Tumgik
#il etait une fois...l'espace
askthelovenest · 10 months
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Of Queens and Generals 1st Anniversary!
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💜👾❤️
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Come get your breakfast.
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Gonna use these refs for a birthday present to myself this upcoming year.
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OCs.........
In order left to right: Mattheo, Dante, Admo, Riley and Rika
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Sort of render of my main 3 blorbos :)
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the dudes
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the horribly annoying sidekick who screams all the time and scratches people's eyes out (she's a very talented mechanic btw)
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Scary pirate lady Renee in her suit of space armor o.O
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rideupbands · 11 months
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Pro associées
04/05/23 rdv 10h30 chez victoria, on va manger ensemble sur lille, avec Ana. ce qui devait etre simple et échanger en terrasse entre future collegue, devient une course avec bebe, et trajet avec pleure.. de plus on doit rentrée a 15h pour son rdc avec la sage femme apriori. Je ne pense pas qu'on va discuter des choses importantes aujourd'hui, je pense qu'elle écoutera pas, qu'elle sera sur son bebe. la suite a mon retour ....
SURPRENANT.
Malgrès des phases gaga pour sa petite (logique) on a pu faire deux trois boutiques et manger a la grande scene (food court couvert avec bierbiuk). l'espace etait plutot calme et don on a pu discuter pour de vrai !
So, je la sens toujours partante pour la creation, meme plutot 2 fois qu'une ! en effet, mere de deux enfants ne pourra pas retrouver un job en tant que salarié.. de plus elle a eu un echange super interessant avec antoine l'archi, qui nous confirme de rester sur autocad, que la creation vaut le cout, et surtout , qu'il refus 4demande / semaine pour des projets de particuliers, et qu'il nous les enverrais si on voulais. Egalemement il va nous partager tous ces contrats etc bref super nouvelle pour la suite. But elle se voitvraiment faire une ouverture en Janvier 2024 ... et travailler en septembre .
egalement, la premiere année elle veut travailler que 4 jours semaines why not. si elle bosse. et aussi elle veut bien bosser sur mac, et faut qu'on sache se donner des roles pour la future boite, très important d'etre organisée et FEEL GOOD , genre le lundi matin elle va au yoga pour commencer la semaine avec motivation, le jeudi matin ce sera compta pour pas trop plomber la semaine . bref les nouvelles generations de boite. Et j'ai grave envie d'y croire. A et aussi le leasing pour les ordis sera notre option, on est daccord la dessus.
voila le resumer de cet echange, dans les grosse lignes. mtn jai grave mal a la tete, ca faisait lgt que j'avais pas autant parler...
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elorecohlt · 5 years
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47 - Schisme
Le verre que je tenais a heurté le mur et volé en éclats. En réponse, Leïla s'est immédiatement protégé le visage et son geste a augmenté ma rage : pensait-elle vraiment que j'allais la frapper ? Je ne l'avais fait qu'une fois et la voilà qui me traitait comme un monstre.
- Ça va pas ??!
- Tu m'as provoquée.
Elle m'a adressé un regard assassin.
- En te disant d'arrêter ? Pourtant tu sais que j'ai raison.
- Je peux pas arrêter, t'as compris ?? On a cette putain de discussion toutes les semaines, Leïla, tu sais qu'ils me buteraient si je les trahissais !
- Alors quitte la ville !
D'un bond, elle m'a rejoint et m'a serré les mains un peu trop fort.
- On pourrait partir, toutes les deux, et aller n'importe où ! Quitter la ville, le pays, je m'en fous !! On a qu'à économiser, t'as de la tune, non ? Et après...
Son contact, d'un coup, m'a paru insupportable. Retirant mes mains des siennes, j'ai secoué la tête.
- ... t'es complètement déconnectée, ça sert à rien. Je pourrais jamais les abandonner, j'ai trop vécu avec eux... et que tu me demandes ça, encore et encore, ça prouve que tu l'as pas compris.
La réalisation m'a frappée avec la force d'une douche glacée. Me reculant, je l'ai regardée.
- ... tu me connais pas, Leïla.
Avec horreur, j'ai articulé - moins fermement que je ne l'aurais voulu :
- Mieux vaut que tu sois pas avec moi si c'est pour me demander des trucs que tu sais que je peux pas faire.
Je l'ai vue ouvrir la bouche, et c'est ce qui m'a fait fuir : je n'aurais pas supporté de l'entendre supplier. Alors j'ai récupéré mon blouson et mes clés et l'ai laissée là, au milieu de l'appartement.
Notre dispute avait duré des heures et - en sortant - j'étais mal comme après un bad trip : mon coeur battait dans mes oreilles, j'avais beaucoup trop chaud et je marchais trop vite, consciente que j'allais faire une connerie.
Je ne suis pas arrivée au QG par la porte de devant, mais par l'entrée que prenaient les clients quand nos filles les servaient directement. Je tremblais tellement qu'il m'a fallu plusieurs essais pour mettre la clé dans la serrure - assez pour alerter Jezebel, qui est apparue derrière la porte.
En voyant ma tête, elle a laissé échapper un "wow", puis :
- Est-ce que tout va bien ?
J'ai inspiré, oubliant de me refaire un masque. Foutu pour foutu, j'ai fini par secouer la tête et admettre :
- ... non. Hope travaille ? Je peux l'attendre.
Jezebel s'est écartée pour me laisser rentrer.
- Elle est avec un client, mais c'est son dernier. On a du thé, si tu veux.
- ... je veux bien.
J'allais faire une connerie, j'allais faire une connerie, j'allais faire une connerie. Assise seule avec une tasse de thé tiède entre mes mains, j'ai tenté de calmer ma respiration. Les arguments de Leïla ne cessaient de me revenir en tête, projet fou et insupportable d'enthousiasme. Etait-elle vraiment prête à tout lâcher pour me suivre ? C'était dangereux, de m'aimer autant.
Et surtout, c'était incroyablement stupide.
Quelques minutes sont passées, puis l'attente m'a semblé insoutenable : laissant la tasse sur le fauteuil, je suis allée récupérer une bouteille de vodka à la cuisine. Plusieurs des mecs présents m'ont proposé des shots, mais mon regard - associé à l'intervention de Gold, qui, en me voyant, a demandé à ce qu'on me foute la paix - a servi de réponse. Je suis revenue dans la chambre, où j'ai avalée une rasade, puis une autre. Il fallait que j'anesthésie ma colère et ces pensées qui hurlaient.
C'est à ce moment-là que Hope est apparue.
