Tumgik
#Julie Delporte
mmepastel · 5 months
Text
youtube
J’ai acheté ça pour ma nièce, je l’ai lu incognito avant de l’emballer. C’est bon, je peux lui offrir, c’est super. J’en avais juste entendu parler avec beaucoup d’éloges.
Doux, sensible, introspectif, profond.
Pour elle qui a du mal à rester en place, qui est un feu follet, ça va sûrement être une lecture étonnante, mais je pense que ça peut la toucher. Les interrogations sur soi-même, la voie que l’on choisit, la féminité, sont assez partagées dans la jeunesse qui s’attarde, je pense.
Les dessins aux crayons de couleurs sont très beaux, comme inachevés, croqués, mais ils sont aussi très forts, voire puissants. Le choc des couleurs, les contrastes. Le texte écrit à la main, au crayon aussi, donne un côté enfantin, qui contrebalance la gravité de certaines considérations.
Les paysages visités, les activités de Julie m’ont fait rêver : Finlande, Grèce, Montréal, poterie, dessin, lectures, rencontres autour de la figure centrale féministe et anti conformiste qu’était Tove Jansson, l’inventeuse des Moomins, peuple rigolo et inoffensif, plus subversif qu’il n’y parait.
J’ai envie d’en lire d’autres de Julie Deplorte du coup !
4 notes · View notes
pauline-lewis · 1 year
Text
I've been doing some whinning; now I'm doing some finding
Tumblr media
Au début du film de Davy Chou Retour à Séoul, l'héroïne explique comment on déchiffre une partition. Comme, justement, tout le monde a du mal à la déchiffrer, les gens autour de la table lui demandent "pourquoi, tu fais de la musique ?" Mais non, ce n'est pas pour cette raison qu'elle a envie de parler de partitions. Elle regarde ces inconnu·es avec un sourire en coin. Et c'est un peu à nous qu'elle parle, aussi. Alors vous voilà en territoire de fiction et vous allez essayer de me disséquer à la lueur de vos expériences, de vos précédentes lectures, de ce que vous connaissez de la vie. Si je parle d’une partition, vous allez penser que le film parle de musique. Eh bien essayez encore.
Les épiphanies chez elle ne sont jamais là où on les attend, ni dans ses relations, ni dans son rapport à ses parents biologiques. Ses joies, son énergie, ses colères, rien n'est exactement à l'endroit où on penserait les trouver. Et oui — c'est comme déchiffrer une partition. C’est ce qu’elle voulait nous dire : que si on regarde les notes une première fois on perdra les subtilités, le rythme, l'émotion.
Perdue dans mes projets multiples une copine d'écriture me disait : un jour tout cela fera sens. Là où moi, le nez dans ma vie, je ne voyais que des fragments irréconciliables. Alors le film est cette partition, on s'étonne, on s'agace, on s'émeut. Et à la fin, on joue la musique juste comme il faut. Et la compréhension de tout ce qui a précédé, de cet incompréhensible chaos de l’existence dans toutes ses subtilités, son rythme, son émotion, fait naître une émotion rare.
Sur un autre sujet, ce mois-ci j'ai eu beaucoup de choses à lire pour le travail mais je me suis aussi embarquée dans de très chouettes BD que je m’en vais vous recommander chaleureusement. Comme j'ai un sens absolu du timing je vous en parle après Angoulême !
Tumblr media
La vie est une corvée de Salomé Lahoche (éditions Exemplaire)
Comme 90% des gens que je suis sur Instagram (si j'en crois leurs partages en story) je suis très fan de Salomé Lahoche, de son humour un peu noir, de son ironie mordante, de ses dessins hyper colorés et de son emploi de mots comme “ma couillasse”. J'aime rire avec elle de toutes les énormes corvées de la vie comme les gens qui te jugent sur ton signe astrologique et les règles. J’aime qu’elle soit cette voix de la procrastination et d’un goût éternel pour l’humour potache.
