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#lecture du quotidien
fidjiefidjie · 11 months
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"Lecture du quotidien"
Peinture à l'huile 📰 🎨 2013/14 © Alain Pontecorvo
Bel après-midi 👋
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thedenmdy · 2 months
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Accessibilité, design, codage… : par où commencer pour le (re)design de mon forum ? (2/2)
Ceci est la suite de mon premier post disponible ici ! (je suis en galère sur la mise en page, bear with me KLJDHSD) -- Suite aux différents questionnements qui viennent nourrir ton processus de design, on passe à un peu plus tangible.
Conceptualisation : Comment ?
Comment est-ce que tu peux atteindre les objectifs que tu t’es fixé dans les questions précédentes ?
Ça peut passer par une liste des templates que tu veux revoir en priorité, ça peut passer par des checklist de fonctions à intégrer à ces templates pour ne rien oublier.
Personnellement, je recommande de passer par une étape de wireframe pour ne pas partir trop à l’aveuglette et garder le cap sur la quantité de travail à venir !
Qu’est-ce qu’un wireframe ? En gros, dessiner des grosses boîtes pour symboliser tes fonctions, et bricoler un squelette de page avec pour savoir comment structurer ton nouveau design sans rien oublier ! Un wireframe prend n’importe quelle forme, du gribouillis sur papier au Figma collaboratif en passant par des post-its, c’est toi qui décides ce qui te parle le plus !
Voici une liste de petits conseils en vrac à garder en tête lorsque tu t’approches de la construction tangible de ton nouveau design :
Concentre-toi sur les fonctions qui font vivre le forum en priorité 🔥
Tu veux donner l’espace à tes membres pour écrire et construire leurs histoires et leurs personnages, pour échanger entre joueur.se.s en paix ! Contrairement à ce qu’on a laissé s’installer comme standard, il vaut mieux parfois éviter de se disperser et de trop en faire au risque de non seulement rendre l’expérience trop complexe pour tes membres, mais aussi de te mettre une pression énorme en tant que staff.
Le coeur de nos forums, c’est le RP sans distraction (écriture comme lecture), mais aussi la création d’univers avec les médiums que chacun.e préfère ! Ça passe aussi par le confort que tu peux apporter en proposant une interface claire qui les mettra en confiance pour créer. Par exemple, passer 75% du temps d’écriture à débuguer un code de fiche n’est pas très motivant pour la créativité (sauf pour les bouffeurs de cartes graphiques de ce monde, je me compte dedans 🤡). De même, perdre du temps pour retrouver X ou Y information parce que la navigation est trop complexe ou les annexes peu lisibles dissuadent également de potentiels nouveaux arrivants !
N’aie pas peur de jeter tout ce qui est superflu - promis, ça va aller ! 🙆‍♀️
As-tu réellement besoin de ce champ “inventaire” dans le profil des membres ou est-ce que ça peut simplement être une liste dans un post dans la gestion des personnages ? Est-ce que toutes les informations affichées sur ma page d’accueil sont-elles utiles au quotidien et/ou très nécessaires ? On l’a tous.tes rencontré, ce problème…
Retirer ce qui n’est pas utile, c’est non seulement un gain de place et d’espace pour améliorer la lecture de ton forum, mais aussi un gain de temps et d’énergie pour toi, codeur.se, graphiste, admin qui doit maintenir ton forum, que de ne pas s’embêter avec 20 différents champs de profil dans un mouchoir de poche, ou des citations vagues pas toujours très claires ni très utiles dès qu’il y a un blanc à combler.
C’est un peu la technique Marie Kondo, mais pour les interfaces web, et peut-être en un poil plus radical. If it does not spark joy (ou si ça ne vous est pas utile au quotidien), alors tu peux jeter - ça ne te manquera probablement pas ! Et rien n’est définitif. Si finalement, ça s’avère important, tu le verras très vite !
L’accessibilité web, c’est tout d’abord pour les utilisateur.rices en situation de handicap, évidemment. C’est très important, c’est le but prioritaire de l’initiative. Mais si tu peux et veux aller plus loin, ça ne s’arrête pas là !
C’est aussi rendre ton forum utilisable et inclusif pour des membres qui n’ont pas forcément les moyens de posséder du matériel dernier cri, c’est le rendre accessible aux potentiels membres qui ne vivent pas dans une grande ville et/ou avec une connexion internet datée…
L’accessibilité web au sens large englobe tout profil d’utilisateur pouvant être défavorisé.e d’une manière ou d’une autre (par des troubles physiques, neurologiques, par leur milieu social, par leur localisation géographique…) qui l’empêcherait de pouvoir venir s’amuser avec d’autres joueur.se.s…
À titre d’opinion plus personnelle, j’aime aussi penser que l’accessibilité web dans sa mission la plus large devrait également englober l’inclusivité ; parce qu’un espace, une communauté ou un produit qui discrimine d’une quelconque manière n’est à mon sens, tout simplement pas accessible par définition.
Commence ton nouveau design avec les best practices courantes en tête, et tiens-toi y au maximum !
C’est peut-être plus facile de commencer de quasi-zéro, plutôt que de repasser balise par balise sur un code déjà créé (peut-être par d’autres personnes, peut-être ayant vu passer de nombreuses modifications au fil du temps… un casse-tête en perspective).
La base du Blank Theme de Geniuspanda propose une bonne base propre si tu es découragé.e par les thèmes de base de Forumactif (as you should, c’est un joli bazar).
Parmi les conseils et best practices plus techniques à garder en tête lorsque tu construis ton design d’interface, en voici quelques-un (mais mes collègues créateur.rices ont déjà beaucoup écrit à ce sujet, quelques liens sont dispo en fin de post !)
➡️ Tu connais le laïus des tailles de typo… on reste à 14px minimum pour le texte courant, et des interlignes de 150% de la taille du texte !
Le choix des typographies également est important - garde les zigouigoui fancy pour des gros titres seulement, et fais dans la simple sans-serif/sans empâtements (de type Helvetica/Arial) pour le corps de votre texte !
Les typographies serif/à empâtements (de type Times) sont faites pour l’imprimerie, pas le web… si tu y tiens, elles peuvent cependant faire de très bons titres, si la taille de caractère est suffisamment grande !
➡️ Le gras, l’italique, les couleurs, les paragraphes clairement définis… sont des éléments indispensables à la lecture de ton contenu, surtout s’il devient long.
Ils ancrent l’oeil lorsqu’on parcourt la page et nous aide à lire plus rapidement et sans s’épuiser, et attirent notre attention pour mieux se concentrer !
Attention aux choix de couleurs : outre le contraste et les potentiels membres atteint.e.s de daltonisme, n’oublie pas non plus le changement entre light et dark mode, par exemple ! Cette teinte de rouge bordeaux sera très bien sur fond clair, mais si la moitié de tes membres utilisent le dark mode, c’est foutu…
➡️ VIRE MOI CE TEXTE JUSTIFIÉ DE LÀ ! (je rigole zéro I will die on this hill .) (vas-y, je regarde .) (👁️ 👁️)
Trève de clowneries, pour le web en particulier, même si beaucoup trouvent ça visuellement “satisfaisant”, la justification est un désastre de lisibilité. Les espaces entre les mots d’une police de caractères sont précisément calculés pour faciliter la lecture et le mouvement de l’oeil ; par défaut, la justification dérègle et déséquilibre ce travail.
C’est un mode d’alignement qui est fait pour des paragraphes de texte aux largeurs précisément calculées (du genre : colonnes dans un journal) et donc fait pour l’imprimerie, et pas pour des écrans et des interfaces responsive à largeur variable !
➡️ Le scroll interne, c’est (pour la majorité des cas) démodé : dit comme ça, c’est un peu sensationnel, mais c’est réel.
Autrefois, on voulait tout caler dans une seule page au maximum, avoir toutes nos informations dès le premier chargement. Certes, avoir les informations importantes en haut de page et même above the fold (avant de commencer à descendre dans la page au-dessus de la bordure du bas de la page) est bien, mais ce n’est plus aussi important qu’avant. Dites merci aux smartphones et aux réseaux sociaux aux scroll infinis, qui nous ont clairement fait accepter le geste comme partie intégrante de notre expérience web !
N’aie pas peur d’avoir des longues pages : si le contenu est clairement lisible et structuré, ce n’est plus un problème. Il vaut mieux être transparent.e sur la vraie longueur de tes pages d’emblée et la montrer à tes membres dès le chargement de la page, plutôt que de tout planquer dans des petites pochettes-surprise au scroll interminable et souvent très étriquées.
➡️ Optimise tes images dès que possible : une image devrait idéalement peser moins de 500Kb, 1MB peut-être maximum si il s’agit d’une image importante (par exemple, un header ou un fond). Limite l’utilisation de gifs animés au minimum, et veille à ce qu’ils ne soient également pas trop lourds. Pour optimiser tes JPEG ou tes PNG, compresse-les sur Photoshop ou similaire à l’export d’abord, puis tu peux également les passer à la moulinette Tinypng pour diminuer encore leur poids !
➡️ Less is more : laisse respirer ton forum !
C’est important pour la hiérarchie des informations, et pour pouvoir lire le contenu sans se fatiguer. Un espace vide n’est pas une mauvaise chose !
Alternativement et débat peut-être parallèle, j’aimerais pouvoir déconstruire cette idée reçue qui s’est établie au fil du temps que plus il y a de choses, mieux c’est. Les forums rpg sont victimes d’une course au toujours plus pour se démarquer, qui est très “naturelle” d’un point de vue social, concurrentiel et au fil de l’évolution des modes. Ça a aussi toujours été au détriment de l’accessibilité - ce n’est pas nouveau (fallait voir la gueule des trucs en 2005 je vous jure, on se rend vraiment pas compte du chemin parcouru KDJSHD).
