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#égocentrisme
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L'Arrogance de l'Effet de Projecteur : Comment Échapper à l'Égocentrisme
Dans la course effrénée de la vie quotidienne, il est facile de succomber à l’effet de projecteur, ce biais cognitif qui nous pousse à croire que le monde tourne autour de nous. Cependant, ceux qui se fixent des objectifs clairs comprennent que chaque geste et parole ne sont pas scrutés par tous. Les résultats que nous obtenons dans la vie ne dépendent pas des ragots colportés par des mauvaises…
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attrapeacourir · 5 months
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Égoïsme égocentrisme...
Peut être que celui qui est le moins malade devrait juste se taire...
Bien sûr... Parce que ça masque ses attentions... Même s'il s'est enquis tous les jours et plusieurs fois par jour de l'état de santé de l'être aimé...
Et puis si t'es susceptible, il vaut mieux se taire parceque tu vas encore parler de toi... Te justifier... Et ça c'est pas de l'empathie...
Alors ferme juste ta gueule et attend que ça passe... Mais quand même ça fait chier d'être traité d'égoïste...
Oui, tu as exprimé tes petits bobos... Mais t'es loin et tu ne peux rien faire d'autre que compatir... Ce que tu as fait...
Mais il faut croire que ce n'est pas assez...
Il va falloir apprendre...
L'empathie...
Et la réserve...
Mais quand même... Tes petits bobos... Ils comptent aussi... Tu as bien le droit de les exprimer... Ça ne veut pas dire que tu n'écoutes pas l'autre... Que tu souffres de le voir dans cet état là...
Mais ta gueule Chouinard...
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ayanna-tired · 1 year
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Je t'aime
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lebasempire · 2 years
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Changer le monde ?
Une fascination sarcastique s’empare de moi lorsque j'entends des adorateurs de la pensée positive dire qu'il faut "changer soi-même pour changer le monde" ! Comme ordonnancement fondamentale de l'univers il y a eu l'héliocentrisme, il y a désormais l'égocentrisme. Copernic a muté en youtubeur. Autres temps, autres mœurs.
Romain Ferrara
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usagi-yoichi · 1 year
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I really like chapter 196 for one main reason : it shows the difference between “égoïsme” and “égocentrisme”.
In French, those words respectively mean egotism and self centeredness but they sound so similar it’s easy to mistake one for another. Even in English, you’d tend to think they have the same meaning but I think this chapter how they’re fundamentally different personally traits. They affect the behavior differently.
Being egotistical means to puts oneself before all others - to prioritize your success over theirs if given a choice and to maximise your own chances. Being self centered means to acknowledge your and only your needs or desires.
The difference here is that while a self centered person could never cooperate with someone - only manipulate or use them -, an egotistical person could cooperate if it would enhance its chances at succeeding. For an egotistical person, there is only conflict with others’ choices and wants when they will hinder their own - a self centered individual doesn’t even take the possibility of others’ needs into consideration.
I believe Isagi is an egotistical but not a self centered person. He works to win - he doesn’t wish for it, doesn’t think it’s granted or believe anyone owes him anything. Victory is something he achieves for himself and with others. It’s something obtained by being rational and pragmatic, being lucid regarding his own abilities.
Egotism by Isagi means achieving victory by his own means and with his own capacities. Most of the time, it means scoring as he’s a striker, but if it’s not possible then it’s cooperating with others to create a situation in which everyone’s potential merges to overcome odds they couldn’t individually. To use and be used for the sake of victory. To win because you know you are able to and you want to. Being self centered means you’ll try to achieve victory regardless of your abilities because you believe you deserve so - that somehow things will work your way. Egoism means winning to grow and work to win.
