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#capitaine caverne
cabotcomix · 1 year
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Le Capitaine Caverne vous salut !
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nelwen-e · 1 year
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Une Goutte dans l'Océan - Chapitre 9. Je mens, tu mens, il ment.
Chapitre précédent.
Premier chapitre.
English version.
Archive of our own (english only).
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Alice ouvrit une des fenêtres le plus doucement possible tandis qu’Elizabeth finissait d’attacher les derniers tissus entre eux pour former une corde et que le gouverneur Swann commençait à leur parler derrière la porte de la cabine, certainement incertain sur comment réagir après le spectacle qu’elles avaient donné.
« Il faut escalader jusqu’à la chaloupe, vous vous en sentez capable ? chuchota Alice à Elizabeth. »
La blonde opina du chef et accrocha leur corde de fortune. Alice enjamba la fenêtre et descendit prudemment jusqu’à pouvoir s’accrocher sur la ligne de fenêtres. Elle vit la silhouette fine d’Elizabeth la suivre avec prudence, mais détermination. Les deux jeunes femmes se glissèrent, en espérant qu’aucun soldat ne les repère, jusqu’à la chaloupe qui se balançait doucement dans l’air. Le pont semblait très calme, la majorité des soldats étant partis avec Jack et le Commodore. Les deux jeunes femmes grimpèrent dans la chaloupe et firent jouer les poulies pour faire descendre l’embarcation. Une fois l’eau atteinte, Elizabeth empoigna les rames.
« Vous avez l’air d’être suffisamment fatiguée comme cela, je m’en occupe. »
Alice lui adressa un sourire amical et s’installa dans l’embarcation. Le bruit des rames fendant l’eau dans le silence la rendait inconfortable. Elle voyait au loin les silhouettes des chaloupes des militaires se découper sous les rayons lunaires. Au bout de quelques minutes, alors que le navire disparaissait dans les ténèbres, Alice entrevit la figure du gouverneur passer la tête à travers la fenêtre de la cabine du capitaine.
La chaloupe se glissa silencieusement auprès du Black Pearl. Les deux jeunes femmes escaladèrent jusqu’au bastingage et passèrent silencieusement sur le pont. Deux voix les avaient alertées sur la présence d’un équipage. Alors qu’elles s’apprêtaient à avancer, la figure macabre du maniaque les prit de cours, d’un geste commun les deux femmes le saisirent à deux mains avant de l’envoyer valdinguer par-dessus bord. Un bruit métallique leur fit passer la tête par-dessus le bastingage, et deux visages de squelettes apparurent à la lucarne du canon avant de lever les yeux vers elles. La discrétion venait de se terminer. Alice saisit la main d’Elizabeth et l’entraîna vers la cale. Les pas et les voix rageuses des pirates montèrent dans leur direction avant de les dépasser alors qu’elles s’étaient cachées. Lorsque les pirates s’éclipsèrent vers le pont supérieur, Elizabeth entraîna Alice vers le pont inférieur et les geôles.
« Alice, Elizabeth ! fit maître Gibbs en s’accrochant aux barreaux. »
Alice trouva rapidement les clefs pour libérer l’équipage de son frère. Ensemble, ils poussèrent les deux pirates par-dessus bord sous le hourra de l’équipage.
« Tous ensemble avec nous ! s’écria Elizabeth. Will est dans cette caverne et nous devons le sauver. Parez, o-hisse, s’écria-t-elle une deuxième fois en saisissant les cordages qui tenaient la chaloupe. »
Les cordes glissèrent des mains d’Alice devant l’inaction des pirates, et Elizabeth s’arrêta également.
Nous ne pouvons rien faire sans vous, venez nous aider.
Le calme après la tempête
Cotton a raison, nous avons le Pearl avança Gibbs.
Que va devenir Jack, ? Vous abandonnez votre ami, s’exclama Alice outrée.
« Jack nous doit ce navire, s’exclama Marty.
—  Faut qu’on applique le Code, commenta Gibbs sans la regarder dans les yeux »
Elizabeth les regarda, désabusée.
« Le Code, souffla-t-elle. Vous êtes des pirates, au diable le code et au diable les règlements, ce n’est rien qu’une sorte de guide en fait. »
Cette fois si Gibbs regarda Alice dans les yeux.
« Désolé, mais le Code, vous savez… »
Sur ces mots Alice lui lança un regard noir avant de saisir la main d’Elizabeth et de la tirer vers la chaloupe.
« Eh bien, nous le ferons seules. Tant pis pour ces maudits pirates. »
Les deux jeunes femmes entreprirent de mettre la chaloupe à flot, et cette fois-ci Alice prit les rames.
« Maudits pirates, pesta Elizabeth. »
Les deux jeunes femmes arrivèrent dans le cahot de la grotte. Will était aux prises avec trois pirates, et Jack se battait avec Barbossa. Elles attrapèrent des objets contondants et allèrent porter assistance à Will qui afficha une mine des plus surprises en les voyant. Les trois pirates furent assommés rapidement et le trio regarda le combat entre Barbossa et Jack d’un œil interrogateur.
« De quel côté est Jack ? demanda Elizabeth.
— Ça dépend des moments, s’amusa Will. »
Alice dévisagea son frère qui continuait de bretter avec le capitaine pirate, sa forme tenant tantôt du squelette, tantôt du frère qu’elle connaissait. Elle sortit rapidement de sa léthargie, les pirates reprenaient leurs esprits. Alice se précipita vers une vieille épée qui dépassait du trésor et entama de se battre aux côtés de Will et Elizabeth. Rapidement, ils prirent le dessus sur les pirates en prenant l’avantage sur leur forme squelettique. Elle vit du coin de l’œil Will grimper près du coffre et Jack lui lançait une pièce dans les airs, qu’il rattrapa prestement. Alors qu’Elizabeth se précipitait vers Will. Jack cessa de bouger et Barbossa saisit son pistolet, qu’il braqua sur Will. Un coup de feu retentit dans la caverne.
Jack.
Il venait de tirer son unique balle.
« Dix ans que tu traînes ce pistoler et tu gâches ta seule balle.
—  Il ne l’a pas gâchée, répliqua froidement Will, la main au-dessus du coffre. »
La pièce tomba sèchement dans le coffre, et Barbossa ouvrit sa chemise. Une tache rouge naissait sur son torse.
Il murmura quelque chose qu’Alice n’entendit pas, avant de s’effondrer au sol.
Alice se précipita vers son frère avant de se jeter dans ses bras.
« Ne refais plus jamais, jamais ça, Jack. »
Le pirate se contenta de la serrer légèrement avant de se détacher.
Alice reprit de sa contenance et se mordit la lèvre. Son cœur essayait tant bien que mal de se calmer dans sa poitrine, tandis que Jack commençait à farfouiller dans le trésor. Le regard d’Alice croisa un instant celui d’Elizabeth, qui lui donna un sourire désolé.
Une boule se forma dans le ventre de la jeune femme. Le Black Pearl était parti sans eux. Seul restait le navire de la Navy. Jack n’avait pas d’échappatoire. Alice regarda ses pieds et se dirigea vers la chaloupe alors que Will et Elizabeth échangeaient à voix basse et que Jack récupérait du butin. Il ne savait pas que son équipage l’avait abandonné.
Une fois tous installés sur la chaloupe, Elizabeth et Alice échangèrent des regards embarrassés. Alice se passa la main sur la figure et se tourna vers son frère qui regardait vers l’horizon, et la mer qui se dévoilait derrière la bouche de la cavité.
« Jack… souffla Alice.
— Ouais sœurette ?
— J’ai quelque chose à te dire… »
Jack se retourna vers elle. Son regard s’affaissa en rencontrant le sien. Sûrement se doutait-il que la nouvelle n’était pas bonne. Alice décida de trancher au plus vite.
« Ton équipage est parti avec le Black Pearl. Je suis navrée Jack. »
Son frère se tourna de nouveau vers l’horizon, sans rien dire.
« Je suis désolée, Jack, lança Elizabeth. »
—  Ils ont fait ce qu’ils croyaient devoir faire, répondit-il laconiquement. On ne peut pas en demander plus que ça. »
Un long silence s’abattit tandis que Will continuait de ramer.
« Au fait, lança Jack, Alice et moi, nous ne nous sommes jamais rencontrés avant le jour où je l’ai forcée à m’accompagner avec maître Turner. N’est-ce pas ?
— Absolument, s’empressa de jurer Elizabeth en se saisissant de la main d’Alice dont les yeux commençaient à chauffer. »
Elle serra la main de la jeune femme et porta son autre main à la bouche et se mordilla les doigts. Sa gorge lui semblait si sèche et ses yeux si douloureux.
Le reste du trajet se fit en silence et l’arrivée sur l’Intrépide dans une atmosphère lourde. Jack fut placé immédiatement aux fers. Tandis que le Gouverneur serrait sa fille qui ne lâcha pas la main d’Alice, qui semblait postée sur elle-même. Son visage était si mutique, ses yeux si perdus et ses mains si serrés, qu’il était complexe de ne pas croire qu’elle fût traumatisée par l’expérience. Alors qu’elle ne pensait qu’au fait qu’elle allait perde son frère une seconde fois, et définitivement.
