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#La Montagne de minuit
prosedumonde · 2 years
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La Montagne de minuit m’a plu. On fait la connaissance de Bastien, gardien d’une école jésuite. Voilà des années qu’il aurait dû partir en retraite, mais il n’a pas de famille, pas d’amis, pas d’argent.
Une mère et son fils viennent s’installer dans l’immeuble où il vit.
Cela va être l’occasion pour Bastien de sortir de son mutisme, mutisme dans lequel il a été plus ou moins forcé. Les raisons sont obscurs mais tout le monde se méfie de lui, surtout quand il s’agit des enfants - au début je croyais, un peu interdite, qu’il s’agissait d’une histoire d’attouchement…
Quelle a donc été ma surprise quand j’ai compris qu’en réalité il était question de faits survenus pendant la Seconde Guerre mondiale !
Bastien semble pourtant inoffensif. Fasciné par le Tibet, il est touchant parce qu’il est seul et qu’il rêve d’une vie à des années lumières de la sienne.
Sur un coup de tête, Rose (la mère, tout récemment rencontrée) décide de l’emmener au Tibet.
Voyage initiatique, le Tibet s’affiche comme terre promise pour Bastien qui s’y sent parfaitement dans son élément : il parle la langue, connaît les lieux, etc.
C’est aussi l’occasion d’en apprendre plus sur son passé, sur le fait que son père et son frère étaient des collabos, sur le fait qu’il est parti en Allemagne, dans une sorte de couvent pour moines tibétains. Ce serait-là que Bastien aurait tout appris.
C’est grossièrement l’histoire de La Montagne de minuit (sans la fin évidemment !!), mais ce roman c’est aussi tellement plus que ça.
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gfxced · 10 months
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Le soleil est doux, je sors à treize heures sur l'eau sans crême solaire. Pas de coup de soleil, que dalle, juste une douce chaleur. Je peux brunir un peu sans être brulé ici.
Je pense avoir évité la gerbe. Le gamin et madame vont mieux. Bientôt on va pouvoir planifier la montagne. Ma belle-soeur viendra avec nous, ça veut dire petite rando juste nous deux et grosse rando moi tout seul.
Je ne suis pas pressé de faire des images. Je ne suis pas tout le temps sur mon ordi à retoucher. Je ne compte pas y passer de temps en fait. Prendre les choses tranquilou.
Mais voir la vie douce et prendre le temps avec les enfants c'est plus important. Les dernières lueurs du jour encore présentes à minuit, la presque nuit à 1h et le soleil qui revient à 2h30, ça m'avait manqué. Les magasins ouverts jusque 23h00 aussi tiens. D'ailleurs, je suis repassé au régime quatre repas par jour (9h-12h-17h-22h) si courant ici durant l'été, sans encombre. Je vais tout de même faire attention et continuer de limiter grandement les féculents et les sucres comme à la maison.
Beaucoup marcher, beaucoup prendre l'air. Voilà, c'est tout.
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icariebzh · 3 months
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C’est le moment d’en apprendre un peu plus, entre coupe de cheveux, pétards et menu du réveillon.
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Le Nouvel An lunaire est également appelé « Fête de la Lune » ou « Fête du Têt » (au Vietnam). Il est célébré dans une grande partie de l’Asie de l’Est et du Sud-Est (Hong Kong, Taiwan, Vietnam, Singapour, Corée, Malaisie et Tibet) mais également partout dans le monde grâce à sa diaspora. Cette journée si importante tombe le premier jour du calendrier luni-solaire et sa date, qui change chaque année, se situe généralement entre la fin du mois de janvier et la mi-février.
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Les festivités durent quinze jours, à partir de la nouvelle lune, jusqu’à la première pleine lune, marquée par la Fête des Lanternes. À New York, Vancouver, Londres, Sidney ou encore Paris, elles réunissent les communautés asiatiques mais boostent également le tourisme autour de temps forts comme les défilés de danse du lion et du dragon.
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Le 22 janvier 2023, nous entrons dans l’année du lapin (ou chat) d'eau.  Le 10 février 2024, ce sera l'année du Dragon de bois.
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Le Nouvel An lunaire se célèbre la veille au soir, comme Noël ou Kippour. Cette réunion familiale est un incontournable. Le réveillon se déroule autour d’un repas qui varie selon les pays. En Chine, on mange des raviolis à la viande (parce que l’année a été prospère), du poisson, des clémentines ou des nouilles (pour la longévité). Au Vietnam, on déguste un gâteau au riz gluant, haricots mungo et viande parfumée.
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La tradition veut que l’on célèbre ce passage à la nouvelle année dans son foyer, en famille, sous peine de se porter malchance. Ainsi, il faut s’attendre à de grandes migrations partout en Asie, où les grandes villes se vident pour que leurs habitants retournent dans leurs provinces. En Chine, des centaines de millions de personnes prennent quelques jours de congés (entre une semaine et dix jours) et se déplacent en train, en avion, en voiture ou en bateau, créant des embouteillages monstres.
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Les pétards, allumés après le souper, font fuir Niang, un esprit maléfique. Plus on fait de bruit, meilleure sera l’année. Cependant, depuis quelques temps, les pétards et feux d’artifices utilisés par les particuliers sont de plus en plus restreints par mesure de sécurité mais aussi afin de limiter la pollution.
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Le premier jour de l’An, on présente ses vœux aux aînés, en tout premier, puis à ses proches. On porte du rouge par superstition. Le rouge, symbole de joie, de prospérité et de bonne santé, est ainsi partout : sur les portes des maisons, les décorations dans les rues, et même les sous-vêtements. Par ailleurs, toute parole, toute action aura une répercussion sur l’année qui débute.
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On offre de petites enveloppes rouges contenant de l’argent aux plus jeunes. Cela leur apportera la prospérité. Ces enveloppes peuvent également s’échanger entre amis ou à destination des célibataires et sont désormais passées au numérique. En 2017, 46 milliards de dons ont été enregistrés sur WeChat en six jours. Attention, en Chine, le chiffre 4 représente la mort, alors on évite ses multiples !
