Tumgik
#Histoire de Dieu
dandanjean · 22 hours
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Les bouddhistes et le Diable
Au Népal, les moines bouddhistes ont un rituel très spécial, non pas pour éloigner les esprits malins, mais pour les mettre de leur côté. The story of God est une émission diffusée sur la chaîne National Geographic Channel. Plus d’informations, de photos et de vidéos sur natgeotv.com La relation entre les bouddhistes et le Diable
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monstersqueen · 2 years
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& l’amour aura-t-il ce tort de plus à mes yeux, d’exclure l’amitié ?
:):):)
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ladyniniane · 2 years
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Enid arrive au monastère
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J’aurais au moins réussi à finir ça ce mois-ci ! Et c’est un peu plus long que mes autres chapitres. J’espère que ça te plaira @lilias42 !
Si jamais vous tombez là-dessus et que vous voulez en savoir plus sur le contexte etc. vous trouverez toutes les infos dans mon tag “Fire Emblem 4 mariages et 1 enterrement”.
En franchissant la porte, Enid leva les yeux vers la cathédrale de Garreg Mach, dont les hautes tours tutoyaient le ciel.
Son impatience croissait à chaque pas, chaque allée franchie. Des gens en armes se bousculaient autour d’elle, l’on s’apostrophait, se rendait prestement au terrain d’entraînement. Beaucoup de rumeurs  lui étaient parvenues : l’armée royale était affamée, dirigée par un fou. Pourtant, elle ne vit pas de régiments d’ombres mais des guerriers déterminés, comme autant de graines prêtes à croître et à pulvériser la couche de givre.
Son œil entraîné vit également les laissés-pour-compte, les civils, jeunes et vieux, à l’air inquiet qui tentaient de se rendre utiles, ployant sous le poids de leurs charges. Des silhouettes fantomatiques se traînaient sous les arcades, figées par l’attente. Des infirmes déambulaient, le désespoir au fond des yeux, serrant leurs moignons, regrettant peut-être de ne plus pouvoir prendre leurs armes.
C’était l’un des derniers bastions pour  les miséreux, les fugitifs, les déshérités. L’empire promettait à chacun un statut égal à son mérite, mais que pouvait offrir ce système à ces gens ? Devaient-ils mourir gentiment dans leur coin ?
Enid se savait impuissante à améliorer leur sort : elle n’avait plus de victuailles et à peine de quoi entretenir son équipement. La seule manière dont elle pouvait leur être utile était de se battre.
Lorsqu’elle trouva Léoba, cette dernière soignait les blessures d’un magicien dont la main était noyée sous une marée sanglante, un chemin de gouttes derrière lui. Un accident d’entraînement, très certainement. Dents serrées, livides, il ne cessait de murmurer :
-Mon doigt n’est pas tranché, ça ira, n’est-ce pas ?
La guerrière contempla la scène avec détachement, trop habituée à ce genre de tableaux. La lumière des doigts de l’évêque s’éteignit alors et le flot se tarit. L’homme était en effet passé à côté du pire. Avec un peu de travail, il parviendrait à conserver une partie de la mobilité de son doigt, à défaut de pouvoir la retrouver entièrement. Une telle blessure laissait en effet des séquelles indélébiles.
-Vous êtes tiré d’affaire maintenant, consola Leoba, nous allons laver et bander ça et vous allez vous reposer. D’accord ?
Elle fit signe à un infirmier de s’occuper du blessé.
La femme d’église se releva alors et apperçu Enid. Toutes deux échangèrent alors un signe de tête.
-Pardonnez-moi de vous arracher à vos devoirs, votre excellence, commença Enid, pourrions nous converser en privé ?
-Bien entendu. Suivez-moi, offrit alors cette dernière.
Enid se précipita à sa suite. Elle était plus proche que jamais de son objectif. La jeune femme prit une grande inspiration : elle verrait le prince Dimitri et la générale Byleth. Quoi qu’il en coûte.
*
L’évêque était semblable à son souvenir : une physionomie qui respirait le calme et la bienveillance, ses cheveux noirs tirés en arrière. Des ombres dévoraient néanmoins désormais ses traits.
-La Déesse soit remerciée, vous êtes en vie et bien portante, s’exclama alors l’éclésiastique, dîtes-moi tout.
Son aspect austère et ses yeux froids conféraient à première vue à Enid une allure de sicaire. Mais Leoba connaissait sa vraie valeur. Cette combattante lui avait sauvé la vie. Bien que l’église de Seiros ait été chassée de l’empire un siècle auparavant, la foi y restait présente. Leoba s’y était aventurée afin de venir en aide à ses coreligionnaires persécutés par le nouveau régime. Enid lui avait, par son sang-froid, son jeu d’épée et ses talents de dissimulation, permis de sortir de ce bourbier avec un groupe de prêtres.
La résistante s’approcha alors et glissa dans un murmure de brise :
-Je dois voir son altesse et la générale. J’ai obtenu des informations d’une importance capitale concernant la nature de notre ennemi. L’empire coopère avec une société secrète de mages noirs.
La jeune femme en livra suffisamment pour que Léoba comprenne la gravité du problème, sans pour autant tout déverser d’un seul coup.
Bien que soufflés, les mots restaient clairs et distincts, décochés comme des flèches.Toute l’attitude d’Enid était impérieuse, une rivière dont on ne saurait dévier le cours. La fatigue du voyage avait glissé sur elle, son ardeur demeurait intacte et éclairait son regard minéral. Du sang avait été versé, des vies immolées pour ces informations. Enid se devait de terminer la mission pour eux.
Leoba comprit tout cela par le poids de ses mots et de son regard. Elle se changea en acier et approuva :
-Je m’occupe du nécessaire. Je ne vous cache pas que son Altesse et la générale sont très occupés, mais je ferai en sorte qu’ils vous reçoivent au plus vite.
Enid approuva vivement de la tête, elle se trouvait dans l’antichambre maintenant. La vraie bataille débuterait bientôt. Elle se tourna vers la pièce autour d’elle.
-Installez-vous, mettez-vous à l’aise en attendant, l’écclesiastique lui désigna une chaise, vous pouvez aussi vous rendre au réfectoire, si vous demandez autour de vous, on vous montrera le chemin.
-Soyez mille fois remerciée pour votre aide. Que la Déesse vous bénisse, lança alors Enid, les yeux emplis de gratitude, avant que Leoba ne quitte la pièce.
Elle prit alors sa place sur la chaise, mains posées le long du corps, droite, immobile comme une sentinelle, une statue.
*
A son retour, Leoba trouva Enid, dans la même position. Un frisson de malaise la traversa : était-elle restée ainsi figée, à regarder le vide sans ciller ? Son invitée tourna alors lentement la tête vers elle en une oeillade lourde d’expectative.
-J’ai réussi, se reprit alors Léoba, la générale et son altesse vont vous recevoir. Messire Seteth, le plus haut dignitaire de l’église après l’archevêque Rhéa, sera aussi présent.
Enid bondit alors de sa chaise. Une puissante vague d’adrénaline déferla sur son corps crispé par l’attente.
-Eh bien, on peut dire que vous avez ramené un sacré comité d’accueil, ironisa-t-elle alors, je vous remercie de nouveau, votre excellence, vous allez sans doute contribuer à sauver des vies.
Le trajet fut à la fois long et  bref, comme un rêve fiévreux. Enid apprivoisait le lieu du regard, mais le poids se massait sur ses épaules. La pensée des enfants morts, des sacrifiés ne la quittait pas un seul instant. La guerrière était prête à tout pour eux, pour que nul n’ait plus à subir ce tourment. L’épreuve à venir testerait les limites de son courage, elle devrait sans doute se dévoiler devant des inconnus. Il lui faudrait convaincre, car la méfiance restait vivace en tant de guerre. Et comment les blâmer ? C’était le bouclier qui protégeait des coups en traître.
Enid s’y préparait comme à un long combat,  de ceux dont on ignorait si l’on verrait encore le soleil se lever. Elle consentait à mettre son ego et ses douleurs de côté. Il le fallait. Mais c’était une chose de le dire avant les hostilités, restait encore à s’y tenir. Surtout quand il s’agissait de réflexes qui la poussaient à mordre comme une bête acculée. Enid grimaça, ses dents serrées presque douloureuses.
La chevaleresse de Seiros à l’entrée lui demanda ses armes. Elle força ses doigts à se décrisper et lui tendit son épée et son poignard avant de se soumettre à une rapide fouille. Relâchée, Enid se sentit aussitôt légère, vulnérable, comme délestée d’une partie d’elle-même.
Mais Leoba l’encourageait déjà d’un signe de tête. Elle prit alors une grande goulée d’air et  se drapa dans sa conviction comme une armure.
Tête haute, hiératique, elle entra alors.
La triade l’attendait devant un bureau recouvert de paperasse. L’ensemble était spartiate et les armes alignées sur un râtelier au fond donnaient le ton.
L’emblème sur la vêture du grand jeune homme revêtu de bleu et d’argent lui indiqua que ce dernier ne pouvait qu’être ne pouvait qu’être le prince Dimitri. Concentré, maître de lui, il paraissait être l’inverse des racontars qui le dépeignaient comme une bête.
