Tumgik
#compatriotes comment ça va aujourd’hui?
the-bibrarian · 1 year
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Paris, yesterday (03/23/23). This is an excerpt from a video by journalist Amar Taoualit posted on twitter
This is what they’re doing to a peaceful, registered-with-the-proper-authorities march.
You can hear protesters shouting “children! there are children!” and “that’s my grandfather! my grandfather is on the ground!”
I think some families felt safe going because traditionally, union-backed, “registered” marches are peaceful and the riot police waits until they officially end, when only the more radical protesters are left, to attack. Not saying that is fine, but there was a tacit agreement for peace during the first hours of a protest. (That’s exactly what happened in Lyon yesterday, and there were also a few kids among protesters. It ended up being fine but it made me very anxious to see them, and it looks like I was right to worry.)
Things turned extremely violent in the night. I don’t feel like chronicling it, but suffice to say there were more that 900 fires in Paris. I don’t know what to think of the overwhelming silence from international media on the subject.
Anyway, I know that in principle we should all be able to protest and the police shouldn’t attack, and we’re supposed to be a democracy and we shouldn’t bow down to wanna-be autocrats that want to suppress our voices, etc.
La réalité c’est que pour quelques temps en tout cas, il faut laisser nos enfants à la maison, et que si vous êtes âgé, malade (asthmatique !), déjà blessé, personne handicapée, etc. il vaut peut-être mieux passer votre tour pour ces manifs-là. Il y a d’autres façons d’agir.
Notamment, je suis sûre que les syndicats ont besoin d’aide logistique et d’argent, et LFI, dont les députés sont sur le terrain, sur les piquets de grève, a certainement toujours besoin de plus de militants (j’ai pas ma carte chez eux pour être claire, mais je pense que c’est le parti qui soutient le plus sincèrement le mouvement).
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Les députés LFI Louis Boyard (au centre) et Carlos Martens Bilongo (à droite), dans une manifestation le 20 mars. Photo de @teamroscoes (merci !!)
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La député LFI Mathilde Panot au piquet de grève des éboueurs de Vitry-sur-Seine le 16 mars (photo de son twitter)
^ these are pictures of lawmakers from the leftist France Unbowed party participating in protests.
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a-room-of-my-own · 3 years
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Qui l’est ? Qui ne l’est pas ? Telle est la question peut-être. Dans le fatras du préjugé et des concepts à tout va, comment peut-on distinguer l’islamiste du simple musulman ? Sur le thermomètre de la ferveur idéologique, à partir de quel degré est-on islamiste ou au-dessous duquel on ne l’est pas ?
Bien sûr, essentialiser, c’est déjà caricaturer, mais la question mérite plus que jamais d’être posée et pour cause, même un islamiste jure tous ses dieux qu’islamiste, tant s’en faut, il ne l’est pas.
Au commencement de la propagation doctrinaire décuplée, après la révolution iranienne notamment, des signes apparurent et firent bientôt qu’on pût distinguer entre le musulman fanatique et le musulman tiède ou tolérant, entre le croyant dont la vérité est taillé dans le fer rouillé de la certitude et celui dont la croyance est de la vie, une dimension du sens, une explication pour raisonner le mystère et expliquer l’infini.
Dans les années 80, le voile était visible, ostentatoire, un outil que nous savions de pénétration idéologique, un étendard évident de l’islam religion et État (Dinn wa dawla ). Et puis, des pays wahhabites puissants, à l’instar de l’Arabie Saoudite et du Qatar, les caisses gonflées par le pétrodollar, passent à une étape supérieure dans leur stratégie de la redéfinition du sens ou de la reprogrammation du musulman. Ils sèment écoles, universités, médersas ; ils saupoudrent ça et là projets, investissements ; proposent aides et soutiens, se font passer pour les chantres de la solidarité ; ils échafaudent un tissu politique, économique; étirent une toile médiatique aux quatre coins du globe. Aliénation accélérée. C’est le heurt des vérités. Le choc des identités. La redéfinition des altérités. Est-on humain d’abord ou d’abord et avant tout musulman ? Oui, parce que dans la tête de l’islamiste ce n’est pas si évident, la primauté de l’islamité sur l’humanité.
Des guerres civiles éclatent. Des organisations terroristes sont financées. Des endoctrineurs payés des fortunes sont sur toutes les officines. Éclosent les guérillas, les guerres fratricides. Toutes ont une origine, la même : la vérité transmise, clouée dans les têtes, celle que les islamistes pensent indiscutable et indiscutée.
Au nom de la vérité donc, des centaines de milliers de gens sont assassinés. Pendus. Violés et violentés. Lapidés. Exclus. Exilés. Une partie de l’humanité se sent investie du droit d’ôter des vies à la place de son créateur. Pour une caricature. Un dessin. Un livre. Un article. Un texte. Une différence. Un film. Une chanson. Une critique. Un geste. Un poème. Une danse. Une ballade dans la forêt. Un baiser. Une chevelure au vent. Un acte qui ne verse pas dans l’assentiment caractéristique du moutonnement collectif propre à l’idéologie meurtrière. Mais comme les islamistes sont de plus en plus nombreux, voire majoritaires dans certains pays, il devient difficile de distinguer l’islamiste de celui qui ne l’est pas.
La conception de la vérité est pratiquement la même partout et pour tous. Aussi intransigeante, aussi caricaturale. Aussi rationnalisée. Dans bien des contrées, l’islamisme, extrême déjà et radical en soi, se distingue bientôt d’autres islamismes. Il en découle des bizarreries du genre un islamiste ou une femme voilée se fait passer pour une laïque, une démocrate, voire une féministe en Occident. Ils dénoncent le meurtre au nom de l’islam, mais ne dénoncent pas le wahabisme, la salafisme, les Frères musulmans et toutes les doctrines légitimatrices de la disparition et de l’abolition de l’Autre.
Mais alors qu’est-ce qu’un islamiste aujourd’hui ? Qui sont tous ces gens qui s’empressent de dénoncer la caricature, mais n’ont aucune compassion pour l’enseignant décapité ? Qui sont toutes ces légions qui crient à l’islamophobie au lieu de se dire que l’islam, oui et sérieusement, est malade de l’islamisme. Son enfant légitime. Sa maladie aussi. Car, oui, évidement, l’islam est malade de son islamisme.
Voici donc quelques caricatures…
Un islamiste, même s’il fait la discussion, c’est quelqu’un dont la vérité n’accepte aucune discussion. Au fond, l’argument, la preuve ou la rationalité glisse sur son cerveau comme l’eau sur le plumage d’un canard. Il a beau donner à voir qu’il débat, il connait la vérité avant d’aboutir à quoi que ce soit. Exemple : le miracle coranique. L’islamiste prétend à la scientificité du texte coranique, mais est incapable d’en débattre. Pire, il menace toute personne qui remet en question sa vérité.
Un islamiste, même avocat, l’un des métiers les plus nobles de l’humanité, croit qu’il y a des gens qu’il peut défendre et d’autres non. Les pécheurs par exemple, ceux qui critiquent sa religion… Pareillement, quand il est médecin, il ne sait plus c’est quoi le serment d’Hippocrate. Rien ne vaut sa vérité, sa croyance indiscutable. Il est incapable d’appréhender un corps en dehors du binaire halal et haram. Pour lui, il y a des gens à soigner, d’autres non.
Un islamiste est comme n’importe qui. La religion n’en fait pas un être fourbe ou honnête. Un hétérosexuel ou non. Un adultère ou un cocu. Un chasseur de trous ou un ascète. Mais son apparence est centrale. Elle est le fondement de son être. La prochaine prière suffit au reste pour que le compteur de mauvaises actions se remette à zéro.
Un islamiste croit que seuls les musulmans ont le droit au paradis. Que les juifs vont être chassés, pourchassés, avilis à la fin des temps. Qu’ils seraient dénoncés même par l’arbre au pied duquel ils seront dissimulés. Que les mécréants méritent tous de mourir d’une manière ou d’une autre. Les plus intrépides le veulent tout de suite, les moins fanatiques, ou même certains tolérants d’entre eux, croient qu’ils sont voués pour un feu inextinguible et éternel. Ce qui est un peu la même chose, puisque le souhait du mal et de la souffrance de l’Autre est le même.
Un islamiste ne peut même pas imaginer c’est quoi la différence entre une réalité historique, mythique ou mytho-historique. Débattre par exemple comme en Europe de l’historicité du prophète, des textes, est une ligne rouge derrière laquelle guette une corde au nœud coulant. La minorité doit lui être inférieure et, quand il a la puissance, lui payer la jiziya, une sorte d’impôt pour avoir le droit d’exister.
Un islamiste, du moins en Occident, dit haut qu’il est démocrate, humaniste, universaliste, mais il n’imagine même pas qu’une université ou école de son pays puisse avoir le droit d’enseigner la bible ou la torah, ou que l’on ait le droit chez lui d’avoir des églises ou des synagogues. Bien mieux, en pays qu’il dit pourtant impies, il se dit laïc. Laïc positif !
Un islamiste dit partout que le voile est un choix. Enfin en Occident surtout. Mais dès qu’une femme musulmane s’en défait, elle est vouée à toutes les gémonies. Une femme qui se défait de son voile définitivement, un islamiste le vit comme une défaite idéologique. Une bataille perdue sur la route menant à la oumma mondialisée. Une goutte de doute susceptible de souiller les eaux uniformes de la foi caractéristique. Ostentatoirement ou non, il vit un malaise. C’est un acte osé qui égratigne «la sacralité» du tissu originaire du ciel.
Pour un islamiste, le doute, encore qu’il n’y ait aucun être humain sur terre qui ne doute pas, est inexistant. N’a aucune place en société. Publiquement ou non. Pour les besoins de son argumentation, il peut lire Nietzche, recourir à un athée comme Naom Chomsky, citer Michel Onfray à tout va, utiliser un savant ou philosophe de renom et marcher ensuite dans la rue pour ne plus enseigner la philosophie, interdire le blasphème, bannir la liberté de conscience et de religion…
Un islamiste dira que le caricaturiste l’a offensé, que le dessin attente aux musulmans, et dira en cachette que les occidentaux sont des cochons, bannis par Allah et son prophète, des chiens, des gens impropres…
Un islamiste au lieu de dénoncer Daech, les talibans et autres organisations terroristes, même s’il dit que ce n’est pas l’islam, dira que c’est un coup monté, que les gens n’y comprennent rien, que c’est après tous les impérialistes qui ont commencé, que c’est eux d’ailleurs les plus grands violeurs et assassins.
Un islamiste peut avoir tout de l’Occident, son pantalon, chaussures, voitures, télé, absolument tout, Internet, une espérance de vie multipliée, mais il ne se posera jamais la question du climat à l’origine de toutes ces inventions et trouvailles. Il veut et adore le résultat de sa pensée, mais il ne veut pas de sa manière de penser. Il est incapable de comprendre que sa définition de la vérité est à l’origine de son arriération.
Un islamiste dira que l’assassinat d’un penseur laïc comme Farag Fouda, d’un journaliste écrivain comme Tahar Djaout est voulu par eux : ils ont choisi la confrontation. Ils sont incapables de voir la nuance qu’eux ils les ont confrontés par la plume et la parole alors qu’eux ils les ont tués. Autrement dit, pour eux, l’intolérant est le caricaturiste qui a dessiné et non le terroriste qui a tué le dessinateur. Au royaume aux murailles insurmontables du fanatisme, le sens a horreur de la raison.
Un islamiste veut un État laïc, démocrate et égalitaire pour lui et ses enfants, mais un État chariatique pour les siens, ses compatriotes, ses coreligionnaires. Bien sûr, pour étancher la marmite d’un éventuel sursaut de conscience, il se montrera intransigeant en Occident dans sa définition de l’islam. Il fera du bruit à l’école ou à la garderie de son enfant autour du halal de la nourriture, du bannissement des bonbons à gélatine. Il marchera dans la rue dès qu’il y a un appel pour contrer l’islamophobie. Il se postera derrière un coreligionnaire pour lui rappeler que les yaourts qu’il vient de mettre dans son panier sont à gélatine. L’islamophobie, tiens ! Un cheval de bataille conceptuel inventé par les islamistes pour taire toute critique, tout débat, toute différence. Et s’approprier de nouveaux espaces.
Un islamiste vantera le savoir occidental, sa justice, les vertus du vivre-ensemble à l’origine de sa paix sociale, de la dignité des hommes et des femmes ; il rêvera tant et tant de ces pays, mais ne voudra jamais admettre que la qualité de vie de ces pays puise dans les libertés individuelles, dans les droits et devoirs de chacun.
Exemple : Le Hirak voulait changer le système algérien, avoir un État démocratique, fonder une 2e république, mais dès qu’il est entré dans le détail du possible pays démocratique à venir, il a compris que la démocratie c’est d’abord la conjugaison des libertés individuelles, l’égalité, le droit des minorités, l’Algérien musulman ou non… Cafouillage donc. Les islamistes entrent en scène. L’islamité de l’État est quasi-intouchable ! Aux oubliettes donc les libertés individuelles.
Une islamiste, qu’il dise ou non que le voile est une obligation islamique, a un tissu dans sa tête, inconsciemment ou sciemment, qui fait la différence entre une femme «pudique» qui arbore le voile et une autre «impudique» qui a les cheveux au vent. Il ne dira jamais que des millions de femmes sont obligées de le porter et qu’elles peuvent mourir si elles ne le portent pas. Il n’expliquera jamais que l’obligation sociale est davantage qu’une obligation.
Un islamiste même dit modéré, aussi modéré qu’il peut se taper «une salope», considère que Benazir Bhutto méritait de mourir : elle est laïque, me dit un jour un homme que je ne soupçonnais même pas d’être islamiste, d’autant plus que ses yeux revenaient d’une séance de «zyeutage» de plusieurs minutes, passée sur les fesses d’une passante occidentale.
Un islamiste est incapable de discuter de la théorie de l’évolution, de considérer que Dieu est une question et non une réponse, de se défaire de l’idée que tout homosexuel est un malade à soigner par le fouet, la flagellation ou la pendaison. Si ailleurs, on dit que le doute est de la foi; pour lui, le doute est de la mécréance.
Un islamiste, même lui-même adultère, défendra la lapidation. Et pour la justifier, il dira que c’est pour rétablir la morale, venir à bout de la dislocation et destruction familiale. Es-tu islamiste ? Non. Un adultère mérite-t-il de mourir inhumé sous des monceaux de pierres ? Oui.
Un musulman tolérant est celui simplement qui n’applique pas la totalité des textes. Ou ne les croit pas en tout cas applicables. Il dira généralement que le terroriste de Daech n’est pas un musulman. C’est faux, bien évidemment. C’est un musulman. Lui, il a seulement appliqué à la lettre.
Un islamiste, naturellement, est un complotiste. Pourquoi ? C’est une attitude qui le dispense de la preuve. De la raison. De l’explication rationnelle. Comme tout religieux fanatique, la construction de l’ennemi lui est essentielle. Il lui faut inventer tout le temps des ennemis pour justifier ses défaites, ses bondieuseries, ses déraisons. L’Occident prévaricateur. Le sioniste comploteur. La franc-maçonnerie. L’alliance judéo-chrétienne. Les croisés qui n’ont de cesse d’inventer et de réinventer des stratagèmes contre l’islam et les musulmans.
Un islamiste, tu lui construis une bibliothèque dans son quartier. Tu la lui remplis de tous les livres du monde. Il suffit qu’il y ait une deuxième personne comme lui et il va construire une opinion en défaveur de la bibliothèque pour convaincre les gens que c’est un plan d’acculturation, que c’est un complot ourdi par l’ennemi pour éloigner les musulmans de leur religion et pervertir leur foi. La bibliothèque devient une sorte d’école coranique ou alors elle est brulée. La preuve : l’un des califes adulés des islamistes et Omar Ibn Al Khattab. Celui qui a donné l’ordre de bruler la merveilleuse bibliothèque d’Alexandrie.
Commerçant, un islamiste peut voler ses clients par toutes sortes de subterfuges et être le premier à fermer à l’appel du muezzin à la prière. Il peut stationner sa voiture en plein autoroute, afficher sur son parebrise l’indication que c’est l’heure de la prière. Passe pour les malades les peuvent mourir sur la route, les femmes qui doivent atteindre la maternité d’urgence… Son acte justifie dans sa tête l’effacement du monde.
En Occident, au nom de la liberté, un islamiste demande un cimetière musulman dans un village où il n’y a que 20 musulmans, un lieu de prière dans une école ou université, de la nourriture hallal partout et pour tous. Il encouragera et soutiendra les écoles coraniques tout en étant scandalisé qu’il y ait des écoles catholiques, judaïques ou autres.
Un islamiste est convaincu que «Dieu a maudit dix personnes qui traitent avec l’alcool »; celui qui le distille, celui par qui il est distillé, celui qui le boit, celui qui le transporte, celui où il est transporté, celui qui le sert, qui le vend, qui profite de l’argent de sa vente, qui l’achète pour soi, qui l’achète pour un autre. Un petit bémol cependant : aucun islamiste, mais alors aucun, aussi fanatique, intransigeant, aussi pieux, savant ou profane soit-il, alem ou autre, ne te dira que l’argent qu’il reçoit de l’État, ne serait-ce que parce son pays a mis l’argent dans des banques occidentales, est illicite.
A-t-on jamais entendu Quaradaoui dire que l’argent de son salaire provient de celui mis aux USA et donc souillé par l’usure ? A-t-on jamais entendu un imam dire à ses compatriotes au Canada, en Belgique, en France que dans les allocations sociales, le chômage ou l’aide qu’il reçoit, il y a un peu de l’argent de l’alcool ? Jamais. Les frontières de la cécité s’arrêtent aux poches ! L’argent n’a ni couleur ni odeur ni encore moins de religion !
Un islamiste c’est quelqu’un, après l’assassinat de l’enseignant qui a voulu susciter le débat dans sa classe pour expliquer aux futurs citoyens que vaut mieux être blessé par un dessin ou des mots que d’en venir à la violence et au meurtre, qui au lieu de sortir dans la rue pour dénoncer l’assassinat et se dissocier de l’islamisme, il crie à l’islamophobie et au complot contre sa religion. La victimisation est son arme quand il est minoritaire. Parce que quand il est majoritaire, il ne parle, ni ne débat, ni n’entend, ni n’écoute. Il tue.
Les caricatures sont quasi-innombrables. Mais si on posait la question à un musulman algérien par exemple, un papa ou grand papa, quelqu’un du genre mon père ou ma mère, sur ce qu’est l’Autre, sa réponse serait aussi limpide que l’eau de roche : c’est quelqu’un comme nous. Le paradis ? Pour tous. Ou alors la réponse qu’avait souvent les miens, aussi croyants soient-ils : personne n’en est revenu ! Même musulmans, le doute leur est de la foi. Naguère, il n’outrageait personne.
J’avais un ami, Jacques. Un collègue de travail converti à l’islam. Un jour, il me raconta les détails de sa conversion. Avant qu’il me dise par qui il a été converti, je lui dis que c’est un intégriste, un islamiste aujourd’hui. Il était étonné de ma déduction hâtive, dérangeante à bien des égards : « Pourquoi dis-tu ça ? ». « Parce que, rétorquai-je, mon père, qui est un musulman tolérant, un soufi, il observe toutes les obligations religieuses, n’aurait jamais essayé de te convertir. Il t’aurait admis, voire aimé, comme tu es. » « Mais comment tu peux dire que c’est un intégriste ?». « Un intégriste est quelqu’un qui pense que sa vérité, je veux dire sa vérité à lui, est la vérité, toute la vérité. Et donc ta vérité est fausse.
Mon père aurait dit que pour chacun sa vérité. Peut-être pas en ces mots, mais il t’aurait aimé pour ce que tu es». Mon collègue de travail, un peu outré la première fois, trois mois plus tard, me raconta que c’était en effet un intégriste, un islamiste. Je lui dis que je le savais. Parce que n’importe quel musulman qui n’est pas intégriste t’aurait accueilli pour ce que tu es. Un intégriste, comme un islamiste, ne croit pas qu’il y a la possibilité d’une autre vérité. Sur terre, il n’y en a qu’une seule. La sienne. La vérité, toute la vérité ! Elle lui vient du ciel. Du dieu dont il s’est autoproclamé vicaire. Remplaçant sur terre.
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Jeudi 19 mars 2020
Nous sommes arrivés dimanche soir dans notre résidence sur les hauts de Trouville-sur-mer, et l’angoisse ne me quitte pas.
Quand j’ai prévenu Maman que nous avions décidé de venir les rejoindre, elle et mon père, elle n’a étrangement pas eu l’air réjoui. Sans doute me tient-elle rancune d’une chose que j’aurais dite et qui l’aurait froissée la dernière fois qu’on s’est vues. Ma mère peut être très susceptible – une des raisons pour lesquelles j’appréhende beaucoup ce confinement avec elle.
On a décidé que je prendrais la grande maison et que, le temps de notre séjour, mes parents iraient vivre dans la dépendance, histoire que nous ne risquions pas de les contaminer.
Ma mère avait eu l’air récalcitrant au téléphone, à cette idée. C’est fou comme les gens ne sont plus dans le partage, comme ils se replient sur eux-mêmes, à la moindre crise. Je crains que ce virus, le Covid-19, ne fasse ressortir le pire chez nos compatriotes.
D’ailleurs à vrai dire, je ne vois pas de quoi ma mère se plaint. La dépendance, je l’ai réaménagée moi-même pour que quiconque y loge s’y trouve bien. C’est un espace de 200 mètres carrés baigné de lumière, et je suis architecte d’intérieur – c’est d’ailleurs un lieu que mes parents louent à prix d’or grâce au travail que j’y ai entrepris. Si ce lieu ne leur plaît pas ainsi, il ne fallait pas qu’ils y financent les travaux !
Moi je voyage avec mon mari, Victor, mes deux enfants, Edouard et Henri, et notre jeune fille au pair, et je ne me voyais pas nous entasser tous les cinq dans la dépendance. Surtout s’il s’avère qu’on ne pourra pas sortir de la résidence et du jardin...
Victor est parti en voiture, et pendant ce temps-là, j’ai fait le voyage en train avec les enfants et la babysitter. Le monde qu’il y avait à Saint Lazare ! C’est fou. Tous ces gens sans enfants qui n’avaient aucune bonne raison de voyager, tous ces gens qui risquaient de nous contaminer. Nous portions tous des masques que Victor avait pris dans sa clinique de chirurgie esthétique. Nous avons pris soin d’en donner un aussi à Dolores, notre jeune fille au pair. Il fallait vraiment que je me rapproche le plus possible du risque zéro, et pour cela, je n’étais pas à un masque près !
Dans le wagon de première classe du train Corail Intercités, je regardais défiler le paysage, en me demandant, mélancolique, dans combien de temps je serais en mesure de parcourir ce chemin en sens inverse. Je pensais à Victor, et à sa petite entreprise qui risquait gros. Je pensais à mes enfants, d’ores et déjà confinés avec Dolores, dans un espace famille du train, afin que je puisse me reposer un peu – ce départ précipité m’avait épuisée.
Est-ce cela qu’est en train de devenir leur enfance ? Un enchaînement de catastrophes face auxquelles leurs deux parents suent sang et eau pour les en préserver au mieux ? Mes enfants. Ma chair. Innocente chair à canon de cette guerre sans pitié contre l’invasion sanitaire. Je comprends maintenant le désespoir des parents syriens qui prennent la mer sur de frêles esquifs.
Même si tout nous sépare, même si nous ne sommes pas du même sang, je prends conscience dans mon corps et dans mon âme que nous sommes de la même humanité, et aujourd’hui, dans la détresse, nous nous rejoignons.
Car j’ignore comment nous serons accueillis par les autochtones. Eux qui sont si contents de nous accueillir à la belle saison lorsque nous venons dépenser notre argent dans leurs petits restaurants et dans leurs petites échoppes provinciales, ne risquent-ils pas de voir notre exode d’un mauvais oeil ? Cela dit, je les comprends. Il y a tellement de gens qui n’ont aucune raison valable de quitter Paris !
D’ailleurs, si j’avais pu, j’y serais restée. Mais un confinement dans notre cent cinquante mètres carrés, cela me paraissait impossible. Ça aurait été trop dur pour les enfants. Notre jardin est si petit ! Comme tous les enfants à haut potentiel, Édouard et Henri sont très énergiques, ils ont besoin de se dépenser. S’ils ne le font pas, ils se chamaillent et piquent des colères. Ils n’ont pas l’habitude d’être dans des espaces réduits et clos. On n’a pas choisi de les élever comme ça. Et moi, j’ai besoin de voir loin.
J’avais besoin de voir la mer.
Quand on est arrivés en gare de Trouville-Deauville, Victor nous attendait de pied ferme avec la voiture ancienne, immatriculée 14, qu’on garde dans le garage de la maison des parents. Papa avait accepté d’aller me faire le plein. Ça ne me paraissait pas très raisonnable de rouler avec une voiture immatriculée 75...
Quel bonheur de traverser le Pont des Belges, de monter dans les hauts de Trouville et de voir la mer apparaître en contrebas. Nous sommes sortis de la voiture et les parents sont apparus sur le perron de la dépendance pour nous saluer, en faisant coucou de la main. Maman nous a demandé si nous avions fait bonne route.
Comme la question s’adressait manifestement à Victor, je suis entrée dans la grande maison avec les valises et Dolores. Je lui ai demandé de monter tout ça à l’étage le temps que je vérifie si les courses que j’avais demandées avaient été faites (miraculeusement, c’était le cas) puis je l’ai rejointe en haut. Maman n’avait pas fait les lits.
