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#au fil de l'eau
grandboute · 7 months
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Au fil de l'eau
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brilag · 1 month
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Le mini-torrent
flickr
Le mini-torrent par brigitte lagravaire Via Flickr : pluies, pluies, pluies = entre patinoires et pataugeoires 2017-02-21-Bajamt (17cc)
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stage-fragments · 5 months
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Cecilia Bengolea, François Chaignaud, Trajal Harrell, Marlene Monteiro Freitas, (M)imosa - Twenty Looks or Paris is Burning at the Judson Church, novembre 2023
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ktylsp33 · 1 year
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Assis au bord de l’eau
Assise au bord de l’eau Ophélie attend l’heure où le ressac emporte  le malheur et les corps perdus
Assis au bord de l’eau Narcisse contemple son reflet prisonnier de la beauté il se perd à tout jamais
Assis au bord de l’eau la sirène rêve d’une autre vie utopie de l’amour la douleur sera son lot
Assise au bort de l’eau le chant des vagues me bercent tendrement l’écume caresse mon corps
je ne veux rien je ne désire rien tu es à mes côtés
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 133
Franck et les filles
Il est 13h quand j'émerge. Emma déjà prête me regarde dormir du fond d'un fauteuil du salon. Je m'étire langoureusement et lui fais signe de venir. Elle refuse de la tête. J'insiste. Elle me dit l'heure et me demande comment s'est passé la soirée. Je lui dit que nous avons fait un tour en voiture et fini à l'Indiana à se faire draguer par des minettes.
Douche, maillot, bermuda, polo et baskets et nous descendons au restaurant. Franck nous voit arriver et nous fait de grand signe pour que nous les joignons à lui et son grand père. Il salut Emma et me dit bonjour avec un grand sourire. Le grand père me remercie pour la bonne soirée que j'ai fait passer à son petit fils, il ne l'avait pas vu aussi gai depuis leur arrivée. Emma se tourne vers moi et je répond à sa question muette par un léger haussement des épaules doublé de mon sourire le plus innocent. Ça ne la trompe pas un instant. Récit de la soirée par Franck édulcoré du passage pipe et sodo. ;
Franck me dit au café qu'il avait appelé les filles et qu'elles nous attendaient vers 16h. Je vais négocier avec Emma (que je baise avec des mecs ne la dérange pas, avec des filles je ne sais pas encore). Je lui explique le topo, notre relation de la veille, Franck et moi et le fait que je veux qu'il s'essaye aussi aux femmes. Question très féminine, " elles sont jolies ? ". Je lui confirme que nous n'allions pas baiser des thons et j'ajoutai qu'elle (Emma) était de toute façon hors concours et d'ajouter " Maman ". Ce dernier mot m'a valu la claque que je méritais et que j'attendais. De son coté elle sait que je lui suis attaché et que c'est surtout pas une jeune meuf qui pourra me séparer d'elle. J'ai mon " autorisation ".
Dans une sacoche je fourre serviette de bain, kpote et gel. Je retrouve Franck dans le hall, il m'y attendait depuis un bon 1/4 d'heure. Nous allons à pieds chez les filles c'est à 10mn. Il profite de ce moment pour me demander des conseils vite fait. Je lui dis de ne pas s'inquiéter et de calquer son comportement sur moi.
Pas la peine de sonner, elles nous guettaient et viennent nous ouvrir quand on est encore à 5 m du portillon. Elles sont en bikini très petits. Elles nous entrainent dans la maison pour arriver à une piscine à moitié dehors. Franck et moi quittons nos quelques vêtements et nous exposons nos musculatures avantageuses. Les filles ne nous soupçonnaient pas aussi bien foutu ce matin en boite. Plongeons, courses poursuites, maillots qui glissent et nous voilà tous les 4 à poil dans le bassin. Franck ne peut s'empêcher de bander. Les filles se collent à nous cherchant baisers et caresses. La pelle, Franck y a mis un peu trop d'enthousiasme mais s'est rapidement adouci. La fille dans mes bras est mignonne mais c'est le corps de Franck qui me fait bander. Je sors la mienne de l'eau et la couche sur une des méridienne. Franck suit aussitôt. Nous passons une bonne heure et demi à les faire jouir avec la langue et la bite, échangeant nos partenaires. Pendant les échauffourées, j'ai mis plusieurs fois discrètement un doigt dans le cul de Franck et à ce que j'ai pu voir pour son plus grand plaisir. ;Nous laissons des filles fatiguées mais qui en redemandent. Sur le retour, je dis à Franck qu'il pourra se les faire toutes les deux jusqu'à la fin de son séjour vu comme elles sont chaudes. Il me dit qu'il réessayera mais qu'il avait préféré notre entrevue particulière.
Nous rejoignons Emma au bord de la piscine. Elle nous demande si le filles valaient le coup. Franck rougit, il ne s'attendait pas à ce qu'elle soit au courant. Je lui dis que j'avais mis le pied de Franck à l'étrier et qu'à partir de maintenant il s'en occuperait tout seul. Je me penche et lui roule un patin si profond que j'en bandais presque. Quand j'ai fait tomber le short mon maillot était très avantageux. Avec Franck et Emma nous avons aligné les longueurs, repoussant les mémés sur le bord du bassin.
Ce soir là, Emma nous accompagna à la boite de nuit. Nous y avons retrouvé les deux blondes qui ne nous ont pas trop collées vu l'intimité que dégageait mon attitude avec Emma. ;Elles ont juste insisté auprès de Franck pour décrocher un nouveau rendez vous. ;J'ai dû de mon coté virer deux, trois bellâtres qui insistaient lourdement auprès d'Emma. Franck était tout content de sa soirée. Un passage aux toilettes lui a permis de me demander quand nous allions nous retrouver. Je l'ai calmé et lui ai dit que cette nuit était à Emma. Un moment déçu, il me dit avec un sourire que le lendemain il y aura muscu. Je lui fais rapidement un bisous sur les lèvres et nous retournons danser. Avec Emma nous avons fait l'amour avant de nous endormir.
Le matin suivant, muscu comme promis la veille. Réveillé tôt (enfin 10h) en short et marcel de sport, je tape à la porte de Franck et j'ai la surprise le la voir s'ouvrir sur un jeune dépeigné, en caleçon lâche, les yeux gonflés de sommeil. Je le pousse et avant qu'il n'en soit revenu, le place sous la douche et ouvre grand le robinet d'eau froide. Hurlements, il se débat mais je suis quand même plus fort que lui et je sors mouillé de l'histoire mais vainqueur. Pour aller à la salle, je lui emprunte un short et un t-shirt secs. Je les remplis plus que lui et je suis à la limite de l'indécence question short. Tant pis, mon coté exhibitionniste trouve cela très drôle. Nous trouvons quand nous entrons quelques mecs entre 30 et 50 ans en train de se donner bonne conscience sur les appareils de cardio. Notre arrivée provoque un découragement général. Pour les complexer encore plus, nous zappons l'échauffement et passons direct au développé couché. Raisonnable, je décide de séries en poids croissant et nous nous échauffons quand même sur les premières barres. Quand nous sommes sur les séries à plus de 80 Kg, ils nous laissent seuls. Pourquoi ?? Dégoutés peut être ?? ;Une bonne heure et quelques exercices plus tard, nous allons nous doucher les cabines ne sont pas communes mais très grandes chaque. Nous profitons que nous soyons seuls pour n'en partager qu'une. Juste rincés, je me suis fait violé par Franck. Sucé jusqu'à ce qu'il arrive à avaler mes 20cm (après une série d'étranglement juqu'à ce qu'il rythme sa respiration), il s'est préparé l'anus de ses doigts. Puis après m'avoir roulé une pelle et posé une kpote sur mon bout, il s'est empalé dessus. A parti de ce moment là, je n'ai pu résister et je l'ai enculé debout alors qu'il se tenait arque bouté contre le carrelage. Ses coups de rein me disait tout le bien que je lui faisait. Ses fesses ronde dans mes mains sont un bonheur de muscle. Franck se donne tellement que je doute qu'il ne devienne qu'un banal hétéro. Mes bras passés sous les siens, je le décollais du mur et le maintenais contre mon torse, mordillant son cou. J'ai joui dans son cul comme il explosait contre la porte vitrée. Nous avons continué par notre douche, parlant de choses et d'autres enfin surtout Franck qui me disait combien il avait apprécié cet assaut. A notre sortie, deux mecs nous ont regardés, étonnés. Avec naturel, j'ai attrapé Franck par le cou et lui ai roulé un patin avec la langue. Puis nous sommes passés dignement devant eux. La porte franchie nous avons éclatés de rire comme des sales gamins qui ont fait une blague. Nous en riions encore quand nous avons rejoint Emma auprès de la piscine où elle nous avait commandé un petit déjeuner reconstituant. J'ai été obligé de lui raconter. Comme elle me demandait si ce n'était pas les deux types qui arrivaient et que c'était bien eux, elle a attendu qu'ils la regarde pour m'attirer à elle et me m'embrasser sur la bouche. Une fois décollés, nous les avons regardé. Ils ne semblaient plus savoir où ils habitaient. Sans plus se préoccuper d'eux, nous avons Franck et moi fini notre petit déjeuner.
