Tumgik
#il avait envie de se jeter par la fenêtre sur la fin
swedesinstockholm · 1 month
Text
20 avril
pendant qu'on mangeait des lasagnes aux blettes l. nous racontait ses souvenirs d'enfance au bord de la pétrusse, la maison de sa tante avait une porte secrète à la cave qui menait dans la falaise de la ville mais elle a été détruite pour construire un mini golf. ça m'a un peu changé les idées, jusqu'à ce que la conversation tourne vers trouver un travail, ce qui m'a de nouveau donné envie de pleurer, parce que quand on me parle de travail j'ai envie de pleurer, c'est une loi de l'univers. surtout quand on m'en parle avec bienveillance. elle avait pas du tout l'air de me juger, alors que peut être qu'elle me jugeait un peu parce que juste avant elles parlaient de ces jeunes qui veulent plus travailler avec maman, comme si j'étais pas là à table avec elles, moi une jeune qui ne veut pas travailler. elle m'a demandé ce que j'aimerais faire dans l'idéal et j'ai dit je sais pas. dans l'idéal j'aimerais mourir. ou être rockstar, ou comédienne. ou écrivaine-femme au foyer. dans l'idéal j'aimerais être mariée. et être sur scène. un mix de tout ça. mais je pouvais pas lui dire ça elle m'aurait prise pour une frappadingue, même si elle a dit dans l'idéal, elle a pas dit dans une réalité alternative. elle m'a dit que mes cheveux étaient très jolis. je m'étais dit que mes nouveaux cheveux allaient me motiver à faire quelque chose de ma journée mais non je suis au lit et j'ai envie de rien et en plus j'ai mangé trop de lasagnes aux blettes.
hier soir r. m'a envoyé une vidéo d'un ado qui répète YOU MATTER devant une caméra de sonnette de porte et évidemment je l'ai pris personnellement et j'ai eu envie de jeter mon téléphone par la fenêtre. l'autre jour je lui ai raconté mon anecdote de la thérapeute qui m'avait envoyée chez le prêtre parce que d'après elle je manquais d'amour et qu'elle disait qu'elle pouvait plus rien pour moi et puis tant qu'à faire je lui ai aussi parlé de maman et du fait que je me sentais pas aimée et après je me suis dit putain mais moi c'est tout ou rien, ou je reste fermée comme une huître ou je me mets toute nue avec toutes mes blessures à la vue. et ça me rend malade qu'il soit extra gentil avec moi et me demande régulièrement comment je vais parce qu'il sait que je suis fragile, et maintenant il sait aussi que je suis complètement cassée, mais je veux pas être sa pote fragile et vaguement drôle qui aime la bonne musique et qui sait écouter les problèmes des autres avec bienveillance. je veux qu'il pense à moi 24/7 et qu'il ait envie de me voir tout le temps, je veux rencontrer sa fille et qu'on cuisine ensemble dans sa petite cuisine en enfilade, je veux prendre le train avec lui et m'endormir sur son épaule et me réveiller sur la côte belge parce que je sais rester réaliste dans mes fantasmes et me promener sur la plage avec lui en mangeant une glace, ou pas, je m'en fous, je veux juste être avec lui. je veux tellement être avec lui que j'en dors pas la nuit. même j. ne me rendait pas aussi malade. mais c'était y a dix ans, j'avais accumulé moins de solitude.
ce matin chez le coiffeur j'imaginais ce qu'il dirait si je lui racontais tout. et ça fait UN AN que ça dure?? et t'es toujours pas passée à autre chose? non brian. j'avais envie que tout le monde dans le salon de coiffure vienne me présenter ses sincères voeux de bon rétablissement ou juste sa compassion en me gratouillant la tête pendant que moi je gratouillais la tête du petit chien blanc qui dormait dans mes bras.
22 avril
j'arrive pas à écrire. j'arrive pas à écrire. j'arrive pas à écrire. je suis sortie marcher pendant une heure pour prendre l'air et m'aérer le cerveau mais ça marche pas, je me retrouve exactement au même endroit en rentrant. je me demande si j'arriverais à écrire ailleurs. je crois que oui. le lundi après-midi maintenant maman ne travaille plus et ça me fait prendre conscience qu'une fois qu'elle sera à la retraite à la fin de l'année j'aurai plus le choix, je serai obligée de déménager parce qu'elle sera à la maison toute la journée et ce genre de cohabitation intense est inenvisageable. j'ai huit mois pour préparer mon départ. samedi l. disait qu'elle avait lu que l'état comptait embaucher 1500 personnes bientôt et j'ai dit ah ben oui je regarderai alors que non je regarderai pas. elle m'a aussi parlé de son amie écrivaine qui vit à vienne et qui gagne de l'argent en rédigeant des annonces publicitaires pour un journal (??) mais qu'elle gagne qu'une centaine d'euros avec ça et maman a demandé comment elle faisait pour vivre alors et l. a dit elle est mariée. i rest my case, je dois me marier.
23 avril
j'ai parlé de mes soucis d'occupation à a. hier soir et elle m'a dit pourquoi tu ferais pas des études d'océanographie? c'est ton truc non la mer? et puis elle m'a suggéré de faire du wwoofing, si jamais je me retrouve sans plan au mois de décembre, y a toujours le wwoofing. mon éternel plan de fuite que je ne déclenche jamais. mais je peux pas faire ça indéfiniment. je suis pas le genre de personne à pouvoir vivre de wwoofing et d'eau fraîche comme ces gens en commentaires dans les groupes fb que j'ai rejoint dans le but de me motiver. par exemple dimanche dans la forêt j'ai croisé une bande de jeunes avec des sacs à dos et une carte et un chien comme le club des cinq, ils avaient l'air un peu perdus et ils écoutaient de la musique sur un téléphone en fond sonore et y en avait un qui disait j'en peux plus je dois manger un truc et puis il a commencé à grêler et un peu plus loin j'ai croisé un couple de pré-retraités en doudoune fine à petits bourrelets avec des bâtons de marche et j'avais mille fois plus envie d'être eux que le groupe de jeunes avec leurs sacs à dos. c'est pas que j'avais vraiment envie d'être eux, mais je tendais plus vers eux, vers leur mode de vie, je sais pas, ils représentaient comme une espèce de réconfort, après avoir croisé les autres en train de galérer avec leur aventure. mais j'ai pas toujours préféré les vieux aux jeunes de toute façon? en fait je crois j'échapperai juste jamais à mon désir de vivre une vie de retraitée aisée dans ma jolie maison confortable.
j'ai l'impression que tous mes raisonnements tournent en rond et que je me cogne contre toujours le même mur, et que tant que je serai coincée ici tout ce que je dirai sera faussé. peut être que je devrais changer l'utilisation de mon journal et ne noter plus que les trucs positifs, et donc non faussés, plus de raisonnements et de plaintes et de jérémiades, que les choses qui sont bien et simples et concrètes et là et qui méritent d'être remarquées. alors: je suis toujours assez contente de me lever le matin même si je fais rien de particulier, en ce moment il fait soleil et c'est toujours mon moment préféré de la journée. hier soir a. m'a complimentée sur mes nouveaux cheveux. je lui ai prêté sabir et point de chute parce qu'elle voulait lire mes textes. j'ai échangé des sourires avec le chef de choeur et ça c'était bien aussi. pour une fois j'ai pas une seule fois plongé dans le puits de tristesse. peut être qu'il l'a remarqué. peut être qu'il a compris que j'avais rejoint cette chorale uniquement dans un but thérapeutique, vu comment je chante/chante pas quand j'en peux plus. enfin au début c'était pour chanter mais je me suis vite rendu compte que c'était au dessus de mes capacités vocales. j'ai aussi vu un cheval hier, ou un poney plus probablement, et puis en rentrant de ma promenade dans les champs j'ai mangé les restes de mon cheesecake de ce weekend. j'avais aussi fait une très bonne tarte pomme-poire à la cannelle parce qu'il me restait de la pâte et je l'ai finie hier soir devant c ce soir en rentrant de la chorale. voilà pour la journée d'hier.
4 notes · View notes
ayalewis · 3 years
Text
La surprise d'anniversaire (Drabble Pendranièvre)
Arthur : Tiens donc, seigneur Bohort, vous tombez bien.
Bohort : Ah bon ?
Arthur : Hum...dites donc, vous avez fait un pique nique hier midi avec ma femme.
Bohort : Heu oui ?
Arthur : Et demain vous avez... comment ça s’appelle déjà ? Votre atelier de broderie ?
Bohort, tout content : c’est exact. La reine a développé un très joli motif à point, je lui disais encore la semaine dernière que...
Arthur : Oui oui c’est super. Je me disais, vous passez beaucoup de temps avec ma femme en ce moment. Vous êtes en quelque sorte devenu son...confident.
Bohort : Sire, je vous arrête tout de suite, c’est en tout bien tout honneur ! Vous savez l'affection que vous porte la reine et notre amitié n'a...
Arthur, le coupant : Non mais c’est pas ça que je veux dire...elle vous a dit un truc par rapport à notre anniversaire ?
Bohort, détourne le regard : votre...anniversaire ? Je vois pas bien...
Arthur, perdant patience : oui, notre anniversaire. Notre anniversaire de mariage, seigneur Bohort. Le sujet dont tout le monde parle depuis deux semaines dans le château. Ne jouez pas au con, je suis sûr que vous êtes au courant d'un truc.
Bohort : elle a peut être vaguement évoqué l'idée...
Arthur : Bohort vous avez intérêt à cracher le morceau !
Guenièvre, apparaissant de l'autre côté du couloir : tiens donc !
Arthur, en marmonnant : et merde.
La reine se rapproche d'eux.
Guenièvre, en regardant Arthur : mon ami, mais quel étrange hasard de vous voir traîner de ce côté du château !
Bohort se place derrière la reine.
Arthur, en croisant les bras : alors déjà, c'est mon château, je traîne de ce côté si j'ai envie.
Guenièvre : et que je vous trouve, qui plus est, accompagné du seigneur Bohort !
Arthur : oui et alors...peut être qu'on se rendait ensemble à une réunion de la table ronde.
Guenièvre, en jetant un coup d'œil par la fenêtre : à cette heure-ci ?
Arthur : à cette heure-ci...ben oui, on a adopté les horaires d'été, voilà.
Guenièvre : donc vous me soutenez que vous n'étiez pas en train de cuisiner le seigneur Bohort sur ma surprise d'anniversaire ?
Bohort : je vais peut être y aller moi.
Il commence à s'éloigner et Arthur le retient par sa tunique.
Arthur : cuisiner Bohort ? Non mais attendez, pour qui vous me prenez ?
Guenièvre : non mais très bien. Je vous rappelle que ma surprise d'anniversaire est, comme son nom l'indique, une surprise. Après, si vous tenez à passer la nuit dans le couloir, on peut s'arranger.
Arthur, un peu paniqué : passer la nuit dans le couloir ?
Bohort : ma reine, je pense que le roi a simplement voulu connaître votre surprise, afin de pouvoir y répondre convenablement et...
Arthur : la barbe Bohort, mais taisez vous !
Guenièvre se rapproche, passe ses bras autour du cou d'Arthur en faisant la mou : vous ne voulez quand même pas gâcher ma surprise ?
Arthur, pose les mains sur les hanches de sa femme : mais non mais c'est pas ça...c'est juste que vous me faites toujours de super cadeaux...je voulais avoir une petite idée...histoire d'être à la hauteur quoi.
Guenièvre, en arrangeant le col de la tunique de son époux : hum...je ne suis pas sûre que vos excuses me suffisent cette fois-ci, Arthur.
Arthur, en deglutisant : ah ?
Guenièvre : je pense qu'il va falloir que vous trouviez un moyen de vous faire pardonner...vos petites indiscrétions.
Les mains d'Arthur se ressèrent autour de sa taille.
Arthur : oui ben heu...ça je pense que je peux trouver. Sans problème même.
Ils se regardent intensément pendant quelques instants. Arthur approche son visage de celui de sa femme, mais alors qu'il va finalement l'embrasser, Guenièvre se détache soudainement de son époux.
Guenièvre, un sourire en coin : venez seigneur Bohort, on a encore du pain sur la planche.
La reine et le seigneur Bohort s'éloignent ensemble dans le couloir.
-----
@godwithwethands Mino, ta merveilleuse BD m'a inspiré ce drabble ❤️ (je pense que tu verra clairement où est l'inspi)
89 notes · View notes
lesarchivesmagnus · 4 years
Text
Les Archives Magnus – Episode 3 : De l'autre côté de la rue
ARCHIVISTE
Déposition d'Amy Patel, concernant la disparition présumée de sa connaissance Graham Folger. Déclaration originale faite le 1er juillet 2007. Enregistrement audio par Jonathan Sims, archiviste en chef de l'Institut Magnus, Londres.
Début de la déposition.
ARCHIVISTE (DÉPOSITION)
J'ai rencontré Graham pour la première fois il y a deux ans environ. Il est difficile de dire exactement quand nous nous sommes rencontrés pour la première fois ou même quand nous avons commencé à parler, puisque nous suivions un cours ensemble à l'époque. Je suis sûre qu'il y a eu beaucoup de discussions ou d'interactions avant que nous n'apprenions le nom de l'autre, mais j'ai commencé mon cours en septembre 2005, donc oui, il y a environ deux ans. J'avais décidé de suivre un cours de criminologie à l'université de Birkbeck pour me sortir de la routine de mon travail de bureau - je suis Analyste Conformité Associé chez Deloitte, et si vous pensez que cela vous semble ennuyeux, eh bien... oui. Ça l'est. Je savais qu'un cours du soir en Criminologie ne servirait à rien, bien sûr, même si je l'avais suivi jusqu'au bout. Je voulais juste faire quelque chose pour trouver un peu d'intérêt dans ma vie, et c'était soit ça, soit devenir alcoolique, alors...
Désolée, je m'écarte du sujet. J'ai d'abord trouvé Graham un peu rebutant, pour être franche. C'était un fumeur invétéré et il portait beaucoup trop de déodorant pour essayer de couvrir l'odeur. Il était un peu plus âgé que moi, peut-être dix ans environ. Je n'ai jamais demandé son âge, à vrai dire, nous n'étions pas si proches, mais il commençait à grisonner sur le bord de ses cheveux, et vous pouviez voir que la fatigue sur son visage n'était pas due au fait qu'il aurait manqué une nuit de sommeil. Ce n'est pas pour autant qu'il était moche : il avait un visage rond et dégagé et des yeux bleus assez profonds, mais ce n'était pas du tout mon type. Il s'exprimait bien dans les travaux de groupe, du moins lorsqu'il parlait, et je crois qu'il a mentionné une fois être allé à Oxford, bien que je ne sache pas dans quelle université.
J'avais remarqué plus tôt que pendant les cours, il semblait toujours griffonner furieusement dans un cahier, même lorsque le prof ne parlait pas. Au début, je pensais qu'il était minutieux, mais je vous jure que je l'ai regardé remplir un cahier A5 entier en un seul cours. Je me souviens que c'était une présentation sur les jeunes et le système judiciaire où l’intervenant était si lent qu'il n'aurait pas rempli ce cahier même si Graham avait écrit littéralement chaque mot. Sans compter que j'ai demandé à emprunter ses notes une fois pour une dissertation, et il m'a lancé ce regard bizarre et m'a dit qu'il ne prenait pas de notes.
Donc oui, le fait est que je ne l'aurais pas appelé un ami, mais nous nous entendions bien. C'est environ quatre mois après le début de mon cours que j'ai croisé Graham pour la première fois en dehors de l'université. Je prenais le bus de nuit pour rentrer chez moi, après être allé boire quelques verres et avoir manqué le bus habituel. J'habite à Clapham, donc il y a un service de bus de nuit assez régulier qui s'y rend. Bien sûr, "régulier" signifie aussi "vomisseurs en colère et ivres", alors oui, j'essaie généralement d'être le plus discrète possible, en m'asseyant sur un siège à l'étage.
C'est là que j'ai vu Graham. Il était assis tout devant, regardant par la vitre. Observer les gens est un de mes plaisirs coupables, alors j'ai décidé de ne pas dire bonsoir, du moins pas tout de suite. Je n'ai pas été déçue non plus - il était plus seul qu'il ne l'avait jamais été pendant les cours.
