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#robe de cocktail
chicinsilk · 4 months
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Yves Saint-Laurent Haute Couture Collection Fall/Winter 1965-66. (top) “Mondrian” cocktail set No. 81. (below) “Mondrian” cocktail set No. 77. Roger Vivier chrome buckle pumps.
Yves Saint-Laurent Collection Haute Couture Automne/Hiver 1965-66. (top) Ensemble de cocktail "Mondrian" N°81. (dessous) Ensemble de cocktail "Mondrian" N°77. Escarpins à boucle chromée Roger Vivier.
Photo Frédéric Scheibe.
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goodrobe · 2 days
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monsterdealsfrance · 2 years
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Robe de Cocktail à Manches Longues et col en V
Robe de Cocktail à Manches Longues et col en V
De S à XXL Disponible en 3 coloris
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hiadaliu · 2 years
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tesslin1 · 2 years
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Inspiration de robe de cocktail : quoi porter
Il existe de nombreuses variantes de robes de cocktail, vous offrant de nombreuses options. Nous avons mis en évidence certaines options de protection contre les erreurs pour vous aider à être au mieux de votre événement. Une combinaison formelle peut sembler un choix improbable pour une robe de créateur à un cocktail, mais croyez-nous sur parole lorsque nous disons que vous ne pouvez pas vous tromper. jupe En ce qui concerne les tenues de cocktail, les robes sont l'un des meilleurs choix pour les femmes Robes de cocktail Rouge . devant court long derrière Une jupe courte devant et longue derrière peut être considérée comme un peu trop habillée pour un cocktail, mais avec un peu plus de confiance et une bonne tenue, vous pouvez la faire fonctionner. Les robes de cocktail de mariage sont un choix populaire pour les codes vestimentaires, vous pouvez donc choisir parmi une pléthore de tenues. Maintenant que vous savez quoi porter pour l'occasion, vos achats seront un jeu d'enfant. Achetez dès aujourd'hui la collection de robes de cocktail de mariage sur Robee.fr. www.robee.fr
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homomenhommes · 2 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 108
Jeudi :
Je passe chez Emma pour l'organisation du Samedi soir. Elle me dit de venir vers 18h pour que je me prépare, pas de combi cuir ou même de jeans. C'est un grand diner, costume et robe de cocktail. Elle me présente ma nouvelle tenue : costume anthracite, chemise blanche, cravate à simples rayures en biais. Je lui dis que je porterai la montre qu'elle m'a donnée, celle avec les diamants roses. Elle me dit alors que les boutons de manchettes de la dernière fois n'iront pas (question couleur) et cherche dans les affaires de feu son mari de quoi assortir. Elle en trouve une paire simplement agrémenté d'un diamant blanc. Je lui dis qu'avec autant de " cailloux ", je ne pourrais cacher mon état de " pute de luxe ". Elle me reprend d'" Escort-boy ".
Je dois essayer le tout pour être sûr que ça ira samedi soir. Je m'exécute et joue au mannequin. Le résultat lui convient, je quitte vite tout ces vêtements et une fois en slip, je l'attrape par la taille bien décidé à lui faire son affaire. Plaquée sur le lit, mes jambes en travers des siennes et ma main gauche bloquant ses poignets au dessus de sa tête, elle est à ma merci. Je lui demande quel comportement je devrais afficher, indifférence de bon alois, empressement amoureux ou entre les deux, sollicitude amicale ? Pendant ce temps là ma main droite n'est pas restée inactive et caresse son sein gauche au travers du chemisier. Malgré le tissu et le soutien gorge, je sens durcir le téton et sa respiration changer. Elle me dit avec difficulté " empressement amical " juste avant que ma bouche sur la sienne ne l'empêche de dire un mot. Nous nous roulons un patin bien appuyé, nos langues cherchant à savoir qui aura le dessus. Je lui libère ses jambes qu'elle s'empresse de passer autour de ma taille. J'arrache les boutons de son chemisier et attaque son soutient gorge heureusement à ouverture devant. Les seins libérés, je pose ma bouche sur l'un tout en faisant rouler l'autre téton entre mes doigts. Ils durcissent et se dressent. Elle me plaque la tête plus fort. Je prends son téton entre les dents et mordille. Elle réagit bien. J'arrive a glisser une main vers sa chatte, la passe sous sa culotte et je peux alors jouer de son clitoris. Il est aussi raide que les tétons. Elle desserre les cuisses et je glisse vers le bas, ma bouche reprenant le travail du clito commencé plus tôt par ma main. Elle a son premier orgasme alors que je lui travaille en plus les tétons avec mes doigts. Je ne la laisse pas reposer et kpoté, la pénètre alors que je remonte vers son visage pour lui rouler un patin. Elle est bien mouillée et je rentre sans efforts. Je la lime quelques instant même si je préfère son cul. Elle serre ses muscles vaginaux histoire que je ne me barre pas trop vite entre ses fesses. L'effet est pas mal, moins serré qu'un anus mais plus sur la longueur, différent mais pas mal !
Je fini quand même par la retourner et par l'enculer. Elle ne dit pas non et la queue bien lubrifiée de sa mouille je la pénètre en douceur. Elle gémit, elle aime bien cela aussi ! Je la prends lentement mais bien profondément. J'accélère, elle m'accompagne et anticipe mes mouvements en donnant de furieux coups de cul. Elle se redresse à 4 pattes. Je peux atteindre ses seins et mes mains en coquilles dessus, je lui masse les tétons. Elle me décule et se tournant sur le dos me dit qu'elle veut me regarder jouir. Je place ses jambes sur les épaules et reprend ma sodomie. Elle me tient la tête entre ses mains et nous nous regardons fixement dans les yeux. Je vois doucement monter en elle la jouissance. Je l'achève en entrant mon pouce dans sa chatte, écrasant de ce fait son clito avec la paume. Cette stimulation supplémentaire la fait exploser et tout son corps arqué, elle arrive à soulever mes 85Kg. De mon coté je jute dans ma kpote. Couché à coté d'elle, je suis vidé (dans tous les sens du terme). Elle se tourne vers moi et se colle sur mon coté, une jambe sur les miennes, écrasant son mont vénus sur ma hanche. Je passe mon bras sous son cou et l'attire vers moi pour que nous nous embrassions. Sous la douche que nous prenons ensemble, je lui dis que j'ai pris un cours accéléré de commerce et banque international. Elle me dit que là où nous allons, c'est la propre maison de son associé, plein d'oeuvres d'art et de tableaux de maître. De ce coté là, l'éducation familiale va me sauver, j'ai suffisamment fait de musées pour savoir reconnaitre les siècles et les artistes. Je suis un peu moins calé question sculptures mais je sais reconnaitre un Giacometti d'un Pompon (enfin ça c'est facile !). Quand nous nous quittons elle me rappelle l'heure à laquelle je dois arriver chez elle.
Arrivé à la maison, Marc n'est pas encore rentré et je passe voir Jimmy à l'appart. Il est tout seul (normal) devant la télé. Il me fait voir le travail que je lui avais demandé de faire. Nous le corrigeons ensemble. Ça ne le ravit pas mais c'est pour lui le seul moyen de s'en sortir après. Il le sait. Il essaye de me distraire en me massant le paquet et en me faisant bander. Je lui dis d'attendre que ce soir nous baiserions ensemble avec Marc. Du coup il vient sur mes genoux et je bande de plus belle, la bite écrasée pas ses fesses qu'il n'arrête pas de bouger, exprès !
