Tumgik
#éditions noir sur blanc
mmepastel · 2 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Pfffiou !
Quel drôle de livre !
Je ne suis pas certaine d’avoir tout compris. A vrai dire, j’aurais beaucoup de peine à dire quel en est le sujet. Le pérégrin, c’est celui qui voyage évidemment, et ce livre évoque les déplacements en tous genres et en tous sens, par delà mers et océans, de la narratrice, qui ressemble fort à l’autrice, d’autant qu’elle évoque son parcours personnel au début. Oui, certes, le livre parle d’espace, de lieux, de déplacements, mais aussi de temps, de la mort. Du corps également. Le livre ressemble un peu à un cabinet de curiosités, dont elle parle abondamment d’ailleurs, à travers les destins de certains personnages, dont certains ont réellement existé, et qui n’ont eu de cesse de progresser dans la science ou dans l’art de connaître le corps humain, et donc la façon de le conserver, puis de le montrer. (Ces pages, très nombreuses, sont effroyables et fascinantes.)
Oui, ce livre à ce désir d’être une somme, une œuvre totale qui embrasserait l’espace-temps, le passé, le présent, leur découpage probablement trompeur, comme si tout était cyclique, voire parallèle, simultané. Il se présente d’ailleurs comme une série de textes plus ou moins courts, comme des objets curieux et stimulants pour l’esprit, comme dans un fameux cabinet de curiosités. Des objets épars, mais qui se répondent, par échos, rebonds (remarquez par exemple comme les fleuves de la couverture française évoquent des veines et leurs ramifications…). Des anecdotes ou des récits mythiques, des considérations hasardeuses ou troublantes. Parfois, des histoires, voire des contes, à la portée symbolique puissante. On passe par des sentiments variés, allant de l’effroi à l’émotion ou au rire. Car le ton d’Olga Tokarczuk est toujours surprenant, faussement sobre, émaillé de malice discrète.
J’ai beaucoup aimé lire ce livre, malgré sa complexité, et l’absence apparente de fil conducteur. J’ai aimé me perdre dans les méandres de ce voyage intérieur érudit et fantasque. J’ai aimé retrouver, chaque soir, l’assurance de trouver de l’étonnement, des idées neuves et stimulantes, un art évident de conter les histoires les plus saugrenues tout autant que passionnantes. On est sans cesse sur le fil, entre la joie de comprendre quelque chose de neuf, et la sensation vertigineuse de chute dans le surnaturel, jamais bien loin.
Je retiens toutefois des éléments de la conclusion qui suggèrent qu’il est judicieux de comprendre qu’on n’est pas vraiment différent de quelqu’un d’autre, qu’on y gagne, et que l’intérêt pour autrui est toujours enrichissant, que nous appartenons à un tout dont l’harmonie secrète existe, même si tout semble chaotique. Il y a une forme d’apaisement dans ces assertions, la promesse d’une humanité puissante, englobante, consolatrice, qui nous fait tant défaut au quotidien, il faut quand même bien l’avouer. C’est une dimension que j’ai ressentie au fil du livre, même si je ne suis pas sûre d’en saisir toute la portée.
2 notes · View notes
revuetraversees · 10 months
Text
LE ROMAN FONDATEUR DES LETTRES ET DE L’IDENTITÉ UKRAINIENNES : LES CHEVAUX DE FEU DE MYKHAÏLO KOTSIOUBYNSKY
LE ROMAN FONDATEUR DES LETTRES ET DE L’IDENTITÉ UKRAINIENNES : LES CHEVAUX DE FEU DE MYKHAÏLO KOTSIOUBYNSKY par Vladimir Claude Fišera         En septembre 2022, paraissait dans une traduction de Jean-Claude Marcadé aux éditions Noir sur Blanc une deuxième édition en français, vingt et un an après la première, en 2001, du roman en ukrainien de Mykhaïlo Kotsioubynsky (1864-1913) Les Chevaux de…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
fieriframes · 3 months
Text
Tumblr media
[In the pale dust I have discerned signs that frighten me.]
X - Mars Éditions
Sur le voyage du retour de Londres à Paris, j'ai lu Nuit Sans Fin encore et encore. C'était un livre très court; juste 9 poèmes étranges, chacun accompagné d'une photo encore plus étrange. Les première et dernière pages se composaient uniquement d'un triangle, un blanc et un noir. Les poèmes décrivaient une sorte de voyage à travers le monde souterrain. Des rituels magiques et une mythologie élaborée qui n'était pas facile à comprendre. Le vocabulaire était très compliqué; beaucoup de mots inconnus ou démodés. 
Par exemple, la première poème, simplement intitulé I:
Pour se réadapter Ces nombreuses hyènes Qui tout blêmit disparaissent doucement
Je ne sais pas comment l'expliquer, mais j'ai compris sans comprendre. Ce livre pourrait révéler quelque chose, mais quoi ? Je ne savais pas. Après l'avoir lu en boucle pendant quelques jours sans progresser, je me suis rendu compte que le nom de l'éditeur était bien sûr mentionné au dos du livre. J'ai trouvé leur numéro de téléphone et j'ai décidé de les appeler.
