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#Joe Profaci
jessietutai · 6 months
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Making my way downtown. Walking fast. Passing faces , and I’m home bound.
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More Than Just The Olive Oil King - Mob Boss Joe Profaci
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juniorogladiador44 · 7 months
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Frank Costello
Lucky Luciano
Al Capone
anthony cornero stralla
Joseph Colombo
Joe Profaci
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gaetanosdenver · 1 year
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Gagliano steered the family through a period of high tension between the Five Families. In 1936, Luciano was sent to prison and then, in 1946, deported to Italy. With Luciano's absence, power on the commission was held by an alliance of bosses Vincent Mangano, Joe Bonanno, Stefano Magaddino, and Joe Profaci. Gagliano had to be very careful in the face of this alliance and was keen to keep a low profile while furthering the business interests of his section of Cosa Nostra, in industries such as gasoline rationing, meat, and black market sugar. He usually issued his orders through his close allies, particularly Lucchese, who served as the family's public face and de facto street boss. #TheBoss #MafiaHistory #ThrowbackThursday #OnThisDay (at Gaetano's Restaurant) https://www.instagram.com/p/Cou5cqMp7m1/?igshid=NGJjMDIxMWI=
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lignes2frappe · 2 years
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40 ANECDOTES SUR LE PARRAIN, LA PLUS GRANDE DES SAGAS
Il y a 50 ans, le 24 mars 1972, Le Parrain premier du nom sortait dans les salles obscures…
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1. Le Parrain, le roman de Mario Puzo écrit en 1969 dont s’inspire la saga de Francis Ford Coppola, s’ouvre sur une épigraphe attribuée à Honoré de Balzac : « Derrière chaque grande fortune, il y a un crime. »
En réalité, la phrase exacte dérive d’un extrait du Père Goriot (1835) : « Le secret des grandes fortunes sans cause apparente est un crime oublié, parce qu’il a été proprement fait. »
2. De toute la trilogie du Parrain, les mots « mafia » ou « cosa nostra » ne sont pas prononcés une seule fois.
Cible de pressions de la part de l’Italian-American Civil Rights League, une association visant à combattre les stéréotypes visant la communauté italo-américaine, la production avait décidé de supprimer ces termes du scénario pour éviter toute tension.
Très ironiquement, cette même Italian-American Civil Rights League avait été créée en sous-main par la famille Colombo.
3. Non seulement la ville de Corleone dont est originaire Vito Andolini existe bel et bien (située dans la province de Palerme en Sicile, elle compte aujourd’hui un peu plus de 11 000 habitants), mais elle est historiquement le repère de nombreux chefs mafieux, dont le sanguinaire Toto Riina et son successeur Bernardo Provenzano.
4. En italien, Corleone signifie « cœur de lion ».
5. En accord avec les règles de syntaxe, Vito Corleone aurait dû se faire surnommer Don Vito, et non pas Don Corleone.
D’origine espagnole, ce préfixe initialement donné aux princes, évêques et seigneurs s’accole en effet au prénom. Mario Puzo, qui ne parlait pas italien, trouvait cependant que Don Corleone sonnait mieux.
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6. Francis Ford Coppola a été choisi par défaut pour réaliser Le Parrain.
Avant lui, parmi les metteurs en scène les plus prestigieux d’Hollywood ont refusé Le Parrain, dont Sergio Leone, Elia Kazan, Arthur Penn, Richard Brooks ou encore Costa Gavras.
7. George Lucas a travaillé comme assistant-réalisateur sur Le Parrain. Ami de Coppola, le futur créateur de Star Wars a notamment participé au montage du règlement de compte final et de la visite de Michael à son père à l’hôpital.
8. Le personnage de Don Corleone reprend en partie les biographies de trois chefs mafieux : Joseph Bonanno (qui souhaitait plus que tout au monde que son fils ne suive pas son chemin), Joe Profaci (qui se servait d’une société de distribution d’huile d’olive comme couverture à ses activités illégales) et Frank Costello (qui s’exprimait avec un timbre de voix très similaire).
9. Deux autres personnages empruntent également à d’autres gangsters de légende : Moe Green, qui s’inspire de Bugsy Siegel, l’homme qui a supposément bâti Las Vegas, et Hyman Roth, qui s’inspire de Meyer Lansky, le très rusé rival de Michael, qui, comme son modèle, a tenté d’exercer son droit au retour en terre d’Israël pour échapper à la justice américaine.
10. À en croire Pussy Bonpensiero des Soprano, si Moe Greene a été tué d’une balle dans l’œil, c’était pour le punir de ne pas être resté à sa place, « d’avoir eu les yeux plus gros que le ventre ».
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11. Plutôt que d’apprendre son texte, Marlon Brando préférait utiliser des fiches qu’il disposait tout autour de lui sur le plateau, quitte à les coller sur l’acteur qui lui donnait la réplique.
« Il disait qu’il faisait ça pour conserver une part de spontanéité, mais il y avait clairement une part de paresse dans tout ça. Il n’empêche que ça a marché pour lui » a déclaré à ce sujet Robert Duvall en interview.
12. Le chat vu sur les genoux de Don Corleone dans la toute première scène du film est un chat errant que Coppola a repéré sur le plateau le jour du tournage. Voyant qu’il appréciait particulièrement la compagnie de Brando, il a demandé à ce dernier de réciter son texte en le tenant dans ses mains.
13. Catcheur de formation, Lenny Montana (Luca Brasi) n’était pas spécialement à l’aise avec l’idée de devoir donner la réplique à Marlon Brando. Très nerveux, entre les prises, il répétait ses lignes assis à l’écart de l’équipe.
Coppola a capturé à son insu la séquence et l’a rajoutée telle quelle dans le film.
Ainsi est née cette scène mémorable où Luca Brasi tente maladroitement de se remémorer quelques lignes avant d’aller saluer Don Corleone.