Quand j'entends la voiture de Marc entrer dan la cour, nous descendons. Je suis à la portière quand il sort. Nous nous embrassons, avec la langue et il sent que je bande dès qu'il me plaque contre lui ses mains sur mes fesses m'appuyant mon bassin contre le sien. Je sens qu'il est dans le même état que moi. Nous nous décollons et il aperçoit Jimmy. Il lui caresse la tête et la pousse vers le bas. Jimmy a tout de suite compris et il défait le pantalon de Marc pour sortir sa bite et commencer à s'en occuper. Il commence par prendre le gland seul dans sa bouche pour pouvoir faire tourner sa langue dessus. Marc apprécie, il me dit qu'il a fait des progrès. D'un petit coup de rein il change les choses lançant un pipage plus en profondeur. Je regarde faire mon poulain. Il avale progressivement de plus en plus de bite. Quand Marc pose une main sur sa nuque et l'aide à engloutir les dernier cm. Je m'accroupis derrière Jimmy et glisse une main entre sa peau et la ceinture de son pantalon qui baille. Je m'enfonce et pose le doigt sur l'objet de ma recherche, son anus. Je titille et enfonce une phalange, je ne peux pas plus ! Il se met à genoux et j'accède ainsi à la boucle de sa ceinture. Je le mets vite cul nu et lui travail l'anneau avec mes doigts plein de salive. Quand je lui mets 3 doigts, je préviens Marc. Il le relève, le plie sur le capot de la voiture et l'encule. Je me prépare, hors de question de rester en dehors du coup ! Coté " avant ", pas de problème je bande depuis un bon moment, coté " arrière " un peu de salive, un peut de doigts et je suis fin prêt. J'embrasse Marc et demande à m'intercaler. Il recule et je me glisse entre eux. Ma bite prend le relais dans le cul de Jimmy et aussitôt je me sens plaqué sur son dos et la queue de Marc me pénétrer. Trop bon !! ;Quelques coups dans mon cul alors que je suis enfoncé à fond dans Jimmy et Marc recule pour me laisser le travail. Quand j'encule Jimmy je sors Marc de moi et inversement, il m'envahi totalement quand je me retire de Jimmy. Nous gardons cette positions quelques instants mais Marc est plus impatient que moi qui ai baisé dans l'après midi. Il me prend les hanches et envoi son propre rythme, beaucoup plus rapide. Maintenant c'est lui qui donne le tempo. Il se pousse en moi, me faisant entrer profondément en Jimmy. Quand il recule j'en profite pour sortir ma queue. Mais rapidement il me repousse et je ré-encule Jimmy. Ce dernier ne peu que se frotter à la carrosserie vu comme nos poids accumulés le plaque sur la tôle. Il n'empêche que c'est le premier à juter, entrainant par ses contractions anales ma propre jouissance et pour les même raisons, j'obtient la même chose de Marc, qui se vide en moi. Une fois sur d'avoir bien tout juté, nous nous sommes désolidarisés et sommes rentrés finir la soirée à la maison.
Petit diner, et simple pipe par notre Jimmy en désert. Demain il bosse de nouveau et je ne tiens pas à ce qu'il arrive avec des cernes sous les yeux !
JARDINIER
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jour de recrutement du nouveau personnel
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Ils parlent de la mode
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Yves Saint-Laurent par Jeanloup Sieff, 1971
1. « La mode passe, le style reste » - Yves Saint-Laurent
2. « Etre un pas en avance sur la tendance de la mode n’est pas si important pour moi. Ce qui compte, c’est toujours aller de l’avant » - Sonia Rykiel
3. « Si tu ne peux pas être mieux que la concurrence, il suffit de t’habiller mieux » - Anna Wintour
4. « Ce n’est pas la robe que vous portez qui compte, mais la vie que vous menez en la portant » - Diana Vreelan
5. « La plus grande élégance, c’est la vérité » - Thierry Mugler
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Giorgio Armani
6. « L’élégance ce n’est pas se démarquer, mais être mémorable » - Giorgio Armani
7. « Les femmes nulles suivent la mode, les prétentieuses l’exagèrent, mais les femmes de goût pactisent agréablement avec elle » - Marquise du Châtelet
8. « Les vêtements que je préfère sont ceux que j’invente pour une vie qui n’existe pas encore, le monde de demain » - Pierre Cardin
9. « Vaines bagatelles qu’ils semblent être, les vêtements ont, disent-ils, un destin plus important que de nous tenir chaud. Ils changent notre vision du monde et le point de vue du monde sur nous » - Virginia Woolf
10. « La mode me dépasse. Mon imaginaire dépasse les limites normales et m’entraîne où je ne voudrais pas aller » - Yves Saint-Laurent
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Jane Birkin
11. « Mon style est comme un cocktail. Je ne suis pas aussi apprêtée qu’une française mais je m’en fiche comme une anglaise » - Jane Birkin
12. « La mode est avant tout un art du changement » - John Galliano
13. « La chose la plus difficile dans la mode n’est pas d’être connu pour un logo, mais d’être connu pour une silhouette » - Giambattista Valli
14. « Donne à une fille les bonnes chaussures et elle peut conquérir le monde » - Marylin Monroe
15. « Pour être irremplaçable, il faut être différente » - Coco Chanel
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Coco Chanel
16. « On est jamais trop, ni pas assez habillé avec une Petite Robe Noire» - Karl Lagerfeld
17. « La mode n’est pas quelque chose qui existe uniquement dans les vêtements. La mode est dans l’air, portée par le vent. On la devine. La mode est dans le ciel, dans la rue. » - Coco Chanel
18. « L’élégance est la seule beauté qui ne se fane jamais » - Audrey Hepburn
19. « J’aime être une femme, même dans un monde d’hommes. Après tout, les hommes ne peuvent pas porter de robes, mais nous pouvons porter des pantalons » - Whitney Houston
20. « J’aime mon argent quand il est là où je peux le voir : sur des cintres, dans mon armoire » - Carrie Bradshaw
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Carrie Bradshaw dans Sex & The City
21. « La femme à la mode porte le vêtement. Ce n’est pas le vêtement qui la porte » - Mary Quant
22. « Les femmes s'habillent pour elles-mêmes. Si elles s'habillaient pour les hommes, elles seraient tout le temps nues » - Betsey Johnson
23. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez » - Lauren Hutton
24. « La différence entre le style et la mode est la qualité » - Giorgio Armani
25. « Ne soyez pas dans les tendances. Ne laissez pas la mode s’emparer de vous, mais décidez de ce que vous êtes, de ce que voulez exprimer par ce que vous portez et de la façon dont vous vivez » - Gianni Versace
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Gianni et Donatella Versace
26. « La mode doit être une forme d’échappatoire, et non une forme d’emprisonnement » - Alexander McQueen
27. « La moitié de mes créations sont de la fantaisie contrôlée, 15 % de la folie pure, et le reste du terre-à-terre » - Manolo Blahnik
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28. « La seule vraie élégance est dans l’esprit; si vous avez ça, le reste vient vraiment de ça » -Diana Vreeland
29. « Je ne crée par des vêtements, je crée des rêves » - Ralph Lauren
30. « Au fil des années j’ai appris que ce qui est important dans une robe, c’est la femme qui la porte » - Yves Saint Laurent
31. « Les hommes me disent que j’ai sauvé leur mariage. Cela leur coûte une fortune en chaussures, mais moins cher qu’un divorce » - Manolo Blahnik
32. « Les vêtements ne vont pas changer le monde, les femmes qui les portent, si » - Anne Klein
33. « Quand vous doutez, portez du rouge » - Bill Blass
34. « La mode est un langage de l’instant » - Miuccia Prada
35. « J’adore et j’admire tous ceux qui sont différents. J’aime ça. Le jet set est banal. Le bon goût est banal. L’excentricité est chic. Le bon goût paralyse. Mais la mode du punk ou de la rue ou un corps couvert de tatouage c’est intéressant pour moi et j’adore » - Jean-Paul Gaultier
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36. « Ne jamais dire jamais – dans la mode et dans la vie » -  Ashley Olsen
37. « La seule raison pour laquelle je suis dans la mode est de détruire le mot conformité » - Vivienne Westwood
38. « Il n’y a pas de mode si elle ne descend pas dans la rue » - Coco Chanel
39. «L’élégance est une question de personnalité plus que de vêtements » - Jean-Paul Gaultier
40. «Une belle robe, c’est une comédienne qui parle juste » - Sonia Rykiel
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41. « La mode se démode, l’allure est intemporelle » - Coco Chanel
42. « Les gens de la mode n’aiment que ce qu’ils ne comprennent pas. Alors il suffit de faire un truc incompréhensible et ils t’adorent » - Loïc Prigent
43. « La mode est ce que l'on porte. Ce qui est démodé, c'est ce que portent les autres » - Oscar Wilde
44. « Le style est une manière de dire qui vous êtes sans parler » - Rachel Zoe
45. « Le style sait qui vous êtes, ce que vous voulez dire, et ce dont vous vous fichez » - Orson Wells
46. « Effacez le négatif, accentuez le positif. » - Donna Karan
47. « C’est l’attitude qui fait tout. » - Diane von Furstenberg
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48. « Une femme doit être deux choses : classe et fabuleuse. » - Coco Chanel
49. « La mode est ce que vous offrent les créateurs quatre fois par an. Le style est ce que vous choisissez. » - Lauren Hutton
50. « La simplicité est l’ultime sophistication » - Léonard de Vinci
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detournementsmineurs · 4 months
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"Ensemble du Soir" de Jacques Griffe en tulle noir et applications de bandes de tulle blanc, écru et rose perle au motif noeud (circa 1948-50) et "Robe de Cocktail" de Jean Dessès en organza noir (circa 1958) présentés à l'exposition "Azzedine Alaïa , Couturier Collectionneur" au Palais Galliera, décembre 2023.