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Les présentateurs Arthur et Patrick Sébastien ont leur égal en Chine. Le soir du réveillon, tous les Chinois sont devant CCTV, chaîne d’État, qui enregistre chaque année plus de 700 millions de téléspectateurs (en comparaison, le Super Bowl américain réunit un peu plus de 100 millions de personnes). Chants populaires, sketchs, performances acrobatiques et stars locales sont toujours de la partie. Même chose au Vietnam, sur HTV (au sud) ou VTV (au nord). Sur cette dernière chaîne, les Vietnamiens regardent en direct la cérémonie où l’on sonne la cloche du Temple de la montagne de jade et où les moines et officiels jettent des poissons dans le lac Hoan Kiem.
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Les portes et les fenêtres sont ouvertes jusqu’à minuit, afin de laisser l’année écoulée s’en aller. D’ailleurs, on laisse également derrière soi son ancienne coupe de cheveux en allant chez le coiffeur avant le Nouvel An, pour débuter l’année en beauté. Le jour même : interdiction de faire le ménage, au risque de balayer la bonne fortune !
Article initialement publié dans le magazine Koï, numéro 15, janvier-février 2020.
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lesideesmoites · 2 years
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Même vêtue
nue dans les prés nue contre toi nue sous tes doigts nue dans la rue nue sous ton cul nue dans la douche nue dans ta bouche nue dans ton cul nue sous la pluie nue dans un lac nue sans reproches nue déjà vieille nue minuit sonne nue dans tes yeux nue sans personne nue sans bouger nue vers le soir nue le matin nue le lundi nue au bureau nue chez les flics nue à Noël nue en voiture nue chez Truffaut nue au cimetière nue dans tes bras nue sous tes dents nue chez le dentiste nue en manif nue sous tes pieds nue bouche ouverte entre tes cuisses nue sous la neige nue en montagne nue sous la mer nue crue dans ton plat nue à cru sur un cheval nue dans les cuisines nue à l'aéroport nue à l'apéro chez les voisins du deuxième nue à la boulangerie nue dans la station vide nue en Amérique nue sauf mes lunettes nue sous ta fenêtre nue pleine de paillettes nue sur tous les toits nue derrière ma guitare nue à l'harmonica nue au cinéma nues mes fesses nues mes jambes nues mes joues nues mes obligations nus mes devoir nus mes désirs mes désirs mis à nus mes secrets mis à poil et nus mes poils nu le halo lumineux de ma peau la nuit nue dans le ventre de la baleine nue dans le silence nue sur la piste de danse nue sur des patins à roulette nue à la roulette Russe nue sous les étoiles nue sur le parquet ciré nue sous mon ciré nue sous les fauteuils nue dans la salle d'attente nue dans la poussière nue face au miroir nue derrière le comptoir nue accoudée au bar nue contre le bar nue contre la vitre nue contre le mur nue contre le lit nue contre l'armoire nue contre le bureau nue contre la baignoire nue contre la rambarde de l'escalier nue contre la table de la salle à manger nue contre l'évier sale nue contre la porte d'entrée nue contre le portail nue contre un lampadaire nue contre l'arrêt de bus nue contre le bitume nue contre les roues des voitures et je les mords nue contre ton corps nue contre ton corps nu nue toute la journée et toute la nuit nue – toute la vie, même vêtue, nue.
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iamjustsonow · 2 years
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Ce qu'il reste des lieux
Jour 6
#30jourspourécrire
Je pourrais dessiner de mémoire la maison de mère-grand et son jardin, le poulailler et le potager. Le poèle, la poupée, immense, de fête foraine assise sur le lit, les fleurs du poirier dans les bouteilles en verre, le clou pour accrocher les lapins, le buisson de groseilles à maquereaux, la lessiveuse où on prenait le bain au soleil, les couleurs des fleurs. Celle de grand-mère aussi, le verger, le tonneau à chou, la chambre mystère, le grenier caverne d'Ali Baba, les photos figées portraits des aïeux sur les murs, la cuisine et la chaise où debout je l'aidais à faire les tartes, les floucs, les boulettes de riz. Les parfums de cancoillotte, de prune, de spaetzles, de saucisses et de jambons qui sèchent dans la cave.
La colline de mon enfance, défi à vélo pour mes petites jambes, ma mère disparaissait quand j'arrivais en haut, cachée par les hautes herbes. Frayeur d'un instant de ne pas la retrouver au virage suivant, toute petite dans sa robe à fleurs, la main en visière pour mieux me suivre.
La plage du Touquet, les embruns, l'immensité, la froideur de l'eau, les algues, la vitesse de mon char à voile, le ciel qui se confond avec la mer, mon épuisette et mon panier à crabes. Le bar de Stella plage, le picon bière et le mini golf. Ce bleu délavé dans les dunes. Et l'acreté grasse des barraques à frites.
New York et le vertige, le bruit des rues, des gens, la musique qui dégueule des énormes postes sur les épaules, les lumières partout, le spectacle à Broadway, les taxis jaunes, les street food mustard and ketchup, la foule bigarrée et pressée, ce ciel qu'on cherche en se tordant le cou, les ascenseurs qui n'en finissent pas de monter, les policiers à cheval. La démesure.
La costa Brava, les churros, le pan con tomato, le sable brûlant de l'après-midi et la mer d'huile au petit matin. La course de catamaran, le sel sur ma peau brunie, le sexe dans les criques. Les nuits fauves, le rhum coca, le petit village dans la montagne et le bain de minuit.
Granville et la chambre blanche. Le port, la vieille ville, le marché. La plage et le casino de Saint pair sur mer. Le silence et le vent d'octobre, la chaleur douce du mois d'avril. La solitude, le secret et le désir.
Nantes, l'île aux machines. Un éléphant géant de métal qui marche et crache de l'eau. Des spritz et un anniversaire, un parc, des sculptures, une manifestation, des rires, des merveilleux et du champagne. Des graffitis, des maisons colorées, des succulentes.
