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#mais je connais ce film par coeur
swedesinstockholm · 5 months
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5 novembre
depuis quelques années le mois de novembre est devenu le pire mois de l'année, alors qu'historiquement c’est censé être mon mois, avec le scorpion et mon anniversaire et noël au bout du couloir. mais là j'ai envie de le faire disparaitre mon anniversaire qui marque le temps qui passe et de crier whitehead you were WRONG je suis le grain de sable dans la théorie de la process philo parce que je bouge pas moi, jamais. je suis, dans l’ordre chronologique de mes divers diagnostics: endormie, gelée, à moitié morte, anesthésiée. sans oublier le moteur de ferrari coincé dans une deux chevaux. gracious.
ça va faire 48h que je suis enfermée dans ma chambre parce que maman est malade et que j’ai pas envie de tomber malade alors que ça changerait pas grand chose à mon quotidien pour être honête. dehors il pleut et c’est la tempête et hier soir j’ai regardé real housewives of new york jusqu’à deux heures du matin pour couvrir le bruit des voisins qui rigolaient à gorge déployée avec leurs invités en bas. j'avais l'impression de m'être cramé le cerveau mais dans un des épisodes jenna lyons va dans un bar lesbien de manhattan et monte sur scène pour danser avec une drag queen strip teaseuse donc ça en valait la peine. je veux aller dans un bar lesbien avec jenna lyons et qu’elle flirte avec moi ostensiblement pour me ramener dans son appart de soho archi luxe que je connais déjà par coeur.  
j’ai vu sur ig que bettina heldenstein était allée voir les mêmes expos que moi à paris + celles que je voulais aller voir mais que je suis pas allée voir parce que trop cher. j’ai fini par aller voir l’expo sophie calle mercredi matin, y avait beaucoup de monde et les deux femmes devant moi ont rien payé parce qu’elles travaillaient dans la culture. j’ai bien aimé voir toutes ses idées de projets non réalisés ou abandonnés. j'étais un peu agacée par son privilège d'avoir grandi dans une famille de riches bourgeois cultivés aussi. elle dit qu’elle est devenue artiste pour plaire à son père qui était collectionneur d'art. parce qu’elle savait pas quoi faire d’autre. parfois j’aimerais savoir comment j’aurais fini si j’avais grandi avec mon père. mon père médecin qui criait beaucoup et qui tenait à ce qu’on fasse notre scolarité ici plutôt qu’en france. est-ce que j’aurais fini par péter un câble? est-ce que je me serais rebellée comme une ado normale? j’étais pas une ado rebelle du tout et je m’identifiais à 100% à la réplique de jason schwartzman dans bored to death quand il dit i’m not good with anger i go straight to depression. ma désobéissance se cantonnait à sécher compulsivement les cours à gros coups de mensonges éhontés pour rentrer à la maison et regarder desperate housewives en paix. jamais d’alcool ni de cigarettes ni de drogue, j’avais les films et les séries.
à paris dans le metro j’écoutais une fille d’une vingtaine d’années qui racontait à son amie la première fois qu’elle avait eu un crush sur une fille qui était hétéro et son amie lui demandait si elle le lui avait dit mais j’ai pas entendu la suite. ça m’a renvoyée à moi à paris y a douze ans avec ma profonde solitude face à mes tout nouveaux et terrassants sentiments pour j. et puis le soir chez chartier on était assises à côté d’un jeune étudiant en première année de licence de lettres modernes qui parlait de ses cours chiants et de ses devoirs à rendre avec sa mère en visite à paris et ça m’a rendue un peu mélancolique, pas dans le sens nostalgique mais dans le sens si je m’étais penchée vers leur table pour lui dire que moi aussi j’avais fait des études de lettres modernes à la sorbonne et qu’il m’avait demandé ce que j'en avais fait j’aurais eu que des regrets à lui rapporter. regrets de pas avoir continué dans la linguistique l’édition ou le cinéma pour avoir au moins un master, regrets de pas avoir bifurqué vers des études d’art, regrets de m’être laissée glisser dans le vide avant même d'avoir terminé mon année de m1.
à part ça lundi matin en sortant de la gare de l’est j’ai vu céline sallette au coin du boulevard magenta, elle m’a brièvement regardée, sans doute attirée mon oeil gauche comme tous les autres gens. elle portait une doudoune noire et elle tenait un enfant par la main. elle avait l’air soucieuse mais elle était magnifique.
7 novembre
quatrième, cinquième, sixième, 180e jour d'exil dans ma chambre? je me suis quand même aventurée dans le salon pour regarder harry potter 3 ce soir mais j'ai loupé la moitié du film parce que je discutais de trucs cons avec r., on discutait déjà de trucs cons ce matin, puis je suis partie à la pharmacie et à la boulangerie chercher des trucs pour maman et on a continué à discuter quand je suis rentrée, il me racontait qu'il avait réussi sa formation et obtenu un contrat d'un an qui lui permet d'être payé pour développer ses propres projets et après ça normalement il aura droit au statut d'artiste et à la fin du message il crie et j'aurai plus besoin de job alimentaiiiire!!!!! comme dans ma chanson de saturne. j'ai du me forcer à me réjouir pour lui, heureusement par écrit c'est facile de faire semblant, mais si je l'avais eu en face de moi il aurait vu mon âme morte derrière mes yeux, et ma saleté de jalousie aussi. il part en tournée en france bientôt et je sais pas pourquoi ça me met dans cet état, je suis jalouse à en avoir mal au ventre, alors qu'y a un an je le connaissais pas et il vivait sa vie de musicien et moi je vivais ma vie de merde, blissfully unaware.
une fille qui a vu mon film au festival en islande hier soir m'a dit qu'elle l'avait trouvé très beau et plein de joie et que c'était le plus cool qu'elle ait vu jusqu'à maintenant et ça me tue d'être enfermée dans ma chambre à regarder rhony et à pleurer sur r. et sa jolie tête dans des vidéos de huit minutes où il joue des trucs discordants sur ses multiples synthés à me dire non mais il pourrait pas au moins avoir la décence de se couper la tête pour la remplacer par une plus moche c'est quoi cet affront là, au lieu d'être en islande en train de discuter de mon film avec des gens et agrandir mon réseau. le nouveau directeur de la lunga school semble l'avoir bien aimé lui aussi donc je me dis qu'il est peut être pas si nul que ça? mon film pas le directeur.
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dagss · 1 year
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top 10 current favorite movies
taggée par @garnetrena ♥ l'intitulé tombe bien parce que je suis incapable de faire un top 10 de mes films favs of all time, donc voilà 10 de mes films favs à cette minute précise. j'ai essayé de mettre des choses différentes de la dernière fois !
american psycho (2000) dir. mary harron
évidEMMENT. qui est surpris ? personne, c'est mon film fav n°1 ça c'est sûr, c'est après que le top se corse. mais ap est toujours numéro uno. j'ai pas encore fini d'analyser chaque frame de ce film donc je continue à le rewatch en boucle. quel parfait film féministe ♥ also christian bale mon petit mioumiou.
pirates of the caribbean (2003 - 2017) dir. gore verbinski, rob marshall, joachim rønning, espen sandberg
littéralement tout pour moi, cette saga. je triche donc en mettant 5 films en un comme n°2. je connais la trilogie par coeur pcq je la regardais en boucle quand j'étais gamine. c'est l'origine de mon humour et l'origine de mon amour pour le piratecore, c'est toute ma vie j'exagère même pas. et OUI J'INCLUS LES SUITES, YAKOI.
bill & ted's excellent adventure (1989) dir. stephen herek
je l'ai revu y'a même pas une semaine, quel kiff. vraiment si vous cherchez un truc pas prise de tête, regardez ça c'est débile à souhait mais tellement mims, rien de blessant, juste deux himbos qui font des trucs de himbos, et j'aurais pu tricher ici aussi en incluant la trilogie entière qui s'est finie en 2020 avec keanu et alex vieux mais toujours des bisexual himbos. j'ai pleuré à la fin du 3, voilà.
the fifth element (1997) dir. luc besson
sûrement le film problématique de cette liste pcq putain c'est ce connard de luc besson derrière, ça me met en rage si vous saviez. c'est legit un de mes films favs, l'esthétique est folle et le pouvoir de l'amour x1000
volver (2006) dir. pedro almodóvar
penelope mon amour. (oui c'est ça ma review entière)
the prestige (2006) dir. christopher nolan
c'est deux magiciens qui se hate-watchent pour se voler leurs secrets de magie respectifs et c'est très homoérotique, à part ça y'a un plot twist assez incroyable qui est sous tes yeux depuis le début et même au rewatch ça perd pas de sa superbe...... et y'a christian bale mon mioumiou.
at eternity's gate (2018) dir. julian schnabel
c'est un film sur van gogh qui feels like un tableau de van gogh, a-t-on jamais besoin de plus dans la vie ????
an american pickle (2020) dir. brandon trost
l'affiche me foudroie on dirait un film de cinéphile, alors qu'en fait c'est une comédie avec seth rogen, mais je crois que c'est sa meilleure comédie à mes yeux, rien à voir avec les autres, y'a tout. de l'humour et de l'émotion, le tout extrêmement bien filmé, ma vie.
the machinist (2004) dir. brad anderson
vous avez vu fight club ? regardez ça, c'est la même vibe mais c'est beaucoup mieux. et c'est jamais que le troisième film avec christian bale de cette liste. il fait un peu peur, je vous préviens.
ravenous (1999) dir. antonia bird
obsédée par ce film putain !!!!!! j'ai mis que 3,5 étoiles mais somehow il me reste en tête comme un 5 étoiles, je devrais revoir sa note. un western sanglant avec des wendigos et de la musique weird af, c'est le meilleur film qu'on m'ait conseillé. merci encore @wickedwormwood ♥
et bah tiens du coup je tag @wickedwormwood @faisonsunreve @midgemxisels et puis je retag sam @riiversndroads car c'est horrible de décider quels films mettre, let's go 😈
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alain-keler · 2 years
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Lundi 5 septembre 2022.
Le train déverse son flot de passagers gare de Lyon. Je suis sans doute l’un des derniers à quitter mon siège. Nous venons de traverser une grande partie de la France. Les ouvrages d’art succèdent aux paysages bucoliques où paissent tranquillement des vaches de toutes couleurs, noires, blanches et autres couleurs non discriminées, aux rivières franchies à très grande allure. Les voitures sur les autoroutes qui longent la ligne de TGV semblent faire du surplace. On passe d’un monde à un autre presque sans s’en apercevoir.
Perpignan d’où je viens est très vite loin. La ferveur de Visa pour l’image s’estompe à 300 km/heure. On m’y a décerné samedi soir le Visa d’or  d’honneur du Figaro Magazine qui récompense le travail d’un photographe confirmé et toujours en exercice pour l’ensemble de sa carrière. Ce fut un grand moment de bonheur, mais un moment qui donne au photographe que je suis une étrange impression du temps qui passe, plus vite aujourd’hui qu’il y a vingt, trente ans. Des images défilent sur l’écran géant du Campo Santo. Je les connais par cœur et c’est peut-être la le cœur du problème. Un photographe qui veut rester en vie se doit de continuer à photographier, tant que son souffle lui permettra de respirer et que ses jambes le soutiendront malgré le poids des années qui commencent à se faire sentir.
Ma vie de photographe se mesurait autrefois au nombre de kilomètres parcourus par année. L’âge aidant, ou pas, le kilométrage de mon compteur fut remplacé, tout au moins je l’espère, par la réflexion sur l’image, sur le genre humain et autres choses que je découvrais, plus importantes que tout le reste qui se transformait lentement en souvenirs d’aventures de jeunesse. La vision du photographe évolue avec l’âge, l’expérience, la retenue. Des images cachées dans le nombre de films et d’années revenaient à la lecture de planches contact, mémoire intraitable du photographe, des souvenirs, des moments oubliés refaisaient surface, les échecs et les loupés, les bons moments.
