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#voie du milieu
toilette-prise · 1 year
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"Lorsque nous nettoyons les assiettes, si nous pensons uniquement à ce qui nous attend - une tasse de thé par exemple - nous allons tenter de nous débarrasser de la vaisselle au plus vite. Celle-ci devient une véritable corvée, un moment franchement déplaisant. Ce n’est pas laver la vaisselle pour laver la vaisselle. De plus, pendant tout ce temps, nous ne sommes pas vraiment vivants car complètement ignorants du fait que c’est un authentique miracle de la vie que d’être debout, là, près de l’évier ! Le problème est le suivant : si nous ne savons pas faire la vaisselle, il y a fort à parier que nous ne saurons pas non plus apprécier notre tasse de thé. Quand nous boirons notre thé, nous penserons à des tas d’autres choses, remarquant à peine la tasse entre nos mains. Nous nous trouvons constamment aspirés par le futur, totalement incapables de réellement vivre la moindre minute de notre vie. Le miracle, c’est de vivre profondément le moment présent".
(Thich Nhat Hanh, "Le Miracle de la Pleine Conscience")
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dandanjean · 2 years
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Le milieu
Entre les jeux de lumière et d’obscurité, entre le bien et le mal, entre la vérité et le mensonge, il y a toutes les nuances qu’offre la vie. Et si la quête de l’un de ces extrêmes illustrait le paradoxe de notre monde ? Rien ne peut être perçu avec la même perspective par tous, car nous avons tous une singularité par notre position unique qui fait en sorte que notre représentation du monde n’a…
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lounesdarbois · 9 months
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Bernhard Roetzel
Le luxe s'achète, le goût s'acquiert, l'élégance est innée. Bernhard Roetzel est l'auteur de manuels d'éducation du goût portant sur les détails de la culture occidentale. Ses livres illustrés Der Gentleman (1999) et Traditional Style (2000) sont des reportages photographiques de chaque aspect concret de la  Culture européenne: le vêtement, l'ameublement, les arts de la table, l'éducation des enfants, l'ordonnancement urbain, la classification des loisirs, jusqu'à l’entretien d’une pelouse, au cirage des chaussures ou à la préparation du pique-nique champêtre. Ce sont là des choses connues? Pourtant nous redécouvrons à neuf chacune d'entre elles, ressuscitées, à la lumière de photos et de commentaires dont l'efficacité sont sans concurrence dans ce domaine. M. Roetzel est un réenchanteur de tout ce que nous aimons dans le monde.
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Il y avait davantage de sagesse dans le concret des gestes quotidiens de nos grands-parents que dans la pseudo-philosophie du 20ème siècle. Vivre ainsi aujourd'hui, en Français traditionnel, est une voie ouverte à qui veut la prendre: la Culture Européenne détaillée par Roetzel est intemporelle ; la forme de cette Culture touche à une perfection qui ne souffre ni ajout ni retranchement.
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Nous vivons au milieu des pièces d'un fabuleux héritage et y sommes accoutumés au point de ne plus même le voir. Ce faisant nous perdons l'usage de ce legs, oublions d'où nous venons, qui nous sommes et ce que nous faisons.
Un homme annonce-t-il vouloir diriger une ferme, un village, une ville ou une région? Pour évaluer la confiance à lui accorder vous étiez jusqu'ici habitués à écouter ses discours. Vous examinerez désormais la manière dont cet homme a dirigé son propre domaine: son jardin, sa maison, son studio de 20 mètres carrés, sa toilette du jour. L'homme fidèle en peu de choses est capable de grandes choses dit l’Evangile.
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Notre monde du tertiaire, du débat, de l'abstrait, est rempli de directeurs de cabinet mais vide de chef de protocole. Aux "valeurs" il est bon de joindre les actes. C'est la stature, l'incarnation, l'exemple vivant qui nous donnera sans recours aux mots les clés de la vraie Culture. "Je n'ai point besoin de sermon mais de délivrance légère" disait Céline.
Der Gentleman est à la fois une encyclopédie du vêtement masculin, jalonnée d'encadrés, de bonnes astuces, et une notice d'utilisation, un vrai mode d'emploi de la vie pratique. Si Der Gentleman constitue le catalogue de l'Européen habillé, Traditional Style explore le cadre de vie de ce même homme. Ces deux titres complémentaires ont pour objet ce que les peuples occidentaux ont produit de plus beau, de plus intelligent, de plus pratique, bref d'objectif, au point d'y convertir le monde entier: porter un pantalon, manger avec des couverts dans une assiette, s'asseoir sur une chaise, dormir dans un lit. La fenêtre, le savon, la salle de bains et mille autres objets spécifiquement occidentaux sont eux aussi devenus objets universels.  Roetzel a expliqué, illustré chacun de ces éléments considérés dans leur finition la mieux aboutie.
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Est-ce en raison du fameux "esprit de système" germanique qu'il fallait que Bernhard Roetzel, allemand, fût le pédagogue le plus complet sur la culture anglaise, par exemple? L'Angleterre, l'Italie et la France sont des revendicateurs bruyants d'un certain art de vivre. Il existe en Allemagne une classe d'esthètes ignorée du reste du monde et peu soucieuse de s'en faire connaître. La bourgeoisie patrimoniale et industrieuse de Cologne, Munich, Hanovre, Brême, Hambourg, aux bourgeoisies très Heimat, connaît bien ses codes culturels : habitat, vêtement, sport, éducation, voiture, art et artisanat. Une bourgeoisie probablement plus raffinée, plus enracinée que la parisienne, que la londonienne, plus sérieuse, plus discrète.
M. Roetzel est un sujet qui s'efface pour ne montrer que l'objet, la chose en soi. En cela il rend davantage service à la cause qu'il sert que les "sartorialistes" montreurs de costume issus du youtubage. Seule doit demeurer la Culture, dont le vêtement et l'ameublement sont des catégories "superficielles par profondeur", parmi d'autres.
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La production d’une Culture est la preuve de la Conscience de Soi d’un peuple. Les primitifs ne produisent pas de culture. Plus un peuple a de Conscience de Soi et plus la Culture qu’il produit est codifiée. L'exaltation de l'intelligence individuelle est une marque de basse époque, source de divisions hélas durables. La Culture, elle, est une intelligence collective, un pacifique ensemble d'habitudes forgées par l'expérience concrète de la vie, un tissu de réticences du Je en faveur du Nous, une science de la sous-expression (understatement), un code de reconnaissance communautaire à usage interne pour l'exercice du Bien Commun. La Culture était très understatement jusqu'à la fin des années 1990, avant les années Eden Park, avant la vague tapageuse du faux preppy, du genre gala d'école de commerce, lorsque l'argent était encore une chose un peu honteuse et que les classes sociales d'avant internet vivaient dans un relatif cloisonnement. Charme discret de la petite bourgeoisie locale, où êtes-vous ?
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M. Roetzel écrit non en conseiller en mode mais en technicien de la culture attentif aux faits, aux actes et aux objets qui équipent celle-ci, il rédige un rapport d'enquête renseigné, neutre, qui démontre chaque argument par la photographie appropriée.
Le vrai style ne peut être sujet qu'à un ou deux changements mineurs par génération. Contrairement à la mode le style est stable, sa supériorité n'est pas dans le renouvellement cyclique de nouveautés mais dans le perfectionnement d'une Forme qui vise la plus pure exactitude fonctionnelle. L'ergonomie du vêtement bien pensé, l'importance de connaissances en anatomie pour former de bons modélistes, vastes sujets qui sont la voie royale du bel habillement.
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Deux principales tendances accaparent les hommes: ils sont plutôt exhibitionnistes ou bien plutôt voyeurs c'est ainsi. Les exhibitionnistes sont la majorité de ce monde qui gît au pouvoir du mauvais goût, individus à haute estime de soi et basse conscience de soi. Monsieur Roetzel appartient au tempérament exactement opposé, celui du voyeur, celui des hommes en retrait qui aiment voir et n'être pas vus, qui ont tout compris et que personne n'écoute, c'est pourquoi ils écrivent.
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mrlafont · 7 months
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Très étonné encore de constater à quel point mon évolution professionnelle agit sur ma psyché, mon caractère, ma vision des choses, de toutes les choses. L'efficacité exigée dans le milieu du travail, à laquelle je souscris bien volontiers, me purge malgré moi de toutes les superficialités intellectuelles. Devenir efficace, c'est surtout réduire à l'essentiel, c'est surtout défaire, se défaire de toutes les gestes inutiles, hasardeux, hésitants. On devient efficace certes par l'expérience, mais aussi en s'efforçant de se maintenir dans un certain état d'esprit, dans un effort conscient. Sans cesse, dès que la journée de travail commence, on a tendance à s'éparpiller, à patauger dans les tâches : car si l'esprit est ailleurs ou n'a pas en lui la volonté bien consciente d'être efficace, il ne le sera pas. Certes nous sommes tous naturellement plus ou moins oisifs, plus ou moins efficaces. Avec les années d'expérience, j'imagine qu'on arrive à un stade où, dans une certaine mesure, le corps sait ce qu'il a à faire, il connait les gestes, il est rodé, il connait la danse, il entre dans un certain automatisme, et l'esprit peut ainsi se libérer d'une certaine tension. Je parle surtout pour moi, apprenti, qui recherche l'efficacité, la pertinence, qualités qui ont pu me manquer en voulant trop bien faire. Bref, cela pour dire que l'efficacité que j'acquière dans le métier, je l'acquière également sur le plan personnel, affectif, dans tout mon spectre mental, la vision que j'aie et de moi et des choses et des gens et du monde. Je deviens, en tout et pour tout, meilleur. Bienfait des métiers manuels qui, si on en a la passion, vous rendent beaux, bons, sages et gais. Je m'en vais bien enthousiaste poursuivre dans cette voie qui me donne tout ce que les livres ne donneront jamais. Apprendre, c'est une des plus belles choses qui soient. Et tout apprentissage doit combler de joie. Si ce n'est pas le cas, on apprend la mauvaise chose. J'ai appris, dans les livres (intellectuelles je précise), plein de choses : elles ne m'ont jamais rendu heureux. Pourquoi ? Car elles ne m'ont jamais engagé dans la vie. Être heureux, c'est se faire meilleur, non pas accumuler des connaissances que notre main ne peut éprouver.
