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#abattoir fermé
abattoirferme · 1 year
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Hotel Poseidon won 2 major awards @ the Fixion Fantastic Film Fest in Santiago, Chile.
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fathersonholygore · 2 years
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[Video Essay]: HOTEL POSEIDON's Gothic Freudian Nightmare
[Video Essay]: HOTEL POSEIDON’s Gothic Freudian Nightmare
Here is the video essay version of my previous essay on Hotel Poseidon. Enjoy!
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lounesdarbois · 2 years
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Juin
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Lundi 6 Juin. Réveil à la campagne. Chants d'oiseaux, jardin fleuri, enfants qui jouent, rosiers grimpants sur les murs. Grands nuages gonflés dans le ciel comme des spinnakers blancs. Le monde à la bonne distance, au bon rythme. Ce sont les conversations, les "idées", les positionnements et attitudes particulières, les mondanités convenables qui ruinent tout. La société idéale: austérité en apparence, joie sûre et calme en profondeur. L'étiquette, l'uniforme, le silence, chacun à sa place. Un monastère dans le monde, en somme.
A peine assis au petit-déjeuner des bobos rusés suis-je aspiré dans le boucan des "hurleuses" de table qui monopolisent les conversations, martèlent des phrases, n'écoutent rien. Les maisons dans lesquelles elles se trouvent ont été repeintes entièrement par des tiers que l'on ne voit jamais, l'eau rétablie après 3 ans de bataille contre la voirie municipale, or elles viennent juste se mettre les pieds sous la table sans un mot de remerciement et vous enseignent que "c'est sympa, y a de l'eau en continu maintenant, tu as pas vu?".
La famille proche m'épuise (bobos rusés), la lointaine me met en joie (cathos militaires). Eux sont 2e REP, Kolweisi, c'est la légende. Feu mon grand-père était 2ème DB. Ce monde militaire s'est toujours démontré prévenant, simple et généreux, avec du tact et de la retenue, c'est l'école "force tranquille". Au contraire, la vulgarité, la méchanceté, la brutalité, ont toujours provenu des bobos rusés, mélange de gynécée expansif et d'hommes diminués. 
Aucun "Charles-Henri" dans ma famille (vive la roture). Mes cathos-militaires se nomment Adrien, Hortense, Ariane, Charlotte, ce style. Hommes débonnaires à voix graves, dames serviables, discrètes, souriantes, jeunes filles pensives à grands yeux clairs, taches de rousseur, chapeaux de paille. Les voici qui épluchent au soleil les légumes du déjeuner, essuient les tables. Abstinentes d'alcool elles dévorent à belles dents les rillettes de l'apéritif (les bobos rusés se sont déjà tous carapatés sans rien nettoyer). Pendant ce temps les petites filles se ruent sur la caisse enregistreuse et jouent à la marchande. C'est mon enfance qui recommence.
La course à la carrière, les succès professionnels, nous donnent de l'énergie, parfois de la joie, souvent de l'argent. Il y a d'autres formes de joies, à la fois plus gratuites et plus aristocratiques, qui sont liées à la marginalité, à la contemplation, à la gestion du temps libre, et forcément, à la religion. Tous ces pauvres gens dévorés par les sollicitations le sentent par intuition sans toujours le formaliser. Mais nous sommes très peu nombreux à vouloir aller de ce côté-là de la vie avec tout ce que cela suppose de diète, d'attention portée au geste etc. Je paie parfois ce goût par de méchants retours de balancier notamment en matière de colère. Je ne puis supporter les carcans, les inerties, l'anonymat carcéral où la gestion administrative de masse prétend nous maintenir. Une route fermée de droite et de gauche par des glissières de béton me hérisse d'horreur parce qu'elle est un symbole mais aussi parce qu'elle une technique d'enfermement du bétail dans les abattoirs. Les traînards, les embouteillages me sont beaucoup plus que des retards, ils constituent des symboles, des offenses à un rythme intérieur: entrer dans un troupeau c'est adopter son rythme et bientôt ses goûts, ses renoncements, choses dont je ne veux à aucun prix. Un moine traîné par des franc-maçons hors de son monastère et sommé de travailler comme téléprospecteur : voilà une illustration des injonctions de la "norme" sociale. Ma vie jusqu'ici? Avoir toujours, en apparence, fait n'importe quoi. 
Soir: 90 minutes de téléphone avec la jeunette qui sort d'une longue discussion avec une proche. Elle est remontée contre le "comportement" de certaines personnes de sa communauté, s'insurge que la religion vécue ne devrait pas consister seulement en des rites (ablutions, prières) mais en un comportement exemplaire. Elle déplore que les parents, dans sa communauté, soient si sévères en matière d'éducation des filles et si permissifs en matières d'éducation des garçons. Je lui dis que l'Europe et le Maghreb dans ce domaine sont exactement yin et yang: en Europe les filles ont tous les droits, au Maghreb les garçons ont tous les droits, que cela est visible de manière irréfutable chez les frères et sœurs d'une même famille prise au hasard dans l'une ou l'autre communauté.