14. La tête de cheval qui est glissée dans le lit du producteur Jack Woltz était une vraie tête de cheval achetée par la production dans un abattoir.
15. Dans le livre, la scène est légèrement différente : Wolf se réveille non pas avec la tête à ses pieds, mais face à lui. Ce changement est involontaire, Coppola a admis avoir tout simplement mal lu le passage.
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16. Marlon Brando n’est pas le seul acteur à porter une prothèse dentaire (trois heures en salle de maquillage chaque jour). Pour mieux lui ressembler et se donner un air « plus animal », James Caan, qui joue Santino, son fils aîné, s’est également astreint à un tel subterfuge.
17. Inoubliable en Santino ‘Sonny’ Corleone, James Caan avait dans la toute première version du film un rôle beaucoup plus conséquent. Malheureusement pour lui, ce sont près de 45 minutes de temps de présence à l’écran qui ont disparu au montage final.
Caan n’a été averti de ce changement que le jour de la première.
18. La célèbre réplique « Laisse le flingue, prends les cannellonis » prononcée par Clemenza après le meurtre de Paulie a été improvisée par Richard Castellano.
19. Personnage à part entière, la nourriture occupe une place prépondérante dans Le Parrain : la trilogie compte au total 61 scènes où l’on boit et où l’on mange.
20. La chanteuse de jazz Morgana King qui prête ses traits à Carmela Corleone, la mère de Sonny et Michael, n’était âgée que d’à peine dix ans de plus que James Caan et Al Pacino.
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21. Frank Sinatra n’était pas spécialement ravi du portrait fait de lui dans le film (le crooneur Johnny Fontaine lui ressemble comme deux gouttes d’eau). La rumeur veut que le jour où il a croisé Mario Puzo dans un restaurant de Los Angeles, il l’aurait menacé de lui « casser les jambes ».
22. La gifle que donne Don Corleone à Johnny Fontane a complètement été improvisée par Marlon Brando – d’où la réaction absolument étonnée d’Al Martino (Fontane) à l’écran.
23. Bien que tous deux nommés aux Oscars, Al Pacino et Marlon Brando ont tous deux refusé d’assister à la cérémonie : le premier au motif qu’il estimait qu’il aurait dû concourir dans la catégorie meilleur rôle principal ; le second afin de protester contre le sort infligé aux Amérindiens – vainqueur de soir-là de l’Oscar du meilleur acteur, il a envoyé l’actrice amérindienne Sacheen Littlefeather récupérer sa statuette.
24. L’impact du Parrain fut tel qu’il a influencé jusqu’aux mafieux eux-mêmes. Flattés par le portrait pour le moins élogieux fait d’eux, ils se sont très vite mis à reproduire certains des rituels et expressions (appeler un boss « Don », baiser ses mains, porter une boutonnière rouge à la poitrine…).
25. Robert De Niro a manqué de peu de tourner dans le premier Parrain, lui qui a passé un essai pour interpréter Sonny – ici en vidéo.
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26. Hyman Roth est joué par le professeur d’art dramatique d’Al Pacino et Robert De Niro, Lee Strasberg.
Apôtre de l’Actors Studio, cette méthode d’apprentissage du métier d’acteur qui prône une approche psychologique très approfondie du personnage afin de pouvoir faire corps avec lui, Strasberg a également eu comme élève formé James Dean, Marilyn Monroe, Dustin Hoffman et Harvey Keitel !
27. Dans Le Parrain II, Robert De Niro prononce en tout et pour tout 17 mots d’anglais. Le reste de ses dialogues est en sicilien.
28. Dans l’histoire du cinéma, seuls six acteurs seulement ont remporté un Oscar pour un rôle dont l’anglais n’était pas la langue principale. Parmi eux, seuls Robert De Niro et Benicio Del Toro sont américains.
La tâche a cependant été moins ardue pour Del Toro (récompensé en 2001 pour Traffic). Né à Puerto Rico, l’espagnol est sa langue maternelle.
29. À l’exception du Retour du Roi en 2004, le troisième film de la trilogie du Seigneur des Anneaux, Le Parrain II est la seule suite de toute l’histoire du septième art à avoir remporté l’Oscar du meilleur film.
Le Parrain est toutefois la seule saga dont le premier et le deuxième film ont remporté cette récompense.
30. Il existe une version chronologique des deux premiers Parrain.
Endetté jusqu’au cou par le tournage d’Apocalypse Now, en 1977, Francis Ford Coppola a accepté de fusionner les deux films pour la télé.
L’action commence ainsi avec la jeunesse de Vito en Sicile, puis se conclut en 1959. Petite lucarne oblige, Coppola a dû éliminer de nombreuses scènes violentes.
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31. Décédé à 42 ans d’un cancer, si John Cazale (Fredo) n’a beau avoir eu le temps de tourner que cinq longs-métrages (Le Parrain I, Conversation Secrète, Le Parrain II, Un après-midi de chien, Voyage au bout de l’enfer), tous ont été nommés à l’Oscar du meilleur film !
32. L’intrigue du Parrain III s’inspire de toute une série de scandales ayant eu lieu entre la mort du Pape Jean-Paul 1er en 1978 et la faillite en 1982 de la Banque Ambrosiano, alias « la banque du Vatican » – comme Jean-Paul 1er, Albino Luciani n’a régné que très peu de temps avant de décéder dans son lit, l’un des cadres d’Ambrosiano a été retrouvé pendu sous un pont de Londres, etc.
33. Au début du Parrain III, l’une des femmes qui arrête Vincent pour se plaindre du piteux état du voisinage est jouée par Catherine Scorsese, la mère de Martin Scorsese, celle-là même qui apparaît dans Les Affranchis et Casino.