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« Le bourgeoisisme lui-même, en tant qu'état humain qui subsiste à perpétuité, n'est pas autre chose qu'une aspiration à la moyenne entre les innombrables extrêmes et antipodes de l'humanité. Prenons pour exemple une de ces paires de contrastes telle que le saint et le débauché, et notre comparaison deviendra immédiatement intelligible. L'homme a la possibilité de s'abandonner entièrement à l'esprit, à la tentative de pénétration du divin, à l'idéal de la sainteté. Il a également la possibilité inverse de s'abandonner entièrement à la vie de l'instinct, aux convoitises de ses sens, et de concentrer tout son désir sur le gain de la jouissance immédiate. La première voie mène à la sainteté, au martyre de l'esprit, à l'absorption en Dieu. La seconde mène à la débauche, au martyre des sens, à l'absorption en la putrescence. Le bourgeois, lui, cherche à garder le milieu modéré entre ces deux extrêmes. Jamais il ne s'absorbera, de s'abandonnera ni à la luxure ni à l'ascétisme ; jamais il de sera un martyr, jamais il ne consentira à son abolition : son idéal, tout opposé, est la conservation du moi ; il n'aspire ni à la sainteté, ni à son contraire, il ne supporte pas l'absolu, il veut bien servir Dieu, mais aussi le plaisir ; il tient à être vertueux, mais en même temps à avoir ses aises. Bref, il cherche à s'installer entre les extrêmes, dans la zone tempérée, sans orage ni tempêtes violentes, et il y réussit, mais au dépens de cette intensité de vie et de sentiment que donne une existence orientée vers l'extrême et l'absolu. On ne peut vivre intensément qu'aux dépens du moi. Le bourgeois, précisément, n'apprécie rien autant que le moi (un moi qui n'existe, il est vrai, qu'à l'état rudimentaire). Ainsi, au détriment de l'intensité, il obtient la conservation et la sécurité ; au lieu de la folie en Dieu, il récolte la tranquillité de la conscience ; au lieu de la volupté, le confort ; au lieu de la liberté, l'aisance ; au lieu de l'ardeur mortelle, une température agréable. Le bourgeois, de par sa nature, est un être doué d'une faible vitalité, craintif, effrayé de tout abandon, facile à gouverner. C'est pourquoi, à la place de la puissance, il a mis la majorité ; à la place de la force, la loi ; à la place de la responsabilité, le droit de vote. »
Herman Hesse, Le Loup des Steppes.
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swedesinstockholm · 10 months
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8 juillet
je me demande, en pourcentage, combien de mes pensées ont un rapport avec le monde virtuel par rapport au monde monde. j'espère que c'est pas plus.
bonne grosse soirée de merde à regarder schitt’s creek affalée sur le canapé au lieu d’aller rejoindre shariel au karaoké comme on avait décidé hier soir, mais 1. pour me faire sortir de la maison après dix heures il faut un cas de force majeure et 2. j’avais peur. hier soir je fanfaronnais mais j’avais oublié que malgré mes récents progrès, j’étais toujours moi. et pourtant, sortir au bar à karaoké aurait été la meilleure chose à faire pour noyer mon chagrin revenu me heurter de plein fouet cet après-midi, assaillie par la maudite icône bleue électrique avec les petits trucs qui ressemblent à des churros au milieu de r. sur instagram. elle me hante. je vais écrire un poème sur les photos de profil d’instagram, c’est un gros sujet. dès que je vois un truc vaguement bleu électrique dans mon champ de vision mon cerveau crie R.! j'ai l'impression de devenir folle.
à défaut du karaoké avec shariel j’ai regardé une discussion de laura vazquez avec un artiste qui s’appelle françois durif qui lui raconte sa rencontre avec gaëlle obiégly dans un café parisien, avant qu'il parte en résidence à la villa médicis. il parle de sa façon d’être attentive, de son phrasé, de sa voix, il dit que quand tu lui parles, ou même quand tu la lis, elle te réanime quelque chose, qu’elle a une telle vivacité d’esprit, qu’elle accorde une telle attention aux êtres animés et inanimés que tout fait signe, que tout fait récit. (je cite) il dit que quand il l’a quittée, il était heureux heureux heureux. il l’a dit trois fois. elle lui a dit que son existence était une source de joie. je me suis demandé si quelqu’un avait déjà pensé ça à mon sujet, après m’avoir rencontrée. quand il a eu fini les beaux arts, il a travaillé pour un service de pompes funèbres parce que son bilan de compétences lui avait indiqué que c'était la voie à suivre et parce qu'il voulait pas être tributaire de son travail d’artiste pour gagner sa vie. il disait que pour la première fois de sa vie, il s’était senti à sa place, que ça l’avait redressé et que ça lui avait donné goût à la vie. est-ce que je devrais faire un bilan de compétences? est-ce que c'est ça la clé pour trouver ma place dans le monde?
9 juillet
j'ai recommencé à penser à cette phrase que j’avais lue sur la page wikipedia de sophie calle un jour qui disait: elle est partie à new york pour sublimer sa douleur et je me dis que j’ai loupé une occasion de faire un truc plus radical pour échapper à la douleur de mon coeur brisé. rester enfermée à la maison à scroller ig n’est sans doute pas la stratégie la plus efficace. vendredi soir à la kulturfabrik j’étais absolument pas intéressée par les filles de nouveau, mon homosexualité est cassée, zéro trace de sentiment d’appartenance à la communauté queer. bon, quand shariel a commencé à discuter avec le seul couple hétéro de la soirée qui était également le plus horripilant, je me suis quand même dit putain comment je fais pour toujours me retrouver avec les gens les moins queer du monde? j’étais littéralement à une soirée de la pride. je l’avais invitée à venir avec moi voir la perf de r22. même si j’apprécie leur engagement politique, sur un plan artistique on a toutes les deux trouvé ça cringe et pas drôle et on a décidé qu’on pouvait faire mieux. même si on arrivera jamais à travailler ensemble parce qu’on est toutes les deux obsédées par nous-mêmes, persuadées d’être des stars au potentiel inexploité, ce qui nous mènera probablement nulle part. quand je parle de mes ambitions de performeuse à des gens comme shariel, débordants de charisme et d’exubérance, des soleils qui attirent la lumière et charment tout le monde avec leur énergie chaude, j’ai toujours peur de paraître complètement incongrue, avec ma personnalité de timide, de réservée, d’effacée. ma personnalité de trou. comment un trou peut attraper la lumière? je suis un trou, elle est un soleil, et pourtant on veut la même chose. mais au moins j’arrive à le dire maintenant. même si je me sens incongrue quand je le dis. tant pis. j’en ai marre de ce stupide concept de timidité, ça vient d’où cette ineptie? j'ai envie de bannir ce mot de mon vocabulaire, il m’encombre et ne sert à rien. je suis pas timide, je suis juste moi.
après on a vu un show de drag queens un peu moyen et une fille a fait une danse sexy triste avec un coeur en laine rouge qui se détricote pour parler de son coeur brisé et j’ai shazamé la chanson parce qu’elle était triste et la femme à côté de moi a pris une photo de mon shazam parce qu’elle était sûrement triste, elle aussi. ça m’a rappelé r. qui shazamait toutes les chansons à la soirée où on est allés et quand il les shazamait pas il me demandait et c’était moi son shazam et j’espérais secrètement qu’il soit impressionné par ma culture musicale encyclopédique. y compris mourir demain de natasha st. pier et pascal obispo qu’on a chanté ensemble en se regardant dans les yeux comme si on devait vraiment mourir demain.
11 juillet
r. m’a raconté qu’il avait fait une performance avec gaëlle obiégly et un autre écrivain y a quelques années, avec son groupe de l’époque, et j’arrive pas à y croire. je l’ai raconté à n. et elle a dit wow the universe is a bitch. je lui ai demandé s’il avait discuté avec elle et il a dit que non parce qu’elle était timide, mais il disait qu'il l'avait trouvée très drôle, et je me suis demandé s’il avait fait une corrélation avec moi. je me suis demandé si moi aussi je le rendais heureux heureux heureux mais de manière platonique, comme gaëlle obiégly rend françois durif heureux heureux heureux, de manière platonique.
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koala-ronchon · 29 days
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Goodbye Neverland présente sa deuxième version
"Très cher-e Dubhe, président-e de nos nobles étoiles, qu'est ce que vous, Schicksal et la famille royale n'aimeriez pas que la population apprenne ? Trouvez en premier notre boîte à surprises, avant que d'autres ne puissent mettre le nez dans vos vilains petits secrets... Mais attention aux pièges en chemin, on dit que les rats de nos jours sont très hargneux."
Mai 2204 : la ville de Sainte-Fontaine est secouée par une suite d'évènements inquiétants. L'organisation révolutionnaire Black Mamba, sommeillant jusque là dans l'ombre des quartiers les plus délaissés, révèle l'étendue de son pouvoir grâce à une série de hackings massifs des organisations les plus puissantes de la société. Les habitant-e-s se retrouvent mêlés au conflit quand, au milieu du chaos, Black Mamba leur propose de trouver avant les autres une curieuse boîte à mystères... Quel est son contenu, et quel groupe mettra la main dessus avant les autres ? (Découvrir l'entièreté de l'intrigue)
Le forum Goodbye Neverland vous propose sa première mise à jour ! Inspiré de l'univers de l'Honkaiverse (Honkai Impact 3rd, Genshin Impact & Honkai Star Rail), c'est un petit forum de RP city science-fantasy, vous proposant de faire évoluer vos personnages dans une ville florissante deux siècles après une terrible apocalypse ayant presque ravagé le monde. Du fait de ses inspirations, le forum propose d'incarner des créatures atypiques, et un large éventail de customisation de vos personnages avec des choix qui compteront vraiment par la suite.
Pour cette mise à jour, le design a été refait, le code étant toujours celui de Poésiescendrées (merci beaucoup encore pour ce code laissé en libre-service pour la communauté), avec ajouts et modifications par MyulMang, et une partie graphique réalisée par Koala. Nous vous proposons également de participer à la toute première vraie intrigue du forum, ainsi qu'à un event de groupe plus léger prenant pour thème une Fête des Fleurs, symbole d'une ancienne réconciliation entre sorcières et dragons.
Grâce au retour de nos membres, nous avons aussi pu retoucher notre système de combats tour par tour pour le rendre plus efficace et accessible. Merci beaucoup aux personnes ayant accepté de participer à notre petit event test pour nous permettre de vous offrir ensuite de meilleures expériences ! Nous avons également ajusté des prix en boutique, facilité les gains monétaires en ajoutant des défis qui encouragent notamment l'intégration des nouvelles et nouveaux, et amélioré la compétence des personnages sur la Voie de l'Erudition, afin que choisir cette Voie soit aussi profitable que prendre une autre Voie.
Vous pouvez dès maintenant nous rejoindre et participer à l'intrigue, en venant poser vos pattes sur Goodbye Neverland.
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marche-murmure · 2 months
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La preuve que dieu existe
J'ai vu en ce monde l'incarnation de notre dieu, se promenant au milieu de l'humanité, sous les traits d'une femme.