Photo ratée mais trop belle ^^)
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Quelques trucs bien. Juillet 2023
Ces “Quelques trucs bien” s’inspirent directement des “3 trucs bien” de Fabienne Yvert, publié au Tripode.
Pas 3 par jour pour ma part, mais une volonté régulière de gratitude et d’optimisme.
M’entraîner à la poésie et redécouvrir les poèmes à forme fixe
Tenir bon face à maman qui lutte et demande (exige parfois) de continuer de faire « comme avant » alors qu’elle n’en a plus la capacité physique et mentale. Savoir que l’enjeu est une question de vie ou de mort. L’accepter pour elle, qui est dans le déni et le chantage affectif
Refaire le monde tard dans la nuit. Revenir avec humilité sur les rêves de jeunesse et le principe de réalité. Et puis me taire et laisser parler les donneurs de leçons
S’habiller dans toutes les nuances de la « Pink Party » et porter des lunettes extravagantes. Décorer le jardin de papier. Siroter un cocktail au romarin. Préparer une playlist de musiques entraînantes. Danser jusqu’à minuit dans le jardin. Faire un peu semblant de voir la vie en rose
Penser la poésie comme un casse-tête, bref me prendre au jeu du son et du sens
Recevoir mon parrain et ma marraine à la maison afin qu’ils prennent conscience de l’état dégradé de maman. Profiter de la vie tant qu’on peut. Les trouver heureusement inchangés, eux
Recommencer à écrire de la poésie. Commencer à s’entraîner pour les #30jourspourécrire
Organiser une Pink Party avec les copines
Aller au cinéma entre filles (ma sœur et mes deux nièces) pour voir Barbie. Rire et pleurer en conscience des injonctions paradoxales. S’en trouver regonflée et rassérénée avec l’espérance d’un avenir d’égalité homme femme
Perdre la face en amenant maman à son activité de bénévole, alors qu’elle n’en est plus capable. Rester en doublon jusqu’à ce qu’elle demande de rentrer à la maison. L’expérience aura duré deux fois 45 minutes, à deux jours d’intervalle. Décider pour elle et moi que c’est la dernière fois
Passer trois jours avec ma fille, son compagnon et le bébé. Pouponner (les trois)
Recommencer à écrire aussi. Tout doucement avec un haïku
Recommencer à lire. Enfin, plaisir des vacances
Dormir, puis faire la grasse matinée, et encore la sieste pour récupérer du sommeil en retard. Étaler la cure sur 3 jours
Finir l’année scolaire sur les rotules et sur les nerfs. Laisser couler les larmes lors de la dernière soirée. Me sentir bizarre encore mais trouver des collègues empathiques
Manger une paella lors d’une tablée à 25 personnes. Me souvenir des repas de famille où c’est ma grand-mère qui était aux fourneaux
Fêter des anniversaires en dizaines. Laisser un paquet cadeau incognito et recevoir un message de remerciement le lendemain matin
Attendre le mois prochain pour le défi en écriture annuel. Me sentir pourtant sans ressources
Préparer de nouveaux outils pour les collègues à la rentrée. Tirer bénéfices de la dernière formation avec des pictogrammes
Choisir sur cintre une robe par jour, varier les couleurs avec l’humeur estivale
Apprendre par hasard que mon ex est dans une nouvelle relation sentimentale et qu’il a pris un 3ème poste professionnel. Rien de surprenant, rien à envier. Me sentir soulagée d’être dans ma vie
Acheter un album messager pour mon petit-fils qui grandira avec le regard et les mots de ses parents. Écrire son histoire avec le temps qui passe
Rencontrer la médiatrice des ateliers pédagogiques du Musee d’art concret. Faire des projets ensemble sur la même perspective, celle de la valeur de la culture et de l’art accessible à tous
Écouter les cigales chanter l’été dès le lever du jour : 5h45. Il fait déjà trop chaud
Fêter le départ de la cheffe de service. Me laisser emporter par ses larmes de regret et de reconnaissance. Partager l’émotion
Manger au restaurant d’application et d’insertion dans un cadre magnifique. Trouver une équipe bienveillante et efficace. Prendre des contacts pour le réseau professionnel. Envisager d’en faire un lieu de stage pour les jeunes
Bénéficier d’une formation théorique et pratique, de qualité. Se sentir renforcée pour les nouveaux projets. Envisager des lectures offertes de mythes
Améliorer la maison. S’y sentir confortable
Profiter de l’absence de mon fils pour faire le tri dans les vieilleries : photos, souvenirs, fringues, etc. Me sentir allégée et soulagée
Passer des stridulations des cigales à celles des grillons, plus subtiles. Écouter venir la nuit dans la splendeur rose et bleue du crépuscule
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sanstatouage · 9 months
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X
Jeux Érotiques
Le jeu avait simplement commencé par quelques regards, négligemment échangés lors des cours magistraux. Au début, Lila avait cru à un hasard, elle fixait naturellement les professeurs et les professeurs, eux, promenaient leurs yeux dans toute la salle, lorsqu'ils parlaient. Ces échanges subtiles se faisant de plus en plus nombreux, la jeune femme fini par croire à un intérêt purement professionnel de la part de sa professeure. Elle excellait en lettres modernes et avait déjà été de nombreuses fois félicitée, grâce à ça. Les yeux noirs de Madame Francés n'étaient donc qu'un encouragement à l'écouter un peu plus, ou encore un compliment pour son assiduité ? Naïve et encore jeune, Lila y croyait. Jusqu'à ce soir-là.
Comme beaucoup de jeunes adultes, Lila aime sortir, danser, boire. Le tout jusqu'à en oublier la vie, jusqu'à en perdre le souffle, jusqu'à en perdre la tête. Chaque vendredi soir, elle sort avec ses amis, chaque samedi matin elle dit « plus jamais ça » et chaque samedi soir, elle recommence. Ce samedi-là ne fait pas exception. La jeune femme fait face une dernière fois au miroir, le minois ravi. Il fait chaud, déjà, alors elle porte un short ridiculement court, un petit crop-top au crochet blanc. Ses longs cheveux sont lâchés dans son dos, de longues boucles rousses roulant contre ses reins. Un petit perfecto en simili-cuir, quelques bijoux et elle prend sa voiture, récupère quelques uns de ses amis.
C'est une petite troupe déjà bien échauffée qui arrive dans un des bars les plus branchés de la ville, situé sur un bateau et flottant dans l'immense cours d'eau qui traverse la ville. Sur le pont, des tables et des serveurs et serveuses qui voguent entre elles, des cocktails très colorés sur leurs plateaux. Dans la cale est aménagée une pièce immense où viennent danser les gens fatigués de boire. Un endroit dépaysant, où Lila vient s'évader tous les week-end... sans se douter que ce voyage-là sera sans doute d'autant plus exotique.
Sur place, ils retrouvent encore quelques potes de fac, un petit groupe déjà attablé autour d'une bonne bière fraîche ou d'un mojito alléchant. Lila s'assied parmi eux, commande à son tour un Blue Lagoon. Les conversations débutent, les esprits s'échauffent... Lila, elle, reste pleinement maîtresse d'elle-même. Force est de constater que ses petites soirées lui ont donné une certaine résistance et heureusement. A une table non loin, viennent de s'installer deux femmes. Et la présence de l'une d'elle... vient de déposer un sacré poids dans l'estomac de Lila. Madame Francés, Celene de son prénom, est installée juste à côté de la fenêtre, les coudes posés sur la table. C'est la première fois que Lila la voit... hors de la fac. La professeure a laissé tomber son chignon pour rassembler son incroyable chevelure noire sur l'une de ses épaules. Oubliée la sage tenue chemisier-jupe fourreau-chaussures à petits talons, la belle et tranquille femme est désormais vêtue d'une robe d'un rouge provoquant, moulante, fendue sur sa cuisse. Sa poitrine généreuse est pleinement offerte au regard, un collier doré roulant sur le moelleux de la chair bronzée. Machinalement, elle repousse une mèche de cheveux ébène, échange quelques paroles avec son amie, rit... Lila déglutit. Madame Francés est belle, libérée des carcans scolaires, femme parmi les femmes... Une nouvelle gorgée de son cocktail et elle tente d'en revenir à la conversation, s'empêchant de regarder à nouveau sa professeure. Perdue, elle ne remarque pas que c'est à son tour d'être regardée... désirée.
