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#dévot
plumedepoete · 2 years
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Le dévot et ses rêves - Jean-Marie Audrain & tradition persane
Le dévot et ses rêves – Jean-Marie Audrain & tradition persane
Illustration d’un verset du livre de l’Ecclésiaste devenu proverbe : Vanité des vanités, tout est vanité. Ecoutons cette célèbre fable persane :  On raconte qu’un saint homme recevait régulièrement, de la maison d’un marchand, de quoi assurer sa subsistance : farine, beurre fondu et miel. Il gardait toujours en réserve un peu de beurre et de miel enferme dans une cruche qu’il suspendait en un…
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energiologue · 8 months
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FAITES-VOUS PARTIE DES ÉLUS ?
En matière de spiritualité, beaucoup se demandent s’ils font partie des Élus comme l’indique la Bible ou si ce n’est que pour celles et ceux qui sont plus avancés que les autres spirituellement. Sans vouloir m’attarder sur l’histoire des prétendus 144 000 marqués du sceau divin, peu importent les nombreuses interprétations que l’on en a faites, cette conception n’a plus de raisons d’être puisque…
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vague-abondage · 6 months
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La liberté de pensée ne se trouve ni à droite ni à gauche ni même dans l'anarchisme. Elle ne loge dans aucune religion, dans aucun système politique ou philosophique, pas plus dans l'athéisme que dans la laïcité. Tout cela représente des robes, des voiles et des attaches et Pensée va toute nue, (...).
Or, la liberté n'a pas raison mais elle va son allure, impertinente, juvénile, elle déjoue la barbarie comme l'esprit de productivité, l'imposture intellectuelle comme la facilité. Elle est dans ce refus de tout conditionnement et de toute appartenance, elle se trouve dans la ville et dans le désert, elle passe tel un vent dans la forêt, une tempête sur la demeure provisoire. Elle n'a pas de dévots, elle n'a pas de suiveurs mais seulement des relais. On ne voit guère ses progrès dans la conduite des hommes mais elle avance, seule. Elle n'a pas de famille, de clan ni de parti, elle ne regarde jamais son visage et les années glissent sur ses épaules de jeune fille. Elle ne veut rien prendre mais tout dénouer. Elle avance mais on ne la remarque pas; elle est si nue, tandis que les passants sont engoncés dans leurs croyances, dans leurs principes. Elle est nue, elle va son chemin, elle ne requiert nulle acclamation.
Jacqueline Kelen, L'Esprit de solitude.
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aurevoirmonty · 22 days
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"Même en admettant que l’on combattit pour libérer la terre où mourut l’apôtre galiléen — dans les Croisades, on retrouve, encore une fois, un phénomène qui, par son origine, entrait dans le cadre de ces visions du monde auxquelles appartient la maxime : “Le sang des héros est plus près de Dieu que les prières des dévots et l’encre des savants”, qui tenaient le Walhalla (le “palais des héros”) pour l’idéal céleste, “l’île des héros” où règne le blond Rhadamante sur le trône des immortels — et non de la conception qui, participant de l’horreur pélasgico-méridionale pour le sang, avait adopté la sentence augustinienne : “Celui qui peut penser à la guerre et la supporter sans douleur grave a vraiment perdu tout sens de l’humain” et les expressions encore plus drastiques d’un Tertullien, naïvement fidèle à l’évangélique “Qui frappe avec l’épée périra par l’épée” et au commandement de Jésus à Pierre de remettre son glaive au fourreau."
Julius Evola, Vito Nova (1932)
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ecrisettaistoi · 2 months
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Dieu non merci
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Libérez-vous de vos dieux
pour redevenir humains,
de ces promesses sans fin
de lendemains glorieux.
Tout Dieu est un escroc
et de la pire des espèces,
de ceux qui rendent accros
sans tenir leurs promesses.
Dieu vous tient par les couilles,
Dieu vous tient par le cerveau,
Dieu vous prend pour des andouilles
et vous vous imaginez dévots.
Il n'y a rien après la vie,
il n'y a qu'ici, aujourd'hui,
il n'y a que demain
pour prouver votre humanité,
pour ne pas espérer mais faire,
faire le bien sans récompenses,
être humain, libre, dense.
