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#bourdonnement
dixvinsblog · 2 years
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Marion Lubreac -Ça bourdonne et ça trille...
Marion Lubreac -Ça bourdonne et ça trille…
Ça bourdonne et ça trilleA l’écho des cascadesDes roulis de cailloux s’écoulent en secretÇa chuinte,ça chuchoteÇa fredonne…friselis d’eau verte!Ruisseaux …Une petite filleLes pieds nimbés d’argentmurmure et psalmodieSon bonheur de printemps.Un frisson d’oiseaux bruisseA la bouture d’un étang.Le reflet des oiseaux s’animeAux draperies des roseauxSenteurs de rubisSaveurs d’améthysteSoieriesLes…
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jloisse · 12 days
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«Pas de bourdonnement de drones au-dessus de Gaza pour la première fois depuis le début de l’opération "Tempête d'Al-Aqsa", après les représailles de l'Iran»
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prosedumonde · 3 months
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Vous allez certainement me trouver bien changé. Ce que j’éprouve est même si étrange que je vais vous le raconter. Figurez-vous que depuis quelque jours, je ne vis plus que des parcelles de mon existence d’autrefois. Des souvenirs surgissent en moi, des souvenirs de toutes sortes, incessants, lointains et si rapides que je n’ai plus le temps de les saisir. Il me semble que je fais tout éveillé le rêve de mon passé. Et c’est comme si, ce passé, après s’être élevé très haut, très haut, retombait maintenant en pluie sur mon coeur, en une pluie de sons, d’images et de parfums de jadis, en un émiettement d’événements disparus.  Et il m’énerve jusqu’à la douleur, il m’exalte jusqu’à l’affolement, ce bourdonnement des jours finis ; et, sous ce tas de choses mortes,  puis reparues, sous ce jaillissement de mélodies anciennes et de visages effacés, qui volent, qui volètent l’un après l’autre, sans se rejoindre, sans se trouver, sans se préciser jamais, je suis comme une de ces pauvres larves que le fourmilion guette au fond de son entonnoir et qui, aveuglées, étourdies sous les décharges de sable que leur lance coup sur coup leur ennemi, glissent, puis dégringolent jusqu’au bas de sa tanière, sa terrible tanière.  Je suis haletant de fatigue et écoeuré d’inaction ; car je ne pense à rien, je ne décide rien, je ne peux rien avec cette hantise au bout de tous mes actes. 
Lettre de Maupassant à Hermine Lecombe de Noüy, in Maupassant, Frédéric Martinez
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coolvieilledentelle · 28 days
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Chantons le doux printemps, que la rose couronne ! Il donne une âme aux bois, aux montagnes, aux mers ! Il sème à pleines mains les fleurs dans les prés verts ! Il nourrit de parfums l'abeille qui bourdonne !
Chantons le doux printemps qui sourit aux amours !
Edmond Arnould- (Recueil : Les sonnets et poème)
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source : @cheminer-poesie-cressant
douceur rime avec hauteur, lorsque la lumière reprend la couleur de la terre, lorsque la terre se confond avec le vol des fleurs ; ce monde d’élévations et de montées au ciel qui bourdonne aux rumeurs de l’été, qui virevolte aux contours ; la saison c’est aussi du souvenir ; et le souvenir fait avancer la saison qui en retour reprend ses couleurs oubliées ; et le va-et-vient des déclarations oniriques redessinent ce qu’il y a de plus vénérable
© Pierre Cressant
(dimanche 20 novembre 2022)
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alexar60 · 9 months
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Le musicien fantôme
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L’averse me réveilla subitement. Karen ne semblait pas dormir non plus. Ses yeux mi-clos laissèrent plutôt à penser qu’elle somnolait. Soudain, je réalisai une chose importante. Elle leva la tête en même temps que moi.
Merde, le coffre !
Aussitôt, je me levai et sortis de la tente suivi par ma compagne. Effectivement, j’avais oublié la bâche de la petite carriole attachée à mon vélo. Elle servait pour mettre nos affaires pendant notre voyage. C’était l’idée de Karen que de faire un road-trip entre Prague et Paris…à bicyclette. C’était aussi son idée du camping sauvage. Surtout que nous étions perdus en pleine campagne autrichienne.