Il y en a tant des lieux.
Ce qu'il reste des lieux, c'est la vie.
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swedesinstockholm · 10 months
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21 avril
l’autre jour je pensais à l’été dernier, quand j’avais peur qu’après desire lines à lasauvage, après p.a.r.t.s à bruxelles et après archa à prague tout s’arrête et que je retombe dans le trou, et maintenant on est en avril et j’y suis toujours pas retombée. je viens de gagner le concours jeune printemps du printemps des poètes et les deux programmateurs littéraires de la kulturfabrik m’ont dit de leur envoyer des textes pour organiser une lecture, ça y est, je suis validée par la scène littéraire luxembourgeoise et j’ai la tête qui tourne d’avoir trop de projets. 
et puis mercredi, le jour de la remise des prix du concours, 1. j’ai appris que j’avais gagné le premier prix 2. j’ai reçu un message de natalie qui me disait que sa coloc sous-louait sa chambre pendant six mois et que si je voulais je pouvais la prendre pour passer l’été à berlin et j’ai dit OUI mais depuis j’ai plus de nouvelles et j’essaie de faire comme si ça allait pas marcher parce que j’ai trop peur d’être déçue, berlin étant la championne du monde toutes catégories confondues pour me décevoir, et puis 3. r. d. le musicien m’a dit qu’il aimerait bien me rencontrer pour discuter en vrai la prochaine fois que je serais à bruxelles. et depuis dans ma tête c’est les montagnes russes. je suis complètement zinzin. d’abord ça s’est passé exactement comme avec ludvig. il me fait penser à lui parce qu’ils sont tous les deux musiciens et ils ont tous les deux un peu la même vibe, et j’ai eu exactement la même réaction de recul qu’avec ludvig à l’époque, parce qu’il met beaucoup de points d’exclamation dans ses phrases et qu’il a l’air un peu... zinzin. mais je crois que je projette mes propres insécurités sur les autres. alors j’ai mené ma petite enquête et au lieu de travailler cet après-midi j’ai épluché son compte fb devant les téléfilms de tf1, après-midi la plus saine du monde, j’ai appris qu’il avait beaucoup d’ami.es, que c’était le frère de p. du workshop au tictac center, qu’il avait l’air bien entouré, que son père avait une photo d’oiseau en photo de profil comme le père de cybille, pourquoi tous mes crush ont des pères ornithophiles? et puis quand je suis arrivée en 2018 j’ai vu une photo d’un bébé dans les bras d’une femme dont on voyait pas la tête avec un million de commentaires de félicitations et de voeux de bonheur et mon coeur est brutalement tombé par terre. j’avais pas du tout envisagé ça. c’était complètement incompatible avec l’histoire que je m’étais racontée dans ma tête. il a une FAMILLE? je me l’imaginais en train de m’envoyer des memes sur ig à minuit dans son lit à côté de sa compagne la mère de sa fille et je comprenais plus rien du tout. et puis un peu plus loin je suis tombée sur un post où il cherchait un appart ou une coloc kid friendly pour lui et sa fille et les choses ont recommencé à faire un peu plus sens. ok mais qu’est-ce qu’il s’est passé? elle est morte?
ce matin en allumant mon portable j’ai vu qu’il m’avait envoyé un tiktok qui m’a pas fait rire et dessous il avait marqué trop cool et je me suis mise à questionner sa santé mentale et puis ce soir à la kulturfabrik au lieu d’écouter le poète chiant du liechtenstein je pensais à ce tiktok et tout d’un coup j’ai compris que le trop cool ne faisait pas référence au tiktok mais à ma réponse qui disait que je me ferais un plaisir d’aller boire un verre avec lui et ça m’a soulagée. il m’a envoyé un autre tiktok pas drôle ce soir, alors je lui en ai envoyé un drôle pour voir, mais c’est bizarre d’envoyer des memes et des tiktok à quelqu’un que je connais pas. surtout que je suis nulle en communication par envoi de memes et de tiktok. mais bon, à chaque fois que j’y pense je me mets à sourire toute seule, donc ça doit pas être très grave. c’est moi qui lui ai dit que j’aimais trop sa vibe, je sais pas ce qui m’a pris, et puis il m’a répondu qu’il me trouvait très drôle lui aussi. un autre parallèle avec ludvig: son entourage. j’ai envie d’intégrer leur petit monde d’artistes bruxellois, comme j’avais envie d’intégrer le petit monde d’artistes suédois de ludvig. ou comme j’avais envie d’intégrer le petit monde d’ami.es queer de a.
22 avril
ce soir dans la cuisine pendant que je préparais le chou kale, ou alors c’était peut être en épluchant les pommes de terre, j’ai décidé de prendre congé de l’homosexualité et du mot queer (alors que je viens littéralement de me présenter comme artiste et écrivaine queer dans la bio pour les cahiers qgf) et puis du mot lesbienne aussi, tant qu’on y est. c’est trop stressant, c’est trop usant, les filles ne veulent visiblement pas de moi, mon atelier d’écriture pour la journée de la visibilité lesbienne va sans doute être annulé parce qu’y a pas assez de participant.es, tant mieux, laissez-moi tranquille, lara est hétéro maintenant. c’est le retour en force de mon moi ado qui tombait amoureuse à tout rompre de tous les musiciens bouclés qui croisaient mon chemin, elle a patiemment attendu son heure pendant tout ce temps, tapie dans l’ombre de mon lesbianisme. par contre hier soir à la kulturfabrik j’étais habillée 100% lesbienne. peut être pour cette histoire de balance, comme à la clinique quand j’avais l’impression de me protéger de mes sentiments pour n. en m’habillant et en ayant des attitudes masculines. ça me donnait l’impression de garder une part de contrôle, et aussi je me sentais hot comme ça. j’aime séduire les garçons avec ma part de masculinité.