Mardi. Quelle pitié de quitter la campagne française au meilleur moment de l'année! Route des Yvelines à Bruxelles. Pénurie d'essence dans les stations. A peine arrivé, ruée sur le travail en retard avant que la jeunette n'arrive quelques heures plus tard. "5 jours sans vous voir!" soupire-t-elle en ouvrant deux bras lisses avec un grand sourire. Elle m'offre des macarons, me couvre de baisers, m'entraîne sur le canapé. "Une heure, pas plus, d'accord?". Elle repart deux heures plus tard aussi vite qu'elle est arrivée, me laissant étourdi comme lorsque l'on a humé longtemps une fleur très parfumée. Soir: entraînement.
Mercredi: Etude, travail. La jeunette a un examen de commentaire de texte le lendemain, qui portera sur la peine de mort. Je lui rédige en 20 minutes les arguments principaux à placer, thèse-antithèse-synthèse, et les lui envoie.
Jeudi: travail, puis lecture chez les Araméens, croissant, café, puis rendez-vous variés. La Jeunette m'appelle: son commentaire de texte s'est "très bien passé". Elle vient de 14h à 18h, particulièrement coquette et affectueuse, refuse de partir, très amusante. Message alors qu'elle sort du bus pour rentrer chez elle: des blédards l'avaient prise pour une Caucasienne (méprise fréquente vu son physique), et comme à chaque fois les types se calment, abasourdis dès qu'elle les insulte en arabe. Je lui dis que c'est ce que subissent les Blancs sans pouvoir se défendre de la sorte, et avec tout le système judiciaire et médiatique contre eux...
Soir: entraînement, puis temps supplémentaire au sac de frappe jusqu'à la fermeture, avec deux autres types. En sortant je remarque que le club tient à la disposition du public une trentaine de livres probablement issus de quelque vide-grenier. L'un de ces livres est Le séminaire de Bordeaux de Jean Dutourd. Je n'ai jamais vu ici quiconque ouvrir un seul ouvrage de cette étagère, et il serait très amusant que l'un de ces types en survêtement Foot Korner synthétique ouvrit Le séminaire de Bordeaux.  Retour à pied, 3 litres d'eau et une salade, puis au lit.
Vendredi: Travaux d'arrière plan. Sortie brève pour manger des huîtres chez le poissonnier. Ravissant matin paisible, civilisé, radieux. 
Samedi: En terrasse, audition d'une discussion entre le patron et un professeur d'institut technique de formation. Ce dernier est écœuré que les apprentis plombiers et mécaniciens ratent leurs études à cause des nouvelles matières imposées (comptabilité, gestion etc) qui requièrent des compétences de filière générale qu'ils n'ont pas, raison pour laquelle ils avaient choisi une filière technique. Les puéricultrices ratent leurs études à cause de cours aberrants d'anatomie, physiologie, psychologie, etc. Phénomène accru dans toutes les filières par une pédagogie catastrophique justifiant son existence en compliquant absurdement des notions simples, ce qui les rend inassimilables.
Dimanche: premier office du matin. Croisé en chemin une voiture arrêtée, moteur tournant, avec à l'intérieur un homme occupé à "faire un ballon", complètement défoncé. Plus tard, lecture de Saint François de Sales en terrasse. Filles apeurées qui marchent vite, chargées de paquets, tête baissée. La vitesse est une violence, les horaires une bête féroce qui nous poursuit alors que l'on croit la rattraper. Autre forme de violence, latente et immobile celle-ci, par le statut social: locataire et salarié dans une grande ville.
La jeunette me visite dans une robe en seersucker, plus que jamais ravissante petite preppy classique.
Semaine du 13/6 et fin
Lundi: Tôt levé, travail puis livraisons. Récupéré la jeunette au retour, elle monte sur le siège passager dans une petite tenue blanc-bleu qui fait merveille sur son teint clair et ses taches de rousseurs. Reste de la journée ensemble. Le soir seul au parc, observation des abeilles qui vont de-ci de-là butinant les fleurs. Une abeille gît inanimée dans un pistil, et je médite un temps sur le sens que peut recouvrir l'expression "mourir de sa belle mort".
Mardi: A la première heure du jour, garage à Schaerbeek. Café en terrasse là-bas. Des pilos importunent un tromblon en moquant sa moustache. Affreuse vitesse de dégradation des pauvres par l'alcool (à vous vacciner de la boisson). Bourdons dans les fleurs partout dans la ville. Soir: entraînement.
