Tumgik
#Immobiliser le Moment
perduedansmatete · 4 months
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résumé de cette semaine lundi j’ai fait la morte pour cause d’urticaire, mardi je suis allée au restaurant avec mes meilleures amies pour avouer à l'une d'entre elles qu'on avait appris que son gars était le genre de facho qui avait voté zemmour aux présidentielles, on pensait que ça allait mettre fin à leur relation sachant qu'elle baigne dans le communisme depuis sa plus tendre enfance, qu'elle bosse dans un des seuls journaux qu'on peut encore qualifier de gauche et qu'elle avait dit que c'était un motif de rupture pour elle mais finalement non elle a estimé que c'était pas si grave qu'il lui ait caché ce gros détail pendant plus d'un an et demi et que pire que ça, apparemment il avait changé grâce à elle (il serait donc je cite « juste de droite avec quelques avis de gauche ») ce qui a l'air de beaucoup flatter son égo et c'est là que je me dis que la barre est vraiment très basse, le point positif de cette soirée étant qu'on s'est régalé et qu'on a rien payé car il y avait des problèmes de courant dans le restaurant, sinon je suis très peu allée en cours et j'ai beaucoup bu alors que j'aurais du être à la fac mais à partir de demain ça change (c'est faux les bières du lundi midi sont devenues une institution très rapidement) jeudi grève oblige 21 profs sur 27 absents dans mon collège alors qu'on est toujours en sous-effectif ce jour là et que cette fois-ci on était que deux surveillants, autant dire que c'était sportif mais la direction a quand même eu le temps de m'inviter à un « goûter » sur les coups de dix heures, ce qui m'a fait très peur car j'ai cru que c'était un piège et que j'avais fait une connerie mais non ils voulaient juste profiter d'un moment de calme pour manger de la brioche tous ensemble c'était vraiment très étrange j'espère ne plus jamais revivre ça puis vendredi je suis allée voir mon meilleur ami sur grand écran dans un petit cinéma car un de ses potes a monté un genre de documentaire sur l'amour et sur les nouvelles formes de relations blablabla c'était très marrant en vérité et je pensais rentrer directement après mais j'ai retrouvé des gens du passé et j'ai fini paumée au fin fond de ma banlieue dans le même genre de soirée que celles où j'allais à dix-sept ans c'était fatiguant, étonnant et plein de drogues auxquelles je n'ai pas du tout touché (trop forte) mais très bien en même temps même si j'ai appris qu'un ami de cette époque était un énorme violeur, c'est le point négatif mais à chaque fois qu'on m'apprend ce genre de nouvelle je suis jamais étonnée, sur une note plus positive hier j'ai enfin découvert l'appart d'une de mes meilleures amies après des mois à ne pas réussir à se voir autrement qu'au thé dansant d'anniversaire de ses parents... (la vie d'adulte apparemment) et je remercie infiniment son entorse car c'est son immobilisation qui nous a permis de passer enfin un moment ensemble à se raconter nos vies et à pas mal rire aussi, c'était super sympa et la suite l'était tout autant puisque j'ai rejoins tia avec mes meilleures amies pour leur faire découvrir notre bar préféré et par conséquent pour qu'elles rencontrent tia aussi, même si la raison pour laquelle on se voyait était officiellement l'exposé qu'on a à faire pour cette semaine et parce que c'était plus pratique de travailler aujourd'hui si on s'y mettait ensemble dès le réveil, chose que l'on a évidemment pas du tout fait car on s'est levées à pas d'heure et qu'on a ensuite préféré discuter du fait que les sociologues étaient quand même d'énormes prouveurs à écrire des textes insupportables et illisibles simplement parce qu'ils sont tous moches (c'est notre théorie, vive la sociologie)
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guezzmaux · 1 year
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PARFOIS, NOUS DEVONS JUSTE LIBÉRER UN MOMENT L'IMAGE DE LA VIE QUE NOUS AVONS IMAGINÉE ET COMMENCER À APPRÉCIER L'HISTOIRE QUE NOUS VIVONS.
Ça nous arrivera plusieurs fois un avenir différent de ce que nous avions prévu ou imaginé. Malgré les milliers d'hypothèses différentes que nous avions envisagées, malgré qu'on ait tout prévu dans les moindres détails, la vie est toujours prête à nous surprendre. Mais, ne te laisses pas effrayer, ne te décourages pas lorsque les plans que t'as faits ne sont pas respectés. Parce que le meilleur, c'est juste ça : le fait de n'avoir aucune idée de comment les choses vont vraiment se passer, le fait que, même quand tout semble si évident, il arrive toujours quelque chose qui nous surprend, quelque chose qui nous teste et nous oblige à nous éloigner de notre zone de confort. Nous nous sentons tous un peu arnaqués lorsque nos attentes ne sont pas satisfaites, mais ensuite, à plusieurs reprises, la réalité dépasse largement les attentes. Ce que nous attendons nous rassure, nous immobilise ; ce que nous attendons pas, plutôt, nous déstabilise au début, mais ensuite c'est ce qui nous fait grandir et change vraiment nos vies. S'il y a un changement de plans, ne panique pas, n'aie pas trop peur, essayes simplement de profiter la nouvelle histoire, admir ou même profite de ce qui est là.
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fabseg-reader · 11 months
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Miraculous: Tales in the Opposite Universe (Inversed Personas AU): Chapter Two part 6
This story is a fanfiction (Not an official script for an episode of the TV show). Some characters result from Miraculous: Tales of Ladybug and Cat Noir (original title: Miraculous: Les aventures de Ladybug et Chat Noir). It contains some original characters (OC) but they're fanon. All rights reserved to ZagToon.
Part one two three four five
At the rusted ship Liberty where the Thrower shoots many summoned projectiles on Wayhem who dodges its all. Meanwhile, the brown boy begins to exhaust. The villain throws a trash bin with his slingshot and manages to hit the latter's shoulder. That's causing Wayhem's fall on the ground. Ouch !
W (thinking): "I can't keep up. He's going to crush me the face. If I had Tikki with me. If I had still my earrings…"
Th: "I will teach you how to not interfere on my business, you dick. It's between Adrien and ME."
W (breathing): "I know Adrien is an unpleasant guy. I even berated him for his actions, but he has a good side on him. He makes efforts for changing himself."
The Thrower enrages because of his enemy's words.
Th: "Adrien is a bastard. You dont have to defend his foolish dude, Wayhem."
W (smiling): "If you think about him like that so you'll never learn to better know."
Just as he was going to shoot one last time, he is suddenly stopped by a moving staff that destroy the projectile due to the impact.
Th: "Hey !! What's wrong…"
The Thrower is surprised. Ladybug and Alley Cat stand up in front of him. While the villain is watching the two superheroins, Wayhem manages to escape and find a hideout before he joins the Resistance group.
Th: "Alley Cat and… (to Ladybug) Who are you, 'black and red' girl ?"
Ladybug: "I am Ladybug. I want to say you: Cease your attack and let's talk together."
Alley Cat: "Seriously ? I have a better line. (to the Thrower) Cease your attack against the music party. These kids were just purring.
Th: "Where is Adrien ?"
AC (exposing her tongue): "Go to find him yourself."
The villain becomes mad that he shoots on the superheroin duo. The battle has begun. The Ladybug-Alley Cat pair and the Thrower fight each other by punching, kicking, sending magic attacks, staff hitting and yo-yo spinning.
LB: "We must destroy his slingshot, Alley Cat."
Th: "You two are really troublesome, ladies."
AC: "Hey ! I'm a cat. Not a lady. It's time to beat you up. Cataclysm !"
Alley Cat summons her power of Destruction.
LB: "That's too earlier. Damn ! Lucky Charm !"
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At this moment, a butterfly-themed supervillainess watches the battle from the rooftop of a building behind a fireplace. She is on the other side of the Seine: It's Lycène Bleue but, this time, she has a different look (she has red black-dotted parts on her villain's outfit). She has already unified Ladybug and Butterfly miraculouses.
She waits the right moment for catch Alley Cat off guard.
Lycène (thinking): "The Thrower is a good distraction. If he resists long enough, Alley Cat could accidentally make a mistake with her Cataclysm. If her and the other parallel Ladybug holder manage to defeat him. I'll use the plan B."
She watches her yo-yo and she smirks before stealthily moving to the ship and hiding behind.
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Back to the battle, Ladybug and Alley Cat had just taken advantage on the Thrower. The villain is immobilised by the Ladybug's yo-yo. Alley Cat puts her Cataclysm on the slingshot and destroys it where the akuma emerges from. Ladydug prepares his yo-yo.
LB: "No more evil-doing for you, little akuma."
She purifies the dark butterfly turned back into white. Bye bye, little butterfly !
AC: "That was easy, ma Lady."
LB: "Yeah. Bien joué ! (thinking) And no need to call me 'ma Lady'. It's Cat Noir who says that."
They bump their fists each and other for celebrate their success while the deakumarized ginger boy is confused saying "Where am I ?".
The red black dotted superheroin is going to throw the Lucky Charm (that's a towel) in the air for fix it all but she suddenly stops.
AC: "What's wrong, Ladybug ?"
She thinks about a detail. Wait a minute !
LB: "This battle was too easy and too fast. Something is suspicious. My Lucky Charm hasn't been useful yet."
AC (slightly teasing): "If you say it. I go to jump for verify where Lycène could hide while you clean dishes."
Alley Cat jump at the bow of the ship and…
AC: "YAAAAH !!"
Alley Cat's scream alerts Ladybug. She turns her sight to the bow. Ladybug is suddenly horrified: Lycène holds Alley Cat as her prisoner. She has trapped her in a red black dotted barrel filles with glue. The now red-and-purple (instead of blue) butterfly villainess is satisfied of her plan B.
Ly: "It's useless to go to a hidden place, Catgirl. You cannot Cataclysm two times before detransformation. The only remain miraculous for accomplish my wish is mine."
AC: "Screw you, Lycène Bleue !"
Ly: "I am not Lycène Bleue anymore. I will…"
Ladybug throws her yo-yo for attacking Lycène forcing the latter to dodge and land on the quai. Her heroic action moves her adversary away from Alley Cat.
LB: "Don't make bad things to my teamate, Lycène."
Lycène/Coccilycène: "I am Coccilycène now, Ladybug girl from another world. Alley Cat is already trapped in my barrel and I will take her ring once I make you bite the dust."
LB: "Cat Noir will coming for stop you."
CLy: "We'll see that."
The two fighters each have their earrings that are ringing. They had already both summoned the Lucky Charm. They each have four minutes before detransformation.
They spin their yo-yos and they exchange yo-yo attacks each against other. This time, it's between Ladybug and Coccilycène.
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One minute passed and the two fighters are in a tied score. Meanwhile, that could change. Their yo-yos already got intertwined. While Ladybug thinks of how to use the towel, Coccilycène has an idea.
CLy: "You're talented and skilled, Ladybug. Despite I've got more one miraculous than you, I praise you."
LB (a bit of amazed): "You praise me ? (sarcastical tone) Don't try to distract me."
CLy (teasing): Your Cat Noir is still late. I'm thinking what if he's sleeping in a tree."
Coccilycène takes a look on the Ladybug's towel/Lucky Charm.
CLy: "Do you will use tour towel for do cat grooming ? Alley Cat will need it and Cat Noir too."
While the red-purple villainess tries to gain some time for her future strike with her cane-sword on her back, Ladybug looks on a group of teenagers who are behind a pillar of the quai twenty meters from the back of the villainess.
LB: "Of course, Cocci. And it's you who will help me for that."
CLy: "(thinking) Sound like crazy. (talking, amused) I would like to see that."
She exits her cane-sword from behind her back with the left hand. With her sword, she rubs along the thread of her yo-yo and then she grinds the yo-yo like a fishing rod. Ladybug is like tracted (her yo-yo is still intertwined with the Coccilycène's other) in reason of this enemy's unexpected move but she resists by holding the line as possible.
LB (thinking): "Damn ! If I drop now, I will be disadvantaged and nobody can't stop Lycène. Where are you, Chaton ? Now !"
While Ladybug still struggles for not letting go, she watches the group (leaded by Nino) who is silently advancing behind Coccilycène: Each teenager (plus Adrien and Wayhem) is equiped of a paintball rifle. She smiles.
CLy: "Why are you smiling ? Have you lost your mind, Ladybug ?"
LB: "I don't send the message to you, Cocci."
CLy: "What message ?"
LB (to the Resistance group): "NOW !!"
The Resistance group (Nino, Alya, Ivan, Mylène, Luka, Juleka, Rose, Adrien and Wayhem) instantly shoots on Coccilycène. The latter is surprised, shocked: she is hit almost every way and she looses all her weapons (yo-yo and cane-sword). "AAARH !!!"
Ladybug throws her yo-yo for immobilise the destabilized and dirty painted villainess. Adrien comes from behind their enemy and removes the earrings to her. Back into Lycène Bleue, the butterfly girl turns her eyes on him.
Coccilycène/Lycène Bleue (perplexed): "Adrien ?!"
Impressive and stoic, The boy glares the villainess. And the Wayhem-related Tikki appears.
W's Tikki: "Oh… I thank you, young boy."
LB: "Bien joué, Adrien. Remove her Butterfly miraculous too !"
At this moment, Lycène struggles in the Ladybug's yo-yo's thread, picks up her sword and she escapes from the thread to the Ladybug's astonishment.
LyB (enraged): "The battle isn't over yet, you morons !"
LB and the Resistance group (thinking): "Oh, no !"
An feral Lycène is going to take Adrien as hostage. Suddenly, Alley Cat surprisely attacks the villainess by barrel-rolling (but she still trapped in because of the glue). The Catgirl hits the Butterfly girl. The impact is so important Lycène is sent in the air.