« Et voilà pour vous un autre Blue Lagoon, de la part de la dame en rouge, près de la fenêtre. » Lila fixe un instant le serveur, stupéfaite. Il a posé le verre devant elle, chuchotant quelques mots juste à côté d'elle pour qu'elle soit seule à les entendre. La dame en rouge... Lila relève la tête. Madame Francès est là, le menton appuyé sur son poing, observant son élève avec un sourire doux aux lèvres. Son amie parle au téléphone, lancée dans une discussion visiblement passionnante, laissant la liberté à la belle espagnole de séduire qui elle veut. Elle semble si assurée, c'en est presque provoquant. Lila l'observe un instant sans sourire, histoire de bien lui faire comprendre qu'elle n'est pas amusée par la situation... Quand la professeure se lève, lui jette un dernier regard en coin, une invitation on ne peut plus clair. Lila repousse le verre, sourcil froncé. Alors c'est comme ça ? Elle s'imagine gagner avec cette technique si simple ? La jeune femme se lève aussitôt, traversant la foule pour pousser la porte précédemment traversée par sa professeure. Elle mène à des escaliers qui descendent dans la cale, direction... les toilettes. Tellement, tellement prévisible...
Lila les descend rapidement, le battement de la musique la faisant vibrer, son pas rendu plus léger par l'alcool. A peine assez, elle a encore toute sa tête, et toute sa volonté. Ce n'est que pour faire payer à cette femme qui ose tout qu'elle est venue et elle le sait. La porte s'ouvre à la volée, Madame Francés est appuyée sur le lavabo, visiblement amusée.
« Je peux savoir ce que vous me voulez ?! »
Le ton de Lila est sec, son visage sérieux. On dirait une fillette qui joue mal la comédie. Celene s'approche, riant discrètement.
« Ces vêtements te mettent en valeur, Lila. »
Lila fait la moue.
« Vous pouvez parler, vous avez vu votre robe ? »
Un pas et Celene brise la distance entre elles. Lila regarde en haut, à droite, à gauche... tout, pour ne pas voir l'arrogante poitrine de sa professeure.
« J'en déduis qu'elle te plaît ? Regarde moi, Lila... c'est pour toi que je l'ai mise. »
La professeure prend doucement la main de son élève et la pose sur ses propres hanches, où l'on sent le tissu délicat de son vêtement et... rien d'autre. Ici, on aurait dû sentir la couture de son string, de sa culotte... peu importe, mais on aurait dû sentir quelque chose.
« Et ça aussi, c'est pour toi. »
Lila a les joues rouges et le cœur battant la chamade. Sa professeure... l'invite explicitement à partager un moment, là tout de suite. Un moment intime. Ses doigts se referment sur le tissu, elle sent la peau chaude au travers. Elle pourrait l'enlever, la repousser, foutre le camp de ces toilettes où elles sont seules, loin de la réalité. Elle pourrait... elle pourrait. Celene noue ses bras autour de sa taille, se rapproche, petit à petit. Ne se voyant pas repoussée, la professeure se fait de plus en plus téméraire. Une seconde et elle est blottie contre elle. Une seconde de plus et elle embrasse son cou, y laissant de petites traces rouges, sensuelles. Encore une seconde et leurs respirations s'accélèrent, leurs mains hâtives cherchent les limites de leurs vêtements. Le petit top en crochet est repoussé pour laisser les seins de Lila nus. La robe rouge si provocante est remontée sur les fesses de Celene, désormais offertes aux caresses, aux griffures... et même à une petite fessée qui fait couiner de surprise la femme. C'est à deux mains que Lila prend son fessier superbe, l'agrippant fermement. Leurs lèvres se joignent dans un baiser furieux, la jeune étudiante repousse sa professeure contre les lavabos. Ses doigts se baladent, s'enfoncent dans la chair souple, s'en vont même jusqu'à caresser ses cuisses, puis entre elles, là où poussent quelques petits poils aussi noirs que ses cheveux.
« Depuis combien de temps... ? »
Celene ricane, saisit une poignée de cheveux roux vifs.
« Depuis la première fois où mes yeux ont croisé les tiens. »
Alors c'est ça... ? Ça a toujours été plus que ça, plus qu'un regard venu d'une professeure fière d'une de ses élèves ?! Presque trahie, Lila la repousse encore, la soulève brutalement pour l'asseoir sur le dessus du lavabo, les fesses nues sur le marbre glacial. Madame Francés la voulait depuis le début, n'attendant visiblement que la bonne occasion pour lui faire part de son attirance. Le moment est là, enfin, intense et brutal... enivrant. La colère ne s'attarde pas, chassée par l'envie charnelle, si difficile à contrôler, à repousser. Les yeux dans les yeux, les deux femmes mènent une danse rythmée par la musique, pourtant si lointaine. Lila met un genou à terre, puis l'autre. L'une des mains de Celene se perd dans ses boucles, l'autre tient le tissu de sa robe relevé, s'offrant au regard de sa jeune élève. Lila n'a jamais embrassé entre les cuisses d'une femme et ses amants étaient toujours médiocres dans ce même acte. Mais entre femmes... elle ressent instinctivement là où embrasser, là où mordre... ses paupières se ferment, elle inspire profondément son parfum, ses lèvres courant sur la peau douce de ses cuisses. La poigne de la professeure se referme sur ses cheveux, l'incitant à venir un peu plus près, un peu plus intimement. Pour la forme, Lila y résiste, faisant soupirer Celene de dépit.
« Viens, s'il te plaît... Lila... »
Jugeant le ton assez suppliant, la jeune femme lui accorde un baiser sur le pubis, puis un autre, encore un, sa bouche caressant les petits poils drus, puis son clitoris, ses lèvres gonflées par l'excitation. Un soupir plus fort au-dessus d'elle et elle s'autorise à glisser sa langue le long de la fente trempée, les plaisirs féminins gouttant sur le marbre du lavabo. La belle robe rouge risque d'être souillée... Ses doigts qui crissent contre le vêtement, qui le repoussent, qui découvrent le ventre de Madame Francès... Et la femme qui gémit, les cuisses grandes ouvertes, la tête renversée en arrière, une cascade de cheveux noirs lui tombant contre les reins. Lila entend son prénom une fois, deux fois, cinq fois... puis cesse de compter alors qu'elle l'embrasse à pleine bouche, qu'elle dévore son intimité, qu'elle boit ses sucs à même la source. C'est délicieux, un nectar bien plus sucré, bien plus doux que la semence masculine, que Lila a toujours si peu aimé. Encouragée par les mouvements de sa désormais amante, elle la déguste jusqu'à la conduire royalement sur le chemin d'un orgasme bruyant, violent. Lila relève la tête, les yeux luisants, le menton trempé. C'était pour elle... c'était par elle.
Madame Francès remet pied à terre, tremblante sur ses talons hauts. Elle attire sa jeune élève dans une étreinte, échange avec elle un baiser encore mouillé de ses plaisirs. Lila l'enlace, presse ses fesses, la dévore de baisers... elle aussi en veut, sa culotte lui colle à la peau, son ventre la brûle terriblement.
« A toi, ma Lil... »
Des bruits de pas dans le couloir et la jeune femme cache sa poitrine découverte, sa professeure redescend tant bien que mal sa robe avant de l'attirer dans l'une des cabines. Les deux amantes se cachent en riant, comme deux adolescentes découvrant les plaisirs de la chair, ainsi que tous ses secrets. L'une intime à l'autre le silence, alors que la cabine d'à côté se fait occuper. Les jeux reprendront quand elles seront à nouveau seules... et en attendant, pourquoi ne pas se couvrir de baisers ?
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corinneecrivaine · 1 month
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The Day You Healed My Soul.
Le Jour où tu as Guéri mon Âme
Chapitre 6
Entre Passé et Présent
Sapphic Romance Fanfiction
Main characters Kit and Jade (Willow 2022)
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Une douce lumière matinale réveilla doucement Kit de ses songes, bercée par les souvenirs d’Emma qui imprégnaient encore chaque recoin de sa chambre. Elle se leva, laissant son carnet sur la table de chevet, se préparant pour sa nouvelle journée. Cependant, les évènements de la veille l’avaient déstabilisée, se manifestant subtilement dans chacun de ses gestes hésitants et son regard troublé qu’elle croisa furtivement dans le miroir.