Bien qu’elle fut déjà rempli et nos affaires trempées, je m’acharnai à recouvrir la carriole. Karen récupéra son sac fourre-tout pour en sortir une lampe qui m’aida à y voir mieux. Tout-à-coup un éclair illumina le ciel. Je vis la foudre tomber sur un arbre qui prit feu instantanément. En dessous, notre tente n’échappa à l’incendie, s’enflammant aussi rapidement que l’éclair suivant, qui était déjà à plusieurs kilomètres.
Pétrifiés par cet accident naturel, trempés, fatigués, nous restâmes à regarder la tente se réduire en cendre. Cependant, la pluie continuait de tomber. Ma copine regarda son téléphone, il n’y avait pas de réseau. Le mien était resté à côté de mon sac de couchage…dans la tente, avec mes papiers, mon portefeuille… Bref, je me retrouvai perdu dans un pays étranger sans papier.
Il y avait un mur ! Je me souviens qu’il y avait un mur plus loin quand nous sommes arrivés, dit Karen.
Hé ?
Qui dit mur, dit maison. Ajouta-t-elle en haussant les épaules. C’est évident !
Nous partîmes éclairés par les lampes de nos vélos. La charrette que je tirai parut lourde à cause de l’eau. Aussi, je me retrouvai à aller moins vite que mon amie. Après quelques kilomètres, nous aperçûmes le fameux mur. Il nous a suffi de le longer pour trouver son entrée. La chance fut de notre côté car la grille n’était pas fermée.
Dès lors, nous pénétrâmes dans l’enceinte. Curieusement, des lampadaires éclairaient la route amenant à un grand manoir. Avec ses tours sur le côté, il aurait eu sa place parmi les châteaux de la Loire. Nous descendîmes et posâmes nos vélos contre un muret, avant de grimper un escalier. La porte principale était grande ouverte. Le hall éclairé par un lustre semblait vide si ce n’est cet étrange personnage habillé d’un costume de domestique. Il restait debout, les jambes raides, le dos droit tel un mannequin de devanture.
Karen expliqua nos déboires dans un allemand imparfait. Mais, l’homme sourit et répondit en français. Je trouvais que sa barbiche n’allait pas avec sa tenue de maitre d’hôtel.
Soyez les bienvenus, le concert va bientôt commencer.
Il nous pria de le suivre. Aussitôt nous entrâmes dans une grande salle aux plafonds profonds. Une vingtaine de personnes attendaient silencieusement, assis sur des chaises aux pieds de fer. Nous étions en plein contraste avec eux. Nous étions trempés, les cheveux dégoulinant d’eau. Je portais un bermuda et un sweet-shirt à capuche, Karen était habillée d’un short et d’un pull marin. Tandis que les vêtements des spectateurs semblaient sortir des plus grands magasins de vêtements de luxe de Paris ou de Vienne.
Je me retournai pour demander une serviette, mais notre hôte était déjà parti. Alors, nous avançâmes sous les regards curieux. Ils semblaient blafards, le teint d’une pâleur extrême. Tout leur corps parut voilé. De même, un léger bourdonnement agaça mon esprit. Nous marchâmes dans un silence glacial. Hélas, les deux seules places disponibles étaient devant. Elles n’attendaient que nous.
A ton avis, c’est quel genre de spectacle, murmura ma chérie.
Le bal des vampires, répondis-je.
Elle pouffa de rire, mais fut réprimandée par un « chut » qui imposa de nouveau le silence. C’est à ce moment qu’une porte, au fond de la salle, s’ouvrit. Un homme de taille moyenne, le visage jeune, les cheveux bruns coiffés en arrière, le regard d’un bleu profond, entra. Il avait aussi le visage blanc, et une sorte de voile se déplaça en même temps que lui. Je remarquai la présence d’un piano.
Cependant, le musicien tenait un violon. Il posa son instrument sur son épaule, et à l’aide son archet, il commença à jouer. Dès les premières notes, je fus subjugué par la musique. Elle m’envahissait, me prenait les tripes. Il jouait merveilleusement bien. Il impressionnait si bien que je ne pus retenir une larme, je sentis un frisson parcourir les poils de mes bras. J’écoutais dieu qui jouait du violon.
