Tumgik
#30 ans et je ne sais plus rire ?
leseffrontesfr · 1 year
Photo
Tumblr media
C’est un mec qui m’a tout fait comprendre. Julien... Non, Adrien. C’était à la soirée chez Lucie. On parlait de l’emprise patriarcale sur notre corps, l’obligation d’être belle, le maillot de l’année dernière de plus en plus échancré sur mes fesses alors que c’est censé être du stretch, tout ça… Lucie commençait un super régime à base de yaourt au lait de soja suggéré par son prof de yoga ayurvédique. Moi, j’étais dans un terrible régime hypoglycémique sans sel contre les peaux d’orange, mais je n’en pouvais plus. J’étais au bord des larmes dès que je passais devant un kebab, alors que je n’en mange jamais ! Adrien revenait de la cuisine avec une bière et des chips au vinaigre. Adrien… Ou Lucien ? Je crois que c’était Lucien. Et alors, Lucien, qui était déjà bien bourré, éclate de rire et nous dit : « Les meufs ! LES MEUFS ! Nan mais sérieux… Les meufs, là. Vous me faites trop marrer. Toujours pareil. Et le régime de Marie Claire, et le régime de Elle, et le régime de Closer ou de Gala, et le régime de ceci, de cela… Toujours pareil. Et ça rentre pas dans son froc, et ça rentre plus dans sa robe, et ça fait craquer son string... » À ce moment il a repris une pleine poignée de chips croustillantes et dorées à souhait… Je voulais le mordre ! « Les meufs… Quoi ? Faut arrêter de vous prendre la tête pour votre boule. Regarde, tu tournes les pages, c’est que de la pub ! De la pub, de la pub, de la pub… Les filles qui posent, là, elles ont dix-huit ans max. Et elles ont été choisie pour avoir l’air de ce que la plupart des meufs ne sont pas. Meufs, vos magazines, là… C’est fait pour vous faire acheter des trucs. Des fringues trop moulantes, des régimes à la con, des bouquins à la con sur des régimes à la con, des kilos de maquillage, tout ça... même de la chirurgie ou je ne sais pas quoi. Et vous, vous achetez, comme des connes. Et vous vous privez. Et après c’est : “Ouin, ouin, le regard-des-zommes”, “Ouin, ouin, l’oppression des injonctions du truc patriarcal, là”. Mais qu’est-ce qu’on s’en fout ? » (Il a ponctué d’un petit rot.) « Laissez tomber, quoi. Lais-sez tom-ber. » Je n’écoutais déjà plus Aurélien. Je m’étais ruée sur la pizza que Caro avait sorti du four pour la distribuer. J’ai pris trois parts, j’ai tout goinfré en quelques secondes.
Ce type m’avait fait prendre conscience de mon conditionnement : si je m’étais tant privée chaque année pour être sexy, ce n’était pas seulement à cause du poids du regard lubrique des machos phallocrates sur mes rondeurs de femme forcément belle — car toutes les femmes sont belles — non, il y avait un autre ennemi qui complotait contre l’émancipation de notre féminité naturelle pour faire du profit : les fabricants de maillots de bain. C’est à cause d’eux, à cause de leurs tissus trop serrés, trop moulants (surtout quand ils sont mouillés), que nous souffrons toutes de la faim, en 2023, alors que pendant ce temps des enfants meurent de faim aussi mais ailleurs. Alors j’ai décidé que cette année je ne ferai plus de régime et je ne mettrai plus de maillot. J’ai déjà posé mes réservations dans des camping naturistes. L’été sera libéré et je ne manquerai plus le buffet. Je serai belle et à poil au soleil ! En attendant, il faut vraiment que j’arrive à mettre le ventre dans l’eau, ça retend les bourrelets (je l’ai lu sur Doctissimo). Brrr ! C’est glaciaaaaal ! https://leseffrontes.fr/index.php/2023/04/30/leffrontee-du-mois-davril-2023-helene/
39 notes · View notes
ernestinee · 10 months
Text
Tu sais, ils sont fatigués.
Les patients. On est quoi aujourd'hui, j'ai perdu le compte. Vers le 29? 30 juin ? Ils étudient depuis des semaines en absorbant le stress de leurs parents, de leurs profs. Comme si ces deux semaines déterminaient l'entièreté de leur avenir. Comme si ça disait qui ils sont.
Alors qu'en vrai, il n'y a pas pire que ces deux semaines pour se rendre compte de leurs compétences scolaires. Toute la matière de l'année. Une épreuve côtée tous les jours. Deux semaines sans compter les semaines de révisions.
Tu sais les profs sont à bout, c'est difficile comme travail. C'est beaucoup de responsabilités, c'est beaucoup de pression. Depuis avril, ils voient le programme qui n'avance pas. Ou plutôt qui avance, mais sans leur classe. Parce qu'il y a celui-ci à qui il faut tout expliquer 36 fois. Parce qu'il y a celui-là qui fait le clown pour toute la classe. Il est marrant c'est vrai mais y a le programme, quand même. Parce qu'il y a lui, et lui, et elle, et lui, et ... Cette année la moitié de la classe était difficile.
Et tu sais les parents c'est pareil. C'est une grosse responsabilité d'élever un enfant. C'est beaucoup de pression. On va où cet été ? On doit créer des souvenirs. Il faut un truc chouette, des activités, une piscine, un peu de musée, un peu de balades. Mais si elle a une seconde sess on ne peut pas compter sur cette semaine là. Et il fera quoi comme extrascolaire ? On le met à un truc chaque semaine alors qu'il galère à l'école ? Pfff et le gamin du voisin qui réussit toujours tout.
Ils absorbent, les patients. C'est beaucoup de pression. C'est une énorme responsabilité d'être enfant, d'être ado, et de porter à bout de bras ses propres envies de réussite, et aussi celles des profs et des parents. Et de la psy. Et de la logo. Et de la voisine qui vient parfois aider pour les devoirs. Et quand même ça fait beaucoup.
Alors oui quand les parents décident de m'amener leurs enfants un 30 juin, je suis un peu en colère contre eux, et contre moi parce que ça leur aurait rendu service que je prenne congé dès aujourd'hui.
Quand j'envoie un message "Tu me l'amènes ou tu la laisses se reposer un peu quand même ?" C'est pour te donner la possibilité de la laisser se reposer. Parce que je les vois arriver l'un après l'autre avec le sourire et en même temps la petite mine qui aurait préféré être dans la piscine ou devant la TV ou en balade ou sur son tel ou n'importe où mais pas en logo.
Alors un clin d'oeil plus tard on a choisi des jeux et je leur précise qu'ils ne travaillent absolument rien. Pas une once de lecture, pas un chouïa de calculs. Et je fais le clown un peu. Bon tu diras à tes parents qu'on a fait des jeux qui bossent la concentration et la compréhension de consignes (c'est vrai en plus).
Et puis il y a R.
R. Comme Rayon de soleil. Il va sur 3 ans, il utilise une dizaine de mots. Les autres ne ressemblent pas à des mots. Il arrive avec ses longs cheveux et son sourire jusqu'aux oreilles, il a reconnu le bâtiment, il a dit "aaaaaaah iiiiiiiii" ("iiiiii" c'est moi, c'est la dernière syllabe de mon prénom et ça m'émeut encore, que mon prénom fasse partie de son inventaire de mots), il me fait un câlin incroyable et me regarde avec ses grands yeux, parce qu'il n'a pas les mots mais il a tellement d'expressions faciales et d'intonation qu'on a l'impression de pouvoir le comprendre.
J'ai déjà préparé les figurines d'animaux sur le bureau, on les passe en revue, on dit (je dis) bonjour à chaque animal en scandant son nom avec les mains du petit bonhomme, ça l'amuse, il rit de bon cœur.
Puis petit R. veut s'asseoir sur mes genoux, je fais le clown un peu en faisant semblant de ne pas comprendre où il veut en venir. Je le soulève haut et le dépose de l'autre côté, il hurle de rire et montre mes genoux, je le soulève de nouveau et le remets encore de l'autre côté, il rit encore et dit "laaaa" "mais oùùùù ?" je demande, "les jouuuu" qu'il répond. "Aaah mes genouuux okééé" on trouve les cartes de nourriture et je fais des petites phrases. Le cheval mange une pomme miam miam miam (on s'entraîne au mmmm parce qu'il ne dit pas encore maman, mais je ne pense pas que même avec des m fluides, il le dira de si tôt) etc. etc. Puis quand il a compris l'idée, je le fais terminer ma phrase "La vache mange une carotte, regarde, la vache mange une......" "Radrougou!" Hum, presque. Il n'allait pas dire "carotte", je sais, c'est surtout une séance sur le rythme de parole, pour anticiper le moment où il comprendra le principe de la répétition.
Puis on a fait un loto, il sait parfaitement appairer des images. Puis la demi-heure était finie et son papa n'était pas encore revenu, du coup on a compté jusqu'à trois en se cachant derrière la porte de la salle d'attente pour voir s'il apparaissait miraculeusement. On a fait ça plusieurs fois et il riait encore et encore. Il a le rire si communicatif que les quelques parents qui étaient là ont ri aussi. R est comme ça, il communique mais sans les mots.
R. est une victime du tabagisme et de l'alcool pendant la grossesse. Son cerveau n'est pas très stable, il convulse facilement, il fait aussi des absences épileptiques. C'est un rayon de soleil très fragile qui tente de percer une belle brume automnale.
Après son papa est arrivé, excuse moi hein j'ai voulu faire des courses sans lui mais y a du monde à la caisse alors aloooors t'as vu tous ses progrès !!?
C'était pas vraiment une question, alors j'ai dit oui, bien sûr.
Tumblr media
15 notes · View notes
uniqueivresse · 5 months
Text
5 décembre 2023, 18h15.
"Suite aux deux échantillons, nous avons vos résultats. Vous êtes porteuse du gêne."
Cette phrase, je la redoutais.
À ce moment là, plus rien de tout ce qu'on pouvait me dire n'avait d'importance. J'étais confuse, l'impression de ne pas pouvoir respirer.
Avais je envie de crier ? Pleurer ? Rire ? Je ne saurais dire.
Le lendemain, je ne sais toujours pas comment le prendre. Je suis si mitigée.
En 2024, je vais rentrer dans un protocole pour les personnes qui sont porteuses du syndrome de lynch.
Ce qui me fait peur, se sont les consultations et examens médicaux à réaliser à partir de mes 25 ans, puis 30 ans et ensuite tous les 2 ans maximum. C'est lourd. Tellement lourd comme suivi...
J'ai beau essayé de me convaincre que tout va bien, je ressens tellement de choses, d'emotions. J'ai pleuré à 4h du matin avec comme musique "plus de larmes"- lomepal. Je crois que tout est dit.
5 notes · View notes
deshommesetdesmots · 9 months
Text
3 ans plus tôt.
En ce deuxième jour sans toi j’ai les yeux tantôt sec, tantôt noyés de larmes. Je ne sais plus dire pourquoi je pleure. Est-ce de tristesse ? De colère ? De manque ? Ou de solitude ? 
Est-ce tout ça à la fois? Je ne sais plus. 