LyB (shouting while falling): "I CURSE ALL OF YOOUUU…"
She falls into the Seine.
Resistance members watch on the Seine for verify where the villainess could reappear.
For Ladybug, it's time for fix it all by throwing the towel.
LB: "I understood how useful my Lucky Charm has been as a towel now. Miraculous, Ladybug !"
And all damages are reverted. The stage is repaired, Alley Cat is freed from the glue and, today, Tikki is safe kwami: The Ladybug earings from this universe have been retaken from Lycène Bleue.
After the incident, the reunion can finally resume. But before, some teenagers interrogate Adrien for knowing why he has actes like a hero. Ladybug, Alley Cat, Adrien and Wayhem decide to reveal the whole truth: They have confessed Ladybug and Cat Noir come from a parallel world. Germaine is called Marinette like MDC and Nathan is Adrien and the two come from a parallel world too.
Wayhem has confessed he's Rouge Chance. With his Tikki, he publicly transforms in front of his friends before detransforming.
W: "Meanwhile, Lycène Bleue knows my real identity. I will no longer Rouge Chance. I say to all of you: Good luck for the future."
He returns the earrings to Alley Cat the guradian of the Miracle Box (from this world, of course).
The ginger boy even apologized to Adrien for have purchased him in last day. (even if he can't remember his own akumatization).
GiB: "I sorry for having misjudged you, Adrien from another parallel world. It sounds crazy you came from another world like exactly look like the prankster Adrien who annoys us."
A: "Don't worry. I don't reject you."
GiB: "You're so kind. Wayhem is honest too. If Adrien has a good side, I invite him to a Bike race."
A: "Cool."
About revelations, Ladybug didn't have revealed her identity as Marinette or 'Germaine' and Adrien have prevented to confess to be Cat Noir. Result: These people believe they are 'four' from the previous world about to be teleported by Voyager.
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heroslitteraires · 1 month
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Un peu plus de réflexion!
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Amélie Dubois.
La fois où… j’ai cédé le passage à un éléphant. 346 pages.
Les éditeurs réunis.
Mon nom est Mali Allison : psy de formation et écrivaine de passion. Depuis un moment, je me questionne à propos d’une certaine relation. De plusieurs relations, devrais-je préciser. On dirait que mon tissu social s’effrite au point de devenir transparent. « C’est plus facile d’être seule comme un ermite dans une caverne qu’avec du monde finalement! », que je songeais dernièrement, habillée en mou, tranquille chez moi à écrire des histoires. Ladite relation et moi avons décidé de nous rendre au Sri Lanka pour solidifier notre couple – ou pour le ruiner complètement, c’était à déterminer. Ce périple devait nous permettre de nous recentrer et d’y voir clair. Or, ce fut un peu plus compliqué que prévu. En réalité, voyager en Asie, c’est naviguer parmi des marées humaines en s’inventant disciple d’une religion impliquant une ribambelle d’animaux allégoriques farfelus, alors que son juvénile chauffeur de tuk-tuk fait figure de thérapeute conjugal entre deux visites de bouddhas couchés arborant toujours un regard de jugement dernier. C’est aussi expérimenter un inquiétant karma humide pour ensuite immobiliser son vélo en bordure du chemin de sa vie afin d’apercevoir l’éléphant assis en tailleur en plein centre de toutes ces relations qui ne tournent pas rond. L’important, au bout du compte, est de reconnaître qu’il existe, cet éléphant, afin de lui céder le passage… ou non!
Mon avis :
J’avais hâte de pouvoir lire le dernier roman de cette autrice! Celui-ci est un peu plus en profondeur avec des réflexions sur les relations, mais en aillant toujours cette petite touche d’humour dans les situations qui peuvent devenir difficiles. Un début de lecture lente, car je ne je savais pas trop où l’histoire menais. Cependant, la lecture est devenue de plus en plus addictive, je voulais connaitre la suite des situations avec le personnage principal. J’ai bien aimé l’angle sur la réflexion des relations amoureuses et amicales aussi. Malgré qu’on soit tous différents, il est important de pouvoir communiquer ce que l’on ressent et de comprendre ce que l’autre vit aussi. C’est une livre à lire absolument!
Quel roman de cette autrice préférez-vous?
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papillon82fluttersby · 2 months
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Famous Five Art Nostalgia #LC13
Introductory post
Introduction to ‘Les Cinq’
Les Cinq et le rayon Z – The Famous Five and the Z-Rays
Original publication date: 1977 (France), 1987 (UK)
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(Cover by Jean Sidobre, 1980)
The Five are caught in a strange case that will leave them stunned. 😶
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Plot summary:
(Disclaimer: All provided translations are my own.)
The Kirrins are spending the spring holidays in Clairval, a small town in a mountainous area near the Swiss border, thanks to Mr Kirrin attending a scientific conference in the area. The children delight in exploring the area on their bikes.
As the Five are climbing up a path on a hill, Dick’s bike stops abruptly and he goes flying over the handlebars. Once the children are reassured that Dick is not seriously injured, they turn to the bike and are astounded to see it standing up on its own, incomprehensibly immobilized, and they are unable to move it despite their best efforts.
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(An inexplicable occurrence!)
[TRANSLATION: Anne: Oh! Dick! Your bike's paralysed! Julian: Yes, that's exactly it! Narrator: The bike standing on its own on the road defies their comprehension.]
Just as they're wondering what to do, a 15-year-old local boy approaches on his own bike. After introducing himself as Carl, the boy tells them that the exact same thing happened to him a couple of days earlier, his bike freezing for several minutes on the road before inexplicably unfreezing again. And that's exactly what happens with Dick’s bike, which falls down on the road after a few moments. Since Carl had his misadventure in the same general area, they examine their surroundings but don’t find anything out of the ordinary. When the Five recount their adventure at dinner, Mr Kirrin urges them not to talk about it with anyone else, without offering further explanations.
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(First investigations)
[TRANSLATION: Dick: None of this tells us very much. Carl: It's an unsolvable mystery. George: There’s no such thing as an unsolvable mystery. Narrator: Back to their rented villa, George, in agreement with her cousins, decides to tell her parents about their adventure. Dick: I took a serious fall on my bike this morning... and in rather unusual circumstances! Fanny: I hope you didn't hurt yourself!]
The Five go back to the hill on the next day to continue their investigations. Timmy is chasing a rabbit when the latter suddenly comes to a halt, petrified as Dick’s bike was the previous day, before reviving after a while.
After hearing about this new event in the evening, Mr Kirrin reveals that one of his colleagues, Professor Audouin, has invented a paralysing ray, known as the Z-ray, and that the prototype was stolen the day before the conference, along with the professor’s wallet and travel bag while he was settling at the hotel. The device is a cylinder fitted with three buttons that can be used to immobilise either an object (such as a bike), a living being (such as a rabbit) or both at the same time (hypothetically a bike and its driver). The random use of the ray so far leads Mr Kirrin to believe that the transmitter has been stolen by local thieves rather than foreign spies, but he fears that this activity might draw undue attention to this new technology.
Back on the hill the next day, Anne spots an old shack which is in sight of the path, and they see signs of people using this place. After this discovery, the Five leisurely make their way back to the path, George stopping to play fetch with Timmy while Dick takes a nap under a tree and Julian and Anne contemplate a lizard basking in the sun, when George’s cousins suddenly notice that they can no longer hear her playing with Timmy... Indeed, they find George petrified in mid-motion! Evidently, she has been targeted from the shack. When George revives, she is – to no one’s surprise – furious, and reports that she could hear her cousins talking but couldn't feel Timmy pawing at her.
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(George falls victim to the ray! 😱)
[TRANSLATION: Dick: L… L… Look! Geo… George! She’s pe… pe… petrified. Anne: How awful! Julian: Don’t cry! Remember what happened with the rabbit. Dick: These wretches are toying with us. If only Uncle Quentin were here.]
Two days later, the news comes out that a robbery occurred in the vicinity, the targeted couple reportedly being unable to move while the thieves went through the house and stole their valuables. The Five understand that the ray’s robbers have found a way to put this technology to use. They set up a surveillance at the shack, but to no avail. Similar thefts continue for the next few days.
Their surveillance finally pays off one night when the Five see the thieves returning to the shack after a robbery. They manage to get hold of the device and call the police. The bandits are arrested, and the device is entrusted to Mr Kirrin, who wants to return it to Professor Audouin as quickly as possible. But no sooner do they arrive at the hotel than they learn that the professor has just been kidnapped by two men, who had him climb into a car after drugging him. The car was reported to head for the Swiss border, and it is suspected that the professor was abducted by foreign agents who want the plans for the Z-ray.
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(Bad news at the hotel)
[TRANSLATION: Doorman: [It’s about] Professor Audouin, sir! It seems he's been kidnapped! Hotel manager: Kidnapped here... in my establishment! Mr Kirrin: Never mind your pride! Tell us what you did to find our friend.]
A few days later, the police is stumped and the kidnappers have still not been arrested. The Five suspect that they have stayed in the area to avoid the roadblocks and thwart the search. The Five follow the road leading to the border, looking for smaller junctions that the kidnappers might have taken. Their investigations lead them to an isolated mansion, discussions with local folks supporting their intuition that this might be the place where the professor is detained. In order to ascertain the professor's presence, they go back to the mansion in the evening after taking a piece of the professor's clothing for Timmy to smell (Anne was charged with this mission: she went to the hotel where she rummaged through the laundry basket to retrieve one of the professor’s socks). The Five confirm the professor's presence in the mansion, but also discover the presence of two guard dogs.
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(An ingenious plan)
[TRANSLATION: Anne: ...And there were piles of bags containing customers' dirty laundry with their names written on them. Julian: Ahahah! George: Shush! Give me that sock. George (second panel): Come on, Tim! Search, search! Timmy: Snuff, snuff. Timmy (third panel): Woowhoowoo… George: Tim, you crazy dog! Will you be quiet.]
The Five take their chance the next day and manage to get the professor free, using the Z-ray to paralyse the kidnappers. The police are called and arrest the bandits.
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Cover art through the ages:
(Disclaimer: This is not an exhaustive list; sometimes the dates are difficult to pinpoint; and I have purposefully not included editions that re-used similar cover art, with differences only in layout and font style.)
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(Original cover art by Jean Sidobre, Hachette, 1980)
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(Yves Beaujard, Hachette, 1989 – zap!)
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(Paul Gillon, Hachette, 19927 – breaking and entering!)
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(Frédéric Rébéna, Hachette, 2013 – investigators deep in thought)
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Thanks for reading!
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lanuitlennuie · 4 months
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Je reviens sur Linhart. Je lis que le 10 mai 1968, souffrant de problèmes psychiques, il entre en cure de sommeil «alors que mai 68 bat son plein». Robert s'est couché au cœur de l'émeute. Mon père m'avait raconté qu'à la même époque, alors qu'il était apprenti ouvrier typographe à Tours, on l'avait envoyé à Paris livrer quelque chose, peut-être les épreuves à tirer d'un manuel quelconque. Je ne sais pas comment il avait voyagé, en train vraisemblablement pourtant je crois me souvenir qu'il parlait d'une mobylette ou d'un scooter, sauf qu'on ne parcourt pas 300 bornes à dos d'un tel équipage, . Voilà, je me souviens, justement les trains étaient bloqués. La grève immobilisant tous les circuits, mon père avait du monter sur Paris avec sa mobylette parce qu'il n'y avait pas d'autres moyens. L'image de Nanni Moretti casqué est venue figurer dans ma tête ce jeune homme efflanqué, pourtant sans barbe à l'époque et tout sauf fringant. Terrifié par la violence répressive et l'intensité des rues, il s'était caché derrière une porte cochère, attendant de longues heures que le calme revienne. Au moment où Robert se couchait, René se cachait. Je suis née le même jour, cinq ans plus tard.
Aujourd'hui je quitte Q sur ce mot, *promesse* qui m'échappe à la place d'un autre, *problème*.
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La promesse, Jean-Pierre et Luc Dardenne, Belgique, 1996.
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psycho-plume · 4 months
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Défi Écrire Chaque Jour - 10e Jour : Plongée dans les méandres de la procrastination
Bonjour à tous et bienvenue dans le défi d’écriture quotidien de Psycho-Plume. Aujourd’hui, nous abordons un sujet qui touche, je pense, chacun d’entre nous à un moment ou à un autre : la procrastination. Ce phénomène mystérieux, souvent mal compris, peut nous immobiliser et influencer profondément notre quotidien et notre bien-être psychologique. Ensemble, explorons ce qu’est réellement la…
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christophe76460 · 8 months
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LA LIBÉRATION DE L'esprit DE L'HOMME, EMPRISONNÉ PAR LA CHAIR ET L'ÂME.
Frères et sœurs en Christ, après notre repentance , si notre vie demeure intacte, la vie de notre esprit ne pourra jamais faire son apparition.
Il faut dans cette étude considérer les hommes qui ont en eux la vie du Seigneur. Parmi ceux qui ont la vie de Dieu, se trouve deux catégories : d'une part, ceux chez qui la vie est confinée, restreinte , emprisonnée et incapable de se manifester ; d'autres part, ceux en qui le Seigneur s'est frayé un chemin par lequel sa vie s'écoule.
Frères et sœurs, la question n'est donc pas de savoir comment obtenir la vie , mais plutôt : comment permettre à cette vie de l'esprit de se manifester. Quand nous disons que nous avons besoin que le Seigneur nous brise, ce n'est pas simplement une manière de parler ; ce n'est pas non plus une simple doctrine. Être brisé par le Seigneur est d'une importance capitale. La vie de Dieu pourrait fort bien s'étendre sur toute la terre, mais elle reste emprisonnée en nous. Le Seigneur est bien capable de bénir l' Église, mais si la vie reste confinée en nous, comment pourra- t- elle se répandre ? Si l'homme charnel demeure tel quel, sans être brisé , nous ne serons jamais en bénédiction pour l' Église, et Dieu ne pourra pas bénir sa parole à travers nous.