Mars Éditions, bonjour ?
Oui bonjour, je vous appelle parce que j'ai une question sur l’un de vos livres; Nuit Sans Fin.
Pas de problème, comment puis-je vous aider ?
J'ai beaucoup de questions, en fait. Tout d'abord, je me demandais si vous saviez qui l'a écrit ?
Malheureusement, non. Je ne pense pas que cette information soit connue.
Ah, vraiment ? Tellement bizarre. Mais plus curieusement, il n'y a pas de date de publication dans le livre, c'était publié quand initialement ?
La première édition date de 2017, mais je pense que les poèmes sont beaucoup plus vieux. Il y a environ 300 ans, probablement.
Je ne comprends pas. Normalement, un livre comme ça comprend une sorte d'explication; un avant-propos, n'importe quoi. C'est intéressant que vous l'ayez publié juste comme ça, sans contexte ni sans aucune autre information.
Oui, en fait…(longue pause)
Vous êtes toujours là?
Oui. En fait c’est un peu difficile à expliquer. On est une entreprise familiale. L’entreprise a été fondée en 1869 par mon arrière-arrière-grand-père qui s'intéressait aux livres obscurs et mystérieux. Mon arrière-grand-mère, qui a repris l'entreprise, n'était pas différente.
Mais le livre Nuit Sans Fin est beaucoup plus récent et a sûrement été publié récemment?
C'est vrai, mais les circonstances sont compliquées.
Compliqué ?
Oui, après le décès de Michal, l'entreprise était déjà dirigée par sa petite-fille Ray depuis de nombreuses années. Mais il y avait des instructions très détaillées dans son testament à propos de ce livre.
Des instructions?
Comment le publier, quelles informations inclure, quelles photos utiliser, les photos du livre sont évidemment beaucoup plus récentes que les poèmes. Même la date exacte de la publication.
En quoi est-ce si important ?
1er Février, 2017. Le 555e anniversaire de Jean Trithème, ou Johannes Trithemius si vous voulez.
Trithème ?
Un personnage très intéressant. Il était un abbé bénédictin allemand célèbre pour ses découvertes en cryptologie, pour ses chroniques, mais aussi comme ésotériste.
Quel était le lien entre Michal et Trithème ?
En fait, le premier livre que Mars Éditions a publié était une réédition de Stéganographie, son ouvrage le plus connu. Ce livre se présente comme un traité d'angéologie d'inspiration kabbaliste, avec des explications pour communiquer sur de longues distances avec les esprits. À l'intérieur de ce livre, Trithème cachait de nombreux secrets. Il a effectivement inventé la cryptologie, l'art de cacher des informations.
Quel type d'informations ?
Je suis désolé, je dois prendre un autre appel. Au revoir.
Juste comme ça, je suis resté silencieux.
20 notes · View notes
fashionbooksmilano · 4 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Valparaiso
Photographies Serge Larrain, Texte Pablo Neruda
conception de l'ouvrage Agnès Sire avec la participation de Xavier Barral 
Éditions Hazan, Paris 1991, 58 pages, 38 photographies noir & blanc pleine page dont certaines en double page , broché, couv. à rabat sur papier recyclé, 16,5x23,5cm, ISBN 2 850 25 2581
euro 800,00
email if you want to buy [email protected]
Le fotografie realizzate da Sergio Larrain nel porto cileno di Valparaiso tra gli anni 50 e gli anni 60 e pubblicate in questo ricercatissimo e prezioso documento solo nel 1991. Accompagnato da un testo di Pablo Neruda
Valparaiso, published by Editions Hazan in 1991 is another of the major works that is nearly impossible to find. This beautifully produced title contains most of the photographs of his home country that we may be familiar with. Started in 1957 while traveling with Pablo Neruda for Du Magazine (published in 1965), it was a project that Larrain would work on for several years. As reflected in the earlier vagabond street children series he originally established his voice with, Larrain challenges the edges of his frames creating new and dynamic compositions. Often choosing vantage points that mimic the viewpoints of the stray dogs that appear in the photos, Larrain wanders and observes the life of this port city. Things get interesting at night when the bars are full of sailors, dancers and desire. Ref in Martin Parr & Gerry Badger, The Photobook, vol. II, p.102
05/01/24
14 notes · View notes
pauline-lewis · 7 months
Text
La lenteur de la broderie
Tumblr media
L'une des choses que je préférais dans la série de Lisa Hanawalt Tuca and Bertie c'était la manière dont on passait d'une animation classique à des procédés plus handmade : l'utilisation de stop motion avec de la pâte à modeler, des silhouettes en papier, du noir et blanc griffonné, des marionnettes... Ce n'était jamais gratuit dans la série : cela signalait toujours qu'un personnage avait des difficultés à dire et à montrer. Le procédé était pudique, délicat. Une manière de dire que la mémoire, parfois, doit se protéger.    Dans sa bande-dessinée Des maux à dire (parue aux éditions Sarbacane), Bea Lema utilise, elle, la broderie. C'est une manière de mettre une distance, mais aussi de nous faire ressentir encore plus fortement ce qui se joue dans la psyché de sa narratrice. La broderie devient souvenir, elle une façon expressionniste de dire, elle prend le relai du dessin. Elle tisse le lien entre une mère et sa fille.  La lenteur de la broderie souligne quelque chose qui a besoin de temps pour être réparé.   "Des maux à dire" raconte l'histoire d'une jeune fille qui doit grandir avec une mère qui souffre d'une maladie mentale. Comme son père et son frère ne savent pas quoi faire (la BD raconte beaucoup cette charge du care qui pèse sur les épaules des femmes et des filles), la narratrice doit s'occuper de sa mère. Essayer de comprendre ses démons, de se battre à ses côtés tout en se protégeant de sa paranoïa.    La BD raconte la religion, les angoisses de cette mère persuadée d'être possédée par un démon, la prison de la domesticité, la difficulté de grandir dans l'ombre de la maladie, les traumas intergénérationnels. Les rôles qui s'inversent, au fur et à mesure. Il y a ces pages brodées dont je parlais et puis il y a d'autres trouvailles graphiques — un noir et blanc tranchant et des planches au feutre (sublimes) qui retranscrivent une imagerie foisonnante de l'enfance. C'est une BD difficile mais très belle, toute en délicatesse, sans raccourcis. Très recommandé.