Accompagnée par Hakeem, elle a avisé mon état et lui a demandé de nous laisser seules - ce qu'il a fait à contrecoeur. Elle s'est ensuite penchée vers moi.
- Rain ? Tout va bien ?
Accrochée à ma bouteille, j'ai tenté d'avoir l'air plus en forme que ce que j'étais.
- ... tu peux aller prendre ta douche, on parlera après.
- T'es sûre ?
- Oui, oui, va. Je peux attendre.
Plus j'attendais, et moins je risquais de faire la connerie que je savais que je ferai.
Les minutes se sont étirées comme du chewing-gum. Porte ouverte, j'ai vu passer du monde - principalement des filles qui me saluaient à la hâte avant de retourner au travail. Au bout d'un moment, j'en ai eu assez et fermé la porte, me laissant dans l'obscurité.
On pourrait partir, toutes les deux, et aller n'importe où.
Pleine d'amertume, j'ai avalé une nouvelle gorgée.
On a qu'à économiser.
Et fuir...
Comme si c'était aussi facile.
Le bruit de la porte qui s'ouvrait, suivi d'un rai de lumière, m'a fait sursauter. Dans l'encadrement, Hope m'a fixée avec un regard que je ne lui connaissais pas. Je me suis levée, ai trébuché.
- Hey...
Ses bras m'ont rattrapée, me soutenant alors qu'elle allumait la lumière et fermait la porte d'un coup de hanche. Brumeuse, je me suis détachée et me suis assise sur le bord du lit, manquant de ma casser la gueule au passage. Hope a avisé la bouteille que j'avais laissée près de l'entrée et m'a lancé :
- ... t'as bu ?
J'ai grogné :
- T'es pas ma mère.
Elle s'est assise à mes côtés, avec ses cheveux encore mouillés et son mascara que l'eau avait fait un peu couler. Ses bras se sont refermés sur moi, m'enveloppant dans une odeur de gel douche pour homme. Je suis restée immobile, incapable de pleurer, même si je me suis sentie trembler. Le plat de sa main a tracé des cercles dans son dos, contact brûlant et réconfortant. Quand elle s'est détachée, elle a gardé ses mains sur mes épaules et m'a jeté un regard empli de sollicitude.
- Qu'est-ce qui t'arrive ? Je t'ai jamais vue comme ça...
Il m'a fallu plusieurs secondes pour rassembler le courage de parler.
- ... c'est ma copine.
Un sanglot a éclaté dans ma gorge, me heurtant comme une fleur faite d'éclats de verre.
- Je crois... qu'on va se séparer.
Ce n'est qu'à ce moment que j'ai commencé à pleurer, à grosses larmes pathétiques pendant qu'elle me serrait contre moi à nouveau.
- Ça fait longtemps que t'es avec elle ?
- Bientôt 2 ans.
Elle a sifflé.
- C'est à cause de la Meute ?
- Ouais. Je me suis accrochée plus fort à elle.
- Peut-être qu'on se comprend plus, je sais pas. Mais ce soir...
J'allais faire une connerie.
- ... j'ai pas envie de penser à elle.
Un éclat d'incompréhension est passé dans ses yeux, remplacé par une réalisation doucereuse alors qu'elle comprenait ce que je sous-entendais. Elle a eu un mouvement de recul, se détachant de moi.
- Rain...
Je me suis rapprochée.
- J'ai pas oublié, quand on est sorties et que tu m'as proposé de t'embrasser.
Elle a froncé les sourcils, souri d'un air gêné avant de secouer la tête.
- T'es sûre que c'est ce que tu veux ?
J'ai réduit l'espace qui nous séparait, profitant de l'excès de confiance que l'alcool me procurait.
- J'ai toujours été attirée par toi.
Un sourire pathétique s'est dessiné sur ses lèvres. Sentant sa réticence, je me suis redressée.
- C'est un problème de fric ? Parce que je peux te payer.
- C'est pas ça...
Elle s'est relevée, s'éloignant légèrement avant de commencer à faire les cent pas dans la chambre.
- Je ne connais pas ta relation avec elle, mais je sais une chose, c'est que là, maintenant, t'as bu et tu réfléchis pas. Et c'est pas que tu m'attires pas, non, mais... si on couche ensemble, ça va peut-être casser définitivement un truc, avec elle. Et je veux pas être responsable de ça.
Un soupir a franchi mes lèvres : elle était trop raisonnable, elle ne voulait pas me laisser faire la connerie.
Je me suis relevée, me suis avancée vers elle.
- Mon job, c'est de toucher les nouvelles, les habituer au contact, à ce que les autres vont leur faire. Tu le sais, tu m'as vue. Alors va pas prétendre que ça change quelque chose dans ma relation avec ma copine.
Elle s'est tue, visiblement touchée par l'argument.
- Est-ce qu'elle le sait ?
J'ai fait non de la tête.
- Elle s'en doute, mais je ne l'ai jamais confirmé. Elle a toujours fait avec, elle sait que je fais des trucs comme ça et elle...
Les larmes sont montées à nouveau, alors que je poursuivais d'un ton cassé :
- ... elle m'aime quand même.
Un petit "oh" attendri s'est échappé de Hope, puis elle m'a prise dans les bras. Et alors que je chialais contre elle, je l'ai entendue dire :
- Je vais m'occuper de toi, t'inquiète pas. Ça va aller, Rain, je te laisserai pas foutre votre couple en l'air.
J'ai reniflé, comme une gamine qui aurait égratigné son genou contre l'asphalte. Je m'étais déjà sentie misérable plein de fois depuis mon arrivée au sein de la Meute, mais c'était rare que je pleure en présence de l’un de ses membres. C'était peut-être même une première.
Hope a donc pris soin de moi au lieu d'être la briseuse de couple que j'aurais voulu qu'elle soit.
***
Quand je suis rentrée - au milieu de la nuit - Leïla attendait dans le salon, avec l'air d'avoir pleuré toutes les larmes de son corps.
- Raïra, je...
- Chut.
Epuisée, je lui ai mis un doigt sur la bouche, tout en sortant de ma poche la petite liasse de billets que j'avais récupérée. Je les lui ai glissé dans les mains, et son regard a d'abord semblé perdu, avant qu'une lueur de compréhension ne l'illumine doucement.
- ... t'es sérieuse ?
J'ai hoché la tête, gravement.
- Ouais. Je vais faire comme tu as dit, on va économiser et se casser d'ici. Elle a voulu dire quelque chose, mais je l'en ai empêchée, reprenant :
- Ça va prendre des mois, peut-être même des années, mais on va le faire. Et en attendant, je vais faire attention à ne pas crever et toi... tu vas rester hors des affaires de la Meute. Promis ?