C'était le milieu de l'hiver à ce moment-là, donc les vitres étaient pleines de condensation, mais il essuyait la vitre presque obsessionnellement  quand elle commençait à obscurcir sa vue. Il semblait scruter attentivement la rue à la recherche de quelque chose, sauf que parfois il tordait le cou pour fixer les toits des bâtiments qui passaient. Il semblait également nerveux, et respirait bien plus vite que la normale, ce qui embuait encore plus sa fenêtre. C'était un peu inquiétant à regarder, pour être sincère, et je me suis finalement décidé à lui dire que j'étais là.
Il a sursauté un peu quand je l'ai salué, et je lui ai demandé s'il allait bien.Il m'a dit qu'il n'avait pas l'habitude de rester dehors si tard et qu'il trouvait les transports publics nocturnes gênants. Je me suis assise à côté de lui, et il semblait beaucoup plus détendu, alors je n'ai pas insisté sur la question.
Nous avons parlé pendant un moment de rien en particulier, jusqu'à ce que le bus commence à s'approcher de mon arrêt. En me levant, j'ai remarqué que Graham s'était levé exactement au même moment que moi, et j'ai réalisé avec un certain malaise que nous devions vivre au même arrêt. J'aimais bien ce type, ne vous méprenez pas, mais je ne me sentais pas encore à l'aise avec le fait qu'il sache où j'habite. Mais ouai, il était évident que je m'étais levée pour descendre du bus, donc je ne pouvais pas vraiment rester jusqu'au prochain arrêt, et ce n'est même pas que je me sentais en danger avec Graham, je suis juste une personne discrète.
J'ai décidé de marcher avec lui aussi loin que cela était nécessaire et de m'assurer qu'il ne voit pas dans quel bâtiment je suis entré. Peut-être que nous ne marchions même pas dans la même direction. Ouais, on marchait exactement dans la même direction. On avait même l'impression de se diriger vers la même rue.
C'est à ce moment-là que j'ai senti une main me saisir l'épaule et me jeter sur la route. Je ne sais pas comment le décrire autrement, j'étais en train de marcher, et l'instant d'après je fonçais vers le sol. Ça ne pouvait pas être Graham - il était devant moi à ce moment-là, et j'aurais juré qu'il n'y avait personne d'autre dans la rue. Il n'y avait pas de voitures qui arrivaient, mais je me suis cogné la tête. Je pense que j'ai dû être inconsciente pendant quelques secondes, parce que la prochaine chose dont je me souviens c'est un Graham paniqué au téléphone avec une ambulance. J'ai essayé de lui dire que j'allais bien, mais je n'ai pas vraiment réussi à faire sortir les mots de ma bouche, ce qui, en effet, signifiait probablement que je n'allais pas bien.
L'ambulance est arrivée assez vite, vu qu'on était à Londres un vendredi soir, et les ambulanciers m'ont examiné rapidement. On m'a dit que la blessure en elle-même n'était pas grave - apparemment, les blessures à la tête saignent toujours autant et il n'y a pas lieu de paniquer - mais que j'avais une méchante contusion et que je ne devrais pas rester seule pendant les prochaines heures.
Même si nous étions à deux pas de ma porte, j'avais, pour une raison ou une autre, décidé que Graham ne devait jamais savoir où j'habitais. Avec le recul, c'est probablement la contusion qui a parlé, mais le résultat est que j'ai accepté de retourner à l'appartement de Graham pour me rétablir. Il était assez gêné par toute cette histoire et s'est donné beaucoup de mal pour m'assurer qu'il n'y avait rien de gênant dans cette situation ; apparemment, il était gay, ce qui, je l'admets, m'a en fait un peu rassuré. Mais il était clair que ce n'était pas de cette façon que l'un de nous deux avait espéré mettre fin à cette nuit.
En fait, l'appartement de Graham se trouvait juste en face du mien, quelques étages plus bas. Je me demandais si je pouvais voir ma fenêtre depuis la sienne, et je me souviens que j'ai eu la curieuse idée que, si je devais regarder dehors, je devrais faire attention à sa jardinière, car je pouvais voir les crochets qui la fixaient au cadre de la fenêtre. Je lui ai demandé ce qu'il avait planté, et il m'a jeté un coup d'œil, comme si ma contusion m'avait rendu folle. Peut-être que c'était le cas, car lorsque j'ai à nouveau regardé la fenêtre, les crochets avaient disparu et il n'y avait aucun signe de jardinière. À ce moment-là, je l'ai mis sur le compte de ma blessure à la tête, et même maintenant je ne suis pas sûre.
L'appartement lui-même était une assez simple, assez grand selon les normes londoniennes. Il n'avait que quelques meubles et beaucoup d'étagères, chacune couverte de rangées et de rangées de cahiers identiques, sans système de marquage apparent ni indication du contenu. J'ai commencé à poser des questions à leur sujet, mais j'avais la tête qui tournait et je ne me sentais pas en état de réfléchir suite à la réponse qu'il aurait donné.
Graham m'a conduite au canapé et a disparu pour aller me chercher un pack de glace et une tasse de thé sucré. J'ai gracieusement accepté les deux, même si je n'étais pas d'humeur à parler. Graham se sentait manifestement assez gêné par le silence pour parler à notre place à tous les deux, et j'en ai appris plus sur lui au cours de l'heure qui a suivi que je n'avais jamais eu envie de savoir. Apparemment, ses parents étaient morts dans un accident de voiture quelques années auparavant et avaient laissé beaucoup d'argent et le droit de propriété de cet appartement. Il n'avait plus besoin de travailler et s'était donc retrouvé un peu à la dérive, prenant des cours du soir à l'université pour passer le temps et s'ouvrir l'esprit - ses mots, pas les miens. Il a dit qu'il essayait de trouver quoi faire de sa vie.
Il a continué à parler pendant un moment, mais j'ai fini par arrêter d'écouter, car j'étais fasciné par la table sur laquelle il avait posé mon thé. C'était un objet en bois orné, avec un motif de lignes serpentines qui se dirigeaient vers le centre. Le motif était hypnotique et se déplaçait sous mes yeux, comme une illusion d'optique. Mes yeux suivaient les lignes vers le milieu de la table, où il n'y avait rien d'autre qu'un petit trou carré. Graham a remarqué que je la regardais et m'a dit que les meubles anciens intéressants étaient l'une de ses rares véritables passions. Apparemment, il avait trouvé la table dans un magasin d'occasion pendant ses études et en était tombé amoureux. Elle était en assez mauvais état, mais il avait passé beaucoup de temps et dépensé beaucoup d'argent pour la restaurer, sans jamais pouvoir trouver ce qui devait aller au centre. Il a supposé que c'était une pièce séparée et n'a pas pu la retrouver.
Et ouai, comme la plupart de ses conversations, j'aurais trouvé ça ennuyeux même si je n'étais pas commotionné. Mais à ce moment-là, je commençais à me sentir assez bien pour partir, et je me suis mis à présenter mes excuses à Graham. Il a exprimé son inquiétude, a dit que cela n'avait pas été assez long, comme l'avaient suggéré les médecins, mais que si je devais rentrer... Eh bien, vous voyez le tableau. Enfin, je suis parti, car je me perdais dans les lignes de la table, et les tuyaux à l'extérieur de la fenêtre faisaient un bruit si étrange que je ne pensais pas que rester allait m'aider à récupérer.
Je suis rentrée directement chez moi, en m'assurant que Graham ne me voyait pas de sa fenêtre, et j'ai passé quelques heures à regarder la télévision jusqu'à ce que je sois suffisamment rétablie pour aller dormir. En me réveillant le lendemain matin, je me sentais plus ou moins bien, bien que j'aie gardé un pansement sur la coupure de mon front, et j'ai essayé de ne pas trop penser à la nuit précédente.
Mais un soir, quelques jours plus tard, je me suis retrouvée à regarder par la fenêtre, celle qui donne sur la rue, et je me suis souvenue d'à quel point Graham vivait près de moi. J'ai regardé pour savoir si je pouvais voir quelle fenêtre était la sienne et, oui, bien sûr, elle était là. C'était en fait une vue extrêmement claire de son appartement, et je pouvais le voir assis sur le canapé, lisant un des carnets de son étagère. Je me suis rendue compte que si je le voyais si bien, il pourrait probablement me voir tout aussi bien s'il choisissait de lever les yeux, et, avec un peu de mon appréhension de ce vendredi-là, j'ai décidé d'éteindre la lumière dans mon appartement, pour qu'il ne me voie pas s'il levait les yeux. Et puis, je suis retournée le regarder.
Ouai, je sais que c'est plutôt glauque. Ce n'était vraiment pas censé l'être. J'ai dit tout à l'heure que j'aimais beaucoup observer les gens et, même s'il était très barbant de parler avec lui, Graham était étrangement fascinant à regarder. C'est donc exactement ce que j'ai fait. Et pas seulement cette nuit-là, d'ailleurs. Oui, il n'y a pas de façon non glauque de dire que regarder Graham est devenu mon passe-temps. C'était bizarre, je le reconnais. Mais je n'ai pas pu m'en empêcher. Je me suis dit que je ne le regardais pas dans un but précis ou dans un but malveillant. C'était simplement un intérêt détaché pour sa vie. Et pour ma défense, j'aurais arrêté beaucoup plus tôt s'il n'avait pas commencé à faire des trucs bizarres. Il réorganisait constamment ses carnets, sans aucun système apparent d'organisation, la plupart du temps sans même les ouvrir. Parfois, il prenait un carnet apparemment au hasard sur les étagères et commençait à y griffonner, même si je pouvais voir que la page était déjà couverte d'écritures.
Une fois, et je jure que c'est vrai, je l'ai vu prendre un de ses carnets et commencer à déchirer les pages une à une. Et puis, lentement et délibérément, il les a mangées. Cela a dû lui prendre trois heures pour finir tout le livre, mais il ne s'est pas arrêté, il n'a pas fait de pause, il a juste continué à les avaler.
Même quand il ne faisait rien avec les carnets, il y avait une étrange énergie qui émanait de lui. D'après ce que je voyais, il était constamment sur les nerfs et sursautait à chaque fois qu'un bruit fort se faisait entendre dans la rue en bas. Une sirène de police, une bouteille qui se brise, et je l'ai même vu une fois paniquer au passage d'un camion de glaces. À chaque fois, il sautait sur ses pieds, courait à la fenêtre et commençait à regarder dehors, en tordant le cou d'un côté à l'autre. Parfois, levait les yeux, mais j'avais appris ses habitudes suffisamment bien pour ne pas être repérée. Puis, d'un seul coup, il décidait qu'il n'y avait pas de problème et revenait à ce qu'il faisait avant.
Et par "ce qu'il faisait avant", voyez, je veux dire rien. Il n'avait apparemment ni télévision ni ordinateur - les seuls livres qu'il semblait posséder étaient ses propres cahiers, et je ne l'ai jamais vu manger autre chose des plats à emporter. Je ne sais pas combien de fois je l'ai vu manger la même pizza - pepperoni aux piments jalapeños et anchois. Ouai, je sais. Mais le reste du temps, il restait assis là, à fumer ; parfois à regarder dans le vide, parfois à fixer sa table en bois. Et oui, je me suis souvenu que le motif était en quelques sortes hypnotique et j'ai passé plus de deux minutes à le fixer moi-même quand j'étais là, mais il ne faisait presque rien d'autre.
Qui sait, peut-être qu'il avait une vie riche et épanouie en dehors de l'appartement. Il le quittit assez régulièrement, et non, je n'étais pas allé jusqu'à le suivre. En fait, je faisais toujours en sorte d'attendre un bon moment avant de quitter mon propre immeuble pour m'assurer de ne pas le croiser. Je ne voulais toujours pas qu'il sache où j'habitais, bien qu'à ce moment-là, c'était pour des raisons très différentes. Mais en fin de compte, c'était un passe-temps, pas une obsession, et souvent les jours passaient où je ne voyais pas du tout Graham. Il y avait peut-être des choses qui m'échappaient et qui auraient pu expliquer son comportement. J'aurais juste aimé ne pas voir ce qui s'est passé le 7 avril. J'aurais peut-être alors pensé qu'il était passé à autre chose ou... je ne sais pas. J'aurais juste souhaité ne pas l'avoir vu.
Le travail était intense depuis quelques mois, avec tant de nuits tardives que j'avais dû abandonner mes études. Je n'avais pas parlé à Graham depuis la nuit où j'ai subi ma blessure à la tête. Je pense qu'il se sentait encore mal à l'aise, et je l'avais vu faire tellement de choses bizarres seul dans son appartement que je pense que j'aurais eu du mal à avoir une conversation normale avec lui. De toute façon, cette semaine-là, j'avais à peine eu le temps de manger, et encore moins d'observer Graham, alors quand je suis rentré à la maison vers dix heures et demie du soir, ma première pensée a été de tomber dans le lit. Mais c'était un vendredi et j'avais bu une énorme quantité de café pour continuer à travailler, alors oui, j'étais sur les nerfs et j'avais hâte de faire une longue grasse matinée le lendemain. Alors, quand j'ai vu que la lumière de Graham était encore allumée, j'ai décidé de passer quelques minutes de détente à le surveiller.
Sa lumière était peut-être allumée, mais je ne le voyais pas, et je me demandais s'il n'était pas allé se coucher et avait simplement oublié de l'éteindre. Il était probablement dans la salle de bain, j'ai donc décidé d'attendre un peu plus longtemps. En regardant cette fenêtre, j'ai réalisé qu'il y avait quelque chose... je ne sais pas, de bizarre. Quelque chose avait l'air différent, mais je n'arrivais pas à savoir ce que c'était.
Puis je l'ai remarqué. Au début, je l'avais juste pris pour une conduite d'eau qui coulait sur le côté du bâtiment, attachée juste en dessous de la fenêtre ouverte de Graham. La lumière des lampadaires ne parvenait pas jusqu'à son appartement du quatrième étage, et le rebord de la fenêtre projetait une ombre qui empêchait la lumière de la pièce de l'éclairer, mais elle était longue, droite, sombre, et de ce que je pouvais voir, elle ressemblait à un tuyau, sauf que je regardais cette fenêtre depuis des mois maintenant, et j'aurais juré qu'il n'y avait jamais eu de tuyau à cet endroit auparavant.
Et pendant que je regardais la chose, ça a bougé. Ça a commencé à se plier, lentement, et j'ai réalisé que je regardais un bras, un bras long et mince. Alors que l'articulation au bout du bras se pliait, je pense que j'ai vu une autre articulation plus bas, qui bougeait aussi, et qui pliait ce que je ne peux que supposer être des coudes ; elle faisait s'accrochait l'extrémité du membre à travers la fenêtre. Quand je dis "bougé", ce n'est pas tout à fait exact. Elle s'est décalé. Comme quand vous regardez une de ces dessins magiques d’yeux et l'image change d'une à l'autre.
Je n'ai jamais rien vu que je puisse vraiment appeler une main, mais ça s'est quand même hissé par la fenêtre. Cela a pris moins d'une seconde, et je n'ai pas bien vu ce que c'était, j'ai juste vu ces... bras, jambes ? Au moins quatre, mais il y en avait peut-être plus, et ils se sont en quelque sorte repliés à travers la fenêtre dans un éclair de gris tacheté. Je pense que c'était la couleur - c'était surtout une silhouette, et s'il y avait un corps ou une tête, ils se déplaçaient à l'intérieur plus vite que je ne pouvais le voir. Dès que ça fut à l'intérieur, la lumière dans l'appartement de Graham s'est éteinte et la fenêtre s'est refermée derrière lui.
Alors ouai, je suis resté là pendant un bon moment, à essayer de digérer ce que je venais de voir. Je pouvais distinguer quelques vagues mouvements de l'intérieur de l'appartement de Graham, mais je ne voyais rien clairement. J'ai finalement décidé que je devais appeler la police, bien que je n'aie aucune idée de ce qu'il fallait leur dire. Finalement, j'ai simplement dit que j'avais vu quelqu'un de suspect entrer par la fenêtre du quatrième étage à son adresse et j'ai raccroché avant qu'ils puissent me demander qui appelait. Puis j'ai attendu et j'ai regardé l'appartement sombre d'en face. Je ne pouvais pas détourner le regard - j'étais convaincu que si j'arrêtais de regarder ça... quoi que ce soit, ça se replierait, se hisserait et entrerait dans chez moi. Rien n'en sortit.
