lui prêtait la capacité de ressentir ce que je m'apprête à faire j'en concluerait qu'il est jaloux, que ça lui déplait que ce soir ne tourne pas au fiasco.
> “I am. you are me.”
Qui suis-je ? Foi aveugle, et Volonté pure. Ca,c'est la version courte. Mais cette foi aveugle et éclatante pourquoi ? Pourquoi est-ce que je me retrouve paumé à déambuler dans les églises si ce n'est pas simplement pour profiter de la beauté des lieux en touriste. Est-ce que ce que je ressent, je peux lui faire ressentir aussi ?
> “Tant que je ne t'ai pas je ne suis pas Roi”
Pas encore, je suis à la frontière. Un espace invisible, un territoire infiniment petit sur lequel on peu néamoins se perdre et prétendre y gouverner. Mais né pour reçevoir la couronne c'est comme si je connaissait d'avance son poids avec exactitude, ce qui me permet de déterminer le vrai du faux et d'orienter mes actions en conséquence. C'est un avantage pour franchir la ligne à sa rencontre.
Comme en susprend avant de continuer, je savoure les volutes d'une encens qui me chatouille le nez, j'ai le goût de thé sur la langue et j'ai envie de goûter la sienne, mais avant, les présentations s'imposent: rien qu'elle ne sache pas déjà, tout ce qui me différencie de Charles.
HH A 17 —
> “Je suis Son Altesse Prince Aimery.
Mon père est mon guide, c'est principalement de lui que j'ai appris et que je continue d'apprendre, je donne une grande valeure à ses opinions sur les enjeux liés à une existence comme la nôtre.
Ma mère est une icône de dévouement maternel qui m'a élevée de tout son amour et de toute son affection. Elle me soutiens aujourd'hui encore dans tout ce que j'entreprend. Il m'est impossible d'oublier sa dévotion profonde, et du haut du respect que je lui porte je considère que les sociétés qui ne donnent pas aux mères la valeur qu'elles méritent sont vaines et déshonorables.
Avant Paris j'ai profité d'une enfance sereine dans une province profonde, un environnement qui m'a permis de réaliser tôt le sens de la vie et qui m'a permis de contempler la grandeur de Dieu. Observer la beauté de la nature m'as donné le sens de l'Harmonie, c'est une influence clé quelque soit la manière dont je m'exprime que ce soir en musique ou par écrit. Depuis très jeune et avec mon père comme enseignant j'ai développé la capacité de maintenir cette harmonie et de rendre l'impossible possible.
Mes années d'école font parti de mes meilleurs souvenir. Ce qu'on apprend au sein d'académie militaires comme Sandhurst tourne autour de la discipline comme vertu, du sens des responsabilité et de l'engagement. Ce sont des valeures cruciales dont tout individu a besoin au cours de sa vie mais encore plus lorsque les dit individus prennent de grandes responsabilités.
Ma famille vénère les chevaux, j'ai un lien spirituel très fort avec l'équitation, elle fait partie de chaque jours de ma vie et c'est au Cadre Noir que je la développe. Je monte à la première opportunité parce-que ça me donne un sens de liberté absolue.
Parce-qu'être Prince ne me donne pas le droit de renoncer à mes responsabilités au contraire, j'ai le sentiment de devoir être plus amenable sinon soumis que les autres, pour pouvoir m'aligner avec un engagement tel que celui que mon père a pris et que je prendrais à sa suite, celui d'exécuter la volonté de Dieu à la perfection.
Aimery, plutôt que Julien représente ma personalité loin de ses responsabilités, libre, comme je le suis quand je monte, comme je le suis quand je compose, comme ce soir. C'est ma personalité artistique aussi, ma véritable signature, contrairement à celle qui signe les réçus de carte bancaire. C'est le prénom de tout les premiers nés de la Maison de Rochechouart qui ont hérité de la personnalité d'Aimery Ostofrancus. Un chevalier, un guerrier certes, mais qui se presse pour prêter assistance aux autres et se tenir à leur cotés. Je suis le 17ème. Mon champ d'action est ici et je n'espère que soulager les souffrances de ton coeur en exprimant tes attentes, tes espoirs, en révélant les valeures et les principes profondément encrés dans notre héritage.
Je suis tout à toi. Laisse toi m'avoir.”
Et par quoi on commence ? J'ai laissé glissé mon kimono sur mes épaules et pris ses mains pour les déposer sur mon corps. Je ne pense pas qu'elle réagisse très bien à mes ongles qui mordent à nouveau sa peau, encore moins au poid de mon corps qui pèse contre le siens puisque je nous ai fait basculer pour la plaquer contre le sol dans un élan qui n'a rien à voir avec les bonnes résolutions qu'elle attend de ma part.
Me pardonnera t'elle une deuxième fois ? Le son de ma voix est brisé par l'impression d'avoir bien assez parlé et pourtant de ne pas pas tout dit, saccadé par mon rythme cardiaque qui s'affole à vouloir me faire reprendre ma respiration entre les vers de mes causeries poétiques.
AHALS —
“Laisse moi. Laisse moi souffrir.
Le Ciel, sage et éternel a répondu:
Ne soit pas impatient. Écoute mais ne soit pas impatient Tu as toujours le temps de monter vers moi.
Tant que parmi les entre les hommes apprend. Apprend à apprécier chaque jours Et apprend aux autres à aimer ce monde Et non pas seulement eux même. Dis leurs de toujours se réjouir Quand le jour se lève.
Apprends. Apprends-moi à respirer.”
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brevesdenatlyn · 7 years
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TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 2.
Nombre de chapitres: 23 / 27.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Selena n'avait pris que le strict nécessaire, soit le contenu de son sac à dos. Elle avait fait une valise mais avait fini par la laisser dans le coffre de sa voiture qu'elle avait abandonnée sur le parking. Elle préférait tout abandonner ici. Elle ne savait pas si elle reviendrait."
CHAPITRE 23: SACRIFICES
L'agent lui rendit son billet d'embarquement que Selena glissa dans son sac à dos. Elle ne se formalisait pas des paparazzis, ni des larmes qui coulaient encore sur ses joues. Elle n'avait toujours pas digéré ce que Jake... Ou Damon lui avait dit. Elle n'y arrivait pas. Elle n'arrivait pas à croire que le garçon si doux et attentionné qu'il était avec elle soit le monstre qui avait fait tant de mal à ses amis. Elle n'avait pas appelé Katlyn, ni même Nick pour savoir la vérité. Elle ne voulait pas... Non, elle ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas y croire. Elle ne pouvait pas croire que Nick ait été... Non, elle ne pouvait vraiment pas. Elle ne pouvait pas accepter cette vérité. Elle ne pouvait pas croire que son meilleur ami qui avait juré sur sa vie de ne jamais toucher à l'alcool et aux drogues ait finalement rompu cette promesse. Elle ne pouvait pas croire qu'il se soit drogué des mois durant sans qu'elle n'ait rien vu. Sa famille le savait-elle ? Le croyait-elle ? Il était impossible de cacher un tel mensonge, de cacher une dépendance. Il était impossible de cacher quoique ce soit quand on était aussi célèbre que Nick. Comment aurait-il fait ? Katlyn. Il n'y avait que Katlyn qui aurait pu le couvrir. Il n'y avait que Katlyn qui aurait pu garder le secret. Katlyn était la clé de toute cette affaire, la seule à détenir la vérité, toute la vérité... Mais Selena ne l'appellerait pas. Elle avait peur que tout cela soit vrai. Elle ne pourrait pas supporter toutes ces vérités, pas toute seule. Tout le monde lui avait menti. Elle renifla en réajustant son sac à dos. Elle devait partir. Loin de Los Angeles, loin de ses amis, loin de Jake...
  — Vous pouvez y aller.
— Merci.
  Selena n'avait pris que le strict nécessaire, soit le contenu de son sac à dos. Elle avait fait une valise mais avait fini par la laisser dans le coffre de sa voiture qu'elle avait abandonnée sur le parking. Elle préférait tout abandonner ici. Elle ne savait pas si elle reviendrait. Elle avait besoin de se calmer et d'oublier tout ça. Elle avait besoin de changer d'air.
  — Selena !!
  Selena se retourna. Elle croyait avoir entendu la voix de Nick l'appeler. Elle avait dû rêver. Il n'y avait là qu'une foule de gens pressés. Elle ne connaissait personne dans cette foule. Elle s'aventura dans le couloir d'embarquement, les larmes roulant de plus belle sur ses joues. Elle savait que les photographes s'en donnaient à cœur joie et qu'elle allait faire la une des journaux le lendemain. Elle s'en fichait.
  — Je suis désolée...
— SELLY !! ATTENDS !!
  Elle ne se retourna pas. Plus rien ne la retenait ici à présent. Des bruits de pas et des paroles lui parvenaient encore alors qu'elle traversait lentement ce long couloir plutôt lugubre.
  — Non, vous ne pouvez pas aller par-là !
— C'est une question de vie ou de mort !
— Attendez ! Revenez ici !
— Selly, attends !
  Des pas se rapprochèrent d'elle. Elle se retourna et vit Nick courir dans sa direction, l'agent sur les talons. Son ami la rattrapa et posa ses mains sur ses épaules. Il prit quelques secondes pour reprendre son souffle.
  — Nick ? Qu'est-ce que tu fais là ?
— Tu ne dois pas partir. Il faut que tu restes, Selly.