Jamais je n'ai aimé Dieu, jamais je n'ai cru en Lui.
Pourtant, elle était là, tangible, devant moi. Et je l'ai aimé.
Comme après avoir traversé le désert, j’ai devant elle mis genoux à terre.
Dans ses cheveux, mille écrins de couleurs, l’automne en cascade glissant sur ses épaules.
La puissance de son regard, qui bien que fuyant, pouvait d’un bref instant détruire toutes mes certitudes.
Lorsque je me suis approché, mon impuissance s'est animée. 
Elle a serré mon cœur dans une étreinte implacable et achevé de me faire plier l'échine.
Comme si une main invisible m'avait fermement saisi la nuque, me forçant à m'incliner devant sa toute-puissance.
La vieille sentinelle, durcie par les épreuves du monde, fut désarmée par ses quelques murmures ; le souffle glacé du vent sur cette esplanade morne révélant toute l'étendue de la beauté de son visage.
Car, enfin, dans l'étendue vide de mon existence, semblait se lever l'aube d'un espoir. Elle était là, juste devant moi, l'autre moitié de mon âme. Celle dans laquelle je pourrais fondre la mienne, pour l'éternité.
Alors, tel un dévot, je l'ai servie, buvant chacun de ses mots, érigeant en chaque recoin de mon cœur des autels à sa gloire, sanctifiant l'infinité de mon amour dans de longues liturgies que je psalmodiais à mon âme dans une constance fanatique.
Je l’ai loué et adoré, ne trouvant même plus de sens à mes « je t’aime ». Car ces mots-là, ne sont pas pour les dieux, ces mots-là, on les donne en pâture au même que soi, pas à l'incarnation de dieu en ce monde.
Elle incarnait le monde même, l'enveloppe charnelle du bonheur et de la douceur, au-delà de ce que l'âme humaine ne pourrait jamais mesurer ou saisir. Même dans la simplicité la plus extrême, la plus ennuyante, ma mémoire a gravé chaque insignifiante seconde comme autant de sanctuaire de pierre.
Chaque instant passé dans ses draps, ma peau contre la sienne, m'emportait au-delà de la raison, m'envahissant d'un sentiment vertigineux, comme si j'avais perdu tout ancrage avec la réalité.
Une ancre pour y attacher mon âme, une place pour y ranger mon cœur.
Les vagues de l'amour qu'elle m'offrait semblaient, à chaque instant, prêtes à me faire chavirer. Inlassablement, elle me donnait tout, puis le reprenait. Une oscillation constante, un roulis incessant entre dévotion et sanction. Un amour qui était devenu flagellatoire et dont j'acceptais sans broncher la pénitence.
J’aurais au monde arraché des vies pour elle, coupé, brisé, désossé tous les obstacles entravant mon amour incensé. J’aurais été son bras armé, le plus impitoyable et le plus cruel, à sa demande. Dans ma ferveur, j’ai brisé des serments, oubliés des amis, perdu toute compassion, l’appétit, la raison.
Et plus cette amour grandissait, plus cette ferveur se renforçait, plus je me remplissais de haine et de violence. Contre le reste du monde. Contre tout ce qui pouvait l'approcher, l'effleurer. 
Les apôtres que j'avais jadis méprisés, je les comprenais désormais. L'amour pour son dieu n'est jamais suffisant, la gratitude jamais complète. C'est une eau sacrée qui ne parvient pas à étancher la soif, mais qu'on redemande incessamment.
Mon âme s’est fondue dans la sienne, sacrifiée à sa gloire. J’ai abandonné jusqu'au fondement même de ma pensée, cédée ma volonté, livrée la moindre parcelle de ma cohérence. La seule chose que je conservais, c'était la mémoire. Mémoire qu'elle m'avait laissé pour la mieux corrompre. 
À chaque point cardinal de mon existence, elle a déposé son empreinte sur tout ce que je possédais, m'inondant de sa lumière au point que je perdis tout repère, toute possibilité de fuite, tout souvenir d'un passé sans sa présence. Je n'avais plus aucun refuge, plus aucune voie de repli pour souffler, m'égarer, l'oublier.
J’ai tenté de fuir, écoutant les derniers appels au secours de mon bon sens, mais il est vite devenu ma première victime à sa gloire. Mon premier Abel, fut une partie de moi même, comme un Cain autophagique. J'ai à mon corps et mon esprit, retiré tout bon sens, pour que triomphe cet amour sacrificiel.
Nous n'étions pas deux âmes sœurs s'approchant de leur fusion, pas une union où deux êtres se mêlent pour ne devenir qu'un. C'était mon absorption totale. Dans le culte de ce dieu, tout doit être sacrifié pour sa gloire, sa grandeur, sa beauté. Il exige un vœu de pauvreté de l'immatériel, une reddition complète de l'humain. Nos âmes n'ont pas fondue l'une dans l'autre, elle dévora la mienne.
Et le temps avançant je me suis vu m'effacer. J’ai vu des pans entiers de ce que j’étais disparaitre. Plus ce dieu m'éprouvait, me brisait, me détruisait, plus je tentais de fuir, et plus tout ce qui avait toujours constitué mon essence s'évanouissait dans la douleur quand je m'en retournais à elle, la tête basse, le dos toujours plus courbé.
Mais n’étais-je pas de ceux qui s’élèvent dans le chaos, de ceux qui discernent dans les tumultes les finalités les plus heureuses ? Alors pourquoi les issues de cette croyance n'apportaient que malheur et souffrance ? 
Pourquoi, alors que chaque journée pesait plus lourdement sur mes épaules, tentais-je encore vainement de m'accrocher à ses promesses ? Pourquoi ai-je mis autant de temps à m’apercevoir de la vérité ?
Oh, on pourrait penser que j'en serais finalement venu à réaliser : aucune personne ne peut véritablement incarner Dieu en ce monde. C'est une illusion née de l'esprit des errants, de ceux qui cherchent désespérément un sens à leur existence terne. Ce que j'aurais dû comprendre plus tôt, c'est que tu n'étais pas cette incarnation divine. Tu n'étais qu'une parmi tant d'autres, reflétant la déchéance morale de plus en plus répandue dans ce monde ?
Et pourtant, si paradoxal que cela puisse paraître…
Mon amour, mon âme, tu incarnais effectivement Dieu en ce monde.
Tu étais bien la preuve tangible de son existence.
Dieu, dans sa distance, ne dispense pas d'amour aux hommes.
Il ne leur offre rien, se contentant de regarder ce monde qu'il a créé sombrer dans ses propres abysses, avec, je le crains, un amusement cruel.
Oui, tu étais cette incarnation divine, et je ne m'étais jamais trompé.
Tu n'étais que l'ultime témoignage de sa toute cruauté.
Tu étais la preuve que dieu existe, et pourquoi à jamais, je le détesterai.
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bigoudibouclebrunes · 4 months
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Bigoudi Bouclebrunes et les Deux Cours, Partie 4 (La Route Vers Isentorche)
Résumé des épisodes précédents : Grandoulf avait trouvé l’Anneau de pouvoir du Seigneur GrosCon et l’avait remis au gentil hobbit Bigoudi Bouclebrunes pour qu’il le détruise dans la Montagne du Destin. Avec l’aide de Laurentgorn Duvernay-Tardif, Broromir, Legrandslack, Kimchi, ainsi que le jardinier hobbit Samsauge et de leurs confrères Pépin et Méridien, ils étaient devenus la Communauté de l’Auto, aidant Bigoudi et Grandoulf dans leurs aventures. Après avoir perdu Grandoulf aux mains d’un France-Hélaine Duranceaurog et avoir perdu Broromir tombé devant les hordes d’orcs et goblins des zinternet en protégeant les hobbits Pépin et Méridien, ces derniers furent hobbitnappés et la Communauté de l’Auto fut bel et bien dissoute. Bigoudi et Samsauge prirent la route vers le Nord, prenant en pouce Conspiragollum, tandis que Laurentgorn, Legrandslack et Kimchi prirent la route du Brohan, croisant ainsi Éomec et ses Brohirrims. Poursuivant leur route sous l’œil bienveillant des Brohirrims, Laurentgorn, Legrandslack et Kimchi entrèrent dans la forêt de Fandom où retrouvèrent Grandoulf sous sa dernière forme, Grandoulf Juste-Leblanc. Ils purent aussi bannir Sognia Languedeserpent du Brohan et le Roi Théodentiste retrouva alors toute son assurance dentaire. Pépin et Méridien, eux, avaient pu fuir leurs assaillants et trouver un allié en la personne de Barbàboisbois, un immense homme-arbre qui leur promit son aide pour défendre les intérêts de la Terre du Milieu.
Bigoudi Bouclebrunes et les Deux Cours, Partie 4 (La Route Vers Isentorche)
« Je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi il est offensant que la réalisatrice et l’actrice principale d’un film qui a été un blockbuster plus intéressant qu’Avatar, la voie de l’eau et qui parle justement de l’invisibilisation de la réalité des femmes ne soient pas nominées dans une des plus célèbres cérémonies de remise de prix du monde du cinéma américain! Franchement, j’avoue qu’on s’en fout pas mal, du sexe, de l’orientation sexuelle et de la couleur de peau des personnes en nomination! On a bien assez de réalisateurs blancs cis et hétérosexuels pour pallier au manque de nomination de réalisatrices et réalisateurs femmes, trans, queers, de couleurs ou même… d’hélicoptères apache (huhuhu)! Je veux dire… c’est pas en chiâlant que ça va changer les choses. C’est en les gardant telles quelles qu’on va enfin rendre visible les minorités en tout genre. C’est en ne faisant rien, comme toutes les années précédentes, que nous arriverons à ne pas transformer une cérémonie douteuse dont les nominations sont aussi impressionnantes qu’une porte en plywood. C’est en ne faisant rien qu’on ne change rien! D’ailleurs, pourquoi changer? Cette cérémonie récompense les grands hommes et quelques grandes femmes, en grande majorité blanche et américaine. Ça a toujours été et ça ne changera jamais. Le changement, c’est toujours mal, arke, caca.»