Pour vous dire le niveau de louse de janvier que devait remonter cette BD, je l’ai lue en attendant dans ma voiture sur un parking. Et je rigolais toute seule. Suivez-la donc sur Instagram mais aussi achetez son livre pour qu'elle gagne sa vie et qu'elle puisse faire plus de BD que je lirai sur le parking dans ma voiture. J'en ai besoin.
Tumblr media
Corps vivante de Julie Delporte (éditions Pow pow)
Quiconque me connaît un minimum sait que j'adore le travail de Julie Delporte. Je ne dis jamais ce genre de choses en vain mais ses BD ont vraiment changé ma vie. Pour leur fond évidemment, mais aussi pour la forme, pour cet exercice de l'intime qu'elle réussit avec une douceur et une force qui m'inspirent énormément. Bref, chacune de ses sorties est un événement incroyable dans mon petit univers mental.
Son dernier livre, Corps vivante raconte sa sortie “tardive” (à la trentaine) de l'hétérosexualité : sa décision, ses explications, ses premières fois avec des femmes, tout l'univers que cela lui ouvre, toutes les déflagrations que cela crée en elle. La manière dont cela changer son rapport au monde et aux autres. Comme toujours chez Julie Delporte on croise beaucoup d’artistes qu’on aime beaucoup : Chantal Akerman, Tove Jansson, Courtney Barnett. Et elle a cette manière d'ouvrir en peu de mots des univers infiniment profonds.
À côté de ses dessins d'ailleurs, elle laisse sa palette de couleurs au crayon et on a l'impression qu'elle nous montre qu'avec peu de choses on peut faire de l'infiniment beau (parce que ses dessins sont sublimes). Qu’avec quelques couleurs, on peut faire des variations bouleversantes. Et il en va de même avec ce corps qu'elle nous raconte : elle le réarrange, elle le repense, elle le réexplore, elle le transforme. Son histoire n’est pas linéaire mais elle est faite de retours en arrière, la narration nous raconte tout ce qu’il faut pour sortir d’une société patriarcale et normative. Comment s’imaginer autrement dans une société qui ne nous montre que les mêmes images, encore et encore ? "Mon histoire de lesbienne tardive résume bien qui je suis, écrit-elle, — je n'ai été qu'adaptation aux autres, au monde hétérosexuel, au monde sexuel...".
J'ai évidemment aimé cette histoire politique de lesbianisme (qui passe par la découverte des écrits de Monique Wittig ou Adrienne Rich mais aussi d’artistes lesbiennes et de films comme Desert Heart ou Go Fish) mais aussi la continuité d'une pensée abordée dans sa précédente œuvre Décroissance sexuelle sur les traumas et sur la possibilité de repenser nos rapports, de demander de la tendresse, de décroître dans tous les domaines.
Et puis tout cela passe aussi par ses dessins qui racontent une histoire bien à eux. En parallèle de ses textes on repense nos corps et on s'imagine en minéraux, en fleurs, en paysages. Le corps n’est plus une prison. Il y a toujours chez Julie Delporte un désir de se réintégrer dans la nature qui m’émeut beaucoup. Et vraiment, que ce magnifique livre est précieux.
Tumblr media
Devenir de Joanna Folivéli (éditions Deux Points)
Cette BD de Joanna Folivéli (qui a existé grâce à un crowdfunding mais peut toujours se trouver en ligne sur le site de ses éditrices) parle elle aussi de se réinventer, de se réintégrer dans la nature.
La BD se compose de plusieurs histoires courtes dans lesquelles on retrouve le trait très poétique et juste de Folivéli. Elle y parle beaucoup de transidentité, de rapport au père (même si tout est toujours abordé de manière oblique, par métaphores), d'être une mauvaise herbe en opposition avec le jardin de Versailles trop rangé et sage, d’amitié, d’un amour vibrant et parfois destructeur. Son travail me donne cette sensation d'inventer une mythologie pour les femmes trans, une imagerie qui vient puiser dans le passé (on y retrouve beaucoup de motifs classiques qu'elle emmène dans des endroits toujours inattendus) tout en étant férocement nouvelle.