  L'intéressée détourna les yeux mais Nick attrapa son menton et la força à le regarder dans les yeux. Ses larmes brouillaient sa vue mais ses prunelles brunes la rassuraient, comme avant. Pourquoi était-il venu ? Pourquoi tenait-il à la voir rester ? L'agent les rejoignit. Nick opposa de la résistance, refusant de se faire embarquer. Il reçut un coup de coude dans l'estomac qui lui coupa le souffle. Il se plia en deux sous le coup de la douleur.
  — Non mais ne lui faites pas de mal !
  Selena aida Nick à se redresser, prenant soin de rester entre son ami et l'agent pour éviter tout nouvel incident.
  — Je dois l'emmener. Poussez-vous, mademoiselle.
— Non. Nick ne serait pas venu jusqu'ici sans une excellente raison. Il n'a absolument rien fait de mal dans cette histoire.
— Je n'ai pas l'intention d'embarquer si c'est ce dont vous parlez. Je suis seulement venu l'empêcher de prendre cet avion. Je ne peux même pas prendre l'avion. Demandez à Josh Carmichael si ça vous chante. Je suis consigné à rester chez moi mais je suis le seul qui pouvait l'arrêter avant qu'elle ne monte dans cet appareil.
  Nick tomba à genoux. Il avait vraiment l'air mal d'un coup. Selena s'agenouilla à côté de lui. Le visage de son ami était tordu par une grimace de douleur, une douleur qu'il tentait tant bien que mal de gérer. Elle se demanda ce qui lui arrivait.
  — Nick, qu'est-ce qui se passe ? lui murmura-t-elle. Dis-moi ce que tu as.
— Il faut qu'on rentre. S'il te plait, Selly, rentre avec moi. Ne t'en va pas. Je te dois... Je te dois certaines vérités.
— Vous pourriez appeler quelqu'un pour nous escorter jusqu'au parking ? Tous ces paparazzis vont nous causer des ennuis.
— Mais...
— Il ne recommencera pas.
  L'agent se décida enfin à appeler un membre de la sécurité qui escorta les deux amis jusqu'au parking, renvoyant les journalistes qui se hâtaient à leur suite. Nick reprit des couleurs sitôt qu'ils mirent les pieds dehors. L'air frais lui faisait visiblement du bien. Leur garde du corps improvisé les abandonna à côté du GMC tout terrain de Katlyn. Nick fit signe à Selena de monter. Elle lui montra sa voiture.
  — Je vais la remorquer. Monte.
  Selena obéit, un peu surprise. Une fois à l'intérieur du véhicule, Nick composa un message sur son portable, lui expliquant qu'il ne pouvait pas l'entendre à cause la surdité dont il était victime depuis son acte d'héroïsme qui avait fait la une des journaux et que ça ne s'arrangeait pas. N'ayant aucune connaissance du langage des signes, Selena ne pouvait pas communiquer avec lui. Elle aurait préféré qu'il ne conduise pas. Il n'avait vraiment pas l'air en forme. Il avait l'air si fatigué, si... Désespéré. Qu'est-ce qui le faisait souffrir autant ? Le fait de lui devoir des explications ? Non, ça ne le mettrait pas dans un tel état. Elle allait parler avec lui dès qu'elle en aurait l'occasion.
Ils rentrèrent tranquillement à la résidence de Katlyn où Nick fit entrer les deux voitures dans l'allée des garages avant d'entrainer Selena dans la maison. Elle ne savait pas pourquoi elle avait accepté de le suivre, pourquoi elle avait renoncé à partir. Quand elle avait vu cette douleur inscrite sur son visage, elle avait su qu'elle ne pouvait pas le laisser repartir seul. Même si tout ce qu'on lui avait dit était vrai, Nick restait son ami et elle n'aimait pas le voir dans un état pareil. Katlyn et les enfants étaient assis autour de la table du salon sur laquelle étaient éparpillés crayons de couleur, feutres et un bon tas de feuilles blanches. Tous étaient en train de dessiner et tous avaient des traces de différentes couleurs sur les mains et même sur le visage. Aucun d'entre eux ne s'en préoccupait, trop occupés à profiter de l'instant présent. L'ambiance de cette pièce était joviale. C'était un très joli tableau de famille. Selena sentait que Nick était tendu. Que se passait-il entre le Natlyn ? Katlyn releva la tête en les entendant. Elle adressa un signe à Nick qui s'assit le plus loin possible d'elle et baissa la tête. Katlyn demanda aux jumeaux et à Sam de descendre dans la salle de jeux afin qu'elle puisse parler à Selena. Les enfants s'exécutèrent, s'arrêtant au préalable pour saluer Selena avant de disparaitre au sol-sol. La jeune femme prit place près de Nick, inquiète de le voir aussi désemparé. Tous ses muscles étaient tendus et elle le vit serrer les poings et les dents pour se contrôler.
  — Rupture difficile.
— Vous avez encore rompus ?
— Jamais deux sans trois.
— Ça va durer combien de temps cette fois ?
— Définitivement.
— Permets-moi de ne pas te croire.
— A ton aise.
— Pourquoi tu m'as empêché de partir ?
— Qui a dit que c'était moi ?
— Nick n'est pas autorisé à sortir d'ici, ce qui est mauvais pour sa santé mentale si tu veux mon avis. Tu devrais le laisser dormir dans ton ancien appartement. Te voir tous les jours dans la situation actuelle ne lui fait pas de bien. Il t'aime plus que de raison.
— Ce n'est pas pour parler de lui que nous sommes là.
— C'est Damon qui t'a appelée, n'est-ce pas ? Je sais qu'il me surveille depuis que je l'ai rejeté.
— Oui, c'est lui qui m'a dit que tu voulais quitter le pays mais je ne pouvais pas te laisser faire, pas avec ce que tu sais.
— Je ne veux pas croire un mot de ce qu'il m'a dit.
— Je savais que tu ne le croirais pas. C'est pour ça que je t'ai empêchée de partir et que j'ai obligé Nick à te ramener ici.
  Selena regarda fixement Katlyn. Elle était sérieuse, tout ce qu'il y avait de plus sérieuse. Il n'y avait plus la moindre trace de sourire sur son visage. Il n'y avait plus cet éclat brillant que Selena avait vu dans ses yeux en arrivant. La chanteuse n'aimait pas quand Katlyn avait ce regard. Ça n'augurait jamais rien de bon. Nick n'avait toujours pas bougé. Il avait les yeux rivés sur ses mains, blanchies par l'effort qu'il faisait pour se contrôler. Ce n'était vraiment pas bon pour lui de rester ici. Seulement, où irait-il? Il n'avait pas d'appartement, ni de maison à lui. Il avait quasiment toujours vécu chez Katlyn depuis qu'ils étaient ensemble. Selena ne pouvait même pas l'accueillir chez elle. Il refuserait catégoriquement. La presse s'en donnerait à cœur joie et, d'après ce que Selena avait vu, Katlyn préférait que cela reste confidentiel, que la presse reste en dehors de ça. C'était compréhensible. Cependant, cela ne cachait-il pas autre chose ? Katlyn pensait avoir rompu définitivement mais Selena pensait plutôt qu'elle marquait une pause. Elle ne tiendrait pas longtemps sans Nick. C'était une triste constatation.
  — Je ne veux pas savoir.
— Tu sais déjà tout, il me semble.
— Je n'y crois pas.
  Nick continuait de serrer les poings. Selena sentait qu'il était en train de craquer. Elle lui pressa doucement l'épaule, l'obligeant à se ressaisir. Il lui accorda un discret coup d'œil avant de se replonger dans l'étude de ses mains. Katlyn soupira d'exaspération devant le comportement de Nick. Selena obligea son ami à relever la tête pour que son ex puisse communiquer avec lui.
  — C'est à toi de lui dire.
  Nick baissa de nouveau la tête et prit la parole pour la première fois depuis qu'il avait obligé Selena à monter en voiture.
  — J'ignore ce que Jake t'a raconté mais il avait au moins raison sur une chose. Je... J'ai pris de la drogue durant des mois pour oublier que j'avais, accidentellement, tué un homme. Je sais que j'ai commis là la plus grande erreur de toute ma vie et je l'ai payé cher. Je m'en veux énormément de tout ce qui est arrivé depuis cette histoire. Je m'en veux d'avoir impliqué autant de gens. Malgré tout ça, Katlyn a su couvrir la totalité de cette histoire et a fait en sorte que personne ne le découvre. J'ai un passé de junky et j'en ai terriblement honte.
  Nick enleva sa chemise et son T-shirt et tourna le dos à Selena en lui désignant son épaule droite. Une affreuse cicatrice se dessinait sur toute la largeur de son omoplate, la cicatrice d'une brûlure vive que les années n'avaient pas effacé. Cela semblait représenter quelque chose, un logo peut-être. Nick ne dit rien alors qu'elle caressait doucement cette immonde marque avec ses doigts tremblants. D'autres cicatrices, plus petites, se dessinaient dans son dos, sûrement les cicatrices des balles qui l'avaient traversé de part en part quatre ans plus tôt.
  — Je porte la même cicatrice, sur la même épaule. Demi a la même également, ainsi que Jake. Hormis ce dernier, nous avons tous été piégés par ce cartel à cause de Nick. Il leur doit de l'argent, de l'argent qu'il ne peut pas leur rendre. Alors, ils s'en prennent à tout son entourage pour le faire craquer. Seulement, Jake n'a jamais pu faire pression sur toi et ça, pour une seule raison.