Bigoudi replia le Journal du Mordor Sud. Sophisme Durocher frappait encore à grands coups de non pertinence en sortant encore une fois un article conservateur sur une discussion nécessaire qui se transforme en polémique ridicule. Bigoudi savait qu’il lisait un journal idiot qui lui servirait mieux en tant qu’aide pour partir un feu ou en tant que papier absorbant dans le fond de son sac pour protéger ses effets personnels. Mais il était tellement en manque de bonnes nouvelles qu’il lisait tout et n’importe quoi. La chronique lui servirait, cependant… il n’avait qu’à brandir la feuille de chou sous le nez de Conspiragollum pour faire avancer celui-ci lorsqu’il s’entêtait à rester sur place pour chigner, ce qui arrivait vraiment souvent sur la route de la Montagne du Destin. D’ailleurs, ce dernier avait encore décidé de s’arrêter pour sortir les vieilles rengaines. Il avait décidé de mettre un halte à leur marche en criant des inepties de « Mersi Kémions! » et « Libârté! » encore une fois. Samsauge et Bigoudi en avaient profité pour faire un peu de cuisine sur le pouce… Samsauge avait réussi à faire des tartines fraîches avec du fromage fouetté et petits fruits frais, des petits pots de yogourts vanillé avec un peu de morceaux de biscuits, de flocons d’avoines et de morceaux de pommes, des petites croquettes de pommes de terre au fromage avec des petits pots de crème sûre avec ciboulette, des petites bouchées de pain de viande à la sauce chili et au cheddar fort, un plat de macaroni au fromage fort, chanterelles, pleurottes et pancetta, un minuscule plat de vol-au-vent aux poulet ainsi qu’un autre à la bisque de homard accompagnés de brocolis, carottes et panais dans un coulis de vinaigre balsamique, une salade de panais en crème, une autre de carottes et raisins de corinthe et une autre aux pommes, raisins verts et copeaux de gruyère, une gamelle de crème de courge aux épices et quelques pavés de saumon en croûte d’épice avec un peu de yogourt à l’aneth et herbes fines. Le tout était suivi de crêpes aux pommes et coulis de caramel à l’érable, ainsi que des crêpes avec des poires et coulis au chocolat noir semi-amer. Enfin, il y avait un petit quelque chose que Samsauge avait réussi à cuire en chemin : une galette des rois. Il avait servi tout le monde avant de s’en prendre une part. Bigoudi avait été très surpris du goût très réussi pour un gâteau fait sur le pouce. Il avait cependant été déçu de ne point y trouver de fève. Conspiragollum, lui, avait crié à l’injustice et à l’omniprésence de la 5G pour expliquer sa déception. C’était Samsauge qui avait réussi à trouver la fève. Enfin… « fève » était un grand mot. C’était une petite fève de céramique d’un brun louche qui se voulait être à l’effigie d’un bœuf… mais qui, à première vue, ressembait plus à une crotte qu’autre chose. Dans tous les cas, Samsauge était ravi. Il faisait collection de ces choses et avait même jubilé en voyant la crotte… il avait dit que cela irait avec la thématique « Mon Sauveur Justin Trudeau ». Il avait déjà eu le bébé Justin, le père Pierre-Éliott et la mère, la vierge Margaret. Il avait aussi l’âne et les trois rois mages. Il ne lui manquait que la crotte.
Pendant que nos trois comparses mangeaient leur part du gâteau royal, des sons et des grognements se firent entendre. « Qu’est-ce que cela? » chuchota alors Samsauge, effrayé.
« Sûrement Big Pharma, ça… TADROSS! TADROSS!» dit alors Conspiragollum.
« Quelqu’un a dit TADROS? » répondit une voix étrangement paternaliste.
« Cachez-vous, vite! » dit alors rapidement Bigoudi, en ramassant ses cliques et ses claques et allant se cacher dans des buissons épineux derrière lui, éraflant au passage ses pauvres pantalons.
Conspiragollum, surpris et paniqué, se cacha héroïquement derrière Bigoudi. Samsauge, le dernier à se cacher, eu à peine le temps de prendre ses derniers effets, d’éteindre le feu et de prendre les assiettes et couverts de tout le monde (ainsi que sa crotte brune) avant d’aller se cacher derrière une roche avant que les créatures arrivent vers le campement de fortune.
C’était deux immenses trolls.
Le premier se retourna vers l’autre et lui dit : « J’pense qu’ils sont partis, héhéhé. En tout cas, je les aurais inviter à se joindre à nous. Ils auraient sûrement voter pour moi à la tête du Parti Libéral du Canada! Euh, de la Mairie de Montréal! Euh… le Parti Libéral du Québec! Entéka, un parti libéral, là! »
« Denis Trollderre, répondit l’autre, combien de fois je t’ai dit que la mairie de Montréal, c’était moi qui devait l’avoir! Ou pas. C’est pas parce que tu es le « Nouveau Denis » que tu dois avoir la nouvelle Mairie.» « Ah, Frantroll Lambert, tu m’épuises! Va don’ vendre ton popcorn à l’érable ailleurs.»
Bigoudi regarda les deux trolls d’un regard apeuré. Ils étaient grands et massifs… l’un avait l’air légèrement plus neuf que l’autre, mais c’était un leurre… Bigoudi savait bien qu’en réalité, c’était un arrangement de vieux restants.
Les deux trolls fouillaient le campement. Bigoudi ne savait pas du tout ce qu’ils cherchaient, peut-être de la pertinence, peut-être du temps d’antenne… chose certaine, ils n’allaient pas trouver de quoi satisfaire tout à fait leur envie.
« Ah, maudite Valérie Plante, j’prendrais une douche froide drette là pour trouver les campeurs et qu’on puisse manger à notre faim à moins de 75$ par semaine. Tu sais, Denis, j’ai un poulailler, chez moi. J’intime tout le monde à aller s’acheter des poules. Et à présenter son plan financier devant les Dragons de la finance. Tsé, là? Des dragons qui sont reconnus pour garder la richesse pour eux pis mentir au monde que le « trickle down theory », c’est de quoi qui marche, là. Juste pour calmer les masses. Ça marche assez bin, là.»
C’était logiquement trop pour Bigoudi. Sophisme Durocher, le retour de Denis Trollderre et de Frantroll Lambert… il fouilla alors dans son sac.
« Ah, Frantroll, franchement, les campeurs doivent avoir pris peur et être aller voter pour un moins bon candidat que moi, haha! Quoiqu’il en soit, je prouverai aux gens que je suis meilleur qu’avant! Que je suis beaucoup plus qu’un troll… je suis beaucoup plus qu’un politicien. Je peux, moi aussi, être un bon père de famille! Je peux aussi insuffler de l’espoir! De l’espoir en l’avenir! L’avenir des cônes jaune orange, l’avenir de la politique indécrottable, l’avenir de ceux qui sont des never-was! Je suis capable de grandeur. Je suis capable de changement. Je suis… capable. » dit alors Denis Trollderre, comme s’il répétait ce monologue à chaque matin et soir devant son miroir.
C’est alors qu’une enveloppe brune les dépassa et alla s’écraser au loin dans la forêt. « Oh, j’pense que c’est mon call, ça, mon Frantroll! » dit Denis Trollderre en partant à la recherche du précieux butin. « Nenon, c’est à moé, ça! C’pour payer la montre qu’on m’a volé chez nous! » répondit Frantroll Lambert avant de s’élancer lui aussi à la poursuite de l’enveloppe.
Bigoudi prit Conspiragollum par le bras en l’intimant de se taire et alla chercher Samsauge.
« Vite, fuyons d’ici », déclara Bigoudi.
« Vous avez eu une tellement bonne idée, mon cher. Qui aurait cru que ces trolls soient corrompus? » déclara Samsauge avant de déguerpir.
Nos trois comparses prirent la route vers le Nord.
***
Alors que Bigoudi et sa petite troupe s’échappait, Laurentgorn Duvernay-Tardif, Kimchi, Legrandslack et Grandoulf menaient une offensive auprès du roi Théodentiste. Ils savaient que les forces obscures se préparaient à frapper. Ils avaient aider à mobiliser plusieurs personnes, notamment l’ordre des infirmières ainsi que les enseignantes et enseignants et les professeurs et aides professorales en tout genre. La mobilisation était belle, puissante, rassembleuse. Le roi Théodentiste avait, lui, une crainte grandissante : et si le Gondor ne répondait pas à leurs appels? Et si la lutte était vaine? Mais il ne pouvait montrer quelconque signe de faiblesse. Pas devant ses sujets. Pas avant que le vote en assemblée soit passée. Il galvaniserait les troupes. Pour les patients, pour les enfants… pour le futur. C’était un jeu de consolidation de pouvoir et tous le savaient très bien. La lutte ne faisait que commencer.
***
Pendant ce temps, Méridien et Pépin se déplaçaient sur le dos de Barbàboibois.
Ils allaient confronter ensemble les dires du méchant sorcier Nantelroumane… peut-être arriveraient-ils à arrêter la déforestation de Northvolt et prêter main forte aux chevaliers cuivrés?
Quoiqu’il en soit, ils devraient affronter un ennemi de taille… l’apathie rampante.
Il semblait qu’il fallait être actif sur tous les fronts avec le règne sombre du Seigneur GrosCon.
« Oui, pensa Méridien… La route d’Isentorche est longue et pleine de dangers. »
Fin de la partie 4.
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claudehenrion · 2 months
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Pâques : une drôle d'invention...
Réfléchissant –même si ça ne sert à rien !-- aux problèmes que pose le fait de préférer vivre en chrétien dans un pays qui se déchristianise et se retrouve à l'opposé presque absolu de tous les modes de vie et de pensée qui ont régi pendant des siècles, directement ou pas, entre la moitié et les trois-quarts de la Terre (en des temps où, sans vivre dans un nirvanâ qui ne peut exister que dans des rêves, les populations n'avaient pas l'air franchement plus malheureux qu'elles ne l'ont aujourd'hui, sur une planète en voie d'effondrement...), je brassais mes idées, dans le vide...
Premier point d'interrogation : le personnage-même de Jésus Christ, qui est tout à fait contre-intuitif et contre-expérimental : ''De la crèche au crucifiement'', toute la vulgate chrétienne est à l'opposé exact de tout ce qu'un homme peut penser, inventer, imaginer... comme chemin vers la gloire, ou plus simplement ''vers une bonne vie'', et personne, à aucune période de l'histoire de l'humanité, n'aurait été capable d'inventer un scénario aussi ''abracadabrantesque'' et aussi invraisemblable que… ce qui a été. Je crois... parce que c'est absurde, disait Tertulien, Père de l'Eglise.(Il n'aurait pas dit ''Credo quia absurdum'', disent les puristes, mais ''Credibile est quia ineptum est'' … ce qui revient au même –sauf pour une poignée de coupeurs de cheveux en 24). 
Aucun autre Dieu, jamais, n'a été ''affublé'' (si j'osais, j'écrirais ''attiffé'' !) comme Lui a choisi de l'être... Et même... jamais un homme qui aurait eu envie de ''changer le monde'' n'aurait commis la folie d'imaginer une telle succession de difficultés initiales, d'échecs et de contre-performances. En fait, au delà de son indiscutable triomphe, le christianisme (plus de 2000 ans d'âge, et à peine quelques rides en Occident, mais ni en Afrique, ni en Sud-Amérique, et même en Asie... où sont les immenses vagues de la relève quanti- et quali- tative à notre inexplicable chute, à nous) pourrait également se lire comme l'histoire d'un homme qui s'était tiré une balle dans le pied avant de partir pour une longue marche !