La générale Byleth aurait pu paraître minuscule à ses côtés. Pourtant, ses traits sereins et sa manière d’occuper l’espace étaient ceux d’une femme habituée à se faire obéir. Comme l’on s’y attendait de la part de celle qui avait défait l’impératrice et le grand duc de l’alliance. Il se murmurait qu’elle était une envoyée de la Déesse, une nouvelle Seiros. Ses cheveux probablement coupés avec une dague, et la sobriété de sa mise, un pantalon sombre et une tunique assortie, trahissaient son passé mercenaire. Sa légendaire épée veillait à son côté, prête à s’embraser sous ses doigts. Une désagréable impression de familiarité la submergea en croisant son regard. Les yeux de Byleth étaient deux puits sans fond : ils paraissaient avoir déjà tout vu, contemplé la mort et la naissance des étoiles.
Le dernier homme ne pouvait donc être que Seteth. Son apparence était surprenante avec des yeux et des cheveux du même vert intense. Son expression était sévère, il la jaugeait d’ores et déjà. Enid fut bien incapable d’estimer son âge : quelques années de plus que Dimitri ? Ses traits creusés et la gravité de son regard racontaient une tout autre histoire. La guerrière songea alors qu’elle devait renvoyer aux autres la même impression. Elle comprit également à sa silhouette qu’il ne s’agissait pas d’un simple bureaucrate, mais d’un combattant aguerri. Il était le porteur de l’emblème majeur de Cichol après tout, celui qui protégeait l’église avec la redoutable lance d’Assal. La noblesse de son visage et la sévérité de son expression correspondaient d’ailleurs bien à l’image qu’elle se faisait de ce saint guerrier. Sa vêture somptueuse le paraît par ailleurs d’une grandeur princière.
Enid s’inclina alors dans une révérence impeccable. Nemain lui avait appris à faire face à toutes les situations.
-Votre altesse, générale, votre excellence, salua-t-elle alors, mon nom est Enid Fresnay et je vous remercie de me recevoir.
Sa voix lui parut étrangère, un peu sèche, comme sous le coup d’un essoufflement. Elle prit alors une grande inspiration, la sentit gonfler ses poumons. Il ne fallait pas céder sous le poids de l’urgence.
-Relevez-vous, l’invita alors Dimitri, nous vous écoutons.
Elle encaissa l’assaut de leur trois regards sur elle, consciente du pouvoir qu’ils détenaient en cet instant. Mais Enid avait déjà traversé de terribles épreuves et se raccrocha à cette certitude. Lorsqu’elle reprit la parole, ce fut d’un ton plus assuré :
-Comme vous le savez sans doute, les habitants de l’empire sont loin de suivre aveuglément l’impératrice. Nombreux sont les opposants qui travaillent en secret à sa chute, comme le seigneur Ferdinand von Aegir.
Enid n’avait jamais eu personnellement affaire à lui, seulement par le truchement de contacts interposés. Ce noble s’employait à lutter avec une petite troupe et l’armée impériale n’avait pas encore réussi à mettre la main sur lui. Il s’agissait sans doute d’un nom que ses interlocuteurs connaissaient et leur intérêt fut en effet piqué.
-Je fais moi-même partie d’un semblable groupe, continua-t-elle alors, je suis née dans l’empire mais j’ai passé une bonne partie de ma vie dans le royaume. J’ai subi, sa trachée se resserra mais elle se fit violence pour continuer, et j’ai été témoin de la brutalité des troupes impériales et de ceux qui coopèrent avec eux. C’est pour cela que j’ai juré de me dévouer corps et âme à les combattre.
Elle assena ces dernières lignes avec le grondement d’une tempête dans la voix. Ses interlocuteurs notèrent alors, sans nécessairement être persuadés de sa sincérité, combien sa rage était convaincante. Elle évoquait en effet la fureur du brasier, d’un flambeau qui  jamais ne s’éteindrait. Sûre de sa mission, elle brandissait haut l’étendard de la vengeance.
-L’un des agents de notre groupe a réussi à mettre la main sur ces documents, elle tendit alors ses feuillets vers l’avant, ils avaient été saisis par l’administration impériale sous le contrôle d’Hubert von Vestra qui les considérait comme dangereux. Et vous penserez sans doute la même chose lorsque vous les aurez lus. Vous avez eu affaire sur le champ de bataille aux mages masqués, tout de noirs vêtus. Les seuls à savoir contrôler et donner naissance aux bêtes démoniaques. Ils ne font pas partie d’une unité spéciale, comme nous étions nombreux à le penser. En réalité, il s’agit d’une société secrète bien plus ancienne, avec qui l’empire s’est allié.
L’envie de détailler l’ensemble de leurs exactions lui brûlait les lèvres, mais elle leur laissa le temps d'assimiler ses révélations. C’était le cap à franchir. Peut-être refuseraient-ils de la croire. Dimitri s’empara alors des documents et ses deux acolytes le rejoignirent et ils parcoururent avec un front plissé et soucieux. Enid resta immobile pendant tout le temps que cela dura, poings serrés si fort qu’elle crut que ses os allaient cisailler sa peau.
Les enfants morts, cadavres entassés aux bras ballants, leurs yeux comme des billes de verre…
Les bêtes qui ne retrouvaient leur humanité que dans la mort…
Se réveiller avec cette douleur, inconcevable, insoutenable qui calcinait les nerfs, incapable de crier…
Elle glissa de nouveau, spectatrice en retrait. Non, elle ne pouvait pas se le permettre, il fallait rester présente et concentrée. Elle se débattit, but la tasse, mais garda la tête hors de cette marée infernale.
Un détail capta alors son attention. Les trois dignitaires échangèrent un regard, suivi d’un hochement de tête complice. Comme s’ils pensaient tous à la même chose. Enid se tendit alors, attendit leur réponse.
-Nous prenons bonne note de ces informations, Seteth s’exprima alors mais elle sentit qu’il s’agissait surtout d’une formalité, vous dîtes que vous avez pu observer plusieurs fois les agissements de ce groupe, pourriez-vous nous en dire plus ?
La vraie épreuve commençait. Ils allaient bien entendu la questionner, tenter de déceler les failles de son discours. Enid se prépara alors à plonger dans l’eau glacée. Quoi qu’il arrive, elle devait l’endurer.
-Ces mages noirs étaient déjà présents dans le royaume lorsque Cornelia Arnim a pris le pouvoir. Ils sont venus réquisitionner la maison de ma famille, qui a refusé d’obéir à leurs ordres et en a payé le prix.
“Et moi je n’ai pas pu les sauver”. Sa tête commença alors à tourner, sa bouche devint pâteuse. L’engourdissement gagna Enid, comme si elle peinait à se mouvoir, que l’air autour d’elle s’épaississait et que le temps suspendait son cours. Le froid referma alors ses doigts autour de son cœur et elle eut soudain l’impression que tout ceci n’était qu’un cauchemar qui arrivait à une autre.
-Mon groupe les a affrontés plusieurs fois, il nous est arrivé d’intercepter leurs “livraisons” “d’atouts stratégiques” au front…j’ai aussi appris que ces gens travaillent en étroite collaboration avec Volkhard von Arundel, elle vit Dimitri serrer les dents, sa bouche devenue une simple et fine ligne, mais surtout…ils mènent des expériences sur les êtres humains. Pour créer les bêtes démoniaques, mais aussi pour des tentatives d'implantations d’emblèmes ou de modifications diverses. Dans l’empire, et sans doute aussi dans le royaume maintenant, des enfants, des gens que personne ne viendra jamais réclamer, disparaissent.
Elle réussit à terminer sans trembler, par chance, sa voix était restée claire. C’était comme si malgré tout la force de l’impératif la tenait à bras le corps, la tirait encore et encore vers le haut.
D’autres questions suivirent et elle perdit le fil. Ils traquaient méthodiquement les incohérences dans son parcours. Enid répondit seulement la vérité, détailla la manière dont elle obtenait ses informations. Par chance, elle n’eut pas à remonter vingt ans en arrière, son enquête lui avait fourni d’autres manières d’étayer ses dires. Lorsqu’une accalmie vint, elle en tremblait presque de soulagement.
-Que comptez-vous faire désormais ? Byleth s’adressa alors à elle, allez-vous retourner dans l’Empire ? Ou souhaiteriez-vous rester ici ?
-Si je suis venue ici, c’est parce que j’aimerais me battre pour libérer le Royaume, Enid se retrancha derrière sa fierté ombrageuse, afin de préserver la face malgré cette épreuve.
-Nous ne connaissons pas vos antécédents et nous n’avons pour l’instant aucune preuve concrète de vos dires. Il vaudrait donc mieux que vous retourniez dans l’empire, ordonna alors Seteth comme si l’affaire était close.
La douleur de cette inconnue était presque palpable, ses propos correspondaient aux maigres informations qu’ils possédaient. Pourtant, il ne pouvait se laisser guider par sa compassion. Léoba prétendait que cette Enid lui avait sauvé la vie et assurait qu’elle était digne de confiance. Mais l’évêque avait toujours été d’une nature confiante, généreuse, frôlant parfois l’inconscience. Peut-être cette femme était-elle en réalité un agent double en pleine tentative d’infiltration du monastère, leur donnant des informations en apparence fiables pour mieux gagner leur confiance et les attirer ensuite dans un piège. Ou pire, une envoyée de ces individus aux doubles visages qui étaient derrière l’enlèvement de Flayn et Remire…
Une étincelle de fureur jaillit alors dans le regard de l’intéressée. Des yeux singuliers qui lui rappelaient douloureusement ceux qui étincelaient autrefois à Zanado. Sa rancœur était compréhensible. Mais elle représentait l’inconnu, l’imprévisible. Et il ne pouvait pas prendre ce risque, pas après avoir vu ce dont leurs ennemis étaient capables.