— S'il te plait, ne t'aventure pas sur ce terrain là.
— Il ne t'a jamais menti sur ce point, continua Katlyn en ignorant Selena. J'en suis certaine. Il était sincère envers toi et il l'est toujours. Il a protégé tes arrières, empêchant ses démons intérieurs de t'atteindre. Il a préféré mettre en danger sa position au sein du cartel plutôt que de t'impliquer dans cette histoire. C'est la raison pour laquelle je lui ai posé cet ultimatum au lieu de tout révéler à la police. Crois-moi, je meurs d'envie de le faire et de vivre enfin en paix.
— Dans ce cas, ne te retiens pas.
— Une promesse est une promesse, Selly. Tu sais que je les tiens toujours, dans la mesure du possible.
— Ne t'en sens pas obligée.
— Je suis désolé de t'avoir menti, Selly, mais je ne pouvais vraiment rien dire à personne. Katlyn était la seule au courant. C'est un secret vraiment très lourd à porter et je suis étonné qu'il n'y ait pas eu plus de fuites que ça. J'espère que tu sauras pardonner mon idiotie concernant cette partie de ma vie où j'ai menti à tout le monde. J'espère aussi que tu comprendras que ce n'était pas contre toi et je n'étais pas conscient de tout ce j'ai pu faire.
  Sur ces paroles, Nick se leva et s'éclipsa d'un pas trainant, laissant Selena seule avec Katlyn. Il n'allait pas bien. Il venait de confier son plus noir secret à Selena, lui confirmant quasiment tous les dires de Damon, mais la seule chose dont elle s'inquiétait, c'était de le voir aussi malheureux. Même si elle n'arrivait toujours pas à croire ce qui venait de se passer, ce qu'on venait de lui dire. Katlyn se rapprocha d'elle.
  — Tout est vrai, Selena. Je sais que ça peut paraître difficile à croire et il te faudra sans doute du temps avant de réaliser que tout est vrai. Je vais également te demander de garder le silence et de ne révéler à personne tout ce que tu sais. Ça fait des années que je préserve ce noir secret et, même si je suis en froid avec Nick, je ne le dévoilerais pas. Ce serait un désastre si la presse venait à l'apprendre. Nous sommes tous liés par ce secret. On tomberait tous ensemble.
— Tu m'as fait ramener ici juste pour m'obliger à garder le silence ? Je ne dirais rien, Katlyn. Même si je sens que ce secret te ronge au plus profond de toi, je garderais le silence.
— Je t'ai fait venir pour t'obliger à parler avec Jake... Ou Damon, peu importe son nom.
— Je ne veux pas lui parler !
— Je ne te laisserais pas le choix.
— Si je dois parler à Damon, je veux que toi, tu ailles parler à Nick.
— Pourquoi je ferais ça ? répliqua Katlyn, étonnée.
— Mets les choses au clair avec lui et oblige-le à prendre un appartement. Il ne peut pas rester ici. Ça lui fait bien trop de mal. Il faut que tu le laisses partir. Rends-lui sa liberté.
  Katlyn accepta le deal et obligea ensuite Selena à aller dans la cuisine où Damon l'attendait. Katlyn alla rejoindre Nick. Les discussions qui allaient suivre n'allaient pas être des plus faciles.
  ×
  Katlyn entra dans son bureau où Nick s'était volontairement enfermé après avoir quitté le salon. Il était là, assis devant son ordinateur, les yeux rougis et humides. Il pleurait encore. Il se leva en la voyant et s'avança vers elle. Il était temps de conclure cette histoire, d'y mettre un terme. Elle se plaça en face de lui, la gorge nouée, et le regarda droit dans les yeux. Elle savait que tout cela leur ferait plus de mal que de bien mais elle ne pouvait se résoudre à laisser cette affaire en suspens. Il était temps qu'elle lui rende sa liberté comme l'avait dit Selena. Elle commença à signer pour se faire comprendre.
  — Nick, je te présente mes excuses. Je n'aurais pas dû être aussi violente avec toi. Je sais que tu souffres et je veux que tu saches que je souffre aussi. Je t'aime encore, plus que je ne le devrais. Cependant, je ne peux plus, Nick. Je ne peux plus supporter le poids de tes erreurs, ni le poids de tes noirs secrets. Il faut que tu t'en ailles, que tu passes à autre chose. Je te rends ta liberté. Va-t-en. Trouve-toi un appartement et refais ta vie. Je ne serais plus qu'une amie pour toi. Si ma présence te fait trop de mal alors demande-moi de partir. Je le ferais. Je disparaîtrais de ta vie.
  Nick était bouleversé, pire encore dévasté. Des larmes silencieuses se mirent de nouveau à couler sur ses joues. Ses lèvres tremblaient. Katlyn n'aimait pas ça. C'était aussi difficile pour lui que pour elle mais elle ne pouvait vraiment plus supporter toutes ses erreurs sur ses épaules. Nick tomba à genoux devant elle, anéanti.
  — Ne me fais pas ça, Katlyn. Je t'en prie, ne m'abandonne pas.
  L'entendre prononcer ces mots lui faisait mal mais il était temps de mettre fin à tout ça. Il était temps qu'ils passent à autre chose, qu'ils reconstruisent leurs vies l'un sans l'autre. Katlyn déposa un tendre baiser sur sa joue et l'abandonna là, coupable.
  — Je suis désolée, Nick. Vraiment désolée, murmura Katlyn.
— Attends !
  Katlyn se retourna doucement, évitant de le regarder dans les yeux cette fois.
  — Hmm?
— Il y a quelque chose que tu dois savoir. Hier soir, quand je t'ai bordée...
  Katlyn le vit rougir à l'évocation de ce souvenir. Visiblement, il avait pris beaucoup de plaisir à faire ce simple geste. Il avait même sûrement profité de son sommeil pour avoir un geste déplacé. Il hésita à lui parler, pensant sans doute qu'elle n'allait pas le croire.
  — Qu'est-ce qui s'est passé ?
— Tu... Tu as bougé.
— Quoi ?
— Tes doigts de pieds ont réagi quand la couette les a effleurés.
— C'est impossible !
— Je savais que tu ne me croirais pas. Pourtant, c'est la vérité.
— Non, je ne te crois pas. Je n'y croirais pas tant que je ne l'aurais pas moi-même vu ou senti. J'aimerais que tu arrêtes de raconter ce genre d'inepties.
  Katlyn ferma doucement la porte du bureau alors que Nick se laissait tomber au sol en état de choc. Il allait probablement pleurer tout ce qu'il était capable de pleurer. Elle s'en voulait de lui faire autant de mal mais il était temps de mettre fin à tous ces quiproquos, à tous ces gestes volés. Elle se rendit de nouveau dans le salon. Les enfants avaient refait surface pour continuer à dessiner. Elle se joignit à eux, l'esprit ailleurs. Elle ne cessait de repenser à ce que Nick lui avait dit. Elle n'arrivait pas à y croire. En même temps, elle ne voyait pas pourquoi il lui mentirait. Juste après le déjeuner, elle l'aperçut rassembler ses valises dans le dressing, le visage fermé.
Quant à elle, elle se rendit aux services sociaux pour ramener le dossier d'adoption qu'elle avait rempli il y a quelques jours. Il était complet. Elle avait également remarqué que Nick avait rempli la partie qu'elle avait laissé vierge, à savoir la partie « conjoint ». Il s'engageait à s'occuper de Sam et à devenir son père adoptif même s'ils étaient séparés. Katlyn devait avouer que c'était un beau geste qu'il faisait là. Sam ne pourrait que lui être reconnaissant si le dossier était accepté. Le jeune garçon était confié à la charge de Katlyn le temps que dure le traitement du dossier. Quand cette dernière rentra chez elle, Selena l'informa que Nick était parti. Elle lui annonça qu'elle avait donné une nouvelle chance à Damon/Jake et qu'ils allaient tout recommencer à zéro. Katlyn accepta qu'elle passe quelques jours à la résidence le temps de se remettre de toutes ces affreuses nouvelles. La jeune écrivaine accueillit le moment de dormir avec grand soulagement. Elle observait Frimousse lui mordre les orteils, souriant devant ses réactions. Elle sentait ses dents se planter dans sa chair et savourait ses nouvelles sensations. Tout à coup, répondant à un réflexe inconscient, son pied repoussa le chat. Tant lui qu’elle furent surpris par ce geste. Il fallut quelques minutes à Katlyn pour le réaliser, minutes dont son chat profita pour réattaquer ses pieds. Elle essaya de bouger en y mettant toute sa volonté. De longues minutes, peut-être même des heures s'écoulèrent avant qu'elle ne réussisse de nouveau. Elle sourit de plus belle. Nick avait raison. Elle allait enfin pouvoir remarcher.