Je ne sais pas pourquoi j’arrive encore à m’étonner de ses sottises. Je le sais, qu’elle fera toujours tout pour m’énerver. Je le sais, qu’elle se fourvoie sans cesse dans l’agressivité passive. Pourquoi, à trente-huit ans, suis-je encore là à espérer comme une adolescente qu’elle me traite avec respect et honnêteté, qu’elle cesse de m’agresser ?!
Je redescends, furax, mais je prends sur moi, parce que je ne veux surtout pas lui montrer qu’elle a réussi à m’énerver. Quand je pense qu’on a laissé seule à Paris la mère de Victor, elle qui est si gentille, si dévouée. On s’est dit qu’il ne fallait surtout pas qu’elle soit en contact avec les enfants, et on avait la boule au ventre de la laisser derrière nous.
Qui s’occupera d’elle si elle tombe malade ? Ma mère ne se rend pas compte de la chance qu’elle a, d’avoir sa fille et ses adorables petits-fils auprès d’elle. Ma belle-mère ne l’a pas dit parce qu’elle est pudique, elle, mais nous allons lui manquer, elle a su me le faire comprendre. Peut-être qu’on ne la verra plus jamais.
Et si tel était le cas, il va de soi que l’héritage colossal qu’elle nous laisserait ne parviendrait jamais à compenser l’immense chagrin que sa perte nous causerait.
Notre Président a raison. Nous sommes bel et bien en guerre.
J’achève les lignes de ce tout premier billet à une heure tardive. J’espère que le fait de coucher tout cela sur le papier m’aidera à mieux dormir. À part moi, tout le monde ronronne dans les bras de Morphée, toutes lumières éteintes. Et moi je veille sur eux, je veille sur tous, même sur ma mère, qu’elle le veuille ou non. Quelque part, je fais un peu le même travail qu’un médecin. Le médecin veille sur son concitoyens, et moi, je veille sur les miens. —Ludivine de Saint Léger
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thekillerssluts · 5 years
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ARCADE FIRE X PAUL TOUSSAINT : HAÏTI, MON PAYS
C’est la volonté de mettre en avant la culture haïtienne qui a poussé Régine Chassagne et Win Butler à ouvrir leur restaurant haïtien, Agrikol, avec le soutien du chef Paul Toussaint en cuisine. Une mission humanitaire qui passe par la bouffe, le rhum et la musique.
Haïti, mon pays. C’est le début d’une chanson éponyme qu’on trouve sur le premier album d’Arcade Fire (Funeral, 2004). Les paroles évoquent notamment le régime de Duvalier, qui a poussé de nombreux Haïtiens à fuir le pays; c’est le cas d’une partie de la famille de Régine Chassagne, une des membres du groupe. Si elle a grandi à Saint-Lambert, Haïti, elle ne l’oublie pas. Aider le pays est même devenu une mission pour Arcade Fire: en plus de lui consacrer des chansons, le groupe montréalais verse à des associations humanitaires 1$ par billet vendu pour chacun de ses concerts.
Parmi ces associations, il y a notamment Kanpe, que Régine cofonde en 2010 avec la députée d’origine haïtienne Dominique Anglade, quelques mois après le tremblement de terre qui a secoué Port-au-Prince. Kanpe, ça veut dire «se tenir debout» en créole. Et c’est ce que veut montrer l’organisme: dans ses communications, on voit peu la misère qui étreint le pays, mais beaucoup les actions positives mises en place, la richesse et la culture du pays aussi.
Paul Toussaint, le chef du resto Agrikol, s’est joint sans hésiter à la mission de Kanpe et a pris part à plusieurs de ses événements. «Y a des fondations pour lesquelles je ne donnerais jamais mon temps. Ils utilisent la pauvreté pour faire de l’argent, et cet argent ne va même pas à la communauté, avance le chef. Leurs équipes sur place dépensent tout. Par exemple, le CEO expat’ sur place peut toucher 200 000$ par an, alors qu’il est dans un pays pauvre… Avec Kanpe, c’est autre chose.»
«Une soirée pour Haïti, ça peut pas être en cravate noire…»
Lors d’une collecte de fonds en juin dernier, Arcade Fire recevait le prix de l’Engagement social de la part d’Artists for Peace and Justice, en récompense pour son travail en Haïti et avec Kanpe notamment. Plus de 250 000$ sont récoltés pendant l’événement – dont 60 000$ offerts pour deux soupers cuisinés par Paul. La soirée est animée: Win Butler arrive en complet rose pastel et Régine en robe multicolore, puis Arcade Fire offre une performance endiablée et fait monter sur scène des musiciens haïtiens. Ça boit des ti-punchs et ça danse le kompa.
«Artists for Peace and Justice, ils sont bons pour collecter des fonds, mais leurs événements sont toujours très sérieux. On s’est dit que tant qu’à faire un événement à Montréal, il fallait qu’il y ait un DJ haïtien, de l’art de là-bas, du rhum, explique Win. Si tu veux aider et servir un pays, tu dois d’abord le comprendre, respecter et aimer sa culture. Une soirée pour Haïti, ça peut pas être en cravate noire…»
«Les associations ont souvent cette vieille habitude de mettre en avant les pauvres petits orphelins, et c’est cette image que les gens se font ensuite d’endroits comme Haïti, ajoute le musicien. Selon moi, la raison pour laquelle il faut travailler pour Haïti, c’est que le pays a beaucoup donné au reste du monde, et a reçu beaucoup de bullshit en échange. C’est plus une question de respect mutuel.»
Agrikol, resto DIY
C’est justement cette volonté de mettre en avant la culture d’Haïti qui a poussé Régine et son mari Win à ouvrir Agrikol en 2016 à Montréal, dans le quartier du Village. Régine travaille plus sur le côté esthétique de l’endroit – elle a d’ailleurs peint elle-même certaines des fresques murales qui ornent la salle et la terrasse. La porte d’à côté, c’est le Ti Agrikol, le bar où Win vient parfois faire le DJ. Il mixe la musique, mais aussi les cocktails, travaillant avec attention la carte des boissons.
«C’est la culture du DIY. J’ai attrapé ça de tous les bords en Haïti, raconte Régine. Là-bas, on est habitués de faire les choses nous-mêmes, de prendre ce qu’on a et faire avec. On ne va pas payer pour tout: si on ouvre un resto, on le fait nous-mêmes. Le côté bricoleur, c’est très haïtien…» Agrikol baigne dans la culture du pays, mais il n’a pas toujours été accepté par la communauté haïtienne de Montréal; à peu près jusqu’à ce que le chef en cuisine soit un de leurs compatriotes.
«Les Haïtiens n’aiment pas qu’on les copie. Ils voyaient Agrikol comme des étrangers qui essaient d’accaparer leur culture», explique Paul Toussaint, aux fourneaux de l’Agrikol depuis deux ans. Immigré à 18 ans au Canada, il a étudié la cuisine au Collège LaSalle (dont il finit premier de promotion en 2011), puis a travaillé notamment au Bistro L’Aromate et au Toqué!. À l’Agrikol, il a fait sienne la mission de mettre en valeur la culture haïtienne. «Y a certaines cultures où les gens sont réunis par le jeu ou autre chose; en Haïti c’est la nourriture qui les lie.»
La nourriture comme centre d’attraction
Un restaurant devenait donc le meilleur vecteur pour cette culture. «J’aurais jamais pensé avoir un resto avant. Jamais! dit en riant Régine. Mais quand j’étais petite, les moments où j’avais accès à un influx de la culture haïtienne, c’est quand on allait manger chez ma tante. La nourriture était comme le centre d’attraction pour toutes les autres choses autour, pour l’esprit communautaire et familial et tout ce qui en émane. C’est la même chose pour Agrikol: les gens viennent manger et c’est à travers la nourriture qu’ils ont l’expérience.»
L’expérience, c’est donc aussi la musique qui fait se dandiner les clients, les tableaux qui ornent les murs, les lanternes qui pendent dans la cour arrière… «Tu peux avoir tous les aspects de cette culture entre Ti Agrikol et Agrikol. C’est pas juste une question de bouffe, nuance Win. On dirait que la plupart des gens n’ont vu d’Haïti que des images de tremblement de terre et ne se rendent pas compte de tout ce que le pays peut offrir. Quand j’y suis allé, j’ai reçu tellement! Et le Québec a besoin de ce qu’Haïti a à offrir.»
Si aujourd’hui la culture caribéenne est plus mainstream, Régine assure que ça n’a pas toujours été le cas: «Quand j’étais petite, tu avais juste accès à la culture haïtienne à travers ta famille; dès que tu sortais de ce cercle, personne ne savait ce que c’était. Et tu te sentais un peu avide de la faire comprendre aux gens…» Aujourd’hui, il arrive souvent que des clients demandent à Paul où se procurer de l’art haïtien. Au chef qui ne parlait au départ qu’en termes de cuisine et de business, Win répond en parlant de vibe. «Maintenant, je comprends que c’est tout un package, souligne Paul. On ne peut pas sous-estimer la vibe dans ce resto.»
Un hommage au rhum
Depuis Agrikol, son discours d’immigré a changé. S’il expliquait toujours pourquoi ça allait mal dans son pays, il s’est rendu compte au contact de ses employeurs que ça n’est pas de ça que Haïti a besoin: «On a besoin de parler de ce qu’on a à offrir. Si tout le monde prenait la richesse culturelle d’Haïti et la vendait, nos problèmes seraient résolus tellement vite! On a une des cultures les plus influentes dans la Caraïbe, dans le monde aussi. Pourquoi on accepte qu’on parle seulement des tremblements de terre et des crises politiques? Tous les pays ont leurs problèmes. On parle de la République dominicaine comme d’un paradis à visiter, mais ceux qui vivent là-bas ont parfois plus de problèmes que nous. La Jamaïque, c’est pareil.»
Le chef cite la musique comme richesse, avec notamment le kompa et son énorme impact, l’influence des peintures haïtiennes aussi – «Malraux a quitté la France juste pour aller voir les œuvres de Saint-Soleil!» – et, bien sûr, le rhum. Agrikol a d’ailleurs été nommé en hommage à cet alcool, et il est selon Win l’endroit hors Haïti qui vend le plus de rhums haïtiens. «Même Barbancourt ne comprend pas comment on arrive à passer autant de rhum», rigole Paul, qui achète environ 30 caisses par mois pour le resto.
Si plusieurs pays des Caraïbes se disputent le titre de berceau du rhum, il ne fait pas de doute pour Win que c’est bien Haïti qui en est l’inventeur. Chaque endroit dans le pays produit son propre rhum ou clairin (un alcool moins distillé que le rhum, distribué depuis avril au Québec par la SAQ), et chaque famille a sa recette traditionnelle. «On ne voit pas ça ailleurs, assure le musicien. Pour moi, Haïti est synonyme de rhum, de la même manière que je pense à la tequila ou au mezcal quand je pense au Mexique. Mettre en doute l’origine du rhum, ça serait comme aller en Écosse et dire qu’on y boit du whisky au lieu du scotch…»
La confluence des cultures, l’âme de Montréal
Certes, gérer un resto à Montréal n’est pas chose aisée, même quand on a la popularité d’Arcade Fire. Le musicien confie d’ailleurs avoir parfois l’impression que «la ville ne veut pas qu’[on] réussisse». En tant qu’immigré, il souligne que c’est pourtant pour la nourriture, la culture ou la musique que les gens viennent à Montréal. «Quand je suis arrivé ici des États-Unis, la chose qui m’a le plus surpris c’est cette confluence de cultures, européenne, africaine, caribéenne… J’avais jamais vu ça avant. C’est un peu ça, l’âme de Montréal.»
«Le rêve ultime, c’est que cette place soit encore ouverte dans 50 ans et qu’on puisse récolter des fonds pour Haïti à travers le restaurant», avance Régine. Win aussi voit l’Agrikol comme un vecteur d’aide pour le pays: «On peut faire un million de collectes de fonds ou on peut faire quelque chose comme ici.» Le Texan vient tout juste d’avoir sa citoyenneté canadienne; mais quand il a regardé le Canada affronter Haïti au soccer, il était 100% haïtien.
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cecilia-randria · 5 years
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MES CONSEILS AUX JEUNES MALAGASY!
CONSEILS PROVENANT D’UNE MALGACHE ETUDIANT ICI EN NOUVELLE-ZELANDE !
 Manahoana, Good day everyone, Bonjour, Kia ora (c’est comme cela qu’on dit ici en NZ),
Voyez-vous, je me permets de mettre la langue Malgache en priorité, mais je me dois de m’exprimer en Français car si j’écrivais en Malgache, celles et ceux à qui j’aimerais m’adresser ne comprendraient pas mes dires ( mon frère, ma soeur et moi avons fait nos études secondaires dans une école de langue française et non au LFT; ça ne nous a pas empêché d’intégrer plus tard une université anglophone ici en NZ).
Déjà, merci de me lire, et merci de bien vouloir lire jusqu’à la fin car vers la bas, se trouvent des conseils très précieux qui vous épargneront votre temps, votre sueur et surtout votre argent car je sais par expérience, ou du moins, en me basant sur l’expérience de mon frère, que gagner 1 ou 2 ans sur un cursus à l’étranger, équivaut à “économiser” beaucoup. Plus bas, je partage également des “tricks” pour les questions d’émigration en Nouvelle-Zélande et ailleurs (s’il y a des infos qui vous intéressent, surtout les liens sur l’immigration, it is best to copy them somewhere ; n’hésitez pas non plus à montrer ou à partager ce post avec des personnes que vous aimez ou que vous détestez!!!)
COMMENT JE VOIS MADA (avant déjà de parler plus de la Nouvelle-Zélande que je connais bien)
Avant d’aller plus loin, pour ceux intéressé(e)s pour étudier dans des pays AUTRE QUE la France, voici une page FB qui pourrait vous aider (je vais y inclure plus tard des liens pour l’immigration, les universités anglophones). Je rappelle, cette page a juste un rôle d’information. Cette page contient aussi des informations sur des pays offrant des soins médicaux, dans lesquels la demande de visa n’est pas nécessaire (Dieu merci, la France n’est plus le seul pays au monde qui soit capable d’offrir des soins de qualité; elle a perdu ce statut depuis une bonne décennie maintenant). Là, d’autres pays le font bien et pour moins cher, et surtout, ils ne nous font pas patienter pour u-des histoires de paperasses (moi je vous dis, c’est la raison principale qui nous a poussé à étudier, travailler et immigrer ici en Nouvelle-Zélande). Voici donc le lien FB:
LE nom de la page:
ALTERNATIVE PLACES (infos pouvant aider sur l’immigration, études, les processus de visas pour les pays anglohones et le Québec, les endroits pour se soigner qui ne nécessitent pas de visa)
https://www.facebook.com/Alternative-Places-425323798282753/?modal=admin_todo_tour
Contrairement à mes compatriotes Malgaches, j'ai toujours refusé de prendre un visa d’études pour la France (je préfère faire ma résidence permanente ici en NZ, attendre 5 ans pour avoir un passeport néo-zélandais, et une fois ce passport obtenu, je serai en mesure de voyager dans 160 pays env. sans avoir à faire une demande de visa…donc, oui, un free-waiver passport est DIX FOIX MIEUX qu’un visa de circulation (qui doit être renouvelé tous les ans) car de toute manière, vous n’aurez (plus) aucun visa à demander pour vous rendre n’importe ou!!
IL FAUT REFLECHIR AUSSI A VOTRE CHOIX POUR LES ETUDES UNIVERSITAIRES: JE VOUS EXPLIQUE LE CAS DE MON FRERE EN NOUVELLE-ZELANDE
J’ai mon frère qui habite en Nouvelle-Zélande (qui a déjà la résidence permanente car me dit-il, plus tard, il n’aura plus envie de quémander un visa dans certaines ambassades à tana, s’il revient un jour évidemment), et j’avoue que c’est aussi lui qui m’avait fait savoir que là-bas (alors que c’est un pays extrêmement riche), les ressentiments envers la mainmise étrangère existe bel et bien !!! et ils ont raison de ne pas se laisser faire!
CONCERNANT MON FRERE (juste pour rire avant qu’on entame plus bas les infos sur l’immigration ou la résidence permanente)
Lui, il me dit souvent, « au moins ici en NZ, je n’enrichis ni les entreprises « indiennes », ni les boites « francaises», deux « entités » qui font tout pour maintenir et préserver leur propres interêts à madagascar!
Regardez juste…. Qui produit du yaourt aujourd’hui? Qui produit du ciment ou qui en a le monopole? Qui vend du lait? qui vend l’essence? dans quel pays repartent les profits sur les ventes sur les carburants? De quelle nationalité sont la plupart des promoteurs immobiliers? Qui profite de nos pierres précieuses?
essayez de répondre …..
Mon frère me dit très souvent qu’il est motivé pour aller travailler car il travaille désormais pour une entreprise néo-zélandaise, non seulement, il achète, boit, vit néo-zélandais, mais enverra ses enfants soit en NZ, soit en Scandinavie, soit en Australie pour leurs années universitaires plus tard (dans plusieurs années). Il veut NI bosser à Mada (pour contribuer à enrichir certains vahiny), NI en France (ruiné par les problèmes sociaux), NI en Inde (mieux vaut pas), NI a Maurice (un peu trop petit, même si je le préfère de loin à La réunion voisine), NI a la Reunion (préjugés trop ancrés envers les Malgaches, trop petit, pas assez européanisé, « fausse France », « Faux Gaulois », trop de vicieux, mentalité exécrable, et puis….visa requis et difficile, autant aller en France directement à mon avis et demander un visa Schengen..;comme ça, pendant les vacances, on peut au moins profiter pour visiter l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, et encore plus!!!!!). Mais bon, moi, vous savez déjà ce que je préfère et que je ne suis pas trop trop “France”.
IL Y A PLUSIEURS ANNEES, DES AMIS LUI ONT CONSEILLE D’ETUDIER A LA REUNION, MAIS MON FRERE A PUREMENT ET CATEGORIQUEMENT REFUSE!!!!!
Cela fait désormais 6-7 ans qu’il s’est installé là-bas mais il y a 2 ans environ, la boite pour laquelle il travaille a réussi à décrocher un gros contrat pour fournir des produits agro-alimentaire dans un pays d’Amérique latine (je ne pourrais dire lequel); ledit contrat valait plusieurs centaines de millions d’euros et s’étalerait sur plusieurs années. Devinez de quel pays était leur principal concurrent? Oui, c’était une firme française…donc, au final, grace à sa contribution (mais aussi à celle d’autres étrangers), la compagnie pour laquelle il travaille a été choisi par le gouvernement de ce pays d’Amérique du Sud et a évidemment remporté l’appel d’offre….une petite revanche, comme mon frère aime appeler cela. Le jour ou cela s’est passé, il nous a appelé pour nous l’annoncer, mais aussi pour dire qu’il a bien fait d’avoir décliné l’offre d’aller étudier à L’ile de la Réunion (honnêtement, si c’est pour faire la queue pour prendre un visa DOM-TOM, autant aller en métropole - à Paris - moi je pense franchement qu’aller en France vaut encore cent fois plus le coup que se rendre à la petite ile de la Réunion)! Moi franchement, ça ne me viendrait même pas à l’esprit!!! autant prendre un visa Néo-zélandais, Sud-Africain ou Australien…ou le cas échéant, un visa Schengen si vous tenez tant à vous rendre dans un pays francophone (je peux comprendre que certains d’entre vous choisissent la France pour un début car c’est vrai, il y a parfois cet aspect familial, linguistique, etc…) Comme lui, je pense que jamais (et lui non plus), il n’aurait eu cette chance qu’il a eu en Nouvelle-Zélande! D’ailleurs, j’ai ma soeur - qui habite à Bordeaux - va aussi émigrer car la France (et les Français) pour elle, sont synonyme de problèmes sociaux, délinquance, misère sociale, crise, grèves, risque de terrorisme important, etc…
VOILA POURQUOI MOI, JE N’APPRECIE PAS BEAUCOUP LA REUNION (par contre, je déteste beaucoup moins l’ile Maurice, mais je ne l’apprécie pas trop pour autant)
Justement concernant la Réunion, je trouve que c’est une “fausse France”, voilà comment je perçois cette ile flottante qui ressemble à un morceau de caillou au milieu de l’océan indien. Pour moi, c’est un endroit qui n’a pas d’identité claire!!!! C’est un DOM-TOM mais pour moi, ce n’est pas la France (la France à mes yeux, c’est ce pays ou l’on peut trouver de beaux petits villages nichés au fond des vallées, c’est ce pays on l’on trouve des fromagers, des vignerons…c’est aussi un peu Paris et son métro infernal et bruyant), mais CE n4EST PAS LA REUNION!!!! La Reunion, …je ne sais pas… C’est ni la France, ni l’inde, ni la Chine, ni Madagascar, mais c’est en même temps un peu tous ces pays. Pour moi, je déteste ce genre d’endroit …. Je préfère me rendre directement en France, en Inde (là-bas, je verrai au moins un culture authentique et de beaux temples), en Chine (je verrai au moins un vrai pays authentique), ou rester à Mada (au moins, Madagascar a certes des vices, mais au moins, ça a une vraie identité contrairement à la réunion, une pauvre ile qui ne sait même pas sur quel pied danser!!!! De plus, la mentalité réunionnaise est exécrable, bien pire qu’en métropole!!!! SI UN AMI VOUS DIT D’AILLER ETUDIER LA-BAS, N’Y ALLEZ SURTOUT PAS!!!!!! Moi je pense que c’est un très mauvais endroit pour les Malgaches et même si vous avez les diplômes et tout ça, à cause des préjugez, on vous mettra les bâtons dans les roues. Moi je sais que si mon frère avait fait ce choix, il serait revenu bredouille à Mada (Je suis d’une certitude absolue qu’il n’aurait jamais eu une carte de résident!!!! Now, we ,as a Family, did not regret that choice as he managed to get a permanent residency visa from the New Zealand Department of Immigration, Thanks God. A chaque fois que je transite par soit La Réunion, soit par Maurice pour venir ici, je remarque souvent des regards ou des attitudes envieuses de la part de certains (et pas tous) Mauriciens ou Réunionnais. Je pense que certains d’entre eux digèrent pas trop le fait de voir des Malgaches avoir réussi à s’installer dans un pays qui est bien mieux perçu que là ou ils vivent.
Maintenant,
Revenons à la Nouvelle-Zélande car pour moi, ce pays me porte chance (pour le moment) étant donné que je suis en train de poursuivre mes études (je fais un Undergraduate Diploma in Paediatrics), le temps que je puisse effectuer les première démarches pour ma résidence permanente, d’ici environ 9-10 mois. Je tiens d’ailleurs à attacher ci-dessous un lien sur cette destination (pour les vacances par exemple, au lieu de se rendre à La Réunion chaque fois)
Une présentation sur la Nouvelle-Zélande: https://www.youtube.com/watch?v=_eMAXOp2PvA&t=21s
POUR VOUS QUI AVEZ BESOIN DE VOUS SOIGNER EN DEHORS DE MADAGASCAR, AU LIEU D’ATTENDRE LES VISAS, PENSEZ A D’AUTRES DESTINATIONS
Entre nous, mieux vaut encore se rendre en Inde pour se faire opérer (car les Indiens d’Inde ne sont en aucun cas racistes envers nous les Malgaches, nous sommes justes une autre ile pour eux, et ils ne raisonnent pas du tout comme les “Karana” de Madagascar, ça vous pouvez me croire là-dessus), ou en Malaisie, un pays qui a développé le tourisme médical.
Regardez ce lien par exemple: https://www.tourismemedical.net/tourisme-medical-en-asie-du-sud-est/
Et aussi: https://medicaltourismmalaysia.com Et https://medicaltourismmalaysia.com/2018/09/01/healthcare-tourism-in-malaysia-where-do-i-start/
La raison pour laquelle je propose cette destination, c’est que leur prix est compétitif, les médecins compétents et chevronnés; la Malaisie se trouve seulement à env. 5 heures de vol de Maurice (En fait, il y a un jour de la semaine ou vous n’avez qu’à faire escale pendant seulement 2 heures à Maurice). Enfin, il n’y a pas besoin de faire une demande de visa pour la Malaisie. Une fois sur place, car j’y suis allée 3 fois, on vous donne un visa de 30 jours à l’aéroport à Kuala Lumpur!!! Alors plutôt que d’attendre un visa dans une ambassade et faire des aller-retour ou risquer votre vie, mieux vaut être ouvert à d’autres options, non?
Et moins courant, il y a aussi le Costa Rica
https://patientsbeyondborders.com/costa-rica
UNE CHOSE QUE J’AI REMARQUEE SUR LES COMMUNAUTES INDIENNES EN ANGLETERRE ET AILLEURS (bien differentes des Karana de Mada)
C’est en voyageant en dehors de la France que nous avons commencé à nous rendre compte, mais en NZ par exemple, mais aussi en Angleterre (surtout à Londres et à Liverpool), il y a énormément d’étrangers, surtout des Indiens, de Bengalais et de Pakistanais. Chose étrange… là-bas, ou plutot, chose normale…. ce sont les locaux qui semblent avoir la priorité et le contrôle de tout. c’est le cas en Angleterre et c’est pareil en Nouvelle-Zélande. Aussi, contrairement à chez nous, les communautés étrangères dans ces pays ont réussi à s’intégrer et à accumuler leur richesses vraiment à la sueur de leur front (pas en faisant des arnaques et des emagouilles). Pour cela, moi, je leur dois du respect. En NZ, mon frère a tissé des liens très intimes avec des Indiens (d’Inde) et m’a dit que les Indiens là-bas n’ont rien à voir avec les Karana de Mada (en terme de mentalité)!!!! Là-bas, ils sont moins conservateurs, moins « stuck up in their mind », plus ouverts, mais aussi, plus sympas et surtout, ce sont des gens qui triment et qui travaillent dur et qui ont du mérite!!!!
