source : @cheminer-poesie-cressant
la lumière hésite entre deux saisons, celle du passé et celle du futur ; et l’instant, saisi dans cette contradiction, reste illisible ; septembre est un mois d’anticipation et d’imitation
© Pierre Cressant
(mercredi 14 septembre 2022)
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Je vous présente la page de garde du mois de septembre sur le thème du livre et de l’écriture. 📚
J’ai tenté de faire quelque chose de très différent par rapport à ce que je fais d’habitude. Vous verrez qu’il reste quand même assez minimaliste ce mois-ci.
J’espère que ce mois de septembre vous inspirera ! 😊
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...il prit plusieurs livres et les plaça en pile sur la table près du lit. Il les a acheté récemment pour lire pendant les nuits blanches. Quelque chose d'incompréhensible lui arrivait : les livres devenaient de plus en plus importants pour lui. Et même s’ils ne pouvaient pas tout remplacer, ils touchaient néanmoins une sphère intérieure à laquelle rien d’autre n’avait accès. Il se souvenait que pendant les premières années de sa vie dans un pays étranger, il n'avait jamais lu un livre. Tout ce qu’ils disaient était trop pâle par rapport à ce qui se passait réellement. Désormais, les livres étaient devenus pour lui une sorte de rempart défensif, et même s'ils n'offraient pas de réelle protection, il était encore possible d'y trouver une sorte de soutien. Ils n’ont pas vraiment aidé les gens à vivre, mais ils les ont sauvés du désespoir à une époque où le monde glissait de manière incontrôlable dans les ténèbres impénétrables d’un abîme sombre. Ils ne nous ont pas laissé désespérer, et cela a suffi. Dans un passé lointain, les gens avaient des pensées qui sont aujourd'hui méprisées et ridiculisées, mais ces pensées sont apparues et resteront pour toujours, et cela en soi était une consolation.
Erich Maria Remarque.
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Christian Dior Haute Couture Collection Fall/Winter 1955-56.
Marie-Hélène Arnaud wears “Bleu de Perse” set in “Musky” by Rodier. L'Officiel September 1955.
Christian Dior Collection Haute Couture Automne/Hiver 1955-56.
Marie-Hélène Arnaud porte "Bleu de Perse" ensemble en "Musky" de Rodier. L'Officiel septembre 1955.
Photo Philippe Pottier.
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"Lorsqu'une institutrice est mise à la retraite fin juin, elle ne s'en rend compte que début septembre."
Philippe Geluck
Gif de Oamul Lu
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next monday i’ll be done with my nursing degree how crazy is that
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île de septembre
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La rose ignore le doute,
sans hésitation, la violette abolit la peur,
jaunissante, la feuille du marronnier ne connaît pas la crainte.
La fragilité qui n'altère pas la confiance peut réaliser des miracles.
Loi de la nature.
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© Pierre Cressant
(vendredi 2 septembre 2005)
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Mi-septembre, je me réveille au bruit de la pluie. L'automne apporte avec lui le froid et l'humidité. L'angoisse me met des larmes aux yeux, un changement de rythme, une mise à l'épreuve, je frissonne désorientée.
Je dors tellement mieux ces jours-ci à croire que tout va pour le mieux. À vrai dire, je souhaite que la nuit soit plus longue, que le soleil ne se lève pas. Elle ne me parle plus, plus de deux semaines d'exil. C'est lourd et suffocant. Je me retrouve dans une situation délicate, je n'ai pas assez de patience pour me taire ni assez d'éloquence et de sang froid pour m'exprimer. Je suis vexée, blessée, mais en même temps, je me sens mal et coupable. Suis-je si insupportable qu'on m'évite et qu'on trouve du confort en mon absence, l'idée de mon départ est elle si réconfortante. Je sens que je vaux mieux que ça, que je pourrais plaider ma cause si je trouvais les mots, mais on a déjà une mauvaise image de moi, mes actes et mes dires sont interprétés dans le pire des sens et à chaque tentative d'y remédier, je creuse sous mes pieds. Il n'y a rien de plus frustrant que d'être mal comprise, je vis avec eux, ils pensent me connaître, mais ils ont tort et ils ne le réalisent pas, mes pensées, mes intentions, mes sentiments, tout est déformé et perçu de façon tordue, ils projettent sur moi un être que je ne suis pas, qui ne me va pas.
Il faut vieillir pour être sage, c'est de ce fait que mon sentiment est tu à peine écouté. Pourtant, je connus mon père, et il n'a rien eu de sage. Avec l'âge vient une rigidité du jugement, un esprit renfermé et un aveuglement face à ses propres erreurs et défauts. Comme du verre qui, chaud, se courbe et s'étire à volonté, mais une fois refroidit, se fige, indéformable au risque de se briser en mille morceaux. Ma peine est donc illégitime, et mes émotions banalisées en caprices. Le plus je rejoue toutes ces scènes, le plus, je me sens misérable et humiliée, j'ai encore le goût de l'injustice amer sur la langue. Elle a tendance à s'emporter et ma résistance ne fait qu'aggraver les choses. Prête à nous brûler toutes les deux dans le feu de sa rage, elle alimente ses propres flammes. Je n'ai pas la douceur et la froideur nécessaire pour y faire face, je crie à mon tour. Mais où mène tout ça ? Nulle part. Il tourne et il tourne pour revenir au point de départ. Une terre infertile où rien ne pousse, une averse sur des dunes de sable, rien ne se crée et tout se perd. Et de la noirceur abyssale de la rancœur, le diable rit et son rire résonne jusqu’à mes oreilles.
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