Environ dix minutes plus tard, j'ai vu une voiture de police qui roulait dans la rue. Pas de sirènes, pas de gyrophare, mais ils étaient là, et tout de suite j'ai commencé à me sentir mieux. Mais en levant les yeux, j'ai vu que la lumière s'était allumée dans l'appartement de Graham. Il n'y avait aucun signe de la chose que j'avais vue entrer, mais alors que la police pressait la sonnette à l'entrée de l'immeuble, j'ai vu quelqu'un se diriger vers la porte pour les laisser entrer. Ce n'était pas Graham.
Je ne saurais trop insister sur le fait que ce n'était pas Graham. Il avait l'air complètement différent. Il était peut-être plus petit de quelques centimètres et avait un visage long et carré surmonté de cheveux blonds bouclés, là où Graham les avait foncés et coupé courts. Il était habillé avec les vêtements de Graham, par contre ; j'ai reconnu la chemise grâce à mes mois d'observation, mais ce n'était pas Graham. J'ai regardé le Non-Graham se diriger vers la porte et laisser les deux policiers entrer. Ils ont parlé un moment, et le Non-Graham a eu l'air inquiet et ensemble, ils ont commencé à fouiller l'appartement. J'ai regardé, en attendant que la chose émerge, ou qu'ils trouvent le vrai Graham, mais ils ne l'ont pas fait.
À un moment donné, j'ai vu une policière ramasser une forme rouge foncé que j'ai reconnue comme étant un passeport. Mon cœur a battu plus vite quand je l'ai vue l'ouvrir et regarder le Non-Graham, en comparant clairement, attendant le moment où elle détecterait l'imposteur. Mais au lieu de cela, elle a simplement ri, a serré la main du Non-Graham, et ils sont partis.
J'ai regardé la voiture de police s'éloigner, ressentant un sentiment d'impuissance, et quand j'ai levé les yeux, il se tenait à la fenêtre de Graham, me regardant en retour. Je suis restée figée alors que ses grands yeux fixes rencontraient les miens et qu'un sourire froid et denté se dessinait sur son visage. Puis, d'un geste rapide, il a tiré les rideaux et a disparu.
Je n'ai pas dormi cette nuit-là, et je n'ai jamais revu Graham. Mais j'ai vu cette nouvelle personne, tout le temps. Pendant la semaine suivante, je l'ai vu sortir plusieurs fois par jour de gros sacs poubelles qui avaient l'air lourds. Il m'a fallu un certain temps pour réaliser qu'il se débarrassait des vieux carnets de Graham, mais l'appartement s'en est vite trouvé vidé. Je pense qu'il a fait d'autres changements de décor, mais je n'ai jamais pu le voir, car la seule fois où il a ouvert ses rideaux, c'était quand il regardait attentivement mon appartement, ce qu'il faisait maintenant tous les soirs. J'ai essayé de trouver des preuves de l'existence de l'ancien Graham, mais tout ce que je pouvais trouver en ligne avec une photo - c'était toujours des photos de cette nouvelle personne. J'ai même demandé à certains de mes anciens camarades de classe, mais aucun d'entre eux ne semblait se souvenir de lui.
J'ai fini par déménager. J'aimais beaucoup mon ancien appartement à Clapham, mais ouai, c'était devenu trop pour moi. La dernière goutte d'eau, c'est quand je suis parti au travail un matin, et que je n'ai réalisé que trop tard que le Non-Graham avait quitté son immeuble au même moment. Il m'a salué par mon nom, et sa voix n'était pas du tout comme elle aurait dû l'être. J'ai commencé à m'excuser et à me dépêcher de partir, mais il m'a juste regardé et a souri.
"N'est-ce pas curieux, Amy, de ne jamais rien remarquer tout en habitant si près. Je devrai rendre visite en retour un jour"
J'ai déménagé une semaine plus tard, et je ne l'ai plus jamais revu.
ARCHIVISTE
Fin de la déposition.
Je serais tenté de considérer cela comme une hallucination résultant de complications liées à un traumatisme crânien à long terme, mais Tim est parvenu à mettre la main sur le dossier médical de Mme Patel. Dieu sait comment il les a obtenus, mais il ferait mieux de ne pas utiliser les fonds de l'Institut pour séduire à nouveau les secrétaires au classement. Les dossiers ne confirment pas l'idée qu'elle souffrait de ce genre de problèmes. Sans compter que je me fie généralement aux témoignages de mes collègues pour autant que je puisse, mais son travail ne semble vraiment pas être le genre de chose que l'on peut faire avec un sens de la réalité compromis. Mme Patel a refusé notre demande d'entretien supplémentaire et semble essayer de prendre ses distances par rapport à ces événements.
Graham Folger a bel et bien existé, et semble correspondre à son histoire. Selon les dossiers du coroner, Desmond et Samantha Folger, ses parents, sont morts sur la M1 près de Sheffield le 4 août 2001, et le nom de Graham Folger figure sur le registre de plusieurs collèges et universités de Londres et des environs au cours des années suivantes. L'appartement qu'elle a mentionné appartenait bien à M. Folger, mais il a été vendu par l'intermédiaire d'une agence au début de l'année 2007. Toutes les photographies que nous avons pu obtenir semblent correspondre à la description de ce "Non-Graham" que Mme Patel a décrit, à l'exception de quelques Polaroids, ci-joints, qui semblent dater de la fin des années 80 et montrent les deux parents aux côtés d'un adolescent aux cheveux foncés qui ne correspond pas du tout aux photos ultérieures.
Il ne semble pas qu'il y ait beaucoup plus à faire ici. Mme Patel, comme nombre de nos sujets, semble avoir été plus intéressée à faire sa déposition comme une forme de clôture personnelle, plutôt que comme le début d'une enquête sérieuse. Elle n'était même pas intéressée lorsque Sasha lui a dit que nous avions réussi à retrouver ce que nous pensions être un des carnets de Graham Folger. Je doute que cela aurait été très utile. Il dit simplement la même chose sur chaque page : les mots "Continues de regarder" encore et encore.
Fin de l'enregistrement.
12 notes · View notes
traitor-for-hire · 4 years
Text
Les Quatre Filles March - Chapitre 23
On y est les enfants ! la fin du premier livre. C’est aussi la fin de la plupart des traductions que vous trouverez en librairie, mais de celle-ci : j’ai déjà commencé à traduire le second volume. les aventures de Meg, Jo, Beth et Amy sont encore loin de prendre fin !
Retrouvez tous les chapitres publiés ici
Ou sur AO3
Sur ce, bonne lecture !
Tante March règle la question
Comme des abeilles s'affairant auprès de leur reine, la mère et les filles restèrent auprès de Mr. March le jour suivant, négligeant tout le reste pour regarder, servir, et écouter le nouveau malade, qui était bien près d'étouffer sous le poids de tant de gentillesses. Comme il était assis dans le grand fauteuil près du sofa de Beth, avec les trois autres filles toutes proches, et Hannah passant la tête par la porte de temps en temps « pour jeter un œil au cher homme », il semblait que rien ne manquait à leur bonheur. Mais quelque chose manquait, et les aînées le ressentaient, bien qu'aucune ne le confesse. Mr. et Mrs. March se regardaient avec un air inquiet, en suivant Meg du regard. Jo avait des moments soudains de gravité, et fut surprise à secouer le poing en direction du parapluie de Mr. Brooke, qui l'avait laissé dans le couloir ; Meg était distraite, timide et silencieuse, sursautait au moindre coup de sonnette, et rougissait quand le nom de John était mentionné ; Amy dit que tout le monde semblait attendre quelque chose, et que personne ne pouvait se calmer, « ce qui était bizarre, parce que Père était en sécurité à la maison », et Beth demanda innocemment pourquoi leurs voisins ne leur rendaient pas visite comme d'habitude.
Laurie passa dans l'après-midi, et, en voyant Meg à la fenêtre, parut soudain possédé par un accès de mélodrame, car il mit un genou à terre dans la neige, se battit la poitrine, s'arracha les cheveux, et joignit les mains de manière implorante, comme pour mendier une faveur ; et quand Meg lui dit de se tenir correctement et de partir, il tira des larmes imaginaires de son mouchoir, et tituba hors de la vue comme en proie au désespoir.
« Qu'est-ce que cet idiot veut dire ? » dit Meg, en riant et en essayant de paraître insouciante.
« Il te montre comment ton John va bientôt agir. Touchant, n'est-ce pas ? répondit Jo, méprisante.
— Ne dis pas mon John, ce n'est ni correct ni vrai », mais la voix de Meg s'attarda sur les mots comme si elle les trouvait plaisants. « S'il te plaît, ne me harcèle pas, Jo ; je t'ai dit que je ne me soucie guère de lui, et qu'il n'y a rien à dire, mais nous devons tous nous montrer aimables, et agir comme avant.
— Nous ne pouvons pas, parce que quelque chose a été dit, et le vilain tour de Laurie t'a malheureusement changée. Je le vois, et Mère aussi ; tu n'es plus du tout toi-même, et tu sembles plus loin de moi que jamais. Je n'ai pas l'intention de te harceler, et je le supporterai comme un homme, mais je voudrais vraiment que tout soit réglé. Je déteste attendre, alors si tu comptes faire quelque chose, fais-le, et vite, qu'on en finisse, dit Jo, de méchante humeur.
— Je ne peux rien dire ou faire tant qu'il ne parle pas, et il ne le fera pas, parce que Père a dit que j'étais trop jeune », commença Meg, en se penchant sur son ouvrage avec un étrange petit sourire, qui suggérait qu'elle n'était pas tout à fait d'accord avec Père sur ce point.
« S'il parlait, tu ne saurais pas quoi dire, tu pleurerais ou tu rougirais, ou tu le laisserais faire ce qu'il veut, au lieu de lui donner un "Non" ferme et décidé.
— Je ne suis pas aussi stupide et faible que tu le crois. Je sais exactement ce que je dirais, car je l'ai prévu, pour ne pas être prise au dépourvu ; on ne peut pas savoir ce qui peut arriver, et je voulais être prête. »
Jo ne put s'empêcher de sourire à l'air important qu'avait pris Meg sans s'en rendre compte, et qui lui seyait tout autant que la couleur qui lui était venue aux joues.
« Tu veux bien me dire ce que tu lui dirais ? demanda Jo, plus respectueusement.
— Bien sûr ; tu as seize ans maintenant, tu es bien assez âgée pour être ma confidente, et mon expérience te sera utile un jour, peut-être, dans cette sorte d'affaires.
— Je ne compte pas en avoir ; c'est amusant de voir les autres batifoler, mais je me sentirais idiote en faisant la même chose », dit Jo, l'air effrayée par cette idée.
« Je suis sûre que non, si tu aimais beaucoup quelqu'un, et qu'il t'aimait en retour », dit Meg comme pour elle-même, en regardant l'allée au-dehors où elle avait souvent vu des couples d'amoureux se promener pendant les soirées d'été.
« Je croyais que tu allais me raconter le discours que tu ferais à cet homme, dit Jo, abrégeant la petite rêverie de sa sœur.
— Oh, je dirais simplement, calme et décidée, "Merci, Mr. Brooke, vous êtes très gentil, mais je suis d'accord avec Père, pour le moment je suis trop jeune pour m'engager en aucune façon ; ne dites rien de plus, s'il vous plaît, et restons amis comme nous l'étions."
— Hum ! C'est assez froid et sévère. Je ne crois pas que tu le diras jamais, et je sais qu'il ne sera pas satisfait si tu le fais. S'il agit comme les amoureux rejetés dans les livres, tu céderas plutôt que de le blesser.
— Non, je ne céderai pas ! Je lui dirai que j'ai pris ma décision, et je quitterai la pièce avec dignité. »
Meg s'était levée en parlant, et allait justement répéter sa sortie toute en dignité, quand des pas dans le couloir la firent se précipiter dans son fauteuil, et commencer à coudre comme si sa vie dépendait de la complétion de cette couture. Jo étouffa un rire au changement soudain, et, quand quelqu'un toqua doucement, elle ouvrit la porte avec un air lugubre qui était tout sauf accueillant.
« Bonjour, je suis venu chercher mon parapluie, je veux dire, voir comment va votre père aujourd'hui, » s'embrouilla Mr. Brooke, comme son regard allait d'un visage révélateur à l'autre.
« Votre parapluie va très bien, il est dans le porte-parapluies, je vais le chercher et lui dire que vous êtes ici, » et, ayant bien mélangé son père et le parapluie dans sa réponse, Jo s'éclipsa de la pièce pour donner une chance à Meg de faire son discours et d'exprimer sa dignité. Mais à l'instant où elle eut disparu, Meg commença à se diriger en crabe vers la porte, en murmurant,
« Mère sera contente de vous voir, asseyez-vous, je vous prie ; je vais l'appeler.
— Ne partez pas ; avez-vous peur de moi, Margaret ? » et Mr. Brooke avait l'air si peiné, que Meg pensa qu'elle devait avoir fait quelque chose de très impoli. Elle rougit, jusqu'aux petites boucles sur son front, car il ne l'avait jamais appelé Margaret auparavant, et elle était surprise de constater à quel point cela lui semblait naturel et agréable de l'entendre le dire. Soucieuse de paraître amicale et à son aise, elle tendit la main dans un geste confiant, et dit, avec gratitude,
« Comment pourrais-je avoir peur quand vous avez été si bon pour Père ? Je souhaiterais seulement pouvoir vous en remercier.
— Puis-je vous dire comment ? » demanda Mr. Brooke, enveloppant rapidement la petite main entre les siennes, et regardant Meg avec tant d'amour dans ses yeux bruns, que son cœur commença à battre la chamade, et elle avait à la fois envie de fuir et de rester pour l'écouter.
« Oh, non, s'il vous plaît ne - je ne préférerais pas », dit-elle, en essayant de retirer sa main, et l'air effrayée en dépit de son affirmation précédente.
« Je ne vous dérangerai pas, je veux seulement savoir si vous vous souciez un peu de moi, Meg. Je vous aime tant, ma chère », ajouta tendrement Mr. Brooke.
C'était le bon moment pour son discours calme et convenable, mais Meg ne le fit pas, elle en oublia chaque mot, laissa retomber sa tête, et répondit, « Je ne sais pas », si doucement, que John dut se baisser pour entendre l'imprudente petite réponse.
Il sembla penser que cela en valait la peine, car il sourit pour lui-même comme satisfait, pressa la main potelée avec gratitude et dit, de son ton le plus persuasif, « Voulez-vous essayer de le découvrir ? J'ai tant envie de savoir, je n'ai plus le cœur à aller travailler en ne sachant pas si je serai ou non récompensé à la fin.
— Je suis trop jeune », balbutia Meg, en se demandant pourquoi elle était si troublée, mais de manière plaisante.
« J'attendrai ; et, pendant ce temps, vous pourriez apprendre à m'apprécier. Serait-ce une leçon trop difficile, très chère ?
— Pas si je choisis de l'apprendre, mais -
— S'il vous plaît, choisissez de l'apprendre, Meg. J'aime enseigner, et c'est bien plus facile que l'allemand », l'interrompit John en s'emparant de son autre main, l'empêchant ainsi de se cacher le visage tandis qu'il se penchait pour voir son expression.
Son ton était tout à fait implorant, mais, en lui jetant un regard timide, Meg vit que ses yeux brillaient de joie autant que de tendresse, et qu'il arborait le sourire satisfait de celui qui ne doute pas de son succès. Ceci l'agaça ; les ridicules leçons en coquetterie d'Annie Moffat lui vinrent à l'esprit, et l'amour du pouvoir, qui sommeille au sein des meilleures petites femmes, s'éveilla tout à coup et s'empara d'elle. Elle se sentit fiévreuse et étrange, et, ne sachant pas quoi faire d'autre, elle suivit une impulsion capricieuse en retirant ses deux mains et en disant d'un ton acerbe, « Je ne choisis pas , allez-vous en s'il vous plaît, et laissez-moi tranquille ! »
Le pauvre Mr. Brooke avait l'air de celui qui voit s'écrouler son château en Espagne, car il n'avait jamais vu Meg de cette humeur, et cela le déroutait fort.
« Vous le pensez vraiment ? demanda-t-il, inquiet, en la suivant tandis qu'elle s'éloignait.
— Oui, je le pense ; je ne veux pas être inquiétée pour de telles choses. Père dit que je n'en ai pas besoin ; c'est trop tôt, et je ne préfère pas.