L’orgueil d’Enid rua alors. Un frisson d’urgence la parcourut en entendant cet homme parler comme si tout était acté. Ses espoirs étaient en train de brûler devant elle. La frustration l’étouffa : bien entendu qu’ils n’allaient pas l’accueillir à bras ouverts. Elle avait aussi dû faire ses preuves chez les résistants. Tout avait cependant été plus simple car elle avait les bons contacts. C’était cependant une chose que de l’anticiper et une autre que de le vivre. Une part d’elle ne supportait pas d’être traitée comme une espionne potentielle, jetée à la porte. Pas après tout ce qu’elle avait traversé ! Nourrie par l’impuissance, la colère monta alors en flèche : Enid ne comptait pas repartir et manquer les prochaines batailles. Les mots devancèrent alors toutes ses résolutions.
-Je ne suis pas venue ici pour cela, cracha-t-elle alors, je ne veux plus d’une lutte souterraine mais combattre ouvertement l’empire en tant que soldat. J’ai traversé nombre de situations difficiles avant de venir ici, mon bras ne tremble pas. J’excelle à l’épée et je tire bien à l’arc. Ne vous privez pas d’un tel atout.
Elle se maudit aussitôt le dernier mot lâché. Il avait été si aisé, si rapide de trébucher ! Sans la pression accumulée lors des dernières minutes avait-elle mis ses nerfs à rude épreuve, brouillant son jugement. Lorsqu’on cherchait à l’écraser, la riposte suivait aussitôt. Quoi qu’il en fut, le mal était fait. Sans doute cette marque d’arrogance leur déplairait-elle. Enid chercha aussitôt comment se rattraper. “Même s’ils me chassent, je trouverai un moyen de revenir” se promit-elle.
Mais Byleth crut reconnaître en elle une personne de son âge, luttant pour être prise au sérieux. Elle s’empara d’une lame et la lança à Enid avant de s’armer également :
-Dans ce cas, voyons ce que vous valez.
Enid attrapa l’arme au vol, trop heureuse de se voir offrir cette chance. Elle était prête, la sensation familière du pommeau entre ses doigts chassait les doutes. La jeune femme y revenait toujours lorsque les ombres s’agitaient. Ne comptait alors plus que l’art de la lame.
Elle laissa le premier coup à Byleth afin de la jauger. La générale était rapide, brutale et efficace. Son style n’était qu’économie de mouvements, taillé pour se débarrasser au plus vite de ses opposants. Enid avait beau la dépasser de quelques centimètres, elle n’en tirerait aucun avantage. La mercenaire s’était toute sa vie entraînée à affronter des adversaires plus grands qu’elle.
Mais Enid avait été entraînée par Nemain pour qui la mort était un art. Sa persévérance avait fait d’elle l’égale de son instructrice. Elle restait d’ailleurs plus expérimentée que son adversaire. Aussi vint-elle à sa rencontre en égale.
Byleth fondit sur elle comme un rapace. Enid esquiva d’un bon liquide. Avec une célérité redoutable, elle repoussa la générale de la pointe de sa lame et la contraignit au recul. Ce fut un échange incertain, fluctuant. Quand l’une semblait prendre le dessus, l’autre retournait aussitôt la situation. Les deux femmes dévoilèrent toute la mesure de leur dangerosité, car là où elles allaient, le combat changeait de nature.
Enfin, la commandante se figea et rengaina.
-Votre place est sur le champ de bataille, déclara-t-elle sans se départir de sa tranquilité, vous serez la bienvenue dans mes troupes. Nous avons besoin de tous les soldats compétents que nous pouvons trouver. Qu’en pensez-vous votre altesse ?
-J’approuve votre décision, générale, acta fermement Dimitri, avec la prestance que l’on attendait d’un monarque, les derniers affrontements nous ont grandement éprouvés et un combat tout aussi rude nous attend. Nous avons besoin de tous les bras que nous pouvons trouver. Je vous laisse décider de son affectation, ordonna-t-il alors.
Le prince comprenait les doutes de Seteth mais connaissait aussi la férocité de leur ennemi. De plus, il serait toujours possible de demander à un informateur ou à son responsable de troupe de garder un oeil sur cette femme.
L’éclésiastique pivota alors vers eux, les foudroyant du regard.
-N’avez-vous pas appris des événements de votre scolarité ? S’exclama-t-il alors.
Byleth s’avança alors jusqu’à lui, yeux comme la lisse surface d’un lac.
-J’ai pris ma décision, trancha-t-elle alors, sans hausser le ton.
Sans plus lui accorder un regard, elle se tourna vers Enid et lui détailla toutes les informations afférentes à son nouveau statut.
-Et vous garderez le silence sur vos origines impériales afin d’éviter de créer des suspicions inutiles et d’ébrécher la cohésion de votre troupe, conclut Byleth.
Elle respectait Seteth pour sa droiture et sa bienveillance. Cependant, la décision finale lui revenait. Elle connaissait les risques, avait pesé le pour et le contre. Byleth se devait de se faire respecter et ce quel que soit l’interlocuteur. Autrement, plus personne ne la prendrait au sérieux. Et il n’avait pas été aisé de se faire obéir des nobles, des dignitaires lorsque l’on était qu’une ancienne mercenaire. ll fallait pour cela se doter d’une poigne de fer.
-Je vous remercie d’accéder à mon désir, Enid s’inclina, posa la main sur sa poitrine.
Le poids s’était levé dans ses épaules, elle se trouvait désormais au bon endroit pour réaliser ses ambitions.
La sombre détermination, presque fiévreuse, avec laquelle elle insista sur le mot “désir” fit naître un frisson glacé chez Dimitri. Brûlant de venger ses proches, toute vêtue de noir…était-elle fiancée au trépas et venue pour s’unir à son promis ? Il fut tenté de faire marche arrière, de se ranger derrière l’avis de Seteth, ou de proposer un juste milieu en offrant à cette guerrière un poste de garde. Le jeune homme se souvint néanmoins qu’il ne pouvait se laisser gouverner uniquement par sa sensibilité. Un roi se devait de prendre des décisions difficiles.
Lorsqu’Enid se fut éclipsée, Seteth laissa éclater ses reproches :
-Je désapprouve toujours et vous le savez. Il faudra garder un œil sur elle, décida-t-il avec fermeté.
-Mieux vaut en effet rester prudents, confirma Dimitri, cependant, j’ai quelques doutes de mon côté. Une espionne aurait plus intérêt à se fondre dans la masse et à ne pas se faire repérer qu’à se signaler ainsi. L’Empire a peut-être déjà des agents parmi nous et nous devons nous y préparer.
Seteth se détendit un peu en voyant que ses acolytes partageaient son avis sur ce point. Il y avait dans l’ordre de Seiros des agents de confiance qui pourraient s’en charger et il y veillerait.
-J’ai immédiatement pensé à Solon à Kronya et à cet homme que nous avons vu converser avec Edelgard, rebondit alors Byleth, abimée dans sa réflexion.
L’identité de ces gens, la raison de leur apparence restaient un mystère. La scène se rejoua dans son esprit, les couleurs et les sensations encore vives, comme des coups de poignard dans ses entrailles. Le sourire sadique de Kronya, la dague qui s’enfonçait dans le dos de Jeralt…le magicien drapé de noir, corbeau funeste, qui venait emporter sa protégée, laissant le cadavre de son père dans son sillage. Son état d’épuisement général l’avait empêchée de faire de nouveau appel à l’impulsion divine. Occire Kronya n’avait rien changé, seul le temps éroderait peut-être la peine.
Elle maudissait parfois ce pouvoir, les espoirs qu’il faisait naître avant de les lui arracher. Byleth avait reçu la force de Sothis, mais cela ne faisait pas d’elle une déesse pour autant. Vidée de son énergie par les combats de Gronder où elle s’était démenée à coup de lame et de sortilèges, elle n’avait pu sauver messire Rodrigue. La générale s’en était de plus servie auparavant afin de sauver Dimitri. Ses réserves brûlées, elles n’avaient eu dans les mains que des cendres. La seule chose qu’elle pouvait faire était continuer tant bien que mal, préserver ce monde de l’effondrement afin que la mort du duc ne soit pas vaine.
“Où es-tu Sothis ? Se demandait-elle parfois, j’ai tant de questions, tant de choses que je ne comprends pas…”
-Surtout lorsque l’on pense aux exactions auxquelles se sont livrés ces gens, compléta Seteth, d’abord l’enlèvement de Flayn et ensuite Remire. Ces gens possédaient une magie et un équipement qui nous étaient inconnus. Tout est dans la même lignée que ce qu’elle vient de nous décrire.
Son attitude résolue était celle du guerrier prêt à abattre ses ennemis. Cependant, les deux autres décelèrent sous l’armure l’inquiétude d’un père meurtri, désireux que sa fille puisse vivre sans jamais plus être inquiétée.
Des transformations, des expériences basées sur le sang, un savoir que nul autre ne possédait…de vieux souvenirs remontaient à la surface. Les parallèles avec ce peuple dont l’arrogance avait transformé Ailell en enfer s’imposèrent à lui.
Mais la Déesse avait châtié leur fol orgueil. Mais une question le hantait depuis toujours : qui avait octroyé les emblèmes et les “reliques” à Némésis et ses compagnons ?