Arrivée au restaurant, elle échangea un sourire timide avec Jade avant de se plonger dans le travail. La journée s’écoula entre les services et les cocktails, les échanges complices et les regards qui en disaient plus que des mots.
Jade évoqua l’invitation de Boorman.
— Prête pour ce soir ? Demanda-t-elle.
Kit hésita, ses yeux reflétant une profonde incertitude. Se rendre à cette soirée représentait une confrontation avec ses émotions complexes et cette étincelle qui naissait au fond d’elle, une étincelle nommée Jade. Elle laissa échapper un soupir avant de répondre.
— Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée que je vienne.
Mais Jade insista.
— Et louper les fêtes de Boorman dont toute l’île parle, impossible. (Elle posa sa main sur l’épaule de son amie.) Ce sera juste l’occasion de s’amuser un peu. On peut y aller ensemble si tu veux.
Bien que l’idée de se retrouver à cette fête la remplissait d’appréhension, elle finit par accepter.
L’heure approcha. Lorsqu’elle ouvrit la porte, les yeux pétillants de Jade éveillèrent en elle une lueur d’émerveillement. Une attirance mutuelle capturée dans leurs regards complices s’installa. Bien que toujours réservée, Kit prit une profonde inspiration, se préparant à affronter la vie qui continuait de s’écouler autour d’elle.
Arrivées sur place, les deux amies se retrouvèrent immergées dans une ambiance féerique et envoûtante. Les guirlandes lumineuses, entourant la façade de l’entrepôt de Boorman, projetaient leur éclat dansant sur la robe étincelante de Jade, la rendant encore plus séduisante. À ses côtés, vêtue d’un pantalon élégant en toile noire et d’un chemisier de soie bleu marine, Kit rayonnait d’une aura de mystère et de charme.
Le son mystique des notes de musique, parfois douces et mélodieuses, parfois percutantes, mêlé aux odeurs enchanteresses du jasmin, portées par une légère brise, submergeaient Kit d’un sentiment de plénitude.
Les deux amies se mêlaient aux invités parés de tenues extravagantes, lorsque Boorman, toujours aussi excentrique, troquant son gilet orné de taches de peinture contre une veste aux motifs psychédéliques, un pantalon assorti, arborant des bijoux fantaisistes, les rejoignit. Il écarquilla les yeux, un sourire enthousiasme.
— Vous êtes resplendissantes !
Jade le regarda et répondit avec malice.
— Merci Boorman, mais n’en rajoute pas.
Il posa une main sur son cœur d’un air dramatique.
— Vous faites un magnifique couple.
Légèrement embarrassée, Kit répliqua rapidement.
— Nous sommes amies.
A l’instant même, une voix féminine empreinte d’excitation, s’éleva au loin.
— Jade !!!
Elora rayonnait d’une beauté irréelle. Vêtue d’un pantalon blanc qui soulignait harmonieusement sa démarche, assorti à un bustier de dentelles. Les lignes et la coupe sophistiquée de sa tenue, mettait en valeur sa grâce naturelle, caressée par la magie. Le visage illuminé d’un sourire radieux, elle s’empressa de prendre son amie dans ses bras. Dans un élan de joie, Jade fit les présentations.
— Elora, je te présente Kit.
Kit esquissa un sourire chaleureux.
— Kit, voici Elora, la magicienne des pâtisseries de l’île et notre précieuse boulangère. C’est elle qui fournit notre resto en pains.
— Mesdemoiselles, je ne voudrais pas interrompre ce magnifique moment sentimental, mais si vous voulez bien vous diriger vers le buffet. S’exclama Boorman en écartant les bras, dévoilant les mets copieux qui n’attendaient qu’à être dégustés.
— Très bonne idée, je meurs de faim. S’exprima Elora avec enthousiasme.
Kit découvrait un buffet aux mille couleurs, des pyramides de fruits exotiques, aux côtés de rivières de chocolat fondus s’écoulant le long de fontaines gourmandes, ainsi que de véritables sculptures comestibles aux noms paradisiaques. Une variété de plats à base de fruits de mer, des cocktails rafraîchissants et phosphorescents.
— Tu as raison, Jade, Boorman ne fait pas les choses à moitié !
Jade prit une brochette de fruits de mer délicatement grillés qu’elle tendit à Kit.
— Tiens, goûte moi ça.
Une explosion de saveurs caressa chaque papille de sa langue, entre les sensations salées et la tendresse des fruits de mer grillés, épicés. Kit se sentait transporter dans un océan de délices. Son regard croisa celui de Jade, créant une connexion sensorielle silencieuse entre les deux jeunes femmes.
— J’ignorais que derrière cet être excentrique, se cachait un fameux cuisinier.
Elora s’empressa de répondre à Kit.
— Oh non, ce n’est pas Boorman qui a préparé tous ces plats mais son ami et mon boulanger : Lori.
Kit sourit avant de répondre.
— En tout cas ce Lori semble être un artiste en cuisine. On dirait que chaque plat est une œuvre d’art comestible. Et toi, Elora, quelle est ta spécialité ?
Elora rit doucement.
— Mes pâtisseries. Elles ont une petite touche féerique, en particulier mes muffins. .
Jade ne put s’empêcher d’intervenir et d’ajouter espièglement.
— Tu es bien modeste Elora. Lori n’a pas cuisiné tout seul et les noms de chaque préparations te reviennent de droit.
Embarrassée, la jeune femme changea de sujet.
— Je te souhaite la bienvenue Kit dans notre univers enchanté. Laisse-toi te perdre dans la magie qui t’entoure.
A l’instant même, un jeune homme arriva, avec une élégance décontractée et un sourire malicieux. Il ajusta légèrement sa veste, regarda Kit avec un air de curiosité et déclara d’une voix douce et mélodieuse.
— Si la magie ne t’a pas encore envoûtée, princesse, peut-être qu’une mélodie poétique pourrait y remédier.
Tout en s’exprimant, il s’approcha de Kit et lui fit une révérence, déposant un doux baiser sur le dos de sa main.
— Permets-moi de me présenter : Graydon.
La jeune femme fut troublée par cet homme aux longs cheveux noirs flottant sauvagement autour de son visage, une barbe naissance accentuant son allure soignée et élégante, faisant de lui, un être issu d’une époque révolue. Il arborait un costume aux tons sombres, agrémenté d’une chemise de satin blanc. Son gilet, orné de motifs de fleurs de lys, et un fin foulard de soie, accentuaient son style aristocratique.
Elora sourit et répondit à Kit avec une pointe d’humour.
— J’ignore pour quelle raison mais il a toujours tendance à se prendre pour un prince des temps anciens. (Elle se tourna gracieusement vers Graydon) Mon poète princier. Lui dit-elle avant de l’embrasser.
Graydon lui répondit amoureusement.
— Tu rayonnes d’élégance mon amour. J’adore lorsque tu portes ce pantalon et ce bustier raffinés. Ils magnifient l’éclat de tes yeux et ton charme naturel.
Exaspérée, Jade répliqua.
— On va faire un tour. Dit-elle avant de s’éloigner avec Kit.
Les deux amies se laissaient emportées par la magie envoûtante de la fête, perdues dans la féerie d’une foule vibrante au rythme de la musique. Les boissons enivrantes phosphorescentes projetaient une lueur verdoyante, rappelant des lucioles dansantes en pleine nuit dans une forêt enchantée. A chaque gorgée, une explosion fruitée de saveurs exotiques, embrasait le palais. Chaque sourire échangé, chaque silence partagé tissait un lien émotionnel qui se resserrait. Kit sentait le poids de ses émotions s’intensifier, crescendo, passionnels, au fil de ces moments partagés avec Jade. Leurs regards se croisèrent, reflétant une lueur de tendresse complice.
Un peu plus tard dans la soirée, tous se retrouvèrent assis autour d’un feu de camp dont les flammes dorées se mêlaient au bleu de la nuit étoilée. Graydon jouait de sa flûte, accompagné de musiciens locaux qui improvisaient une douce mélodie. L’air était chargé d’arômes, mélanges de la fumée du feu de bois, du parfum salé de l’océan et des effluves d’encens évoquant un sentiment de mystère. La brise marine caressait doucement chaque membre du groupe, apaisante. Scorpia les avait rejoints, blottie contre Boorman, les yeux rivés sur Kit.
Alors que tous se laissaient bercer par la musique, Boorman prit une profonde inspiration et partagea quelques mots avec Kit.
— Les parents de Graydon dirigent la distillerie familiale la plus réputée de l’île depuis des générations. Ils attendent impatiemment que Graydon prenne la relève.