Nous avions parlé dans ce Blog, à Noël, de la naissance, quasi-impossible, d'un petit bébé juif au milieu de nulle part, pris dans le mouvement brownien d'un recensement ''à l'ancienne'', entre deux animaux, au plus froid de l'hiver... naissance sensée être celle du ''Roi des juifs'' et même, à peine un peu plus tard, du ''Roi du Monde''. Aucun homme ne peut ou ne devrait croire à une telle folie : un roi, même sous la férule romaine... ça ne peut pas naître ''comme ça'' !
Mais cette véritable ''folie'' en termes de marketing, d'image et de ''comm'' devient encore plus déraisonnable si on se penche sur la Semaine Sainte et sur la Fête de Pâques. Là... plus rien n'est plausible, devant le spectacle in-regardable d'un homme ramené à sa plus simple expression, dans une mise-en-scène inhumaine, abandonné de tous, seul avec une douleur insupportable, qui meurt en public, nu, humilié, déformé, tordu, ensanglanté, insulté, flagellé (et avec le redoutable ''flagrum'', ce terrible fouet romain dont chaque lanière est lestée de boules de plomb), sans doute hurlant de douleur (la ''flagellatio'' était le plus souvent mortelle)... sous les quolibets de ses ennemis d'hier, qui se croient victorieux, un court instant...
Hier encore, Il se promenait, libre, un peu redouté sans doute –en des temps où prophètes, magiciens, mages, devins et faiseurs de miracles étaient généralement crus et souvent respectés, ''Rabbi'' aimé des masses, ami des femmes des puissants du jour, ''conférencier'' recherché jusque ''sur la montagne du sermon éponyme'', n'ayant jamais fait de mal réel à qui que ce soit (à peine quelques coups de bâton à des mercantis qui squattaient le Temple)... Hier encore, il entrait dans Jérusalem comme ''une star'' (Je demande pardon pour mon audace... mais je crois qu'il n'est pas inutile de comprendre ce que toute cette Histoire a d'absolument actuel), et le voilà emmuré dans un tombeau fermé ''façon coffre-fort''... d'où il va sortir tout seul, se montrer, marcher sur la route, se mettre à table... bref, disent ses thuriféraires ragaillardis : ''Il est ressuscité, en vérité'', comme le psalmodient si joliment les orthodoxes dans le ''Tropaire pascal'' : Χριστὸς ἀνέστη (=Christos anesti) en grec, ou Христос Воскресе (= Christos voscresse), en russe... et en ukrainien.
Ne venez pas me dire que qui que ce soit, hier comme aujourd'hui, serait prêt à miser deux sous sur la probabilité que cette histoire, ''pas possible'' de A à Z, devienne le ''top-top best seller'' de tous les temps et fasse la fortune de Hollywood et de Charlton Heston, forge un monde nouveau, règne sur Rome et sur Byzance, donne naissance à la seule civilisation qui a été mondiale, impose un vocabulaire, une vision du monde, un calendrier et un ''corpus doctrinae'' pratiquement inattaquables –sauf à se dresser contre par principe, en racontant n'importe quoi-- et reste encore (sans doute pour longtemps) la première référence morale, religieuse, intellectuelle, littéraire, artistique et éthique au monde, avec 2,5 milliards de pratiquants (car contrairement aux idées reçues, les chrétiens sont de loin les plus nombreux sur terre –un petit tiers de la population mondiale-- devant les Musulmans et leur 1,8 milliards de ''croyants'' –plus menaçants, il est vrai !).
Pour que le tableau ainsi proposé soit complet, il faut ajouter que l'immensité-même du succès a –logiquement-- suscité des sentiments hostiles et des envies de rejet (ce qui est, finalement, bien compréhensible), telle la trop connue ''thèse mythique'' (= Jésus n'a pas existé), qui est tellement éventée et démontrée fausse que je m'étonne qu'un esprit aussi délié que Michel Onfray ait pu lui consacrer 10 minutes de son temps : elle est à l'historiographie ce que l'héliocentrisme, la théorie de la Terre plate et celle des astres fixes, ou le vieux créationnisme... sont à la connaissance : des prurits de jeunesse.
En réalité, l'existence de Jésus est confirmée par neuf ''historiens'' indiscutés, ce qui est énorme, pour un personnage de ce temps-là (seul Alexandre-le-grand fait mieux !) et par des dizaines de sources chrétiennes (qu'Onfray rejette comme étant ''parties prenantes au sujet'', ce qui est absurde et reviendrait à rejeter toutes les sources du XIXè qui parlent de Napoléon sous le seul prétexte qu'elles l'ont aperçu, de loin !). Là où le fossé s'est créé entre l'Histoire et la Foi, c'est que les historiens, par excès (ou pas... Je ne prends pas parti) de ''culte de leur science (?)'', ont refusé de regarder Jésus autrement que comme un homme et rien qu'un homme –ce qui est déjà beaucoup, mais vraiment pas assez, dans ce seul cas.
Dans ''Vie et destin de Jésus de Nazareth'' (2019), Daniel Marguérat a posé la question : ''Faut-il rapporter les miracles comme les contemporains les ont vécus... ou leur refuser a priori jusqu'à toute possibilité d'occurrence ?'', et il répond : ''Que Jésus ait été un guérisseur charismatique n'est mis en doute par aucun historien. Mais c'est lorsque les évangélistes affirment que ce pouvoir lui vient de Dieu et de sa propre Déité... que quittons le domaine de l'Histoire pour entrer dans le domaine de la Foi'', et là... ''chacun pense et dit comme il veut'', et c'est très bien comme ça.
Le Triduum pascal est tout de même le moment où jamais pour parler de Jésus –''personnage historique'' vs. ''Dieu fait Homme''... ou les deux-- et pour évoquer cette charpente incontestable des fondamentaux de l'humanité... et de toute civilisation possible et à venir, jusqu'à plus ample informé. A mardi prochain. Je vous souhaite de joyeuses fêtes de Pâques.
H-Cl. 
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nouveau-blog · 3 months
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De l’Art planté au coeur de la Science.
(je veux bien être noté si ça ne vous dérange pas)
L’association de l’Art et la Science ont ouvert un chemin vers un monde où la créativité humaine rencontre la rigueur de la méthode scientifique. Cette fusion permet aux artistes d’explorer des concepts complexes, tout en permettant aux scientifiques de s’exprimer de manière esthétique, artistique. Comme l’art permet de partager des messages, des artistes vont se servir de ce mélange de maîtrise pour exprimer leur lutte contre les actions néfastes de l’homme sur l’environnement en apportant des faits culturels sur le fonctionnement, sur les habitants et les composants de la nature.
L’alchimie de l’Art et la Science chez deux artistes modernes:
Une artiste du nom de Marylou à crée une oeuvre exposé du 8 au 30 mars à la médiathèque de Chantemerle mélangeant Art et Science. 
Comme vous l’auriez compris, Marylou est une artiste écologiste qui a usé de ses talents artistiques en collaboration avec ses passions électroniques et environnementales pour crée son oeuvre Des Bestioles Électroniques. 
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Photo personnelle, Exposition de l’oeuvre Bestioles Électroniques 
Son oeuvre est exposée dans une sorte de tente noir, des fils électriques étendus remplissent la pièce et relient des bocaux dans lesquels se trouvent des bandes sons et des capteurs servant à diffuser des chants d’oiseaux lors d’un mouvement rapproché. C’est elle même qui a tout installé, elle a su réaliser tout ce système grâce à ses connaissances en électronique.
À travers son art, Marylou diffuse un message clair: il faut se sensibiliser à l’extinction des oiseaux. En effet, le coeur de son oeuvre sont les enregistrements des chants d’oiseaux en voie de disparition.
Positionné au milieu de cette oeuvre, l’image que nous avions de la ville dans laquelle nous étions et de cette tente noir disparaît. Nous sommes transportés au milieu d’un jardin grâce aux chants des oiseaux, les fils électroniques deviennent des lianes, les bocaux qui les relis deviennent des arbres et des buissons, les leds de couleur bleues et vertes ne sont que le reflet des couleurs que la nature peut nous offrir. N’y a t-il pas ici une vraie association de l’Art avec la Science ?
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  Photo personnelle, Exposition de l’oeuvre Bestioles Électroniques 
Mais alors, associer les sciences et l’art n’est possible que avec l’électronique ?
Cette problématique est souvent une question clichée lorsque l’ont relie forcément la science à l’électronique. Voici une artiste ayant usé de la science de manière différente, il s’agit de Karine Bonneval.
Karine Bonneval à crée des oeuvres artistiques représentatives de la nature appelées Se planter en exposition au domaine départementale de Chamarande. L’artiste a crée un décor spécifique qui représente la nature sous forme différente tout en voulant crée un lien avec l’être humain. Karine Bonneval veut, à travers son oeuvre, nous sensibiliser sur les composants de la nature et ce qu’on est en train de perdre en nous rapprochant des plantes.  
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Photo de l’Exposition Se planter de Karinne Bonneval du site officiel du domaine départementale de Chamarande.
L’artiste a menée ses recherches à l’aide de scientifiques et philosophes afin de créer ses oeuvres de manière la plus représentative de la nature. L’artiste veut nous faire comprendre la nature, en nous poussant à mettre en oeuvre nos sens humains, elle veut que nous respirons avec les plantes, qu’on les regarde, qu’on les entendent et cela est possible grâce à la disposition et à la forme de ses oeuvres. 
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Oeuvre de Karinne Bonnevale, du site officiel du domaine départementale de Chamarande.
L’association de ces deux artistes:
Comme vous avez pu le constater, ces deux artistes se sont servient de la Science à travers l’Art en faveur de l’environnement. Elles ont usé des sons de la nature afin de nous éveiller sur ce sujet, pour que nous puissions mieux comprendre les enjeux auxquels fait face la nature de manière philosophique, technique et esthétique sous forme de construction scientifique.