Elle a mis quelques instants à réagir, comme si elle n'y croyait qu'à moitié. Et pourtant, elle a fini par me sauter au cou :
- Promis !
C'est ainsi que le contraste entre ma vie diurne et nocturne s'est changé en double-jeu, me rapprochant de plus en plus du moment fatidique où les deux mondes allaient se heurter, provoquant une explosion qui allait tout emporter sur son passage.f
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unecomorienne · 5 years
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j'arrive pas à croire que y'avait un Il Etait Une Fois L'ESPACE et j'étais pas au courant.
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kirango-rouge · 7 years
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Par delà les cendres de tes fils, tu vivras.
Furtivement, le Spectre longeait les murs. Comme un voleur, il avençait. En âme en peine, il cherchait. Désespéré, il appelait. Il appelait, mais sa discordante voix muette ne résonnait pas même dans sa propre tête. Il était seul. Seul dans le silence désespérant d'un couloir désespérément vide. Sa quête ne devait mener nulle part, sans doute. Il glissait sur le sol baigné d'une lumière crépusculaire. Il appela de nouveau…Le silence lui revint. Ce qu'il cherchait avec tant d'acharnement ne pouvait pas être si loin! Lui; l'Ombre, celui qui écoute, l'homme qui parle avec les mains, l'homme qui vient de l'autre monde…W.D Gaster!…ne voulait pas abandonner….Il devait les trouver! Il n'avait fermé les yeux qu'une seule seconde. Il avait maintenant l'impression de chercher depuis une éternité… Il n'avait pas pu sauver le premier. Qu'aurait-il pu faire de toute façon? Il n'était plus que vent. Il n'était plus que fumée. Il n'était plus rien. Il avait pleuré, avait tenté de ratrapper ses cendres s'envolants dans la brume. Sans succès. Il avait maudit son impuissance, puis s'était effondré sur ce qu'il restait du corps de ce qui fut autrefois son fils: une écharpe rouge, teint de la couleur d'un sang qu'il n'avait jamais eu. Son fils!, son petit!, son tout petit!, son chéri!, son Papyrus adoré! Il s'était éteint. Vie innocente fauchée trop tôt par un Monstre avide de cendre. Et lui, infâme créature!, coeur sans pitié!, père meurtier de son fils!…n'y pu rien faire. Il était trop tard, il avait eu beau l'appeler, il n'était jamais revenu. Puis, le second était arrivé. Son ainé; Sans, la deuxième chose à laquelle il tenait le plus au monde! Son petit ange indolant, son précieux trésor, son garçon si souriant…son pauvre fils anéanti devant le cadavre dispersé de son frère. La scène suivante avait été d'une horreur sans nom. Sans s'était agenouillé dans la neige, avait agrippé l'écharpe avec délicatesse, comme s'il s'agissait d'une relique fragile, puis avait éclaté en gros sanglots bruyants. Gaster ne se souvenait pas si son fils avait un jour été aussi malheureux. Ou plutôt, si, il l'avait été…une fois…il y a longtemps… Le jour où il avait assisté, aux premières loges, à la mort de son père. Ce jour funeste qui avait été gravé dans sa mémoire pour l'éternité. Un jour où le fils n'avait pas pu sauver le père de la mort, et où le père n'avait pas pu épargner au fils la vision horrible de la mort. Sans n'aurait jamais dû revivre ça. Gaster s'était fait la promesse de protéger le dernier enfant qui lui restait. Sans aurait dû aller avec les autres, honorer la mémoire de son frère en renonçant à se battre. Mais il était partit, en emportant son souvenir avec lui, et Gaster les avait perdu tout les deux. Il errait maintenant, à la recherche de ses petits disparus. Il appelait Sans, le suppliait de revenir. Mais il ne revenait pas. Il ne revenait pas, ce fils, cet orphelin sans plus personne, qui avait choisit le chemin de la vengeance, sachant pertinament qu'il n'y survivrait pas. Le Monstre ne laisse jamais partir totalement. Gaster le savait pour l'avoir vécu. Il lui avait infligé un sort pire que la mort. Lui avait fait payer le prix de son impudance pour avoir joué les aprentis sorciers. Et maintenant Sans était sur le point de rendre les comptes auxquels il avait échapé depuis tout ce temps. Le père avait, ce jour là, réussit à protéger le fils du pacte fatal. Il avait pris l'entièreté du fardeau sur ses épaules. C'était lui qui avait voulu explorer les profondeurs de l'espace et du temps. Cétait lui qui avait voulut maîtriser la puissante alchimie des âmes. Lui qui avait commis la folie de voler le feu sacré, l'inestimable trésors, le pouvoir incomensurable d'un Dieu tout puissant et peu enclin à le partager avec un simple mortel. Tout était de sa faute et il était hors de question que Sans ait à subir les conséquences de ses propres erreurs. Il VOULAIT que Sans vive! Gaster paniqua, il avait froid. Non pas froid de sa solitude habituelle, non. Il avait froid car il avait peur de ce silence qu'il ne connaissait pas. Un silence où il n'était pas sûr d'entendre à nouveau les voix de ses fils. Il avait peur d'arrêter de chercher, il avait peur de ne pas réussir à trouver Sans. Il niait ce qui lui apparaissait de plus en plus comme inévitable. Il ne pouvait se résoudre à accepter le fait que son dernier enfant ait pu, lui aussi, disparaître. Il appela encore. Encore, il appela. Mais personne ne l'entendit. Il n'y avait personne. Il était seul… …Et là, il les vit. L'or, le bleu, le rouge, l'or, le bleu, le rouge, l'or, le bleu, le rouge, l'or, le bleu, le rouge, encore, encore et encore…puis, le gris. L'horrible gris qu'il redoutait tant, qu'il avait souhaité ne plus jamais revoir. L'effroi le saisit. Il cria, il appela…le chagrin défigurant encore plus son visage fondu…mais il n'y avait personne. Il était seul. Le corps de Sans, ou plutôt l'immonde vestige de ce qui fut autrefois son corps, était étendu sur le sol en damier du couloir. Le silence était assourdissant, et la scène d'une horreur sans nom. Gaster ne su combien de temps il était resté planté là, à contempler ce spectacle macabre, qui semblait lui cracher au visage sans une once de pitié: “Regarde! Admire! Profite! Voilà ton oeuvre!” Doucement, Gaster s'agenouilla à terre, sa main tâtant le sol comme si il pouvait se dérober sous ses pieds à tout moment. Il se recroquevilla sur lui même, se balançant lentement d'arrière en avant, et d'avant en arrière. La réalité était en train de le rattrapper, et elle faisait mal. Oh combien mal, devant ce tableau, cette vanité, qui le plongeait à nouveau dans le tourment. Les cendres s'échappaient d'une veste bleue, sale, tachée et qui sentait affreusement mauvais. Gaster ne se souvenait pas si son fils avait un jour porté autre chose. Cela