— Puis-je espérer que vous changerez d'avis un de ces jours ? J'attendrai, et ne dirai rien jusqu'à ce que vous ayez eu plus de temps. Ne jouez pas avec moi, Meg. Je ne pensais pas que vous en étiez capable.
— Ne pensez pas �� moi, c'est tout. J'aimerais mieux que vous cessiez », dit Meg, goûtant une vilaine satisfaction à éprouver la patience de son soupirant et son propre pouvoir.
Il était grave et pâle maintenant, et avait décidément l'air d'un de ces héros de romans qu'elle admirait ; mais il ne se frappait pas le front ni ne faisait les cent pas dans la pièce comme eux ; il restait juste à la regarder d'un air si songeur, si tendre, qu'elle sentait son cœur s'adoucir malgré elle. Ce qui aurait pu arriver par la suite, je ne saurais le dire, car c'est à ce moment intéressant que Tante March fit son entrée en clopinant.
La vieille dame n'avait pu résister à son envie de voir son neveu ; car elle avait croisé Laurie pendant sa promenade, et, l'entendant raconter l'arrivée de Mr. March, elle s'était fait conduire tout droit jusque chez lui. Toute la famille était occupée à l'arrière de la maison, et elle était entrée silencieusement, espérant les surprendre. Elle surprit bien deux d'entre eux, à tel point que Meg sursauta comme si elle avait vu un fantôme, et que Mr. Brooke disparut dans l'étude.
« Bonté divine ! Qu'est-ce que tout ceci ? » s'écria la vieille dame en frappant le sol de sa canne, comme elle regardait le jeune homme pâle et la jeune fille écarlate.
« C'est l'ami de Père. Je suis si surprise de vous voir ! » répondit Meg, qui sentait le sermon arriver.
« C'est évident, répliqua Tante March en s'asseyant. Mais qu'est en train de te dire l'ami de ton père, pour te donner l'air d'une pivoine ? Il se trame quelque chose, et j'exige de savoir de quoi il s'agit ! » dit-elle en ponctuant sa phrase d'un autre coup de canne.
« Nous étions juste en train de discuter. Mr. Brooke est venu chercher son parapluie », commença Meg, en souhaitant que Mr. Brooke et son parapluie soient saufs et hors de la maison.
« Brooke ? Le tuteur de ce garçon ? Ah ! Je comprends maintenant ! Je sais tout sur lui. Jo s'est trompée de message en lisant l'une des lettres de votre père, et je lui ai fait tout me raconter. Tu ne l'as pas accepté, mon enfant ? s'exclama Tante March, scandalisée.
— Chut ! Il va vous entendre ! Ne devrais-je pas appeler Mère ? dit Meg, très troublée.
— Pas encore. J'ai quelque chose à te dire, et je dois le dire tout de suite. Dis-moi, as-tu l'intention d'épouser ce Cook ? Si tu l'épouses, tu ne recevras pas un penny de mon argent, jamais. Souviens-t'en, et sois raisonnable », dit la vieille dame, très impressionnante.
Tante March maîtrisait à la perfection l'art d'éveiller l'esprit d'opposition chez les personnes les plus douces, et s'y complaisait. Les meilleurs d'entre nous ont une touche de perversité en eux, en particulier quand on est jeune, et amoureux. Si Tante March avait supplié Meg d'épouser John Brooke, elle aurait probablement déclaré qu'elle ne pouvait pas y songer ; mais, comme elle lui avait arbitrairement ordonné de ne pas l'aimer, elle se résolut immédiatement au contraire. L'inclination autant que l'esprit de contradiction lui facilitèrent la décision, et, étant déjà bien agitée, Meg s'opposa à la vieille dame avec une flamme inhabituelle.
« J'épouserai qui me plaît, Tante March, et vous pouvez laisser votre argent à qui vous voulez », dit-elle avec un hochement de tête résolu.
« Insolente ! Est-ce là la façon dont tu accueilles mes conseils, miss ? Tu le regretteras, un jour ou l'autre, quand tu auras goûté à l'amour dans une chaumière, et découvert que c'est un échec.
— Ça ne peut pas être pire que ce à quoi goûtent certaines personnes dans leurs grandes maisons », répliqua Meg.
Tante March mit ses lunettes et examina la jeune fille - car elle ne la connaissait pas sous ce jour. Meg se reconnaissait à peine, elle se sentait si brave et indépendante, si heureuse de défendre John, et son droit de l'aimer s'il lui plaisait. Tante March vit qu'elle avait mal débuté, et, après une petite pause, reprit du début, aussi douce qu'elle pouvait l'être.
« Allons, Meg, ma chérie, sois raisonnable et écoute mon conseil. Je le dis gentiment, et je ne veux pas que tu gâches ton entière existence en faisant une erreur à son début. Tu devrais bien te marier, et aider ta famille ; il est de ton devoir de trouver un bon parti, et il faut que tu le comprennes.
— Père et Mère ne pensent pas ainsi ; ils apprécient John, bien qu'il soit pauvre.
— Tes parents, ma chérie, n'ont pas plus de connaissance du monde que deux bébés.
— J'en suis heureuse », s'exclama vivement Meg.
Tante March n'y prêta pas attention, mais continua son sermon. « Ce Rook est pauvre, et n'a pas de proches fortunés, n'est-ce pas ?
— Non, mais il a beaucoup d'amis chaleureux.
— On ne peut pas dépendre de ses amis ; essaye, et tu verras s'ils resteront si chaleureux. Il n'a pas de situation, si ?
— Pas encore. Mr. Laurence va l'aider.
— Ça ne durera pas. James Laurence est un vieux grincheux, on ne peut pas compter sur lui. Aussi tu entends épouser un homme sans argent, sans position sociale, sans situation, et vivre en travaillant encore plus dur que maintenant, quand tu pourrais être à l'aise toute ta vie en m'écoutant, et en trouvant un meilleur parti ? Je te croyais plus sensée, Meg.
— Je ne pourrais pas trouver mieux, même si j'attendais la moitié de ma vie ! John est bon et avisé ; il a plein de talents ; il est prêt à travailler dur, et il est certain de s'en sortir, il est si énergique et brave. Tout le monde l'apprécie et le respecte, et je suis fière de penser qu'il tient à moi, bien que je sois si pauvre, et jeune, et stupide, » dit Meg, plus jolie que jamais dans sa franchise.
« Il sait que tu as de la famille riche, mon enfant, c'est là le secret de son inclination, je gage.
— Tante March, comment osez-vous dire une chose pareille ? John est au-dessus de pareille mesquinerie, et je ne vous écouterai pas une minute de plus si vous parlez ainsi, » s'écria Meg, indignée, oubliant tout hormis l'injustice des soupçons de la vieille dame. « Mon John ne m'épouserait pas pour de l'argent, pas plus que je ne le ferais. Nous sommes prêts à travailler, et nous comptons attendre. Je n'ai pas peur d'être pauvre, car j'ai été heureuse jusqu'à présent, et je sais que je le serai avec lui parce qu'il m'aime, et je - »
Meg stoppa à cet instant, se rappelant tout à coup qu'elle ne s'était pas encore décidée ; qu'elle avait dit à « son John » de partir, et qu'il risquait d'entendre ses remarques incohérentes.
Tante March était très en colère, car elle avait été décidée à ce que sa jolie nièce fasse un beau mariage, et quelque chose dans le jeune visage heureux rendait la vieille femme à la fois triste et amère.
« Eh bien, je me lave les mains de toute cette affaire ! Tu es une enfant entêtée, et cet accès de folie t'a coûté plus que tu ne l'imagines. Non, je n'arrêterai pas ; tu me déçois, et je ne suis pas d'humeur à voir ton père maintenant. N'attends rien de ma part une fois que tu seras mariée, les amis de ton Mr. Book prendront soin de vous. J'en ai fini avec toi, pour toujours. »
Et, claquant la porte à la figure de Meg, Tante March s'en fut, très en colère. Elle sembla emporter tout le courage de la jeune fille avec elle ; car, laissée seule, Meg resta un moment sans savoir si elle devait rire ou pleurer. Avant qu'elle puisse se décider, Mr. Brooke entra et la prit dans ses bras, et dit tout d'une traite, « Je n'ai pas pu m'empêcher d'entendre, Meg. Merci de m'avoir défendu, et merci à Tante March d'avoir prouvé que vous tenez bien un peu à moi.
— Je ne savais pas à quel point, jusqu'à ce qu'elle vous insulte, commença Meg.
— Et je n'ai pas besoin de partir, mais je peux rester et être heureux, puis-je, ma chérie ? »
C'était là une autre chance de faire ce discours dévastateur et cette sortie pleine de dignité, mais Meg ne pensa jamais à faire l'un ou l'autre, et se couvrit à jamais de honte aux yeux de Jo en murmurant faiblement, « Oui, John », et en se cachant le visage dans le gilet de Mr. Brooke.
Quinze minutes après le départ de Tante March, Jo descendit doucement les escaliers, s'arrêta un instant devant la porte du parloir, et, n'entendant rien, acquiesça et sourit, satisfaite, en se disant, « Elle l'a renvoyé comme nous l'avions prévu, et cette affaire est réglée. Je vais entrer et nous allons bien en rire. »
Mais la pauvre Jo n'eut jamais l'occasion d'en rire, car elle fut paralysée sur le seuil, la bouche ouverte presque aussi grande ouverte que ses yeux, par le spectacle qui se jouait devant elle. Entrée pour exulter sur la chute d'un ennemi, et pour louer une sœur déterminée après le bannissement d'un soupirant douteux, c'était certainement un choc que de trouver ledit ennemi tranquillement assis sur le sofa, et la sœur déterminée assise sur son genou, avec l'expression de soumission la plus abjecte. Jo hoqueta, comme si un seau d'eau glacée venait de lui tomber dessus, car ce retournement de situation inattendu lui avait coupé le souffle. Meg se leva d'un bond, l'air à la fois fière et intimidée ; mais « cet homme », comme l'appelait Jo, eut le toupet de rire, et dit calmement, en embrassant la nouvelle venue, « Jo, ma sœur, félicitez-nous ! »
C'était ajouter l'insulte à la blessure ! C'en était trop ! Et, gesticulant sans rien dire, Jo disparut. Elle se précipita à l'étage et fit sursauter les malades en faisant irruption et en s'exclamant d'un ton tragique, « Oh, que quelqu'un descende, vite ! John Brooke se conduit horriblement mal, et cela plaît à Meg ! »
Mr. et Mrs. March quittèrent la chambre en vitesse ; et, se jetant sur le lit, Jo tempêta et proféra des injures en racontant la terrible nouvelle à Beth et Amy. Cependant les petites filles considérèrent l'évènement tout à fait plaisant et intéressant, et Jo ne reçut que peu de réconfort de leur part ; aussi elle monta à son refuge dans le grenier, et confia ses ennuis aux rats.
Personne ne sut jamais ce qui se passa dans le parloir cet après-midi, mais il y eut beaucoup de discussions, et le silencieux Mr. Brooke étonna ses amis par son éloquence et l'esprit avec lequel il plaida sa cause, décrivit ses plans, et les persuada de tout arranger comme il le voulait.
La cloche du thé sonna avant qu'il n'ait fini de décrire le paradis qu'il comptait offrir à Meg, et il lui prit fièrement le bras pour aller souper, les deux ayant l'air si heureux, que Jo n'eut pas le cœur de se montrer jalouse ou triste. Amy était très impressionnée par la dévotion de John et la dignité de Meg. Beth rayonnait en les observant de loin, et Mr. et Mrs. March veillaient sur le couple avec une tendre satisfaction telle qu'il était parfaitement évident que Tante March avait raison en les disant aussi « détachés du monde que deux bébés ». Personne ne mangea beaucoup, mais tout le monde avait l'air très heureux, et le vieux salon semblait tout éclairé par la première romance de la famille.
« Tu ne peux plus dire "il n'arrive jamais rien de plaisant", n'est-ce pas, Meg ? dit Amy, qui essayait de décider comment elle placerait les amoureux dans le croquis qu'elle comptait en faire.
« Non, je ne peux certainement pas. Il s'est passé tellement de choses depuis que j'ai dit ça ! Il semble que ça fait un an », répondit Meg, qui était dans un état de rêverie béate, bien au-dessus de choses aussi communes que le pain et le beurre.
« Les joies suivent les peines de près cette fois, et je pense que les changements ont commencé, dit Mrs. March. Dans la plupart des familles, il arrive de temps en temps qu'une année soit pleine de rebondissements ; celle-ci a été de ce genre, mais elle finit bien, après tout.
— J'espère que la prochaine finira mieux », marmonna Jo, qui trouvait très pénible de voir Meg absorbée par un étranger juste devant elle ; car Jo aimait les siens de toute son âme, et redoutait de perdre leur affection ou de la voir diminuer.
« J'espère que dans trois ans, l'année se terminera encore mieux ; je veux dire, ce devrait être le cas, si je vis pour réaliser mes plans », dit Mr. Brooke en souriant à Meg, comme si tout lui était possible à présent.
« Est-ce que ça ne semble pas très long à attendre ? demanda Amy, qui avait hâte d'assister au mariage.
— J'ai tant à apprendre avant d'être prête, que cela me semble bien court, à moi », répondit Meg, le visage empreint d'une douce gravité qu'on ne lui avait encore jamais vue.
« Vous n'avez qu'à attendre. C'est à moi de travailler », dit John, en joignant le geste à la parole et en ramassant la serviette de Meg, avec une expression telle que Jo secoua la tête, avant de se dire à elle-même, avec soulagement, comme on tapait à la porte, « Voici Laurie, maintenant nous pourrons avoir une conversation raisonnable. »
Mais Jo se trompait, car Laurie entra en se pavanant, débordant de joie, porteur d'un grand bouquet de mariée pour « Mrs. John Brooke », et de toute évidence persuadé que toute l'affaire avait été conclue grâce à son excellente direction.
« Je savais que Brooke arriverait à ses fins - il y réussit toujours ; car quand il se décide à accomplir quelque chose, il le fait, contre vents et marées », dit Laurie, après avoir offert son présent et ses félicitations.
« Je vous suis très reconnaissant du compliment. Je prends ça comme un bon présage pour l'avenir, et je vous invite sur-le-champ à mon mariage », répondit Mr. Brooke, qui se sentait en paix avec l'humanité, même avec son malicieux élève.
« Je viendrai même si je suis au bout du monde, ne serait-ce que pour voir la tête de Jo à cette occasion, qui vaudra bien un long voyage. Vous n'avez pas l'air à la fête, m'dame, quel est le problème ? » demanda Laurie en la suivant dans un coin du parloir, où tous s'étaient rendus pour accueillir Mr. Laurence.
« Je n'approuve pas cette union, mais je me suis résignée à le supporter, et je ne dirai pas un mot pour protester, dit solennellement Jo. Tu ne peux pas savoir combien c'est dur pour moi de renoncer à Meg », continua-t-elle d'une voix qui tremblait légèrement.
« Tu ne renonces pas à elle, tu vas juste la partager, dit Laurie pour la consoler.
— Ça ne pourra plus jamais être pareil. J'ai perdu mon amie la plus chère, soupira Jo.
— Tu m'as, moi, en tout cas. Je ne suis pas bon à grand-chose, je sais ; mais je resterai à tes côtés, tous les jours de ma vie ; je t'en donne ma parole !
— Je le sais, et je t'en remercie infiniment ; tu es toujours d'un grand réconfort pour moi, Teddy », répondit Jo en lui serrant la main avec reconnaissance.
« Allons, maintenant, ne sois pas si sombre, sois un bon camarade. Tout va bien, tu vois. Meg est heureuse, Brooke va faire des pieds et des mains et s'installer immédiatement ; Grand-père va s'occuper de lui, et ce sera très gai de voir Meg dans sa petite maison bien à elle. Nous passerons des moments formidables quand elle sera partie, parce que j'en aurais fini avec l'université avant longtemps, et alors nous irons en Europe, faire un voyage ou un autre. Est-ce que ça ne te consolerait pas ?
— J'aimerais penser que oui ; mais on ne peut pas savoir ce qui peut arriver en trois ans, dit Jo, pensive.
— C'est vrai ! N'aimerais-tu pas jeter un œil sur le futur, et voir où nous serons tous alors ? Moi oui, répondit Laurie.