En me décernant ce prix prestigieux, Jean-François Leroy et Cyril Drouhet  m’ont fait un immense honneur, et bonheur, et je les en remercie de tout coeur.
Nous avons partagé tous les trois une petite partie du temps de nos vies de photographies. Jean-François fut avec certains photographes, Pascal Maitre et moi-même* , au début de l’aventure d’Odyssey images en 1989, Cyril Drouhet travaillait avec l’agence GLMR où, après la guerre interne qui mena à l’arrêt d’Odyssey nous nous réfugiâmes en créant une entité « Saga images », longtemps avant qu’il ne rejoigne le Figaro Magazine. Je perdis un long moment sa trace.
Jean-François quitta le navire Odyssey avec la création de Visa pour l’image où il m’exposa dés 1990 (l’arbre témoin). Tout cela pour vous expliquer que nos destins furent parallèles, éloignés, proches aussi, modestes moments dans une minuscule partie de l’histoire de la photographie.
Cyril réapparut un jour.
Je les remercie tous les deux pour l’immense honneur et plaisir qu’ils viennent de me donner, et je ne suis pas du genre à passer de la pommade aux personnes de la profession, mais là il s’agit pour nous tous de  vies dédiées à la photographie.
À ce duo je rajoute Pascal Maitre, avec qui j’ai navigué dans cet univers qu’est la photographie, aujourd’hui au sein de la merveilleuse agence MYOP.
 Le train est arrivé Gare de Lyon. Il déverse sont flot de passagers dans l’inconnu de la grande ville, de la vie.
 Le temps me manquera sans doute un peu pour continuer la grande aventure qui fut la mienne pendant toutes ces nombreuses années, mais c’est ainsi que le monde tourne. Déjà de nouvelles figures apparaissent,  c’est normal et souhaitable, beaucoup de jeunesse enthousiaste et talentueuse, à MYOP et ailleurs.
Que reste-t-il de notre mémoire si ce n’est une photographie !
*Odyssey image : Jean-luc Maneaud, Yves Gellie, Serge Sibert, François Guenet, Hélène Bamberger, Michel Viard er Eric Bouvet.
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christophe76460 · 7 months
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💥✨MIRACLES ET PUISSANT TÉMOIGNAGE DE GUÉRISON ET DE CONVERSION WOW 🥰
Aujourd’hui a été une journée incroyable alléluia ! Merci à tous ceux qui prie pour moi, vous êtes donc associé à cette journée magnifique pour la gloire de Jésus.
Ce matin je suis allé à la piscine de Bethesda ou j’ai vu Jésus guérir 5 personnes, c’était magnifique. Ensuite je me suis reposé un peu et je suis ressortie poussé à aller au mont des Olivier, à Gethémanie mais il y avait juste un homme avec qui j’ai parlé sans plus.
J’ai donc décidé de monter sur la montagne sans savoir que j’allais faire une rencontre organisée par Dieu .♥️ En montant je suis tombé sur une jeune française Edwige De son prénom et j’ai commencé à lui parler de Jésus , mais elle me répond qu’elle est athée oufff. Mais Dieu a tout bien planifié ce qui va suivre vous allez être émerveillés 🔥🔥
Je lui propose de visiter un lieu que je connais sur le mont des Olivier et elle a accepté 🔥Une fois sur place je lui aie expliqué tout le plan du salut au complet mais elle voulait avoir du temps pour y penser 🤔
Ensuite elle m’a demandé si je connais le jardin de la tombe, je lui dis oui et lui propose de la conduire et en chemin on s’arrête à la piscine de Bethesda qu’elle voulait visiter et je rencontre un homme avec un problème à sa hanche, il devait se faire opérer la semaine prochaine, avec une douleur de 7 sur 10 . J’ai prié 2 fois et Jésus la complètement guéri ♥️💥 alléluia !
Edwige qui est avec moi est abasourdi complètement, je lui dis ça c’est la puissance de Jésus car il est vivant amen. Ensuite nous continuons notre chemin jusqu’au jardin de la tombe pour visiter 😊 Et arrivé devant la tombe de Jésus, je vois un groupe de mexicains avec une femme avec une attelle à un genou, elle me dit avoir des douleurs de 10 sur 10 aux 2 genoux . Donc je prie pour un genoux 2x et Jésus la guéri et elle me dit l’autre svp, je prie pour l’autre et Jésus la guérie aussi et la dame pleure de joie et crie merci Jésus ALLÉLUIAAAAA ! (Tout est filmé sur la vidéo d’Edwige devrait me l’envoyé par email )
Ensuite je prie pour une autre avec un problème de sinusite et Jésus la guéri et elle aussi pleurent de joie et une troisième arrive avec des douleurs au dos. Jésus allonge sa jambe et guéri son dos et la foule film et beaucoup pleure de joie. Et bénisse le nom de Jésus ♥️ Gloire à notre Dieu, tout ça devant la tombe ou Jésus est ressuscité ALLÉLUIAAAAA !
Edwige est complètement choqué Dieu travaille son coeur 🫶 la foi s’installe ,elle me demande de prier pour son genou qui lui fait mal et Jésus la guérit aussi, et elle commence à courir et dit je n’ai plus mal alléluia ✨
Sur le chemin du retour ont ce fait un câlin avant de se quitter et je lui dis tu viens de voir à travers 5 guérisons que Dieu est vivant 🥰 Veux-tu lui donner ton coeur et elle me dit oui ♥️🥰♥️ Gloire à notre Dieu , elle a prié avec moi et reçut le baptêmes du Saint Esprit alléluia.
Comme elle n’a jamais lu la Bible je lui ai donné la mienne . N’est-ce pas que Dieu est merveilleux , il a manifesté sa puissance Guérit des malades et sauvé Edwige de l’enfer combien mon coeur est reconnaissant de pouvoir participer avec vous à tout cela.
Voilà à quoi servent vos prières mes frères et soeurs en Jésus , sauvons des âmes, guérisons les malades et délivrons les captifs à la gloire de Jésus.
Amen et amen.
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littleragondin · 1 year
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Le Triomphe de Babar !!! Je l'avais oublié mais je l'ai aussi regardé en boucle !! Aaahhhh ❤️
Ce film est absolument fantastique. Tous les Noels je m'en refais un tour lol et je connais encore toutes les chansons par coeur 🙈
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smute · 3 years
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girafeduvexin · 3 years
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Je vais répondre à mon propre ask meme parce que j’ai dix minutes à tuer pendant que mon téléphone charge avant d’aller dans un bar lesbien berlinois (j’ai aimé écrire cette phrase - btw Air France m’a ENFIN renvoyé ma valise)
1) Ton/tes persos préférés ?
PERCEVAL, bien évidemment. Ce qui est très fort, c’est qu’il est à la fois hilarant, touchant et narrativement fascinant. Il dépasse de loin le comic relief et en même temps ses épisodes sont les plus hilarants. Je le trouve extraordinairement bien écrit et je ne vois personne que Franck Pitiot pour le jouer (Franck, si tu passes par là, keur keur). C’est le personnage qui illustre le mieux l’ironie dramatique inhérente à Kaamelott : ce sont des personnages de légende, donc nous savons ce qui va leur arriver. Dès le début, nous savons que Lancelot aime Guenièvre, comme nous savons que Perceval va trouver le Graal. Il faudrait que je fasse une compilation de toutes les fois où la série blague là-dessus. C’est certainement le personnage sur lequel j’ai le plus d’attentes pour la suite.
Sinon, j’aime beaucoup Arthur, même si les premières saisons m’ont bien rappelé qu’il pouvait être un vrai connard et Léodagan est très haut dans mon coeur car je le trouve tout simplement hilarant. Mention spéciale aux Orcaniens, Gauvain parce que c’est un sucre et qu’il est très drôle, Loth parce que Rollin est excellent et je connais la moitié de ses répliques par coeur. 
2) Ton/tes perso que tu détestes ?
Hm, détester est un peu fort (oui c’est mon ask meme but still). Je trouve que les love interest d’Arthur sont mal écrits, en particulier Mevanwi et Aconia.
Mevanwi passe de “femme frustée dans son couple et amoureuse du roi” à “sorcière diabolique prête à commettre un crime” un peu trop rapidement pour moi et je n’ai jamais pu m’attacher à Aconia : ça m’embête beaucoup qu’elle soit seulement mentionnée au Livre VI et qu’on en entende jamais parler avant. Du coup, j’arrive pas à croire à leur histoire. En règle générale, les femmes 'amoureuses’ d’Arthur, à l’exception de Guenièvre, sont pas hyper bien écrites selon moi, les maîtresses sont un peu des clichés de femmes ambitieuses, prêtes à tout pour avoir le pouvoir.
Sinon, je supporte de moins en moins Karadoc, comme tout le monde.
4) Ton otp ?
ArthurxPerceval, j’assume à 1000%, j’ai jamais changé. LéoxBohort, très haut dans mon kokoro aussi, comme Yvain et Gauvain. J’ai une certaine affection pour LancelotxArthur parce que : le drama.
5) Brotp ?
Arthur et Léodagan, un peu Lancelot et Arthur aussi, Arthur et Bohort, en fait Arthur et ses amis, ça fait toujours plaisir. Aussi, j’aime beaucoup voir Guenièvre et Yvain interagir. Séli et Léodagan, mais je les kiffe aussi en OTP. 
6) Notp ?
Pas vraiment, à part Galessin/Gauvain à cause de la différence d’âge.
7) T'as aimé le film ? Pourquoi ?
En vrai oui, même si je conserve des réserves. Je trouve que y a des gags qui sont pas si drôles, que les flashbacks sont franchement ennuyeux et je m’attendais à plus d’émotion pour certaines retrouvailles. Mais ça fait quand même plaisir d’avoir un film Kaamelott au cinéma et j’ai quand même bien apprécié : j’ai hâte de l’avoir en DVD pour le décortiquer.
8) entre nous, les fans de Kaamelott, y sont relous ou pas ?
OUI, surtout sur Twitter, mais tous les fans hardcore sont relous, c’est le principe. Ici, ça va, en tout cas, on m’embête pas trop donc ça va.
9) un Headcanon que tu adores
Perceval a pratiquement éduqué les enfants de Karadoc en l’absence de Mevanwi. 
Aussi, Perceval et Lancelot sont gays tous les deux. 
J’aime aussi beaucoup l’idée que Galessin a élevé ou participé à l’éducation de Gauvain.
Perceval est TDAH.
10) un Headcanon adopté par le fandom que tu n'aimes pas
Pas vraiment un headcanon, plutôt une perception générale. Perceval est trop infantilisé et est beaucoup moins innocent qu’il le prétend. Je crois que ça me touche parce qu’étant TDAH moi-même, on m’infantilise aussi pas mal et ça m’énerve. Je me reconnais beaucoup dans Perceval, je le trouve chou et je le trouve aussi intelligent, maladroit, rigolo, like yeah hes cute mais c’est aussi un adulte, et il a aussi des défauts, dans lesquels je me reconnais aussi : il est trop impulsif et il ne considère pas toujours les autres, pas volontairement, mais tout de même. Il a du mal à se mettre au boulot (cough cough TDAH cough cough), il est un peu trop influençable etc. C’est pas un être de lumière pur et bienveillant, c’est un super personnage complexe et fouillé.
11) musique préférée ?
Les ravins de la mort, la musique des pupi, et la musique du générique livres V et VI.
12) ta blague préférée de Kaamelott ?
“Vous avez failli avoir le mors au dent !”
“Faut une dose de cheval” 
*tarte d’Arthur*
13) épisode.s préféré.s ?
“La vie est belle”, “Le tourment II”, “La délégation maure”, “la sonde”, les deux épisodes sur les tartes, “la baliste”.
14) Unpopular opinion
Hm, j’en ai pas en tête.
15) Tu espères quoi pour la suite ?