Bien des serviteurs de Dieu s'imaginent que leur homme extérieur ( corps physique) est plus précieux que leur homme intérieur ( esprit de l'homme). Ce renversement des choses est un vrai problème dans l' Église d'aujourd'hui. L' un fera grand cas de son intelligence , se regardant comme un personnage important ; pour un autre, ce sera son cœur, ses émotions propres qu'il considérera comme un trésor, et il se prendra pour quelqu'un ; d'autres se tiennent en haute estime, pensant qu'il sont meilleurs que le du monde, que leur éloquence surpasse celle de leurs frères en Christ, que leur promptitude à agir ou l'exactitude de leurs jugements les rends supérieurs. Quelles raisons avons nous donc d'avoir de nous -mêmes une opinion si flatteuse, si notre chair tient notre esprit enfermé au lieu de le libérer ? Le Saint Esprit agit sans cesse. Les événements et les surprises se succèdent dans notre vie. Les mesures disciplinaires que l' Esprit de Dieu prend à notre égard n'ont qu'un but en vue : brisé notre homme charnel, pour que notre homme spirituel puisse se dégager. Mais c'est là que nous rencontrons des difficultés:
nous nous irritons pour des riens ; nous murmurons contre des petits mécomptes. Le Seigneur est en train de nous préparer un chemin de service, mais à peine sa main nous a - t - elle touchés que nous voilà malheureux , au point de prendre Dieu à partie et de nous immobiliser dans une attitude négative. Le Seigneur emploie deux méthodes différentes pour briser nôtre homme extérieur ( charnel). L'une est progressive , l'autre est brutal. Pour certaines personnes, le Seigneur accordé une destruction soudaine , suivie d'une autre qui est progressive. Pour d'autres, le Seigneur permet des épreuves constant , quotidiennes jusqu'à ce qu'un jour Il procède à une destruction générale. Le Seigneur a besoin de travailler en nous pendant plusieurs années pour pouvoir accomplir cette oeuvre de destruction. C'est Lui qui fixe le moment. Nous ne pouvons pas en abréger le délai, bien que nous puissions certainement le prolonger. Pour certains, le Seigneur peut accomplir cette oeuvre après quelques années de marche avec Lui ; pour d'autres il manifeste qu'après dix ou vingt ans, l'œuvre reste inachevée. Rien de plus sérieux ! Rien n'est plus grave que de gaspiller le temps de Dieu. Que de fois, l'avance de l' Église en est ralentie ! Nous pouvons prêcher en utilisant notre intellect , remuer les gens par nos sentiments, mais si nous ne savons pas comment utiliser notre esprit, l' Esprit de Dieu ne peut pas nous utiliser pour toucher les autres. C'est pourquoi, si nous ne sommes pas encore consacrés au Seigneur, entièrement et consciemment , faisons-le dès maintenant , en disant : " Seigneur, pour l'avenir de l' Église, pour l'avenir de l' Évangile, pour le triomphe de tes desseins, et aussi dans l'intérêt de ma propre vie, je m'offre à Toi sans condition ; je m'abandonne sans réserve entre tes mains. Seigneur, c'est avec joie que je m'offre à Toi et que je suis prêt à Te permettre d'accomplir Ta volonté en moi ".
Frères et sœurs, que Dieu nous accorde de discerner ce qui est de sa main, pour que nous puissions Lui dire à genoux : " C'est Toi ; et puisque c'est Toi , je veux l'accepter"
Ce qu'il nous faut, c'est reconnaître quelle est la main qui nous tient. Ce n'est ni une main humaine, ni celle de la famille, ni celle des frères , ni celle des soeurs dans l' Église, mais c'est celle de Dieu. Nous devons avoir cette minimale de discernement : quoi que le Seigneur fasse, veiller à l'accepter et l'accepter dans la foi; le Seigneur ne pose tromper.
Comprenne qui pourra.
Watchman Nee.
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patern29 · 1 year
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Comment bien réussir son mouillage?
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Partir en croisière, c'est aller à la découverte de belles baies, de petites criques et jeter l'ancre. Pour une nuit ou une escale plus longue, immobiliser son bateau et réussir son mouillage passe par une bonne technique et un bon équipement. Voici quelques conseils pour réussir son mouillage. Mouiller son voilier, dans une crique abritée des vents, est un moment qui sera toujours magique. Qui parmi nous, n'a pas dans la tête, des souvenirs d'escales inoubliables à Houat ou aux Glénan. Vous êtes parfois seul au monde, en avant ou après saison, par exemple. Mais pour passer une bonne nuit, il faut s'assurer que l’ancre va bien tenir au fond. Réussir son mouillage, c’est donc conserver cette magie pendant toute l’escale... Au delà de la magie, un bon mouillage forain est un gage de sécurité pour votre bateau, et l'équipage. Nous allons donc voir ensemble quelles sont les bonnes pratiques pour réussir son mouillage, entre le choix de l'ancre, la longueur de chaine et les différentes techniques de mouillage. Pour rappel, certains plans d'eau sont équipés de coffres, et il est interdit de jeter l'ancre, afin de protéger la faune et la flore marine. Vous arrivez enfin, après plusieurs heures de navigation, à votre destination. Cette baie bien protégée des vents, et à l'abri des courants, va vous permettre de passer la journée ou la nuit, à l'abri. Vous jetez l’ancre rapidement, pliez les voiles et profitez du moment pour aller à terre, sans vous soucier de votre mouillage. Mais voilà, à votre retour, la bateau n'est plus au même endroit... A l’inverse, vous êtes stressé, savez que vous allez passer la nuit au mouillage et vous coucher en gardant un œil sur les feux de mouillages des voisins, que vous allez vous levez à plusieurs reprises. Vous savez déjà que votre nuit se fera dans le carré, et surtout pas dans la cabine arrière. Bref, la nuit va être longue. Dans les deux cas, pour mieux dormir ou éviter les gros soucis, le plus prudent est de bien faire les choses dés le début, de bien poser l’ancre, dans les règles de l’art. Le mouillage forain est souvent la seule solution pour profiter d'îles comme Houat, Hoedic, l'Île d'Aix ou encore les Îles Chaussey.
Comment se préparer à jeter l'ancre?
Avant de parler techniques de mouillage et types d'ancre, anticipons les choses et préparons nous à jeter l'ancre. cela passe par quelques bonnes habitudes: - Regardez la météo pour anticiper la direction de la houle et du vent. En été, anticipez les brises côtières, parfois virulentes. - Vérifiez que le mouillage forain est bien autorisé dans la zone ou vous arrivez. Sinon, prenez une bouée - Choisissez votre zone de mouillage en fonction de cette météo et du type de fond - Observez les autres bateaux afin de prendre l'éventuel courant en compte et choisir un espace libre, pas trop proche des voisins - Equipez-vous de chaussures et gants - Vérifiez que la chaine est claire et... bien attachée au bateau ;) - Sortez l'ancre de la baille à mouillage et posez la dans le davier - Testez, éventuellement, votre guindeau, afin de vérifier qu'il fonctionne bien. Ceci étant fait, nous allons pouvoir étudier, ensemble, les différentes techniques de mouillage et le meilleur choix d'ancre et de chaine, en fonction de votre bateau et du type de fond rencontré.
Quelles sont les différentes techniques de mouillage?
Oringuer, pour mieux remonter l'ancre Plus qu'une technique de mouillage, oringuer est surtout une solution pour faciliter la manoeuvre lorsque nous quittons la zone. Cette technique de mouillage consiste à frapper un bout, un orin, sur l’avant de l’ancre. En reprenant le bout, c’est la partie avant de l’ancre qui est reprise en premier, ce qui permet de la remonter plus facilement si elle est bloquée. Affourcher pour éviter de trop bouger Affourcher est une technique de mouillage qui permet de réduire la zone d’évitage de votre voilier. Pour cela, vous allez mouiller deux ancres avec des distances de chaîne égales, suivant un angle défini formant un triangle. Attention, cependant, à ne pas utiliser cette technique partout. Si vos voisins bougent, sur leur mouillage, il vaut mieux bouger avec eux… Empeneller pour sécuriser un mouillage par mauvais temps Empeneller est une technique de mouillage consiste à installer deux ancres sur la même chaîne. La première ancre servira à crocher dans le fond quand la deuxième permettra à la chaîne de rester au fond. Idéal si le vent monte. Vous pouvez très bien utiliser une ancre moins lourde que la première puisque l'idée de celle-ci est de maintenir la chaine au fond. Mouillage arrière pour rester dans le même sens Le mouillage arrière consiste à mouiller une ancre à l’avant du bateau, qui sera doublée par une deuxième ancre mouillée à l’arrière. Le mouillage arrière permet de stabiliser le voilier dans une direction donnée.
Comment bien poser l'ancre de son bateau?
Réussir son mouillage demande quelques précautions avant et pendant la manœuvre. La première règle est de bien repérer l’endroit ou on va mouiller le bateau. Au-delà de savoir si le mouillage est bien protégés des vents et de la houle, il est important de regarder quel type de fond se trouve sous le bateau. L’idéal est de mouiller sur un fond sableux ou vaseux, et d’éviter les algues, herbiers, voir les roches. C'est surtout le cas si vous souhaitez échouer votre bateau. Ensuite, vérifiez bien la météo et, en atlantique, l’heure des marées. Votre heure d’arrivée par rapport à la marée déterminera la longueur de chaîne que vous devez mouiller. La règle veut que l’on mouille 3 fois la hauteur d’eau, à la pleine mer, de chaîne. Rajoutez une longueur si les conditions météo se durcissent. Retenons qu’une ancre fonctionne de façon optimale quand la traction exercée sur celle-ci est horizontale. Plus le vent monte, plus vous devrez lâcher de la longueur de chaîne.
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Quand vous laissez filer la chaîne, manuellement ou à l'aide d'un guindeau, après avoir jeté l’ancre, faites le petit à petit, ne jetez pas tout d’un coup. Une bonne technique consiste, bien évidemment à arriver face au vent, stabiliser le bateau avant de jeter l’ancre, mais à faire reculer le bateau, au moteur, afin de bien étaler la longueur de chaîne.Quand votre manœuvre de mouillage est terminée, il ne reste plus qu’à contrôler que votre ancre ne chasse pas. Deux méthodes complémentaires. La première consiste à prendre la chaîne dans sa main, sans la serrer. Si l’ancre chasse, vous le sentirez de suite. La deuxième méthode, qui est complémentaire, est de prendre un alignement, à terre. Cet alignement vous servira de repère. Quand votre bateau est stabilisé. Vous n’avez plus rien à faire et vous pouvez profiter, sereinement, de votre escale. Et dans le pire des cas, si votre ancre chasse, reprenez les points ci-dessus et vérifiez votre mouillage. Pour résumer: - Préparez la ligne de mouillage - Arrivez face au vent ou au courant, suivant lequel est le plus puissant - Mouillez l'ancre en laissant filer la chaine - Reculez le bateau, en utilisant, éventuellement, la marche arrière, afin de bien étaler la chaine - Vérifiez que l'ancre ne chasse pas - Evaluez l'évitage du bateau - profitez de votre mouillage - Allumez votre feu de mouillage pour la nuit.
Quelle ancre de bateau choisir?
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Il existe plusieurs types d’ancre, aux designs complètement différents. Chacune d’entre elle a ses spécificité et garantie une bonne tenue sur chaque fond avec plus ou moins de succès. Les différents types d'ancre de bateau - Ancre plate: L'ancre plate est utilisable sur des fonds plutôt sableux. Elle est cependant déconseillée sur les algues ou roches. Elle a du mal à se replanter si elle décroche. - Ancre Soc de charrue: Ce type d'ancre est inspiré des charrues, tout simplement. Elle est très efficace, même si son volume peut prendre de la place dans une bail à mouillage de petit bateau. Elles ont le gros avantage de se replanter facilement si elles décrochent. Il existe des modèles à verge articulées, comme la CQR, ou fixes comme la Kobra, la Rock ou la Delta. - Ancre Spade: Sans vouloir faire de pub, cette ancre a le prix le plus élevé. mais c'est le must. Sa verge creuse et sa pointe très fortement lestée (50% du poids total) la rende très efficace. Concernant les matériaux de fabrication, les ancres sont généralement fabriquées en acier galvanisé. Depuis quelques temps, on trouve des ancres en aluminium. Elles ont l'intérêt d'être plus légères mais sont plus chères.