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sabinerondissime · 5 years
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miniaturemallow · 3 years
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GiantMerJojo but with part 1 characters. Jonathan is even bigger than Joseph, and they might not even know about each other. Erina and Speedwagon are pirates, with Erina being the capitain, and Jonathan is just as curious as Joseph, but not as bold as to get too close unless the boat is in danger. There might be a storm that forces him to shield the boat tho. I might be making this for the sole purpose of GM!Joseph and GM!Jonathan, along with both crews, meeting each other.
I do so love the scene that just went through my mind where: Jonathan after having saved the two from a horrid storm and given them refuge in a sea cavern perhaps, is looking over the two of them to make sure they're alright. But, it becomes more than that as he's just looking at Erina in particular. Admiring her. And she awakes only to see two massive eyes and an oceanic beast's hand surrounding her.
And of course she screams. And Jonathan nearly bonks his hand on the cavern ceiling flopping back. He retreats into the water. Waiting for a moment before tentatively peeking up.
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nuit-pourpre · 3 years
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N’oublie pas Cestino [Nouvelle]
[Fantasy]
Valle del Chiccoracchio, au centre de la Prétianie
Le Condottiere Filiberti ruminait sous sa lourde barbe. Sa caboche hérissée de paille noire ronflait avec angoisse. Sa gorge était toute ensuquée par le festin de viande et de vin qui se tenait encore à quelques pas, au milieu de la cour. Une poule passa près de lui, une grosse poule noire, pataude, qu’il expédia d’un coup de botte vers l’arrière de la ferme. Il s’était mis les nerfs en boule pour cet affrontement. Et rien. Le pays était vide.
L’escadron avait afflué comme une meute de chiens errants. Les paletots fumaient de la chaleur des corps, comme si une brume salée hantait le midi écrasant de la plaine. Les morions d’acier et les plastrons avaient été jetés en vrac, près des chevaux. Le village était - comme on disait quand on était employé par le gratin de la République de Vinalia - sécurisé. Trois coups de feu avaient été tirés dans les bosquets, pour affoler d’éventuels espions. C’était ce qu’on faisait, d’ordinaire. Les culs-terreux n’avaient pas le même sang-froid que les vétérans de la Conduite Filibertine. Ils ne craignaient peut-être pas l’Enfer, mais les arquebuses… Seul un lièvre avait détalé depuis les fourrés. Tout était calme.
Les spadassins avaient jeté leur dévolu sur une table de chasseur aménagée près d’un fumoir, où un porc et un mouton entiers commençaient à dorer sur leurs broches respectives. Un mariage, sûrement. Ou un baptême. Une fête abandonnée à la dernière minute par les péquenauds du coin. Ils avaient été prévenus de la cavalcade. Bien à l’avance… Au moins, pensait Armio Filiberti, cette odeur de brûlé, ce n’était pas de la chair humaine. Quand on leur avait demandé de raccourcir tout un hameau d’hérétiques avant d’y mettre le feu, quatre jours auparavant, son cœur s’en était soulevé. Le hameau, très peuplé, se nommait Cestino. De la ferme, on pouvait encore en voir les ruines, et les abords couverts de cendres. Les flammes avaient léché le maquis et s’étaient répandues, condamnant même les bêtes que les soldats n’avaient pas eu le temps de réunir.
Le Condottiere Filiberti soupira d’une légère anxiété, qu’il prenait garde de ne jamais montrer à ses soudards. En cette saison, la terre était aussi inflammable que l’orgueil des princes. Eux, les mercenaires, étaient comme des torches qu’on utilisait pour guider l’incendie en espérant qu’elles ne prennent pas feu à leur tour, et ne brûlent pas les mains de leurs maîtres.
Cette ferme-ci, avait dit le messager qui était venu les trouver le matin même, avait trois intérêts.
D’abord, elle abritait sûrement des armes de contrebande et de la poudre volée aux armées ducales par les paysans en révolte.
Ensuite, la colline qui la portait offrait le meilleur point de vue sur le dévers de Sant’Elena. C’est là que les conduites du magnat Lesseglio craignaient l’arrivée de renforts envoyés à l’ennemi par les barons du nord. Le Condottiere Filiberti devait rester sur place, sous bannière noire, et engager d’éventuelles troupes isolées pour entamer les rangs ennemis avant la bataille qui se jouerait, elle, le plus honorablement du monde, dans une prairie, entre deux clubs révérencieux de nobliaux aux panaches colorés.
Enfin, et c’était ce qui le préoccupait le moins, car il n’était ni évêque, ni cardinal : on soupçonnait ici la présence d’un Mæstriageste. C’était le nom que ces impies donnaient à leurs chefs, qui étaient à la fois curés, sorciers et maîtres de cérémonie. L’incestueux mélange de rites occultes et de théologie de l’Unique, cette pratique malsaine à laquelle s’adonnaient les habitants de la vallée, donnait des nausées au Pontife depuis quelques années. Aujourd’hui, ces âmes perdues étaient coincées entre deux Républiques rivales, dont les élites s'entre-égorgeaient depuis des siècles pour le contrôle du Chiccoracchio. On racontait dans toute la péninsule que les hérétiques du Chiccoracchio se changeaient parfois en bêtes pour communier avec les forces sombres. Des corps avaient été retrouvés déchiquetés, vidés de leur sang avec une rare sauvagerie, comme par une stryge ou un loup-garou. Nul ne savait si c’était l'œuvre d’une seule bête sauvage, ou d’une légende noire malicieusement entretenue par une bande de déséquilibrés.
Les soudards avaient fouillé chaque pièce, chaque silo, chaque cuisine, chaque grange de cette petite colline à la recherche d’une magie interdite. On n’avait retrouvé que de petites rouelles en bois ou en paille tressée, comme dans n’importe quel village d’honnêtes croyants. Dans le doute, on les avait quand même brûlées.
Seules restaient les poules rousses et blanches abandonnées par les fermiers, et les cigales qui sermonnaient la pierre avec ferveur, depuis les arbres secs. On avait vidé le clapier de ses trois ou quatre lapins, sûrement parce qu’ils étaient plus discrets à emporter. Une truie malade gisait près du tas de fumier à l’arrière du pressoir, les entrailles boursouflées.
Un cri le fit se retourner sur ses bottes.
ET LÀ ELLE ME DIT : t’es plus rapide que ton frère, dommage qu’il soit mieux membré !
Les gorges hilares s’égosillèrent dans une symphonie avinée. Le hameau, cerné par des murettes sèches et des ravines de molasse, se révéla une fantastique caisse de résonance. Le Condottiere fulmina. Il devait les reprendre avant qu’ils ne soient tous plus saouls que des moines. Il s’appesantit en trois pas vers la table. Le dernier homme à se taire cessa de rire dans son jambonneau quand son voisin l’arrêta d’une beigne sur le côté du crâne. Armio Filiberti n’avait pas prononcé un seul mot que la décadence braillarde laissait place à un silence de mort.
Dégustez votre dernier godet de rouge, camarades. Si l’un de vous touche à nouveau l’un de ces tonnelets avant demain matin, il perdra une oreille.
Les trente-deux têtes de la troupe acquiescèrent presque toutes. Les autres fixèrent les côtelettes décharnées de leur repas, ou le bois de la table. C’était pour cette discipline qu’on soldait le Condottiere Filiberti au double des autres capitaines mercenaires. Beaucoup de gens de route, dans la péninsule, connaissaient sa panoplie de châtiments corporels. Il compléta :
Vous pouvez manger et vous reposer, mais je veux le calme d’un mausolée, ici.
Après un blanc d’approbation, un vieux soudard aux touffes grises tachetées de soleil, osa prendre la parole.
Condottiere…
Cuzio ?
Avec les gars, on se disait qu’une battue ne serait pas de trop, avant la nuit. Il y a des traces qui mènent à la forêt et je me souviens d’une grotte, pas si loin à travers bois. Je dois être le seul étranger à connaître son existence. Dix contre un que ces culs-terreux s’y cachent. Avec le butin qu’on cherche. Je peux emmener la moitié de l’escadron et m’occuper de cette vermine.
Je commanderai et tu nous guideras, asséna le Condottiere. Je prends aussi les quinze moins ivres d’entre vous. Les autres restent ici pour observer la route du sud, sous les ordres de Manaro - il tapota l’épaule d’un grand gaillard paisible, chauve, qui se grattait la barbe en plissant les yeux au soleil.
Le petit groupe légèrement pourvu quitta la ferme à pied avec dix-sept bouches à feu et dix-sept schiavoni au ceinturon. Ils dépassèrent l’étable où somnolaient leurs montures et filèrent entre les jeunes oliviers pour trouver la forêt.
Le Condottiere était sinistre. Cette guerre était facile. Mais elle lui imprimait un sentiment stérile, qui anesthésiait quelque peu sa volonté. Il avait quitté son petit vignoble, la femme et les trois superbes fils qui l’y attendaient. L’aîné Primo, presque plus vaillant que son père au maniement de l’épée, le cadet, Secondo, plus adorable et aimant qu’un ange de la félicité, et le benjamin, Terzio, qui avait les boucles d’or de sa merveilleuse mère, et son sourire divin. Qu’on se détrompe : ce manque d’inspiration quant aux prénoms n’était pas le fait de sa négligence. Il y avait cette tradition, dans les familles nobles, qui voulait qu’un enfant dût conquérir son véritable idionyme par ses hauts faits. Bien que de pauvres géniteurs, Armio Filiberti savait au fond de lui qu’il descendait, quelque part, d’un sang noble qui avait irrigué les pages perdues de l’Histoire. Sa rapidité à gravir les échelons de la société guerrière de Vinalia et à se faire un nom ne tenait pas qu’à son mérite personnel. Un glorieux palimpseste imprimait ses veines. Une cartomancienne de foire le lui avait jadis confirmé.