  Les jours, les semaines et les mois passèrent, tous identiques les uns aux autres. L'automne suivait son cours invisible au fil des jours qui défilaient. Katlyn dépensait son temps entre les séances de rééducation et l'éducation de ses enfants. Dans ses rares moments de liberté, elle planifiait les deux concerts, notant chacune des choses à faire dans les moindres détails. Les artistes avaient tous été contactés et tous travaillaient d'arrachepied, commençant les répétitions au fil des directives données par leur manager respectif, managers qui tenaient tous leurs informations de Katlyn. Dès que Nick avait retrouvé l'audition, les trois frères Jonas s'étaient enfermés en studio, travaillant sans relâche sur leur nouvel album. Tous les trois étaient très enthousiasmés à l'idée de remonter sur scène et c'était bien la seule chose qui consolait le plus jeune des terribles ténèbres dans lesquelles il sombrait jour après jour. Tout le monde avait remarqué son soudain renfermement. Il mettait toute sa volonté dans son travail, refusant de penser à Katlyn. Il souffrait énormément mais n'en disait pas un mot. Incapable de vivre par lui-même, il s'était installé quelques jours chez Kevin avant de revenir demander asile à Katlyn dont l'absence le rendait fou. Il ne passait que peu de temps à la résidence, partant tôt le matin et revenant tard le soir pour ne croiser personne. Il continuait à prendre des cours de self-défense et à consulter son psychologue, rendant régulièrement visite à ses parents qui le consolaient comme ils le pouvaient. Quant à Joe et Demi, ils trouvaient le temps de se voir malgré leur charge de travail. Grâce à Katlyn, leur relation était restée secrète et ils l'en remerciaient grandement. Ils préféraient que cela reste confidentiel le temps qu'ils se sentent plus à l'aise avec leur relation naissante. Kevin était le seul à avoir la paix avec la presse. Il passait ses journées entre le studio et les répétitions, suivant également les cours de self-défense en compagnie de Nick et Joe ainsi que de Demi qui avait insisté pour apprendre quelques notions de cet art pour se défendre. Il passait ses soirées avec sa femme, Danielle, qui semblait excitée à l'idée de ces deux concerts en préparation. Leah et Louna, quant à elles, s'étaient définitivement établies à Los Angeles après avoir obtenu tous les papiers nécessaires à leur séjour. Katlyn leur avait cédé son ancien appartement dans lequel elles s'étaient installées avec grande joie. Les Jonas Brothers faisaient la une de tous les magazines et le monde entier parlait de leur retour en force. Le coup de pub orchestré par Katlyn et Kevin Senior semblait parfaitement fonctionner. Qu'auraient-ils pu espérer de mieux ? Tout marchait comme sur des roulettes et tous étaient occupés à diverses occupations. Tous occupés qu'ils étaient, ils ignoraient tout de la menace qui grandissait dans leur dos. Cette menace planait au-dessus de leurs têtes comme une épée de Damoclès. Aucun d'eux ne savait jusqu'où cette terrible menace allait les mener.
  → Novembre deux-mille treize - Résidence Itachi
  La nuit était déjà tombée depuis un moment et la météo se déchainait à l'extérieur. Kevin et Nick s'abritèrent à l'intérieur de la résidence pour échapper aux rafales de vent et aux trombes d'eau qui s'abattaient sur eux. Impossible pour l'ainé de conduire plus loin avec ce temps pourri. La voiture ne cessait de glisser sur la route et le vent les poussait en dehors du bitume. Ils allaient devoir rester ici pour la nuit. Il était tard et c'était bien la raison pour laquelle Nick fut étonné de voir le salon tout illuminé et d'entendre des bruits de pas à l'étage. Kevin semblait tout aussi surpris que lui. Des pas suivis par le bruit caractéristique des béquilles tapant contre le sol les informa que Katlyn venait de descendre et qu'elle venait dans leur direction. Depuis qu'elle avait commencé la rééducation, elle avait fait énormément de progrès. Désormais, elle était capable de tenir debout mais elle avait toujours du mal à marcher sans béquilles. Cette méthode ne l'enchantait guère et elle avait eu bien du mal à s'y faire au début. Cependant, elle s'accrochait à la perspective de pouvoir bientôt marcher de son propre chef et cela l'obligeait à faire des efforts, parfois même trop d'efforts. Elle était épuisée. Nick se demandait comment elle faisait pour investir autant d'énergie dans ce qu'elle faisait alors qu'elle semblait au bout du rouleau. Peut-être le faisait-elle pour l'oublier. S'occuper l'esprit, c'était la seule façon d'y parvenir. La porte de la salle de bains grinça, sortant Nick de ses pensées. Kevin le suivit alors qu'il rejoignait Katlyn. Cette dernière avait le nez dans l'armoire à pharmacie et semblait chercher quelque chose qu'elle ne trouva pas.
  — Et merde !
— Qu'est-ce qui se passe ?
  Katlyn releva la tête en les entendant arriver. Elle évita Nick du regard, portant son attention uniquement sur Kevin.
  — Les jumeaux sont malades tous les deux et je n'ai absolument rien qui pourrait les soulager. Je n'ai pas eu le temps de passer à la pharmacie à cause de ce que j'avais à faire. La fièvre n'arrête pas de monter. Je n'aime pas ça. Je suis inquiète, Kevin.
— Paniquer ne te mènera nulle part. Reste calme.
— Si c'était aussi facile. Je suis crevée et je ne pourrais pas dormir tant qu'ils seront dans cet état.
  Kevin prit Katlyn contre lui pour la rassurer. Ce geste éveilla une jalousie profonde en son frère. Il rêvait de la prendre contre lui et de l'embrasser délicatement depuis leur rupture. Il avait bien essayé de fréquenter d'autres filles, essayé de l'oublier mais rien n'y avait fait. Katlyn, elle, n'avait personne en vue, trop occupée avec les préparatifs de leurs concerts et à gérer la presse du mieux qu'elle pouvait. Elle était vraiment inquiète pour ses enfants. Nick parvenait à voir les larmes qui glissaient silencieusement sur ses joues.
  — Je vais y aller.
— Quoi ?
— Donne-moi l'ordonnance, je vais aller chercher la pharmacie.
— Tu es devenu dingue ? Tu veux te foutre en l'air, c'est ça ?
— Non, je n'ai pas la moindre intention de me foutre en l'air. La seule chose que je veux, c'est permettre à Katlyn de dormir en soulageant ses enfants de leurs maux. La pharmacie n'est pas très loin. Ça va aller. De toute façon, je suis déjà trempé et je n'ai rien d'autre à faire.
— D'accord mais tu restes prudent surtout. Je ne veux pas apprendre la mort de mon frère dans les journaux demain.
  Katlyn plongea la main dans la poche de son pantalon et lui tendit l'ordonnance que Nick prit sans un mot avant de disparaitre, n'attendant même pas le merci qu'elle lui devait. Kevin la réconforta et l'obligea à remonter auprès de ses enfants tandis qu'il prévenait Danielle qu'il dormait là ce soir à cause de la tempête. Doucement, Nick reprit la route. Il parvint à rester maitre de son véhicule jusqu'à la pharmacie. La pluie et le vent n'avaient pas cessé leurs activités et s'étaient même renforcés. La pharmacie de garde lui fournit tous les produits notés sur l'ordonnance. Nick régla en liquide et retourna à la voiture. Il jeta le sac sur le siège passager et s'apprêta à monter lorsqu'on ferma la portière sous son nez. Il crut d'abord que c'était le vent mais, quand on l'attrapa et le traîna de force dans un sombre bâtiment, il sut qu'il allait avoir des ennuis.
  — Ravi de te rencontrer, Nick Jonas, fit une voix profonde très proche de lui. Tu m'as donné bien du fil à retordre. J'ai eu du mal à te mettre la main dessus.
— Vous êtes qui ?! Je ne vous connais pas ! Qu'est-ce que vous me voulez ?!
— Je suis la tête pensante, celui qui gère tous les petits dealers de ce quartier.
— Quoi ?!
— Je suis le haut de la pyramide, le chef du cartel. Peut-être que le nom d'Edward Finigan te dit quelque chose.
— Nada.
— Il a fallu que je me déplace en personne pour voir de mes propres yeux qui est le connard qui s'amuse à décimer mes troupes. Deux de mes meilleurs dealers ont disparu à cause de toi, Jonas. Tu me dois un sacré paquet de pognon et je ne te lâcherais pas avant de l'avoir récupéré. Jake avait trouvé la parade pour te faire céder. Malheureusement, tu lui as résisté.
— ...
  Nick ne dit rien, incapable de prononcer quelque mot que ce soit. Lorsque Jake avait décidé d'accepter l'ultimatum de Katlyn, il avait cru que cette histoire était terminée, qu'il n'avait plus à craindre. Il aurait dû s'en douter. Curt était un drogué de bas étage. Jake était un peu plus malin mais il n'avait pas la tête de l'emploi pour être la tête du cartel. Nick se demandait comment Edward Finigan l'avait retrouvé mais il espérait surtout pouvoir s'en sortir sans encombre. Cette fois, il était seul face à ses problèmes.
  — J'ai besoin d'un nouveau dealer et il semble que tu sois quelqu'un d'intelligent. De plus, c'est de ta faute si mes hommes disparaissent. La logique des choses veut que tu les remplaces. Ton intelligence te permettra peut-être de passer sous les radars.
— Je refuse.
— Je n'ai pas cru dire que tu avais le choix et j'ai même trouvé le moyen de te forcer à le faire.
  Edward plaqua Nick contre un mur et le maintint de sorte qu'il ne puisse pas bouger. Il plaça une seringue sous son nez. Nick déglutit. Il n'aimait pas ça, pas ça du tout.
  — Qu'est-ce que tu as l'intention de faire avec ça ?
