BESTIAIRE ÉROTIQUE
"Des caps pris en beauté malgré les déferlantes,
Larguée, un peu cramée, quarantaines rugissantes,
Se laisser glisser pour ressurgir en grande orque,
Une ode au punk à l’aube des cinquantièmes hurlantes.
Envie folle d’un bestiaire érotique et braque,
D’alexandrins stylés qui déchirent et qui claquent.
D’un poème utérin sur fond de ménopause,
De plombs fondus, fantasmes, et de métamorphoses.
Loin des mines compassées, de la pondération,
Des salons trop feutrés, de la mort des saisons.
Le délire situé d’une nature ni douce, ni con.
Y fourrer l’illusion de complétude visuelle,
Qui défait le réel et oxyde la raison.
Un brin de rêves mystiques et de cauchemars séquelles,
Raptus anxieux passé sous les démangeaisons.
Canines vulpines, cauchemars, corps de chiens mutilés,
Avenir radieux fuyant à vives et grandes foulées.
L’hystérie née d’esprits tordus de mâles pétés,
Imagine les fureurs viscérales d’un loir,
Bestiole en quête de sang, s’agitant tard le soir
De la tête à la vulve de la femme infertile,
Fou de manque, vomissant l’aménorrhée, fébrile.
Vives bouffées de chaleur, subite mélancolie,
Bûchers, internements, vapeurs et insomnies.
Musculosité crasse et flambées d’urticaire,
Herbacées maléfiques et vipérine vulgaire,
Hermaphrodite velue, érigée, narcotique,
Mucosités visqueuses et rêv(es) fous de mastic.
Là, des licornes en joie chient des paillettes dorées,
De petites chattes bourgeoises suc(ent) des cadavr(es) rongés,
Une foule de galériens accrochée à leurs pieds.
La glande supra-caudale de renardes violettes,
La danse d’animalcules sur une peau offerte,
Créatures de ténèbres, de chimères, de nuées -
Noms féminins pluriel aux racines emmêlées.
Les flashs lubriques de mille lucioles dévergondées,
Leur désir débridé, palpitant et veiné
Luminescences fiévreuses pleines de luciférine
Diaboliques femelles déguisées en ballerines.
La flamboyance de nos crises clastiques et cosmiques,
L’endurance inouïe de la manie psychotique.
Imperturbablement. « Le jour, le soir, la nuit ».
Orques ménopausées au mitan de leur vie,
Lourdes globicéphales, bélugas aquatiques,
Libérées des contraintes et rapports domestiques,
Menant leur espèce en cheffes claniques respectées.
Elles arborent au melon, comme un grand vit dressé,
Une palanquée d’humaines pleurant leur puits séché.
Un troupeau de mille poulpes, cerveau tentaculaire,
Et des pieuvres mourantes qui ne seront qu’une fois mères.
Des castors résistant à la binarité,
Munis d’un habile trou polyactivités,
L’œuvre d’un dieu foutraque, nommée pseudo cloaque.
Le moine d’Alexandra David-Neel au Tibet,
Enfanté de rêves zen et de méditation,
Le Morel de Gary et sa Mademoiselle
Repeuplant les bloks d’un camp de concentration.
Les mésanges de Rosa, le lierre de Cyrano,
Les mouches de Jack London et de son vagabond,
Des tulpa, des chenils, des égrégores, des vifs,
Notre insatiable besoin d’une consolation..."
Corrine Morel Darleux-Masto
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"Une Pucelle Violée, Miss Williams" encre noire, lavis gris, mine de plomb et plume de Georges Hugo (1868-1925) à l'exposition “Georges Hugo. L'Art d'être Petit-Fils” à la Maison Victor Hugo, Place des Vosges, Le Marais, Paris, février 2024.
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Le coin à l'ouest du jardin des plantes? J'y suis passé une fois en sortant de la galerie de minéralogie, on avait marché pendant des plombes mais il y avait plein de restaurants et surtout un petit resto chinois qui faisait une soupe fantastique. J'ai oublié son nom. A un moment on est passé devant le ministère de l'éducation nationale, ou de l'enseignement supérieur, je sais plus. Pas sûr que ça compte encore comme étant dans le même quartier, on avait vraiment beaucoup marché. La galerie de géologie et de minéralogie du MNHN est vraiment sympa btw.
Le quartier latin genre ? La rue Mouffetard genre avec tous ses supers petits bars (l'antidote un banger), ses restaux pas chers (la grotte de Chypre ptn. Les poutines en bas de la rue. Le oishi pour les sushi à volonté sur la rue du pot de fer, et le fil téléphone avec les chaussures suspendues à côté de l'école primaire), la place Monge avec le marché le vendredi et un des meilleurs traiteurs libanais de paris (mmhh les falafels avec le caviar d'aubergine une tuerie). La rue des écoles, avec tous les magasins pour nerds au dessus avant la préfecture du cinquième. Les rues au nord du panthéon avec plus de bons petits bars (l'écurie et le st hilaire rpz) et quelques excellents restaux pas cher (bossa churrasqueira pour le poulet portugais les meilleurs). La rue de l'estrapade qui descend vers le jardin du Luxembourg avec tjr plus de petits bars, le super bon tibétain tashi dalak, et le dim sum à volonté juste à côté. L'épée de bois pour les jouets artisanaux et les discussions sur l'ornithologie. La bibliothèque musulmane. L'ancienne école polytechnique effectivement devenue bureau du mesri. Le collège de France. La Sorbonne. La maison des Mines. l'ENS. Les toutes petites rues qui descendent vers la seine en passant à côté de Shakespeare and co. Ouais je connais un peu ouais. (C'est la maison)
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