Une société secrète traversant les siècles dans l’obscurité…Il se devait de faire le jour sur cette affaire. Cependant, il était encore trop tôt pour en tirer des conclusions. Aussi garda-t-il ses craintes pour lui. Un verrou de fer scellait ses lèvres lorsqu’il s’agissait du massacre. Dimitri et Byleth étaient intègres, mais la vérité portait des conséquences trop terribles pour être révélée à la légère. Ce silence avait protégé ce qu’il restait de son peuple. L’horreur des siècles passait le hantait encore, les mots recelaient le pouvoir de la ramener.
Aussi continuerait-il à préserver son masque, comme il l’avait toujours fait, tout en ignorant les reliques que brandissaient leurs meneurs, d’obscènes restes de ceux qui avaient autrefois été ses frères et sœurs, incapables de reposer en paix. Seteth endurait le dégoût viscéral qu’elles lui inspiraient, jouait le jeu nécessaire de la dissimulation. Mais il les voyait pour ce qu’elles étaient : des morceaux de cadavres, la moisson du massacre. Il se souvenait des noms associés à ces emblèmes, comme un chapelet. Les siens avaient presque disparu sous les dents de l’avidité. Ne restaient que des larmes, emportées par les vents salés de Rhodos.
-Je pense aussi au changement de comportement chez le seigneur Arundel et à celui de Cornelia…et on retrouve ces mages à leur côté, nota Dimitri, il faudra être particulièrement vigilants lorsque nous reprendrons la capitale.
-Je suis du même avis, s’il s’avère bien que nous n’affrontons pas une seule mais deux menaces, alors nous ne devons pas laisser la seconde replonger hors d’atteinte, promit alors Seteth.
Il s’y tiendrait. Pour Flayn. Pour empêcher que de nouvelles atrocités ne se produisent.
*
Enid se dirigea vers les bains. La fatigue n’était qu’une sensation lointaine, bien trop familière. Sa réussite occupait le premier plan de son esprit. Peut-être était-ce enfin le début d’une avancée significative, la roue de fortune tournerait alors, laissant les tortionnaires connaître enfin l’effroi. Elle s’en assurerait personnellement lors de l’assaut de Firdhiad.
La fraîcheur du soir chatouilla alors son épiderme. L’atmosphère était paisible, un silence à peine troublé par les clapotis de l’eau et des conversations feutrées. Mais cette quiétude ne l’atteignait pas. Elle ne se connaissait que trop bien et observa sa propre méfiance avec une lassitude blasée. Se retrouver dans un tel état de vulnérabilité en compagnie d’inconnus la mettait toujours sur le qui-vive. Rien ne changeait malgré les années. Debout sur le bord, elle avait le sentiment d’être une cible désignée. Des picotements remontèrent le long de son dos, se répandirent dans tout son épiderme.
Allons bon. Ne restait-elle pas une arme, même dans cet état ? N’avait-elle pas veillé à le devenir ? Certes, le poignard était demeuré avec son pourpoint, mais il lui restait toujours ses membres et ses dents.
Sans plus tergiverser, elle s’enfonça dans l’eau, la laissa la submerger jusqu’au cou. Le sortilège de l’onde fit progressivement effet et ses muscles se délassèrent suffisamment pour rendre l’expérience supportable. Sa vigilance ne s’assoupit cependant pas, mais les autres femmes, sans doute absorbées par leurs propres balafres, ne se souciaient guère d’elle.
Son regard s’égara sur les hautes voûtes du plafond et les nuages de vapeur qui saturaient l’air. Ce monastère serait sa nouvelle base pour toutes les opérations à venir. Enid savait déjà qu’elle se l’approprierait : elle était une graine tenace, de ces herbes qui se plantaient où elles le désiraient, qu’importait l’avis du jardinier, et poussaient sur tous les sols, même les moins cléments. Il en était ainsi depuis son enfance, elle était passée d’une main à l’autre comme une balle. La guerrière n’avait pas d’endroit vers lequel se retourner. Et savait qu’elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle-même. La coupe pleine de cendres et de larmes devait être bue jusqu’à la lie.
Elle se ramassa un peu sur elle-même, assise en chien de fusil. L’épuisement la rattrapa et elle s’accorda alors un instant de plus. Qu’avait-elle d’autre à faire ? Son instinct de préservation lui ordonnait de sortir, mais ses cris n’étaient plus qu’étouffés. Le contact de l’eau sur son corps fourbu était comme un baume miraculeux.
C’était de nouveau cette grâce salvatrice, la prêtresse qui humidifiait  son front fiévreux, régénérait corps embrasé. La fin de la douleur. Elle se pencha alors et vit, comme une fresque, les bleus et les cicatrices plus ou moins récentes, la suite logique de son existence. Mais rien qui ne l’empêcherait de combattre.
*
L’intégration d’Enid à son unité se déroula sans encombres. Elle était professionnelle, travailleuse et il lui fut aisé de faire accepter son histoire de volontaire venue du royaume pour soutenir le monarque légitime.
Sa session d’entraînement terminée, elle en profita pour faire un peu de repérage. Enid avait vu le réfectoire, mais fit un détour par les cuisines. On lui avait expliqué que si elle manquait le repas, elle pourrait toujours venir y demander quelque chose. Le personnel allait et venait sans lui accorder un regard.
Elle repéra alors par la porte ouverte une salle plus petite, un lieu où les étudiants préparaient autrefois des repas ? Une jeune fille y regardait ses ingrédients d’un air hésitant. L’habit sous son tablier était rehaussé d’or et le personnel l’ignorait, ce qui laissait supposer qu’elle n’en faisait pas partie. Elle commença alors à touiller maladroitement sa préparation.
Enid n’avait aucune idée de ce qu’elle était en train de cuisiner, mais c’était très mal parti. Cependant, la couleur de cheveux de l’inconnu l’interpella. Bien que d’un vert plus clair, ils lui rappelèrent aussitôt ceux de Seteth. Étaient-ils de la même famille ? Sans doute
n’apprécierait-il pas qu’elle s’approche ainsi. Mais Enid n’était pas du genre à se faire inutilement petite et elle avait en outre la générale et le prince de son côté.
Ce fut alors que l’apprentie cuisinière commença à débiter ses légumes d’une main malhabile. Le couteau passa bien trop près de ses petits doigts fins.
Elle soupira, hors de question de la laisser se mettre en danger et  gaspiller cette nourriture. Maugréant intérieurement, elle s’approcha alors lentement pour ne pas la surprendre.
-Attention avec le couteau, l’avertit-elle alors, il vaudrait mieux le tenir autrement. Je peux ?
-Bien entendu, s’exclama en retour l’intéressée, montrez-moi s’il vous plaît.
La guerrière prit doucement ses mains lisses et fines dans les siennes et ajusta leur prise. Elle la guida et le mouvement de coupe se fit plus assuré. Des étoiles s’allumèrent alors dans les étoiles de la jeune fille et l’expression d’Enid s’adoucit.
Les étapes s’enchaînèrent alors, elles passèrent à l’assaisonnement et mirent le tout sur le feu. Enid se laissa porter par la simplicité des actions, l’enchaînement des étapes. Désireuse de ne dépendre de personne pour sa subsistance, elle avait veillé à acquérir un niveau suffisant en cuisine. Son élève était tout heureuse de voir sa préparation hasardeuse se transformer en un véritable repas. Expressive, elle ne cachait pas sa joie, riant et souriant devant ses progrès. Bien qu’il tentât de garder ses distances, son allégresse réchauffait Enid comme les rayons du soleil matinal.
-Merci beaucoup, je suis sûre que mon frère va beaucoup apprécier, s’exclama la plus jeune une fois qu’elles eurent terminé, il travaille beaucoup et je voulais le soutenir en lui préparant quelque chose. Je m’appelle Flayn, et vous ?
Seteth était donc son aîné. Il y avait un certain écart d’âge entre les deux, mais c’était après tout des choses qui arrivaient.
-Enid, répondit-elle alors, vous devriez vite  aller le lui porter avant que ça ne refroidisse.
-J’y cours, Flayn prit alors le plat et le posa sur un plateau, merci encore pour votre aide ! Je suis une magicienne et une guérisseuse, annonça-t-elle fièrement, si jamais vous avez besoin que je soigne vos blessures. Oh ! Et si je vous revois, accepteriez-vous de me montrer de nouveaux plats ?
Enid fut tentée de répondre par la négative. Mais les manières, l'espièglerie de Flayn et son attendrissante joliesse l’en empêchaient. Elle ne devait pas s’attacher, elle le savait. Cela ne serait bon ni pour elle, ni pour la jeune fille.
-Je ne connais pas beaucoup de recettes et je m’entraîne souvent, objecta-t-elle alors, mais nous verrons si nous nous croisons de nouveau.
-Avec plaisir, Flayn n’avait retenu que le positif, j’y vais maintenant. A très bientôt !
Restée seule, Enid s’adossa à la table. Dans quoi venait-elle de se mettre ? Mais il aurait été inconcevable de ne pas lui venir en aide…
Un goût amer emplit sa bouche et elle comprit. Enid avait retrouvé l’espace d’un instant, un écho lointain, déformé, de la joie des instants passés avec Maeve.
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renthony · 1 year
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Reading a French children's book about the Gaulish peoples is really fascinating, because American Wicca-flavored neopaganism has painted a very specific picture of what Cernunnos looks like: younger, antlered, absolutely shredded, often a satyr for some reason, very generic "Great Father God" vibes.
