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#le réveil en douce
louisa-a · 4 months
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Ep.74 🧘🏽‍♀️💗 Liv Brunet "Si on m'aimait, je m'aimais, sinon je ne m'aimais pas. Ce qui a changé, c'est l'amour de moi."
Épisode à écouter sur toutes les plateformes de podcasts et baladodiffusion. Liv Brunet est peut-être la personne célibataire la plus heureuse et sereine que j’ai rencontrée, une source d’inspiration. Liv est une fille, il en a eu la révélation/confirmation le 26 mai 2023 précisément (détails : https://youtu.be/AgVvuRF5lEU?si=BwIvREAYeVSLyi_5). C’est une personne qui m’a aidée à pousser ma…
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wandajetaime · 11 days
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The Alchemy
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♡ Ship: Jason Mendal x Ysaline
♡ résumé : Ysaline se réveille dans le même lit que Jason Mendal...
♡ words: 1283
♡ ps : Bonjour! Avec la sortie d'Amour sucré NewGen, j'ai eu une envie d'écrire quelque chose sur Jason Mendal et... j'en suis plutôt fière de ce one shot ^^ qui continuera peut être ou peut être pas. Il n'y rien d'explicite. Merci de prendre le temps de lire ! <3
♡ ps 2: je l'ai écrit en écoutant Fortnight et The Alchemy de Taylor Swift ^^ beaucoup de mes écrits seront inspirées de ses chansons :D
♡ ps 3: Pas besoin d'avoir joué au jeu pour lire ;)
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Le doux soleil de printemps caressait avec délicatesse le visage d'Ysaline. Elle ouvrit légèrement ses yeux avant de les refermer aussitôt à cause de la lumière vive. La brune se retourna avant de cacher son visage du soleil et de gagner quelques minutes de sommeil en plus.
Néanmoins, elle heurta un mur. Enfin, ce qu'elle pensait qui était un mur n'était autre que le dos d'un homme, torse nu à côté d'elle. Aussitôt elle se souvint.
Pourquoi avait-elle fait ça ? La personne avec qui elle partageait ce lit, n'était autre que Jason Mendal, qu'elle avait rencontré la nuit dernière. Enfin, " rencontré " si l'on peut dire... Jason l'avait invité à dîner dans un restaurant privé d'Amoris.
Ce qui était étrange, c'était les circonstances de leur rencontre. Les deux amants travaillent dans des boîtes concurrentes dans l'événementiel. Ysaline, suite à sa démission dans son ancienne boîte, a déménagé chez sa mère et a posé ses bagages dans cette ville. Bien vite, la jeune femme a retrouvé du travail, avec un entretien téléphonique d'à peine dix minutes. À l'entreprise Devenementiel.
Ysaline s'est très vite accommodé à cette entreprise et ses collègues plus... loufoques qu'elle n'ait jamais eu ! Elle les appréciait énormément.
Elle sentit une pointe de culpabilité lui provoquer une douleur à son cœur à cette pensée, ses yeux ambrés toujours fixés sur le dos nu de Jason, qui semblait dormir à poing fermés.
Que penserait ses collègues en la voyant ainsi ? Dans le lit de leur concurrent ?
Contrairement à ce que la scène pourrait laisser croire, il ne s'était rien passé entre les deux tourtereaux. Enfin, hormis des baisers langoureux, rien de plus. Ysaline ne souhaitait pas franchir ce pas, ça rendrait sa trahison trop... réelle pour elle.
Et Jason l'avait compris, sans qu'elle n'ait eu besoin de le verbaliser. Ils avaient un lien particulier où ils semblaient se comprendre par un regard, sans parole.
Après une longue contemplation de ce dos nu, Ysaline se tourna et regarda l'heure du le réveil high tech à sa droite. 8h13.
Elle pourrait s'éclipser discrètement, en laissant un petit post-it... ou rester ici et faire la grasse matinée, c'était Mercredi, elle ne travaillait que d'après-midi. Sa mère était en déplacement en Allemagne et sa sœur chez leur père. Personne ne l'a dérangerait.
L'idée de s'éclipser discrètement lui semblait être une bonne idée, elle se décala doucement du matelas afin de ne pas réveiller Jason. Elle rattrapa ses vêtements éparpillés dans la pièce et les enfila à une vitesse impressionnante. Ysaline remit son pantalon en état et s'arrêta à l'encadrement de la porte.
Pendant quelques secondes, elle ne bougea pas et réfléchit. Elle ne pouvait pas laisser Jason dans ce si grand lit. Elle mordait sa lèvre inférieure de culpabilité, décidément elle ne savait pas s'y prendre.
La brune se rapprocha donc du lit et se glissa par-dessus la couette, s'approchant du jeune homme. Son visage fin et séduisant semblait tellement… apaisé quand il dormait, Ysaline se surprit à apprécier cette moue. Elle passa une douce main dans les cheveux décoiffés de Jason, jouant délicatement avec les mèches grisées.
—  La belle au bois dormant... on se réveille... Roucoula Ysaline, un sourire taquin aux lèvres.
La dite belle au bois dormant, grimaça un peu et ouvrit difficilement les yeux. Jason n'était pas quelqu'un de matinale, et encore moins avec quelqu'un qui partage son lit. Il mit quelque secondes à émerger de son réveil, Jason remarqua enfin Ysaline, qui était quasiment allongée sur lui.
— Bonjour à toi aussi chaton... Croassa Jason en glissant avec tendresse sa main droite dans les mèches rebelle de la femme au dessus de lui. Tu es déjà habillé ? Dit-il en baissant les yeux sur les vêtements d'Ysaline.
— Hmm hmm. Répondit la brune, sans entrer dans les détails. Avec son majeur et son index, Ysaline traça très délicatement les traits de Jason, partant de l'implantation de ses cheveux à la naissance de son oreille gauche, puis glissa avec douceur sur les traits fins de sa mâchoire avant d'arriver à ses lèvres, sans qu'elle ne le contrôle, son pouce passa instinctivement sur les lèvres légèrement rosées de Jason, celui ci l'a regardait avec tendresse.
— Je sais que je ne devrais pas mais... j'ai très envie de t'embrasser. Murmura Ysaline, de façon si discrète que Jason ne l'aurait pas entendu s'il n'y avait pas toute son attention sur elle.
Un sourcil levé, un petit air de défi sur son visage et Jason renchérit.
— Il n'y personne pour te retenir. Pendant qu'il parlait, les mains qui s'était, plus tôt, glissé dans la chevelure de Ysaline, descendirent sur les hanches de la jeune femme, les mains de Jason s'était refermé sur leur prises, tenant fermement la brune.
Ysaline hésita quelques secondes. Ce n'était pas du tout correct ce qu'elle faisait...On ne fricote pas avec l'ennemi... Enfin, dans ce lit, les deux n'étaient plus concurrents... Non ?
Ysaline se positionna correctement, enroula ses bras autour des épaules de Jason, une de ses mains passa derrière la tête de son compagnon et attrapa ses cheveux, elle faisait ça pour ne pas perdre pied, et puis ça ne dérangeait pas du tout Jason.