Il joua de tout, Chopin, Haendel, Brahms, Vivaldi, Tchaïkovski…Chaque mouvement était juste et touchait le cœur. Chaque note reflétait sur le mur, se transformait en personnage et dansait au rythme de la musique. Elle racontait une histoire. Mon amie posa sa tête sur mon épaule tout en serrant mon bras. Elle était fascinée par cette harmonie. Jamais nous n’aurions pensé écouter pareil concerto et jamais, nous n’aurions pensé ressentir autant d’émotion en écoutant un artiste jouer. Etonnamment, peut-être par respect, personne n’applaudissait entre les morceaux.
Je ne peux dire combien de temps cela dura exactement. Il finit son concert par le canon de Pachelbel. Encore une fois, sa musique toucha les âmes. Il glissait avec son archet sur les cordes de son violon. Je ne réalisai pas que personne ne jouait au piano. Il était seul et pourtant, j’entendais aussi le piano jouer.
Puis, il s’arrêta subitement. Il écarta les bras en croix avant de baisser la tête en signe de remerciement et de salut. Je me mis à applaudir, accompagné par Karen. Surpris de ne pas entendre les autres, faire de même, je tournai la tête et fus stupéfait de ne voir personne. Il ne restait que des chaises vides.
Où sont-ils passés ? demanda ma compagne.
Et lui ? demandai-je aussi en pointant le doigt vers la petite estrade.
Le violoniste avait aussi disparu. Je ne m’étais pas non plus rendu compte que les bourdonnements venaient de cesser. Nous restâmes abasourdis et seuls dans la salle qui devint  tout-à-coup immense.
Soudain, trois gros coups résonnèrent, puis un rire…un rire glacial…un rire qu’on n’oublie pas. Karen se colla à moi. Nous regardâmes les portes mais personne n’entra. Nous restâmes un long moment dans le silence à attendre sans savoir quoi faire. Nous entendîmes un oiseau piailler. Dès lors, nous comprîmes que le jour se levait. Nous profitâmes de cet instant pour quitter la salle. Mon amie constata les énormes toiles d’araignées un peu partout dans la salle et le hall. Je découvris la porte à moitié abimée, Nous quittâmes le lieu qui paraissait abandonnée. D’ailleurs la majeure partie des fenêtres n’avait plus de carreau intact. Cependant, j’aperçus un rideau s’écarter mais aucune silhouette visible.
La pluie ayant cessé, nous pûmes regagner un village proche. On nous dirigea vers un poste de police, car j’avais besoin de déclarer la perte de mes papiers suite à l’incendie de la tente. Je racontai en anglais notre nuit. Le policier demanda à mon amie, ensuite à un traducteur leur version. Il semblait horriblement embêté. Il se leva discuta avec un collègue, prit ma déposition, au moins pour l’assurance, et nous conseilla un bon hôtel restaurant.
Après une douche, un peu de repos, nous descendîmes nous restaurer. La patronne, qui parlait français, nous interpela tout en nous installant à une table.
Donc, vous avez passé la nuit au Rotes Herrenhaus? Tout le monde a peur d’aller là-bas. Il parait qu’il est hanté.
Mais, il est bien habité ? Questionna mon amie.
Ah non ! Plus depuis au moins la guerre.
Nous restâmes muets tout en la dévisageant. Nous ne savions pas si elle se moquait de nous, si elle avait discuté avec les policiers, les seuls qui étaient au courant de notre nuit. Mais elle interrompit notre silence :
Il parait que le dernier propriétaire était si bon musicien qu’un jour, le diable serait venu lui proposer un défi musical. S’il gagnait, il obtiendrait ce qu’il voudrait. Mais s’il perdait, son âme et son don appartiendrait au diable. Il aurait gagné, mais le diable, mauvais perdant, lui vola tout, le poussant au suicide. Ce qui l’envoya en enfer. Le diable, se sentant coupable d’avoir obtenu une âme aussi facilement, accepta qu’il revienne dans son château chaque nuit d’orage pour jouer.
Et il y a eu un orage cette nuit. Ajouta-t-elle avec un petit sourire.
Je remerciais la dame pour ses explications, ajoutant que c’était une belle histoire. Je préférais laisser cette histoire aux légendes du coin. D’ailleurs, Karen était d’accord : Confirmer une histoire de fantôme pouvait nous être nuisible ainsi qu’au fantôme. Dès lors, je pris le menu et commandai une escalope viennoise. Elle était succulente.