Lilya Bensaada
Sources:
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raisongardee · 9 months
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"Et, disons-le en passant, dans cette mêlée d’hommes, de doctrines et d’intérêts qui se ruent si violemment tous les jours sur chacune des œuvres qu’il est donné à ce siècle de faire, le poète a une fonction sérieuse. Sans parler même ici de son influence civilisatrice, c’est à lui qu’il appartient d’élever, lorsqu’ils le méritent, les événements politiques à la dignité d’événements historiques. Il faut, pour cela, qu’il jette sur ses contemporains ce tranquille regard que l’histoire jette sur le passé ; il faut que, sans se laisser tromper aux illusions d’optique, aux mirages menteurs, aux voisinages momentanés, il mette dès à présent tout en perspective, diminuant ceci, grandissant cela. Il faut qu’il ne trempe dans aucune voie de fait. Il faut qu’il sache se maintenir au-dessus du tumulte, inébranlable, austère et bienveillant ; indulgent quelquefois, chose difficile, impartial toujours, chose plus difficile encore ; qu’il ait dans le cœur cette sympathique intelligence des révolutions qui implique le dédain de l’émeute, ce grave respect du peuple qui s’allie au mépris de la foule ; que son esprit ne concède rien aux petites colères ni aux petites vanités ; que son éloge comme son blâme prenne souvent à rebours, tantôt l’esprit de cour, tantôt l’esprit de faction. Il faut qu’il puisse saluer le drapeau tricolore sans insulter les fleurs de lys ; il faut qu’il puisse dans le même livre, presque à la même page, flétrir "l’homme qui a vendu une femme" et louer un noble jeune prince pour une bonne action bien faite, glorifier la haute société sculptée sur l’arc de l’Etoile et consoler la triste pensée enfermée dans la tombe de Charles X. Il faut qu’il soit attentif à tout, sincère en tout, désintéressé sur tout, et que, nous l’avons déjà dit ailleurs, il ne dépende de rien, pas même de ses propres ressentiments, pas même de ses griefs personnels ; sachant être, dans l’occasion, tout à la fois irrité comme homme et calme comme poète. Il faut enfin que, dans ces temps livrés à la lutte furieuse des opinions, au milieu des attractions violentes que sa raison devra subir sans dévier, il ait sans cesse présent à l’esprit ce but sévère : être de tous les partis par leur côté généreux, n’être d’aucun par leur côté mauvais."
Victor Hugo, Les voix intérieures, 1837.
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monoclegraphic · 4 months
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LIVE IN CHICAGO, version 2
thématique Saint-Valentin
Trois vies, trois personnes que le destin réuni et pourtant, la fin ne sera pas la même pour chacun. Chicago est l'une des plus grandes villes des États Unis, située dans l'état de l'Illinois, elle est réputée pour son architecture, ses grattes ciel et son musée. Malheureusement, elle n'est pas toujours aussi douce et paisible qu'il n'y parait, elle offre des coins parfois peu fréquentables, des endroits malfamés et qui offre finalement plus de mal que de bien. La ville se divise en quartiers, entre gangs et fête du village, il faut le dire la ville reste toujours animée. Au milieu de tout ça vous avez nos policiers, nos pompiers qui œuvrent chaque jour pour rendre la ville plus sûre pour tous et pour que chacun puisse avoir les mêmes droits. Rien n’est simple dans la vie, on le sait tout. Il faut savoir choisir sa voie et construire son avenir alors, toi, oui toi, de quel côté de la barrière tu seras ?
N’hésitez pas à aller faire votre tour sur Live in Chicago, https://mylifeinchicago.forumactif.com/
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aurevoirmonty · 5 months
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L'été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C'est dommage : les yeux de l'homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C'est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n'y voient plus du tout et ne s'en doutent point. » Le mot fée signifie autre chose. C'est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d'attraper le monde et d'y déceler le miracle de l'immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d'un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu'on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d'une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l'île de Man, de l'Irlande et de l'Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j'allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d'y voir. Je partais. Avec les fées.
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sh0esuke · 5 months
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" Daddy Issues "
𝗠𝗲𝘁 𝗲𝗻 𝘀𝗰𝗲̀𝗻𝗲 : Gayle Dekarios.
𝗥𝗲́𝘀𝘂𝗺𝗲́ : Enfant de Bhaal, Tav peine à aller de l'avant, les révélations du Seigneur Gortash sur son ancienne vie étant bien trop dures à supporter. Elle ne dort plus, ne mange plus, ne se focalise que sur ses dernières forces restantes afin de combattre les sombres pulsions qui cherchent quotidiennement à s'emparer d'elle, ainsi que renier cette partie monstrueuse que son père, le Dieu de l'assassinat, lui a offert. Elle n'est plus que l'ombre d'elle-même et c'est à peine si elle ose se faire assez confiance pour en parler à ses compagnons. En cette douce soirée, alors que l'idée de sombrer dans l'étreinte de Morphée ne cesse de lui donner des cauchemars, Tav se recueille donc auprès de ses amis à quatre pattes sans se douter que, du coin de l'oeil, Gayle s'assure de son bien-être. Préoccupé par le cas de sa bien-aimée, il ne tardera pas à la rejoindre et à devenir l'épaule sur laquelle elle pourra se reposer.
𝗔𝘃𝗲𝗿𝘁𝗶𝘀𝘀𝗲𝗺𝗲𝗻𝘁 : aucun.
ENG : PLEASE DO NOT STEAL MY WORKS.If you want to translate it, ask me first then we can talk about it. If you want to find me on Wattpad or AO3, my accounts are in my bio, these are the ONLY ONES i have. FR : MERCI DE NE PAS VOLER MES OS.Si vous avez envie de les traduire, merci de me demander la permission avant. Si vous voulez me retrouver sur Wattpad ou AO3, j'ai des liens dans ma bio, ce sont mes SEULS comptes.
𝙽𝚘𝚖𝚋𝚛𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚝𝚜 : 𝟑,𝟗𝟏𝟐.
Commentaires, likes et reblogues super appréciés. Tout type de soutien l'est, merci beaucoup !! <33
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Gratouille dormait paisiblement à mes pieds, ou plutôt; je m'étais infiltrée dans son petit chez lui. Recroquevillé sur lui-même, il avait bougé quelques minutes plus tôt pour déposer sa tête sur mes cuisses, apparemment non dérangé par le fait que je l'aie rejoint au beau milieu de la nuit. Je m'étais sentie un peu mal et l'idée de chercher du réconfort auprès de mon ami à quatre pattes m'eut semblé évident sur le moment.
Hier, nous étions arrivés à la voie du Dracosire, à deux doigts de passer la porte de Baldur. Cependant, nous avions rencontrés bon nombres de périples au long de notre chemin. Et avec mes nombreuses nuits passées à cauchemarder ou à combattre mes envies sanguinaires, je me retrouvais presque incapable de suivre le rythme. Mes paupières étaient affreusement lourdes, je désirais profondément m'endormir et me laisser aller à un repos des plus mérités. Sachant cependant cela dangereux, je me restreignais du mieux que je le pouvais. Avant hier, ça avait été en combattant aux côtés de l'Empereur, puis avant mon combat contre Ketheric Thorm, je m'étais contentée d'une petite balade. Ce soir, j'avais juste envie d'être auprès de Gratouille.
Sentir son poil brillant me glisser entre les doigts, la chaleur de son sang pétiller sous mon toucher.. Notre proximité suffit à apaiser les battements rageur de mon cœur.
L'ours-hibou n'était pas très loin. Il dormait à l'intérieur d'une structure en bois pour poulets. Gratouille et lui avaient leur propre tente mais ils passaient toute la journée à jouer ici ⸺de ce que Halsin m'avait dit⸺ alors nous les avions laissé s'y installer et, depuis hier, ils dormaient là. L'ours-hibou était trop grand pour dormir dedans, à chaque mouvement qu'il faisait, réajustant ses pattes, levant un peu la tête, le bois grinçait et je ne cessais de parier que la structure allait enfin céder.
« On dirait que vous allez vous plaire ici.. » murmurai-je.
Proche d'ici, dormaient Gayle et Halsin. Un peu plus loin, il y avait Ombrecœur et Astarion. Sans oublier Dame Aylin et sa bien aimée Isobel. Beaucoup de mes compagnons s'étaient assoupis. Je pensais Astarion réveillé, sachant que, plus d'une fois, je l'avais vu me regarder quitter ma couche afin de fuir mes cauchemars nombre de fois. Sa condition devait en être la responsable. Malgré le fait qu'il soit temporairement guéri, passer deux cent ans à vivre la nuit et dormir la journée avait dû affecter son cycle.
Je pensais le camp endormi, ne voyant aucune lumière allumée. Seuls les rayons lunaires provenant du dessus de nos têtes éclairait le moment, il m'éblouissait et me permit de distinguer quelle partie de Gratouille je caressais. Je n'aurais pas voulu le blesser ou le mettre mal à l'aise par inadvertance. Il y avait aussi le fait que je n'entendais pas un bruit, outre les ronflements de Karlach harmonisés par ceux de Jaheira, Lae'zel avait abandonné son arme, Wyll avait cessé de boire, tout était parfaitement silencieux. Un peu comme si nous étions seuls au monde.
Cela me rappelait notre temps passé sur la Terre des Ombres. Constamment entourés par ce silence pesant et menaçant nous avions nombre de fois tenté de le combler à travers des festins mouvementés. À présent, ce silence était presque tout autant menaçant.
Nous étions proches de la cité. Mon sang frétillait d'impatience à cette pensée, pour je ne savais quelle raison ⸺ou peut-être que j'étais trop effrayée pour me l'admettre. L'idée d'enfin rejoindre la porte de Baldur et de sauver le monde me rendait perplexe. Je venais à peine de retrouver mes souvenirs, ou du moins une partie, et tant de chose nous tombaient sur les épaules... J'avais peur de ne pas être à la hauteur.
Mon attention dériva à l'entente de quelqu'un arrivant dans mon dos. Le portail du poulailler grinça et des bruits de pas plongés dans la boue survinrent. Immédiatement, je tournai la tête.
Mon regard croisa le sien, j'arquai un sourcil.
« Gayle ? » m'étonnai-je. « Je pensais que vous dormiez. »
Encore dans ses habits de nuit, il s'approcha de moi et s'accroupit de manière à caresser derrière l'oreille de Gratouille. Ses yeux trouvèrent rapidement les miens. Il me sourit presque instantanément, comme si la simple vue de mon visage suffisait à le combler. Je lui souris en retour, toutefois plus timidement.
« Je vous avais promis que je ne dormirai plus sur mes deux oreilles. » déclara Gayle. « Je vous ai entendue vous lever et ça m'a inquiété, je voulais m'assurer que vous alliez bien. »
Tout en parlant, il s'était assis.
« J'ai du mal à dormir. »
« Rien de surprenant après une telle journée. Notre rencontre avec cette métamorphe, Orin, m'a de même marqué. »
Gayle et moi continuâmes de caresser Gratouille, sans nous regarder ceci dit.