Elle nous donne des images pour repenser le monde et c'est vraiment une illustratrice que j'ai hâte de suivre ces prochaines années. Son trait, son écriture, sa sensibilité sont pleins de promesses.
Tumblr media
All the Sad Songs de Summer Pierre (éditions Même pas mal, traduit de l’anglais par Annick Evrard)
Comme pour beaucoup de gens, la musique a une place capitale dans ma vie. La musique du passé, celle du présent, celle que j'écouterai demain, tout cela vit en moi dans cet énorme jukebox mental (qui pourtant s'acharne à me coller des chansons débiles dans la tête un jour sur deux). Alors le début de la bande dessinée de Summer Pierre m'a évidemment beaucoup émue. Elle part dans son sous-sol à la recherche de ses compil-K7.
Chacune raconte une histoire différente de sa vie, elle y a caché plein de trésors. Alors elle nous emmène avec elle pour revivre en musique ses relations amoureuses, sa découverte de PJ Harvey ou de Hole (et du féminisme), ses premières scènes ouvertes folk dans le Massachusetts... Et puis parfois elle raconte sa rencontre avec une chanson, comme lorsqu'un de ses amis reprend Just Like Heaven et elle réussit en mots et en image de raconter ce sentiment pourtant tellement fragile et subtil de tomber amoureux·se d'une musique. Ces pages-là resteront avec moi pour sûr. Au fil des chapitres, le ton devient de plus en plus sombre, elle aborde ses traumas et ses blocages, toujours en musique.
Une très belle histoire sur la musique, sur la vie, et sur la manière dont elles s'accompagnent et se répondent.
Tumblr media
Madones et putains de Nine Antico (éditions Aire Libre)
J'adore Nine Antico, son écriture, son trait, sa manière de raconter des histoires... Ici, elle plonge dans trois destins tragiques qui se répondent. Trois récits de femmes aux prénoms de saintes qui se heurtent au monde cruel des hommes dans l'Italie du XXe siècle. Elle ajoute à ces trois histoires de trois femmes fascinantes des éléments fantastiques très inattendus qui appuient encore leur noirceur et leur étrangeté. Il y a un petit côté réalisme horrifique que j'ai adoré.
Son trait est comme toujours absolument sublime, un noir et blanc de charbon qui, je trouve, fait quelque chose de très intéressant sur le sujet de la représentation des violences faites à ces femmes : elle les montrent sans les appuyer. Il y a quelque chose dans son dessin qui glace parfois jusqu’à l’os mais qui rend aussi ces femmes très vivantes. Et puis il a des images hantées : les squelettes des catacombes, les visages qui hurlent jusqu'à se déformer, la coulée rouge de cadavres qui se déversent sur Naples, la victime de la mafia qui remonte le long de la page de son cercueil à la surface... La virtuosité du dessin n'est jamais gratuite, tout a un sens sur chaque case et cette BD m'a vraiment éblouie.  
Eeeet si vous avez lu jusqu'à là, j'ai fait une petite playlist en janvier, elle est chouette (mais je ne suis pas objective, je partage la passion de Summer Pierre pour mes mixtapes) et elle est ici !
5 notes · View notes
lesherbesrouges · 8 years
Photo
Tumblr media
Moi qui marche à tâtons dans ma jeunesse noire. récit Roxane Desjardins Les Herbes rouges, 2016
Couverture : Julie Delporte
2 notes · View notes
letyourwordsliveon · 4 months
Text
"She hadn't learned what she wanted from love, nor what a boundary was. She was surviving."