Mais en 2024, non seulement on a des voix pour se rendre compte qu’on peut et doit mieux faire, mais aussi les outils pour ! C’est difficile à intégrer et ce sera une idée pré-concue qui risque de durer encore longtemps, mais un forum simple et épuré n’est pas un mauvais forum ! Il y a d’autres moyens de construire un univers original, créatif et visuel que par l’accumulation et le maximalisme ambiant qui s’est installé au fil des années, au détriment de beaucoup d’autres choses importantes (perte de temps de construction/maintenance, pression de la surenchère, diminution des performances techniques/augmentation des temps de chargement, et, évidemment, le manque de lisibilité et accessibilité).
Si nos parents (et même nous encore) étions capables de nous projeter dans des jeux de rôle sur table sans rien d’autre qu’un MJ et une fiche de personnage gribouillée sur un bout de papier, je suis persuadée qu’on n’a pas besoin de tout ça pour créer et écrire sur Internet !
Disclaimer de fin
Celleux qui connaissent mes projets pourraient me jeter la pierre du “faites ce que je dis et pas ce que je fais” là dessus, je plaide coupable. Personne n’est parfait, aucun forum n’est parfait !
Le mien comme tout autre a son lot de problèmes et de points à améliorer dont le staff est conscient, pour diverses raisons pour la plupart historiques, et est victime d’une tendance très personnelle à vouloir être toujours trop exhaustive (mais je me soigne… un peu… vous pouvez constater la longueur de ce post, c’est compliqué LOL). Et pour chaque problème réglé, peut-être que de nouveaux apparaîtront ailleurs.
Mais avec le temps, ça se corrige ! Tous ces points sont des choses que l’on peut améliorer petit à petit, en remettant nos choix en question régulièrement après un peu de recul.
À titre d’exemple, on travaille (lentement) en ce moment sur une grosse refonte du code et du design (le gros de la version actuelle datant de l’été 2022), avec une nouvelle revue de la typographie et de l’utilisation de l’espace qui se fait évidemment toujours trop tarder, mais aussi avec une emphase particulière sur l’optimisation des scripts additionnels du forum. Ajoutés récemment dans une phase initiale de test pour juger de leur accueil dans la communauté, ils sont cependant mal optimisés (tournent à vide sur des pages sur lesquelles ils ne sont pas utiles, demandent trop de ressources…). Ils sont même aujourd’hui sont une très grosse cause de nos problèmes de performance actuellement, et posent souci à plusieurs membres dont le matériel a du mal à suivre, ce qui n'est franchement pas viable. Avec cette refonte, on essaie de nous recentrer sur le “où”, “quand” et “comment” : sur quelles pages et à quel moment de mon utilisation du forum ces gros scripts sont-ils nécessaires ? Comment puis-je les réorganiser avec les outils que Forumactif me propose ?
En conclusion…
Si le débat ou la démarche de refaire toute ton interface te fait peur, c’est normal !
Déjà, Forumactif n’aide pas (trop - pour mettre le nez dans du vrai webdev quotidiennement, ça pourrait être bien pire, honnêtement. Le service proposé a un potentiel immense pour quelque chose de 100% gratuit !), notre matériel de base n’est pas optimisé ni facile à comprendre pour les plus novices. Et bordel, un forum, c’est pas juste une page statique, c’est une interface super complexe, quand on y pense !
Mais aussi, il s’agit d’un hobby, et il n’y a pas vraiment de “bon” moyen universel pour essayer d’améliorer l’accessibilité et l’usabilité de son forum. On fait avec notre temps libre et nos connaissances, et si vous n’avez pas le temps et les capacités de pousser plus loin que des tailles de police ou d’interligne, eh bien, au risque de me répéter, j’ai envie de dire que c’est déjà mieux que rien.
Toute initiative peut être une bonne initiative, tant que tu la prends ! La première étape est d’être conscient.e des améliorations possibles et d’accepter qu’on devrait mieux faire quand on le peut.
Je ne saurais que vous encourager à entamer la démarche, le reste viendra en temps et en heure - que ce soit en termes de temps libre, d’énergie ou de connaissances !
Et surtout : demande-toi toujours “pourquoi” 🫶 Merci d'avoir lu jusque là et : courage, tu peux le faire !!
Quelques ressources utiles
Pour se renseigner
Le manifeste du W3C sur l’accessibilité web
The ultimate UX Design Thinking par Annie Dai (en Anglais)
Overlay Fact Sheet partagée par @brunswicked
Tutoriels et conseils
La section tutoriels du forum du Blank Theme par @code-lab
Rendre vos forums plus accessibles par @noxeternam
Conseils d’accessibilité graphique par @andthesunrisesagain
Tips d’optimisation de votre design par @aeroplvne (la bise !)
Installer un dark/light mode par @decrescxndo
Mon petit plaisir du lot pour l’inspiration…
Je vous conseille de lire la série de posts de @code-lab sur le développement du design de What Remains (1 - 2 - 3 - 4)
Même si ça peut paraître être une dose de travail et de recherche assez énorme pour quelque chose que vous faites dans votre temps libre, c’est simplement très intéressant pour observer la démarche de design dans ses phases de construction et avec des visuels à l’appui !
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ernestinee · 1 month
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"On est toujours des singes essayant d'exprimer nos pensées avec des grognements, alors que l'essentiel de ce que l'on aimerait communiquer reste coincé dans notre cerveau."
J'ai terminé "Là où les arbres rencontrent les étoiles", de Glendy Vanderah.
On dirait un livre feel good en lisant le résumé: C'est l'histoire d'une doctorante en ornithologie, Jo, qui rencontre un jour une jeune demoiselle, Ursa, lui annonçant qu'elle est une extraterrestre, qu'elle a emprunté le corps d'une enfant qui venait de décéder et qu'elle cherche 5 miracles, après quoi elle retournera sur sa planète. Jo, plutôt habituée à être une ermite dans la forêt, dans ses recherches et dans sa méfiance va voir son quotidien s'enchanter petit à petit. Les personnages : Jo, Ursa et Gabe (le voisin) sont aussi attachants qu'ils sont cabossés.
Joli pitch, lecture chill du dimanche aprèm ? Sur Babelio, les critiques les moins sympas parlent d'un style trop simple, d'une fin attendue et un peu trop naïve mais c'est précisément ce qu'on attend d'un livre feel good, non ?
Ce sera un peu plus profond que ça, puisque l'histoire abordera sans filtre des sujets plus graves comme notamment le cancer, la dépression, le pardon, l'amour et la résilience.
J'ai passé un moment agréable, la plus grande partie de l'histoire se déroule dans la forêt, j'ai trouvé les descriptions immersives et je ressentais comme un apaisement quand les personnages revenaient de la ville, prenaient des routes de plus en plus isolées pour ensuite se retrouver parmi les arbres. Je me suis moi aussi attachée à Ursa, sans savoir avant la fin de l'histoire si elle venait effectivement d'une autre planète ou si elle s'était inventé une histoire pour remplacer son passé douloureux.
Bon, il y a une histoire d'amour entre Jo et le voisin, ça n'apporte pas grand chose à l'histoire mais ça complexifie les personnages.
⭐⭐⭐⭐⭐ (encore 5 étoiles, ça va devenir une habitude de lire des pépites !)
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from-derry · 2 months
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Voici enfin la tant attendue annexe de la vie quotidienne. C’est en réalité la première partie de l’annexe concernant Derry et de ce fait l’une des plus importantes. Elle pose vraiment les bases du lore.
Quelques petites précisions importantes avant d’entamer votre lecture :
- c’est un premier jet ! Compte tenu du nombres de questions qui trouvent leur réponse dans cette annexe, nous la publions maintenant.
- Elle sera sujette à changements, réorganisation, ajouts jusqu’à l’ouverture du forum.
Vie quotidienne
La vie à Derry est résolument tournée vers la survie de la communauté. On organise le quotidien autour de tâches utiles, voire essentielles au bon fonctionnement général. Il est attendu que tout le monde participe à l’effort collectif.
Technologie :
L’eau courante et l'électricité sont présentes à Derry, sans que personne n’en connaisse l’origine. 
Il n’existe aucun moyen de communiquer avec le reste du monde. Internet, le réseau téléphonique, la radio, rien ne semble fonctionner à Derry. Parfois, si on joue avec les stations de radios, il peut vous sembler entendre des voix ou de la musique, mais c’est bien souvent très fugace. 
A l’intérieur de Derry, les communications par talkie-walkies fonctionnent, pour peu d’avoir du matériel fonctionnel. Chaque leader de groupe de la communauté en possède un qui permet de communiquer entre la ville et la maison en cas d’urgence. 
Il arrive que certains objets électroniques s’animent seuls sans que personne n’y touche. Les lumières s’allument aussi parfois seules... ou s’éteignent. Les habitants ont pris l’habitude de l’ignorer. 
À Derry, l’utilisation des appareils électriques modernes est assez aléatoire. Parfois cela fonctionne, parfois pas du tout, sans qu’aucune logique ne se démarque. Il n’est pas toujours possible de recharger ces derniers. 
Nourriture et repas : 
Les habitants de Derry vivent en autonomie complète et ne peuvent consommer que ce qu’ils trouvent ou produisent. Les épices se font rares, de même que les sucreries, le café ou tous vivres de la sorte. Les habitants produisent par contre de l’alcool artisanal, pas toujours très bon, mais efficace. Il est fait souvent à partir de pomme de terre ou de maïs. On y distille aussi de l’excellente eau de vie à partir de la production de fruits. 