LA FRANCE, CE QUE J’EN PENSE (avant et après avoir vécu en Nouvelle-Zélande)
Avant que je n’ai eu la chance de connaitre le monde anglo-saxon, comme tous les Malgaches, la France m’a assez plu. Pour beaucoup de malgaches, je me demande toujours ce qu’ils en pensent (je pense que bcp de malgaches voient la France comme un idéal, or c’est loin d’être le cas, croyez-moi!!!)…car je ne le sais toujours pas; pour ma part, c’est un pays riche culturellement parlant, mais c’est loin d’être le seul pays qui présente de l’interêt, surtout, pour ceux qui, comme moi, ont eu la chance de voir autre chose que la France. Pour moi, c’est un pays qui est certes riche, mais qui est miné par les problèmes sociaux (gilets jaunes, manifs à tout va, bref…le bordel), par un racisme latent et hypocrite (contrairement au racisme Américain), par le terrorisme qui va encore faire des victimes en France et…ailleurs (qui a déjà affecté des ressortissants malgaches je le signale) et par la montée du chômage et la précarité. Pour moi, la France est grise, monotone, redondante et ennuyante!!!! Les Français sont chiants, pas faciles à vivre (pas étonnant si 1 couple sur 2 divorce), et toujours là à se plaindre de tout et de rien (cette attitude typiquement latine ne se retrouve pratiquement pas chez les Canadiens, Australiens ou Néo-Zélandais) ….épouser un Français serait …UN FIASCO (je déteste leur caractère ..toujours là à se plaindre et à se bomber le torse alors qu’il n’y a que du vent dedans!!!!), Le Français, l’Italien et l’Espagnol ne sont que de beaux parleurs et des gens arrogants!!! Ils sont trop catholiques, trop hypocrites et se plaignent toujours des immigrés pour tout et pour rien!!! Je me demande comment font les filles malgaches pour rester avec des types de ce genre!!! Pour moi, comme je le dis plus bas et comme je le dirai toujours, mieux vaut rester célibataire jusqu’à la mort plutôt qu’épouser un Gaulois!!!! Et c’est la raison pour laquelle je n’ai JAMAIS été intéressée pour sortir avec un Français, car d’un …je ne veux pas de passeport Français!!! De deux, je préfère étudier en NZ, passer par le système su “skilled immigration stream” (skilled = spécialisé, diplômé) pour obtenir plus tard la Résidence permanente, puis par la suite, la citoyenneté NZ, un passeport, qui je le rappelle, permet de voyager ds plusieurs pays sans avoir à faire de demande de visas, y compris en Europe!!! (Sachez que le passeport Argentin et chilien vous permet aussi de rentrer en Europe sans visa…les détails sont plus bas).
Bref, la France pour moi est un pays qui m’a de moins en moins attiré, surtout lorsque nous avons commencé à voyager (une idée de mon frère à l’origine) en Afrique du Sud, à Hong-Kong, en Angleterre, en Ecosse, en Irlande, en Norvège, puis plus tard, l’idée nous est venue de visiter l’Océanie!!! Bien que j’ai adoré Sydney, je suis littéralement tombée sous le charme de Auckland, mais aussi de Wellington!!! Pour moi, aucune ville au monde ne possédait le charme, le calme (tout en étant des endroits développés) que les villes de la NZ!! Oui, l’Australie est aussi pas mal, mais après, c’est une question de choix!!
Ohhh, j’ai failli oublier… à part être le pays du fromage (il existe du superbe fromage aussi en Nouvelle-Zélande, en Argentine, mais aussi ..en Australie (sur l’ile de Tasmanie notamment)) et du vin (bref, l’Argentine et l’Australie produisent du superbe Malbec ou Chardonnay désormais qui sont aussi mondialement connu)
POUR VOUS LES JEUNES, OU POUR NOUS…CHOISISSONS BIEN NOTRE CURSUS MAIS AUSSI LE PAYS OU ETUDIER! ….car plus tard, vous pourriez le regretter!
J’aimerais en profiter pour m’adresser à des jeunes et/ou à leurs parents. Je pense qu’il est capital de passer du temps (faire des recherches sur la toile des années avant de partir, voir si un pays possède des « pathways » pour l’immigration, les opportunités d’emploi dans un pays donné) afin d’effectuer les bons choix pour le cursus universitaire de vos enfants, mais aussi …au-delà. Je ne sais pas ce que vous pensez, mais pour ma part, je ne voudrais pas venir étudier dans un pays ou j’aurais fait l’effort de m’intégrer, ou j’aurais dépensé mes sous pour qu’on me dise après « merci d’avoir dépensé vos euros chez nous, maintenant, vous avez 6 mois pour vous trouver un boulot ou alors dégagez!!!! ». Oui…vous savez ou je veux en venir. Si c’est pour y investir de l’argent, y passer du temps et être loin des parents, autant s’assurer que ce pays, une fois vos études terminées, vous proposera au moins des options pour des options plus permanentes, pour déboucher sur la citoyenneté plus tard!!!!
Si c’est pour dépenser l’argent de mes parents, autant choisir un pays qui n’exploite pas mon pays et qui ne fourre pas son nez dans la souveraineté de Madagascar, et qui en plus, ne me donnera rien en échange (à moins peut-être de faire comme certaines qui vont aller obtenir la nationalité en épousant un vieux type de 75 ballets et bénéficier de son passeport après.
Sinon, faire le bon choix et investir dut temps dans les recherches (comparer les programmes d’immigration, vous renseigner sur les secteurs qui recrutent, voir aussi l’économie, le taux de chômage, le prix des universités, etc…) vous évitera, à vous, de n’avoir le choix de revenir à Mada et de trimer ici (car trouver les fonds pour créer un business est plus que difficile) avec les conditions salariales ici.
POURQUOI MON FRERE (et nous autres) ONT ou AVONS FAIT LE CHOIX DE QUITTER MADAGASCAR
Raison 1: plus tard dans notre vie, nous n'avons pas envie de faire la queue pour un visa touristique; nous ne voulons pas avoir l’impression de demander un visa dans une chancellerie là-bas à Tananarive. En fait, certaines chancelleries SEMBLENT SI RADINS avec le nombre de jours qu’ils accordent sur le visa…c’est comme ce pays d'Europe auquel je pense pays étaient un pays Si beau que ça!!!! (Moi, je pense que ce n’est plus le cas). Juste à titre de comparaison, ici en Nouvelle-Zélande, les visas touristiques qu’on vous délivre dure 3 mois même si vous spécifiez que vous n’allez y rester que 10 jours; ici, on vous donne 90 jours sur votre “Visitor visa”!!!!! J’ai entendu dire qu’en Australie (un pays pourtant perçu comme étant raciste), ils sont aussi assez larges lorsqu’il s’agit de délivrer des visas visiteurs (contrairement aux ambassades européennes à Mada), car j’ai connu un malgache qui y est allé souvent et à chaque fois, il obtenait des visas de 90 jours pour se rendre à Melbourne.
Raison 2: en cas de maladie, il est toujours plus interessant d'avoir un passeport (qu'on appelle "waiver-feee passport") qui "pèsent" un peu dans la balance et qui peuvent "ouvrir" des portes. Bref, ce sont des passeports qui vous epargent les procedures de demande de visa, donc qui vous permettent de rentrer en europe ou en nouvelle-zelande sans avoir a quemander un visa. C'est le cas de la plupart de passeports europeen, americain, neo-zelandais, et etonnement….Argentin, Chilien et d'autres pays d’Amerique du sud (je connais un Malgache qui aujourd'hui, detient un passport argentin, et qui n'a pas besoin du moindre visa pour se rendre en France, et ds toute l'europe).
Raison 3: j'ai pas envie que ma vie dépende d'un fonctionnaire qui s'est fait largué le soir
Raison 4: oui, le passeport malgache est cher à avoir, pourtant, il n'ouvre aucune porte. Regardez juste en afrique australe…si vous voyagez en Afrique du sud, et qu'une fois su place, vous souhaitez vs rendre en namibie, au Botswana, cela vous sera IMPOSSIBLE…car il faut un visa d'abord…Pour le Botswana et la Namibie!!!!! Mais si vous avez un passeport francais, neo-zelandais ou Argentin, vous n'aurez qu’à payer qq droits de visa et ca y est, vous rentrez en Namibie, au botswana sans problème. Ça, ce n’est pas normal je trouve!
Raison 5: si j'ai envie de sortir de mada ou si plus tard, mes enfants désireront sortir, le ou la fonctionaire des différentes chancelleries (comme ce fut le cas d'une de mes amies au consulat d'un pays européen à madagascar, connu pour ses frites et ses moules), ne pourra plus lui dire "on ne peut te donner un visa car tu n’obéis pas aux critères". Avec un passeport “free waiver”, plus personne ne pourra me (ou leur dire) dire “non!”. Ce sera TOUJOURS un “Oui” car de toute manière, avec un futur passeport Néo-zélandais, il me sera possible de contourner toutes les formalités de demande de visa pour tt séjour < 90 jours pour quasiment n’importe quel pays, et ce our toute la zone Schengen et l'Australie!!!!. De plus, déjà avec un RP de NZ, je suis en mesure de bénéficier de frais de scolarité réduites (3 fois moins cher que pour les étudiants internationaux, donc sous visa d’études), de deux, j’aurai (avec la RP) le droit de m’y rendre et de rentrer en NZ sans avoir à faire une demande de permis d’études (bien évidemment, comme je l’ai mentionné, pour tout RP, il faut faire une demande de RP qui consiste à passer des tests de langues, d’avoir étudié 2 ans en NZ, de passer des “medicals”, bref, c’est “challenging”, mais moi je trouve que sur le long terme, c’est un superbe investissement car plus tard, ça mène vers la citoyenneté…donc le passeport NZ. Voyez sur le long terme!
aison 6: Je ne suis pas une fan du « fihavanana » à la Malgache. pour nous 3 (moi, ma soeur et mon frère), les Havana n’ont pas servi à grand chose, encore moins à aider. Pourtant nous, sans leur aide, on a réussi!
raison 7: raison politique (pas plus de précisions)
aison 8: je n'aime pas le climat de Tana (trop versatile, étouffant mais soufflant un vent froid) Raison 9: je n'aime pas trop l'ambiance sociale à Madagascar (je n’aime pas trop l’humour des jeunes à Mada) raison 10: je n'aime pas les administrations malgaches (trop constipées, comme le sont beaucoup de fonctionnaires) Raison 11: Bien que nous avions pu ouvrir un business à Mada, je ne me voyais pas évoluer à M/scar pour le restant de ma vie. J’ai vu pleines de personnes dont les vies ont tant dépendu des “administrations”; je crois que c’est ce qui m’a poussé à voir ailleurs Raison 12: JE NE VEUX PAS TRAVAILLER POUR NI DES KARANA, NI POUR DES CHINTOKS, NI POUR DES FRANCAIS DE MADAGASCAR (qui seront de toute manière, moins qualifiés que moi)!!!! Connaissant leur mentalité, ainsi que le niveau de salaire auquel je serai payée une fois là-bas, mieux vaut travailler à l’étranger!!!! En NZ, si on me harcèle, je pourrai contacter un syndicat et le harcelleur ne pourra pas “acheter” ou “influencer” les membres du syndicat (contrairement à mada). Si ça devient grave, je pourrais aussi porter plainte devant une juridiction néo-zélandaise (ici, on ne peut pas acheter la justice ..et ça, c’est super bien!!!!).
Raison 13: A Madagascar, si on loue un local dans un centre commercial, il y a - à ce qu’il parait, une politique du favoritisme. Si vous ne faites pas partie du “club”, vous payez un loyer supérieur; en d’autres termes, il y a une totale injustice. Ici en Nouvelle-Zélande, CELA N’ARRIVE JAMAIS!!!! Si vous êtes Néo-zélandais, et que vous souhaitez ouvrir une boutique de vêtements dans un centre commercial (dont les capitaux sont bien évidemment détenus par les néo-zélandais, et non par des étrangers…c’est absolument normal!!!), vous paierez le MEME LOYER qu’une personne (par exemple, un Vietnamien qui est Résident permanent en NZ ou un Coréen qui vient d’obtenir la nationalité NZ!!!!). Donc ici, que vous soyez néo-zélandais, coréen (un résident permanent), japonais, Africain, Malgache, vous payez le même loyer!!!
Raison 14: En Nouvelle Zélande (mais aussi dans tous les pays occidentaux, la France y compris), il n’y a pas de salaire “expat”!!! Mon frère, qui travaille comme Project coordinator ici pour une boite d’agroalimentaire, gagne exactement LE MEME SALAIRE qu’un Néo-Zélandais!!!! Et pourtant, d’un il est MALGACHE, de deux, il est seulement RESIDENT PERMANENT (la dernière étape avant de pouvoir acquérir un passeport NZ). S’il travaillait à M/Scar; il n’aurait jamais cette chance!!!! Je pense que notre choix de nous être installés ici (d’avoir fait tous les efforts administratifs) s’avère être un bon choix. D’un, on n’a pas a bosser pour des “étrangers” à mada, de deux, il est payé de manière “JUSTE” et équitable. ON sent que le salaire néo-zélandais s’ajuste bien avec le niveau de vie ici!!! De plus, si jamais on vous harcèle là-bas (comme ce fut le cas de 3 ou 4 filles que j’avais connues et dont certaines ont bossé chez une entreprise de communication sise du coté d’antanimena; l’entreprise fut rachetée par un gros bonnet malgache mais à l’époque, elle fut gérée par deux vazaha hyper vicieux, bref, des obsédés sexuels - une autre fille bossait pour une ONG, dont le patron fut aussi un étranger vicelard), vos recours seront limités (à moins que…), par contre ici en NZ, si une personne vous fait subir le moindre harcèlement, elle risque gros!!!! C’est la raison pour laquelle je vous encourage de partir et de planifier un parcours migratoire si vous en avez la chance, car un jour, si vous ne le faites pas, vous risquez de bosser pour des escrocs à Mada!!!
Raison 15: Ici en NZ, je me sens libre de marcher ou je veux…je sors de la maison, je marche pour acheter du pain, des smoothies, sans avoir à avoir peur que quelqu’un va tirer mon sac, ou me dévisager de haut en bas, ou même, me sortir un couteau en pleine rue!!!!! A Tana, je me suis sentie comme dans un boite (toujours en bagnole)….on ne peut pas se permettre une vie comme cela car si vous le faites, vous finissez poignardée!!! En fait, la vie à tana, ça se résume ainsi: MAISON > VOITURE > CENTRE COMMERCIAL > VOITURE > MAISON…. Vous ne marchez jamais et vous grossissez vite, et plus tard, beaucoup de gens finiront par être cardiaques, obèses et ayant constamment des problèmes de tension (AVC, etc…). Ici, mais aussi dans des pays comme le Canada ou l’Australie, je vois tout le monde marcher et beaucoup de gens sont actifs, les gens bougent, ils font du jogging le long des plages les après-midi, prennent peu le bus ou la voiture…Normal qu’ils vivent tous jusqu’à 80-85 ans!!!! Et ce que j’ai remarqué, c’est qu’ici, une personne de 70 ans est encore HYPER COSTAUD!!!! A Mada à 70 ans, beaucoup souffrent déjà de maladies diverses!! triste mais vrai!
Raison 16: Ici, on peut boire l’eau du robinet, sans aucun souci. Ici donc, il n’y a pas besoin d’acheter de l’enviant (comme en France) à chaque fois!!! C’est un des rares pays au monde ou on a cet avantage (avec l’Australie et le Canada).
Raison 17: Quand j’étais jeune, j’entendais souvent “la bouffe à Mada est bonne”. Bon, Oui, c’est peut être vrai dans Quelques cas…mais en ayant voyagé ailleurs, je peux vous dire que la nourriture ici est très diversifiée. On trouve diverses variétés de fruits, et la viande de porc par exemple, sui des règlementations très strictes (on ne a pique pas comme à Mada pour les faire grossir). Ici, il ya aussi beaucoup légumes bio, de nourritures quasi-prêtes et surtout, respectant les dates limites (à mada, j’ai entendu dire qu’il y avait une compagnie du cote de tanjombato qui falsifiait les dates sur certains produits périmés provenant de l’étranger); honnêtement là-bas, je me méfie un peu quand je fais mes courses.
A MADA, SI VOUS STES EN BONNE SANTE, TOUT EST BON, MAIS SI JAMAIS VOUS AVEZ DES ENNUIS COMME CE MONSIEUR, ALORS…LISEZ LA SUITE
Beaucoup de gens à Mada roulent en 4x4 et sont immensément riches (mais sans filet de sécurité en cas de couac). Je me souviendrai toujours de ce monsieur, un ancien collègue de travail de mon père. Cet homme, d’un certain âge, avait tout…l’argent ne lui manquait pas mais ce qui lui faisait défaut, c’est sa santé fragile. Un jour, il avait besoin d’une opération délicate et cette dernière a bien évidemment besoin d’être réalisée en Europe, ou dans des pays “avancés”. Le cout de cette opération fut de 25,000 - 30,000 Euros. Bien entendu, il les avait, mais vu qu’il était sur passeport malgache, il a dû effectuer une demande de visa dans une certaine ambassade. Cette demande a été très compliquée car les fonctionnaires n’ont pas arrêté de demander des justificatifs, etc… et pourtant, le temps passe; las d’attendre, il a dû contacter des centres hospitaliers aux Etats-Unis, et Dieu merci, le processus de demande de visa a été très rapide à Andranomena, mais le cout a été plus élevé (45,000-60,000 USD). Au final, il a dû partir aux Etats-Unis pour obtenir les soins nécessaires (en passant par Maurice, Hong-Kong (pas besoin de visa pour les séjours < 15j), puis repartir 2 jours après vers les Etats-Unis, ce afin d’éviter à tout prix, de prendre un visa de transit via la zone schengen). S’il avait été NZ, ou Argentin (ou s’il avait la RP dans ces pays), il aurait juste pu se rendre en NZ, se faire opérer et faire en sorte que le système social de ces pays contribuent au paiement des couts de l’opération (ça, c’est le gros problème à Mada, en cas de pépin, tu casques tout!!!! L’état s’en fout et encore moins, les hôpitaux!!! Au contraire, vous deviendrez une vache à lait s’ils se rendent compte que vous avez des tunes; je connais des gens de la classe aisée qui en ont été victimes en devenant de grosses vaches à crème fraiche (pour les hôpitaux malgaches), croyez-moi!!!…moi, c’est ce que je veux éviter!!!).
NOUS n’AVONS PAS OPTE POUR LA FACILITE POUR IMMIGRER ici EN NZ!
J’aurais pu trouver l’option facile (comme bcp de filles à Mada), à savoir, épouser un vieux type de 80 ans; le hic, c’est que je DETESTE devoir faire cela, et je ne suis pas trop attirée par des personnes de certaines origines (je préfère être franche), ceux d’origine latine en général; ceci étant, je ne me vois pas trop vouloir non plus épouser un NZ ou un Anglais pour les papiers (comme le font Bcp de filles). Mieux vaut, comme je l’ai mentionné, faire l’effort d’obtenir une RP via ses propres efforts (en étudiant et en passant les différents tests requis pour l’immigration); ou, demander à mon frère de me nommer via “sponsorship” ( c le mieux à faire); comme cela, contrairement aux autres filles malgaches, je ne perdrai pas ma dignité (car oui, bcp épousent un vazaha par interet, j’en suis sûre!!!); et de deux, plus tard, je n’aurai pas à être redevable envers un “vazaha” (quel qu’il soit) qui n’arrêtera pas de me rabâcher “ahhh, c’est grâce à moi que tu es ici”..ou “si ct pas moi, tu serais encore dans ton pays, etc…” et tu ne pourras RIEN dire car c’est vrai; et d’ailleurs, c’est ce genre de remarques qui retombent sur bcp bcp bcp de filles qui sortent avec des étrangers…Seigneur Dieu, quelle souffrance!!!! Quelle misère, quel manque de dignité, quelle honte!!!!
Moi j’ai bien vu avec mon frère pour obtenir sa Résidence permanente: il est passé par les étapes de base (étudier, réussir à obtenir son BSC - c en fait un Bachelor’s dégrée, il a ensuite cherché du boulot), et un fois que tous les critères sont réunis, il a cherché un avocat (un immigration lawyer - plus bas, j’explique cela plus en détail); il a passé les tests de langue, il s’est informé en ligne, a consulté des avocats pour obtenir des conseils, a demandé conseil à ses camarades de classe étrangers (c’est hyper important pour obtenir des “tuyaux”), et envoyé ses CV par-ci par-là (au lieu de cela, il aurait effectivement aussi pu draguer une néo-zélandaise ou une australienne pour leur nationalité, mais ne l’a jamais fait; il a en fait épousé une fille asiatique venant d’un pays dont le passeport a la même “puissance” que le passeport malgache. le fait est qu'il a épousé cette fille par amour, et c’est évident, ce n’était surement pas pour son passeport!!!)…et, plus tard et avec de la patience et des efforts, sa stratégie a payé. Là, je vois très bien, IL NE DOIT RIEN A QUICONQUE et IL N’EST REDEVABLE ENVERS PERSONNE!!! Moi, je trouve que ça, c’est louable !! Plus tard dans sa vie, sa conjointe ne pourra jamais lui dire “toi, c’est grâce à moi que tu es devenu néo-zélandais!!!!”, ou sa conjointe ne pourrais pas non plus lui faire de chantage du genre “Fais-ça pour moi sinon bye bye ta nationalité ou ta résidence permanente”. Non, ça n’arrivera pas car il a fait les efforts nécessaires pour en arriver là, et c’est comme ça qu’il faut faire dans la vie, les amis…. Il ne faut pas coucher avec des “Vieilles carcasses” et endurer et l’odeur, et les chantages, et les insultes pour obtenir un passeport "fort". Entre temps, bonjour les aller-retour dans certaines ambassades! Je préfère de loin suer pour étudier ici, faire des aller-retour chez un immigration lawyer ou attorney ou consultants et obtenir les choses la tête haute…avec FIERTE ET DIGNITE!!!! CA, C'EST MOI!!!
POURQUOI NE PAS CHOISIR LA FRANCE (du moins, pour nous 3)
Raison 1: Contrairement à la NZ, la France n’a pas de programme d’immigration. Une fois les études finies, les étrangers sont mis dehors avec peu de chance d’accéder aux bonnes opportunités! Raison 2: terrorisme : oui, il y a trop d’actes terroristes si on compare à des pays comme l’Australie ou la NZ…je crois que cela est évident et les chiffres le prouvent! Raison 3: Pays hypocrite. Pour ma part, je préfère de loin les Américains qui n’ont pas peur de dire “moi, quand j’ai une certaine idée des choses, je n’ai pas peur de mettre Trump dans la “ballot”; En France, on faits semblant de dire “moi je suis contre le FN, mais au fond, la majorité des Français ne sont pas si en désaccord que cela avec les idées de Marine Le Pen!!! Je pense que la France est pays d’hypocrites (contrairement aux pays anglo-saxons). Raison 4: Les gilets jaunes Raison 5: les chancelleries en Afrique adoptent des méthode “manquant de civisme et d’élégance” pour la délivrance de visa. Raison 6: Il n’y a pas de “route” vers une immigration à long terme; une fois vos études terminées, vous devez revenir (je trouve cela dommage si vous avez fait tout un effort de vous intégrer là-bas -c’est un peu de la peine perdue) Raison 7: C’est un pays qui ne reconnait pas trop vos efforts (même si vous avez de bonnes notes, les préjugés trop ancrés ainsi que le chômage montant joueront CONTRE vous!!; vos chances d’obtenir un emploi dans un délai de 6 mois est pratiquement impossible!!! Raison 8: J’ai la nette impression que certains pays veulent foutre dehors des gens qui ont été formés chez eux, des gens qui ont fait l’effort ET d’un autre côté, ils laissent rentrer des immigrés illégaux qui arrivent par barque!!! Pour moi, la France a un système d’immigration reflétant une telle injustice que pour moi, ça ne vaut pas trop le coup d’y aller (à moins peut-être que vous voulez juste y aller pour le diplôme et avoir déjà un plan et une volonté indéterminée de revenir à Madagascar après les études en Europe, (et être déjà titulaire de la nationalité française pour ressortir en cas de besoin)…pour reprendre une affaire familiale à Mada par exemple…Pour ce genre de personnes, la France est idéale). Raison ç: Police minée par les préjugés (si jamais vous êtes victimes d’acte xénophobe, il y a très très peu de chance pour que votre pliante au commissariat soit prix en compte (ce n’est pas comme en Allemagne ou là-bas, la Bundespolizei fera tout pour courir après les racistes; ce ne sera pas le cas au Québec non plus, là-bas, la police vous aidera!!!!). Ici en NZ, la police aura aussi beaucoup de considération pour vous.
POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS CHOISI LA REUNION?
OUI C’eST A COTE MAIS…..
Raison 1: Les Malgaches sont en première ligne là-bas (contrairement à la France ou ce sont plus les Arabes et les Noirs qui occupent la première place; au moins, on est en 3eme position en France metropolitaine) Raison 2: Contrairement à la France métropolitaine, La Reunion souffre d’une véritable crise d’identité; ça se voit à la manière avec laquelle les Créoles agissent Raison 3: trop proche de Madagascar (si l’on aime pas trop les visites des havanes surtout) Raison 4: ON se sent comme à Mada, on se sent comme en Inde, on se sent comme dans un quartier reculé de Bordeaux ou de Paris…bref, on se sent …je ne sais pas trop ou Raison 4: Si il nous arrivait quelque chose, je ne fais pas confiance aux médecins réunionnais (bcp doivent ne pas être trop objectifs envers les Malgaches) Raison 5: D’après ce que j’ai entendu, le visa est très difficile à obtenir Raison 6: Trop petit !!!!!!!!!! On y fait vite le tour et pendant les vacances, on a seulement le choix entre aller à Maurice ou rentrer à Mada (pas intéressant du tout); En métropole, au moins, on peut grimper dans un bus et profiter pour voir la Belgique (beau pour visiter mais dégueulasse pour émigrer!!!), l’Allemagne (un très beau pays ou étudier et vivre), les Pays-Bas, l’Angleterre, l’Espagne..etc… bref, en France, vous pouvez circuler de toute la zone Schengen (je ne sais pas vous, mais la visa Schengen vaut PLUS que ce pauvre visa réunionnais). Raison 7: TELLEMENT CHER !!! Raison 8: les Réunionnais sont des gens peu sympathiques (pour la plupart); Mieux vaut encore, si vous ne voulez pas vous rendre en Europe, se rendre en Malaisie (l'ile Maurice est aussi tordue de toute manière)
POURQUOI PAS L’ILE MAURICE?