— Ferme là et embrasse-moi. Répondit Ysaline, ses lèvres frôlant celle de Jason, leurs souffles étaient liés. Elle avait bien senti que le corps de Jason s'était crispé à sa phrase. Il pouvait dire ce qu'il voulait mais il aimait bien quand Ysaline lui donnait des ordres.
Ni une ni deux, Jason suivit les ordres de son amante et l'embrassa. Il avait dû se relever et était désormais assis avec sa bien-aimée sur lui. Pendant une quinzaine de secondes, leurs baisers se contentaient d'être des baisers vifs. Mais Jason n'était pas satisfait, il en voulait plus, il était complètement addict à ses lèvres.
Sans hésitation, Jason attrapa la nuque de la brune et l'allongea rapidement sous lui. Leurs lèvres ne se quittant jamais. Désormais, Ysaline était sous lui. Sa main toujours sur sa hanche, se décala sur le côté de sa cuisse et la souleva doucement.
Jason allait retirer le t-shirt de son amante pour couvrir son ventre de baisers. Mais la poigne d'Ysaline dans les cheveux du brun se fit plus forte, lui disant d'arrêter
— Jason... avertit Ysaline. Jason releva la tête et eut un petit rire nerveux, heureusement qu'elle était là pour le ramener à la raison.
— Désolé...Répondit Jason, avec un petit sourire désolé, en remettant le t-shirt de la femme sous lui. Elle lui était reconnaissante de ne pas tenter plus. Jason se leva et s'allongea juste à côté d'elle. Il la contempla quelques secondes.
— Je peux t'embrasser ? Demanda Jason sa main droite caressant la joue d'Ysaline qui accepta d'un geste de la tête. Elle aimait qu'il lui demande son autorisation.
Après une longue séance de baisers humide, Jason allait renchérir pour un nouveau baiser quand une Ysaline essoufflée et rouge bloqua les lèvres de Jason avec sa main, il était presque 9h00 elle devait d'abord rentrer chez elle se changer et prendre une bonne douche.
— T'es mignon Jason mais je vais devoir y aller. Dit Ysaline un petit sourire aux lèvres. Jason fronça un peu les sourcils, il aurait voulu rester toute la matinée dans ce lit avec elle.
—  Un dernier ? Demanda Jason en enlevant la main de la brune. Elle soupira, il avait le comportement d'un enfant de huit ans. Mais Ysaline lui posa un baiser vif sur ses lèvres avant de se lever. Elle caressa doucement les cheveux de Jason avant de s'en aller.
— Passe une bonne journée. Rit Ysaline en voyant la moue de Jason, puis elle s'en allait enfin.
Quand la porte d'entrée claqua, Jason tomba dans son grand lit vide qui sera froid dans quelques minutes. Il soupira. Elle lui manquait déjà.
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gaboushkabzbz · 7 days
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Elle est née au mois d’avril, Brune. Elle est belle, souvent nue dans son appartement, presque invisible, ses bras et ses jambes rappellent quatre serpents envoûtés par la même musique. Ses petits seins statiques sont ornés de deux petits boutons de rose en pleine floraison. Son dos est merveilleux, il rappelle une cascade inépuisable d’où on ne revient jamais. Ses omoplates se déploient comme deux ailes d’ange quand elle s’étire et tous ces gestes rappelle une danse cosmique, gracieuse, presque religieuse. Il semblerait qu’elle prend la pose. Inconsciemment, au bord de la fenêtre, en fumant sa cigarette, sa peau se crispe, frissonne. Sa texture ferme et douce donne envie de s'y perdre dedans, n'importe quel humain aurait envie de la toucher, de l'embrasser, la forme de son corps donne à tous le désir ardent de l’enfanter.
Mais Brune, elle est blonde et déprimée. Bien sûr elle sait qu’elle ne laisse pas indifférente mais l’avenir et l’amour ne la fascine plus et ce désenchantement commence à ne plus du tout la faire rire.
Elle se rend compte que chaque jour l’absurde l’absout un peu plus. Son histoire est devenue une pièce de théâtre, une mauvaise comédie où le désir a laissé place à des pleurs qui se transforment au cours de la journée en un sommeil sous anxiolytique. Au réveil, il y a toujours un rire moqueur. Quelqu’un ricane des ondes électromagnétiques branchées à son cerveau en braise. Ces persécutions à la pelle la brise et même la baise ne peut plus éteindre ses voix.
Elle se méfie de tout, ses voisins, les collègues, son amour, les riverains. Ils cherchent à lui nuire. Ils lui rappellent ses échecs et l’espionnent en écoutant aux portes de son appartement.
Comme le roseau elle se plie. Ou plutôt comme les anthropodes et la tortue, elle se replie sur elle-même, dans sa carapace, à la recherche d’une protection infinie et d’une détoxification interne.
Pour éviter les envahisseurs elle a fermé les volets et mis un casque sur ses oreilles. Des musiques l’emportent vers l’Ailleurs. Le meilleur. Favoris. Adorable ailleurs. Alors elle se rappelle, un temps où sa seule préoccupation était de jouer près de la mer, bercée par les vagues et le vent marin, elle se comportait comme un enfant de l’air, passant la plupart de ses journées à rêvasser au milieu d’une nature luxuriante. Enfance sous le soleil. Toute cette liberté lui semble si loin tout à coup, l’enfant sauvage est devenu un adulte pris au piège. Enfermée dans sa tête au milieu des voix qui n’arrêtent jamais de l’humilier mais aussi enfermée dans un rôle qu’elle a de plus en plus de peine à jouer.
En fond sonore, au delà de ses écouteurs, elle entend un craquement, comme une mise en veille générale, peut-être est-ce le monde qui s’éteint ? Cette idée la soulagerai un petit peu, elle n’est pas très courageuse pour mettre fin à ses jours.
Au fond d’elle-même quelque chose lui file la nausée. Est-ce le souvenir de ces hommes qui ont abusé d’elle ? Non cela semble venir de plus loin… l’injustice ? La guerre ? La naissance ou la mort ? Les horreurs qui se multiplient dans tous les coins du monde ? Ou encore cette société qui lui donne le vertige, les producteurs, les consommateurs. Les soldes, les réductions. Les banquiers, la banquise. Le vide, le plein et ça résonne à l’intérieur de son cœur, toujours trop plein ou trop vide. Elle est persuadé que quelqu’un l’a percé pour mettre de la terre et des bêtes à l’intérieur, sauf que ça pourrit et il y a une odeur de zouave qui submerge la pièce. Le zouave c’est elle sous acide dans sa chambre fermée à double tours. Elle boit une grande bière et rêve de grandes rivières. L’Europe, les États Unis, elle se rappelle de toutes ces richesses mais tous ces lits vides. Et ces couples qui n’ont plus rien à se dire. Et les vies errantes entassées au milieu des parkings. Plus rien ne fait sens, sauf peut-être les grandes rivières de sa chambre en émoi.