Au centre bourg, les repas sont traditionnellement servis au diner et il est de coutume d’aller manger le matin afin de partager avec le reste de la communauté. En journée, le diner est ouvert à tout le monde pour un café ou une collation. Il est possible, pour les habitant·es du centre bourg de venir le soir prendre à manger à emporter pour celles et ceux qui ne cuisinent pas. 
A la maison commune, les repas sont pris en commun et préparés à tour de rôle par les résident·es selon un calendrier pré-établi. Il n’est pas obligé de manger ensemble, mais les repas sont souvent partagés entre la cuisine, la salle à manger et le salon en fonction des conversations. 
Locomotion :
S’il y a des voitures à Derry, on ne trouve pas d’essence autre que celui provenant des véhicules échoués dans la ville. On s’y déplace principalement à pied ou à vélo. Les véhicules fonctionnels sont réservés aux urgences. 
Santé et hygiène :
L’accès aux médicaments est aussi strictement régulé. Ces derniers sont une denrée particulièrement rare. Il arrive parfois à un habitant chanceux de découvrir au hasard de ses promenades une trousse de secours. Pour la majorité des soins, il faut compter sur le savoir collectif qui se transmet au fil des générations et de la formation des nouveaux soignants. Les produits d’hygiène et de soin sont principalement produits par les herboristes. 
Saison et rythme de vie :
La vie de Derry est principalement dictée par les saisons et l’heure à laquelle le soleil tombe. Ainsi, la période hivernale est plus morne que l’été. Les sociabilités se font et se défont au fur et à mesure des saisons. 
Le temps d’activité ne s’organise pas en horaire de bureau, mais en fonction des besoins ou de la demande. Certains rôles sont plus demandeurs que d’autres. A quelques exceptions comme le travail d'élevage, il est rare qu’on occupe toute la journée son poste, c’est plus souvent en demi journée qu’on s'organise. 
Moeurs générales :
Derry vit coupée du monde et de son évolution générale. L’arrivée de nouveaux habitants dans la ville donne toujours la mesure du temps qui est passé, plus que n’importe quelle technologie devenue obsolète. On peut évaluer le temps vécu à Derry à la mentalité de chacun·e. 
Talisman :
Il est de coutume d’accrocher près de l’entrée principale un talisman. Celui-ci est gravé dans le bois, la pierre ou dans un bout de poterie. On y reproduit des symboles dont personne ne connaît le sens exact. La croyance est qu’il empêchent les créatures de passer par l’entrée protégée. On ignore s’ils ont un véritable effet. Personne à Derry ne sait qui a trouvé ou inventé les talismans, mais ils sont en place depuis toujours, semble-t-il. Personne ne s’est risqué à sortir avec un talisman autour du cou la nuit pour s’assurer qu’ils étaient réellement efficaces. Difficiles à reproduire, ils s'abîment rapidement, se brisent assez souvent lorsqu’on fait cuire la poterie et trouver des pierres suffisamment grosses et non friables pour les graver est souvent compliqué. Ils sont donc rares et considérés comme précieux. 
Sanctions :
Il n’existe pas de lois à proprement parler à Derry, outre la convention du partage des biens. Les shérifs des années passées ont néanmoins instauré deux sanctions. 
Construite devant l’ancienne poste, il y a une boite où l’on enferme les habitants durant une nuit pour les punir d’un petit délit. Ceux-ci sont laissés à l’appréciation du shérif en place. De mémoire actuelle, la boite n’a pas été utilisée. Les crimes (comme le meurtre) sont punis par le bannissement - cela équivaut à une peine de mort puisque sans talisman, personne ne survit longtemps dans les bois entourant Derry.  
Cachettes :
Dans les rares cas où l’on se retrouve dehors à la nuit tombée, il existe quelques cachettes connues des habitants. D’un confort rudimentaire, elles ne sont à investir qu’en cas d’extrême urgence et ne garantissent pas une aussi bonne protection que les habitations.  
Confort de vie :
De nombreux objets du quotidien en dehors de Derry manquent ou se font rares. Le plus souvent, c’est le système débrouille qui prime. On recycle beaucoup, on reprise énormément et on tire les machines jusqu'à ce qu'elles rendent l'âme.
Armement :
Les armes à feu sont interdites à Derry, du moins en principe. Il y en a quelques unes à dispositions chez le Shérif et sous contrôle d’Isidro à la maison commune, mais il est admis que sauf raisons particulières il n’est pas autorisé d’en posséder. Bien sûr, il est toujours possible de contourner la règle et d’en dissimuler mais si on découvre la vérité, gare aux conséquences. 
Relations centre-bourg / maison commune :
Les relations entre la maison commune et le Centre-bourg sont dans l’ensemble plutôt bonnes. L’ouverture de la maison commune a laissé néanmoins des traces dans la mémoire de Derry que l’on peut retrouver aujourd’hui. Les habitant·es de la maison commune ont tendance à rester ensemble, si bien que lorsqu’ils descendent en ville dans les lieux communs, on peut ressentir une sorte de réserve mâtinée de méfiance. Les habitant·es du Centre-bourg ont toujours l’impression artificielle qu’on vient piquer dans leur garde-manger. C’est notamment grâce au chassé-croisé des activités dans les différentes communautés que l’ambiance reste agréable malgré tout.
Éducation :  
La ville compte très peu d'enfants, l'école ne possède donc qu'une classe unique. On y apprend à lire, écrire, compter ainsi que les connaissances pratiques pour survivre au quotidien à Derry, comme faire son savon, planter des graines, raccommoder ses vêtements, etc. 
Animaux :
On trouve quelques animaux à Derry et plusieurs cas de figure. Certains sont arrivés avec leur propriétaire dans la ville. Certains apparaissent de façon inconnue. Il est possible de les attraper et de tenter de les domestiquer. Le bétail est assez limité : quelques vaches, quelques chèvres, quelques cochons, quelques poules. 
 Concernant le gibier, on trouve principalement de petits animaux sauvages : lapins, oiseaux, lièvre, faisan, etc. Le grand gibier existe mais se fait plus rare. Il faut souvent s’enfoncer loin dans les bois pour le débusquer et cela n’est pas sans risque. 
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NOTE DE LECTURE : Fenêtre sur terre. Franck Bouysse. 2023
L'auteur que je ne connaissais pas m'accueille dans son intimité avec beaucoup de pudeur et d'authenticité. Par ce petit recueil de poèmes, parfois en prose, et de photos en noir et blanc, Franck Bouysse nous invite au recueillement devant la nature et la poésie. Il s'agit pour lui de dire, avec obstination (très beau poème), la quête de cette poésie qui fait son quotidien, en toute simplicité, celle du temps qui passe et de ceux qui peuplent son environnement, insectes ou bien apiculteurs ; lui en fait son miel, et c'est un délice.
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coolvieilledentelle · 10 months
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Tout ce que l’on ne partage pas, du menu détail du quotidien aux gestes d’amour, des lectures anodines aux émotions de la musique, est l’outil efficace du détachement.
Hélène Gestern- (Un vertige)
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harriet-de-g · 4 months
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Toujours mal quelque part
Avoir mal, quand ça dure depuis longtemps, c’est jamais juste avoir mal : c’est devoir adapter son quotidien, gérer l’incompréhension des proches, et faire plein de petits deuils, tout en gardant des espaces de joie. La douleur chronique est un truc qui touche énormément de gens. Pourtant, en dehors des recommandations médicales habituelles, peu de ressources s’attardent sur la gestion du quotidien. Comment on fait quand on n’a pas une thune ? Comment on en parle autour de soi, comment on adapte son existence à une donnée aussi imprévisible ?
Ce zine est un début de piste, qui s’adresse autant aux personnes qui vivent avec des douleurs chroniques, ainsi qu’à celle qui les entoure. Il te dira pas d’aller voir un médecin ou de faire du yoga, tu fais bien comme tu veux. Il existe juste pour te dire qu’il est possible de se rendre la vie plus facile et moins solitaire, même quand on a mal.
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Il a aussi été pensé comme un outil pratique qu'on a envie de garder pas loin, avec des espaces de prises de notes et des illustrations pour accompagner sa lecture 🌱.
"Toujours mal quelque part" est disponible en pré-commande à prix libre. Il suffit de m'envoyer un message privé en précisant ce qu’on veut payer, son mail & selon le mode d'envoi : une adresse. Ce soutient financier servira en premier lieu à imprimer et diffuser ce zine. Plus largement, il contribue à l’existence de mon travail et j’en suis très reconnaissant·e. Comme d’hab, une version en ligne est est disponible en fin d'article.
À titre indicatif ✉️ Pour la poste française, le coût d'envoi est à partir de 2,90€ selon le volume, (1€ pour le reste de l'Europe).
Le zine fait une quarantaine de pages, imprimé sur papier bouffant, intégralement en couleur.
Toutes les références à la fin et bien plus sont répertoriées dans ce post.
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Lien de téléchargement :
En page par page.
En cahier à imprimer et relier.
J’espère que vous aurez autant de plaisir à le lire que moi à le créer, à très vite!
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bibliobouc · 8 months
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"Au fond de chaque mot, j'assiste à une naissance" (hommage paternel)
Signe du destin ou simple coïncidence ? Ce sujet tombe le 25 août. 25 août, jour de l'anniversaire de mon père. Qui plus est, 25 août 2023, date-anniversaire de ses quatre-vingt ans. Anniversaire, un mot qui marque une naissance donc. L'occasion (indirecte je l'avoue mais occasion quand même) de lui rendre un (modeste) hommage.