Mercredi: Grand débarras du superflu: 7 heures consécutives à brasser du matériel. Se libérer c'est se dés-embarrasser chaque jour un peu plus. Sortie pour une course et coïncidence amusante, la jeunette sort de chez son père à deux rues de là: nous nous identifions de loin mais ne pouvons aller l'un vers l'autre car nous sommes pour le moment tenus au secret. Plus tard je remarque l'ouverture d'un "restaurant américain" non loin. Entrant m'enquérir du concept des lieux, une grosse dame scandinave me répond dans un français hésitant, fortement teinté d'accent africain. Je ne puis réprimer un rire vu le ridicule de la scène, mais je comprends d'où provient cette dichotomie, surtout lorsque son "mari" paraît. Toutefois dans ce domaine plus rien ne m'étonne depuis longtemps. Les gens, surtout les femmes, foncent tête baissée au plus outrancier, au plus grossier. Tendance visible chez beaucoup de gens à vouloir oublier. Partout, le sauve-qui-peut, la déglingue.
Jeudi: Tôt le matin, appel d'un ami qui a dîné la veille au restaurant Georges Blanc en France dont j'ignorais l'existence, camarade désormais établi dans la "grande vie" et les hauts standards sociaux. De notre bande d'amis qui totalise une vingtaine de gars, 3 ont opéré une indéniable ascension sociale et cela me réjouit pour eux: joie de savoir que les efforts soient tout de même payés de retour parfois, et qu'ils permettent de quitter le statut de galérien... Nous rigolons en détaillant les bouteilles stockées par son patron dans la cave à vins aménagée sous le bureau.
Matinée difficile. J'aime de moins en moins ce genre de vitesse imposée par des contingences externes, cette agitation qui met la patience à rude épreuve. Suis à cran mais lorsque la jeunette arrive à midi elle apparaît comme un tel cadeau, tellement pimpante et affectueuse que c'en est désarmant à l'instant. 12h-17h ensemble. Soir: entraînement.
Vendredi: Lecture, travail. Jeunette de 14h jusqu'au soir, canapé puis fauteuil, où nous parlons religion. Contraste facile, mais dans la vie réelle, l'un appelle forcément l'autre, à moins de penser strictement profit à court-terme. Grand vide quand elle part, et je n'aime pas du tout ce froid qui me prend soudain étant seul, cet enfermement rampant, ce déduit d'entonnoir par où je transite ces derniers jours. Sortant prendre l'air, je m'écroule sur un banc. Une bande de 5 jeunes filles européennes probablement mineures, classes aisées, s'installe à même le trottoir pour boire du Monster Energy et s'apostropher les unes les autres. Elles emploient un langage étonnant mêlé de français et de globbish: "Eh mais meuf crie pas comme ça bro, you're totally out of the way et en plus c'est la 3ème cigarette que je te file that's enough!" etc. Echange avec la jeunette qui me dit que les Européennes parlent en effet ainsi depuis 3 années environ, mais pas les Carthaginoises comme elle qui à la maison parlent un mélange d'arabe et de français. J'entrevois un avenir fait de dialectes bas-français variés selon les régions francophones et les milieux sociaux, sous le patronage d'un globbish de plus en plus officiel et simplifié, bientôt remplacé par 200 mots de post-hébreu ou de langage-machine. 
Samedi: Tôt le matin, en terrasse devant la boulangerie, observation d'un pilo qui a visiblement passé nuit blanche et qui tient la jambe du patron 40 minutes pour l'adjurer de s'associer avec lui en affaires. "Moi je sens, je sens l'argent moi!". 
Entraînement. Sparring contre un blédard à physique de fellaga. Il est courageux mais un peu crispé, je le domine et il s'énerve, avance trop, s'expose trop. Il fait 40 degrés dans la salle, 37 degrés dehors, jour de canicule. Je sors complètement lyophilisé, fais quelques courses sur le chemin et rentre m'abreuver d'eau et de jus de carottes. Le pèse-personne indique 68 kilos et le miroir renvoie l'image d'une sorte de fakir abstinent. Téléphone éteint depuis le matin pour la première fois depuis très longtemps: cela fait un bien fou. Le monde nous dévore, Dieu nous fortifie.
Après-midi à Schaerbeek, en terrasse au soleil, pour lire. Le nombre de gens sur leur téléphone en rue... Et de plus en plus chaque année. Manifestation d'un vide intérieur grandissant? Un jour nous devrons faire un choix probablement.
Soir. La jeunette rentre d'une journée en famille à la mer. Discussion sur la vie familiale. Émotion de voir combien ce mode de vie coule de source pour elle. La vie stable, une maison, 5 frères et sœurs... Vers 1h du matin sa mère appelle et la jeunette qui avait oublié l'heure fonce vers la sortie sans hésiter en étouffant des rires ("Je dois partir!"), je la regarde descendre l'escalier et s'arrêter à mi-chemin comme elle fait à chaque fois pour esquisser un ravissant dernier salut.