Avec Emma nous nous sommes promenés l'après midi sur Guérande et ses marais salants. Nous avons testé l'océan à notre retour. Trop froid ! retour à l'hôtel et à ses piscines.
Franck me cherchait pour me dire que les filles l'avaient appelé et nous avaient invité pour la soirée. Je refusais de l'accompagner et lui dit qu'il savait tout ce qu'il fallait savoir pour assurer maintenant. Ça l'a un peu refroidi mais comme j'insistais, il s'est finalement décidé à y aller seul.
Nous n'avons vu revenir Franck que le lendemain matin vers 11h. comme j'étais avec Emma au bord de la piscine, il nous y a rejoint. Après les salutations, il n'a pu se retenir et nous a raconté sa soirée et sa nuit. Nous avons mieux compris la tête de déterré qu'il arborait ce matin là. A elles deux, elles l'ont littéralement vidé de la moindre goutte de sperme. Il nous a même dit qu'il avait réussit à sodomiser la plus salope des deux. Comme je lui demandais si c'était meilleur que nous, il m'a répondu " différent ". Je l'ai poussé dans le bassin, nous nous sommes fait engueuler par le surveillant car il était tout habillé. Cela ne l'a pas empêché de mater Franck dans ses vêtements collés sur sa peau ! Je l'ai accompagné se changer. Dès que la porte de sa chambre s'est refermé, il m'a sauté dans les bras et nous avons échangé un baiser, de sa part plutôt passionné !
Comme je lui en demandais la raison, il m'a dit, pour rien, juste qu'il m'aimait. Douche glacée entre mes omoplates !! alors que lui se dévêtait devant moi avec un naturel déconcertant. Malgré ce que je venais d'entendre ou peut être à cause de cela, je bandais comme un âne. Cette fois c'est moi qui l'ai " violé " pour son plus grand plaisir. Son corps jeune et musclé me rend actif et surtout ne me laisse pas sur ma faim. Avec lui pas de désir d'être sodomisé, juste l'envie de le prendre, lui. Allongés sur le lit sa tête au creux de mon épaule, j'ai réfléchi à la façon de lui parler. Ok j'ai été le type qui l'a révélé au sexe, ça l'a impressionné, c'est normal mais il n'a pas encore vu tout ce que le monde lui réservait ... Après avoir écouté sagement mon discourt, il m'a sauté dessus ses jambes me bloquant le bassin, ses mains fixant mes poignets au matelas. il m'a regardé fixement dans les yeux et doucement a rapproché son visage jusqu'à poser ses lèvres sur les miennes. Ma queue s'est raidie direct et placé comme il était s'est enfoncée sans barrière dans son cul. Comme je voulais sortir de lui, il m'a dit qu'avant moi il était vierge et que moi j'était clean. Ça plus ce qu'il m'avait dit plus tôt, j'ai cédé. Il m'a fait l'amour avec brio. Alternant les assises brusques et profondes avec un travail du gland par son anneau, du grand art pour un néophyte. Ma bite était tout à son bonheur dans l'intimité de son boyau. Au chaud, suffisamment lubrifié pour que j'y glisse sans heurts mais avec un anneau encore bien nerveux, il m'a emmené tout droit vers la jouissance. J'ai quand même réussi à l'éjecter au moment ou j'explosais me répandant sur son dos plutôt que dans son cul. alors que mon sexe sortait de lui il a juter et m'en a mis partout. Je lui ai pris la tête et lui a dit de nettoyer avec sa langue. Chose faite 5mn plus tard. Il n'a pas détesté le goût de son sperme.
Nous avons rejoint la civilisation avec beaucoup de retard pour le déjeuner. Au café, son grand père m'a pris à part et ma demandé ce qu'il me devait pour m'être occupé de son petit fils, il ne l'avait jamais vu aussi bien dans sa peau. Il savait que j'étais Escort boy et savait que nos services étaient tarifés. J'ai eu beau lui dire que Franck était une distraction " hors contrat " et que cela m'avait fait plaisir aussi, il n'en démordait pas. seul le retour d'Emma et Franck a clos notre discussion. J'ai consacré notre dernière journée exclusivement à Emma. J'ai juste indiqué à Franck les " hommes de service " pouvant être éventuellement gay. Notamment l'un des surveillants de la piscine dont le slip avait tendance à gonfler quand Franck et moi étions dans le bassin. Plus tard dans la journée, c'est le grand père qui est venu me voir. Il m'a demandé si je pouvais continuer à être en relation avec son petit fils pour l'aider et le guider au besoin. Je l'ai regardé bien en face et lui ai dit que ce ne serait peut être pas dans le sens qu'il désirerait. Que je me l'étais déjà fait et que si je le revoyais ce serais de nouveau le cas. Très cool le papy m'a tendu une enveloppe en me disant que je ne lui apprenait pas la vie et que si cela rendait Franck heureux alors ce n'était pas un problème. J'aime c'est gens respectueux des désirs et des choix des autres. J'acceptai sans réfléchir plus.
Avant notre départ, nous avons échangé (avec Franck) nos n° de téléphone et une pelle bien vorace.
Pendant le retour, Emma s'est moqué gentiment de moi et de mon âme de saint Bernard. Comme je me rabaissais en dénonçant mon coté vénal, elle m'a dit que ce devait être pour cacher le coté hyper sensible de mon caractère. Venant d'une autre personne j'aurais pris cela pour de l'ironie.
Quand j'en ai parlé à Marc le soir même, j'ai eu droit au même couplet, avec en plus une demande de description complète de l'animal, on ne se refait pas !
Vers 22h appel de Franck pour me dire que oui le maitre nageur aimait les garçons. Je lui ai dit que OK il avait attendu 18 ans pour se décoincer mais que ce n'était pas une raison pour sauter sur tout ce qui bouge.
JARDINIER
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Né le 8 juillet 1831 à Knoxville, en Géorgie, John Stith Pemberton est entré dans l'histoire en tant qu'inventeur de l'une des boissons les plus populaires au monde : le Coca-Cola. Décédé le 16 août 1888 à Atlanta, sa vie fut marquée par l'innovation et la transformation d'une simple idée en un phénomène global.
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John Pemberton, issu d'une famille modeste avec son père James Clifford Pemberton et sa mère Martha L. Gant, a montré très tôt un intérêt pour la chimie et la médecine. Après avoir terminé ses études au Wesleyan College, il a choisi de poursuivre une carrière en pharmacie, une décision qui allait s'avérer révolutionnaire. En 1853, il épousa Ann Eliza Clifford Lewis. Le couple eut un fils, Charles Ney Pemberton, qui fut plus tard impliqué dans les affaires de son père. La vie familiale de Pemberton, bien qu'importante pour lui, était souvent éclipsée par ses expériences et découvertes en pharmacie. Avant de créer sa recette mondialement célèbre, Pemberton avait déjà fait preuve d'innovation dans le domaine pharmaceutique. En effet, il fut un des premiers à formuler ce qu'on appelle des "sodas médicinaux", des boissons conçues pour soulager divers maux en utilisant des extraits de plantes. L'histoire de Coca-Cola commence réellement dans les années 1880, lorsque Pemberton cherchait à créer un remède contre les maux de tête et la fatigue. Le contexte était celui d'une Amérique en pleine transformation, où l'urbanisation et le changement de mode de vie créaient de nouveaux besoins chez les citoyens. La première version de ce qui deviendra le Coca-Cola était initialement une boisson alcoolisée à base de vin de coca, connue sous le nom de "French Wine Coca". Toutefois, avec l'introduction des lois de prohibition à Atlanta en 1886, Pemberton a été contraint de reformuler sa boisson pour en retirer l'alcool, remplaçant le vin par un sirop sucré mélangé à de l'extrait de feuille de coca et à de la noix de kola, d'où le nom Coca-Cola. Le nouveau breuvage fut d'abord vendu en pharmacie comme un remède exotique pour divers maux, mais son goût unique et rafraîchissant en fit rapidement une boisson appréciée à sa propre valeur. Pemberton n'avait pas les moyens de commercialiser massivement son invention, mais il a vu le potentiel de son produit. Il s'est associé avec des hommes d'affaires locaux et a commencé à vendre le sirop aux pharmacies de la région, où il était mélangé à de l'eau gazeuse et servi au comptoir. Malheureusement, Pemberton ne verra pas le succès mondial de son invention. Affaibli par des années de dépendance à la morphine, une conséquence de blessures subies pendant la guerre de Sécession, il vendit les parts restantes de son entreprise à Asa Candler, un entrepreneur local. Candler fut celui qui transforma Coca-Cola en un géant mondial de l'industrie des boissons, utilisant des techniques de marketing innovantes pour rendre la marque synonyme de rafraîchissement et de plaisir. Il mourut en 1888, laissant derrière lui une boisson qui deviendrait un symbole de la culture américaine et un produit consommé par des millions de personnes dans le monde. Sa vie et son œuvre restent un témoignage de l'ingéniosité et de l'entrepreneuriat, démontrant comment une simple idée peut évoluer pour devenir une partie intégrante de la vie quotidienne globale.