2 notes · View notes
Text
Tumblr media
Le 31 juillet 1944, Antoine de Saint-Exupéry disparaissait en vol. Il avait 44 ans. Le Petit Prince ? "Il n'est pas un livre plus universellement estimé sur tous les continents." Ce livre, qui passe pour être le plus lu après la Bible, est traduit dans quelque 270 langues et dialectes. Arménien, asturien, bengali, biélorusse, birman, cinghalais, hindi, kabyle, khmer, lapon, quechua, tamoul, tibétain, tsigane, ourdou et autres langues, avec parfois quelques aménagements: dans l'édition en bambara (Mali), 'le Petit Prince' a la peau noire. S'ajoutent à cela les nombreuses éditions pirates qui font la joie des collectionneurs. Contrefaçons pas toujours orthodoxes (en noir et blanc), toujours infidèles, mais ô combien révélatrices: jamais aucun autre écrivain n'a touché tant d'êtres humains, toutes cultures confondues.
8 notes · View notes
alain-keler · 1 year
Photo
Tumblr media
Journal du mardi 14 février 2023.
Vents d’Est : avril 1993-Avril 1999.
   Les minorités dans l’ex-monde communiste d’Europe de l’est  après la chute de l’empire soviétique.
  Le livre Vents d’Est, publié en 2000 avait été conçu en quatre parties, les quatre saisons, métaphores de la vie qui passe. L’hiver regroupait les minorités en lutte ou en proies à des discriminations, le printemps accompagnait les minorités qui commençaient à s’en sortir avec une démocratie encore balbutiante et des portes qui s’ouvraient vers un futur, l’été et le bonheur retrouvé, ou tout simplement trouvé, et l’automne encore incertain avec des gouvernants qui se servaient des minorités comme d’une monnaie  d’échange, donnant donnant, politique oblige.
Aujourd’hui dans l’été :
Lundi 5 juin 1995.
 À côté du grand pèlerinage de Csiksomlyo pour la pentecôte, d’autres évènements plus locaux se déroulent, comme dans le village de Tekeropatak (Valea Strimba). Le lundi de pentecôte, le curé de la paroisse dirige la procession. C’est souvent plus facile de photographier les petits évènements que les grands où l’on peut se sentir vite submergé.
 Je travaille en commande pour le magazine Géo, donc en couleur (Kodachrome, le roi des films couleur), mais parallèlement à cette commande je photographie en noir et blanc pour mon projet personnel sur les minorités. Je jongle par moment entre le noir et blanc et la couleur, mais si je vois en couleur, mon ressenti photographique est le noir et blanc, et les grands classiques qui me firent rêver jeune débutant, et même avant !
 Deux ans plus tard en 1997, après la nouvelle qui annonçait que j’étais le lauréat du prix Eugene Smith à New York, le rédacteur en chef de Géo, Jean-Luc Marty me publia un portfolio de ce travail sur les minorités en noir et blanc, qui d’une certaine manière préfigura la maquette de Vents d’Est, publié en 2000 aux éditions Marval.
 J’ai trouvé que c’était très classe de sa part. Jusqu’à son arrivée à la rédaction en chef, le magazine publiait uniquement de la couleur.