— Sais-tu que quatre-vingt-dix pourcent des junky finissent par retomber dans ce magnifique paradis qu'est la drogue ? Tu vas faire partie de ces gars qui replongent parce que j'ai besoin que tu reviennes vers moi chaque fois que j'aurais besoin de toi et c'est la seule façon d'être sûr que tu le feras.
— Ne fais pas ça. Si je n'ai pas les idées claires, je ne te serais d'aucune utilité.
— Si tu as les idées claires, tu ne te plieras à aucune de mes exigences. J'ai préparé ce mélange exprès pour ta petite gueule.
  Avant même que Nick n'ait pu essayer de se soustraire à son emprise, Edward releva la manche de sa veste et planta sa seringue directement dans sa veine. Le jeune homme se demanda comment il avait réussi son coup. Lui-même était bien incapable de voir cet homme qui lui faisait face et qui l'avait pris en grippe avec cette obscurité. Plus le liquide se déversait dans son sang, plus il se sentait partir dans ce monde si particulier et si plaisant qui avait tendance à ressembler au paradis quand il ne te faisait pas vivre un Enfer. Son corps se renversa en arrière tandis que ses yeux se voilaient. Le dénommé Edward semblait satisfait de sa réaction puisqu'il riait. C'était un rire qui faisait froid dans le dos. Nick haletait. Son cœur manqua un battement alors qu'un flash le traversait. Un mélange de sensations diverses et jouissives l’envahit tandis que le liquide se répandait chaleureusement dans ses veines. Il poussa un râle de contentement lorsqu'il atteignit le summum de toutes ces sensations. Dans quelques minutes, voire même secondes, il allait sombrer dans un semi-sommeil qui serait ponctué d'hallucinations et il se réveillerait sans aucun souvenir de ce qu'il aurait fait. Il devait dégager de là pendant qu'il était encore à peu près conscient de ses faits et gestes. Il repoussa violemment Edward en y mettant toute sa volonté. La tête du cartel s'écroula en arrière en jurant. Nick profita de cette chute pour s'aventurer à l'extérieur sous le vent et la pluie. Il n'allait pas pouvoir conduire. Il avançait difficilement. La pluie et le vent fouettaient son visage et le forçaient à se courber pour pouvoir avancer. Un homme surgit de nulle part et se dressa devant lui. Nick prit peur. Edward se serait-il déjà ressaisi ?
  — Je ne vous veux pas de mal, Nick. Venez. Je vais vous aider.
  L'homme s'approcha de Nick et passa son bras sur ses épaules. Il déclina son identité. Jared Misao. Il l'aida à marcher jusqu'à la voiture et le fit monter dedans. Il récupéra les clés du véhicule et le reconduisit à la résidence. Ils étaient trempés lorsqu'ils pénétrèrent dans le salon avec la pharmacie des jumeaux. L'esprit de Nick était à des années lumières de la réalité. Il était complètement ailleurs. L'héroïne le faisait planer.
  — ...
— Seigneur, qui vous a mis dans un état pareil ?
— Moi. Merci de m'avoir permis de passer les portes de cette maison. Vous êtes vulnérables désormais.
  Il semblait qu'Edward les ait suivis. Il jubilait. Nick avait peur de ce qu'il allait faire. Le dénommé Jared le laissa glisser à terre.
  — Vous ne le toucherez pas.
— Je l'ai déjà touché mais ce n'est pas à lui que j'ai envie de m'en prendre. Quoique j'ai bien envie de le punir pour m'avoir trainé dans la boue tout à l'heure. Je déteste être sale.
  Rapidement, Edward Finigan dégaina une lame et se glissa rapidement jusqu'à Nick, très rapidement. Il allait abattre sa lame quand, tout à coup, Jared s'interposa entre la tête du cartel et le corps prostré au sol.
  — Laissez-le tranquille !
  La lame s'enfonça dans sa poitrine et Jared s'écroula à côté de Nick après avoir poussé un cri étouffé. Il s'était sacrifié dans le seul but de le sauver. Quel homme courageux !
  Katlyn était assise dans sa chambre à l'étage. Ses deux enfants étaient allongés dans son lit, souffrants. Elle n'aimait pas les voir ainsi. Elle posa sa main sur le front de Chris et soupira de désespoir en voyant que la fièvre stagnait. Emy avait fini par s'endormir mais elle n'allait pas mieux que son frère. Ce dernier toussa et ouvrit doucement les yeux en sentant sa main. Il articula difficilement.
  — Maman ?
— Je suis là, chéri.
— Tu dors pas ?
— Non, je prends soin de vous. Ça va aller. Nick est parti chercher vos médicaments.
— J'ai peur quand il y a du vent comme ça.
— Ne t'en fais pas. Tu es en sécurité ici et moi, je te protège.
— Et toi, qui c'est qui te protège ?
— Je pense que c'est Kevin. Dors maintenant, mon grand.
  Un cri leur parvint. Que se passait-il ? Katlyn demanda à Chris de rester sagement dans la chambre et descendit lentement. Kevin était dans son bureau. Il discutait avec Danielle pendant que les lignes téléphoniques étaient encore debout. Avec ce vent, il allait y avoir des dégâts. Katlyn ne pensait pas que les lignes de téléphone allaient tenir debout encore longtemps. La télévision était déjà hors service et l'électricité avait tendance à déconner. Cette nuit allait être très longue. La jeune femme pénétra dans le salon et découvrit Nick et un autre homme prostrés sur le sol. Une flaque de sang se dessinait entre eux. Que s'était-il passé ici ? Un homme se dressa devant elle, la surprenant. La rapidité avec laquelle il se déplaçait était effrayante.
  — Tiens, voilà la petite-amie !
— Vous êtes qui, vous ? Qu'est-ce que vous faites chez moi ?
— Edward Finigan pour vous servir. Ce que je fais chez vous ? Je récupère mon dû.
— Enchantée. Ou pas. C'est quoi votre dû ?
— Nick Jonas est à moi. Je ne le lâcherais pas tant qu'il n'aura pas accepté de devenir mon nouveau dealer. Cette fois, tu ne pourras rien faire pour l'en empêcher.
— Malgré tout ce qu'il a pu faire, Nick est bien trop honnête pour rejoindre votre cartel de son plein gré.
— C'est bien pour ça que je vais l'y contraindre. L'argument sera de taille. Il n'y a qu'un seul moyen de l'obliger à faire ce que je veux. Actuellement, il est en plein délire. Je me suis arrangé pour qu'il revienne vers moi. Réveiller son ancienne dépendance était le meilleur moyen de l'obliger à revenir. Te tuer sera celui qui le poussera à accepter mon offre.
— Si tes petits dealers de quartier n'y sont pas parvenus, qu'est-ce qui te fait penser que tu y arriveras ?
  Gagner du temps. C'était la meilleure solution pour l'instant. Cependant, les deux imbéciles qui gisaient sur le sol de son salon n'avaient pas l'air en grande forme. Il fallait qu'elle s'occupe d'eux. Une main l'attrapa soudainement à la gorge et la souleva de terre pour la plaquer contre le chambranle de la porte. Le choc provoqua une grande douleur dans son dos. Katlyn gémit doucement alors que la main implacable d'Edward Finigan lui broyait la gorge. L'air lui manquait terriblement.
  — Petite maligne. Tu oublies que si je suis à la tête de cette pyramide, c'est parce que je suis plus intelligent que mes deux larbins. De plus, je suis beaucoup plus rapide et lucide que ces jeunes garçons. Verdict ? Je vais réussir là où ils ont échoué et te tuer de sang-froid. Je déteste pourtant faire ce sale boulot.
  Ses doigts se resserrèrent autour de la gorge de Katlyn, la privant du peu d'air qu'elle pouvait encore avoir. Elle se débattait autant qu'elle pouvait, griffant la peau qui passait à sa portée. Cependant, cela ne perturba pas Edward qui serra sa gorge de plus belle. L'air lui manquait. Les fantômes de Brooke et de Tony, son ex petit-ami, apparurent. Alors, c'était ça ? Ça y est ? C'était fini pour elle ? Non ! Non, elle ne voulait pas mourir maintenant ! Tout à coup, la pression se relâcha. Katlyn s'écroula brutalement au sol, luttant pour retrouver son souffle. Les fantômes disparurent alors que Kevin roulait au sol avec Edward. Katlyn eut le temps de voir les progrès de Kevin dans l'art du self-défense avant que ce fou furieux qui débarquait de nulle part ne plante sa lame dans le bas du dos de son ami.
  — Kevin ! Non !
  Son meilleur ami s'écroula au sol avec un râle de douleur. Edward retira son couteau du corps de Kevin et se releva avec un sourire qui n'annonçait rien de bon. Katlyn luttait toujours pour reprendre sa respiration mais elle se releva en prenant appui sur le mur derrière elle. Ses jambes tremblaient. Elle n'était pas encore prête pour tenir debout très longtemps sans appui.
  — Je vais te confronter à un choix, Katlyn. Ce choix sera crucial pour la vie d'un de tes amis, gisant à nos pieds. Autant toi que moi ne connaissons l'infortuné qui s'est interposé alors que je tentais de corriger ce garnement. C'est pourquoi je ne m'en préoccuperais pas.
  Edward enjamba le corps de Kevin pour se rapprocher de Katlyn. Il observait sa lame couverte de sang, jouant avec les reflets de la lumière. La jeune femme déglutit. Qu'allait-il lui demander de faire ? Elle ne bougea pas et prit sa voix la plus menaçante pour lui parler.