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J’étais un fantôme aux mains tremblantes d’amour. Celles-ci n’avaient jamais été plurielles et dans l’éparpillement du temps elles n’avaient cherché à façonner que pour un nom. Mais, j’ai été piégée dans des miroirs, l’invocation des cœurs qui désiraient posséder l’enveloppe de la plume qu’on voulait voir décrire son monde, par ego sûrement. Égoïsme, égocentrisme, tous les mauvais mots qui débutent ainsi. En jetant un regard en arrière je me demande s’il reste un peu de pureté au milieu de toutes les épines. Je n’aime plus les roses, on m’en a trop souvent donné pour que j’enchante la douleur et que je la transforme en poésie. On s’attend à ce que je tempête en silences et entre les lignes. Jamais en surface. Je crois que je ne sais plus être en colère, c’est toujours sous-jacent, en arrière-plan, entre l’inconscient et les lèvres. Est-ce qu’on s’excuse ainsi d’être ? Cela en devient ridicule. Mais, on le fait pourtant. Car il y avait tant de mains qui ont saisi les miennes sans réussir à déchiffrer la paume. J’ai des griffures sur les phalanges et celles-ci ne s’en vont pas. Pourtant j’y ai laissé mille cicatrisants et autant de pansements. Elles sont là, entières, sournoises, un regard de haut sur l’âme. Je me suis blessée avec des éclats de verre, je les sens descendre dans la gorge, ils vont sûrement finir dans les poumons. Tout mais pas le cœur ! Pas le cœur, pas le cœur, pas le cœur. Je vous donne les âmes et l’esprit, mais pas lui. Car, dedans, il n’y a pas que moi. Je le sais depuis un temps, je l’ai toujours su et je ne suis moi qu’à moitié. Comme l’énonce cette stupide légende qui n’a rien d’idiot. Mais c’est celle des romantiques et on ne les aime plus réellement, à présent. C’est dans la dentelle et dans les pupilles qui regardent droit dans la lune dans l’espoir de décerner l’instant où elle redevient humaine. C’est celle de ceux qui croient encore qu’on peut demeurer toute une vie au même bras sans jamais trouver l’ennui. Ce sont ceux qu’on moque et qu’on oublie avant de les déterrer d’entre les morts lorsqu’ils ont laissé la vie.
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pourprecry · 1 year
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"Je crois à la passion, parce que je n'ai pas le talent de l'amour. J'ai vécu de brûlants échanges, je n'ai pas partagé les jours après les jours ; j'étais amarrée à autre chose, j'étais ailleurs. Je suis une solitaire, c'est vrai. Par égocentrisme, par peur, par choix. Je ne sais pas. Il n'y a rien de plus bouleversant qu'un couple qui traverse le temps, qui accepte que la passion devienne tendresse... Mais si vous avez le goût de l'absolu, comment apprendre à vivre cela ?"
#Barbara -1996
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yespat49 · 4 months
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Nouveau remaniement, Attal Premier ministre, ambiance de fin de règne… Les quatre ans à venir vont être bien longs !
«  Le macronisme n’est pas un hypercentrisme mais un égocentrisme. Il aura théorisé le relativisme par narcissisme ». Bruno Retailleau, président des Républicains au Sénat, juillet 2023.  Synthèse nationale À la fin du mois de juillet dernier, dans Valeurs Actuelles, Édouard Roux voyait dans le remaniement d’alors le « resserrement des derniers fidèles autour du président, (…) la mainmise, de…
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JE VAIS DONC DÉTAILLER MA PENSÉE SUR LE SUJET DE L'INFIDÉLITÉ OU DE LA TROMPERIE CONJUGALE, SI TU LE VEUX BIEN, CHER AMI(E).
L'imperfection humaine est ce qui fait que la fidélité humaine soit imparfaite.
Or, la fidélité imparfaite est la définition de l'infidélité.
Le saviez-vous ?
EN RÉALITÉ, LA FIDÉLITÉ EST UNE CARACTÉRISTIQUE DIVINE, ASSOCIÉE À L'INNOCENCE.
Or, seuls les enfants sont innocents.
Les enfants sont les seuls êtres humains parfaits, dans le sens que leur innocence fait qu'ils ne savent pas ce qu'ils font.
Mais dès que l'on perd notre vision innocente de la vie, l'intérêt personnel devient notre façon de vivre.
L'intérêt personnel est pour moi la véritable infidélité.
C'est le fruit de notre égoïsme et de notre égocentrisme.
PENSER À SOI-MÊME EST POUR MOI LA SEULE FAUTE DE L'HUMANITÉ, ET C'EST LA SOURCE DU PÉCHÉ.
L'amour désintéressé humain, l'amour pur humain, l'amour inconditionnel humain n'existe pas, et c'est cela l'infidélité.
D'ailleurs, qui se met en couple sans d'abord être intéressé par quelqu'un.
Donc, en se mettant en couple avec un amour intéressé, on trompe déjà notre conjoint avec nous-même, en réalité.
Car on se met en couple avec notre conjoint par intérêt et non pour le seul intérêt de notre conjoint.
CE QUI VEUT DIRE QUE L'ON EST TOUS INFIDÈLE, CAR ON S'AIME NOUS-MÊME, TOUT SIMPLEMENT.
Tant que tu t'aimeras, tu ne pourras pas aimer comme Dieu.