Je ne vois pas de souvenirs mais, par flaches, il me reviens des sensations. Une odeur, une couleur, un souffle… J’ai l’impression de laisser tanguer mon corps au rythme de la tempête que tu as provoqué, résignée. Je ne me bat pas, je ne fais que ressentir passivement la douleur des émotions qui disparaissent. 
Je ne veux pas me souvenir, je veux tout oublier, je veux remonter le temps et ne jamais avoir commencé cette histoire insensée. Je ne veux plus y croire si fort. Je ne veux plus t’aimer. 
Je marches en titubant, c’est la puissance des vagues qui fait ça. J’entends ta voix et je trébuche. Je vois tes yeux et je vacille. Je sens ton parfum et je m’effondre. 
Je ne suis plus que ça : une coquille pleine de vagues monstrueuses, qui se fracassent contre ma peau. J’aimerais me noyer pour m’endormir et ne plus t’aimer mais il n’y a pas assez d’eau dans les larmes. 
Alors je suis assise là et je vois mon corps qui n’a plus l’air d’être mon corps, et forcément, j’y vois le tiens, emboité au miens comme s’il était fait pour ça. Alors je n’en veux plus de ce corps je veux qu’il disparaisse, je veux que les vagues l’emportent loin pour ne plus jamais voir qu’il y manque le tiens. Je veux rétrécir et devenir si petite que je finirai aspirée par le moindre courant d’air. Je m’envolerai loin. Si loin qu’on ne pourra plus m’atteindre.
Je n’arrive pas à aimer cette vie que tu as rendue si injuste. Cette vie que tu as montré du doigt. Cette vie trop dure pour toi, dans laquelle tu m’as laissé seule. Je dois vivre chaque jour avec cette vie dont tu n’as pas voulu en essayant d’oublier à quel point c’est dur. Mais sans toi c’est impossible. Il n’y a plus de soleil, il fait tout le temps nuit.
J’ai envie de te détruire pour ce que tu m’as fait. Je veux que tu souffres autant que je souffre. Je veux te fracasser contre un mur, je veux t’éclater le crâne sur le trottoir, je veux te gifler si fort que tu en perdras une dent. Je veux te démolir et je veux te serrer contre moi si fort que tu ne pourras plus jamais partir. 
Ne plus te voir à ma droite au réveil est un choc permanent, alors je dors sur le canapé. J’ai mal au dos et je te déteste encore un peu plus de me faire subir ça. Je ne t’entends plus rire dans le silence alors je met du bruit tout le temps, j’allume YouTube et je branche l’enceinte. Je n’écoute pas, ce n’est qu’un vacarme qui me défonce le crâne, et je t’en veux encore un peu plus de me faire subir ça. Entre chaque chanson, entre chaque vidéo, les 30 secondes de silence me suffisent à m’effondrer. 
Ça ne fait que deux jours et je n’en peux plus, je ne veux pas me réveiller demain.
- Blanche, récit de survie 1.
2 notes · View notes
stories-of-c · 1 year
Text
J.
Ingénieur data - 35 ans - Libanais - signe inconnu
Cette histoire n' a pas commencé mais elle n'a pas de fin non plus. Alors laissons nous porter par l'histoire de J. Nous sommes en septembre, à la fin du mois. Dans le cadre de ma profession, je passe une semaine à La Défense chez l'un de mes clients. Je rencontre J. la bas, c'est mon client... Sur ce projet, je suis parachutée assez tardivement. En réalité j'ai changé de poste en juin dernier et vais réaliser ici mon dernier projet opérationnel. Je travaille avec Je. qui est ma figure paternelle ici et qui a échangé ces derniers mois avec J., pour monter l'opération. J'ai déjà entendu parler de J. et réalisé un call avec lui avant de le retrouver à La Défense. Nous passons une semaine ensemble, dans un cadre très professionnel. Je remarque ses sourires, ses yeux doux, ses attentions mais ne m'y pré-occupe pas une seconde. J'ai énormément de travail et de responsabilités qui m'oblige à faire disparaitre toutes distractions externes.
Le lendemain de cette semaine d'opération, J. rentre en contacte avec moi sur Linkedin. Je l'accepte et le remercie pour son travail comme j'aurai pu le faire avec n'importe quel client. Nous commençons à échanger. Nous partageons nos numéros personnels. Nous prévoyons de nous voir le jour même. Ici mes intentions sont différentes. Je ne sais pas ou nous allons et je ne fais aucunes allusions. Je réponds même comme si j'étais fermée à la discussion. Nous ne pouvons nous voir le jour même et reculons l'échéance.
Le week end d'après, 11 heures je reçois un message "rendez-vous à 12h". C'est une belle journée de septembre, je me prépare et sort me promener en attendant notre rendez-vous au moment ou je vois un type sortant de nulle part débouler en face de moi en trottinette électrique. C'était lui ! Il me reconnait, je le reconnais. Il s'arrête devant moi interloqué, presque autant que moi.
Il me fait monter sur la trottinette, je conduis, lui est derrière moi. Il m'embrasse dans le cou, se colle contre moi. Assez direct quand même ! Au bout d'une dizaine de minutes, de rires, d'embrassades et de mauvaise conduite, nous trouvons ou garer la trottinette pour nous boire un café. Nous discutames, je le raccompagna au métro - je rentra chez moi. Je me souviens qu'il voulait monter chez moi. J'ai refusé. J. est profondément beau, très beau... intelligent mais volage. Nous sommes toujours en contact, nous avons prévu de boire un café demain. Nous sommes le 30 décembre, demain nous serons le 31 décembre.
09-2022 C.
0 notes
double-croche1 · 2 years
Photo
Tumblr media
[INTERVIEW CINÉ] TARIK SALEH
Cinq ans après ‘Le Caire confidentiel’ (2017), le réalisateur suédois d’origine égyptienne Tarik Saleh a remporté le Prix du scénario du dernier Festival de Cannes pour ‘La Conspiration du Caire’. Nous l’avons rencontré pour parler de ce film, de conspirations et d’apprentissage. Nous avons appris que votre grand-père a vécu une histoire similaire à celle d’Adam, le personnage principal de ‘La Conspiration du Caire’. Il vivait dans un petit village en Egypte et a été admis à la prestigieuse université Al-Azar. Est-ce que cela a été le point de départ pour vous ? Tarik : Non, cela n’a pas été le point de départ. Le véritable point de départ a été une étrange idée que j’ai eue en relisant ‘Le Nom de la Rose’ d’Umberto Eco [paru en 1980, adapté au cinéma en 1986 par Jean-Jacques Annaud]. Je l’avais déjà lu quand j’étais au lycée. Cela m’avait exalté. Pour moi à l’époque, c’était comme ‘Harry Potter’. (Rires) Je l’ai relu récemment en tant qu’adulte et je me suis rendu compte de la façon qu’a Umberto Eco d’explorer la relation entre l’art et la religion. J’ai alors réfléchi : « Est-ce que je peux faire quelque chose comme cela, mais avec l’islam ? » La réponse est non, on ne peut pas. Je me suis alors demandé : « Mais si on pouvait, qu’est-ce que cela pourrait-être ? » J’ai commencé à me raconter cette histoire à moi-même. Je l’ai écrite et j’ai exploré de plus en plus. Bien sûr, très tôt il y avait un personnage qui venait d’un petit village. Il y a toujours un mythe en Egypte à propos d’un « petit homme » ou d’une « petit femme » qui peut changer la « grande histoire ». Depuis les temps pharaoniques, il y avait cette idée que quelqu’un d’insignifiant pouvait entrer en collision avec les dieux. C’est la notion de l’élu. Tarik : Oui, un être choisi. Il y a le conte de Sinouhé [plus d’infos par ici] et beaucoup d’histoires comme cela dans la culture égyptienne. Souvent, la raison pour laquelle l’histoire que tu écris est personnelle ne se révèle pas tout de suite. J’ai ensuite commencé à penser à mon grand-père et à ma grand-mère. Quand tu es un enfant d’immigré, on te rappelle tout le temps tes ancêtres, leurs histoires et les sacrifices qu’ils ont faits pour que tu puisses être ici. Ce n’est pas nouveau, la plupart des enfants d’immigrés connaissent leur histoire. Qu’ont sacrifié mes grands-parents ? Ils ont été les premiers de leur village à apprendre à lire et à écrire, puis ils ont décidé d’avoir une vie moderne. C’était dans les années 30-40 en Egypte. Comment l’ont-ils expliqué à leurs parents ? Bien sûr, je sais très peu de choses à propos de l’histoire de mon grand-père à Al-Azar, juste quelques détails. Je sais qu’il a étudié le farsi en seconde langue parce que c’est la langue des poètes. Plus je travaillais sur le script, plus j’ai réalisé que la question qui m’importait vraiment était : « Que paie-t-on pour l’éducation, pas au niveau économique mais au niveau spirituel ? » On paie avec son innocence. Pour moi, ce n’était pas juste le point de départ, c’était la raison.
Tumblr media
Le personnage principal est nommé Adam. Etait-ce une référence au premier homme Adam de la Bible et du Coran ? C’est lui le ‘Boy from Heaven’ du titre international pour le film. Au début, il apparaît comme quelqu’un d’assez pur, tout du moins en apparence. Puis au long du film, il commence à prendre des décisions par lui-même et il perd cette innocence. Tarik : Ce n’était pas une décision consciente. J’adore le nom Adam. Bien sûr, je suis au courant de la pomme, du fruit de la connaissance. Il y a différentes interprétations de ce qu’est la pomme. Je sais que dans certaines versions orthodoxes, la pomme est le symbole qu’il font l’amour. C’est ce qu’ils font et qu’ils n’étaient pas sensés faire. Mais je préfère la version soutenant que c’est la connaissance. Ce qui se passe quand vous croquez la connaissance, c’est que vous prenez des décisions conscientes. Vous décidez par rapport à la question : « Si je fais ceci, quel effet cela va-t-il produire ? » Tu te fais expulser du paradis. Je n’ai pas l’intention de faire une histoire biblique dans ce sens, mais je pense que toutes les histoires proviennent de ce besoin pour l’être humain de comprendre son existence. J’essaie d’être très honnête quand j’écris. J’essaie de dire constamment ce que je ferais personnellement. Pourquoi ces personnages font ce qu’ils font ? Je pense que la plupart des religions reflètent l’expérience humaine et essaient de nous l’expliquer. Dans l’islam, on dit que lorsqu’on naît, notre destinée est inscrite dans notre âme. Cela signifie que Dieu sait ce qu’on va faire. Mais si Dieu sait ce que je vais faire, pourquoi suis-je responsable ? Le contre-argument est que la vie est presque comme un jeu vidéo, Dieu nous teste et dit : « Je vous mets ces entraves en face de vous, allez-vous au-dessus ou au-dessous ? » Chaque choix va avoir des conséquences. Au fil de l’histoire, Adam est confronté à des choix presque impossibles, qui ne ressemblent même pas à des choix. En fin de compte, il est confronté à cette dernière tâche d’essayer de convaincre l’imam. Son expérience lui a appris que tous les gens essaient de prétendre qu’ils se comportent en accord avec Dieu alors qu’ils se comportent d’une façon égoïste. Quand il convainc cet imam que lui aussi se comporte d’une façon égoïste, l’imam lui répond : « Tu es diplômé. Tu as compris. » A la fin du film, on pourrait penser que l’imam aveugle et Ibrahim sont les deux personnages qui semblent avoir le plus de cœur. Le film s’apparente à un film d’espionnage avec une sorte de chaîne de manipulation : le supérieur à la Sûreté de l’Etat tente de manipuler Ibrahim, qui tente de manipuler Adam, qui tente de manipuler les Frères musulmans (et inversement) et le cheikh... En tant que spectateur, on se demande toujours si les personnages en savent plus qu’ils ne paraissent et qui manipule réellement qui. C’était quelque chose présent d’emblée dans le scénario ? Tarik : Oui, bien sûr ! C’est la conspiration... Plein de gens se demandent ce qu’est une conspiration et ce qu’est la religion. Dans les idées rationnelles de l’ouest, c’est le principe de “pensée magique” [plus d’infos par ici]. On veut voir un motif. La “pensée magique” est souvent employée par des gens en manque de pouvoir. Par exemple, il y a des recherches qui montrent que les femmes croient plus dans les horoscopes parce qu’elles ont moins de pouvoir sur leur existence : « Je regarde les étoiles pour voir ce qui va se passer. » Alors que si vous aviez plus de pouvoir sur votre existence, vous diriez : « Demain, je vais faire ça. Je me fiche de ce que disent les étoiles. » La raison pour laquelle des gens comme Donald Trump ont été si populaires en politique est qu’ils vous présentent une conspiration. Ils vous disent : « C’est comme cela. » C’est cette fois le principe de “L’Etat profond” [plus d’infos par là]. C’est l’idée qu’on ne peut rien faire parce que les gens au-dessus de nous sont si intelligents. Il n’y a même pas de raison de voter. On ne peut qu’abandonner. C’est une sorte de religion. Ce que vous faites n’a aucune importance. Mon expérience est que les conspirations ne fonctionnent pas car les gens sont égoïstes. Les gens au pouvoir essaient de se battre entre eux. Mes films sont en fait anti-conspirationnistes. J’essaie de montrer que les gens que vous croyez être en contrôle se haïssent les uns les autres. Ils ne sont pas d’accord.