34. Suite au premier volet, Al Pacino et Diane Keaton se sont fréquentés par intermittence pendant plusieurs années, avant de se séparer en assez mauvais termes. Leurs retrouvailles sur Le Parrain III ont ainsi été quelque peu mouvementées… à l’image de leurs personnages !
35. Vingt-sept ans avant d’interpréter Mary dans Le Parrain III, la fille de Michael Corleone, Sofia Coppola, la fille de Francis Ford Coppola, peut être vue dans Le Parrain I : lors de la scène du baptême à la toute fin, le bébé de Connie et Carlo, c’est elle !
Notez qu’elle apparaît également brièvement dans Le Parrain II sous les traits d’une jeune immigrante sur le bateau qui emmène Vito Corleone à Ellis Island.
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36. Sofia Coppola n’était cependant pas le premier choix de la production pour incarner Mary Corleone, Winona Rider avait décroché le rôle avant elle.
Sitôt arrivée sur le tournage à Rome, elle a été prise d’un malaise dans sa chambre d’hôtel. Diagnostiquée en état de surmenage, Sofia Coppola l’a alors remplacée au pied levé par son père Francis.
37. Lors des auditions pour le rôle de Mary Corleone, l’une des actrices pressenties a été assassinée.
Rebecca Schaeffer, 21 ans, a été retrouvée morte chez elle d’un coup de revolver tiré par un fan dérangé qui la pourchassait depuis des années.
38. Si Robert Duvall est absent du Parrain III, c’est parce qu’il estimait insultant de se voir proposer un million de dollars pour reprendre le rôle de Tom Hagen, là où Pacino en touchait cinq.
39. À chaque fois que des oranges apparaissent, la mort guette.
C’est Don Corleone qui s’arrête chez un primeur acheter des oranges avant d’être victime d’une fusillade, c’est Johnny Ola qui offre une orange à Michael avant que sa maison soit mitraillée, c’est Don Fanucci qui se balade une orange à la main avant d’être assassiné, c’est Don Corleone qui décède dans un champ d’oranges devant son petit-fils, c’est Michael qui mange une orange avant d’ordonner le bain de sang final du Parrain II...
Pourquoi un tel déferlement de vitamine C ? Aujourd’hui encore, personne n’en sait rien.
40. Peu avant la disparition de Mario Puzo en 1999, la mise en route d’un quatrième Parrain a été évoquée par Francis Ford Coppola.
Sur le modèle du Parrain II, le scénario aurait mis en parallèle l’évolution de Vincent Mancini (Andy Garcia) et celle de son père Sonny Corleone à son âge. Ce dernier aurait alors été interprété par Leonardo DiCaprio dans les flashbacks, tandis que Robert De Niro aurait repris du service en Don Corleone.
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Publié sur Booska-p.com le 25 mars 2022.
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mrmedia · 6 years
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961 Tom Folsom, author, "The Mad Ones"
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aion-rsa · 3 years
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Scarface’s Tony Montana vs. Michael Corleone: Which Al Pacino is the Boss of Bosses
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Scarface hadn’t been made when Pete Townshend’s 1974 song “The Punk and the Godfather” came out, but The Godfather certainly had. The Who’s anthem was a musical allegory about the rock scene, but the lyrics might as well be interpreted as a conversation between Michael Corleone and Tony Montana. Possibly right before they rumble.
Al Pacino played both men in both movies, and in each film, he begins the story as a punk. But in The Godfather, at least, he grows into the establishment. Michael becomes don. Tony was a shooting star on the other hand, one on a collision course with an unyielding atmosphere. Both roles are smorgasbords of possibilities to an actor, especially one who chased Richard III to every imaginable outcome. Each are also master criminals. But which is more masterful?
The obvious answer would seem to be Michael Corleone because he turned a criminal empire into a multi-billion-dollar international business, and lived to a ripe old age to regret it. Cent’anni, Michael. Tony Montana doesn’t live to see the fruits of his labor, but his career in crime is littered with the successes of excess.
Montana is a hungry, young, loose cannon, just like real-life’s “Crazy” Joe Gallo, who went up against the Profaci family in the street fight which Mario Puzo and Francis Ford Coppola used as inspiration on The Godfather. Gallo stand-in Virgil “The Turk” Sollozzo (Al Lettieri) did a lot of damage while he was trying to muscle in on Don Vito Corleone’s territory, selling white powder. Montana leaves a larger body count in the wake of his cocaine empire career. 
Scarface is Pacino’s film. The whole movie is about Tony Montana and his meteoric rise through money, power and women. The Godfather is a mob movie, crowded with top rate talent in an ensemble case, but it belongs to Marlon Brando. While Michael inherits the position by The Godfather, Part II, he shares Godfather roles with Robert De Niro there, and people come away feeling a little sorry for Fredo. Michael isn’t the focus of an entire film until The Godfather, Part III, and by then folks were only distracted by his daughter. Tony Montana owns the screen from the moment it opens until his last splash in the fountain under the “World Is Yours” sign. The picture was his.
Making Your Bones on First Kills
Pacino brings little of the wisdom of his Godfather role to Scarface’s title character. This is by design. Every crime boss has to make his bones. In mafia organizations, real and cinematic, the button men on the street are called soldiers. And every soldier has to go through basic training before they’re ready to earn their button. Michael gets assassination training from his father’s most trusted capo, Pete Clemenza (Richard S. Castellano) before he goes out to enjoy the veal.
Scarface doesn’t give us many details of the crimes Tony was involved in while still in Cuba, so he makes his cinematic bones executing General Emilio Rebenga in the American detention camp for Cuban refugees. The two scenes are polar opposites in all ways but suspense.
When Michael is sitting at the dinner table with Sollozzo and Police Captain McCluskey (Sterling Hayden), he lets Sollozzo do all the talking, easing him into comfort before pulling the trigger. Tony barely lets Rebenga get a whimper in during his first onscreen hit, which plays closer to an execution. Tony covers the sounds of his own attack with a chant he himself begins. It is a brilliant overplay, especially when compared to another scene that resembles The Godfather, with Tony killing a mid-level gangster and a crooked cop towards the end of Scarface. 