PERCEVAL ET LE GRAAL, PERCEVAL ET LE GRAAL, PERCEVAL ET LE GRAAL
16) une chanson qui te fait penser à Kaamelott ?
“Les gens qui doutent” d’Anne Sylvestre :
J'aime ceux qui paniquent, ceux qui sont pas logiques, enfin, pas "comme il faut"
Ceux qui, avec leurs chaînes pour pas que ça nous gêne font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte de n'être au bout du compte que des ratés du cœur
Pour n'avoir pas su dire "délivrez-nous du pire et gardez le meilleur"
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
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sinniel · 3 years
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7 comfort films
j’ai été taguée par @characterfromthebook merci beaucoup ! Je n’ai pas énormément de films favoris (le cinéma n’a jamais vraiment été mon passe-temps favori, je l’admets, et j’en ai vu assez peu), mais voici à peu près ce vers quoi je me tourne quand j’ai besoin d’un peu de réconfort 1- El Dorado, Dreamworks J’adore ce film. Vraiment. Tout dedans me donne la pêche, que ce soit l’humour, les chansons, ou l’intrigue. “C’est dur d’être un vrai dieu” en particulier me donne une folle envie de danser et de chanter, et me ramène toujours le sourire. Mon frère et moi connaissons certaines répliques par coeur encore aujourd’hui.
2- Le château dans le ciel, Ghibli Mon père nous avait emmené le voir au cinéma l’année de sa sortie. Et c’était juste tellement beau ! Je me souviens encore de l’émerveillement qui m’a saisit lorsque la caverne aux cristaux s’est illuminée petit à petit dans la salle. Je connais le générique de fin par coeur, et j’ai toujours beaucoup aimé Sheeta et Pazu, ainsi que les pirates pour qui j’ai vraiment beaucoup d’affection.
3- Le Roi et L’Oiseau, Les Films Paul Grimault Ce film, c’est notre père qui nous l’a montré, à mon frère et moi, parce qu’il en est un grand fan et qu’il adore Jacques Prévert. Il savait que j’aimais beaucoup ce poète, et j’admets qu’en voyant le film, je l’ai tout de suite beaucoup aimé. L’histoire est sombre et le film est, il faut l’admettre, très silencieux et terne, mais c’est un des films qui me rappelle mon enfance et qui ne cesse jamais de me toucher (oui je pleure toujours autant à la fin, et non je n’ai pas honte)
4- Robin des Bois, Disney Ce film, je l’adorais, et mon frère encore plus. On était déjà assez fan du Moyen Âge, et la scène de “voyance” au tout début m’a toujours fait explosé de rire (ma mère s’amuse d’ailleurs, avec moi, à en faire les répliques)
5- La Belle et la Bête, Disney Belle a toujours été mon personnage préféré de chez Disney, sans doute parce que je me reconnaissais beaucoup en elle (sans cesse dans ses bouquins, n’ayant pas beaucoup voire quasi pas d’amis) et parce qu’elle ne se laissait absolument pas faire. Le film a des moments qui m’ont glacé le sang (le passage de la foule en colère, avec Gaston aux commandes, me crispe toujours autant)
6- Astérix chez les Bretons “Avec de la sauce à la menthe !”. Entre ça et les “magic potion” et “secouons-nous les mains”, ce film n’a toujours réussi à me faire rire.
7- Mon Voisin Totoro Plus le film réconfort de ma petite soeur que le mien, mais j’aime beaucoup la relation des soeurs entre elles, ainsi que l’ambiance douce et tendre qui transpire tout au long de l’animation. Je tague @conteur-cleon-writeblr , @a-room-of-my-own et @vintageshitslover ^^
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swedesinstockholm · 8 months
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25 juillet
je viens de terminer la dernière saison de the marvelous mrs maisel recroquevillée sur le canapé avec les larmes aux yeux tellement je vivais le triomphe de midge avec elle, sa révélation sur le plateau du gordon ford show, son rêve de gloire, quand elle dit qu’elle fait ça because i love it, when you’re up there and people are listening to you, et puis l’histoire d'amour entre susie et hedy, quand elle raconte à midge que c’est la seule fois qu'elle a aimé quelqu’un, il y a vingt ans, ou je sais pas combien, et que ça s’est mal terminé, et midge lui dit qu’un jour elle aimera à nouveau, et susie la regarde avec les yeux mouillés et suppliants, je me suis dit OUI, la fiction est d’une nécessité absolue dans le monde, la fiction aide à vivre, la fiction sauve des vies, et en écrivant je peux avoir ce pouvoir-là. être là pour les gens comme susie myerson et midge maisel étaient là pour moi ce soir, avec leurs rêves de gloire et leur coeur brisé. oui oui oui oui oui oui. vive les histoires vive les personnages vive la fiction et vive les artistes.
à part ça j’ai regardé the souvenir (bof) et bergman island (mieux). dans une scène de bergman island, mia wasikowska attend l’acteur norvégien qui joue dans les films de joachim trier jusqu’au l’aube dans sa chambre, et quand elle comprend qu’il viendra pas, la voix narratrice de vicky krieps dit: her restlessness gave way to a heavy sadness, ou un truc comme ça, et je l’ai senti jusque dans mes os. ils m'ont rappelé le dimanche de la mort dans l’appartement de m., quand j’ai compris que ça servait à rien d’attendre et que mon corps est devenu lourd comme si je portais une montagne. juste avant qu’elle passe la nuit à l’attendre, elle dansait sur the winner takes it all avec ses amies dans un bar tout en se sachant regardée par lui, ça lui donne confiance en elle, elle commence à se lâcher, elle devient un peu séductrice, et puis à la seconde où elle se rend compte qu’il est plus là, sa joie s’écroule d’un coup et elle sort du bar en courant pour partir à sa recherche, complètement paniquée. et de nouveau, mes os l’ont senti.
27 juillet
ce mois de juillet est une fraude. je suis allée voir barbie au cinéma avec m. et f. j’avais mis une robe bustier rose et mes converses à paillettes alors qu'elles étaient habillées normalement mais j’ai été un peu déçue par le film. j’ai rien raconté à f. de mes histoires, je savais pas comment commencer, alors j’ai rien dit. maintenant elle est repartie et parfois je me dis que j’aimerais lui faire lire mon tumblr, pour qu’elle sache ce qui se passe dans ma vie un peu. mais je peux pas, évidemment, personne que je connais ne peut lire ce journal. elle a mentionné son adhs add adhd je sais jamais lequel c’est ni l’ordre des lettres, j’oublie tout le temps qu’elle a ça maintenant. je me suis dit que ç'avait peut être un lien avec le fait qu’elle me pose jamais aucune question et qu’elle rapporte toujours tout à elle. peut être que c’est juste son dysfonctionnement neurologique, comme moi le mien c’est de plonger dans l’abysse. elle arrive pas à s’intéresser aux autres et moi je me mure dans le silence, comment on est sensées avoir une relation fonctionnelle? j’aurais bien aimé lui raconter mes mésaventures dans le royaume de la bisexualité et mes embrouilles avec r. pour que ça sorte des confins de mon journal un peu. mais c’est tellement plus simple d’en parler à internet. elle me montrait son vernis aux couleurs du drapeau bi et ça aurait été une occasion d’évoquer le sujet, mais après c’est parti sur une discussion sur le vernis et ses avantages et ses inconvénients et je savais plus comment introduire r. là dedans.
en lisant le livre orange fluo d’émilie notéris j’ai appris que même monique wittig avait eu des relations amoureuses avec des hommes. j’ai du relire la page pour vérifier que j’avais bien compris, oui elle est bien sortie avec un homme dont elle était follement amoureuse. ils se sont rencontrés quand elle avait 32 ans et lui 29 et mon incorrigible cerveau a noté: comme moi et r. début janvier. il disait qu’il devait admirer une femme pour pouvoir tomber amoureux d’elle, mais qu’il avait d’abord été séduit par monique en tant que personne, avant de découvrir monique l’écrivaine, et c’est là que nos chemins divergent. r. m’a dit que mon texte sur monique wittig lui avait donné envie de lire donna haraway, il m’a demandé des recommendations de livres pour prendre à sa retraite dans un monastère, je lui ai conseillé vinciane despret, plus facile à lire, et il est parti à la librairie acheter habiter en oiseau dans la seconde.
29 juillet
au centre commercial ce matin une femme un peu paumée s’est approchée de moi en tendant la main pour me demander si je pensais que c’était mieux qu’elle porte sa bague au pouce ou à l’index. je lui ai dit au pouce c’est bien mais son doute persistait et elle m’a reposé quinze fois la question avant de s’en aller. est-ce que, à force de solitude, je vais me retrouver à hanter les centres commerciaux pour demander des conseils vestimentaires aux gens moi aussi, rongée par le doute?
parfois je me dis que je suis tout près, vraiment tout près d’arriver à me détacher de mes sentiments pour les gens, tout près de voir sous le voile humain qui recouvre les choses, tout près d’être détachée de l’importance donnée aux choses, de l’importance donnée à r., de l’importance donnée à c. qui a passé tout le concert de francis of delirium à embrasser sa copine à côté de moi hier soir. j’ai accompagné m. aux rotondes avec ses ami.es mannequins pour me sortir de la maison et en même temps me sortir de r. et voilà que ma crush numéro deux vient me briser le coeur juste sous mon nez. partout où je vais quelqu’un me brise le coeur, je ne suis à l’abri nulle part. je comprends pas pourquoi l’univers s’acharne sur moi comme ça. j’ai passé la soirée à regarder les filles dans la foule pour me comparer à elles et essayer de déterminer si j’étais vraiment le dernier des laiderons, si c’était vraiment ça le problème. jusqu’à maintenant j’étais toujours partie du principe que j’avais, malgré tout, un charme un peu singulier. que j’étais un peu mignonne. pas super hot, mais charmante. mais depuis r. je commence à me dire que peut être que ça aussi c’était une illusion, j’ai jamais été mignonne, je suis un laideron depuis le début. un laideron difforme, bougonne et sans tenue. molle et repoussante. et pourtant hier soir en regardant les filles autour de moi, y en avait que je trouvais plus moches que moi. je regardais les mecs aussi, pour voir si j’arrivais à attirer leur regard, mais quand ils me regardaient j’arrivais pas à déterminer s'ils me regardaient parce que je les regardais aussi, parce qu’ils étaient intrigués par mon oeil, ou parce qu’ils se disaient que j’étais mal coiffée. j’étais à deux doigts d’aller leur demander s’ils me trouvaient jolie. DO YOU THINK I’M HOT? QUELQU’UN ICI VEUT BIEN SORTIR AVEC MOI? heureusement que francis of delirium est un groupe de rock emo et que donc je pouvais me complaire dans mon chagrin bien accompagnée et de manière esthétiquement satisfaisante. c’était triste et beau.
j’attendais que le concert soit fini pour dire bonjour à c., pour qu’on puisse discuter et qu’elle me présente à sa copine, mais elle a disparu à mi-concert. j’avais oublié qu’elle était la personne la plus occupée du monde. c. le coup de vent. j’ai passé le reste de la soirée à la chercher des yeux mais elle avait disparu, il restait que sa copine, moins hot que ce que je m’étais imaginé. zéro frisson d’action lesbienne se produisant sous mes yeux de nouveau, juste du chagrin ainsi qu'une grosse envie de crever les yeux de tout le monde puis les miens. de colère. colère que tout le monde ait décidé de me briser le coeur au même moment, fille ou garçon, c’est la même chose, je vais arrêter de me casser la tête là-dessus une bonne fois pour toutes, c’est tous et toutes les mêmes, des briseurs et des briseuses de coeur. mon coeur en particulier. c’est comme avec les moustiques, je le attire. je sais pas si c'est mon sang. j’ai raconté mes histoires à m. mais je sais pas si c’est la bonne personne à qui en parler parce qu’elle faisait que me dire ehh je sais pas je relate pas je sais pas quoi te dire, mais je m’en fous que tu relates pas m. je te RACONTE c’est tout. voilà pourquoi je raconte jamais rien à personne, parce que personne n’en a rien à foutre. je suis la seule à trouver mes histoires passionnantes.
mais pour en revenir à cette histoire de détachement, ce que je voulais dire c’est que, dans un élan de lucidité, je les ai vus tous les deux, r. et c., comme arbitraires, ou plutôt, j’ai vu l’arbitraire de mes sentiments pour eux. c’est tombé sur eux, mais ça peut tomber sur n’importe qui. r. peut bien faire la grasse matinée au lit avec une fille fine et longue aux longs cheveux bruns et bien coiffés qui n'existe que dans ma tête et c. peut bien embrasser à pleine bouche sa copine prof d’allemand critique musicale motarde et dj ultra sportive avec un collier de lesbienne en chaîne autour du cou, who cares! who cares! quelqu’un d’autre de tout aussi arbitraire va très probablement bientôt me tomber dessus de nouveau, et peut être bien qu’il ou elle me brisera le coeur à son tour, mais, peut être pas! au diable la destinée et les âmes soeurs et le coup de foudre et toutes ces absurdités. a., c., r., aucune importance. arbitraire arbitraire arbitraire.