  — Parle.
— En ce moment, ton ami Kevin est en train de se vider de son sang sur le sol tandis que Nick se trouve entre deux hallucinations. Bientôt, son corps réclamera encore de la drogue. Il s'affaiblira de jour en jour s'il ne vient pas chercher une nouvelle dose. Il aura une mort lente et douloureuse. Le deal est simple. Je te demande de choisir entre la vie de Nick et celle de Kevin. Sachant que, si tu choisis Kevin, je tuerais Nick sur le champ. En revanche, si tu choisis Nick, je t'obligerais à regarder Kevin se vider de son sang. Son image te hantera toute ta vie.
— Si vous saviez comme je vous hais ! C'est immonde de me demander de faire un tel choix !
— Et j’oubliais ! Tu n'as qu'une minute pour te décider. Tic. Tac. Tic. Tac.
  Une douche glacée s'abattit soudainement sur Katlyn. Elle ne pouvait pas faire un choix. Elle ne pouvait pas choisir entre la vie de Kevin et celle de Nick. Elle ne pouvait vraiment pas. Les larmes coulaient sur ses joues tandis que ses yeux oscillaient de Nick à Kevin. L'un semblait souffrir le martyr tandis que l'autre planait. Ils allaient mourir tous les deux si elle ne faisait rien. Le sang de Kevin se déversait lentement sur le sol, formant une flaque qui rejoignit le sang de cet inconnu. Les yeux de Katlyn restèrent fixés sur cette flaque qui ne cessait de grandir. Edward Finigan continuait son incessant tictac derrière elle.
  — Je ne peux pas...
— Dix. Neuf. Huit. Sept. Six. Cinq. Quatre. Trois...
  C'était un choix impossible mais elle devait absolument le faire. Les larmes se multipliaient sur ses joues. Elle devrait vivre toute sa vie avec ce choix.
  — Pardonne-moi, Nick. Je t'en prie, ne m'en veux pas.
— Un.
— Kevin ! Je choisis Kevin !
— Je te promets de lui donner une mort rapide et soignée, répondit Edward en souriant.
  Katlyn se laissa tomber à genoux à côté de Kevin et commença à panser sa plaie, essayant de stopper l'hémorragie. Ses larmes continuaient de couler sur ses joues tant elle se sentait coupable d'avoir eu à faire ce choix. A peine avait-elle posé les mains sur la blessure de Kevin qu'Edward s'emparait du corps inconscient de Nick et passait un bras autour de son cou dans le but de briser la nuque...
×××
Buy me a coffee?
×××
Buy me a coffee?
DEBUT DU TOME 1
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || PART XXV
PART XXVI || PART XXVII
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LE SIGNE QUE QUELQU'UN VEUT S'EN SORTIR OU QUE CETTE PERSONNE EST EN ROUTE VERS LE SUCCÈS SELON DIEU, EST LA TOTALE TRANSPARENCE.
ET LE FAIT QUE CETTE PERSONNE N'AI PLUS AUCUN PROBLÈME À PARLER DE SES PÉCHÉS, DE SES TROUBLES ET DE TOUT CE QU'ELLE NE COMPREND PAS.
Une personne qui s'offense est une personne ténébreuse, car Dieu ne s'offense de rien.
La lumière ne voit aucun problème nulle part, car tout existe pour une raison, il suffit de faire l'effort de découvrir pourquoi il en est ainsi.
Le hasard n'existant pas, tout se passe pour un but divin, si on sait faire confiance à Dieu, afin de voir la gloire de Dieu que le Créateur a prévu de révéler dans toute situation.
C'est en réalité ce que Jésus nous a démontré par sa vie personnelle, mes chers amis.
Veux-tu t'en sortir ?
Veux-tu réussir ?
Veux-tu la solution divine à toute situation ?
LA PREUVE QUE TU VEUILLES T'EN SORTIR OU QUE TU VEUILLES RÉUSSIR, EST QUE TU PARLES DE CE QUI NE VA PAS SANS RIEN CACHER DU TOUT.
Tant que tu caches volontairement quelque chose aux gens, tu démontres être toujours une personne ténébreuse.
Tant que tu ne veux pas parler de tout, tu montres que la lumière divine n'est toujours pas réellement en toi.
Sais-tu que Dieu est lumière ?
Donc Dieu vient en aide uniquement à ceux qui décident de venir demeurer dans SA lumière, en étant totalement transparent envers tout le monde.
Tant que tu caches certaines choses, tu ne recevras jamais réellement l'aide divine.
C'est donc les cachotteries et le fait de ne pas tout dire aux gens, les véritables raisons cachées derrière les situations intérieures malheureuses qui perdurent dans nos vies personnelles.
Ces situations intérieures continuent dans nos vies personnelles, car on n'est pas prêt à tout révéler, afin de finalement recevoir l'aide divine.
Car Dieu attend ta transparence totale envers tout le monde, pour intervenir dans ta vie personnelle, cher ami(e).
Le choix de l'intervention divine est entre nos mains, en réalité.
Le savais-tu ?
Rappelle-toi, c'est si tu crois, si tu fais confiance à Dieu que tu verras la gloire de Dieu.
Dieu est fidèle, c'est nous qui ne faisons pas notre part.
C'est nous qui retardons l'action divine dans nos vies personnelles, à cause de nos cachotteries.
POURQUOI UNE PERSONNE PRÉFÈRE RESTER VOLONTAIREMENT DANS UNE SITUATION INTÉRIEURE MALHEUREUSE ?
EN EFFET, LE BONHEUR EST INTÉRIEUR, JAMAIS IL NE VIENT DE NOS SITUATIONS EXTÉRIEURES.
CAR QUAND ON A LA FOI DE DIEU, LE MONDE VISIBLE NE NOUS AFFECTE PLUS, UNIQUEMENT NOS PÉCHÉS ET NOS FAUTES QUI SONT NOS SEULS VÉRITABLES PROBLÈMES.
Pensez-vous que le Seigneur n'ait pas le bras assez long pour vous sauver ? ou qu'il ait l'oreille trop dure pour vous entendre ? En réalité, ce sont vos torts qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu ; ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tête pour ne pas vous écouter. - Ésaïe 59:1-2 BFC
POURQUOI CERTAINS PRÉFÈRENT CACHER LA VÉRITÉ, ET RESTE AINSI BLOQUÉ DANS DES SITUATIONS TROUBLANTES INTÉRIEURES ?
C'EST À CAUSE DE L'ORGUEIL.
CES PERSONNES NE VEULENT PAS QUE LES GENS SACHENT CERTAINES INFORMATIONS QU'ELLES TROUVENT GÊNANTES.
Sais-tu que Jésus est mort sur la croix sans aucun vêtement ?
Jésus n'a pas eu honte de mourir nu sur une croix, afin de te sauver.
DE MÊME, LE SEIGNEUR NOUS DEMANDE DE LA TRANSPARENCE TOTALE ENVERS TOUT LE MONDE, AFIN DE RECEVOIR SON AIDE.
IL EST IMPOSSIBLE DE RÉELLEMENT RECEVOIR L'AIDE DU CRÉATEUR SANS TOUT RÉVÉLER À TOUT UN CHACUN, EN RÉALITÉ.
Donc, tant que tu ne voudras pas tout dire à tout le monde, tu seras malheureux ou malheureuse intérieurement, alors que ce n'est pas ce que Dieu veut pour toi.
Car Dieu résiste aux orgueilleux et aux arrogants.
SAIS-TU QU'IL Y A DES GENS QUI PRÉFÈRENT RESTER DANS LE TROUBLE INTÉRIEUR OU QUI PRÉFÈRE MÊME NE RIEN DIRE JUSQU'À MOURIR PHYSIQUEMENT, PLUTÔT QUE D'AVOUER UN SECRET TÉNÉBREUX ET AINSI D'ÊTRE LIBRE ET HEUREUX INTÉRIEUREMENT ?
Rappelle-toi de l'histoire du roi David, qui ne voulait pas avouer son adultère et il nous a dit ce qui l'a libéré :
Quand je me taisais sur mon péché, mon corps dépérissait, Je gémissais tout le jour.
Car jour et nuit ta main [de mécontentement] s'appesantissait sur moi ; Mon énergie (ma vitalité, ma force) s'épuisait comme la chaleur brûlante de l'été. Pause.
J'ai reconnu mon péché devant toi, Et je n'ai pas caché ma méchanceté ; J'ai dit : Je confesserai à l'Éternel toutes mes transgressions ; Et tu as pardonné la faute de mon péché. Pause.
C'est pourquoi tout homme pieux te demande [pardon] au temps où tu [es proche] et où l'on peut te trouver ; car quand les grandes eaux [de l'épreuve et des temps difficiles] déborderont, elles n'atteindront pas [l'esprit qui est en lui].
Psaumes 32:3-6 AMP
----------
IL NE S'AGIT PAS DE SIMPLEMENT TOUT DIRE À DIEU UNIQUEMENT.
CAR AS-TU REMARQUÉ QUE TU N'AS TOUJOURS PAS CHANGÉ ET QUE TU TE SENS TOUJOURS MALHEUREUX INTÉRIEUREMENT, MÊME SI TU EN AS PARLÉ DES TES PROBLÈMES OU DE TES FAUTES À DIEU ?
EN EFFET, N'OUBLIE PAS QUE DIEU EST DANS CHAQUE ÊTRE HUMAIN.