— Que veut faire Graydon ? Demanda Kit, curieuse.
Boorman sourit, tenant délicatement une tasse de thé infusé de plantes locales.
— Et bien, il préfère écrire des poésies, jouer de la musique. Sa grand-mère disait souvent que la musique est un baume pour l’âme. Il trouve son accomplissement dans les arts, contrairement à l’entreprise familiale conventionnelle.
Le visage de Kit s’assombrit légèrement, ses pensées errant inconsciemment vers Emma. Elle soupira avant de demander.
— Est-ce donc si difficile pour lui de concilier ses aspirations artistiques et les attentes de sa famille ?
Boorman haussa les épaules.
— Je suppose que c’est un combat quotidien auquel il doit faire face entre ses obligations et ses choix.
Kit acquiesça et inspira profondément, appréciant la brise marine et la chaleur du feu de camp. Elle vit dans l’histoire de Graydon son propre combat émotionnel.
La musique s’interrompit doucement et les musiciens posèrent leurs instruments. Scorpia se tourna vers Elora.
— Si tu nous racontais l’histoire du gardien de l’île.
Tout le monde l’encouragea chaleureusement.
— Ok. Il y a bien longtemps, un être cherchant la rédemption pour tous ces actes passés, se perdit en mer. Seul sur sa barque, voué à une mort certaine, il fut comme attiré par un appel lointain. Les esprits bienveillants, protecteurs de l’île et la nature venaient de lui sauver la vie. En découvrant les beautés de cet endroit, il se laissa guider par les chants dans chaque arbre, chaque feuillage, chaque ruissellement des vagues.
Considéré comme un lien vivant entre la magie et les habitants, il devint le gardien de l’île. Certains prétendent qu’il est toujours là, présent, son esprit lié à cet endroit enchanté. Dans des moments calmes au milieu de la nuit, il est possible d’entendre ses murmures dans le bruit du vent. D’autres prétendent avoir vu des lumières guidant les âmes perdues.
Lori arriva à l’instant même, tout en se joignant au groupe, il ajouta.
— Autant cette île possède un côté lumineux, salvateur, autant elle possède un côté qui engloutira quiconque dans les abysses de son âme.
Scorpia en colère s’emporta.
— Bon sang, Lori, tu viens de gâcher toute l’ambiance !
Mais Lori insista.
— Allez Scorpia, ne me dis pas que tu n’as jamais eu l’impression qu’il y avait quelque chose de sinistre.
Scorpia secoua la tête.
— Non, je ne ressens rien de tel. Cet endroit est une source de guérison et de paix. C’est tout ce qui compte pour moi.
— Très bien, pense comme tu veux. Mais chacun sait qu’il ne peut y avoir de paradis sans son côté sombre. C’est la dualité de toutes choses existantes. L’ombre ne peut exister sans la lumière.
Afin d’apaiser la tension, Boorman se leva et invita chacun à le suivre.
— Mes fidèles amis, il est temps d’honorer notre tradition des lanternes à souhaits.
Il les guida vers un lieu où des tas de lanternes scintillaient comme des feux follets.
Jade, dont le visage était baigné par la douce lumière d’une lanterne, partagea avec Kit les secrets de cette coutume enchantée.
— C’est une ancienne tradition. On écrit sur ce petit parchemin notre souhait, qu’on dépose dans cette lanterne. On relâche le tout dans le ciel, et l’univers le réalise. Tiens, à ton tour.
Elle donna à Kit un petit bout de parchemin et une lanterne. Cette dernière hésita, sceptique à cette idée, et murmura.
— Un souhait… Entre le possible et l’imaginaire.
Enthousiasmée par le côté mystique de l’instant, Jade poussa son amie à accepter.
— Tu as bien un souhait, Kit. Tout le monde en a un.
— Après tout, nous sommes sur une île magique. Répondit-elle en souriant.
Kit prit le petit bout de parchemin et la lanterne et se lança dans cette aventure. Au fur et à mesure qu’elle écrivait son souhait, il lui semblait que ce geste intime était porteur de sens, comme si chaque mot posé sur ce petit bout de parchemin la reliait simultanément à Emma tout en la libérant de sa souffrance.
Alors qu’elles lancèrent ensemble, chacune leur lanterne, observant leur ascension jusqu’à ce qu’elle disparaissent dans le fond étoilé, Kit, les yeux rivés vers son souhait, laissa une pensée légèrement mélancolique tournée vers Emma.
Graydon les extirpa de leurs songes en les entourant toutes les deux de ses bras, et avec un grand sourire, partagea l’existence d’une présence mystique à la fête.
— Mesdames, seriez-vous partantes pour une escapade en territoire mystique. Une source sûre m’a affirmé que la diseuse d’aventure la plus exceptionnelle de l’île est présente à la soirée.
Kit et Jade échangèrent un regard. Sans leur laisser le temps de réagir, Graydon les guida à travers la foule, dirigeant leur attention vers une petite tente située à l’écart. Les voiles rouges dansaient avec la brise nocturne, laissant filtrer une lueur tamisée
Avant de les laisser, il s’exprima avec passion.
— Prêtes à vous laisser guider dans les méandres du spiritisme ?
— Je crois qu’en matière de magie ou appelez ça comme vous voulez, ça ira pour moi. Répondit sèchement Kit.
Mais Jade, les yeux pétillants d’excitation, n’écoutait plus son amie.
— Absolument Graydon, nous sommes prêtes. Dit-elle avec engouement.
Elle ignora le regard sceptique de Kit et se dirigea vers la petite tente. Cette dernière soupira avant de la suivre et se murmura à elle-même : « Tu ressembles trop à Emma, Jade. »
Graydon, les laissa, un clin d’œil et un sourire en coin.
A l’intérieur, une femme énigmatique, les attendait, assise à une petite table ronde drapée d’un voile de velours blanc, sur laquelle reposaient divers outils ésotériques. Ses mains gantées de fines dentelles noires étaient jointes devant elle et son allure mystérieuse, accentuée par son long manteau sombre qui masquait presque tout son corps. Ses cheveux d’un noir profond, désordonnés, encadraient son visage aux traits indiscernables, dissimulé par la lumière vacillante des bougies posées sur la table.
D’un geste gracieux de la main, elle invita les deux amies à s’asseoir. Les jeunes femmes s’exécutèrent, se regardant l’une et l’autre, silencieuses avant de prendre place.
La diseuse d’aventure prit doucement la main de chacune, ses doigts gantés glissant tendrement sur leur peau. Malgré l’aura de mystère qui l’entourait, cette femme semblait empreinte de bienveillance. Lorsqu’elle s’exprima, sa voix douce et mélodieuse résonna comme un écho dans leur esprit.
Tout en murmurant, elle leur dit :
— Nous allons explorer ensemble les profondeurs de votre être, là où résident vos aspirations les plus secrètes et vos peurs les plus enfouies. Je vous invite à vous abandonner à cette expérience, à vous laisser aller et à faire confiance au processus. Soyez ouvertes et honnêtes envers vous-mêmes.
Elle ferma les yeux et inspira profondément pour harmoniser ses propres vibrations avec celles de Kit et Jade. Après quelques secondes, elle releva les paupières et fixa les deux amies mais son attention se portait particulièrement sur Kit.
— Il y a tant d’ombres dans ton regard Kit, le passé qui s’entremêle au présent, liés tous deux par une forte douleur de l’âme, un fardeau que tu ne peux plus porter ni cacher derrière ce bandage.
Kit frissonna à l’entente de ces mots, les lumières des bougies vacillant au rythme de son cœur angoissé. Sa voix tremblait légèrement lorsqu’elle demanda :
— Qui êtes-vous ? Comment connaissez-vous mon nom et que savez-vous de ma douleur ?
Préoccupée par ce qu’elle venait d’entendre et la réaction de son amie, Jade posa délicatement une main réconfortante sur son bras tout en lui murmurant avec douceur :
— Ça va aller, Kit. Ce n’est qu’une séance.
La diseuse d’aventure esquissa un léger sourire en observant la réaction de Jade puis inspira profondément avant de répondre à Kit.
— Je suis la messagère du passé et du présent. Je perçois au-delà des apparences et ressens les émotions les plus profondes de l’âme. Ta douleur est si visible dans ton aura, une souffrance qui te hante depuis bien trop longtemps. Subsistent, une absence, un amour, tous deux inachevés. Ton père connaissait les mystères de cette île. Ta bien-aimée Emma a laissé en toi une flamme qui te consume.