Tumblr media
Vous avez en tête une conspiration récente ? Tarik : Je vais vous donner un exemple récent de théorie conspirationniste. En ce moment par exemple, la guerre en Ukraine. On pourrait réfléchir à comment cela a commencé. Si on regarde en arrière et qu’on pense à la guerre du Golfe [02/08/90-28/02/91, qui a opposé l’Irak à une coalition de 35 pays dirigée par les Etats-Unis suite à l’annexion du Koweït par l’Irak], on peut se dire que ce n’était pas simplement à propos du Koweït. Les Etats-Unis avaient un problème avec l’Arabie Saoudite à cause du prix du pétrole. Ils savaient que Saddam Hussein [président de la République en Irak de 1979 à 2003] était mégalomaniaque. Ils lui ont soufflé à l’oreille : « Le Koweït n’a pas d’armée. On ne va pas interférer. » Saddam Hussein envahit le Koweït puis dit : « Je vais à Riyad [capitale de l’Arabie Saoudite]. » L’Arabie Saoudite appelle les Etats-Unis. Les Etats-Unis n’ont pas à envahir l’Arabie Saoudite, ils sont invités de manière très sympathique. (Rires) Ils sont dans le calme. Ils peuvent construire leurs bases, mettre tout en place. Maintenant, ils sont là et ensuite au Qatar, ces deux pays fantastique avec du pétrole et du gaz. Puis ils “libèrent” le Koweït. Tout le monde se dit : « C’est fantastique ! » Maintenant, on peut se demander ce qu’il en est de l’Ukraine. Qui criait : « Poutine va envahir l’Ukraine » ? Les Etats-Unis savaient que Poutine a des grandes idées de conquête, donc ils ont dit : « On va peut-être intégrer l’Ukraine à l’OTAN. » Ce qui n’arrivera jamais. Ce n’était pas dans le plan. Ensuite Poutine a envahi l’Ukraine et bien sûr on lui souffle à l’oreille : « Personne n’aime Volodymyr Zelensky, ils n’ont pas d’armée. » Ils se sont entraînés depuis longtemps, Volodymyr Zelensky devient très populaire et voilà que vous êtes coincés dans la boue. Mais cela n’est pas le plan principal. La Suède et la Finlande ne voulaient pas rejoindre l'OTAN. 20% des gens étaient pour et 80% contre. Cela a changé en l’espace d’une semaine ! Il n’y a eu aucune discussion à propos de l’arme nucléaire à Kaliningrad. C’est connu que les sociaux-démocrates qui sont au pouvoir étaient sceptiques. Ils disaient : « Est-ce qu’on peut investiguer ? Quels seront les avantages et les inconvénients ? » Ils ont aussi changé d’avis parce qu’ils ont écouté un enregistrement de Poutine disant qu’ils voulait envahir l’île suédoise de Gotland. [Plus d’informations sur cela par ici] Est-ce que cela est vraiment réaliste ? Qui a joué cet enregistrement ? Quelqu’un de l’ambassade américaine à Stockholm. OK, on peut se dire que c’est une conspiration. Je ne dis pas que c’est le cas, probablement que ce ne l’est pas. Enfin, Poutine est dingue et tue les Ukrainiens, il possède l’arme nucléaire. Mais voici le point : je pense que, même si c’est une conspiration, pour les prochaines élections américaines, DonaldTrump va devenir président à nouveau. Il n’aime pas l’OTAN. Quoi penser alors de la conspiration ? Il aime Poutine. Que va-t-il arriver ? Le monde est un endroit très complexe. Et je pense que si on fait un film à propos d’une conspiration, le résultat va peut-être être ce qu’ils voulaient atteindre, mais c’est si clair dans ce film, ils se rassemblent dans une base militaire pour se dire : « OK, ceci est la mission, vous avez besoin de faire ceci et cela. » Mais ensuite, on voit que ces hommes au sein de l’institution se battent entre eux, donc ce n’est pas si simple.
Tumblr media
Le film parle de la confrontation entre d’un côté le pouvoir religieux représenté par l’université Al-Azar et de l’autre le pouvoir politique représenté par la Sûreté de l'État. Nous avons appris que pendant que vous écriviez le scénario, il y a eu une confrontation entre le président Al-Sissi et le cheikh El-Tayeb. Est-ce que c’était la réalité qui rattrapait la fiction ou l’opposé ? Tarik : C’était exactement la réalité qui rattrapait la fiction. J’avais déjà commencé à écrire le scénario et je me suis dit : « Oh non, maintenant le conflit commence... » Bien sûr le conflit est différent par rapport à celui du film, c’est l’opposé parce que Sissi est le nouveau et le cheikh était déjà en place. Je dirais qu’une autre grande différence est que le film se déroule au sein d’Al-Azar. Il y a un conflit à propos d’Al-Azar et de l’Etat, mais c’est aussi un combat au sein d’Al-Azar et au sein de l’Etat. Que faisons-nous de nos pouvoirs ? Il y a également une confrontation au sein d’Adam. Lorsque j’écris, j’aime me surprendre moi-même. Je me dis en écrivant : « Pour l’histoire, il serait bon si ce personnage entrait ou sortait de l’histoire ou disait non. » Mais que dirait-il ? Quelles sont ses réelles motivations ? Un gros problème pour moi quand j’ai écrit le scénario a été de me dire que cet Adam n'allait pas pouvoir survivre. Vous aviez écrit une version où il mourrait à la fin ? Tarik : Je ne dis pas cela. Je dis juste que pendant que j’écrivais, je me disais qu’ils n’allaient pas le laisser vivre. Un de ses camarades lui dit à un moment : « Dans quel merdier tu t’es mis ? » Tarik : C’est tout à fait cela ! Je me suis dit qu’ils n’allaient pas le laisser finir l’histoire. Le titre du film en français est ‘La Conspiration du Caire’ alors que la version internationale est ‘Boy From Heaven’. De même, votre précédent film avait été renommé ‘Le Caire Confidentiel’ en France alors que son titre international était ‘The Nile Hilton Incident’. Aucun de vos deux films n’a été réellement tourné au Caire. Vous aviez tourné le précédent à Casablanca au Maroc. Où avez-vous tourné ‘La Conspiration du Caire’ ? Tarik : Le tournage de ‘La Conspiration du Caire’ a eu lieu principalement à Istanbul en Turquie. J’ai été très heureux de pouvoir tourner là-bas. On voulait d’abord construire Al-Azar au Maroc mais cela allait être très cher. On a eu une possibilité parce que le co-producteur au Maroc a dit : « On pourra utiliser le décor plus tard pour des films américains. » Je me suis dit qu’ils allaient probablement le faire exploser. (Rires) Mais le covid est arrivé et le Maroc a fermé. Les producteurs se sont alors demandé s’il y avait un autre endroit où nous pourrions filmer Al-Azar. J’ai pensé que le seul autre endroit était la Turquie parce que l’architecture est similaire, bien que pas exactement la même. Elle a la même grandeur. Nous avons filmé à la mosquée Süleymanye d’Istanbul qui est un des chefs-d'œuvre de l’architecture islamique. Elle a été construite au XVIème siècle par l’architecte Sinan.
Tumblr media
Est-ce que vous avez retravaillé une partie de cette mosquée pour qu’elle ressemble à celle de l’université Al-Azar ? Tarik : Oui, notamment le minaret. Au début, j’allais changer plus que cela, mais je me suis ensuite dit qu’on ne peut pas changer le chef d’œuvre de Sinan. La mosquée d’Al-Azar avait été construite par les Fatimides dans les années 1960 et finie en 1972. La mosquée Süleymanye a été construite dans les années 1600, elle était donc bien plus ancienne. Sinan avait été à Al-Azar et avait étudié cela, il avait vu cette architecture. La mosquée Süleymanye a donc en quelque sorte cette même structure avec les quatre minarets, ce qui est en fait une construction chiite parce que les Fatimides étaient des musulmans chiites. Nous avons lu que vous avez aussi tourné certaines scènes d’intérieur à Göteborg en Suède. Vous avez fait venir les acteurs en Suède. Tarik : Nous avons tourné les séquences militaires à Göteborg. J’ai aussi tourné un petit peu au Caire à vrai dire parce que cela le nécessitait, et près de la frontière entre la Syrie et la Turquie. Nous pouvons parler du choix des comédiens principaux. L’acteur israëlo-palestinien Tawfeek Barhom, qui joue Adam, a une trentaine d’années alors que son personnage est bien plus jeune. Est-ce que vous aviez cela en tête lors du casting ? Tarik : J’avais des photos de lui au mur. Je l’avais vu dans des films. Fares Fares (Ibrahim) avait travaillé avec lui sur le prochain film de Terrence Malick [titré ‘The Way of the Wind’ et prévu en 2023]. Fares m’a appelé pour me dire que cet acteur est incroyable. Je l’ai appelé pour lui demander s’il voulait lire le scénario. Il m’a répondu : « J’ai beaucoup aimé le scénario, mais je suis trentenaire et palestinien. » Je lui ai demandé s’il pouvait apprendre l’égyptien et il m’a dit qu’il pensait en être capable. A propos de son âge, je lui ai dit que c’était en fait une bonne chose parce qu’il va falloir que son personnage vieillisse au sein du film. Il y a des choses dans ses yeux qui allaient devoir changer. C’est très difficile pour un jeune acteur de jouer quelqu’un de plus vieux. L’opposé est plus facile. Tawfeek (Adam) m’a dit : « Tu ne veux pas que je fasse un test filmé ? Je me sentirais plus en confiance si tu étais sûr de ton choix. » Je lui ai répondu : « Non, je t’ai choisi. » (Rires) Je voulais qu’il se sente choisi comme Adam est choisi. Bien sûr, je me suis parfois demandé si j’avais choisi la bonne personne, mais cela a créé une sorte de relation entre lui et moi qui est similaire à celle entre Adam et Ibrahim. Cela a été une des clés parce qu’une des choses les plus difficiles à décrire dans le scénario a toujours été la grande question : « Quels choix fait-il ? » Il a un tout petit espace pour faire un choix. C’est peut-être quand il marche qu’il fait ces choix ou quand il pense la nuit.