5 notes · View notes
Photo
Tumblr media
Livre ancien de 1952 à restaurer mais complet Avec de magnifiques photo en noir et blanc Edition Arthaud Julian_Morrow écrit sur le site Babelio : Ethnologue, voyageur et photographe, l'Italien Fisco Maraini a effectué au Tibet deux expéditions, la première en 1937, la deuxième en 1948. Ce livre en constitue le témoignage littéraire et photographique. Portrait de ce pays à la veille de l'invasion chinoise, l'ouvrage évoque aussi bien les paysages que les rencontres, avec les paysans comme les moines ou les aristocrates. De descriptions en conversations, le récit fourmille d'anecdotes et livre de précieux éclairages sur les moeurs et les religions, du bouddhisme tibétain à l'ancienne religion bon-po. Le ton est littéraire sans tomber dans le verbeux, poétique et précis. Et les photos, prises par l'auteur, offrent un contre-point d'une qualité esthétique remarquable. Les première éditions proposent d'ailleurs les documents iconographiques en reproduction par héliogravure, elles sont d'une beauté remarquable. Se dégage de l'ensemble une sensibilité pleine de finesse et d'humanisme. Un grand livre sur cette belle civilisation, sur un monde aujourd'hui disparu. Les lecteurs de "Tintin au Tibet" retrouveront par ailleurs dans le récit de Fosco Maraini nombre d'épisodes repris dans la bande-dessinée. Hergé avait lu et relu le livre lorsqu'il dessinait son chef-d'oeuvre. #oiseaumortvintage #melodieensoussol #butindechine #retourdechine #librairie #libraire #librairiemarseille #librairieindependante #librairiedoccasion #librairieenligne #livresdoccasion #onlinebookstore #bookstore #livrerare #vintage #vintagebook #tibet #foscomaraini https://www.instagram.com/p/Chw6AdxsSya/?igshid=NGJjMDIxMWI=
3 notes · View notes
already-14 · 2 years
Text
Tumblr media
ARRABAL, Fernando - LAUBIÈS, René‎ ‎CAPRICES D'UN INVISIBLE ÉLAN‎
Paris, Éditions Zoé Cristiani, 1991. Plaquette in-8 (223 x 160 mm) de 6 bifeuillets, les deux premiers et les deux derniers blancs, couverture imprimée rempliée de papier blanc pailletée d'argent, dans un portefeuille à rabats titré sur le front, lacets. Édition originale de 6 poèmes d'Arrabal ornée de 6 LITHOGRAPHIES DE RENÉ LAUBIÈS EN HORS-TEXTE EN ROUGE OU EN NOIR l'une d'elles à double page. Tirage à 113 exemplaires sur papier Japon pelure. Un des 14 exemplaires sur papier vergé extra-fin hors commerce, signé par René Laubiès et, aux crayons de couleur, par Fernando Arrabal (n° 35).‎
‎Un livre léger comme un nuage, une édition d'une infinie délicatesse. Précieux.
livre-rare-book.com
4 notes · View notes
dimensionsvelo · 20 days
Text
Lapierre Aircode DRS SE Alpine Edition 2024, sur un air d'Alpine A290-β
Tumblr media
Version haut de gamme du vélo aérodynamique de Lapierre, l'Aircode DRS SE Alpine Edition 2024 se pare de blanc et des composants les plus performants du moment pour se rapprocher des performances de l'Alpine A290_β Série limitée associée à une marque automobile ne veut pas forcément dire tarif extravangant. En effet bien qu'il ait tous les attributs nécessaire à un usage en World Tour, le Lapierre Aircode DRS SE Alpine Edition 2024 est vendu 9 000 €, loin des tarifs habituels pour ce niveau de performances. Si l'enveloppe reste conséquente, la prestation est sans critique. L'Alpine A290_β une citadine électrique et sportive. CrédiT Alpine Le cadre a été validé au plus haut niveau, ses composants aussi. Choisir le Lapierre Aircode DRS Édition Spéciale Alpine 2024 couleur Blanc Neige Mankiewicz identique à celle de l’Alpine A290_β, future citadine sportive 100% électrique de la marque française, n'est donc pas incongru. Fiche technique Lapierre Aircode DRS Édition Spéciale Alpine 2024 Cette machine est à peu de chose près celle qui était utilisée par Groupama-FDJ en 2023. Crédit Lapierre Tout Shimano Dura-Ace Di2 ! Il ne manque que le capteur de puissance pour être en face d'un vélo de pro. Crédit Lapierre Le nouveau guidon intégral Combo LP prend position sur ce modèle. Crédit Lapierre Certaines zones du cadre sont noires carbone apparent. Crédit Lapierre - Cadre : monocoque carbone UD SL - Fourche : carbone UD SL - Leviers : Shimano Dura-Ace Di2 Hydrauliques - Dérailleurs : Shimano Dura-Ace Di2 - Pédalier : Shimano Dura-Ace 52-36 - Cassette : Shimano Dura-Ace 11-30 - Chaîne : Shimano Dura-Ace - Freins : Shimano Dura-Ace Hydrauliques 160 mm/140 mm - Guidon : Combo LP - Tige de selle : Lapierre Aero Carbon - Selle : Prologo Dimension Nack - Roues : New Lapierre Road Disc 50 - Pneus : Continental GP 5000 S - Tailles : XS - S - M - L - XL - XXL - Poids : nc - Prix : 9 000 € Contact : Lapierre, Alpine Read the full article
0 notes
data-rhei · 1 month
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Iéna Situation / journal
64 black & white A4 sheets, post-it, armed kraft envelope, Île-de-France postcard; with the contribution of Cyriaque Blanchet, Flora Bouteille & Konstantinos Kyriakopoulos, Jule Brière, Julien Carpentier, Marianne Dupain, Youri Johnson, Nastassia Kotava, Morgane Le Doze, Raphaël Massart & Matthias Odin, Sarah Netter, Mathis Perron, Janna Zhiri.