— Je ne crois pas, car je risquerais de voir quelque chose de triste ; et tout le monde a l'air si heureux en ce moment, je ne crois pas qu'ils puissent l'être beaucoup plus, » et les yeux de Jo firent lentement le tour de la pièce, s'illuminant devant le plaisant spectacle.
Père et mère étaient assis ensemble et revivaient le premier chapitre d'une romance qui pour eux avait débuté vingt ans plus tôt. Amy dessinait les amoureux, qui étaient assis dans un monde magnifique bien à eux, dont la lumière effleurait leurs visages avec une grâce que l'artiste ne pouvait pas copier. Beth était étendue sur le sofa et discutait joyeusement avec son vieil ami, qui tenait sa petite main comme s'il percevait qu'elle possédait le pouvoir de le guider le long des chemins paisibles qu'elle arpentait. Jo était assise dans son fauteuil bas favori, avec l'expression calme et grave qui lui seyait si bien ; et Laurie derrière elle, appuyé sur le dossier, le menton au niveau de ses cheveux bouclés, lui offrait son sourire le plus amical, et lui fit un signe de tête dans le grand miroir qui les reflétait tous les deux.
C'est ainsi que le rideau tombe sur Meg, Jo, Beth et Amy. Qu'il se relève un jour, cela dépendra de l'accueil fait au premier acte de cette pièce domestique, appelée « PETITES BONNES FEMMES. »
1 note · View note
graine-de-courge · 4 years
Text
La fin de la fin
25 Octobre 2016. Un jour comme un autre pour certains, un anniversaire pour d’autre, un mauvais jour ou un bon jour, pour ma part c’était la fin. Aujourd’hui, je fais le pas de raconter mon histoire, anonymement, je ne cherche rien, si ce n’est un exutoire pour faire table rase de tout ça.
Assise à même le sol de mon petit appartement d’étudiante, un petit vingt mètre carré loué dans une résidence sociale pour étudiant, juste la bonne taille pour une personne seule. Seule. C’est ainsi que je me définis à cet instant, perdue dans un immense brouillard et fatiguée de vivre. Une bouteille vide à mon bord, une seconde entamée dans ma main et une clope en train de se consumer dans l’autre. Les deux mêmes chansons coincées en boucle, Where is my mind ? Des Pixies et Whiskey Lullaby de Brad Paisley. Deux chansons que j’ai mis très longtemps à pouvoir réentendre.
Je fixe à tour de rôle le vide de mes larmes et les boites de médicaments face à moi. Je ressasse sans cesse ma vie, comment j’en ai fais pour en arriver à ce point de non retour. Je pensais que ça allait passer, mais finalement non. Je me souviens de ce jour comme si c’était hier.
Comme chaque lundi, je suis allée en cours après une courte nuit de deux, trois heures, c’était monnaie courante pour moi, les derniers temps. Un cours magistral optionnel sur les méthodes d’enseignement et la didactique des langues de troisième année de Langues vivantes. J’avais horreur de ce cours, je m’y faisais chier, comme dans tout mes cours en faite. J’étais rentrée chez moi, il n’était pas là à mon grand soulagement. J’avais lâché mon sac, las, à côté du bureau et j’en sorti mon énorme trieur déjà plein en ce début d’année. J’avais essayé de bosser mes différents exposés sur l’histoire allemande, en fumant clope sur clope, envahie par mes mauvaises pensées quotidienne, j’avais pris l’habitude de vivre avec. L’heure de partir garder les enfants approchait à grand pas tandis que mon coeur se décomposait. Une envie d’hurler, c’était logée en moi à m’en tordre les boyaux, je tremblais à mesure que les souvenirs, TOUT les souvenirs remontaient. Je suis restée assise sur mon BZ, plusieurs minutes, heures ? J’avais perdue toute notion du temps. J’ai appelé ma chef pour lui dire que je ne pouvais pas garder les enfants, pas dans cet état, leurs cris et leurs caprices m’auraient fait plus de mal qu’autre chose.
Chose faite, je suis allée acheter mes bouteilles. Intelligente façon de traiter le problème, n’est-ce pas ? C’était ma façon depuis un an. Depuis cette nuit. Une fois rentrée, j’ai débouché une bouteille et j’ai bu au goulot. J’avais jamais compris l’intérêt de gâcher un verre pour trois euros cinquante huit. Coincée dans un gouffre de panique, je me suis mise à farfouiller dans ma boite à pharmacie, les mains tremblantes, tout ce qui était susceptible de calmer mon état de grand mal. J’avais finir par sortir quatre boites. Lysanxia, Lexomil, Atarax. J’ai pris un demi comprimé d’Atarax pour m’apaiser. Assise sur le sol, adossée à l’assise de mon BZ, je penchai la tête en arrière en prenant de grande inspiration pour me détendre. Mais mon corps et mon esprit en avait décidé autrement, j’avalais à nouveau quelques gorgées et subitement, mon regard se posa sur les quatre boites de médicaments, posés. Là. Sur le sol. Pêle-mêle. Me lorgnant sournoisement.
C’est peut-être comme ça que ça doit se finir… Je suis fatiguée de me battre. Après tout ça, c’est sûrement ce que je mérite.
Dans un soubresaut de lucidité, j’agrippai mon téléphone et appela ma tante. Elle répondit presque immédiatement et mes larmes se mirent à couler instinctivement. J’étais en train de perdre le contrôle, de ma voix fébrile, je lui ai demandée si je pouvais lui rendre visite. Ma tante est une des plus merveilleuses personnes que je connaisse, comme une mère pour moi, depuis que je m’étais émancipée de la maison familiale. Je n’ai rien contre mes parents, nous avons une relation cordiale, c’est ça, cordiale. Bref, je m’égare.
Le trajet en bus fut un calvaire, les yeux rougis, la mine basse et les mains tremblantes. J’avais honte de moi et le regard des gens me renvoyaient une image pitoyable. Oui, je le mérite. Je me suis traînée sous la pluie, jusqu’à l’appartement. Quand elle a ouvert, je me suis effondrée dans ses bras, non, vraiment. Mes jambes se sont dérobées sous moi et mes intestins noués m’ont mise à genoux. Je me souviens avoir soufflée un Je n’en peux plus Tata, je veux mourir. Mon cousin m’a aidé jusqu’à la cuisine pendant que ma tante me servait un café. J’ai essayé de me calmer, se fut long et de mot mal assuré, je tentais tant bien que mal de tirer au clair tout ce fouillis sans vraiment y parvenir. Cela donnait à mon discours, une certaine incohérence. Ma tante voulait que je reste dormir, mais je ne pouvais pas, je voulais rentrer me glisser sous ma couette et ne plus exister, disparaître avec l’espoir que demain serait meilleur. Accablée par le regard d’inquiétude et d’incapacité de ma tante, mon cousin et ma jeune cousine. Peu encline, elle me ramena chez moi, jusqu’à ma porte, je ne voulais pas la laisser rentrer à cause des bouteilles et des médicaments, toujours étalés sur le sol. Je lui avais expliqué, ce qui était en train de se passer quand je l’ai appelé et elle m’avait conseillé de les jeter dans les toilettes. J’avais la ferme intention de le faire quand je suis rentrée, puis la porte fermée, elle s’envola loin, très loin. J’attrapai la bouteille et j’en bu quelques lampées en allumant la musique avant de reprendre ma place initiale au sol. Mon portable vibra, c’était lui. Il voulait que je descende faire une soirée chez des amis en bas, je me traînais jusqu’à la fenêtre et constatait que l’appartement de ma voisine de rez-de-chaussé était plein de mes amis, ceux que je considérais comme tels à l’époque. Pas envie de voir leur gueule. Je répondis par la négative avant de recevoir un déferlement de SMS, me disant que si on battait de l’aile, c’était ma faute, que j’avais une propension énorme à gâcher nos bons moments et ainsi de suite, les reproches habituels, eux aussi j’en avais pris l’habitude.
Ne me croyez pas assez idiote pour m’être foutue en l’air à cause d’un con, c’est une des raisons, mais il y en a tellement. Je les accumule depuis ma naissance et on m’a doté de la capacité de ne jamais oublier, rien. Certains souvenirs sont confus, mais reste présent et apparaissent par flash de temps à autre quand les jours se font un peu sombre, c’est pour cette raison, que j’ai décidé de coucher tout ça à l’écrit, pour partager mes vieilles douleurs, dans l’espoir que si quelqu’un tombe dessus et se reconnaisse dans certaines situations, qu’il sache, qu’il peut s’en sortir que rien n’est fini.
J’allumai une clope et fini la première bouteille, je ne perdis pas de temps pour ouvrir la seconde. J’essayais de m’imaginer le tableau et je le trouvais minable, pitoyable, j’aurai voulu le brûler. Les minutes avançaient et doucement, l’idée d’en finir fit son nid au creux de moi, s’enfonçant un peu plus comme un poignard. J’alternais larmes et état catatonique. Et puis, ma main glissa vers une plaquette et j’en pris un. Puis deux. Une plaquette. Une boite, puis les quatre. Une vague de soulagement me réchauffa le coeur et pour la première fois en 2 ans et demi, je me sentie sereine, apaisée. Ma clope à la main, je me délectais de la fumée et du goût de la cigarette. Les affres de la vie ne me faisait plus souffrir. J’allais partir en paix.
A ce moment, j’ai pu expérimenté la théorie Freudienne du ça, du surmoi et du moi : je voulais partir, en finir, mon surmoi essayait de contre balancer ma décision et mon ça m’a sauvé.
Je sais que pour beaucoup, le suicide est une preuve de lâcheté. Je le pensais aussi, figurez-vous, mais j’ai pu ressentir les effets de ce besoin vital. Quand plus rien ne vous sourit, que vous accumuler beaucoup trop de merde et qu’il n’y a personne pour vous écouter et vous comprendre. Bien sûr, des personnes essayent avec bienveillance ou juste pour leur conscience, j’aurai aimé que ma meilleure amie soit là, elle était deux étages en dessous, ils étaient tous deux étages en dessous, et celui que j’espérais tant, deux rues plus loin, mais chacun a ses problèmes et essayent de les gérer à sa manière. J’avais tout sauf l’envie de m’expliquer, de me justifier, de m’adonner à cet épanchement narcissique. Je croyais avoir les épaules pour faire face seule, parce que j’avais toujours fais ainsi. Je me suis trompée.
Comment je suis encore là ? Mon cerveau. Apparemment, je vous le dis en toute franchise, je ne me souviens de pas grand-chose après avoir éteins ma clope et m’être allongée sur mon canapé et ce pendant trois jours. Ce nigaud de cerveau, qui avait, un peu plus tôt, prit la décision d’en finir, a eut un soubresaut de conscience et aurait envoyé un message aux personnes dont j’étais le plus proche à ce moment là, alors que je voulais tout sauf les impliquer dans cette histoire. Égoïste, n’est-ce pas, étant donné que forcément mon acte, les mêlait à cette histoire ? Je ne m’en rendais pas compte, car avec tout mon bordel, je ne concevais pas que je pouvais être un être cher pour quelqu’un.
Un simple Désolée.
Je me souviens de coup pour me réveiller, je ne les ressentais pas vraiment, de mes yeux embués, je voyais Lola* me donner de grand coup pour me tenir en vie. Tandis que Vivien* essayait de me relever et de me faire vomir avec ces doigts. Ça je m’en souviens car la douleur s’est fait ressentir jusqu’à deux semaines après. J’entendais des échos de cris, de pleurs, les yeux à demi-clos et mon cœur ralentissant. J’ai sentis ce pincement, cette douleur avant de fermer les yeux.
Ça pue putain c’est quoi ce truc ? De l’éther. On essayait de me tirer de mon sommeil. Des pompiers. Ils me parlent. Je ne comprends rien, je ne veux pas comprendre. Il faisait froid. J’avais froid. Le camion. Les visages de ma tante, mon cousin et ma cousine, qu’est-ce qu’ils font là ? La lumière blanche et forte de l’ambulance.
Je suis désolée. Je ne veux plus.
Mon coeur s’est arrêté de battre quelques secondes, ils ont réussi à me réanimer en chemin. Les deux jours, qui ont suivi, ont été ponctué d’hallucination, de phase de sommeil et d’engueulade avec les infirmières. Sous hallucination, malgré les lavements, j’ai arraché plusieurs fois mes perfusions, persuadée d’entendre les cris de mes parents et des infirmiers dans le couloir et voulant les voir, je me levais. Personne. Ils m’ont récupéré en train d’errer dans les couloirs. Je me souviens d’image très floue, du monde, qui penchait sur le côté, de l’infirmier, de lui.
On m’a transféré trois jours après dans une unité psychiatrique, où je suis restée deux mois et demi et où j’ai pu faire un début de point sur ma vie.
Je suis mal placée pour faire la leçon, mais si un jour, une telle décision fait son chemin jusqu’à vous, parlez-en, appelez quelqu’un, n’importe qui, allez sonner chez un voisin, ne rester surtout pas seul. Ne vous faites pas avoir…
Aujourd’hui lorsque je relis ces lignes, j’y trouve de l’espoir et du bienfait, bien heureusement, j’ai été sauvé ce jour là et j’en ai fais du chemin, c’est long et loin d’être toujours facile, une bataille de tout les jours, MA bataille de tout les jours, celle qui me permet d’apprécier la vie telle qu’elle est, malgré la société et le monde pourri dans lequel on vit. Si je partage ce texte aujourd’hui, c’est pour que les personnes, qui souffre, y trouvent de l’espoir. Cette période est la pire de ma vie jusqu’à maintenant, même si j’en ai connue d’autre depuis. Mais je me suis fais violence, je me suis battue corps et âme, de tout mon coeur. Et aujourd’hui quand je vois le chemin que j’ai parcouru, je suis fière, même si je suis encore jeune. La souffrance psychique et psychologique n’a pas d’âge, elle existe et n’a rien d’égocentrique ou d’égoïste. Insufflez-vous la vie dans tout ce qui peut vous y raccrocher, même si aujourd’hui, le temps est dégueulasse, demain il sera peut-être plus clément. Si ce n’est pas le cas, donnez-vous les moyens pour le rendre plus clément. On a le droit de souffrir, d’être triste, d’être de mauvaise humeur, mais on a aussi le droit d’être heureux, pas par le biais et l’approbation de l’autre mais par soi-même. 
Soyez fort et rendez vous heureux! 
3 notes · View notes
meyckal · 4 years
Text
Le livre d’or Chapitre 5
CHAPITRE 5
 Shura n’était pas sans avoir l’habitude à être appeler par la princesse sans aucune raison, mais là, la nuit était déjà bien engagée dans sa course, et elle ne l’avait jamais fait venir après le lever de l’astre d’Artémis. A son arrivé au palais, il était attendue par les servantes de la princesse qui le firent entrer dans la chambre d'Ino, il s’attendait à la voir dans le vestibule et non dans cette pièce si intime.
Inoya était posée sur le rebord de sa fenêtre, baignée par la lumière de la lune qui illuminait plus que les bougies dispersées dans la chambre , drapée d’une robe de style grec ancien d’un pourpre écarlate qui laissait apercevoir l’épaule et son bras encore valide mais qui cachait celui manquant.  Elle avait le regard perdu sur l’immensité qui formait son jardin personnel.
Shura la regardait en silence, observant chacune de des courbes de son corps qu’épousait le vêtement. Luttant pour ne pas la rejoindre directement. Il resta sur place sans un mouvement, seule virevoltait son esprit  à des envies interdit. Inoya se retourna enfin et à la vue de l’espagnol lui souris, il s’avait qu’il était le seule à pouvoir encore voir ses lèvres dessiner des arcs avec délicatesses, même son frère en avait été interdit. Mais ce sourire était accompagné par une part de peur et d’angoisse dans le regard de la jeune femme, il regard qui rendis l’espagnol interdit, ce regard lui était encore inconnue.
Inoya « Tu es venue, j’espère ne pas t’avoir déranger, je sais que demain tu dois partir en mission avec le cancer ».
Shura « Tu sais très bien que tu peux me demander ce que tu veux quand tu veux princesse.  Je répondrais toujours à chacun de tes appelles, peu importe ou que je me trouve sur cette terre. Après tout, je suis ton chevalier de la justice » Ils avaient gardé cette proximité dans le langage pour leurs conversations personnel, loin des autres personnes de la chevalerie. Shura fit une révérence pour appuyer mes mots, ce qui fit rire la jeune femme. Cette référence faisait toujours son petit effet. Mais cette fois une petite teinte de rouge se rajouta au visage d'Ino.