faisait si longtemps, et l'enfance était si loin… Le père, plus endeuillé que jamais, tendit sa main vaporeuse vers elle. Vers cette unique relique, seule empreinte dans ce monde vide que Sans laissait derrière lui. Elle serrait encore dans ses bras l'écharpe de Papyrus, seule rescapée de sa fin tragique. Sans avait voulut le garder jusqu'au bout avec lui, pour se rappler sa haine, son désespoir, son impuissance totale…mais aussi qu'il continuerait de l'aimer, où qu'il soit. Les deux vêtements étaient étroitement mêlés l'un avec l'autre, comme si, dans un dernier élan de détresse, Sans avait voulu donner à son frère l'ultime preuve de son amour. À moins que ce ne fut Papyrus, pauvre âme en peine, qui ne soit venu le chercher lors de ses derniers instants, pour l'accompagner de l'autre côté, abandonnants tout les deux, au milieu d'un couloir innondé d'une lumière divine, leur affection sincère liées par une étreinte éternelle et qui ne pourrait plus jamais être brisée… …Ou peut-être les avait-ils laissés-là, précisément pour que le père les trouves… Gaster le connaissait très bien cet amour: Le grand  Amour, le fruit du coeur, le fil de la vie, la source de toute les joies, le plus beau sentiment qu'il avait ressentit en voyant pour la première fois le visage de ses enfants. Gaster avait aimé ses fils, de tout son coeur. Seul, il les avait élevé, nourri, bercé, lavé, éduqué. Plus que tout au monde il les avait chéri et pourtant…et pourtant…et pourtant ça… Devant lui était exposé le résultat de son amour, le produit de ses fautes, l'échec de toute sa vie. L'Ombre se prit le visage dans ses mains trouées. Il se maudit, encore et encore. Non! si il avait réellement aimé ses fils un jour, ils ne seraient pas là, injustement privés de vie. Que leur avait-il offert au final? Rien, pas grand chose, juste le droit de vivre, des soirées solitaires, une enfance vide. Sa relation avec ses enfants ne se résumait finalement qu'à cela; un néant total, un gouffre sans fond, une vie sans père, et un père sans amour. Lui, monstre odieux, obnubilé par ses recherches, avait de plus en plus délaissé sa famille, croyant qu'il suffisait, simplement, de les aimer… …Avait-ce été pour cela que Sans avait suivi ses pas? Son but avait-il été de retrouver l'amour perdu de ce père qui lui manquait tant? Ah!, assassin!, misérable!, lâche!,insensé insensible!, détestable tyran! Lui; Père, bourreau des ses enfants! Gaster les avait tué, c'était lui le véritable coupable! Il aurait dû être là! Il aurait dû protéger ses fils! Mais il les avait abandonné. Jusqu'au bout, il les avait abandonné. Son éxistance toute entière avait été effacée; sur terre jusque dans les mémoires. W.D Gaster n'était plus, et ne pouvait plus rien, sauf regarder les personnes qui l'avait aimé essayer de reconstruire leur vie. Une vie sans lui. Il avait corrompu son âme, avait été puni au-delà de l'inimaginable, or on n'ose pas se prendre pour Dieu sans subir une sanction à la hauteur de ce crime. Il n'était pas suffisant que Gaster perde à la fois son corps et son éxistance, non! Le supplice était encore trop doux! Il devait également être condamné à admirer le trépas terrible qui décimerait toute son engeance. Assister à la mort de ses fils, l'un après l'autre, totalement impuissant et désemparé. Alors là, seulement, le Monstre serait satisfait. Gaster baissa ses yeux, plus secs encore que les cendres colorants le sol, sur les restes de ses petits. Les manches vides de la veste de Sans semblaient encore mues par la vie. Elles serraient les fils rouge de l'écharpe de Papyrus, le rouge passionné, enflamé de l'Amour mais aussi de “l'Amort”. Oui…plus que le ketchup ou la sueur, elle empestait la mort. Le vieux fantôme réprima un frisson de dégoût. Il se tu. Il ne cria pas. Il n'appela pas. Il savait que personne ne viendrait. Maintenant, il était bien seul. Les cendres de Sans restaient épendues là; sur le carrelage glaçé pour seule tombe, le silence environnant pour tout confesseur, tout ça perdu dans les méandres d'un palais vide pour dernière demeure…et veillé par un seul être, oublié de tous. Etait-il possible de connaître une fin plus atroce? Celle où l'on meure seul, loin des siens, après avoir enterré tout ses proches sans même avoir eu le temps de les pleurer. Celle où l'on avance obstinément vers elle, dans un voyage sans retour, car plus rien ne nous retient dans ce monde. Un monde vidé de tout les êtres qui ont un jour compté pour nous. Terrifié à l'idée que son cher enfant ait pu traverser une épreuve aussi épouvantable; Gaster, dans un élan spontané d'amour et de détresse, trouva le courage d'aggripper les vêtements gisants au sol. Ces restes de mort qui lui faisaient tant horreur. Il les attira à lui et les serra de toute ses forces contre sa poitrine. Le souvenir de ses fils l'obsédait. Papyrus et Sans étaient morts comme ils avaient vécus; l'un aimant et espérant, l'autre haineux et fataliste, embrassés à tout jamais dans une étreinte unique et éternelle. Le Monstre avait été patient, sachant que tôt ou tard il finirait par obtenir son tribut. Papyrus n'était mort que pour mieux attirer son frère dans la geule du loup. Sans, vaincu par le Monstre, avait cru appercevoir son frère et l'avait appelé, comme son père l'avait fait il y a quelque instant à peine. L'Ombre pleurait maintenant. De grosses larmes sincères de tristesse innondaient son visage brisé. Maintenant qu'il n'avait plus aucun espoir, il pouvait se laisser aller aux sanglots, s'abandonner à l'état humiliant d'une antique pleureuse, et se lamenter sur son sort comme le ferait un enfant perdu. Gaster murmurait le nom de ses fils adorés. Ces fils qu'il avait eu le temps de voir mourir. Quelle horreur! Gaster avait à peine eu l'impression de les avoir vu grandir et, parallèllement, celle d'avoir passé une éternité à les regarder mourir. Il avait poursuivi toute sa vie la quête de la vérité en négligeant tout le reste. Il avait cru qu'atteindre la vérité le rendrait…ne pourrait le rendre que plus heureux. Homme stupide! Gatser avait fini par oublier qu'il était déjà heureux: que le bonheur de sa vie était juste là, sous ses yeux! Qu'il était avant tout constitué des moments simples ou exceptionnels, petits ou énormes, joyeux ou tristes qu'ils partageait avec sa famille. Parce qu'il avait, il croyait qu'il possédait. Parce que le bonheur habitait en silence son foyer, il pensait qu'il était acquis. Gaster avait voulu aller toujours plus loin, obtenir toujours plus de bonheur, finissant par fatalement se brûler les ailes près d'un soleil trompeur. Ironie du sort, il ne