Mais que reste-t-il ? Les fleurs, le chant des oiseaux et les lapins qui font des bonds en liberté... Non tout est fini. Merde ou mort à Dieu. Elle sait que sa poésie ne vaut plus grand-chose. C’est désormais de sa responsabilité d’achever sa vie ou d’en faire quelque chose. Ses batailles semblent si lointaines, elle se sent seule face à elle-même et face au cosmos. Dépassée par la vitesse à laquelle le monde avance, par ses semblables qui trouvent leur place pendant qu’elle recule, se voyant vieillir et ternir par son manque de force vitale. Elle sait qu’elle est dans l’erreur, que des chemins existent par millions et que le sens caché de son aventure humaine pourrait renaître Ailleurs et autrement. Oui, mais par où commencer ?
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alexar60 · 9 months
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Corbeaux
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C’était une nuit calme et douce. Pourtant, je n’arrivais pas à dormir. Je pensais à cette bataille prévue le lendemain. Je savais qu’elle ne serait pas facile car l’ennemi est vicieux, fourbe et revanchard. Leurs guerriers sont connus pour être belliqueux, et ils n’ont pas peur de la mort.
La porte de ma tente s’ouvrit laissant apparaitre une silhouette féminine. J’aperçus, derrière elle, un feu crépiter autours duquel trois légionnaires trouvaient de la chaleur.
Marcus, tu dors ?
Je relevai légèrement la tête pour observer la jeune femme. Macha était une très belle femme brune au teint blanc. Je l’avais rencontré dans d’étranges circonstances. Après un énième combat, j’étais parti m’isoler près d’un lac. J’étais fatigué, alors, je m’allongeais dans une herbe grasse. Je sentais ce court soleil du nord de l’ile de Bretagne réchauffer mon visage en pensant quitter la légion. Tout-à-coup, le soleil disparut caché par un ombre venue de nulle part. Macha me faisait face. Son corps ferme et harmonieux se dessinait légèrement sous une longue robe blanche. Elle me sourit avant de dire:
Ainsi, c’est donc toi !
Je restai abasourdi par la beauté de cette calédonienne. De plus, je fus intrigué d’entendre une voix féminine parler un parfait latin. Nous discutâmes de ce qu’elle voulait dire par cette phrase. Sa réponse me surprit encore plus :
Tu es celui que je dois prendre soin. Avec moi tu connaitras la gloire et la richesse à condition que tu ne parles jamais de moi.
J’acceptais son pacte et depuis, je ne sais comment elle entre et sort du camp, sans être remarqué par les légionnaires. Elle entre comme ce soir, se couche auprès de moi. Nous discutons de tout sauf de la guerre. Nous faisons l’amour puis elle part avant le lever du soleil.
Cette nuit, je regardais sa robe blanche glisser le long de ses hanches. Elle approcha, releva les couvertures et se colla contre moi. Elle me laissa l’aimer. Je sentais ses cuisses me serrer m’incitant à m’enfoncer en elle. Ses ongles lacéraient mon dos. Ses yeux me regardaient avec passion. Sa bouche me réclamait. Elle aimait que je l’aime. Puis, après un long râle de plaisir, nous restâmes exténués. Je repris mon souffle pendant elle reposait sa tête sur mon épaule.
La bataille de demain sera terrible. Les dieux ont décidé de s’en mêler, murmura-t-elle.
Serais-tu une espionne ? demandai-je. Dans ce cas, je serai obligé de te faire arrêter et torturer avant de te condamner à la crucifixion.
Je cours trop vite pour que tu me rattrapes, affirma-t-elle en riant.
J’accompagnais son rire dans demander d’explications. Je ne me sentis pas m’endormir. A mon réveil, Macha avait une nouvelle fois disparu. Mon aide de camps entra alors que j’étais toujours couché. Il annonça que la légion était prête. Soudain, il ramassa quelque-chose au pied de mon lit. C’était une plume de corbeau.
Cela faisait une bonne heure que nous avancions dans une plaine déserte et encerclée de petites montagnes et de collines. Les hommes ne supportaient plus les moustiques qui suçaient leur sang. Ils marchaient à pas lent. Devant la cavalerie revenait lentement. Les chevaux appréciaient mal de galoper dans cette tourbe. Leur chef fit son rapport. Je m’étonnais d’apprendre qu’il n’y avait personne d’autre que nous.
Qui est cette femme, demanda un centurion en pointant son doigt.
En haut d’une colline, assise sur un rocher, une femme dansait avec des oiseaux. Elle écartait les bras imitant leurs ailes déployées. Elle semblait jouer avec eux. J’ordonnai qu’on envoie quatre hommes afin de la capturer pour obtenir de possibles renseignements. Je regardai les cavaliers se diriger vers la belle. Son comportement paraissait étrange, et déjà j’entendais autour de moi qu’elle était dangereuse.
Partout, il n’y avait rien d’autre que de la tourbe. Il n’y avait pas d’arbre, ni le moindre buisson. Cependant, à cause de l’atmosphère pesant, les hommes restaient sur le qui-vive. On pouvait sentir les tensions. Au loin, les éclaireurs étaient à quelques pas de la femme lorsque celle-ci se mit à chanter et à croasser.
Une nuée de corneilles s’envola avant de se jeter sur les quatre cavaliers. Ils chutèrent, hurlèrent sans arriver à se défendre. Les becs et les serres des oiseaux pénétraient et déchiraient leur chair. Le calme revint brusquement pendant que la sorcière dansait tranquillement. Un corbeau se posa sur son épaule. Son bec contenait un morceau de viande arrachée.
Cette scène mortifia les légionnaires. Ils demeurèrent muet devant tant d’horreur. Tout-à-coup, un cri provint de l’arrière, puis un second. La panique s’engouffra parmi les romains. On se débattait ! Des hurlements venaient de sous la terre. L’ennemi était avec nous. Il attendait patiemment enterré dans la tourbe, depuis le matin. Son chef avait jugé le bon moment pour sortir. En effet, nous n’avions pas la possibilité de s’organiser en bataille rangée.
Les pictes étaient pratiquement tous nus, le corps peint de bleu, certains en rouge. Ce qui voulait dire qu’ils ne feraient pas de prisonnier. Le combat fut rude et long. Je me battais au corps à corps. Je voyais mes hommes tomber, s’écrouler sous les coups de haches et d’épées de nos adversaires. Mais nous leur rendions la pareille.
La dame aux corbeaux dansait toujours avec ses oiseaux. Parfois, nous entendions des croassements, des chants venant de sa part. Elle encourageait les pictes à vaincre les soldats de la prestigieuse Rome. Finalement, nous prîmes le dessus. Nous arrivâmes à encercler la dizaine de survivants. De notre côté, je voyais des légionnaires exténués, fatigués. Nous avions perdu au moins la moitié de la légion. Alors, je me mis à parler.
Fiers guerriers de Rome ! Hier, Macha, la plus belle femme du monde m’avait annoncé la bataille serait terrible. Nous en avons payé le prix, mais aujourd‘hui, nous avons vaincu ! Merci Macha !