Les feuilles chantaient mollement sous les bottes des soldats. Une fraîcheur toute relative émanait encore du sous-bois, mais les filaires, les genévriers et les chênes de ce massif étaient trop rabougris pour qu’il y fasse vraiment bon. Le thym et le romarin montaient puissamment aux narines, comme le faisait l’odeur vague d’un brasier. Les mèches des armes fumaient légèrement.
Le Condottiere tenait dans sa paume un lourd pistolet à grenaille. Cuzio marchait en tête, juste devant. L’arquebuse sous le bras, le vieux essuya de son autre manche le sommet bronzé de sa calvitie. Il stoppa net et la troupe fit de même. Une caverne couvait sous un ravin. Les parois friables qui l’entouraient étaient percées de petites alcôves. On aurait dit, soit un colombier à même la roche, soit d’inquiétantes catacombes que personne n’avait voulu sceller. Au centre de ce mur troué, la cavité plus grande émettait ce qui ressemblait à des piaillements ténus. De l’eau gouttait à l’intérieur.
Cuzio, murmura Filiberti.
Feu, Condottiere ?
À côté du trou. Si la poudre est dedans...
Le vétéran épaula son tube. La détente claqua, accompagnée d’un sifflement et l’air lui-même parut émettre un cri de douleur quand le coup le traversa. La troupe se dressa. Le Condottiere sourit. On avait entendu la voix brève et affolée d’une femme ou d’un enfant. L’écho les avait trahis.
Un pan de sable coula sur la paroi. Et l’eau continua de retentir, imperturbable, goutte après goutte, dans le silence factice.
Il investirent la caverne, où luisaient dans la pénombre les fers de dizaines de lances, faux, fourches et piques, haches et coutelas de guerre entassés pêle-mêle entre plusieurs sacs de grain remplis d’une poudre blanche… Il n’y avait là que du salpêtre.
Les hommes trouvèrent dans un renfoncement de cet espace étroit, une vieille femme solitaire et tremblante. Personne d’autre.
On l’amena avec force devant le Condottiere. Lorsqu’on lui exigea le repaire des partisans, elle sourit en prétendant qu’il n’y en avait pas. Et que les vingt fermiers et leurs enfants avaient déjà été décimés l’avant-veille près d’une rivière non loin, par des éclaireurs d’une conduite ennemie. Que le festin préparé dans la ferme était probablement l'œuvre des mêmes pillards. Quatre phalanges rompues et les ongles arrachés à la pince n’y firent pas grand chose. Elle s’évanouit au bout de longues minutes de torture, bavant ces dernières paroles :
Vous paierez pour Cestino… 
Le Condottiere se ressaisit et ordonna que les manches des armes fussent brisés.
Quand ce fut fait, on entendit fuser entre les arbres l’inquiétante possibilité que la ribaude n’eût pas menti. Des hennissements. Et des cris d’hommes.
Merde… cracha Cuzio entre ses dents.
Au pas de course, les gars ! tonitrua le Condottiere.
Il était trop tard. Lorsqu’ils atteignirent la ferme, l’ennemi était reparti. On voyait encore les chevaux de certains mercenaires détaler à travers la garrigue de tous les côtés. L’étable était vidée. Le petit groupe vit les seize hommes qui étaient restés, dans la cour rouge de sang. Ils découvrirent un charnier, l’arme au poing, ivres de rage. Pas un seul n’avait survécu, ni même ne remuait encore. Les entrailles se répandaient et commençaient à sécher, noircissant au soleil. Quelques poules picoraient les yeux des spadassins encore chauds avec insouciance. Manaro, la gorge ouverte, paraissait avoir été criblé par les dards assassins d’une nuée d’insectes géants, ou poinçonné de cent coups de couteau ?
Les volailles rousses et blanches de la basse-cour déambulaient dans ce paysage de mort. Quelques plumes couleur de feu, comme arrachées à des édredons, tombaient des coins de la grande table sous laquelle gisaient encore d’autres cadavres. Le Condottiere vit qu’elles tapissaient le sol. Sur le corps de Manaro, qui semblait crucifié face au soleil de midi, entre un sabot carbonisé de brebis et des osselets de cochon, trônait la même foutue pondeuse aux plumes noires, que le Condottiere avait balayée de sa botte un peu plus tôt. Elle se dressait, triomphalement, sur sa poitrine à vif.
Elle était plus grosse que toutes les autres. Le volume de son duvet rendait sa tête absurdement petite, même pour une poule. Son bec rougi semblait roter des bulles de sang qui maculaient ensuite sa belle collerette grasse, herminée de longues plumes blanches. Elle pivota pour river son œil gauche dans le regard sidéré du Condottiere. Il entendit un floppement d’ailes dans son dos. Cuzio hurla.
LES POULES !! CES PUTAINS DE POULES ! Aaaaaah !
Les récits lui revinrent, de ces damnés du Chiccoracchio que l’hérésie avait métamorphosés en bêtes. La terreur aux plumes noires laissa tomber un lambeau de chair de Manaro, qu’elle tenait encore dans son bec, caqueta, secoua ses plumes avec confiance et sauta à la gorge d’Armio Filiberti.
Il ne fut pas assez rapide. Ni aucun des hommes qui l’accompagnaient.
On entendit tout juste deux coups de feu.
Et au coucher du soleil, la colline avait bel et bien le calme d’un mausolée.
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Une grande pensée particulière pour ces cinq immenses artistes disparus depuis cette triste année 2020 où je n’ai pas eu le temps de leur rendre un bel hommage par respect en étant acteur sur ma page pro malheureusement 😢 ... :
Juliette Gréco, chanteuse Française, figure emblématique de la chanson française à textes avec une carrière longue de 70 ans, elle est notamment célèbre pour avoir été l'interprète d'auteurs tels que Raymond Queneau, Jacques Prévert, Léo Ferré, Boris Vian, Serge Gainsbourg, Jacques Brel, Roda-Gil, Miossec ou Biolay.
Diana Rigg, actrice Britannique, icône international des années 1960 grâce à son personnage d’Emma Peel dans la série « Chapeau melon et bottes de cuir » (1965-1968), elle joue également celui d'une James Bond girl dans « Au service secret de Sa Majesté » (1969) ainsi que celui de Lady Olenna Tyrell dans « Game of Thrones » (2013-2017).
MICHAEL Lonsdale, acteur Franco-Britannique, connu pour ses très nombreux rôles au théâtre et au cinéma, il a également prêté sa voix à divers projets audiovisuels, comme des dramatiques radiodiffusées ou des livres audio. Parmi ses films : « Hibernatus » (1969), « India Song » (1975), « Monsieur Klein » (1976), « Moonraker » (1979), « Le Nom de la rose » (1986), « Nelly et Monsieur Arnaud » (1995), « La Question humaine » (2007) ou « Des hommes et des dieux » (2010).
Roger Carel, acteur Français, voix majeure du doublage en France, connu pour avoir prêté sa voix à de nombreux personnages mythiques de dessins-animés tels que Astérix, Mickey Mouse, Winnie l'ourson, Wally Gator, Mister Magoo, Capitaine Caverne, Maestro (Il était une fois l'Homme...), mais aussi des personnages d'émissions, séries et films comme Kermit la grenouille, Alf, C-3PO (Star Wars), Benny Hill ou encore Hercule Poirot.
Maurice Barrier, acteur Français, habitué des seconds rôles au cinéma, a joué aux côtés des plus grands noms du cinéma français : Jean Gabin, Alain Delon, Jean-Paul Belmondo, Pierre Richard ou Gérard Depardieu, dans des films comme « Le Grand blond » (1972, comédie), « Les Fugitifs » (1986, comédie) ou « Scout toujours » (1985, comédie).
Rodolphe Harris Comédien-Acteur Professionnel.
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mig-auteur · 4 years
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Allez ! C'est parti c'est le MIGTOBER ! Plutôt que de suivre le Inktober cette année, je me suis fait une p'tite liste de persos que j'aime et que je dessinerai pour le fun pendant ce mois d'octobre. Ma liste n'est pas tout à fait terminée, je la publierai un peu plus tard. On commence avec le n°1 Capitaine Caverne ! :) #migtober #intober2020 #capitainecaverne #captaincaveman #hannabarbera #ink #inking #comics #cartoon #fantober #fantober2020 (à Loos-en-Gohelle) https://www.instagram.com/p/CFzJ4Xyq-Ur/?igshid=13vz1m54sxcor
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feluz9 · 4 years
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L’ascension humaine
Victor Hugo
Ton ironie est amère, Mais elle se trompe, ami. Dieu compte avec l'éphémère, Et s'appuie à la fourmi.
Dieu n'a rien fait d'inutile. La terre, hymne où rien n'est vain, Chante, et l'homme est le dactyle De l'hexamètre divin.
L'homme et Dieu sont parallèles : Dieu créant, l'homme inventant. Dieu donne à l'homme ses ailes. L'éternité fait l'instant.
L'homme est son auxiliaire Pour le bien et la vertu. L'arbre est Dieu, l'homme est le lierre ; Dieu de l'homme s'est vêtu.