23 avril
il pleut il pleut et je monte au lit trop tard avec mon téléphone allumé posé à côté de moi pour guetter une réponse de r. d. et ça va pas du tout ça va pas du tout, je recommence à me monter la tête comme avec laura a. je vis dans mon illusion je me vois déjà en belle-mère de sa fille what the HECK pourquoi tout est toujours si intense avec moi? pourquoi je démarre au quart de tour? m. est arrivée cet après-midi et j’avais qu’une chose en tête c’était de lui demander si elle pouvait me faire un double de ses clés pour me les passer quand elle sera en espagne au mois de juin. je vais pas passer l’été à berlin finalement, c’était prévisible, je commence à la connaître cette petite garce.
24 avril
comment écrire sans me focaliser sur r. d.? est-ce que je nourris pas la bête avec ce stupide journal? je veux pas donner de pouvoir à la partie de mon cerveau qui fait des obsessions hardcore sur mes crush. la semaine dernière quand il m’envoyait des trucs je cringeais et maintenant à chaque fois que je checke mon téléphone j’espère que je vais voir une notif avec son nom. 
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christophe76460 · 2 months
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La moisson est passée, l’été est fini, Et nous ne sommes pas sauvés ! Jérémie 8:20
Pas sauvé ! Lecteur, est-ce là votre triste situation ? Vous êtes averti du jugement à venir, vous avez été invité à sauver votre vie, et pourtant en ce moment vous n’êtes pas sauvé! Vous connaissez le chemin du salut, vous l’avez lu dans la Bible, vous l’entendez peut-être depuis la chaire, il vous a été expliqué par des amis, et cependant vous le négligez, et donc vous n’êtes pas sauvé.
Vous serez sans excuse au moment où le Seigneur vous jugera. Le Saint-Esprit a apporté des bénédictions sur la parole qui vous a été prêchée, et la présence divine vous a apporté des moments de rafraîchissement, et cependant vous ne possédez pas Christ. Toutes ces périodes d’espoir sont venues, puis elles sont reparties, votre été et votre moisson sont passés, et cependant vous n’êtes pas sauvé. Les années se suivent dans l’éternité, et peut-être que votre dernière année sera bientôt là : votre jeunesse s’est enfuie, votre vieillesse viendra, et vous n’êtes pas sauvé.
Permettez-moi de vous demander : serez-vous un jour sauvé ? Y a-t-il une probabilité à cela ? De nombreuses saisons propices ont passé, sans que vous ne soyez sauvé, quelles sont les conditions qui pourraient modifier votre position ? Jusqu’à présent les meilleurs arguments n’ont pu vous convaincre, y compris ceux qui vous ont été présentés avec la plus grande affection. Que peut-on faire encore pour vous ?
La détresse ou la prospérité ne vous ont pas plus impressionné l’une que l’autre ; les larmes, les prières et les sermons ont été gaspillés sur votre cœur stérile. N’y a-t-il plus aucune probabilité que vous soyez un jour sauvé ? Laisserez-vous la mort fermer la porte à l’espérance ? Il est pourtant raisonnable de dire que celui qui ne se sera pas lavé dans beaucoup d’eau sera en toute probabilité sale lorsque sa fin viendra. Si le temps propice n’est encore jamais venu, pourquoi viendrait-il un jour ?
Mais, comme Paul discourait sur la justice, sur la tempérance, et sur le jugement à venir, Félix, effrayé, dit : Pour le moment retire-toi ; quand j’en trouverai l’occasion, je te rappellerai. Actes 24 :25
Il serait assez logique de craindre que ce moment ne viendra jamais, et que, comme Félix, vous ne trouviez pas de moment propice avant d’être en enfer. Oh ! réfléchissez sur ce qu’est cet enfer, et de la terrible probabilité que vous avez d’y être jeté ! Lecteur, si vous devez mourir non sauvé, nuls mots ne peuvent décrire ce malheur. Ce sera le moment de la terreur dans les larmes et le sang, des gémissements et des grincements de dents : vous serez puni de la destruction éternelle, et privé à jamais de la gloire du Seigneur, et de la gloire de son pouvoir.
C’est avec sérieux que la voix d’un frère veut vous faire sursauter. Oh ! soyez sage, soyez sage dans le temps, et au moment où une autre année va commencer, croyez en Jésus, qui est seul capable de vous sauver. Consacrez ces dernières heures à une pensée solitaire, et si un repentir profond s’élève en vous, ce sera bien ; et s’il vous amène à une foi humble en Jésus, ce sera encore mieux. Oh ! regardez à Christ, pour que cette année ne se termine pas sans que vous ne soyez pardonné. Ne permettez pas au carillon de minuit d’égrener ses coups sur un esprit sans joie ! Maintenant,
MAINTENANT, croit MAINTENANT, et vit.
« SAUVE TA VIE ;
NE REGARDE PAS DERRIERE TOI,
NE SEJOURNE PAS DANS LA PLAINE
ECHAPPE TOI VERS LA MONTAGNE,
DE PEUR QUE TU NE SOIS CONSUME. »
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xavierbordesus · 3 months
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Première rencontre
Première rencontre Comme le brouillard découvre une montagne ignorée ce soir-là j’ai vu la présence blonde que tu étais En tes yeux la profondeur verte des lacs d’altitude a contaminé mon regard pour lui apprendre l’espoir Entre tes mains le petit charango velu en carapace de tatou vibrait d’un razgueado dont la flûte en roseau jamais ne se lassait même quand telle constellation d’outre-minuit…
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fafou-le-voyageur · 3 months
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Dimanche 21 Janvier :
Lever vers 8h30. Je vais à l'espace petit déjeuner où il y a déjà Lilian et Stephan. Il vient juste d'allumer l'appareil à pancakes et a fait une grande carafe.
Un peu plus tard les portugais arrivent. On déjeune tous ensemble et les pancakes sont délicieux.
Je traîne un peu et le temps est pas des plus beaux. Je finis par me décider et vais visiter le musée du vin. Il est gratuit le dimanche. Je sus le seul visiteur.