— Portrait of a Body by Julie Delporte, Helge Dascher (Translator), Karen Houle (Translator)
0 notes
therainbowfishy · 4 months
Text
Tumblr media
Books read in November & December 2023
THE WOLF SUIT by Sid Sharp
THE BOOK OF LOVE by Kelly Link
THE PUPPETS OF SPELLHORST by Kate DiCamillo, illustrated by Julie Morstad
LITTLE ONES by Grey Wolfe LaJoie
SHARKS IN THE RIVERS by Ada Limón
MONSTRILIO by Gerardo Sámano Córdova
JOY IS THE JUSTICE WE GIVE OURSELVES by J. Drew Lanham
WORK-LIFE BALANCE by Aisha Franz
GLACIERS by Alexis M. Smith
THE GIRL WHO BECAME A RABBIT by Emilie Menzel
PORTRAIT OF A BODY by Julie Delporte
THE ROSEWOOD HUNT by Mackenzie Reed
14 notes · View notes
tworegimesof · 4 months
Note
Hi I read Near to the Wild Heart by Clarice Lispector because of your fic Roses in a Flatbed lol and I loved it! Both the book and the fic :) Just wondering if you have any other book recs
Hi! Thank you for reading one of my oldest stories, and I am honored that it inspired you to pick up Clarice! I love her very much. I’ve read and enjoyed quite a few of her books—The Hour of the Star, Agua Viva, The Passion According to G.H., A Breath of Life, The Apprenticeship or the Book of Pleasures—and I am working my way through Too Much of Life. All the above books I recommend. 
Now, for other books: I both love and dread giving recommendations, because I care too much about what my tastes say about me, and I also struggle to curb my impulse to list every book I have remotely liked in recent memory. 
Below are my list of recommendations, in no particular order. What they all have in common is that they are written by women, and they all changed my brain chemistry for the better. 
Northwood: A Novella by Maryse Meijer 
This Woman’s Work by Julie Delporte
Walking Through Clear Water in a Pool Painted Black by Cookie Mueller 
Cursed Bunny by Bora Chung
The Pisces by Melissa Broder 
We Have Always Lived in the Castle by Shirley Jackson
I Who Have Never Known Men by Jacqueline Harpman
Winter in Sokcho by Elisa Shua Dusapin
The Ballad of the Sad Cafe by Carson McCullers  
A few of these books have content that could be upsetting, so check Storygraph or Goodreads before taking them out at the library or purchasing. Thanks for dropping by and happy reading! 
8 notes · View notes
eternelle-chenille · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Corps vivante, Julie Delporte (2023)
11 notes · View notes
coings · 9 months
Text
Tumblr media Tumblr media Tumblr media
JULIE DELPORTE PTN
2 notes · View notes
swedesinstockholm · 1 year
Text
26 février
je me suis forcée à aller à une lecture de poésie à rile* cet après-midi mais bof c’était pas terrible. la poétesse a dit bon je vais pas vous lire de textes trop lourds je vais juste lire les légers comme ça vous pourrez rigoler. ce besoin toujours de vouloir ménager le moral des gens avec ses bagages tragiques. j’attendais que ça commence assise sur un tabouret instable avec le livre sur monique wittig d’émilie notéris pour voir si je le prenais ou pas, parce que la débile profonde que je suis a proposé à e. d’écrire un texte sur ma relation avec le travail de wittig pour la soirée de lancement de leur nouvelle revue queer qui célèbre les vingt ans de sa mort et les cinquante ans de la publication du corps lesbien et je sais pas pourquoi j’ai dit ça parce que j'y connais pas grand chose à monique wittig et en plus j’aime pas sa poésie? elles m’ont proposé de lire des poèmes aussi mais mes poèmes lesbiens c’est toujours moi qui me consume de désir toute seule dans mon coin et qui déclare ma flamme à une fille indisponible à travers l’écriture.