Les mots frappèrent Kit comme un coup de poing glacial à l’âme. Son cœur battait la chamade, balayant toute tentative de calme intérieur. Ne sachant plus quoi penser ni quoi ressentir, entre colère, tristesse, et peut-être l’espoir. Elle tenta de dissimuler ses émotions mais le ton de sa voix la trahissait lorsqu’elle demanda :
— Mon père… Que savez-vous sur mon père ?
Stupéfaite par l’évolution de la séance, alors qu’elle prenait conscience de l’intense douleur liée à ce père absent qui tourmentait l’âme de son amie, Jade resserra son étreinte sur le bras de Kit pour lui témoigner sa présence et son soutien, lui adressant un regard empreint de sollicitude.
La diseuse d’aventures continua de s’adresser à Kit d’une voix douce et apaisante.
— Explore cette île, Kit, découvre ses mystères, plonge au plus profond de ton âme. Il est temps de libérer ces émotions et ces pensées qui te retiennent. N'aie pas peur de ce que tu pourrais découvrir, car c'est dans l'exploration de tes vérités les plus profondes que tu trouveras la paix.
Prise de rage, une tempête de fureur tourbillonnant en elle, Kit se leva brusquement.
— Ça suffit !!! S’exclama-t-elle en partant.
Jade se retourna vers la diseuse d’aventure, le visage marqué par l’inquiétude.
— Désolée.
Mais avant qu’elle ne puisse quitter la pièce, la femme mystérieuse l’interpella.
— Vous étiez destinées à vous retrouver en ce lieu, Jade. Vos destins sont intimement liés.
*******
Submergée par ses émotions, Kit décida de s’isoler, marchant au milieu de cette foule ivre et joyeuse, elle sentit comme un appel mystérieux qui la guida vers l’entrepôt de Boorman.
Alors qu’elle explorait cet endroit insolite, temple de tas d’objets plus étranges les uns que les autres, les lumières vacillèrent, créant des ombres dansantes sur chaque étagère. Ses pas la menèrent vers la moto. Elle s’adressa à Emma.
— Qu’est ce que je fous ici, Emma ? Je ne sais plus quoi penser, quoi ressentir.
Elle posa sa main sur le siège de la moto, ferma les yeux et se laissa emporter par le silence.
Soudain, une présence à ses côtés, brisa le calme de ses pensées. Kit rouvrit les yeux et vit une ombre s’approchant d’elle. Pendant un court instant, elle crut voir le visage d’Emma, mais lorsque la silhouette se précisa, elle réalisa que c’était Jade. Cette dernière lui adressa un regard compatissant.
— Je… Je suis désolée Kit de ce qui s’est passé à la séance de spiritisme. Murmura-t-elle tendrement.
Mais devant le silence de son amie, le regard tourné vers la moto, Jade essaya de radoucir la situation.
— Tu vas la remettre en état ?
Kit prit une profonde inspiration et hocha la tête.
— Je ne peux pas.
— Kit, accepter l’offre de Boorman ne veut pas dire que tu trahiras la mémoire d’Emma. (Elle fit une pause avant d’ajouter.) Crois-tu qu’elle aurait souhaité que tu t’arrêtes de vivre ?
— Que sais-tu de ce qu’elle aurait souhaité ou pas ! Tu ne l’as connais pas !
— Kit, écoute-moi, je…
Jade tenta de la calmer, mais Kit, les poings serrés, prit une profonde inspiration, ses émotions bouillonnaient toujours en elle et coupa court la conversation.
— Venir ici fut une véritable erreur !
Elle partit, laissant Jade seule, silencieuse, méditant sur ce qui venait de se produire.
Lorsque la jeune femme regagna son groupe d’amis, Scorpia ne put s’empêcher d’intervenir en voyant le visage de sa sœur marqué par la tristesse.
— Où est-elle ? Demanda Scorpia d’un ton sec.
— Arrête, je n’ai ni l’envie ni la force de me disputer avec toi. Répondit Jade exaspérée.
Afin de calmer la tension entre les deux sœurs, Elora s’adressa à Jade avec une grande douceur.
— Viens avec moi.
Elle l’éloigna de sa sœur et commença à la questionner.
— Que s’est-il passé ?
— J’ai blessé Kit involontairement en mentionnant Emma. Elle s’est enfermée dans sa colère. Répondit-elle tristement.
Elora lui prit les mains.
— C’est douloureux pour elle, coincée entre ses émotions passées et le présent. Retrouve-la. Dis-lui simplement que tu regrettes. Je ne pense pas que sa colère soit dirigée contre toi mais plutôt contre elle-même.
*******
Kit marchait le long de la plage baignée par la lueur de la lune, cherchant un peu de solitude pour apaiser son esprit. Elle fixait l’horizon où les étoiles, scintillant à la surface de l’océan, berçaient son âme avec la douce mélodie des vagues. La solitude et la contemplation de cette immensité naturelle étaient pour elle un refuge face à la tempête émotionnelle qui la submergeait. Lorsqu’elle tourna la tête, son regard croisa celui de Jade, immobile, à quelques mètres. Sans un mot, un torrent d’émotions passa entre elles. La brise légère caressait leurs visages et accompagnait les pas de Jade, un écho de tendresse vibrait dans l’air de cette nuit magique.
Elle s’arrêta près de Kit et leurs yeux se fixaient mutuellement. Elle s’exprima tendrement.
— Je suis désolée Kit, mon intention n’était pas de te blesser. Je sais combien c’est difficile pour toi, cette souffrance que tu traverses.
Jade lui prit doucement la main. Kit frissonna involontairement à ce contact et contre toute attente, accueillit ce geste en resserrant ses doigts autour de ceux de Jade.
— Je suis désolée Jade de m’être emportée de la sorte. Je ne sais pas comment faire face à tout cela, mes émotions, ma douleur.
— Tu n’es pas obligée d’y faire face seule.
Kit esquissa un léger sourire, puis s’abandonna contre Jade. Les deux femmes restèrent silencieuses, se laissant bercer par la douce mélodie des vagues. Les battements de leur cœur s’accordaient, et un sentiment de paix les submergea. La lune éclairait leurs silhouettes. Elles restèrent, ainsi, enlacées profitant de cet instant.
*******
Seule, chez-elle, Kit ne pouvait chasser de son esprit les paroles de la diseuse d’aventure. Assise sur son lit, elle tenta de comprendre le sens de ses propos.
Elle se murmura à elle-même « Quel lien mon père peut-il avoir avec cette île ?.»
A l’instant même, elle plongea sa main dans la couverture de son carnet et en sortit la photo d’Emma. Tandis qu’elle observait le portrait, elle repensa à la vision de l’entrepôt.
« Étais-tu réellement là ? Cet endroit est en train de me rendre folle. » Pensa-t-elle, submergée par un mélange de confusion et d’appréhension.
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chicinsilk · 4 months
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Yves Saint-Laurent Haute Couture Collection Fall/Winter 1965-66 Canadian actress Joanna Shimkus in one of the 4 “Mondrian” cocktail dresses (No. 81). This jersey dress is part of a set also composed of a white cloth coat. On the feet, pumps with chrome buckle specially designed by Roger Vivier for the "Mondrian" collection.
Yves Saint-Laurent Collection Haute Couture Automne/Hiver 1965-66 L'actrice canadienne Joanna Shimkus dans l'une des 4 robes (N°81) de cocktail "Mondrian". Cette robe de jersey fait partie d'un ensemble composé également d'un manteau de drap blanc. Au pieds, les escarpins à boucle chromée conçu spécialement par Roger Vivier pour la collection "Mondrian".
Photo Peter Knapp.
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goodrobe · 11 days
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hiadaliu · 2 years
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les-degustations-ugo · 4 months
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🇫🇷❓❓Hello les amoureux du tire-bouchon. Et vous, aimez-vous les Côtes de Bergerac blanc ❓❓🇫🇷
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🍇🍷Aop Côtes de Bergerac blanc 2020 du @chateau_monestier_la_tour 🍇🍷:
🍇 :
97% Sémillon (vignes de 70 ans)
3% Muscadelle (vignes de 26 ans)
Production de 3046 bouteilles
Sols Argilo calcaires
Fermentation en barriques
🌿:
Bio
👁️ :
Robe de couleur jaune avec quelques reflets verts
👃 :
Un nez sur des notes de fruits à chair blanche
💋 :
En bouche, on a un vin avec une belle fraîcheur. Sur des arômes de pêche, poires, fleurs blanches. Une belle longueur en bouche avec une finale sur des notes de pommes vertes et une belle tension qui fait saliver les papilles. Un régal.