Hommage à un père qui a consacré sa vie à son travail ... Pour le bien de sa famille .... A l'ancienne. C'est à dire pour que son épouse et ses enfants ne manquent de rien , ne comptant pas ses heures au travail quitte à voir leur jeunesse filer sous ses yeux . L'enfant que j'étais a le souvenir d'un père absent la semaine et présent le temps de quelques heures de partage le dimanche ou durant les seuls congés qu'il s'accordait durant l'été. Alors, sûrement pour contourner son manque d'attention (et pour lui faire plaisir aussi car cela ressemblait à des instants de connivence), j'ai passé de longues heures à l'arrière des voitures durant les leçons de conduite de ses élèves (mon père tenait une auto-école). J'ai appris très tôt à conduire une voiture et partagé avec lui sa seule passion, les courses cyclistes.
Si j'ai eu le confort matériel, je n'ai jamais connu les discussions père-fils, pas d'éducation à proprement parler (le domaine réservé aux mères). Les sentiments ne devaient pas s'afficher, l'éducation sexuelle était tabou, et l’éducation à la culture était signe d’oisiveté. Non, le plus important, de bons résultats à l'école et l'obtention du baccalauréat. Je garde un souvenir ému de la fierté de ce père qui avait un fils diplômé. Lui, qui avait été contraint par son père d'arrêter sa scolarité à seize ans pour le rejoindre à la boutique. Une marque de revanche sur le destin.
Et pourtant, mon père est un homme qui sait montrer sa sensibilité à sa manière. A la naissance de mon fils et de ses preuves d'amour en tant que grand-père (histoire de rattraper le temps perdu) ou à la lecture de ses textes en forme d'hommage lors des anniversaires de famille (tiens, tiens...) . Chaque mot écrit est un clin d’œil à sa jeunesse contrariée, lui le quasi-autodidacte.
Alors aujourd'hui, je lui suis reconnaissant, malgré tout, de l'éducation reçue "à sa façon". On me dit que je lui ressemble, sur beaucoup d'aspects. Et j'en suis fier en quelque sorte. L'acharnement au travail est l'exemple que je n'aurai pas dû suivre mais je lui dois son éternelle bonne humeur et son sourire aux petits bonheurs du quotidien malgré une fin de vie dévouée à ma mère handicapée. Ces quelques mots bafouillés chaque jour depuis le début de ce mois sont une (re)naissance de l'héritage paternel.
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lamangasserie · 8 months
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for the times, they are a-changin
Il y a bien longtemps que je n’ai rien publié sur ce blog. Les évènements rythmant ma vie personnelle ont fait que je n’avais plus d’énergie à consacrer à l’écriture. Ça m’a causé de la peine, je dois bien le dire. L’écriture, qu’elle soit uniquement pour moi ou pour vous, est quelque chose qui me permet de me connecter à moi-même, de revenir sur des ressentis et des émotions vécues. Comme pour m’ancrer à moi-même, pour ne pas me perdre. 
Ceci dit, j’ai récemment publié un article autour de JJBA Battle Tendency et le dessin de mode, sur le blog Nostroblog, disponible ici. C’est sous l’impulsion de Yozo que j’ai pu être publié sur ce blog. Il m’a abordé en me demandant s’il pouvait se servir un vieux fil Twitter que j’avais commencé à écrire sur le sujet, puis la demande s’est mutée en quelques lignes de ma part, au sein de son analyse de Battle Tendency. Comme je suis incapable de faire court et d’être concise, les quelques lignes se sont finalement transformées en un long article complet et à part du sien. En plus de remercier Yozo et Joan (le patron boss ceo de Nostroblog) pour la énième fois de m’avoir invité à écrire sur le sujet, j’ai vraiment envie de revenir un peu sur cet article et son écriture. Au-delà d’être sur mon sujet de prédilection (la mode), l’écriture de cet article m’a fait un bien fou. Comme écrit plus haut, mes circonstances personnelles ont changé et je n’avais plus de temps ni d’énergie à consacrer à l’écriture, à regret. Pourtant, malgré le sujet, j’ai eu énormément de mal à m’y mettre. Je ne savais pas par quel bout prendre la chose, ce n’est que plus tard dans ma réflexion que je me suis arrêtée sur le dessin de mode spécifiquement. J’ai eu plusieurs faux départs jusqu’au moment où j’ai retrouvé au fond de mes fichiers un début d’article sur le sujet. C’est avec un peu de honte que j’avoue avoir écrit l’introduction de cet article il y a quasiment 2 ans… Je n’étais jamais allé au bout car c’est un sujet qui revêt de l’importance pour moi. J’avais peur d’en faire n’importe quoi. Comme écrit sur Twitter, « j’ai remis le pied à l’étier de l’écriture », et c’est la confiance que m’a accordée Yozo qui m’y a grandement aidé (ainsi que ce vieux bout d’article). Je n’arrivais plus à me dégager du temps pour écrire, et avec cet article, je me suis vue écrire entre 8h30 et 9h, à réfléchir sur ma pause-déjeuner, dans le métro, etc. Je suis très contente de cet article, d’avoir enfin réussi à l’écrire, d’être aller au bout du sujet. Dire que ça a été cathartique serait exagéré, mais il y a quelque chose de cet ordre-là je crois. Donc un grand merci à Yozo, à Joan et Nostroblog ainsi qu’à la Chiarara d’il y a 2 ans.
Dans les autres titres, j’ai ouvert un autre compte Twitter, cette fois-ci dédié aux travaux de Moyoco Anno, @moyocoanno_art ! Je ne suis pas sûre que ce soit de la véritable news étant donné que ça fait déjà presque 5 mois, mais je tiens à le souligner ici. Je ne rate jamais l’occasion de rappeler que j’adore Moyoco Anno. J’en profite même pour rappeler que j’avais écrit un article sur elle. D’ailleurs, on peut noter dans les Moyoco Anno news qu’elle revient en France très bientôt avec la réédition de Sakuran… :-)
Sans transition, mes lectures de ces derniers temps.
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Il y a quelque temps, j’avais fait un sondage pour que vous m’aiguilliez sur quel manga lire, et vous aviez choisi Miss Ruki de Fumiko Takano. C’est un manga qui a été pré-publié dans les pages du magazine Hanako entre 1988 et 1992. 
Miss Ruki dépeint avec une finesse inégalée le quotidien insouciant d’une jeune célibataire tokyoïte. Peu prise par son travail, Ruki passe la majeure partie de son temps à se rendre à la bibliothèque, à s’adonner à ses hobbies ou à sortir avec sa meilleure amie Ecchan, employée de bureau perpétuellement angoissée.
(résumé de l’éditeur)
Ce qui est très intéressant avec ce manga, c’est que le personnage de Miss Ruki représente très exactement la lectrice Hanako, et, plus largement, la jeune femme tokyoïte de la fin des années 1980. Hanako n’est pas une revue de manga, mais un hebdomadaire féminin. Lancé par Kinameri Yoshihisa (déjà responsable des magazines ultra tendances an an, Popeye et Olive) en 1988, au summum de la bulle économique japonaise, la lectrice Hanako est une jeune femme de 27 ans (l’âge moyen du mariage sur l’aire de Tokyo à l’époque), travaillant, mais préférant s’adonner à ses loisirs. Elle voyage, s’achète de la marque tout en faisant quand même attention à ses économies. Elle ne rêve ni de mariage, ni de grande carrière. En somme, notre Miss Ruki. Trêve d’histoire du magazine Hanako, j’ai aimé lire Miss Ruki. J’ai aimé cette jeune femme insouciante (limite irresponsable), sa copine Ecchan (parfois trop responsable), la finesse du trait de Fumiko Takano, son talent pour dépeindre le moindre changement d’expression, ses compositions de case très variées, et bien évidemment les nombreuses palettes de couleurs qu’elle déploie sur chaque strip et comment elle utilise les couleurs choisies. D’une certaine façon, je me retrouve un peu dans Miss Ruki, et pourtant je n’ai pas eu de coup de cœur ! Il m’a manqué le côté touchant, attendrissant. Je lui préfère ses héritières, comme Michi (Une longue route, Fumiyo Kôno, 2001), Daruchan (Daruchan, Lemon Haruna, 2017), ou même, avec un peu d’imagination, Yumi (Pink, Kyokô Okazaki, 1989). D’ailleurs, cette dernière a vu le manga dans lequelle elle apparaît être pré-publié dans un magazine du même éditeur que Hanako. Miss Ruki restera cependant une bonne copine !
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Bien que Tôru économise afin de pouvoir quitter le cocon familial, le jeune employé s’autorise quelques dépenses pour son loisir: certains dimanches, il prend le train pour se rendre à des hippodromes et prendre les chevaux en photos. Mais un soir où il est de retour du champ de courses, il remarque un homme nettement plus âgé que lui, qui a l’air éreinté. Fasciné par ce col blanc filiforme mais élégant, il l’observe depuis un siège voisin du train, et se retrouve captivé par sa façon de manger et son atmosphère. Alors à chaque nouveau voyage retour dominical, un espoir l’étreint: celui de pouvoir revoir l’homme.