Dieu s'en sert, donc il s'en aide. L'astre apparaît dans l'éclair ; Zeus est dans Archimède, Et Jéhovah dans Képler.
Jusqu'à ce que l'homme meure, Il va toujours en avant. Sa pensée a pour demeure L'immense idéal vivant.
Dans tout génie il s'incarne ; Le monde est sous son orteil ; Et s'il n'a qu'une lucarne, Il y pose le soleil.
Aux terreurs inabordable, Coupant tous les fatals nœuds, L'homme marche formidable, Tranquille et vertigineux.
De limon il se fait lave, Et colosse d'embryon ; Epictète était esclave, Molière était histrion,
Ésope était saltimbanque, Qu'importe ! — il n'est arrêté Que lorsque le pied lui manque Au bord de l'éternité.
L'homme n'est pas autre chose Que le prête-nom de Dieu. Quoi qu'il fasse, il sent la cause Impénétrable, au milieu.
Phidias cisèle Athènes ; Michel-Ange est surhumain ; Cyrus, Rhamsès, capitaines, Ont une flamme à la main ;
Euclide trouve le mètre, Le rythme sort d'Amphion ; Jésus-Christ vient tout soumettre, Même le glaive, au rayon ;
Brutus fait la délivrance ; Platon fait la liberté ; Jeanne d'Arc sacre la France Avec sa virginité ;
L'homme est le fanal du monde. Ce puissant esprit banni Jette une lueur profonde Jusqu'au seuil de l'infini.
Cent carrefours se partagent Ce chercheur sans point d'appui ; Tous les problèmes étagent Leurs sombres voûtes sur lui.
Il dissipe les ténèbres ; Il montre dans le lointain Les promontoires funèbres De l'abîme et du destin.
Il fait voir les vagues marches Du sépulcre, et sa clarté Blanchit les premières arches Du pont de l'éternité.
Sous l'effrayante caverne Il rayonne, et l'horreur fuit. Quelqu'un tient cette lanterne ; Mais elle t'éclaire, ô nuit !
Le progrès est en litige Entre l'homme et Jéhovah ; La greffe ajoute à la tige ; Dieu cacha, l'homme trouva.
De quelque nom qu'on la nomme, La science au vaste vœu Occupe le pied de l'homme À faire les pas de Dieu.
La mer tient l'homme et l'isole, Et l'égare loin du port ; Par le doigt de la boussole Il se fait montrer le nord.
Dieu fait l'épi, nous la gerbe ; Il est grand, l'homme est fécond ; Dieu créa le premier verbe Et Gutenberg le second.
La pesanteur, la distance, Contre l'homme aux luttes prêt, Prononcent une sentence ; Montgolfier casse l'arrêt.
Tous les anciens maux tenaces, Hurlant sous le ciel profond, Ne sont plus que des menaces De fantômes qui s'en vont.
L'homme est l'appareil austère Du progrès mystérieux ; Dieu fait par l'homme sur terre Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose Son reflet prodigieux, Créant le bien par la chose, Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible, Sans pitié, presque sans jour ; L'homme la vanne en son crible, Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres Semblaient sortir du destin ; Le mal heurtait aux décombres Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace Elle roule en hésitant ; Un flot de ténèbres passe Sur la terre à chaque instant ;
Mais des foyers y flamboient, Tout s'éclaircit, on le sent, Et déjà les anges voient Ce noir globe blanchissant.
Sous l'urne des jours sans nombre Depuis qu'il suit son chemin, La décroissance de l'ombre Vient des yeux du genre humain.
L'autel n'ose plus proscrire ; La misère est morte enfin ; Pain à tous ! on voit sourire Les sombres dents de la faim.
L'erreur tombe ; on l'évacue ; Les dogmes sont muselés ; La guerre est une vaincue ; Joie aux fleurs et paix aux blés !
L'ignorance est terrassée ; Ce monstre, à demi dormant, Avait la nuit pour pensée Et pour voix le bégaiement.
Oui, voici qu'enfin recule L'affreux groupe des fléaux ! L'homme est l'invincible hercule, Le balayeur du chaos.
Sa massue est la justice, Sa colère est la bonté. Le ciel s'appuie au solstice Et l'homme à sa volonté.
Il veut. Tout cède et tout plie. Il construit quand il détruit ; Et sa science est remplie Des lumières de la nuit.
Il enchaîne les désastres, Il tord la rébellion, Il est sublime ; et les astres Sont sur sa peau de lion.
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clemtoy · 5 years
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//Capitaine Caverne  vs Les Pierrafeu - Urban Art Fléron 2018 yö Enof1, Nespa, Myriam, les débrouillarts & Cie.
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mrsbodyglove · 3 years
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Certains jours je suis une Pirate...
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Te voila enfin, Pirate de Mers de Sea of Thieves ! Il est temps pour moi de te parler de la foi ou j’ai failli ne pas m’en sortir dans les cavernes de Flameheart !
Enfin... si je m’en suis sortie, non sans mal, et c’était pas plus tard qu’hier !  Sans déconner, ce jeu c’est une petite bombe !
Si vous aimez la mer, naviguer, les pirates et les batailles navales, ce jeu est fait pour vous ! 
Sea of Thieves est jouable seul, ou par équipage de 2, 3 ou  4 joueurs. En fonction du nombre, votre bateau ne sera pas le même. Seul ou a deux, vous aurez un Sloop, un petit bateau, à une voile, rapide, facile à manier. Muni de deux canons, un de chaque côté du navire. A trois (idéalement, mais aussi à deux si vous vous sentez) le Brigantin sera le navire qu’il vous faut. Un peu plus gros que le Sloop, muni de 2 mâts (une voile simple et une voile double, 4 canons (2 bâbord et 2 tribord), ce navire est un peu plus compliqué a manier que le sloop, car plus imposant, mais c’est gérable. A quatre, il vous faudra le Galion ! Imposant vaisseau, 3 mâts, 6 canons, en général les navires plus petits vous évitent (surtout si vous représentez les Reaper), force est de constater qu’il a une puissance de feu plus importante... encore faut-il quelqu’un de doué à la barre, pour gérer la navigation pendant le combat. Les batailles navales peuvent se faire en PvE, contre des navires squelettes (reconnaissables à leurs voiles déchirées, et aux lanternes vertes et bleues allumées sur le navire - les joueurs en général éteignent les lanternes pour passer un peu plus inaperçus en mer -), des navires fantômes (lors de l’évènement Flameheart, que vous trouverez aisément, une grosse tête de squelette fantomatique jaune orangée flotte dans le ciel au dessus de là ou se déroule l’évent) ou en PvP contre d’autres joueurs. Normalement si vous avez le drapeau blanc, la majorité des joueurs ne vous attaquent pas si vous ne faites pas feu en 1er - code des pirates oblige - mais pas tous ! Donc, si vous naviguez seul, un conseil... évitez de croiser qui que ce soit ^^’ Je vous rassure, il n’y a pas que les batailles navale dans ce jeu ! Loin de là !! La nouvelle saison apporte son lot de quêtes et de “Haut Faits” à faire pour gagner en réputation et récolter des tonnes de pièces d’or ! Vous pourrez, lors de vos voyages, représenter plusieurs émissaires : * Les Collectionneurs d’or : qui vous proposent des quêtes pour découvrir des trésors enfouis sur des Iles, que vous devrez leur ramener. Une carte vous est donnée lorsque la quête est active, le nom de l’Ile n’est pas mentionné, vous devez la trouver sur votre carte de navigation grâce à sa forme et naviguer vers elle, en faisant face aux dangers de la mer.... je vous en reparlerai plus bas.
* L’Ordre des Ames, quand a eux, vous demandent d’aller tuer des capitaines squelettes, sur des Iles en particulier, et de leur ramener leur crânes.
* Les Marchands : vous demandent de retrouver des navires perdus en mer lors de voyages commerciaux et de ramener le manifeste de voyage (et leur cargaison si vous trouvez la clef). C’est sympa car, vous avez la carte de la traversée, le nom du point de départ, de l’arrivée, et la trajectoire suivie. Il vous faudra suivre (a peu près) cette trajectoire, pour trouver des indices en mer (grâce aux mouettes) et surtout trouver une clé, celle de la cabine du capitaine, ou se trouve la cargaison (qui vous permet de gagner plus d’or et de réputation).
*La Fortune D’Athéna, qui n’est jouable que si vous avez atteint la réputation niveau 50 avec les 3 émissaires précédents (ou si un de vos camarades de jeu l’a débloquée) qui propose diverses quêtes (je n’ai fais que la 1ere il y a un moment, avec mon chéri, je n’ai pas le lvl requis encore pour les faire moi)
* L’Os de la Faucheuse, ou Reaper, les plus craint ! Sous ce pavillon, votre but est de couler, piller et prendre le pavillons des navires des autres joueurs. C’est pourquoi, en général, si vous avez un pavillon Reaper, les autres navires vont vous éviter. Les Reaper sont visibles sur les cartes de navigation des autres joueurs, et les Reaper peuvent voir les navires Rang 5 des autres émissaires.