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claude-vergoz · 1 year
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"Au fil de l'eau" (River Chéran, 2023/03/01, near Rumilly, 74-FR)
© Claude Vergoz, 2022- Leave captions and credits, no re-blogs to NSFW/18+
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jamie-007 · 18 days
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Petites histoires de l'histoire.
Il y a un certain temps, on utilisait de l'urine pour tanner les peaux d'animaux, donc les familles (appelées "pisse pauve") urinaient dans une marmite qui était achetée quotidiennement par des tanneries.
Pourquoi la plupart des mariages avaient-ils lieu en juin.
Le grand bain annuel se prenait en mai donc les gens sentaient encore bon plus ou moins en juin.
Cependant, chaleur aidant, les mauvaises odeurs refaisant surface, les mariées portaient un bouquet de fleurs pour les cacher.
D'où la coutume aujourd'hui de porter un bouquet lors du mariage.
Les bains étaient composés d'un grand bassin d'eau chaude.
L'homme avait le privilège de l'eau propre, puis les fils, les femmes et enfin les enfants.
En dernier lieu, les bébés.
À ce moment-là, l'eau était si crasseuse qu'on pouvait réellement le perdre dedans.
D'où le dicton : « Ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain ! ”
Les maisons avaient des toits de chaume épaisses en paille, sans structure de bois dessous.
C'était le seul endroit où les animaux pouvaient se réchauffer, donc les chats et autres petits animaux (souris, insectes) s'y réfugiaient.
Quand il pleuvait, cela devenait glissant, faisant tomber les animaux qui s'y trouvaient.
Ce qui entraîna l'idiome : « Il pleut des chats et des chiens. ”
Cela posait également un vrai problème dans la chambre à coucher par exemple car le toit laissait passer insectes et autres excréments, salissant le lit et sa lingerie.
Un grand accroché par de grands poteaux offrait alors une certaine protection.
C'est ainsi que les lits à baldaquin sont nés.
Parfois, les moins pauvres pouvaient obtenir de la viande de porc.
Quand les visiteurs venaient, ils accrochaient leur bacon.
C'était le signe d'une certaine richesse : un homme pouvait
" ramener de la viande à la maison "
Ils en coupaient un morceau pour le partager avec les invités.
Ceux qui avaient de l'argent avaient des assiettes en étain. Les aliments à forte teneur en acide engendraient la lixiviation du plomb sur les aliments, causant la mort d'empoisonnement.
Cela se produisait le plus souvent avec les tomates, donc pendant des centaines d'années, les tomates ont été considérées comme toxiques.
Tout comme les tasses en plomb dans lesquelles on servait la bière ou le whisky.
La combinaison mettait parfois KO les imbibés pendant quelques jours.
On pouvait parfois même croire qu'ils étaient morts et on les préparerait pour l'enterrement.
Dans le doute, on les allongeait sur la table de la cuisine pendant quelques jours, la famille se rassemblait pour manger, boire en attendant de voir s'ils se réveilleraient, ..
Ainsi est née la coutume de tenir une veillée.
L'Angleterre est vieille et petite manquant d'endroits pour enterrer les gens.
On a donc commencé à déterrer des cercueils, emmener les os dans une "maison d'os" pour pouvoir réutiliser les tombes.
Lors de la réouverture de certains cercueils, plusieurs d'entre eux avaient des égratignures à l'intérieur, des malheureux avaient été enterrés vivants.
Pour éviter ces drames, une corde était attachée au poignet du cadavre se terminant à l'extérieur par une clochette.
On payait une personne qui passait la nuit près du défunt pour guetter le bruit d'un tintement.
En cas de silence, la personne était considérée comme réellement défunte.
Qui a dit que l'histoire était ennuyeuse ?
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moonchiesim · 9 months
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Été 1889, Brindleton Bay
Cher journal, Mon mari est un homme charmant. Je le savais parce qu'il m'a fait la cour pour deux années pleines avant les épousailles, mais de vivre ensemble m'a vraiment fait comprendre quel bel homme j'avais là. Joséphine Lennox. Ça sonne bien, non ? Mon père, Jean Baptiste Abbot, il est chimiste et il sait des choses. Il a dit du grand bien de François Xavier, parce que le défunt père de mon mari était vétérinaire, alors son fils a hériter de son intellect, de toute évidence, et que nos enfants seront vifs d'esprits, eux aussi. Je n'ai pas l'habitude de notre petite vie, mais c'est pas si pire. Tu sais, mon journal, la vie à Windenburg avec maman et les petits me manque un peu, mais j'apprécie de m'occuper d'une maison, même si elle tombe de partout et que même les lapins me cherchent la bagarre !
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Automne 1889, Brindleton Bay
Cher journal, J'ai appris que j'attendais un enfant. Les nausées n'ont pas trompé Mrs. Reed, qui vient juste de donner naissance à des jumeaux. Des jumeaux ! Ô Seigneur ! Je prie le ciel chaque fois que je repense aux hurlements qui ont déchirés le ciel cette nuit-là où elle a donné naissance. Est-ce si terrible de donner naissance ? Quand je pense à mon ventre qui s'arrondit drôlement vite, je ne peux m'empêcher de me demander qui se cache là-dedans, et quel nom je vais bien pouvoir lui donner, à ce petit-là. François Xavier propose Séverin si c'est un garçon et Gabrielle si c'est une fille. Je lui ai dit que Gabrielle était le nom de ma cousine, et j'ai cherché des inspirations dans le journal en allant faire les courses. Je n'ai pas encore d'idée.
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Été 1890, Brindleton Bay
Cher journal, Au moment de perdre les eaux, j'étais en train de laver le linge. La bassine sentait bon la pomme, c'était une recette de la propriétaire du magasin général. J'ai accouché sur le plancher de cuisine parce que j'avais trop mal pour me rendre ailleurs. François Xavier était au travail, il est ingénieur sur un chantier naval du port. Je me souviens que j'avais du mal à me concentrer assez pour réfléchir qu'il fallait que je pousse plus fort, plus vite avant qu'il ne rentre, parce que j'avais sali le plancher. Je m'excuse pour ma grossièreté, ô journal ! Je ne devrais pas raconter ces bêtises. J'ai donné naissance à un magnifique garçon qu'on va appeler Séverin, comme le voulait François Xavier.
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Séverin Lennox, né un samedi d'été 1890
Cher journal, Séverin demande beaucoup d'attention. Il pleure souvent, il mange beaucoup, il salit tout. Je suis constamment épuisée, mais je suis heureuse. Oui, je suis heureuse, voilà. François Xavier m'a parlé de son grand projet qu'il se gardait d'aborder depuis quelques mois avant la naissance de Séverin. Je voyais bien que quelque chose lui trottait en tête, mais il m'en faisait des mystères. Apparemment que le gouverneur de Chestnut Ridge offre des terres à prix modique pour les familles désireuses de se faire pionniers de cette région encore mal débroussaillée. J'ai dit à François Xavier que le train s'y rendait même pas pour déposer des denrées, et lui a répondu que c'était prévu, et que même Chestnut Ridge prévoyait de bâtir la première centrale hydroélectrique de tout le pays. Ça dirigerait l'électricité vers les ménages, et on aurait plus à aller en ville pour en faire usage. L'eau courante était en voie d'être installée aussi, comme ici à Brindleton Bay, et le train... Ça viendrait certainement avec les rumeurs de la centrale. Il en a parlé avec tellement de passion, et il a dit que nous ferions beaucoup d'argent grâce à son poste d'ingénieur dans ce chantier-là. En plus, il a dit que là-bas, il y avait une école pour Séverin, comme ici à Brindleton, et une église catholique. Ça m'a un peu rassuré, surtout qu'il a dit qu'on pourrait emmener nos poules et notre chèvre. Jamais sans ma chèvre, que je lui avait dit. Ça fait qu'on est en train de tout mettre dans des valises. Séverin aime pas trop le chahut que ça fait, mais on a pas le choix de le barrouetter un peu, le pauvre petit. Il va s'y faire.