We did not choose it for the same reasons as we did not choose La Reunion… well, almost for the same reasons!
AUJOURD’HUI, LES PERSONNES QUI NOUS AVAIENT “POUSSE” VERS LA REUNION NOUS ENVIENT FAROUCHEMENT POUR NOTRE INSTALLATION EN NZ!!
IL y a plusieurs années, comme je l’ai mentionné plus haut, des amis et des gens de la famille ont conseillé à mon frère d’aller à la Réunion et ont vivement critiqué sa décision d’aller étudier en Nouvelle-Zélande!!! Ils disaient…c’est le bout du monde là-bas!!; Aujourd’hui, ce sont ces MEMES personnes qui nous envient d’avoir réussi à nous “fixér” là-bas dans ce pays de l’Océanie..Oui, c’est vrai, du bout du monde!!! Mais contrairement à La Réunion, la Nouvelle-Zélande a une charme incomparable, un peuple bien plus accueillant mais aussi MOINS RACISTE!!!! Dix fois MOINS RACISTE!!! Et honnêtement entre nous, j’ai 100 fois plus confiance entre les mains de médecins Néo-Zélandais qu’entre les mains des créoles de la Réunion d’à coté!!! De plus, la NZ a donné à mon frère:
une excellente opportunité de travail,     2.un cadre de vie et d’environnement pour s’émanciper (à la réunion, c’est     tout sauf le cas),
un bon système social digne du système social en     Europe (vu qu’il est résident permanent de la NZ)
Un     salaire plus qu’adéquat
Un environnement sain (peu de préjugés par rapport à     la réunion ou à la France , ou même à la Belgique)
un “futur” passeport (car il ne l’a pas encore     obtenu) qui permet de visiter plusieurs pays sans avoir à quémander un     visa et qui facilite l’entrée et l’établissement dans des pays difficiles     comme l’Australie par exemple.
Une opportunité de ne pas payer les taxes en France     (car oui, il consomme NZ et paie ses taxes ici)
Une opportunité de ne pas consommer Français (et     réunionnais !!!)
Et a donné à ses enfants:
Une opportunité d’étudier dans un environnement     purement anglophone et anglo-saxon (pas créole avec leur langage pourri et     puant…le Français réunionnais est UNE INSULTE à la langue Française!!!     Désolée de le dire de cette manière mais c’est vrai!!)
Des passeports (car nés sur le sol NZ avec un parent     résident permanent OU citoyen NZ) qui leur ouvriront plus de portes; mes 2     nièces n’auront jamais et ne connaitront jamais ce que c’est de devoir     demander un visa touristique pour la Belgique, la France ou l’Italie!!!
L’opportunité de grandir en tant que Malgaches (dire     que je suis française est une INSULTE, car NON, je ne me reconnais du tout     l’identité française et d’ailleurs, je FERAI TOUT TOUT TOUT pour NE JAMAIS     DEVENIR FRANÇAISE!!!) influencés par la culture     Anglo-saxonne
L’opportunité de grandir dans un pays avec une bonne     identité culturelle (pas une identité bordélique comme à La Réunion!!!)
L’opportunité de grandir dans un pays sain, ou la     police est saine psychologiquement (pas comme en France ou ils se     comportent comme des tarés), pour grandir aussi dans un pays ou il y a     TRES TRES peu de chances d’actes terroristes (contrairement à la France ou     à chaque coin de rue, on craint pour sa vie!!!)
6.     Aujourd’hui, la France est un pays qui m’attire peu et je ferais tout pour ne pas y faire mes études, en partie, comme je l’ai expliqué, parce qu’il n’existe plus de “pathway” vers une immigration permanente. C’est pour cela que j'opterai pour le même pays ou mon frère habite en ce moment (en NZ)), soit pas visa sponsorship (tout à fait possible pour mon cas et faisable car il est déjà sur place), soit via le système d'immigration via le “point system” (moins évident, mais toujours possible si votre spécialité coincide avec les listes d'occupations (occupation list) demandées par le Gvt Néo-zélandais. Si vous êtes en seconde aujourd’hui, ou même en classe de 5ème, je vous conseille vivement de jeter un coup d’oeil sur ces listes, comme cela, vous pouvez déjà vous préparer tôt!!!
7.     regardez ces liens (ça peut vous aider): a.Liens sur les “skills” recherchés pour immigrer http://skillshortages.immigration.govt.nz
8.     http://www.visabureau.com/newzealand/visa-requirement.aspx
9.     B.Pour ceux qui veulent explorer des voies d’études, voici un lien: https://www.studyinnewzealand.govt.nz
10.  Juste une chose, comme c’est à coté de la NZ(mais je connais moins par contre), je vous envoie aussi un lien sur un organisme qui assiste pour les étudiants pour les études en Australie https://www.studiesinaustralia.com
11.  c.Et pour ceux qui souhaitent étudier des cursus plus cours (genre l’équivalent des Bac+2 en Europe, voici un programme d’études (que j’ai recherché pour vous et que je viens aussi de découvrir); ça s’appelle TAFE:
12.  https://www.tafensw.edu.au/courses
13.  À mon sens, mais faut vous renseigner, cela pourrait aussi déboucher sur la route vers l’immigration.
14.  Aussi, pour vous qui recherchez une assistance pour vos filières en Australie, voici un lien qui peut s’avérer utile: http://www.hello-aussie.com.au
15.  D.Si vous ne voulez pas ou pas encore partir loin, l’Afrique du sud s’avère aussi être un très bonne option: Voici un lien sur les études là-bas:
16.  https://www.educations.com/study-guides/africa/study-in-south-africa/
17.  E.Voici un lien sur l’atmosphère sociale dans la ville du Cap (Cape town) par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=jEnqWUUvbuc&t=31s
18.  Par contre, je dois vous dire, je ne connais pas trop le système pour y immigrer. A mon sens, l’Afrique du sud est peu chère et est un pays agréable (j’y étais donc je peux en témoigner), mais le mieux, c’est d’y aller pour 2-3 ans, puis postuler ailleurs (par équivalence) par la suite, puis immigrer dans des pays qui offrent un programme d’immigration (non, pas la France!! La France, je crois, c’est pour ceux qui veulent juste gagner un diplôme et revenir au bled après..franchement!!!).
19.  AUTRES PAYS OU PARTIR Pour ETUDIER ou POUR PARTIR EN RETRAITE!!!
20.  Le Québec qui est comme la France, francophone et qui offre de superbes alternatives en terme d'université et de filières. C'est une très belle province avec parait-il de bonnes perspectives d'emploi. Là-bas, contrairement à certains pays d'Europe, on ne vous renverra pas après 6 mois une fois vos études finies. De plus, ce ne sera pas avec les chancelleries à Tananarive que vous allez "dealer"...et ça, moi je trouve que c'est TRES TRES TRES positif!
21.  L’Amerique du Sud peut aussi être un alternative. En Argentine, je crois savoir qu’étudier deux ans là-bas permet de demander un résidence temporaire (tramiente), qui débouchera aussi sur une résidence permanente, puis un passeport (qui je le rappelle, est exempté de visa dans l’espace Schengen), et qui permet de rentrer dans 150 pays au moins sans visa!!! Pour les retraités, ils ont aussi un système de “retirement visa” ou il faut juste prouver que vous avez une rentrée d’argent mensuelle ou trimestrielle; ils ont aussi la même chose au Chili.
22.  En Equateur, il est possible aussi d’obtenir la résidence en investissant seulement 15,000 USD!!
23.  Des pays comme la Malaisie offrent aussi une forme de résidence; seul hic, c’est qu’il faut 100 mille USD bloqués dans un compte pour pouvoir adhérer au programme. Le nom de ce programme: “Malaysia second home”.
24.  PETIT CONSEIL PERSO (de mon frère, qui possède déjà un bon nombre d’années d’expérience ailleurs)
25.  Pour notre part, même si nous avons pu faire les démarches nous-mêmes, il est parfois conseillé de prendre des avocats d’immigration (oui, mon frère a bien dû faire des efforts pour ne pas devoir à épouser des Françaises ou des Réunionnaises), car ces personnes ont généralement une expérience du terrain que vous n’aurez pas; certes, c’est payant, mais au moins, un « immigration lawyer » sera en mesure de vous dire déjà si oui ou non vous pouvez vous qualifier; il pourra aussi vous conseiller et guider sur les papiers à fournir, sur comment monter le dossier, et surtout, sur comment éviter des pièges, qui peuvent vous couter très cher!!!! Dernière chose, avec un lawyer, vous risquez moins de perdre votre temps (à cause d’un document manquant ou inadéquat) et je pense (par expérience avec mon frère) qu’il y a un peu plus de chances qu’un dossier passe, car lui saura quelle « route » sera la mieux adaptée pour vous (PS/ cela n’est pas uniquement valable pour la NZ cependant);par exemple, googlez juste « IMMIGRATION LAWYER new zealand » ou “Attorneys specialized in immigration in xxxxxx” et faites votre choix. Si vous projetez d’étudier ailleurs, tapez la même chose en changeant le nom du pays. N’écoutez pas toujours les autres qui veulent vous promettre monts et merveilles ou qui veulent vous faire croire en la qualité de certaines écoles en métropole, car certes, il y a le diplôme, mais, il y aussi l’avenir ….. Posez-vous juste la question suivante : “est-ce que je veux revenir à Mada après mes études? ”. et “est-ce que je ne voudrais pas avoir une alternative au passeport malgache, surtout en cas de pépin plus tard dans la vie” (maladie, accident, besoin de traitement, besoin de chirurgie, crise politique, épidémie soudaine, catastrophe naturelle, tremblement de terre, etc….)…et après, décidez et ne regrettez pas comme certaines de mes amis/amies qui eux, ont fait le choix de partir en Europe et ont dû revenir à Mada (n’ont pas réussi à trouver un emploi là-bas); certains et certaines ont déjà regretté d’être revenus…..d’autres regrettent tout simplement de n’être pas partis ailleurs…d’autres commencent seulement à chercher une “autre route” que maintenant (car la France n’offre rien de toute les manières)…. d’autres, voyant que nous avons réussi à nous “fixer” quelque part, nous envient!!
26.  COMMENT FAIRE AVANT DE PARTIR ETUDIER AILLEURS ET POUR VOUS EVITER DE PERDRE DU TEMPS
27.  Pour vous qui avez 15 ans, 17 ans, 20 ans, n’ayez d’emprunter des chemins autres que celui que vos parents ont pris; n’ayez pas peur de prendre une route que personne de votre famille n’a eu l’audace de prendre…mon frère, lorsqu’il était parti en NZ, beaucoup ont essayé de lui proposer les “destinations habituelles”, comme La réunion - on entendait souvent “Va étudier à La réunion, c’est bien, ya de belles nanas, fait chaud…” Bref, peut-être il fait chaud, mais les opportunités sont pourries et le racisme anti-malgache, fort!!!!. Mon frère avait refusé d’écouter ses propres amis et même sa famille (ny Havana, cousins, etc…); comme je l’ai mentionné plus haut, s’il avait été en France ou à la Réunion, il n’aurait (probablement) pas eu cette opportunité de travail ET d’immigration qu’il a eu aujourd’hui (il travaille comme “project coordinator” pour une boite d’agroalimentaire). Je le sais car je connais des Malgaches en France, beaucoup de Malgaches qui sont partis en même temps que lui, qui sont diplômés de grandes écoles en France, dont certaines très connues et réputées, mais qui malgré tout, triment, ou à qui on refusé des opportunités de travail. Beaucoup bossent à des postes “qui rabaissent le moral”, d’autres livrent des journaux, d’autres passent la journée à ranger des étagères, etc…(peut-être à cause du fait qu’ils ne sont pas Français). Comme quoi, FAUT OSER dans la vie, car si lui s’était laissé influencé par ses “namana” ou “Havana” ou “fianakaviana”, sa vie n’en serait pas arrivée là….lui, moi, ma soeur, nous serions probablement en France diplômés, mais au chômage ou faisant des petits boulots qui paient trois fois rien!!!! Plus en France, je suis quasiment sûre qu’on n’aurait même pas eu de visa permanent encore…on serait encore sous visa étudiant ou une arnaque de ce genre!!! Ici, en NZ, certes il y a aussi des défis, il y a aussi du racisme (le nier serait mentir et partout, il y en a de toutes les manières), mais j’ai l’impression qu’il est bien plus discret qu’en France (plus Anglais, donc moins direct), et ailleurs qu’en France, j’ai l’impression que les Anglo-saxons sont plus “Color blind”, plus ouverts que les Français et moins enclins aux préjugés. Ici, il est possible de faire une application sur un RP après juste 2 ans d’études (à condition que ce que j’étudie corresponde à la liste d’occupation, ça c’est important, mais pour ça, et avant de quitter Mada, je vous conseille vraiment de contacter un lawyer en même temps que vous faites vos recherches d’études…comme ça, vous ne perdrez pas de temps à étudier qch qui ne rentre pas dans la liste d’occupation). Le lawyer (l’avocat d’immigration) devrait pouvoir vous conseiller sur le choix d’études et après, vous entamez les démarches d’inscription (vous pouvez aussi faire le choix vous-même mais assurez-vous que votre domaine d’études corresponde plus ou moins aux liste d’occupation - je sais que les filières comme “frigoriste, nurse, accountant” sont recherchés mais à votre place, regardez bien cette liste ou en cas de doute, prenez un lawyer). Une fois accepté par l’uni, just apply for a NZ visa. A Tana, vous ne pouvez le faire nulle part, mais le mieux, c’est d’envoyer votre dossier à l’ile Maurice, à l’ambassade de la NZ (Vous pouvez aussi le faire via un lawyer, mais ce n’est pas obligé). Pour l’Australie, je crois qu’il faut aussi envoyer à Maurice, à l’australian high commission (Vous pouvez aussi contacter IDP Mauritius car eux s’occupent des étudiants mauriciens qui veulent étudier en Australie, mais aussi, je crois, pour la NZ…moi, je ne suis pas passée par eux, mais j’ai une amie mauricienne qui est passée par eux). Mais le mieux, pour IDP, c’est de se rendre directement à Port Louis (les bureaux de IDP se trouvent sur Cavell street, je crois à Port Louis), et vous y allez direct sans rdv, vous leur dites que vous voulez étudier en Océanie et que vous recherchez un branche d’études en particulier (une fois que vous avez mis tt au point avec le lawyer qui vous aura conseillé la “bonne branche”) croyez-moi, ils vont vous aider mais il faut aller à Maurice pour cela; je crois qu’il y a qq forms à remplir mais sinon, c’est pas trop cher. Allez-y à Maurice car sinon, ils vont ignorer vos emails et parlez-leur face à face; il n’y a que comme ça que ça va marcher. Certes, c’est plus cher que d’étudier en Europe (ou de toute manière, on vous dira “merci d’avoir payé, m’tant, tire-toi chez toi”, mais au moins, vous aurez plus de chances de vous y installer de manière permanente. De souvenir, et basé sur les dires de cette amie mauricienne, je crois qu’ils vous aident aussi pour votre visa, donc, en qq sorte, vous leur envoyer votre dossier et c’est eux qui se chargent de “se relayer” entre vous et l’ambassade. Autre alternative, il y a un lien que j’ai mis juste qq paragraphes (b.) plus haut qui propose aussi un service d’aide…..mais celui-là je pense est basé en Océanie P.S L’Australie occidentale possède aussi l’une des meilleures de mine au monde ( car la mine, ça ils connaissent mieux qui quiconque).
28.  Dernier conseil… pour vous qui avez 14, 15 ans, Commencez les Maths car les mathématiques ou les sciences (biologie, chimie) vous ouvriront beaucoup de portes (opportunités) dans ces pays. Vous n’aurez pas de difficultés à étudier des filières tels que “biotechnology” ou appuyer pour des métiers comme “chemical engineer”, “mining engineer”.
29.  POUR FINIR…ET MES DERNIERS CONSEILS
30.  PENSEZ-Y…..surtout, vous qui êtes encore dans la vingtaine, la trentaine ou même, la quarantaine…. Ne regrettez surtout pas votre choix aujourd'hui car sinon, vous allez vous retrouver un jour, à devoir demander un visa, faire des aller-retour, être contraints d’attendre devant ce hublot de cette certaine ambassade avec derrière, un ignorant de fonctionnaire qui vous dira quoi fournir. Moi, c’est pour cela que j’ai décidé de mettre les voiles et m’engager dans les démarches pour obtenir un RP ici en NZ. Cette démarche de RP, bien entendu, débouchera un jour sur un passeport et grace à cela, je n’aurai plus à demander un visa si je veux me rendre dans la zone Schengen, au Japon, en Norvège, en Amérique du sud, etc…. Bref, pour moi, ou plutôt pour nous, il est important de voir les choses de loin, de prévoir, d’anticiper, car tout simplement, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, à vous, à moi, à nous tous…. Mais cette initiative, il faut la prendre aujourd'hui, et il faut avoir le courage de la prendre.

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djibril-tamboura · 4 years
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Alpha Condé candidat : la consécration d’un système de présidence à vie en Guinée ?
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Le débat autour d’un 3e mandat du président Alpha Condé qui agitait tant les Guinéens depuis plusieurs années à été tranché par le président. Contre vents et marées, il brigue un 3e mandat. Cela malgré la limite constitutionnelle;  la forte contestation citoyenne et l’âge du candidat (82 ans), avec des conditions physiques naturellement fragiles.
Mais cette annonce est loin d’être une surprise pour les Guinéens. Car après la destitution du défunt président « frontiste » de la Cour constitutionnelle M. Kéléfa Sall (par le décret présidentiel du 3 octobre 2018)  ; une série d’interviews spectaculaires devant la presse nationale et internationale sur le sujet; un combat impitoyable et déloyal contre le FNDC ; l’adoption d’une nouvelle Constitution taillée sur mesure ; la modification à huit-clos du texte constitutionnel juste après son adoption ; l’installation d’une Assemblée Nationale à la couleur du parti , nul ne doutait désormais de volonté du Président à briguer un 3ème mandat. Tout comme nul ne doute aujourd’hui  de sa victoire finale, si le processus arrivait à son terme.
C’est absolument décevant! Car aux yeux des Guinéens, particulièrement les jeunes universitaires, Alpha Condé incarnait les valeurs de démocratie et d’Etat de droit, vu son parcours universitaire et militant.
Consécration de fait d’un système de présidence à vie en Guinée :
Il est impératif que nos compatriotes comprennent que ce 3e mandat n’est que « l’arbre qui cache la forêt ». Car il s’agit en réalité de la mort du principe de l’alternance démocratique et de la consécration de fait d’un système de présidence à vie dans notre pays, le Koudeisme.
Si on laisse faire président Alpha condé, il ne serait plus possible de revendiquer ce principe comme étant une valeur intégrante au droit constitutionnel guinéen. Car jusqu’ici, on pouvait excuser la présidence à vie de Sékou Touré, par le fait qu’il était le père de l’indépendance et le premier président de la Guinée indépendante,  qui  avait peut-être besoin du temps pour mettre en place les fondements essentiels de notre nouvel État-nation.
On pouvait également excuser la présidence à vie du Général Lansana Conté, par le fait qu’il était tout simplement un militaire, peu cultivé et arrivée au pouvoir par un coup d’État militaire, notamment après avoir renversé M. Louis Lansana Beavogui, le président intérimaire après le décès de Sékou Touré.
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Mais avec Alpha Condé,  il n’y a aucune excuse valable. Dans la mesure où on parle d’un président civil élu démocratiquement, avec le titre du « premier président démocratiquement élu en Guinée, un grand universitaire et « enseignant » de droit à la Sorbonne (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne), ayant vécu 45 ans en France, pays de droit de l’homme et de démocratie. S’il est « réélu » pour son 3ème mandat, après un bricolage constitutionnel, ça serait une consécration de fait d’un système de présidence à vie en Guinée et la dictature en fin de compte.  Nous ne devons pas laisser faire cela, il faut donc agir et vite ! Mais.
Mais qui pour l’empêcher?
Sur le plan de personne, cela supposerait que l’on puisse trouver immédiatement un leader politique, religieux ou de la société civile (écrivain, artiste, universitaire…), capable de réveiller le sens patriotique des Guinéens venant des sensibilités politique, ethnique et religieuse différentes, pour mener ensemble ce combat commun.
Un leader politique ? 
Cellou Dalein Diallo de l’UFDG ? Absolument pas. Car en décidant cyniquement de participer à cette élection du 18 octobre, après avoir mené un combat mortifère contre Alpha Condé et son projet de troisième mandat, rejeté la nouvelle constitution, sur la base de laquelle est organisée cette élection, il perd toute crédibilité aux yeux des Guinéens qui se battent pour l’alternance démocratique. Il ne pourrait plus incarner le rêve de nos concitoyens.
Sidya Toure de l’UFR ? ! Il n’a ni le charisme, ni la crédibilité nécessaire, notamment a raison de ses va-et-vient entre le pouvoir  et l’opposition.
Lansana Kouyaté du PEDN ? Il est évidemment l’un des poids lourds de la politique guinéenne. Mais à raison de son absence quasi-permanente du combat politique au quotidien et de son éloignement géographique de nos concitoyens, il ne semble pas être celui qui incarne cette figure fédératrice.
Un leader religieux ? 
Le scénario malien revient régulièrement à l’esprit. C’est l’actualité. Mais il est difficile de trouver un Imam Dicko guinéen, capable de rassembler les Guinéens au tour de lui. La seule personne qui semble pouvoir incarner cette figure est sans doute Elhadj Mamadou Saliou Camara, le grand imam de la grande mosquée de Conakry. Notamment, à raison de son autorité morale et de son implication totale dans le processus de paix et d’unité nationale. Mais ce dernier ne semble absolument pas intéressé.
Sur le plan d’organisations politiques et citoyennes
FNDC ? Le FNDC semble clairement en déclin, au moment le plus important de son combat. Le report de sa manifestation prévue au 06 juillet dernier, le jour de désignation du président Alpha condé comme candidat du RPG Arc-en-ciel, en a été une preuve évidente.
Deux raisons principales peuvent expliquer cet échec. La première réside dans le fait que le FNDC, qui s’annonçait comme un mouvement purement citoyen, à l’image du balai citoyen burkinabè, s’est vite laisser absorber par les partis politiques classiques tels que l’UFDG dont la lutte politique divisait profondément les Guinéens. Le FNDC a adopté exactement la méthode l’UFDG. À savoir, l’organisation d’une série de manifestations successives, suivi directement par des journées ville-morte, enfin des cérémonies d’enterrement des victimes très spectaculaire au cimetière de Bambeto. Nos compatriotes n’étaient plus capables de distinguer l’UFDG et du FNDC.  Et malheureusement ce parti l’abandonne aujourd’hui en pleine baille.
Nécessité d’une coordination républicaine pour la démocratie, l’Etat de droit et l’unité nationale (CREDUN)
Face a ce déclin manifeste du FNDC et le manque incontesté d’une figure emblématique capable de rassembler les Guinéens dans leur diversité contre ce projet de présidence à vie, il devient urgent et impératif d’unir les forces au sein d’une organisation nouvelle. La coordination doit pouvoir rassembler toutes les personnes et organisations politiques et citoyennes engagées séparément dans ce combat.
Dans cette nouvelle organisation, le FNDC pourrait jouer un rôle moteur. En plus du  FNDC et ses composants, on peut citer le collectif pour une transition en Guinée CTG et l’Alliance pour l’alternance démocratique. Ces organisations doivent se réunir au plus vite pour définir ensemble, de façon consensuelle, les objectifs, les méthodes et stratégies de lutte.
Toutes les actions de la coordination pourront être  basées sur les valeurs de l’alternance démocratique, l’Etat de droit, l’unité nationale, et donc le rejet de l’ethno stratégie.
L’objectif de la coordination à court terme devrait être celui de faire renoncer Alpha Condé. Par conséquence, déclenchée une transition politique. Il est préférable que cela se fasse sans implication de l’armée. Mais la situation risque de  déboucher à cela, sans que cela soit le choix de la CRDEUN.
Sidiki CAMARA
Doctorant en Droit public économique  (CERAPS, Université de Lille)
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aristide-france · 5 years
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Quelques extraits de « Un président ne devrait pas dire ça... » - Davet et Lhomme
« Lors ce que je fais le discours au Bourget, raconte-t-il, je commence, la salle est pleine, l’ambiance est bonne, et à un moment, une chaussure est lancée, elle arrive, glisse devant moi, sur l’estrade . Ce que la télévision n’a même pas vu. Mais imaginez que la chaussure me touche la figure, ça change totalement. C’est terminé ! On ne retient que l’incident de la chaussure… Il y a toujours des imprévus, j’ai souvent pensé à cette histoire. »
Le résultat de l’élection en aurait-il été changé ? Lui semble vouloir le croire.
****
Il s’entête, jusqu’à honorer de mauvaises promesse.