Dimanche: A l'office, vieille dame très bien habillée, la "totale": souliers vernis à boucles, jupe longue plissée, veste de tailleur, foulard Hermès, minceur et gravité. Une vraie vieille dame pour moi, qui incarne le cliché-repoussoir de la "vieille de droite" pour les gens qui ignorent leur propre histoire. Ma grand-mère française était vêtue ainsi, pourtant issue de la gauche valenciennoise militante.
Matinée passée à lire en terrasse jusqu'à 14h, en mangeant force viennoiseries arrosées de café. 
Fin de ce petit journal de bord intitulé Nepsis. Quatre mois d'attention portée à la forme, au geste, à la chose en soi, à la vie concrète. Très grande joie de la réforme, de l'Otium, de la diète, de l'étude et du travail, de l'exercice et de la vénusté. Cette grande paix, cette clarté sur les choses, ce dégagement, ce détachement que j'ai toujours cherché... La plus fabuleuse façon de vivre, don gratuit de la liberté que je n'aurais jamais imaginé. Quelques leçons: ni lait, ni sucre, très peu d'hydrates de carbone. La vie commence tôt le matin. Se taire et laisser parler. Aucune ambition. Méditer son Idéal. Rencontrer son Idéal. "Restez à jamais fidèle - contre l’univers entier et surtout contre vous-mêmes - à ce que vous avez entrevu et désiré durant les heures les plus pures de votre vie" (Gustave Thibon).
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vieillesboutiques · 2 years
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L'abattoir, ou plutôt les abattoirs ont été substitués aux Boucheries de l'ancien Lyon. Elles étaient au nombre de quatre : celle des Terreaux, celle de l'Hôpital, celle de Saint-Georges et celle de Saint-Paul. Non seulement on y abattait les bestiaux, mais on y vendait les viandes, et il était expressément défendu aux bouchers de tuer et de vendre ailleurs que dans ces établissements. La plus ancienne défense de ce genre date de 1541, et de nombreux arrêtés consulaires furent pris pour en assurer l'exécution. Aujourd'hui, les boucheries générales ont disparu, et avec elles certains noms de rues qui s'expliquaient tout naturellement par un tel voisinage, comme la rue des Bouchers, la rue de l'Attache-aux-Boeufs, etc. Tout ce passé n'est plus qu'un souvenir. A mesure que la population devenait plus nombreuse, il y avait convenance et nécessité à rejeter ces établissements vers les parties les plus reculées de la ville. Mais cet éloignement amenait avec lui cette autre nécessité de scinder la vieille institution des Boucheries ; il fallut abattre ici et vendre ailleurs. D'où la naissance des abattoirs. L'abattoir de Perrache a été construit en 1838-1839, par M. Louis Dupasquier. Quoique occupant un carré long de dix mille mètres carrés (125 mètres de longueur sur 80 de profondeur), l'abattoir de Perrache devint insuffisant. Il fallut en construire un second à Vaise. Ce fut encore M. Desjardins qui en fut l'architecte. L'abattoir de Gerland (à côté de la Halle Tony Garnier) n'a été construit qu'à partir de 1909 et a fermé ses portes en 1967 pour être transféré à Corbas.
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lisegoossens · 6 years
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Echt geen idee waar ik mee bezig ben haha
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alexar60 · 4 years
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Récit d’un soldat bleu
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J’ai toujours voulu voir les grandes plaines. Ces étendues sauvages de terres habitées par d’énormes troupeaux de bisons, m’ont toujours appelé. Ce n’est pas le Far-West de Clint Eastwood ni celui de John Wayne, c’est le mien, celui d’un simple soldat de cavalerie.
Je suis né dans un petit village allemand. Mes parents ont préféré quitté ce pays très tôt après ma naissance. Apparemment, là-bas il n’y avait pas d’avenir. Alors, nous avons traversé l’Atlantique dans un voyage de plusieurs semaines à fond de cale car nous étions trop miséreux pour avoir une cabine décente. Enfin, c’est ce que m’a raconté notre grand frère car je n’avais pas deux ans. Durant le voyage, nous perdîmes une sœur emportée par la fièvre. Elle repose maintenant au fond de l’océan.
Arrivé à New York, mon père trouva un job dans un abattoir. Il avait un travail pénible mais il ramenait toujours de la viande. La vie n’était pas meilleure qu’en Allemagne disait notre mère. Je n’ai jamais pu la comparer. Par contre, j’ai toujours été fasciné par ces histoires de rencontres avec les indiens, des aventures de personnages célèbres tels que de Davy Crockett ou l’expédition de Lewis et Clark. J’étais heureux d’écouter ces histoires que nous lisait un voisin dans son journal. C’est depuis ce jour que j’ai imaginé partir. Alors, le jour de mes seize ans, je suis parti et je me suis engagé dans l’armée américaine. Mes parents prirent peur car la guerre de sécession n’était pas encore finie. Heureusement, en raison de mon jeune âge, je ne fus pas incorporé sur le front à combattre des sudistes, je suis parti dans l’ouest, vers mon rêve.