[FR]
Iéna Situation / journal est une édition qui réunit de manière dé-hiérarchisée, non signée les contributions des participant·e·x·s du cycle Iéna Situation. À chacun·e·x a été proposé de prendre part librement. Aucun choix éditorial n’a été fait, autre que la contrainte du format A4 et du noir et blanc. 
Iéna Situation est un cycle de trois expositions et une résidence organisés par Data Rhei entre 2021 et 2023, une réflexion artistique et éthique reprenant à son compte certains axes de recherche philologique et poétique du romantisme d’Iéna. 
Au-delà des tropes classiques du romantisme (l’opposition au projet de rationalisation et de maîtrise du monde poussé par les Lumières, la lutte contre la destruction de notre environnement…), c’est le refus de l’idée de représentativité du langage, au cœur de la pensée de l’Athenaeum qui nous a incités à investiguer. En effet, dans la pensée d’Iéna, avec le refus de la correspondance des signes et des choses, le langage ne résorbe jamais l’interstice entre les subjectivités et l’univers, et fait place à l’autre comme point d’accès au monde. Alors, si le langage n’est pas encore performatif, il n’est pas non plus comme chez Marx, le simple symptôme de l’organisation sociale. Il porte en lui l’idée de sa fluidité, de son pouvoir de transformation du monde et d’un pouvoir utopique qui ne réside pas dans l’efficacité de la communication, mais dans la perspective d’une altérité comme interface avec le monde. 
Pour autant, Iéna Situation cherche avant tout à se débarrasser de certaines parties de la pensée de l’Athenaeum. Et particulièrement de la transcendance avec tout ce qu’elle implique comme oppression et violence exercée à l’autre. Ainsi, Iéna Situation tend à développer un romantisme immanentiste — qui refuse de penser qu’il existe des idées universelles et éternelles, et qui donne toute la place à ce qui est ici et maintenant, aux relations que nous entretenons. Ainsi, au fragment romantique, qui selon les mots de Lacoue-Labarthe et Nancy dans L’Absolu littéraire : Théorie de la littérature du romantisme allemand, est « totalement détaché du monde environnant, et clos sur lui-même comme un hérisson » ; qui voulait rencontrer l’éternité en niant le monde, Iéna Situation souhaite en substituer un autre : parole d’un sujet en rapport avec les autres, qui ne cherche autre chose que de se dire, de se dire pour l’autre.
Pour cela, au cours des différents volets du cycle, nous avons invité des artiste·x·s à réfléchir avec nous, à créer ensemble de multiples manières, en abordant différents volets de la pensée d’Iéna : comment faire communauté à partir de fragments et de singularités autodéterminées ? Peut-on imaginer des divinités immanentes ? Penser l’altérité à travers l’espace qui nous sépare et le respect que cela impose ? Y a-t-il la place pour un romantisme sans les idées de nature ou de culture, au-delà des concepts de matière et d’esprit ? Pour ce faire, Iéna Situation veut mettre à profit la dimension utopique d’une création qui a pour but l’expression et la valorisation des sujets ; sans voir les sujets comme des récepteurs de la transcendance, mais plutôt comme des sujets sans autre enjeu que la présence. Comment en somme, penser une création orientée vers l’hospitalité, le respect et l’amour de l’altérité ?
Ce journal s’inscrit dans la lignée de ces recherches. Elle réunit des contributions diverses et variées, non relues, non éditées et non transformées, dans une simple enveloppe.
0 notes
clarajblogdsaa · 2 months
Text
"Die Welt in Gelb"
La collection de livres de poche “Universal Bibliothek” a été lancée par l’éditeur Reclam en 1867. Elle est aujourd’hui une des plus populaire auprès des lycéens et des étudiants du fait de son petit format et de son prix modique (aux alentours de 5€) - certains titres classiques, comme le Wilhem Tell de Friedrich Schiller, dépassent ainsi allègrement la barre des 5 millions d’exemplaires vendus.  La ligne graphique actuelle a été établie en 2012 par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman. Elle utilise exclusivement le caractère DTL Documenta (1993) de Franck E. Blokland. Au sein de la collection, un code chromatique identifie les différentes séries : jaune (la plus représentée) pour les classiques en allemand, bleu pour les ouvrages didactiques, orange pour les éditions bilingues de classiques littéraires ou philosophiques, magenta pour les essais, rouge pour les ouvrages en V.O. (anglais, français, italien, latin, etc.) et vert pour les éditions commentées des classiques. 
Tumblr media
collection Universal Bibliothek, conception graphique par Cornelia Feyll et Friedrich Forssman, Reclam Verlag, 2012.
Quelle stratégie d’image de marque l’éditeur semble-t-il adopter ici ? Expliquez. 
La stratégie de marque mise en place par Reclam Verlag à travers la nouvelle ligne graphique de la collection Universal Bibliothek, semble être de vouloir se placer comme référence actuelle dans le livre classique de poche.    
En effet, graphiquement, tout est fait pour créer un principe de collection très fort qui surpasse la singularisation des titres. Ce principe graphique va donc engager la posture d’autorité de la maison d’édition et de la collection comme un gage de qualité plutôt que l’intérêt que le livre seul pourrait évoquer au lecteur.  