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icariebzh · 2 months
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"Sans haine mais pas sans colères, mon poème peut montrer les dents, quand une foi arrogante menace du bâillon les infidèles, les athées, les libertaires, et promet l'ordre moral aux libertins, aux affranchis qui dénoncent l'imposture d'un péché de chair, la lapidation de la femme adultère, la beauté qu'on enferme dans l'insulte d'une burqa. Des misérables avilissent l'amour et la vie et l'on s'attriste qu'ils ne puissent deviner que si leur dieu jaloux n'est pas un voyeur, il regarde dans les coeurs, pas dans les lits! Pour un oui, pour un non, une caricature, une image non conforme à leur orthodoxie, les voilà en émoi, rameutant le troupeau, en appelant à la censure, au meurtre, à la croisade; ils crient au sacrilège en feignant d'ignorer que le sacré des uns n'est pas celui des autres, qu'on est pour son voisin toujours un peu dans l'hérésie. Car ces inféodés, ces dévots qui s'indignent du blasphème semblent incapables de comprendre jamais que le respect humain est dû à la personne, pas à son credo, ses opinions, ses utopies. Bien sur, je connais des croyants convaincus que sans la liberté de conscience aucune adhésion jamais ne vaudrait rien, qui connaissent le doute et parfois même les tempêtes sous un crâne et qui n'ont cure des pauvres crédulités nées du clapot des cerveaux. Déchirés entre la louange et le refus, ceux-là dont le souci d'autrui oriente la prière, qui voudraient rédimer le monde en misant seulement sur la ferveur et la bonté, sont à mes yeux le seul argument en faveur du divin. Mais je crois trop que leur "créateur" est à l'image fraternelle du meilleur de leur humanité pour ne pas penser qu'ils l'ont inventé! Pour ma part je le confesse, depuis longtemps la messe est dite, le discrédit jeté sur ces relents de religions, ces allégeances à la lâcheté superstitieuse, aux angoisses qui nous accablent, à la peur de la mort, du vide et de l'insignifiance; Je n'ai pas le goût des soumissions, des prosternations ni des genoux à terre. La dignité de mes héros intimes est d'être filles et fils de Prométhée, d'avoir volé le feu au ciel et de lui montrer parfois le poing. Et je me plais à croire que si un dieu existait qui valût quelque considération, il serait de toute éternité du côté des esprits critiques, des rebelles, des insoumis, des mécréants." Michel Baglin-"Si dieu existait" -
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histoireettralala · 11 months
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".. and now that he loved him and was very worthily served, she wanted to have him ruined"- Louis XIII, Richelieu, and Marie de Medici.
The triangular relationship of monarch, mother, and minister, was rife with tension. While Marie's influence was not great enough to label the governing body a triumvirate, she was pushy enough to make decisions both in and out the council very, very difficult. She became jealous of her former protégé, listened to the backbiting criticism of dévots like Marillac and Cardinal Bérulle, and eventually spoke out in council against the cleric who had once dictated her speeches. She pushed and pushed until, in 1629 and 1630, she finally demanded that her son dismiss Richelieu. This placed Louis in precisely the position he sought to avoid: to choose between minister and mother.
Louis did his best to keep his mother content and contained. He made her regent for northern France during his absence at the siege of La Rochelle in 1627-1628, and again during his campaign in Savoy in 1629. When they were separated, he was a faithful correspondent on government and personal matters. From Susa, he wrote of being "right to the last breath of my life your very humble and obedient son." But, except when she insisted on Gaston's marrying in 1626, Louis refused to follow his mother's political recommendations when these differed from his own intuitions.
In the face of Marie's growing jealousy of the bond between her protégé and her son, Louis praised the Cardinal's services: "My Cousin the Cardinal of Richelieu has so worthily served me on this occasion that I cannot say just how much I am satisfied with his care and diligence. They give me hope that the rest of my undertaking will go the same way; and that God, if it pleases him, will continue to favor my designs."