(résumé de l’éditeur)
Il y a déjà plus de trois mois que j’ai lu À vos côtés de basso (aka Natsume Ono), et c’est une lecture qui continue de m’habiter. Elle semble s’être trouvé une place bien au chaud dans mon cœur. Au-delà d’avoir une forte affinité pour sa patte graphique, j’aime aussi chez elle toute la réserve (voire la dignité) qu’elle est capable de mettre dans ses œuvres. Mais surtout, dans À vos côtés, j’ai adoré cette composition de case qu’on retrouve à plusieurs reprises tout au long du manga. Les deux personnages avec entre eux, une bulle de dialogue.
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Ça m’a tout de suite rappelé quelqu’un qui a dit qu’il « se passe toujours quelque chose dans les interstices ». Je n’arrive pas à me souvenir de qui, mais je suis persuadée que c’est Daniel Arasse (allez savoir pourquoi). Puis, quelque temps plus tard, j’ai vu le film Before Sunset (Richard Linklater, 2004), dans lequel Julie Delpy dit:
I believe if there's any kind of God it wouldn't be in any of us, not you or me but just this little space in between. If there's any kind of magic in this world it must be in the attempt of understanding someone sharing something.
Je trouve que cette composition illustre parfaitement ces propos. J’aime comment les deux personnages sont physiquement proches, seulement séparés par une bulle qui illustre cet interstice et ce « petit espace entre [eux] » où toute la magie s’opère. In fine, c’est l’intimité naissante entre Tôru et Kinoshita. C’est dépeint avec une telle simplicité, une telle pudeur, mais avec une intensité à peine perceptible. Quelle justesse, quel équilibre de la part de Natsume Ono. À vos côtés est, à mes yeux, la nouveauté la plus précieuse de ces dernières années.
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Alors là, je crois que je tiens un de mes grands coups de cœur de l’année ! Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai) est un manga dessiné et écrit par Keiko Notoyama, et pré-publié dans le magazine Ciao.
Lors du premier jour dans sa nouvelle école, la douce Misaki fait la rencontre du dénommé “roi démon“, Reï, un élève qui règne impunément sur l'ensemble du collège. Si la jeune fille a rejoint cet établissement pour espérer y trouver des réponses liées à la mystérieuse bague de son passé, elle se retrouve malgré elle face à la tyrannie et à l'arrogance du jeune monarque. Mais tandis, qu'en réalité, il tombe petit à petit amoureux d'elle, cette dernière ne semble avoir d'yeux que pour Yôta, un camarade de classe toujours prêt à lui venir en aide.  Pourtant, ce que les deux garçons ne savent pas, c'est que pour Misaki, atteinte d'une maladie rare, le temps est compté... 
(résumé de l’éditeur)
À vrai dire, je ne sais pas vraiment quoi dire. C’est un manga assez simple, les choses s’enchaînent assez vite, et on y trouve énormément de tropes classiques du shôjo, mais quel manga extraordinaire. La première chose qui m’a fait tomber sous le charme a été le personnage principal, « la douce Misaki » comme dirait l’éditeur français. Elle a tout du personnage fragile, mais quel caractère ! Alors qu’elle se fait tourmenter par le roi démon Reï, elle n’hésite pas à répondre par le double. Misaki est malade, elle n’a pas le temps de subir des brimades. Pour autant, elle n’a pas une carapace bien épaisse, car quelques tomes plus loin, elle se montre totalement vulnérable face à ce même roi démon. Je trouve que c’est un bon exemple de personnage bien écrit, elle a de multiples facettes et ne cesse de surprendre la lectrice. Que dire aussi du talent de la mangaka ? Plein de bonnes choses: le dessin est raffiné, et le découpage est spectaculaire. On en prend plein les yeux ! Et bien sûr, par les yeux, je veux dire les yeux typiques de shôjo manga à savoir immenses et scintillants de mille feux ! C’est un manga dont je me retiens de dévorer les tomes tellement je le trouve prenant. C’est dire si je suis accro. Je pense que Tant qu’il est encore temps (je t’aimerai) est carrément en train de redéfinir les attentes que je peux avoir d’un bon shôjo manga pour petite fille !
Puis enfin quelques images de mes lectures… 💭
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Portez-vous bien jusqu’à la prochaine fois. En attendant, on se retrouve sur ce bon vieux Twitter !
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mmepastel · 9 months
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Je l’ai enfin vu ! J’avais un peu peur, je croyais que c’était absolument tragique et dérangeant.
J’ai trouvé que c’était très bien. Remuant, certes, mais très très intéressant.
Sans parler de morale, je suis assez d’accord avec le constat que l’alcool (comme peu d’autres substances de MA connaissance - je ne dis pas qu’il n’y en a pas d’autres-) est un formidable désinhibiteur, et qu’en cela, il permet de sortir de soi-même, d’aller plus facilement vers les autres, de ressentir plus de joie, d’éprouver l’impression plus forte d’être en vie. Les problèmes liés à ces pouvoirs sont évidents, et traités dans le film, diversement déclinés, de la plus légère à la plus tragique.
Je choisis donc dans ce film de m’attacher au parcours lumineux de Martin, joué par Mads Mikkelsen, qui passe de mort vivant à l’envol (cf danse ci-dessus). Il s’éveille, après un genre de coma non éthylique, enterré dans sa propre vie, grâce à l’alcool oui. C’est immoral évidemment. Mais gardons juste l’idée d’éveil, d’amusement, de lâcher prise. La dernière scène est très belle, notamment grâce au grand corps de viking de l’acteur (qui a été danseur professionnel) qui s’anime et qui s’enivre gaiement après la réussite de ses élèves.
Eh oui, les quatre potes qui font cette expérience (être toujours à 0,5 g. au quotidien), sont profs. Quelle drôle d’idée, et que d’échos pour moi ! Ça donne des scènes assez hilarantes il faut bien le dire. Je ne l’expérimenterai pas, mon surmoi est trop grand, j’aurais trop peur. La soirée interminable aussi est une réussite totale.
Ce qui est intéressant aussi, c’est l’aspect documentaire. C’est bel et bien une fiction scénarisée et jouée, mais tout comme les quatre potes font l’expérience avec sérieux et en prenant des notes, le réalisateur me semble au plus juste de ce que vivent les personnages, sans embellir ni assener de sentences. Il semble les observer dans leurs différents degrés d’ivresse. On y croit.
Je me demande comment les autres gens ont perçu le film. L’ont-ils trouvé choquant ? Lui reprochent-ils de faire du prosélytisme ? C’est une lecture possible. Ce n’est pas celle que je fais. Mais je ne prétends pas détenir la vérité.
En conclusion, je rappellerais au bon souvenir de mes lecteurs potentiels la fameuse pastille des Nuls « tu t’es vu quand tu as bu de l’eau », parodiant une pub de prévention contre l’alcool dans les années 80-90, qui me fait mourir de rire et à laquelle le réalisateur Thomas Vinterberg ne trouverait rien à redire je pense. Et oui, parfois, on a un peu besoin d’un bouchon qui saute pour enjoliver le réel, une variante du « mother’s little helper » dont parlaient les Stones il y a un demi-siècle, où encore les stupéfiants loués par Baudelaire… c’est pas très politically correct, mais c’est honnête.
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swedesinstockholm · 2 months
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14 février
cécile et gauthier sont repartis, m. fait de la crème pâtissière pour les choux qui restent dans la cuisine, ça va encore. on avait fait de la mousse au chocolat et il restait des jaunes d'oeuf alors on a fait de la crème pâtissière et de la pâte à choux pour manger avec la crème pâtissière mais il restait de la pâte à choux alors elle refait de la crème pâtissière pour manger avec la pâte à choux mais il reste de nouveau des blancs d'oeuf donc on va refaire de la mousse au chocolat.
j'ai un peu peur de retourner au quotidien et de plus avoir de distractions. mais le quotidien me tire vers l'avant. quand on a de la visite, même quand c'est juste m., j'ai l'impression de pas avancer du tout. j'ai reçu une réponse du film fund pour la bourse hier matin, négative évidemment. ils m'ont dit que mon scénario était poétique et sensible mais qu'ils avaient des doutes sur la longueur et sur la forme et que les dialogues étaient parfois trop didactiques. je suis contente d'avoir un retour un peu constructif au moins pour une fois. de savoir à quoi m'en tenir. si je faisais pas tout toute seule dans mon coin sans rien montrer à personne, peut être que j'aurais pu écrire un meilleur scénario. je crois que je vais laisser tomber cette histoire de scénario pour le moment et me concentrer uniquement sur ce que je sais faire.
hier matin à ikea j'ai vu une fille qui avait le mot ART tatoué sur le plexus solaire. je mourrais d'envie de la prendre en photo, je voulais lui demander mais j'ai pas osé. j'avais pris mon olympus bleu, m. arrête pas de faire des photos avec ses nouveaux argentiques et à chaque fois ça me rappelle que moi aussi c'est ma passion la photo. mais comme avec tout ce que je fais, et contrairement à elle, mes photos à moi sont invendables, inexposables et elles intéressent personne. ce matin j'ai vu un post sur ig qui disait there is nothing you're supposed to be doing, you have no more purpose than the birds in the sky: go lots of places, be poor, shit on things. peut être que je peux juste continuer à faire mes trucs qui intéressent personne sauf moi et que tout ce qui compte c'est que ça me fasse plaisir/du bien. mais j'ai trop d'ambition pour ça.