Chaque couverture est construite sur le même modèle composé de ces quatre éléments. Le fond est en aplat coloré vif d’une des cinq teintes précises selon le genre auquel le titre appartient. Au centre en haut, se tient un encart blanc qui s’adapte à la taille du titre et du nom de l’auteur qui y est placé en fer à gauche. Une barre noire sépare le bas de l’encart et le reste du fond. Le même caractère est utilisé pour toutes les informations écrites de la couverture, le DTL Documenta, toujours en noir.   
Les seuls éléments pouvant déroger à ce cadre sont les éventuelles images ajoutées pour certains titres. Ce sont les seuls éléments graphiques qui apportent un peu de singularité. Cependant, ces images ne vont jamais réellement perturber le principe de collection, car leur place est définie ce qui permet de garder un certain systématisme. Les photos sont placées en dessous du nom de l’auteur dans le bas de l’encart blanc et les autres types d’éléments graphiques comme les dessins sont placés dans le coin inférieur droit de la couverture, sur l’aplat du fond.   
Tumblr media
Un autre élément qui bouscule légèrement ce système n’est autre que le code couleur pour distinguer les branches de la collection UB. Ainsi, depuis la dernière refonte de 2012, un besoin de distinction entre les types de livres publiés au sein de la UB s’est remarqué. Cette collection existant depuis 1867, la quantité de titres parus est colossale. L’arrivée en 2009 de titre de non-fiction a notamment été le déclencheur de cette initiative. Ainsi, ce code couleur guide les lecteurs pour mieux s’y retrouver. Cinq teintes en plus du jaune déjà présent ont été choisies pour représenter ces séries. Cela permet de rapidement voir à quelle branche appartient à un titre tout en gardant les autres marqueurs forts de la collection et donc de garder ce fonctionnement en ensemble.  
De ce fait, cette rigidité visuelle met en avant l’appartenance de chaque titre dans la collection UB de Reclam Verlag et donc la sélection et l’image que la collection représente plutôt que le titre seul. Cela s’explique par le catalogue de cette collection majoritairement composé de classiques. Il n’y a pas besoin de spécialement faire transparaître l’univers spécifique du livre, car le choix de l’éditeur fait posture d’autorité et s’engage auprès du lecteur d’une qualité constante et sur des titres publiés sous cette collection sur lequel le lecteur peut se reposer.   
Reclam Verlag avec la collection UB va même plus loin puisque cette collection est devenue tellement iconique pour leur maison d’édition que son principe graphique s’est développé jusqu’à devenir son identité graphique. Évidemment, le jaune, couleur principale de la collection UB depuis 1970 est devenu synonyme de la maison d’édition, une couleur justement choisie pour sa fraîcheur et son impact visuel fort et attirant dont la majorité de leur catalogue est recouvert, car c’est la couleur de la littérature en langue allemande. Le DTL Documenta en noir est aussi beaucoup utilisé dans la majorité des contextes censé représenté la maison d’édition, leur logo est un fond jaune avec Reclam en DTL Documenta... En outre, le favicon, c’est-à-dire, le logo représentant leur page web est une version simplifiée d’une couverture jaune de littérature en langue allemande de la collection UB.   
Ces couvertures ont fait des livres de la UB de Reclam les ouvrages auxquels on pense quand on veut des livres de poche pratiques et accessibles sur lesquels on peut faire confiance autant lors d’un voyage que dans le cadre de ses études. Un véritable lien d’appartenance s’est créé entre la maison d’édition Reclam et les lecteurs de la UB qui ne vont donc pas toujours acheter le livre pour ce qu’il est en tant qu’objet unique, mais plutôt pour son insertion comme part de l’Universal Bibliothek. 
Tumblr media
Quel rôle le caractère typographique choisi par les deux graphistes joue-t-il dans un tel positionnement ? 
Le DTL Documenta a été le caractère choisi lors du redesign de la collection UB en 2012. Ce caractère a été créé par Frank E. Blokland en 1986 et vient remplacer le caractère Stempel Garamond précédemment utilisé dans la ligne graphique à partir de 1969 initié par Alfred Finsterer puis gardé par Brigitte et Hans Peter Willberg. Le DTL Documenta est un caractère sans empattement ce qui fait historiquement plutôt référence à l’histoire du livre imprimé. Cela permet de mettre en avant le sérieux de la collection et donc le fait de vouloir se placer comme référence d’un genre qui appelle au sérieux de son contenus comme la littérature, les livres d’études et les essais publiés par Reclam Verlag avec Universal Bibliothek.   
 Néanmoins, cette dimension de rigueur et de sérieux exposé à travers un caractère typographique sans empattement était déjà présente avec l’utilisation du Stempel Garamond, celle-ci étant d’autant plus forte avec ce caractère qui utilise directement des formes typographiques du début de l’imprimerie. Ce qu’apporte le DTL Documenta, c’est une lisibilité hors pair notamment quand il s’agit d’imprimer du texte dans un petit corps. En effet, ce caractère à peu de contraste entre ses pleins et déliés et possède un aspect robuste ce qui lui confère une lecture beaucoup plus agréable comparée au Stempel Garamond. Cette composante est très importante compte tenue que la collection UB est une collection au format poche avec du texte en plus petit, mais aussi par sa posture d’accessibilité qui demande donc une grande lisibilité.   