Le fort donna son nom à la ville nouvelle que les pionniers construisaient petit-à-petit. Il fut réaménagé suite à une inondation. J’entrais dans un Fort Collins nouveau. Mes camarades ne valaient pas mieux que moi. La plupart ne parlait pas anglais mais allemand, hollandais, un dialecte irlandais ou espagnol, tandis que les officiers anglophones montraient leur supériorité par le mépris des classes pouilleuses. En fait, ils regrettaient de ne pas être parmi leurs anciens compagnons de West-Point à construire leur carrière en butant du rebelle. Ils devaient se contenter de surveiller que la route de la poste était sécurisée. Je commençai à regretter mon petit confort de New York et de ne pas avoir suivi les pas de mon père en travaillant avec lui à l’abattoir. La plupart de mes nouvelles connaissances n’avait rien d’agréables, soulards, pochards, bagarreur, parfois mutins, souvent anciens déserteurs et bandits de passage. Le monde de l’armée n’était pas celui de Davy Crockett combattant héroïquement pour la liberté du Texas ; c’était loin d’être mon rêve. Enfin, tout se passait quand même bien.
Puis, nous apprîmes le massacre de Sand Creek. La bataille en elle-même ne choqua pas car il fallait pacifier la région mais la méthode utilisée fut horrible. Après cela, je ressentis quand je quittais le fort, un mépris de la part de la population pour notre bataillon. Aussi bien les indiens que les blancs nous regardaient avec dédain : Nous étions considérés comme des assassins. Je compris en rencontrant un soldat qui y participa. L’armée s’était saoulée avant l’attaque. Les soldats ont écouté un capitaine qui refusait de suivre les ordres. Ils ont chargé alors que les indiens hissaient le drapeau américain en signe de paix. Mais ils s’en fichaient massacrant hommes femmes et enfants. Il raconta comment il a violé une femme et coupé ses seins pendant qu’un autre lui passait dessus. Il exhiba en riant devant moi le scalp d’un enfant qu’il tua en disant : « celui-là ne te tuera pas quand il sera adulte. » J’ai été touché à la limite de l’écœurement tout comme les visiteurs de l’exposition de Denver qui ont pu découvrir les scalps ainsi que des morceaux de corps des hommes femmes et enfants tués à Sand Creek.
Quelques mois plus tard, la tension n’était pas tombée. Nous apprîmes et découvrîmes la réponse indienne du chef cheyenne Black Kettle. En fait la plupart des guerriers étaient à la chasse le jour du massacre. Il a fui et rejoint ses hommes. Alors, il n’hésita pas à attaquer des colons, fermiers isolés ou voyageurs de passage. Nous trouvâmes régulièrement des cadavres humains décomposés au soleil.
C’est au cours d’un ravitaillement que je fis mon premier combat. Nous étions dix à escorter deux chariots lorsque nous vîmes une centaine de cavaliers s’approcher au loin. Nous comprîmes qu’il s’agissait des chiens soldats de Black Kettle. Nous dûmes nous arrêter, nous protégeant en cercle derrière les deux chariots et nos chevaux. Nous espérions que les indiens ne les tueraient pas car à leurs yeux, ils avaient une grande valeur. Mais la bataille fut très rapide. Nous n’étions pas préparés et après dix minutes, nous n’étions plus que trois encore en vie. Je ne sais même pas si une de mes balles toucha sa cible. Soudain je sentis quelque chose s’enfoncer dans mon dos. C’était rapide transperçant ma chair. Puis une seconde flèche entra juste sous la poitrine sans perforer le poumon. Je tombai à terre et reçus ensuite un coup de lance au ventre qui me cloua au sol. Un indien au visage peint en noir et blanc s’approcha, je sentis son couteau s’enfoncer dans la peau de mon crane. Et d’un geste rapide, il arracha ma longue chevelure blonde mettant l’os de mon crane à vif et la brandit ensuite tel un trophée en hurlant un chant de victoire. Je restai allongé, la douleur des blessures me fatiguait. Les yeux fermés, j’entendis encore des cris de joie, des coups de feu de nos armes utilisées par les vainqueurs. Ils récupérèrent ce qui était récupérable dans les chariots. Malheureusement pour eux, il n’y avait plus que quelques tonneaux vides. Alors, ils déguerpirent aussi vite qu’ils étaient venus après avoir dépouillés les soldats morts, je me retrouvai aussi en sous-vêtement.