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girly-mess · 3 years
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{ Billet d’humeur #16 }
Les langages de l’amour et la théorie des 3 ans
Selon Gary Chapman, l’auteur des “5 Love Languages”, l’amour passionnel - celui des débuts, celui de la phase “Lune de miel” (comme j’aime l’appeler) de toute relation qui commence - peut durer 2 ans en moyenne. C’est la période où les choses deviennent obsessionnelles, où on ne fait que penser à l’un et à l’autre, où on a envie de passer tout notre temps ensemble, où on refuse de lâcher la bouche de l’autre et aussi où on ne fait que de souiller le lit de chacun (Bah quoi ?! Osez me dire que ça ne vous est jamais arrivés ! Ne faîtes pas vos prudes, les gens. Je vous vois, hein, avec votre boîte de capotes prête à être dégainée à tout moment et vos draps lavés plus souvent que prévu). C’est la période où on se sent euphorique, tellement euphorique qu’on pourrait se laisser avoir par ce sentiment de bonheur intense, au point où ça peut nous mener à prendre des décisions hâtives sans profonde réflexion au préalable. Comme, par exemple, emménager ensemble au bout de seulement quelques mois de relation, se marier parce qu’on pense être certain d’avoir rencontré LA bonne personne, ou encore faire des enfants. Pour certains, ça a tout de même fonctionné. Mais il ne faut pas se fier aux exceptions, parce que de belles exceptions, il y en aura toujours. 
“L’amour dure 3 ans”, écrivait Frédéric Beigbeder. Je n’ai jamais lu son livre, ni vu le film, mais... je pense qu’il parlait surtout de cette fameuse phase dont fait référence Gary Chapman. Cette phase où on a l’impression d’être fou amoureux et de n’avoir jamais ressenti une intensité pareille auparavant. Puis vient l’étape des 3 ans où la réalité nous rattrape et on commence à réaliser les gros défauts de l’autre, qu’on avait longtemps ignorés, aveuglé par nos sentiments. D’après les dires de Chapman, c’est à partir des 3 ans que l’amour véritable peut se manifester. C’est à partir de ce moment-là que ça passe ou ça casse. Pourquoi ? Parce que c’est là qu’on voit véritablement qui est la personne qui partage notre vie, ses défauts, ses habitudes les plus agaçantes... etc, et qu’on doit décider si cela nous convient ou non, si on est prêt à passer de nombreuses autres années avec et à l’aimer tel quel. 
Pour ma part, durant ma dernière relation, cette espèce de puppy love, ou d’honeymoon phase a duré entre 6 mois et 1 an, avant que la routine ne s’installe (Il n’y a aucun mal à ça. C’est même normal) et que les premiers gros doutes émergent (moins normal). Et il se trouve qu’à peine passé les 3 ans, la relation n’a pas tenu. Preuve qu’on n’avait rien à faire ensemble et qu’on n’était pas compatible.
Et maintenant, depuis la rupture, après avoir passé 4/5 ans à faire de l’introspection, à retrouver mon identité (longtemps égarée depuis la dernière relation), à reprendre un peu confiance en moi, m’accepter davantage et - bien entendu - à enchaîner les dates, les one-shot & les plans cul décevants, je me retrouve à nouveau dans cette phase d’immense attachement où je ne pense plus qu’à une seule personne. Je suis en plein dedans ! En plein dans cette phase où je ne peux pas m’empêcher de me projeter, de m’imaginer dans ses bras, de vouloir sentir sa peau contre la mienne. Je sais pertinemment que c’est l’euphorie de nos dernières interactions qui m’influence dans mes sentiments, qu’il y a quelque chose d’illusoire dans ce que je ressens puisque je le connais que depuis Juin dernier et qu’on est loin de s’être cerné encore. Je sais seulement que je me sens assez en confiance pour me dévoiler progressivement à lui. J’ai encore du mal à croire que je lui ai bel et bien parlé de certaines choses que j’avais, jusqu’à présent, toujours gardé pour moi. 
Mais pendant que mon coeur s’emballe beaucoup trop - et trop vite - ma raison me fait sans cesse redescendre de mes nuages. Il ne faut pas que je me laisse influencer par ce tingling feeling dans mon corps, qui me fait croire que ce mec est parfait, alors que personne ne l’est. J’ai envie de lâcher prise, pourtant, et laisser les choses se faire impulsivement, mais je ne dois pas refaire les mêmes erreurs. Je suis sans doute trop dans le contrôle, mais je ne peux plus me permettre d’être insouciante. J’ai beaucoup trop galéré à recoller les morceaux de mon coeur en porcelaine, pour prendre le risque de revoir tout se briser. Et Chapman, dans son bouquin, explique bien que les gens se font trop facilement berner par ces débuts de relation (ou de situationship, dans mon cas, en attendant de savoir si ça va évoluer d’ici l’automne) où tout est beau, tout est mielleux, et prennent ça pour de l’amour, alors qu’on connait à peine l’autre personne encore. 
Il est nécessaire, quand on débute une relation, de prendre le temps de découvrir l’autre, sans filtre, sans faux-semblant, sans tabou. Il faut découvrir comment l’autre communique pendant ou après une dispute. S’il est du genre à s’énerver vite et déblatérer des paroles blessantes qui dépassent sa pensée, s’il a aucun mal à venir s’excuser s’il est en tort ou s’il est plutôt de type à narguer pour montrer qu’il avait raison, s’il est prêt à faire des efforts pour subvenir aux besoins émotionnels de l’autre, dans le cas où les love languages ne seraient pas les mêmes (Je vais reparler de ça dans un instant). Et tout ça dans les deux sens, évidemment. Il y a énormément de choses à apprendre sur l’un et l’autre, et ça demande de la patience, de l’écoute et une certaine intelligence émotionnelle. Pas étonnant que beaucoup de couples n’aient duré que 3 ans, finalement. 
C’est beaucoup de boulot, une relation sérieuse et durable ! Que ce soit hors mariage ou non, d’ailleurs. Ca implique de faire des ajustements, de se fixer des règles pour que les choses s’organisent de manière harmonieuse et sans prise de tête inutile (même s’il y en aura quand même, un jour). On doit être prêt à s’investir corps et âme dans cette relation, où le but est d’avancer à la fois individuellement (dans ses projets perso, notamment) et ensemble en tant que binôme. Un peu comme des teamplayers, au final, dont l’objectif est de se soutenir mutuellement pour devenir de meilleures versions de nous-même, réaliser quelques uns de nos rêves respectifs, tout en répondant aux besoins émotionnels de chacun. 
D’ailleurs, en parlant de besoins émotionnels - avant que je ne m’égare encore dans mon monologue - Gary Chapman a classé les différents besoins de chaque individu au sein d’un couple. Avec plus d’une 30aine d’années de métier derrière lui, il a pu constater que ces besoins pouvaient se répartir dans 5 catégories distinctes :
- Words of affirmation 
Il s’agit des compliments, des mots doux laissés sur un post-it, des mots de soutien, d’encouragement, de reconnaissance... etc. Tout ce qui peut faire chaud au coeur et nous motiver.
- Physical touch 
Les câlins, les caresses, les gestes affectueux, les bisous, les massages (et plus, si affinités... mdr, je suis hilarante. Mais vous avez saisi là où je voulais en venir, je pense ;D). Se donner la main dans la rue, ça marche aussi, notamment
- Quality time
C’est à dire focaliser son attention sur son partenaire, passer des moments de qualité ensemble, prendre le temps de faire des activités à deux, de discuter ensemble sans distraction externe lors d’une balade ou d’un dîner en tête à tête... etc
- Acts of service
Là, on va plutôt soulager notre partenaire (si toi aussi, t’as eu l’esprit tordu, tape dans tes mains !) en diminuant sa charge mentale, via des tâches ménagères effectuées à sa place, par exemple, ou des services rendus. Bref, tout ce qui peut l’aider dans son quotidien
- Gifts
Montrer à notre partenaire qu’on a pensé à lui/elle en lui offrant un petit cadeau régulièrement. Ca peut aller du Kinder Bueno acheté à la caisse du supermarché - parce qu’on sait que c’est son préféré - à un super bijou de valeur, en passant par le cadeau fabriqué à la main ou encore la fleur cueillie sur le chemin de retour. C’est pas forcément toujours des cadeaux de malade quoi. C’est plutôt l’intention derrière qui compte, le fait d’avoir voulu ramener quelque chose pour lui faire plaisir.
Et devinez quoi. H. et moi avons le même Top 3 des langages de l’amour. C’est déjà bon signe, non ? Y a très peu de chances que nos piscines d’amour restent désespérément vides, si on finit ensemble. Nan mais sérieusement, je ne sais pas pourquoi je suis aussi tiraillée entre mon coeur et ma raison, alors que pour le moment, tous les feux sont au vert. On est même astrologiquement plutôt compatible, merde ! (... Oui, j’ai vérifié. Qu’est-ce qu’il y a ?!) Il a l’air d’être le genre de mec à s’investir corps et âme dans son couple, et moi aussi. La seule question, c’est : Est-ce qu’il est vraiment prêt à se relancer là-dedans, alors qu’il n’a pas entièrement fait le deuil de sa dernière relation et que c’est encore assez récent ?
Hey mais en fait... ! Je passe mes journées à me torturer l’esprit à propos de notre connexion, alors qu’au final, je sais déjà ce que je veux. Et ce que je veux, c’est me plonger dans une potentielle belle histoire avec lui, et personne d’autre. La décision lui appartient finalement de tout arrêter pour vivre pleinement son célibat, ou de tenter une relation sérieuse avec moi. Et c’est exactement ça qui me fait flipper... 
... ça passe ou ça casse.
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althazar · 4 years
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NOUVELLES DU FRONT: Le texte d’une anonyme qui mériterait d’être connue....
✨✨✨✨🤣
Arrêtons de mépriser les hommes et les femmes qui, parce qu'ils ont pris le temps de s'informer, dénoncent l'impensable mensonge dans lequel nous sommes savamment maintenus, par ignorance ou conscentement. Arrêtons de les traiter de "conspirationnistes" ou de "complotistes" car, à leur manière, ils sont des "lanceurs d'alerte" héroïques. Ils dénoncent ce qu'ils perçoivent comme un grand danger pour l'humanité, c'est à dire le hold-up, par une oligarchie planétaire, des consciences et des libertés humaines, de même que des ressources naturelles et des règnes vivants. Ils jettent leur bouteille à la mer dans l'espoir d'être entendus. Même s'il leur arrive de se tromper, au moins nous questionnent-ils et nous invitent à faire une mise à jour de nos pensées et de nos comportements.