Les hommes se mirent à scander mon nom.et celui de Macha. Leurs voix résonnaient dans la plaine. La femme de la colline leva les bras et croassa soudainement. Dès lors, des milliers de corbeaux répondirent et j’eus l’impression que le sens de leur cri disait Macha. Nous restâmes surpris, puis tout-à-coup, des milliers de guerriers apparurent en haut des collines. Nous étions encerclés. Ils frappaient sur leur bouclier. Ils croassaient et criaient le nom de Morrigan. Ils hurlaient nous insultaient.
Dès lors, je réorganisais les centuries en trois rangs de chaque côté. Pendant ce temps, le reste de la cavalerie de chargeait des survivants de la première attaque. Le sang collait à mon plastron. J’en avais aussi sur les bras et le visage. Je restai au milieu des cohortes, attendant que les calédoniens chargent. Tout d’un coup, une voix douce susurra au creux de mon oreille.
Je t’avais prévenu de ne jamais parler de moi.
Je me tournai et remarquai au loin, sur la colline, une seconde femme à côté de la fameuse déesse Morrigan. Je reconnus sa longue robe blanche ainsi que ses longs cheveux noirs. Une larme perla sur sa joue. Elle baissa la tête. Brusquement, un corbeau noir atterrit sur mon épaule. Je restai statufié sans savoir quoi faire. L’animal se dressait avec fierté. Et au moment de croasser, les pictes se jetèrent dans la plaine en courant et hurlant le nom de Morrigan, la déesse de la guerre et du massacre.
Ce jour-là, elle fut comblée. Ses corbeaux ont été rassasiés par les milliers de morts jonchant la plaine.
Alex@r60 – août 2023
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Bonjour, ce matin une envie au réveil (oui, je sais, aussi...mais pas celle là...) , envie de rendre hommage à un des plus grands artistes ayant illustré et magnifié les femmes: Aslan, ou Alain Aslan, de son vrai nom Alain Gourdon, né à Lormont (Gironde) le 23 mai 1930 et mort le 11 février 20141 à Sainte-Adèle au Canada2, est un peintre, illustrateur et sculpteur français. Il est surtout connu en France pour ses pin-up.
Voilà, c'est tout, belle et douce journée à toutes et à tous.
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lisaalmeida · 1 year
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Sensualité féline
Réveil dans ta chaleur
Plaisir de se blottir
Doigts qui caressent
Fermer les yeux.
Draps froissés par la nuit
Main qui glisse pour te redécouvrir
Te humer voluptueusement
Soupir quand ma paume trouve ta toison.
Profiter de l’instant
Lumière douce
Rêve murmuré
Ouvrir doucement les yeux.
Regarder l’heure,
Rire en voyant K. s’étirer,
Qu’il est bon de flâner au lit !
Kristine Lillouarn
[Chronique de l'îlot Rêveur, L'autre bord du monde]
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notrechemin · 9 months
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Samedi 26 Août 2023 Rabinal del Camino - El Acebo, 17km.
Nouveau réveil a 4:30 pour un départ à 5:00.
Il fait frais ce matin - froid même: 13 degrés.
L’étape du jour nous réserve la traversée des Montes de Léon - ascension jusqu’à la Cruz de Hierro, puis descente vers El Acebo où nous passerons la nuit - au total, un peu moins de 500m de dénivelé positif.
Nous quittons rapidement le village, puis le Camino devient chemin à travers champs où nous traversons quelques fermes. La pente est douce, puis devient plus raide après 2 km. Progresser ensemble avec une seule frontale devient difficile - les torches de nos mobiles nous sont d’un grand secours.
En montagne, le dénivelé est roi… il sera donc difficile d’estimer notre progression (habituellement un peu moins d’un quart d’heure par km) simplement en regardant la montre.
En effet, nous arrivons à 6:30 à Foncebadón, à 5.6 km de notre point de départ. Là, en raison de l’altitude, il fait franchement froid: 10 degrés.
Nous n’avions pas prévu de faire une pause, mais nous nous réfugions neanmoins au bar Monte Irago où nous prenons des boissons chaudes, puis une seconde tournée.
Nous y croisons un français, qui est pour la quinzième fois sur le chemin - quel exploit!
Nous resterons finalement au chaud 1 heure et ne sortirons qu’au moment du lever de soleil. Celui ci est magnifique, et la lumière que nous aurons en ce début de journée le sera tout autant.
Les paysages que nous traversons sont en total contraste avec ceux de la Meseta: les monts de Leòn nous entourent et ont remplacé l’unique et ennuyante ligne horizontale de la portion Burgos León.
A mi-parcours avant le début de la descente, nous apercevons la
Cruz de Hierro, célèbre pour accueillir les intentions des pèlerins que ces derniers laisse ts sous forme de petit mot, de photo, etc…
Cette croix est d’habitude assaillie de pèlerins et randonneurs - à cette heure matinale, elle est à nous seuls.
La montée à été difficile, la descente l’est encore d’avantage: les pierres qui jonchent le chemin sont autant de pièges qui nous invitent à une chute qui ne manquerait pas d’être douloureuse.
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Les jambes tendues, nous arrivons enfin à El Acebo, long village qui semble totalement dédié à l’accueil des pèlerins / randonneurs.
Nous dormons ce soir à la Casa del Peregrino, que nous avons choisi parce qu’elle disposait d’une piscine.
Nous sommes ravis de vous ce panneau presque au début du village - faux espoir: nous logeons sur l’autre site, en fin de village.
Quant à la piscine, la température fraîche ainsi que le vent nous dissuaderons de l’utiliser.
Nous nous contenterons donc d’une sieste l’après midi, avant d’aller prendre le dîner des pèlerins à 19:00.
Avec 19 degrés seulement attendus demain à Ponferrada, nul besoin de se lever aux aurores: nous déjeunerons à 6:30 et partirons dans la foulée, pour une étape qui devrait être simple.
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completementalest · 11 months
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Kazakhstan, chaud devant
Une petite heure de vol depuis Tbilissi et nous voilà arrivés à Aktau au Kazakhstan, sur le bord de la mer Caspienne. On aurait préféré traverser l’Azerbaïdjan à vélo puis la Caspienne en ferry mais le pays n’a pas encore ouvert ses frontières terrestres depuis la douce époque du Covid donc on s’adapte. On arrive avec un peu de retard dans le petit aéroport d’Aktau, autour d’une heure du matin. Le temps de remonter les vélos et pédaler dans la nuit noire la trentaine de kilomètres qui sépare l’aéroport du centre ville, on sonne à la porte de notre hôte vers cinq heures du matin (!). Bakhtiyar nous accueille sans broncher, nous présente le chat et nous montre où s’installer avant de retourner se coucher. On s’écroule sur le sol du salon et on sombre dans un sommeil-coma jusqu’à midi, à peine perturbés par les coups de truffe du chat sur nos visages. A notre réveil, on fait la connaissance du timide Bakhtiyar qui parle couramment le français et de sa douce sœur Aigerim.