Tumblr media
Il est constamment observé. Tarik : Oui, il a une seconde pour se demander : « Est-ce que je devrais leur dire oui ou non ? Être honnête ou mentir ? » A propos du personnage interprété par Fares Fares (Ibrahim), on a pu lire que vous étiez nerveux à propos de ce choix qui n’était pas évident pour vous. Tarik : J’ai écrit le scénario pour lui, je n’ai donc jamais été nerveux à propos de cela. Par contre, Fares voulait avoir ce style particulier. Je lui ai dit qu’il ressemblait à ma grand-mère. (Rires) Il m’a répondu : « Je te promets que je ne me moque pas de toi. » Je lui ai alors demandé de me prouver que c’était la bonne chose à faire et il l’a fait. C’est vrai que son personnage a un air différent des autres qui sont notamment habillés de façon très stricte. Ibrahim a l’air plus excentrique. Tarik : C’est une personnage qu’on sous-estime. C’était absolument plaisant avec lui parce que le personnage devient une figure tragique et je sens que c’est une des forces de Fares en tant qu’acteur, ses yeux révèlent son humanité. Même quand il fait des choses horribles, il est très humain. La dernière phrase du film est la question posée à Adam : « Qu’est-ce que vous avez appris ? » Notre question n’est pas de savoir de ce que vous pensez qu’il a appris, ce qui est laissé à la discrétion du spectateur, mais la suivante : qu’avez-vous appris vous en tant que réalisateur en faisant ce film ? Tarik : J’ai ressenti qu’il y avait des apprentissages de l’expérience musulmane pour lesquels j’ai eu une compréhension profonde. J’ai été un musulman pratiquant dans ma jeunesse. Après avoir été père, je me suis rendu compte de quelque chose de plus profond. L’islam a des points communs avec le judaïsme. C’est un petit peu différent de la chrétienté parce que les juifs et les musulmans agissent, c’est une religion de pratique, notamment via la prière. Tu n’attends pas que Dieu se révèle à toi et te parle. Cela n’arrive pas. Tu fais juste tes devoirs et ce sont plus des règles de conduite. Je pense que j’ai vraiment compris en faisant ce film que lorsque que tu dois vivre à travers des personnages en tant que réalisateur et scénariste, tu dois voir le monde de leur point de vue. Je pense qu’il y a une certaine arrogance en tant que personne occidentale moderne sur le fait que nous puissions savoir tout sur tout. Nous avons eu besoin de la pandémie et de tremblements de terre pour nous rappeler que nous savions si peu. Nous avons besoin de rester ensemble, de nous raconter des histoires, des sortes de rituels pour comprendre notre existence ou juste pour survivre. J’ai appris à être un peu plus humble. Je vais vous donner un exemple : quand j’étudiais à Alexandrie au début des années 90, c’était avant le 11 septembre 2001, il y avait une grande vague d’éveil islamique. Il y avait des véritables fanatiques dans mon université. Par exemple, ils faisaient un geste si une femme passait dans le couloir ou ils n’écoutaient pas du tout de musique. Ils ne voulaient absolument pas qu’on les prenne en photo parce qu’ils pensaient que si on les prend en photo, leur âme est capturée. Je me souviens qu’à l’époque je me moquais d’eux. C’était avant Instagram et Facebook. Quand tu te rends compte que « peut-être » que ton âme est réellement capturée par la caméra… On sait si peu des effets de notre mode de vie. Je ne dis pas que je vais changer drastiquement mon comportement mais je pense que je suis maintenant un petit peu plus humble par rapport à cela. Crédits photo de couverture : Kim Svensson ‘La Conspiration du Caire’ est maintenant en salles et hautement recommandé ! Bande annonce : https://bit.ly/3Dskyve A&B
0 notes
liketamere · 5 years
Text
Je deviens aigrie ?
Je me sens un peu à l’écart en ce moment des “vidéos trop lolilol” qui tournent ici et là.
“Regardez cette fille qui hurle pendant une prise de sang, c’est trop drôle”
“Regardez ce gamin à qui on jette du fromage, ohoh la tête !”
“Regardez cet enfant à la piscine qui arrive pas à mettre sa banane en bouche à cause de ses gros brassards” (le tout filmé pendant 5 bonnes grosses minutes, l’enfant finissant par pleurer parce qu’il se fatigue).
“Regardez ce gros qui a du mal à monter sur sa bouée et se viande violemment”
“Regardez cet animal qui danse derrière la fenêtre” (alors qu’il veut juste rentrer et gratte à la vitre pendant 30 ans....)
J’ai beau avoir un humour hyper ouvert voire trop pour certains - j’aime le noir, j’aime le cynisme, j’en raffole - mais je ne comprends pas trop le délire. Les situations marrantes oui, j’aime aussi, mais pas quand on voit que les personnes filmées sont en souffrance, parfois vraiment.... et en plus les gens qui filment rient à gorge déployée devant eux. Est-ce que ce serait aussi drôle si les places étaient inversées ?!
Alors je regarde les commentaires.... quand je vois d’autres personnes qui pensent un peu comme moi on les renvoie direct : “Vieille coincée” “enlève le manche à balai que tu as dans le cul” “ça doit être chiant de vivre sa vie avec une personne qui sait pas s’amuser”, etc...
Donc :
SUIS JE AIGRIE ?
43 notes · View notes
belphegor1982 · 2 years
Note
Je veux voir le seul et unique paragraphe de cette fic les Mis dans tes wips <3
[ask me about my WIPs!]
Je savais que je pouvais compter sur toi 💜
Au numéro 2 de la rue des Boulangers se trouvait en 1827 un café nommé “ Le Tonneau de Silène ” que sa patronne tenait à grand-peine. Le nom était trompeur ; on aurait pu le croire animé de joyeuses beuveries et de rires hauts, mais tel n’était pas souvent le cas. C’était un café qui se prenait pour un restaurant, et les petites tables fréquemment brinquebalantes étaient recouvertes de longues nappes immaculées que la patronne mettait grand soin à broder à ses effigies de peur qu’on ne les lui subtilise. Le bruit courait parmi les quelques rares habitués que la raison pour laquelle ces nappes étaient si longues était pour cacher les chaussures des clients, qui souvent ne payaient pas de mine.
“ Le Tonneau de Silène ” subsistait tant bien que mal depuis quatre ans, et jusqu’ici personne n’avait tenté de voler une des précieuses nappes. Cette particularité faisait l’originalité du café, dont on parlait en ajoutant, “ Vous savez bien, ce café où l’on boit sa bière sur une nappe blanche ”.
Et puis parce que c’est toi, je rajoute les notes que j’avais prises en forme de mood board avant de savoir ce que c’était, pêle-mêle:
Mon amant me délaisse Au gué, vive la rose Je ne sais pas pourquoi Vive la rose et le lilas (Chanson française du XVIIIème siècle)
Fay ce que voudras (fronton de l’abbaye bâtie par Gargantua dans le roman éponyme)
Girafe (Zarafa) offerte à Charles X par Méhémet Ali (vice-roi d’Égypte), arrivée au Jardin des Plantes le 30 juin 1827.
Café rue des Boulangers, non loin de la chambre de Grantaire rue Mouffetard (quartier Latin)
Funérailles de Jacques-Antoine Manuel (mort le 20 août) 1827 ; convoi de plus de 100 000 personnes, première manifestation publique contre la politique de Charles X.
Mourir pour des idées, chanson de Georges Brassens de 1972. Je sais, c’est de la triche.
Le “ Tonneau de Silène ” est une invention, mais je suis sûre qu’il doit exister des cafés, bars et bouges, réels ou fictifs, qui portent ce nom. J’avoue que le contraire me décevrait.
Voilà ^^
4 notes · View notes
millenium-blog · 2 years
Text
"Spider-Man: No Way Home": comment cet acteur a gardé secret son retour dans la saga
Steevens
Mardi 21 décembre 2021, 15 : 30
Tumblr media
ATTENTION SPOILER. Ne lisez pas cet article si vous n'avez pas encore vu "Spider-Man: No Way Home".
C'était le secret le moins bien gardé de Hollywood. Sept ans après un Amazing Spider-Man 2 fraîchement accueilli par la presse et le public, Andrew Garfield est de retour dans la peau du tisseur dans Spider-Man: No Way Home, confirmant ainsi près de deux ans de rumeurs.
Pour préserver la surprise, Andrew Garfield a été contraint de nier tout au long de l’année sa participation au film. Pour l’acteur, qui faisait parallèlement son grand retour au cinéma après trois ans d’absence (avec pas moins de trois films: Mainstream, Dans les yeux de Tammy Faye et Tick, Tick... Boom!), ce fut un véritable chemin de croix.
Tom Holland, lui aussi à l'affiche cette année de deux films (Cherry, Chaos Walking), résumait la situation quelques jours avant la sortie de No Way Home lors d'une interview accordée à Yahoo: "Nous en avons assez de mentir constamment aux gens. Ma conscience me pèse. C'est dur."
"J'ai l'impression de jouer au Loup-Garou" 
Cuisiné par les journalistes du monde entier, Andrew Garfield a dû multiplier les stratagèmes pour répondre aux questions sur Spider-Man: No Way Home sans vendre la mèche. Personne n’était dupe, mais Garfield, lié à un accord de confidentialité, n’avait pas d’autres choix que de devoir mentir pour ne pas spoiler.
Cette performance, jouée sans interruption tout au long de l'année, fut son rôle le plus difficile à jouer de sa carrière. On le sent gêné dans les interviews par le poids du secret. Il s'embrouille dans des phrases trop longues. Le plus souvent filmées, ces interviews sont devenues virales, et montrent les techniques employées par le comédien pour garder secret son retour dans la saga.
Le 4 mai, Andrew Garfield était au micro du podcast Happy Sad Confused. "Je n’ai pas été appelé [pour No Way Home]", insiste-t-il, avant de répondre sur le ton de l'humour. "Vous avez déjà joué à ces jeux, Mafia ou Le Loup-Garou, où vous devez convaincre tout le monde que vous n'êtes pas dans la mafia [ou un loup-garou]? J'ai l'impression d'être dans ce genre de jeu, où je dois répéter inlassablement que je ne suis pas le loup-garou!"