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Printemps 1891, Brindleton Bay
Cher journal, C'est notre dernière journée à la maison de Brindleton Bay. Mrs. Reed est venu nous saluer et nous souhaiter bonne route. Ça faisait un bail qu'on l'avait pas vu, mais nous nous écrivions. Elle avait ses deux bouches à nourrir, c'était le double de mes tâches, alors je comprenais tout à fait qu'elle ne m'ait pas visité dans ce temps-là. François Xavier est plus détendu depuis qu'il a pris le dernier jour en congé pour s'assurer de bien fermer la maison et d'avoir tout en main quand on va partir, tôt demain matin. Un certain M. Richard va nous conduire jusqu'à Chestnut. François Xavier dit que c'est notre voisin le plus proche, et aussi qu'on va être la maison la plus avancée dans la ville, à ce qui paraît. Je commence à avoir hâte de partir, parce que la maison a pas l'air normale, dans toutes les boîtes et les valises. Le printemps est frais, mais il fait majoritairement beau, ce qui est rare par ici. La prochaine fois que je vais t'écrire, ô journal, nous nous serons établis à Chestnut. Je te donne des nouvelles bientôt.
Début d'un decade challenge qui débute dans les années 1889-90 dans un cadre québécois mêlé à l'univers des sims, et joué dans la save file de @antiquatedplumbobs 💛🌞
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firebirdxvi · 3 months
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Fils du Feu 11 ~ Flamme de la Découverte
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Quand Joshua s'éveilla le lendemain, il se sentait bien reposé. L'éclairage, concordant avec sa phase de réveil, gagna en intensité progressivement et il se redressa dans son lit pour scruter sa chambre. Il constata alors bien vite que Torgal s'était "levé" avant lui...
Une chaise gisait renversée sur le sol et plusieurs des livres qu'il avait posés au sol avaient été éparpillés dans la pièce. Il vit alors le rayon de détection passer sur lui au moment où il mettait les deux pieds par terre pour se lever ; la Sentinelle survoltée se mit à biper avec ferveur tandis qu'il se dirigeait vers sa penderie pour enfiler une tenue pour la journée. Se frottant les yeux, Joshua ne put s'empêcher de bougonner :
- "Qu'est-ce que tu as fais, Torgal ? Regarde-moi ce bazar !"
L'arachnide dansa d'une patte sur l'autre, comme navrée de ses actes, et se mit à arpenter la chambre en remettant en place tout ce qu'elle avait dérangé, avec plus ou moins de succès. Ses pattes pouvaient se plier selon des angles très différents, mais on voyait bien qu'elle n'avait pas été conçue pour des activités demandant tant de minutie. S'immobilisant soudain devant un volume ouvert, elle sembla parcourir une page avec son "oeil" - Joshua fut certain de distinguer un fin pinceau de lumière voler d'une ligne à l'autre - et la tourna ensuite pour passer à la suivante. Cela lui avait prit environ dix secondes, et le garçon en resta tout à fait stupéfait. Il s'accroupit, attrapa le livre - un traité sur les herbes médicinales - et le montra à Torgal.
- "Tu arrives à... lire ce qui est écrit ici ?"
Pour toute réponse, la Sentinelle scruta de nouveau les lignes manuscrites, les passa au crible de son rayon lecteur, et bipa pour que Joshua tourne la page. Celui-ci s'exécuta, et Torgal répéta la manoeuvre jusqu'à ce que le garçon se lasse de ce jeu. Il posa alors le livre par terre et l'arachnide continua sa lecture sans plus s'intéresser à lui. Joshua redressa la chaise tout en s'étonnant franchement :
- "Il est temps que je me préoccupe de toi. Je dois en savoir plus à ton sujet. Tu sais lire ! C'est incroyable, ça !"
Il remit de l'ordre dans la chambre, puis se posta devant la Sentinelle concentrée sur sa lecture et leva le doigt comme hier pour avoir son attention. L'oeil bleu se leva vers lui.
- "Je ne veux plus de bazar dans ma chambre, c'est entendu ?
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Torgal se recroquevilla sur lui-même pour montrer qu'il avait compris la leçon, puis, de nouveau joyeux, se faufila entre ses jambes avant de venir gratter à la porte. Joshua comprit qu'il voulait sortir.
- "Une minute, je n'ai pas fini de m'habiller."
Après s'être passé de l'eau sur le visage, il enfila une chemise blanche sobre par-dessus son pantalon noir, noua ses bottes, puis recouvrit le tout de la bure des Immortels. Il se rendit compte qu'il avait faim et un petit détour par le réfectoire de l'ordre lui ferait du bien. Il ouvrit la porte de sa chambre et avança dans le couloir, Torgal sur les talons.
L'étrange duo progressait dans les corridors sous les regards amusés ou apeurés des adeptes qui tentaient d'éviter les pattes baladeuses de la Sentinelle. Tous étaient déjà au courant de l'existence de la nouvelle mascotte de l'Emissaire, et personne ne pouvait rien y redire. Joshua marchait en donnant l'impression de s'excuser en permanence de la présence de ce compagnon gesticulant.
- "Marche normalement, mets tes pattes les unes à côté des autres...", souffla-t-il à Torgal. "Tu n'as pas besoin de les balancer dans tous les sens, ils ne veulent pas jouer avec toi..."
La Sentinelle s'évertua à obéir et les corridors du refuge redevinrent alors praticables pour tout le monde. Ils parvinrent enfin au réfectoire. On y trouvait de longues tables flanquées de leurs bancs, tout en bois, ce qui donnait un peu de chaleur aux lieux. Cela n'en procurait pas tellement à Joshua, car ce mobilier provenait du Fort Phénix et il se souvenait encore parfaitement des soldats enjoués, prêts à livrer bataille, prenant leur dernier repas sur ces tables... Certaines d'entre elles portaient des brûlures... Le garçon se glissa derrière l'une d'elle et attendit qu'on vienne lui proposer de quoi manger.
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On lui avait bien fait comprendre qu'il était inconvenant pour lui d'aller se servir lui-même, et aucun Immortel ne venait jamais s'assoir à côté de lui. Sa présence quotidienne parmi eux, simple et sans révérence, perturbait déjà bien assez les adeptes ; ils préféraient même attendre qu'il ait lui-même terminé avant de prendre leurs repas. Ni Adalia, ni Jote, dont il était pourtant proche, ne se seraient risquées à braver cette étiquette. Cela attristait Joshua qui aurait bien aimé avoir un ami avec lequel manger, pour pouvoir parler... Le souvenir de ces repas avec son frère, qui mangeait ses légumes à sa place sans que la gouvernante s'en aperçoive, le fit sourire douloureusement... Accaparé par Torgal, il n'avait pas pensé à emmener un livre, ce qu'il ne manquait jamais de faire en temps normal.
Une adepte vint alors vers lui, courbée, les mains nouées, la capuche rabattue sur son visage, et lui demanda avec un luxe de révérence, ce qu'il souhaitait manger. Les menus de l'ordre étaient toujours frugaux, et Joshua s'était habitué à consommer des aliments qu'il aurait dédaignés dans sa jeunesse. La conscience que cette nourriture était cultivée et récoltée par les adeptes ne quittait pas son esprit et il se devait de ne pas faire le difficile... Mais il allait sans dire que manger n'était plus un plaisir pour lui, il se nourrissait pour survivre.
Les Immortels ne consommaient qu'un seul repas par jour, le matin le plus souvent pour pouvoir se livrer à leurs taches quotidiennes sans interruption par la suite. Joshua aurait parfaitement pu exiger davantage pour lui-même, mais il répugnait aux traitements de faveur. Son père lui avait toujours appris que, malgré son rang et son statut d'Emissaire, il ne devait pas se croire supérieur à qui que ce soit ; cette attitude était la marque des souverains aimés de leur peuple. Se comporter comme un dirigeant tout en restant proche des gens, même des simples citoyens, avait toujours été la façon de faire d'Elwin. Elle était naturelle pour Joshua, même si, dans son cas, il n'avait pas à assumer de hautes charges. Quel archiduc aurait-il fait ?... Le saurait-il un jour ? Cela lui paraissait si improbable...
L'envie d'un bon petit plat chaud en sauce se fraya un chemin dans un coin de son cerveau mais il la fit disparaître bien vite quand on lui présenta un assortiment de tubercules assaisonnés d'algues des marais... Pas vraiment appétissant, mais si les Immortels s'en nourrissaient, alors c'était bon pour leur santé. Il se mit à piocher dans le plat avec sa fourchette, tandis que Torgal essayait de grimper sur le banc à côté de lui.
Il prit conscience qu'il n'était pas si seul ! La Sentinelle se hissa à ses côtés et son oeil se fixa sur l'assiette. Joshua eut alors un réflexe stupide. Il piqua un tubercule et le présenta à l'arachnide qui sembla réellement le flairer avant de s'en détourner. Quel idiot il faisait ! Ce Torgal n'était pas réellement Torgal... Le louveteau avec lequel il s'amusait dans son enfance aurait croqué le légume avec rapidité, épargnant à Joshua de devoir le manger lui-même. Mais ce Torgal n'était pas un être organique, et n'avait cure de la nourriture. Il se demanda alors ce qui renouvelait son énergie, apparemment inépuisable...