Après une deuxième (vraie) nuit de repos, on prend la route vers l’est. On sent qu’on a changé de monde, on est bel et bien arrivés en Asie ! Les paysages sont désertiques et l’atmosphère étouffante de chaleur, rien à voir avec la Géorgie. Le temps de faire les courses, on commence à pédaler à la mi-journée (la bonne idée) sous 40 °C avec un vent de face tout sec qui nous donne l’impression d’avoir un sèche cheveux géant dirigé sur nous… On ne peut pas se contenter d’une étape courte car on est tributaires des points d’eau qui sont épars sur cette route : c’est 87 km ou rien ! Ce soir-là, c’est la première fois qu’on utilise de l’essence (plutôt que du gaz) pour notre réchaud et ça ne se passe pas comme prévu. On a beau avoir regardé des tutos, on n’arrive pas à passer la phase du préchauffage donc on finit par abandonner et se rabattre sur un menu pain + cacahuètes + haricots froids (régal). Le lendemain, on arrive rincés chez Baurzhan à Zhanaozhen, ville qui dépend en très grande partie de l’extraction de pétrole. Il vit dans un appartement en centre ville mais nous accueille dans sa maison en construction en bordure de ville. On a un canapé lit, une salle de bain et une cuisine à disposition : le luxe ! Il est cycliste lui aussi et connaît très bien la région, on a donc la chance de profiter de ses précieux conseils. On prévoit de traverser des zones désertiques où les ravitaillements sont rares ou absents, d’où l’importance d’être bien préparés. On se requinque en passant la journée et la soirée avec Baurzhan, sa femme Marzhan et leurs adorables enfants avant de repartir au petit matin vers le désert.
Sur les 280 kilomètres à venir, les seuls points où on pourra trouver de l’eau sont deux mosquées (de leurs petits noms Shopen Ata et Beket Ata) isolées au milieu de la steppe. Ce sont des lieux de pèlerinage pour les musulmans qui viennent parfois de loin pour prier dans ces lieux saints. Concrètement ça ressemble à un ensemble de salles de prières, d’ablution et de repas construit près des très anciennes mosquées creusées dans la roche (niveau date on est entre 1700 et 1800). Sur place, chacun ramène de quoi manger pour le partager avec les autres pèlerins, certains font la sieste ou passent la nuit, c’est très convivial. Personne ne s’étonne outre-mesure de notre présence, on nous accueille avec simplicité et naturel. Entre les deux mosquées, on fait un détour pour aller voir les impressionnantes formations rocheuses de Bozhira et leurs dégradés blancs et ocres. Ce qui nous inquiète le plus, c’est la portion de désert qui sépare la deuxième mosquée de la route principale, soit 100 km de piste en terre dans la steppe, sans aucune construction. Par peur de la chaleur, on se lève à 4h du matin et on commence à pédaler dans le noir avec nos vélos bien alourdis par les litres d’eau qu’on emporte avec nous. Hormis deux véhicules sur les dix premiers kilomètres, on ne croisera que des chameaux (ou dromadaires ou ne sait plus), des gangs de chevaux en liberté, des gros lézards et des araignées (très flippantes les araignées). La ligne d’horizon est courbe comme si on était en pleine mer, c’est dire l’isolement. Heureusement pour nous, le ciel reste couvert jusqu’à 13h, heure à laquelle on rejoint le bitume de la route principale.
Une fois de retour sur le saint asphalte, on n’est toujours pas au bout de nos peines car il nous reste à parcourir 180 km de ligne droite sous une chaleur écrasante (et bien sûr toujours le vent de face) avant d’arriver à Beyneu. On bénéficie encore de la solidarité des locaux qui s’arrêtent volontiers pour nous donner de l’eau ou des sodas (tout don liquide est vivement apprécié dans ce contexte). On arrive enfin à la ville, heureux, épuisés et tous secs. De là, on décide de prendre un train de nuit le soir même jusqu’à Nukus en Ouzbékistan pour éviter 500 km de désert supplémentaire. Sur le quai de la gare, on fait connaissance d’autres voyageurs, en vélo ou en sac à dos.
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Le bel accueil à Aktau.
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Ninja le chat qui ne respecte pas le sommeil des gens.
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Et une boite de viande de chameau offerte !
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Voiture volante.
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Avec la famille de Baurzhan.
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La pompe à pétrole.
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Famille de chameaux.
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L’angoisse.
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Toujours tout droit.
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Si vous restez assis à cette table, on vous portera de la nourriture sans discontinuer.
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Lumières du matin.
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Gang de chevaux.
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C’est Elsa sur l’horizon.
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Bienvenue sur la lune.
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4 m² d’ombre pour 5h de pause.
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Par ici l’aventure.
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Piste de qualité (en réalité c’est fort bosselé).
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Vue imprenable sur le caillou.
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20 litres d’autonomie en eau.
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On ne s’en lasse pas.
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Blanc sur blanc (tiens un virage !).
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Autour de Beket Ata.
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Départ matinal (5h05).
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C’est par où ?
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Pique nique dans le désert.
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Simon est très demandé pour les photos.
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La fatigue et le coca.
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Chameau en carton.
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Ils sont passés par ici.
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culturefrancaise · 1 year
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“Longtemps, je me suis couché de bonne heure. Parfois, à peine ma bougie éteinte, mes yeux se fermaient si vite que je n’avais pas le temps de me dire : « Je m’endors. » Et, une demi-heure après, la pensée qu’il était temps de chercher le sommeil m’éveillait ; je voulais poser le volume que je croyais avoir encore dans les mains et souffler ma lumière ; je n’avais pas cessé en dormant de faire des réflexions sur ce que je venais de lire, mais ces réflexions avaient pris un tour un peu particulier ; il me semblait que j’étais moi-même ce dont parlait l’ouvrage : une église, un quatuor, la rivalité de François Ier et de Charles Quint. Cette croyance survivait pendant quelques secondes à mon réveil ; elle ne choquait pas ma raison mais pesait comme des écailles sur mes yeux et les empêchait de se rendre compte que le bougeoir n’était plus allumé. Puis elle commençait à me devenir inintelligible, comme après la métempsycose les pensées d’une existence antérieure ; le sujet du livre se détachait de moi, j’étais libre de m’y appliquer ou non ; aussitôt je recouvrais la vue et j’étais bien étonné de trouver autour de moi une obscurité, douce et reposante pour mes yeux, mais peut-être plus encore pour mon esprit, à qui elle apparaissait comme une chose sans cause, incompréhensible, comme une chose vraiment obscure. Je me demandais quelle heure il pouvait être ; j’entendais le sifflement des trains qui, plus ou moins éloigné, comme le chant d’un oiseau dans une forêt, relevant les distances, me décrivait l’étendue de la campagne déserte où le voyageur se hâte vers la station prochaine ; et le petit chemin qu’il suit va être gravé dans son souvenir par l’excitation qu’il doit à des lieux nouveaux, à des actes inaccoutumés, à la causerie récente et aux adieux sous la lampe étrangère qui le suivent encore dans le silence de la nuit, à la douceur prochaine du retour.