Jésus nous a aimé, en faisant tout ce que Dieu lui disait, et il a donné sa vie pour nous sauver.
En réalité aimer consiste à faire ce que Dieu te dit, sans penser à tes intérêts personnels.
Le jour où tu obéiras à ta conscience sans penser à toi, tu aimeras comme Dieu.
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christophe76460 · 6 months
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Dieu mon tout !
Celles et ceux qui appartiennent à Jésus-Christ ont fait de lui leur tout. Bien des choses sont précieuses comme le couple, les enfants, la famille, également la vie sociale et professionnelle ainsi qu’un certain nombre de besoins matériels pourvus. Mais en haut de la pyramide, c’est Dieu qui a la première place. Avoir Dieu comme mon tout a donné aux autres choses la valeur que Dieu leur donne, plutôt que celle que mon égoïsme et mon égocentrisme leur donneraient. Avoir Dieu comme ton tout t’amène à voir et à aimer comme Dieu aime. Ton couple, tes enfants, ta famille et les autres s’en trouvent eux-mêmes valorisés et mieux aimés. Fais de Dieu ton tout ! Il t’aime !!!
Jean-Louis Jabin
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clemjolichose · 10 months
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AURA - ACTE I, Scène 4
Fandom : Vilebrequin
Pairing : Pierre Chabrier x OC féminin, Sylvain Levy x OC féminin, Gaytipla (Pierre Chabrier x Sylvain Levy)
Nombre de mots : 862 mots
Avertissement : Propos validistes
Résumé : Couleurs et émotions. D’un côté, la fierté. De l’autre, la honte. Comment avancer avec les pieds cloués au sol ? Comment communiquer quand le corps est lui-même restreint ?
Les réponses ne sont pas innées. Il faudra les chercher, partir à l’aventure dans un monde inconnu, quitte à découvrir plus qu’on ne le voudrait…
Note d’auteurice : Vous pouvez également lire cette pièce de théâtre sur Wattpad et AO3 ! <3
Partie : ACTE I, Scène 4
Personnages & Sommaire | ACTE I, Scène 1 | ACTE I, Scène 2 | ACTE I, Scène 3 | x | ACTE I, Scène 5 | ACTE I, Scène 6 |
Suite de la scène précédente : la lumière vacille en s’éveillant à nouveau. Sylvain se redresse, pleurant toujours après quelques secondes de black out qui lui ont semblé des heures. Il cherche dans la pièce, fébrile, jusqu’à tirer son téléphone. Il fouille dessus, trouve ce qu’il cherche avec soulagement : il appelle Pierre, toujours aussi nerveux, aussi mal. Les sonneries défilent sans réponse : il entend le signal sonore. Messagerie. Il fond en larmes à nouveau mais décide de laisser un message. Il s’agite beaucoup tout en parlant, se balançant énormément, jouant avec sa main libre, se mordant l’intérieur des joues. A chaque fois qu’il les remarque, ces gestes, il essaye de les réprimer. Ça ne dure jamais longtemps.
SYLVAIN. Pierre ? Merde, pour une fois que tu réponds pas, c’est… c’est pour une urgence. Ça va pas, Pierre. J’ai besoin de quelqu’un, avec moi. J’ai peur de… J’ai peur. Je veux me faire du mal. Je sais pas, j’aime pas ça, j’ai peur de ce que je pourrais faire… Je veux pas rester seul, viens. S’il te plaît. Il y a plein de trucs dans ma tête et c’est trop et je veux penser à rien, merde ! Viens. J’ai besoin de toi. Charlotte, elle… J’ai suivi ton conseil. J’ai attendu qu’elle rentre. Putain, elle a mis le temps. Elle était au téléphone avec une amie. J’ai attendu, j’avais l’impression d’exploser. Et puis elle s’est mise à raconter sa journée, alors j’ai