J'ai une liasse de feuilles plastifiées avec les traductions des panneaux en portugais. C'est très intéressant et il y a deux vieux pressoirs immenses (les seuls restants sur l'île), une collection de dragons (l'arbre endémique).
Il y a aussi une passerelle en bois qui mène à un kiosque au dessus des parcelles de vignes en murets de pierre volcanique, inscrits au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Réf site unesco : "Le site situé sur l’île volcanique de Pico, consiste en un remarquable réseau de longs murs de pierre largement espacés, courant parallèlement à la côte et remontant vers l’intérieur de l’île. Ces murs ont été érigés pour protéger du vent et de l’eau de mer des milliers de petits enclos (currais) rectangulaires, accolés les uns aux autres. La présence de cette viniculture remonte au XVe siècle".
Dans la partie exposition je me pose pour déjeuner. Avant de repartir le jeune homme de l'entrée me donne plein de conseils et d'adresses pour aller faire des dégustations.
Je passe ensuite récupérer une voiture de location, Simone n°2, une C3 essence, à peine 15 000 km.
Je pars sur la côte sur, à travers le paysage viticole inscrit au patrimoine, en direction de Candelária. Je m'arrête ça et là pour prendre quelques photos et vois aussi un beau moulin.
Je fais la route jusqu'à Silveira et grimpe vers le montagne. Je me retrouve très vite dans le brouillard. Je finis la boucle en passant de l'autre côté et en revenant par la côte nord.
Je m'arrête acheter une bouteille de blanc de Pico dans un supermarché et retrouve l'équipe vers 19h. Susana est à fond dans la cuisine elle nous prépare un repas chinois en trois plats.
On s'est donné rdv vers 20h pour l'apéro. Du coup j'en profite pour bouquiner. Je suis un des derniers à monter, même Ruben le voisin américain est venu.
Il y a aussi Luke, un anglais arrivé aujourd'hui. Sophie la copine de Stephan est là aussi. On parle tous par petits groupes tout en dégustant les blancs et la salade de champignons chinois de Susana.
Vient ensuite des pâtes chinoises avec une sauce sucrée salée au tahin (elle l'a fait elle même en torréfiant puis mixant le sésame). Puis les œufs tomate, plat de tradition chinoise, avec du riz.
Ensuite le reste de la soirée se fait dans l'allégresse avec de la musique de tous les pays, inspirée par chacun des hôtes.
On a même droit à la petite histoire derrière le nom de la guesthouse "Loving Strangers" et on écoute la chanson originale de l'autrice.
Les derniers tiennent jusqu'à minuit car pour Stephan il faut être à l'heure pour les pancakes demain matin.
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franckdoutrery · 4 months
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L’homme de la Saint-Sylvestre
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Au jour de l’An, les habitants de la Nouvelle Zélande ont le privilège (dont ils jouissent d’ailleurs tous les autres jours) de voir le soleil se lever bien avant nous. L’astre surgit à l’est et inonde la mer d’une « aurore aux doigts rosés », selon l’expression du vieil Homère. Aussi sont-ils les premiers à entrer dans le Nouvel An, sans avoir jamais fait quoi que ce soit pour mériter cette faveur. C’est l’heure à laquelle ils sortent dans les rues pour faire un charivari avec tous les ustensiles de cuisine qui leur tombent sous la main : casseroles, bassines, marmites, qu’ils cognent comme des grosses caisses de fanfares, afin de chasser les mauvais esprits. Ceux-ci s’enfuient la queue entre les jambes (des queues et des jambes d’esprits, j’entends) et sans demander leur reste. 
Pendant ce temps, la Terre continue de tourner autour de son axe incliné, permettant aux océans et continents d’accéder au Nouvel An au gré des longitudes. Les derniers à tourner la page du 31 décembre sont les habitants de l’archipel d’Hawaï, perdu depuis toujours dans l’Océan Pacifique. Or le monde étant rond comme une pastèque, il eût suffi que le méridien de Greenwich se déplaçât de quelques degrés vers l’est – disons d’une tranche verticale du fruit –, pour que les Hawaïens soient les premiers à amorcer le Nouvel An. Mais comme l’évangile leur fut jadis prêché par le Père Damien à Molokai, ils se consolent à l’idée que « les derniers seront les premiers ». 
Entre ces deux extrémités du globe et les décalages horaires qui s’ensuivent, l’homme réveillonne de la façon la plus diverse. Les anciens Aztèques (du moins ceux de Jacques Soustelle) croyaient que le Soleil, qu’ils appelaient Quetzalcóatl, menaçait de disparaître tous les quatre ans à minuit, si on ne lui sacrifiait quelques milliers d’hommes. Ce qui ne se fait plus. Du moins pas au Nouvel An. Désormais l’homme boit du champagne et embrasse ses semblables sous le gui. Parfois il met le masque de Fernandel ou de Poutine, sort cotillons et serpentins et danse une folle farandole. D’autres fois, pour une raison connue du seul Danois, il se déchausse, monte sur une chaise et attend le douzième coup de minuit pour en descendre. (Où l’on voit qu’au Danemark, l’homme ne monte jamais sur une chaise sans ôter ses souliers ; suivons cet exemple édifiant !) Ailleurs encore, comme en Russie, il ouvre portes et fenêtres pour laisser entrer le Nouvel An. Si le premier passant franchit le seuil en avançant le pied droit, l’année sera faste. Sinon, gare au mauvais sort ! 
Et que l’homme ne mange-t-il pas à la Saint-Sylvestre ! Une cuillerée de lentilles au Portugal, une carpe farcie dont il garde les écailles porte-bonheur en Pologne, un raisin sec à chaque coup de minuit en Espagne, un gâteau de riz au lait truffé d’une amande en Norvège, des fruits ronds qui favorisent la prospérité en Italie, des lamelles de thon blanc à Hawaï. Et que ne boit-il pas ! Outre du Roederer ou du Veuve Clicquot, il sort de derrière les fagots des Pétrus millésimés, des Châteaux Margaux, voire des alcools forts, des eaux-de-vie titrant 60%, des chartreuses, des fines ... 