Ils agissent pour nous sortir des ornières de la pensée unique, et les plus sages d'entre eux nous déconseillent néanmoins de faire porter à d'autres la responsabilité de notre débacle actuelle en nous rappellant que nous sommes co-créateurs de nos réalités par nos systèmes de croyances.
Il est donc temps de reconnaître le système matriciel déviant que nous avons créés, par nos peurs, notre ignorance, notre cupidité et le déni de notre nature spirituelle. Et c'est en cela que les lanceurs d'alerte peuvent avoir un rôle essentiel à jouer: pointer notre attention sur le Frankenstein que nous avons crée, un paradigme de la prédation qui aujourd'hui se retournent contre nous, à travers les institutions étatiques et les corporations privées. Et ce scénario redoutable peut continuer ainsi à l'infini si nous ne nous réveillons pas en assumant notre participation aux abus planétaires opérés par les élites dominantes devant lesquelles nous rampons ou que nous avons plébicitées. Accepter de faire face à cette tromperie, c'est transformer l'ombre en nous. C'est retirer l'épine de notre coeur, un peu comme dans le film pour enfant Kirikou la Sorcière ou dans le merveilleux "The Truman Show".
Cela me met en colère de voir combien les propos de ces "éclaireurs", par leur indépendance d'esprit et par leur tenacité à comprendre tous les enjeux de notre réalité, sont tournés en ridicule quand ils n'ont d'autre but que de protéger la vie en aspirant au bonheur de tous !
J'en ai fait moi-même l'expérience quand j'étais une jeune journaliste éprise de justice et de liberté. Je m'étais butée violemment contre des pouvoirs malveillants à l'occasion de plusieurs enquêtes d'investigation, dont l'une en particulier portait sur le trafic d'êtres humains, la corruption et le terrorisme. J'avais été menacée de mort, ma voiture avait été totalement détruite alors qu'elle était garée le plus civiquement du monde. Le directeur d'un grand hôtel international à Genève m'avait même dit: "Mademoiselle, si j'étais vous, je n'irai pas plus loin. J'en connais d'autres qui sont morts pour moins que ça"... C'est un exemple parmi tant d'autres dans ma carrière. Alors je sais bien de quoi parlent ces "reporters citoyens", même si je regrette que parmi certains d'entre eux, il en est qui soufflent sur la braise et attisent les tensions par maladresse ou par amateurisme dans leur mode de communication. Mais au moins ont-ils le mérite de nous secouer! La majorité d'entre eux s'expriment avec sincérité, intégrité et une profonde clairvoyance. Ils font simplement le travail que la majorité des journalistes professionnels ne font pas assez, eux-mêmes mis sous pression, subtilement instrumentalisés au service d'intérêts qu'ils ne soupçonnent même pas.
Les citoyens sont donc de plus en plus nombreux, voir des milliers à dénoncer, entre désespoir et sagesse, les abus et les manipulations des égrégores mondiales qui n'ont d'autre agenda que de se servir au lieu de servir la vie. Raison pour laquelle je fais le choix de soutenir tous les lanceurs d’alerte dans le monde, dans le passé, le présent et le futur, qui prennent des risques inimaginables pour nous inviter à reconnaître le piège dans lequel nous sommes enfermés comme des rats de laboratoire, et à nous redresser devant la tyrannie, qu'elle soit en nous ou en dehors. Mon métier m'a enseignée à nourrir un esprit critique affûté. Cependant, poussé à l'extrême, cette qualité peut se changer en un doute meurtrier, car il finit par nous rendre complices de crimes contre l'humanité pour non-assistance à personnes en danger.
Je pense notamment aux polonais Raphael Lemkin et Jan Karski qui avaient tenté de prévenir la communauté internationale des génocides à venir dans les chambres à gaz au début de la 2ème Guerre Mondiale. Je pense aussi à l'extraordinaire Chelsea Manning à l'origine de Wikileaks, Edward Snowden et la NSA, Irène Frachon et le scandale du Médiator et bien sûr, Julian Assange. Pour ne citer que ceux-là. Ils ont tous chèrement payé le prix de leur discernement et de leur intégrité. Et le paient encore aujourd'hui. Ils sont menacés, ruinés, bannis ou censurés. Je souhaite aussi remercier ici tous les mini "lanceurs d'alerte" anonymes, mères au foyer, amis, collègues, blogueurs, etc.. qui courageusement s'exposent aux rebuffades de leur entourage ou à la censure. Je ne compte plus les amis qui sont bannis de FB ou de Youtube.
Personnellement, je ne laisserais jamais plus le doute voler une seconde de plus à la détresse humaine ou l’avenir de nos enfants. J’ai accès aujourd’hui, comme simple citoyenne, à toute l’information dont j'ai besoin pour me faire une opinon. Aucune excuses. Alors je préfère me tromper sur les opinions que je partage ouvertement que prendre le risque de cautionner la non-vie et les bourreaux.
C'est mon choix, j'ai choisi mon camp, celui de l'Amour et de l'Homme souverain, et j'approuve évidemment que l'on ne soit pas d'accord avec moi! C'est la beauté de la diversité des idées et des expériences.
Or il faut savoir que si nous continuons à déprécier et à tourner le dos à ceux qui se battent pour révéler au grand jour l'agenda calculé de l'anéantissement de nos droits et de nos libertés, il n'y aura plus d'humains pour avoir des idées à débattre. En parallèle à ce constat, il faut aussi faire le même travail en soi, en débusquant dans nos mémoires inconscientes tous mensonges et manipulations. Ainsi pourrons-nous bâtir un monde plus harmonieux. Le monde extérieur n'est que le reflet de notre univers intérieur et c'est dans ce jardin-là que je compte semer des graines de lumière
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madeyesaes · 3 years
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༄ ONCE UPON A TIME IN RPGEMBER ༉
... But I do nearly everything in one go.
Parce qu’être régulier n’est pas mon fort. Afficher davantage si par chance vous avez envie d’en savoir plus ! Challenge de @andthereisawoman​​ & @wiisemary​​ ♥ Déso, je fais un seul post, je veux pas trop spam.
J’ai dû refaire masse de fois parce que Tumblr aime courir sur mes nerfs avec ses bugs foireux.
#1 Quel est votre type de sujet rp favori ?
Hum... J’aime bien les gros rps dégoulinant de drama, à la limite du soap opera mais j’avoue que j’ai un faible pour les confrontations avec des paroles mielleuses et les gone wrong. Ces derniers englobent pleins de choses : d’une soirée banale qui tourne au cauchemar, d’un mec qui trébuche et enclenche une série de désastreuses aventures, d’une parole malheureuse, etc.
En vrai, ça dépend beaucoup du pitch de base et du partenaire. J’ai eu des partenaires qui m’ont fait aimer des styles de rp dans lesquels j’étais pas à l’aise et d’autres qui m’ont fait comprendre que c’est dur d’être sur la même page.
#2 Le métier, les études ou autre info d’un personnage qui vous a demandé le plus de recherches HRP
Dur de dire de tête, mais je pense la divination et la culture mongole. Pour cette dernière, je suis pas trop familier avec la Mongolie en général, je connais des bribes d’histoire mais j’avais jamais eu l’occasion de me pencher dessus. Comme dans tous les pays, il y a masse de facettes différentes et c’est difficile de tout bien saisir sur le sujet, mais mon personnage découvrait un peu en même temps que moi -donc je pouvais corriger les nuances que je saisissais pas à 100% au fur et à mesure.
Pour la divination, mon personnage était professeur et j’avais pas trop envie d’avoir l’air bête en donnant cours mdrr. J’improvisais un peu des fois, mais j’ai appris pas mal sur les différentes techniques et rituels partout dans le monde, même sans y croire.
Maintenant je pense aussi à la théologie, les dragons (oui), la médecine, etc.
#3. Lors du choix d'un nouvel avatar pour votre profil (la création hein, pas le faceclaim), comment le choisissez-vous ?
Je suis pas sûr de comprendre à 100% la question mais du coup, c’est assez classique : coller au design (comme j’ai pas des masses de ressources, le n&b est toujours apprécié) puis aller vers ce qui va le mieux au personnage. J’aime bien quand l’avatar est un peu travaillé, soit avec de belles typos ou une composition sympa. J’essaie d’accorder avec la signature et le reste du profil. Je change moins souvent qu’avant donc je fais plus gaffe.
#4. Votre meilleur souvenir en rpg ?
Alors, c’est assez dur de se souvenir et/ou de choisir. J’ai fait beaucoup de superbes rencontres, certains qui ont laissé un goût sacrément amer après d’autres qui sont présents encore aujourd’hui au quotidien. Je pense pas aller dans les détails, mais un qui me vient en tête est, ironiquement, quand j’ai quitté le staff d’Hungcalf. Zéro drama sur mon départ, juste besoin de lâcher prise et j’ai reçu tellement de soutiens et amour que j’ai, je l’avoue, un peu chialé.
#5. Votre mise en page préférée pour un rp ?
J’aime bien avoir une mise en page, un code assez simple avec une ou deux icons, ou un gif. Je suis plutôt dans les moodboard en ce moment d’ailleurs même si je passe trop de temps à en choisir un sdjfskdjf. Sinon, pour les rps de groupe, je suis plus blockquote tout simple. Trop de codes différents fait fouillis je pense, même dans les rps classique à deux ou trois je préfère quand tout le monde a le même code ou le même style.
#6. La (les) musique(s) qui vous inspire(nt) le plus pour écrire ?
J’ai des playlists par personnage, donc un peu long à montrer mdrr. J’alterne parfois et j’ai jamais un style fixe. Sinon j’ai au moins toujours un bruit de fond : vidéo youtube style podcast, les conversations des gens autour de moi ou un film au pif.
#7. Votre moment favori lors de la découverte d’un nouveau rpg ?  
Trouver LA ligne dans les annexes qui te lance dans la conception du personnage. Souvent j’ai un style de perso en tête avant de lire le contexte, mais parfois je change du tout au tout en lisant les détails de l’univers et/ou des modalités de jeu. En revanche si je sens pas la communauté, c’est un très gros stop.
#8. Plutôt...création de personnage au fil de l’eau ou création quasi complète lors de la fiche ?
Ca dépend de l’univers et de pleins de chose haha. Mes fiches sont souvent longues et détaillées, mais mon personnage a toujours une très grande évolution malgré ça. Oui j’essaie, en tout cas la fiche est là pour lancer des pistes -j’essaie de plus les enfermer dans un boite comme je pouvais le faire avant.
#9. Votre réaction en un gif et quelques mots lors d’un rp plein de feels ?
Tumblr media
(C’est pas vraiment ça mais je voulais caser ce gif quelque part) (Izuku best boy je veux rien entendre) 
#10. Votre heure/moment d’écriture favori, là où l’inspiration vient sans se faire attendre ?
Au PIRE moment. Peu importe l’heure ou le lieu. 
#11. Si votre personnage actuel était un moodboard ?
Argh, euh... Bon celui-ci correspond bien à un type de perso que j’aime beaucoup jouer : https://madeyesaes.tumblr.com/post/189061826436/icons-200200-madeyes-like-or-reblog-if
Oui c’est émo, lâchez moi avec ça.
#12. Comment relancez-vous la machine à inspiration lorsqu’elle n’est pas là ?
Attention les mots magiques : ça dépend. Parfois je rajoute une couche de dramas, des fois je pose l’affaire et fait autre chose, des fois je me force même si c’est une réponse bateau (ofc je préviens la personne avec qui je joue), etc. J’ai pas de recette miracle.
#13. Team campeur sur un seul forum à la fois ou réparti sur plusieurs ? Un personnage par forum ou plusieurs à un seul endroit ?
En ce moment campeur, pas le temps de m’intégrer autre part et j’suis pas à l’aise dans la commu rp. Avant je variais plus, mais ça va surement revenir.