In the winter of 1629-30, Louis mustered his strongest argument, saying that "when he had been not at all inclined toward [Richelieu] she got him to employ him; and now that he loved him and was very worthily served, she wanted to have him ruined." Marie countered in vain "that he could employ him if he wished, but for her part she would never engage his services." Louis insisted on getting the three principals together in a meeting that left all of them in tears. An observer recalled that "the king threw so much passion into this reconciliation that it was achieved the next day." Against her better judgment, Marie agreed to retain Richelieu and his relatives as leading members of her personal household. And so tensions continued.
Ultimately, Louis resolved such tensions as these by striking back. Irritated beyond measure by government problems involving human failures, he lashed out against the immediate wrongdoer and made sweeping cabinet changes that, not trusting his own judgment, he had previously hesitated to undertake.
A. Lloyd Moote - Louis XIII the Just
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marche-murmure · 6 days
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La preuve que dieu existe
J'ai vu en ce monde l'incarnation de notre dieu, se promenant au milieu de l'humanité, sous les traits d'une femme.
Jamais je n'ai aimé Dieu, jamais je n'ai cru en Lui.
Pourtant, elle était là, tangible, devant moi. Et je l'ai aimé.
Comme après avoir traversé le désert, j’ai devant elle mis genoux à terre.
Dans ses cheveux, mille écrins de couleurs, l’automne en cascade glissant sur ses épaules.
La puissance de son regard, qui bien que fuyant, pouvait d’un bref instant détruire toutes mes certitudes.
Lorsque je me suis approché, mon impuissance s'est animée. 
Elle a serré mon cœur dans une étreinte implacable et achevé de me faire plier l'échine.
Comme si une main invisible m'avait fermement saisi la nuque, me forçant à m'incliner devant sa toute-puissance.
La vieille sentinelle, durcie par les épreuves du monde, fut désarmée par ses quelques murmures ; le souffle glacé du vent sur cette esplanade morne révélant toute l'étendue de la beauté de son visage.
Car, enfin, dans l'étendue vide de mon existence, semblait se lever l'aube d'un espoir. Elle était là, juste devant moi, l'autre moitié de mon âme. Celle dans laquelle je pourrais fondre la mienne, pour l'éternité.
Alors, tel un dévot, je l'ai servie, buvant chacun de ses mots, érigeant en chaque recoin de mon cœur des autels à sa gloire, sanctifiant l'infinité de mon amour dans de longues liturgies que je psalmodiais à mon âme dans une constance fanatique.
Je l’ai loué et adoré, ne trouvant même plus de sens à mes « je t’aime ». Car ces mots-là, ne sont pas pour les dieux, ces mots-là, on les donne en pâture au même que soi, pas à l'incarnation de dieu en ce monde.
Elle incarnait le monde même, l'enveloppe charnelle du bonheur et de la douceur, au-delà de ce que l'âme humaine ne pourrait jamais mesurer ou saisir. Même dans la simplicité la plus extrême, la plus ennuyante, ma mémoire a gravé chaque insignifiante seconde comme autant de sanctuaire de pierre.
Chaque instant passé dans ses draps, ma peau contre la sienne, m'emportait au-delà de la raison, m'envahissant d'un sentiment vertigineux, comme si j'avais perdu tout ancrage avec la réalité.
Une ancre pour y attacher mon âme, une place pour y ranger mon cœur.
Les vagues de l'amour qu'elle m'offrait semblaient, à chaque instant, prêtes à me faire chavirer. Inlassablement, elle me donnait tout, puis le reprenait. Une oscillation constante, un roulis incessant entre dévotion et sanction. Un amour qui était devenu flagellatoire et dont j'acceptais sans broncher la pénitence.
J’aurais au monde arraché des vies pour elle, coupé, brisé, désossé tous les obstacles entravant mon amour incensé. J’aurais été son bras armé, le plus impitoyable et le plus cruel, à sa demande. Dans ma ferveur, j’ai brisé des serments, oubliés des amis, perdu toute compassion, l’appétit, la raison.
Et plus cette amour grandissait, plus cette ferveur se renforçait, plus je me remplissais de haine et de violence. Contre le reste du monde. Contre tout ce qui pouvait l'approcher, l'effleurer. 