 Enfin, le DTL Documenta est un caractère moderne qui évoque donc mieux la portée de référence actuelle que souhaite incarner la collection UB et les éditions Reclam. D’une part, le DTL Documenta, à la manière de UB à un lien fort avec la tradition, ses formes s’inspirent notamment de la tradition typographique danoise de la renaissance. Pourtant, comparé à d’autres caractères s’inspirant de cette tradition, le DTL Documenta ne reprend pas directement ces formes historiques pour laisser place à l’aspect robuste évoqué plus tôt. D’autre part, son design ayant été pensé pour une utilisation agréable autant analogique que numérique, ce caractère apparaît avec un aspect adapté à une utilisation actuel tout en conservant une part historique. La collection UB est elle aussi dans cette tension entre son histoire et les codes graphiques et éditoriales petit à petit mis en place et sa volonté d’être une collection actuelle et tournée vers son temps. Utilisé le DTL Documenta dans le renouvellement graphique de la UB fait donc complétement sens quant à sa posture de référence. 
De quelle manière cette collection s’inscrit-elle dans une tradition assez typique de l’édition allemande en littérature et en sciences humaines au vingtième siècle ?  
La collection UB s’inscrit dans une tradition de l’édition allemande du vingtième siècle qui se matérialise dans des collections de livres de poche où le principe de collection surpasse la singularisation des titres à travers la stratégie de marques des maisons d’édition. En effet, plusieurs collections de maisons d’édition allemande depuis le début du vingtième siècle veulent se placer comme référence du livre de poche classique et accessible. Les traitements graphiques de ces collections mettent plus en avant le principe de collection plutôt que chaque titre individuellement puisque ce sont les choix des maisons d’édition et leur posture d’autorité sur la qualité de leur publication qui est évoquée ainsi. Ces traitements graphiques rigides mais spécifiques à chaque collection vont alors représenter ces collections et créer un effet d’associations chez leur lectorat.
Tumblr media
collection Insel Bücherei, Insel Verlag, 1912.
Par exemple, on peut penser à la collection Insel Bücherei de Insel Verlag. Cette collection crée en 1912 s’incarne à travers une utilisation d’un fond à motif différent pour chacun de ses titres. En plus de ce fond, un encart blanc où se trouve le titre et le nom de l’auteur est placé au milieu de la couverture. Ici, le principe de collection ressort aux dépens de la singularité des titres, car les motifs choisis pour chaque couverture sont faits au hasard et n’ont aucun but sémantique lié au livre. De ce fait, c’est plutôt le fait d’utiliser des motifs du même style graphique ainsi que la répétition des mêmes éléments d’informations qui permettent d’identifier la collection Insel Bücherei au premier coup d’œil.   
Tumblr media
collection edition suhrkampf, conception graphique par Willy Fleckhaus, Suhrkampf Verlag, 1963
Ces principes se retrouvent aussi dans le travail du graphiste Willy Fleckhaus pour plusieurs collections de l’éditeur Suhrkampf Verlag. Par exemple, la collection edition suhrkampf crée en 1963 est composé de titres aux couvertures en aplats colorés avec le même systématisme pour les informations comme le titre et le nom des auteurs et noir ou blanc selon le contraste et avec le même caractère. Chaque fond correspond à une des 48 teinte définis au préalable et est donné aléatoirement au livre publié. Cela donne donc une cohérence globale très forte avec une envie de collectionner les titres d’ES pour avoir cet effet d’arc-en-ciel créer par la collection. Bien que chaque livre soit sa couleur, c’est l’accumulation de ces livres et l’effet créer dans sa bibliothèque qui en font des livre automatiquement reconnaissable et vu comme une entité à part entière sous la collection ES. 
D’ailleurs, il est intéressant de noter que l’encart présent dans la collection Insel Bücherei ainsi que l’utilisation d’aplats de couleurs vives d'edition suhrkampf sont des éléments que l’on retrouve dans le redesign de Cornelia Feyll et Friedrich Forssman pour la Universal Bibliothek de Reclam Verlag comme (peut-être) une évocation de ces collections très marquante de l'édition allemande. 
Tumblr media
7436 signes 
Dutch Type Library | DTL Documenta 
Friedrich Forssman on the new Reclam design (designmadeingermany.de) 
Die Welt in Gelb (reclam.de) 
0 notes
oreilletendue · 2 months
Text
Le zeugme du dimanche matin et de Mario Levrero
«Un policier, la tête cachée par une cagoule noire, en train de cogner sur la tête d’un civil avec une belle ardeur (et une belle matraque).» Mario Levrero, le Roman lumineux, Paris, Éditions Noir sur blanc, coll. «Notabilia», 2021, 592 p. Traduction de Robert Amutio.   (Une définition du zeugme ? Par là.)