Et puis il y a les étrennes ! Depuis au moins quinze jours, l’homme se soucie de son prochain. A preuve, il s’interroge sur le cadeau à offrir à son grand-père, qui n’en a plus pour longtemps et dont il espère hériter la montre à gousset et la veste en velours côtelé. L’ancêtre pourrait recevoir une cravate italienne en soie, mais c’était déjà la surprise de l’année dernière et il s’en est servi comme ceinture de pyjama. Un passe-montagne, voilà ce qu’il lui faut, vu le peu de cheveux qui lui reste ! Un bonnet crocheté avec toutes les couleurs de l’arc en ciel. Mais chut, c’est un secret ! Et que recevront les enfants ? Un bilboquet par ci, un cheval bascule par-là. Un meccano peut-être, ou un Nain jaune ? Car l’homme se souvient du sage soufi disant : « Ce que tu donnes est à toi pour toujours, ce que tu gardes est perdu à jamais ».
Sitôt les cadeaux déballés, on passe aux résolutions. Car il en faut à chaque réveillon. Dans une nuit où les spiritueux déteignent volontiers sur le spirituel, l’homme en formule qui ressemblent tantôt à des vœux de confessionnal, tantôt à des serments d’ivrogne. Pour perdre du poids, il promet de faire du sport. C’est ainsi que dès demain, installé confortablement dans son canapé en cuir caramel, il regardera la finale de rugby à la télévision. Et pour pouvoir serrer sa ceinture d’un cran, il ne touchera plus aux friandises. Ni aux mignardises. Il se couchera sans dessert mais avec une pastille contre les reflux gastriques ou une tisane d’une haute valeur dormitive. Et dans son rêve, il entrera dans l’année nouvelle par une porte dérobée, qu’il franchira du pied droit. 
Et c’est ainsi qu’Allah est grand.
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lonesomemao · 6 months
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LE VENT AMOUREUX DE MINUIT
Unesco
Sur le sable
A Riyad en Arabie
A Paris on se dit
Il n'y a pas que la culture française
Symbole Vie
Unesco
Martinique la Montagne Pelée
Au patrimoine naturel de l'humanité
Martinique Caraïbes
Où Pascal Légitimus premier trône
Et sans pareil
Domaine l'eau il accroît son empire
Le pire Dieu éclat de rire
Espèce de sous l'eau
Dimanche 17 septembre 2023
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corydon8 · 7 months
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KATHERINE LA DENTELLIÈRE
FILLE AMOUREUSE
Elle naquit vers le milieu du quinzième siècle, dans la rue de la Parcheminerie, près de la rue Saint-Jacques, par un hiver où il fit si froid que les loups coururent à travers Paris sur les neiges. Une vieille femme, qui avait le nez rouge sous son chaperon, la recueillit et l’éleva. Et premièrement elle joua sous les porches avec Perrenette, Guillemette, Ysabeau et Jehanneton, qui portaient de petites cottes et trempaient leurs menottes rougies dans les ruisseaux pour attraper des morceaux de glace. Elles regardaient aussi ceux qui pipaient les passants au jeu de tables qu’on appelle Saint-Merry. Et sous les auvents, elles guettaient les tripes dans leurs baquets, et les longues saucisses ballottantes, et les gros crochets de fer où les bouchers suspendent les quartiers de viande. Près de Saint-Benoît le Bétourné, où sont les écritoires, elles écoutaient grincer les plumes, et soufflaient la chandelle au nez des clercs, le soir, par les lucarnes des boutiques. Au Petit-Pont, elles narguaient les harengères et s’enfuyaient vite vers la place Maubert, se cachaient dans les angles de la rue des Trois-Portes ; puis, assises sur la margelle de la fontaine, elles jacassaient jusqu’à la brume de la nuit.
Ainsi se passa la prime jeunesse de Katherine, avant que la vieille femme lui eût appris à s’asseoir devant un coussinet à dentelles et à entrecroiser patiemment les fils de toutes les bobines. Plus tard, elle ouvragea de son métier, Jehanneton étant devenue chaperonnière, Perrenette lavandière, et Ysabeau gantière, et Guillemette, la plus heureuse, saucissière, ayant un petit visage cramoisi qui reluisait comme s’il eût été frotté avec du sang frais de porc. Pour ceux qui avaient joué à Saint-Merry, ils commençaient déjà d’autres entreprises ; certains étudiaient sur la montagne Sainte-Geneviève, et d’autres battaient les cartes au Trou-Perrette, et d’autres choquaient les brocs de vin d’Aunis à la Pomme de Pin et d’autres se querellaient à l’hôtel de la Grosse Margot, et sur l’heure de midi, on les voyait, à l’entrée de la taverne, dans la rue aux Fèves, et sur l’heure de minuit, ils sortaient par la porte de la rue aux Juifs. Pour Katherine, elle entrelaçait les fils de sa dentelle, et les soirs d’été elle prenait le serein sur le banc de l’église, où il était permis de rire et de babiller.
Katherine portait une chemisette écrue et un surcot de couleur verte ; elle était tout affolée d’atours, ne haïssant rien tant que le bourrelet qui marque les filles lorsqu’elles ne sont point de noble lignée. Elle aimait pareillement les testons, les blancs, et surtout les écus d’or. C’est ce qui fit qu’elle s’accointa à Casin Cholet, sergent à verge au Châtelet ; sous ombre de son office, il gagnait mal de la monnaie. Souvent elle soupa en sa compagnie à l’hôtellerie de la Mule, en face de l’église des Mathurins ; et, après souper, Casin Cholet allait prendre des poules sur l’envers des fossés de Paris. Il les rapportait sous son grand tabart, et les vendait très bien à la Machecroue, veuve d’Arnoul, belle marchande de volaille à la porte du Petit-Châtelet.