En laissant vaguer sa fourchette au hasard, il tomba sur quelque chose d'inespéré. Cela ressemblait à une cuisse de grenouille, en tout cas ce n'était pas végétal. Joshua l'avala avec gourmandise et apprécia l'élasticité de la chair sur sa langue. Il tenta d'en trouver d'autres. Torgal fit semblant de l'aider.
Son assiette finie, il la laissa en évidence sur la table - encore une chose que l'étiquette lui imposait - et sortit du réfectoire. Il vit alors quelques adeptes - ils s'inclinèrent devant lui - qui attendaient dans le couloir pour prendre eux-mêmes leur repas et se sentit fautif. Il aurait voulu s'excuser mais cela n'aurait servi à rien. Il baissa sa capuche sur sa tête et s'éloigna dans le dédale de couloirs, à la recherche de l'endroit où on examinait les artefacts célestes. Il voulait en savoir plus sur les coffrets dénichés dans la chapelle.
- "Excusez-moi, vous savez où se trouve Cyril ?" demanda-t-il à un jeune adepte au nez constellé de taches de rousseur qui passait par là. Il devait avoir à peu près son âge, ce qui était assez rare. La plupart des Immortels semblaient bien plus âgés que lui. Jote était la seule enfant qu'il avait vue, et même Cyril était plus jeune que la majorité des adeptes.
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Lorsqu'il comprit à qui il avait affaire, l'Immortel se mit à rougir exagérément et balbutia des moitiés de phrases inintelligibles.
- "Calmez-vous, j'ai déjà mangé et je n'ai plus faim !" tenta de plaisanter Joshua.
- "Pardonnez-moi, Sérénissime !" s'écria le garçon. "Je ne m'attendais pas à ce que vous m'adressiez un jour la parole ! Le Maître se trouve... Oh, suivez-moi, je dois lui apporter ces outils !"
Il portait effectivement dans ses bras une petite caisse remplie d'objets insolites. Il tremblait tellement qu'un des ustensiles tomba sur le sol, et Torgal s'en saisit immédiatement pour le lui rendre - ses pattes étaient dotées de petites pinces à leurs extrémités. Joshua le remercia, et remit l'objet à sa place. Le trio reprit alors sa route, l'adepte montrant le chemin à l'Emissaire.
Il ne s'était encore jamais rendu dans cette partie du bâtiment. Il entendit des bruits de marteau, des cliquetis et une odeur de brûlé... On se serait cru dans une rue artisanale. Ce qui ressemblait à une petite explosion retentit dans une des pièces qui jalonnaient le couloir et Joshua y jeta un oeil. Un adepte essayait d'éteindre les flammes qui jaillissaient de son poste de travail ; une manche de sa bure avait prit feu ! Avant que Joshua ait pu faire un geste, Torgal s'était rué dans le laboratoire et, exhibant une nouvelle ouverture sur sa tête en forme de dôme, en fit sortir un nuage de fumée blanche épaisse qui envahit les lieux. Quand il retomba, le feu était étouffé et l'Immortel en détresse se retrouva recouvert d'une écume blanche collante.
- "Vous allez bien ?" s'enquit le garçon d'un ton timide.
- "Je... je crois, Votre Grâce...", prononça lentement l'Immortel choqué et stoïque.
- "Vous êtes sûr de ne pas être blessé ?..."
- "Tout à fait, Votre Grâce..."
- "Excusez-le, je crois qu'il a une... fonction spéciale dans ce genre de situation..." Il regarda Torgal qui revenait vers lui, fier d'avoir accompli sa mission.
- "Il... il n'y a aucun problème, Votre Grâce..."
- "Bonne journée...", se risqua Joshua avant de disparaître de la vue de l'adepte qui tentait de se débarrasser de la pellicule blanchâtre.
Les deux garçons reprirent leur route et le jeune Immortel ne put s'empêcher de lancer :
- "Vous savez maîtriser le feu et lui sait l'éteindre ! Vous feriez une bonne équipe !"
Comprenant trop tard l'impudence de sa déclaration, le garçon baissa les yeux au sol et marcha plus vite. Mais Joshua l'apaisa :
- "N'ayez crainte ! Vous avez raison, votre plaisanterie était assez drôle !"
Ils arrivèrent alors dans le laboratoire où se trouvaient Cyril et deux autres adeptes. Le Maître se tourna alors vers le jeune acolyte et lui prit la caisse des mains.
- "Vous avez pris votre temps", le sermonna-t-il. "Nous avions besoin de ce matériel au plus vite..."
- "C'est de ma faute", prononça Joshua en baissant sa capuche. "Je l'ai un peu retardé."
Constatant la présence de l'Emissaire, Cyril s'empressa d'adopter un air moins sévère. Il s'inclina avec humilité après avoir posé la caisse sur la table d'examen.
- "Votre Grâce, votre présence nous honore..."
- "Alors, vous avez réussi à les ouvrir ? Qu'y a-t-il dedans ?"
Sa question fut ponctuée par quelques bips enthousiastes de Talgor qui se mit à explorer les lieux. Sur le plan de travail, un des coffrets était ouvert, découvrant son contenu aux regards. Joshua était bien en peine de déterminer la fonction des objets qui s'y trouvaient mais les Immortels ne semblaient pas si désemparés. Les deux aides de Cyril se mirent en devoir d'étaler le contenu du coffret, séparant les divers artefacts selon leur type.
Leur facture était résolument céleste. Les lignes élégantes ne révélaient rien de leur utilité. Ils auraient tout aussi bien pu être des objets décoratifs. Mais le Maître se saisit de l'un d'eux avec un intérêt prononcé. Cela ressemblait à un socle ouvragé avec un creux en son centre. Les bords en étaient striés et gravés de symboles étranges.
- "Qu'est-ce que c'est ?" demanda timidement Joshua.
- "Cela a une grande valeur, à condition qu'il fonctionne", répondit Cyril en posant l'écrin sur la table. "Nous le saurons en utilisant ceci."
Il s'empara dans la caisse d'une mince tige de métal recourbée, puis déroula un long filin, métallique lui aussi. Il ordonna à un adepte d'aller le "brancher" dans une "cellule" - Joshua comprit qu'il s'agissait d'une source d'énergie céleste autonome ; il raccorda le filin à la tige et celle-ci s'illumina, indiquant qu'elle était en état de marche. Le garçon ne comprenait pas grand chose à ce qui se passait mais il ne perdait rien du processus. Voir la technologie céleste en action état toujours fascinant. Le jeune adepte, qui était resté sur place, regardait lui aussi avec avidité tout ce qui se passait, ce qui permit à Joshua de ne pas se sentir trop seul dans son ignorance.
- "Ceci est un lecteur cristallin", expliqua Cyril en attendant que la luminosité de la tige soit devenue optimale. "Nous en avons déjà dénichés plusieurs dans des ruines célestes, tous dans des coffrets comparables à celui-ci. La plupart n'étaient plus en état de fonctionner, seulement deux d'entre eux ont pu nous livrer des secrets. Si celui-ci marche, ce sera le troisième. Nous allons le savoir dans un instant..."
Tous retinrent leur souffle quand Cyril approcha la tige d'un petit orifice sur le devant de l'écrin. Il l'y introduisit, donna quelques petits coups sous des angles bien spécifiques, et l'objet s'illumina alors lui aussi de la lumière bleutée caractéristique. Tout le monde poussa un soupir de soulagement. Torgal bipa frénétiquement, comme s'il était heureux lui aussi.
- "Les autres lecteurs fonctionnels se trouvent en Dalméquie, dans notre relais de Tabor. Nous n'en avions encore jamais trouvé à Rosalia, et il est risqué de les déplacer d'un pays à un autre. C'est grâce à vous, Sérénissime..."
- "A quoi ça sert ?" Joshua était impatient de le savoir.
- "Nous allons vous le montrer..."
Cyril s'empara alors d'un cristal posé sur une étagère et le brandit devant le jeune homme. Il présentait des stries très inhabituelles sur une de ses bases pyramidales.
- "Ce cristal est un peu particulier. Il renferme des informations gravées par les Célestes eux-mêmes. Si nous l'enclenchons dans ce lecteur, il pourra nous révéler des choses utiles que nous ne savons peut-être pas encore..."
- "Vous voulez dire... c'est un peu comme un livre ?"
- "En quelque sorte. Les informations peuvent être livrées sous forme de textes ou d'images, et même de sons. C'est ainsi que les Céleste consignaient leurs archives. Très peu ont été retrouvées, nous ignorons pourquoi. Beaucoup de ces cristaux ont dû être distribués comme de vulgaires outils aux Valisthéens ; et comme ils ne produisent aucune magie, on a du s'en débarrasser... Quel gâchis... Les informations qu'ils recèlent sont d'une grande valeur archéologique."