Parfait exemple, l’affaire de la TVA sociale. La loi qui relève le taux de cette taxe de 1,6 point , voté par le gouvernement de François Fillon le 29 février 2012 dois entrer en vigueur le 1er octobre 2012. Le 7 janvier 2012, lors de ses vœux aux militants socialistes réunis à Tulle, chez lui, en Corrèze, le candidat Hollande avait fait cette promesse : « s’ils relèvent la TVA, je prendrai la décision d’abroger cette mauvaise réforme. » Il tient parole le 31 juillet 2012, dans le cadre de la loi de finances rectificative.
Avec le recul, Hollande s’est rendu compte de son erreur. À trop s’opposer systématiquement, en perd parfois le bon sens.
Puisqu’il s’est opposé à la création de la TVA sociale, il va la faire disparaître et tombe dans le piège : en supprimant des recettes prévues, le voici contraint d’en inventer d’autres. Ils augmentent donc dans le même temps les impôts. Hollande sait, aujourd’hui, qu’il s’est trompé. Faute d’avoir suffisamment anticipé sa prise de pouvoirs d’un État exsangue.
*******
En Hollande paye le prix fort de ses choix initiaux d’avoir accepté la mise en place, des avant son élection, d’une majorité hétéroclite, composée de ministres dont l’expérience est inversement proportionnelle à l’égo. En moins de deux ans on a recensé pas moins de 20 couacs d’importance, dont 13 ont nécessité un recadrage présidentiel.
C’est trop, beaucoup trop.
******
François Hollande est décidément un paradoxe à lui seul. Comment cet homme pour qui l’univers des médias n’a quasiment aucun secret et dont le sens du contact un peu d’équivalent dans la classe politique française, s’est-il mué en un si médiocre communicant, incapable de nouer une vraie relation avec ses compatriotes ?
Il faut remonter au 19 octobre 2013 pour mieux appréhender ce qui restera, à n’en pas douter, l’une des journées les plus baroques du quinquennat, et il n’en a pas manqué. Elle aura vu le président de la sixième puissance mondiale humilié en direct à la télévision par une adolescente… L’affaire Leonarda, ou le Climax d’une communication présidentielle souvent catastrophique, du début à la fin du quinquennat.
Le samedi 19 octobre 2013 , dinc, à l’heure du déjeuner, François Hollande intervient solennellement depuis l’Élysée, à la télévision pour mettre fin, du moins l’espère-t-il il alors, au psychodrame politique né de l’expulsion, 10 jours plus tôt, d’une famille rom d’origine kosovare, en situation irrégulière sur le territoire français. Énième illustration de son obsession de la synthèse, le chef de l’État propose une solution médiane : le retour en France de la seule Leonarda, dont l’interpellation, devant ses camarades de classe, avait considérablement choqué, les autres membres de sa famille restant indésirables dans l’Hexagone. À l’évidence, une telle histoire ne méritait pas que le président de la république s’expose ainsi. La sanction tombe d’ailleurs immédiatement : l’intervention de François Hollande à peine terminée, la jeune fille, interviewée en direct par BFM TV, lui répond sans ménagement, depuis Mitrovica, repoussant dédaigneusement sa proposition.
L’image est dévastatrice, le symbole, terrible. Sans compter qu’en tentant de ménager tout le monde, une nouvelle fois, François Hollande a fait l’unanimité contre lui. Les uns lui reprochent d’avoir essayé de transiger avec une gamine, les autres d’avoir choisi une solution inhumaine en la coupant de sa famille…
******
Mory Ducros, Alcatel, Vallourec… Les plans sociaux se succèdent, trustant l’actualité. Le chômeur qui perd son travail, les larmes aux yeux, c’est un message subliminal pour chaque téléspectateurs. «J’emporte une part de responsabilité parce que moi-même je suis engagé sur le chômage. Je pensais qu’on pouvait y arriver si la croissance arrivait plus vite. Elle n’est pas revenue, on a payé. Pour les Français, dès qu’il y a un plan social, le gouvernement enest responsable, alors qu’il n’en est absolument pas informé. C’est l’État qui est pointé . C’est comme ça. Même si le chômage venait à baisser, il y aurait toujours des plans de licenciement. »
C’est seulement ce jour là, le 30 avril 2015 , 3 ans après son élection, qu’il confesse, enfin, une forme d’erreur. À sa façon, c’est-à-dire de manière plutôt alambiquée... Il l’admet donc, sa fameuse promesse lui colle un peu trop à la peau : «quand je l’ai annoncé, c’était en septembre 2012, et c’était pour la fin de l’année 2013. En fait, j’avais dit aux Français presque implicitement : « le chômage va augmenter ». J’ai essayé de me protéger, je me disais : comme ça j’ai un an de répit, pendant un an le chômage va augmenter. Les Français ont entendu : « bon d’accord, mais à la fin vous n’avez pas réussi à le faire baisser. » J’aurais pu donner plus de temps… »
Une prise de conscience salutaire, mais tardive, tellement tardive…
******
La courbe, cette satanée courbe, a fini par se rendre. Manque de chance, l’inversion tant espérée survient en pleine ébullition sociale, et avec les grèves liées à la loi travail qui bloque une partie de la France et monopolise l’attention des médias. Sans compter les attentats terroristes, qui ont placé les thématiques sécuritaires au premier rang des préoccupations du pays. Jamais la popularité de Hollande n’a été à ce point abîmée, seuls 14 % des Français se disent prêts à voter pour lui au premier tour, en 2017. Contre 41 % pour Alain Juppé et 28 % pour Marine Le Pen, selon un sondage Ipsos publié par Le Monde, le 1er juin 2016. Un gouffre le sépare désormais de ses principaux concurrents.
Il a gagné son pari, il est beaucoup trop tard aux yeux des Français.
*****^
Entre le printemps 1985 et le début de l’année 1986, il apporte chaque semaine, en scooter, des chroniques économiques au défunt quotidien de gauche le matin de Paris, soutien affiché du pouvoir socialiste.
L’analogie avec la période actuelle est frappante : à l’époque, la gauche de gouvernement, déjà, est accusée d’avoir trahi ses idéaux, depuis le tournant de la rigueur décidé en mars 1983 par François Mitterrand, 22 mois après son élection. Une rupture à laquelle fait irrésistiblement écho l’orientation pro business proclamée par François Hollande, le 31 décembre 2013, 19 mois après son investiture…
Oui, il faut relire ses papiers, parfois signés « François Holland », une coquetterie plus qu’un pseudonyme. C’est fascinant. Tout y figure déjà. Pour les électeurs socialistes, il aurait simplement fallu consentir à cet effort, au printemps 2012, avant de penser élire un auto-proclamé « adversaire de la finance ».
Dans ces articles, plus proche des copies rébarbatives qu’il corrige à Sciences-po que de la tribune propre à enflammer les masses laborieuses, il est bien peu question du SMIC ou de la classe ouvrière. Au revanche, les taux de marge des entreprises, la politique monétaire ou les soubresauts des marchés financiers y ont la part belle. Foin d’idéologie , Les analyses du futur chef de l’État traduisent un positionnement ultra réaliste. Et, surtout, elle s’inscrivent dans la lignée de l’école néoclassique, et révèle sa préférence pour la politique de l’offre. En rupture avec les canons socialistes, donc.
Déjà le libéral convaincu percé sous le socialiste bon teint.
******
« Le procès en trahison est aussi vieux que celui de la gauche de gouvernement, philosophe Hollande. Cela a toujours été instruit. De Léon Blum à aujourd’hui en passant par François Mitterrand et Lionel Jospin, il y a toujours l’idée « vous n’avez pas été jusqu’au bout de vos engagements, vous avez manqué ». Mais c’est un procès qui est fait à la social-démocratie. Il y a une expression : « les sociaux traître ». Cela n’a pas été inventé depuis 2012, c’est vieux comme le débat à gauche ! Ce sont les communistes qui, dans les années 30, ont inventé les sociaux traîtres. Dès lors que vous acceptez les règles du marché, vous trahissez… »
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equipedefranceinfo · 4 years
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Diego Forlan : « Tout ce dont tu as rêvé quand tu étais gamin »
  Savourer un mate amer. Fermer les yeux. Sentir la brise du Rio de le Plata. Garder les yeux fermés. Écouter Carlos Gardel dans une boutique de vinyles. Se promener sur l'avenue du 18-Juillet, l'artère principale de la capitale uruguayenne. Discuter avec des passants qui sont tous critiques, entraîneurs ou éditorialistes.
  Se promener dans la vieille ville et déguster une viande grillée. Passer devant un kiosque et lire la couverture d'El Pais ou de la Republica: "Reviens Diego!". Car tout Peñarol souhaite le retour de l'idole. Pourtant, l'histoire s'est achevée à Hongkong pour l'ex de l'Atlético Madrid et de Villarreal.
  "Que veux-tu, il ne devait pas avoir très envie du train-train quotidien d'ici. Il y a trop de problèmes en Uruguay", balance le taxi alors qu'il nous rend la monnaie. On se promène et on s'installe dans un café. Un serveur développe la thèse: "Ici en Uruguay, il y a peu de personnes dignes de foi. Forlan s'est probablement fatigué de tout cela. Il y a beaucoup de blabla..."
  "Grâce au football, les Uruguayens sont connus dans le monde entier", disait de ses compatriotes l'écrivain Mario Benedetti. Pas de poètes connus ni de scientifiques ici, pas d'hommes politiques non plus. Non. L'Uruguay, c'est le football. Qu'en aurait-il été de Diego Forlan sans un ballon de chiffon?
  Ce gamin, formidable joueur de tennis qui aurait pu faire carrière sur les cours, a choisi les terrains de foot. Pourquoi? Car "dans sa vie, un homme peut changer de femme, de parti politique ou de religion, mais il ne peut pas changer d'équipe de football: il ne peut pas changer de passion", faisait dire le cinéaste Eduardo Sacheri à l'un de ses personnages dans le film El secreto de sus ojos (Dans ses yeux).
  Le grand père de Diego, Juan Carlos Corazzo, avait été sélectionneur de l'équipe nationale vainqueur de la Copa América en 1956 et 1967. Quant au père de Diego, Pablo Forlan, il avait gagné le même trophée en 1967, mais en tant que joueur. En plus d'une Copa Libertadores et d'une Coupe intercontinentale, remportées en 1966 avec Peñarol.
  Les couleurs d'un club qui ont déteint sur la peau de Diego, un gamin qui regardait avec des yeux d'enfant les exploits de son père et de son grand-père. Et une passion qui a grandi ainsi dans le cœur du numéro 10, éclatant au grand jour quand il a levé le plus prestigieux trophée continental, en 2011, avec la Celeste: "Cette coupe, mon grand-père l'a gagné, mon père aussi, et c'est maintenant mon tour"...
    photo Franco Olivera
  La Coupe du monde, qu’est-ce que ça signifie pour toi?
  C’est ce qu’il y a de plus beau. On y voit les meilleures équipes, et pour ceux qui, comme moi, aiment le foot et en ont fait un mode de vie, c’est la chose la plus importante que tu peux vivre dans une carrière. Le Mondial, c’est beaucoup d’émotions: tu représentes ton pays, tu portes le maillot, tu écoutes l’hymne, tu es dans le vestiaire avec tes coéquipiers à écouter la causerie du coach, tu sors du tunnel, tu vois tes compatriotes dans les tribunes… C’est tout ce dont tu as rêvé quand tu étais gamin, et c’est un rêve éveillé que j’ai vécu.
  Tu as été élu meilleur joueur du Mondial 2010 en Afrique du Sud: quelle place occupe ce trophée dans ta vie?
  La plus belle, même si le fait de jouer en sélection est déjà exceptionnel. C’est difficile à expliquer. En Afrique du Sud, nous avons réussi à terminer à la quatrième place en jouant un vrai rôle dans la compétition. Mais, parfois, je me dis que le résultat est anecdotique, parce qu’au fond, le simple fait d’être là est déjà gratifiant, pour toi comme pour ta famille, et c’est un souvenir qui ne s’efface jamais.
  « Le style du Cholo pourrait s’adapter à n’importe quelle équipe parce qu’il défend des valeurs de combat, de sacrifice… Il fait les équipes à son image. »
  Comment expliques-tu que l’Atlético de Simeone conserve une telle réussite sportive sur la durée?
  C’est toujours agréable de faire partie d’une telle équipe quand ça tourne bien. J’ai eu la chance d’être là quand les premiers résultats sont arrivés pour l’Atléti (NDT: de 2007 à 2011, juste avant l’arrivée du coach argentin), et qu’on a mis fin à cette période sans titres que le club vivait depuis des années. Je suis heureux d’avoir été dans ce groupe qui a donné à l’Atléti tant de joies après avoir vécu tant d’échecs, celle de remporter l’Europa League, la Super Coupe d’Europe. Donc en tant que joueur, j’imagine que ça doit être formidable d’évoluer dans l’Atlético de Simeone aujourd’hui.
  Tu échangerais ta place de l’époque pour une place dans l’équipe du Cholo?
  Pour rien au monde je n’échangerais les quatre années que j’ai vécues contre celles d’aujourd’hui, jamais. Je suis vraiment content pour les joueurs du club aujourd’hui, mais, si c’était à refaire, je le referais de la même façon. C’était une belle période.
  À quoi tu attribues le succès de Simeone à l’Atléti?
  À sa façon d’être. Il était déjà comme ça quand il était joueur. Ça se voit que certains joueurs sont faits pour un club. Lui est fait pour l’Atléti, même si le style du Cholo pourrait s’adapter à n’importe quelle équipe parce qu’il défend des valeurs de combat, de sacrifice… Il fait les équipes à son image. Tout cela lui vient de sa carrière de joueur, des succès qu’il avait déjà eus à l’époque.
  « Être joueur de l’Atlético, c’est quelque chose de différent. Les supporters sont incroyables. »
  Qu’est-ce que cela signifiait, pour toi, de jouer dans le vieux stade Vicente-Calderon (NDT: depuis remplacé par le Wanda Metropolitano)?
  C’était génial, les installations, les gens, le quartier… Être joueur de l’Atlético, c’est quelque chose de différent. Les supporters sont incroyables. Parce que ce sont des gens qui ont vécu des années sans pouvoir s’enthousiasmer pour un titre et que, du jour au lendemain, les choses ont totalement changé. Imagine un peu, ils ont vécu des matches sans intérêt, le club remontait de deuxième division, mais ils ont continué à le soutenir en allant au stade. Chaque année, ils étaient pleins d’espoir en début de saison et, très vite ils devaient se rendre à l’évidence que c’était plus ou moins la même chose qu’avant. Vraiment, à une époque, ce n’était pas simple d’être supporter de l’Atléti. Et c’est vraiment incroyable, parce que malgré ça, le stade continuait d’être plein: c’est bien plus admirable au final que d’être supporter d’une équipe qui gagne tout le temps. C’est du romantisme à l’état pur.
  En Uruguay, à une époque, les gamins portaient des maillots de Villarreal plutôt que celui de l’Atlético: c’est lié à cette inoubliable demi-finale de Ligue des champions, non? (NDT: le club précédent de Forlan, avec qui il avait joué cette demie contre Arsenal en 2006)
  Cette Ligue des champions, je l’ai encore en travers de la gorge, mais bon… Je garde le souvenir des moments incroyables vécus avec ce groupe, dans lequel évoluaient de grands joueurs comme Marcos Senna et Roman Riquelme.
  « La vraie reconnaissance est collective: tout le groupe de Villarreal avait réalisé un incroyable travail qui nous avait permis de qualifier le club en Ligue des champions »
  Tu n’as jamais reparlé avec Riquelme de son penalty manqué? (NDT: à la dernière minute du match contre Arsenal, ce qui élimine le club)
  On était vraiment à deux doigts de jouer une finale contre le grand Barcelone et ça ne s’est malheureusement pas fait. Mais jamais, non, je ne suis allé lui parler de ça. On sait très bien ce que l’on doit aux qualités et au leadership de Roman. Rater un penalty, ça nous est tous déjà arrivé, et il avait marqué d’autres buts importants pour nous. Ce n’est pas cela qui va changer quoi que ce soit au fait que c’est un immense footballeur de niveau mondial, et un super coéquipier. C’est aussi ça le football.
  Si tu ne devais retenir qu’une seule chose de ton passage à Villarreal ce serait quoi? Le titre de meilleur buteur de Liga?
  Oui, évidemment, ce titre de Pichichi et le Soulier d’Or puisque dans une carrière de club, c’est le titre individuel le plus important que tu puisses recevoir. Mais la vraie reconnaissance est collective: tout le groupe avait réalisé un incroyable travail qui nous avait permis de qualifier le club en Ligue des champions pour la première fois de son histoire. Et c’est comme ça qu’on a pu jouer cette fameuse demi-finale l’année suivante, ce qui était totalement impensable pour nous au départ. Ça, c’est vraiment inoubliable.
  Et le but que tu garderais de ton passage là-bas?
  C’est une question difficile. Mais si je ne dois en choisir qu’un, je vais dire un but contre Levante, le deuxième, celui qui m’offre mon premier titre de Pichichi et le Soulier d’Or, et qui, en plus nous donne la troisième place en Liga (en 2005).
  Tu t’en souviens?
  Évidemment. C’était un long ballon, envoyé depuis l’arrière, je vais sur le côté gauche, presque à l’entrée de la surface, je frappe du gauche au premier poteau et je la place en lucarne. Ça avait été une joie immense.
  Entretien initialement paru dans la revue Libero, partenaire des Cahiers du football. Traduction Rémi Belot.
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lasaraconor · 7 years
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(English translation below) LA GRANDE ILLUSION Mes chers compatriotes, mes amis, mes frères. Je m’appelle Luc B, j’ai 57 ans, je suis français, marié et père de cinq beaux enfants. Je n’appartiens à aucune communauté, aucun parti, aucun syndicat. Je ne bois pas, je ne fume pas et je ne me suis jamais drogué. Par contre je travaille, et ce, depuis l’âge de 17 ans. Je travaille pour ma société, pour ma famille et pour mon pays. Je suis, somme toute, un citoyen comme les autres. J’ai le sentiment de faire partie du peuple de France et je suis fier de l’être. Je prends la parole aujourd’hui parce que je me dois de dénoncer la belle arnaque dans laquelle nous nous apprêtons à tomber. L’Arnaqué Les arnaqués c’est nous. Foule sentimentale, en mal d’idéal, baladée par les discours, épuisée d’avoir cru, écœurée par les promesses non tenues. Affaiblis, désabusés, nous sommes une proie facile, comme un animal blessé, abandonné au milieu de la forêt. Aveuglés par nos larmes, nous sommes la cible parfaite des vendeurs de fleurs à l’entrée des églises et des vendeurs de mouchoirs à la sortie des cimetières. Notre mal-être nous expose, nous rend vulnérable. Nous sommes prêts à entendre n’importe quoi du moment que ça soulage. C’est le moment idéal pour nous abuser et c’est le créneau choisi par les escrocs pour entrer en piste. L’arnaqueur Ils sont deux et travaillent en tenaille : la famille LE PEN et le Front National. Rappelons brièvement ce qu’est la famille LE PEN. Le père tout d’abord, pour qui la shoah est un détail, le racisme une douce mélodie et l’étranger un nuisible. Il se réclame de race blanche et supérieure, mais plus il parle, plus je rêve d’être noir. Il y a une quarantaine d’années, il a monté une petite boutique où tous les articles sur le fascisme, le racisme ou la xénophobie sont en vente libre. Il a aussi une maison de disques qui, il n’y a pas si longtemps, éditait encore les droits musicaux de chants nazis. La boutique est aussi connue pour ses excès verbaux et physiques et ses dérapages fréquents. Mais les français ont parfois la mémoire courte. Qui se souvient des ratonnades des années 80 ? Qui se souvient de ce jeune arabe jeté dans la seine et qui a succombé à ses blessures ? N’oubliez jamais sinon, un jour, c’est vous qu’on oubliera. Fatigué par tant d’activités, le père a passé les clés de la boutique à sa fille « Marine », qui aujourd’hui se réclame « la candidate du peuple » « La candidate antisystème » La bonne blague ! Marine est une héritière, élevée à Saint-Cloud, dans l’aisance et le luxe. Elle n’a jamais vraiment travaillé de sa vie, ni en entreprise, ni en usine et encore moins à la ferme. Elle n’a jamais participé à l’essor de la France et n’a jamais créé d’emplois (à part des fictifs apparemment). Elle est en réalité la parfaite représentante du système qu’elle dénonce. Elle vit des allocations de Bruxelles, et se sert de toutes les lois du système pour lui permettre d’améliorer son quotidien. Comment peut-on se réclamer « candidate du peuple » quand on n’a jamais travaillé avec lui ni pour lui ? Et comment peut-on se déclarer « antisystème » quand on l’utilise à fond depuis des décennies ? Le FN maintenant : une Jolie P.M.E qui regroupe, dans ses instances, l’élite du fascisme à la française. J’ai lu les 144 points de leur programme pour la présidentielle. Trois ou quatre points sont intéressants, une cinquantaine sont inapplicables, le reste n’est que du racolage électoral. On vous dit tout ce que vous voulez entendre, du moment que vous votez pour eux. Le Front National nous propose de fermer les frontières et chasser les étrangers, c’est-à-dire vivre petitement, entre nous. De se reproduire en famille en quelque sorte. À quelle période de l’histoire et dans quel pays, le repli sur soi-même a-t-il marché ? Jamais. La fermeture entraîne l’isolement. L’isolement amène le totalitarisme. Le totalitarisme mène au fascisme. Le fascisme à la guerre. Cinq mille ans d’histoire sont là pour le prouver et ce n’est pas la petite héritière de Saint-Cloud qui va changer l’histoire. L’arnaque Comme nous avons affaire à des professionnels, l’arnaque est double. Régulièrement il y a en France, des élections. Comme les frais de campagne sont remboursés par « le système », il y a du fric à se faire. Le FN présente alors une multitude de candidats inexpérimentés, qui n’ont évidemment aucune chance de gagner, mais qu’importe, la marque FN est suffisamment forte pour passer la barre des 5% et se faire rembourser par « le système ». On charge alors les frais de campagne et on se fait grassement rembourser. C’est comme ça que le Front National empoche plusieurs millions d’euros à chaque élection. (voir reportage sur France 2, très bien fait sur ce sujet). En complément des recettes, le Front National fait payer ses cadres par Bruxelles (le système), histoire de gagner davantage. Mais pour que ça marche, il faut passer la barre des 5%. Il faut donc que la marque soit forte. Alors on travaille l’image de la marque, comme n’importe quelle société du système qu’elle dénonce. On fait de la pub et de la com. On refait la vitrine de la boutique pour mieux attirer le client. On balance des images au ralenti du capitaine Le Pen, cheveux au vent à la barre de son voilier. On gomme le nom « FN » qu’on remplace par « Bleu Marine ». On choisit une fleur en guise de logo. On coupe les cheveux, blanchit les dents et on lui met un nouveau petit tailleur. Puis, chaque jour, on balance des petites phrases choc, bien étudiées ,que les cadres du partie répètent en boucle sur toutes les ondes, pour être sur que le client a bien entendu. Vous la sentez monter l’arnaque ? La super promotion – À prix cassé - Sortie d’usine ? La grosse opération de dédiabolisation pour paraître acceptable ? mais, par définition, le diable est le diable et quand il prétend changer c’est pour mieux nous abuser. Ensuite, on chasse le père, trop segmentant, même si on lui prend quand même au passage ses six millions d’euros pour faire la campagne. Attendons encore cinq minutes et elle nous fera croire qu’elle n’est plus au Front National. Et puis, pour finir, le relooking bien marqueté de la candidate, on sort quelques bons slogans comme : « La France apaisée » non, mais sérieusement ? De qui se moque-t-on ? J’ai l’impression d’entendre Volkswagen qui nous vend de l’écologie alors que leurs voitures sont cinq fois plus polluantes que la norme. Apaisée ? En divisant les français ? En dénonçant leurs différences ? La diversité est une chance, une force, un espoir. Pas un fléau. « C’est la faute aux étrangers » scandent les dirigeants du FN. Comme c’est facile de rejeter la faute sur les « autres » : pour ma part, je voudrais remercier, les maghrébins, les espagnols, les portugais, les sénégalais et tous ces étrangers qui ont défendu notre pays puis construit nos routes, nos ponts, nos hôpitaux… Merci à tous ces amis étrangers qui ont libéré et embelli notre pays. Merci aussi à tous les pays qui accueillent nos deux millions et demi de français vivant à l’étranger et qui jamais ne les montrent du doigt. Mais ne nous y trompons pas, tous ces slogans faciles n’ont pour but que d’attirer nos votes, car la seule chose qui intéresse la famille LE PEN et sa petite bande d’extrémistes, c’est ‘’le blé, la fraîche, les thunes, le flouze, le grisbi,’’ comme on disait chez Audiard. C’est mon métier de fabriquer des rêves et de les proposer aux gens, mais personne n’est dupe : on raconte des histoires, pour rire ou pour pleurer, et même si on y met de la vérité, du sérieux et de l’amour, on ne prétend jamais que c’est la vraie vie. Je crois savoir ce qu’est un scénario, je pense pouvoir juger un acteur. Le film que nous propose Madame LE PEN est juste mauvais. Le scénario ne tient pas la route et son actrice principale (ainsi que les rôles secondaires) jouent faux. Quand Madame LE PEN est sur un marché, son regard cherche la caméra, puis prend le bon angle et délivre un sourire médiatique. Le pire c’est son regard, il est ailleurs. Elle n’en a rien à cirer du problème du boucher ou du paysan. Elle ne l’écoute pas. C’est une actrice qui joue seule, sans son partenaire. L’art de l’actrice, c’est de couler sa vérité dans une situation imaginaire. Madame LE PEN joue à l’envers : elle est dans une vraie situation et ne délivre aucune vérité. Son regard est vide d’amour, de compassion, d’émotion. Elle joue mal, tout simplement. Le spectateur ne l’intéresse pas, il n’y a que son nom en haut de l’affiche qui la motive. Voilà l’arnaque que je me devais de dénoncer. Il n’y a pas de verité dans sa démarche, juste l’envie de faire les poches à un mourant. Nous sommes tous meurtris par les trois millions de chômeurs et les neuf millions de pauvres qui vivent en France. J’ai mal pour nos paysans, nos artisans, nos ouvriers. Ce sont nos compatriotes, nos frères et nos sœurs. Madame LE PEN ne les sauvera pas, bien au contraire. Son programme ne fera qu’augmenter ces chiffres et notre détresse. Les seuls qui pourraient vraiment faire quelque chose, c’est nous, car nous sommes le peuple