La longueur de chaîne pour votre mouillage
La longueur de chaîne est l’élément le plus important d’un bon mouillage. C’est la chaîne qui va garantir une bonne tenue de l’ancre. La meilleure ancre au monde ne tiendra pas si la longueur de chaîne est insuffisante. L'idéal est d'équiper son bateau d’une grande longueur de chaîne, ce qui  permettra de mouiller par des fonds profonds. Au mouillage, il est indispensable de mouiller une longueur de chaîne de 3 à 5 fois la profondeur d’eau suivant les conditions météo. Concernant le diamètre d'une chaîne, du 8mm sera suffisant pour un bateau jusqu'à 4.5 tonnes. Du 10mm sera conseillé pour des bateaux entre 4.5 et 12 tonnes et du 12 voir 14mm au delà. Quelle ancre pour quelle longueur de chaine? Longueur du bateauDéplacement du bateauPoids minimum de l'ancreDiamètre chainejusqu'à 4m300 Kg3.5 Kg6 mm5.50m800 Kg6 Kg6 mm6.50m1 000 Kg8 Kg6-7 mm7,50 m2000 Kg10 kg8 mm9 m3000 Kg12 Kg8 mm10,50 m4500 Kg14 Kg10 mm12,50 m8000 Kg16 Kg10 mm
La solution de la bouée de mouillage automatique
La société SWI TEC propose une bouée de mouillage automatique simple et pratique pour les zones à marées notamment. La société SWI TEC propose différents produits permettant de simplifier la vie à bord d’un bateau, au mouillage ou en navigation. Dans son catalogue, on découvre une bouée de mouillage, un orin, permettant de situer l’ancre et de la remonter plus facilement si elle est coincée. L’orin Un orin permet de débloquer l’ancre quand elle est coincée, au mouillage. L’ancre peut, en effet, être coincée sous un rocher ou prise dans des algues. Dans ce cas, il est très difficile de la remonter en tirant sur la chaîne. Ormi si le bateau est échoué, à marée basse, la solution est, alors, d’utiliser un orin, si ce dernier est installé. L’orin est un bout qui est fixé sur le diamant de l’ancre. En tirant dessus, on bascule l’ancre en la relevant à l’envers.Le seul inconvénient de l’orin est que sa longueur doit correspondre à la profondeur du mouillage pour éviter qu’il se balade partout. Et cette longueur de l’orin est compliquée à gérer dans les zones à marées. Cette bouée, proposée par SWI TEC, est originale par son enrouleur, à l’intérieur de la bouée. Celui ci permet à la bouée d’être toujours à la verticale de l’ancre Quelle que soit la profondeur d’eau, suivant la marée. Cette bouée existe depuis 20 ans. Elle est utilisable jusqu’à une profondeur de 20m, ce qui est largement suffisant pour un mouillage. Son point de rupture est assez élevé, jusqu’à 500kg. Read the full article
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thewul · 2 years
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Gunray Electromagnetic Jet Turbine, G-JET
Ceramic body & blades
Active magnetic bearings
Frictionless graphene shaft
Electromagnetic accelerated exhaust
Dual full electric or fuel modes
High pressure PSI intake
Easy Turbine Block, ETB
Self Diagnostic Chip / EEPROM
TWIN BRIDGE / EEPROM
SAA / EEPROM
FLASHER / EEPROM
TAXI / EEPROM
Notre deuxième partie concernant la propulsion Professeur
Tout a fait! Des turbines Bombardier?
Des turbines développées de bout en bout par Bombardier et Shaeffler Professeur
A terme nous voulons vendre autant d’avions que Bombardier, Boeing et Airbus réunis, acheter nos turbines ailleurs alors que nous pouvons les produire est une dépense très conséquente, trop conséquente
ETB?
Tout ce bloc que vous voyez est coulissant vers le l’arrière a partir du moment ou on dégage les stop block
Donc le bloc est installé dans une cage effectivement oui, bagues électromagnétiques inclues?
Exact Professeur, le bloc dispose de connecteurs au sol
Le but avec ETB?
Gagner du temps sur la maintenance, ETB nous permet de remplacer plus facilement ces turbines si nécessaire plutôt que d’avoir a les réparer en immobilisant tout l’appareil
Pour y accéder on retire le bloc d’échappement?
Effectivement
Le temps de remplacement de ces blocs ETB?
2 a 3 heures pour un Hawkeye de 67.2m, une fois installées l’avion fait un diagnostic des nouvelles turbines dont les paramètres sont quasiment identiques en attendant d’affiner son paramétrage durant les premiers vols
Et si on veut retirer juste la turbine?
Pourquoi faire Professeur, il faut vérifier que la nouvelle est installée dans l’axe cela peut prendre des jours voir des semaines pour vérifier le parallélisme des deux, on retire les blocs ETB on les laisse de coté pour faire un assessment de pourquoi il y a eut une panne et on les remplace par des blocs opérationnels
C’est cela un grand transporteur de l’espace Professeur, on ne va pas rester a dire aux passagers non attendez il faut changer de vaisseau, on va voir si il reste de la place, on ne retrouve plus vos bagages
Les spaces docks!
Les space docks sont des 1 stop shop pour tout ce qui concerne le Gunray a l’exception de son cœur de compression
Mais pas les compresseurs
Non les compresseurs c’est du service ils sont accessibles depuis la soute a bagages, le cœur de compression c’est quasiment tout l’appareil, mais cela reste des pannes rares, le cœur de compression en céramique est inspecté aux ultrasons a chaque visite technique
Le dernier visuel est différent des autres?
C’était l’occasion de montrer SUITCASE, la turbine du TIZEN de 19.1 mètres
Pourquoi le TIZEN?
Il est petit Professeur il rentre facilement dans la soute d’un vaisseau, il peut tourner au solaire, c’est l’idéal pour explorer une exoplanète a atmosphère similaire a la notre, VTOL pas besoin de piste, et donc dans le spatial il faut penser modulaire, pouvoir remplacer des turbines sur place n’est pas négligeable
Bien, il y a un point important que je voudrais aborder avec vous a présent et qui concerne l’électrification de l’appareil, nous avons donc un toit solaire exact?
Exact Professeur
Nos turbines électromagnétiques recèlent un autre important potentiel que je vais vous exposer en 3 équations, donc EM pour électromagnétique, F pour Fuel, en rotations par minutes, et V pour Volt
EM>F= -V
EM=F= 0
EM<F= +V
Quand nous n’utilisons pas les blocs EM pour accélérer les turbines elles produisent du courant?
Absolument! Et beaucoup de courant qui est proportionnel a la vitesse de l’appareil! L’électrification du Gunray est un succès et ne dépend pas uniquement de son toit solaire
Parfait, c’est compris Professeur et l’on va établir des schémas
-V= mode solaire
0= mode autonome
+V= mode batteries 
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votuxacis · 2 years
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Notice liasse fiscale 2033
z télécharger la notice 2033-NOT-SD ici.
Comment remplir le formulaire 2033-C-SD : Immobilisations - Amortissements ? en quelques minutes la liasse fiscale LMNP, dont le formulaire 2033-C-SD.NOTICE pour établir les annexes 2033-A à 2033-G dans les six mois qui suivent le clôture de l'exercice, la liasse fiscale correspondante.
LIASSE BIC/SI - REGIME RSI (Tableaux n° 2033-A-SD à 2033-G-SD) Notice 2033-NOT-SD : NOTICE POUR ETABLIR LA LIASSE BIC/IS - REGIME RSI (TABLEAUX
NOTICE pour établir les annexes 2033-A à 2033-G des données déclarées sur les liasses fiscales. au moment de l'impression de la présente notice.
NOTICE pour établir la liasse BIC/IS – Régime RSI (tableaux nos 2033-A-SD à L'unification des déclarations sociales et fiscales permet désormais aux
NOTICE. IMPÔT SUR LE REVENU (bénéfices industriels et commerciaux) de l'investissement au tableau n° 2033-D-SD (Cadre IV « DIVERS », ligne RH).
</p><br>https://votuxacis.tumblr.com/post/693770511935799296/notice-tele-philips-ambilight, https://votuxacis.tumblr.com/post/693772128653295616/rekordbox-dvs-manual-francais, https://foxukeqora.tumblr.com/post/693773375112364032/dotmod-200w-mode-d-emploi, https://foxukeqora.tumblr.com/post/693770628873043968/read-online-bitdofsmfg-keyence, https://votuxacis.tumblr.com/post/693772128653295616/rekordbox-dvs-manual-francais.
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L'homme qui voulait sa femme (Guenièvre qui ne croit pas qu'Arthur la désire…)
Les mains de la reine (👀 )
Entre le marteau et l'enclume ( je suis curieuse de ce titre)
Les mots sales ( dirty talk avec une Guenièvre innocente qui ne comprend rien…)
Pour "Entre le marteau et l'enclume" je crois que j'avais deja posté un extrait il y a un moment, j'ai toujorus pas avancé depuis 👉👈
Je vais d'abord parler de "Les mains de la reine" et "Les mots sales" parce qu'elles font partis de ses fics auquels j'ai réfléchit mais j'ai jamais vraiment fais de notes donc qui sont un peu perdus dans un recoin de ma tête. Pas d'extrait pour ses deux là dsl ...
Les mains de la reine
C'est Guenièvre post KV1 qui qui a été toute sa vie privée de touchers privilégiés. Qui a passé sa vie sans l'amour de son mari puis plus tard sans contact tout court avec une autre personne dans sa tour pendant plusieurs années avant Nessa.
Alors quand Arthur l'embrasse à la tour puis plus tard lui fait découvrir les choses de l'amour, elle devient accro et très tactile avec tout le monde.
Alors quand il s'agit d’Arthur ou de ses parents (même si ça leur fait quand même bizarre de recevoir des câlins de leur fille) ca va parce que c’est la famille, mais quand il s'agit de chevalier et de chef de clan, c’est déjà beaucoup plus tendu. Bien évidemment il n’y a aucune arrière pensé aux geste de Guenièvre, elle est juste heureuse de pouvoir toucher des gens de nouveau et d’avoir découvert un moyen de communication.
Et Arthur qui lui explique qu'elle ne peut pas toucher les autres, comme ça. Elle qui ne comprend pas "mais je vous prend juste la main/touche le bras" et lui qui rame pour lui expliquer la notion d'intimité sans céder à la jalousie et éviter la catastrophe diplomatique.
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Les mots sales
Là aussi pas d'extrait :x
Mais je me souviens que je voulais que ça soit plutôt drôle et décalé avec des dialogue dans le genre
“J’ai envie de vous faire crier.”
“Mais on avait dit qu’on essayait de moins se disputer…”
“Non, je veux vous faire crier mon nom.”
“Mais vous êtes déjà à côté de moi et si je veux vous faire appeler je ne vais pas me mettre à crier quand même, soyons raisonnable."
“Ce soir je veux que vous preniez le contrôle."
“Le contrôle ?”
“Oui. Je veux que vous dirigiez et moi je vous suivrais. Je serais un bon garcon, j'ecouterais tout ce que vous dites.”
“Hm … Je ne crois pas que ça va être possible. Deja je ne pense pas que les chefs de clans vont ecouter une femme et puis que vont dire vos chevalier ? Vous y avez pensé ?”
“Je ne peux pas me contrôler quand je suis avec vous, je suis si dure …”
“C’est moi le problème ? Je ne veux pas que vous changiez votre façon de gouverner à cause de moi ! Si c’est si dur pour vous de m’avoir près de vous, je préfère partir.”
Bon après je sais pas trop, quand je les relis c'est un peu cringe xD
--
Entre le marteau et l'enclume
(...)
"C'est ça que vous voulez ? Que je vous prenne contre le mur comme une vulgaire putain ? Que je vous fasse mal, que je vous abuse dans le couloir, que je vous humilie où n'importe qui pourrait passer et vous voir ? C'est ça que vous voulez que je vous fasse ?"
Elle ne sait si c'est sa main qui a glissé sur le haut de sa cuisses, si c'est son torse qui comprime ses seins, si ce sont ses yeux plein de colère et de passion ou si ce sont ses mots crus pourtant destinés à la découragé et à la dégoûté mais elle sent un désir irrépressible monter en elle en vague brûlante. C'est avec un effort presque surhumain qu'elle immobilise ses hanches, qu'elle s'empêche de se frotter à sa jambe pour soulager un peu le feu entre ses cuisses.
Les muscles de son bas ventre se contractent de manière incontrôlable, son cœur bat dans sa poitrine comme un tambour fou, plus rien n'existe à part leurs corps brûlant entremêlés contre la pierre froide.
C'est d'un souffle tremblant qu'elle répond. Ce n'est qu'un mot, une confession, un aveu.
Oui
La chaleur monte jusqu'à ses oreilles, c'est un mélange de désir et de honte qui lui est étrangé et qui lui fait peur mais qui liquéfie ses entrailles.
Quand ses yeux croisent les siens, ils débordent de détermination. Quand elle lui répond, sa voix est ferme et décidée.
"Oui. Si ça peut vous aider. Si ça peut vous rendre heureux. Je vous ai privé de tant de choses, je sais que je ne serais jamais suffisante, mais en attendant, utilisez moi, ruinez moi si il le faut, mais ne partez pas."
Elle cligne des yeux, les mots se déversent comme un torrent.
(...)
--
(...)
"Les choses que vous savez dites dans le couloir, est-ce que vous me les ferez un jour ?"
Elle a l'impression que ses yeux la transperce et sonde son âme. Est-ce qu'il la juge pour vouloir ce genre de chose ? Est-ce qu'elle a le droit de vouloir ? Est-ce que lui demander la rend grossière et vulgaire ? Est-ce qu'elle a le droit de demander ?
Le poids de son regard devient trop lourd. Elle rougit et détourne le visage, prête à s'excuser d'avoir parlé aussi salement, d'avoir était aussi direct.
(...)
TBC --
L'homme qui voulait sa femme
Guenièvre le touche beaucoup plus qu'avant, une main sur le bras, ses doigts qui le cherchent et qui le frôlent plus souvent, une caresse dans ses cheveux, une tête sur son épaule, son corps entier qui se rapproche au sien la nuit. C'est lui qui initie leur baisers et leur caresses. Il sent bien qu'elle est gênée quand il reste un peu trop longtemps focalisé sur elle pendant qu'il l'embrasse, que c'est elle qui rompt le contact, qu'elle rougit et qu'elle sourit mais qu'elle est gênée. Dans ces moments-là elle lui murmure un petit 'merci' les yeux baissés et il a du mal à comprendre pourquoi.