encore attendu. J’ai fini par lui dire. Enfin, j’ai essayé. Elle s’est lâchée sur moi. Elle me répétait que je devais changer, que j’étais immature… Elle me prenait pour son gosse, je détestais ça. J’aime pas être infantilisé, mais je me rends compte que ça fait des années que c’est le cas. Et puis elle m’a dit que ses copines aussi, le pensait. Elle—elle m’a quitté, Pierre, je sais plus quoi faire. Tout ce qu’elle m’a dit… Merde, c’est vrai ! Pourquoi tu m’as rien dit, toi ? Pourquoi t’as jamais essayé de corriger mes tics bizarres, mon égocentrisme ? Tu m’as jamais rien dit quand je parle trop. Enfin, si, mais gentiment. Pour rire, quoi. C’est pas pareil qu’elle. Elle… J’ai l’impression qu’elle n’aimait rien, chez moi. Et vu ce qu’elle me répète, je comprends… Comment tu fais, toi, pour m’apprécier ? T’es… Tu dois pas être humain. Je sais rien faire de mes dix doigts, je parle juste. Un putain de moulin à paroles, que personne comprend. Mais tu restes là. Tu… t’es une constante dans ma vie. Je pensais que c’était Charlotte et notre amour mais non. C’est toi, Pierre. Toi et notre amitié. Comment ? J’ai besoin d’aide, Pierre, y’a rien qui va avec moi. Viens me réparer. Je sais pas quoi faire, je veux pas rester seul, merde, ça fait mal. Je sais pas pourquoi je te dis tout ça, j’espère toujours que tu décroches. Je devrais peut-être te rappeler. Ouais, faut que je ferme ma gueule. Bordel, pourquoi j’arrive pas à corriger ça ? Même là, même quand personne m’écoute, je parle trop. Si ça se trouve, tu vas même pas écouter ce message. En même temps, un message de Sylvain, en quoi ça peut être intéressant, hein ? Pour te parler bagnole ou jeu vidéo, comme je le fais déjà H24 ? Non. Pas cette fois-ci. J’ai… Il faut que tu viennes. Il n’y a qu’à toi que je fais confiance pour ça. Je veux que tu viennes, que tu sois avec moi. T’es la seule présence que je tolère quand ça va pas et là… ça va vraiment pas. J’ai peur. Pierre, viens m’aider, j’ai peur…
Il éloigne le téléphone de son visage, fixe l’écran quelques secondes, impassible. Il a arrêté de pleurer un instant. Il se questionne : doit-il arrêter le message là ? Non, il rapproche le combiné de son oreille à nouveau – même s’il ne peut rien entendre.
SYLVAIN. Dis… tu crois que je suis fou ? Charlotte a dit que j’étais bizarre, elle m’a fait la liste… Merde. Tu crois que je dois… je sais pas, voir un psychiatre ? Je sais pas quoi faire, je sais pas prendre de décisions seul, c’est pour ça que c’est bien de travailler avec toi. On prend les décisions à deux. T’as la tête froide, moi non.
Une pause. Il sourit amèrement.
SYLVAIN. Merci. Merci pour ça, pour tout ce que tu me fais vivre. Ça me… ça me rend tellement heureux, t’as pas idée. Je suis serein avec toi. Tu—je sais pas comment, mais t’arrives à dompter toutes les bizarreries dans ma tête. Tu me comprends. Putain, j’aurais tellement aimé que tu décroches. S’il te plaît, réponds-moi. Vite. Réponds-moi vite, j’ai toujours peur. Mais… te parler, ça fait du bien, un peu. Je veux juste pas rester seul. C’est nul la solitude. Pas tout le temps, mais là, c’est vraiment de la merde. Je me fais peur. Fais vite.
Il raccroche d’un seul coup, pour s’empêcher de parler plus. Il ouvre la bouche pourtant, comme s’il voulait parler à nouveau, mais éclate en sanglots à la place, tout en se tenant le ventre, serrant fort, fort, fort… La lumière baisse mais ne s’éteint pas.