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Tenant délicatement le cristal entre ses doigts, Cyril l'abaissa dans le creux de l'écrin, dans lequel il s'enclencha parfaitement. Le cristal s'illumina et se maintint en suspension à quelques centimètres au-dessus du support. Il tourna lentement sur lui-même et projeta devant lui un rayon qui forma des images. Un son crachotant se fit entendre dans le labo et Joshua fut étonné d'entendre du valisthéen.
Les adeptes firent des réglages sur le lecteur afin d'ajuster le son et l'image, et orientèrent le tout vers un pan de mur vide. Des mots s'alignèrent, puis des images leur succédèrent, montrant des schémas compliqués et des graphiques hermétiques pour Joshua. Mais il en resta malgré tout bouche bée. Les Immortels s'étaient attendus à découvrir un tel trésor dans la chapelle qu'ils lui avaient demandé de déverrouiller. Il s'étonna de leur niveau de connaissance.
- "Comment avez-vous pu pénétrer dans les autres chambres verrouillées sans l'aide d'un Emissaire ?"
- "Sa Grâce doit savoir qu'il existe d'autres moyens de pénétrer dans ces lieux sans avoir à user de magie primordiale. Vous imaginez bien que les Célestes ne s'embarrassaient pas d'avoir recours systématiquement aux services d'un Emissaire pour circuler dans leurs bâtiments. Il existe des clefs spécifiques pour ouvrir des portes précises, si on a la chance de les trouver. La recherche de ces clefs est l'essentiel de notre travail d'investigation sur le terrain. Une fois que nous les possédons, nous devons déterminer à quelles portes elles correspondent, ce qui est l'autre partie de notre travail. Tout cela prend un temps immense ; nous pouvons attendre plusieurs mois avant qu'une porte ne s'ouvre devant nous. Le pouvoir de l'Emissaire nous fait gagner un temps précieux, je ne vous le cache pas..."
Joshua se sentit très fier de lui. Il n'avait eu qu'une idée assez vague du réel travail des Immortels de par le monde, et il imaginait maintenant parfaitement des dizaines de silhouettes encapuchonnées s'activant autour de ruines célestes, cherchant désespérément les clefs qui leur permettraient d'y pénétrer.
Il était la clef universelle de toutes ces portes...
- "A quoi ressemblent ces clefs ?"
- "Elles peuvent avoir diverses formes, selon le type de bâtiments. Certaines sont même uniques en leur genre. Voici celle qui nous a permit de débloquer ce couloir..."
Cyril exhiba alors un artefact de forme arrondie, doté de stries spécifiques. Joshua devina que la conservation de la connaissance chez les Célestes était liée à ce système de stries, qui figuraient aussi sur la base du cristal. Il tourna de nouveau son attention vers le lecteur cristallin.
- "Aurais-je pu l'activer moi-même ?"
- "J'avoue ne pas l'avoir envisagé, nous disposions déjà du matériel nécessaire..."
De nouvelles images complexes s'étaient affichées sur le mur et Joshua se sentit consumé par une soif de connaissance si forte qu'il demanda à Cyril :
- "Puis-je l'emporter dans ma chambre ?"
- "Votre Grâce..."
- "Je vous le rendrais demain ! Vous en savez tellement plus que moi sur les Célestes ! Je crois que je ne trouverais pas tout dans les livres, n'est-ce pas ? J'ai hâte de découvrir ce que cache cette archive ! S'il vous plaît !"
Torgal appuya sa demande en tirant sur le bas de la bure de Cyril avec une de ses pinces. Lui aussi semblait très enthousiaste.
- "L'Emissaire ordonne et j'obéis...", s'inclina le Maître.
Joshua observa comment allumer et éteindre le lecteur avec les "boutons" correspondants, puis on lui remit le tout. Il laissa les Immortels à l'examen des autres artefacts du coffret et rebroussa chemin en compagnie du jeune adepte avec lequel il était venu. Au moment de bifurquer dans un autre couloir, Joshua lui demanda :
- "Où allez-vous ? Je me rends dans la salle de méditation, je vais faire mes exercices avec Dame Adalia."
- "Je..." Le jeune homme ne réalisait pas encore qu'il discutait de tout et de rien avec l'incarnation du dieu qu'il vénérait. "Je dois me rendre dans les serres, pour aider aux plantations..."
- "Quel est votre nom ?" Joshua s'ingéniait toujours à demander le noms des Immortels avec lesquels il avait le temps d'échanger quelques mots. L'adepte, comme tous les autres, parut embarrassé.
- "Votre Grâce, je n'ai pas de...
- "Vous dites tous la même chose mais je parviens toujours à prouver le contraire ! Alors ?
- "Hmmm... je m'appelle... Chadrick...", soupira le garçon, vaincu.
- "Très bien, Sire Chadrick ! Nous nous verrons peut-être demain ! Quand j'aurais tiré tout ce que je peux de ce cristal..."
Il lui adressa un signe amical de la main et s'éloigna dans son propre corridor. Torgal trottait sagement à ses côtés et n'avait fait aucune bêtise depuis au moins une heure, ce qui inquiéta un peu Joshua. Il espéra qu'il se tiendrait tranquille durant la séance avec Adalia.
Il pénétra dans la pièce remplie de pénombre, à peine éclairée, posant ses yeux sur la silhouette assise en tailleur de sa soigneuse. Les yeux fermés, elle dit d'une voix lente :
- "Vous voilà, Votre Grâce. Je m'inquiétais de ne pas vous voir venir..."
- "J'ai eu un imprévu. J'ai fais un détour par les labos...", se défendit-il en se débarrassant de sa bure et de son chargement.
Torgal se mit à tourner autour d'Adalia avec intérêt, passant ses pattes devant son visage pour la faire réagir. Quand la femme ouvrit les yeux et découvrit l'arachnide devant elle, elle fit un bond en arrière de peur. Joshua la tranquillisa.
- "Pas de crainte à avoir, c'est un ami ! Il dormait depuis longtemps dans les entrailles du refuge, je l'ai ramené avec moi !"
- "C'est une... Sentinelle ?" Torgal fit la roue pour l'impressionner. "Ces choses sont des armes, Votre Grâce ! Pas des jouets !"
- "Je crois qu'on a oublié de le lui dire, à lui..."
L'arachnide fit des galipettes peu élégantes sur les nattes tressées qui jonchaient le sol, puis en attrapa une et entreprit de se cacher dessous. N'y parvenant pas, il courut vers Adalia pour lui rendre la natte, et constatant qu'elle ne faisait pas un geste, entreprit de la remettre lui-même en place avec un succès mitigé.
- "Il a un comportement vraiment étrange... Est-il sans danger ?"
- "J'en suis sûr. Il va faire la séance avec nous. Je crois qu'il a trop d'énergie à dépenser et il s'ennuie..."
- "C'est une... machine." Joshua n'avait jamais pensé à appliquer ce terme à Torgal. "Il ne peut pas... s'ennuyer... Il n'en est pas capable, cela ne fait pas partie de... ses fonctions..."
- "Je vous laisserai juge... Pour ma part, je ne pense pas que ce soit une machine. En tout cas, pas complètement..."
Joshua se précipita pour aider Torgal qui, renversé sur la tête, agitait ses pattes en tout sens pour se redresser.
- "Il doit avoir un dysfonctionnement", asséna Adalia. "Une unité défectueuse..."
- "Ca me va bien, à moi. Même s'il a tendance à mettre la pagaille... Nous commençons ? Ou bien Jote doit nous rejoindre ?"
- "Elle suit sa propre formation à l'épée aujourd'hui, elle ne sera pas des nôtres."
- "Oh ! elle apprend l'escrime ?" Il se souvenait de ses propres cours, assez rudimentaires. Jote s'était bien gardée de l'en informer.
- "Oui, elle aurait des prédispositions apparemment. Quand elle sera formée, on pourra l'envoyer parcourir le monde pour escorter les chercheurs. Elle rêve de partir d'ici..."
Joshua resta songeur. Tandis qu'il effectuait ses étirements, il se demanda s'il aimerait lui aussi partir à l'aventure dans le vaste monde. Dans sa jeunesse, il n'avait jamais vraiment pensé à ce qui existait en dehors des frontières de Rosalia, mais en discuter avec Cyril avait éveillé un violent intérêt pour le monde extérieur. Il avait grandi dans un environnement clos, choyé et surprotégé par tout le monde, sa mère et son frère en particulier. Il aurait été confronté pour la première fois à un danger véritable en allant à la guerre avec son père... Il frissonna à cette idée...
Pendant qu'il effectuait son grand écart sous les félicitations d'Adalia, il observa Torgal qui se contorsionnait lui aussi ; la Sentinelle roula sur le sol vers lui et il lui gratta la tête tout en passant sa jambe derrière sa nuque.
- "Cultivez votre souplesse, Votre Grâce. Les garçons ont tendance à la perdre en grandissant."