j’aimerais écrire un long texte sur toute l’histoire de ma lesbianité. comme corps vivante de julie delporte que j’ai feuilleté cet après-midi chez tropismes, j’aurais tant aimé l’acheter mais les romans graphiques coûtent trop cher. elle y raconte comment elle est devenue lesbienne un peu sur le tard et pourquoi c’est arrivé si tard, qu’elle se forçait à aimer les garçons pour ne pas être seule, pour être aimée, qu’elle a été victime d’inceste quand elle était petite et que son moi petite avait tellement honte qu’elle ne se sentait pas digne d’être aimée. elle dit que “les autres ne sont pas que l’amour et la reconnaissance, ils sont, comme pour tous les mammifères, la chaleur et la nourriture. la survie.” elle dit que son hétérosexualité, c’était de la survivance. preuve, une de plus s’il en faut, que je ne suis qu’à moitié vivante. c’est peut être pour ça que je tombe amoureuse à tout rompre, c’est de la survie. mais bof ça marche pas trop, ça me donne ni chaleur, ni nourriture. enfin si, hier soir dans le studio de danse avec laura j’avais tellement chaud que j’ai du poser mon pull sinon je partais en flammes. elle s’est changée au moins quinze fois devant moi, j’ai vu ses seins, ses abdos, ses jambes de trente mille kilomètres, sa peau légèrement relâchée par l’âge, mais juste un peu. dans son jogging adidas de danseuse et son sweat informe. sur ses talons aiguilles. elle m’a un peu parlé français mais elle a dit qu’elle avait jamais l’occasion de s’entraîner parce qu’elle avait pas d’ami.es francophones. elle était assise par terre en train de ranger ses trucs et elle m’a dit ça en levant les yeux vers moi mais j’ai pas relevé puisque j'habite même pas ici. par contre dès que je déménage à bruxelles je lui propose mes services d’amie francophone.
peut être que je devrais juste arrêter de me regarder le nombril dans mon journal et consacrer tout le temps gagné à me cultiver, à m’informer et à entretenir une vraie pratique artistique. une pratique artistique active. hier soir soir on parlait de magdalena avec laura, elle était en train de travailler dans un studio à l’étage d’en dessous, elle vient de recevoir une bourse de recherche pour développer... quelque chose. je crois qu’elle travaillent sur un truc ensemble. elle me racontait qu’à chaque fois qu’elle la regardait danser pendant les impros du workshop elle avait envie de la toucher pour expérimenter des trucs. moi quand j’ai envie de toucher quelqu’un c’est parce que je manque d’amour et d’affection et ça prend toute la place. je veux plus de professionnalisme et d’ambition dans ma vie. plus d’action et de discipline. quand magdalena m’a présentée pour mon numéro de stand-up elle a dit she sees and hears much more than any of us. les gens disent toujours ça de moi parce que je suis timide et taciturne mais c’est pas vrai, je vois rien du tout, ou alors je vois des choses qui n’existent pas, des choses que je suis la seule à voir, ça oui.
laura m’a fait perdre toute ma confiance en moi hier. elle m’a tout pompé, je me suis aplatie, ratatinée sur moi-même comme une bouée dégonflée, je me suis laissée engloutir. quand elle a débriefé son solo avec ses deux amis (je me contentais de hocher la tête en silence) elle disait qu’à partir du moment où elle faisait le truc des bisous aux membres du public elle savait qu’elle les avait dans sa poche, ça marche toujours, elle connaît son pouvoir de séduction, elle sait qu’elle est drôle, elle l’a dit, i know i’m funny. je me demande ce qu’elle s’est dit quand elle m’a vue rougir. quand je suis rentrée la lune était en forme du sourire du chat d’alice au pays des merveilles et tout le long du trajet j’avais l’impression qu’il se moquait de moi. à chaque fois que je levais la tête je me sentais ridicule. j’avais pris mon journal dans mon sac, au cas où, ça me rassure de l’avoir avoir moi, et je me disais que c’était un peu comme si je l’emportais partout avec moi pour qu’il enregistre tout ce qu’il m’arrive. dans ma réalité alternative de hier après-midi, un des premiers trucs auquel j’ai pensé, c’était à son potentiel narratif. et puis quand je suis ressortie de ma réalité alternative, aussi rapidement que j’y étais entrée, mon journal dans mon sac me réconfortait, parce qu’il était là à attendre sagement que je transforme tout ça en mots, en phrases, en histoire. j’essayais de me raccrocher à l’humour aussi. j’ai écrit à m. que je pourrais en faire un numéro de stand-up, pour rigoler, et puis je me suis demandé où se situaient les limites de l’humour, ou du pouvoir de l’humour à atténuer la souffrance. parce que même si m. a dit bon ben ça arrive, moi je trouve que ça reste tragique. tragique et hilarant en même temps.