SAIS-TU QU'AIMER DIEU ET QU'AIMER SON PROCHAIN SONT ÉQUIVALENTS POUR DIEU.
OUI, AIMER DIEU SE VOIT À LA FAÇON DONT ON AIME AUTRUI.
Ce qui signifie, que tout dire aux gens concernant tes péchés ou tes difficultés, est aussi important que de tout dire au Créateur Lui-même.
Donc quelqu'un qui ne dit qu'à Dieu ses problèmes et pas aussi aux gens, c'est comme s'il n'en avait pas parlé à Dieu, en réalité.
As-tu vue que le roi David à composer un psaume donc un chant où il raconte ses péchés à Israël ?
Et la Bible et les Livres Saints nous disent tout aux sujets des péchés du roi David.
Non ?
Comprends que si tout le monde ne connaît pas tout de toi, même dans le détail, cela signifie que tu n'es pas avec Dieu.
Si chaque détail de ta vie n'est pas connu de tout le monde, tu ne sera jamais un témoignage vivant qui glorifiera Dieu, un jour.
Si la vie de Jésus est connue de tous, et si tu dis le suivre, ta vie aussi doit être connu de tous.
Si Jésus à demander aux gens "Qui de vous me dira où j'ai péché ?".
Donc comprends que sans tout dire aux gens, on ne peut t'aider concernant tes péchés, cher ami(e) ?
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LE SIGNE QUE QUELQU'UN VEUT S'EN SORTIR OU QUE CETTE PERSONNE EST EN ROUTE VERS LE SUCCÈS SELON DIEU, EST LA TOTALE TRANSPARENCE.
ET LE FAIT QUE CETTE PERSONNE N'AI PLUS AUCUN PROBLÈME À PARLER DE SES PÉCHÉS, DE SES TROUBLES ET DE TOUT CE QU'ELLE NE COMPREND PAS.
Une personne qui s'offense est une personne ténébreuse, car Dieu ne s'offense de rien.
La lumière ne voit aucun problème nulle part, car tout existe pour une raison, il suffit de faire l'effort de découvrir pourquoi il en est ainsi.
Le hasard n'existant pas, tout se passe pour un but divin, si on sait faire confiance à Dieu, afin de voir la gloire de Dieu que le Créateur a prévu de révéler dans toute situation.
C'est en réalité ce que Jésus nous a démontré par sa vie personnelle, mes chers amis.
Veux-tu t'en sortir ?
Veux-tu réussir ?
Veux-tu la solution divine à toute situation ?
LA PREUVE QUE TU VEUILLES T'EN SORTIR OU QUE TU VEUILLES RÉUSSIR, EST QUE TU PARLES DE CE QUI NE VA PAS SANS RIEN CACHER DU TOUT.
Tant que tu caches volontairement quelque chose aux gens, tu démontres être toujours une personne ténébreuse.
Tant que tu ne veux pas parler de tout, tu montres que la lumière divine n'est toujours pas réellement en toi.
Sais-tu que Dieu est lumière ?
Donc Dieu vient en aide uniquement à ceux qui décident de venir demeurer dans SA lumière, en étant totalement transparent envers tout le monde.
Tant que tu caches certaines choses, tu ne recevras jamais réellement l'aide divine.
C'est donc les cachotteries et le fait de ne pas tout dire aux gens, les véritables raisons cachées derrière les situations intérieures malheureuses qui perdurent dans nos vies personnelles.
Ces situations intérieures continuent dans nos vies personnelles, car on n'est pas prêt à tout révéler, afin de finalement recevoir l'aide divine.
Car Dieu attend ta transparence totale envers tout le monde, pour intervenir dans ta vie personnelle, cher ami(e).
Le choix de l'intervention divine est entre nos mains, en réalité.
Le savais-tu ?
Rappelle-toi, c'est si tu crois, si tu fais confiance à Dieu que tu verras la gloire de Dieu.
Dieu est fidèle, c'est nous qui ne faisons pas notre part.
C'est nous qui retardons l'action divine dans nos vies personnelles, à cause de nos cachotteries.
POURQUOI UNE PERSONNE PRÉFÈRE RESTER VOLONTAIREMENT DANS UNE SITUATION INTÉRIEURE MALHEUREUSE ?
EN EFFET, LE BONHEUR EST INTÉRIEUR, JAMAIS IL NE VIENT DE NOS SITUATIONS EXTÉRIEURES.
CAR QUAND ON A LA FOI DE DIEU, LE MONDE VISIBLE NE NOUS AFFECTE PLUS, UNIQUEMENT NOS PÉCHÉS ET NOS FAUTES QUI SONT NOS SEULS VÉRITABLES PROBLÈMES.
Pensez-vous que le Seigneur n'ait pas le bras assez long pour vous sauver ? ou qu'il ait l'oreille trop dure pour vous entendre ? En réalité, ce sont vos torts qui dressent une barrière entre vous et votre Dieu ; ce sont vos propres fautes qui le poussent à tourner la tête pour ne pas vous écouter. - Ésaïe 59:1-2 BFC
POURQUOI CERTAINS PRÉFÈRENT CACHER LA VÉRITÉ, ET RESTE AINSI BLOQUÉ DANS DES SITUATIONS TROUBLANTES INTÉRIEURES ?
C'EST À CAUSE DE L'ORGUEIL.
CES PERSONNES NE VEULENT PAS QUE LES GENS SACHENT CERTAINES INFORMATIONS QU'ELLES TROUVENT GÊNANTES.
Sais-tu que Jésus est mort sur la croix sans aucun vêtement ?
Jésus n'a pas eu honte de mourir nu sur une croix, afin de te sauver.
DE MÊME, LE SEIGNEUR NOUS DEMANDE DE LA TRANSPARENCE TOTALE ENVERS TOUT LE MONDE, AFIN DE RECEVOIR SON AIDE.
IL EST IMPOSSIBLE DE RÉELLEMENT RECEVOIR L'AIDE DU CRÉATEUR SANS TOUT RÉVÉLER À TOUT UN CHACUN, EN RÉALITÉ.
Donc, tant que tu ne voudras pas tout dire à tout le monde, tu seras malheureux ou malheureuse intérieurement, alors que ce n'est pas ce que Dieu veut pour toi.
Car Dieu résiste aux orgueilleux et aux arrogants.
SAIS-TU QU'IL Y A DES GENS QUI PRÉFÈRENT RESTER DANS LE TROUBLE INTÉRIEUR OU QUI PRÉFÈRE MÊME NE RIEN DIRE JUSQU'À MOURIR PHYSIQUEMENT, PLUTÔT QUE D'AVOUER UN SECRET TÉNÉBREUX ET AINSI D'ÊTRE LIBRE ET HEUREUX INTÉRIEUREMENT ?
Rappelle-toi de l'histoire du roi David, qui ne voulait pas avouer son adultère et il nous a dit ce qui l'a libéré :
Quand je me taisais sur mon péché, mon corps dépérissait, Je gémissais tout le jour.
Car jour et nuit ta main [de mécontentement] s'appesantissait sur moi ; Mon énergie (ma vitalité, ma force) s'épuisait comme la chaleur brûlante de l'été. Pause.
J'ai reconnu mon péché devant toi, Et je n'ai pas caché ma méchanceté ; J'ai dit : Je confesserai à l'Éternel toutes mes transgressions ; Et tu as pardonné la faute de mon péché. Pause.
C'est pourquoi tout homme pieux te demande [pardon] au temps où tu [es proche] et où l'on peut te trouver ; car quand les grandes eaux [de l'épreuve et des temps difficiles] déborderont, elles n'atteindront pas [l'esprit qui est en lui].
Psaumes 32:3-6 AMP
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IL NE S'AGIT PAS DE SIMPLEMENT TOUT DIRE À DIEU UNIQUEMENT.
CAR AS-TU REMARQUÉ QUE TU N'AS TOUJOURS PAS CHANGÉ ET QUE TU TE SENS TOUJOURS MALHEUREUX INTÉRIEUREMENT, MÊME SI TU EN AS PARLÉ DES TES PROBLÈMES OU DE TES FAUTES À DIEU ?
EN EFFET, N'OUBLIE PAS QUE DIEU EST DANS CHAQUE ÊTRE HUMAIN.
SAIS-TU QU'AIMER DIEU ET QU'AIMER SON PROCHAIN SONT ÉQUIVALENTS POUR DIEU.
OUI, AIMER DIEU SE VOIT À LA FAÇON DONT ON AIME AUTRUI.
Ce qui signifie, que tout dire aux gens concernant tes péchés ou tes difficultés, est aussi important que de tout dire au Créateur Lui-même.
Donc quelqu'un qui ne dit qu'à Dieu ses problèmes et pas aussi aux gens, c'est comme s'il n'en avait pas parlé à Dieu, en réalité.
As-tu vue que le roi David à composer un psaume donc un chant où il raconte ses péchés à Israël ?
Et la Bible et les Livres Saints nous disent tout aux sujets des péchés du roi David.
Non ?
Comprends que si tout le monde ne connaît pas tout de toi, même dans le détail, cela signifie que tu n'es pas avec Dieu.
Si chaque détail de ta vie n'est pas connu de tout le monde, tu ne sera jamais un témoignage vivant qui glorifiera Dieu, un jour.
Si la vie de Jésus est connue de tous, et si tu dis le suivre, ta vie aussi doit être connu de tous.