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plumedepoete · 1 year
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Une valise d'amour - David Frenkel
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« Allez, fais tes valises et va-t-en, dit-elle, sur un ton péremptoire au galant d'une nuit ». Elle l'avait ramassé hier soir dans un bar chic de la rue des Sapins. Micheline était riche et belle. Elle avait hérité d'une fortune colossale qu'elle avait investi dans une société immobilière dont elle était la directrice. La nature l'avait dotée d'un visage de séraphin et de formes gracieuses. Cependant, ni sa richesse ni sa beauté ne rassasiaient son égocentrisme. Poussée par l'orgueil égotique, elle s'imaginait que l'offense envers autrui était pour elle une question de survie. Elle assouvissait sa perversité narcissique au travers du sexe opposé. Elle se repaissait avidement des fantasmes qu'elle suscitait chez les hommes lorsqu'elle étalait ses courbes dans les réseaux sociaux. Ils haletaient tous après cette sensualité inaccessible. Trois fois par semaine, elle se rendait après son travail au « Bar des Amoureux », un établissement où les pigeons argentés, les oiseaux de nuit, roucoulaient la romance éphémère sur des verres d’élixir. Comme un pêcheur jetant son filet dans la mer pour qu'un poisson morde à l'hameçon, elle avait lancé hier soir son sourire ravageur dans un océan d'amour pour qu'un mâle succombe à ses appâts. Hier soir, en moins de temps qu'il ne fallait à le dire, un quidam s'était débattu dans les filets du désir et s'était rapidement abandonné dans le duvet de l'étreinte. Et elle aussi, comme à l’accoutumée, s'était oubliée dans l'ivresse de la possession charnelle. Mais comme d'habitude, après avoir été extirpée des bras de Morphée, elle avait hâte de passer à autre chose, car dans les brumes du matin, la chair lui paraissait flasque. « Oui, chérie, laisse-moi juste prendre une douche », répliqua-t-il d'un air entendu. Il avait compris en l'observant qu'il fallait décamper. Les yeux qui, hier soir pétillaient de passion, dardaient à présent un regard hostile.      Boris était représentant de commerce pour le compte d'un fabricant en produits diététiques. Hier en fin d'après-midi, la rupture amoureuse avait vibré dans son portable. Prostré dans le désespoir, il avait erré après le réconfort le long d'une rue interminable en tirant sa petite valise derrière lui. Soudain, son rêve se réalisa : Micheline lui apparut sous la forme d'une flamboyante déesse. Plongé dans un état second, il l'avait suivie jusqu'au bar, puis y était entré peu de temps après elle. Sa dégaine d'homme éperdu au visage taillé à la serpe tournant au comique avait fait rire Micheline. Les dents d'une blancheur carnassière l'appelaient donc à se soumettre à la passion dévorante. Il n'était plus maître de lui. Aussi lui avait-il déclaré tout de go « Votre rire me rend hommage, j'aimerais tant être dans vos bras. » Surprise et admirative qu'un disgracieux fît le rodomont, elle lui répondit : « Cela ne tient qu'à vous. ־ J'appelle un taxi » avait-elle eu pour réponse. Arrivé chez elle, les deux, happés dans le tourbillon des sens, n'avaient pas fait cas de la valise laissée devant la porte.       « Mince, elle est où, ma valise ? » s'inquiéta-t-il. A ce moment précis, on sonna à la porte. C'était le facteur qui apporta un recommandé. « Boris, ta valise est restée devant la porte » lui dit-elle alors, un peu gênée. Il l'ouvrit, en sortit ses affaires de toilette et se précipita dans la salle de bain. Sous la douche, il s'imaginait se faire arroser d'eau lustrale. Il s'y attarda ; l'eau qui sortait du pommeau le consolait de l'amour qui s'était perdu dans les arcanes d'un message électronique. Il se disait que l'eau, comme l'amour, coulera toujours et libre à lui de se mouiller à sa guise et de se sécher aux passions d'autres lendemains.      Profitant de l'absence de Boris, Micheline, de nature très curieuse, ne pu s'empêcher d'aller fouiner dans la valise semi-ouverte. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu'elle tomba sur un portrait qui lui ressemblait fortement. Elle se ressaisit rapidement et le remit à sa place.      Boris, réapparut en sifflotant. Il s'habilla, puis après avoir enfilé son manteau, il sortit de la valise le portrait et lui dit en le lui tendant : « Je suis peintre à mes heures, et j'ai croisé cette femme qui te ressemble comme deux gouttes d'eau l'année dernière à cinquante kilomètres d'ici. Elle m'a tout de suite plu. J'ai pris langue avec elle, puis nous nous sommes échangés nos numéros de téléphone. Nous correspondions souvent par SMS. J'étais devenu tellement amoureux d'elle que j'emmenais son image partout avec moi. Hier après-midi, elle m'a annoncé qu'elle rompt avec moi. Alors, je te fais cadeau de son portrait. » lui dit-il. – En tous cas, cela n'a pas l'air de trop t'affecter, pensa-t-elle à haute voix. – Que veux-tu, une de perdue, dix de retrouvées, répondit-il d'un ton dédaigneux. »       Elle se rendit enfin compte que la souffrance morale qu'elle croyait infliger aux amants d'une nuit, n'en était peut-être pas une. Car bon nombre d'entre eux étaient sûrement volage. Elle se dit qu'il serait peut être grand temps qu'elle se nourrît de cet amour dont on espère qu'il durerait éternellement. Elle déposa alors un tendre baiser sur la joue de Boris et lui dit : « Pose ta valise, la femme dont tu as fait le portrait est ma jumelle. Elle m'a parlé d'un homme qu'elle avait rencontré, et dont l'intelligence et la sensibilité sont inversement proportionnels à la beauté. Hélas, sache qu'atteinte d'une maladie incurable, elle ne peut s'engager avec toi. Mais les amours de deux jumelles ne peuvent-ils pas se ressembler aussi ? » Read the full article
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linsaad · 1 year
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Je crois à la passion, parce que je n'ai pas le talent de l'amour. J'ai vécu de brûlants échanges, je n'ai pas partagé les jours après les jours ; j'étais amarrée à autre chose, j'étais ailleurs. Je suis une solitaire, c'est vrai. Par égocentrisme, par peur, par choix. Je ne sais pas. Il n'y a rien de plus bouleversant qu'un couple qui traverse le temps, qui accepte que la passion devienne tendresse... Mais si vous avez le goût de l'absolu, comment apprendre à vivre cela ?