s'était rendu comtpe qu'il avait été heureux uniquement après avoir tout perdu. Il sanglota. Sans et Papyrus lui manquaient… ils lui manquaient terriblement. Il voulait les revoir, les embrasser, les serrer dans ses bras, admirer encore une fois leurs sourirs, entendre leurs rires. Il voulait pouvoir tout recommencer. Mener une meilleure vie, où il s'occuperait, cette fois, comme il se doit de ses fils. Il désirait ardement avoir l'oportunité de racheter ses fautes. Plus que tout, il souhaitait pouvoir leur dire ce que de son vivant il n'avait pas pu leur dire: à quel point il les aimait, tout les deux! Gaster senti une nausée acide lui remonter dans la gorge. Il en avait assez de souffrir. Assez de voir les autres souffrir. Assez de ne pouvoir aider personne. Assez de n'être plus rien. Sa condition le rendait malade plus que de raison, au point qu'il se demanda un instant s'il n'était pas devenu fou. Non! Il ne voulait pas perdre l'esprit! Sa vie et ses enfants lui avaient déjà été arrachés! Sa conscience était tout ce qui lui restait! Si seulement il pouvait revenir en arrière… Gaster aspirait à être père à nouveau; élever Sans et Papyrus, les nourrir, les baigner, les dorloter, leur lire des histoires, passer du temps avec eux, les voir grandir, devenir adultes, voler de leurs propre ailes, vieillir avec eux, et enfin, après avoir passé une éxistance épanouie et sincèrement heureuse, pouvoir mourir avant eux, les ayants bénis une dernière fois et attendant qu'ils viennent naturellement mêler leurs cendres aux siennes. Mais tout cela lui était désormais refusé…impossible. Condamné, il n'était plus qu'une coquille vide, une créature informe ni morte ni vive! Gaster serra contre lui la veste et l'écharpe. Il les serrait de toute ses forces, comme si il cherchait à les faire disparaître dans les replis de son corps, paraissant vouloir fusioner avec elles. Le chagrin l'accablait, le remors le rongeait , et le silence infini du souterrain persistait à lui rappeler qu'il était seul. Seul, coupable et esclave de sa pénitence. Sans et Papyrus étaient partis dans un endroit où il ne pouvait les suivre. Pour l'éternité il devrait survivre, par delà les cendres de ses fils. Toujours hurlant, jamais entendu; oublié et hagard. Gaster murmura une dernière fois leurs noms, comme une prière, une berceuse, une goutte de lumière dans ce monde dont la fin était toute proche. Dès l'instant où Sans avait rendu l'âme, l'appétit du Monstre avait commencé à être comblée, et les Ténèbres à s'étendre. Plus qu'un petit dessert, et il serait complètement rassasié…jusqu'à ce qu'il ait faim à nouveau. Il ne devait sans doute pas s'être écoulé beaucoup de temps depuis  l'arrivée de Gaster, et pourtant il semblait à ce dernier que mille ans venaient de lui passer lourdement sur le corps. Mille ans de deuil, de souffrances et de regrets, où il ne se faisait toujours pas à la perte de ses fils. L'ancien savant continuait de penser, remarquant à peine que l'environnement se transformait petit à petit. …Pouvait-il essayer de les retrouver? Existait-il un moyen pour qu'il puisse échapper à cette prison de vent et de fumée? Son châtiment avait-il une fin? Les ténèbre s'approchèrent de plus en plus vite, envahirent le corridor, éteignirent toute lumière, et finirent subitement par l'engloutir. La torpeur s'empara de lui. Le malheur accablait son visage brisé. Le bruit du silence cessa. Gaster serra contre lui ce qu'il restait des ces enfants qu'il avait tant aimé, et se laissa happer par le vide, attendant la suite. Et tout disparu. Il n'y avait plus rien ici désormais.
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itslucycarter-blog · 4 years
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FUNERAILLES ANOMALES D'ART CONTEMPORAIN
A Morille, une ville de Salamanque avec 263 habitants, ils prennent tres au serieux la theorie de Theodor W. Adorno sur les musees et les mausolees: au lieu d'exposer des ?uvres d'art, ils les y enterrent. Parmi les pieces enterrees figurent des ?uvres d'Isidoro Valcárcel Medina et Esther Ferrer, Paul Naschy et Bernardí Roig, le Grand Prix Pontiac de Javier Utray, la pepite d'or du V vice-roi de Sicile et meme le Jabulani avec laquelle l'equipe espagnole a remporte la Coupe du monde en Afrique du Sud, gracieusete de Vicente del Bosque. C'est l'histoire d'un lieu rare.
peut-etre ce que Holbein nous a laisse dans son extraordinaire Danse macabre c'est la certitude que l'on est perdu meme si on rit. Nous savons que les fous et les bouffons ont un acces privilegie au monde des morts, que ce Vallee sans retour(le double ou l'investissement de notre monde) est "passable" par ceux qui sont litteralement hors de propos. Les bouffonneries, farces et danses dans l'espace sacre ou dans l'enceinte des morts ont ete, d'une part, encouragees et, d'autre part, radicalement interdites, ne les considerant ni plus ni moins que des actes diaboliques. Le fou suit le chemin de la mort que joue la cornemuse, bien que le geste de l'index sur la levre revele un rare moment de lucidite, un soupcon devant sa joyeuse compagnie qui a quelque chose d'un miroir indesirable. Entre le doute et cette invocation au silence, la danse continue qui pourrait etre decrite comme inapproprie. La musique, on le sait, ne s'arrete pas meme lorsque le naufrage est inevitable (amere conscience du "hommes posthumes" qui voulait sauvez leurs amesquand l'orgueil de la technique, le Titanic, est tombe dans les egouts) et meme a la fete, tandis que certains boivent du vin en grande quantite et un autre vomit (je me souviens, opportun comme je pense, de la grandeur sinistre, familiere et refoulee de Brueghel) la mort deguisee continue de remplir son horrible tache. Chaque danse est une pantomime de metamorphose qui doit transformer le danseur en un dieu, un demon ou une forme existentielle qui aspire a quelque chose de different de la lourdeur erodee du monde. Nous avons besoin des masques pour faciliter cette transformation; Cet acte peut favoriser un retour du refoule, surtout quand on continue au pire , en cette periode folle ou la destruction genere un plaisir esthetique de premier ordre et le mode de vie est litteralement menace par expulsion.d'une societe soumise a l'imperatif pre-nietzscheen de dette et de mauvaise conscience. La danse (presque epileptique) en a marre, surtout quand les choses sont tres sommaires. On revient, inconsciemment, a cette lassitude (baroque) du spectacle. La choregraphie epigonique voudrait revenir a l'esprit grotesque du carnaval, cet extraordinaire "monde a l'envers" dans lequel le bouffon etait roi.