And meanwhile in the French kids' book about the actual Gaulish tribes ("Les Gaulois," published by Quelle Histoire), he looks like this, which I find refreshing:
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[ID: a photo of a page from a French children's history book, showing an illustration of Cernunnos. He is depicted as a middle-aged bearded man with brown hair and white skin, wearing robes and a helmet with antlers. He carries a walking stick. French text beneath the illustration reads, "Cernunnos. Le dieu cornu, aux bois de cerf, divinité de la richesse et de la fécondité." End ID.]
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chifourmi · 2 months
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Hier j'ai vu le Dieu Grec et au moment de se coucher je me mets à l'aise et tout puis il regarde pendant quelques secondes mon coussin l'air pensif et me dit "j'aime vraiment beaucoup ce coussin" d'un ton hésitant, j'ai explosé de rire c'était trop chou on aurait dit un gosse. Il a juste pas osé me demander qu'on échange nos coussins. Ce mec est trop mignon.
Voilà j'avais besoin de partager cette histoire et comme ma meilleure pote est trop méchante envers lui bah vous prenez son rôle
(13/03/2024)
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ineffableigh · 4 months
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The Bullet Catch
Me: It seems strange to me that Crowley and Aziraphale didn't think to just. Use a blank instead of a real fucking bullet in the 1941 bullet catch. Lemme research the history of the trick...
Wikipedia: "One of the earliest documentations of the bullet catch appeared in Jean Chassanion's Histoires mémorables des grans & merveilleux iugements et punitions de Dieu (1586), translated as The Theatre of God's Judgements by Reverend Thomas Beard in 1597"
Oh holy shit lol
Source
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cadmusfly · 1 month
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Marshal Soult was then so unpopular in his own country that a prominent figure, a public official to whom he had given, during the war in Spain, a magnificent donkey intended to improve the mule breed around Castres, ostentatiously returned it to him, so that it could not be believed that he was bound to his disgraced benefactor by the slightest sentiment of gratitude. (from a machine translation of Histoire anecdotique de Jean-de-Dieu Soult)
ouch
when you get so unpopular you get a donkey return now thats ass
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josefavomjaaga · 5 months
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Soult enlists in the army
This now is for @flowwochair: another rather long passage translated from A. Combes, "Histoire anecdotique de Jean de dieu Soult". Combes tells the story of how Soult came to join the army, and that of the friend he enlisted with. We start off at the point when Soult's first tutor had just sent his rebellious apprentice home.
Mme Soult did not want to settle for this initial attempt. She attributed its failure to various causes: she suspected the bad influences of a larger, richer, more pleasure-loving locality than the sad village of Saint-Amans; she perhaps blamed her son's relations with new friends who were dissipated or lazy; and, looking for a remedy for these inconveniences, she hoped to find it by forcing the apprentice to continue his studies with a businessman in Saint-Baudille. Of course, there was never a better place to protect someone from overly stimulating acquaintances or overly exaggerated distractions. This small hamlet, wretched in appearance, wretched in production, with no large population, the central point of a very poor parish, was an almost isolated residence. There was certainly nothing better than this place for learning to stay at home, for distracting oneself by copying documents, for learning to overcome boredom through work. Jean-de-Dieu Soult tried this last method for a few months. His boss did not give him any credit. He was a hard, stern man, as rough as the country he lived in, demanding and taciturn. Often he would simply point to the work to be done, tearing it apart brutally when something was found lacking. He never gave him the slightest encouragement, and all he got as payment was food that was crude, poorly prepared and not very plentiful. Thus passed the first months of the winter, not without a few heated altercations between master and pupil. But one day in February, the latter having been locked up, with notebooks to transcribe, in a small room with no fire, poor lighting, with no furniture other than a bench and a table, next to a window with no frame from which the slope of the Saint-Amans mountain could be seen in the distance, a moment of despair seized him. Rising with rage, he climbed through the small opening onto a snow-covered roof; he jumped down, running as fast as he could towards his mother's house, where he arrived freezing cold and famished.
Now, here's what was happening in this house. For three days it had been occupied by garrisoners, who had come to collect the tax, which the harshness of the season, following a poor harvest, made it impossible to pay. No sooner had Jean-de-Dieu Soult been made aware of this disastrous situation than his mind was made up. He embraced his mother without saying a word, left the house, went to the village, took with him one of his comrades, whose inclinations he knew, and, making his way along the usually impassable paths, at that moment clogged with snow, he went with him to the Château de Larembergue. There was a young captain of the Royal Infantry regiment, responsible for recruiting volunteers. The conditions were soon established; they were carried out immediately, on the one hand, by the signature of Jean-de-Dieu Soult (the comrade could not write) affixed to the bottom of a sheet of paper; on the other hand, by the delivery into his hands of ten écus. He hurried back to St-Amans to give the money in full to his mother. It was used to relieve her of the seizure of her furniture and to dismiss the guards. […] He left, taking with him this comrade whose vocation, even more than his own, had been determined by need. They both joined the Royal Infantry, which was then at Saint-Jean-d'Angely. They spent two years there. Jean-de-Dieu Soult was successively made corporal and sergeant. How did he reach these ranks? The story of the comrade will tell us; it is curious enough, although very short, to serve as an episode in that of the Marshal.
Around 1820, after his exile, the latter had returned to Saint-Amans. He tried to make himself forgotten; he wrote or dictated his memoirs; that was all the part he played in public life. However, during the long winter evenings, sitting in his living room, surrounded by several relatives, looking for his old friends, he loved to reminisce about the early years of his life. He was very happy to let himself be told trivial things or personal facts about the inhabitants of Saint-Amans and the surrounding area. He asked a lot of questions, but didn't always answer; but he seemed to take a particular interest in the changes that had taken place in people and things in his country. One day while he was engaged in this kind of investigation, the conversation turned to the fate of a poor devil for whom the assistance of Mlle Soult, his sister, was being sought. This man was alone in the world; he struggled to make a living by farming, which he always did rather badly due to lack of habit. The Marshal asked for information on the matter. He had fought as a soldier in all the campaigns of the Republic and the Empire; he had returned to his home (what a derisory word!) after the events of 1814; since then he had lived on alms. He was summoned, questioned, assisted and finally placed in charge of cleaning the paths in the garden of the Hôtel du Maréchal, rue de l'Université, in Paris. A few years later, the Mayor of Saint-Amans found him there, and they had the following conversation:
- There you are, Laporte.... That was his surname, but he didn't seem to know it; he was more naturally responding to a nickname in the local dialect that he had brought back from Saint-Amans. - Oui, Monsieur. - So you don't know me? - Well, no. - I'm the Mayor of your village, Monsieur Calvet. - The Mayor! Monsieur Calvet! That may well be. - And the Marshal; are you happy with him? - The Corporal you mean; oh, I can't complain about that; 20 sous a day, the bed, the table.... I don't ask for more. - And do you remember when you were soldiers together? - Oh yes! He really got on my nerves then too. - Why should that be? - He was, you see, serving quite badly; always in bed with books; sometimes writing on his knees with a pen or pencil; often walking and talking alone; never failing to go and see the smallest review, even that of the other regiments.... And, all the while, I was his roommate, obliged, for a few pennies he gave me, to shine his shoes, brush his clothes, make his queue (we wore it in those days) and clean his rifle.... You can believe it, he was a very bad soldier. - But today? - Oh, today the corporal is very kind; he never comes here without saying to me: Have you got any tobacco? I always answer: No. - Here's twenty sous to buy some. - So you're happy? - I am! but if we were still fighting, I'd soon have left these bad tools here and gone back to the old ones....
That's Laporte's story in a nutshell: he had left as a soldier, he had returned as a soldier; he had fought for thirty years and he hadn't died; he was one of those who had shaken the old monarchies, and now he was raking alleys.
And without his former "corporal", he would not even have that ... On first reading, I was quite disappointed that Soult was not doing more for this very first comrade of his. But I guess he stubbornly adhered to the principle that you have to work for your place in life. Soult had put in that extra work, as much as he could, by reading those books in bed and studying what he needed to know for a promotion.
Considering that the intellectual capacities of this man seem to be rather limited, this job also may have just been best for Monsieur Laporte?
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lisaalmeida · 1 year
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Peut-être... Notre histoire est vouée à durer parce que ce n'est pas une histoire d'amour...
C'est une histoire de pluie et de soleil... d'attente et de passion...
d'amitié et de partage...... de musique et de malentendu... de silence et de bruit...
Ce n'est pas une histoire d'amour... c'est une histoire... avec l'amour à l'intérieur...
Oh, mon Dieu ! Peut-être que c'est l'amour avec une histoire à l'intérieur...
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des-paroles · 9 months
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J'ai 103 ans, je suis en vie, même si je souhaite ne plus l'être. J'ai vécu une décennie incroyable d'événements, et mon histoire parmi l'Histoire fut riche et constructive.
Je suis née dans une famille de propriétaire terrien : un vignoble de St Emilion "La grâce de Dieu", une famille avec calèche, piano et demeure, si belle comme un petit château.
A 18 ans je tombe enceinte, d'un homme qui n'est pas noble, et je ne suis pas mariée. Mise à la porte, je vécue quelques années avec celui qui devint mon mari, eu 3 filles, puis divorçais, une gageure à l'époque, fatiguée et en colère d'être trompée à maintes reprises.