- "Je vais entretenir la souplesse de mon cerveau maintenant !" répondit Joshua, transpirant, se dirigeant vers l'endroit où il avait laissé le lecteur et son cristal.
Il passa une serviette humide sur son visage et ses bras et se vêtit de nouveau de sa bure. Puis, il montra les objets à Adalia.
- "Vous les avez trouvés dans le dédale ?"
- "Oui, hier. Apparemment, ce lecteur fonctionne et je veux voir ce que contient ce cristal ! Cela m'a l'air très prometteur !"
- "Bon visionnage, Votre Grâce. Mais n'oubliez pas les livres !"
Il s'éclipsa au pas de course, impatient de s'enfermer dans sa chambre avec Torgal pour le reste de la journée. Une fois arrivé, il jeta sa bure sur la chaise et se laissa tomber sur son lit. Avisant un pan de mur neutre en face de lui, il plaça le lecteur à bonne distance, le brancha dans la cellule d'énergie avec la tige et y encastra le cristal. Aussitôt, un rayon de lumière frappa le mur et le contenu de l'archive commença à s'afficher. Tout en écoutant la voix monocorde dérouler un résumé de ce qu'il s'apprêtait à visionner, Joshua se saisit d'un carnet dans lequel il avait commencé à écrire quelques détails intéressants collectés dans les livres qu'il avait lus, d'un calame et d'une bouteille d'encre. Enfin, il s'allongea sur le ventre à côté du lecteur pour commencer le visionnage.
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On lui avait montré comment régler les paramètres. Il pouvait choisir la vitesse d'affichage, le volume du son et même le chapitre désiré. Il pouvait avancer la lecture ou revenir en arrière à sa convenance. Cela ne ressemblait pas vraiment à de la magie mais cela en était proche.
Torgal s'installa sur le matelas à côté de lui, replia ses pattes et se mit à émettre une douce et chaude vibration contre son flanc. Joshua était captivé par tout ce qu'il voyait et entendait. Chaque fois qu'un terme lui était inconnu, il le notait puis se référait à un lexique inclus dans l'archive afin d'en comprendre le sens. Des mots tels que "laser", "robot" ou "système de démarrage" lui devinrent familiers en quelques minutes. Il alternait entre les images et les textes explicatifs, ne se référant aux sons que pour s'assurer de la prononciation.
Il était difficile de deviner si la voix était celle d'un homme ou d'une femme - une voix "synthétique", peut-être - mais le plus extraordinaire était qu'elle s'exprimait en valisthéen très compréhensible. La forme de certains mots était désuète et un peu ampoulée, mais elle restait tout à fait accessible. Les Célestes avaient donc parlé la même langue que les autres humains ? Parqués dans leurs cités volantes, loin du sol de leur terre natale, ils avaient malgré tout gardé ce lien avec leurs semblables plus frustres qui devaient considérer leur civilisation avancée avec inquiétude et frayeur...
Joshua repassa plusieurs fois un chapitre parlant du système permettant aux aéronefs de voler. Les aéronefs n'étaient que des légendes pour la plupart des Valisthéens mais il était admis que la majorité des ruines célestes étaient d'anciens vaisseaux volants qui s'étaient écrasés au sol. Si Joshua parvenait à comprendre comment ils volaient, il pourrait également déterminer comment ils étaient tombés. Le terme "magitech" revenait régulièrement dans le texte mais il eu beau chercher dans le lexique, il ne trouva aucune entrée pour ce mot. Il devait être expliqué dans un autre enregistrement ou bien un chapitre devait lui être dédié dans un autre cristal qui restait à découvrir. Les Immortels le possédaient peut-être... Il s'en informerait au plus vite, car il lui paraissait difficile de comprendre ce chapitre sur les aéronefs sans avoir au préalable pris connaissance du "magitech"...
Le ton monocorde de la voix enregistrée le berça paisiblement et il sentit la fatigue le gagner. Il se frotta les yeux - il n'était pas habitué au rayonnement cristallin - et dérangea un peu Torgal qui étira une patte avec nonchalance. Il arrivait au terme du contenu de l'archive. Joshua se força à regarder encore un peu la projection sur le mur tandis que la voix prononçait les derniers mots :
"Que la bénédiction de Malius vous protège et guide vos projets vers le succès."
Sursautant sur son lit, le garçon frôla le cristal pour le faire revenir en arrière. La voix répéta la phrase finale tandis que sur le mur s'affichait un étrange symbole représentant une figure debout, rigide, dotée de ce qui ressemblait à quatre bras écartés... Il n'en crut pas ses yeux...
- "Malius...", murmura-t-il pour lui-même. Il mit l'enregistrement en pause et son regard resta fixé sur la figure désormais familière car gravée dans sa mémoire visuelle.
A l'évocation de ce mot, Torgal se déplia subitement, comme percevant le trouble qui agitait son jeune maître. Joshua le serra contre lui pour chercher quelque réconfort. La carapace froide et dure de la Sentinelle lui sembla alors bien douce et chaleureuse au souvenir de la profonde malveillance qu'il avait ressentie face à la représentation sculptée de ce qui s'avérait bien être le dieu des Célestes...
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icariebzh · 2 months
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 J'aperçois peu du temps qui file.  Devrais-je m'en inquiéter et me dire que l'heure n'est plus au gaspillage.? Je préfère m'échapper, me désunir, m'entrainer au goût du vide bien rempli,  et grappiller au fil de l'eau qui ne retient rien
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althazar · 9 months
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"Je fais le rêve que les hommes, un jour, se lèveront et comprendront enfin qu'ils sont faits pour vivre ensemble comme des frères.
Je fais encore le rêve, qu'un jour chaque soir, chaque homme de couleur dans le monde entier, sera jugé sur sa valeur personnelle plutôt que sa couleur de peau.
Je fais encore le rêve que la fraternité sera un jour un peu plus que quelques mots à la fin d'une prière, qu'elle sera bien au contraire le premier sujet à traiter dans chaque assemblée.
Je fais encore le rêve qu'un jour la justice ruissellera, comme l'eau et la droiture, comme un fleuve puissant.
Je fais encore le rêve qu'un jour la guerre prendra fin, que les nations se lèveront plus les unes contre les autres et qu'elles n'envisageront plus jamais la guerre.
Je fais encore le rêve que nous serons capable de repousser au loin les tentations du désespoir et de jeter une nouvelle lumière sur les ténèbres du pessimisme.
OUI ! Nous serons capables de hâter le jour où la paix régnera sur la terre et la bonne volonté envers les hommes.
Ce sera un jour merveilleux, les étoiles du matin chanteront ensemble, et les fils de Dieu pousseront des cris de joie."
Martin Luther King
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abdou-lorenzo · 1 year
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Quand on voulait la voir
C'était au bord de l'eau
Quand on voulait l'avoir
On restait bec dans l'eau
J'ai appris la brasse
Pour pouvoir l'embrasser
Mais je n'ai su hélas
Que troubler son reflet
Et j'ai touché le fond
À vouloir sous sa robe
mettre un rêve profond
Qui toujours se dérobe
Quand je voulais l'entendre
C'était au fil de l'eau
Sa chanson était tendre
Et glissait sur ma peau....💞✨
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Joel.G
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soul-and-blues · 8 months
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  Bienvenue à toi, le cabossé le morcelé le mésadapté l'désespéré Bienvenue à toi qui me ressembles Moi qui ai choisi la plume Parce que je préfère les mots Aux gens Aujourd'hui, je prends le micro Pour redonner une voix À tous ceux qui comme moi Comme des centaines, voire milliers Ne trouvent plus leur place ici Entre les surfaces Les dogmes Les cases  
Toi L'humain L'exception Le singulier Toi Le parjure Le laissé pour compte Le fêlé, le fracassé Le dérangeant, le dérangé Selon le regard Ou le cadre, D'la société qui t'a marginalisé.
Toi Qui cherches, Souffres, Danses sur un fil Toi qui s'adresses à la foule Comme au silence Qui cries détresse en filigrane Qui trouves cailloux Aux chaussures du chemin Qui trouves néant Aux croisées du Destin
Toi Qui frimes Brilles dans la Nuit Dans les réverbères embrumés Dans les verres à noyer
Toi qui fumes D'incendies, dévasté Incandescent de douleurs Braises de tous les leurres Toi qui oublies de lever les yeux
Quand le rêve prend l'eau Que les jours fendent bitume Quand le soleil te brûle les yeux Et que le froid te crame les mains Toi qui comme moi Ne trouves pas sa place Ni sa chanson dans ce monde Qui tourne en rond Qui vois des claques dans Les mains qui s'offrent Et des nez cassés Dans les fenêtres ouvertes
Toi Enchaîné à ta solitude Emmuré dans tes illusions Dans ce tourbillon qui noirci Chaque heure, chaque souffle Regarde-moi Regarde-nous Ta différence Et tes couleurs Trouvent leur écho Dans le tableau Dans la grisaille qu'une majorité À accepter sans broncher.