Un bataillon arriva à la rescousse un peu tardivement. Nous n’étions plus que deux encore en vie. L’autre connut un sort similaire avec une flèche qui traversa la gorge sans toucher une veine importante. Il resta muet. Les soldats furent dégoutés de notre mésaventure. Ils promirent de nous venger. Je passais le reste de mon engagement à l’hôpital. Puis, je décidai de partir à Denver où avec ma rente, j’ouvris mon propre abattoir l’agrandissant par la suite d’une tannerie. N’y voyez pas un lien de cause à effet que d’arracher des peaux après avoir été dépecé de mes cheveux, ni un acte de vengeance envers ces sauvages à payer des gens pour aller tuer du bison. A leur place, j’aurais été pareil et peut-être fait pire. Notre combat était sale. J’ai donc vécu richement grâce aux peaux des bisons ainsi qu’en rachetant les vaches Longhorn apportés par les cowboys. Avec eux, j’ai rencontré de nombreux mexicains, d’indiens civilisés et surtout de noirs affranchis après la guerre. Il n’y avait presque pas de blancs, le métier était ingrat et très mal payé.  Pourtant j’appréciais leur compagnie, invitant certains à jouer aux cartes. Un mexicain m’enseigna même les bases de l’espagnol pour ne pas me faire escroquer durant une vente. Par ailleurs, devenu respectable et fréquentant l’église régulièrement, on me présenta une jeune femme de bonne famille. Nous nous mariâmes par intérêt, elle donna trois enfants qui eurent la meilleure des éducations. J’ai vécu cinquante ans de rab après mes blessures. En quelque sorte, j’ai réussi à vivre mon rêve.
Alex@r60 – février 2020
Photo : Robert McGee, scalpé le 18 juillet 1864 à l’âge de 17 ans par le chef sioux Little Turtle.
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mouvementsretiniens · 5 years
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Liquide Liquide : l’eau s’écoule de haut en bas
Lors d’une visite de la ville de Wattwiller et de la Fondation François Schneider, j’ai pu découvrir l’exposition Liquide Liquide de l’artiste Céleste Boursier-Mougenot, en place depuis le 8 juin et jusqu’au 22 septembre de l’année 2019. 
Artiste niçois engagé dès la fin des années 70 dans l’underground de sa ville, Céleste, qui baigne dans le milieu artistique et intellectuel dès son plus jeune âge, s’intéresse aux questions d’espace, élément frappant de cette exposition. La musique l’anime également : de compositeur de la compagnie Side One / Posthume Théâtre (1985-1994), il multiplie les projets musicaux où ses expérimentations et actions deviennent de plus en plus concrètes. Dans le projet From here to ear, le visiteur est invité à entrer en “territoire oiseaux” dans une salle transformée en volière. Dans Untitled, il propose une installation de piscines gonflables dans lesquelles flottent des récipients en porcelaine, émettant ainsi des résonances.
Cette fois-ci, dans Liquide Liquide, Céleste Boursier-Mougenot, dont le prénom lui-même évoque quelque chose de l’ordre des éléments, investit la Fondation François Schneider de telle sorte que le sens traditionnel de visite se retrouve chaviré. Il faut d’abord ressortir de la Fondation une fois le billet d’entrée acheté et suivre des cercles blancs peints à même le sol de la ville pour trouver la véritable entrée de l’exposition. L’artiste convoque dès le départ les sens du public - ici la vue, l’entrainant dans une quête mystérieuse. Une fois l’entrée trouvée, on entre dans l’espace d’exposition en soulevant un lourd rideau noir, et le visiteur se retrouve plongé dans l’obscurité, en immersion totale dans la première oeuvre : Plex3. Il s’agit d’une installation réalisée avec des palettes recyclées, de la mousse de polyuréthane, de la moquette noire, du liner PVC noir, de l’eau, des pierres et une projection vidéo sonore. Tous les éléments de l’installation sont au premier abord invisibles. Peu à peu, on découvre des sphères lumineuses qui semblent courir sur les murs se déformant dans leur course. Le visiteur doit se frayer un chemin au milieu de l’eau pour atteindre la pièce dans laquelle l’artiste a installé des modules permettant au visiteur de s’asseoir, de s’allonger pour pouvoir être au plus près de l’oeuvre. Une ambiance sonore est créée par l’amplification du bruit des images, conférant à l’oeuvre quelque chose de mystique. L’oeuvre m’a évoqué le Styx (fleuve qui conduit aux Enfers dans la mythologie grecque), obscur, aqueux et mystérieux. 
Guidé à la fin du parcours par la lumière naturelle, nous parvenons dans une pièce occupé par un grand piano à queue qui émet une mélodie alors que le clavier est fermé. Elle résonne quelques instants et revient alors le silence ponctué par le bruit de l’eau qui s’écoule. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Le piano est un des matériaux de prédilections de Céleste Boursier-Mougenot, interprété selon des modes divers et variés [...]. À la Fondation François Schneider, il [Céleste Boursier-Mougenot] combine le fruit de ses expérimentations passées pour réaliser ∞.”. Le piano, grâce à un système de géolocalisation, de girouette et d’anémomètre, se déplace lentement dans la pièce réalisant un 8. 