Alex@r60 – août 2023
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marie-chatelaine · 1 month
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📸 Florian Colas
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"Cet oiseau est sans difficulté le plus beau et le plus petit qu'il y ait au monde ; il y a des auteurs qui l'appellent l'oiseau bourdonnant, parce que quand il vole, il bourdonne comme les abeilles ou comme ces grosses mouches qu'on appelle des bourdons ; d'autres l'appellent l'oiseau-mouche, à cause de sa petitesse ; nos Français le nomment colibri qui est le nom que les Caraïbes lui ont donné . "
- Labat -
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thierry-facon · 1 year
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back to busan
« Vous voyez qu’à Londres je commençais à m’intéresser à autre chose qu’à mes infirmités personnelles et mes bourdonnements et blessures. Ça c’est déjà bon signe, que je vais devenir intéressant. » 
(de « Londres » par Louis-Ferdinand Céline)
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200 ans après la création du Shadow Fold…
Un pays scindé en deux par un épais brouillard surnaturel, déchiré par des conflits sanglants. Une ville au bord du chaos, nécrosée par la camarde et l’avarice. Une nation à l’aube d’une nouvelle ère, plus violente, plus fervente. Belligérants comme spectateurs de guerres qui n’en finissent pas, de fureur contre la différence, dans un monde où cabale, science et superstition se mêlent et sont autant de mots pour le divin que pour ces quelques uns doués d’une magie toute particulière.
À Ravka, les traversées successives du Shadow Fold grâce aux Grisha, les victoires plus fréquentes contre Fjerda et le traité, bien que fragile, avec Shu Han, réconcilient doucement le peuple ravkan avec ses magiciens. Les Grisha sont de plus en plus tolérés dans la société ravkan, bien que les préjudices et le blâme soient encore profondément ancrés dans la vie quotidienne et toujours fortement ressentis à mesure que l’on s’éloigne de la capitale ou du front. Un équilibre précaire pour la dynastie Lantsov qui tente d’apaiser les tensions alors que les mots dissension et rébellion bourdonnent à travers le pays. Certains Otkazat’sya reprochent à la couronne les avantages accordés aux praticiens de la Petite Science, rappellent à qui veut l’entendre que l’un des leurs est à l’origine de la sombre fracture de leur nation. Les Grisha qui jouissaient jusqu’à alors du choix de s’engager dans la Seconde Armée sont désormais confrontés au service obligatoire. Mais la rumeur court d’un sanctuaire dans les entrailles du Sikurzoi, un refuge gouverné par et pour les Grisha.
À Kerch, les canaux de la capitale sont gorgés d’un infâme sang mêlé, marchands et gangsters gisent dans les manoirs et sur les pavés glissants, fauchés par la caneuse autant que par la cupidité. L'assassin ne discerne ni la fortune ni l’autorité, l'amoral unique point commun de ses victimes. Malgré la menace, les bourgeois se disputent les postes vacants au sommet de l’oligarchie guillotinée, assoiffés de toujours plus, d’argent, d’influence, de contrôle. Dans le Barrel, dans l'cœur faisandé et criminel de la capitale, on se fout de la mort, elle est éternelle compagne, presque amante, on ne croit pas que ce soit l'œuvre d’un seul homme. On se méfie des autres gangs, on se méfie même des siens, le bras de fer est sanglant, à coup de lame ou de revolver.
À Fjerda, au-delà de l’étendue glacée du permafrost, les tambours des célébrations résonnent à travers la cité fortifiée de Djerholm, le Roi est mort, vive le Roi ! Tove Grimjer succède au paternel fauché par l’âge et la démence. Oriflamme de son puissant royaume, le fils prodige de la dynastie implacable et puritaine reprend les rênes avec la ferveur de ceux qui sont venus avant. Le roi-guerrier pieux, qui a fait ses classes et ses preuves au sein des redoutables Drüskelle, renforce les règles des anciens : disparité des sexes, dévotion au pouvoir militaire et aux avancements technologiques, combat toujours plus féroce sur le front dans l’éternel conflit contre Ravka et assauts furtifs au sud de leur frontière, dans ce pays qui ose considérer en égaux des êtres contre-nature. Les Grisha fjerdan n’ont d’autre choix que de fuir ou de se cacher, ne peuvent faire confiance ni à leur voisin ni à leur propre sang, leur sorcellerie est une abomination, la découverte mène à des exterminations systématiques ou des procès absurdes. On raconte qu’on entend l’écho de hurlements incessants sous le bastion du Palais de Glace, où les gardes empilent les corps mutilés des exécutés dans le brasier qui jamais ne cesse au cœur de la cour, alors qu’on tourne l’oeil, qu’on ignore l’évidence des expérimentations.