Je fus alors accueillie, dans le presbytère d'un village, avec mes 3 filles, par le curé et celle qui deviendra mon amie, R, croyante au grand coeur.
J'y vécus de longues années, pauvre et travaillant à l'usine, dans des conditions vétustes : 1 chambre partagée à 4 et une petite cuisine, sans toilettes ni salle de bain.
Je continuais ma vie, bon gré mal gré, entourée et aimée, malgré, ou à cause de mon caractère de cochon, dont les miens se moquaient et derrière quoi se cachait une grande tendresse et une résilience aux difficultés de la vie, tenace et têtue.
Regardez, je suis en vie.
(En souvenir de ma grand-mère Yoyo)
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claudehenrion · 1 month
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Боже, Царя храни !
Surprise, Surprise ! C'est un tremblement de terre, que dis-je ! Un tsunami, une stupéfaction : Vladimir Vladimirovitch Poutine, Влади́мир Влади́мирович Пу́тин pour ses amis –on m'assure qu'il en resterait un ou deux encore vivants--, né le 7 octobre 1952 à Léningrad redevenu Saint-Pétersbourg, a été rééééé-lu, à la surprise générale, à la présidence de la fédération de Russie ! On ne peut qu'entonner en chœur l'hymne à la gloire du nouveau Tsar (qui est, comme d'habitude, le même qu'hier).''Hodge Tsara Krani '': Que Dieu protège le Tsar, en VO dans le titre.
Plus sérieusement, et puisqu' il nous va falloir ''suivre'' l'agenda de ce personnage, je vous propose de lui consacrer 2 ou 3 ''éditoriaux'' dans les jours qui viennent, pour le regarder, pour une fois, autrement que selon les ''attendus'' convenus du procès à charge que ressassent les sources officielles et les faux ''experts'' des plateaux-télé des chaînes ''main stream'', qui ne savent que répéter en boucle les mêmes dadas et les mêmes mensonges, nous le vérifions souvent ! En fait, la seule utilité d'un ''blogueur'' (si tant est qu'il en ait une !), serait d'entr'ouvrir la porte à une pensée non-clonée qui est, de nos jours, condamnée et ostracisée avant-même d'être entendue.
Je vous propose donc, un court instant, de regarder Poutine avec un autre regard. Je ne dis pas que ce regard est vrai, mais je dis qu'on a pas le droit de refuser de savoir qu'il existe, car le regard ''officiel'' est biaisé et univoque à en être faux, et il est sage, prudent et ''pas que con'' de s'en méfier. Par mesure de justice et d'équité, nous essaierons de conduire un exercice comparable avec Trump, un peu plus tard, dans une double relecture d'une réalité ''différente'' –plus vraie, je ne sais pas, mais moins ''convenue'', sûrement. Et plus courageuse et plus susceptible de nous sortir de la paralysie ambiante : le seul fait qu'un comportement ne débouche sur rien n'est pas une raison suffisante pour s'entêter et ne pas chercher d'autres portes de sortie !
Mais ce Poutine, tout de même… quel sale type ! Il y a de quoi avoir peur de lui, quand on pense au mal qu'il se donne pour remettre la Russie au niveau et au rang qui devraient être les siens (ramenés à sa surface, à son histoire, à sa puissance, et à l'agression permanente de ceux qui ont décidé qu'il fallait les abattre, elle et lui…) ! Pensez ! Un patriote… dans le monde d'aujourd'hui, où tous nos progressistes et tout ce qui pense de traviole sur terre, n'ont pas de mots pour critiquer Nation, Patrie, Histoire, Drapeau, Honneur, roman national… Se croyant intelligents, ils sont stupides, en refusant de voir que l'URSS est morte et que la Russie ne demande qu'à l'oublier.
Car le communisme est bien mort ! Et, comme son alter ego idéologique, le nazisme d'atroce mémoire (aussi), tout aussi '' de Gauche'' que lui mais qui, ayant perdu la guerre, a été rejeté sans aucune justification dans la camp réputé maudit de ''la Droite'', il n'est pas près de renaître de ses sales cendres. Sur les ruines de la si peu regrettée URSS, la Russie, un autre pays –nouveau autant qu'il est ancien– a voulu rejoindre le concert des nations. Ah ! la pauvre ! Elle avait commis la double erreur (impardonnable aux yeux des progressistes rétrogrades qui ont réussi à s’emparer des leviers de commande) de se souvenir d'une Histoire non politiquement correcte et des racines chrétiennes de notre continent, ce qui est ''à tuer'' : la Gauche hait ce qui est vrai !).
Tentative après tentative, refus après refus, soufflet après soufflet… Poutine, judoka et joueur d'échecs mais finalement dégoûté, a enfin compris que les idéologies perverses, masochistes, inefficaces et mortifères (lui ajoute ''décadentes'', et on peut difficilement lui donner totalement tort !) qui sont en vogue chez ceux qui le rejettent par système, ne peuvent mener à rien de bon. Il a donc choisi un chemin autocratique, avec plein d'excès, bien entendu (mais qui n'en fait pas ?), mais aussi avec des résultats que nos dirigeants auraient eu intérêt à méditer... Et puis... tout s'est bloqué : des campagnes incessantes ont créé, mais en Occident seulement –et ça, c'est extrêmement grave-- un sentiment plus négatif qu'au temps maudit des cocos, comme si Poutine était plus dangereux que Lénine, Staline et Brejnev réunis…  
Je sais que c'est le “must” à la mode d'afficher un anti-poutinisme militant, en évoquant une brutalité bien réelle que l'Histoire explique sans la justifier (mais qui nous permet d'oublier tout ce qui, chez nous, n'est pas vraiment meilleur !). Il n'empêche : au regard de l'histoire-à-venir, son dossier “tiendra la route” bien mieux que celui des Occidentaux, soumis au bon vouloir des différentes Administrations US  qui poursuivent des objectifs qui ne sont pas les nôtres, et qui, en général, commettent des erreurs énormes de lecture de l'Histoire et d'interprétation de réalités dont la complexité leur échappe (cf, récemment, l'Irak, la Syrie, la Libye, l'ex-Yougoslavie hier et Gaza aujourd'hui, etc...). En fait, rien n'est jamais ni tout blanc ni tout noir... et ce n'est pas facile à admettre, souvent !
Poutine, poussé à bout, a commis une faute inexcusable : se mettant dans son tort, il a ouvert les hostilités, pour reprendre ce que tous les russes considèrent leur appartenir ''depuis toujours'' (voir ci-après). Il a cru attaquer un état-croupion qui avait, jusque là, bien du mal à ne pas exister, mais c'était pour le faire “revenir au bercail” –tel que lui voit les choses. L'OTAN, qui n'a rien à faire dans cette galère, a cédé aux erreurs de la CIA, et les dirigeants occidentaux, nuls à en sangloter de désespoir, se sont servilement alignés sur le grand dispensateur de dollars, espérant récupérer à terme dans l'OTAN un Etat dont ce dernier n'a nul besoin (''que des emmerdes à espérer'') et qui s'est engagé à ne jamais en être membre. (NB : où voyez-vous “l'Atlantique-Nord”, entre Kiev et Odessa ?). Les pauvres européens, nuls, se sont laissé entraîner dans une spirale à qui perd, perd voulue par les américains… Et on perd. Il ne nous reste que des menaces aussi présidentielles que creuses, que personne ne croit ni ne respecte, et pour cause !
Et, un mot en entraînant un autre, on en arrive aujourd'hui à la crise de nerfs du Président français qui prononce des phrases ''qu'un Président ne devrait jamais dire''. Il fantasme une menace pour la France (que l'on chercherait en vain dans le ''script'' en cours) devant une armée fatiguée que la seule Ukraine arrive à tenir en échec depuis 2 ans. Le fantasme macronien de grandes expéditions nouvelles n'est, juste, pas envisageable avant... 10 ans. Et malgré ça, à la question : “Faut-il se préparer à mourir bientôt pour Sébastopol, Simféropol, Kiev, le Donbass, ou qui vous voudrez ?“… la réponse ’'NON” ne va plus de soi, depuis les crises nerveuses d'une France qui n'a, en aucun cas, les moyens ''d'assumer'' les discours de son président, privé, en plus, du moindre soutien sérieux. .
H-Cl
PS : les choses étant ce que nous voyons et le monde ce qu'il ne devrait pas être –comme n'a jamais dit De Gaulle-- il serait sans doute utile de compléter ce rapide tableau par un retour sur images : un sujet est inséparable de l'autre. Alors... ''Et l'Ukraine, dans tout ça''? Le texte de cet ''édito'' sera plus long que d'habitude, mais le sujet est vraiment plus grave et ''il le vaut bien''.
Retour sur images : L'Ukraine, un peu plus vaste que la France (600.000 km2) mais moins peuplé (45 millions), s'étend au nord de la mer Noire, de part et d'autre du Dniepr. Ses habitants ont de tout temps été appelés “Petits-Russiens”, ce qui n'est pas neutre, en soi. Et c'est autour de Kiev, l’actuelle capitale de l'Ukraine, que la nation russe est née, aux alentours de l'An Mil, avant de se diviser en ‘’russes russes’’ proprement dit... en ukrainiens... et en biélorusses, dont les langues nationales ont lentement et légèrement dérivé par rapport à l'ancienne langue commune. Les tout premiers “ukrainiens” revendiqués furent quelques paysans qui, au XVIe siècle, se constituèrent en communautés indépendantes, les Cosaques zaporogues (= les hommes libres au delà des rapides), qui sont devenus sujets polonais, pour les punir, sans doute.