Dans l’auditorium, juste à coté, sont projetés des performances filmées (réalisation : Enna Chaton) où l’artiste met en scène des hommes & des femmes nus. Il n’y a pas de parole, seulement quelques sons qui viennent accompagner la démarche de cette masse qui déambule. Les vidéos sont tournés dans des centres d’art et évoquent l’errance (nom de certaines vidéos - errances#1, errances#2, errances#5), la fluidité des mouvements, la perte de repères. La vidéo errances#1 qui a été filmée aux Abattoirs, musée d’art moderne et contemporain de Toulouse, lieu que je connais bien. Dans cette vidéo, j’ai pu reconnaitre une exposition que j’étais allée voir sans vraiment avoir retenu le nom de Céleste Boursier-Mougenot. Il avait installé des pianos à queue dans la Salle Picasso (niveau -2) qui se déplaçaient seuls, instaurant une chorégraphie mystérieuse. Proche de l’escalier, une batterie sur laquelle tombait brusquement une pluie d’eau, faisant résonner des sons dans toute la salle.
En sortant de l’auditorium, le regard se pose sur l’escalier, littéralement transformé en piscine. La partie non transformée permet au visiteur de continuer sa déambulation dans l’espace d’exposition jusqu’à parvenir au niveau 0 de la Fondation. La grande baie vitrée ouverte invite à sortir et c’est alors que nous nous retrouvons les pieds dans la troisième installation de Céleste Boursier-Mougenot, plage. Conçue spécifiquement pour l’exposition, l’oeuvre est composée de 20 tonnes de verre de calcin blanc sur laquelle le visiteur peut marcher. Le soleil se reflétait ce jour là dans les éclats de verre conférant à l’oeuvre quelque chose d’encore plus sensationnel. La satisfaction de pouvoir marcher sur une oeuvre, d’écouter son bruit, son cri, de la sentir vivre par nous, sous nos pieds donnait presque envie de se déchausser pour mieux ressentir... Ici, Céleste autorise les publics à s’intégrer à son oeuvre, ce qui va à l’encontre des règlements dans les musées interdisant que l’on touche les oeuvres pour des raisons de sécurité, de conservation, ... ce qui pose la question du comportement à adopter lors d’une exposition. 
En continuant l’ascension dans la Fondation par l’escalier du jardin, je parviens directement au toit, d’où un torrent se déverse jusqu’au sous-sol du lieu. Dans le livret d’exposition, on peut lire : “Conçu en guise de fil conducteur à la promenade d’exposition, torrent serpente à travers les espaces du centre d’art et lie à la manière d’un cordon les oeuvres du parcours [...]. Tel un torrent de montagne, son chemin est ponctué d’accidents, de barrages, d’éléments placés sur son passage.”. Des enfants jouent dans le bassin, leur joie contagieuse résonne à l’intérieur du bâtiment.
Par dessus la rambarde, j’observe de haut clinamen v.6 qui questionne l’épuisement des possibilités d’un matériau. Dans un bassin de 6,5 de diamètre pourvu d’un liner en PVC bleu, des récipients en porcelaine blanche s’adonnent à une danse créée par le courant de l’eau. Par moment, les bols s’entrechoquent émettant des sonorités aigus et légères.
Ainsi s’achève mon expérience sensorielle de cette exposition, sur une touche sonore, permettant à la divagation. Je retiendrais de Céleste Boursier-Mougenot la capacité à s’approprier et investir un lieu et de faire voyager le visiteur par les sens.
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mariodebaene · 5 years
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De Expo Show — Affiche voor Abattoir Fermé, met dank aan Stef Lernout
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katobaetens · 5 years
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Extra: toneel Bangerik
In het kader van het vak Repertoire Studie van de Servaisacademie, zijn we gezamenlijk gaan kijken naar de voorstelling Bangerik. Het stuk werd opgevoerd in de Westrand. Deze voorstelling leek mij ook heel geschikt om te gebruiken als extra. Bangerik is de eerste samenwerking tussen Abattoir Fermé en Hetpaleis. Desondanks dat deze opvoering kindertheater was en dus eigenlijk niet op onze leeftijdsgroep gericht was, zaten er toch veel diepzinnige passages verwerkt in het verhaal. Het is dan ook geweldig om te zien hoe onschuldig de kleine kinderen om je heen reageren op dubbelzinnige opmerkingen die er gemaakt worden of dat zij er zich geen vragen bij stellen wanneer er plotseling een zingende radijs op het podium staat, terwijl mijn vrienden en ik dit zeer absurd vonden. Het decor was mooi opgebouwd en de dialogen waren ook erg doordacht. Na de voorstelling was er ook nog een receptie en wat me daarvan is bijgebleven is : altijd gebruik maken van gratis wijn!