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perduedansmatete · 10 months
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à part mes crises névrotiques comme j'aime les appeler qui ne sont un sujet que pour moi je crois, le gros dossier du moment, c'est le cul. je sais que je peux plus faire genre qu'il y a rien alors qu'il n'y a pas rien c'est débile mais j'arrive pas à faire plus qu'effleurer le sujet. ça fait maintenant un an qu'on se connait, un an qu'on couche ensemble aussi comme il me l'a fait remarquer et ça a beau être la meilleure expérience à ce stade de ma vie, c'est aussi la merde. car un an ça coïncide également avec la réalisation de certaines choses qui auraient mieux fait de rester enfouies loin loin dans l'inconscient et dans le c'est rien, mais le fait est que plus les mois passaient, moins c'était rien. il y a eu comme plein de petites étapes qui ont commencé fin juillet ou début août je sais plus trop. on discutait collés l'un à l'autre dans son lit quand il m'a posé une question qui a fait buguer mon cerveau parce qu'il n'y avait pas de bonne réponse et que le fait d'en donner une m'a fait me rendre compte ou plutôt m'a fait remonter le souvenir que ce n'était pas normal. d'ailleurs c'est là que j'ai compris qu'il lirait tout le temps en moi car il a très bien vu que je me braquais et j'ai vu qu'il voulait pas lâcher l'affaire alors que je suis une super petite menteuse normalement. je me souviens avoir effleuré le sujet en revenant de vacances un soir pour dire non mais tu vois y'avait rien et l'avoir regretté parce qu'il voulait trop me faire parler mais que j'étais toujours dans le flou. et là ça me prenait pas encore trop la tête en vérité c'était l'été j'avais autre chose à penser et d'autres mecs à baiser mais en septembre c'est un appel qui m'a ravivé des sensations cette fois et j'avais plus envie de faire un câlin à l'ancienne moi qu'à la personne qui m'avait appelé. d'ailleurs c'était le point de départ d'autres emmerdes, il n'y a vraiment rien qui allait de septembre à décembre j'ai rarement eu autant envie de mourir aussi intensément je crois. fin octobre je sors et j'ai besoin de plaire et que quelqu'un d'autre me plaise car je ne vois plus que lui mais je tombe sur un zinzin et je pars me coucher avec la sensation d'être une pauvre merde. c'est pas vraiment conscient mais avec le recul je crois que c'est à partir de là que je veux vraiment plus que quelqu'un d'autre m'approche. entre temps je finis par lui dire que je ne veux plus qu'on couche ensemble, que je préfère qu'on soit simplement bons amis et juste avant que cette résolution ne foire je me rends compte que c'est vraiment ancré parce que j'arrive pas à en parler même loin de lui bourrée en rentrant de soirée donc j'écris un pauvre truc pour le remercier de ne pas être une merde finalement je crois je sais même plus ce qui en était ressorti, mais je sais que c'est là que le bourdonnement s'accentue et qu'il ne me laisse plus trop de répit, quand on couche ensemble j'essaie de mettre pause mais mon deuxième cerveau prend le relai et veut exorciser des trucs c'est vraiment débile et je m'en veux car comme il m'a dit il n'y a pas si longtemps mon cerveau et mon corps vont ensemble, c'est moi et les deux ne sont pas deux entités dissociées, il faut que j'arrive à raccrocher les deux. donc si mon cerveau pense des choses ça veut dire que c'est moi qui les pense et ça me dégoûte un peu mais soit il faut faire avec c'est moi qui produit des choses débiles dans ma tête en me croyant plus intelligente que les traumatismes et en me disant qu'il suffit d'y penser très fort pour que ça passe vraiment au pire moment. bref je m'égare mais nous voilà en avril au détour d'une conversation à base de cocktail vodka-vodka je lâche une mini bombe qui est énorme pour moi mais pas tant que ça en vrai, j'effleure toujours le truc mais à voix haute à ma sœur et ma cousine et je finis par vomir mes tripes un peu partout sans qu'il ne puisse faire quelque chose vu qu'il était déjà persona non grata alors qu'il était littéralement à cinq mètres de moi et que j'avais juste besoin de ses bras pour pleurer comme un gros bébé au lieu de le faire assise par terre dans mon vomi.