En plus des joueurs, des vaisseaux squelettes et fantômes, vous allez devoir éviter... ou combattre... le MEGALODON (plusieurs en réalité, de couleurs différentes et plus ou moins faciles a tuer) et, le pire de tous LE KRAKEN !! Je vous laisse la joie de découvrir en jeu ces deux monstres des mers :D
Qui plus est, votre or vous permettra : * De modifier votre apparence, en achetant des tenues, des coupes de cheveux/barbe, des colorations, tatouages et maquillage. * De modifier l’apparence de votre navire en achetant des skins de Coque, figures de proue, voiles, cabestan, barre, canons
Certains se débloquent suite a des haut faits, d’autres sont disponibles sur certains évents ou après avoir effectué des Fables (quêtes spécifiques disponibles dans les auberges soit à côté du mystérieux étranger ou sur le comptoir près de la tavernière)
Vous pourrez aussi pêcher, faire cuire votre prise et aller la vendre à des Seapost, pour augmenter une autre réputation (qui ne propose pas de quêtes à ma connaissance - si y’a des joueurs qui me lisent vous pourrez éclairer ma lanterne la dessus).
Perso, en tant que Fashion victim autoproclamée, j’ai jamais une thune, mais franchement, en aillant un pavillon et en jouant 2h, il est facile de se faire 14k Gold voir beaucoup plus si vous avez des event sur votre route.
Je vous dévoile pas tout, il y a beaucoup a découvrir In Game, mais je penses qu’avec mon pavé, vous aurez compris que je vous conseille ce jeu a 200% ! C’est une vraie bombe ! Et si jamais vous jouez, sur Xbox ou PC, et que vous cherchez un équipage, faites moi signe :D
#seaofthieves #avis #pc #xbox #xboxgamepass #pirate #trésor #flameheart #jeu #geek #gaming #sailor 
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winari2 · 4 years
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Le capitaine caverne (générique)
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villefrancois · 6 years
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CAPITAINE TAVERNE, t-shirt à offrir ici : http://www.spreadshirt.fr/user/francoisville #capitaine #captain #taverne #caverne #apero #alcool #fete #biere #jeudemots #calembour #punchline #aphorisme #tshirt #teeshirt #citation #humour #geek #spreadshirt #textestyle #francoisville #proverbe #adage #dicton #maxime
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Soultale - The Fallen Sisters Chap. 3
Dans cette zone boisée, Alice et sa petite sœur Mytisa eurent bien du mal à éviter les chemins sur lesquels elles risquaient de faire de mauvaises rencontres. De plus, elles voulaient longer les parois de la caverne pour découvrir une sortie. Après deux heures de marche dans le froid et la neige, ce fut Alice qui vit le courant clair d’une rivière qui coulait là, emportant des morceaux de glace dans son courant.
-          La voilà, notre rivière souterraine ; déclara joyeusement Alice. Il n’y a plus qu’à suivre le courant pour sortir !
-          J’ai froid ; répondit simplement Mytisa.
Elle regardait les flots gelés avec un mélange confus d’inquiétude et d’espoir. Le froid avait saisi la jeune fille sous son pull blanc et vert, et l’avait anesthésiée. Déjà qu’elle n’était pas connue pour être vive, elle s’en trouvait carrément zombifiée, trainant les pieds, tête basse. Tandis que sa sœur s’agitait en tous sens pour réunir les matériaux nécessaires à la construction d’un petit radeau, ce qui lui prit en tout et pour tout une bonne heure, Mytisa s’assit dans la neige. Sans l’aide de Mytisa, il fallut à Alice une bonne autre heure pour monter l’embarcation.
-          On ne devrait pas partir tout de suite… dit Mytisa alors qu’Alice poussait déjà le radeau à l’eau.
-          Pourquoi ? Plus tôt on quitte ce froid, mieux c’est !
-          Et si ce n’était pas mieux, s’il y avait des chutes d’eau ? Je suis fatiguée, Alice. J’ai sommeil…
-          Toi, avoir sommeil avant moi ? C’est pas normal !
Derrière le ton de plaisanterie qu’utilisait Alice se trouvait une véritable inquiétude. Elle remonta vers sa sœur, lui posa une main sur le front. Elle se composa ensuite un sourire rassurant.
-          Allez, lève-toi ! On est presque arrivés ! continua-t-elle en redressant sa sœur.
Sous ses doigts, elle avait senti le front de Mytisa brûlant. Contrairement à sa sœur, elle savait que rester dans ces bois glacés n’arrangerait rien, de plus, maintenant que sa petite sœur était malade, le temps entrait dans la valse.
Et il jouait contre elles.
Alice força sa sœur à monter sur le radeau, attrapa un bâton assez long pour toucher le fond et diriger l’embarcation et elles s’élancèrent vers l’inconnu.
Sans le savoir, elles évitèrent ainsi la bourgade de Snowdin, où elles auraient croisé quelques-uns des mercenaires chiens les plus redoutables des Souterrains. Cependant, elles se jetaient tout droit vers un autre danger.
Les Chutes.
Les Souterrains se composaient de deux parties, l’une haute, froide, comportait la forêt de Snowdin et les Ruines, l’autre abritait le reste du territoire des Monstres. Les deux étaient reliés par les Chutes, une zone marécageuse, où le plafond était si loin au-dessus du sol que l’endroit semblait plongé dans une obscurité permanente.
Les filles recevaient des embruns et devaient jouer de leur équilibre pour que leur vaisseau de fortune ne se retourne pas. Alice s’appuyait sur le fond pour que l’embarcation reste près des rives et pour la ralentir autant que possible. Après un passage particulièrement mouvementé, elles arrivèrent sur une étendue d’eau lisse, de la taille d’un petit lac. Projetées par le courant, les filles arrivèrent bientôt au milieu de l’étendue d’eau, où Alice ne put plus toucher le fond avec sa canne improvisée. A l’avant du radeau, elle vit aussi l’horizon se rapprocher, à une cinquantaine de mètres, puis une vingtaine, avant de comprendre qu’elles surplombaient le vide.
Et le grondement distant d’une chute d’eau leur annonça la fin de leur voyage.
Alice cria à Mytisa de s’accrocher, mais elle s’était déjà cramponnée au radeau. L’esquif de fortune fut balayé par la puissance de l’eau, qui l’envoya trente mètres plus bas avec fracas, plongeant les deux jeunes filles sous la surface avec tant de force qu’elles eurent l’impression de se faire broyer par un éboulement de pierres.
Alice, de constitution physique plus solide, tira sa sœur des flots. Elle était consciente, et toussa toute l’eau qui était entrée dans ses poumons. Elles se trouvaient désormais dans la zone des Chutes, au pied d’une imposante pile de détritus. Préférant oublier l’idée de voguer hors de la grotte, les filles s’en remirent à leur premier plan, longer les bords de la caverne pour en trouver une sortie. Elles passèrent les détritus au peigne fin pour y trouver quoi que ce fut d’utile. Elles se saisirent d’une boussole, d’une lampe torche et de gourdes. Alice découvrit même une panoplie de danse, incluant tutu et ballerines qui lui rappelèrent la Surface. Elle décida de les emporter. Si jamais elles ne trouvaient pas de sortie, ces artéfacts lui permettraient de se souvenir de ses cours et de ses anciennes amies. Elle fourra le tout dans son sac.
Mytisa avait perdu l’un de ses rubans, et se fit une queue-de-cheval avec celui qui restait. Les deux adolescentes décidèrent de faire une pause, pour se réchauffer un peu avant de continuer.
Elles ignoraient que deux yeux les fixaient dans la pénombre. Ceux de la future capitaine de la Garde Royale. Un sourire se dessina sur le visage de cette créature mi-homme mi-poisson, qui s’en fut au pas de course prévenir le Scientifique de la Cour que deux cobayes étaient arrivés.
Alice et Mytisa continuèrent leur voyage sur quelques centaines de mètres avant d’arriver, après un couloir, à une salle magnifique : sous le plafond étoilé projetant la lumière douce de ses étoiles minérales, des fleurs bleues lumineuses naissaient entre les courants d’une eau chantante. Les sœur s’approchèrent d’une fleur, qui déclara :
-          Ils seront Sept…
Les jeunes filles se regardèrent, cette fleur ne semblait pas consciente comme Flowey, simplement capable de répéter ce qu’elle avait entendue. Il s’agissait d’une Fleur d’Echo. La suivante dit :
-          Qui briseront la Barrière.
Avant qu’une autre ne lui réponde :
-          Et nous serons libres.
Bientôt, toute la salle s’emplit des échos de voix différentes.
-          Sept humains.
-          Nous leur prendront leurs Âmes.
-          Nous briserons leurs corps.
-          Nous briserons la Barrière.
-          Nous serons libres.
-          Nous briserons les Hommes, qui nous ont enfermés ici.
Les deux sœurs voulurent fuir les échos de leur destruction toute proche en quittant la salle, quand tout à coup un flash noya la douce lumière des fleurs d’Echo un instant, et que, l’instant d’après, deux squelettes leur barrent la route. Ils portaient tous deux des blouses blanches, et leur mâchoire semblait se tordre en un sourire. Alice et Mytisa restèrent interdites de leur apparition soudaine.
-          Bien, Sans ! dit le plus grand des deux à l’autre. Prouve moi que j’ai bien fait de te concevoir : récupère leurs Âmes.
Alice échangea un regard terrifié à Mytisa. Ces deux squelettes semblaient capables de leur faire la peau.
-          Mais, Gast…
-          Ne me déçois pas. Rappelle toi, nous en avons besoin.
Le petit squelette, Sans, semblait profondément révolté par ce que lui demandait l’autre, malgré la justification.