Et sitôt Katherine cessa son métier de dentellière : car la vieille femme au nez rouge pourrissait au charnier des Innocents. Casin Cholet trouva pour son amie une petite chambre basse, près des Trois-Pucelles, et là il venait la voir sur la tarde. Il ne lui défendait pas de se montrer à la fenêtre, avec les yeux noircis au charbon, les joues enduites de blanc de plomb ; et tous les pots, tasses et assiettes à fruits où Katherine offrait à boire et à manger à tous ceux qui payaient bien, furent volés à la Chaire, ou aux Cygnes, ou à l’hôtel du Plat-d’Étain. Casin Cholet disparut un jour qu’il avait mis en gage la robe et le demi-ceinct de Katherine aux Trois-Lavandières. Ses amis dirent à la dentellière qu’il avait été battu au cul d’une charrette et chassé de Paris, sur l’ordre du prévôt, par la porte Baudoyer. Elle ne le revit jamais ; et seule, n’ayant plus le cœur à gagner d’argent, devint fille amoureuse, demeurant partout.
Premièrement, elle attendit aux portes d’hôtelleries ; et ceux qui la connaissaient l’emmenaient derrière les murs, sous le Châtelet, ou contre le collège de Navarre ; puis, quand il fit trop froid, une vieille complaisante la fit entrer aux étuves, où la maîtresse lui donna l’abri. Elle y vécut dans une chambre de pierre, jonchée de roseaux verts. On lui laissa son nom de Katherine la Dentellière, quoiqu’elle n’y fît point de la dentelle. Parfois on lui donnait liberté de se promener par les rues, à condition qu’elle rentrât à l’heure où les gens ont coutume d’aller aux étuves. Et Katherine errait devant les boutiques de la gantière et de la chaperonnière, et maintes fois elle demeura longtemps à envier le visage sanguin de la saucissière, qui riait parmi ses viandes de porc. Ensuite elle retournait aux étuves, que la maîtresse éclairait au crépuscule avec des chandelles qui brûlaient rouge et fondaient pesamment derrière les vitres noires.
Enfin Katherine se lassa de vivre close dans une chambre carrée ; elle s’enfuit sur les routes. Et, dès lors, elle ne fut plus Parisienne, ni dentellière ; mais semblable à celles qui hantent à l’entour des villes de France, assises sur les pierres des cimetières, pour donner du plaisir à ceux qui passent. Ces fillettes n’ont point d’autre nom que le nom qui convient à leur figure, et Katherine eut le nom de Museau. Elle marchait par les prés, et le soir, elle épiait sur le bord des chemins, et on voyait sa moue blanche entre les mûriers des haies. Museau apprit à supporter la peur nocturne au milieu des morts, quand ses pieds grelottaient en frôlant les tombes. Plus de testons, plus de blancs, plus d’écus d’or ; elle vivait pauvrement de pain et de fromage, et de son écuellée d’eau. Elle eut des amis malheureux qui lui chuchotaient de loin : « Museau ! Museau ! » et elle les aima.
La plus grande tristesse était d’ouïr les cloches des églises et des chapelles ; car Museau se souvenait des nuits de juin où elle s’était assise, en cotte verte, sur les bancs des porches saints. C’était au temps où elle enviait les atours des demoiselles ; il ne lui restait maintenant ni bourrelet, ni chaperon. Tête nue, elle attendait son pain, appuyée à une dalle rude. Et elle regrettait les chandelles rouges des étuves parmi la nuit du cimetière, et les roseaux verts de la chambre carrée au lieu de la boue grasse où s’enfonçaient ses pieds.
Une nuit, un ruffian qui contrefaisait l’homme de guerre, coupa la gorge de Museau pour lui prendre sa ceinture. Mais il n’y trouva pas de bourse.
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gfxced · 1 year
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Aspie Road Trip! Je prépare un road trip avec mon gamin. Je suis entrain de lui vendre un tour des clochers de Norvège. (Les églises il adore, c'est parce qu'elles ont des cloches!). On ira voir toutes les églises qu'il voudra. Il y en a même qui m'intéressent (les stavkirker évidemment!). Sur la carte c'est le tour si tout se passe bien. 5-6 jours max. On dormira dans le coffre mais j'embarquerai quand même la tente. On mangera des tartines tout le temps, on verra la montagne et la mer et la montagne à la mer. On aura même le soleil de minuit. J'aurai mes appareils mais je serai surtout occupé à documenter notre aventure.
Mais avec B, il faut que ce soit arrêtable à tout instant. Donc je suis mentalement prêt à ne faire que deux jours si c'est trop pour lui.
Mais à vue de nez :
Jour 1 : Larvik — Øvre Årdal
Jour 2 : Øvre Årdal — Kristiansund
Jour 3 : Kristiansund — qq part Entre Trondheim & Mo i Rana
Jour 4 : Cet endroit — Bodø
Jour 5 : Bodø — Mo i Rana (explorer et redescendre un peu)
Jour 6 : Retour Larvik d'une traite de l'endroit ou l'on se trouvera
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joliedemeure · 8 months
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Peut-être aurais-tu eu le ventre rond Les cheveux blonds Peut-être que l'on t'aurait transmis Nos jolis pieds et notre solide appétit Le goût des montagnes et des lacs La peur du noir des monstres sous le lit La peur de tout On aurait ri
Peut-être aurais-tu eu sa peau matte Qui noircit au soleil des saisons Ou ma peau laiteuse et fragile On t'aurait enduit le corps de crème Et tu aurais envié ton père Qui jamais ne brûle au mois d'août Où aurait-on embrassé au moment de la sieste Tes grains de beauté ? Les joues Les bras Le dos
Peut-être les heures infinies à l'adolescence À t'attendre dans le salon Faire les cent pas Essayer de t'appeler pour que tu décroches Mais enfin il est passé minuit Je suis chez Camille Je dors là bas
Soupirs de te sentir t'éloigner Bonheur de te voir vivre Je ne sais pas
Peut-être aurais-tu rêvé d'une autre famille D'autres parents que nous Tu nous aurais réprimandé Quand nous nous serions embrassés devant toi Quand nous aurions dansé Et parlé de notre rencontre Avant toi Un peu avant Le minigolf et les trains entre les pays Tu aurais dit oh c'est la honte vos histoires Tu aurais souris Quand même
Peut-être aurais-tu aimé ce que nous aimons Comme on t'aurait aimé Même maigre Même de droite Même débile Tu aurais aimé peut-être cuisiner en famille Et nous faire goûter des plats Que nous aurions refaits ensemble
Je pense parfois au bord du lac
Que tu aurais pu être là aussi
Si j'avais fait différemment
Si j'avais parlé moins vite
Eu moins peur
Je ne te donne pas de prénom et je te les donne tous Tu comprends sûrement Ne m'en veux plus
Peut-être que tu as Même si je n'y crois pas Là où tu es Nos jolis pieds
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jogallice · 9 months
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Montagne : face aux « toiles de tentes qui poussent partout » et aux « feux d'artifice qui pètent à minuit », le Semnoz limite le bivouac.