tout ça pour dire quoi je ne sais pas vraiment si ce n'est que grandir c'est comprendre qu'on est traumatisée et pourquoi on l'est mais ne pas savoir comment en parler ni comment agir dessus c'est préférer continuer de penser que rien ne nous atteint et en même temps penser à la pauvre qui comprenait rien à l'époque qui avait aucune clef pour processer les informations et qui devait juste penser qu'elle était folle (je sais plus ce qu'elle pensait elle était tout le temps défoncée puis plus tard peut-être en train d'idéaliser je sais pas quoi) c'est des discussions tard la nuit à pas savoir comment expliquer pourquoi ça marche pas comme ça c'est se sentir nulle vouloir arriver à fonctionner normalement mais ne réussir qu'à être bizarre, bref ça fait un an que c'est super que j'adore que lui aussi et que j'aime ce que nos deux corps et nos deux cerveaux tordus donnent ensemble mais que c'est aussi naze car c'est naze de trouver quelqu'un de super (même si je râle souvent sur lui il est con parce que c'est un mec mais je suis plus énervée c'est bon il l'est quand même beaucoup moins que la moyenne) quand on a connu surtout du naze naze naze et que les premières sensations qu'on a ressenti c'était de l'angoisse et quand même une impression que c'est pas normal mais sans savoir trop se l'expliquer. c'est pas une maladie il a dit on va y arriver oui je veux bien mais je sais pas comment et si en un an on a pas réussi je vois pas comment on y arriverait. ça me prend la tête et je crois que ça lui prend encore plus la tête parce que sa place est pas super drôle non plus, qu'il aimerait m'aider et puis autant je manque d'éléments de réponse mais au moins je suis dans ma tête, ce qui n'est pas son cas même si je me pose la question quelques fois. bref conclusion c'est chiant mais je me dis qu'à force d'effleurer le truc à chaque fois qu'on a baisé comme c'est à la mode en ce moment ou tard dans la nuit même si ça me fatigue et que j'ai peur que ça le fatigue aussi (il me taperait sur les doigts s'il lisait ça je sais mais je ne peux pas m'empêcher d'y penser), on va bien finir par trouver une porte d'entrée à une porte de sortie.
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hurtbrokenheart · 5 months
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J'ai tellement tellement de chose à raconter. J'ai tellement de pensées, de lourdeur sur le cœur, de chose à offrir, j'aimerai partager qui je suis... Comme ma passion pour les étoiles, les heures passées à les contempler en pensant à leur immensité. J'aimerai parler d'à quel point le chocolat me fait du bien quand je me sens triste ou bien les rêves que je ne fais plus depuis qu'elle est partie. J'aimerai parler de ma fierté d'être passé par tellement tellement d'épreuve et de me tenir encore là aujourd'hui, le cœur plein de résilience. J'aimerai parler de ces angoisses qui me prennent parfois sans raison, dont les bourdonnements me terrassent les oreilles souvent.
J'aimerai parler de mes explosions de joie et à quel point j'aime rire si fort, trop fort. Je voudrais parler de ce chocolat chaud au lait d'amande que j'ai partagé avec cet ami et d'à quel point tout ça me manque. De ces étés passés à danser, chanter et de ces soirées oubliées sous les effets de l'alcool. De ces baisers échangés, ces câlins manqués, ces rapprochements qui ont malheureusement eu lieu et de ceux qui n'ont jamais existé mais que je me suis suprise à imaginer. De ces frissons dans le dos, ces étoiles dans le cœur, ces non-dits enfouis.
J'aimerai, j'aimerai vraiment discuter de toute ces fois où je me suis sentie moins que rien, moins que moi, tout juste vivante ou même morte parfois. De la peur de mal faire qui m'empêche de parler, la lourdeur de l'angoisse qui me pétrifie la gorge et l'estomac quand je suis face à quelqu'un. Mais que j'essaie de bien faire vraiment, trop même sûrement ; j'essaie tellement fort et j'aimerai qu'on le sache. Qu'on sache que j'étais une gamine pleine de vie qui aimait rire, parler, câliner mais qui a bien changé, à son grand regret.