Les apôtres que j'avais jadis méprisés, je les comprenais désormais. L'amour pour son dieu n'est jamais suffisant, la gratitude jamais complète. C'est une eau sacrée qui ne parvient pas à étancher la soif, mais qu'on redemande incessamment.
Mon âme s’est fondue dans la sienne, sacrifiée à sa gloire. J’ai abandonné jusqu'au fondement même de ma pensée, cédée ma volonté, livrée la moindre parcelle de ma cohérence. La seule chose que je conservais, c'était la mémoire. Mémoire qu'elle m'avait laissé pour la mieux corrompre. 
À chaque point cardinal de mon existence, elle a déposé son empreinte sur tout ce que je possédais, m'inondant de sa lumière au point que je perdis tout repère, toute possibilité de fuite, tout souvenir d'un passé sans sa présence. Je n'avais plus aucun refuge, plus aucune voie de repli pour souffler, m'égarer, l'oublier.
J’ai tenté de fuir, écoutant les derniers appels au secours de mon bon sens, mais il est vite devenu ma première victime à sa gloire. Mon premier Abel, fut une partie de moi même, comme un Cain autophagique. J'ai à mon corps et mon esprit, retiré tout bon sens, pour que triomphe cet amour sacrificiel.
Nous n'étions pas deux âmes sœurs s'approchant de leur fusion, pas une union où deux êtres se mêlent pour ne devenir qu'un. C'était mon absorption totale. Dans le culte de ce dieu, tout doit être sacrifié pour sa gloire, sa grandeur, sa beauté. Il exige un vœu de pauvreté de l'immatériel, une reddition complète de l'humain. Nos âmes n'ont pas fondue l'une dans l'autre, elle dévora la mienne.
Et le temps avançant je me suis vu m'effacer. J’ai vu des pans entiers de ce que j’étais disparaitre. Plus ce dieu m'éprouvait, me brisait, me détruisait, plus je tentais de fuir, et plus tout ce qui avait toujours constitué mon essence s'évanouissait dans la douleur quand je m'en retournais à elle, la tête basse, le dos toujours plus courbé.
Mais n’étais-je pas de ceux qui s’élèvent dans le chaos, de ceux qui discernent dans les tumultes les finalités les plus heureuses ? Alors pourquoi les issues de cette croyance n'apportaient que malheur et souffrance ? 
Pourquoi, alors que chaque journée pesait plus lourdement sur mes épaules, tentais-je encore vainement de m'accrocher à ses promesses ? Pourquoi ai-je mis autant de temps à m’apercevoir de la vérité ?
Oh, on pourrait penser que j'en serais finalement venu à réaliser : aucune personne ne peut véritablement incarner Dieu en ce monde. C'est une illusion née de l'esprit des errants, de ceux qui cherchent désespérément un sens à leur existence terne. Ce que j'aurais dû comprendre plus tôt, c'est que tu n'étais pas cette incarnation divine. Tu n'étais qu'une parmi tant d'autres, reflétant la déchéance morale de plus en plus répandue dans ce monde ?
Et pourtant, si paradoxal que cela puisse paraître…
Mon amour, mon âme, tu incarnais effectivement Dieu en ce monde.
Tu étais bien la preuve tangible de son existence.
Dieu, dans sa distance, ne dispense pas d'amour aux hommes.
Il ne leur offre rien, se contentant de regarder ce monde qu'il a créé sombrer dans ses propres abysses, avec, je le crains, un amusement cruel.
Oui, tu étais cette incarnation divine, et je ne m'étais jamais trompé.
Tu n'étais que l'ultime témoignage de sa toute cruauté.
Tu étais la preuve que dieu existe, et pourquoi à jamais, je le détesterai.