Tumblr media
View On WordPress
0 notes
photos-car · 2 months
Link
0 notes
anthosvtr · 4 months
Text
Un magazine d'art to BLAU your mind
Il y a près d'un an, un samedi glacial à Rivière-du-Loup au Québec a conduit mes colocataires et moi à explorer la ville dans le but de découvrir les commerces locaux et l’espoir de trouver un café pour nous réchauffer. Notre escapade nous a menés à la librairie indépendante locale, et en tant que graphistes, nous nous sommes empressés de parcourir les rayons sans but précis, si ce n'est celui de découvrir de nouvelles références éditoriales. Malheureusement, la plupart des livres au Québec sont des titres importés de nos maisons d'édition françaises, en raison de cela, mon intérêt s'est rapidement porté vers les rayons de romans et de revues anglaises. Lors de ma déambulation parmi les derniers numéros de presse, je tombe sur un magazine qui attire mon attention.
Un magazine se distingue des autres en affichant en pleine page une œuvre d'art du peintre Louis Fratino. Au-dessus, en caractères majuscules avec empattement, trône le nom du magazine « BLAU ». En le parcourant rapidement, je comprends vite qu'il s'agit d'un magazine d'art en anglais à vocation internationale. Ce bref aperçu me convainc, et me voilà reparti avec ce numéro 6 sous le bras.
Tumblr media
Numéro 6 du magazine BLAU International, 2023 Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
Le magazine BLAU, publié en Allemagne depuis 2014, est un magazine d'art qui a pris une dimension internationale en 2019 sous le nom de BLAU INTERNATIONAL. Plus précisément, il est un magazine de mode et d’art, qui examine ce que les deux industries ont en commun. À l'intérieur, on y trouve du contenu mettant en avant des marques de mode de luxe et des galeries d'art. Présentant aussi bien des biographies d'artistes qu'une vision du monde artistique contemporain, le magazine était initialement disponible en tant que supplément culturel du journal national allemand Die Welt (mais aussi en tant que magazine artistique indépendant). Il paraît deux fois par an, faisant de lui un magazine semi-annuel et ses numéros se vendent à un prix avoisinant les 20€.
Tumblr media
Exemple de numéro de BLAU International Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
Lorsque BLAU est devenu international en 2019, il a fallu créer une nouvelle identité pour se démarquer de l'édition allemande et attirer un public plus large et international. Pour cette nouvelle identité, le magazine a abandonné son caractère typographique avec empattement pour adopter un tout nouveau caractère avec empattement. Ce nouveau caractère s'inscrit dans la lignée des Didones et, associé aux images en pleine page, crée un renouveau beaucoup plus luxueux pour BLAU. En effet, ce caractère à grand contraste entre pleins et déliés fait écho au caractère Didot utilisé par HARPER'S BAZAAR dans un souci d'élégance ; ici, il crée une cohérence avec le contenu artistique sophistiqué que propose le magazine.
Tumblr media
Comparaison entre l'édition allemande de BLAU et son édition international Photo de l'article "Eingestellt: Kunstmagazin »Blau«", 27/12/2019 : https://wjar.de/eingestellt-kunstmagazin-blau
Réalisée par le studio Meiré und Meiré, l'identité du magazine se prolonge jusqu'à ses choix éditoriaux. Mettant en avant son contenu photographique par une mise en page simple et épuré. Le contenu se décline à partir d’un seul et unique caractère à empattement en noir et blanc, dans le but de laisser l'art prendre le dessus sur la mise en page. Seules « fioritures », sont des filets fins noir qui viennent parfois délimiter les articles et des changements de taille du caractères qui viennent souligner les citations, du texte courant. Enfin, les seules fantaisies, se trouvent sur les pages d'introduction des différents articles, on remarque parfois des effets de mise en page répondant souvent à l'image qui illustre celui-ci, comme dans ces exemples où les caractères se modèlent autour de l'image ou s'effacent au profit de celle-ci.
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Exemple de pages intérieures, Photo Meiré und Meiré : https://meireundmeire.com/blau-international/
BLAU se présente comme un magazine destiné aux amateurs d'art et plus particulièrement aux collectionneurs. En effet, par sa qualité, sa périodicité et son prix, BLAU ne se présente pas comme un simple magazine, mais plutôt comme un objet éditorial dans lequel investir. Cela le différencie vraiment de son édition allemande, qui se présentait davantage comme un numéro quotidien, « plus » en lien avec le journal Die Welt. Avec son ouverture à l'international, il y a eu le désir de créer une toute nouvelle esthétique pour attirer une nouvelle cible plus précise au monde de l’art, que de la cible « généraliste » à laquelle le magazine faisait autrefois face. Cependant, avec son format simple de « magazine de table basse », BLAU se montre également comme un magazine que l'on pourrait se retrouver à feuilleter dans la salle d'attente de n'importe quel médecin parisien.
≃ 4370 signes
0 notes
quartierlimite · 4 months
Text
Tumblr media Tumblr media
Photographie d'art en noir et blanc - Primée au Black & White Magazine Portfolio Contest 2023. Édition limitée à 300 exemplaires, signée et numérotée. Disponible sur le site de vente en ligne Big Cartel.
0 notes