16 février
m. est repartie cet après-midi. j'ai mangé des gnocchis, de la crème princesse à la cuillère, des gâteaux à la cannelle d'ikea, du pain avec du fromage et j'ai regardé un épisode d'horace et tina dans mon lit après être tombée dans un vortex de vieux génériques de séries que je regardais quand j'étais petite. je suis toujours à la recherche de celle qui se passait au début du 20e siècle aux états-unis, je crois, je me rappelle de rien sauf du générique de fin, je me rappelle que c'était mon moment préféré de la journée, que toute la journée j'attendais le moment où j'allais regarder cette série qui passait en fin d"après-midi sur la deux belge, après les devoirs. je crois que c'est mes premiers souvenirs de dépression.
je lui ai donné mon pass qui se termine à la fin du mois pour qu'elle utilise le dernier trajet qui reste dessus, vu que je retournerai pas à bruxelles pour la soirée de lancement de sabir parce qu'elles privilégient les auteurs qui habitent sur place pour les lectures. ça m'a un peu déchiré le coeur de le lui donner. ça me déchire le coeur de pas habiter à bruxelles et puis ça me déchire le coeur de pas refaire de lecture à la maison poème parce que ça aurait été l'occasion d'inviter r.
en regardant horace et tina dans mon lit je me disais aussi que mon problème, je crois, c'est que je suis coincée à l'âge de la fille qui joue dans la série. ou alors j'aimerais retourner à cet âge-là, je sais pas trop. au tout début de la puberté. le pire des âges. mais un âge où c'est normal de dormir dans sa chambre d'enfant. j'aimerais refaire mon adolescence mais en bien. sans la tumeur, sans les filles méchantes, sans le repli sur moi-même. j'aimerais revenir à avant que je devienne une personne programmée pour l'échec. résoudre la noeud qui m'a menée à La Situation.
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ernestinee · 10 months
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En ce moment je suis en apnée examens de l'ado examens des patients parents stressés. L'ado m'a demandé de l'aide pour étudier alors j'ai un peu aménagé mes horaires. Je culpabilise toujours de le laisser se débrouiller pendant que je m'occupe de la réussite de mes patients, parfois pour les mêmes cours.
Du coup pour l'instant ma vie m'emmerde un peu. Ses cours sont chiants je hais la chimie encore plus que quand j'étais moi-même à l'école. C'est fou comme les études ne me manquent pas, alors qu'aujourd'hui je saute sur les formations que je trouve parce que j'ai toujours besoin d'apprendre. Mais les trucs scolaires ohlala non.
Il fait chaud depuis des semaines, il fait clair tôt et les chats me réveillent à 4h30, après quoi je comate à peine. J'ai envie de vacances mais ça me stresse de tout laisser en plan. Façon cette année on fait des travaux à la maison et à l'appartement et donc pas de vacances.
J'ai relu ce matin une partie de ce que j'avais écrit pendant le city-trip en Italie l'année dernière. C'était tellement bien et tellement stressant et tellement éprouvant en même temps. Mais tellement bien. Être dans des endroits si grandioses mais vivre dans le van les uns sur les autres. Ces vacances me laissent dans l'ambiguïté. Les montagnes me manquent. L'idéal serait d'y aller seule et l'homme garde les chats et l'ado et la maison. J'ai zéro énergie pour rouler 14h de toutes façons encore moins seule. Y aller en train peut-être. J'ai envie de voyager loin et seule et être dans un endroit silencieux, frais et confortable voilà voilà.
Ce qui fonctionne le mieux en ce moment, bizarrement c'est mon couple. Je ne sais pas si ça veut dire que tout le reste est absolument pourri ou si on a fait des progrès. Bon, on a fait des progrès. On fait régime ensemble, il est assez investi alors il réfléchit à des repas, il prépare la liste des courses, c'est une charge mentale en moins. On a trouvé un moyen relativement ludique de composer nos repas en fonction de la teneur en protéines, lipides, glucides et fibres et manifestement, ça fonctionne.
J'ai 7,5 kg de moins qu'il y a quelques semaines, et je ne sais pas trop appréhender mon corps. En vrai ça va, j'ai gardé ma poitrine ça m'effrayait de la perdre, et je flotte dans mes vêtements, j'ai le ventre assez plat merci les abdos. Je déteste toujours autant mon reflet mais ça c'est une autre histoire. Mais une petite voix me dit que physiquement, je me sentais davantage moi-même avec des formes plus généreuses. Je ne me plaisais pas, je ne me plairai jamais et je dois me fier à d'autres yeux, mais je me sentais plus en phase avec qui je suis et comment je veux qu'on me regarde.
Mais j'ai aussi choisi d'être trapéziste et concrètement on galère moins avec un corps athlétique qu'avec un corps pulpeux donc voilà.
Côté lecture, je n'ai pas trop le temps et quand j'ai le temps je tiens trois pages du coup je lis 1Q84 de Murakami parce que l'histoire est facile à suivre et il y a peu de personnages. Enfin tout ce quotidien chiant et harassant fait bien baisser mes stats en lecture dommage dommage.
Je comptais faire un level 10 mais de 1 j'ai la flemme et de 2 le mois de juin m'empêche d'être objective tellement ce mois est peniiiiible, donc je vais m'abstenir et attendre d'avoir l'esprit plus clair.
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mariepascaleremy · 3 months
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Année 8, le souffle des Béatitudes
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ANNÉE 8, LE SOUFFLE DES BÉATITUDES Exerçons la lecture méditative ou la méditation des Béatitudes, extraite du Sermon sur la montagne selon Matthieu (5, 3-12). Ces 8 préceptes, appelés Béatitudes (du latin beatitudo, signifiant bonheur), nous montrent le chemin vers une félicité authentique et quotidienne, guidés par les enseignements du Christ. Ces conseils divins aident à transcender nos souffrances et atteindre une sérénité profonde. En intégrant les Béatitudes dans notre quotidien, nous harmonisons notre être avec un rythme spirituel bénéfique, éveillant ainsi le chakra de la gorge, "l'organe des sens" du corps astral. Chaque Béatitude décrit une situation où, selon les critères du monde, l'individu ne serait pas jugé "béni", mais où le Christ affirme que cette personne est réellement bénie, d'une bénédiction plus durable que tout ce que le monde pourrait lui offrir. Les difficultés de traduction et les mauvaises interprétations rendent souvent complexe la compréhension de ce trésor des évangiles. R.Steiner apporte beaucoup d’éclaircissements dans son « Évangile selon Matthieu » aux Éds Triades, notamment la conférence de Berne du 9 septembre 1910.
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NOTE DE LECTURE :  Tous les matins du monde. Pascal Quignard. 1993
J'aime l'écriture épurée, sublime de sublimation, de Pascal Quignard pour dire "tous les matins du monde (sont) sans retour", l'impossibilité d'exprimer le chagrin lié à la perte, le secours de l'art et de la création, de la musique ou de la peinture, nature morte ou vanité de quelques uns, que quelques autres, plus vieux ou plus sensibles, guident vers soi. J'ai eu de la peine pour Madeleine, la fille de Monsieur de Sainte Colombe, qui s'abaisse par amour pour le jeune Marin Marais, élève de son père, et lui donne tout ce qu'elle a : sa viole, son corps et même sa vie. Il y a de l'introspection dans cette lecture, qui pourtant m'a fait buter (lutter ?) contre les implicites de l'auteur et les vils détails du quotidien. On accompagne Monsieur de Sainte Colombe dans son deuil, après le décès de son épouse, dans la solitude troublée de son fantôme et dans le silence empli de sa musique. Pas de reconnaissance pour un chef d'oeuvre donc, mais une belle leçon à recevoir. 
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capitaine-du-terror · 4 months
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Revue de presse : le voyage de l'Erèbe et de la Terreur
Je vous présente ici les résultats de mes recherches concernant la presse française et francophone contemporaine de l'expédition de 1845.
Les français se sentaient-ils concernés par cette expédition scientifique britannique, dans un contexte géopolitique qui reste tendu, si peu de temps après les guerres napoléoniennes (1803-1815) ?
Pour y répondre, j'ai utilisé la base de données Gallica et Google Books afin de créer un corpus le plus exhaustif possible. Il est donc important de considérer les limites de ces ressources, notamment car les journaux des années 1840 et 1850 n'étaient généralement pas disponibles.
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1 – L'EREBE OU L'EREBUS ?
Tout d'abord, parlons des navires : les contemporains les appellent souvent « L'Erèbe et la Terreur ». Cette orthographe est utilisée dans plusieurs dictionnaires et encyclopédies :
-Dictionnaire des noms propres, ou Encyclopédie illustrée de biographie, de géographie, d'histoire et de mythologie, par Dupiney de Vorepierre, Jean-Franc̜ois-Marie Bertet, 1876-1879
-Le Pôle et l'équateur: études sur les dernières explorations du globe, par Lucien Dubois, 1863
-Etudes sur les dernières Explorations du Pôle-Nord in L'Echo du cabinet de lecture paroissial de Montréal, Volumes 5-6, 1863
-Le Correspondant : revue mensuelle : religion, philosophie, politique, 1861
-Grand dictionnaire universel du XIXe siècle : français, historique, géographique, mythologique, bibliographique.... T. 13, par M. Pierre Larousse, 1866-1877
>Le Larousse gagne le prix de la cohérence pour avoir utilisé, dans le même volume, à la fois les noms anglais et les noms français !
Mais on parle aussi de « l'Erebus » et du « Terror », même si certaines de ces occurrences concernent les volcans ainsi nommés.