Le gang en route vers le musee du mausolee
Un philosophe serieux comme un bloc de granit (Adorno, pour plus de details) a suggere que le Musee et le Mausolee partagent plus que nous ne l'imaginons et peuvent meme etre embrasses dans une passion etymologique franche. La verite est que les ?uvres d'art sont rigides et a temperature constante, quelque chose de suspect ou de derangeant. De plus, le silence rituel et les visages circonspects de ceux qui frequentent ces andurriales suggerent que la mort est dans ce paradis des muses. Domingo Sánchez Blanco (charro et artiste bizarre, capable d'assumer le role de boxeur, acteur porno ou conferencier qui endoctrine des champignons) et Fabio Rodríguez de la Flor (ecrivain et editeur qui ose publier des livres avec le label Delirio) m'a implique il y a une decennie dans la tache perverse de fonder le Musee-Mausolee Morille; dans cette petite ville de 260 habitants, situee a une vingtaine de kilometres de Salamanque, se deroulent depuis des annees des celebrations poetiques «paniques», c'est-a-dire autour du pain, dans lesquelles «Los Torreznos» ou «Ajo» ont «joue». Non content de ces folies, Manuel Ambrosio, maire-universitaire de cette ville, a soutenu l'illusion funeraire en offrant 90 000 metres carres a proximite du terrain de football. Le 17 decembre 2005, lematiere avec une parade pathetique en ordre: un cocher dans une cape castillane et un chapeau avec des toiles d'araignees, une voiture tiree par un magnifique cheval noir, deux fanfares jouant le pairo de la situation, une voiture accordee et meme quelques gars qui ont fait des cascades de forme, tout doit etre dit, tout a fait patatera. De la ville, a travers une ruelle pleine de flaques d'eau, nous sommes arrives au cimetiere ou les deux tombes etaient deja preparees: une immense pour le Pontiac de Javier Utray, l'autre minuscule pour les cendres de Pierre Klossowski, le theologien pornographique, collecte par Domingo Sánchez White apres un ineffable Road-movie parisien.Grace a l'etat de plomb des discours, qui ont ete lances du haut d'une plateforme precaire au milieu du terrain decouvert, on lui a laisse assez de temps pour arriver, habille de facon etrange (le chapeau bleu, le chapeau de chasseur, une hache gainee au dos, une main avec une sorte de cape d'hermine), le maitre Utray, qui est venu nous dire que "l'art fait avec ce qu'il y a ce qu'il n'y a pas." Sans aucun doute, le moment le plus impressionnant de cette acte fondateur etait celle de la voiture suspendue par la grue, entrant juste dans sa tombe en beton arme. La masse grimpa sur la pierre tombale inamovible avec un immense desir de verifier que quoi que ce soit, il etait la pour toujours.
Esther Ferrer lors de sa performance a differentes vitesses (08/01/09)
Depuis lors, de nombreux enterrements ont ete faites , parmi lesquels je vais mettre en evidence celui avec 169 lots de jetons qui ont «laisse» Isidoro Valcárcel Medina de son Va et viens projet ,a presenter au TàFondation tartes en 2002 pour visiter Murcie et Grenade. Un jour de chiens, juste l'annee 2008 au cours de laquelle il a recu le prix national des arts plastiques, avec une grande solennite, a l'interieur d'un cercueil en zinc (les porteurs se sont presque effondres), deux metres sous terre etaient, pour les restes, des textes que les archeologues ont peut-etre lus un avenir improbable. Selon ce qu'ils disent, une femme est apparue qui jouait du dulzaina et du tamboril, juste au moment ou Valcárcel a assure que le travail etait "ou il devait etre". Avelino Sala a enterre, avec l'aide du malheureux Orson San Pedro et de quelques amis, ses chiens faits avec du papier adhesif zele. Le soi-disant «V vice-roi de Sicile» a enterre une pepite d'or qui a malheureusement ete «profanee» quelques jours plus tard par certains criminels. L'acteur Paul Naschy's passeportscertains "fetiches" qu'il avait utilise dans son gothique et des films terrifiants (dans tous les sens). Germeán Coppini a donne au royaume de l'invisibilite definitive un petit piano se souvenant de ses succes qu'il se souvenait "litanies" qui a fini "mourir d'ennui". En fevrier 2009, Fernando Arrabal est apparu, enveloppe dans des tapis, a Morille, et apres avoir approche le mausolee perche sur une pelle de tracteur, a rendu hommage a Baruch Spinoza, retournant dans les entrailles de la terre son memorable Ethique plus de demonstrations geometriques. Peu de temps apres, la valise d'Alberto Greco est apparue, disparaissant soudainement, cet etrange gars qui a cree l'art vivant-ditoet il est alle illustrer la chose a Piedralaves, c'est-a-dire a la profondeur rurale, ou il a reussi a etre emmene par un proto-geek (avant que la rarete ne devienne le denominateur le moins commun du succes dans la realite dechiquetee sous forme de spectacle enlisee) avec plus de moral qu'Alcoyano. En plein «agosteños "chauffe, Esther Ferrer l'a terminee Performance a differentes vitesses qu'elle avait commence en 1987. Un autre des fondateurs de Zaj, Juan Hidalgo a enterre un piano a l'ete 2010 dans une action intitulee Deces de Claude Monet de Ayacata, placer la phrase "Sans epitaphe" comme juste une epitaphe. Dans un acte de justice poetique absolue, le 11 juillet 2011, quatre bobines du tournage du film Enterre par Rodrigo Cortés ont ete enterres.