J’appuyais tendrement mes joues contre les belles joues de l’oreiller qui, pleines et fraîches, sont comme les joues de notre enfance. Je frottais une allumette pour regarder ma montre. Bientôt minuit. C’est l’instant où le malade, qui a été obligé de partir en voyage et a dû coucher dans un hôtel inconnu, réveillé par une crise, se réjouit en apercevant sous la porte une raie de jour. Quel bonheur c’est déjà le matin ! Dans un moment les domestiques seront levés, il pourra sonner, on viendra lui porter secours. L’espérance d’être soulagé lui donne du courage pour souffrir. Justement il a cru entendre des pas ; les pas se rapprochent, puis s’éloignent. Et la raie de jour qui était sous sa porte a disparu. C’est minuit ; on vient d’éteindre le gaz  ; le dernier domestique est parti et il faudra rester toute la nuit à souffrir sans remède.”
Du côté de chez Swann (A la recherche du temps perdu), Marcel Proust
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l'amour sain
Douceur et tendresse. A mes yeux, ce sont les mots qui te décrivent le mieux. Ta douceur et ta tendresse enivrent absolument tout mon être, me permettant de me sentir apaisée et calmée au moindre contact entrepris avec toi. C’est d’ailleurs la douceur que tu as dégagé ce premier soir qui m’a littéralement fait tomber amoureuse de toi. Parce qu’il s’agit vraiment d’une chute. Une chute inattendue, qui renverse et déséquilibre tout un monde déjà peu solide.
Si on me demandait ce que je préfère chez toi, je pense que je répondrai qu’il s’agit de ton rire. Ton rire est doux et si sincère qu’il me transporte à des kilomètres de l’endroit où je me trouve. J’aime l’entendre raisonner dans l’espace, mais surtout, j’aime te voir rire. Ton regard si assuré s’en va et laisse place à un regard plus innocent, vivant le moment présent sans se soucier du reste. Mais j’aime par-dessus tout ce que tu représentes. Cette jeune femme confiante et déstabilisante lorsqu’elle danse sous le rythme de la musique, celle immensément bienveillante et empathique avec le public qu’elle accompagne dans le cadre de sa profession, celle plus mature et posée avec qui j’apprécie parler des heures durant, ou encore celle plus vulnérable et émotive qui se laisse aller �� ses sentiments et accueillent ceux des autres avec tolérance.
J’aime particulièrement l’attention que tu portes à chacun de tes gestes quand ils me sont adressés. J’aime sentir tes doigts parcourir ma peau et me faire frémir à chaque instant où ton contact électrise mon corps. J’aime la manière dont tu me prends dans tes bras à la sortie d’une douche, juste avant un départ, au réveil matinal ou en soirée tardive. J’aime le son de ta voix qui résonne au creux de mes oreilles. J’aime sentir tes mains glisser contre ma nuque pour m’attirer vers toi et m’embrasser tendrement. J’aime le goût de tes lèvres contre les miennes, et j’aime encore plus lorsque ces dernières laissent place à ton si joli sourire. J’aime particulièrement l’odeur de ton corps, et la douceur de ta peau. J’aime te voir fermer les yeux lorsque je balade le bout de mes doigts de tes cheveux à tes épaules, de tes épaules à ton dos, de ton dos à ton visage. J’aime l’air que tu prends quand tu n’as pas envie que je m’en aille ou que je défasse notre contact. J’aime l’écoute que tu me proposes et ta voix si douce que tu prends lorsque j’ai besoin d’être calmée et rassurée. J’aime t’entendre me dire que tu seras là pour moi et que tu m’accompagneras dans le combat de ma propre vie. J’aime la manière dont tu prends soin de moi en tout point et j’aime aussi la façon que tu as de me faire l’amour tout en prenant en compte mon passif.
En réalité, je crois que j’aime tout de toi, car tu es tout ce que j’ai toujours souhaité trouver. Tu m’offres un espace sécurisant, tu me promets une écoute attentive et compréhensive, tolérante et bienveillante. Tu es réfléchie et posée dans nos discussions, qu’elles soient superficielles ou profondes. Tu es cet amour sain que je n’attendais plus, celui qui te remet sur le droit chemin et te montre à quel point la vie peut être vécue autrement. Tu es véritablement ce halo de lumière qui éclaire mes nuits les plus sombres et me donne la force de m’accrocher, même lorsque mes pires démons me poursuivent et me trainent vers le bas. Ta main tendue me permet de me relever et de marcher toujours un peu plus loin que les fois précédentes.
Je ne peux décrire aujourd’hui tout ce que tu représentes à mes yeux, mais je peux affirmer que tu m’apaises profondément et soulage mes maux par ta simple présence. Quel avenir pour nous ? Seul le temps nous le dira. Et même si je suis complètement terrorisée par ce que je ressens pour toi et que je visualise à quel point la chute pourrait être douloureuse et conséquente, je ne peux m’empêcher d’être auprès de toi. J’ai tenté de me protéger, tu sais ? Moins attendre, moins ressentir ton absence, moins avoir besoin de ta présence, de tes bras, de ta voix, de tes mots. Mais la vérité est que je n’ai pu rien contrôler depuis le jour où je t’ai rencontré sur cette plage. Sans me l’avouer directement, je savais que c’était toi, cette histoire qui allait me renverser pour une vie entière. La seule chose que je pourrais souhaiter, c'est que tu ne t'en ailles pas, que tu ne t'en ailles jamais. Parce qu'il y a eu un avant toi, mais il y aura également un après toi que je ne souhaite jamais connaître. Parce que je n'imagine plus ma vie sans que tu en fasses partie.
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hocarre · 2 years
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Wanted-Possible Fin
Voila une petite fanfic sur mon univers, et c'est grâce à #Alyss_IX qu'elle existe, cette coquine m'a fait une belle surprise que vous verrez en fin de poste. Mais du coup, par rapport à l'univers, il se peut qu'il y est des termes que vous risquer de ne pas comprendre, mais pas grave, je suis gentille je vais essayer d'expliquer. Bonne lecture Vous pourrez aussi le retrouver sur le site: https://archiveofourown.org/works/40519200 J'ai classé cette fic' pour explicite suite à l'image. Il n'y a rien de choquant en soit, vu que les personnages sont torses nus, mais je préfère prévenir par sécurité pour les personnes mineurs.
(Cet univers et cette image ne vous appartiennent pas, je vous remercie donc de respecter notre travail et de ne pas vous en service pour un but lucratif sans contacter et avoir l'autorisation de la personne créatrice.).
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Ils avaient gagné. Plus de Souillés, si ce n'est les derniers qu'ils devaient éliminer, mais au moins, sans la présence de la mère noire, de sa magie et de ses agents, ils n'avaient plus la capacité de se multiplier. Ce n'était plus que de simples monstres. Mais ils avaient perdu aussi de précieux membres. Lil et Ium avaient péri en éliminant Isydriss, Aurore avait rejoint Evangelyn pour s'établir dans les terres dévastées de, pour sauver les gens présents et vivre leur amour parfait.