Il fait du rentre dedans un matin pendant un câlin, il entend ses gémissements et il sent à comment son corps ondule contre le sien dans son demi sommeil qu'elle aime beaucoup ce qu'il lui fait. Malgré tout, quand elle se réveille assez pour comprendre que ce n'est pas un rêve, elle rattrape les mains baladeuses qui veulent glisser sur ses cuisses, arrête les lèvres chaudes qui menacent de goûter à cette peau tendre qui se cache sous sa chemise et l'empêche d'aller plus loin.
"Vous n'êtes pas obligé vous savez, on est au delà de ça vous et moi."
Il la regarde enfiler une robe et quitter la chambre en quatrième vitesse avant de laisser sa tête retomber lourdement sur un coussin.
"Quel abruti."
Son soupire résonne dans la pièce vide. Ça avait pourtant si bien commencé, à quel moment est-ce qu'il avait merdé ? Il sait qu'il devrait se retenir, ne pas aller trop vite pour ne pas lui faire peur, lui laisser du temps. Mais il ne peut pas se passer d'elle. Quand elle est près de lui, il peut sentir son sang bouillir dans ses veines. Son odeur, ses doigts sur la peau de son avant bras, un sourire, un regard, un rien suffit pour qu'il s'embrase, ça en devient presque embarrassant.
Il soupire encore et jette son bras sur son visage pour bloquer la lumière du jour qui commence à percer avant de se laisser retomber dans un demi-sommeil remplie des rires crystalins et des sourires lumineux de sa femme. Ce sont les bruits de quelqu'un qui frappe à la porte avec détermination qui le réveillent quelques minutes plus tard.
"Ça va, pas besoin de détruire la porte, entrez !"
Une servante, jeune, plutôt jolie avec de long cheveux clair fait irruption au milieu de la chambre.
"C'est la Reine qui m'envoie."
Il se relève et s'adosse dans son lit.
"Ah, très bien..."
Elle s'approche du lit d'un pas décidé.
"Attendez, si vous voulez changer les draps vous pourriez attendre que je sois lev… "
La jeune fille se penche et pose ses mains sur les jambes d'Arthur qui bondit hors du lit.
"Hey ! Mais vous êtes cintrée ma parole ! Qu'est-ce qui vous prend ?!"
Elle fait le tour du lit pour se retrouver face à lui, le piégeant entre le bois du sommier et la pierre du mur.
"C'est la Reine qui m'envoie."
"Oui, vous l'avez déjà dit ça. Qu'est-ce que vous m'voulez au juste ?"
"Elle m'envoie pour que je m'occupe de vous."
Elle s'avance encore et il est obligé de lever ses bras pour la tenir à distance.
"Quoi ? Comment ça 'vous occuper de moi' ? Je suis assez grand pour m'habiller tout seul merci bien."
La jeune servante se met à rire comme si il avait fait une bonne blague mais s'arrête vite devant le regard sombre de son souverain.
(...)
(Il la repousse plus sévèrement, la servante lui explique ce que la reine attend d’elle et de lui et pourquoi, Arthur la renvois et s’habille en 2 2 et part chercher Guenièvre)
--
Il repousse la jeune femme et sort de la chambre fou de rage. Il dévale les escaliers quatre à quatre et manque de se tuer en glissant sur une pierre lisse mais il ne ralentit pas sa course, la colère et l'incompréhension lui donne des ailes. Il la trouve au détour d'un couloir, en train de faire les cents pas devant une fenêtre. Son air sombre et inquiète l'arrête sans son élan et il se demande pendant une minute si tout ça n'est pas juste une vaste blague. Elle l'aperçoit et le regarde avec un air étonné.
"Vous avez déjà fini ?"
Il s'approche lentement et la vois laisser tomber ses bras le long de son corps en signe de défaite. Elle doit lire quelque chose dans sa grimace renfrognée puisqu'elle continue.
"Elle vous plait pas la p'tite c'est ça ? Je suis désolé j'ai essayé d'en trouver une brune mais elles étaient pas assez jolies. Je me suis dit que vous préfériez une jeune."
Il essaye vraiment de comprendre mais plus elle parle moins ce qu'elle dit n'a de sens pour lui, elle prend son silence pour une autorisation de continuer sa tirade. Elle s'approche et lui prend le bras, sa voix est rapide et il sent qu'elle commence à réfléchir à un problème épineux.
"Je vais vous en trouver une autre, ne vous en faites pas ! Brune cette fois, c'est promis. Et jeune. À moins que vous vouliez une moins jeune ? Ça risque d'être plus compliqué, beaucoup on fuit à cause de Lancelot. Peut-être une qui ne parle pas la langue ? Vous pourriez demander à Venec de vous dépanner le temps que je vous en trouve une qui vous plaît ? Je…"
Se sont ses lèvres chaudes contre les siennes qui l'empêchent de finir son monologue. Les mains d'Arthur se sont glissées de part et d'autre de son visage et il la tient immobile contre le mur entre les pierres fraîches et dure et le cuire de son plastron noir. Quand ils sont à bout de souffle, il pose son front sur le sien.
"Je vous en prie, taisez-vous."
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"J'ai passé 10 ans dans le désert sans rien faire. Ce n'est pas n'importe quelle femme qui me fait cet effet, c'est vous."
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(“Je sais que je n'ai pas toujours été le meilleur des maris pendant ses années mais vous m'avez toujours fait confiance non ?
Elle hoche la tête.
“Alors je vous demande de me faire confiance un fois de plus.Vous pensez que vous pouvez faire ça ?"
(...)
“Je ne vous ferai jamais rien que vous ne voulez pas faire.”
(...)
Ses doigts sont en train de découvrir le corps de sa femme et il est sur quil ne pourra jamais se lasser des gémissements et des soupirs quelle fait. Il se cache dans son cou, lèche sa peau, mordille sa chair.
“Vous êtes magnifique. Si vous saviez à quel point j’ai pensé à vous …”)
TBC
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Voilà c'est tout pour l'instant 💖
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fallenrazziel · 3 years
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Les Chroniques de Livaï #512 ~ TREPAS, ME VOICI (juin 846) Livaï
L'histoire de Livaï comme vous ne l'avez jamais lue. ​Le personnage le plus populaire de L'Attaque des Titans, le soldat le plus fort de l'humanité… Qui est-il vraiment ? Qu'a-t-il dans le coeur ? Qu'est-ce qui a fait de lui ce qu'il est ? Je me suis mise en devoir de répondre à ces questions en vous livrant ma propre vision de sa vie, de ses pensées, des épreuves qu'il a traversées, ainsi que celles des personnes qui l'ont côtoyé, aimé, admiré, craint, détesté. Si j'essaie le plus possible de respecter le canon, quelques libertés seront prises sur les aspects de sa vie les plus flous. Quelques personnages seront également de mon invention. Livaï, un homme que l'on croit invincible et inatteignable… Est-ce bien sûr ? Jugez-en par vous-mêmes.
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Ma jument trébuche sur une pierre mais ne chute pas. Je rattrape le corps de Claus qui s'est mis à glisser petit à petit de la selle, en espérant qu'on arrive vite. Heureusement, la zone a déjà été nettoyée plusieurs heures auparavant, les titans se font rares. On aurait plus été en mesure de livrer bataille dans notre état.
Je sais pas combien il reste d'entre nous. Les civils, tous à cheval, sont massés à l'intérieur du cercle que nous formons, mes camarades et moi, et il me semble plus que restreint... Erwin ouvre la marche vers l'avant-poste et je ne le vois pas de là où je suis. Je reporte alors mon attention sur mon escouade - en tout cas sur ses membres encore valides...
Erd chevauche pas loin de moi, transportant Nadja devant lui, assise en selle. Je distingue ses yeux ouverts, mais comme morts, et son corps ballotte mollement au gré des cahots. C'est ainsi qu'on l'a trouvée. Quand Erd et Gunther sont revenus de la forêt alors que je m'occupais de Claus, ils l'ont découverte étendue sur le sol, comme si elle était simplement tombée en arrière, le regard fixe ; elle ne répondait pas à leurs appels. Elle ne semblait pas même blessée... Je ne sais absolument pas ce qu'elle a. C'est comme si... elle nous avait quittés pour aller quelque part, laissant son enveloppe corporelle à notre charge...
L'état de Claus est plus critique, bien sûr. Si j'étais arrivé une minute plus tard, il passait dans l'estomac de ce titan. Sa jambe a été sectionnée à mi-cuisse... Il a perdu beaucoup de sang même si j'ai fait de mon mieux pour éviter plus de dégâts. Mais à bien y réfléchir... qu'est-ce qui pourrait être pire ? La gangrène ? Oui, ça se pourrait. Il faut vite qu'on s'occupe de lui avant qu'une saloperie vienne l'achever.
Mon esprit est en pagaille, je passe d'une pensée à l'autre sans réussir à me calmer. Erwin avait raison, j'aurais dû rester avec eux... Si je n'étais pas parti si loin, les laissant livrés à eux-mêmes, cela ne serait pas arrivé. Ou peut-être que si, je ne pourrais jamais savoir, et c'est toujours ce qui me tracasse. Mon corps me fait souffrir, mes os me paraissent broyés en petits morceaux... Je devais secourir les premières lignes, autrement Erwin aurait pu y passer ! J'ai été partout sauf auprès d'eux... A croire que j'apprends jamais rien de mes conneries !...
Ca y'est, j'aperçois des tours, on va pouvoir souffler. Le soleil a déjà commencé à décliner, les titans vont nous foutre la paix. Ce fut la journée la plus longue de mon existence... Pour tous ces survivants aussi, je suppose. J'ose même pas imaginer comment ils se sentent, en tant que rescapés. Se croient-ils dignes d'être encore en vie, alors que tant sont morts, certains pour les protéger ? Je pense que tout ce qu'ils veulent maintenant, c'est rentrer se planquer derrière Rose. Je peux pas leur en vouloir pour ça.
La troupe réduite arrive en pagaille près du premier grand bâtiment et je crois entendre la voix forte d'Erwin résonner sur les pierres et ordonner à tout le monde de pénétrer à l'intérieur. On y tiendra tous, cette fois, pour sûr. Je stationne ma jument près d'une porte dérobée qui donne sur l'arrière du bâtiment et descends rapidement ; je fais glisser Claus jusqu'à terre et il me paraît sans force. Allez, te laisse pas abattre, t'es pas encore mort ! Essaie de tenir sur ta jambe, et appuie-toi sur moi ! Il doit m'entendre car son bras passé autour de mon cou serre fort mon épaule, et il se met à boiter, à moitié inconscient, seulement motivé par ma voix. Attention, y a une marche ! Il n'est pas encore temps de le ménager. Plus tard, quand nous serons en sécurité, j'aurais tout le temps de... Je ne sais pas exactement, mais je vais y réfléchir. Ce qui m'importe, c'est de garder tout le monde en vie.
Erd fait aussi descendre Nadja de cheval. Elle réagit à peine, mais elle marche bel et bien quand son ami lui prend la main, l'autre derrière son dos, pour la guider vers l'intérieur. Elle ne cille pas une seule fois... Gunther, qui semble blessé légèrement, ferme la marche en boitillant, plus préoccupé de l'état de Claus que de celui de Nadja à ce qu'il semble.
Nous arpentons rapidement le couloir qui se présente et rejoignons une grande salle où sont rassemblés des civils. Sur la droite, une plus petite pièce sert déjà d'hôpital. Je suis étonné de ne pas entendre la voix familière de Gratia maugréant et donnant des ordres ennuyés. Je crois que... ouais, je crois que c'était son jour, à elle aussi...
J'étends Claus sur la première couche qui se présente, et Erd réussit à trouver un lit pour Nadja, juste à côté de nous. L'état de Nadja ne semble pas urgent, mais Claus doit être pris en charge tout de suite ! Les visages fermés des explorateurs autour de nous semblent me juger, m'accuser de n'avoir rien pu faire pour eux... Il n'y a quasiment pas de novices, que des vétérans. J'aperçois Moblit qui s'occupe de panser le bras de la bigleuse, qui a toujours ses lunettes sur le nez. Nanaba et Gelgar sont aussi en train de se faire soigner en vitesse dans un coin.
Au centre de la pièce, un foyer a été allumé, et je sais très bien quel en est l'usage... Ce n'est pas pour nous chauffer mais pour procéder à des cautérisations rapides. C'est exactement ce dont Claus a besoin. Je peux m'en charger, mais je dois d'abord m'assurer que la plaie est désinfectée. Il ne reste plus qu'un seul membre de l'escouade d'infirmiers et je constate bien vite qu'il est débordé. Le pauvre vieux ne sait plus où donner de la tête... Ok, Erd, va me préparer un tison, et moi je vais examiner sa blessure.
Je ne desserre pas le garrot que je lui ai fait mais je soulève le pantalon déchiré, puis en arrache les pans qui me gênent. La chair à vif et sanglante est déplaisante à voir, mais je surmonte ma répugnance. Je traverse la pièce et va chercher une bouteille d'alcool ainsi qu'un linge propre. Je dois faire attention de ne pas marcher sur les nombreux blessés laissés à même le sol. L'un d'eux attrape les lambeaux de ma cape en gémissant, mais je ne peux pas m'attarder près de lui ; le temps est compté.