Inoya « En parlant de cela, j’aurais une demande  quelque peu anodine à te faire. Cela va te sembler étrange mais, tu es vraiment la seule personne à qui je peux le demander.  S’il te plaît, ne pose aucune question, et n’en parle jamais à personne.  Ensuite si jamais tu ne veux répondre à ma demande,  ne m’en veux pas de t’avoir demandé ça. »  Elle était de plus en plus mal à l’aise.
Shura « Demandes moi, je ne te jugerais jamais, tu le sais bien. Et tu as ma parole que tout restera entre nous. »
Inoya regarda autour d’elle hésitante, cherchant le courage dans son environnement, puis après avoir pris une grande inspiration, elle rapprocha sa main au niveau de sa poitrine et puisa la force dans les yeux de son ami.
Inoya « Je veux que tu sois, ce soir, le premier homme à partager mon lit », elle se sentit faiblir et détourna finalement le regard. « Je voudrais que tu sois le premier à prendre mon corps. Et ce sans attendre. » Enchaînant les instants de silence entre chaque phrase. « Je comprendrais que tu refuses, mais je le veux vraiment ». Elle se retourna, faisant dos à l’homme qui était complétement abasourdi par ce qu’il venait d’entendre. Jamais il n’avait imaginé que ces plus intimes désires ne se réaliserait. Elle entendit derrière elle le bruit de l'armure en mouvement pensant qu’il sortait de sa chambre, elle se hasarda à jeter un regard en arrière. Shura c’était agenouiller et regarda la jeune avec toute la tendresse qu’il éprouvait pour elle.
Shura « Ordonner princesse et j’obéirais chacun de vos ordres, du sais-je y donner de ma personne. » Il eut un léger sourire en coins laissant apparaître son accord plus que consentant.
Inoya « Est-ce un oui ? » 
Shura « Peu importe tes demandes, peu importe tes raisons, je ferais tout pour te satisfaire. »
Inoya « Je te remercie. » Elle lui faisait alors complétement face, s’approcha et posa délicatement sa main sur l’armure d’or qui se retira sous son ordre, laissant la paume de la main sur le torse de l’espagnol. Inoya commença alors à tracer les contours des muscles de son amant. Il se laissa faire, savourant chaque millimètre de peau parcouru par le doigt de la jeune femme, qui descendait en direction de la ceinture avant de s’arrêter, ignorante de ce qu’elle devait faire ensuite. Après un sourire délicat il prit le relais, faisant délicatement glisser la bretelle de sa robe découvrant le corps quasi nu d'Inoya, seule restait le bandage qui plaquait le reste du bras contre son torse. A cette vue, Shura retira ses mains laissant mal à l’aise la jeune femme qui voulut à un moment cacher son handicap. Ils se sentaient coupable tous les deux. Mais Shura savait qu’il devait la rassurer, il retira la main d'Ino et défit le bandage avant de le plus prêter attention à se détaille et de se délecter du goût de sa peau, embrassant sa nuque.  Elle n’osait pas le regarder par pudeur et découvrait de nouvelles sensations qu’elle aimait déjà. Ils ignoraient chacun que ce moment d’intimité était attendue si réciproquement.  Shura était lui aussi un peu gêné de la situation, mais au vue de son passé intime avec les femmes c’était à lui de les guider dans leurs mouvements.  Il déposa ses mains sur les hanches de son amantes avant de déposer un baiser doux sur ces lèvres, qu’elle lui rendit. Sans se séparer, il plaça le bras de la jeune femme autour de son coup et la souleva de façon à ce qu’elle puisse enlacer sa taille avec ces jambes, puis il la conduit sur le lit avant de la déposer lentement.  Il retira à son tour ses vêtements laissant à la jeune femme le plaisir de la vision du corps de son amant et marqua un arrêté avant de continuer
Shura  « Est-ce que tu es sur de toi ? » Elle acquiesça. Il embrassa de nouveau son corps faisant monter en elle le désir de la chaire, jusqu'à ce que lui ne tient plus.  Délicatement il la pénétra. Elle gémit de douleur ce qui arrêta le mouvement de l’espagnol qui s’inquiéta pour son amante, mais en quelques secondes les douleurs disparu et elle fit signe de continuer. Le plaisir prenait de plus en plus possession du corps de la princesse qui commença à accorder ses mouvements à ceux du jeune homme.  Il accéléra la cadence, arrachant des cris de bonheur à leurs deux corps en liesse. 
Inoya senti alors monter une sensation en elle qui l’appelait, elle semblait si lointaine au début et ne demandait qu’à être prise à deux mains  et pleinement dévorer. Un orgasme prit possession d’elle et elle nous pouvait plus résister. Son amant lui aussi avait atteint ses limites et se laissa submerger par les sensations sensuelle du plaisir ultime.
A la fin de leurs ébat ils se séparèrent en silence, reprenant chacun leurs souffle. Puis sans un mot, Shura se leva et commença à s’habiller avant de sentir dans son dos la douce poitrine de son amante. 
Inoya « Est-ce que tu peux rester avec moi cette nuit ? Je ne veux pas rester seule. » Il sentit des larmes perler sur son dos, ainsi qu’une faiblesse dans la voie d’Inoya, ce qui l’empêchait de résister à la demande de a jeune femme.
Shura « Ordonne et j’exécute » Dans un murmure Inoya le remercia, s’allongeant ensuite dans le grand lit encore nue.  Il la suivit sans fermer les yeux comme pour capturer l’instant qui pouvait lui échapper à chaque seconde. Shura encore entendre la voix de la princesse mais elle était déjà partie aux pays des songes. Pleins de questions se bousculaient dans sa tête. « Pourquoi cette demande ? Pourquoi lui ? Etait-ce par pure plaisir ? Avait-elle aimée ? Avait-elle les mêmes sentiments que lui ? »   Il fut sortie de ses pensées par les mouvements de son amantes,  son repos était remplis de cauchemar.  Et quand il tenta alors de la rassurer en la prenant dans ses bras, ce qui la calma un peu.
Il lui fit alors la promesse silencieuse d’être toujours présent à ces coter quand il partagerait son lit pour faire fuir les cauchemars. Il plongea ensuite lui aussi son esprit et son corps dans le monde des rêves. Un sommeil doux qu’il n’avait jamais goûté.
1 note · View note
Slow Burn, BatB fic, StanFou, chap 15 (NSFW)
Ce soir-là, LeFou venait d’ouvrir son livre. Il alluma une chandelle. Il avait eu tant d’ouvrage à faire dans la journée, avec la neige qui venait de commencer à tomber, qu’il n’avait pas eu le temps de s’exercer. Il entendit les coups habituels à la porte de la cour.
Stanley se tenait à la porte, frissonnant dans son manteau, un gros sac à la main.
- Stanley ?… Oh, entre vite !
Le jeune homme lui sourit et entra. Avant toute chose, il secoua son manteau sur le seuil, pour le débarrasser de la neige dont il était couvert, puis embrassa LeFou. Il sentit le bout du nez glacé contre son visage.
- Je ne te dérange pas ?
- Oh, tu ne me déranges jamais ! Mais, qu’est-ce que c’est que ce sac ?
Stanley eut un rire embarrassé.
- Je suis un peu gêné… Tu sais que la comtesse de Sérignac s’est entichée des créations de ma mère ? Elle lui a commandé une garde-robe complète. Ma mère et mes sœurs sont jour et nuit dessus. Cette dame a des exigences bien extravagantes, mais elle paye très bien. J’ai été chargé de finir sa robe d’été, avec des délais très serrés… Et comme je voulais tout de même passer cette soirée avec toi, je me suis dit… Peut-être que je pourrais finir cet ouvrage chez toi ?
LeFou sourit lui aussi.
- Eh bien, je te ferai la lecture !
- Excellente idée !
LeFou aida Stanley à apporter son ouvrage et alluma plusieurs autres chandelles pour s’assurer que le jeune homme y voie clair. Stanley sortit de son sac un océan de soie mauve à rayures violettes et de dentelles froufroutantes qu’il avait déjà bâti et qu’il entreprit de coudre en bonne et due forme, assis en tailleur sur le canapé. Ils passèrent ainsi un long moment, l’un à coudre, l’autre à lire tout haut. Stanley aidait LeFou quand il butait sur un mot ; de temps à autre, ce dernier venait à la rescousse pour tendre un pan de tissu afin qu’il soit plus facile à coudre. La robe prenait forme sous ses yeux. LeFou trouvait la manœuvre hypnotique.
Le feu faiblissait dans la cheminée, LeFou alla chercher une bûche… Et grimaça. Voilà ce qu’il avait oublié de faire : ramener du bois pour le feu. Il se leva et enfila manteau, gants et chapeau.
- Où vas-tu ?
- J’ai oublié de refaire la réserve de bois. J’y vais !
- Tu veux de l’aide ?
- Non, non. Reste au chaud et travaille à ton ouvrage, mon chéri, fit LeFou en embrassant Stanley sur le front. Je serai de retour dans une petite demi-heure.
LeFou se chargea d’une lanterne qu’il accrocha dans la cour. Une fois arrivé à l’abri à bois, il commença à charger plusieurs bûches. Il fit plusieurs voyages pour ramener de quoi se chauffer pour la semaine, puis prit autant de bois que ses bras pouvaient en contenir avant de rentrer. Il se débarrassa de son fardeau et en disposa dans la cheminée avant de se rendre compte… Que Stanley n’était plus là. Ni lui, ni son ouvrage. Ses chaussures étaient là où il les avait laissées, au pied du canapé. Une chaise trônait au milieu de la pièce, le portemanteau avait été déplacé. LeFou ôta son manteau, son chapeau, ses gants, et de plus en plus troublé, se rendit compte d’un morceau de tissu par terre. C’était le gilet de Stanley. Mais qu’est-ce que ça voulait dire ?
- Stanley ? Appela-t-il.
- Je suis là ! Cria une voix dans sa chambre.
Que faisait Stanley dans sa chambre ? LeFou s’y rendit, ramassa la chemise et le foulard de Stanley (et commença à transpirer), puis ses bas, jusqu’à ouvrir la porte.
Éclairé par le chandelier qu’il avait emporté, Stanley se tenait au milieu de la pièce, la fenêtre ouverte dans un angle soigneusement étudié (mais les volets fermés, heureusement), portant la robe de la comtesse, dressé sur la pointe de ses pieds nus. Dans une main, il tenait la petite glace que LeFou utilisait pour se raser et se coiffer, afin de voir l’arrière de la robe. De l’autre, il se contorsionnait pour attraper un pan de tissu en regardant le reflet dans la fenêtre. Une pelote d’épingles était fixée à son poignet, et deux ou trois d’entre elles brillaient entre ses dents.
LeFou perdit la parole à ce spectacle, en laissa tomber les vêtements qu’il portait à la main. La robe était largement ouverte et la poitrine de Stanley était plus que visible dessous. En enfilant le vêtement, il s’était décoiffé, et de guerre lasse, s’était défait les cheveux ; ses boucles noires encadraient son visage, lui donnant un air un peu sauvage. Aux yeux de LeFou, c’était encore plus érotique que si Stanley l’avait attendu nu, sur son lit ! Ce dernier leva les yeux de sa tâche.
- Ah, tu es rentré ! Tout va bien ?
LeFou ne put que hocher la tête.
- J’ai enfin fini ! Dit-il avec soulagement en montrant sa tenue. Il ne reste plus que des petites retouches à faire. Je savais que j’aurais dû emporter un mannequin pour voir comment elle tombe, mais j’ai dû improviser. La chaise était trop petite, et je n’ai pas pu enfiler la robe sur le portemanteau. Alors… Voilà, j’ai dû la mettre. Tiens, tu veux m’aider ?
LeFou approcha docilement. Stanley lui tendit les épingles qu’il tenait en bouche.
- Retrousse la queue de derrière et accroche-la sous les plis. Je n’arrive pas à voir ce que je fais.. C’est pourquoi je suis ici. C’est la seule pièce avec une assez grande fenêtre pour me voir en pied.
Voilà qui expliquait tout. LeFou obéit, froissa artistement le tissu avant de l’épingler comme demandé. Stanley piqua ainsi tous les endroits qui nécessitaient des retouches. Cela prit plusieurs minutes, pendant lesquelles LeFou avait de plus en plus de mal à résister au spectacle absolument divin sous ses yeux. L’air de la pièce était froid, il ferma la fenêtre devenue inutile.
- La comtesse a exigé une robe à la polonaise. C’est la nouvelle mode. Ma mère a même dû commander un patron pour que je sache à quoi ça ressemble ! Enfin… La comtesse nous a promis quasiment le double de la somme promise si les robes étaient terminées à la fin de la semaine, dit-il en lissant les jupes d’un œil critique. Celle-ci est la dernière. Dommage que je n’aie pas de tournure sous la main, j’aurais pu mieux voir comment elle tombe... Étienne ? Quelque chose ne va pas ?
Stanley se retourna et vit le regard proprement affamé que LeFou lui jetait depuis tout à l’heure. D’un coup, il se rendit compte de la situation : ils étaient dans sa chambre, lui à moitié nu et fagoté dans une robe de femme totalement ouverte, les cheveux détachés…
Tout à sa recherche d’une surface réfléchissante et du meilleur moyen d’achever son ouvrage, il ne s’était pas rendu compte de sa conduite. Étienne lui prit une main qu’il regarda attentivement tout en la caressant du pouce, comme pour penser à autre chose.
Stanley se rendit compte malgré la lumière tamisée que l’excitation d’Étienne était plus que visible. Son comportement était toujours aussi irréprochable, mais Stanley se rendit compte de façon fort éloquente du charme qu’il exerçait sur le vétéran.
Le jeune tailleur, de son côté, avait pu tant qu’il était concentré sur sa tâche oublier la sensation toujours un peu troublante qu’il éprouvait en mettant une robe, mais là, tout était décuplé. Il releva le menton d’Étienne. Celui-ci le regardait comme s’il était un banquet et qu’il n’avait pas mangé depuis une semaine.
Les mots sortirent de la bouche de Stanley quasiment d’eux-mêmes.
- Je te plais, comme ça ?
Étienne déglutit avec peine avant de hocher la tête.
Stanley se pencha et l’embrassa légèrement. Étienne approfondit immédiatement le baiser en le serrant dans une étreinte de fer. Leurs langues entrèrent en contact et Stanley se sentit aussi excité que des années en arrière, lorsqu’il avait embrassé Samuel pour la première fois. Il sentit les mains d’Étienne parcourir voracement toutes ses parcelles de peau visible, et lui attraper les fesses à travers sa robe. Stanley ne voulut pas être en reste et le serra contre lui, pressant leurs deux corps l’un contre l’autre. Malgré les épaisseurs de tissu des jupes, il sentait l’érection d’Étienne, chaude et désespérément dure contre sa cuisse.
Il se demanda vaguement s’il ne fallait pas s’arrêter, mais curieusement, la crainte qu’il avait ressentie la dernière fois à l’idée d’aller plus loin ne vint pas. Entre les caresses brûlantes de son amant, la tenue scandaleuse dans laquelle il se trouvait et le lit qui semblait leur tendre les bras, il n’avait qu’une envie : se jeter sur le matelas et laisser Étienne faire ce que bon lui semblerait de lui. Ils se séparèrent en haletant, pour reprendre leur souffle.
- Tu… Tu es incroyable, murmura Étienne en le dévorant des yeux. Jamais je n’ai eu sous les yeux de tableau plus luxurieux, décadent… Et magnifique, fit-il en lui baisant les mains ardemment.
Stanley se sentit rougir sous les compliments. Il attrapa Étienne par le collet pour l’embrasser à nouveau.
Les baisers reprirent, avec toujours plus de passion. Stanley finit par se dégager du corsage de la robe et son torse nu fut dévoilé à la lueur des bougies. Étienne n’y tint plus et avec une force insoupçonnée, empoigna les cuisses de Stanley, le souleva de terre et le guida vers le lit. Stanley tomba et rebondit légèrement sur l’épais matelas, à moitié débraillé, la robe de la comtesse entortillée autour de la taille. Il se redressa et défit la cravate rouge, déboutonna le gilet, puis la chemise d’Étienne, d’une traction sur son ruban, lui laissa les cheveux libres. Il ôta sans cérémonie les vêtements qui couvraient le haut du corps d’Étienne avant de les jeter dans la pièce, et celui-ci grimpa sur le lit, pour s’étendre sur son amant. Stanley accueillit avec joie le poids d’Étienne sur lui ; leurs bustes mis à nu, leurs baisers devenaient de plus en plus empressés, plus urgents. Leurs bassins frottaient l’un contre l’autre, avec de moins en moins de retenue. Étienne luttait contre l’envie de trousser la robe pour culbuter Stanley comme une dame… Stanley finit par interrompre leur étreinte.