Si Jésus à demander aux gens "Qui de vous me dira où j'ai péché ?".
Donc comprends que sans tout dire aux gens, on ne peut t'aider concernant tes péchés, cher ami(e) ?
Une personne transparente montre qu'elle est en train de se préparer pour le jour où elle fera face au Créateur.
Car elle sait que Dieu peut utiliser, n'importe qui pour lui parler aussi.
Le savais-tu, cher ami(e) ?
Car si tu as peur de l'opinion humaine à ton sujet, sache que l'opinion divine est la seule à redouter.
Donc celui qui dit tout est en train de se préparer pour son jugement éternel devant Dieu, si elle est sincère et sérieuse dans sa vie personnelle, bien sûr.
Les Livres Saints nous recommandent de nous plaindre de nos propres péchés.
Le savais-tu ?
SI TU NE DIS PAS AU GENS TES PÉCHÉS ET TES DIFFICULTÉS, TU DÉMONTRES NE PAS VOULOIR TROUVER UNE SOLUTION, À CE QUI ATTRISTE DIEU DANS TA VIE PERSONNELLE.
LE SAVAIS-TU, CHER AMI(E) ?
COMPREND DONC QUE DE PARLER AUX GENS EST AUSSI IMPORTANT QUE D'EN PARLER À DIEU.
COMME JE TE L'AI DIT, AIMER DIEU ET AIMER SON PROCHAIN SON ÉQUIVALENT.
Il y a un mystère qui lie Dieu à l'humanité.
Être hypocrite en faisant croire à tout le monde que tu vas bien est donc un péché.
Un vrai disciple du Christ est transparent envers tout le monde, car il vit pour Dieu seul et il ne pense pas à l'opinion des êtres humains à son sujet.
Tant qu'il sait au fond de lui, qu'il a l'approbation de Dieu, il n'a pas à s'inquiter de l'opinion humaine à son sujet.
Ici, je ne parle pas de dépendre de l'opinion des gens, mais je te dis que lorsque tu fais confiance à Dieu et que tu es innocent, parler de tes péchés et de tes difficultés aux gens ne devrait plus te poser aucun problème.
Si tu as parlé à Dieu de quelque chose et que tu as du mal à en parler aux gens, cela montre que tu es hypocrite, car tu agis d'une façon avec Dieu et d'une autre avec tes semblables.
Pourquoi tu as du mal de parler de tout avec tes semblables si tu as une vision innocente de la vie ?
L'IMAGE FINAL DE LA TERRE EST QUE DIEU VIVE AU MILIEU DE NOUS, COMME L'UN DES NÔTRES.
Donc si tu n'es pas le même envers Dieu et envers tes semblables, cela montre que tu es toujours rempli de ténèbres, tout simplement.
Le savais-tu ?
Nous sommes une grande famille humaine sur terre, sans aucune différence aux yeux de Dieu.
Jésus même si c'est Lui le chef, il était au milieu de ses disciples comme celui qui sert.
Je veux dire par là, que ton prochain est ton frère, tout le monde est ta famille, quelles que soient ses origines, ses croyances et ses coutumes.
VOICI UN RAPPEL DE L'IMAGE DE CE QUI EST CENSÉ SE PASSER SUITE À LA VENUE DU MESSIE, SELON LE PROPHÈTE ESAÏE :
Le loup habitera avec l'agneau, la panthère se couchera avec le chevreau, le veau, le lionceau et la bête grasse seront ensemble, et un petit enfant les conduira.
La vache et l'ourse paîtront côte à côte, leurs petits se coucheront ensemble, et le lion mangera de la paille comme le boeuf.
L'enfant allaité jouera sur le trou de l'aspic, et l'enfant sevré mettra la main sur la tanière de la vipère.
Ils ne feront ni mal ni destruction sur toute ma montagne sainte, car la terre sera remplie de la connaissance de l'Éternel, comme les eaux couvrent la mer.
En ce jour-là, la racine de Jessé se dressera comme un signal pour les peuples ; c'est de lui que les nations s'informeront et chercheront à savoir, et sa demeure sera la gloire [son repos glorieux] !
Isaïe 11:6-10 AMPC
CELA PARLE DE LA RESTAURATION DE L'INNOCENCE DE L'HUMANITÉ.
DIEU VEUT QUE TU SOIS SI INNOCENT QUE TU PARLES DE TOUT, À TOUT LE MONDE, SACHANT QUE L'ON NE PEUT RIEN CONTRE TOI, CAR QU'IMPORTE CE QUE LES GENS PUISSENT TE FAIRE, TOUT EST LA VOLONTÉ DE DIEU.
C'EST CE QUE L'HISTOIRE DU FILS PRODIGUE ET DE JOB NOUS APPREND.
EN RÉALITÉ, C'EST NOTRE MANQUE DE CONFIANCE TOTALE EN DIEU, QUI FAIT QUE L'ON SOIT INSÉCURISÉ, POUR REVENIR À L'INNOCENCE PURE DIVINE DU CHRIST, MES CHERS AMIS.
Revenons à l'innocence, conduit par l'esprit de Dieu, en suivant notre propre conscience.
Car sans innocence personnelle, le bonheur intérieur parfait est impossible.
En réalité, le jour où Adam et Eve ont mangé le fruit de l'Arbre de la Connaissance du Bien et du Mal, ils ont surtout perdu leur innocence intérieure personnelle.
Et quand on fait vraiment confiance à Dieu et qu'on le connaît très bien, Il restaure notre innocence petit à petit.
C'est-à-dire, plus on connaît le Créateur, ainsi que sa grande bonté et son très grand amour au plus profond de nous-mêmes, plus la peur disparaît dans nos vies.
Plus on a aucune raison de s'inquiéter et de redouter quoi que ce soit.
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Si tu as menti, dis à tout le monde là où tu as menti, cher ami(e).
Si tu as volé, dis à tout le monde ce que tu as volé, cher ami(e).
Si tu as triché ou tromper quelqu'un, dis-le à tout le monde, cher ami(e).
Ne garde plus rien de ténébreux.
Ne pactise plus avec aucun mal.
Sort sous le joug des ténèbres en te dénonçant toi-même aux yeux de tout le monde.
Maintenant, ne fait que ce que Dieu te dit à travers ta propre conscience.
Vivre libre de secret ténébreux, est plus important que de vivre dans des relations fausses et hypocrites, cher ami(e).
Vaut mieux subir les conséquences de tes erreurs ou de tes péchés, que de vivre sous une épée de Damoclès ou de vivre en état de sursis, ou de vivre la peur au ventre, en attendant que l'on découvre ce que tu as fait ou ce que tu n'as pas fait.
L'être humain responsable et mûre, va se livrer lui-même à la police, s'il sait qu'il a fait quelque chose qui mérite la prison.
L'être humain responsable et mûre, va dire à tout le monde là où il n'a pas été à la hauteur, là où il a péché et fauté.
Vivre avec une conscience pure n'a pas de prix.
Le bonheur intérieur pour moi, aujourd'hui, est non négociable.
Vivre avec une bonne opinion de ton entourage, quand tu sais que ce n'est pas mérité, c'est vivre en trahison en hypocrisie et en grand déshonneur.
JE PRÉFÈRE PERDRE MA RÉPUTATION PERSONNELLE EN AVOUANT MES PÉCHÉS ET MES FAUTES À TOUT LE MONDE, PLUTÔT QUE D'AVOIR UNE BONNE RÉPUTATION, ALORS QUE JE SAIS QUE CETTE RÉPUTATION EST BASÉE SUR LE MENSONGE.
LAISSER LES AUTRES DÉCOUVRIR EUX-MÊMES LA VÉRITÉ À TON SUJET, SANS QUE TU FASSES L'EFFORT DE LE DIRE TOI-MÊME EST DE LA LÂCHETÉ.
ET IL EST ÉVIDENT QUE SI TU ES UN LÂCHE, CELA DÉMONTRE QUE TU AS DÉJÀ RENIÉ LE CHRIST, CHER AMI(E).
CAR TOUT VÉRITABLE SUIVEUR DE JÉSUS N'A RIEN À CACHER À PERSONNE.
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Vivre ou marcher avec Dieu demande beaucoup de courage.
Ce n'est pas pour ceux qui ne sont pas prêts à tout pour être proches de Dieu.
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Voici le secret du Seigneur Jésus :
Le Seigneur a reçu son courage en suppliant Dieu de lui donner la force d'aller d'être fidèle au Créateur, jusqu'au bout de son parcours terrestre.
Il a été jusqu'à transpirer du sang.
Cela démontre que si tu veux changer, tu dois être prêt à tout, cher ami(e).
Supplie Dieu donc, jusqu'à ce qu'il te donne la force divine du Christ, jusqu'à ce qu'il te donne la force d'avouer aux gens, tout ce que tu as besoin d'avouer et ainsi un jour avoir une conscience pure, qui ne te reproche plus rien du tout.
Vous me chercherez, et vous me trouverez, si vous me cherchez de tout votre cœur. Je me laisserai trouver par vous, dit l'Éternel - Jérémie 29:13-14 LSG
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CAR IL N'Y A PAS PLUS BEAU DE SAVOIR QUE TU NE CACHES RIEN À PERSONNE ET QUE TU TE SENS PRÊT À TOUT MOMENT POUR RENCONTRER DIEU FACE À FACE.
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