#14. Si là demain, vous deviez créer un forum, ça serait sur quel thème ou quel contexte ?
TIENS C’EST MARRANT J’AI UN PROJET OU J’AI BESOIN D’AIDE : https://madeyesaes.tumblr.com/tagged/les-chants-de-l%27atlantide
(Sinon un forum my hero academia ce serait grave cool mais flemme d’être encore solo).
#15. Quelques uns de vos plus beaux titres de rp ? (Et par beaux, ça peut vouloir aussi dire loufoques ;))
Je sais plus, mais à peu près sur d’avoir eu “hein” ou “aie pas l’seum” dans le lot.
#16. Votre/vos derniers faceclaim(s) coup(s) de coeur ?
Vous avez cinq heures ? Mdrr. Il y en a que j’ai envie de jouer depuis masse de temps, d’autres qui vont et viennent... En vrai c’est souvent les graphs qui me font choisir ksdqjfkqf.
#17. Votre signature favorite / que vous avez le plus utilisé ? (Que ce soit code ou citation)
Une très simple avec une ou deux icons avec une citation de base et quelques lignes éventuellement ! J’ai bien quand il y a un dégradé dans le lot.
#18. L’envie / idée de personnage qui te traverse l’esprit en ce moment ?
Too much and they live in my head rent free. On a un prof blasé mais super protecteur, un p’tit con chasseur de fantôme, un moussaillon qui a le mal de mer mais une barbe de viking...
#19. Plutôt RPs longs ou courts ?
Quand c’est de l’action, commun ou un rp de “transition”, court, sinon je suis autour des +700 mots à +1000 mots quand on est dans du gros drama.
#20. Ton petit rituel quand tu te mets en tête de te majer ?
Zéro rituel, je vis dans l’instant. J’aime bien avoir une boisson chaude et être posé dans être emmerdé. Mais au bout de cinq minutes je suis distrait donc...
#21. Un de tes avatars favoris (création pas faceclaim) que tu as “porté” 75 ans ou simplement qui t’a tapé dans l’oeil et qui te donne envie de créer un personnage là tout de suite
ARGH. Me faite pas choisir.
#22. Comment fermez-vous un rp ? Team départ ou team cliffhanger qui laissent vos fans en attente ?
Team on va pas ramer cent sept ans. Donc ça dépend.
#23. Votre lien le plus wtf trouvé avec un·e corpgiste.
Un stalker qui est lui-même stalker par la personne qu’il stalk.
Sinon j’en ai eu d’autres mais je les ai pas en tête.
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dearriverwoods · 3 years
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Christmas Calendar
Qu’est-ce que Décembre sans un calendrier de l’avent ? Il nous faut tous quelque chose pour tenir jusqu’au vint-quatre au soir pour déballer nos cadeaux. Madame Duchesse et l’Irlandais curieux se sont associés pour vous concocter un calendrier de l’avent particulier. On ne va pas vous offrir des chocolats chaque jour, non non. On vous offre un calendrier de jeu. 
En effet du 2 décembre jusqu’au 23 décembre, vous serez conviés à participer à un jeu. Évidemment il n’y aura jamais deux fois le même. Vous voulez les connaitre ? Ne bougez pas ! Voici votre petit programme de ce mois froid. Au moins, vous aurez de quoi vous réchauffer tous les soirs. 
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2 décembre : Caitlin vous invite à la rejoindre près du feu pour la soirée trahison. Les cartes seront distribuées. Est-ce que vous serez la sorcière du village, le méchant loup ou simple villageois ? Vous l’aurez compris, un loup garou ouvrira le bal du mois de décembre. Les règles vous seront expliquées/ré-expliquées une heure avant le début du jeu. 
3 décembre : Un petit jeu surnommé « devine qui c’est » sera animé par votre irlandais préféré. Le but du jeu est simple, il enverra une photo bien zoomé d’un habitant, il vous suffira de deviner de qui il s’agit. Pour ne pas casser le riverchat, un choix multiple (4 réponses possibles) vous sera proposé, une réponse est équivaut à une réaction. Celui qui aura le plus de bonnes réponses aura gagné. 
4 décembre : L’Irlandais curieux vous accueillera sur son plateau télévisé sans caméras. Un jeu en ligne qu’il faudra rejoindre. Les règles sont simples. Il y aura des questions de culture générale. Vous aurez le droit à 3 faux pas. Si vous avez perdu vos 3 coeurs, vous serez littéralement éjectés de votre siège. Il est possible de faire plusieurs parties. Qui sera le plus cultivé des woodiens ?
5 décembre : Qu’est-ce que serait un calendrier de jeu organisé par l’Irlandais curieux sans son fameux Meascán cluichí ? Vous connaissez probablement les règles. Mais soyez prudents. Accompagné de ma roue et de mon petit document, je vous pose des actions, des vérités, des jeux comme « dans ma valise ». Bref un mélange de jeux quoi. Je tournerai la roue pour savoir qui joue, et la personne désignée me donnera un chiffre. 
6 décembre : Certains ont participé à un bal bien spécial pour l’anniversaire du fondateur de Riverwoods. Pourquoi spécial ? En plus de valser et boire des coupes de champagne, les habitants devaient trouver qui avait tué Rafaël Walsh, avec quoi et dans quel lieu. Oui c’est un cluedo si vous n’avez toujours pas compris. Bal, cluedo, baluedo quoi. En début de jeu, vous aurez des indices. Ces indices sont comme ceux du cluedo classique. En gros si vous avez les cartes : “salon”, “Jeffrey” et “pistolet”, c’est que vous pouvez barrer ces possibilités. Pour avoir d’autres cartes, vous devrez faire des défis. Pour avoir des défis, passez dans mon bureau. Pour cette édition ça se passera sur un soir irl et non une semaine. La soirée sera particulière car ça sera un mini jeu sous forme de rp. 
Attention!!! Parce que ça ne dure qu’une nuit, vous devez jouer court soit 10 lignes maximum. Un événement Facebook sera crée pour l’occasion. Vous pourrez jouer avec qui vous le souhaitez, pas de corde au poignet pour cette fois. Si vous avez une action à faire sur une autre personne que votre partenaire de jeu, vous allez devoir écrire sur la publication de l’autre personne en mentionnant toujours celui avec qui vous êtes ou sinon vous le prévenez sur votre publication que vous partez. N’hésitez pas à entrer dans les publications de plusieurs personnes. On demande juste de la cohérence des lieux. Alors lisez les publications ! 
7 décembre : Un peu plus calme ce soir. Enfin non.. Il va falloir faire fonctionner votre logique car Rafaël vous attendra avec des devinettes et des charades. Il n’y aura qu’un vainqueur à la fin de la soirée. 
8 décembre : C’est l’heure du bliiiiiiiiiind test ! Simple, Rafaël vous enverra un enregistrement, le plus rapide qui donne l’interprète et le titre aura un point. Encore une fois, à la fin de la soirée, il n’y aura qu’un seul vainqueur. 
9 décembre : La soirée burger quizz ! Une bonne grosse soirée avec des règles compliquées. Ne vous inquiétez pas! Vous aurez les règles à chaque fois en début de parties. Soyez juste attentifs. 
10 décembre : Planquez vous bordel ! Caitlin lancera l’event RP du mois. Affaire à suivre.
11 décembre : Un bon vieux qui-est-ce rythmera ce 11 décembre ! Mais pour préparer ce jeu Rafaël va passer dans vos messages privés pour récolter quelques informations. Ensuite il les utilisera de façon anonyme et vous devrez retrouver l’habitant qui se cache derrière ces informations. Pour ne pas que riverchat bug, on fonctionnera comme pour le 3 décembre. Un choix multiple avec des réactions associés. Celui qui a le plus de bonnes réponses gagne ! 
12 décembre : Après un classique universal, faisons un classique de Riverwoods. Savez-vous dessiner ? Non ? Dommage. J’en connais un qui va être content. Qui va battre notre grand champion de Skriblr, Jeffrey ? 
13 & 14 décembre : Parce que Rafaël ne sait pas compter correctement, nous n’avons rien organisé pour ces deux jours. On va dire que c’est l’entracte ! 
15 décembre : Noël rime avec amour. Non. Mais on fait comme si. Notre chère duchesse a déjà mis en place une application de rencontre. Ce soir c’est le crash test d’un event. Un speed dating directement sur riverchat sera organisé par notre blonde amoureuse. Peut être arriverons-nous à célébrer un mariage.
16 décembre : Tu préfères ne plus manger de chocolat de ta vie ou ne manger que ça pendant le reste de ta vie ? Vous avez compris ? C’est soirée tu préfères! 
17 décembre : Hé toi ! Action ou vérité ? 
18 décembre : C’est plus, c’est moins. Arriverez vous à deviner le juste prix de ces objets/photos envoyées ? LE JUSTE PRIX PRÉSENTÉ PAR NOTRE DUCHESSE, CAITLIN THORN. Elle vous montrera une photo de quelque chose, la connaissant ce sera probablement des articles de luxe ou encore des villas ! Et vous devrez en deviner le prix, au centime près.  
19 décembre : Avez-vous un dictionnaire dans votre tête ? Je vous invite à rejoindre le cercle et à passer la bombe. Bomb party ! Un jeu en ligne où il faut trouver un mot avec des lettres dans un certain ordre avant que la bombe n’explose. Possibilité de faire plusieurs parties. Un seul gagnant.
20 décembre : À chaque fête, c’est une tradition. Après l’édition d’Halloween, voici celle de Noël. LE QUIZZ SPECIAL NOEL PRÉSENTÉ PAR CAITLIN. Qui sera le lutin en chef ? L’occasion parfaite de tester vos connaissances sur les traditions ou même les films de noël ! 
21 décembre : Vous avez de la mémoire ? Rafaël aura récupéré des messages des woodiens postés dans le Riverchat. Vous allez devoir retrouver les auteurs des citations. Nous allons jouer sur le même principe que du 3 et du 11 décembre. 4 possibilités, 1 bonne réponse. Et toujours un gagnant ! 
22 décembre : Laissons pendant une petite soirée les woodiens. Cette soirée est dédiée aux créatrices pour qu’elles puissent apprendre à se connaitre. 
23 décembre : C’est l’heure d’ouvrir les cadeaux entre voisins ! Secret Santa ! Rafaël, petit lutin servant, va vous attribuer aléatoirement une personne à qui vous devrez faire un cadeau. Quand vous aurez choisi votre cadeau, il suffira de l’envoyer à Rafaël qui ira faire les distributions. Le 23 au soir, il va falloir que vous deviniez votre père/mère Noël secret.
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scienceoftheidiot · 4 years
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Pourquoi je passe ma vie sur Youtube
Y’a quelques temps j’avais fait une masterlist des youtubeuSES que je suivais et appréciait. Il est donc temps de refaire une liste avec tout le monde (dont des nouve.lle.eaux) sans distinction de genre ! Y’en a qui vous seront sûrement inconnu.e.s, et d’autres hyper rabachées (oui bah je suis pas immunisée hein). Mais si jamais vous cherchez de l’inspiration, des trucs à regarder, ou des trucs à apprendre, ou pour perfectionner votre français, go /o/ 
Esprit Critique 
Bien sûr je commence avec ce qui me tiens à coeur, la base de pourquoi je traine sur Youtube, ma passion, ma vie, bref. 
Cours de Zététique et Autodéfense Intellectuelle par Richard Monvoisin à l’université de Grenoble - si y’a une série de vidéos que vous devez regarder, c’est celle là. Vraiment. Faites vous une faveur, ou plutôt à votre cerveau. Attention par contre, on en ressort pas indemne... Préparez vous à remettre en question vos croyances (et pas vous même. Vous n’êtes pas vos croyances. Distinction importante.). C’est un vrai cours de fac filmé en amphi, et accessible à tous. Sérieusement. Regardez les (en plus 10 ans après il cite toujours mon dossier sur les chiens suicidaires, donc bon je suis biaisée). 