« Le sentiment de sécurité qui m'avait précédemment conforté n'est plus. » insista-t-il. « Je comprends votre inquiétude. »
Gayle n'avait jamais été quelqu'un de très perspicace. Il était certes un magicien puissant, capable d'abattre nos ennemis les plus sournois, mais lorsqu'il s'agissait de communiquer avec un autre être vivant, il était souvent maladroit ou se trompait. Voilà pourquoi le fait qu'il se corrige quelques secondes après que je me sois murée dans un silence de plomb ne me surprit point.
« Ou peut-être.. Peut-être que je me trompe. Peut-être que ce n'est pas le sujet de votre mal-être ? »
Je secouai la tête.
« Je pensais à mes cauchemars. »
Retirant ma main du poil soyeux de Gratouille, j'observai ma paume. Elle se rapprocha de mon visage. Je la sentais humide, sale, une vilaine odeur métallique s'en échappait. Depuis mon réveil au bord de ce fichus vaisseau, j'avais eu la constante impression d'être couverte de sang. Malgré des heures passées à me racler l'épiderme, à user savonnette après savonnette, elle ne s'en allait jamais. L'odeur florale se mélangeait avec elle et me donnait toujours la nausée, parfois même, je finissais par en vomir. Et alors, je perdais connaissance et recommençais à avoir ces mauvais rêves. Ou plutôt, ces souvenirs.
« Je ne suis pas surprise d'être l'enfant de Bhaal, depuis que nous nous sommes rencontrés j'ai ces pensées sanglantes qui fusent dans mon esprit. Depuis le départ je savais que quelque chose n'allait pas avec moi. »
Ma main se refermait, formant un poing fébrile.
« Mais je suis terrifiée. »
Gayle posa sa main dessus.
« Je comprends. »
Je tournai la tête dans sa direction, surprise par le ton étrangement attentif dans sa voix. Son regard croisa le mien et, tout d'un coup, une bourrasque chaude balaya l'intérieur de mon estomac. Les yeux de Gayle brillaient intensément. Il me contemplait de manière si tendre.. Je ne m'en sentais pas digne.
« Je ne suis pas un expert concernant ce que vous traversez, c'est visiblement un moment très dur. Combattre la volonté d'un Dieu, qui plus est son propre père, doit être extrêmement terrifiant. »
Pour accompagner ses propos, il compressa ma main. Sa chaleur se mêla à la mienne, une chaleur plus douce et bienveillante.
« Mais n'ayez crainte. »
Gayle sourit.
« Vous n'êtes pas seule. Vous ne le serrez jamais, pas tant que nos compagnons seront là, et certainement pas tant que je serai là. Je vous en fais la promesse. Vous vaincrez ce mal et ces pulsions, tout simplement parce que ça n'est pas vous. »
« Comment pouvez-vous en être aussi sûr ? Je ne sais même pas qui je suis.. »
« Si ça avait été aussi facile, vous auriez succombé depuis bien longtemps. Mais vous voilà, faisant le bien et combatant vos racines. »
Sa seconde main rejoignit les nôtres. Il les serrait fort contre la mienne, la protégeant, ou plutôt, masquant le sang que je persistais à imaginer et à sentir. Le sourire gravé sur ses lèvres m'empêchait de détourner le regard. Gayle avait quelque chose chez lui. Ça n'était pas seulement sa personnalité, ou sa voix ⸺malgré le fait qu'elle soit aussi douce que du miel, aussi charmante qu'une caresse aventureuse⸺, c'était plus que ça. C'était l'éclat dans ses yeux bruns. La manière dont il me contemplait était enivrante. La journée, le soleil les faisait briller, tant que parfois il m'était difficile de conserver notre contact visuel, lui jeter un coup d'œil semblait parfois juste suffire, j'en terminais embarrassée, la nuit, j'aurais pensé que cela se serait atténué, mais les rayons lunaires semblaient être complices de son numéro.
Je le regardais, les yeux dans les yeux, et l'impression qu'ils n'eurent jamais été aussi brillants qu'en cet instant me frappa. J'en sentis mon cœur s'emballer. Ma respiration s'accéléra. Ma main libre reposant sur ma cuisse s'agrippa au tissu de mon pyjama, et j'entrouvris mes lèvres. Cependant, je fus incapable de prononcer la moindre parole. Je ne pus que respirer à la hâte.
J'étais bouche bée.
« Vous êtes la femme la plus forte qu'il m'ait été donné de rencontrer, et d'aimer. Et j'ai aimé une déesse par le passé je tiens à préciser. »
Je pouffai.
« C'est difficile à oublier. »
« Tout ça pour dire que, » se reprit-il après s'être raclé la gorge. « Je n'ai aucun doute que vous viendrez à bout de ces désirs qui vous rongent. Un jour viendra où vous dormirez paisiblement, peut-être même à mes côtés, si nous en aurons l'opportunité. »
« Dans votre fameuse tour à Eauprofonde ? »
« Seulement si vous le désirez. »
« Évidement que oui.. »
Je plaçai ma main sur les siennes. Ce nœud de doigts empestait l'amour. Il était gluant, chaud et sûrement douloureux à observer vu de l'extérieur. J'étais si proche de lui, son eau de cologne m'empoisonnait les narines, l'odeur était si forte, comme si il s'en était badigeonné avant de me rejoindre. Cette pensée enfantine manqua de me faire pouffer. Je le reniflai davantage, sans oublier de lui faire les yeux doux tandis que mon cœur tambourinait à un rythme alarmant.
« Je ne raterai ça pour rien au monde. Vous me devez déjà un dîner là-bas, peut-être pourrons-nous faire d'une pierre deux coups ? »
« Pourquoi nous arrêter là ? » me coupa-t-il.
J'arquai un sourcil.
« Vous êtes ambitieux. »
« Je sais ce que je veux. » il reprit. « Je ne désire rien d'autre que de partager les années à venir à vos côtés. Votre sourire, votre joie de vivre, votre force et votre bonté... Je m'en irai chérir tous ces aspects qui font de vous la personne que j'aime. »
« Vous êtes un plus beau parleur qu'Astarion. » ris-je.
« Sûrement. » il rit à son tour.
Après un court instant, je me raclai la gorge.
« J'aimerais beaucoup cela. »
Les yeux de Gayle s'ouvrirent.
« Si nous arrivons à survivre à tout ce qui va se passer dans les jours à venir, si je ne perds pas la tête, si aucun de nous ne se transforme en monstre, je pense que oui, ça me plairait. »
J'entendis sa respiration s'arrêter.
« Il me faut régler cette histoire de destinée bien avant. » insistai-je. « Je ne veux plus essayer de vous faire du mal, je ne pourrais pas le supporter. »
« Oh, vous savez, ça n'était pas si terrible que ça. »
Le sourire aguicheur qu'il m'offrit était taquin, me faisant sourire à mon tour.
« Ça n'était pas la première fois que vous essayiez de me morde, d'autant plus. »
Mes yeux s'écarquillèrent.
« Gayle ! »
Je retirai mes mains de son emprise, accompagnée par une expression horrifiée, mais il s'empressa de me saisir le visage en coupe et de me forcer à continuer à le regarder. Gayle colla son front au mien et rit tout doucement.
« Je me suis peut-être emporté. »
« Peut-être ? » répétai-je.
« D'accord, je me suis emporté. Mais je disais la vérité ! »
Il me serra fort, ses paumes pressées contre mes joues et le front adorablement plissée en une mine consternée.
« Je ne dis pas non à un peu de mordant dans notre relation, tant que c'est vous. »
Gayle déposa un baiser sur mon front.
« Je vous accepte toute entière. »
Puis il le colla de nouveau contre le mien.
« Nous avons tous nos démons, le fait que les vôtres soient réels ne m'effraie pas le moins du monde. Bon. Je vous avoue qu'ils m'effraient un peu, mais je survivrai. »
Mes mains s'enroulèrent autour de ses poignets. Sous la caresse de ses pouces sur mes joues, je fermai mes yeux.
« Vous êtes trop bon pour moi. »
« Ah, non. » il contesta immédiatement. « Je ne suis qu'un simple humain, moi aussi j'ai fait des erreurs et j'ai été manipulé par une divinité. Nous sommes dans le même bateau. Que dis-je, nous partageons le même destin. »
La caresse de son souffle sur ma peau était incomparable aux douceurs que l'ont m'avait offertes par le passé. Je me cramponnai à lui. Ébranlée, j'en perdis mes mots. Gayle me contemplait sans une once de dégoût. À travers ses pupilles brunes, il me témoignait les sentiments incommensurable qu'il ressentait pour moi. La manière dont ses traits se plissaient autour de ses lèvres et entre ses sourcils était irrésistible. Il était si beau. Gayle empestait la joie de vivre et l'espoir. Cela me faisait grand effet, à ses côtés, j'en oubliais ma vie passée et le destin funeste qui m'attendait. Je me sentais mortelle et si futile face au monde, mais vitale à ses yeux. Je me sentais le centre de son monde, oui. J'étais enfermée dans une bulle d'amour à ses côtés, un peu similaire au soir où nous avions pour la première fois fait l'amour et où il m'avait fait ressentir pour la toute première fois de mon existence, des choses que je n'oublierais jamais.
Il m'était impossible de douter de la véracité de ses propos. Gayle ne me mentait pas. Peut-être qu'il enjolivait la réalité, en plus de ses espoirs et de ses opinions, car il n'était pas objectif, mais cela ne m'effrayait pas. Pas le moins du monde.
Si il était dans le déni, alors je l'imiterais avec plaisir. J'irais plonger la tête la première dans son monde d'illusions et je ferais tout pour que ses désirs prennent vie. Que cela soit en affrontant mon père et sa fidèle métamorphe, ou en tenant tête à Mystra elle-même. Tout cela pour qu'à la fin, je puisse l'aimer éternellement.
Pour rien au monde, je n'aurais voulu que notre histoire ne prenne fin.
« Je vous aime. »
Son murmur me caressa le cœur. Reconnaissante, je lui renvoyai l'ascenseur.
« Je vous aime aussi. »
Gayle embrassa alors mes lèvres. Ce fut bref, comme à chaque fois que je lui réclamais un baiser, alors, je partis à sa poursuite et me décidai à l'embrasser moi-même. Gayle huma contre ma bouche. Il me répondit immédiatement et je forçai mes bras autour de sa nuque à nous rapprocher davantage l'un contre l'autre. Son torse se pressa contre ma poitrine et ses mains lâchèrent mon visage pour se saisir de mes épaules. Nos lèvres se rencontrèrent, nos langues se frôlèrent. Sentir nos salives se mélanger, sa chaleur et son odeur se propager en moi me fit frémir.
Je me sentais invincible à ses côtés. Toutes mes sombres pensées se turent et laissèrent place à d'autres plus agréables, mes yeux s'étaient fermés et je m'étais, sans surprise, perdue dans notre échange. Désespérée, charmée, je l'embrassais à en perdre la raison.