-          Il n’y a pas d’autre moyen ? Et la Princesse Char…
-          Silence, Sans ! Ce sont les ordres du Roi, et ceux de ton père ! Tue-les !
Devant le refus catégorique de Sans, le grand squelette lâcha une phrase qu’Alice et Mytisa étaient trop loin pour entendre, puis leva le bras droit, tandis que son orbite droite s’illuminait d’un coup en orange. Les alentours immédiats des jeunes filles furent tapissés d’os tranchants ne demandant qu’à les empaler. Dans l’arène ainsi formée, le grand squelette laissa une dernière chance à Sans de faire son travail.
Alice s’était mise devant Mytisa, pour la protéger. Leurs deux Âmes respectives jaillirent de leur poitrine. Alice suppliait les squelettes de les laisser vivre.
C’est elle qui reçut la première attaque, un os qui la transperça de part en part, qui frappa son Âme en plein centre.
Alice tomba à genoux ; baissa les yeux sur l’os transperçant sa poitrine, toussa du sang, puis s’effondra sur le flanc, la blessure saignant abondamment.
Sans baissa le bras.
Il se saisit la tête à deux mais et tomba à genoux avant de lâcher :
-          Qu’est-ce que j’ai fait ?
-          Je suis fier de toi, Sans. Je n’ai plus qu’à isoler l’Âme de l’humaine avant qu’elle ne meure.
Le grand squelette tendit le bras, et l’Âme bleue d’Alice vînt se loger dans sa paume. Il se tourna vers Mytisa, et, au moment où il tendait le bras, la fillette crut lire sur son visage inhumain une expression de satisfaction.
-          A ton tour, sourit-il.
La fillette, portant sur ses vêtements et son visage le sang de sa sœur, resta immobile, pétrifiée de peur.
Un os venu du néant fonça à toute vitesse vers sa poitrine.
Un rayon d’énergie venu de nulle part atomisa l’os et détruisit une partie des pointes qui ceignaient l’arène.
-          Sans ?! s’étonna le Scientifique de la Cour.
Le petit squelette avait invoqué la tête d’un monstre, qui avait craché ce rayon surpuissant.
-          Fuis ! ordonna-t-il.
-          Non ! hurla l’autre en armant une deuxième frappe.
Mytisa ne bougea pas. Son Âme cyan passa d’un coup au bleu, et Sans l’envoya valser hors de portée.
Les échos du combat continuèrent quelques secondes avant de se taire. Mytisa quitta les hautes herbes dans lesquelles elle s’était cachée pour revenir vers l’arène. Des trous d’explosions tapissaient le sol et des os étaient plantés un peu partout dans le sol. Alice n’avait pas bougé. Mytisa s’approcha de sa sœur.
Elle prit la main froide de sa grande sœur, l’allongea sur le dos, écarta une mèche de cheveux de son front, dégageant son visage rond et encore enfantin. Elle semblait juste endormie. Mytisa ne pouvait pas le penser autrement. Alice était endormie, en train de se reposer, si profondément qu’elle ne sentait plus que sa sœur la manipulait, qu’elle ne sentait pas cet os qui la transperçait. Et, ce qui se dessinait au coin de ses lèvres, c’était un sourire de plénitude ! Oui, Alice souriait ! Elle était vivante !
Mytisa sécha la larme qui roulait du côté de ses yeux. Le sourire de sa sœur disparut. Elle n’avait pas bougé. Alice restait immobile, comme pétrifiée. Sa sœur refusait de l’admettre, mais elle allait être fille unique.
-          S’il te plaît, reviens… papa et maman vont s’inquiéter… Alice, s’il te plait…
La grotte silencieuse ne lui répondit pas. Les sanglots de Mytisa mourraient dans sa gorge tant ils étaient nombreux, et la jeune fille étouffa de peine. Elle se souvînt de l’expression qui embêtait tant sa sœur…
-          Alice… s’il te plaît… je serai ton pays des merveilles.
Mytisa taquinait sa sœur avec cette expression, non, avait taquiné sa sœur tant de fois que des souvenirs revinrent à elle. Le sourire espiègle d’Alice, ses rires, leurs courses-poursuites lorsqu’elles étaient plus jeunes. Alice semblait si vivante dans ces souvenirs, comme s’ils ne dataient que de quelques minutes…
La main de Mytisa glissa jusqu’à la blessure sanguinolente. Plus rien n’animait plus Alice. Elle était morte.
Alors Mytisa lui chanta la berceuse qu’elle lui chantait lorsqu’elle peinait à s’endormir. Les mots exprimaient sa peine, la concrétisaient, retenaient les larmes. Lorsqu’elle arriva à la fin de la chanson, Mytisa s’effondra en sanglots.
Mais dans ce monde cruel, même faire son deuil était un luxe qu’elle ne pouvait se permettre. Le monstre mi-poisson apparut tout à coup.
-          C’est toi, la survivante ! s’écria-t-elle en s’armant d’une lance magique.
Mytisa leva à peine la tête pour la voir. Sa peine était tellement immense qu’elle ne parvenait pas à considérer la menace. Le monstre continua donc :
-          Je suis Undyne, la protectrice des Chutes ! Le Roi Asgore te veut morte, avec ton Âme !
-          Laissez moi, s’il vous plaît… geignit Mytisa.
-          Tu es condamnée à mort ! Que justice soit rendue !
La lance frappa le sol à moins de deux mètres de la fillette. Dans le sac de sa sœur, elle récupéra le couteau en plastique.
-          Tu comptes te battre avec ça ? ricana Undyne. Pathétique !
Une nouvelle lance frappa aux pieds de la jeune humaine. Undyne poussa un cri de guerre et se lança à l’attaque. Mytisa, étourdie par la mort brutale de sa sœur et la fièvre, ne s’appartînt plus. Elle esquiva avec une agilité qu’elle ne se connaissait pas avant de frapper Undyne dans le cou avec une hargne dont elle ne se croyait pas capable.
Le monstre s’affala sur le cadavre d’Alice. Mytisa se mit alors à courir vers le seul endroit qu’elle connaissait, où quelqu’un l’aiderait : les Ruines. Mais avant qu’elle n’ait pu sortir de la salle des fleurs d’Echo, une lance magique la frappa dans l’épaule. Mytisa tomba à terre dans un râle, vit Undyne s’approcher pour l’achever. Il y eut alors un flash blanc, et Sans apparut, attaqua tout à coup Undyne, laissant à Mytisa assez de temps pour fuir.
Sa blessure l’affaiblissait considérablement, tandis que la fièvre et le deuil embrouillaient son esprit. Elle se perdit dans la forêt de Snowdin, deux fois, avant de retrouver la grande porte sans battants des Ruines, gueule béante ouverte sur la sécurité. En parcourant le couloir, Mytisa repensa au soir où elle et Alice l’avaient emprunté dans l’autre sens, pleines d’espoir. Elle revenait, le pas lent, agonisant. Seule.
La maison était vide. Mytisa avait besoin d’aide au plus vite, elle crut entendre Toriel dans le jardin, sortit de la maison et s’engagea dans les Ruines, se perdit à cause de la fièvre, perdit aussi son couteau en plastique. La blessure saignait tant que le sang coulait le long de son bras et de son dos jusqu’au sol. Elle laissait une trace sanguinolente derrière elle.
Puis, elle fit une erreur dans le piège du Sol à trous.
Le sol se déroba sous elle, et elle se retrouva enfermée dans une petite pièce. Lorsqu’elle essaya de se relever, sa jambe lui fit horriblement mal. Elle parvînt à peine à s’asseoir, et attendit que Toriel la trouve.
La mère monstre était allée vérifier qu’aucun autre humain n’était tombé. En revenant chez elle, elle remarqua que le sol du piège du Sol à trous commençait à tomber en ruines. Elle n’y prêta pas plus grande importance.
Mytisa mourut de la fièvre et d’épuisement quelques heures plus tard.
Ce fut Mettaton, alors fantôme, qui découvrit son Âme cyan volant dans les airs tandis qu’il allait chercher Napstablook, et l’amena à Gaster. Toriel ne découvrit le corps de Mytisa qu’un mois plus tard, et lui donna les meilleures obsèques dont elle était capable, avant d’envoyer le cercueil au château, pour que Mytisa puisse y reposer en compagnie d’Alice.
Ainsi s’achevait l’histoire des Sœurs des Souterrains.
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Journal de bord du capitaine K
samedi 4 avril 1914
À mon réveil, encore tout retourné de mon expérience de la veille, j’ai englouti un petit déjeuner copieux et j’ai descendu un canot pour me rendre sur la petite crique.
Les jambes un peu tremblantes, j’ai longé la berge un moment, et j’ai aperçu l’entrée de la caverne, et la femme de mon rêve qui se tenait devant. Elle prit la parole en premier.