Et Parish ….. La fougueuse jeune femme avait disparu du jour au lendemain sans un mot, certainement à la poursuite des Glorieux pour les éliminer, ou bien pour trouver la paix qu'elle cherchait tant.
Ces pertes avaient laissé nos deux plus vieux amis seuls, le cœur lourd et avec un chagrin qu'ils avaient fini par noyer dans des quantités inconcevable d'alcool. Ce qui avait fini par les rendre bien éméchés et ils s'étaient mis au lit sans plus de souvenirs de leur journée passée et de ce qu'ils avaient pu bien dire.
Le réveil avait été dur, mais ce n'est qu'un léger mal de tête qui martelait ses tempes et non la terrible migraine de gueule de bois comme tant d'autres auraient dû subir.  ( Note : vu la quantité d'alcool qu'ils avaient bu, c'était le coma éthylique qui aurait tendu ses bras à un Humain normal). Archer sentit le corps lourd et chaud de son compagnon de beuverie qui était collé contre son dos. Son seul bras était coincé sous lui, l'empêchant de sortir de là, si le brun ne se levait pas. D'ailleurs, Henry commençait à se réveiller au vu de son souffle plus court qui venait lui caresser sa nuque.
Le plus jeune des deux finit par ouvrir ses yeux bleus dignes d'un félin et il regardait la nuque face à lui et soupira quand il vit qu'il ne pouvait pas récupérer son bras.
-Tim' s'il te plaît, j'aimerai me lever et prendre un bain.
Timothy sourit et se retourna vers son camarade, coinçant toujours son bras sous lui.
-Moooh la belle au bois dormant n'est pas censé ronchonner de si bon matin.
Le soupir exaspéré du blond le fit encore plus sourire. Cela faisait des années qu'ils n'avaient pas partagé la même couche, ne prenant plus trop de mission ensemble et à la fin, de mission en extérieur vu qu'ils ne leur restaient plus qu'une seule vie.
D'ailleurs, un souvenir lui revint et il passa une de ses mains derrière la tête de son camarade et glissa ses doigts dans les mèches douces et blondes, faisant rougir légèrement le plus jeune.
- Tu te souviens de la première fois où on a dormi ensemble ?
Bien sûr qu'il s'en souvenait, c'était quand le jeune Henry, encore humain avait été blessé par une putain de Souillée. Il faut croire qu’Henry n'avait pas oublié vu la rougeur qui se dégagea de ses joues.
-M'en parle pas, tu avais été insupportable, surtout ….
Timothy rigola sur le fait. - oh oui, mais tu n'avais pas la capacité à te débrouiller seul sur le fait, comme maintenant, une chance que tu sois déjà déshabillé.
Henry ne semblait pas comprendre, puis, vira encore plus rouge qu'il y avait quelques minutes.
-Com … ment? Pourquoi ?
-Ne me demande pas, je ne sais pas, mais vu que tu as un bras en moins, tu ne galéreras pas pour tes attaches.
Pendant la bataille finale et la perte de Lil et Ium, Henry avait perdu son bras mécanique et n'avait pas voulu en re-avoir un, il souffrait bien plus avec la prothèse que sans bras et Timothy avait finalement accepté.
Nasryl, l'apprentie des jumeaux, lui avait trouvé une astucieuse méthode qui scellait désormais le moignon. Et c'était tout un art pour le plus jeune des deux primes présent, de devoir apprendre à dépendre de Tim' pour certaines tâches.
Timothy sortis de ses pensées quand Henry se trémoussa en soufflant presque avec taquinerie que ce n'était vraiment qu'un pervers et qu'il aurait dû le savoir depuis le début.
- Oh, moi ? Un pervers ? D'accord.
Sur ces mots, il tira un peu les mèches d'un blond, presque blanc pour faire relever la tête d'Henry vers lui et lui permettre de l'embrasser. Le blond se raidit contre lui, ne sachant pas comment répondre et Timothy prit les devants, mordillant doucement sa lèvre pour lui faire ouvrir la bouche et venir dans une danse endiablée lui voler le baiser qu'il rêvait de lui donner depuis des siècles.
Il finit par reculer à contrecœur pour reprendre son souffle, mais ses prunelles d'or eurent droit à un spectacle qui lui donna un coup de sang.
Jamais il n'avait vu Henry aussi magnifique, le rouge de ses joues avaient accentué ses petites taches de rousseur qui étaient parsemées sur ses joues et son nez, ses yeux bleus aux pupilles de chat, étaient brouillés par le désir que ce baiser avait libéré, ses longues oreilles rougis aussi, se trémoussaient sans doute par sa timidité. Mais sa main, rendu calleuse par le maniement de la hache vint se poser avec douceur sur son ventre.
Il n'y eut plus un mot pendant quelques minutes, juste leur souffle qui s'entremêler en douceur puis Timothy revint embrasser l'ancien humain avant de pouvoir lui montrer oh combien, il pouvait être pervers
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areyouelectric · 29 days
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Cafeïne
Concerto pour cafetiere doté d'un intelligence artificielle
Dans l'aube frissonnante, un rituel s'éveille,
Une tasse en main, le monde semble s'arrêter,
C'est le café, noir comme la nuit, qui merveille,
Un nectar brûlant qui promet de tout révolutionner.
Oh, douce folie, quand le premier sip s'infiltre,
Les neurones dansent, les idées font des cabrioles,
C'est un cirque dans la tête, un vrai spectacle d'artiste,
Le café, c'est ma potion, mon élixir qui décolle.
Les arômes s'envolent, tourbillons de fantaisie,
Chaque goutte est un univers, une galaxie,
Dans cette tasse, je trouve l'infini,
Et un chaos délicieux qui me dit oui.
C'est un voyage au-delà des sens, une odyssée,
Le café du matin, c'est ma quête, mon Everest,
C'est l'explosion du soleil, une éternité,
Dans ce petit moment, je suis le maître de la fête.
Alors, trinquons à cette folie matinale,
À cette première tasse, mon rituel vital,
C'est plus qu'un réveil, c'est un carnaval,
Le café, c'est mon amour, mon éveil original.
©AI St Gery 2024
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cellobis · 1 month
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On attend
tant des caresses…
Mon cou posé sur ton épaule
Mon ventre sur ton dos
Une main dans tes cheveux
L’autre paume ouverte sur ton ventre
Qui le pétrit doigts grands ouverts
Comme pâte en boulange
Et cette part de moi entre tes fesses
Mes jambes dans les tiennes
Les pieds en caresses douces
Orteils ouverts qui vont et viennent
Tout ce temps où tu te laisses faire
Passivité du réveil
Jusqu’à ce que ma main
Du ventre descente là
Et que tu te retourne d’un coup sur moi.