5 notes · View notes
beyondthespheres · 1 year
Photo
Tumblr media Tumblr media Tumblr media Tumblr media
Corps vivante - Par Julie Delporte - Ed. PowPow
1 note · View note
bookclub4m · 1 month
Text
Episode 192 - Non-Fiction Graphic Novels & Comics
This episode we’re discussing the format of Non-Fiction Graphic Novels & Comics! We talk about what we even mean when we say “non-fiction,” comics vs. graphic novels, art vs. writing, memoirs vs. other stuff, and more. Plus: It’s been over 365 days since our last gorilla attack!
You can download the podcast directly, find it on Libsyn, or get it through Apple Podcasts or your favourite podcast delivery system.
In this episode
Anna Ferri | Meghan Whyte | Matthew Murray | Jam Edwards
Join our Discord Server!
Things We Read (or tried to…)
Moi aussi je voulais l'emporter by Julie Delporte
This Woman's Work by Julie Delporte, translated by Helge Dascher and Aleshia Jensen
Sông by Hài-Anh and Pauline Guitton
Kimiko Does Cancer by Kimiko Tobimatsu and Keet Geniza
Why I Adopted by Husband by Yuta Yagi
The Art and Life of Hilma af Klint by Ylva Hillström, translated by Karin Eklund
Go to Sleep (I Miss You): Cartoons from the Fog of New Parenthood by Lucy Knisley
Nuking Alaska: Notes of an Atomic Fugitive by Peter Dunlap-Shohl
My Brain is Different: Stories of ADHD and Other Developmental Disorders by Monzusu, translated by Ben Trethewey
The Comic Book Guide to Growing Food: Step-by-Step Vegetable Gardening for Everyone by Joseph Tychonievich and Liz Kozik
Other Media We Mentioned
Fun Home by Alison Bechdel
Fun Home (musical) (Wikipedia)
Maus by Art Spiegelman
Persepolis by Marjane Satrapi, translated by Mattias Ripa
Ducks: Two Years in the Oil Sands by Kate Beaton
Understanding Comics by Scott McCloud
The Essential Dykes To Watch Out For by Alison Bechdel
Displacement by Lucy Knisley
Pedro and Me: Friendship, Loss, and What I Learned and Judd Winick
Melody: Story of a Nude Dancer by Sylvie Rancourt, translated by Helge Dascher
Kid Gloves by Lucy Knisley
The Mental Load by Emma
The Secret to Superhuman Strength by Alison Bechdel
What Is Obscenity?: The Story of a Good for Nothing Artist and Her Pussy by Rokudenashiko
Homestar Runner
Button Pusher by Tyler Page
Last of the Sandwalkers by Jay Hosler
Clan Apis by Jay Hosler
Ping-pong by Zviane
Dumb: Living Without a Voice by Georgia Webber
When David Lost His Voice by Judith Vanistendael
Blankets by Craig Thompson
Smile by Raina Telegmeier
Dog Man by Dav Pilkey
Sensible Footwear: A Girl's Guide by Kate Charlesworth
Links, Articles, and Things
Harvey Pekar (Wikipedia)
Joe Sacco (Wikipedia)
Japanese adult adoption (Wikipedia)
In the name of the queer: Sailor Moon's LGBTQ legacy
The Spectre of Orientalism in Craig Thompson’s Habibi
Cultural Appropriation in Craig Thompson’s Graphic Novel Habibi
35 Non-fiction Graphic Novels by BIPOC Authors
Every month Book Club for Masochists: A Readers’ Advisory Podcasts chooses a genre at random and we read and discuss books from that genre. We also put together book lists for each episode/genre that feature works by BIPOC (Black, Indigenous, & People of Colour) authors. All of the lists can be found here.