- Étienne… Une pause ! Une petite pause.
Étienne obtempéra immédiatement, rouge de confusion et d’excitation. Il s’étendit sur le côté.
- Tout va bien ?
- Oh, oui ! Juste….
Stanley se redressa et retira la robe, qui au bout de quelques efforts et d’un luxe de précautions pour ne pas ôter les précieuses épingles, atterrit en flaque tourmentée à ses pieds.
- Je… Au train où vont les choses, je ne voulais pas la salir, avoua-t-il en rougissant. Il prit un instant pour ramasser la robe et la déposer sur le dos d’une chaise pour qu’elle ne se froisse pas.
Il ne portait plus que sa culotte, et se sentit un peu vulnérable. Étienne lui sourit, lui prit la main pour l’engager à se rallonger, et reprit leurs caresses, quoique de manière moins empressée. Il laissa à Stanley le soin de reprendre les rênes. Le jeune homme fut reconnaissant de cette attention et son excitation ne tarda pas à reprendre, aussi ardente que tout à l’heure. Il glissa une main entre eux deux pour déboutonner le vêtement qui lui restait, quand Étienne l’interrompit.
- Tu en es sûr ?
Stanley hocha la tête.
- Je… Je ne veux pas que tu le regrettes ensuite, fit Étienne, ou que tu cèdes pour me faire plaisir… Je peux att…
- J’ai envie de faire l’amour avec toi, Étienne, dit Stanley.
Ces mots avaient été prononcés à voix basse, mais ils le furent si distinctement qu’Étienne fut certain que le village entier avait entendu, malgré les volets fermés et le fait qu’il n’y ait âme qui vive dehors à cette heure. Étienne était encore sonné et vit comme dans un rêve Stanley qui se débarrassait de son dernier vêtement, pour se retrouver dans le plus simple appareil devant lui.
Quelle beauté ! Songea-t-il en le voyant enfin nu. Il n’aurait pas pu imaginer le dieu de l’amour sous une autre forme que celle sous ses yeux. Ou du moins, depuis quelque temps. Gaston n’était donc pas le seul à avoir ces abdominaux bien dessinés, ces pectoraux bien ronds, ces cuisses élancées. Stanley s’approcha de lui et tira la ceinture de sa culotte.
- Je t’enlève ça ?
Étienne hocha la tête et se laissa faire docilement. Il sentit une vague de gêne le traverser en exhibant ses bourrelets, mais fut rapidement rassuré en voyant Stanley le reluquer de haut en bas, marmonner « perfection » avant de se jeter sur lui. Le jeune homme entreprit d’embrasser le moindre pouce carré de son corps, du front aux orteils, avec une fièvre qui remplit Étienne de confusion et de fierté mêlées. Lorsque Stanley estima avoir suffisamment exploré le corps de son amant, il remonta pour se retrouver face à lui. Étienne était sur un petit nuage. Il sourit à Stanley avant d’inverser leurs positions et de s’étendre sur lui. Les longues jambes du jeune homme encadrèrent son bassin massif et il ne put retenir une exclamation extasiée en sentant leurs deux membres pressés l’un contre l’autre.
Il embrassa passionnément Stanley et se délecta de chacun de ses soupirs, gémissements, petits cris. Au bout de quelques instants, Le jeune homme haleta, à bout.
- Étienne, je t’en prie… Je t’en prie…
C’était de plus en plus difficile de garder la tête froide avec des mots pareils, dits sur un ton pareil… Par un homme pareil. Il y avait bien quelques solutions pour contenter Stanley et calmer un peu ce feu qui semblait le ronger toujours davantage…
- Que veux-tu ? Dis-moi ce que tu veux, mon amour… Tout ce que tu voudras !
Stanley tenta de reprendre un semblant de calme.
- Je ne sais même pas ce que je veux… Je brûle ! Touche-moi, caresse-moi… J’ai besoin de toi…
Étienne réfléchit. Il lui semblait que Stanley serait peut-être rebuté par quelque chose d’invasif. Il décida autre chose.
Sa main glissa jusqu’au sexe du jeune homme et Étienne commença à le caresser. Stanley poussa un long gémissement plaintif en renversant la tête en arrière, tandis que son bassin se mettait à remuer. Étienne continua quelques instants ainsi, puis tenta autre chose car ce n’était manifestement pas suffisant. Stanley avait les yeux clos, les sourcils légèrement froncés, la bouche entrouverte.
- Stanley, murmura Étienne à l’oreille du jeune homme, est-ce que tu veux que j’essaye, avec la bouche ?…
Pour toute réponse, Stanley lui appuya la tête vers le bas. Étienne retint un rire, se glissa le long du corps du jeune homme et d’une caresse, demanda à Stanley d’ouvrir les jambes. Le jeune homme s’exécuta, et poussa un cri de surprise et de plaisir mêlés en sentant une langue chaude et humide tracer une ligne de la base au bout de son pénis. Il était dans un tel état qu’il ne laissa pas à Étienne le loisir de continuer bien longtemps.
- Étienne… Oh !! Oh mon dieu, oui… Oui !… Encore, ah ! Ah !!
Étienne sentit les doigts de Stanley se crisper dans ses cheveux avec une force d’étau et plusieurs jets de sperme remplir sa bouche, tandis que ses oreilles résonnaient des gémissements de plaisir du jeune homme. Stanley gémit encore, haleta, finit par se détendre au bout de plusieurs secondes. Il se décida enfin à lâcher les cheveux d’Étienne, qui remonta jusqu’à Stanley. Celui-ci ouvrit les yeux, le prit dans ses bras et l’embrassa voracement. Étienne craignit un instant que le fait de lui avoir fait cette caresse l’ait dégoûté, mais Stanley n’en montrait aucun signe.
Lorsqu’ils se séparèrent, Stanley avait l’air plus détendu. Il regardait Étienne avec un sourire paresseux et satisfait.
- Et si on s’occupait de toi, maintenant ?
Étienne, à ces mots, sentit son érection se rappeler douloureusement à son souvenir. Il sourit à Stanley.
- Que proposes-tu ?
- Tu m’as demandé ce que je voulais quand j’étais le plus excité… Ce n’est que juste que ce soit toi qui décides. Je ferai ce que tu veux, murmura Stanley, d’une voix basse et grave qu’Étienne ne lui connaissait pas.
Il réfléchit, autant que lui permettait son état. Il y avait bien une chose dont il avait envie, mais il craignait que Stanley ne soit pas prêt… Puis il songea que si cela ne lui plaisait pas, il avait assez confiance en lui pour le lui dire. Il se lança.
- Mon cœur, il y a bien une chose que je voudrais faire avec toi…
Tout en disant cela, Étienne montra du doigt une jarre de pommade sur sa table de nuit. Stanley rougit.
- Oh… Oh ! Tu, heu… Tu voudrais… Me… Me pénétrer ?
Étienne dissipa ses craintes d’un baiser léger.
- Oh, non, mon ange. La pommade, c’est pour moi. Je voudrais que tu me pénètres.
Il sentit contre sa cuisse l’érection de Stanley durcir à nouveau, quasiment à vue d’œil.
- Je… Je ne demande qu’à te plaire, mon cœur, balbutia-t-il.
- Attention, Stanley, je ne te forcerai à rien, tu le sais. En as-tu envie ?
- Oh, oui ! Infiniment ! Seulement… Je n’ai jamais fait ça. Et si je te blessais ?
- Tu vas me laisser faire, j’ai l’habitude, je m’occupe de tout.
- Je suis à toi, murmura Stanley, avec un regard si sincère qu’Étienne en fut ému.
Ils s’embrassèrent et se caressèrent pendant quelques minutes, afin que l’érection de Stanley soit à nouveau complète, puis Étienne ne perdit pas de temps : le temps d’attraper la jarre, d’enduire le pénis de Stanley, puis de se positionner au-dessus du jeune homme étendu, Étienne était à cheval sur Stanley, qui n’osait bouger. Des sillons de sueur lui coulaient des tempes, il tremblait presque à force de se maîtriser. Il hoqueta de surprise lorsque son pénis toucha les fesses d’Étienne.
- La pénétration peut faire mal si on ne se prépare pas assez, dit-il. Ne bouge que dès que je te le dirai. Tu feras ça pour moi ?
Stanley hocha la tête. Étienne se positionna et commença à accueillir le sexe de Stanley en lui, millimètre par millimètre.
Stanley agrippa les cuisses d’Étienne en fermant les yeux. Il n’avait pas le droit de bouger, mais il avait encore celui de faire du bruit… Il ne put s’empêcher de pousser un long gémissement qui se mua en litanie de mots sans suite, tandis qu’il était crucifié par les sensations les plus exquises qu’il ait jamais expérimentées. Il lui sembla qu’Étienne avait mis des heures à finir enfin par le faire entrer en lui dans sa totalité. Bravement, Stanley ne remuait toujours pas.
Étienne, le visage un peu contracté par la douleur, se concentrait sur ses sensations, se forçait à accepter le membre imposant enfoncé en lui.
Lorsqu’il rouvrit les yeux, il vit Stanley, couvert de sueur, serrant les dents pour ne pas bouger, lui parcourant les cuisses du bout des doigts. Attendant son signal.
Étienne se pencha jusqu’à s’allonger sur son torse.
- Embrasse-moi.
Stanley ne se fit pas prier. La tendresse de leurs baisers aida à faire passer les dernières sensations d’inconfort dues à l’étirement. Étienne se sentait prêt. Il ondula des hanches avec précautions, fit un premier aller-retour. La plainte inarticulée que poussa Stanley résonna dans la pièce et contre les lèvres de son amant.
- Stanley ?
Le jeune homme avait les yeux clos. Il s’humidifia les lèvres, chercha ses mots.
- C’est… C’est donc ça, la sodomie ? C’est inimaginable… Mais comment tu arrives à faire autre chose de tes journées ?
Étienne se mit à rire.
- Oh, si je pouvais ne faire que ça de mes journées, ce serait avec plaisir, tant que ce serait avec toi !
Stanley rit aussi, puis Étienne commença à bouger les hanches, réduisant aussitôt Stanley à un silence tout relatif. Les deux hommes entamèrent un rythme lent, pendant lesquels ils s’embrassaient langoureusement. Stanley, qui avait enfin eu l’autorisation de bouger, remuait son bassin à la même allure que celle de son amant.
Stanley caressait toute la peau accessible d’Étienne, de ses larges cuisses d’un blanc crémeux à son torse, en se délectant des poignées d’amour qu’il avait sur les hanches, de la douceur de ses cheveux, de la peau satinée de son dos.
- Tu es si beau… Ta peau est tellement douce… J’adore tes cuisses autour de moi !
Étienne sourit à ces compliments que Stanley articulait entre deux coups de reins.
- Tu aimes ? Ça te plaît ?
- Si ça me plaît ? Je suis au paradis, Étienne…
- Et moi donc, répondit Étienne en l’embrassant.
- Étienne…
- Mmh ?
L’interpellé se redressa un peu. Stanley lui caressa le visage, l’air sérieux.
- Je t’aime. Je t’aime si fort.
- Oh, Stanley…
- Je suis en train de passer les trois meilleures heures de ma vie tout entière. Depuis l’instant où tu m’as dit que je ne te dérangeais pas quand je suis entré. Tu me fais toucher le ciel du doigt, Étienne. Seigneur, j’ai cru que j’allais jouir tout de suite quand tu m’as inséré en toi, et plus ça monte et plus je me demande si je vais y survivre. Mais ce serait une mort qui me conviendrait tout à fait !
Ils eurent un bref éclat de rire, vite réprimé. Étienne se sentit le besoin irrépressible de rendre cet homme le plus heureux possible, dans la mesure de ses moyens. Cet homme qui lui donnait tant. Est-ce qu’un jour, cela deviendrait une habitude ? L’accueillir à la fin de sa journée de travail, passer la veillée paisiblement devant le feu, puis exprimer leur amour de façon plus physique, au lit, comme la plupart des couples du village ?
Étienne encadra le visage de Stanley de ses mains. Il ne pouvait se targuer de le connaître parfaitement, mais en cet instant, il en était sûr. S’il fallait lutter pour obtenir cette paix, l’homme en face de lui en valait la peine. Mille et mille fois.
- Moi aussi je t’aime.
Stanley écarquilla les yeux, haleta, empoigna les bras d’Étienne. Il luttait pour reprendre son calme. Puis ses mains glissèrent jusqu’aux cuisses d’Étienne qu’il attrapa, tout en accélérant le rythme.
Ses réflexions et ses émotions avaient presque distrait Étienne de ce qu’ils faisaient, mais l’ardeur nouvelle de Stanley le lui remit vite en mémoire. Il ressentit avec une acuité exquise le sexe allant et venant en lui et prenant de la vitesse, qu’il accompagna avec enthousiasme. Stanley ne l’avait pas quitté des yeux, et Étienne ne pouvait détacher son regard de son amant. Étienne remua les hanches et poussa un cri de surprise extasiée lorsque sa prostate fut directement stimulée. Encouragé, Stanley continua ses coups de reins dans le même angle, jusqu’à ce qu’Étienne soit réduit à s’exprimer en syllabes décousues.
Le plaisir montait toujours davantage et Stanley sentit que sa résistance allait bientôt l’abandonner. Il posa la main d’Étienne sur son propre sexe.
- Je… Je ne vais pas tenir beaucoup plus…
Étienne comprit. Il était déjà plus qu’excité, rejoindre Stanley ne serait pas long, vu l’état où il était.
Il modula ses mouvements du poignet jusqu’à voir Stanley se tendre de plus en plus, ses mains se crisper sur les hanches d’Étienne.
- Je.. Je vais… Oh… Oui ! Oui ! Oui !! Oui !!! Étienne !
Le magnifique corps se raidit, se cambra, et les yeux clos, Stanley jouit en criant. Étienne le rejoignit peu après, l’ultime coup de reins de Stanley l’ayant enfoncé en lui plus profondément encore. Il sentit le jeune homme se répandre en lui et cela fut suffisant pour le faire basculer à son tour, souillant le torse musclé au-dessous de lui. Il cria lui aussi, et ne se soucia pas du volume de ses vocalises.
L’orgasme avait été si intense pour Stanley qu’Étienne craignit l’espace d’un instant qu’il ait perdu connaissance, mais celui-ci ne tarda pas à ouvrir les yeux, une expression d’extase totale sur ses traits détendus. Il attira Étienne à lui et l’étreignit tendrement.
- Mon amour…
Étienne lui rendit son étreinte. Ils étaient encore imbriqués l’un dans l’autre. Étienne ne rompit le contact que pour laisser glisser de lui le sexe assoupli, arrachant à Stanley un gémissement. Puis ils s’enlacèrent à nouveau, l’un cherchant la bouche de l’autre. Ils étaient épuisés, leur peau était toute collante et ils empestaient le fauve, mais rien n’avait d’importance pour eux en ce moment-là. Eux seuls au monde.
Ils restèrent un moment enlacés, puis Étienne fit mine de se dégager. 
- Attends ! 
- Oui ? 
Stanley resserra son étreinte sur Étienne. 
- Je... Je sais qu’il est très tard, qu'il faudrait que je m'en aille, dit-il. Que ce serait plus raisonnable. Mais, laisse-moi encore un peu de temps. Je voudrais croire encore un moment... Que nous n'avons rien à craindre. Que nous sommes dans notre lit, après avoir passé une nuit comme n'importe quel couple du village. Que je n'aurai pas besoin de faire attention à n'être vu de personne quand je repartirai. Laisse-moi juste encore un peu de temps, murmura Stanley. 
Étienne était fort attendri. Il redoubla de caresses pour son jeune amant. L'espace d'un instant, il pensa même qu'ils allaient recommencer. 