Je retourne près de Claus, imbibe le linge, et l'enroule autour du moignon avant de serrer bien fort. Claus a un sursaut, il ouvre des yeux fous qui ne voient rien, agrippe mon bras. Calme-toi, c'est pas encore le pire, ça fait que picoter. J'attends quelques minutes que le liquide fasse effet et que la plaie soit bien propre. Je retire le linge et indique du menton le tison que Erd a ramené. La lueur rougeoyante danse un moment sur le visage livide de Gunther qui me regarde faire sans dire un mot. Les gars, je vais avoir besoin de vous. Je vais tenir Claus par le torse ; Gunther, tu immobilises sa jambe pour pas qu'il bouge trop. Erd, ce sera à toi d'appliquer le tison. Tu sais ce qu'il faut faire. C'est le seul moyen d'arrêter le sang de façon permanente et de s'assurer qu'il tienne le coup jusqu'à Rose. Ensuite... Merde, ses lèvres sont déjà bleues... Arrêtez de le regarder comme ça, il a plus qu'une jambe, mais il est pas encore mort ! Alors comportez-vous en frères d'armes dignes de ce nom et sauvez-lui la vie !
Gunther hoche la tête et appuie sur la jambe de Claus. Je passe un bout de bois entre les dents du garçon et lui dis de mordre bien fort dedans ; puis je passe mon bras autour de son torse pour pas qu'il bouge. Erd, on attend plus que toi. La frayeur sur son visage est perceptible, mais il finit par appliquer le tison sur la cuisse sectionnée. Le corps de Claus se soulève de nouveau, avec toute l'énergie qui lui reste, mais son cri reste contenu. Il rue, se tortille comme il peut pour échapper à la souffrance, mais je le maintiens autant que possible, jusqu'à lui faire mal pour qu'il puisse vivre. L'odeur de chair brûlée envahit la salle et tous les regards se tournent dans notre direction. Hanji se lève pour venir vers nous, comme fascinée par le spectacle que nous offrons. Personne ne dit un mot, tout le monde se tait, comme recueilli face à la douleur de ce jeune homme démembré...
Ca va, Erd, arrête, j'crois que c'est bon. Il retire le tison brûlant, se penche avec une attitude presque professionnelle, et m'indique que ça s'est bien passé. Les spasmes qui agitaient la poitrine du blessé se calment, et il replonge alors dans le sommeil. Je me détache de lui, mon flanc maculé par la transpiration qu'il a laissée sur moi. Son front est trempé, occupez-vous de le rafraîchir. Et prenez soin de Nadja aussi. Je dois aller... voir des gens. Restez auprès d'eux, ne vous éloignez pas, si ce n'est pour vous restaurer.
Avant que je ne quitte l'hôpital, Hanji se dresse devant moi, l'air navré, et me murmure qu'elle n'a pas été capable de veiller sur eux, et qu'elle est désolée. C'est pas ta faute, quat'z'yeux. C'était à moi de le faire et j'ai foiré, ok ? Te bile pas et occupe-toi de tes subordonnés, ils ont pas l'air en forme. Putain... il faut que j'aille voir Erwin. On doit parler de ce qui va se passer quand on sera rentrés...
Je reviens dans le couloir et entre presque en collision avec un corps lancé à grands pas dans ma direction. Le bolo me cogne le crâne et je sais tout de suite de qui il s'agit. Tu devrais pas être là ! J'te conseille pas de rentrer, t'as pas besoin de voir ça ! Il proteste que son devoir de major est de s'enquérir de l'état de ses hommes. Non, ton boulot c'est de sortir les survivants de ce merdier ! Occupe-toi plutôt de la feuille de route pour le retour ! Je ne m'avoue pas à moi-même que je répugne à l'idée de le laisser pénétrer là-dedans et voir tous ces blessés et agonisants qui pourraient lui péter le moral. Il en a vu d'autres, je sais, mais pas sous ses ordres !... Il va pas s'effondrer, mais une partie de moi veut le préserver de ça...
Il essaie de forcer le passage, mais je l'en empêche. Mike apparaît au bout du couloir, et j'ai jamais été si heureux de le voir ! Eh, viens m'aider à le faire rebrousser chemin ! J'suis sûr qu'il a pas bu au moins une gorgée d'eau depuis qu'on est arrivés ! Mike brandit une gourde qu'il avait justement en main, et attrape Erwin par le cou pour le faire reculer. Puis, il essaie de lui fourrer le goulot dans la bouche de force. Erwin, on a besoin que tu restes en forme pour continuer à nous guider vers Rose. On va venir avec toi pour mettre un plan au point. J'crois qu'il y aura de nouveaux titans sur le dernier tronçon, et on compte tous sur toi pour que ça se passe le mieux possible.
Il parvient à se dégager du gros Mike et reprend son souffle, avant de me demander comment se porte mon escouade. On en parlera après, ok ? Contente-toi de savoir qu'ils sont tous là, c'est le principal. Mais ce que je vois dans ses yeux ressemble bel et bien à une ombre de culpabilité inavouable.
Il commence déjà à tout prendre sur lui... Raison de plus pour que personne le voit comme ça.
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visenya-den · 3 years
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La société et les personnes handicapées.
Cela fait un moment que je voulais écrire un texte, pour raconter mon ressenti vis-à-vis du handicap, du regard, des réactions des autres personnes, et surtout, pour rendre hommage à une personne incroyablement forte aka ma sœur. Vous y trouverez aussi le mien, du coup. 
TW warning : pensées suicidaires, dépression, opérations, hôpital, médicaments.
Avant tout, je tiens à dire que le témoignage de ma sœur se trouve ici, publié lors de la journée internationale du handicap. Il est trop court à mon goût mais ses mots sont si puissants.
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Nous sommes nées le 12 septembre 1995, à minuit cinq et minuit sept. Notre mère a été alitée pendant presque toute sa grossesse, avec interdiction de se lever. Interdiction qu'elle a scrupuleusement respectée pour nous. Pas une seule fois elle n’est allée aux toilettes, pas une seule fois elle n’a été prendre une douche. Malheureusement, la vie ou le destin a quand même frappé. Les médecins disaient que j'étais trop petite, que je ne survivrai pas. Et nous avons fait, un mois après notre naissance, une hémorragie cérébrale. Pas grave pour moi mais concernant ma sœur, le pronostic des médecins était mauvais : elle ne marcherait, parlerait jamais, ne serait jamais autonome. La nouvelle a détruit nos parents mais ils ont décidés de se battre, chaque jour ils nous faisaient faire des exercices pour nous entraîner, nous éveiller comme nos futurs restaient quand même assez incertains.
Je me souviens que ma sœur ne marchait pas. Elle rampait. Elle apprendra à quatre ans. En maternelle, ça a été compliqué. Je crois que déjà à cet âge-là je voyais sa différence, qu'elle n'était pas comme les autres enfants. Mais je ne savais pas pourquoi. Le mot handicap, je ne le comprenais pas. Je ne le comprendrais pas pendant des années, je n'en prendrais pas conscience. 
Contrairement à ce que les médecins ont prédit, ma sœur est à peu près autonome, elle marche, parle, elle est juste plus lente dans sa motricité. Mais je suis une enfant bête et méchante. Je ne comprends pas, je n’arrive pas à saisir pourquoi elle est ainsi. Pourquoi elle n’est pas comme moi. 
Notre enfance était marquée par les rendez-vous médicaux en tout genre, orthoptiste, orthophoniste, kiné etc... Les opérations aussi, pour elle. J'ai été méchante avec elle, parce que sa lenteur m'exaspérait. Quand mes parents me disaient que c'était normal, parce qu'elle était handicapée, cela ne m'atteignait pas parce que je ne comprenais pas. Handicapée? Qu’est-ce que c’était? Elle avait un problème au cerveau? Et alors, à quoi ça sert le cerveau? 
Nous avons toujours été avec les mêmes personnes de la maternelle à la primaire, mais, au collège nous avons déménagé. Mes parents ne voulaient pas que nous restions là où nous habitions, et la recherche d'une maison ainsi que d'un collège a été compliquée. Il fallait une maison accessible, avec une chambre et une salle de bain au rez-de-chaussée, ainsi qu'un collège avec un ascenseur. Nous avons visités trois ou quatre collèges. Seul un avait un ascenseur. UN. Quand aux maisons, en trouver une accessible c’est le parcours du combattant quand on ne veut pas faire construire. 
La rentrée en sixième a été d'une violence inouïe. Pour elle. Parce que les autres élèves ont remarqués son handicap. Ont commencés à l'insulter parce qu'elle ne marchait pas droit. Elle a été insultée de tous les noms. Je la défendais, mais comme j'étais aussi stupide, je n'aimais pas qu'elle soit tout le temps avec moi, qu'elle me vole tous les amis que je me faisais. Mais je la défendais quand même, une part de moi ne supportait pas cette injustice dont elle était la cible. Elle ne voulait pas que je dénonce ses agresseurs et agresseuses.
La vérité, c'est qu'elle avait sans doute peur, et honte de son handicap. Quand on est jeune, surtout à cet âge-là, on a pas confiance en soit. Je sais maintenant que cela a dû être tellement dur pour elle. Et cela s'est manifesté par son comportement à la maison. Entre nous c'était entre indifférence et haine. Je l'aimais au fond, c'était ma sœur, mais je ne la supportais pas, je ne supportais pas ses crises, ses cris. Elle était comme le vase plein, qu'une goutte d'eau suffisait à faire déborder, mais en permanence. Normal, vu sa vie, vu toutes les difficultés auxquelles elle devait faire face.
J'ai eu honte, je me suis sentie coupable. Que je ne sois pas handicapée à sa place, j'étais persuadée que j'aurais été plus fort qu'elle (spoiler alert : non jamais je n’aurais pu l’être.). Je maudissais cette vie, le destin. Je me détestais de pouvoir faire des activités qu'elle ne pouvait pas pratiquer, la danse, l'équitation. Je me détestais tout en mesurant ma chance, et la sienne, parce qu’au fond, son handicap n’était que moteur. Pas mental. Et tous les mois j’allais à des séances de thérapies avec d’autres frères et soeurs de personnes handicapées où je me rendais compte que finalement, j’avais de la chance de l’avoir. 
Beaucoup de personnes ne respectent pas les personnes handicapées, ou se permettent de les juger en leur disant que ce n’est rien, qu’ils n’ont rien. Cela me mettait hors de moi qu'on ne respecte pas son handicap, même quand on présentait sa carte handicapée, elle ne disait rien, au contraire, elle nous demandait d'arrêter de nous battre, parce qu'elle avait honte. Elle voulait qu’on se taise. Une personne handicapée a des droits. Des droits que beaucoup bafouent (big up à ce prof de physique chimie qui lui a carrément refusé un tiers-temps lors d'un contrôle parce que cela ne l'arrangeait pas et qui a envoyé chier mes parents lorsqu'ils le lui ont fait remarquer).
Être handicapé, c'est un combat de tous les jours. Parce que les trottoirs ne sont pas adaptés, parce que les escaliers ne sont pas adaptés. RIEN n'est adapté. On ne le voit même pas lorsqu'on est pas concerné. On le voit lorsqu'on a à nos côtés une personne qui trébuche à cause d'un trottoir inégal, qui ne peut même pas descendre d'un trottoir parce qu'il est trop haut. Une personne qui a besoin de s’accrocher à nous à cause d’une pente, d’une montée que seule, elle ne pourrait pas franchir. 
Malgré son manque de confiance en elle qui l'a rongée littéralement, elle a réussi à avoir son bac. Elle a pleuré ce jour-là. Je trouvais cela stupide qu'elle pleure, parce que je n'avais pas réalisé à quel point elle avait eu peur de ne pas l'avoir, justement à cause de ce manque de confiance en elle.
Ensuite, les choses ont changés. Physiquement. Elle faisait de plus en plus d'entorses à la cheville, la même, en permanence. Pendant des années, elle avait porté des semelles spéciales. Elle avait détesté ça. Mais elle l'avait fait parce qu'elle n'avais pas le choix, parce que c'était le seul moyen pour elle que la situation ne se dégrade pas.
Les médecins lui ont proposés de l'opérer pour lui redresser les pieds (ils rentraient vers l'intérieur). Elle a refusé malgré la promesse que sa marche serait plus facile à l'avenir. Cela ne prendrait que six mois. Le reste de notre famille avons fait le forcing. Fini les entorses, fini le boitillement. Elle a fini par accepter.
TW warning : opérations, hôpital, détails des opérations. 
Elle a donc été opérée avant son entrée en L2 d'anglais. Les médecins lui ont coupés les deux fémurs, les deux tibias pour lui mettre des plaques et des vis. L'opération a duré plusieurs heures. C'est à ce moment-là dans notre vie, que j'ai pris conscience de mes actes par le passé, de combien j'avais été bête. A ce moment-là que j'ai pu apercevoir la souffrance qu'elle avait du ressentir, la souffrance qu'elle avait exprimée par son comportement.
Lorsqu'elle s'est réveillée de l'opération, en plus de la douleur physique, on a découvert qu'elle était allergique à la morphine, ce qui causait d'autant plus de vomissement. Et puis, pour elle, l'opération c'était être alitée, incapable de se lever pour se lever ou aller aux toilettes. Pour une jeune femme de 19 ans, c'était un coup porté à sa féminité, à son estime. 
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Ma sœur mettra deux ans, ou trois à voir les améliorations de cette opération. Pas six mois comme on lui avait promis. Elle restera un an dans un centre de rééducation, suivant des cours à distance. Six mois après sa première opération, un de ses os cicatrisant mal on devra lui faire subir la même opération à nouveau, hospitalisation, immobilisation et la douleur, encore. Et échec scolaire. 
Je me souviens des premiers mois, si durs. Des premiers retour à la maison. J'ai retrouvé cette sœur que je n'aimais pas, celle qui faisait des crises à la moindre contrariété. Celle qui pleurait, faisait pleurer nos parents. Mais cette fois-ci, elle a fait une dépression. Elle ne voulait plus vivre, plus se battre. Des anti-dépresseurs ont aidés mais c'est véritablement les années qui vont passer qui vont l'apaiser, tandis qu'elle va reprendre peu à peu possession de son corps.