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J’ai fermé la porte - Conakry 18/07/2017
J’ai fermé la porte
Comme on éteint le son aux images des hommes, des femmes et des enfants, noyés dans l'espoir vain d'atteindre notre port. J'ai fermé la porte. Comme on arrête l'image d'un abattoir sanglant, qui nous remue les tripes à en voir défiler. J'ai fermé la porte. Comme on marche plus vite en voyant au métro des paroles déplacées, une main mal placée. J'ai fermé la porte. Comme on détourne les yeux d'un vieillard abîmé, aux marges de nos rues, renié et ignoré. J'ai fermé la porte. Comme on regarde ailleurs en jetant piteusement le reste de notre met, trop servi par erreur. J'ai fermé la porte. Comme on omet de lire l'étiquette d'un vêtement, qui trois fois moins cher, vient des mains d'un enfant. J'ai fermé la porte. Comme on jette un déchet aux cimes d'un centenaire, feignant d'en oublier les conséquences amères. J'ai fermé la porte. Comme on met des œillères aux chevaux trop pressés pour qu'ils oublient alors qu'ils ont été dressés. J'ai fermé la porte. Comme on s'empêche d'entendre les mots qui nous foudroient et qui dans le silence, nous soulagent d'un poids. Le poids de notre honte de détourner les yeux, de devenir sourd et muet avant l'heure. Afin qu'en cet instant on ignore la souffrance et on protège notre âme de cette mauvaise potence. J'ai fermé la porte aux pleurs d'un chien, entendus par mégarde de la cour d'un voisin. J'ai fermé la porte comme nous en fermons tous, chaque jour qui passe et les suivants encore. Quand par lâcheté humaine nous devenons alors, complices des bourreaux qui lapident de leur haine.
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abattoirferme · 2 years
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Het is pas begonnen, maar Abattoir Fermé heeft nu al het meest bevreemdende stuk van het seizoen gemaakt (...) Stef Lernous en zijn team slagen er weer in een volstrekt unieke wereld te creëren - ★★★★
Gilles Michiels in De Standaard, 10/10/2022. 
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fathersonholygore · 3 years
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[Fantasia 2021] The Absurdity of Life & Death in HOTEL POSEIDON
[Fantasia 2021] The Absurdity of Life & Death in HOTEL POSEIDON
Hotel Poseidon. 2021. Directed & Written by Stefan Lernous. Starring Tom Vermeir, Ruth Becquart, Anneke Sluiters, Tania Van der Sanden, Dominique Van Malder, Chiel Van Berkel, Tine Van den Wyngaert, Steve Geerts, & Julia Ghysels. Abattoir Fermé / Potemkino Port Not Rated / 90 minutes Horror ★★★★1/2 (out of ★★★★★) DISCLAIMER: The following essay contains spoilers. Turn back or be forever…
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moviesandmania · 2 years
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HOTEL POSEIDON (2021) Reviews and Arrow streaming news
HOTEL POSEIDON (2021) Reviews and Arrow streaming news
Hotel Poseidon is a 2021 Belgian surreal horror film about a deeply troubled man who has inherited the titular place from his dead father. Written and directed by Stefan Lernous [as Stef Lernous]. Produced by Peter De Maegd, Tom Hameeuw and Nick Kaldunski. The Abattoir Fermé-Potemkino Port co-production stars Plot: A day in the life of reluctant hotel owner Dave – a man troubled by nightmares,…
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grenobleagglo · 3 years
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“Ces battements de coeur qui nous manquent !” : remarquable discours hier après-midi de Mme Danièle Chavant. Tout y est. Ce qui nous a surpris et très agréablement ce sont trois enseignements. 1) Il est possible de manifester dans le calme, dans le respect des biens publics. Sans la moindre casse. Ce fut le cas hier : la dignité ! Pour écouter le remarquable discours de Mme Chavant, cliquer sur le lien suivant : Isère. 2) Une surprise positive pour avoir été parmi les manifestants : la jeunesse des participants. Il est souvent question de “forces vives” pour évoquer le monde économique. Cette jeunesse ainsi présente, ce sont de belles forces vives. 3) Comme Mme Chavant l’a rappelé, un segment économique, c’est toute une chaîne de métiers. L’immensité des dégâts doit être appréciée dans quelques semaines sur cette chaîne de métiers. Par exemple, dans la restauration, des abattoirs ferment car sans restaurant ouvert ils n’écoulent plus leurs marchandises. Si des abattoirs ferment, des producteurs sont en difficulté et ... Chaque métier alimente un autre. La situation actuelle annonce donc une crise économique d’une 
ampleur considérable. Il est temps de rouvrir les commerces qui n’auraient jamais dû être fermés. 
24/11/2020 
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lisegoossens · 6 years
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eerste pagina van een strip, gebaseerd op een toneelstuk van Abattoir Fermé
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Donald Trump exhorté à maintenir les abattoirs fermés malgré les épidémies massives de COVID-19
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