A major difference between the two roles is best summed up in a line Tony says in Scarface. He learned to speak English by watching James Cagney and Humphrey Bogart. Montana comes from the Cagney tradition of broad gangster characterizations. In The Godfather, Kay Adams (Diane Keaton) asks Michael if he’d prefer Ingrid Bergman. The young soldier has to think about it. This is because Pacino is miles removed here from Bogart, who played Bergman’s lover in Casablanca. Pacino’s two gangster icons approached their criminality differently, and Pacino gets to play in both yards.
Pacino remains on an even keel in the Godfather films, but gives a tour de force of violent expression in Scarface, which burns like white heat.
The Handling of Enemies and Vices
In Scarface, Pacino gets to be almost as over the top as he is in Dick Tracy. His accent would never make it past the modern culture board at The Simpsons, but he pulls it off in 1983 because he says so. Pacino bullies the audience into believing it. It’s that exact arrogance which makes us root for Tony Montana. We don’t want to be on his bad side. But the chilled reptilian stare of Michael Corleone is a visual representation of why Sicilians prefer their revenge served cold.
Michael is diabetic, and is usually seen drinking water in The Godfather films. Sure, he has an occasional glass or red wine, and possibly some Sambuca with his espresso, but Michael always keeps a clear head. Tony, not so much. He makes drunken scenes at his favorite nightclubs, and not only gets high on his own supply, but gets so nose deep in it he develops godlike delusions of superheroic grandeur.
Montana is impulsive, instinctive, and decisive. Tony kills his best friend Manny Ribera (Steven Bauer) immediately upon finding him with his little sister Gina (Mary Elizabeth Mastrantonio). Michael waits until his sister Connie (Talia Shire) is on a plane to Tahoe before he has her husband killed in a hit years in the planning. Later Michael hangs his head silently as the shotgun blast which kills his brother, Fredo (John Cazale), echoes in the distance.
Tony, meanwhile, continues yelling at Sosa’s right-hand man long after his brains are all over the automobile’s interior.
Clothes Make the Man
Tony is written to be charismatic. Even coked out of his mind, he’d be a better fit in Vegas with Fredo’s crowd than with wet blanket Michael in Tahoe. Tony sports white suits, satin shirts, and designer sunglasses. Michael accessorizes three-piece ensembles with an ascot. This isn’t to say Michael had any issues with getting somebody’s brains splattered all over his Ivy League suit. 
Designed by Theadora Van Runkle, Michael preferred dupioni silk. That’s smart. The dark navy wool chalk-stripe suit Tony wears in his death scene was designed by Tommy Velasco and carries the class of a tuxedo. It was after 6pm. What do you think he is, a farmer?
“I’m the guy in the sky, flying high, flashing eyes. No surprise I told lies, I’m the punk from the gutter,” Roger Daltrey belts out on “The Punk and The Godfather.” This is exactly against the no-flash advice Frank Lopez (Robert Loggia) tries to impart on his young protégé in Scarface. Tony was raised not to take any advice other than his own. He also ignores his consigliere’s advice on several occasions. When Manny reminds Tony the pair of them were in a cage a year ago, the rebel gangster says he’s trying to forget that, he’s going after the boss’ girl. 
“I come from the gutter,” Montana proudly contends. “I know that. I got no education but that’s okay. I know the street, and I’m making all the right connections.” 
By contrast, Michael attended Dartmouth College and then dropped out to join the Marines after the attack on Pearl Harbor. Michael is both intelligent and well-connected, loosely modeled on Joseph Bonanno and Vito Genovese. He also accepts the wisdom of his father, who most closely resembled “The Prime Minister” of New York’s Five Families in the 1950s, mafia boss Frank Costello.
The Better Family Man
Pacino’s Don Michael Corleone has access to all his family’s connections, stretching back to the old world. He learns to expertly pull the strings of powerful men, like his father did, but as he grew, he bent. Michael is friends with senators, meets with the President of Cuba, has money in the Vatican, and confesses his sins to a Pope. Michael was insulated throughout his childhood and criminal career. If Tony gets in trouble, he has to get out of it himself, or with the help of a handful of low-level operatives.
Michael is the family rebel, risking his life and getting medals for strangers. He also gets to be both the prodigal son and the dutiful son. He gets the fatted calf and pays the piper. He even tips the baker’s helper for the effort. Michael comes back to both of his families, crime and birth, with a vengeance. He is there for his father the moment he is needed. Michael is the better family man. Tony’s mother is ashamed of him, and he completely ruins his sister’s wedding. Michael’s family means everything to him, and while he still manages to lose them, he actually maneuvers his two families well over rough waters for a very long run.  
Tony Montana is the rebel’s rebel. Even before he tosses off his bandana at the dishwasher job to make a quick score, we knew. He was born bad, in the cinematically good way. This also makes Montana a natural at crime. In The Godfather, Michael has it in his blood as a Corleone, but has his heart set on college, a straight career, and a shot to bring his whole family into the American Dream, which for Montana only exists as a wet dream.
Tony never gets past the hormonal teenage phase of his love of America. He wants to love his new country to death. He is turned on by the dream. He wants to take it. Not earn it. No foreplay necessary, as he claims his latest victim’s wife as his own.
Managerial Skills
Michael is pretty good with his underlings, when he’s not having them garroted on the way to an airport or advising them to slit their wrists in a bath. He promises Clemenza he can have his own family once the Corleones relocate to Las Vegas. He lets Joe Zaza (Joe Mantegna) get away with murder as the guy he sets up to run his old territory in The Godfather, Part III. Michael doesn’t keep turncoats like his trusted caporegime Tessio (Abe Vigoda) around for old times’ sake, and he doesn’t suffer fools at all. It may seem he cuts Tom Hayden (Robert Duvall) loose a little fast, and without warning or due cause. But if he was a wartime consigliere, he would have seen it coming.