français, digne et solidaire, et que c’est notre devoir de citoyen. Nous l’avons inscrit dans notre constitution. « Fraternité » n’est pas un slogan mais une composante de notre ADN. Occupons-nous de notre pays, ouvrons-nous, dépassons-nous et montrons aux charlatans qu’ils n’ont pas leurs places parmi nous. Montrons au reste du monde ce que cela veut vraiment dire d’être français : un peuple ouvert, courageux et fraternel, qui n’a pas besoin d’une idéologie à deux balles pour s’en sortir. Nous sommes un grand peuple et nous grandirons davantage en nous donnant la main. Le monde nous regarde. L’histoire nous attend. Aux urnes, citoyens. THE GREAT ILLUSION Dear compatriots, friends, and brothers, My name is Luc B. I'm 57 years old, French, married, and father of five beautiful children. I don't belong to a particular community, party or union. I don't drink, I don't smoke, and I've never done drugs. I do work, however, and have done since the age of 17. I work for my company, family and country. All in all, I'm a regular citizen. I have a sense of belonging to the French people, and I'm proud of it. I speak out today because I owe it to myself to denounce the wonderful scam that we are on the verge of falling for. The scammed We are the scammed. Sentimental folks, yearning for ideals, strung along by fine words, tired of believing, revolted by unkept promises. Weakened, disillusioned, an easy prey—like a wounded animal alone in the jungle. Blinded by our tears, we are the perfect target for hawkers selling flowers at church doors or handkerchieves at cemetery gates. Our anxiety exposes us, makes us vulnerable. We'll listen to anything that brings a moment's relief. It's the best possible time to abuse our confidence, and it's the con artists' cue to make their entrance. The scammer There are two of them, operating a pincer movement: the Le Pen family and the Front National. Let's consider the Le Pen family for a moment. Firstly, there's the father, for whom the Holocaust is a detail, racism is a lilting tune, and foreigners are vermin. He says he's from the superior, white race, but the more he talks, the more I dream of being black. About forty years ago, he started the family business trading in fascism, racism and xenophobia. He also owns a record label that, not so long ago, was still claiming royalties on Nazi songs. The firm also specializes in verbal and physical excesses, and provocative remarks. The French sometimes have short memories, however. Who remembers the Algerian-bashing gangs of the 1980s? Who remembers the young Arab thrown into the Seine, who later died of his injuries? Never forget, or else one day it's you who'll be forgotten. Drained by such tireless activity, the father handed the business onto his daughter, Marine, who now claims to be “the candidate of the people”, “the anti-Establishment candidate.” What a joke! Marine is an heiress, raised in wealth and luxury in Saint-Cloud, a well-heeled suburb of Paris. She has never really worked in her life: neither in a company, nor in a factory, and definitely not on a farm. She has never contributed to France's growth, and has never created any jobs (except fake ones apparently). She is, in reality, the perfect representative of the Establishment she denounces, living off handouts from Brussels, and exploiting the system in every possible way to her advantage. How can you claim to be the “candidate of the people” without ever working for or with the people? And how can you declare your opposition to the “system” while milking it for all it's worth for decades? Then there's the Front National: a nice little business, whose upper echelons comprise the elite of French fascism. I have read the 144 points in their manifesto for the presidential elections. Three or four points are worthy of discussion, around fifty are inapplicable, and the rest is electoral fluff. You'll be told what you want to hear just so long as you vote for them. The Front National proposes reestablishing hard borders and deporting foreigners, so it's just us in our own little world. Keeping it in the family, in a way. When and where in history has turning in on oneself had positive results? Never. Withdrawal brings isolation. Isolation leads to totalitarianism. Totalitarianism spawns fascism. Fascism results in war. Five thousand years of history are there as proof, and the little Saint-Cloud heiress cannot change history. The scam We're dealing with professionals, so the scam is two-pronged. France holds regular elections. Seeing as campaign expenses are reimbursed by the “system,” there is money to be made. The FN puts up a swathe of inexperienced candidates, with no chance of winning of course, but no matter—the FN brand is strong enough the make it over the barrier of 5% of the vote that entitles the party to reimbursement by the “system.” Inflating campaign expenses grows the amount that is reimbursed. That's how the Front National pockets several million euros at every election (see the excellent France 2 report on the subject). Concurrently, the Front National tops up revenue by ensuring its leaders are paid by Brussels (the “system”). For all this to work, winning 5% of the vote is essential. So the brand needs to be strong. Brand image is developed similarly to that of any company operating in the derided “system.” Publicity and PR stunts are crucial. The window dressing is updated and improved to attract new customers. Slow-motion pictures of Captain Le Pen are posted, at the helm of her yacht, her hair blowing in the wind. Even the Front National name is changed to Bleu Marine. A flower is chosen as the logo. Her hair is trimmed, her teeth whitened, and her wardrobe revitalized. And, every day, carefully crafted talking points are spouted by the party's leaders across every form of media to reach every potential customer. Can you feel the scam coming together? Special offer—real bargain—factory price? An action of humanization to make it acceptable? However, (by definition) the devil is the devil and when he pretends to change it’s to abuse us better. Next, the father is ditched as too divisive, although his six million euros are still accepted for the campaign. Give her another five minutes, and she'll be telling us she's no longer a member of the Front National. To complete the candidate's makeover, a few reassuring slogans are dreamed up, such as Une France apaisée (A Soothed France). Seriously? Who are you trying to kid? It's like Volkswagen using environmental arguments to sell its cars, which are five times more polluting than modern standards. “Soothed”? By dividing the country? By criticizing those who are different? Diversity is an opportunity, a strength. It is hope, not a scourge. “The foreigners are to blame,” chant the FN's leaders. It's easy to lay the blame for everything on “others.” Personally, I would like to thank all the North Africans, Spaniards, Portuguese, Senegalese and other foreigners who defended our country, then built our roads, bridges, hospitals... Thank you to our foreign friends for preserving our country's liberty and beauty. And thank you to all those countries that take in two and a half million of our French compatriots, who are able to live overseas without being pointed at and stigmatized. Let's not be taken in. All these easy slogans are intended solely to get our votes because the only thing that interests the Le Pen family and its gang of extremists is “dough, bills, moolah, loot, cheese, shmoney” as mentioned by Audiard. It's my job to fabricate dreams and bring them to people, but we're not fooling anyone: we tell stories that may be funny or sad, and although we try to make them truthfully, with love and hard work, we never claim that they are real life. I think I can tell a good script and a good actor when I see one. The film Ms. Le Pen has put together for us is just awful. The script doesn't make sense and it has terrible actors playing not just the lead but also the supporting roles. At a farmers market, for example, Ms. Le Pen tries to make eye contact with the camera at just the right angle before she flashes her publicity-hungry smile. Worst of all, her gaze is miles away. She doesn't give a hoot about the butcher's or farmer's problems. She isn't listening. She's an actress out to steal the scene, forgetting her partner. The art of acting is to infuse an imaginary situation with truth. Ms. Le Pen gets the basics all wrong—in a real situation, she delivers zero truth. Her eyes are devoid of love, compassion or emotion. Her performance is embarrassing. The audience doesn't interest her. She just wants to make sure she has top billing. That's the scam I felt I had to denounce. There is no truth in what she is doing, just the urge to pick a dying man's pockets. We are all outraged that three million people in France are unemployed, and another nine million people live in poverty. I feel terrible for our farmers, craftsmen and workers. They are our compatriots, our brothers and sisters. Ms. Le Pen will not save them. On the contrary, her policies will only drive these numbers, and our distress, upward. Only we can truly do something about it, because we are the French people. Dignified and united. It is our civic duty, as laid out in our constitution. Fraternity is not a slogan, it is in our DNA. Let's look after our country, let's open up, let's transcend ourselves, and let's show the snake oil sellers that they have no place among us. Let's show the rest of the world what it really means to be French. We are an open, courageous and fraternal people that has no need of two-bit ideology to get by. A great people grows even greater by supporting and reaching out to others. The world is watching. History is waiting. To the polls, citizens! Luc Besson
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Mardi 24 mars 2020
Au réveil, il était midi.
Aujourd’hui, Morphée m’a gardée dans ses bras jusqu’à l’heure du déjeuner. C’est sûrement cela, qu’on appelle le sommeil du juste. Je prends le temps de savourer cette douce somnolence du retour à la conscience, car la journée va être difficile : il nous faut aller faire les commissions. Il nous manque un certain nombre de produits de première nécessité.
Les grands supermarchés de province sont un loisir que je goûte peu. L’été, il m’arrive de venir y faire quelques courses pour le dépaysement, pour me frotter aux gens du cru, mais le gros ravitaillement, cela ne m’intéresse pas beaucoup, alors c’est Dolores ou mes parents qui s’en chargent. Quant à Victor, il a beaucoup mieux à faire.
Nous nous sommes longuement demandé ce que nous allions faire des enfants pendant cette sortie. Victor n’a absolument pas le temps de s’occuper d’eux, et moi je ne me vois pas aller faire les courses sans Dolores.
Elle est très douée, pour ça. Tout va beaucoup plus vite, quand elle est là. Elle donne l’impression de parvenir à sentir, à l’instinct, où seront les produits dont nous avons besoin. Elle se promène dans tous les supermarchés comme un animal sauvage sur son propre territoire. C’est fascinant à observer d’ailleurs.
Il m’arrive parfois de me laisser aller à la contempler lorsqu’elle virevolte entre les surgelés et les yoghourts, entre le saumon bon marché et les pizze immangeables, débusquant en un coup de patte la proie qu’elle convoitait au rayon ménage. Tout cela lui vient parfaitement naturellement. Il doit y avoir un gène de l’hypermarché.
J’ai le gène des langues étrangères, celui du violon, celui de l’architecture et – oserai-je ? – celui de l’écriture, mais la Nature m’a refusé ce gène propre à notre époque. Je ne m’en plains pas. On ne peut pas tout avoir, et puis c’est une bonne chose, pour l’équilibre de la société, que nous n’ayons pas tous les mêmes talents.
Nous avons hésité à commander sur ce qu'on appelle aujourd’hui le “drive”. Afin de couper court à toute tergiversation, j’ai appelé un hypermarché de Touques dont le nom m’échappe (je n’ai pas la mémoire de ces choses-là, les noms des grandes enseignes de la grande distribution) afin de savoir s’il fonctionnait aujourd’hui. La personne qui m’a répondu au téléphone a été d’une immense impolitesse. Elle n’a pas caché son agacement.
Elle m’a dit, je cite : “Ben vous avez qu’à vous connecter et regarder”.
J’ai immédiatement pensé à Michelle Obama. Quand ils donnent dans la bassesse, il faut aller dans le sens inverse, vers le haut. Alors j’ai remercié cette femme vulgaire avec beaucoup de tact et d’élégance, lui ai souhaité une belle journée, bien du courage, et j’ai raccroché.
Donc exit le “drive”. De toute façon, je n’aime pas ce mot. Pourquoi diable laisser l’anglais s’insinuer partout dans notre belle langue française ?! Ne pourrait-on pas trouver un mot pour cette notion ? Nous pourrions parler d’auto-marché, de retrait-minute, ou d’amplettomobile. Je penserai à déposer ces mots à l’INPI demain par Internet. Sait-on jamais.
Nous avons finalement décidé que les enfants viendraient faire les courses avec Dolores et moi. Je sais que nous sommes censés garder les petits confinés, mais nous leur mettrons des masques et ils savent parfaitement respecter les gestes barrières. Je ne me fais aucun souci de ce côté-là.
Pour eux c’est une chance. Leur niveau de vie est bien plus élevé que celui de tous ces gens qui vivent ici à l’année – et même que celui de quelques resquilleurs qui sont venus “squatter”, comme on dit, alors qu’ils n’ont aucun attachement particulier à ces terres – et je trouve que c’est important qu’ils voient ce qu’il se passe dans d’autres milieux que le nôtre. Il est important de préserver ses enfants, mais aussi, à doses homéopathiques bien sûr, de les confronter à la misère du monde. De leur montrer les autres êtres humain dans leur milieu naturel à eux.
Je gare la voiture ancienne immatriculée 14 sur l’immense parking de l’hyper, mais je crois que les gens ne sont pas dupes. Ils nous regardent tous d’un mauvais œil. Heureusement que nous ne sommes pas une famille juive en 1940, sans quoi nous aurions déjà la Gestapo sur le dos. Le spectacle est glaçant. J’ignore si c’est le chahut des enfants qui les agace ou la pauvre Dolores avec son teint hâlé (il y a beaucoup de gens très racistes en province, paraît-il), mais je vois bien que notre présence dérange.
Après avoir fait passer une toux d’irritation (mes allergies sont en train de me donner une pharyngite) je demande à Dolores de faire nos achats au pas de course, pendant que les enfants et moi choisissons de nouveaux livres au rayon librairie. Comme c’est exotique, d’acheter des livres au supermarché ! Pourquoi pas du caviar chez un garagiste ?! Cette incongruité ne manque jamais de dessiner un sourire sur mes lèvres. Je me demande bien qui est en rayon pour conseiller les lecteurs les moins avertis dont, heureusement, nous ne faisons pas partie. Édouard, huit ans, a voulu de lui-même commencer à lire du Jules Verne.
Coup de fil de Dolores. Elle est à la caisse. Je m’empresse de la rejoindre pour poser nos livres sur le tapis roulant, mes enfants masqués courant derrière moi entre les chariots remplis de Coca-cola et d'aliments premier prix. J’arrive essoufflée, je laisse passer une nouvelle quinte de toux, et immédiatement je dégaine ma carte bleue, que je tends à l’hôtesse de caisse.
Je trouve touchant qu’elles aient voulu qu’on cesse de dire caissière, et qu’on emploie plutôt le mot “hôtesse”. Elles ont raison ! “Caissière”, ça m’évoque de gros bras velus et un tiroir bruyant débordant d’argent mal rangé. La plupart de ces femmes n’ont pas eu beaucoup de chance dans la vie. Elles font un métier physiquement difficile, et doivent pourtant soigner l’accueil du client – mais celle sur laquelle nous sommes tombés aujourd’hui n’a pas dû avoir connaissance de cet aspect de son travail.
Elle me dit, en montrant ma carte d’un geste du menton : “Faut met’ dans la machine.”
Je m’exécute, je tape mon code, je récupère ma carte, et je la passe, ainsi que mes mains, au gel hydroalcoolique – grâce à Victor, qui en avait en réserve dans sa clinique, j’en ai toujours dans ma poche.
À notre retour, il fait très chaud dans la berline, qui était en plein soleil. Je pose nonchalamment ma capeline sur le siège passager, j’ôte mon étole en pashmina couleur crème, et je pousse la clim à fond en attendant que Dolores ait fini de ranger ses courses dans le coffre.
Sur le chemin du retour, nous sommes arrêtés par les gendarmes qui demandent à voir notre autorisation de sortie. Dolores l’avait recopiée et pris dans sa poche comme je lui avais demandé. Somme toute, cette sortie culturelle s’est bien très passée pour les enfants. Quelle aventure !
Quelle aventure, pour eux, de voir tout ça !
C’est important, de savoir trouver le merveilleux dans les choses les plus triviales.
Les gendarmes, c’est la première chose qu’ils racontent à leur père en rentrant. “Papa, papa, on a vu des cowboys !” “Ils étaient très forts, les cowboys, Papa !” “Ils vont nous protéger contre le coronavirus, papa !” “Oui, ils vont tuer les méchants coronavirus – piou, piou piou !”
Ces enfants sont d’une tendresse...
Je suis heureuse qu’ils sachent voir dans nos forces de l’ordre toute la noblesse de cette profession. Je suis heureuse que pour eux, un uniforme soit une source de sérénité, et qu’en présence de la police, ils se sachent protégés. Surtout dans le climat actuel.
Je vois passer beaucoup de fausses informations sur de présupposées violences policières commises ces derniers temps, et je dois dire que je suis atterrée de découvrir mes compatriotes aussi crédules. Ces montages que je n’ai même pas regardés sont, à n’en pas douter, l’œuvre des Russes ou des Chinois qui nous veulent du mal.
Mais comment leur en vouloir ? Comment leur en vouloir de tout ignorer de l’actualité et de la géopolitique ? Comment leur en vouloir alors que le niveau a baissé et que n’importe qui aujourd’hui peut devenir enseignant ?
Je m’interdis de leur en vouloir. Je m’oblige, même, à leur pardonner. Mais aujourd’hui, tout le monde doit agir pour le bien du pays. J’entends dire çà et là que le monde agricole est en manque de main d’œuvre à cause du confinement. Mais comment faisait-ils avant ? Les gens venaient ramasser les pommes de l’étranger ? Allons bon. Les glaneurs profitent du coronavirus pour rester chez eux – comme beaucoup !
Beaucoup trop de gens accueillent cette crise sanitaire comme une aubaine, comme un prétexte pour s’auto-signer un arrêt maladie. Ce ne sont pas des vacances. Il faut continuer à travailler, coûte que coûte.
Pourquoi les chômeurs de France qui veulent vraiment travailler (il y en a peu, mais je sais au fond de mon cœur qu’il y en a), pourquoi ceux-là n’iraient-ils pas retrouver le goût de l’effort dans nos belles prairies françaises ? Peut-être naîtrait en eux la vocation qui manquait à leur épanouissement.
Il n’y a pas de métier dégradant. Il n’y a pas de sot métier. Tout travail est bon pour les autres et pour soi. Tout travail, surtout, est bon pour l’estime de soi. Je l’ai toujours dit. Et dans la littérature classique, j’ai toujours eu beaucoup d’affection pour les personnages de femmes effacées, serviables, et dignes.
Souvent, je me plais à m’imaginer dans une robe de soubrette à prendre soin d’une vieille comtesse dans un grand château de la Renaissance. Je lui dirais “oui Madame”, et au fil des ans, j’aurais affûté mon ouïe pour l’entendre de loin et reconnaître son pas, afin d’être aussi présente et serviable que possible. Je tenterais en vain de dissimuler mes charmes à l’aide d’une coiffure austère et ne porterais ni bijoux ni maquillage. Subjugués par ma beauté, par ma bonté et par ma patience avec leur tante, ses neveux et nièces (elle n’aurait pas d’enfants) me traiteraient comme leur sœur lorsqu’ils lui rendraient visite, mais je refuserais poliment de m’asseoir à leur table malgré leurs invitations répétées. Je les regarderais rire et faire bombance de loin, fière d’accomplir ma besogne chaque jour et d’être appréciée de ma patronne et de sa famille. Et lorsqu’à sa mort, Madame me laisserait quelque argent pour mon bas de laine, je demanderais à ses héritiers légitimes l’autorisation de l’accepter. Avec leur accord seulement et sous leur bon conseil, j’investirais ces deniers dans une modeste demeure qui me mettrait à l’abri pour mes vieux jours, mais je continuerais de travailler aussi longtemps que possible. Et tout au long de ma bienheureuse vie de labeur honnête, en dépit des avances dignes et sincères de François, l’aîné des neveux de Madame, et l’insistance de tous mes maîtres pour me traiter en égale, j’aurai su rester à ma place.
—Ludivine de Saint Léger
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cecilia-randria · 5 years
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CONSEILSPOUR LES JEUNES MALAGASY
CONSEILS PROVENANT D’UNE MALGACHE ETUDIANT ICI EN NOUVELLE-ZELANDE !
 Manahoana, Good day everyone, Bonjour, Kia ora (c’est comme cela qu’on dit ici en NZ),
Voyez-vous, je me permets de mettre la langue Malgache en priorité, mais je me dois de m’exprimer en Français car si j’écrivais en Malgache, celles et ceux à qui j’aimerais m’adresser ne comprendraient pas mes dires ( mon frère, ma soeur et moi avons fait nos études secondaires dans une école de langue française et non au LFT; ça ne nous a pas empêché d’intégrer plus tard une université anglophone ici en NZ).
Déjà, merci de me lire, et merci de bien vouloir lire jusqu’à la fin car vers la bas, se trouvent des conseils très précieux qui vous épargneront votre temps, votre sueur et surtout votre argent car je sais par expérience, ou du moins, en me basant sur l’expérience de mon frère, que gagner 1 ou 2 ans sur un cursus à l’étranger, équivaut à “économiser” beaucoup. Plus bas, je partage également des “tricks” pour les questions d’émigration en Nouvelle-Zélande et ailleurs (s’il y a des infos qui vous intéressent, surtout les liens sur l’immigration, it is best to copy them somewhere ; n’hésitez pas non plus à montrer ou à partager ce post avec des personnes que vous aimez ou que vous détestez!!!)
COMMENT JE VOIS MADA (avant déjà de parler plus de la Nouvelle-Zélande que je connais bien)
Avant d’aller plus loin, pour ceux intéressé(e)s pour étudier dans des pays AUTRE QUE la France, voici une page FB qui pourrait vous aider (je vais y inclure plus tard des liens pour l’immigration, les universités anglophones). Je rappelle, cette page a juste un rôle d’information. Cette page contient aussi des informations sur des pays offrant des soins médicaux, dans lesquels la demande de visa n’est pas nécessaire (Dieu merci, la France n’est plus le seul pays au monde qui soit capable d’offrir des soins de qualité; elle a perdu ce statut depuis une bonne décennie maintenant). Là, d’autres pays le font bien et pour moins cher, et surtout, ils ne nous font pas patienter pour u-des histoires de paperasses (moi je vous dis, c’est la raison principale qui nous a poussé à étudier, travailler et immigrer ici en Nouvelle-Zélande). Voici donc le lien FB:
LE nom de la page:
ALTERNATIVE PLACES (infos pouvant aider sur l’immigration, études, les processus de visas pour les pays anglohones et le Québec, les endroits pour se soigner qui ne nécessitent pas de visa)
https://www.facebook.com/Alternative-Places-425323798282753/?modal=admin_todo_tour
Contrairement à mes compatriotes Malgaches, j'ai toujours refusé de prendre un visa d’études pour la France (je préfère faire ma résidence permanente ici en NZ, attendre 5 ans pour avoir un passeport néo-zélandais, et une fois ce passport obtenu, je serai en mesure de voyager dans 160 pays env. sans avoir à faire une demande de visa…donc, oui, un free-waiver passport est DIX FOIX MIEUX qu’un visa de circulation (qui doit être renouvelé tous les ans) car de toute manière, vous n’aurez (plus) aucun visa à demander pour vous rendre n’importe ou!!
IL FAUT REFLECHIR AUSSI A VOTRE CHOIX POUR LES ETUDES UNIVERSITAIRES: JE VOUS EXPLIQUE LE CAS DE MON FRERE EN NOUVELLE-ZELANDE
J’ai mon frère qui habite en Nouvelle-Zélande (qui a déjà la résidence permanente car me dit-il, plus tard, il n’aura plus envie de quémander un visa dans certaines ambassades à tana, s’il revient un jour évidemment), et j’avoue que c’est aussi lui qui m’avait fait savoir que là-bas (alors que c’est un pays extrêmement riche), les ressentiments envers la mainmise étrangère existe bel et bien !!! et ils ont raison de ne pas se laisser faire!
CONCERNANT MON FRERE (juste pour rire avant qu’on entame plus bas les infos sur l’immigration ou la résidence permanente)
Lui, il me dit souvent, « au moins ici en NZ, je n’enrichis ni les entreprises « indiennes », ni les boites « francaises», deux « entités » qui font tout pour maintenir et préserver leur propres interêts à madagascar!
Regardez juste…. Qui produit du yaourt aujourd’hui? Qui produit du ciment ou qui en a le monopole? Qui vend du lait? qui vend l’essence? dans quel pays repartent les profits sur les ventes sur les carburants? De quelle nationalité sont la plupart des promoteurs immobiliers? Qui profite de nos pierres précieuses?
essayez de répondre …..
Mon frère me dit très souvent qu’il est motivé pour aller travailler car il travaille désormais pour une entreprise néo-zélandaise, non seulement, il achète, boit, vit néo-zélandais, mais enverra ses enfants soit en NZ, soit en Scandinavie, soit en Australie pour leurs années universitaires plus tard (dans plusieurs années). Il veut NI bosser à Mada (pour contribuer à enrichir certains vahiny), NI en France (ruiné par les problèmes sociaux), NI en Inde (mieux vaut pas), NI a Maurice (un peu trop petit, même si je le préfère de loin à La réunion voisine), NI a la Reunion (préjugés trop ancrés envers les Malgaches, trop petit, pas assez européanisé, « fausse France », « Faux Gaulois », trop de vicieux, mentalité exécrable, et puis….visa requis et difficile, autant aller en France directement à mon avis et demander un visa Schengen..;comme ça, pendant les vacances, on peut au moins profiter pour visiter l’Allemagne, l’Italie, l’Espagne, et encore plus!!!!!). Mais bon, moi, vous savez déjà ce que je préfère et que je ne suis pas trop trop “France”.
IL Y A PLUSIEURS ANNEES, DES AMIS LUI ONT CONSEILLE D’ETUDIER A LA REUNION, MAIS MON FRERE A PUREMENT ET CATEGORIQUEMENT REFUSE!!!!!