Toi Âme précieuse par sa singularité Cœur sensible, tant de fois blessé Toi, Fracturé en tous tes corps Parce qu'ensemble Ils sont si lourds à porter Regarde-moi Regarde-toi Je te tends l'oreille Viens y poser ton refrain Je te Vois, sans pareil
Nous sommes peu, Mais certainement pas vains ! Chaque Vie a son sens Encore plus celles qui y vont contre Viens poser ton rythme à la danse Qui s'enrichit de la différence Cries ton appel Il est ta force Ouvre tes ailes Brise l'écorce De cet arbre sans racines
Tu es Lumière Dans cette forêt trop dense Troque tes chimères Que s'amorce, ensemble, Une vie plus prospère Où ce qui te plombait Deviendra tremplin de toutes les chances....
MzP
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homomenhommes · 5 months
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 38
Le WE dernier, j'avais cours avec le père de Jean. Il commence à me gonfler celui là ! Ok c'était amusant les premières fois, l'idée de me faire toute la famille (mère, fils et père), de l'enculer à sa boite, mais maintenant, sans le salaire et parfois le jeune gardien, j'aurais arrêté. Le programme : arrivée 9h30, sport (là c'est vrai qu'il est maintenant en meilleur forme et que physiquement il récupère un peu de muscle) jusqu'à 10h30, baise dans son bureau ou dans la salle de bain adjacente, sortie 11h. Heureusement 3 fois sur 4, je retrouve le jeune gardien en fin de séance. Cet hétéro, ouvert au sexe, devenu bi, apprécie maintenant nos coups vite faits derrière les vitres sans tain de son poste de garde.
Il y a quelques semaines, j'avais pu l'initier à la sodomie passive. Les pipes + doigts dans le cul l'avaient suffisamment chauffé, plus l'envie de savoir ce que ressentaient les meufs qui gueulaient sous ses coups de bite dans leur cul l'ont fait passer à l'acte. La première intromission a quand même été laborieuse et j'ai du m'y reprendre à 3 fois . mais il tenait absolument à connaître ça ! finalement je lui ai fait prendre son pied et il a juté sous la stimulation anale (et moi dans la Kpote).
De temps en temps aussi, Seb me retrouve après le coaching de notre boss pour une séance de muscu plus hard. Je nous ai concocté quelques séries d'exercices destinés à nous faire prendre un peu de volume. De temps à autre, il finit le WE à la maison mais ce n'est pas systématique. Il a toute une bande d'amis (mecs et meufs) qu'il voit souvent, avec qui il part en vacances l'été etc. Comme je lui demandais si quelqu'un s'était aperçu de quoi que ce soit le concernant, il me dit que non mais que lui, depuis, s'était surpris plus d'une fois à mater ses potes à poils lorsqu'ils se changeaient après le sport (tennis, piscine, canyoning...). Il me dit que certains ne dépareraient pas dans notre groupe vu leurs physiques et leurs " attributs physiques " ! mais qu'il avait l'impression que tout ce petit monde était bien hétéro. Je lui fis alors remarquer que lui aussi était un bon hétéro de base, ; ; ; avant ! Du coup il demanda à Marc la permission de voir / tester/ essayer si l'un ou l'autre d'entre eux se laisserait tenter par un rapport homo. La présentation de photos des mecs en question, arracha sans difficulté l'accord de Marc, à condition que si il en décrochait un, il ferait en sorte d'en faire profiter les autres.
Au retour, je m'arrête chez le père de Ric. Il est directeur de banque et j'ai besoins de conseil concernant le placement de mes " émoluments " annexes. En effet, je reçois tout en liquide et j'ai beau mettre tout mon salaire officiel de coté, je ne dépense pas la totalité de l'autre. Sans compter que la source n'étant pas éternelle, j'ai plutôt intérêt à mettre de coté pour plus tard ! Lorsque je rentre chez eux, il me reçoit à son bureau. De là, nous voyons Ric s'entraîner en accumulant les longueurs de piscine avec des demi-tours parfait. Après la partie financière, je lui demande comment cela va avec son fils. Il me dit que de ce coté là tout est parfait, qu'il marche bien dans ses études et que c'est une bonne lope obéissante, qui maintenant est parfaitement adaptée à sa grosse bite. Il me dit ne jamais pouvoir me remercier assez de lui avoir ouvert les yeux sur les agissements de sa femme envers leur fils. Il me dit aussi que maintenant, Ric est tout le temps en jock à la maison, prêt à se faire saillir à tout moment selon ses envies. D'ailleurs, d'en parler ça nous fait bander et son père, ouvrant la fenêtre, lui crie de monter au bureau.
Ric sort de l'eau d'un appui coulé de ses bras sur le bord de la piscine. Il est en Speedo bleu électrique qui ne cache pas grand chose de son sexe. Il s'essuie en venant vers nous et saute par la fenêtre pour nous rejoindre. Avec un grand sourire, il me roule une pelle et une de ses mains vient vérifier mon état d'excitation. Il se tourne vers son père et d'un geste qui en dit long sur sa pratique, il baisse le zip et lui sort sa bite en début d'érection (elle doit bien faire déjà 20cm !). Il se penche dessus et prend le gland en bouche, je devine qu'il le masse avec sa langue et la hampe durcit jusqu'au maxi de ses dimensions. J'ouvre ma combi jusqu'en bas pour sortir mon sexe. Bien qu'il soit au meilleur de sa forme, il me semble ridicule à coté de la bite paternelle !
Je passe une main sus ses abdos et défait le lacet avant de lui baisser le maillot sur ses chevilles. Je laisse mes mains courir sur sa peau lisse entretenue imberbe, c'est bandant ! Je me kpote vite fait et après lui avoir craché sur l'anus m'enfonce avec délice. Si la pénétration est aisée, elle ne manque pas de résistance quand même. Sous mes coups de reins, il avale la pine de son père jusqu'aux couilles. Ce dernier apprécie, il me dit que rien ne l'excite plus que de le voir soumis et utilisé devant ses yeux. Il me dit n'avoir jamais pris un pied aussi fort que lors du gang bang que j'avais organisé pour lui. Il me demande quand je pourrais en organiser un autre. Je lui dis que ce sera plus dur car il faut que je trouve de nouveaux mecs intéressés. En effet, en gang bang, utiliser la même " proie " deux fois de suite avec les mêmes mecs ça le fait pas ! Trouver 10 mecs TTBM c'est pas évident (même si Marc et Eric seront partant, il m'en reste 7 à trouver).
Il me dit que si c'est une histoire de fric, je n'ai pas à m'en faire, que si j'ai besoin, il me fera une avance contrairement à l'autre fois (c'est vrai que financièrement ce genre de plan me rapporte un max !) je lui promets d'y réfléchir.
Malgré ces digressions, j'avais continué à labourer le cul de Ric. Puis nous avons échangé nos places. Dékpoté, j'ai investi sa gorge alors qu ;"il se faisait éclater l"anus par de paternels coups de reins. Rapidement sous l'expertise de sa pipe et l'excitation du gland par sa langue, j'ai déchargé sur son crane, le jus dégoulinant entre ses omoplates. Le père, ancré aux hanches du fiston, le limait sur toute la longueur de sa bite puis dans un cri, calé au fond de ses entrailles, il l'a dosé. Quand il s'est retiré, Ric s'est bouché le cul, avec sa main le temps que son oignon se referme et qu'il retienne le jus. Avec son entraînement, il n'a pas fallut longtemps. Son père profita du moment pour lui demander si était prêt pour un autre gang bang. Ric se tourna vers moi les yeux brillants en me demandant quand ce serait. Je lui dis que je n"avais pas encore trouvé les mecs mais que je m'en occuperais bientôt. Il me dit que ça lui avait plut d'être la salope de service et remercia son père de m'avoir fait cette nouvelle demande.
Quand je rentrais, je dis à Marc la demande du père de Ric. Il me dit que ce serait une bonne idée pour mon portefeuille. J'acquiesçais mais lui avoua la difficulté de trouver de nouveaux taureaux. Il me dit d'appeler Eric car lui serait capable de me les trouver parmi la communauté black et qu'il ne m'en coûtera que sa participation.
Au bout du fil, Eric m'a assuré qu'il n'avait aucun soucis et que si je limitais à 7/8 mecs par séance, il pouvait m'assurer une bonne demi douzaine de plans. Il me dit qu'il se chargeait des contacts et me demanda une date. Je la lui donnais dans 3 semaines avec l'approbation de Marc puis lui précisais que ce serait gratuit pour lui et au même tarif que la dernière fois pour les autres. La soirée du samedi s'est passée à retenir le gîte, prévenir le père de Ric et organiser l'opération.
JARDINIER
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Le cœur en détresse, c'est « au fil de l'eau que le poète s'évade et rêve des lendemains, qu'il se barricade et qu'il noie son chagrin. »
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