Pepite d'or du V vice-roi de Sicile (enterre le 13/11/08)
Les exhumations de masse ne manquent pas, qu'il s'agisse de sculptures de la Faculte des Beaux-Arts du Pays Basque, de textes de poetes de Cuenca qui, en Equateur, n'auraient jamais pu rever d'un destin aussi etrange ou de la documentation enregistree au Chili par Miguel Herberg en 1973. -74 apres le coup d'Etat de Pinochet. Quelques-unes des «funerailles» du Musee-Mausolee. Certaines actions n'ont ete que des hommages a des amis recemment decedes, comme mon compatriote le ceramiste Jaime Rontomé (dont ses cendres ont ete enterrees, le cas echeant), le brillant critique et ecrivain Quico Rivas qui, comme sa belle epitaphe, «n'a miraculeusement pas bu. […] Il a essaye diverses affaires / Ruinous toujours / presume se conformer / bien qu'il ne se conforme pas toujours. […] Ce qu'il avait depense », qui, a travers sa fille, nous a ete legue par ses chaussures, le jeune artiste Orson San Pedro, decede subitement alors qu'il usinait litteralement des pieces qui avaient meme a voir avec la musculation, de dont nous gardons, sous terre, une cle USB avec certaines de ses oeuvres, ou l'architecte Fernando Higueras dont la documentation sur l'eglise de Santa Mª de Caná a Pozuelo de Alarcón a ete mis sous terre. La, toute gloire et honneur restent, a la fois, livres a la memoire la plus sombre et, peut-etre, a l'inevitable inoubliable. Certains executaient d'etranges rites avec une joie digne des chroniques psychopathologiques, d'autres comprenaient que c'etait un moment grotesque au sommet ou a la profondeur du macabre. L'etrange ou l'inexplicable n'a jamais manque, comme lorsque Vicente del Bosque a accepte d'enterrer un maillot de l'equipe espagnole et un ballon prete par Adidas lors du succes planetaire de la soi-disant reussite "rouge" empeche les masses de penser a autre chose que le but d'Iniesta. Avec le "funerailles mediatiques" ont brille leanormal comme celle d'un Junkyard, en octobre 2014, qui a prepare un cercueil avec 2000 watts de haut-parleurs de puissance, laissant une epitaphe revelatrice visible a tous: «Les dechets sont recuperes. Serieux total ». Il y a une croyance populaire au Moyen Age que les morts se levent a minuit de leurs tombes et executent une danse au cimetiere avant de partir a la recherche de nouvelles victimes parmi les vivants. La morale est evidente: foutre tout ce qui tombe sur les murs des galeries et des musees, de peur qu'ils ne prennent le raccourci et n'arrivent vertigineusement a la derniere demeure sombre. La, dans les champs de Morille, ils ont leur posseder endroit ,un endroit tres serieux (un cimetiere a part entiere pour les ?uvres d'art contemporain), avec des tombes de differents formats, des pierres funeraires et des epitaphes delirantes. Pas de niches ou de maisons en rangee.
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missrosebertin · 7 years
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Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ?
Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Ils sont combien de par le monde à croire Aimer quelqu'un... Mais qu'aiment-ils en l'autre ? Ses yeux ? Sa bouche ? Ses mains ? Les mots qu'il ou elle prononce ? Ses défauts ? Ses qualités ? Le plaisir distillé ? Procuré ? Les humains n'ont rien compris. Ils aiment pour eux-mêmes en premier lieu. Ils voudraient que celui qu'ils croient être l'Elu leur ressemble. Qu'il soit leur double. La copie conforme. Ils ignorent que l'Âme Soeur n'est pas de ce monde... Ils ignorent que l'Idéal n'existe pas sur terre... Ils ignorent qu'avant de pouvoir Aimer une tierce personne, il faut s'aimer soi-même. Non pas aimer son Ego mais son Âme. Or pour l'aimer, il faut d'abord la trouver. Partir à sa recherche. C'est une longue quête. Mais au bout du chemin, il y a la Paix, la Sérénité et ensuite... tout devient possible. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Une prison ? Parce que je t'aime, tu m'appartiens ? A moi ? Rien qu'à moi ? Parce que tu m'Aimes, je suis ta geôlière ? Ton garde-chiourme ? Ton cerbère ? Est-ce cela ta récompense pour m'avoir choisie ? T'interdire d'être Toi ? T'interdire d'être beau pour les autres ? Supprimer tes sourires éblouissants et fermer tes paupières sur l'océan profond et captivant de ton regard ? T'Aimer... est-ce priver les hommes et les femmes d'avoir du bonheur à te parler ? A t'écouter ? A te regarder ? A te contempler ? Et peut-être même à te désirer ? Quel mal cela peut-il faire de te sentir désiré ? Je suis fière de cela quelque part... oui, je suis fière de Toi. Fière de ce que tu Es... et je sais que cette fierté particulière est réciproque. T'Aimer reviendrait-il à ôter la Vie qui brûle en Toi ? A éteindre cette Lumière illuminant tous les endroits où tu te trouves ? A te tuer à petits feux ? En ai-je le droit ? Qui suis-je pour exiger cela ? Et comment pourrais-je me permettre de t'emprisonner, moi qui n'ai jamais pu supporter de l'être ? Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Eriger des barrières autour de l'Aimé ? Construire des murs ? Pour protéger quoi ? Se défendre de qui ? Quelqu'un peut-il prendre ta place malgré moi ? Qui pourrait voler ton coeur sans ton consentement ? La Jalousie changerait-elle quelque chose ? La Jalousie est la croix de ceux qui doutent. De ceux qui n'ont pas confiance en eux. De ceux qui se mentent pour entretenir une illusion chimérique. Pourquoi aurais-je peur de te perdre si je ne t'ai pas menti sur moi-même ? Pourquoi aurais-tu peur que je t'oublie si le visage que tu m'offres est véritable ? Il y a un temps pour tout. Un temps pour les mensonges et un temps pour la Vérité. Mais les humains n'ont toujours rien compris. Lorsque je t'ai connu, me suis-je trahie ? Me suis-je grimée pour te complaire ? Et toi, cachais-tu quelqu'un d'inavouable derrière ta belle image ? Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Est-ce un Mensonge ? Est-ce séduire l'Autre ? N'être qu'une Apparence ? A quoi sert de s'inventer des qualités que l'on ne possède pas ? A quoi sert de camoufler ses défauts sous des couches de fard ? Sous des limbes d'hypocrisie ? Pourquoi essayer de vendre le Meilleur dont on est dépourvu ? Te supporterais-je si tu étais différent de Celui qui m'est apparu la première fois ? Ne me suis-je pas présentée à Toi telle que j'étais vraiment ? A quoi bon se vouloir supérieur à ce que l'on est réellement ? Et lorsque le masque tombe comment s'en tirer ? Souviens-toi... Ton regard sondait mon Âme et mon Âme te reconnaissait. Si tu m'avais menti, je l'aurai su. Si j'avais triché, tu l'aurais deviné. C'est ainsi que se passent les choses. L'Amour n'est pas un hasard. C'est une Re-connaissance. Nous nous étions déjà connu Ailleurs... Dans un Autre Monde... là où le superflu n'existe pas. J'ai longtemps cru que la seule façon de te retrouver était de mourir. Je ne te cherchais même plus. J'avais pris mon parti de vivre au milieu des humains sans Toi... la nuit, je te retrouvais dans mes rêves. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Est-ce posséder ? S'approprier ? Vouloir garder ? Es-tu un objet ? Une chose inanimée ? Que possède-t-on lorsque l'on vient au monde ? N'est-on pas nu ? Démuni de tout ? Et qu'emporte-t-on lorsque l'on part pour le Grand Voyage ? Alors à quoi bon vouloir t'attacher à moi malgré toi ? A quoi bon te forcer à aimer ce que tu n'aimes pas ? Et pourquoi te suivrais-je là où je n'ai pas envie d'aller ? Qui a exigé aux humains de porter des chaînes ? L'Amour ne fait pas son nid dans les contraintes... et ne s'épanouit pas dans les travaux forcés. Il préfère les sentiers lumineux où ton regard se perd à l'infini lorsque ton âme exaltée ne trouve plus les mots mais que tes yeux se voilent de bonheur. Quand tu me serres fort contre ton coeur en tremblant car tu sais comme moi qu'ici-bas... tout est éphémère... que l'Un de nous devra partir avant l'Autre. Nous ne sommes que de passage sur la planète bleue. Exilés quelques temps avant de retrouver notre vrai Pays. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Un désir ? Une envie passagère ? Un caprice ? Une faim à rassasier ? Une présence indispensable ? Pourquoi devrais-je rester à tes côtés chaque instant de ma vie ? Ai-je le droit d'exiger que tu me suives partout comme un bon toutou ? Pourquoi t'oublierais-je lorsque tu es loin de moi ? Pourquoi aurais-tu mal quand je ne suis pas près de toi ? L'Amour Véritable abolit toutes les frontières. S'il me fallait te voir pour t'Aimer... quel faux amour serait-ce là ? Quel pauvre amour ? Quelle petitesse ? L'Absence n'est cruelle que pour celui qui est Esclave. Enchaîné à son Egoïsme. L'Absence n'existe pas pour les Âmes liées dans l'Eternité. Nulle souffrance dans la séparation. Passer le stade de la Douleur pour connaître la Délivrance. Être libre enfin... libérée des entraves... Même au bout du monde, je te sens vivre dans mon coeur... Lorsque je suis avec des gens, ce sont tes lèvres qui leur sourient et au-dessus de leur tête, plane ton regard... Il remplit tout l'espace... bleu... si bleu... à trembler l'Immensité. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Vivre côte à côte sans n'avoir rien à se dire ? Ne plus se supporter mais continuer malgré tout ? Et de temps en temps calmer ses ardeurs au fond d'un lit triste à mourir ? S'accrocher comme à un radeau à cet autre qui n'est déjà plus là ? Croire que cette aumône sexuelle le retiendra ? Le corps n'est rien si le cœur ne bat plus. Mais ils sont des milliards d'humains à vivre ainsi... et leur Âme malheureuse agonise au fond d'eux. Et l'Ego crucifié souffre... pleure... crie... frappe... tue parfois... Mais se venge toujours sur les mêmes victimes, hommes, femmes, enfants, animaux... tant de souffrances infligées... tant de sacrifices sur l'Autel désacralisé de l'Amour. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? T'ai je jamais demandé d'être fidèle ? As-tu, une seule fois, douté de moi ? Pourrais-je te trahir sans que tu le saches ? Pourrais-tu me mentir en gardant ton regard aussi limpide ? La Fidélité serait-elle une exigence ? Un devoir ? Une obligation ? Ne s'impose-t-elle pas d'elle même lorsque l'on Aime vraiment ? Si mon coeur brûle pour Toi pourquoi me perdre dans des ébats stériles ? Et si je n'étais plus dans ton Âme à quoi bon revenir ? J'ai traversé tant de déserts glacés avant Toi... Connu tant de nuits blanches qui n'apaisent pas... Tellement erré dans l'Ombre pour toucher ta Lumière.... Tu as brisé tant de rêves de femmes... Trahis tant de serments avant de m'apparaître si fatigué... Désabusé... presque brisé. Comme le chemin fut long pour que nos âmes se reconnaissent enfin... du fond de nos yeux. Mais l'Amour... qu'est-ce que c'est ? Etait-ce ce fil lumineux unissant nos regards à n'en plus finir ? Cette étrange sensation de nous connaître depuis toujours ? L'éblouissante communion de cette part invisible de nous-mêmes ? Quand les mots ne sont pas assez puissants pour dire l'indicible ? Quand le silence devient luminescent... que restent closes les lèvres... et que les mots d'or, gravés au feu, éclatent le coeur... Enfin te voilà … Adriana Evangelitz
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askthelovenest · 7 months
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Of Queens and Generals Redraw 1
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...I realized I've been doing my own redraw challenge. I think I might do that for each day of October. I might redraw some pieces from my main account if I run out of selfships drawings.
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...So uh...yeah.
(The last one is my design of Human TFA Megatron. I--really love how he turned out!)
Characters (c) Respective Owners
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askthelovenest · 2 years
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...There’s a pattern here...
Characters (c) Respective Owners Me (c) Me
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askthelovenest · 7 months
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From that osmosis post!
Teigneux seems like he's acts all high-n-mighty but if someone gave him a good hug he wouldn't know what to do with himself.
[@matts-self-soda-ships !]
I think both I and @ben-the-hyena can confirm that this is accurate. XD
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askthelovenest · 2 years
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Before the fiddlers have fled, Before they ask us to pay the bill, and while we still have that chance Let's face the music and dance
Le Teigneux (c) Albert Barillé
Me (c) Me
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askthelovenest · 2 years
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Selfshiptember Day 2: Cuddles
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Lazy mornings are the best time to cuddle, in my humble opinion~
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askthelovenest · 1 year
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Hey Alicen, ever went to a double date with Le Teigneux ? The dude seems like the guy who would hang out with Le Nabot (who would bring someone too of course) even for that
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