While Tony Montana may have a competitive and fast-tracked entry program for new workers (“hey, you got a job”), he’s also the guy who shoots his right-hand man Manny for marrying his sister. Tony exacts a brutal and dangerous revenge for the death of his friend Angel Fernandez in the Miami chainsaw massacre, but doesn’t lift a finger when his cohort Omar Suarez (F. Murray Abraham) is hanged to death from a helicopter by drug lord Alejandro Sosa (Paul Shenar). Michael does have a tendency to have his soldato kiss his ring, but he’s not entirely a .95 caliber pezzonovante.
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Scarface: Where Tony Montana Went Wrong
By Tony Sokol
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The Godfather Coda: The Death of Michael Corleone Proves a Little Less is Infinitely More
By Tony Sokol
One of the most important skills a boss must exhibit is how to delegate, and Corleone is a minor Machiavellian master at his delegation. He whispers orders from behind closed doors. Tony is more hands-on. The only reason he tells Manny to “kill that piece of shit” Frank is because he’s already humiliated his former boss into a shell of a real man.
Montana is in the trenches with his soldiers and sets standards by example. He shoots a guy on a crowded Miami street in broad daylight. Montana is a born triggerman and only reluctantly delegates the duty. He has 10 bodyguards when Sosa men raid his mansion fortress. He takes the invading force with one little friend, an M16A1 rifle with a customized grenade launcher. But it sure doesn’t help the employees getting murdered outside.
A Handle on Finances
We don’t know what kinds of criminal activities the Corleone family were involved in between 1958 and 1979. Still, Michael had proven himself a traditionalist and a bit of a prude, so he spends most of his career shaving his take from harmless vices and avoiding drugs, which he sees as a dirty business. But through whatever means, by The Godfather, Part III, Michael has earned enough capital to buy himself out of crime.
Michael gambles successfully on Wall Street, keeps the Genco olive oil company going, and invests in hotels, casinos, and movie studios. He’s got to be pulling in a billion dollars a year in legitimate business. He makes enough to pad the coffers of the Vatican, and his share of Immobiliare stocks pulls in another $1 billion.
Tony looks like he’s earning about $15 million a month. But it doesn’t look like he puts much stock in his future. He makes no investments, only purchases. His only visible holding is the salon his sister works in. But we also have to take into account that he built his empire from scratch. Michael inherited his. And while the head of the Corleone family can blackmail a U.S. senator with a tragic sex scandal, Montana fares no better than Al Capone with tax evasion.
Who Would Win in a Mob War?
Scarface is as violent as the 1932 Howard Hawk original. Blood is a big expense, and 42 people are killed in the 1985 film. It came out amid other over-the-top action blockbusters like First Blood and the contemporary reality of the South American drug trade. So, it would seem, the film has far more violence. But they are easily matched.
The Godfather has a horse’s head, Scarface has a chainsaw. Michael’s brother Sonny (James Caan) gets machine gunned to smithereens at the toll booth, Tony blows the lower limbs off his would-be assassins at a nightclub. Omar is lynched in a chopper, the upper echelon of the mob is taken out by helicopter fire in The Godfather, Part III. Tony and Michael each get to kill a cop.
Both mob figures survive assassination attempts. Michael loses his wife Apollonia in Sicily in a car bombing meant for him. He also avoids the trap Tessio sets at the meeting with Emilio Barzini (Richard Conte), on his turf, where Michael “will be safe.” Tony lives through his initial professionally ordered hit, as well as being saved by Manny from certain death by chainsaw.
While Michael Corleone is able to take care of Barzini, Victor Stracci, Carmine Cuneo, and Phillip Tattaglia – the leadership of the five families – at the end of The Godfather, Tony Montana can only put up a good fight. The Corleone family would win in a protracted war against Montana’s cartel, but there is a possibility Tony would have outlived Michael while the battles raged. Expert swordsmen aren’t afraid to duel the best in the field, but they’re scared of the worst. 
As far as crime tactics and strategic villainy, Michael Corleone plays a game of chess. Tony Montana plays hopscotch. He wins by skipping cracks in the street, but he only rises as far as the pavement.
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toughnessemperor · 5 years
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me: i wonder if my mafia fixation annoys my mutuals
also me: *posts about joey gallo’s war against profaci and colombo and how he was clearly justified in killing joe colombo
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mafiamadness · 2 years
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Colombo Crime Family
The Colombo criminal family is the youngest of the "Five Families" of the American Mafia in New York City, having been created in 1928 by Joe Profaci. Carmine Persico was noted for leading the family through three civil wars. Conflict, as well as countless convictions and betrayals, shattered the Colombo family, making it the weakest of the Five Families.