Qu’est-ce qu’un corps nu est beau
Caresse des yeux qui se dévorent
Qu’est-ce que des mains nues sont belles
Caresse de la peau tout entière
Qu’est-ce que des pieds nus sont beaux
Caresse des sens, des odeurs authentiques
Qu’est-ce que des corps nus sont beaux
Quand ils se cherchent et puis s’enlacent
Quand ils se mettent à danser
Tout juste avant la transe
Avec toute la peau du ventre
Qu’est-ce que les yeux nus sont beaux
Nus alors dans le profond des regards
Quand eux savent déjà que les sexes avides
Vont enfin arriver loin et profonds
Qu’est-ce que les sexes sont beaux
Quand tendus vers l’infini
Ils s’élèvent vers les cieux
Guidés par le jeu des jambes lisses
Qu’est-ce que les bouches sont belles
Lèvres pulpeuses qui lèchent
Et se délectent et s’enserrent
En orbitale sublime
Comme celle du ciel qui abrite nos vies
Peau, tu fais des mains et des pieds
Pour nous encercler nos cœurs battants
Pour préserver nos âmes d’enfants
Qu’est-ce que la peau
Des corps nus des amants qui s’aiment
Est belle quand toute nue sans retenue.
Cell.
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docteursmarrito · 2 months
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La première étape du rétablissement après une augmentation mammaire se déroule en fait avant même l'intervention chirurgicale. Prenez contact avec des amis ou des membres de votre famille et mettez en place un système de soutien pour les jours qui suivent l'opération. Il s'agit notamment d'organiser un retour à la maison le jour de l'opération et de trouver des proches qui vous soutiendront et s'occuperont de vous (et de vos enfants) pendant au moins 48 heures après l'opération. Vous ressentirez probablement une certaine douleur et les effets secondaires de l'anesthésie peuvent provoquer des nausées, des maux de tête et de la fatigue. Vous aurez besoin d'aide pour effectuer des tâches simples comme ouvrir le réfrigérateur ou préparer les repas. Une main secourable à proximité est inestimable dans les premiers jours.
Bouger
Votre chirurgien plasticien vous encouragera probablement à bouger dans les premières heures suivant l'augmentation mammaire. Cela signifie simplement que vous devez commencer par faire des promenades douces, lentes et faciles dans votre salle de réveil. Ce mouvement favorisera la circulation et réduira le gonflement. Il réduit également le risque de caillots sanguins postopératoires. Au fur et à mesure que votre énergie revient et que votre douleur diminue, vous pouvez augmenter la distance de marche. Bien que ce mouvement soit une partie importante de la convalescence, vous devriez éviter de lever les bras, d'atteindre ou de soulever des objets jusqu'à ce que vous soyez plus guéri.
Restez surélevée
Garder le haut du corps surélevé après une opération d'augmentation mammaire aidera à réduire l'enflure et les ecchymoses et sera probablement plus confortable au fur et à mesure de votre guérison. Les premiers jours, essayez de vous asseoir pour lire ou regarder la télévision. La nuit, utilisez des oreillers pour maintenir le haut de votre corps à un angle d'environ 45°. Comme il est également important de dormir sur le dos, utilisez des oreillers sur les côtés et sous les bras pour éviter de vous retourner pendant la nuit. Prenez soin de vos incisions Il est très important de suivre les instructions de votre chirurgien plasticien concernant les soins à apporter aux incisions. Cela permettra d'éviter les infections, d'assurer une cicatrisation optimale et de minimiser les cicatrices. Votre chirurgien vous conseillera d'éviter les bains, les piscines et les jacuzzis jusqu'à ce que vos plaies soient complètement cicatrisées. Après 48 heures, vous pouvez prendre une douche, mais utilisez de l'eau tiède, pas chaude, et séchez délicatement la zone d'incision en la tapotant. Changez vos bandages pour garder votre incision propre et si vous avez des drains post-chirurgicaux, suivez les instructions de votre médecin.
Alimentez votre rétablissement
Des aliments sains et nutritifs avant et après l'opération favoriseront votre rétablissement. Les aliments riches en vitamines A, C et en zinc contribueront à prévenir les infections et à soutenir le processus de guérison. Des niveaux suffisants de vitamine K sont essentiels pour une coagulation sanguine saine. Les protéines maigres soutiennent votre santé immunitaire et fournissent les éléments constitutifs des nouvelles cellules tissulaires. Pendant que vous vous préparez à l'opération et que votre appétit revient, optez pour des protéines maigres comme les œufs, les noix, le poisson et le poulet :
des protéines maigres comme les œufs,
les noix,
le poisson
le poulet
des céréales complètes comme le riz brun et le quinoa
Une variété de fruits et de légumes colorés comme les pommes, les bananes, les baies, les poivrons rouges, les patates douces, les légumes verts, les carottes et les betteraves.
Des produits laitiers comme le yaourt grec et le fromage
Des graisses saines comme l'huile d'olive, les noix et les graines, et les avocats.
Restez hydratée
Une bonne hydratation est un élément de bonne santé à tout moment, mais elle est essentielle après une intervention chirurgicale. L'eau permet d'évacuer les toxines de l'anesthésie, de renforcer votre réponse immunitaire, de favoriser le drainage lymphatique et de prévenir la constipation qui peut être causée par l'anesthésie et certains médicaments contre la douleur. L'hydratation de la peau, en buvant de l'eau et en utilisant une crème hydratante riche, peut apaiser la peau en cours de cicatrisation et la maintenir souple. Remarque : n'utilisez pas de produits hydratants topiques tant que vos incisions ne sont pas bien cicatrisées et suivez les recommandations de votre médecin concernant les produits qui n'irriteront pas votre peau en cours de cicatrisation. Ne pas se décomprimer Après une opération d'augmentation mammaire, votre chirurgien plasticien vous donnera un vêtement de compression à porter. Ce vêtement exerce une pression uniforme sur la zone à traiter et réduit le gonflement, l'inflammation et les ecchymoses, élimine la tension exercée sur les points de suture, soutient les tissus en cours de cicatrisation et peut même contribuer à réduire la douleur et la gêne. La plupart des patients doivent porter leur vêtement de compression chirurgicale.
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produit-lr · 2 months
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Set de Soin Aloe Vera Cherry Bloom
Set de Soin Aloe Vera Cherry Bloom Nettoyage doux au parfum de fleur de cerisier – le retour du printemps ! Un nettoyage en douceur et en profondeur qui libère la peau des traces de l’hiver et la laisse douce, soignée et pleine d’éclat. LR ALOE VIA Cherry Bloom – un réveil printanier pour une peau naturellement belle.
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entomoblog · 3 months
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Ours, insectes, pollen… la nature en plein réveil précoce
See on Scoop.it - Les Colocs du jardin
Sur les hauteurs pyrénéennes, pissenlits et violettes pointent leurs fleurs à cause des températures particulièrement douces. Ce printemps en hiver dans le sud du pays peut nuire aux insectes pollinisateurs et aux arbres fruitiers.
  par Margaux Lacroux
publié aujourd'hui à 7h45
  [Image] Certains végétaux, plus sensibles, ont déjà commencé à se parer de fragiles fleurs. (Franck Guiziou/Hemis.AFP)
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