📜En résumé📜 :
Un beau Bergerac blanc avec du fruit mûr et de la tension en bouche. Une belle cuvée avec un équilibre parfait.
🧆Dégusté sur du Saumon fumé🧆.
🍷Quelques accords mets et vin possible avec cette cuvée🍷 :Bouchées à la reine aux fruits de mer, Chair de crabe, Croustillants de saumon,...
📌N'oubliez pas, boire un canon c'est sauver
un vigneron. Allez voir le site internet du domaine pour voir toutes les cuvées et promotions du moment📌.
🔞« L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération »🔞 La plupart des vins ont était dégustés et recrachés.
#lesdegustationsugo #wine #winelover #vino #winetasting #winetime #winelovers #food #instawine #redwine #winestagram #winery #beer #wineoclock #vin #sommelier #love #vinho #foodporn #winelife #instagood #whitewine #cocktails #drinks #bar #wein #italie #foodie #wineporn #drink
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🇫🇷🗣️Description du Domaine 🇫🇷🗣️
Le vignoble de Bergerac s’étend dans le département de la Dordogne (sud-ouest de la France), autour de la ville de Bergerac, sur 93 communes, dont fait partie la commune de Monestier.
Le Château Monestier La Tour produit du vin sous trois appellations : Bergerac, Côtes de Bergerac et Saussignac. La surface totale exploitée est de près de 30 hectares, 17 hectares en cépages rouges (63% de Merlot, 30% de Cabernet Franc, 5% de Cabernet Sauvignon et 2% de Malbec) et 12,5 hectares en cépages blancs, secs et doux (61% de Sémillon, 30% de Sauvignon Blanc et 9% de Muscadelle).
La plus grande production annuelle du Château Monestier La Tour se fait sous l’appellation Bergerac, qui réunit environ 35 000 bouteilles de vin rouge, 30 000 bouteilles de vin blanc et 5 000 bouteilles de vin rosé (Cadran, Château Monestier La Tour).
L’AOC Bergerac est située au sud-ouest de la Dordogne, sur les bords de la rivière du même nom. La superficie du vignoble en production est proche des 13 000 hectares et s’étend sur 93 communes du département.
Le vignoble est implanté sur des sols variés de calcaires, de boulbènes, de sables, d’argiles et de limons. Le climat océanique, aidé dans le Bergeracois par les reliefs de la vallée de la Dordogne et les vents marins qui la remontent, tempère l’atmosphère et conserve une humidité élevée toute l’année. Cette dernière favorise le développement de la vigne, surtout lors des étés chauds et ensoleillés.
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⏬🇫🇷Français dans les commentaires🇫🇷🇮🇹Italiano nei commenti 🇮🇹⏬
🇬🇧❓❓Hello corkscrew lovers. And you, do you like white Côtes de Bergerac ❓❓🇬🇧
🍇🍷Aop Côtes de Bergerac white 2020 from @chateau_monestier_la_tour 🍇🍷:
🍇:
97% Sémillon (70 year old vines)
3% Muscadelle (26 year old vines)
Production of 3046 bottles
Clay-limestone soils
Fermentation in barrels
🌿:
Organic
👁️:
Yellow color with some green highlights
👃:
A nose with notes of white-fleshed fruit
💋:
On the palate, we have a wine with beautiful freshness. With aromas of peach, pears, white flowers. A nice length in the mouth with a finish with notes of green apples and a nice tension that makes the taste buds salivate. A delight.
📜In summary📜:
A beautiful white Bergerac with ripe fruit and tension on the palate. A beautiful vintage with perfect balance.
🧆Tasted with smoked salmon🧆.
🍷Some possible food and wine pairings with this vintage🍷: Seafood queen bites, Crab meat, Crispy salmon,...
📌Don't forget, drinking a barrel is saving a winemaker. Go to the estate's website to see all the current vintages and promotions📌.
🔞 “Alcohol abuse is dangerous for your health, consume in moderation”🔞 Most of the wines were tasted and spat out.
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🇬🇧🗣️Domain Description 🇬🇧🗣️
The Bergerac vineyard extends in the Dordogne department (south-west of France), around the town of Bergerac, over 93 municipalities, including the municipality of Monestier.
Château Monestier La Tour produces wine under three appellations: Bergerac, Côtes de Bergerac and Saussignac. The total area under cultivation is nearly 30 hectares, 17 hectares in red grape varieties (63% Merlot, 30% Cabernet Franc, 5% Cabernet Sauvignon and 2% Malbec) and 12.5 hectares in white, dry and sweet (61% Sémillon, 30% Sauvignon Blanc and 9% Muscadelle).
The largest annual production of Château Monestier La Tour is under the Bergerac appellation, which brings together around 35,000 bottles of red wine, 30,000 bottles of white wine and 5,000 bottles of rosé wine (Cadran, Château Monestier La Tour).
The AOC Bergerac is located in the south-west of the Dordogne, on the banks of the river of the same name. The area of ​​the vineyard in production is close to 13,000 hectares and extends over 93 communes in the department.
The vineyard is planted on varied soils of limestone, boulbènes, sand, clay and silt. The oceanic climate, helped in the Bergerac region by the reliefs of the Dordogne valley and the sea winds that go up it, tempers the atmosphere and maintains high humidity all year round. The latter favors the development of the vine, especially during hot and sunny summers.
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🇮🇹❓❓Ciao amanti dei cavatappi. E a te, ti piacciono le Côtes de Bergerac bianche ❓❓🇮🇹
🍇🍷Aop Côtes de Bergerac bianco 2020 di @chateau_monestier_la_tour 🍇🍷:
🍇:
97% Sémillon (viti di 70 anni)
3% Muscadelle (viti di 26 anni)
Produzione di 3046 bottiglie
Terreni argillosi-calcarei
Fermentazione in botti
🌿:
Biologico
👁️:
Colore giallo con alcuni riflessi verdi
👃:
Al naso presenta note di frutta a polpa bianca
💋:
Al palato abbiamo un vino di bella freschezza. Con aromi di pesca, pera, fiori bianchi. Bella persistenza in bocca con un finale con note di mela verde e una bella tensione che fa venire l'acquolina in bocca. Una delizia.
📜In sintesi📜:
Un bellissimo Bergerac bianco con frutta matura e tensione al palato. Una bella annata con un equilibrio perfetto.
🧆Gustato con salmone affumicato🧆.
🍷Alcuni possibili abbinamenti enogastronomici con questa annata🍷: Bocconcini di regina dei frutti di mare, Polpa di granchio, Salmone croccante,...
📌Non dimenticare, bere una botte fa risparmiare
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🗣️🇮🇹Descrizione i Dominio 🗣️🇮🇹
Il vigneto di Bergerac si estende nel dipartimento della Dordogna (sud-ovest della Francia), intorno alla città di Bergerac, su 93 comuni, compreso il comune di Monestier.
Château Monestier La Tour produce vino con tre denominazioni: Bergerac, Côtes de Bergerac e Saussignac. La superficie totale sfruttata è di quasi 30 ettari, di cui 17 ettari a bacca rossa (63% Merlot, 30% Cabernet Franc, 5% Cabernet Sauvignon e 2% Malbec) e 12,5 ettari a bacca bianca, secca e dolce (61% Sémillon, 30% Sauvignon Blanc e 9% Muscadelle).
La più grande produzione annuale di Château Monestier La Tour è sotto la denominazione Bergerac, che riunisce circa 35.000 bottiglie di vino rosso, 30.000 bottiglie di vino bianco e 5.000 bottiglie di vino rosato (Cadran, Château Monestier La Tour).
L'AOC Bergerac si trova nel sud-ovest della Dordogna, sulle rive del fiume omonimo. La superficie del vigneto in produzione sfiora i 13.000 ettari e si estende su 93 comuni del dipartimento.
Il vigneto è piantato su terreni vari di calcare, boulbènes, sabbia, argilla e limo. Il clima oceanico, aiutato nella regione di Bergerac dai rilievi della valle della Dordogna e dai venti marini che la risalgono, tempera l'atmosfera e mantiene un'elevata umidità tutto l'anno. Quest'ultimo favorisce lo sviluppo della vite, soprattutto durante le estati calde e soleggiate.
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barbiemonamie · 10 months
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La petite robe blanche est un choix populaire pour les occasions informelles et les événements estivaux tels que les mariages en plein air, les garden parties et les cocktails. Elle peut être portée de différentes manières en fonction de l'occasion et du style personnel de chacun.
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