« Enfin… tu en as mis du temps. – Qui êtes-vous ? – Tu peux m’appeler Snoeg S. – Qu’est-ce que vous me voulez ? – Je ne veux rien, moi. Je fais mon boulot, c’est tout. Si tu veux, tu peux me voir comme un guide spirituel. – Hier, toute la soirée, j’ai ruminé. J’ai repensé à mes trous de mémoire, aux ouvrages sinistres que j’ai lus comme sous l’emprise de quelque chose d’indicible. J’ai fait tourner dans ma tête les moindres références ésotériques pour tenter d’y voir une certaine cohérence. Shamash. Carcosa. Pnakotus. Qui êtes-vous ? Êtes-vous un être de la Grand-Race de Yith ? – Pfff ! Ne m’insulte pas. Moi aussi, j’arpente le temps et l’espace, mais je suis la clé et la porte… »
Elle marqua une pause, puis reprit :
« Yog-Sothoth est mon mignon. Allez, en route ! »
Elle tenait un verre à pied dans sa main droite. Elle le tendit vers moi. Ça ressemblait à du vin rouge. Je l’ai goûté. J’ai reconnu des notes boisées. Puis elle attrapa ma main et m’invita à entrer dans la caverne.
Ce qui s’est passé ensuite est pratiquement indescriptible, mais je vais tenter de mettre des mots dessus.
Je me suis senti sortir de mon corps. À peine le seuil franchi, je nous ai vus marcher dans la neige, vers le sommet que j’avais déjà vu en rêve. Snoeg S. se sentit obligée de me dire quelque chose.
« Nous sommes au beau milieu de l’Antarctique, en janvier 1931. À cet instant précis, il n’y a que deux êtres humains sur les quinze millions de kilomètres carrés de ce continent. – Nous sommes seuls ? – Je n’ai pas dit qu’on était seuls. J’ai dit que nous étions les seuls êtres humains. Je nous ai amenés ici pour profiter d’un raccourci spatio-temporel. Je vais nous amener un milliard d’années en arrière. – Un milliard d’années ? Et le Mazelle ? Je ne peux pas l’abandonner ici. – Ne t’inquiète pas pour le Mazelle. Ton équipage continue sa traversée. Nous les rejoindrons vite. – Mon équipage ? Mais je navigue seul à bord du Mazelle. Hormis les visites réconfortantes du capitaine M. – Tu n’as pas encore fait la connaissance de ton équipage ? – Heu… – Tu n’es pas l’ampoule la plus brillante de la guirlande, toi. Cherche le manifeste ! »
Abasourdi par cette déclaration, je nous ai ensuite vus survoler les montagnes noires et suivre deux silhouettes dans un bâtiment, au beau milieu d’une incroyable cité cyclopéenne. Les deux « choses » se tenaient devant un bas-relief. Puis j’ai eu de violentes hallucinations. J’ai vu la formation du soleil. J’ai vu des boules de magma danser dans le cosmos. J’ai vu une petite planète s’écraser sur la Terre et j’ai vu la lune se former.
Puis j’ai vu des créatures à la tête en forme d’étoile et aux multiples queues tentaculaires tomber du ciel sur l’Antarctique et y construire de formidables métropoles. Puis elles créèrent d’immenses masses globulaires, qui se fragmentèrent en une infinité de particules microscopiques, bactéries et autres virus, pour finalement prendre la forme de créatures marines préhistoriques et enfin sortir de l’eau et se tenir sur deux pattes.
Retour à la réalité : nous voilà maintenant à nouveau sur la plage de la petite crique. Snoeg S. se tient la tête. Elle a l’air épuisée.
« Bon, voilà. Ça, c’est fait. Je t’ai montré le passé. Je vais te ramener sur le Mazelle. – Que va-t-il se passer ensuite ? – Tout dépend de toi. Mais nous nous reverrons. Je te retrouverai là où celui qui ne meurt pas dort éternellement… Il rêve… Et son sommeil est agité depuis quelques semaines. La prochaine fois, je te montrerai l’avenir. Le jour des deux soleils. Et le fléau de la couronne. »
Et me revoilà seul à bord de mon navire, devant mon bureau… devant cette feuille que je viens de remplir comme un automate. Je vais me servir un verre de Jack Daniel's.
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briceemry · 4 years
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Les dessins animés et les jeux vidéos d’aujourd’hui initient nos enfants à l’adoration, l’acceptation des visuels maçonniques et à l’adoption des idéaux luciférienne.
Ah que les temps changent. les années 80, c’était comme qui dirait, l’âge d’or du dessin animé. A l’époque, les dessins animés remplissaient merveilleusement leur rôle, celui de distraire l’enfant et le connecter avec son imaginaire, car c’est le seul type d’image qu’il arrive à comprendre et qui ne s’adapte parfaitement avec sa cognition innocente.
L’univers du dessin animés des années 80 mélangeait si bien le réel et l’imaginaire, aussi bien sur le visuel que sur l’audio – les répliques n’est personnages animés amenait l’enfant à bien prononcer les mots et à e découvrir des nouveaux; les images et la symbolique était à la mesure de leur compréhension.
Même si l’industrie du dessin animé avait les intentions de manipulation de consciences juvéniles, il était néanmoins rare de découvrir des images inappropriées dans les films de nos enfants. Il faut dire qu’à l’époque, il n’y avait pas de démocratisation des libertés de cultes, etc. En Afrique, il était même très difficile voir impossible de déclarer son appartenance à une loge maçonnique ou son homosexualité en public.
Mais les temps, ont changé, car c’est l’heure de la liberté, l’égalité et la fraternité. Le mot d’ordre est à la libération des ténèbres sur la terre. Les chauves-souris sortent de leur cavernes et nous ne sommes plus dans l’âge d’or de la morale, mais du symbolisme. Les dessins animés étaient aussi bien ludique que didactique. C’est ainsi que l’on pouvait avoir des dessins animés comme:
Les mystérieuses Cités d’Or
Il était une fois… la Vie
Albator
Belle et Sébastien
Tom Sawyer
Signé Cat’s Eyes
Cobra
Moi Renard
Les Schtroumpfs
Olive et Tom
Inspecteur Gadget
Les Entrechats
Capitaine Flam
Candy
Cliff Hanger
Rahan
Bouba
Lucky Luck
Marsupilami
Spirou
Belle et Sébastien
Le symbolisme maçonnique et l’agenda luciférien dans les dessins animés d’aujourd’hui.
Aujourd’hui, le symbole est partout: dans les clips vidéos, le cinéma, les vêtements, les accessoires, la publicité, partout… Tout est mis en place pour faire en sorte que tout devienne normal pour le commun des mortel: adorer Lucifer doit être normal; voir deux personnes du même sexe s’embrasser dans la rue ou se marier doit être normal, voir un homme coucher avec un animal doit être normal, voir un adulte de plus de 50 ans abuser d’un ou d’une gamine de 5 ans doit être normal, car les enfants aussi ont besoin de désir sexuel (de vrais malades).
Aujourd’hui, que ce soit les nouveaux dessins animés que les vieux dessins animés réadaptés, vous verrez toujours des images subliminales destinées à faire accepter à nos enfants cette nouvelle vison du monde où rien n’est plus tabou, où l’anormal devient normal, où le mal prend la place du bien, ou Lucifer fait du bien, avoir deux parent de même sexe est devient normal. Ces idéologies, propagées par les maisons comme Walt disney, Netflix, etc, plongent nos enfants dans un univers où ils n’ont aucun Control, car l’objectif d’une image subliminal est de s’adresser directement au subconscient de l’enfant. Il es même souvent très difficile que les parents s’en aperçoivent .
Quelques images des dessins animés que regardent nos enfants sans se rendre compte qu’il enregistrent inconsciemment une symbolique maçonnique et très malsaine: sorcellerie, pédophilie, franc-maçonnerie, homosexualité, etc
Il est temps que les parents prennent conscience de la dangerosité de ce que leurs enfants regardent et écoutent à la télévision et sur internet, car les images subliminales sont distillées aussi bien en vidéo qu’n audio. Nos enfants deviennent de plus en plus incontrôlables, dangereux, plongés dans la délinquance sexuelle, très amoureux de l’argent, avec des penchant pour les produits stupéfiants, etc. Tout cela à une origine. Il n’ y a pas de fumée sans feu.
Il est temps pour vous de prendre le contrôle et de filtrer tous les dessins animés, les chaines de télévision que regardent vos enfants, la musique qu’ils écoutent, les vêtements qu’ils portent. C’est difficile, mais essayez.
Les dessins animés: véhicule de la pensée sataniste et luciférienne Les dessins animés et les jeux vidéos d'aujourd'hui initient nos enfants à l'adoration, l'acceptation des visuels maçonniques et à l'adoption des idéaux luciférienne.
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feluz9 · 5 years
Text
L’ascension humaine
Victor Hugo
Tandis qu'au loin des nuées, Qui semblent des paradis, Dans le bleu sont remuées, Je t'écoute, et tu me dis :
« Quelle idée as-tu de l'homme, « De croire qu'il aide Dieu ? « L'homme est-il donc l'économe « De l'eau, de l'air et du feu ?
« Est-ce que, dans son armoire, « Tu l'aurais vu de tes yeux « Serrer les rouleaux de moire « Que l'aube déploie aux cieux ?
« Est-ce lui qui gonfle et ride « La vague, et lui dit : Assez ! « Est-ce lui qui tient la bride « Des éléments hérissés ?
« Sait-il le secret de l'herbe ? « Parle-t-il au nid vivant ? « Met-il sa note superbe « Dans le noir clairon du vent ?
« La marée âpre et sonore « Craint-elle son éperon ? « Connaît-il le météore ? « Comprend-il le moucheron ?
« L'homme aider Dieu ! lui, ce songe, « Ce spectre en fuite et tremblant ! « Est-ce grâce à son éponge « Que le cygne reste blanc ?