See on Scoop.it - JamesO
« Il est nécessaire de canaliser les gens » : poumon vert d’Annecy, le Semnoz est victime de sa sur-fréquentation. Depuis le déconfinement, le nombre de promeneurs explose en été. Mais ces derniers ne respectent pas toujours les règles de bon sens pour une bonne cohabitation avec les alpagistes. Bivouac, feux de camp, circulation sur les sentiers... Quatre communes ont pris des arrêtés municipaux pour réglementer ces pratiques.
JamesO's insight:
Via l’agence JamesO Média❗️N.D.L.R. : article de presse publié par France 3 Auvergne-Rhône-Alpes le lundi 17/07/23.
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🏃 Du lundi au dimanche 🏄
🏃‍♂️ Jours fériés compris 🏄‍♂️
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Annecy, le Grand Annecy et la Savoie.
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swedesinstockholm · 1 year
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10 février
j’ai fait cuire des poireaux mais j’ai pas faim. j’ai pas faim parce que je suis seule. j’ai juste envie de rester affalée sur le canapé en pijama avec le paquet de chips à la tomate de la ferme de portiragnes. c. est passée me dire qu’elle comptait partir à une heure et que je pourrais la rejoindre sur le parking mais j’ai plus envie d’aller me promener avec elle aux étangs de frontignan. j’aurais du aller à sète mais c’était au dessus de mes forces. je sais pas si c’est parce que je dors mal ou si c’est parce que je me sens vide. j’ai juste envie de marcher sur la plage en écoutant de la musique et d’être occupée que par la marche. aller au cap d’agde et revenir.
11 février
je vois du potentiel littéraire dans chaque petite situation de ma vie. par exemple mes promenades au cap d’agde sur la plage qui pourraient devenir un récit resserré sur une semaine où je prends l’habitude de marcher jusqu’au cap d’agde tous les jours, sans l’avoir décidé avant, comme si j’étais attirée par une force mystérieuse, et tous les jours je vais un peu plus loin, je remonte un peu plus dans mon passé, le passé d’avant ma naissance. ça me fait penser au petit texte que j’avais écrit à l’atelier d’écriture de porsha olaywola sur la rencontre de mes parents au cap d’agde, avec la salle de bain en marbre blanc de maman. peut être que ça pourrait être une clé. pour la structure. de toute façon j’arriverai pas à tout mettre dans le livre, j’ai trop de matériel, j’ai assez de matériel pour au moins cinq livres.
hier aux aresquiers, enfin après dans la voiture, j’ai essayé de définir si je m’étais sentie vide en me promenant entre les étangs. je faisais attention à ce qui m’entourait, aux pins qui avaient l’air préhistoriques, aux couleurs de l’eau et de la végétation du maquis qui allaient bien ensemble, la colline-baleine de sète au loin, le ciel bleu immaculé, les forêts de roseaux dorés contre le soleil, le vol des six flamants roses parfaitement alignés avec leur long long cou et leurs longues longues pattes étendues derrières eux. je me suis dit que je voulais explorer chaque endroit joli de la région pour avoir des trucs à montrer à ma future copine, si d’ici-là le grau d’agde existe encore et que le sud de la france est encore une zone géographique praticable. parce qu’au train où ça va, du côté du réchauffement climatique comme du côté de ma vie amoureuse, rien n’est moins sûr.
j’entends c. passer l’aspirateur d’ici, elle vient de répondre au téléphone et quand elle a dit oh non mon premier réflexe a été de penser que sa mère était morte. je suis incroyable. même quand j’y pense pas, quand je l’oublie, je l’oublie jamais tout à fait, elle est toujours là quelque part à rôder pas loin, juste en dessous de la surface. si je tends la main je peux la toucher. elle est descendue sur le parking, elle raconte à r. qu’elle a pas dormi de la nuit, moi non plus j’ai pas dormi de la nuit avec mon oeil gonflé à cause de la poussière sous le lit et la bave qui coulait de ma bouche grande ouverte jusque dans mes cheveux à cause de mon nez bouché. quand je dors dans cette chambre je me transforme en limace. en limace vorace qui va dévorer le téléphone de j.-l. quand je l’entends hurler SALUTÇAVA au dessus de ma tête à minuit et demi tous les soirs. dévorer j.-l. serait trop dégoûtant.
sur la plage tout à l’heure tout d’un coup j’ai eu envie de hurler, de hurler comme une déesse grecque qu’on aurait offensée ou comme la sorcière dans kirikou quand elle se rend compte qu’on lui a volé ses bijoux, hurler à en arracher une forêt, à en déclencher une tornade, à en ouvrir un vortex sous-marin comme ursula dans la petite sirène, à en décaper une montagne à en briser un glacier en mille morceaux et à en anéantir l’entièreté du luxembourg. peut être que la sibylle pique des colères de cette trempe. peut être que la sibylle en a marre de traîner chez les morts. les morts qui l’empêchent d’aller embrasser des filles.
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