"Je ne suis pas dans le film" 
Trois mois plus tard, début septembre, Variety revient à la charge. "Je comprends pourquoi les gens sont comme des fous, parce que je suis aussi un fan", répond le comédien. "Mais c'est important pour moi de dire de manière officielle que je ne suis pas impliqué dans ce projet. Je sais que je ne vais rien pouvoir dire qui puisse vous convaincre que je ne sais rien sur le projet. Quoi que je dise, je suis foutu."
Une semaine plus tard, Andrew Garfield passe chez Jimmy Fallon pour faire la promotion de Dans les yeux de Tammy Faye, biopic d'une célèbre évangéliste américaine. L'intervention de l'acteur est alors particulièrement scrutée. Une photo le montrant sur le tournage de No Way Home en compagnie de Tobey Maguire circule en effet depuis quelques jours sur Internet.
Interrogé par Jimmy Fallon, le comédien affirme ne pas être au courant du cliché, puis affirme qu'il s'agit d'un montage. Une réaction en deux temps, entrecoupée de rires nerveux de l'acteur. Même Jimmy Fallon voit clair dans son jeu.
En novembre, de nouvelles photos montrant les trois Spider-Man incarnés par Tom Holland, Andrew Garfield et Tobey Maguire deviennent virales. Invité sur le plateau du Today Show, Garfield dément une nouvelle fois avoir été appelé pour No Way Home.
"Je ne suis pas dans le film'", insiste-t-il. "J’adore Spider-Man. Je l’ai toujours adoré. J'ai été ravi de le jouer. J’ai hâte de savoir ce qu’ils vont faire dans le troisième opus. Je suis vraiment sincère."
L'acteur semble cependant confirmer à demi-mot sa présence dans le film. "Vous êtes vraiment excellentes dans votre travail", lance-t-il à ses deux intervieweuses à la recherche d'un scoop. "Mais je suis meilleur au mien!", ajoute-t-il, soulignant ainsi qu'il est lié à un contrat de confidentialité l'interdisant d'évoquer sa participation au film.
"J'en ai assez"
Tumblr media
Quelques jours après son intervention sur le plateau du Today Show, Andrew Garfield indique qu'il ne souhaite plus répondre aux questions sur Spider-Man. "Ecoutez... J'en ai assez", dit-il à GQ. "On verra bien quand le film sortira. Soit vous serez très déçu ou très heureux. On verra. Je m'excuse par avance."
En tout, Andrew Garfield aura passé huit mois à esquiver les questions sur No Way Home. La mascarade n'était pas du goût du comédien, de retour avec des films dont il était particulièrement fier, et qui le voyaient endosser les rôles les plus exigeants de sa carrière. Le 5 novembre, épuisé par ces mois de promotion, il remerciait le Guardian d'avoir évité la fameuse question sur Spider-Man: "J’apprécie, vraiment."
4 notes · View notes
skip-chiantos · 3 years
Text
Game Over
30 Jours pour écrire/ Jour 9/09.08.2021
Thème : Game Over
La soirée battait son plein, de la musique s’échappait de l’intérieur de la maison, les gens y dansait. J’étais assise sur la terrasse avec mon meilleur ami, nous fumions un joint. Soudain, il se tourna vers moi, ses yeux rouges et brillant dans la faible luminosité de la guirlande sur la terrasse :
-” Meeeuf. Ça fait plus de 10 ans qu’on se connait et mes amis n’ont jamais l’occasion de te rencontrer. Même quand on organise des soirées tous ensemble, t’es une vraie souris, c’est à peine s’ils te croisent. Du coup, en vrai, en vrai de vrai, comment je leur prouve que tu n’es pas imaginaire ?”
Silence. Et soudain on explose de rire. J’vous jure, les étudiants en arts plastiques. On termine nos boissons, on va pour rentrer à l’intérieur mais : La musique qui passe est horrible, Il y à des filles qui pleure sur le canapé et juste avant l’entrée de la cuisine et l’accès au précieux breuvage alcoolisé, il y à un groupe qui discute politique.
C’est pas qu’on aime pas dansé, ou qu’on a pas de cœur, ou encore qu’on ne veut pas parler politique… Mais ça fait des mois qu’on avait pas pu se retrouver avec les potes. Je regarde Gzav, il me regarde. Pas besoin de mots avec lui ; alors qu’il écrit un message pour nos plus proches amis, je me dirige furtivement vers la cuisine, je récupère des boissons, de quoi grignoter, je fourre tout ça dans un sac. L’avantage quand on fait 1m50, c’est qu’on peut passer facilement inaperçu. Je sors par l’avant de la maison, la petite troupe est déjà là ; depuis nos 15 ans, on a pris l’habitude de s’éclipser de nos propres fêtes pour faire une marche ensemble. La joyeuse troupe composée de 4 gaillards et de la punkette que je suis se dirige vers les champs. Après ce qui nous semble être plusieurs kilomètres de marche en chantant et en dansant, on se pose dans un près qui nous offre une superbe vue sur la vallée. On débouche encore une bouteille, et Gzav demande l’attention de tout le monde ;
-”Eh les gars. Vous avez tous vu régulièrement mes potes, mais vous avez remarqué que Nana est une légende ?”
Chaton surenchérit ;
-”Mais trop ! J’en parle tout le temps à mes amis, mais jamais ils ont l’occasion de la rencontrer, c’est un mythe cette meuf !”
Adrien et Gabriel approuvent en buvant à la bouteille.
“Eh les gars, vous êtes pas mieux pour mes potes ; je leur parle tout le temps de vous, de nos pures moments ensemble, mais jamais vous venez en festivals avec moi, jamais vous squatter dans les bars !”
-”Ouais, mais tes potes, ils font peur, ils sont couverts de tatouages, vous écouter de la musique de barbares, et vous êtes en fait des barbares” remarque judicieusement Gabriel. On rigole un bon coup, quand Chaton nous interpelle :
-”Eh, c’est quoi cette maison là-bas ?”
-”Je l’ai jamais vu, pourtant elle à l’air ancienne” ajoute Adrien
-”OU alors on s’est perdu et c’est juste la ferme du Markler qu’on voit” répond Gzav
-”Allez on va voir, de toute façon je commence à avoir froid, on bouge !” dis-je en attrapant le sac de provision.
Alors que l’on se dirige vers la maison, une impression étrange nous envahis. Ce n’est pas la ferme Markler, on la connait, et on entendrait déjà les chiens aboyaient. Mais aucun de nous ne dit rien. La maison est désormais face à nous, bancale, presque en ruine. Elle ne ressemble pas aux maisons du coin, on dirait plutôt un mélange entre Amytiville et Monster House. Adrien pousse le portail en fer forgé, qui grince de manière sinistre.
-”Eh moi je rentre pas là-dedans, ça pue du cul !” affirme Gabriel.
-”Mais grave frère, on dirait un délire de maison hantée maudite John Freddy Krueger !” surenchérit Chaton.
J’explose de rire.
-”Allez Gzav, vient, on va voir ce qu’il y à l’intérieur !” dis-je en suivant Adrien qui force déjà la porte d’entrée.
On se retrouve tout les trois dans l’entrée. Il y à des pièces à gauche et à droite, mais on ne voit pas grand-chose, les fenêtres sont obstruées par des planches. Un escalier monte à l’étage. La porte à beau être ouverte, on n’entend aucun bruit de l’extérieur. Je lance en rigolant ;
-”Bon, on se sépare et on demande aux esprits s’ils sont al ?”. Les deux frères se regardent et m’attrapent un bras chacun.
-” Non, et c’est toi qui as écrit ton mémoire sur le cinéma d’horreur, alors tu devrais savoir que si il y à une seule minuscule possibilité pour qu’un seul de ces films soit vrais, c’est la dernière chose à faire de ce séparé.” mentionne Adrien.
On commence alors à explorer la maison, bras dessus, bras dessous. La première pièce est vide, la seconde est une cuisine, dont il ne reste que le carrelage vieillot et craquelés. Pas même une antique gazinière ou un poêle pour donner un peu d’ambiance. La dernière pièce, qui était celle à notre droite en entrant, et apparemment un salon ; il reste des traces de meubles sur le plancher.
-“Décevant” maugréais-je
-Bon bah n devrait sortir non ?” murmure Gzav.
Adrien regarde en haut de l’escalier et remarque ;
-”Il y à une drôle de lumière qui vient d’en haut.
-”Nooon… ” murmure encore plus doucement Gzav
-”On y va !” lançais-je joyeusement !
-”Noooooon” chuchote Gzav.
On commence alors à monter l’escalier, ce qui s’avère plus ridicule qu’autre chose ; Adrien gravit les marches deux par deux sans lâcher mon bras, mais à cause de la différence de taille, je suis quasiment sur la pointe des pieds, obligé de sauter de marches en marches, alors que Gzav traine tellement des pieds que je dois tirer sur mon bras pour le faire avancer. Nous arrivons finalement au second étage. C’est encore plus étrange que le rez-de-chaussé. Il n’y à qu’une porte et un guéridon devant cette dernière. Mais la porte n’est pas normale, elle est toute petite, à peine plus de 80 cm de haut. Sur le guéridon, une petite assiette à gâteaux est cassée, tout est poussiéreux, sauf cette assiette. Au pied de ce dernier, on trouve une fiole, elle aussi cassée. Gzav ne dit rien, mais il a l’air encore plus blanc que d’habitude. Adrien fixe la lumière qui sort de sous la porte ; c’est une lumière vive rouge et bleu turquoise. Ça ne ressemble pas à un scénario typique de film d’horreur. Et ça ne ressemble pas non plus à une lumière qui pourrait provenir de la maison. C’est vraiment bizarre. Et j’ai terriblement envie de voir ce qu’il y à derrière sa porte. Je sais qu’ils ne passeront pas par la porte. Je m’avance, je me baisse et je tourne la poignée de la porte :
-”Noooooooon” murmure Gzav. Adrien est silencieux. La poignée tourne dans le mauvais sens, la porte s’ouvre et la lumière est aveuglante. Ça clignote presque comme un néon, mais sans rythme défini, plutôt un néon cassé, mais c’est encore différent. C’est trop bizarre. Je passe laborieusement dans l’embrasure de la porte, la lumière m’aveugle. Je me relève et je regarde devant moi ; il n’y à rien. Pas comme une pièce, non, rien du tout. Le Void. Et au milieu de ce vide, si le vide peut avoir un milieu, un énorme logo en 3 dimensions “GAME OVER”. Alors que je réfléchis à l’idée de dimensions dans le néant, j’entends la voix d’Adrien ;
-”Putain, mais c’était quoi ce bordel”
Gzav hurle ; “NOOOOOON”
Je me retourne. Il n’y à plus de porte. Juste le vide et cet énorme GAME OVER. Je regarde mes mains, mais je n’en ai plus ; je suis devenu une idée, un concept dans le vide… Des crédits déroulants apparaissent de l’autre bout du vide, il fonce vers moi;
Je suis une légende
Un jeu imaginé par VOS MEILLEURS AMIS
3 notes · View notes
Text
30 questions to get to know someone better
Je répond avec du retards mais on y va ! merci merci @plaidetchocolatchaud pour avoir pensé à moi :)
1. Name: Julie ^-^
2. Gender: femme
3. Star sign: Je suis une Aries (bélier donc) et je pense coller aux attributs du signe. Oui l’astrologie me fait rire 
4. Height: 1m70
5. Time: est ce que c’est l’heure de ma naissance ? Parce que je ne sais pas 
6. Birthday: 23/03/1997
7. Favourite band: Aucun 🙈
8. Favourite solo artist: Alors je vais peut être lâcher une bombe, c’est Justin Bieber depuis que j’ai 12-13 ans. Toujours aussi fan. Alors vous voulez toujours être ami avec moi après savoir ça ?