Mais en 1654, las d'être maltraités par les Polonais, ils se placent sous la protection du tsar “de toutes les Russies” offrant aux Romanov la rive orientale du Dniepr, puis Kiev et Smolensk, enfin redevenues russes. Dans l'esprit des tsars, l'Ukraine a toujours été terre russe et n'a donc droit à, ni besoin de, aucun statut particulier. Après l'échec en 1709 du chef cosaque “Hetman” Mazeppa, les retrouvailles de l'Ukraine et de Moscou ont été totales : les territoires dits ukrainien et biélorusse sont revenus sous l'autorité du tsar, et il faudra attendre deux siècles (la première Révolution russe de 1905), pour que Nicolas II s'engage à respecter “les nationalités” (pas les nations).
C'est la grande révolution de 1917 qui verra une ''Rada  centrale''  (copie des soviet russes d'alors) se proclamer ''République populaire ukrainienne'', aussitôt dévorée, et russifiée “à mort” (dans le vrai sens du terme) par l'hydre stalinienne : 6 millions d'ukrainiens sont (littéralement) morts de faim entre 1917 et 1933. Et ça, c'est affreux ! Devant cette histoire tellement complexe, j'admire (enfin… un peu ; très peu, même !) ceux qui prétendent qu'il n'y aurait aucune consanguinité entre Russie et Ukraine… et aucun droit possible de l'une sur l'autre...
Ukraine veut dire “frontière”. Entre les mondes orthodoxe et catholique, ce pays ne peut nier être le berceau du monde russe. Il faudra attendre 1989 pour que la libéralisation du régime soviétique permette aux ukrainiens d'exister un peu (à travers les tresses blondes de Ioulia Timochenko qui fit découvrir ce pays –et le rendit sympathique). N’existant que depuis 1991 –c'est hier--, il se cherche entre un Occident attirant mais lointain et une Russie proche mais redoutée.
Cependant, il ne faut jamais oublier qu'une des conditions mises par Gorbatchev à l'ouverture du monde communiste a été “que jamais l'OTAN ne cherchera à attirer les pays du Pacte de Varsovie dans son giron”… promesse et engagement clairement décrits, et compris, alors : toute menace de rapprochement serait un “casus belli”. C'était parfaitement clair, mais la mémoire des politiques est... sélective.
Reste le cas de la Crimée, cet autre caillou dans les chaussures des cuistres qui nous dirigent si mal. Russe depuis le XVIIIè siècle après avoir été possession ottomane pendant 300 ans (les pauvres !), elle est devenue un “oblast” (= territoire) de la République socialiste soviétique de Russie que Staline, dans un geste ''sans conséquence'', a rattaché à l'Ukraine, qui était alors partie intégrante de l'URSS : dans sa tête, il changeait un meuble de place, à l'intérieur de la maison, rien de plus ! Et ce n'est, aussi, qu'en1991 que la Crimée devint une ’'République autonome’’, avec Simféropol pour capitale, et peu de liens statutaires avec l'Ukraine –qui persiste à la revendiquer, y compris Sébastopol, le grand port de la Mer Noire, qui a toujours conservé un statut spécial de “ville fédérale”, comme le sont Moscou et St-Petersbourg.
La situation est gravissime : la tactique ne doit jamais faire oublier la stratégie, et le court terme se substituer à la vision longue... De telles fautes contre l'Histoire, la pensée et l'intelligence, et une priorité donnée à ce qui est visible (même très émouvant) ne peuvent que mener, très vite, à des situations que personne n'a envie de vivre (sauf, en apparence, notre Président ? Je n'arrive pas à croire que c'est autre chose qu'une posture pré-électorale : ce serait trop fou !)... et à une guerre que nous perdrions en 48 heures, sauf à utiliser des armes définitives pour tout le monde. Mais dans ce cas, je ne serai plus là pour vous expliquer pourquoi on a eu tort de se comporter comme ça... ni vous, pour lire mes commentaires... postumes.
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dandanjean · 5 days
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Extrait de l’émission: Découvrez le concept de fin du monde pour les bouddhistes. Un chemin vers le changement et l’illumination. STORY OF GOD est une émission diffusée sur la chaîne National Geographic Channel. Plus d’informations, de photos et de vidéos sur natgeotv.com. Karmapa
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Lacan disait en 1974: «Le Réel et l'impossible sont antithétiques; ils ne peuvent aller ensemble. L'analyse pousse le sujet vers l'impossible, elle lui suggère de considérer le monde comme il est vraiment, c'est-à-dire imaginaire et sans aucun sens. Alors que le Réel, comme un oiseau vorace, ne fait que se nourrir de choses sensées, d'actions qui ont un sens. On entend toujours répéter qu'il faut donner un sens à ceci et à cela, à ses propres pensées, à ses propres aspirations, aux désirs, au sexe, à la vie. Mais de la vie nous ne savons rien de rien, comme s'essoufflent à l'expliquer les scientifiques. Ma peur est que par leur faute, le Réel, chose monstrueuse qui n'existe pas, finira par prendre le dessus. La science est en train de se substituer à la religion, avec autant de despotisme, d'obscurité et d'obscurantisme. Il y a un Dieu atome, un Dieu espace... Si la science ou la religion l'emportent, la psychanalyse est finie.»
Il déclarait la même année: «Il semble que soit arrivé aussi pour les scientifiques le moment de l’angoisse. Dans leurs laboratoires aseptisés, revêtus de leurs blouses amidonnées, ces vieux enfants qui jouent avec des choses inconnues, manipulant des appareils toujours plus compliqués, et inventant des formules toujours plus abstruses, commencent à se demander ce qui pourra survenir demain et ce que finiront par apporter ces recherches toujours nouvelles. Enfin, dirai-je, et si c’était trop tard? On les appelle biologistes, physiciens, chimistes, pour moi ce sont des fous.
Seulement maintenant, alors qu’ils sont déjà en train de détruire l’univers, leur vient à l’esprit de se demander si par hasard ça ne pourrait pas être dangereux. Et si tout sautait ? Si les bactéries aussi amoureusement élevées dans les blancs laboratoires se transmutaient en ennemis mortels? Si le monde était balayé par une horde de ces bactéries avec toute la chose merdeuse qui l’habite, à commencer par les scientifiques des laboratoires?
Aux trois positions impossibles de Freud, gouverner, éduquer, psychanalyser, j’en ajouterais une quatrième: la science. À ceci près que eux, les scientifiques, ne savent pas qu’ils sont dans une position insoutenable.»
Et aussi: «Je ne suis pas pessimiste. Il n'arrivera rien. Pour la simple raison que l'homme est un bon à rien, même pas capable de se détruire.»
Pour Lacan, la seule chose que nous puissions faire contre l’hégémonie du discours capitaliste à notre époque, c’est lui servir un discours pesteux.
En 2020, nous savons bien que toutes les mesures dites "sanitaires" ne servent aucun but "sanitaire", et n’ont de "sanitaire" que le nom, ce sont de simples manipulations langagières pour imposer une domination politique, une opération frauduleuse sur les mots et sur les chiffres pour susciter la soumission volontaire mise à jour par La Boétie, il faut être fou pour penser qu’installer un couvre-feu pourrait protéger qui que ce soit contre la contamination d’un virus, et c’est pareil pour tout le reste (confinement, masques, "gestes-barrières", etc.), lorsque tu "tombes malade" c’est comme lorsque tu "tombes amoureux", cela ne s’évite pas avec des gesticulations vides et vaines, et cela n'arrive jamais pour des raisons "objectives", dans un premier temps, on est déjà tombé (amoureux ou malade), et ensuite on (se) raconte une histoire pour tenter de "rationnaliser" ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets.
Formellement, tomber a la structure d'une décision.
Contrairement aux idées reçues, ce qui s'appelle à proprement parler "décision" est un acte qui pose rétroactivement ses raisons.
C'est parce que je suis déjà tombé (ou que j'ai toujours déjà décidé) qu'ensuite je me raconte des histoires pour essayer de rationnaliser (rendre "raisonnable") ce qui a échappé à la chaîne des causes et des effets, et qui de facto se trouve donc marqué du sceau du réel.
Avec l’emploi irraisonné du mot "pandémie" avait déjà commencé la fraude des mots... pan- ça veut dire "tout", or c’est justement le "pas tout" dont se caractérise ce coronavirus très sélectif, que cette épidémie est venue questionner, en tant que c’est à proprement parler ça le symptôme, à savoir qu’il y a quelque chose qui ne va pas... or ce qui ne va pas, c’est précisément ce que la psychanalyse – à la suite de Lacan – a épinglé du terme de "réel", et si le réel c’est ce qui ne va pas, c’est parce que le réel se définit de l’impossible à le faire correspondre au symbolique ou à l’imaginaire, le réel ne se symbolise ni ne s’imagine, il est impossible d’atteindre le réel par la représentation...
Le véritable traumatisme n’est autre que le fantasme lui-même, c’est que dans "ce qui se passe" — c’est à dire les mots, pour reprendre l’équivoque beckettienne — cela se passe sans que nous y ayons été pour grand chose, ce n’est qu’après-coup que nous "reconstruisons l’histoire" pour essayer de donner du sens, un semblant de cohérence à notre existence, en produisant un récit plus ou moins convaincant qui nous donne l’illusion d’avoir un minimum de maîtrise sur le cours de notre vie, alors que nous ne sommes le plus souvent que les observateurs passifs de ce qu’on appelle "le cours des choses" (ou "le destin"), raison pour laquelle nous passons notre temps à refouler l’inquiétude que notre radicale passivité génère en nous engageant dans toutes sortes de distractions, d’actions, de divertissements...