De ma culpabilité qui me prends parfois sur ce que j'ai été, de cette petite fille qui souffrait et qui ne savait pas comment l'exprimer. J'aimerai parler de ces balades dans les champs qui me permettaient de souffler. J'aimerai parler de mon envie de bouquiner, mais aussi de dessiner. De tout ces rêves qui me traînent dans la tête, de ces rencontres que j'ai faite, de ce qui m'a marqué comme ce qui me semble insignifiant. De ces matins où rien ne va mais qui finissent bien, ces belles journées pas si ensoleillées que ça, en passant par ces heures à ne rien faire ; à attendre que la vie défile. Parce que le temps file à une vitesse, c'est terrifiant.
J'aimerai que quelqu'un sache à quel point ça a été difficile de passer par tout ça. Que quelqu'un comprenne les répercussions que ça a eu sur moi. J'aimerai discuter de ce que j'ai été, de celle que je suis et de celle que j'aspire à devenir. J'aimerai qu'on m'écoute, qu'on m'entende, qu'on me trouve, qu'on me voit, qu'on me dise tout bas "j'ai compris, je suis là."
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selidren · 6 months
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7/10
Je crois que la dernière fois que je vous ai parlé de mon fils Alexandre, il était encore à un âge où je lui faisais réciter ses tables de multiplications. Il a aujourd'hui dix-huit ans, c'est presque un homme fait, mais avec l'état d'esprit qui va à la jeunesse de notre temps, fougueuse et avide de reconnaissance. Si vous le croisez un jour, il se peut que vous le reconnaissiez immédiatement tant il me ressemble trait pour trait, si ce n'est la flamboyante chevelure des Le Bris.
Dans tous les cas, je ne sais quelle folie a traversé son cerveau quand il est allé au bureau de recrutement de Seraincourt, quelques mois après mon départ et sans l'aval de sa mère, pour s'engager avant même d'en avoir l'âge. Je ne m'explique pas qu'une telle chose soit possible, car il a encore une figure d'adolescent qui aurai demandé que l'on vérifie son identité avant de l'incorporer. En tous cas, le voici au front, loin de moi et de sa famille, sur les champs de bataille de l'Artois où l'artillerie fait tomber un enfer de bombes et de flammes. J'en suis réduit à une si folle angoisse que je ne sais si j'ai hâte de le revoir ou non. Car si j'évalue les transformations de mon propre caractère alors que je me suis assez peu battu, j'ose à même imaginer ce qu'un feu nourri va infliger à un garçon à peine sorti de l'enfance et pousser par des ambitions de grandeur naïves.
Pire que cela, je vois en cauchemar (dans ces fameux cauchemars que j'imputais, dans mon déni, au décès de mes cousins) sa mort prochaine et imminente. Quand vous entendrez siffler les bombes à votre arrivée, figurez vous que chaque hurlement strident me fait imaginer le pire. Je sens alors mon coeur s'emballer et mes oreilles bourdonner d'une sourde appréhension qui me coupe presque les jambes. Car, durant un bref et fatal instant, j'ai la sensation que cette peur est une réalité. Je me permet alors de rectifier que les cauchemars ne me tourmentent pas que la nuit, mais que je les vit comme une sorte de réalité tangible même quand je suis éveillé. Voilà où m'on conduites les angoisses sournoises qui me traversent depuis la naissance de mon fils.
Transcription :
Adelphe : Je... j'ai des pensées noires ces derniers temps. C'est pire depuis que nous avons appris pour Constant.
Constantin : Des pensées noires ? Qu'est-ce que ça veut dire ?
Adelphe : De mauvaises pensées, des pensées tristes. J'ai beau te dire de ne pas penser au passé, je n'arrive pas à m'en empêcher moi-même. Je songe à ma mère assez souvent, mais aussi à tes parents, à Tante Daphné. Enfin bref, à ceux qui ne sont plus là. Leurs images tournent dans ma tête jusqu'à l'obsession.
Adelphe : Et voici que mon fils s'engage dans la guerre... Le pauvre idiot... J'ai fait tout ce que je pouvais pour le tenir loin de tout ce qui pouvait lui faire du mal et lui il...