9. Song stuck in head: J’en ai pas en ce moment mais j’écoute cette musique d’ambiance en révisant ou lisant : Studio Ghibli POV Soundscape 
10. Last movie: Yes Man avec Jim Carrey que j’ai regardé dimanche, un bon film feel good 
11. Last show: The office :p
12. When did I create this blog: 2019 mais l’utilise régulièrement depuis le 1er confinement, avant j’avais un autre Tumblr que je n’utilisais plus car ne me ressemblait plus (que j’avais depuis le début du lycée)
13. What do I post: des photos, vidéos, trucs de films, livres, petites idées positives ✨
14. Last thing googled: "quart passerelle” pour comprendre un décret mdr
15. Other blogs: non :)
16. Do I get asks: euh pas vraiment, je suis pas trop dans une communauté, donc les interactions sont limitées, mais c’est plutôt cool
17. Why I chose this url: pour essayer de décrire ce que je publie? Pour avoir un espace positif, de rêverie, plein de citations ciné ou littéraire? j’aime bien mon pseudo 
18. Following: je follow peu de gens, seulement 69 
19. Followers: 101, ce qui est pas mal en vrai !
20. Average hours of sleep: 8h ou plus haha oui je dors beaucouuup!
21. Lucky number: J’aime le 3
22. Instruments: rien...
23. What I’m wearing: Euh 2 plaides, une polaire et un pull et un bas de jogging qui date du lycée. Tout en élégance :p
24. Dream job: Professeur 🧿
25. Dream trip: Tous les pays de l’Est de l’UE et l’Italie. Après je suis ouverte à tout haha
26. Favourite food: Donc en bonne vegan que je suis : les pois chiches, les olives, le pain !!! Tout ce qui permet de faire un bon curry en fait. 
27. Nationality: française.
28. Favourite song: N’importe quelle musique de JB 
29. Last book I read: Lettre à ses nièces de Jane Austen 
30. Top 3 fictional universes : je suis pas trop univers fantastique ou autre désolé me jutez pas des pierres 
Merci encore à @plaidetchocolatchaud pour m’avoir tagé,  I tag : @worldwidewanderlust @noisylala and everybody who wants to do it :)
3 notes · View notes
claudehenrion · 3 years
Text
J'heureux confine, tu reconfines, il (surtout lui !) nous reconfine… et c'est pas fini…
  Un peu comme on laisse entendre à des enfants que comme ils n'ont pas été obéissants, ils n'iront pas en vacances chez leurs amis, les adjudants-de-service qui nous gouvernent semblent de plus en plus décidés à nous maintenir sous le boisseau jusque –au moins– la prochaine “présidentielle’‘ : c'est qu'ils y ont pris goût, les coquins, à nous voir obtempérer, marcher en rangs, obéir servilement, ne plus jamais moufeter… et même réclamer de plus en plus de punitions. ’'Fais-moi mal, ô Maître” semble avoir remplacé la devise “Montjoie, Saint Denis !”… Les français, un peuple de veaux ? Oh ! Que non, mon Général ! Un peuple de “maso’' ! Mais qu'ils se rassurent, le pire est à venir : les lendemains ne chantent plus !
 Tout semble en effet indiquer que nous n'échapperons pas à un nouveau-nouveau confinement. Et qu'il soit annoncé dans quelques jours ou dès ce soir ou demain (le terrifiant ’'Conseil de guerre” des sous-sols de l'Elysée s'est encore réuni ; or il n'en est jamais sorti rien de bon pour les français. Pas une seule fois) n'y changera rien : confinés ils nous veulent, confinés nous serons, et les deux seules questions sont : “quand ?” et “pour combien de temps… cette fois ?”. La vie politique et les médias deviennent le champ clos d'une compétition à l'expression “con-venue” (les deux, évidemment !) où chacun tente de s'oblitérer de ses penchants mauvais : “je ne le souhaite pas, mais… ”… “Il semble difficile de… –ou de ne pas…”, c'est selon… “les français doivent savoir… ” (sous entendu : “ce que moi, qui sais tout, je sais…”)… “le conseil scientifique (ou les savants, la médecine, la science…) dit que…”… Castex a enfin trouvé le rôle courtelinesque qu'il attendait : celui (taillé comme ses costumes : mal, et trop grand pour lui) du juteux de quartier qui veut être obéi “sans hésitation ni murmure” quel que soit l'ordre ou le désordre donné.
 Mais ce qui est encore plus insupportable, dans cette pantomime digne d'une commedia dell'arte sinistre, c'est la jubilation rentrée des commentateurs, speakers et prédicateurs-sans-cause des deux sexes (-teurs et -trices ou -rines réunis) qui se succèdent sur nos écrans : ils n'arrivent plus à cacher leur joie vaguement sadique d'annoncer des mauvaises nouvelles. Entre l'ostention jouissive de bras gauches en train de se faire piquer (en moyenne, on y a droit 5  fois par JT !) et l'impression de “faire l'événement”,  ils en rêvent, de ce confinement ! Ils l'espèrent, l'attendent, ils veulent du drame, de la tragédie : ça augmente les audiences (qu'ils assimilent à leur puissance) et ça fidélise les victimes, puisqu’elles n'ont rien d'autre à faire !
 D'où la tentation (on connaît l'adage qui affirme que l'homme résiste à tout… sauf à la tentation !) de transformer ce qui n'est qu'une succession de nouvelles rendues mauvaises en justification (?) des mesures drastiquement inutiles qui sont prises. (NDLR - “inutiles” ? Les faits sont là, indiscutables, incontournables : après un an de mesures insupportables, on en est au point de départ : ce qui devait arriver finira par arriver, le virus disparaîtra de lui-même après avoir atteint le chiffre des dégâts qu'il “devait” atteindre, et toutes les mesures prises, qu'elles soient “barrière” ou confiscatoires –à 135 € l’une– n'auront servi à rien, ou peu s'en faut. Entre temps, on aura détruit notre économie et réduit les générations à venir à la mendicité… ).
 A force de subir sans rien dire, notre sens critique s'est émoussé, gravement : pas un seul média n'a réagi devant le torrent d'insanités déversé sur les ondes par notre Ministre de la santé, des mesures contraignantes et des arbitrages absurdes, il y a cinq jours à peine… et personne ne s'est étonné de ce silence complice. Sur le moment, j'ai éclaté de rire, et j'ai attendu, avec gourmandise et un brin de jubilation, les volées de bois vert qui n'allaient pas manquer de suivre ce “foutage de gueules XXL”. Et peu à peu… rien n'est venu, d'où que je partage avec vous cette cataracte de gags incroyables : jeudi 21 janvier 2021 vers 20 heures 20,  nous avons appris comment ce gouvernement, en tous points génial, allait “vacciner 70 millions de français” (sur un grand total-total de 67,4 millions connus et recensés, dont entre le tiers et la moitié refusent de le faire, et avec une pénurie sévère de doses fournies par les “Big Pharma’' ! Ils sont vachement fortiches, les mecs !).
 Il faut reprendre mot à mot cette superbe déclaration, convaincante comme pas une, pour en déguster la substantifique moelle. Je cite donc, sans changer un mot : "Il faut s'attendre à ce que probablement 1,3 à 1,4 million de personnes soient vaccinées fin janvier, soit plus que le million annoncé (NDLR : Cocoricooo !). Ensuite, le nombre de personnes vaccinées monterait à 4 millions fin février, 9 millions au mois de mars, 20 millions à la fin d'avril, 30 millions à la fin mai, 43 millions à la fin du mois de juin, 57 millions à la fin du moins de juillet et 70 millions (…) d’ici à la fin août”. Et il a dit ça sans rire, comme si c'était possible. Quand même, c'est beau et c'est grand, la République ! Dire qu'il y en a qui ont raté ce morceau de bravoure, qui est encore plus grandiose si on se réfère aux chiffres mentionnés plus haut à propos des fioles de vaccin, du nombre de volontaires… et du nombre réel de français – 67,4 millions, en y incluant les bébés, les expatriés, les “indications contraires”, les femmes enceintes, et… ceux qui pensent qu’il est préférable d’attendre sagement, un petit peu, avant de sauter dans l'inconnu…
 Détail croustillant : le même jour, mais un tout petit peu plus tôt dans l'après-midi, le même Ministre s'était montré nettement plus prudent devant la commission des lois du Sénat (où le “n'importe quoi” est assez mal vu !). Là, il n'avait osé évoquer qu'une “cible de 15 millions de personnes vaccinées avant l'été, soit une grosse partie de la population à risque (…)”. Mais le décompte de “toutes les personnes ont une maladie chronique + les personnes âgées de 60 ans et plus”, est plus proche des 25 à 30 millions de personnes, ce qui veut dire que même avec la meilleure organisation et si tous les approvisionnements arrivaient en temps et en heure –comme on sait qu'ils ne vont pas le faire– “on ne pourrait avoir vacciné tous les publics fragiles d'ici à l'été”, avait-il ajouté pour justifier (?) la demande du gouvernement de poursuivre l'état d'urgence sanitaire jusqu'à l'automne. Alors, qui croire ? Le Véran de 16 heures 30 ou celui de 20 heures 20 ? Moi, je ne sais plus…
H-Cl.
3 notes · View notes
Text
Good Omens  Amazon Q&R, 28 mai 2020 partie 4
Nous avons traduit le live en français à partir de la transcription réalisé par aziraphaelite ici. Les autres parties: 1 / 2 / 3 / 4
La vidéo du live
Tumblr media
JD : Comment ça se passe, Neil, quand vous écrivez ? Parvenez-vous à visualiser ce que vous écrivez, quand vous êtes assis et mettez quelque chose sur le papier, visualisez-vous ce à quoi ça devrait ressembler si c’était filmé ? Et est-ce que cette aptitude peut vous aider quand vous devenez soudainement le showrunner d’une série télévisuelle ? Ou partez-vous tout aussi bien de rien, réalisez-vous subitement des croquis et des schémas sans avoir une idée vraiment précise de ce à quoi vous voulez que ça ressemble ?