Cette radicale absence de maîtrise (et même de la moindre prise) dans ce qui se sera présenté à nous, après coup, comme les événements les plus déterminants de notre vie nous apparaît si difficile à admettre qu’elle explique le succès terrifiant de la posture de "victime" car elle offre une échappatoire au sentiment de culpabilité (si nous sommes coupables, cela veut dire que ce qui nous arrive aura dépendu de nous, donc nous aurions pu faire autrement et entreprendre de nous sauver nous-mêmes...)
Tu peux savoir.
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tournoi-francophone · 11 months
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Matchs de Poule
Bonjour à tous.tes, on a reçu énormément de suggestions, c'était super. En tout on a 160 livres et BD pour le tournoi ! On va donc commencer par des poules, pour ne garder que 64 livres. Les groupes sont notés ci-dessous (on ajoutera les liens pour les votes au-fur et à mesure qu'ils seront publiés), il y en a 32. Les deux livres recevant le plus de votes de chaque groupes seront séléctionnés pour la suite du tournoi.
Groupe 1 Le Château d'Anne Hiversaire ; Le Petit Prince ; Les Chants de Maldoror ; La Geste des Chevaliers Dragons ; L'Incal
Groupe 2 Les Furtifs ; Un Jacques Cartier Errant ; Même pas Mort ; Yoko Tsuno ; Les Trois Mousquetaires
Groupe 3 Un Sac de Billes ; Malpertuis ; Vango ; Mémoires de Louise Michel ; Les Schtroumpfs
Groupe 4 Femmes d'Alger dans leur appartement ; La Quête de l'Oiseau du Temps ; Bérénice ; La Rose Ecarlate : Vingt Mille Lieues sous les mers
Groupe 5 U4 ; Le Jardin, Paris ; La Passe Miroir ; Romancero aux étoiles ; L'île mystérieuse
Groupe 6 Les 4 As ; Les amis inconnus ; Tobi Lolness ; Persepolis ; Le Jeu de l'Amour et du Hasard
Groupe 7 Vendredi ou la vie sauvage ; L'Autre ; Oh boy! ; Julie, Claire, Cécile ; Le Journal Tintin
Groupe 8 Etudes et Préludes ; Lou! ; Sur les Terres d'Horus ; L'élégance du Hérisson ; Parle-leur de batailles, de rois et d'éléphants
Groupe 9 Lancelot-Graal ; Les Fleurs du Mal ; Chien Blanc ; Mélusine ; Une Tempête
Groupe 10 La Métaphysique du Vampire ; Pot Bouille ; Les Mémoires d'Hadrien ; La bête humaine ; Le Misanthrope
Groupe 11 Tara Duncan ; Trois Oboles pour Charon ; Gaspard de la nuit ; Le Pacte des Marchombres ; Sambre
Groupe 12 Kid Paddle ; Père Castor ; Dom Juan ; Ces Jours qui Disparaissent ; Le Message
Groupe 13 Astérix ; Les animaux dénaturés ; Fantômette ; Germinal ; Mathieu Hidalf
Groupe 14 Le Cid ; Les Carnets de Cerise ; Tant qu'il le faudra ; Rhinoceros ; Dans la Nuit Blanche et Rouge
Groupe 15 Thorgal ; L'arbre à soleils ; Les Faux Monnayeurs ; Alcools ; La Mécanique de Cœur
Groupe 16 Aya de Yopougon ; Chat Noir ; Blake et Mortimer ; Le Survenant ; Le Deuxième Sexe
Groupe 17 Au Bonheur des Dames ; Nadja ; Mille francs de récompense ; Le tour du monde en 80 jours ; Le Butterlyland
Groupe 18 A comme Association ; La Nuit des Temps ; La Guerre de Troie n'aura pas lieu ; Quatrevingt-treize ; Une Famille aux Petits Oignons (Histoires des Jean-Quelque-Chose)
Groupe 19 Le forçat innocent ; Phaenomen ; A la mystérieuse ; Le Livre des Etoiles ; Le Livre de Perle
Groupe 20 L'écume des jours ; Max et Lily ; Petit Ours Brun ; Les Dingodossiers ; Cyrano de Bergerac
Groupe 21 Thérèse Desqueyroux ; La fin du monde ; 47 cordes ; Garin Trousseboeuf ; Oksa Pollock
Groupe 22 Le Grand Secret ; Lucky Luke ; L'Illusion Comique ; Pardonnez nos offenses ; Les Liaisons Dangereuses
Groupe 23 Un Secret ; Fortunes ; Querelle de Roberval ; Manuel de savoir-vivre à l'usage des rustres et des malpolis ; 38 mini westerns (avec des fantômes)
Groupe 24 Les Misérables ; Magarcane ; Frangine ; Les Eveilleurs ; Archives des Anges
Groupe 25 Le Dit de Vertigen ; Spirou et Fantasio ; Antigone ; Le Prince Eric ; Les Colombes du Roi-Soleil
Groupe 26 Cédric ; Sept Jours pour une Eternité ; La Petite Fille de Monsieur Linhl ; Gouverneurs de la Rosée ; Gaston Lagaffe
Groupe 27 Corps et Âmes ; Claudine ; L'œil du loup ; Boule et Bill ; Le Dernier Jour d'un Condamné
Groupe 28 Les Fables de La Fontaine ; La Dame Pale ; Chansons ; Marsupilami ; Les Aventures de Loupio
Groupe 29 L'Enfant de la haute mer ; Du Domaine des Murmures ; La Bibliothécaire ; Ondine ; Dieu n'a pas réponse à tout
Groupe 30 Le Horla ; Réparer les Vivants ; Freaks' Squeele ; De Cape et de Crocs ; L'automne à Pékin
Groupe 31 Ouragan ; Contes des cataplasmes ; Le Monde, Tous Droits Réservés ; Vipère au Poing ; Comment Wang-Fo fut sauvé
Groupe 32 Les Derniers Contes de Canterbury ; Le Compte de Monte-Cristo ; Storm ; Manifeste Assi ; Les Lumières d'Oudja
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chifourmi · 3 months
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Je suis trop triste c'était vraiment une bonne grosse journée de merde. Déjà ce matin mon train est supprimé, je dois en prendre un autre bondé. Ensuite le bus que je dois prendre jusqu'à la crèche est en retard donc je vais à un autre arrêt mais de loin je vois que mon bus est arrivé entre temps. Bref, je fais un cache cache avec le bus mais finalement j'arrive quand-même à l'heure donc ça c'est bien. Puis là les enfants (les grands) sont 19, ce qui est très rare, d'habitude ils sont environ 12. C'est un carnage, ils crient partout, on a toutes une tête comme un seau et en plus moi qui suis malade je n'ai pas assez de voix pour hausser le ton. Puis y a cette histoire de travailleuse qui ne fout rien. Ensuite sur le chemin du retour y a encore pleins de problèmes avec les trains. Je dois en prendre un bondé encore une fois, j'ai horreur de ça. Puis après je rentre sous la pluie. Quand je suis chez moi j'apprends que ma mamie s'est ENCORE fait voler son sac. Franchement j'ai trop la haine envers les gens qui profitent de la faiblesse des personnes âgées. Puis j'étais censée voir le Dieu Grec ce soir, pour la première fois depuis un mois donc ça me réconfortait un peu SAUF que j'ai appris qu'une travailleuse de la crèche avait le covid et comme je suis malade je l'ai peut-être aussi et du coup j'ai préféré être honnête et le dire au Dieu Grec parce qu'il va bientôt partir au ski et ce serait con que ça gâche son séjour (fin dans tous les cas il devait le savoir hn mais t'as capté). Donc je lui ai dit et il m'a dit qu'il préférait que je ne vienne pas, ce qui est logique, donc j'ai répondu que j'étais deg que ça arrive maintenant et depuis, pas de réponses, alors que j'aurais voulu qu'il me réconforte parce que là je culpabilise alors que c'est même pas de ma faute.
BREF J'EN AI MARRE PUTAIN DE MERDE
(23/01/2024)
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m3tth4ws · 3 months
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comment tu fais pour être fan des leafs en étant à montréal my sister...
(pour de vrai il me faut la backstory. how does this happen)
mon dieu. bonne question ! let me elaborate.
basically tout a commencé avec exhibit a)
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saw it en decembre 2022 et en vrai par après i was never the same.
also there was exhibit b) !!!!!!!!!!!!
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god i was In Love with this man c'était ridicule <33333333
then 1634 accelerated things. got in Deep with les fics. j'étais en criss with f1 so c'était a way to funnel my fandom energy qqpart d'autre.
ngl legit had to hide i was following the leafs de ma famille last year au tout début. parce que déjà quand on watch les habs c'est toute une histoire, regarder volontier les leafs c'était juste too much.
made a new old irl hockey friend though (<3) that made it easy to talk et watch des matchs surtout pendant les playoffs so i got that good Good exposure therapy. et the lb girlies (gnc) here were really fun!
genre i tell myself im more of a 163488 fan than a leafs fan *scandal* mais en vrai cest vraiment ça oops !!!!! also je te réponds en regardant les leafs live sur tva sports lol hilarious. poetic. meant to be.
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