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duxvonzazer · 3 months
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L’Inde :
« En avançant, je m’aperçois qu’un des ascètes est accoudé, bras croisés, sur une sorte de petite balançoire accrochée à une branche de l’arbre, et pendouillant à hauteur d’épaule. L’homme se tient à cloche-pied, statique, dodelinant de la tête, en transe. Léo m’explique que certains sadhus font des voeux, par exemple se tenir dans une position pour une durée indéterminée. Cela doit faire plusieurs années que celui-là se maintient sur une jambe, immobile, nourri régulièrement par des dévots. Je réalise qu’autour de nous règne une puanteur surprenante même pour Bénarès, et je baisse mon regard: la jambe du sadhu n’est plus qu’un pilier grisâtre, pourrissant et boursouflé, mélange de corne, de bubons et de replis de peau, planté au milieu d’une mare de pisse et d’excréments… Je comprends mieux son air absent, il doit avoir des fourmis dans ce qui lui reste de jambe… J’essaie vaguement d’imaginer ce que peut donner une existence consacrée à se faire dessus en prenant une pose de flamand rose en se putréfiant petit à petit, puis m’éloigne avant d’être totalement envahi par le vertige. »
Hazukashi
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... je suis bien loin de me repentir d’avoir tout quitté pour lui. En vérité, madame, Votre Altesse royale devrait bien l’avertir dans quelqu’une de ses lettres qu’il me tourne la tête. Il m’inspire plus d’enthousiasme que le fanatisme n’en donne aux dévots. Mais je ne lui en dis mot, et il ne sait pas tout mon secret. (Voltaire to Wilhelmine, may 1752)
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carraways-son · 1 year
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Samedi
Conduits par mon gendre, nous avons bravé le froid pour découvrir le temple Sanjusangendo dans une ambiance rouge et verte, comme un clin d’oeil à Noël. Ce temple immense (XIIe siècle) abrite 1001 statues en bois laqué, presque grandeur nature et recouvertes d’or, célébrant le dévot Kannon Bodhisattva (repro du guide car les photos sont interdites à l’intérieur). Nous nous sommes réchauffés à la cafétéria du Musée national de Kyôto situé juste à côté. Celui-ci se prépare à fêter le Nouvel an et à célébrer l’année du lapin. Pour mémoire, le Kid est né l’année du cheval et le Mini Kid celle du chien.
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whencyclopedfr · 10 months
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Ramayana
Le Râmâyana est une ancienne épopée indienne, composée au Ve siècle avant notre ère, qui raconte l'exil puis le retour de Rāma, prince d'Ayodhyâ. Il fut composé en sanskrit par le sage Valmiki, qui l'enseigna aux fils de Rama, les jumeaux Lava et Kush. Avec environ 24 000 vers, c'est un poème assez long et, selon la tradition, il est connu sous le nom d'Adi Kavya (adi = original, premier; kavya = poème). Si l'histoire de base concerne la politique du palais et les batailles contre les tribus démoniaques, le récit est parsemé de philosophie, d'éthique et de notes sur le devoir. Alors que dans l'autre épopée indienne, le Mahabharata, les personnages sont présentés avec toutes leurs folies et leurs défauts humains, le Ramayana penche davantage vers un état idéal des choses: Rāma est le fils et le roi idéal, Sita l'épouse idéale, Hanuman le dévot idéal, Lakshman et Bharat les frères idéaux, et même Ravana, le méchant démon, n'est pas entièrement méprisable.
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aurevoirmonty · 18 days
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"En réalité, si les Croisades purent apparaître comme chrétiennes et être voulues et sanctifiées par l’Église, la conclusion que l’on doit tirer de tout ceci, c'est que la tradition héroïque, nordico-romaine, a fini par déteindre sur le christianisme, même lors des Croisades. Au lieu d’une édulcoration de cette tradition en christianisme, on constate au contraire, derrière les formes chrétiennes, la restauration de l’antique virilité spirituelle, où la voie du guerrier sacral se substitue à celle du saint et du dévot."