Neil : J’ai la chance d’avoir réellement commencé ma carrière d’écrivain en écrivant pour des comics. Où tu dois dire à un artiste ce que tu veux voir, ce que tu as en tête et ce que tu leur demandes de dessiner. Et c’est un merveilleux entrainement d’essayer de sortir une vision de ta tête pour la mettre dans celle de quelqu’un d’autre. La plupart du temps, j’étais très … Nous avions un merveilleux designer – Michael Ralph – qui nous donnait juste de merveilleux, merveilleux designs. Et 95% du temps, je voyais les designs de Michael [Ralph] et me disais « C’est vraiment ça, c’est parfait. ». Et puis occasionnellement … Un exemple serait le design original de Michael [Ralph] pour l’Enfer qui était tellement impressionnant, et c’était magnifique, et c’était un Enfer fait de flammes – c’était comme un gigantesque tunnel rempli de flammes et de magie et de noirceur … Et j’ai dû dire « Hum, Michael, c’est superbe. Mais en réalité, l’Enfer devrait être un peu merdique. »
Tu sais, ce sont les bureaux dont on ne veut pas. Le Paradis a les bureaux qu’on veut avoir, avec des vues magnifiques et un beau grand plan ouvert, et en Enfer … c’est juste les bureaux en sous-sol dont personne ne veut. Et va dans ce sens, et donne-moi ça, et fais-le affreux, et puis empire-le. Et c’est ce que nous avons eu. Et nous l’avons tourné, nous avons filmé l’Enfer dans un abattoir abandonné en Afrique du Sud, où à un moment nous avons dû mettre David dans un bain, dans un abattoir abandonné, rempli de figurants – ces merveilleux acteurs en arrière-plan qui avaient alors tous des têtes supplémentaires, d’étranges visages démoniaques, des déformations, des morceaux et autres – et c’était assez glorieux.
JD : C’est une bonne scène. J’ai quelques questions supplémentaires sur le chat en ligne, je veux m’assurer de les avoir. Celle-ci est de quelqu’un dont le pseudo est ‘Crowley’ [= Rampa], donc vous savez que c’est un-e fan. « Nous savons que Rampa déteste le 14e siècle, mais y a-t-il une période qu’il a absolument adorée ? »
David : Eh bien, ça dépend de si vous posez la question à l’acteur qui l’a joué ou non. J’ai adoré le look de Rampa dans les années 60, ça ne m’aurait pas déplu de jouer beaucoup plus de choses se passant à cette époque. Je pense que Rampa l’appréciait probablement aussi, je pense que ça lui correspondait bien. Je pense que la vérité est qu’il n’admettra jamais adorer aucune des époques, parce que ce serait presque capituler, et pourtant je pense qu’il a aimé y vivre, il ne veut être nulle part ailleurs que sur Terre, vivant dans de la riche tapisserie et parcourant la trame de l’expérience humaine. Je pense que la difficulté serait de le coincer et l’amener à confesser que c’est la vérité, mais ça l’est clairement.
Neil : Je pense aussi qu’il adore les choses modernes car normalement elles facilitent un peu la vie. Et Rampa est quelqu’un qui, face à un immense cheval noir, ou un train, ou encore mieux … une voiture!, le regarde avec des yeux brillant de flammes. Il va vers la solution la plus facile, parce que c’est plus amusant et que ça demande moins d’effort. Et il adore les téléphones, il adore les choses qui facilitent la vie des gens, et c’est une des raisons pour lesquelles il adore tellement ‘maintenant’.
JD : Parlons de la voiture pour une seconde, parce que la voiture était un si grand personnage. Une des personnes sur le chat dit : « Mon personnage préféré de la série est en réalité la voiture de Rampa, la Bentley. Ça semble être la combinaison parfaite, quelqu’un peut-il expliquer comment la voiture a été choisie et si vous avez senti que la voiture partageait chacune de ses caractéristiques avec Rampa ? » Comment vous êtes-vous arrêtés sur cette voiture en particulier … Je jeux dire, dès que nous la voyons, nous savons qu’elle va finalement être détruite, non ? »
Tumblr media
Neil : [rires] Donc, c’est un beau compliment à l’intrigue si quelqu’un ne l’a pas vu venir. Je pense que le plus grand truc avec la voiture est que dans le roman nous en avions fait une Bentley de 1926, parce qu’aucun d’entre nous n’avait la moindre idée … C’était avant internet, et aucun d’entre nous n’avait un livre avec des représentations des Bentley classiques. Donc une des choses que j’ai dû faire quand des personnes sont réellement venues me trouver, initialement, avec le peu de Bentley 1926 qui existaient, a été de dire « Elles sont en effet magnifiques, mais en vrai ça ne conviendra pas pour les choses que nous avons besoin de faire, dont des trucs comme mettre un vélo à l’arrière. » Donc nous avons cherché et convenu … ok, au moment où nous sommes tombés sur celle de 1933, c’est vraiment la voiture à laquelle nous voulons qu’elle ressemble. Et nous avons trouvé une Bentley, nous avons trouvé une superbe, magnifique Bentley, un extraordinaire propriétaire et conducteur de Bentley qui s’en occupait pour nous, et nous avons aussi trouvé – et je vous dévoile ici quelques secrets – une Bentley très similaire qui était basiquement vendue comme de la ferraille.Et nous avons aussi acheté celle-là, et nous en avons pris des pièces comme les sièges pour fabriquer une Bentley avec laquelle nous pourrions réellement filmer des conversations se déroulant à l’intérieur. Et en plus de ça, nous avons utilisé la carrosserie de cette Bentley quand nous avons dû réellement faire exploser la Bentley, et nous l’avons garnie avec des explosifs et réalisé ce gigantesque boom que vous avez et qui s’est réellement produit. Il n’y a pas d’effets spéciaux dans l’explosion finale de la Bentley … elle a explosé. Et vous savez, cette magie s’est produite parce que nous avions la Bentley-camelote que nous avons aussi pu utiliser pour ça. Mais aussi, je dois le dire, c’est le timbre dans la voix de David, ce sont les larmes dans ses lentilles, qui donnent son impact à cette scène où la Bentley est finalement détruite. Juste lui ayant son moment, et c’est ce qui se serait produit si le Docteur devait voir le Tardis exploser – c’est ce niveau de déchirement. [référence à Doctor Who, série britannique dans laquelle David Tennant a joué le rôle du Docteur de fin 2005 à fin 2009]
JD : J’aime cela, cette façon de tout connecter, j’aime ça. C’est une bonne référence. C’est sympa d’avoir ce moment où nous voyons clairement que si le démon prétend ne se soucier de rien, ce n’est en réalité pas le cas.David, nous allons bientôt devoir clôturer, le temps est presque écoulé. Mais pouvez-vous résumer votre aspect préféré de cette expérience ou de la réalisation de la série, ou du fait de jouer Rampa. Comme par exemple ce que vous en avez retiré quand vous avez fini. David : Je veux dire, ce fut une joie à filmer. C’était une joie de travailler sur le scénario, c’était une joie de travailler avec Michael tous les jours et d’amener ces personnages à la vie … Il y a tellement, en réalité. Et puis, ce qui a été extraordinairement réconfortant et ce qui m’a tellement rempli de joie est – dans l’année qui a suivi sa mise en ligne – de voir la façon dont les gens sont juste tombés amoureuxes de ces personnages et de voir tellement de personnes habillées comme elleux, tellement de personnes adorant simplement la série. Et la réaction que ça a provoqué et la vie que ça semble toujours avoir, ça a été un vrai privilège d’en faire partie.
JD : Et Neil, aviez-vous imaginé … Nous avons parlé au début du fait que vous vous sentiez comme si vous aviez quelque chose de vraiment spécial, aviez-vous imaginé le nombre de personnes que pourraient atteindre aussi bien le livre que la série ? Le nombre de vies que ça impacterait, l’importance qu’aurait cette histoire dans le monde des fictions ? Neil : Non. J’aurais été parfaitement heureux si vous m’aviez juste dit il y a 30 ans que 30 plus tard, De Bons Présages serait toujours imprimé. J’aurais été heureux. L’année passée, c’était l’un des titres les mieux vendus à travers le monde, c’était complètement inattendu, et glorieux. Mais beaucoup plus amusant que ça, c’est la quantité d’arts que les gens ont réalisé, inspirés par De Bons Présages / Good Omens. Et en réalité pour moi, maintenant, ce qui me fait encore plus plaisir que le fait qu’ils lisent encore le livre ou adorent la série, c’est la quantité de peintures, la quantité de créations en ligne, la quantité d’histoires, de poèmes, de pensées, la quantité de costumes que les gens ont faits. La quantité de personnes qui adorent simplement cet univers et veulent en donner quelque chose au monde, et ça a été un absolu délice et un plaisir, et vous savez … Les fans de Good Omens sont les personnes les plus talentueuses, brillantes, formidables. Iels font tellement de choses splendides, et c’est un honneur de les avoir inspiré-e-s.
JD : Merci beaucoup d’avoir pris de votre temps et d’avoir été ici, Neil et David, c’était un plaisir de vous parler. Merci.
David : [C’était] un plaisir, merci. Neil : [C’était] si bien, merci.
JD : Au revoir. Ok les gens, n’oubliez pas que ce sont les 30 ans, l’anniversaire des 30 ans de publication de De Bons Présages. […] [C’est] juste aussi inspirant que les 2 gars avec qui nous venons de parler. Je suis JD Roberto, assurez-vous de regarder Good Omens, à la prochaine.
Les autres parties: 1 / 2 / 3 / 4
Traduction par Aikarainbow
9 notes · View notes
nanouogg · 4 years
Text
The Red Dwarf 30 Day Challenge
(Late) Day 20: An episode that features a song Well... I already talked about this one but, quite obviously: Parallele Universe and Tongue Tied.
Until I rewatched the show this spring, I would have said that this was my favorite episode. Now it’s a little less fun than I remembered but didn’t thought a lot about sexism on my previous watchings ten and twenty years ago. It is still really relevent and clever and that’s quite a surprise for an episode made in the late 80′s. I have an issue with Arlene and Deb acting a little out of character for Rimmer and Lister. I mean, Arnold definitively think the same way than Arlene, but he wouldn’t act so badly (I guess he would say bold). As for Dave, sure I have no doubt he’s completly irresponsible regarding contraception (”please don’t be ovulating tonight”...), but I don’t buy that he would blame his partner like Deb does. That said, Deb is so perfect! So Lister!
youtube
Day 21: A Kryten centric Episode Krysis. Not much to say about this one. Probably one of the Dave area that made me laught the most. But I do have a question: why does no one say anything about Kryten having a Baymax cosplay??? I mean:  
Tumblr media Tumblr media
Plus it makes sense, Kryten is the ultimate carer.
Jour 20 (en retard): Un épisode avec une chanson Bon, je l’ai déjà cité, mais de manière très évidente: Parallele Universe et Tongue Tied.