« Le fait veut, l'homme acquiesce. « Je ne vois pas que sa main « Découpe à l'emporte-pièce « Les pétales du jasmin.
« Travaille avec patience « En puisant au monde entier ; « Prends pour pilon la science « Et l'abîme pour mortier ;
« Va, forge ! je te défie « De faire de ton savoir « Et de ta philosophie « Sortir un grain de blé noir !
« Dieu, de sa droite, étreint, fauche, « Sème, et tout est rajeuni ; « L'homme n'est qu'une main gauche « Tâtonnant dans l'infini.
« Aux heures mystérieuses, « Quand l'eau se change en miroir, « Rôdes-tu sous les yeuses, « L'esprit plongé dans le soir ?
« Te dis-tu : — Qu'est-ce que l'homme ? — « Sonde, ami, sa nullité ; « Cherche, de quel chiffre, en somme, « Il accroît l'éternité !
« L'homme est vain. Pourquoi, poète, « Ne pas le voir tel qu'il est, « Dans le sépulcre squelette, « Et sur la terre valet !
« L'homme est nu, stérile, blême, « Plus frêle qu'un passereau ; « C'est le puits du néant même « Qui s'ouvre dans ce zéro.
« Va, Dieu crée et développe « Un lion très réussi, « Un bélier, une antilope, « Sans le concours de Poissy.
« Germinal, dans l'atmosphère, « Soufflant sur les prés fleuris, « Sait encor mieux son affaire « Qu'un maraîcher de Paris.
« Quand Dieu veut teindre de flamme « Le scarabée ou la fleur, « Je ne vois point qu'il réclame « La lampe de l'émailleur.
« L'homme peut se croire prêtre, « L'homme peut se dire roi, « Je lui laisse son peut-être, « Mais je doute, quant à moi,
« Que Dieu, qui met mon image « Au lac où je prends mon bain, « Fasse faire l'étamage « Des étangs, à Saint-Gobain.
« Quand Dieu pose sur l'eau sombre « L'arc-en-ciel comme un siphon, « Quand au tourbillon plein d'ombre « Il attelle le typhon,
« Quand il maintient d'âge en âge « L'hiver, l'été, mai vermeil, « Janvier triste, et l'engrenage « De l'astre autour du soleil,
« Quand les zodiaques roulent, « Amarrés solidement, « Sans que jamais elles croulent, « Aux poutres du firmament,
« Quand tournent, rentrent et sortent « Ces effrayants cabestans « Dont les extrémités portent « Le ciel, les saisons, le temps ;
« Pour combiner ces rouages « Précis comme l'absolu, « Pour que l'urne des nuages « Bascule au moment voulu,
« Pour que la planète passe, « Tel jour, au point indiqué, « Pour que la mer ne s'amasse « Que jusqu'à l'ourlet du quai,
« Pour que jamais, quand approche « L'heure obscure où l'azur luit, « Une étoile ne s'accroche « À quelque angle de la nuit,
« Pour que jamais les effluves « Les forces, le gaz, l'aimant, « Ne manquent aux vastes cuves « De l'éternel mouvement,
« Pour régler ce jeu sublime, « Cet équilibre béni, « Ces balancements d'abîme, « Ces écluses d'infini,
« Pour que, courbée ou grandie, « L'oeuvre marche sans un pli, « Je crois peu qu'il étudie « La machine de Marly ! »
Ton ironie est amère, Mais elle se trompe, ami. Dieu compte avec l'éphémère, Et s'appuie à la fourmi.
Dieu n'a rien fait d'inutile. La terre, hymne où rien n'est vain, Chante, et l'homme est le dactyle De l'hexamètre divin.
L'homme et Dieu sont parallèles : Dieu créant, l'homme inventant. Dieu donne à l'homme ses ailes. L'éternité fait l'instant.
L'homme est son auxiliaire Pour le bien et la vertu. L'arbre est Dieu, l'homme est le lierre ; Dieu de l'homme s'est vêtu.
Dieu s'en sert, donc il s'en aide. L'astre apparaît dans l'éclair ; Zeus est dans Archimède, Et Jéhovah dans Képler.
Jusqu'à ce que l'homme meure, Il va toujours en avant. Sa pensée a pour demeure L'immense idéal vivant.
Dans tout génie il s'incarne ; Le monde est sous son orteil ; Et s'il n'a qu'une lucarne, Il y pose le soleil.
Aux terreurs inabordable, Coupant tous les fatals nœuds, L'homme marche formidable, Tranquille et vertigineux.
De limon il se fait lave, Et colosse d'embryon ; Epictète était esclave, Molière était histrion,
Ésope était saltimbanque, Qu'importe ! — il n'est arrêté Que lorsque le pied lui manque Au bord de l'éternité.
L'homme n'est pas autre chose Que le prête-nom de Dieu. Quoi qu'il fasse, il sent la cause Impénétrable, au milieu.
Phidias cisèle Athènes ; Michel-Ange est surhumain ; Cyrus, Rhamsès, capitaines, Ont une flamme à la main ;
Euclide trouve le mètre, Le rythme sort d'Amphion ; Jésus-Christ vient tout soumettre, Même le glaive, au rayon ;
Brutus fait la délivrance ; Platon fait la liberté ; Jeanne d'Arc sacre la France Avec sa virginité ;
Dante ouvre l'ombre et l'anime ; Colomb fend l'océan bleu... — C'est Dieu sous un pseudonyme, C'est Dieu masqué, mais c'est Dieu.
L'homme est le fanal du monde. Ce puissant esprit banni Jette une lueur profonde Jusqu'au seuil de l'infini.
Cent carrefours se partagent Ce chercheur sans point d'appui ; Tous les problèmes étagent Leurs sombres voûtes sur lui.
Il dissipe les ténèbres ; Il montre dans le lointain Les promontoires funèbres De l'abîme et du destin.
Il fait voir les vagues marches Du sépulcre, et sa clarté Blanchit les premières arches Du pont de l'éternité.
Sous l'effrayante caverne Il rayonne, et l'horreur fuit. Quelqu'un tient cette lanterne ; Mais elle t'éclaire, ô nuit !
Le progrès est en litige Entre l'homme et Jéhovah ; La greffe ajoute à la tige ; Dieu cacha, l'homme trouva.
De quelque nom qu'on la nomme, La science au vaste vœu Occupe le pied de l'homme À faire les pas de Dieu.
La mer tient l'homme et l'isole, Et l'égare loin du port ; Par le doigt de la boussole Il se fait montrer le nord.
Dieu fait l'épi, nous la gerbe ; Il est grand, l'homme est fécond ; Dieu créa le premier verbe Et Gutenberg le second.
La pesanteur, la distance, Contre l'homme aux luttes prêt, Prononcent une sentence ; Montgolfier casse l'arrêt.
Tous les anciens maux tenaces, Hurlant sous le ciel profond, Ne sont plus que des menaces De fantômes qui s'en vont.
Le tonnerre au bruit difforme Gronde... — on raille sans péril La marionnette énorme Que Franklin tient par un fil.
Nemrod était une bête Chassant aux hommes, parmi La démence et la tempête De l'ancien monde ennemi.
Dracon était un cerbère Qui grince encor sous le ciel Avec trois têtes : Tibère, Caïphe et Machiavel.
Nemrod s'appelait la Force, Dracon s'appelait la Loi ; On les sentait sous l'écorce Du vieux prêtre et du vieux roi.
Tous deux sont morts. Plus de haines ! Oh ! ce fut un puissant bruit Quand se rompirent les chaînes Qui liaient l'homme à la nuit !
L'homme est l'appareil austère Du progrès mystérieux ; Dieu fait par l'homme sur terre Ce qu'il fait par l'ange aux cieux.
Dieu sur tous les êtres pose Son reflet prodigieux, Créant le bien par la chose, Créant par l'homme le mieux.
La nature était terrible, Sans pitié, presque sans jour ; L'homme la vanne en son crible, Et n'y laisse que l'amour.
Toutes sortes de lois sombres Semblaient sortir du destin ; Le mal heurtait aux décombres Le pied de l'homme incertain.
Pendant qu'à travers l'espace Elle roule en hésitant ; Un flot de ténèbres passe Sur la terre à chaque instant ;
Mais des foyers y flamboient, Tout s'éclaircit, on le sent, Et déjà les anges voient Ce noir globe blanchissant.
Sous l'urne des jours sans nombre Depuis qu'il suit son chemin, La décroissance de l'ombre Vient des yeux du genre humain.
L'autel n'ose plus proscrire ; La misère est morte enfin ; Pain à tous ! on voit sourire Les sombres dents de la faim.
L'erreur tombe ; on l'évacue ; Les dogmes sont muselés ; La guerre est une vaincue ; Joie aux fleurs et paix aux blés !
L'ignorance est terrassée ; Ce monstre, à demi dormant, Avait la nuit pour pensée Et pour voix le bégaiement.
Oui, voici qu'enfin recule L'affreux groupe des fléaux ! L'homme est l'invincible hercule, Le balayeur du chaos.
Sa massue est la justice, Sa colère est la bonté. Le ciel s'appuie au solstice Et l'homme à sa volonté.
Il veut. Tout cède et tout plie. Il construit quand il détruit ; Et sa science est remplie Des lumières de la nuit.
Il enchaîne les désastres, Il tord la rébellion, Il est sublime ; et les astres Sont sur sa peau de lion.
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