La Tronche en Biais - surtout hyper intéressante pour leurs lives, mais leurs pastilles expliquant les biais cognitifs sont super bien faites. Debunk. 
Defakator - Debunk. Je suis pas absolument toujours d’accord avec ses points de vue et certains sont facilement retournés, mais la plupart du temps il est extrêmement juste et didactique. 
Hygiène Mentale - Si les cours vous rebutent, passez par là, c’est vraiment un must de clarté et de pédagogie. 
Mr Sam - actualités, et dialogues (ou plutôt entretiens épistémiques) avec des tenants. 
Clément Freze  - mentalisme, debunk
et y’en a d’autres... mais ce sont les meilleurs ici. 
Sciences (et un peu d’esprit critique)
Astronogeek - astronomie, histoire de l’astronomie, débunk (attention le monsieur il est méchant)
Le Chat Sceptique - statistiques, débunk 
Fouloscopie - étude du comportement des foules. C’est vraiment génial, hyper intéressant. 
Asclépios - médecine, histoire de la médecine 
Primum Non Nocere - médecine 
Science de comptoir - géologie (et autres et au passage cette madame est folle je l’aime) 
Scilabus - physique, science des matériaux (?) 
Macroscopie - biologie 
Dirtybiology - biologie 
Histoire (je sais l’histoire c’est de la science mais comme je regarde BEAUCOUP de chaînes d’histoire je leur fait un petit truc à part parce que je kiffe l’histoire ok ? ok.)
Passé Recomposé - débunk de pseudo archéologie 
Temps Mort - debunk de pseudo archéologie, techniques d’archéologie 
Thomas Laurent - archéologie (attention, un peu macabre) 
Boneless Archeologie - archéologie, paléontologie (très macabre !) 
Horror Humanum Est - compilation des horreurs faites par les humains au cours de l’histoire. Excellente chaîne mais faut avoir le cœur bien accroché. (la chaîne est fermée mais toujours en ligne)
Histoire Appliquée - tout est dans le titre 
Herodot’com - histoire DANS LE DETAIL (principalement les croisades) 
Histoire brève - histoire... brève... (je commence à avoir du mal là) 
Les Revues du Monde - archéologie 
C’est une autre histoire - histoire, archéologie 
Je vous fait pas l’affront de mettre Nota Bene, ça va. 
Random 
Occulture - occulte, monstres, légendes... j’aime leur approche... ben... presque sceptique, mais en même temps sans détruire l’attrait des choses présentées, c’est une frontière très fine et ils sont parfaitement dessus, chapeau 
Une bière et Jivay - parce que j’aime la binouse 
Axolot - genre tu connais pas 
Bolchegeek - analyse de films, BD, pop culture mais comme lui est moins connu que les autres que je regarde je conseille FORTEMENT PLUS PLUS 
Feldup - ARGs, creepypastas, choses étranges sur le net. J’ai découvert récemment et franchement j’aime beaucoup (+musique)
Tev - Ici Japon - parce que ben en fait moi qui ne suis pas du tout dans le trip manga/anime (genre j’ai lu 3 mangas et vu un anime en entier)(FMA:Brotherhood j’ai pas non plus mauvais gout hein), je suis très interessée par la culture (les bons et les mauvais côtés) et surtout LA BOUFFE. Je veux aller au Japon pour les gens, pour la nature et POUR ME FAIRE PETER LE BIDE. Un jour, je sais, j’y arriverai, en attendant j’ai découvert cette chaîne et c’est cool. 
Linguisticae - ... linguistique. Gne. 
Je me réserve le droit d’en rajouter (y’en a que j’ai pas mis hein), j’en ai oublié plein, c’est sûr... si vous rebloguez, rajoutez vos chaînes préférées ! :) 
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nana-et-moi · 4 years
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Nana
CHAPITRE 04 Princesse
Ça faisait une semaine qu’Anaïs avait perdu sa virginité, une semaine que je ne l’avais pas vue. Ni elle ni moi n’avions eu le temps avec l’université. Hier, elle m’avait envoyé, comme demandé et comme les autres jours, un selfie d’elle suçant le gode que je lui avais prêté. J’avais presque peur qu’elle ne passe plus de temps à s’entraîner à faire des gorges profondes qu’à travailler ses cours, elle pouvait presque tout avaler. Sur son dernier selfie il y avait même un petit message, “Je progresse ♥”. On voyait le gode couvert de salive enfoncé aux trois quarts dans sa gorge déformé par l’objet et son petit sourire en coin. Juste après elle m’avait demandé si elle pouvait passer ce soir. Elle devrait arriver dans quelques instants.
L’interphone a sonné et deux minutes après Anaïs était à ma porte. Elle porte un chemisier d’un blanc éclatant, cette fois-ci sans montrer son ventre plat, une jupe à volants noire qui lui arrivait bien au-dessus du genou, une paire de chaussettes en laine noire qui montait jusqu’à mi cuisse et des petits souliers élégants, noir verni. Je l’attrape par la taille et ferme la porte pour ensuite la soulever. Elle noue ses jambes autour de ma taille et je noue mes lèvres aux siennes. Je les suce lentement et les mordille, ma langue s’insinue dans sa bouche, réveille la sienne, la lèche. Je suis content qu’elle soit là, plus que ce que j’avais imaginé.
“Bonjour ma petite princesse.”
“Bonjour toi !”
Son sourire est radieux. Je lui demande si elle veut boire quelque chose, elle a envie d’un thé. Une fois préparé on se met au travail. Son brouillon est très bien, en réalité il ne reste plus grand-chose à faire. Je lui dis que pour moi elle peut passer à la rédaction du devoir en lui-même. Je lui propose de le rédiger pendant que je bosse sur ma thèse, elle acquiesce. Je prends sa main, embrasse le dos du bout des lèvres, puis un dernier baiser sur le front et je vais dans mon bureau.
À peu près une heure plus tard elle toque à la porte de mon bureau, son ordinateur à la main. Le devoir est parfait, Anaïs aussi, elle est satisfaite du travail fourni, elle l’envoie par email à son professeur. Mes bras se croisent dans le bas de son dos et je me penche pour lui croquer les lèvres, encore. J’ai besoin de tendresse. Je la porte jusqu’à mon canapé et on se pose, elle est à califourchon sur mes genoux. On s’allume une cigarette et on discute de tout et de rien, on se laisse aller. J’avais aussi besoin de me relaxer après cette semaine.
Une fois nos mégots écrasés je la prends dans mes bras et la porte jusqu’à mon lit. Je l’y allonge délicatement, comme si elle était en verre, et me mets à l’embrasser. Ma bouche quitte ses lèvres prunes pour aller jouer dans la neige de sa joue, elle glisse finalement dans son cou tendre. Je le lèche, mon haleine la fait frissonner, je caresse sa hanche. Ma main s’immisce sous sa jupe et je me rends compte qu’elle ne porte pas de sous-vêtements.
“Je me suis dit que si tu allais être aussi déterminé que la dernière fois, c’était mieux de t’ouvrir directement les portes. Une jupe, pas de culotte mais toute à toi !”
    Je lui réponds par un baiser alors que deux de mes doigts serpentent dans son sexe, le pouce se pose sur le clitoris. Je le masse doucement alors que deux de mes doigts s’enfoncent dans son trou chaud et déjà humide. Anaïs gémit, je l’invite à déboutonner son chemisier. Mes lèvres passent sur les pans nus de ses cuisses, elles ne peuvent pas y résister. Je continue comme ça quelques minutes en variant le rythme de mes doigts avant de les retirer et de les lécher. Son nectar est délicieux, tout chez elle est délicieux. Ma bouche se plaque alors contre sa fente trempée et ma langue se fraie un chemin jusqu’à son clitoris. Elle s’écrase mollement dessus, glisse de haut en bas et mes bras ses saisissent de ses cuisses que je serre fort. Je continue comme ça jusqu’à ce qu’elle jouisse, ses doigts dans mes cheveux. Ses petits seins remuent sur sa poitrine agitée, elle a le souffle court. Ses doigts sont toujours dans mes cheveux mais la pression a disparu, elle doit être toute faible. Je m’allonge à ses côtés et lui dépose un baiser sur le front. Elle est aux anges.
“C’était...wouaw. J’ai pas les mots. C’était mille fois mieux qu’avec mes doigts et mon porno préféré !”
“À ce point !”
“Vraiment, oui ! Merci !”
“Hahaha, je t’en prie ! Tu as de la chance, on me dit souvent que je suis doué avec ma langue par rapport aux autres mecs.”
“C’est sûr que j’ai de la chance !”
“Au fait, tu me parlais de ton porno préféré… C’est lequel ?”
“Je vais te montrer !”
    Elle a attrapé son portable et s’est mise à pianoter dessus. “Lola chienne soumise en bukkake”, on y voyait une femme masquée, bas autoxifants, talons, sous-vêtements de lanières et masquée, tout en noir. Dans la deuxième moitié de la trentaine, elle était entourée d’hommes, trop pour que je puisse compter, sa bouche passait qu’un sexe à l’autre, elle les branlait en même temps.
“Ça a l’air sympa…”
“Je la connais par coeur !”
“Viens, on va la regarder sur l’écran du salon.”
    Le film continuait, on la voyait sucer énergiquement les mecs un à un. Le  plus bandant étant son sourire : elle adorait ça. Si c’était de l’acting c’était vraiment bien joué. Confortablement assis dans mon canapé, je la regardais avaler toutes ces queues avec gourmandise et ça me faisait bander. Anaïs, nue ou presque avec ses longues chaussettes noires, collée contre moi, le remarque et glisse sa main dans mon pantalon.
“C’est à mon tour de m’occuper de toi.”
    Elle délivre ma queue bandée et s’agenouille entre mes cuisses. Sa bouche tombe sur mon gland et l’humidifie, de sa main elle étale la salive sur toute la longueur. Sa petite main vernie vient prendre mes couilles gonflées, l’autre branle ma bite et ses lèvres sucent doucement le haut. Je gémis en regardant cette jeune beauté me gober la queue pendant que la femme à l’écran, une amatrice je crois, accueille la bouche grande ouverte l’orgasme du type qu’elle vient de sucer à fond. Il y en a qui ne se privent pas pour lui baiser correctement la gorge, instinctivement je prends Anaïs par les cheveux et lui fais accélérer le rythme. Cette petite gourmande se met à gémir de plaisir, de façon étouffée, le tout baigné dans les bruits de suçon. Il reste une dizaine de minutes avant la fin de la vidéo, je tire sur les cheveux de ma petite nympho et luis dis de s’asseoir sur ma bite en me donnant son dos.
“Comme la dernière fois tu prendras la pilule du lendemain. J’ai envie de te remplir la chatte et interdiction de la laver. Tu garderas mon foutre en souvenir pour le retour.”
“J’ai été voir ma gynéco après la dernière fois, je suis sous pilule… Tu peux me baiser dans tous les sens, c’est safe !”
“Excellent !”