Jusqu’à ce que je revoie cet épisode ce printemps, c’était mon préféré . Il est un peu moins drôle que dans mes souvenirs, mais je ne posais pas trop de questions sur le sexisme lors de mes précédents visionnages il y a 10 et 20 ans. Il traite le sujet de manière très pertinente et intelligente et c’est assez surprenant pour un épisode qui date de la fin des années 80. Je suis quand même un peu gênée par Arlene et Deb qui ne se comportent pas complètement comme Arnold et Dave le feraient. Je veux dire, Arnold a definitivement les mêmes schemas de pensée qu’Arlene, mais il ne se comporterait jamais aussi mal (j’imagine qu’il considèrerait qu’agir ainsi est courageux...). Et pour ce qui est de Dave, je n’ai aucun doute sur le fait qu’il est complètement irresponsable en terme de contraception (”please don’t be ovulating tonight”...), mais je ne le vois pas du tout faire des reproches à sa partenaire comme Deb le fait. A part ça, Deb est tellement parfaite! Tellement Lister! Jour 21: Un épisode centré sur Kryten Krysis. Pas grand chose à dire sur celui-ci. C’est probablement un de ceux qui m’ont le plus fait rire dans la nouvelle série. Par contre j’ai une question: pourquoi personne ne réagit sur le fait que Kryten porte un cosplay de Baymax??? En plus ça fait sens, personne ne veut autant prendre soin des gens que Kryten
7 notes · View notes
dariamarx · 4 years
Text
Le club
Je rentre dans le club et je sais très bien ce que je viens y chercher. Du sale, du rapide, des corps sans visages, des membres sous plastique, je veux juste me frotter d’un peu plus près au vice, faire taire ce truc qui me consume depuis trois jours, cette béance absolue qui se réveille lorsque j’enchaîne les mauvaises lunes.  C’est moche à l’intérieur, c’est kitsch, il y a des lampions, des tableaux phosphorescents de scènes pornographiques, ca sent le caoutchouc sec et la bière triste. Au centre de la première pièce, un buffet métallique comme à la cantine, on peut venir entre deux levrettes se servir une louche de macédoine de légumes industriels, une tranche de poulet aggloméré sur une assiette en carton aux motifs désuets,  quelques tables autour, quelques couples assis qui commentent les nouvelles entrées.  A première vue, je fais perdre 30 ans à la moyenne d’âge ce soir, les cheveux sont décolorés tirant vers le bleu, les vestes de costume datent du mariage de la petite, tout le monde est sur son 31, tout le monde pense pouvoir séduire. 
Il faut traverser la cantine, puis la piste de danse pour arriver à l’escalier, celui qui conduit vers les coins câlins, ces alcôves tristes au matelas qui glissent. Je n’ai pas de temps à perdre, j’espère que la pêche sera meilleure, je me fous de l’âge ou de l’allure de mon partenaire, mais je refuse de me laisser assaillir par des Jean Jacques qui sentent la mayonnaise et qui peinent à bander. J’ai pas le temps, je l’ai déjà dit, il me faut du mort de faim prêt à dégainer. Je monte les escaliers et derrière moi je sens que ca s’agite, c’est le jeu de ces endroits, une femme qui erre c’est qu’elle cherche quelque chose, alors on la suit, dans l’espoir de la palper ou de regarder, parce qu’avec un peu de chance on pourra attraper un sein, laisser traîner un doigt. Le consentement c’est pas vraiment leur fort, ils ont beau le crier partout, qu’on peut venir pour ne rien faire, que tout est permis, même de refuser, en réalité les mecs cis libertins sont souvent à l’affût de la moindre opportunité, du moindre carré de chair, il faut rentabiliser la soirée, ici ils paient plus cher pour rentrer, les chattes c’est gratuit, c’est elles le produit. 
Je sais tout ca, c’est pour ca que moi aussi, je capitalise mon temps passé ici, je ne veux pas m’attarder, j’ai juste le temps de mon rush d’adrénaline, il faut que je sois sortie juste avant la redescente. Si j’ouvre les yeux au milieu, je vais voir les tâches sur la moquette, je vais voir le grotesque des ces humains qui payent pour se monter dessus, comme des animaux affamés, comme moi, comme eux, je verrai que je suis aussi triste, aussi paumée. Plus tard, ca viendra, comme une vague de boue une fois rentrée. Pour l’instant je suis aux aguets, la plupart des espaces sont fermés, on entend des râles, des cris, ca baise, quelques voyeurs se branlent devant les portes, je les frôle dans le couloir, je regarde leur queue, je les toise. Je veux qu’ils comprennent que je ne me ferai pas prier, que je suis disposée à me faire prendre sans cérémonie, je veux qu’ils abandonnent l’idée de m’offrir un mauvais cocktail et de me donner leur faux prénom, j’ai pas le temps, tic-toc, j’ai peur d’exploser. 
Je trouve un matelas libre, juste avant les toilettes, ca rajoute un peu de cachet à l’aventure, ca sent le désinfectant, le mec qui s’occupe de ramasser les poubelles à capotes me fait signe, il vient de passer un coup de lingette, je peux y aller. Je m’installe, ca colle encore un peu, mes genoux s’enfoncent, je relève mon cul, je ferme les yeux. J’attends. La bande son, c’est la plus grande discothèque du monde volume années 80, c’est Daddy Cool remixé par ton cousin, ca me fait rire, je vais me faire démonter sur Les Démons de Minuit, je suis à deux doigts de me barrer, je sens ma précieuse réserve à adrénaline se fissurer. Une main se pose sur mon cul. Enfin. Je la sens se rapprocher de ma chatte, je l’attrape entre me cuisses. Je dis non, juste ta bite. Il y a comme un flottement. Je sens que ca s’excite derrière moi, je ne veux pas me retourner, si je regarde, tout est gâché, je vais me barrer en courant. Ils doivent être quelques uns à se branler sur mon gros cul, je les imagine, ca suffit à m’exciter. J’entends le bruit d’un emballage qu’on déchire, ma main est toujours sur ma chatte, un pénis vient cogner sur mes doigts, je l’entoure, je m’assure qu’il est couvert d’un préservatif. Je laisse ma main à la base de sa verge, je serre le latex entre mes doigts pour qu’il ne puisse pas s’échapper, et je le guide vers mon vagin.  C’est moi qui décide. C’est moi qui bouge sur ce gode de chair, sur cet inconnu qui ne sait pas qu’il ne va servir qu’à ca. Il essaie bien, dès que ses jambes bougent, je me dérobe, il s’échoue dans mon aine. Au bout de quelques fois, il comprend, il me laisse faire. Je fais comme je le sens. Je m’enfonce complétement, je roule un peu des hanches,  je me retire puis je le reprends. Cela dure quelques minutes, avant que je ne l’autorise à me baiser vraiment. Quelques secondes, quelques coups maladroits, trop forts, trop prêts à éjaculer, qui me permettent quand même de me faire jouir en me touchant le clitoris. Il beugle, j’aurai préféré qu’il se taise, comme si sa voix me donnait un indice donc je me passerais bien. J’attrape sa bite une dernière fois, pour vérifier que la protection est toujours là. Parfait. Je la laisse. Je dis, barre toi. Il rigole. Il me dit retourne toi. Je dis barre toi. Mes yeux sont toujours fermés. Derrière ca rigole. OK. 
Je me laisse admirer quelques minutes, enfin c’est ce que j’imagine, je ne vois toujours rien, j’attends que les bruits se taisent un peu, j’attends que le petit groupe des pervers voyeurs trace sa route vers des aventures plus exotiques. A côté ca se met à gueuler, ca m’arrange, quelqu’une d’autre assure le spectacle on dirait. Je me relève, je prends grand soin de ne rien voir, mon regard baissé, je passe aux toilettes pour une dernière inspection, tout est bon. Je reprends le couloir, je ne regarde que la moquette, je marche le plus vite possible, évitant les corps que je veux garder anonymes. Je descends les escaliers, je trace, j’évite le buffet, les desserts sont servis, fraisier et mousse au chocolat, pas pour moi. Au vestiaire, on me demande pourquoi je pars déjà. Parce que j’ai joui, parce que je regrette déjà, parce que j’ai envie de me doucher trois fois, et de me toucher en pensant à ce que je viens de faire. Je dis juste que je suis pressée.
7 notes · View notes
15minutesparjour · 4 years
Text
20 décembre 2019
Je me souviens du dernier jour de 2018 et du passage à 2019. Le cerveau encore tout tourneboulé d’avoir eu le sac agressé au cutter devant chez moi deux jours plus tôt, le palpitant encore tout lourd d’un coupage de pont compliqué. Mais j’étais entourée et on a passé le cap de la nouvelle année en écoutant le générique de Fort Boyard alors ça vaaa, ça ne pouvait qu’être une année où, telle Passe-Partout, j’allais choper plein de clés. Et des clés, j’en ai rajoutées mille à mon trousseau. Enfin, peut-être pas mille, mais plein.
Je me souviens que j’avais posté sur Instagram un post emo le soir du réveillon, un post qui disait que j’avais passé une année de merde, ce qui n’était pas globalement faux (mais pas complètement vrai non plus).
Y aura pas de post emo la semaine prochaine.
C’était pas parfait, 2019, faut pas croire. Les choses ont pris du temps, les choses prennent trop de temps. Beaucoup trop pour l’impatiente que je suis mais ça aussi, j’apprends. 
Y a eu énormément d’inquiétude, entre février et novembre, pour un pilier bien trop central pour que je m’en veuille d’avoir paniqué (mauvais point pour 2019). Mais finalement tout s’est bien terminé. Bon point pour 2019.
J’ai ri si souvent cette année, genre le vrai, gros rire qui déforme le visage : ça c’est bien. Je me suis surprise à ressentir des trucs que j’avais jamais ressentis, à ne plus en ressentir d’autres auxquels j’étais pourtant habituée. Et puis, des sensations connues, qui, à la lumière de tout cet apprentissage sur moi, ont foutu sur leur dos un petit je ne sais quoi de nouveau.
Y a aussi eu des émotions surprises qui m’ont fait me dire, « Toi, ici ? SÉRIEUX ? T’es sûre ? Bah attends j’te fais confiance et puis maintenant que tu le dis, c’est logique, mais on y va mollo steuplé j’ai plus 20 ans. »
J’ai définitivement plus 20 ans d’ailleurs, puisque j’en ai eu 30 ans en avril, le cul posé sur le plus fin des sables, les pieds pour la première fois de l’autre côté de l’Équateur. Pisser dans l’Océan Indien : une grande première. 2019, tu gagnes.
Qu’on se rassure, j’ai beau avoir plus évolué ces 12 derniers mois que ces dix dernières années, je suis restée la même personne maladroite qui vient, par exemple, de tremper la manche de son pull tout juste lavé dans une flaque de pho, la même meuf qui confond lingettes à la Javel et lingettes pour hygiène intime (blanchissement d’anus gratuit, on adore). J’ai pas fini d’être con.
Je sais pas ce que me réserve 2020, mais je sais au moins ce que j’ai fait de 2019 : j’ai préparé le terrain pour toutes les autres années. J’ai pris des armes, j’en ai baissé d’autres, j’ai posé des bases. Je me suis posée tout un tas de questions, j’ai répondu à quelques unes, j’en ai encore plein en suspens. C’est bien : ça m’occupera quand j’aurais décidé n’avoir rien d’autre à foutre que regarder le plafond. 
En 2019, j’ai fait de mon mieux, mais j’ai surtout fait mieux. Qu’avant, je veux dire. C’était pas bien difficile, mais il n’y a pas de petites victoires et surtout, il n’y a pas de raison que j’agisse moins bien en 2020. Alors, avec mon pull qui sent le pho et mes yeux qui piquent d’avoir trop passé de temps sur l’ordi, je prends mon air le plus “affirmé” et je décrète qu’au fond,
Apapeur.
(Un peu quand même) (Mais un tout petit peu) (Alors ça va)
10 notes · View notes