Cela fait désormais 6-7 ans qu’il s’est installé là-bas mais il y a 2 ans environ, la boite pour laquelle il travaille a réussi à décrocher un gros contrat pour fournir des produits agro-alimentaire dans un pays d’Amérique latine (je ne pourrais dire lequel); ledit contrat valait plusieurs centaines de millions d’euros et s’étalerait sur plusieurs années. Devinez de quel pays était leur principal concurrent? Oui, c’était une firme française…donc, au final, grace à sa contribution (mais aussi à celle d’autres étrangers), la compagnie pour laquelle il travaille a été choisi par le gouvernement de ce pays d’Amérique du Sud et a évidemment remporté l’appel d’offre….une petite revanche, comme mon frère aime appeler cela. Le jour ou cela s’est passé, il nous a appelé pour nous l’annoncer, mais aussi pour dire qu’il a bien fait d’avoir décliné l’offre d’aller étudier à L’ile de la Réunion (honnêtement, si c’est pour faire la queue pour prendre un visa DOM-TOM, autant aller en métropole - à Paris - moi je pense franchement qu’aller en France vaut encore cent fois plus le coup que se rendre à la petite ile de la Réunion)! Moi franchement, ça ne me viendrait même pas à l’esprit!!! autant prendre un visa Néo-zélandais, Sud-Africain ou Australien…ou le cas échéant, un visa Schengen si vous tenez tant à vous rendre dans un pays francophone (je peux comprendre que certains d’entre vous choisissent la France pour un début car c’est vrai, il y a parfois cet aspect familial, linguistique, etc…) Comme lui, je pense que jamais (et lui non plus), il n’aurait eu cette chance qu’il a eu en Nouvelle-Zélande! D’ailleurs, j’ai ma soeur - qui habite à Bordeaux - va aussi émigrer car la France (et les Français) pour elle, sont synonyme de problèmes sociaux, délinquance, misère sociale, crise, grèves, risque de terrorisme important, etc…
VOILA POURQUOI MOI, JE N’APPRECIE PAS BEAUCOUP LA REUNION (par contre, je déteste beaucoup moins l’ile Maurice, mais je ne l’apprécie pas trop pour autant)
Justement concernant la Réunion, je trouve que c’est une “fausse France”, voilà comment je perçois cette ile flottante qui ressemble à un morceau de caillou au milieu de l’océan indien. Pour moi, c’est un endroit qui n’a pas d’identité claire!!!! C’est un DOM-TOM mais pour moi, ce n’est pas la France (la France à mes yeux, c’est ce pays ou l’on peut trouver de beaux petits villages nichés au fond des vallées, c’est ce pays on l’on trouve des fromagers, des vignerons…c’est aussi un peu Paris et son métro infernal et bruyant), mais CE n4EST PAS LA REUNION!!!! La Reunion, …je ne sais pas… C’est ni la France, ni l’inde, ni la Chine, ni Madagascar, mais c’est en même temps un peu tous ces pays. Pour moi, je déteste ce genre d’endroit …. Je préfère me rendre directement en France, en Inde (là-bas, je verrai au moins un culture authentique et de beaux temples), en Chine (je verrai au moins un vrai pays authentique), ou rester à Mada (au moins, Madagascar a certes des vices, mais au moins, ça a une vraie identité contrairement à la réunion, une pauvre ile qui ne sait même pas sur quel pied danser!!!! De plus, la mentalité réunionnaise est exécrable, bien pire qu’en métropole!!!! SI UN AMI VOUS DIT D’AILLER ETUDIER LA-BAS, N’Y ALLEZ SURTOUT PAS!!!!!! Moi je pense que c’est un très mauvais endroit pour les Malgaches et même si vous avez les diplômes et tout ça, à cause des préjugez, on vous mettra les bâtons dans les roues. Moi je sais que si mon frère avait fait ce choix, il serait revenu bredouille à Mada (Je suis d’une certitude absolue qu’il n’aurait jamais eu une carte de résident!!!! Now, we ,as a Family, did not regret that choice as he managed to get a permanent residency visa from the New Zealand Department of Immigration, Thanks God. A chaque fois que je transite par soit La Réunion, soit par Maurice pour venir ici, je remarque souvent des regards ou des attitudes envieuses de la part de certains (et pas tous) Mauriciens ou Réunionnais. Je pense que certains d’entre eux digèrent pas trop le fait de voir des Malgaches avoir réussi à s’installer dans un pays qui est bien mieux perçu que là ou ils vivent.
Maintenant,
Revenons à la Nouvelle-Zélande car pour moi, ce pays me porte chance (pour le moment) étant donné que je suis en train de poursuivre mes études (je fais un Undergraduate Diploma in Paediatrics), le temps que je puisse effectuer les première démarches pour ma résidence permanente, d’ici environ 9-10 mois. Je tiens d’ailleurs à attacher ci-dessous un lien sur cette destination (pour les vacances par exemple, au lieu de se rendre à La Réunion chaque fois)
Une présentation sur la Nouvelle-Zélande: https://www.youtube.com/watch?v=_eMAXOp2PvA&t=21s
POUR VOUS QUI AVEZ BESOIN DE VOUS SOIGNER EN DEHORS DE MADAGASCAR, AU LIEU D’ATTENDRE LES VISAS, PENSEZ A D’AUTRES DESTINATIONS
Entre nous, mieux vaut encore se rendre en Inde pour se faire opérer (car les Indiens d’Inde ne sont en aucun cas racistes envers nous les Malgaches, nous sommes justes une autre ile pour eux, et ils ne raisonnent pas du tout comme les “Karana” de Madagascar, ça vous pouvez me croire là-dessus), ou en Malaisie, un pays qui a développé le tourisme médical.
Regardez ce lien par exemple: https://www.tourismemedical.net/tourisme-medical-en-asie-du-sud-est/
Et aussi: https://medicaltourismmalaysia.com Et https://medicaltourismmalaysia.com/2018/09/01/healthcare-tourism-in-malaysia-where-do-i-start/
La raison pour laquelle je propose cette destination, c’est que leur prix est compétitif, les médecins compétents et chevronnés; la Malaisie se trouve seulement à env. 5 heures de vol de Maurice (En fait, il y a un jour de la semaine ou vous n’avez qu’à faire escale pendant seulement 2 heures à Maurice). Enfin, il n’y a pas besoin de faire une demande de visa pour la Malaisie. Une fois sur place, car j’y suis allée 3 fois, on vous donne un visa de 30 jours à l’aéroport à Kuala Lumpur!!! Alors plutôt que d’attendre un visa dans une ambassade et faire des aller-retour ou risquer votre vie, mieux vaut être ouvert à d’autres options, non?
Et moins courant, il y a aussi le Costa Rica
https://patientsbeyondborders.com/costa-rica
UNE CHOSE QUE J’AI REMARQUEE SUR LES COMMUNAUTES INDIENNES EN ANGLETERRE ET AILLEURS (bien differentes des Karana de Mada)
C’est en voyageant en dehors de la France que nous avons commencé à nous rendre compte, mais en NZ par exemple, mais aussi en Angleterre (surtout à Londres et à Liverpool), il y a énormément d’étrangers, surtout des Indiens, de Bengalais et de Pakistanais. Chose étrange… là-bas, ou plutot, chose normale…. ce sont les locaux qui semblent avoir la priorité et le contrôle de tout. c’est le cas en Angleterre et c’est pareil en Nouvelle-Zélande. Aussi, contrairement à chez nous, les communautés étrangères dans ces pays ont réussi à s’intégrer et à accumuler leur richesses vraiment à la sueur de leur front (pas en faisant des arnaques et des emagouilles). Pour cela, moi, je leur dois du respect. En NZ, mon frère a tissé des liens très intimes avec des Indiens (d’Inde) et m’a dit que les Indiens là-bas n’ont rien à voir avec les Karana de Mada (en terme de mentalité)!!!! Là-bas, ils sont moins conservateurs, moins « stuck up in their mind », plus ouverts, mais aussi, plus sympas et surtout, ce sont des gens qui triment et qui travaillent dur et qui ont du mérite!!!!
LA FRANCE, CE QUE J’EN PENSE (avant et après avoir vécu en Nouvelle-Zélande)
Avant que je n’ai eu la chance de connaitre le monde anglo-saxon, comme tous les Malgaches, la France m’a assez plu. Pour beaucoup de malgaches, je me demande toujours ce qu’ils en pensent (je pense que bcp de malgaches voient la France comme un idéal, or c’est loin d’être le cas, croyez-moi!!!)…car je ne le sais toujours pas; pour ma part, c’est un pays riche culturellement parlant, mais c’est loin d’être le seul pays qui présente de l’interêt, surtout, pour ceux qui, comme moi, ont eu la chance de voir autre chose que la France. Pour moi, c’est un pays qui est certes riche, mais qui est miné par les problèmes sociaux (gilets jaunes, manifs à tout va, bref…le bordel), par un racisme latent et hypocrite (contrairement au racisme Américain), par le terrorisme qui va encore faire des victimes en France et…ailleurs (qui a déjà affecté des ressortissants malgaches je le signale) et par la montée du chômage et la précarité. Pour moi, la France est grise, monotone, redondante et ennuyante!!!! Les Français sont chiants, pas faciles à vivre (pas étonnant si 1 couple sur 2 divorce), et toujours là à se plaindre de tout et de rien (cette attitude typiquement latine ne se retrouve pratiquement pas chez les Canadiens, Australiens ou Néo-Zélandais) ….épouser un Français serait …un déshonneur (je déteste leur caractère ..toujours là à se plaindre et à se bomber le torse alors qu’il n’y a que du vent dedans!!!!), Le Français, l’Italien et l’Espagnol ne sont que de beaux parleurs et des gens arrogants!!! Ils sont trop catholiques, trop hypocrites et se plaignent toujours des immigrés pour tout et pour rien!!! Je me demande comment font les filles malgaches pour rester avec des types de ce genre!!! Pour moi, comme je le dis plus bas et comme je le dirai toujours, mieux vaut rester célibataire jusqu’à la mort plutôt qu’épouser un Gaulois!!!! Et c’est la raison pour laquelle je n’ai JAMAIS été intéressée pour sortir avec un Français, car d’un …je ne veux pas de passeport Français!!! De deux, je préfère étudier en NZ, passer par le système su “skilled immigration stream” (skilled = spécialisé, diplômé) pour obtenir plus tard la Résidence permanente, puis par la suite, la citoyenneté NZ, un passeport, qui je le rappelle, permet de voyager ds plusieurs pays sans avoir à faire de demande de visas, y compris en Europe!!! (Sachez que le passeport Argentin et chilien vous permet aussi de rentrer en Europe sans visa…les détails sont plus bas).
Bref, la France pour moi est un pays qui m’a de moins en moins attiré, surtout lorsque nous avons commencé à voyager (une idée de mon frère à l’origine) en Afrique du Sud, à Hong-Kong, en Angleterre, en Ecosse, en Irlande, en Norvège, puis plus tard, l’idée nous est venue de visiter l’Océanie!!! Bien que j’ai adoré Sydney, je suis littéralement tombée sous le charme de Auckland, mais aussi de Wellington!!! Pour moi, aucune ville au monde ne possédait le charme, le calme (tout en étant des endroits développés) que les villes de la NZ!! Oui, l’Australie est aussi pas mal, mais après, c’est une question de choix!!
Ohhh, j’ai failli oublier… à part être le pays du fromage (il existe du superbe fromage aussi en Nouvelle-Zélande, en Argentine, mais aussi ..en Australie (sur l’ile de Tasmanie notamment)) et du vin (bref, l’Argentine et l’Australie produisent du superbe Malbec ou Chardonnay désormais qui sont aussi mondialement connu)
POUR VOUS LES JEUNES, OU POUR NOUS…CHOISISSONS BIEN NOTRE CURSUS MAIS AUSSI LE PAYS OU ETUDIER! ….car plus tard, vous pourriez le regretter!
J’aimerais en profiter pour m’adresser à des jeunes et/ou à leurs parents. Je pense qu’il est capital de passer du temps (faire des recherches sur la toile des années avant de partir, voir si un pays possède des « pathways » pour l’immigration, les opportunités d’emploi dans un pays donné) afin d’effectuer les bons choix pour le cursus universitaire de vos enfants, mais aussi …au-delà. Je ne sais pas ce que vous pensez, mais pour ma part, je ne voudrais pas venir étudier dans un pays ou j’aurais fait l’effort de m’intégrer, ou j’aurais dépensé mes sous pour qu’on me dise après « merci d’avoir dépensé vos euros chez nous, maintenant, vous avez 6 mois pour vous trouver un boulot ou alors dégagez!!!! ». Oui…vous savez ou je veux en venir. Si c’est pour y investir de l’argent, y passer du temps et être loin des parents, autant s’assurer que ce pays, une fois vos études terminées, vous proposera au moins des options pour des options plus permanentes, pour déboucher sur la citoyenneté plus tard!!!!
Si c’est pour dépenser l’argent de mes parents, autant choisir un pays qui n’exploite pas mon pays et qui ne fourre pas son nez dans la souveraineté de Madagascar, et qui en plus, ne me donnera rien en échange (à moins peut-être de faire comme certaines qui vont aller obtenir la nationalité en épousant un vieux type de 75 ballets et bénéficier de son passeport après.
Sinon, faire le bon choix et investir dut temps dans les recherches (comparer les programmes d’immigration, vous renseigner sur les secteurs qui recrutent, voir aussi l’économie, le taux de chômage, le prix des universités, etc…) vous évitera, à vous, de n’avoir le choix de revenir à Mada et de trimer ici (car trouver les fonds pour créer un business est plus que difficile) avec les conditions salariales ici.
POURQUOI MON FRERE (et nous autres) ONT ou AVONS FAIT LE CHOIX DE QUITTER MADAGASCAR
Raison 1: plus tard dans notre vie, nous n'avons pas envie de faire la queue pour un visa touristique; nous ne voulons pas avoir l’impression de demander un visa dans une chancellerie là-bas à Tananarive. En fait, certaines chancelleries SEMBLENT SI RADINS avec le nombre de jours qu’ils accordent sur le visa…c’est comme ce pays d'Europe auquel je pense pays étaient un pays Si beau que ça!!!! (Moi, je pense que ce n’est plus le cas). Juste à titre de comparaison, ici en Nouvelle-Zélande, les visas touristiques qu’on vous délivre dure 3 mois même si vous spécifiez que vous n’allez y rester que 10 jours; ici, on vous donne 90 jours sur votre “Visitor visa”!!!!! J’ai entendu dire qu’en Australie (un pays pourtant perçu comme étant raciste), ils sont aussi assez larges lorsqu’il s’agit de délivrer des visas visiteurs (contrairement aux ambassades européennes à Mada), car j’ai connu un malgache qui y est allé souvent et à chaque fois, il obtenait des visas de 90 jours pour se rendre à Melbourne.
Raison 2: en cas de maladie, il est toujours plus interessant d'avoir un passeport (qu'on appelle "waiver-feee passport") qui "pèsent" un peu dans la balance et qui peuvent "ouvrir" des portes. Bref, ce sont des passeports qui vous epargent les procedures de demande de visa, donc qui vous permettent de rentrer en europe ou en nouvelle-zelande sans avoir a quemander un visa. C'est le cas de la plupart de passeports europeen, americain, neo-zelandais, et etonnement….Argentin, Chilien et d'autres pays d’Amerique du sud (je connais un Malgache qui aujourd'hui, detient un passport argentin, et qui n'a pas besoin du moindre visa pour se rendre en France, et ds toute l'europe).
Raison 3: j'ai pas envie que ma vie dépende d'un fonctionnaire qui s'est fait largué le soir
Raison 4: oui, le passeport malgache est cher à avoir, pourtant, il n'ouvre aucune porte. Regardez juste en afrique australe…si vous voyagez en Afrique du sud, et qu'une fois su place, vous souhaitez vs rendre en namibie, au Botswana, cela vous sera IMPOSSIBLE…car il faut un visa d'abord…Pour le Botswana et la Namibie!!!!! Mais si vous avez un passeport francais, neo-zelandais ou Argentin, vous n'aurez qu’à payer qq droits de visa et ca y est, vous rentrez en Namibie, au botswana sans problème. Ça, ce n’est pas normal je trouve!
Raison 5: si j'ai envie de sortir de mada ou si plus tard, mes enfants désireront sortir, le ou la fonctionaire des différentes chancelleries (comme ce fut le cas d'une de mes amies au consulat d'un pays européen à madagascar, connu pour ses frites et ses moules), ne pourra plus lui dire "on ne peut te donner un visa car tu n’obéis pas aux critères". Avec un passeport “free waiver”, plus personne ne pourra me (ou leur dire) dire “non!”. Ce sera TOUJOURS un “Oui” car de toute manière, avec un futur passeport Néo-zélandais, il me sera possible de contourner toutes les formalités de demande de visa pour tt séjour < 90 jours pour quasiment n’importe quel pays, et ce our toute la zone Schengen et l'Australie!!!!. De plus, déjà avec un RP de NZ, je suis en mesure de bénéficier de frais de scolarité réduites (3 fois moins cher que pour les étudiants internationaux, donc sous visa d’études), de deux, j’aurai (avec la RP) le droit de m’y rendre et de rentrer en NZ sans avoir à faire une demande de permis d’études (bien évidemment, comme je l’ai mentionné, pour tout RP, il faut faire une demande de RP qui consiste à passer des tests de langues, d’avoir étudié 2 ans en NZ, de passer des “medicals”, bref, c’est “challenging”, mais moi je trouve que sur le long terme, c’est un superbe investissement car plus tard, ça mène vers la citoyenneté…donc le passeport NZ. Voyez sur le long terme!
aison 6: Je ne suis pas une fan du « fihavanana » à la Malgache. pour nous 3 (moi, ma soeur et mon frère), les Havana n’ont pas servi à grand chose, encore moins à aider. Pourtant nous, sans leur aide, on a réussi!
raison 7: raison politique (pas plus de précisions)
aison 8: je n'aime pas le climat de Tana (trop versatile, étouffant mais soufflant un vent froid) Raison 9: je n'aime pas trop l'ambiance sociale à Madagascar (je n’aime pas trop l’humour des jeunes à Mada) raison 10: je n'aime pas les administrations malgaches (trop constipées, comme le sont beaucoup de fonctionnaires) Raison 11: Bien que nous avions pu ouvrir un business à Mada, je ne me voyais pas évoluer à M/scar pour le restant de ma vie. J’ai vu pleines de personnes dont les vies ont tant dépendu des “administrations”; je crois que c’est ce qui m’a poussé à voir ailleurs Raison 12: JE NE VEUX PAS TRAVAILLER POUR NI DES KARANA, NI POUR DES CHINTOKS, NI POUR DES FRANCAIS DE MADAGASCAR (qui seront de toute manière, moins qualifiés que moi)!!!! Connaissant leur piètre mentalité, mieux vaut travailler à l’étranger!!!! En NZ, si on me harcèle, je pourrai contacter un syndicat et le harcelleur ne pourra pas “acheter” ou “influencer” les membres du syndicat (contrairement à mada). Si ça devient grave, je pourrais aussi porter plainte devant une juridiction néo-zélandaise (ici, on ne peut pas acheter la justice ..et ça, c’est super bien!!!!).
Raison 13: A Madagascar, si on loue un local dans un centre commercial, il y a - à ce qu’il parait, une politique du favoritisme. Si vous ne faites pas partie du “club”, vous payez un loyer supérieur; en d’autres termes, il y a une totale injustice. Ici en Nouvelle-Zélande, CELA N’ARRIVE JAMAIS!!!! Si vous êtes Néo-zélandais, et que vous souhaitez ouvrir une boutique de vêtements dans un centre commercial (dont les capitaux sont bien évidemment détenus par les néo-zélandais, et non par des étrangers…c’est absolument normal!!!), vous paierez le MEME LOYER qu’une personne (par exemple, un Vietnamien qui est Résident permanent en NZ ou un Coréen qui vient d’obtenir la nationalité NZ!!!!). Donc ici, que vous soyez néo-zélandais, coréen (un résident permanent), japonais, Africain, Malgache, vous payez le même loyer!!!
Raison 14: En Nouvelle Zélande (mais aussi dans tous les pays occidentaux, la France y compris), il n’y a pas de salaire “expat”!!! Mon frère, qui travaille comme Project coordinator ici pour une boite d’agroalimentaire, gagne exactement LE MEME SALAIRE qu’un Néo-Zélandais!!!! Et pourtant, d’un il est MALGACHE, de deux, il est seulement RESIDENT PERMANENT (la dernière étape avant de pouvoir acquérir un passeport NZ). S’il travaillait à M/Scar; il n’aurait jamais cette chance!!!! Je pense que notre choix de nous être installés ici (d’avoir fait tous les efforts administratifs) s’avère être un bon choix. D’un, on n’a pas a bosser pour des “étrangers” à mada, de deux, il est payé de manière “JUSTE” et équitable. ON sent que le salaire néo-zélandais s’ajuste bien avec le niveau de vie ici!!! De plus, si jamais on vous harcèle là-bas (comme ce fut le cas de 3 ou 4 filles que j’avais connues et dont certaines ont bossé chez une entreprise de communication sise du coté d’antanimena; l’entreprise fut rachetée par un gros bonnet malgache mais à l’époque, elle fut gérée par deux vazaha hyper vicieux, bref, des obsédés sexuels - une autre fille bossait pour une ONG, dont le patron fut aussi un étranger vicelard), vos recours seront limités (à moins que…), par contre ici en NZ, si une personne vous fait subir le moindre harcèlement, elle risque gros!!!! C’est la raison pour laquelle je vous encourage de partir et de planifier un parcours migratoire si vous en avez la chance, car un jour, si vous ne le faites pas, vous risquez de bosser pour des escrocs à Mada!!!
Raison 15: Ici en NZ, je me sens libre de marcher ou je veux…je sors de la maison, je marche pour acheter du pain, des smoothies, sans avoir à avoir peur que quelqu’un va tirer mon sac, ou me dévisager de haut en bas, ou même, me sortir un couteau en pleine rue!!!!! A Tana, je me suis sentie comme dans un boite (toujours en bagnole)….on ne peut pas se permettre une vie comme cela car si vous le faites, vous finissez poignardée!!! En fait, la vie à tana, ça se résume ainsi: MAISON > VOITURE > CENTRE COMMERCIAL > VOITURE > MAISON…. Vous ne marchez jamais et vous grossissez vite, et plus tard, beaucoup de gens finiront par être cardiaques, obèses et ayant constamment des problèmes de tension (AVC, etc…). Ici, mais aussi dans des pays comme le Canada ou l’Australie, je vois tout le monde marcher et beaucoup de gens sont actifs, les gens bougent, ils font du jogging le long des plages les après-midi, prennent peu le bus ou la voiture…Normal qu’ils vivent tous jusqu’à 80-85 ans!!!! Et ce que j’ai remarqué, c’est qu’ici, une personne de 70 ans est encore HYPER COSTAUD!!!! A Mada à 70 ans, beaucoup souffrent déjà de maladies diverses!! triste mais vrai!
Raison 16: Ici, on peut boire l’eau du robinet, sans aucun souci. Ici donc, il n’y a pas besoin d’acheter de l’enviant (comme en France) à chaque fois!!! C’est un des rares pays au monde ou on a cet avantage (avec l’Australie et le Canada).
Raison 17: Quand j’étais jeune, j’entendais souvent “la bouffe à Mada est bonne”. Bon, Oui, c’est peut être vrai dans Quelques cas…mais en ayant voyagé ailleurs, je peux vous dire que la nourriture ici est très diversifiée. On trouve diverses variétés de fruits, et la viande de porc par exemple, sui des règlementations très strictes (on ne a pique pas comme à Mada pour les faire grossir). Ici, il ya aussi beaucoup légumes bio, de nourritures quasi-prêtes et surtout, respectant les dates limites (à mada, j’ai entendu dire qu’il y avait une compagnie du cote de tanjombato qui falsifiait les dates sur certains produits périmés provenant de l’étranger); honnêtement là-bas, je me méfie un peu quand je fais mes courses.
A MADA, SI VOUS STES EN BONNE SANTE, TOUT EST BON, MAIS SI JAMAIS VOUS AVEZ DES ENNUIS COMME CE MONSIEUR, ALORS…LISEZ LA SUITE
Beaucoup de gens à Mada roulent en 4x4 et sont immensément riches (mais sans filet de sécurité en cas de couac). Je me souviendrai toujours de ce monsieur, un ancien collègue de travail de mon père. Cet homme, d’un certain âge, avait tout…l’argent ne lui manquait pas mais ce qui lui faisait défaut, c’est sa santé fragile. Un jour, il avait besoin d’une opération délicate et cette dernière a bien évidemment besoin d’être réalisée en Europe, ou dans des pays “avancés”. Le cout de cette opération fut de 25,000 - 30,000 Euros. Bien entendu, il les avait, mais vu qu’il était sur passeport malgache, il a dû effectuer une demande de visa dans une certaine ambassade. Cette demande a été très compliquée car les fonctionnaires n’ont pas arrêté de demander des justificatifs, etc… et pourtant, le temps passe; las d’attendre, il a dû contacter des centres hospitaliers aux Etats-Unis, et Dieu merci, le processus de demande de visa a été très rapide à Andranomena, mais le cout a été plus élevé (45,000-60,000 USD). Au final, il a dû partir aux Etats-Unis pour obtenir les soins nécessaires (en passant par Maurice, Hong-Kong (pas besoin de visa pour les séjours < 15j), puis repartir 2 jours après vers les Etats-Unis, ce afin d’éviter à tout prix, de prendre un visa de transit via la zone schengen). S’il avait été NZ, ou Argentin (ou s’il avait la RP dans ces pays), il aurait juste pu se rendre en NZ, se faire opérer et faire en sorte que le système social de ces pays contribuent au paiement des couts de l’opération (ça, c’est le gros problème à Mada, en cas de pépin, tu casques tout!!!! L’état s’en fout et encore moins, les hôpitaux!!! Au contraire, vous deviendrez une vache à lait s’ils se rendent compte que vous avez des tunes; je connais des gens de la classe aisée qui en ont été victimes en devenant de grosses vaches à crème fraiche (pour les hôpitaux malgaches), croyez-moi!!!…moi, c’est ce que je veux éviter!!!).