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jessietutai · 5 months
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Crazy Joe Gallo Declares War on Joe Profaci - The First Colombo Family War
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straightened-out · 2 years
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Joseph Gallo (April 7, 1929 – April 7, 1972), also known as "Crazy Joe", was an Italian-American mobster of the Colombo crime family of New York City. In his youth, Gallo was diagnosed with schizophrenia after an arrest. He soon became an enforcer in the Profaci crime family, later forming his own crew which included his brothers Larry and Albert. Gallo started as an enforcer and hitman for Joe Profaci in the Profaci crime family. He ran floating dice and high-stakes card games, an extortion racket, and a numbers game betting operation. Gallo's headquarters was an apartment on President Street in Brooklyn, dubbed "The Dormitory", where he allegedly kept a pet lion named Cleo in the basement. Within a few years, Gallo secretly owned several Manhattan nightclubs and two sweat shops in the Garment District. Author Jimmy Breslin's 1969 book The Gang That Couldn't Shoot Straight was a fictionalized and satirical depiction of Gallo's war with the Profaci family. It was made into a 1971 feature film with Jerry Orbach playing Kid Sally Palumbo, a surrogate for Gallo. Gallo is the main character in Bob Dylan's biographical, 12-verse ballad "Joey". The song appears in Dylan's 1976 album Desire. On April 7, 1972, around 4:30 a.m., Gallo and his family entered Umbertos Clam House in Manhattan's Little Italy to celebrate his 43rd birthday. It was a big mistake as he was recognized instantly and calls went out, within minutes gunmen walked into the restaurant and shot Joey 20 times as he was eating with his family. Surprisingly no one else but Joey and his bodyguard (Pete the Greek) were hit, and Joey was the only fatality. And that’s the legend of “crazy Joe” #crazyjoe #joegallo #blondie #joetheblonde #gallocrew #profaci #profacicrimefamily #colombofamily #colombocrimefamily #kidblast #joeprofaci #joecolombo #italian #bobdylan #jimmybreslin #thegangwhocouldntshootstraight #umbertos #littleitaly #theirishman #franksheeran #carminethesnake #carminepersico #thesnake #schizophrenia #mafia #gangster #truecrime #straightenedout (at North Phoenix, Phoenix) https://www.instagram.com/p/CXeKUYdvCk9/?utm_medium=tumblr
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lignes2frappe · 4 years
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QUI ÉTAIT NICKY BARNES, LE PLUS FLAMBOYANT DE TOUS LES GANGSTERS ?
Réputé intouchable du temps de sa splendeur, sa légende plane toujours dans les rues d'Harlem...
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De tous les trafiquants d’héroïne des années 60/70, Nicky Barnes était sans conteste celui qui soignait le plus son allure.
Outre sa flotte de voitures de luxe et ses multiples propriétés immobilières réparties aux quatre coins de New York, lorsque les autorités ont saisi ses biens à la fin des années 70, elles ont mis le grappin sur une collection de 200 costumes de marque, 100 paires de chaussures sur mesure et une cinquantaine de manteaux de fourrure.
S’il est celui qui a inspiré le personnage de Nino Brown dans New Jack City, plus encore que son concurrent direct Frank Lucas dont la biographie a été abondamment romancée dans American Gangster, Barnes aurait mille fois mérité son propre film.
Et ce d’autant plus qu’entre son ascension aussi spectaculaire qu’immorale et sa chute vertigineuse commanditée directement par le président des États-Unis, il y a de quoi raconter.
« Un produit de son environnement »
Né le 15 octobre 1933 à Harlem, Leroy Nicholas Barnes a beau être enfant de chœur dans ses jeunes années, cela ne l’empêche pas de se détourner très vite du droit chemin sitôt en âge de faire des bêtises.
Arrêté pour la toute première fois à 10 ans pour cambriolage, il quitte l’école avant le lycée, menace son père avec un flingue lors d’une engueulade, vole des voitures à l’occasion et commence à se shooter.
Dealeur à la petite semaine pour payer sa consommation, il est arrêté en 1965 puis envoyé en prison.
De là, son destin bascule.
Non seulement une fois entre quatre murs il réussit à se sevrer une bonne fois pour toute grâce au programme de désintoxication proposé, mais en parallèle il fait la connaissance du mafieux Joseph 'Crazy Joe' Gallo.
Condamné en 1961 à 10 ans pour extorsion, l’ancien homme fort de la famille Profaci est l’un des premiers à comprendre tout le bénéfice qu’il est possible de tirer en s’associant avec des personnes de couleurs pour écouler de la drogue dans leurs quartiers, là où ses congénères refusent encore catégoriquement de conclure de près ou de loin ce genre d’alliance.
C’est ainsi qu’après avoir sympathisé avec Barnes, il décide de lui fournir un avocat digne de ce nom pour le faire libérer au plus tôt et se servir ensuite de lui comme son bras droit sur ces territoires.
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Fort des enseignements de Gallo et de son expérience d’ancien junkie, une fois dehors, Nicky Barnes monte sans tarder sa propre équipe.
Ayant désormais accès à des stocks quasi illimités d’héroïne, il choisit de revendre cette dernière la plus pure possible. Sa petite idée ? Laisser à ses clients la possibilité de la couper afin de la revendre et provoquer une explosion simultanée de l’offre et de la demande... et de ses profits.
Loin de jouer la carte de la discrétion, Barnes vit alors sa vie de nouveau riche au grand jour, quand bien même il n’oublie pas de faire preuve de gestes de générosités savamment calculés (distribution de dindes à Thanksgiving, paiements de factures de santé...).
Dans la continuité des figures publiques afro-américaines qui émergent à cette époque sur la scène politique ou culturelle, il a beau empoisonner sa communauté dans les grandes largeurs, il incarne à sa manière un modèle de réussite sociale – comme Lucas, Barnes se justifie en arguant qu’il ne fait que donner aux gens ce qu’ils veulent.
Ou pour citer l’ancien patron de Roc-A-Fella Dame Dash qui a grandi dans le Harlem des années 70 bercé par les récits de ses exploits : « Vous devez comprendre que chez nous les héros sont ceux qui ont les plus grosses caisses, le plus d’oseille, les plus jolies filles, ceux qui ont les plus de style. Et Barnes, il avait tout ça. »
[Dans le rap son nom est d’ailleurs référencé à foison, qu’il s’agisse de Shyne, Loon, Nas, Cam’ron et tant d’autres.]
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La mafia black
Bien décidé à atteindre les sommets, il crée ensuite de toutes pièces Le Conseil (The Council), un consortium du crime qui regroupe en son sein les sept plus grands trafiquants noirs d’Harlem – Joseph ‘Jazz’ Hayden, Wallace Rice, Thomas ‘Gaps’ Foreman, Ishmael Muhammed, Frank James ainsi que son ancien chauffeur et protégé, Guy Fisher.