Constantin : Adelphe...
Adelphe : Je ne peux rien faire, rien du tout. Quand j'arrive à trouver le sommeil, je me retrouve le plus souvent dans le no man's land, au milieu de la pluie de feu. Alexandre est devant moi, il mène l'assaut comme une espèce d'officier. Je l'appelle, je lui dit d'aller se mettre à l'abri, mais il ne m'entend pas. Et finalement il... on lui tire dessus et... Seigneur... Je vois mon fils mourir en rêve presque toutes les nuits...
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alioversus · 1 month
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D'été
Semestre | La République des Granges | 2024
A. Que la cloche sonne. Cela sent l’enterrement provincial, et la chaleur estivale. Le cercueil est loin d’être la chose la plus lourde à porter. Le deuil, peut-être. Ou juste le soleil, le chapeau. L’eau qui coule sur le front en réponse à l’eau absente du lit asséché — et l’autre, absente du lit désormais. À jamais. Des regards intimidés, comme des moucherons, errent au-dessus de l’allée de l’église. De circonstance, tout est de circonstance : gestes polis, maladroits, empruntés. Condoléances. La gravité d’un jeune prêtre déjà fort dégarni, le rayon qui traverse les vitraux et se réverbère au sommet de son crâne. On hésite à chanter. On hésite à s’éventer. On hésite à s’évanouir. Eh bien, danser maintenant ? Je n’ai pas beaucoup connu le bois de ces bancs, pas beaucoup respiré cet air poussiéreux, pas beaucoup serré ce chapeau entre mes mains tremblantes. Ce matin était encore gorgé de bourdonnements, de frémissements, de promesses qu’on ne tiendrait que rarement. Il parle de quelqu’un d’autre que la défunte. Il parle de l’amant du monde, qui pour nous tous s’est sacrifié. Il y aura eu beaucoup de violence, et il nous faut à jamais le répéter. Des clous pour sceller une alliance, des clous pour sceller la boîte… Nous nous levons dans un nuage d’encens, un numéro de yo-yo. C’était l’été, soixante ans plus tôt. C’étaient les motifs fleuris de la petite robe et les cuisses se découvrant de plus en plus, au fur et à mesure qu’elle allait à vélo. Toutes ces joies simples désormais comme un coup de couteau. 
B. La cavité est parfaitement rectangulaire, profonde, à côté des tas de terre triangulaires. La corde glisse entre leurs paumes calleuses. Il n’y a plus rien à dire, juste à la regarder rejoindre l’ombre, l’enfer, la paix. Le vent souffle dans les arbres jaunis, par intermittence. C’est le moment de pousser les soupirs. Piétinant, on se succède, on jette sa dernière salve par-dessus le sapin. Les vieilles amies s’écartent peu après, un poing refermé sur la bouche, tête baissée. Il est assourdi. Il regarde ses pieds. Il sait qu’il devra lui aussi mourir. Il en est en partie consolé. De l’ouest semble venir un orage, enveloppé de granit et gonflé de pluie d’or. Les oiseaux sont au courant. Ils désertent le cimetière. Chaque humain regagne son automobile. Il ne rentre plus chez eux, il ne rentre que chez lui. 
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aurevoirmonty · 1 year
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« Dans les jardins en friches, les baies avaient mûri, et leur goût nous paraissait d’autant plus savoureux qu’on ne pouvait les ramasser sans s’exposer au vol bourdonnant des balles perdues. »
Ernst Jünger, Orages d’acier (1920)
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ce retombé de sommeil qui recouvre ton corps te va à merveille, transparent comme la nuit ; le sommeil qui est devenu l’habit de tes rêves, l’affaissement innocent qui engendre tant de départs, tant de croyances ; la proie que mon corps en éveil n’ose approcher de peur qu'aussitôt elle ne s’envole, d'un simple geste, d'un simple mot ; le sommeil absorbe si bien les lumières et les silences qui bourdonnent tout autour de lui, l'ignorant parfait de sa fragilité, comme un verre de cristal posé au bord d'un précipice
© Pierre Cressant
(dimanche 7 mai 2006 - lundi 18 septembre 2023)
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skubri30 · 7 months
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BOURDONNE - Yvelines
Et encore un voyage pour rien
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