This Place: 150 Years Retold
Zodiac: A Graphic Memoir by Ai Weiwei with Elettra Stamboulis & Gianluca Costantini
Nat Turner by Kyle Baker
The Talk by Darrin Bell
The Best We Could Do by Thi Bui
I’m a Wild Seed by Sharon Lee De la Cruz
Messy Roots: A Graphic Memoir of a Wuhanese American by Laura Gao
Stamped from the Beginning: A Graphic History of Racist Ideas in America by Joel Christian Gill and Ibram X. Kendi
Wake: The Hidden History of Women-Led Slave Revolts by Rebecca Hall and Hugo Martinez
The 500 Years of Resistance Comic Book by Gord Hill
Good Talk: A Memoir in Conversations by Mira Jacob
The American Dream? A Journey on Route 66 Discovering Dinosaur Statues, Muffler Man, and the Perfect Breakfast Burrito: a Graphic Memoir by Shing Yin Khor
Banned Book Club by Kim Hyun Sook, Ryan Estrada, and Ko Hyung-Ju
In Limbo by Deb J.J. Lee
This Country: Searching for Home in (Very) Rural America by Navied Mahdavian
Mexikid: A Graphic Memoir by Pedro Martín
Monstrous: A Transracial Adoption Story by Sarah Myer
Steady Rollin': Preacher Kid, Black Punk and Pedaling Papa by Fred Noland
Citizen 13660 by Mine Okubo
Your Black Friend and Other Strangers by Ben Passmore
Kwändǖr by Cole Pauls
Worm: A Cuban American Odyssey by Edel Rodriguez
Power Born of Dreams: My Story is Palestine by Mohammad Sabaaneh
A First Time for Everything by Dan Santat
Persepolis: The Story of a Childhood by Marjane Satrapi
Grandmothers, Our Grandmothers: Remembering the "Comfort Women" of World War II by Han Seong-Won
Death Threat by Vivek Shraya and Ness Lee
Palimpsest: Documents From A Korean Adoption by Lisa Wool-Rim Sjöblom
Big Black: Stand at Attica by Frank "Big Black" Smith, Jared Reinmuth, and Améziane
Victory. Stand!: Raising My Fist for Justice by Tommie Smith, Dawud Anyabwile, and Derrick Barnes
The High Desert by James Spooner
They Called Us Enemy by George Takei, Justin Eisinger, Steven Scott, and Harmony Becker
Feelings by Manjit Thapp
The Black Panther Party: A Graphic Novel History by David F. Walker and Marcus Kwame Anderson
Now Let Me Fly: A Portrait of Eugene Bullard by Ronald Wimberly and Braham Revel
Bonus list: 21 Non-Fiction Manga
Give us feedback!
Fill out the form to ask for a recommendation or suggest a genre or title for us to read!
Join our Discord Server!
Check out our Tumblr, follow us on Instagram, join our Facebook Group, or send us an email!
0 notes
myhairfeelsnice · 10 months
Note
moi aussi je voulais l’emporter par julie delporte, c’est avec du dessin et c’est tout doux
Merci !
0 notes
letyourwordsliveon · 4 months
Text
"In therapy, I was encouraged to console my inner child. It was excruciating. That kid felt so ashamed that I couldn't even get close to her. The thought herself unworthy of anyone's love. Maybe the sense I have of being cut off from others comes from the deep hole of that shame. I used to think that we call victims of incest 'survivors' because they've come through it alive. In no way did I identify with the word survivor. It was too strong. I didn't feel like I'd come close to death. But now I understand it differently. We depend on others for love and recognition. Also for warm and food, just like mammals. For survival."