Modelé sur l’organigramme interne de la mafia (chacun de ses membres se voient attribuer un secteur et des effectifs), Le Conseil ambitionne de centraliser le deal d’héroïne afin de réguler les prix et de prévenir les conflits.
Sa devise ? « Treat my bother as I treat myself »
Là encore, les résultats ne se font pas attendre, tant et si bien que l’organisation étend rapidement ses activités bien au-delà de l’État New York (New Jersey, Pennsylvanie, Arizona, Canada...) pour atteindre un chiffre d’affaire annuel estimé à plus de 70 millions de dollars !
Évidemment, cette activité nouvelle ne passe pas inaperçue auprès des autorités.
Dans leur collimateur, Nicky Barnes est ainsi fréquemment arrêté, ce qui ne l’empêche pas à chaque fois de s’en sortir sans le moindre début de procès.
Flambeur invétéré en public, il n’en oublie pas de blanchir son argent dans les règles de l’art en investissant dans un maximum de commerces (laveries, concessionnaires automobiles, agences de voyages, restaurants...) au point de rendre ses revenus intraçables.
Et pour ce qui est des accusations d’homicide, de corruption ou de port d’arme, toutes se terminent irrémédiablement en queue de poisson, entre disparitions des preuves et témoins subitement frappés d’amnésie – quand ces derniers ne se volatilisent pas purement et simplement du jour au lendemain.
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Jimmy Carter s’en mêle
Auréolé d’un sentiment de toute-puissance, malgré une énième enquête menée à son encontre, Nicky Barnes accepte de faire la couverture du New York Times Magazine le 5 juin 1977.
Vêtu d’un costume en jean, d’une cravate rouge blanche bleue et de ses éternelles grosses lunettes seventies, il se voit accoler du fameux surnom « Monsieur Intouchable », tandis que le sous-titre fait écho à l’arrogance de sa pose : « La police affirme qu’il est très certainement le plus gros dealeur d’Harlem. Mais peut-elle seulement le prouver ? »
Si le move ne manque pas d’un certain panache, à trop oublier que les gangsters marchent en silence, il signe la fin de la partie pour Barnes.
Publiée un dimanche, ladite couverture échoue en effet le jour même sur le bureau du président Jimmy Carter. Prenant extrêmement mal cet acte de défiance, dès le lundi matin la Maison Blanche réclame au Département de la Justice que tous les moyens soient immédiatement mis en œuvre pour le faire tomber.
Disposant d’un appareil judiciaire entièrement dévoué à cette cause, il ne faut alors pas plus de six mois au procureur général de Manhattan Robert B. Fiske Jr. pour traduire en bonne et due forme Barnes, 45 ans, devant un tribunal.
Et quand vient l’heure du verdict, le 19 janvier 1978, un jury dont l’identité des membres est exceptionnellement gardée secrète par mesure de sécurité le condamne à la prison à perpétuité sans possibilité de remise en liberté.
Incarcéré dans la foulée dans un complexe pénitencier de l’Illinois, quatre années s’écoulent sans que Barnes ne fasse parler de lui.
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Snitch !
Reste que du fond de sa cellule, l’ancien roi des rues d’Harlem ne peut s’empêcher de ruminer sa gloire passée, d’autant plus que ses anciens « brothers » s’accommodent tous très bien de son absence.
Passe encore qu’ils se soient empressés de faire main basse sur son empire ou qu’ils aient opportunément arrêté de lui payer ses frais d’avocats, mais lorsque Barnes apprend que son ancienne compagne et mère de ses deux filles Thelma Grant entretient une liaison avec Guy Fisher, c’est peu dire qu’il voit rouge.
Ironiquement, lui qui aux affaires se montrait des plus intransigeants avec les balances et supposées balances (son procès a révélé son implication dans 9 différents meurtres) décide de ce pas de s’en aller coopérer pleinement avec le gouvernement.
Officiellement « dévoré par la culpabilité », il entreprend de se venger dans les grandes largeurs.
Sans surprise, la nouvelle ne plaît guère au Conseil qui supposément réplique en faisant assassiner par balles son ancienne maîtresse Shamecca (qui était un peu plus que sa maîtresse puisque née Brown, elle se faisait appeler Barnes depuis quelques années).
Cet avertissement ne freine cependant en rien la détermination Barnes, bien au contraire.
Quand bien même il doit se rendre cagoulé à la cour, il témoigne à la chaîne contre tous ceux qui ont eu le malheur de croiser son chemin.
En quelques mois ce sont ainsi une cinquantaine de procédures qui sont enclenchées et 109 personnes qui sont condamnées (dont Thelma Grant et Guy Fisher qui écopent respectivement de 10 ans et perpétuité), mettant à bas ce que la justice a appelé « le plus grand, le plus profitable et le plus vénal des réseaux de drogue newyorkais ».
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Une nouvelle vie
Devenu un détenu modèle, Nicky Barnes en profite pour passer l’équivalent du bac, donner des cours à ses petits camarades et participer à des concours de poésie. Il en profite également pour plaider sa cause auprès du juge pour service rendu.
Étonnamment, il trouve son soutien le plus fervent en la personne de Rudy Giuliani. Membre de l’accusation lors de son procès, le futur maire de New York (1994-2001) et champion de la politique de tolérance zéro estime qu’il mérite une grâce présidentielle, ne serait-ce que pour encourager un maximum de criminels à retourner leurs vestes.
Et c’est ainsi qu’en août 1998, après 21 ans derrière les barreaux, Nicky Barnes, 64 ans, intègre un programme de protection de témoin.
Relogé dans la région de Minneapolis sous une nouvelle identité façon Henry Hill dans Les Affranchis, il travaille à temps plein dans un supermarché et se présente à son voisinage comme un ancien businessman ayant fait faillite.