Notre baiser ne fut point sensuel, ni langoureux. Il se composait de plusieurs bisous. Gayle avait penché la tête sur le côté et souriait contre mes lèvres. Je fis de même. Je respirais lorsque je le pouvais, irrésistiblement attirée par lui à chaque fois que j'osais reculer. Gayle m'accueillait toujours à bras ouverts.
Une fois séparés, quelque peu essoufflés, nous échangeâmes un rictus complice, le sien était plus taquin. Je regrettais un peu qu'il fasse aussi sombre, me demandant si il était rosi au niveau des joues, comme à chaque fois que je lui réclamais un baiser. Je ne voyais que le reflet des rayons lunaires dans ses yeux. Ils m'éblouissaient. Cependant, juste pour être sûre, je décroisai mes bras autour de sa nuque et attrapai son visage en coupe. Je le saisis avec grande délicatesse, effrayée à l'idée de le mettre mal à l'aise. Comme je le pensais, ses joues étaient chaudes. Cette constatation me mit du baume au cœur.
Je n'avais pas besoin de le toucher pour m'assurer qu'il était bouleversé, j'en étais consciente. Cependant, m'en rendre compte par mes propres moyens en posant mes mains sur lui était un luxe auquel je refusais de dire non. Pour rien au monde je ne serais passée à côté de l'opportunité de me rapprocher de lui.
« Allons, pourquoi cette petite mine ? »
Gayle expira un soupir tout en touchant mes poignets. Il les emprisonna entre ses doigts.
« Je ne fais pas la tête. » contestai-je. « Je suis pensive. »
« Cela vous plairait-il de me les partager ? J'ose espérer qu'elles me sont réservées. »
Il m'arracha un rire.
« Évidement qu'elles le sont. »
Nous étions si proches. Je ne voyais que sa tête devant moi, je me perdais dans ses jolis yeux et son sourire ravageur. Sa respiration s'échouait sur mes lèvres, elle était quelque peu erratique, ceci dû à notre précédent échange, son souffle était chaud mais léger à la fois. C'était agréable. Pas dans le sens où j'appréciais le respirer, mais plutôt par rapport à notre proximité et au fait que cet instant que nous partagions n'appartenait qu'à nous. Être aussi proche de lui me faisait du bien. J'en venais à me demander comment j'avais fait depuis tout ce temps sans lui dans ma vie... Elle ne prenait sens qu'en sa présence.
« Je suis heureuse de vous avoir rencontré, c'est tout. » murmurai-je. « Je crois que sans vous, il m'aurait presque été impossible de résister à mes pulsions. Vous me donnez la force d'avancer et de me dépasser. »
Je m'attendais à l'entendre me consoler, voire le sentir m'embrasser à nouveau le front. Cependant, il ne fit que rire.
Je fronçai donc les sourcils.
« Vous trouvez ça drôle ? »
« Ne le prenez pas mal. » me supplia-t-il. « C'est juste que je pense la même chose à votre égard. Avec Mystra, mon Orbe.. Je ne pense pas que j'aurais pu survivre si je ne vous avais pas rencontrée. »
« Gayle.. »
« Les gens ont beau dire que les contraires s'attirent, je ne me sens bien qu'à vos côtés. »
Il rapprocha la paume d'une de mes mains à ses lèvres et déposa un doux baiser dessus.
« Vous êtes devenue ma raison de vivre en si peu de temps. C'est moi qui ne vous mérite pas. »
Puis il embrassa la pulpe de mes doigts, un à un.
« Qu'importe vos racines, qu'importe vos peurs. Qu'importe vos soit-disant défauts. Vous êtes divine. La femme la plus exceptionnelle qu'il m'ait été donné de rencontré. Et croyez-moi, je pèse mes mots. »
Soumise à ses paroles, je fus incapable de lui répondre, j'étais pétrifiée, secouée par les palpitations de mon cœur.
« Ma bouche sera vos yeux, si il le faut. J'irais vanter votre immense beauté, votre gentillesse et votre cœur débordant d'amour. Sans parler de votre courage. » insista-t-il.
Gayle fit pression sur mes doigts.
« Je vous aime. »
J'embrassai sa joue.
« Merci. »
« Tout le plaisir est pour moi. » il sourit. « Vous devriez essayer d'aller dormir à présent, une grosse journée nous attend demain. »
Pour accompagner ses propos, il déposa la paume de sa main sur ma joue ⸺celle qui tenait mon poignet, non mes doigts.
« Je ne dis pas que vous avez un teint affreux, loin de moi l'idée de me montrer irrespectueux. Mais un peu de repos vous ferait du bien. »
« Je ne sais pas si c'est une bonne idée... »
Je détournai le regard en direction de Gratouille. Il était la raison de ma venue ici après tout, sans le poids de sa tête sur mes cuisses, j'aurais presque pu l'oublier. La proposition de Gayle était alléchante, j'étais morte de fatigue, je n'étais pas en position de le nier. Mais l'idée que mes pulsions risqueraient de se réveiller et que j'essaie de nouveau de l'assassiner me terrifiait. Cela fut suffisant pour chasser ma fatigue.
À présent angoissée, je fermai mes yeux.
« Je pense rester ici. »
« Allons.. »
« Juste un peu plus longtemps. » pressai-je. « Quelques minutes. »
J'entendis Gayle bouger. Lorsque je rouvris les yeux, je le vis caresser Gratouille, ses doigts fondus entre ses poils et l'expression indéchiffrable. Il ne me regardait plus à présent.
« Vous permettez que je reste à vos côtés, dans ce cas ? »
J'ouvris la bouche, toutefois il me devança.
« Je n'ai vraiment pas envie de vous abandonner par une si belle soirée. » déclara-t-il. « Passons-la ensemble, d'accord ? »
Sa demande me laissa hébétée.
« Je⸺ »
Mes bras s'enroulèrent autour de mon ventre. Je me pinçai brièvement les lèvres, le temps de prendre une immense inspiration depuis mes narines et de l'expirer, cela n'éclaira pas ma lanterne, ni ne fit taire mes craintes. Mon corps restait peureux.
« Si c'est ce que vous désirez.. J'aimerais ça. »
Ma tête tomba sur son épaule.
« J'aimerais beaucoup ça. »
Dans un geste réconfortant, Gayle apporta sa main libre sur l'une des miennes. Il la posa dessus sans s'arrêter de caresser Gratouille et ne me répondit point, j'en eus profité pour fermer mes paupières et humer l'odeur de terre humide qui nous entourait, en plus de son eau de cologne. Gayle n'ajouta rien. Un frisson parcourut mes bras et remonta jusqu'à mon échine.
Ma respiration se tut. Il n'y avait, à présent, plus que nos contacts physiques qui comptait à mes yeux. Ma tête et son épaule et nos mains.
Mes craintes ne disparurent point, mais, face à l'intensité du moment que nous partagions, elles ne surent faire le poids. Alors, mes pensées se firent muettes, seuls le bruit des battements de mon cœur et la respiration de Gayle me suffirent. Je n'ouvris pas les yeux, je ne me séparai pas de lui. Je me laissai aller, rassurée et mise en confiance par l'homme dont j'étais tombée amoureuse. Je n'avais besoin de rien de plus. J'étais même reconnaissante de me trouver dans un tel endroit, à un tel moment, je n'avais pas besoin d'être entourée d'une maison, dans mes plus beaux vêtements, pas tant qu'il était auprès de moi et qu'il continuer de me conter Ô combien il m'aimait. Sa présence m'était suffisante. Pas même les joyeux les plus précieux auraient su égaler la splendeur de son âme, ainsi que sa bonté. Ni même l'affection de mon propre père.
Je ne désirais rien d'autre que lui, j'étais comblée de me trouver à ses côtés.
L'espace d'une nuit, la possibilité de mon funeste destin quitta mon esprit. Elle me glissa entre les doigts. Je restais auprès de Gayle à discuter ou à l'embrasser, parfois à subir ses taquineries, tout cela, jusqu'au petit matin, avant que nous nous endormions quelques minutes avant l'heure du réveil. Ce moment se transforma en un souvenir inestimable. Jusqu'à mon dernier souffle, je le chérirai.
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droitsdesfemmes · 6 months
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🎶 𝗩𝗼𝗶𝘅 𝗲́𝗰𝗹𝗶𝗽𝘀𝗲́𝗲𝘀 - 𝗔̀ 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗻𝗰𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗺𝘂𝘀𝗶𝗰𝗶𝗲𝗻𝗻𝗲𝘀 𝗺𝗲́𝗰𝗼𝗻𝗻𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗹'𝗵𝗶𝘀𝘁𝗼𝗶𝗿𝗲 🎵
🎤 𝗔𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱’𝗵𝘂𝗶 : 𝗕𝗶𝗴 𝗠𝗮𝗺𝗮 𝗧𝗵𝗼𝗿𝗻𝘁𝗼𝗻 (𝟭𝟵𝟮𝟲-𝟭𝟵𝟴𝟰) 🎸
Dans l'Amérique du milieu du XXe siècle, tourmentée par les tumultes de la bataille ardente pour les droits civiques, s'élève une voix, puissante et inébranlable, celle de Willie Mae Thornton, plus connue sous le nom de Big Mama Thornton. Chanteuse de blues et de rythme and blues, elle se fait l'écho des douleurs et des aspirations d’une génération toute entière. Née en 1926 en Alabama, terre encore marquée par les ombres de la ségrégation, Big Mama Thornton puise dans la douleur de son temps les matériaux pour forger une mélodie qui se veut à la fois cri de rébellion et chant de liberté. Sa voix, rauque et vigoureuse, se fait porteuse des cicatrices de l’oppression et des rêves d'un avenir meilleur. En 1952, elle enregistre « Hound Dog », un titre qui va marquer à jamais l'histoire de la musique et ouvrir la voie au rock 'n' roll. Sa version, emplie de puissance et d’authenticité, sera, hélas, malheureusement éclipsée par celle, plus tardive et plus médiatisée, d'Elvis Presley. Toutefois, réduire Big Mama Thornton à ce seul morceau serait une hérésie. Elle est avant tout une précurseuse, une combattante, une artiste. Big Mama est la voix incarnée de l'Amérique Noire, l'expression musicale de la résilience et de la persévérance. Bien qu’elle ait quitté ce monde en 1984, son héritage perdure, tel un astre éternel dans l’immensité du firmament.
🔗 Pour en savoir plus : https://fr.wikipedia.org/wiki/Big_Mama_Thornton 🎧 Écouter : https://youtu.be/2Pl2Bo9c88M?si=tFxeEOTjK4efd-We
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