— Portrait of a Body by Julie Delporte, Helge Dascher (Translator), Karen Houle (Translator)
0 notes
amatlcomix · 1 year
Text
0 notes
blogdeyasmine · 1 year
Text
Julie Delporte
Julie Delporte est une fameuse artiste canadienne-française, née en 1983, spécialisée en bande dessinée. Personnellement, je trouvais que son travail était intéressant à découvrir, chacune de ses œuvres ont un style différent, pourtant ils étaient très attirants à découvrir de leur propre manière. J’ai surtout aimé son histoire personnelle par rapport à son séjour pour devenir une artiste et son sens derrière chacune de ses œuvres, car je sentais qu’elles étaient des étapes importantes et inspirantes qui lui ont permis d’accomplir tous ses buts. Un des projets qui lui a fait faire une personne talentueuse est le Journal, où elle parle de ses problèmes personnels et de ses obstacles de sa vie d’artiste. Ce journal a inspiré plusieurs personnes, en sachant qu’elle n’a jamais abandonné. Un des lieux les plus intéressants à visiter les expositions de Julie Delporte serait « Arprim », un centre d’essai en art imprimé. L’intérieur de cette pièce est un espace simple blanc avec des œuvres miniatures et une sorte de vase au milieu de la salle. Ses œuvres sont aussi exclusivement exposées dans le musée, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas tant populaires que d’autres dessins de peintres très connus dans le monde. Elles ont tout simplement une pièce réservée spécialement pour les expositions de Julie Delporte. Je remarque que ses œuvres sont principalement faites de crayon de bois et sont dessinées d’un style un peu enfantin, de sorte que ce n’est pas exactement réaliste. Julie utilise toutes sortes de couleurs dans ses œuvres, mais je dirais surtout qu’il y a du contraste dans les couleurs chaudes, ce sont celles qui ont le plus attiré mes yeux et celles qui ont mis le plus d’importances dans les sujets des dessins. Même si les couleurs chaudes ont un énorme contraste, je remarque aussi qu’il y a énormément de couleurs complémentaires dans les dessins étant donné que ce ne sont pas des couleurs qui m’attirent directement quand je vois une œuvre. Quand cette magnifique artiste était venue en classe, j’ai été chanceuse d’avoir eu un regard de plus près et d’observer la différence entre tous ses dessins. Je vois que la texture des ses lignes de dessin sont très fines, il n’y a pas vraiment de traits foncés qui montrent les dessins importants, je trouve que tout est représenté de façon légère et dessiné avec des fonds pâles. Je dirais que les sujets de Julie Delporte est plutôt constitué de personnages et d’animaux, surtout dans ses céramiques. Ses motifs qui apparaissent le plus en arrière-plan dans ses œuvres sont le soleil et la mer. C’est clair que son genre de sujet de peinture et dessin est le plein air, la température ensoleillée, la saison d’été. Ses portraits n’ont aucun détail compliqué, tous les dessins sont faits avec des détails simples, du sens que nous pouvons les voir d’une façon très claire et que nous pouvons facilement chacun les distinguer sur tous les sujets importants de l’œuvre. Bref, tout cela pour dire que Julie Delporte est une artiste qui m’a beaucoup marqué pour devenir plus persévérante qu’avant.
1 note · View note
bdqg · 2 years
Text
Corps vivante
Julie Delporte nous parle d'un décision salutaire dans Corps vivante.
Est-ce qu’on naît dans son corps ou on l’habite ? Est-ce qu’il nous appartient ? Nous sommes tous imposteurs ou du moins nous en avons parfois le syndrome. Grandir et passer à travers la vie laisse des traces. Créer son identité sexuelle et se façonner au gré de ses expériences peut s’avérer douloureux même traumatisant pour certaines dont l’intégrité physique a été atteinte. On dit souvent que…
Tumblr media
View On WordPress
0 notes