Julius Evola, Vito Nova (1932)
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mysadecstasy · 1 year
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Des châteaux de sable
Allez hurle Ma crème Hurle ta peine Que ça résonne dans le canyon du doute Pour tous les forcenés L’eau monte lentement jusqu’à atteindre ton menton Ou alors c’est toi qui marches Froide vers l’horizon azur Impassible et gracieuse Cherches en vain les reliquats d’une douceur écharpée Escarpé le mont à gravir Insurmontables regrets Dans la mer tu t’abandonnes et c’est toujours elle qui aura raison Vague après vague elle sculpte la côte La défigure Martèle et lamine Bientôt engloutie l’île de tes fantasmes Il n’y aura plus que du sel et de l’eau Alors tu cherches ailleurs ce que tu n’as pas trouvé ici C’est un mirage Il n’y a d’autre ailleurs que le rêve Rêve diaphane et sournois qui répond à tous les désirs Rêve grand maître des causes perdues Mieux vaut boire sa souffrance jusqu’à la lie Bien boire pour digérer l’amertume du chagrin Moi je bâtis des châteaux de sable sur le rivage Ils sont immenses Colossaux J’y creuse de petites fenêtres Et j’y aperçois toute la cour de l’espoir sanguinolent Je bâtis des châteaux en plumes pour qu’il puissent s’envoler dans les étoiles Être légers comme l’air et tout oublier Le sable La grève Ton air effronté et tes gestes farouches La sable La grève Le va et vient des vagues inlassable ritournelle Ton corps étendu Offert au monde Offert à ma dévote soif Purgeons nous de nos péchés Dans un long travail D’humilité de dévotion et de sincérité Mettons-nous à nu Nus comme toi sur la grève Jambes croisées et mascara Un chapeau de paille et rien d’autre Tu scrutes l’horizon sans pareil Tu es la dernière femme Seule Seule dans les entrailles de la Bête La seule encore vivante à hurler et hurler sa peine à l’éternité Là sur la grève À la proue du monde et si loin encore Comme la lumière de la lampe à huile d’un phare s’amenuise lentement Le sable encore La mer le recrache à chaque assaut Combien y a-t-il de grains de sable sur cette plage Et combien puis-je en tenir entre mes mains Presque qu’autant que mes désirs fous Cheval noir je suis la famine J’erre entre le chaos et les cieux Loin de ta vue loin de tes yeux Loin de tes yeux trempée de tristesse D’amertume et de regrets Pense aux souvenirs et hurle ta peine Qu’elle sorte bien Oins toi bien de la douleur comme d’un onguent salvateur Ce qui est fait n’est plus à faire Et des grains de pluie chaude s’abattent sur la mer et la terre Tu recules et fuis vers la ville blanche Toute blanche avec ses remparts et sa coursive Tous blanc Le refuge un souffle La pluie martèle le sol et bientôt ce sont des courants de boue qui courent les rues Seule dans ton antre tu te dévêtis à nouveau Tes formes s’impriment dans le hamac Pensive tu démêles les nœuds de ton passé Le banc du cimetière La nuit sans lune sous la tente Le terminus du train pour Latour de Carol Deux papillons jaunes sur une fleur d’été Vos étreintes Le jour qui se lève Pour les braves les amoureux sans hâte Pour l’éternité et le reste Douce aube qui berce de lumière les sens exaltés Et moi je bâtis des châteaux de sable sur les rives du monde Ils sont immenses Colossaux Je bâtis des châteaux de sable pour qu’ils durent toujours Mais toujours ça dure combien de temps Je bâtis un château pour chaque épave dans l’océan Mer éternité opaque et dévastatrice Quand on te prend dans les mains tu es transparente Alors que de loin tu es azur et que quelques mètres sous ta surface tu es plus noire que noire Mer désœuvrée qui inlassablement se rue sur le rivage et la roche Mer impénétrable de détachement Je bâtis des châteaux de sable en offrande à la mer Je bâtis des châteaux de sable en martyr Pour protéger ton corps Pour glorifier ton âme Car derrière ta peine il y a mon amour Dévot et fougueux Cruel face à l’adversité et noble dans sa chair Mais tu ne vois rien que l’horreur Et nous sommes comme deux étoiles qui jamais ne se croiseront Alors je bâtis des châteaux de sable jetés à la mer Engloutis Je bâtis des martyrs de sable Et je m’en lave le cœur Je m'en lave le cœur