-Au pôle nord : nouveaux voyages au pays des glaces par H. Manceaux (Mons), 1890
L'auteur choisit les noms anglais, mais l'ouvrage contient un nombre important de coquilles telles que « Francis Richard Crozier » et de « J.R.M. Crozier », ce qui permet de douter du sérieux de l'éditeur. D'autant plus qu'il ajoute, en parlant des conserves, un peu d'antisémitisme :
« il avait fallu jeter par-dessus bord l'énorme quantité de viande conservée sur laquelle on avait tant compté; elle avait été livrée par un misérable trafiquant, juif allemand, appelé Goldner, à qui ce fait coupable et bien d'autres encore, découverts dans la marine anglaise, valurent un juste châtiment. »
Alors, Erèbe ou Erebus ? Faut-il traduire les noms propres ? Voilà une question de traductologie fort intéressante mais qui nous éloigne du sujet. L'ouvrage de Mathieu Guidère (Introduction à la traductologie. Penser la traduction: hier, aujourd'hui, demain) est une bonne synthèse des différentes théories, mais je le conseille à un public familier de la linguistique.
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2 – LE JOUR J
Les journaux de presse : recherche sur la semaine du 19 au 25 mai 1845 dans les quotidiens disponibles, à savoir :
-Journal des débats politiques et littéraires (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k446928x)
-La Presse (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k429944f)
-Le Siècle (https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32868136g)
Malgré plusieurs colonnes dédiées à la politique britannique, rien sur l'expédition. On notera tout de même que le sujet de l'Irlande est fortement présent, notamment en lien avec les déclarations de Daniel O'Connell sur l'éducation académique et l'Acte d'Union.
Les grands quotidiens de l'époque ne semblent pas prêter attention au départ de l'expédition, mais le manque de journaux disponibles en version numérisée pour l'année 1845 est à prendre en compte et pourrait expliquer ces résultats.
3 – LES RECHERCHES
-24 août 1845
L'Echo du monde savant : journal analytique des nouvelles et des cours scientifiques
Dans « faits divers »
« Le bâtiment de transport le Baretto-Junior, qui avait accompagné les navires l'Erebus et le Terror en mission scientifique dans les mers arctiques, vient de revenir en Angleterre, où il apporte des nouvelles de l'expédition. Il a quitté les deux navires à l'île Disco, dans la mer de Baffin, après leur avoir remis des provisions pour un voyage de trois ans. Ils avaient été assaillis par les glaces sur la côte occidentale du Groenland; mais poussés par un bon vent,(ils sont parvenus facilement à se dégager, et ont pu, à l'aide d'un temps favorable, poursuivre leur route. Voici, au surplus, l'extrait d'une lettre, datée du bord de l'Erebus, le 8 juillet, et qui donne sur cette expédition quelques détails intéressants : « Nous sommes en ce moment fort occupés à décharger le bâtiment de transport, car la saison est assez avancée, et nous sommes pressés de voir du pays en profitant du beau temps qui semble devoir se maintenir. Nous pensons que notre absence durera deux ans et demi au plus, à moins que nous ne puissions pas gagner l'Océan-Pacifique; car alors notre voyage se prolongera près de quatre ans. Nous nous portons tous très-bien, et nous sommes très heureux. Les naturels sont assez civilisés, et, dans leurs marchés, ils sont aussi adroits que nos commerçants de la métropole. Le département de la marine des Etats-Unis a publié un ordre recommandant aux capitaines et officiers de la marine américaine de donner tous les secours qui seraient en leur pouvoir aux deux bâtiment composant l'expédition, chaque fois que l'occasion s'en présentera. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb327622829 )
-22 décembre 1849
La Province : journal des départements du Centre
Dans la rubrique faits divers, envoi d'une nouvelle expédition de recherche qui passera par la mer Pacifique et le Behring.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32845269k )
-31 janvier 1850
Le Constitutionnel : journal politique, littéraire, universel
En première page, l'amirauté anglaise vient de publier les instructions qu'elle a données au capitaine Collinson, chargé de diriger une nouvelle expédition à la recherche de sir John Franklin.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32747578p )
-11 janvier 1854
Le Mémorial bordelais : feuille politique et littéraire
Deuxième page, article consacré à sir John Franklin, revient sur la chronologie des expéditions de recherche, beaucoup de détails et une meilleure rédaction que dans les autres articles. Plusieurs parallèles sont faits avec les explorateurs français.
«  […] alors une anxiété pareille à celle qui avait ému la France au temps de la disparition de Lapeyrouse, concentra sur Franklin et ses compagnons les vœux du monde civilisé. »
«  […] et celui du jeune Français Bellot*, qui vient de périr glorieusement au milieu d'eux. »
(*voir https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph-Ren%C3%A9_Bellot)
« Celui qui se sacrifie pour son pays emporte justement les regrets de ses concitoyens; mais celui qui succombe martyr de l'humanité et de la science, a droit aux sympathies du monde entier. »
> Une belle explication de l'intérêt que pouvaient porter les français à l'expédition une fois que celle-ci avait été déclarée en danger.
« Si donc de l’expédition de Franklin rien de vivant ou d’inanimé n’est apparu ou n’a laissé de trace, n’est-on pas conduit à cette conclusion déplorable, que les montagnes de glace qui ont écrasé les navires ont tout scellé dans leurs flancs ? Cette sinistre conjecture inspire un rapprochement involontaire. Pendant que sir John Franklin était gouverneur de la terre de Van-Diémen, les deux vaisseaux commandés par Dumont d'Urville relâchèrent deux fois dans cette colonie. Les équipages français, épuisés par une longue navigation sur les côtes pestilentielles de la Malaisie et dans les glaces du pôle sud, reçurent du marin anglais l’accueil le plus empressé et l’hospitalité la plus bienveillante. Lorsque, à ces antipodes de l’Europe, d’Urville et Franklin, les deux plus illustres représentants de la science navale de leur époque, se séparèrent pour ne plus se revoir, quel pressentiment eût pu leur révéler qu’à quelques années de là, et après qu’ils auraient sillonné toutes les mers du globe, leurs patries redemanderaient en vain leurs restes disparus, ceux du premier dans les tourbillons de feu d’un chemin de fer de la banlieue de Paris*, ceux du second dans les abîmes de l’océan Arctique. »
(*Joseph Dumont d'Urville périt avec sa femme et son fils dans la catastrophe ferroviaire de Meudon en 1842)
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328137853 )
-30 septembre 1869
Journal officiel de l'Empire français
Section Amérique, découverte de la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32802031s )
-2 octobre 1869
Le Messager du Midi : journal du soir
Dans nouvelles diverses, reprend l'article du Journal officiel du 30 septembre concernant la note de Victory Point.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34407648z )
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-14 août 1875
Le Mercure d'Orthez et des Basses-Pyrénées
Première page, dans « nouvelles et faits », inauguration dans l'abbaye de Westminster du monument érigé par lady Franklin à la mémoire de son époux.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb344239007 )
-29 septembre 1880
Journal officiel de la République française
Dans « informations et faits », seule mention de cannibalisme dans le corpus étudié.
« Une seconde dépêche adressée de New-Bedford au New York Herald contient de nouveaux détails sur l'expédition américaine commandée par le lieutenant Schwatka, qui revient des mers polaires où elle a retrouvé quelques objets ayant appartenu à sir John Franklin ou à ses compagnons. Le lieutenant Schwatka et son équipage ont horriblement souffert pendant leur voyage à travers les glaces. Sur la terre du Roi-Guillaume et sur le continent voisin qu'ils ont explorés en suivant la même route que les vaisseaux anglais l'Erebus et le Terror, ils ont recueilli de la bouche des Esquimaux des détails sur sir John Franklin 'et les marins qui l'accompagnaient.
D'après le récit des indigènes, toute l'expédition anglaise est morte de faim et de froid, sans qu'il leur fût possible de la recourir. Ils assurent avoir vu les derniers survivants; ils étaient atteints du scorbut, réduits à l'état de squelette, et avaient la face toute noire; ils poussaient un bateau à travers la glace. On les perdit bientôt de vue. Quelques jours après, les Esquimaux trouvaient leurs cadavres sous le bateau et dans une tente. Des traces indiquaient d'une manière évidente que quelques-uns de ces infortunés avaient été mangés par leurs camarades. »
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb328020909 )
-29 octobre 1892
La Liberté
Dans « guerre, marine et colonies »
« La Pall Mail rapporte une histoire bien étrange relative à un événement qui passionna le monde il y a de longues années déjà : l'expédition Franklin au pôle Nord, et les efforts tentés pour retrouver ses deux navires l'Erebe et la Terreur. Aucune trace de ces navires n'avait jamais été. découverte; or, le Révérend Young qui, depuis vingt-huit ans est missionnaire dans les régions arctiques, vient de faire savoir qu'un indigène mourant venait de lui confesser qu'ayant fait partie de l'expédition de secours envoyée à la recherche de Franklin, il avait un jour reçu l'ordre d'aller avec un camarade explorer un certain point d'une direction donnée. Il aurait aperçu dans le lointain les mâts d'un navire, mais il se serait bien gardé de faire part de ce qu'il avait vu, parce que les vivres de l'expédition de secours touchaient à leur fin et qu'il avait hate de voir l'expédition de secours quitter ces parages inhospitaliers. M. Young a la conviction que les mâts ainsi aperçus étaient ceux de l'Erèbe ou de la Terreur. »
-26 novembre 1907
La Croix
Dans « Lettre d'Angleterre », la mort de l'amiral sir Léopold Mac-Clintock, revient sur les expéditions de recherche et ses découvertes.
(http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343631418 )
CONCLUSION
Face à un corpus aussi réduit, est-il seulement possible de tirer quelque conclusion ? Je vais donc poursuivre mes recherches en me déplaçant directement à la BNF et en continuant sur les pistes des ouvrages d'histoire et de géographie publiés au XIXe siècle, car certains traitaient spécifiquement de l'expédition Franklin.