BARBARA
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ayanna-tired · 2 years
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Mieux vaut le vent que CE mur...
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lecturesaflo-ts · 1 year
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Si tu l'aimes, prends garde à moi ! de E. F. Krengel chez Librinova
22 septembre 2022 214 pages Fortune – Egoïste – Altruiste – Rencontre – Attirance – Remise en question – Evolution  Librinova 0,00 € – Ebook / 17,90 € – Broché À 23 ans, Masha brille par sa beauté et son égocentrisme ; seule son amie Alice parvient à supporter sa méchanceté et ses caprices. Mais le jour où sa route croise celle d’Ignacio, un jeune homme altruiste, elle est emportée dans un…
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yes-bernie-stuff · 1 year
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Se Méfier De Dieu ?
Mais Pourquoi Se Méfier De Dieu ?
décembre 1, 2022
Ô Dieu, toi le Dieu qui me libères, viens me délivrer du poids de mon crime, alors, par mes chants, je proclamerai ton salut. Psaume 51.16
Depuis deux mois, le chat errant Pixar déambulait dans ce village, la tête coincée dans un abat-jour métallique¹. Méfiant, il déjouait toutes les tentatives de le capturer. Un jour, enfin, poussé par la faim, il fut pris. Libéré de la cage et délivré de l’abat-jour, il sera éduqué, et… si ça marche, adopté.
Comme Pixar, nous tenons à gérer nous-mêmes notre vie. Mais dominons-nous vraiment tous les aspects de notre existence : notre naissance, notre santé, nos relations, notre mort ? Et qu’est-ce que ce vilain « abat-jour » handicapant dans lequel notre tête et notre cœur se trouvent coincés ? Ce sont nos addictions, nos rancœurs, notre égocentrisme…
Alors, pourquoi être méfiants envers Dieu ? Voici mon témoignage, éprouvé depuis des décennies :
– Dieu est absolument souverain. Il a tous les droits sur ma vie, et il sait ce qui est bon pour moi !
– Quand Dieu agit dans ma vie, ce n’est pas pour m’enfermer dans une cage de frustrations. Mais il a vu les liens qui m’entravent, et il intervient pour m’en libérer !
– C’est quand je suis venu à Jésus son Fils que Dieu m’a adopté comme son enfant… tel que j’étais. Et il utilise tout le reste de ma vie pour me préparer à vivre avec lui éternellement ! Exaltant, non ?
Faites-lui confiance, vous serez… libérés et délivrés !
Claude Schneider
__________________ Lecture proposée : Psaume 111.
1 Louez l'Éternel! Je louerai l'Éternel de tout mon coeur, Dans la réunion des hommes droits et dans l'assemblée.
2 Les oeuvres de l'Éternel sont grandes, Recherchées par tous ceux qui les aiment.
3 Son oeuvre n'est que splendeur et magnificence, Et sa justice subsiste à jamais.
4 Il a laissé la mémoire de ses prodiges, L'Éternel est miséricordieux et compatissant.
5 Il a donné de la nourriture à ceux qui le craignent; Il se souvient toujours de son alliance.
6 Il a manifesté à son peuple la puissance de ses oeuvres, En lui livrant l'héritage des nations.
7 Les oeuvres de ses mains sont fidélité et justice; Toutes ses ordonnances sont véritables,
8 Affermies pour l'éternité, Faites avec fidélité et droiture.
9 Il a envoyé la délivrance à son peuple, Il a établi pour toujours son alliance; Son nom est saint et redoutable.
10 La crainte de l'Éternel est le commencement de la sagesse; Tous ceux qui l'observent ont une raison saine. Sa gloire subsiste à jamais.
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