    J’agrippe ses hanches et la fais rebondir sur ma bite gonflée. Anaïs, la bouche grande ouverte, couine au point que je n’entends plus la vidéo. En même temps elle la regarde, elle n’en rate pas une miette. Je la reprends par les cheveux et lui inculque un rythme encore plus violent, je tire sur l’un de ses tétons, cette pute en chaleur crie franchement. Sa voix devient tantôt plus rauque, tantôt plus aigüe, je la sens qui va jouir. Elle a les yeux grands ouverts et même si elle connaît apparemment ce porno par coeur je ne serais pas étonné qu’elle ne comprenne rien à ce qu’il se passe. Sa cervelle a l’air électrifiée par la dopamine, des cris de plaisir pulsent de sa gorge, la bouche grande ouverte avec la langue pendue, à mesure que ma bite lui poignarde la chatte. Il faut dire qu’elle encaisse bien la chienne, je pourrais y aller encore plus fort sans souci mais je veux prendre mon plaisir aussi. Sur l’écran, on voit la ravissante femme toujours agenouillée, elle a vidé les couilles mais en veut encore. Certains mecs en profitent pour lui pisser dessus, dès que le premier jet part je sens la fente d’Anaïs se contracter. Je prends ses deux petits seins et la baise un peu plus fort, elle continue de sautiller en rythme jusqu’à ce que sa voix, crescendo, atteigne de nouveaux paliers et qu’elle jouisse à nouveau. Je n’ai pas encore craché mon foutre une seule fois mais cette salope a l’orgasme facile, une bénédiction j’imagine. La vidéo terminée je ne la laisse même pas reprendre son souffle. D’un mouvement je la dégage sur la place à côté, me lève et vais dans ma chambre. Je vois dans son regard qu’elle est confuse, je ne lui adresse pas un mot. Lorsque je reviens j’ai sa laisse en main et je suis complètement nu. Anaïs, agenouillée dans le canapé, me regarde presque terrifiée. Elle n’ose pas parler et je ne dis rien, je me contente de lui mettre sa laisse et de la positionner sèchement à quatre pattes dans le canapé. D’un coup tout aussi sec je l’embroche et me mets  la tringler violemment. Je ne me contrôle pas, j’ai le sentiment qu’il y a un peu de colère en moi. Je me contente de bourrer son cul blanc teinté du rouge de l’orgasme, elle couine de plus belle. Ma queue va et vient profondément dans sa chatte trempée, s’impose, c’est de moins en moins sa chatte et de plus en plus chez moi, à moi. Je baisse un peu le rythme pour lui attacher les bras dans le dos avec la laisse, son visage est enfoncé dans le canapé. D’un coup je jouis en grognant de plaisir et lui remplis le réservoir, essoufflé. Je me retire, essuie le bout de ma bite sur ses fesses et prends quelques photos. Le sperme gluant et épais dégouline légèrement de sa fente rose vif. Ce n’est pas facile de contenter une pute affamée telle qu’Anaïs mais c’est toujours un plaisir. Je lui retire sa laisse, elle me regarde étrangement.
“Quelque chose ne va pas Anaïs ?”
“Je sais pas… J’ai peur de t’avoir énervé ou quoi…”
“Mais non tu ne m’as pas énervé…”
“Vraiment ?”
“Mais oui… Et puis pourquoi je serais énervé ?”
“Je sais pas… J’ai juste eu peur…”
“Anaïs, écoute… Si ça va pas, je te le dis. Et pareil pour toi, sauf si tu veux garder ça pour toi. Ce que je veux te dire c’est que, si tu as envie de me parler je suis là. Faut pas hésiter, vraiment. Si tu as quelque chose sur le coeur, si ça va trop loin, tu le dis et c’est bon, OK ?”
“OK…”
“Sûre ? Promis ?”
“Promis.”
    Elle allait déjà beaucoup mieux. Je lui allume une cigarette et lui tends, tout en la serrant contre moi. Instinctivement je lui dépose un petit baiser sur le front.
“Dis… Je suis toujours ta petite princesse ?”
“Évidement que tu es toujours ma petite princesse.”
“Merci…”
“Hey, ça va Anaïs… Tu es ma petite princesse… Ma petite Nana.”
“Ta petite Nana ? J’aime bien…”
“Alors on va garder ça.”
    Anaïs est restée encore une demi heure avant de rentrer chez elle. Un peu plus d’une semaine plus tard je reçois une photo de sa part. Elle a désormais la totalité du gode dans la bouche, cette fille est fabuleuse. Juste après elle m’envoie autre chose :
    “J’ai eu 17/20 à mon devoir ! C’est juste magnifique ! Je l’ai montré à Adèle et ma mère, elles étaient super contentes aussi. D’ailleurs si ça te tente ma mère veut t’inviter à venir manger à la maison pour te remercier.”
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Les histoires narrées dans ces quelques lignes impliquent des sujets consentants et possèdent leur part de fantaisie. Oui au sexe, mais dans le respect de vos partenaires et de leurs limites.
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© X. Lamy
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prpzivt · 5 years
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Je l'ai vu avec elle et j'étais incapable de respirer. Mon coeur s'est arrêté. Comme si mon corps, en fin de compte, avait voulu me faire mourir pendant ces quelque secondes insoutenables que j'étais entrain de m'infliger. Mais ensuite, j'ai respiré. J'ai respiré et mon coeur s'est remit à battre. Tu sais pourquoi ? me racontait-elle tout en tirant sur sa cigarette et en avalant des gorgées de vin, nerveusement. Tu sais pourquoi ?
Non, lui répondis-je, émerveillé par ce spectacle.
Parce que je survis. Je survis ! Je survis ! criait-elle en riant la gorge nouée. 
Je lui souris.
Ce n’est pas juste survivre, c’est parce que j’ai envie de vivre aussi continua-t’elle en murmurant. 
Ses murmures contrastaient avec le bruit violent qu’elle émettait en reposant violemment son verre sur la table. 
Je crois que je ne l’aime plus, en fin de compte dit-elle la mine triste. 
N’est-ce pas une bonne chose ? lui demandais-je. 
Elle me regarda, comme si ma réponse n’était pas adéquate à ce qu’elle me disait. 
C’est étrange parce qu’on sait quand on aime quelqu’un, puis parfois on doute. Quand on n’aime plus, c’est la même chose: on doute. Je me demande, oui, si je ne l’aime plus répondit-elle sans répondre à ma question.
Qu’est-ce qui te fait penser que tu ne l’aimes plus ? 
Parce que j’essaye d’être heureuse pour lui. Je me suis surprise à me dire, tant mieux, c’est sa vie maintenant. Il est avec elle dit-elle larmoyante. Mais être heureuse pour quelqu’un... C’est l’aimer, n’est-ce pas ? Je n’ai pas être heureuse pour lui. Je n’ai pas à l’hair, non plus. Il ne devrait plus exister à mes yeux. 
Tu ne peux pas effacer quelqu’un qui a été aussi important pour toi, du jour au lendemain lui dis-je en prenant sa main.
Si je ne peux pas, explique-moi comment lui, a réussi à le faire ? dit-elle en enlevant sa main de la mienne. Je suis moins en colère, tu sais. Chaque semaine, je suis de moins en moins en colère. Je te jure, au début, c’était terrible, il y avait des moments comme ça, dans la journée, où je ne pensais à rien et puis soudainement... Soudainement, le film commençait. Comme une cassette dans ma tête, qui est complètement cassée et qui ressasse en boucle certains moments... Puis, ça me faisait tellement mal au coeur... Tellement mal au coeur... C’est horrible ! Horrible... Je suis horrifiée par ce qu’il a fait... Puis, ça me mettait tellement en colère que j’avais besoin de cogner dans quelque chose, de cogner tellement fort... Juste sortir, sortir cette colère ! La sortir ! Je bouillonnais comme une malade. Je n’avais aucune envie qu’on me parle, qu’on soit aimable avec moi, parce que je n’avais qu’une envie c’était de casser quelque chose. Je ne le faisais jamais, parce que tu me connais, je suis incapable de m’énerver pour de vrai. Je suis incapable d’être vraiment en colère. C’est à l’intérieur, c’est juste ici. Comme si ça ne pouvait jamais déborder... Alors j’étais là et je bouillonnais. Puis, même si je cassais vraiment quelque chose: qu’est-ce que ça changerait hein ? Dis-le moi. Tu sais, le soir où j’ai appris que ce... Fils de... Enfin, qu’il était parti avec elle. Qu’il était avec elle quand j’étais avec lui... Qu’il était avec moi... Enfin, c’était juste moi qui était avec lui au final. J’étais tellement hors de moi, que j’ai prit des crayons de couleurs et je me suis mise à les casser en deux. Bah... expliquait-elle en suffocant. Bah, je peux te dire, que ça ne m’a pas fait du bien. Puis, un soir, quand je lui hurlais dessus, parce que ça me faisait trop mal, que j’étais trop énervée, bah tu sais quoi, ça ne m’a pas fait du bien non plus. Tu sais pourquoi ? Tu sais ? Parce qu’il a commis l’irréparable. Il a commis l’irréparable. Irréparable, donc, rien ne le réparera. Rien. Rien, tu m’entends ? Rien ! La question du temps, du karma, de la justice, c’est des conneries, tu m’entends ? Des conneries. Il n’y a pas de justice, tu sais aussi bien que moi qu’il s’en sortira toujours bien. Il s’en sort toujours bien. Regarde-moi... Je me fais pitié. Je me fais pitié, si tu savais. Je suis là, chaque jour... Chaque jour, là, repliée sur moi-même à essayer de recoller les morceaux. Parfois, je pense même que je suis heureuse, que je vais mieux ! La blague ! La blague dit-elle en pouffant de rire. Je suis misérable. Je l’aimais tellement, si tu savais. Tu sais combien je l’aimais, non ? Tu le sais... J’étais tellement folle de lui. J’aurais pu m’arracher un bras pour lui. Quand je l’ai vu avec elle... J’avais l’impression de ne plus le connaître et en même temps, de trop le connaître. Je le connais par coeur, si tu savais... Mais quand je l’ai vu là, je n’avais plus ce sentiment qu’il était en moi, tu me comprends ? Oui, en moi. À l’intérieur de moi. Parce qu’il a toujours été à l’intérieur de moi, puis, là... Là pour la première fois, depuis longtemps, je n’ai pas eu le sentiment qu’il était à l’intérieur de moi. Alors si je reste pragmatique, je vais me dire, que c’est parce que je ne l’aime plus. Mais c’est aussi parce qu’il m’a oublié... Il m’a oublié, il est parti. Il ne me parle plus dans sa tête. Il ne pense plus à moi. II m’a complètement rayé de son esprit. Je n’existe plus pour lui. 
Je la regardais avec détresse. J’avais déjà entendu ce discours un milliers de fois ces dernières années. 
Pourquoi tu refuses d’accepter que peut-être que c’est tout simplement toi, qui l’oublie, qui ne lui parle plus dans ta tête et qui ne pense plus à lui ? 
Elle me regarda avec un regard noir.
Je ne peux pas le dire, parce que c’est vrai. Je crois que je ne l’aime plus à cause de toutes les choses qu’il m’a faite. Mais la vérité étant aussi, que je culpabilise énormément. Je culpabilise tellement, au fond de moi, d’essayer de ne plus l’aimer dit-elle avant de cacher son visage dans ses bras. 
Je lui ai caressé les cheveux. Elle pleurait à chaude larmes. 
Mais pourquoi ? Tu as tous les droits de le faire. Tu as le droit de ne plus l’aimer. Tu as le droit de l’effacer lui dis-je.
Je ne sais pas. Il m’a tellement habitué à avoir besoin de moi. Quand il avait besoin d’une amie, j’étais là, quand il avait besoin d’une soeur, j’étais là, quand il avait besoin d’une femme, d’une copine, j’étais là, quand il avait besoin d’une amante, une maîtresse, j’étais là. Quand bien même, il avait besoin d’une inconnue, j’étais là. Je lui ai donné tout ce dont il avait besoin ces dernières années. Je me suis oubliée. Je n’existais plus, pour exister à sa place. Mais pire encore, c’est que rien de ce que j’ai fait, n’a jamais été assez. Si j’arrête de l’aimer, qui va continuer à essayer d’être assez pour lui ? Qui va continuer à essayer ? me dit-elle en relevant la tête. J’ai l’impression d’abandonner mon enfant. Je sais, c’est si tordu de ma part. J’ai tellement essayé de le sauver, j’ai échoué. J’ai essayé de me faire aimer en essayant de le sauver et j’ai échoué. J’ai l’impression que si j’abandonne, si je ne l’aime plus... 
Tu devras apprendre à t’aimer toi-même ? 
Oui et ce sera comme le tromper. 
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