NOUS n’AVONS PAS OPTE POUR LA FACILITE POUR IMMIGRER ici EN NZ!
J’aurais pu trouver l’option facile (comme bcp de filles à Mada), à savoir, épouser un vieux type de 80 ans; le hic, c’est que je DETESTE devoir faire cela, et je ne suis pas trop attirée par des personnes de certaines origines (je préfère être franche), ceux d’origine latine en général; ceci étant, je ne me vois pas trop vouloir non plus épouser un NZ ou un Anglais pour les papiers (comme le font Bcp de filles). Mieux vaut, comme je l’ai mentionné, faire l’effort d’obtenir une RP via ses propres efforts (en étudiant et en passant les différents tests requis pour l’immigration); ou, demander à mon frère de me nommer via “sponsorship” ( c le mieux à faire); comme cela, contrairement aux autres filles malgaches, je ne perdrai pas ma dignité (car oui, bcp épousent un vazaha par interet, j’en suis sûre!!!); et de deux, plus tard, je n’aurai pas à être redevable envers un “vazaha” (quel qu’il soit) qui n’arrêtera pas de me rabâcher “ahhh, c’est grâce à moi que tu es ici”..ou “si ct pas moi, tu serais encore dans ton pays, etc…” et tu ne pourras RIEN dire car c’est vrai; et d’ailleurs, c’est ce genre de remarques qui retombent sur bcp bcp bcp de filles qui sortent avec des étrangers…Seigneur Dieu, quelle souffrance!!!! Quelle misère, quel manque de dignité, quelle honte!!!!
Moi j’ai bien vu avec mon frère pour obtenir sa Résidence permanente: il est passé par les étapes de base (étudier, réussir à obtenir son BSC - c en fait un Bachelor’s dégrée, il a ensuite cherché du boulot), et un fois que tous les critères sont réunis, il a cherché un avocat (un immigration lawyer - plus bas, j’explique cela plus en détail); il a passé les tests de langue, il s’est informé en ligne, a consulté des avocats pour obtenir des conseils, a demandé conseil à ses camarades de classe étrangers (c’est hyper important pour obtenir des “tuyaux”), et envoyé ses CV par-ci par-là (au lieu de cela, il aurait effectivement aussi pu draguer une néo-zélandaise ou une australienne pour leur nationalité, mais ne l’a jamais fait; il a en fait épousé une fille asiatique venant d’un pays dont le passeport a la même “puissance” que le passeport malgache. le fait est qu'il a épousé cette fille par amour, et c’est évident, ce n’était surement pas pour son passeport!!!)…et, plus tard et avec de la patience et des efforts, sa stratégie a payé. Là, je vois très bien, IL NE DOIT RIEN A QUICONQUE et IL N’EST REDEVABLE ENVERS PERSONNE!!! Moi, je trouve que ça, c’est louable !! Plus tard dans sa vie, sa conjointe ne pourra jamais lui dire “toi, c’est grâce à moi que tu es devenu néo-zélandais!!!!”, ou sa conjointe ne pourrais pas non plus lui faire de chantage du genre “Fais-ça pour moi sinon bye bye ta nationalité ou ta résidence permanente”. Non, ça n’arrivera pas car il a fait les efforts nécessaires pour en arriver là, et c’est comme ça qu’il faut faire dans la vie, les amis…. Il ne faut pas coucher avec des “Vieilles carcasses” et endurer et l’odeur, et les chantages, et les insultes pour obtenir un passeport "fort". Entre temps, bonjour les aller-retour dans certaines ambassades! Je préfère de loin suer pour étudier ici, faire des aller-retour chez un immigration lawyer ou attorney ou consultants et obtenir les choses la tête haute…avec FIERTE ET DIGNITE!!!! CA, C'EST MOI!!!
POURQUOI NE PAS CHOISIR LA FRANCE (du moins, pour nous 3)
Raison 1: Contrairement à la NZ, la France n’a pas de programme d’immigration. Une fois les études finies, les étrangers sont mis dehors avec peu de chance d’accéder aux bonnes opportunités! Raison 2: terrorisme : oui, il y a trop d’actes terroristes si on compare à des pays comme l’Australie ou la NZ…je crois que cela est évident et les chiffres le prouvent! Raison 3: Pays hypocrite. Pour ma part, je préfère de loin les Américains qui n’ont pas peur de dire “moi, quand j’ai une certaine idée des choses, je n’ai pas peur de mettre Trump dans la “ballot”; En France, on faits semblant de dire “moi je suis contre le FN, mais au fond, la majorité des Français ne sont pas si en désaccord que cela avec les idées de Marine Le Pen!!! Je pense que la France est pays d’hypocrites (contrairement aux pays anglo-saxons). Raison 4: Les gilets jaunes Raison 5: les chancelleries en Afrique adoptent des méthode “manquant de civisme et d’élégance” pour la délivrance de visa. Raison 6: Il n’y a pas de “route” vers une immigration à long terme; une fois vos études terminées, vous devez revenir (je trouve cela dommage si vous avez fait tout un effort de vous intégrer là-bas -c’est un peu de la peine perdue) Raison 7: C’est un pays qui ne reconnait pas trop vos efforts (même si vous avez de bonnes notes, les préjugés trop ancrés ainsi que le chômage montant joueront CONTRE vous!!; vos chances d’obtenir un emploi dans un délai de 6 mois est pratiquement impossible!!! Raison 8: J’ai la nette impression que certains pays veulent foutre dehors des gens qui ont été formés chez eux, des gens qui ont fait l’effort ET d’un autre côté, ils laissent rentrer des immigrés illégaux qui arrivent par barque!!! Pour moi, la France a un système d’immigration reflétant une telle injustice que pour moi, ça ne vaut pas trop le coup d’y aller (à moins peut-être que vous voulez juste y aller pour le diplôme et avoir déjà un plan et une volonté indéterminée de revenir à Madagascar après les études en Europe, (et être déjà titulaire de la nationalité française pour ressortir en cas de besoin)…pour reprendre une affaire familiale à Mada par exemple…Pour ce genre de personnes, la France est idéale). Raison ç: Police minée par les préjugés (si jamais vous êtes victimes d’acte xénophobe, il y a très très peu de chance pour que votre pliante au commissariat soit prix en compte (ce n’est pas comme en Allemagne ou là-bas, la Bundespolizei fera tout pour courir après les racistes; ce ne sera pas le cas au Québec non plus, là-bas, la police vous aidera!!!!). Ici en NZ, la police aura aussi beaucoup de considération pour vous.
POURQUOI N’AVONS-NOUS PAS CHOISI LA REUNION?
OUI C’eST A COTE MAIS…..
Raison 1: Les Malgaches sont en première ligne là-bas (contrairement à la France ou ce sont plus les Arabes et les Noirs qui occupent la première place; au moins, on est en 3eme position en France metropolitaine) Raison 2: Contrairement à la France métropolitaine, La Reunion souffre d’une véritable crise d’identité; ça se voit à la manière avec laquelle les Créoles agissent Raison 3: trop proche de Madagascar (si l’on aime pas trop les visites des havanes surtout) Raison 4: ON se sent comme à Mada, on se sent comme en Inde, on se sent comme dans un quartier reculé de Bordeaux ou de Paris…bref, on se sent …je ne sais pas trop ou Raison 4: Si il nous arrivait quelque chose, je ne fais pas confiance aux médecins réunionnais (bcp doivent ne pas être trop objectifs envers les Malgaches) Raison 5: D’après ce que j’ai entendu, le visa est très difficile à obtenir Raison 6: Trop petit !!!!!!!!!! On y fait vite le tour et pendant les vacances, on a seulement le choix entre aller à Maurice ou rentrer à Mada (pas intéressant du tout); En métropole, au moins, on peut grimper dans un bus et profiter pour voir la Belgique (beau pour visiter mais dégueulasse pour émigrer!!!), l’Allemagne (un très beau pays ou étudier et vivre), les Pays-Bas, l’Angleterre, l’Espagne..etc… bref, en France, vous pouvez circuler de toute la zone Schengen (je ne sais pas vous, mais la visa Schengen vaut PLUS que ce pauvre visa réunionnais). Raison 7: TELLEMENT CHER !!! Raison 8: les Réunionnais sont des gens peu sympathiques (pour la plupart); Mieux vaut encore, si vous ne voulez pas vous rendre en Europe, se rendre en Malaisie (l'ile Maurice est aussi tordue de toute manière)
POURQUOI PAS L’ILE MAURICE?
We did not choose it for the same reasons as we did not choose La Reunion… well, almost for the same reasons!
AUJOURD’HUI, LES PERSONNES QUI NOUS AVAIENT “POUSSE” VERS LA REUNION NOUS ENVIENT FAROUCHEMENT POUR NOTRE INSTALLATION EN NZ!!
IL y a plusieurs années, comme je l’ai mentionné plus haut, des amis et des gens de la famille ont conseillé à mon frère d’aller à la Réunion et ont vivement critiqué sa décision d’aller étudier en Nouvelle-Zélande!!! Ils disaient…c’est le bout du monde là-bas!!; Aujourd’hui, ce sont ces MEMES personnes qui nous envient d’avoir réussi à nous “fixér” là-bas dans ce pays de l’Océanie..Oui, c’est vrai, du bout du monde!!! Mais contrairement à La Réunion, la Nouvelle-Zélande a une charme incomparable, un peuple bien plus accueillant mais aussi MOINS RACISTE!!!! Dix fois MOINS RACISTE!!! Et honnêtement entre nous, j’ai 100 fois plus confiance entre les mains de médecins Néo-Zélandais qu’entre les mains des créoles de la Réunion d’à coté!!! De plus, la NZ a donné à mon frère:
une excellente opportunité de travail,     2.un cadre de vie et d’environnement pour s’émanciper (à la réunion, c’est     tout sauf le cas),
un bon système social digne du système social en     Europe (vu qu’il est résident permanent de la NZ)
Un     salaire plus qu’adéquat
Un environnement sain (peu de préjugés par rapport à     la réunion ou à la France , ou même à la Belgique)
un “futur” passeport (car il ne l’a pas encore     obtenu) qui permet de visiter plusieurs pays sans avoir à quémander un     visa et qui facilite l’entrée et l’établissement dans des pays difficiles     comme l’Australie par exemple.
Une opportunité de ne pas payer les taxes en France     (car oui, il consomme NZ et paie ses taxes ici)
Une opportunité de ne pas consommer Français (et     réunionnais !!!)
Et a donné à ses enfants:
Une opportunité d’étudier dans un environnement     purement anglophone et anglo-saxon (pas créole avec leur langage pourri et     puant…le Français réunionnais est UNE INSULTE à la langue Française!!!     Désolée de le dire de cette manière mais c’est vrai!!)
Des passeports (car nés sur le sol NZ avec un parent     résident permanent OU citoyen NZ) qui leur ouvriront plus de portes; mes 2     nièces n’auront jamais et ne connaitront jamais ce que c’est de devoir     demander un visa touristique pour la Belgique, la France ou l’Italie!!!
L’opportunité de grandir en tant que Malgaches (dire     que je suis française est une INSULTE, car NON, je ne me reconnais du tout     l’identité française et d’ailleurs, je FERAI TOUT TOUT TOUT pour NE JAMAIS     DEVENIR FRANÇAISE!!!) influencés par la culture     Anglo-saxonne
L’opportunité de grandir dans un pays avec une bonne     identité culturelle (pas une identité bordélique comme à La Réunion!!!)
L’opportunité de grandir dans un pays sain, ou la     police est saine psychologiquement (pas comme en France ou ils se     comportent comme des tarés), pour grandir aussi dans un pays ou il y a     TRES TRES peu de chances d’actes terroristes (contrairement à la France ou     à chaque coin de rue, on craint pour sa vie!!!)
6.     Aujourd’hui, la France est un pays qui m’attire peu et je ferais tout pour ne pas y faire mes études, en partie, comme je l’ai expliqué, parce qu’il n’existe plus de “pathway” vers une immigration permanente. C’est pour cela que j'opterai pour le même pays ou mon frère habite en ce moment (en NZ)), soit pas visa sponsorship (tout à fait possible pour mon cas et faisable car il est déjà sur place), soit via le système d'immigration via le “point system” (moins évident, mais toujours possible si votre spécialité coincide avec les listes d'occupations (occupation list) demandées par le Gvt Néo-zélandais. Si vous êtes en seconde aujourd’hui, ou même en classe de 5ème, je vous conseille vivement de jeter un coup d’oeil sur ces listes, comme cela, vous pouvez déjà vous préparer tôt!!!
7.     regardez ces liens (ça peut vous aider): a.Liens sur les “skills” recherchés pour immigrer http://skillshortages.immigration.govt.nz
8.     http://www.visabureau.com/newzealand/visa-requirement.aspx
9.     B.Pour ceux qui veulent explorer des voies d’études, voici un lien: https://www.studyinnewzealand.govt.nz
10.  Juste une chose, comme c’est à coté de la NZ(mais je connais moins par contre), je vous envoie aussi un lien sur un organisme qui assiste pour les étudiants pour les études en Australie https://www.studiesinaustralia.com
11.  c.Et pour ceux qui souhaitent étudier des cursus plus cours (genre l’équivalent des Bac+2 en Europe, voici un programme d’études (que j’ai recherché pour vous et que je viens aussi de découvrir); ça s’appelle TAFE:
12.  https://www.tafensw.edu.au/courses
13.  À mon sens, mais faut vous renseigner, cela pourrait aussi déboucher sur la route vers l’immigration.
14.  Aussi, pour vous qui recherchez une assistance pour vos filières en Australie, voici un lien qui peut s’avérer utile: http://www.hello-aussie.com.au
15.  D.Si vous ne voulez pas ou pas encore partir loin, l’Afrique du sud s’avère aussi être un très bonne option: Voici un lien sur les études là-bas:
16.  https://www.educations.com/study-guides/africa/study-in-south-africa/
17.  E.Voici un lien sur l’atmosphère sociale dans la ville du Cap (Cape town) par exemple: https://www.youtube.com/watch?v=jEnqWUUvbuc&t=31s
18.  Par contre, je dois vous dire, je ne connais pas trop le système pour y immigrer. A mon sens, l’Afrique du sud est peu chère et est un pays agréable (j’y étais donc je peux en témoigner), mais le mieux, c’est d’y aller pour 2-3 ans, puis postuler ailleurs (par équivalence) par la suite, puis immigrer dans des pays qui offrent un programme d’immigration (non, pas la France!! La France, je crois, c’est pour ceux qui veulent juste gagner un diplôme et revenir au bled après..franchement!!!).
19.  AUTRES PAYS OU PARTIR Pour ETUDIER ou POUR PARTIR EN RETRAITE!!!
20.  Le Québec qui est comme la France, francophone et qui offre de superbes alternatives en terme d'université et de filières. C'est une très belle province avec parait-il de bonnes perspectives d'emploi. Là-bas, contrairement à certains pays d'Europe, on ne vous renverra pas après 6 mois une fois vos études finies. De plus, ce ne sera pas avec les chancelleries à Tananarive que vous allez "dealer"...et ça, moi je trouve que c'est TRES TRES TRES positif!
21.  L’Amerique du Sud peut aussi être un alternative. En Argentine, je crois savoir qu’étudier deux ans là-bas permet de demander un résidence temporaire (tramiente), qui débouchera aussi sur une résidence permanente, puis un passeport (qui je le rappelle, est exempté de visa dans l’espace Schengen), et qui permet de rentrer dans 150 pays au moins sans visa!!! Pour les retraités, ils ont aussi un système de “retirement visa” ou il faut juste prouver que vous avez une rentrée d’argent mensuelle ou trimestrielle; ils ont aussi la même chose au Chili.
22.  En Equateur, il est possible aussi d’obtenir la résidence en investissant seulement 15,000 USD!!
23.  Des pays comme la Malaisie offrent aussi une forme de résidence; seul hic, c’est qu’il faut 100 mille USD bloqués dans un compte pour pouvoir adhérer au programme. Le nom de ce programme: “Malaysia second home”.
24.  PETIT CONSEIL PERSO (de mon frère, qui possède déjà un bon nombre d’années d’expérience ailleurs)
25.  Pour notre part, même si nous avons pu faire les démarches nous-mêmes, il est parfois conseillé de prendre des avocats d’immigration (oui, mon frère a bien dû faire des efforts pour ne pas devoir à épouser des Françaises ou des Réunionnaises), car ces personnes ont généralement une expérience du terrain que vous n’aurez pas; certes, c’est payant, mais au moins, un « immigration lawyer » sera en mesure de vous dire déjà si oui ou non vous pouvez vous qualifier; il pourra aussi vous conseiller et guider sur les papiers à fournir, sur comment monter le dossier, et surtout, sur comment éviter des pièges, qui peuvent vous couter très cher!!!! Dernière chose, avec un lawyer, vous risquez moins de perdre votre temps (à cause d’un document manquant ou inadéquat) et je pense (par expérience avec mon frère) qu’il y a un peu plus de chances qu’un dossier passe, car lui saura quelle « route » sera la mieux adaptée pour vous (PS/ cela n’est pas uniquement valable pour la NZ cependant);par exemple, googlez juste « IMMIGRATION LAWYER new zealand » ou “Attorneys specialized in immigration in xxxxxx” et faites votre choix. Si vous projetez d’étudier ailleurs, tapez la même chose en changeant le nom du pays. N’écoutez pas toujours les autres qui veulent vous promettre monts et merveilles ou qui veulent vous faire croire en la qualité de certaines écoles en métropole, car certes, il y a le diplôme, mais, il y aussi l’avenir ….. Posez-vous juste la question suivante : “est-ce que je veux revenir à Mada après mes études? ”. et “est-ce que je ne voudrais pas avoir une alternative au passeport malgache, surtout en cas de pépin plus tard dans la vie” (maladie, accident, besoin de traitement, besoin de chirurgie, crise politique, épidémie soudaine, catastrophe naturelle, tremblement de terre, etc….)…et après, décidez et ne regrettez pas comme certaines de mes amis/amies qui eux, ont fait le choix de partir en Europe et ont dû revenir à Mada (n’ont pas réussi à trouver un emploi là-bas); certains et certaines ont déjà regretté d’être revenus…..d’autres regrettent tout simplement de n’être pas partis ailleurs…d’autres commencent seulement à chercher une “autre route” que maintenant (car la France n’offre rien de toute les manières)…. d’autres, voyant que nous avons réussi à nous “fixer” quelque part, nous envient!!
26.  COMMENT FAIRE AVANT DE PARTIR ETUDIER AILLEURS ET POUR VOUS EVITER DE PERDRE DU TEMPS
27.  Pour vous qui avez 15 ans, 17 ans, 20 ans, n’ayez d’emprunter des chemins autres que celui que vos parents ont pris; n’ayez pas peur de prendre une route que personne de votre famille n’a eu l’audace de prendre…mon frère, lorsqu’il était parti en NZ, beaucoup ont essayé de lui proposer les “destinations habituelles”, comme La réunion - on entendait souvent “Va étudier à La réunion, c’est bien, ya de belles nanas, fait chaud…” Bref, peut-être il fait chaud, mais les opportunités sont pourries et le racisme anti-malgache, fort!!!!. Mon frère avait refusé d’écouter ses propres amis et même sa famille (ny Havana, cousins, etc…); comme je l’ai mentionné plus haut, s’il avait été en France ou à la Réunion, il n’aurait (probablement) pas eu cette opportunité de travail ET d’immigration qu’il a eu aujourd’hui (il travaille comme “project coordinator” pour une boite d’agroalimentaire). Je le sais car je connais des Malgaches en France, beaucoup de Malgaches qui sont partis en même temps que lui, qui sont diplômés de grandes écoles en France, dont certaines très connues et réputées, mais qui malgré tout, triment, ou à qui on refusé des opportunités de travail. Beaucoup bossent à des postes “qui rabaissent le moral”, d’autres livrent des journaux, d’autres passent la journée à ranger des étagères, etc…(peut-être à cause du fait qu’ils ne sont pas Français). Comme quoi, FAUT OSER dans la vie, car si lui s’était laissé influencé par ses “namana” ou “Havana” ou “fianakaviana”, sa vie n’en serait pas arrivée là….lui, moi, ma soeur, nous serions probablement en France diplômés, mais au chômage ou faisant des petits boulots qui paient trois fois rien!!!! Plus en France, je suis quasiment sûre qu’on n’aurait même pas eu de visa permanent encore…on serait encore sous visa étudiant ou une arnaque de ce genre!!! Ici, en NZ, certes il y a aussi des défis, il y a aussi du racisme (le nier serait mentir et partout, il y en a de toutes les manières), mais j’ai l’impression qu’il est bien plus discret qu’en France (plus Anglais, donc moins direct), et ailleurs qu’en France, j’ai l’impression que les Anglo-saxons sont plus “Color blind”, plus ouverts que les Français et moins enclins aux préjugés. Ici, il est possible de faire une application sur un RP après juste 2 ans d’études (à condition que ce que j’étudie corresponde à la liste d’occupation, ça c’est important, mais pour ça, et avant de quitter Mada, je vous conseille vraiment de contacter un lawyer en même temps que vous faites vos recherches d’études…comme ça, vous ne perdrez pas de temps à étudier qch qui ne rentre pas dans la liste d’occupation). Le lawyer (l’avocat d’immigration) devrait pouvoir vous conseiller sur le choix d’études et après, vous entamez les démarches d’inscription (vous pouvez aussi faire le choix vous-même mais assurez-vous que votre domaine d’études corresponde plus ou moins aux liste d’occupation - je sais que les filières comme “frigoriste, nurse, accountant” sont recherchés mais à votre place, regardez bien cette liste ou en cas de doute, prenez un lawyer). Une fois accepté par l’uni, just apply for a NZ visa. A Tana, vous ne pouvez le faire nulle part, mais le mieux, c’est d’envoyer votre dossier à l’ile Maurice, à l’ambassade de la NZ (Vous pouvez aussi le faire via un lawyer, mais ce n’est pas obligé). Pour l’Australie, je crois qu’il faut aussi envoyer à Maurice, à l’australian high commission (Vous pouvez aussi contacter IDP Mauritius car eux s’occupent des étudiants mauriciens qui veulent étudier en Australie, mais aussi, je crois, pour la NZ…moi, je ne suis pas passée par eux, mais j’ai une amie mauricienne qui est passée par eux). Mais le mieux, pour IDP, c’est de se rendre directement à Port Louis (les bureaux de IDP se trouvent sur Cavell street, je crois à Port Louis), et vous y allez direct sans rdv, vous leur dites que vous voulez étudier en Océanie et que vous recherchez un branche d’études en particulier (une fois que vous avez mis tt au point avec le lawyer qui vous aura conseillé la “bonne branche”) croyez-moi, ils vont vous aider mais il faut aller à Maurice pour cela; je crois qu’il y a qq forms à remplir mais sinon, c’est pas trop cher. Allez-y à Maurice car sinon, ils vont ignorer vos emails et parlez-leur face à face; il n’y a que comme ça que ça va marcher. Certes, c’est plus cher que d’étudier en Europe (ou de toute manière, on vous dira “merci d’avoir payé, m’tant, tire-toi chez toi”, mais au moins, vous aurez plus de chances de vous y installer de manière permanente. De souvenir, et basé sur les dires de cette amie mauricienne, je crois qu’ils vous aident aussi pour votre visa, donc, en qq sorte, vous leur envoyer votre dossier et c’est eux qui se chargent de “se relayer” entre vous et l’ambassade. Autre alternative, il y a un lien que j’ai mis juste qq paragraphes (b.) plus haut qui propose aussi un service d’aide…..mais celui-là je pense est basé en Océanie P.S L’Australie occidentale possède aussi l’une des meilleures de mine au monde ( car la mine, ça ils connaissent mieux qui quiconque).
28.  Dernier conseil… pour vous qui avez 14, 15 ans, Commencez les Maths car les mathématiques ou les sciences (biologie, chimie) vous ouvriront beaucoup de portes (opportunités) dans ces pays. Vous n’aurez pas de difficultés à étudier des filières tels que “biotechnology” ou appuyer pour des métiers comme “chemical engineer”, “mining engineer”.
29.  POUR FINIR…ET MES DERNIERS CONSEILS
30.  PENSEZ-Y…..surtout, vous qui êtes encore dans la vingtaine, la trentaine ou même, la quarantaine…. Ne regrettez surtout pas votre choix aujourd'hui car sinon, vous allez vous retrouver un jour, à devoir demander un visa, faire des aller-retour, être contraints d’attendre devant ce hublot de cette certaine ambassade avec derrière, un ignorant de fonctionnaire qui vous dira quoi fournir. Moi, c’est pour cela que j’ai décidé de mettre les voiles et m’engager dans les démarches pour obtenir un RP ici en NZ. Cette démarche de RP, bien entendu, débouchera un jour sur un passeport et grace à cela, je n’aurai plus à demander un visa si je veux me rendre dans la zone Schengen, au Japon, en Norvège, en Amérique du sud, etc…. Bref, pour moi, ou plutôt pour nous, il est important de voir les choses de loin, de prévoir, d’anticiper, car tout simplement, on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve, à vous, à moi, à nous tous…. Mais cette initiative, il faut la prendre aujourd'hui, et il faut avoir le courage de la prendre.

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