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“Aujourd'hui j'ai vu Sainte-Sophie. A peine entré dans le monument, je n'ai plus eu à y faire un pas. Je lui appartenais tout entier. Les autres édifices, quand ils sont d'une aussi vaste étendue, demandent que le visiteur les parcoure, afin de s'emparer successivement de toutes leurs perspectives. Ici l'on est aussitôt sous la domination de l'immense coupole; elle rend tout l'édifice unanime. Quand un monument arrive à cette beauté souveraine, il n'est plus au pouvoir de personne de lui arracher son âme. On a pu faire du Parthénon une église, puis une mosquée, il n'a jamais daigné le savoir. A Sainte-Sophie, l'Islam n'est rien. Il a eu beau pendre à ses parois d'énormes inscriptions, elle témoigne à jamais pour cette somptueuse civilisation byzantine où l'art ne se sépare pas du faste; les chapiteaux sont plus brodés encore que sculptés, les tribunes se creusent comme des grottes enchantées, l'oeil cherche encore les mosaïques sous le badigeon qui les a couvertes. Sainte-Sophie reste à jamais la grande Église, celle qui mettait en présence l'Empereur et Dieu, l'Autocrator et le Pantocrator, et où la hiérarchie des fonctionnaires était si exactement continuée par celle des Dominations et des Trônes qu'on ne devait pas voir exactement où elles s'attachaient l'une à l'autre.
A l'exception de cet édifice, presque tout ce qui représentait Byzance a péri. On la retrouve encore dans une magnifique citerne, dans quelques églises que l'Islam, au lieu de les détruire, s'est contenté d'envahir, et dans les remparts. Il est une de ces églises qui est restée dans mon souvenir. C'est la Kharié-Djami. Elle dépendait d'un couvent et date du temps des Comnène, mais presque toutes les mosaïques dont elle est décorée sont moins anciennes et ne remontent qu'au XIVè siècle. On la trouve tout près des murailles, au bout d'un de ces quartiers qui traînent et se défont dans la solitude. Il était midi quand j'y arrivai. Le vieux muezzin, penché sur le balcon du minaret, distribuait d'une voix cassée son appel aux quatre horizons. Après quoi il redescendit dans la mosquée, où quelques fidèles faisaient leur prière, avec les prosternations prescrites. Cependant, les mosaïques des deux narthex me racontaient l'histoire du Christ et celle de la Vierge. Il y a dans ces scènes un effort de vie qu'on doit remarquer, mais qui ne convient pas à cet art qui est celui des immobilités somptueuses. Quand la mosaïque se rapproche du réel, elle complique les draperies pour leur donner plus de mouvement, casse les gestes pour les animer et cesse de se justifier. J'aime surtout, dans celles de la Kharié-Djami, le sourire général de leur couleur, les unes étant d'un bleu d'outremer et les autres presque roses. Ce qui me plaisait davantage encore, c'était de voir, en même temps, le vieil hodja, dans sa robe d'un vert passé, assis sur l'escalier drapé de rouge de la chaire et prêchant les dévots qui paraissaient l'écouter. Rien n'est plus doux que la rencontre et le voisinage des religions, quand elles déposent leur inimitié. Les cérémonies se reconnaissent, les rites s'enlacent l'un à l'autre. Ce qu'elles gardent encore de différent n'est bon qu'à frapper les esprits superficiels. Au contraire c'est leur parenté et leur unité qu'il faut retenir : elles témoignent que l'humanité est religieuse….”
Abel Bonnard, Constantinople (1923).
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jac-zap · 1 year
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jac-zap - “Source miraculeuse de la relique fossilisée de Saint Sébastien. Du monument s’écoule sans fin,  un filet de sang qui abreuve des buissons épineux. Des vestales de pierre veillent sur la relique. Les villageois prêtent à ce sang des vertus aphrodisiaques, mais il désagrège les sens et installe insidieusement un état de folie irrémédiable. On croise dans ces bois des malheureux nus murmurant des paroles incompréhensibles et qui s’agrippent à vos vêtements pour les arracher.N’ayez aucune pitié pour ces dévots lubriques, chassez les avec une verge cinglante.“ - avril 2023
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