Elle a regretté l'opération au début, tandis qu'elle réapprenait à marcher. Mais au final, elle a été bénéfique malgré le temps. Elle marche presque droit, ses pieds sont droits, fini les entorses. Mais la voir tout réapprendre à faire a été dur. On se sent si... incapables, impuissants. 
La seule chose qu'on peut faire, c'est rester à côté, lui tenir la main, le bras. Lui faire savoir qu'on est là, si jamais. Toujours. 
Le coup fatal viendra de la MDPH (Maison Départementales des Personnes Handicapées). Les personnes handicapées doivent renouveler leurs cartes tous les ans, remonter un dossier etc etc... Une année donc, le médecin s'occupant du dossier de ma sœur a décidé que, ma sœur n'était plus handicapée parce qu'elle avait été opérée. Quid de l'hémorragie cérébrale ? Quid du fait que sa motricité n'est quand même pas la même qu'une personne non handicapée ? Ses jambes ne sont pas les seules touchés, ses mains aussi, ses doigts. Ses pieds ont juste été redressés pour lui faciliter la marche.
Malgré les recours, rien n'a abouti. Mes parents ont décidés de se battre, comme ils l'ont toujours fait, sont allés jusqu'au procès. Nous avons dû témoigner sur notre honneur, que ce que nous racontions n’était pas un mensonge, qu’elle était bien handicapée et que malgré son opération, elle serait toujours incapable de faire des choses comme du ski, de la danse etc... Qu’elle aurait toujours plus de difficulté pour se déplacer, faire ses courses. Nous avons été écoutés, mais pas entendus. Ma sœur n'est plus reconnue comme une personne handicapée depuis lors. Suite au procès on a juste daigné lui accorder une carte coupe-file et une carte pour se garer sur les places prioritaires. C'est une honte. L’État français ne la considère plus comme une personne handicapée mais pourtant, elle doit quand même faire face à la discrimination tous les jours. Lorsqu'elle recherche du travail, on refuse de l'employer, si certains disent que son profil ne convient pas, d'autres (bonjour Sephora sur une avenue très célèbres de Paris dont on ne citera pas le nom) lui ont carrément dit qu'à cause de son handicap ils ne la prendraient pas. C'est non seulement illégal, mais d'une violence inouïe pour une femme qui se bat en permanence contre tout le monde.
Le handicap n'est pas un sujet de blague. Le handicap est une différence, mais les personnes handicapées n'ont pas besoin de s'entendre dire qu'elles sont différentes (vous ne savez pas quel est leur état mental, ni ce que cette phrase, si anodine en apparence, peut vouloir dire pour eux), nous sommes tous différents, nous sommes tous des êtres humains. Pas besoin de le faire remarquer à une personne en particulier c'est vexant et blessant.
Le handicap est perçu comme un tabou, une honte. Les personnes handicapées n'ont pas besoin de ça, certains ont déjà bien trop honte d'être un poids, un boulet pour leur famille et leurs proches, ils n'ont pas besoin que tout le monde autour d'eux le leur rappelle. Ils ne sont pas des poids, ni des boulets, c'est juste que la société n'est pas adaptée, et qu'il faut que cela change. Que les mentalités changent.
Ma sœur est la personne la plus courageuse que je connaisse, parce que malgré sa souffrance, les douleurs physiques et sans doute mentales qu'on lui a infligées, malgré les bas, elle a réussi à faire face. Elle a réussi à se construire une vie, avec beaucoup de détours parce qu'on lui a barré la route beaucoup de fois. Mais elle a réussi. Je pense qu’à ce jour encore, son combat n’est pas fini mais elle est en bonne voie pour s’accepter pleinement. De toute façon, ce n’est pas comme si elle avait le choix. 
Je suis fière d’elle, malgré tout ce qu’il y a eu entre nous. Fière qu’elle soit ma sœur parce qu’elle est forte, courageuse, déterminée. Sa vie, son combat, c’est un modèle, un exemple, malgré ce qu’elle a enduré, malgré les moments de faiblesse et de doute, elle n’a pas lâché. La route sera encore longue pour elle, mais ces derniers temps, elle commence à parler, parce qu’elle en a assez de se taire, et parler lui fait du bien, tout comme il permet de faire connaître sa vie quotidienne, son combat quotidien. 
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Comment gérer les contractions ?
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Avant de clore le chapitre grossesse je voulais revenir sur les outils que j’ai « récolté » tout au long de ma grossesse, pour soulager les contractions pendant le travail.
Mon but n’était pas de me passer de péridurale mais d’avoir des alternatives en tête, qu’elles me servent pendant 1 heure, 5 heures ou toute la durée du travail. C’est quelque chose que je conseillerais chaudement à toute personne enceinte, quel que soit son projet de naissance. Même si on prévoit de prendre la péridurale il faut savoir qu’on ne peut parfois pas l’avoir (trop tôt, trop tard, anesthésiste déjà occupé, nombre de plaquettes trop bas, etc.), ou qu’elle ne fonctionne parfois pas ou pas totalement, que d’un côté, à puissance réduite si le travail avance très vite, etc. Généralement si on la veut on pourra l’avoir et tout se passera bien dans une grande majorité des cas, mais même par exemple pour gérer les contractions jusqu’au départ pour la maternité avoir d’autres outils sous le coude est intéressant.
Préparation du col
Tout d’abord, en plus de préparer l’esprit j’ai aussi essayé de préparer mon corps. Mon but était de gagner peut-être 1 heure ou 2 de travail en faisant maturer mon col. Comme pour ma première grossesse - j’en parlais dans cet article à l’époque -, j’ai tenté pas mal de choses, dont beaucoup qui reposent plus sur des mythes que des faits scientifiques.
Comme la première fois j’ai bu des tisanes de framboisier (j’y ai ajouté des tisanes d’ortie), pris des capsules d’huile d’onagre, massé mon périnée pour limiter le risque de déchirures (là rien à voir avec le col ceci dit), beaucoup marché, fait du ballon. J’ai aussi bu du jus d’ananas, du jus de choucroute, de l’eau de coco, et consommé 6-8 dattes par jour. Enfin j’ai eu quelques séances d’acupuncture.
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Est-ce que ça a fonctionné ? C’est dur à dire. Il ne faut pas s’attendre à ce que ça ouvre le col comme par magie, ou à accoucher 3 semaines avant terme, l’effet attendu est plutôt que quand le col sera prêt à s’ouvrir, il s’ouvre plus vite et que la durée de l’accouchement en soit légèrement réduite. Niveau date d’accouchement cela ne m’a effectivement pas fait accoucher plus tôt, j’ai accouché à 39SA+6 contre 39SA+5 pour mon aînée.
Par contre entre la fissure de la poche des eaux (avec contractions douloureuses) et la naissance du bébé, mon premier accouchement a duré 40 heures, le deuxième 9 heures. Pour voir les choses sous un autre angle, pour ma première je suis passée d’un col ouvert à 4 au bébé dans les bras en 4-5 heures, et pour ma deuxième en moins de 2 heures. Chacun a sa façon de compter le nombre d’heures d’un accouchement mais toujours est-il qu’il a été indéniablement moins long. Est-ce que tout ce que j’ai englouti a aidé ? Aucune idée. Mais pour la blague, mon travail a démarré juste après avoir bu du jus de choucroute !
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Sophrologie
Pour cette grossesse j’ai choisi d’axer mes cours de préparation à l’accouchement sur la sophrologie. Je ne suis pas spécialiste en la matière mais je vais aussi ajouter dans cette section tout ce qui est méditation et autohypnose, pour moi c’est assez proche et j'ai fait un peu un mélange de tout ça.
Les séances de préparation avec la sage-femme nous faisaient imaginer l’accouchement avec différentes issues (voie basse, utilisation d’outils, césarienne d’urgence), ou d’autres situations spécifiques (la première tétée, le retour à la maison). Le but était d’une part de visualiser l’accouchement, et d’autre part d’apprendre à respirer pour gérer les contractions.
En parallèle j’ai lu le livre « Hypnonaissance, la méthode Mongan » qui donne également un certain nombre de respirations à faire selon le moment du travail, mais aussi des visualisations. Il est conseillé de « tester » ces exercices tous les jours, j’en faisais donc un peu chaque soir au moment du coucher. Je commençais par respirer lentement et profondément en gonflant l’abdomen, puis j’essayais de détendre chaque partie de mon corps, notamment la mâchoire (l’adage dit « bouche ouverte, col ouvert »). Puis je faisais un exercice qui consiste à s’imaginer s’enfoncer petit à petit dans une brume qui prend une à une chaque couleur de l’arc-en-ciel.
Visualisations
Les visualisations peuvent aider à se concentrer pendant les contractions, tout en respirant profondément comme je l’ai décrit au-dessus.
On peut s’imaginer surfer sur des vagues, être dans un voilier en pleine tempête avec des vagues de plusieurs mètres de haut, gravir des dunes de sable, être dans une montgolfière qui monte de plus en plus haut, visualiser une rose qui éclot un peu plus à chaque contraction, etc. On peut aussi visualiser un objet, toujours le même, par exemple un galet, et se concentrer dessus, sa texture, sa chaleur, ses contours.
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Mantras
Se répéter des phrases encourageantes peuvent aussi aider moralement pendant le travail, ça peut être également le rôle du conjoint de les répéter. Ou encore on peut les écrire sur une feuille et les relire.
Des phrases comme :
« Mon corps est fait pour donner naissance »
« J'ai hâte de rencontrer mon bébé »
« Chaque vague me rapproche de mon bébé »
J’avais aussi demandé à mes amies de m’écrire des mots d’encouragement pour mon accouchement, dans l’idée d’un Blessing Way virtuel, j’en parlais déjà dans cet article . Elles ont été plusieurs à justement y glisser des mantras. Je leur avais aussi demandé de m’offrir, si elles le voulaient, une perle, j’ai ainsi pu me faire un « collier d’accouchement » avec, un objet symbolique pour me donner de la force.
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Actions à mettre en place – environnement
Dans « La naissance en BD », Lucile Gomez évoque l’importance qu’a l’environnement dans le contrôle de la douleur. On peut vite perdre pied dans un environnement hostile : froid, bruyant, très éclairé, avec du passage, faim, soif, immobilisation, ce qui est en général le cas à l’hôpital. Il ne faut donc pas hésiter à réunir au maximum des conditions « comme à la maison » : une pièce sombre avec un éclairage tamisé, veiller à n’avoir ni soif ni faim, être au chaud (prévoir un gilet, une paire de chaussettes), rester en mouvement, avoir de la sécurité affective avec la présence de son conjoint ou d’un proche, mettre de la musique, vider sa vessie régulièrement, prendre avec soi des photos ou des objets qui nous procurent de la joie, l’atmosphère doit être intime et chaleureuse pour se sentir bien.
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Actions à mettre en place – positions
On adopte généralement instinctivement des positions qui nous soulagent, et pour essayer de bien positionner le bébé si le travail avance lentement il peut être bien d’en changer toutes les 20-30 minutes, voici quelques idées :
- se suspendre, à une liane ou au cou du conjoint ;
- faire du ballon, d’avant en arrière ou en « hula hoop » ;
- se mettre à quatre pattes ;
- s’allonger sur le côté avec le coussin d’allaitement.
On peut aussi mettre d’autres choses en place, l’équipe soignante vous fera peut-être d’ailleurs certaines de ces suggestions :
- prendre un bain ou une douche pour soulager la douleur et faire avancer le travail ;
- des massages (notamment au niveau du sacrum, avec une huile neutre comportant une goutte d’huile essentielle de sauge sclarée), ou effleurements par le conjoint ;
- des câlins et baisers, du peau à peau avec le conjoint pour produire de l’ocytocine ;
- utiliser un tire-lait, également dans le but de produire de l’ocytocine, cela peut parfois déclencher ou relancer le travail ;
- bien détendre sa mâchoire, poser la langue au fond de la bouche, relâcher tout le corps ;
- faire des vocalises (oooh, aaah, ouuh) et des sons graves ;
- penser à décambrer le bassin ;
- sentir une odeur agréable, par exemple de l’huile essentielle de lavande ou de petit grain bigarade.
Méthode Bonapace
Parmi mes lectures pour préparer mon accouchement j’ai lu « Accoucher sans stress - La méthode Bonapace », qui reprend plusieurs techniques évoquées ci-dessus : la respiration, les positions, les visualisations, et autre, afin de mobiliser tous les sens. Mais cette méthode y ajoute la technique des points d’acupression, en massage pour soulager entre les contractions, et en point douloureux pendant les contractions. Plusieurs points du corps sont proposés, en y appuyant fortement le but est de diriger le cerveau vers cette nouvelle source de douleur, et qu’ainsi la douleur des contractions soit amoindrie.
Le rôle-clé de l’accompagnant
Le conjoint, la conjointe, ou la personne qui vous accompagne pendant l’accouchement a un rôle-clé à jouer. Cette personne doit être tout d’abord la gardienne de vos choix et de votre projet de naissance, vous ne serez pas toujours en état de parler au personnel soignant, ou vous voudrez rester dans votre bulle, c’est donc à elle d’intervenir pour rappeler vos souhaits, à faire le lien avec les soignants.
Elle peut/doit aussi vous aider à mettre en place un environnement agréable, vous inciter à tester d’autres positions, vous rappeler vos différents outils à utiliser pour contrôler la douleur, vous guider dans la respiration et s’assurer que vous ne faites pas d’apnée (cela accroît la douleur), appuyer sur les points de la méthode Bonapace, ou encore vous complimenter et vous encourager.