Autorisé à revoir ses filles, il envisage désormais les choses sous un angle bien différent : « C’est certain que j’aimerais avoir plus d’argent, mais pas à n’importe quel prix. Ce que je désire plus que tout c’est me lever tous les jours, aller au travail en voiture et être respecté par ma communauté. »
« Et puis au moins là je n’ai plus à regarder sans arrêt dans le rétroviseur pour voir si je suis suivi, ni à faire tourner le mixeur si je veux avoir une conversation dans ma cuisine. »
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Gangster Américain
Barnes finit toutefois par revenir sous les feux de l’actualité. Tout d’abord en publiant son autobiographie intitulée Mr. Untouchable en 2005 (provoquant là l’ire du gouvernement qui lève illico sa protection), puis, deux ans plus tard, en faisant l’objet d’un documentaire du même nom.
Interviewé dans le cadre de la campagne de promotion, à la question de savoir ce qui est pire d’être un informateur, il répond sans broncher : « Croupir en prison jusqu’à la fin de ses jours, peu importe qu’on vous prenne pour un ‘stand-up guy’ ou pas. »
Il faut dire qu’à mille lieux d’éprouver le moindre remord pour sa trahison passée, Barnes continue de garder la dent dure contre Fisher plus de 20 ans après les faits.
Cf. les dernières lignes de son livre dans lesquelles il incite le « prisonnier #05404-054 » comme il l’appelle à « se demander tous les jours jusqu’à [sa] mort si cela valait le coup de [lui] avoir fait à l’envers ».
Autre actualité, toujours en 2007, Nicky Barnes est interprété sur grand écran par Cuba Gooding Jr. dans le film de Ridley Scott... ce qui ne va pas sans provoquer son agacement.
D’une part, par ce qu’il a toujours considérer Frank Lucas et son crew comme des « country boys », et de l’autre, parce qu’il estime que des deux il est celui qui tenait la dragée haute.
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Malade d’un cancer, Leroy Nicholas Barnes décède en juin 2012 à l’âge de 78 ans. La nouvelle n’est cependant pas divulguée par les autorités et la famille par mesure de précaution.
Ironiquement, il faudra attendre sept ans et le décès de Lucas en mai 2019 pour que les médias en fassent état à l’occasion de papiers mettent en parallèle le parcours des deux hommes.
Publié sur Booska-p.com le 6 juillet 2020.
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elliscraddock · 4 years
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Here's 391st photo art that I create to celebrate the late member of Profaci Crime Family Joe Gallo birthday. He was murdered on his birthday in 1972. He was portrayed by the actor @sebastiancomedy in @martinscorsese_ film @theirishmanfilm. R.I.P. (at Harlem) https://www.instagram.com/p/B-qo96apTkP/?igshid=1ms0mdgpf9cws
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nikkei20000-blog · 5 years
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The Structure of the Mafia
Salvatore Maranzano began diving the cimrinal gangs into crime families in the 1930s during the short time he was ‘capo di tutti capi’ or ‘The Boss of Bosses’. However, that title died with him and the new leader, Lucky Luciano, decided having a ‘capo di tutti capi’ would cause too much friction between crime families. Instead he created ‘The commission’ which was a committee of 7 family bosses rather than an autocracy of one singular boss. These leaders were, Charlie Luciano, Vincent Mangano, Tommy Galiano, Jospeh Bonanno and Joe Profaci. Each Family followed a layout which outlined the roles and responsibilities within the family.
The Boss
The Boss is at the top of the tree making all major decisions and managing the income. He was the authority figure that managed any disputes. The boss tried to keep a low-profile and assigns and was assign an acting boss as a cover-up.
The Underboss
The second in command its he underboss, and the amount of power this position has varies. Some resolve disputes without involving the boss at all while some are seen as the next in line to the Boss title if the old boss going to jail or dies.
The Consigliere
Between the Boss and the underboss is the Consigiliere who is an advisor to the Boss. They make impartial decisions for the good of the Mafia. The Consigiliere doesn’t involve themselves in the dirty work of the criminal operations but still has the respect of the family.
Caporegime
The Caporegime can be referred to as the Captain of the family who manages their own group within the family and relies how much money they bring into the family. They are given a geographical area to operate within or a particular role to carry out.
Soldiers
These are the bottom tier family members who report to the Caporegime and carry out the orders of the family. How many soldiers and salary varies family to family. They are bodies which can easily get killed by rival gangs or go to jail.
Associates
Separate to the family itself are the associates who learn money enterprising on the criminal activity of the Mafia. They work with the mob and can still become part of the family if they prove their worth.
https://www.nationalcrimesyndicate.com/mafia-family-structured/
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jopwr9j-blog · 6 years
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"Friendships, connections, family ties, trust, loyalty, obedience-this was the 'glue' that held us together." These were the principles that the greatest Mafia "Boss of Bosses," Joseph Bonanno, lived by. Born in Castellammare del Golfo, Sicily, Bonanno found his future amid the whiskey-running, riotous streets of Prohibition America in 1924, when he illegally entered the United States to pursue his dreams. By the age of only twenty-six, Bonanno became a Don. He would eventually take over the New York underworld, igniting the "Castellammarese War," one of the bloodiest Family battles ever to hit New York City. Now, in this candid and stunning memoir, Joe Bonanno-likely a model for Don Corleone in the blockbuster movie The Godfather-takes listeners inside the world of the real Mafia. He reveals the inner workings of New York's Five Families-Bonanno, Gambino, Profaci, Lucchese, and Genovese-and uncovers how the Mafia not only dominated local businesses but also influenced national politics. A fascinating glimpse into the world of crime, A Man of Honor is an unforgettable account of one of the most powerful crime figures in America's history. A Man of Honor: The Autobiography of Joseph Bonanno Download Books On Tape For Free
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