Mais, je vous dois au moins un semblant de conclusion... Comme l'écrit de Lanoye, l'expédition Franklin dépasse les frontières et les nationalités, il s'agit d'une histoire tragique et héroïque dans une période en plein romantisme et, dans le cas de la France, passionnée par les récits de Jules Verne. L'intérêt des Français semble présent, mais ne touche pas non plus des foules entières...
PS : N'oubliez pas de citer mon travail, merci !
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claudehenrion · 5 months
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En une phrase, maximum...
L'un d'entre vous, chers amis lecteurs, ayant percé à jour mon amour pour les belles phrases bien construites (NB : et le fait que je n'arrive pas à atteindre le niveau dont je rêve, doit être un motif de pitié et de sympathie plus que de sévérité et de rugosité, me semble-t-il !) me demande, en conclusion d'un ''e-mail'' très riche et bourré de suggestions intéressantes, de (je cite) : ''Résumer en une phrase maximum (?) ce que je pense de la catastrophe picrocholine qui vient de secouer le Landerneau élysée-matignonien''. Bigre …
J'ai particulièrement été sensible au ''une phrase maximum'' qui ne me laisse comme alternative que ''pas de phrase du tout'' : vous voyez tout de suite le gain de temps qu'offre pour moi le choix de la seconde hypothèse ! Mais soyons beau joueur : je vais essayer... même si, n'ayant que peu de points communs avec Donald Trump, je me sens très mal à l'aise dans l'univers de ''Tweeter-ou twitter-devenu-X'' où tout doit être dit en 140 signes ou celui des SMS où il ne peut dépasser 160...
Après avoir regardé d'un œil incrédule les pirouettes-cacahuettes puériles de Darmanin et ses pleurnicheries (''c'est pas moi, c'est lui''), après avoir écouté le silence oppressant de Macron et déploré les contre-vérités de Mme Borne (toutes choses auxquelles, pourtant, on devrait être habitués, après tant de tsunamis de ''49-3''), ma ''phrase maximum'' est : ''Ils n'ont absolument rien compris, et c'est désespérant''. Ça vous va, cher ami-lecteur ?
Car il faut vous dire que, tout en cogitant sur diverses réponses possibles, j'avais, comme chaque matin, commencé à éplucher la pile de quotidiens dont je m'impose la lecture pour essayer de vous fournir des informations à la fois récentes, vraies, et variées. Me voilà donc ouvrant donc ''La Croix'', une de ces sources... et m'arrêtant soudain, comme paralysé devant un titre  à la fois inattendu et inespéré (Dame ! Nous sommes en Macronie !) : ''Vaste remaniement ministériel'' … Eh ! Bien... me dis-je en lisant goulûment, ça n'a pas traîné : le ministre de l'économie est viré, le porte parole du gouvernement itou, ainsi que pléthore de sous-ministres et de secrétaires d'Etat, sans oublier, pour faire bonne mesure, le secrétaire général du gouvernement.... Quinze Nuls virés d'un seul coup... Ça fait un bon bout de temps que les français attendaient un truc comme ça...
Désireux de plus en savoir, je me pose la question : ''Et Darmanin, alors ?''. Pas de trace de ce nom-là, nulle part (en fait, aucun nom n'est mentionné. Bouleversé (enfin... un peu...) d'anxiété, je relis calmement, et là, je découvre le pot-aux-roses : ce n'est pas en France que de si beaux miracles arrivent, c'est au Japon, où le premier ministre a procédé à un immense ''coup de balai'' (c'est un des rares mots de japonais que je sache : ''issou''. C'est fastoche !). Je me disais, aussi... En France, il est de plus en plus urgent d'attendre, de ne rien faire, mais … ''en même temps'', et de laisser les nuls achever leur tâche délétère : se concentrer sur ce qui permet de conserver postes, avantages et prébendes... Pour parler comme le bon peuple (en voie de remplacement), ''Faut pas rêver'' !
Parce que, franchement, quand on est –comme depuis 48 heures-- vraiment au pied du mur, et qu'on se rend compte de la vacuité dramatique du texte pour ou contre lequel les uns et les autres jouent le futur de la France, on ne peut être qu'effondré ! D'un côté, nos gouvernants et leurs thuriféraires nous font croire (et avec quelle audace ! On les croirait presque !) que leur texte permettrait de renvoyer plus facilement chez eux ceux dont on ne voudrait pas –tout es sachant que le droit européen les rend pratiquement inexpulsables--... mais prévoit d'ouvrir encore plus grand les portes pour qu'il y en ait encore bien davantage qui arrivent... et qui restent...
Et de l'autre côté, une alliance de circonstance entre des chèvres et des choux qui célèbre une victoire sans vainqueur ! C'est le triomphe des divergences pour une fois unies par des nullités désunies. Ou, si on préfère, le retour à l'envoyeur du mensonger ''et en même temps'', LR + RN + LFI... Il n'empêche : ça nous laisse pour seul choix la peste ou le choléra... Car tout de même : la France est le pays où il y a le plus de musulmans, de juifs, d'arméniens, de roumains, de viêt-namiens etc, en Europe. Or nous n'avons de problèmes qu'avec une partie (importante, en croissance rapide.. mais une partie) d'une seule de ces populations si largement représentées. Moralité : ce n'est pas le principe ni le processus d'assimilation qui sont à critiquer, c'est le refus de gens qui rejettent toute possibilité d'intégration... et rêvent d'imposer leur ''chez eux''... chez nous.
On rappelle tout de même que ce qui est en cause, c'est la survie de cette France que tant de nous continuent à aimer, malgré ce que trois quarts de siècle de magistère intellectuel (mais totalement amoral, par définition...) d'idées absurdes inspirées par la Gauche en ont fait : un pays à la dérive, qui a failli succomber à des ''syndromes de Stockholm'' (mais semblerait vouloir se ressaisir ? Espérons !), que des forces maléfiques et perverses, mues par je ne sais quel besoin masochiste d'auto-destruction, rêvent de voir devenir un ''farança-istan'' enfin (?) libéré (?) de toute trace du christianisme honni sans savoir pourquoi (n'est-ce pas, Michel Onfray ? Votre dernier bouquin contre Jésus est pitoyable par la pauvreté, la nullité et la mauvaise foi de vos arguments !)... sans lequel rien de tout ça n'existerait, y compris leur révolte d'impuissants...
Quand je vous dis, trop souvent, peut-être, que ''la folie est sortie des asiles'' ! Lors de la pandémie abusivement dite ''du covid'', le mensonge institué en ''pensée officielle'' a failli nous faire basculer pour de bon (je veux dire : de mauvais), les gens sains d'esprit étant hués, conspués, ostracisés, insultés à tort, et les malfaisants caracolant devant les caméras des chaînes officielles. Là, on est vraiment passé tout près ! La vraie pandémie, c'était celle de leurs idées absurdes, dont pas une seule (j'insiste : pas une seule !) n'a tenu la route 30 secondes...
En ce qui concerne l'immigration, c'est presque pire : la gent macronienne ne veut pas entendre parler de quelque mesure d'auto-protection que ce soit, surtout si elle a l'air un tant soit peu coercitif... fut-ce contre le sentiment de 66 à 81 % de la population (selon la question posée), contre l'intérêt réel du pays, et même contre sa propre survie électorale (enfin... un peu !) : ils sont prisonniers de leurs idées fausses à un point tel qu'ils seraient prêts à (presque) tout, pour les faire triompher, même à leur propre défaite dans les urnes .. ce qui est la seule vraie bonne nouvelle du moment : la myopie de nos pseudo-élites actuelles fait que la France est en retrait sur tous ses partenaires européens sur ce sujet (Allemagne, Italie, Royaume uni, sans parler des pays dits ''du Pacte de Visegrad) et que le nombre d'attentats islamiques et antisémites (qui ont la même origine) est plus du double chez nous que dans tout le reste de l'Europe... L'explication de cette anomalie semble couler de source ! Si cette (ou : leur !) stupidité ne cesse pas, nous en mourrons.
Il nous reste une toute petite possibilité : que le texte dit ''du Sénat'' devienne la base d'un ''new deal'' qui nous sauverait un peu... même s'il est très loin de résoudre le problème posé (NDLR - il ne met pas fin au scandale du regroupement familial devenu caricatural, il ne rejette pas la lamentable ''directive Retour'' européenne... ni toutes les autres aberrations mortifères inventées par les progressistes de Bruxelles, mais il est un moyen-terme ''faute de mieux et en attendant mieux'' --ce que n'est pas le rapiéçage de Darmanin qui n'ouvre aucune nouvelle porte... sauf celle de l'officialisation des intenables pratiques actuelles-- et il ne rend pas obligatoire un référendum clair et sans afféteries posé aux français). Mais au moins, il permettrait un contrôle efficace qui permettrait de rebondir –''façon trampolino'', si j'ose-- sur la mesure qui seule, pourra nous libérer de cette menace en voie de concrétisation : tourner résolument le dos à tout le fatras assassin des idéologies gauchistes... Mais que c'est donc difficile, d'ouvrir à l'évidence, à la vie, au réel... et à l'urgence, les yeux de gaucho-idéocrates endoctrinés ! Et encore plus ''en une phrase, maximum'' !
Le danger est que, croyant camoufler un indéniable effet ''pan-pan, tutu'' très mal vécu, le Pouvoir fasse passer n 'importe quel méchant texte dans les quelques jours qui viennent : c'est ce que fait la ''COP'' depuis... 28 numéros : pour ce qui est de noyer le poisson, ils savent  !
H-Cl.
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