Rémy était bien renseigné et briefé pour m’aider, et au cas où j’avais prévu une feuille pense-bête pour nous deux rappelant les outils qu’on avait à notre disposition. On ne l’a finalement pas utilisé, tout comme nous n’avons pas utilisé plusieurs de ces outils, on a privilégié instinctivement la respiration profonde, la visualisation du bateau dans la tempête, le massage du bas du dos et le point entre le pouce et l’index.
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Mardi 21 avril 2020
René
Je reprendrais aujourd'hui le problème abordé dans mon dernier texte concernant le quinquina.
Sans trop vouloir entrer dans la complexité du problème, il convient de comprendre que le paludisme peut être assimilé à une maladie parasitaire des globules rouges ; il est par conséquent une manifestation clinique comportant un impact majeur sur le pigment respiratoire que représente l’hémoglobine.
Lors de leur phase d’invasion sanguine, les parasites se comportent comme de véritables petits vampires et détruisent les globules rouges. Les produits libérés par ces multiples implosions deviennent toxiques et provoquent une inflammation capillaire secondaire avec un risque hémorragique. L’évolution peut être mortelle par la venue d’un coma neurologique.
Le paludisme correspond donc à une attaque directe de la circulation sanguine provoquant une anémie rapide. L’échange d’oxygène et de carbone est perturbé et la congestion céphalique provoque une torpeur. Le corps se consume dans la chaleur, entraînant avec lui la psyché dans ses profondeurs impénétrables.
La crise paludéenne s'apparente à un retour de la vie vers les régions profondes végétatives de ses sources, dans l’obscurité chaude et humide des forêts tropicales où le chaos règne en maître, loin de la lumière.
Cependant, il est possible de revenir avec une conscience épurée de cette excursion périlleuse vers les origines, tel Jonas sortant du ventre de la baleine.
Un des symptômes étonnant de la sortie d’une crise de paludisme évoque étrangement une expérience cathartique, comme si la psyché avait été lavée de toute souillure. Mais peut-être y-a-t-il plus que cela et que retourner vers les sources de l’être dans le monde des mères comme l’évoque Goethe, permet de rapporter un bout de réponse sur le sens de l’existence. 
Le quinquina s’oppose aux forces végétatives puisqu’il s’en émancipe et donc refrène l’essence métabolique du sang au profit des forces neurologiques, assimilables aux forces d’aspiration lumineuses suscitant la métamorphose florale du végétal.  La sensibilité d’une fleur rappelle une ébauche d’organe sensoriel, la fleur goûte le soleil en s’y exposant et en expirant son parfum. 
Nous approchons de l’effet thérapeutique de la quinine sur le sang apparenté au fait qu’au courant métabolique puissant et expansif du sang, s’oppose en son sein un courant de nature neurologique. Il est aisé de concevoir ce courant s’opposant aux forces de vie comme un courant de structuration, poussant à une organisation, tel un sculpteur face à une matière vivante.
Dans le monde animal, cette organisation peut prendre toutes les formes adaptatives possibles et reflète les possibilités quasi infinies de modes de liaison et d’assemblement des forces primitives de vie. Les formes architecturales sont donc innombrables donnant à Bergson l’idée de les associer à une imagination métaphysique.
Rien de tel chez l’homme dont l’unité existentielle n’est pas déterminée par une finalité adaptative. Il faut en conclure que les forces de vie et d’organisation s’opposant dans le sang chez l’homme ne réalisent pas une unité existentielle stable et conforme à une finalité adaptative. L’homme est donc condamné à devoir définir lui-même sa raison d’être qui est son ouverture à lui-même dans le temps, le temps de son devenir. L’animal ne possède aucun autre devenir que de confirmer éternellement sa position mondaine.
Le sang serait donc chez l’homme le lieu où se scénarise cette problématique temporelle d’un inachèvement, le lieu où continuent de s’affronter forces de vie et forces d’organisation sans aboutissement spontané à une unité existentielle évidente en soi, sans qu’aucune finalité ne se précise.
 Avec le sang, nous franchissons le seuil de la composante la plus signifiante de l’organisme dont le lien avec la conscience a été problématisé par les alchimistes sous l’horizon spirituel du solve et du coagula.
 Le sang est pur mouvement pénétrant dans le moindre recoin de l’organisme afin d’en unifier toutes les fonctions pour les élever à une nouvelle finalité qui est la conscience de soi. Le sang acquiert une puissance ontologique du fait de détenir l’unité temporelle de l’organisme, le lieu où s’éprouve la dialectique entre la vie et son issue ou encore entre le biologique et la conscience.
Le soi ou l’être-là surgissant du temps est auto-subsistant, se réfléchissant en lui-même sous un mode infini dans un nouvel espace qui est idéel. Le soi natif n’est donc que l’idée-image de l’homme, se fascinant elle-même dans le miroir du monde comme le montre le mythe de Narcisse.
Le sang humain permet à l’homme d’échapper à la pure contingence de la réalité pour se prendre à son être paraissant dans et par la conscience sans aucune détermination particulière, sinon justement celle de ne pas en avoir. L’homme est donc nécessité à se projeter à l’horizon de son propre être dans le temps de son devenir, les repères extérieurs ayant disparu.
Ainsi s’explique la portée eschatologique du mythe du Graal en rapport avec ce qui est en puissance dans l’être révélé en son ultime métamorphose spirituelle, hors du temps.
 Un sang trop fluide, trop chaud, trop métabolique enflamme le tissu nerveux et transforme la boîte crânienne en œuf primordial où la conscience n’est que couvée, encore dans les limbes de la nuit orphique, attendant que le vent la féconde.
Un sang trop épais et froid immobilise la conscience, la paralyse et la fait accéder à la pureté de son vide originel.
Les alpinistes affrontant les hautes cimes vont à la rencontre d’un point de vue hors limite où la conscience se rapproche de sa possible extase, de son saut au-delà de l’immensité de l’horizon. Il n’y a plus aucun mot pour exprimer ce moment, seul un silence ou la mort y réponde.
Les tropiques favorisent un sang fluide alors que les régions froides privilégient un sang plus épais signifiant une relation plus structurante au temps. On passe des entités chtoniennes aux Dieux tutélaires du ciel. 
 Nous avons vu que les virus ont souvent été comparés au phénomène cométaire par leur provenance des premiers moments de la vie biologique et ils continuent à en témoigner. La complexité de l’objet biologique est sa temporalité qui relève d’une actualisation permanente de toute sa genèse. Parler du cholestérol sans connaître son implication dans toute une chaîne de métamorphoses depuis les premières bactéries ne permettra jamais de connaître de façon concertiste son rôle en l’homme.
Les virus venus du fond du temps sont donc malgré eux comme possédés par la fin et emportent le chaos avec eux, cherchant à court-circuiter les longues métamorphoses qu’impose la spatialisation du temps dans les formes. Ils deviennent des accélérateurs, dangereux pour certains, de l’évolution car ils dynamisent ou parfois dynamitent la relation évolutive complexe entre le biologique et la conscience. La raison pour laquelle on ne prend en compte que l’aspect mortel du virus tient à ce que l’on ne voit pas assez la provocation qu’il est pour la conscience.
 Le paludisme offre les symptômes caractéristiques du difficile passage de l’Être à une temporalité qui le déconfine de la grotte matricielle originelle platonicienne où les idées ne sont que des ombres ou des images flottantes.
Le coronavirus présente énormément de convergence clinique avec le paludisme, mais sa nature de virus le rend plus directement provocateur. Les virus possèdent donc tous un effet pathogène sur le sang puisqu’ils viennent d’un temps originel et en cherchent l’issue, or le flux du temps coule dans le sang et se reflète dans la conscience où le reçoit l’être en son devenir.
 Linda
Toujours d'après Annick de Souzenelle dont je rappelle l'interview sur YouTube, il semblerait que l'humanité s'enfonce dans l'erreur par manque de maturité. Ainsi l'histoire des civilisations ne serait que le témoignage des tâtonnement de l'être à la recherche de lui-même, chaque crise l'invitant à dépasser ses propres impasses. Et toujours d'après Annick de Souzenelle, l'homme ne serait qu'à l'aube de sa maturité et l'histoire qui nous précède relaterait les traces de cette difficile avancée en aveugle.
C'est incontestablement une manière séduisante de replacer la folie des hommes dans le cadre d'une évolution qui laisse une large place à l'expérimentation et à la liberté.
La philosophie et la psychanalyse se rejoignent pour démontrer que l'homme construit son histoire sur un canevas mythique dont il n'a à ce jour, plus la moindre idée et qui, sans qu'il ne s'en doute, guide ses pas et rythme son avancée.  L'âge adulte tel que l'envisage Annick de Souzenelle, ne consisterait-il pas à prendre conscience de ce soubassement mythique qui ouvre tant de perspectives nouvelles ? 
En cherchant une passe vers les tréfonds de l'inconscient, Freud a redonné au mythe une place de choix dans l'œuvre d'exister. Mais sans doute la découverte était-elle trop énorme et trop subversive pour pouvoir être absorbée et replacée dans une juste position.  Progressivement, les psychanalystes ont fait du mythe et particulièrement du mythe d'Œdipe une véritable tarte à la crème accommodée à toutes les sauces. C'est incontestablement une manière de résister à la richesse incroyable qu'offre la mythologie dans la connaissance de l'homme et de sa construction. Freud n'était sans doute pas assez ouvert à l'esprit pour s'apercevoir du trésor incroyable qu'il avait déterré.
Mais bien avant Freud, les philosophes n'avaient certes pas négligé ce trésor laissé à la disposition de l'humanité. 
Pour Schelling, l'auteur qui est sans doute allé fouiller le plus loin dans la mémoire mythique, l'accès à la vérité du mythe n'est possible qu'après que l'homme ait eu la capacité de construire une âme d'entendement suffisamment élaborée pour pouvoir regarder dans les zones profondes de cette construction.
De même, l'accès au soubassement inconscient dont Freud a percé le mystère, est intervenu à un moment où l'homme était prêt à encaisser le choc de cette rencontre avec ses origines sans  tomber dans la béance alors ouverte.
Pour Schelling comme pour Freud, la mythologie retrace les premiers moments de origine de l'homme alors qu'il fait ses premiers pas en quête d'une conscience du monde et de lui-même. La mythologie témoigne de ce moment de la création où les dieux dispersés dans un polythéisme sacrificiel font le don de la puissance de leur esprit à la créature humaine.
Reléguée dans l'inconscient le plus profond, la toile mythique habite l'homme comme une première carte archétypale sur laquelle vient résonner l'histoire individuelle plus ou moins en accord avec ces grands principes existentiels.
En fermant la porte de la mythologie, le Christianisme fermait à double tour les puissantes énergies créatrices issues du premier cadeau des Dieux : Ouranos arrosait d'une pluie de lumière d'or les terres fertiles de Gaïa, sacrifiant sa puissance phallique mais permettant à la première lueur intérieure de jaillir, première étape d'une conscience qui s'ouvre au regard. Dans un deuxième temps, Kronos créait les intelligibles, ces abstractions qui permettent de nommer le monde et qu'il avale afin qu'elles ne soient pas absorbées par la terre. Une fois rassasié, Kronos engendrait Zeus et lui cédait la place afin qu'il ensemence le monde humain.
C'est sur ce socle complexe mais grandiose métaphore de la création plotinienne que le Christ bâtit son église conduisant l'humanité vers une deuxième étape de son évolution que nous avons coutume d'appeler l'étape de l'individualisme.
Le déterminisme mythologique gardien des grands principes de la construction psychique fut scellé dans la tragédie grecque, seul témoignage de ce moment unique afin que l'église du Moi puisse se dresser sur ce socle volcanique plein de vie et de fureur.  
L'individualité repose sur un magma informe dont seule la folie de Dionysos nous permet d'approcher le centre — et encore devons-nous prendre mille précautions —.
 Dans cette extraordinaire épopée de la naissance de l'homme à la conscience, celui qui approcha au plus près cette vérité fut incontestablement Nietzsche qui n'en revint pas tout à fait indemne. Il ne trouva pas l'articulation entre la mythologie, polythéiste en apparence, et le christianisme qui prône le dieu unique. On peut le comprendre car il n'est pas donné à tout le monde d'aller aussi près de divinités telles qu'Apollon et Dionysos.
Ce fut en effet tout l'enjeu du Christianisme qui, tout en fermant l'accès au socle mythologique, mit en place les éléments de l'individuation.
Ainsi, c'est à coup de sentences morales, de culpabilisation de toutes sortes, d'interdits et de transgressions, éléments indispensables à l'homme-enfant pour accéder à une conscience de lui-même, qu'elle bâtit pierre après pierre l'édifice du Moi.
Force nous est de constater que nous n'en sommes qu'au premier étage de cette échelle et même si nous apercevons au loin les rives d'un Je, la route est encore longue.
Longue certes, mais passionnante. Si ce n'était le sacrifice de toutes ces vies qui nous quittent dans une effroyable solitude, on pourrait trouver l'époque exaltante car pour le coup, totalement inédite.
On peut voir dans cette pandémie un fabuleux accélérateur d'évolution dans la mesure où il vient révéler et défier de manière flagrante nos insuffisances et bon nombre d'entre-elles ont trait aux processus d'individuation : notre capacité à affronter la solitude, notre résistance à passer du temps en tête à tête avec sa famille, notre imagination à nous occuper utilement, notre faculté à rentabiliser ce temps, notre réponse face à la mort possible. Autant de facultés qui attisent notre liberté et notre capacité à assumer ce que nous sommes.
 Ainsi le virus navigue à son aise dans les mailles relâchées de notre structure, allant se nicher dans les plis de nos régressions immatures.
Un grand merci à Annick de Souzenelle, depuis longtemps notre inspiratrice avisée.
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