- Si seulement je pouvais te donner tout cela, mon cœur... Vivre avec toi dans la même maison, te voir tout le temps, vivre chaque nuit comme celle-ci... Tu le mérites tellement. Tu es une des meilleures personnes que je connaisse. Tu sais, je crains toujours que tu finisses par te lasser de ces précautions à prendre pour nous voir. Qu'ai-je de si exceptionnel pour te mériter ? 
Stanley l'embrassa avec chaleur. 
- Je t'aime, c'est une raison parfaite pour moi. 
Étienne sourit, caressa le beau visage et lui rendit son baiser. 
- Je t'aime aussi. 
Ils s'enlacèrent à nouveau. S'endormirent. 
OoO
2 notes · View notes
lily-ly19 · 5 years
Text
Le jour ou tout à commencé . Le lien d’un enfant à sa mère, partie 1.
Au commencement il y avait une mère et un nourrisson, deux êtres liés et si étrangers, ils vont rentrer de la maternité, ils vont être seuls l’un avec l’autre, l’un pour l’autre, l’un contre l’autre.
On est en 1987, fin juin, d’après mes recherches la météo n’était pas très estivale, ma mère à tout juste 25 ans et elle rentre à la maison avec son bébé, sa fille qu’elle a fait toute seule.
C’est un choix, son amant est un homme marié, 20 ans plus vieux qu’elle, ami très proche de son père.
Elle voulait un bébé mais pas l’homme qui allait avec et dans ces années la c’est un peu à la mode d’être une maman célibataire.
Maman s’occupera de moi du mieux qu’elle le peut, mais selon notre entourage de l’époque, parfois maman à du mal avec mes cris et mes pleurs, parfois maman me crie dessus et me secoue pour que je cesse de lui taper sur le système.
La nuit je dors avec elle, ça lui évite de se lever pour me rendre ma tutu lorsque je la perds, cette habitude reste d’actualité même quand maman reçoit ses petits amis d’un soir.
Mais maman fait de son mieux, elle m’aime lorsque rien ne l’énerve.
Moi je grandis, à travers son amour et sa haine je tisse une petite place, parfois j’ai peur et parfois je suis en sécurité dans ses bras.
J’ai 2 ans et demi et je rentre à l’école maternelle, je n’y vais pas très souvent, maman n’aime pas se lever le matin et m’y conduire, ce n’est pas obligatoire de toute façon. En plus j’aime bien rester avec maman, je n’ai pas beaucoup d’amis à l’école, je n’aime pas l’école. Souvent nous allons chez mes tatas à la place, j’aime bien y aller, y a mes cousins et cousines, on joue, on s’amuse bien. Puis ma tata Linda elle est gentille, elle me parle bien, elle ne me crie jamais, elle est douce et elle me défend toujours quand maman me gronde. J’adore aller chez elle, j’aimerai avoir une maman comme elle.
Parfois quand maman s’énerve fort, qu’elle crie et qu’elle me tape, dans ma tête je pense très fort à ma tata et sa douceur, puis parfois je pleures parce-que c’est injuste et je me dis que plus tard quand je serai maman, je ne ferai jamais ça à mes enfants, non, moi je serai une maman comme tata Linda.
Je grandis, je suis une grande fille, maman me l’a dit, elle dit aussi que les filles doivent aider leurs mamans, d’ailleurs elle se réjouit que j’aille 18 ans et qu’elle puisse me demander de faire plus de choses. Comme je suis une grande fille, maman dit qu’elle peut me faire confiance et que je peux rester toute seule à la maison quand elle sort le soir. J’ai un peu peur quand elle fait ça, mais je suis grande maintenant je ne dois plus avoir peur.
J’ai 5 ans et maman à un vrai amoureux, Didi, il est gentil, il ne me gronde pas et on regarde les dessins animés ensemble.
Mais la nuit je dois retourner dormir dans mon lit parce qu’il dort chez nous, je n’aime pas ça, je proteste mais maman dit que c’est comme ça normalement, les enfants dorment dans leurs lits.
Un jour maman nous dit qu’elle à un bébé dans le ventre, que je vais avoir un petit frère. Je ne sais pas trop ce que ça veut dire mais maman est contente alors moi aussi. Didi lui caresse souvent le ventre, il dit qu’on est une famille.J’aime bien ce mot, j’aime bien avoir un nouveau papa.
Maman travaille alors je dois souvent aller chez mon grand-père, j’aime bien y aller parce que je décide de tout, je suis la chef! Papy m’offre tout ce que je lui demande, je ne suis pas obligé de finir mon assiette pour avoir un dessert et je peux regarder la télé autant que je le veux ... mais parfois papy veut qu’on fasse des câlins dans le lit, je n’aime pas quand il veut faire ses câlins la, mais je n’ose pas le lui dire, il est si gentil avec moi, il gronde même maman lorsque elle se fâche ou qu’elle me tape. Alors je le laisse me caresser partout parce que c’est comme ça qu’on aime pour du vrai, c’est lui qui me l’a dit. Il me fait des bisous sur la bouche, il met sa langue dans ma bouche, il me touche partout, il va dans ma culotte et me caresse longtemps puis il me fait aussi des bisous avec sa langue dans ma culotte. Dans ma tête je ne veux pas penser à ce qu’il se passe, je sais au fond de moi que c’est pas bien d’aimer comme ça, mais j’ai peur de lui dire ou de le dire à maman, j’ai peur qu’on me gronde, alors je ne dis rien, j’attends que ça soit fini, qu’il me laisse retourner jouer avec mes poupées ou regarder un beau dessin animé, la belle au bois dormant, c’est mon préféré celui la. Maman viendra me chercher après son travail et je rentrerai dans ma famille.
Maman à un gros ventre et elle est toujours fatiguée après son travail, elle a besoin de se reposer alors c’est Didi qui me garde. On s’amuse vraiment bien, on regarde Dragon Ball, c’est un nouveau dessin animé mais maman refuse que je le vois parce que le petit garçon regarde sous la jupe de la petite fille, elle dit que c’est honteux de montrer ça aux enfants. Mais quand elle dort on fait un pacte avec Didi et on le regarde quand même.
Un jour maman me dit que Didi est partit, qu’il aime une autre madame de son travail et qu’il est partit avec elle, qu’il ne reviendra plus jamais près de nous. C’est vraiment trop nul, je l’aimais bien moi Didi, j’ai plus de papa, on a plus de famille et le ventre de maman est vraiment très gros.
Maman s’est fait de nouveaux amis, pleins d’amis, des garçons, ils viennent souvent à la maison, ils s’assoient dans le fauteuil, et ils parlent fort, ils crient, ils rient,ils parlent une langue que je ne comprends pas. Parfois ils attendent la nuit pour manger et quand ils sont à la maison je peux pas manger devant eux, je dois aller me cacher dans la cuisine. 
Ils emmènent pleins de choses dans la chambre vide de l’appartement, pleins de grosses caisses puis ils ferment la porte à cléf.
Un jour la police est venue chez nous et nous à emmené dans leur camionnette jusqu’à leurs bureaux. On est resté la très longtemps puis tata Paula est venue me chercher et maman est restée la bas, je ne comprends pas pourquoi maman reste la, pourquoi je dois aller chez ma tata, j’ai très peur. Heureusement après un dodo je peux rentrer à la maison près de maman et son gros ventre.
Très peu de temps après, je viens d’avoir 6 ans, mon petit frère est né, il est à l'hôpital avec maman depuis plusieurs jours et moi je dors, encore, chez ma tata Paula, elle n’est pas aussi gentille que tata Linda, en plus y a mon tonton Eric qui me fait très peur avec sa grosse voix, mais j’aime bien jouer avec mes cousines.
Chez elle on doit l’aider parce qu’elle a beaucoup de travail, on doit peler les pommes de terres, mettre la table et nettoyer la cuisine après avoir mangé.
J’aime pas faire ça mais on ne doit pas se plaindre, quand elles étaient petites c’était bien pire, tata et maman disent toujours qu’on doit dire merci de ne pas vivre ce qu’elles ont vécu.
Le mardi on met nos beaux vêtements et on va à la salle, on va écouter le monsieur qui parle  longtemps, très longtemps, et on doit bien rester assis sans faire de bruits sinon en rentrant à la maison ça va barder, ils nous tapent les fesses avec des règles en bois et ça fait très mal, maman aussi me le fait je n’aime pas ça, ça pique et je pleures. J’aime pas m’endormir triste.
Je pense beaucoup à Maman et je me demande quand est ce que je la verrai, c’est long, c’est quoi un accouchement, pourquoi faut il aller à l’hôpital pour avoir un bébé, c’est quoi un petit frère? 
Mon petit frère s’appel Victor et on peut enfin rentrer à la maison, maman à très mal au dos, elle est très fatiguée, elle dort beaucoup avec le bébé. Alors moi je joue avec mes poupées sans faire trop de bruits pour ne pas la réveiller, parfois je vais chez mon grand-père, parfois je dois aller dormir même si dehors il fait clair. J’aime pas la sieste, c’est pour les bébés! D’ailleurs les bébés c’est nul, ça crie tout le temps et ça énerve maman qui me crie dessus même si je n’ai rien fait, c’est pas juste, j’aime pas les bébés! 
Maman voit toujours ses amis, ils aiment bien courir après mon chat dans tout l’appartement, je n’aime pas ça, je vois bien que mon chat à très peur et eux ils rient, je les déteste. Je sais qu’ils vont le jeter par la fenêtre du balcon, je les ai entendu le dire. Pourquoi maman les laisse faire.
Le soir quand ils partent ça me fait plaisir, il fait calme et maman s’occupe de moi. Mais parfois un ou l’autre reste et je dois aller me coucher plutôt. Je sais ce qu’ils font, ils s’aiment comme papy m’aime. Parfois je me lève en cachette pour regarder ce qu’ils font et d’autres fois ils viennent dans le lit de maman à côté de moi, je fais toujours semblant de dormir mais j’entends leurs respirations et je sent le lit qui bouge, ça me dégoute, j’ai envie de hurler ARRETER, mais je sais que si je fais ça maman va me frapper fort, alors je ne bouge pas et j’attends que ça soit fini pour m’endormir.
Bientôt je vais retourner à l’école, cette fois maman m’a acheté une grande mallette, un plumier, des crayons et pleins d’autres choses, je vais en primaire mais je ne sais pas ce que ça veut dire, j’aime bien toutes ces belles choses que maman m’a acheté, je me réjouis de les utiliser.
Maman n’aime toujours pas se lever et me conduire à l’école alors très souvent je reste avec elle et Victor, de toute façon je m’ennuie à l’école et les autres enfants se moquent toujours de moi, je n’aime pas y aller, je préfères rester à la maison.
La maîtresse est méchante, elle crie fort et elle m’assied toujours au fond de la classe et en plus c’est trop facile ses leçons. 
Je fais mes devoirs toute seule à la maison, maman est trop fatiguée elle doit s’occuper de la maison et de Victor toute la journée, mais tous les soirs elle regarde mes cahiers et mon travail de la journée, elle vérifie si ma mallette est bien rangée et propre sinon elle sort tout et elle déchire tout, après je dois tout recopier et ça me rend triste quand elle fait ça, j’ai beaucoup travaillé à l’école et je dois tout recommencer, c’est pas juste ! je pleures mais je fais ce qu’elle à dit, je recopie tout, chaque soir de la semaine, y avait beaucoup de travail dans les cahiers qu’elle à déchiré. 
Mon chat n’est plus la, je viens de rentrer de l’école, d’habitude il m’attend devant la porte et on s’assied dans le fauteuil pour faire des câlins, il ronronne et il tète mon pull.  Aujourd’hui il n’est pas la, je le cherche, je l’appelles, mais il n’arrive pas. Je sent quelque chose en moi se briser, je sais que quelque chose ne va pas. Je demande à maman, elle me dit que ses amis l’ont lancé par la fenêtre, que je ne dois pas m’inquiéter parce qu’un chat retombe toujours sur ses pattes et qu’un voisin à du le reprendre chez lui.
Mon coeur s’inonde de larmes et de tristesse, je cours voir par la fenêtre, je ne le vois pas, on est qu’au deuxième étage peut être que maman a raison, il a du retomber sur ses pattes et partir sinon je verrais une tache blanche en dessous. Je pleures, je demande à maman pour aller le chercher dehors, mais maman me dit qu’elle n’a plus envie d’avoir de chat qu’on va le laisser en liberté c’est mieux pour lui, à la place on prendra un chien.  Je ne veux pas de chien moi, je veux mon chat, il est partit, je ne le verrais plus jamais, c’est pas juste...
Maman dit qu’elle m’aime de tout son coeur, qu’elle fait tout ça pour mon bien, pour que je deviennes une adulte responsable. Moi aussi je l’aime de tout mon coeur, je voudrais être plus gentille pour moins l’énervée, pour qu’elle soit plus heureuse, mais je n’y arrive pas, je fais toujours une bêtise qui l’oblige à se fâcher sur moi, je me déteste, je suis vraiment nul. Je le sais et maman me l’a déjà dit aussi. Parfois j’ai envie de mourir, je serres très fort mon coussin et je pleures dedans, je n’en peux plus, je voudrais que quelqu’un me sauve, souvent je me demande pourquoi j’ai pas un grand frère qui me protège, pourquoi les grandes personnes qui voient comment maman me traite ne lui disent pas que c’est pas bien ... je suis toute seule et c’est pas juste. Mais un jour je serai grande et un jour ce sera fini ... et jamais je ne ferai ça à mes enfants, jamais je n’aurais d’enfants c’est plus sûr et de toute façon je serai morte avant. 
Fin de la 1 ère partie, 0 - 6 ans ... la suite très bientôt,
Amicalement,
Lily. 
1 note · View note
onyx-noire · 5 years
Text
La gemme noire ~[1/?]
Lorsque l’on s’aventure autour de beach city, voir des créatures inorganiques et surhumaines devient un élément du quotidien. Se faire servir sa pâtisserie par un capitaine intergalactique, adolescent et rose de la tête aux pieds n’est pas plus incroyable que de voir son chien ramener le journal. 
Au centre de cet invraisemblable tableau se trouve Steven Quartz Universe, 16 ans et sans aucun doutes la personne la personne la plus connue de l’univers. Il faut dire qu’il y a deux ans et demi à peine, ce concentré de bienveillance avait mis fin à la tyrannie des gemmes avec les Crystal Gems. Sacrée exploit, mais non sans conséquences.
Les actes passés de sa mère, Pink Diamond aka Rose Quartz, l’une des quatre matriarches de l’empire des gemmes “morte” pour lui donner naissance, n’a pas toujours été l’aimante petite amie d’un prometteur et rêveur guitariste, ni même la cheffe d’une rébellion entière, la route fut longue et les démons cacher aux bords de ce chemin attendent le jeune Universe au tournant. Mais, avez-vous déjà penser à ce que Rose Quartz avait crée ? Sans même en avoir conscience, elle avait inspiré une ère entière de rébellion parmi les gemmes, bien au-delà de la voie lactée, Tout comme Steven avait crée une ère de paix et ouvert les portes d’un havre de vie à toutes gemmes voulant l’habiter. Un beau matin, probablement un mardi, à moins que cela soit une tardive soirée, le ciel était bien trop nuageux pour faire la différence, Steven est pris d’une irrationnelle envie de se faire un casse-croûte. Son frigo se trouvant dans le salon, il en profite pour regarde le ciel orageux. Les cieux n’avaient pas été aussi capricieux depuis la découverte de l’existence du cluster, une arme biologique consciente logée au centre de la terre.
- Quel mauvais temps, je ferais mieux de rester à la maison aujourd’hui et de garder Lion à l’intérieur. 
Il s’apprêtait à croquer à pleine dents son sandwich tant mérité - pas tellement, mais l’univers lui doit bien un sandwich de temps à autre - lorsque le bruit caractéristique des portes du temple se fit entendre, puis une voix bruyante et assurée interpella notre hybride pacifiste.
- Yo stev-o ! Tu es en train de dévorer une montagne pour faire autant de bruit ? Et tu n’invites même pas ta gemme préférée pour partager ?!
Un ricanement s’ensuit alors que l’adolescent, prit sur le fait, a déjà laissé un bon trou dans son repas fortuit. La bouche pleine, sa réponse s’apparente à un “chais po moua chai loage”, ou pour amethyst cela ressemble plus à une pluie de postillons et de bout de pain qu’à une vraie phrase. - Wowowo je veux pas manger tes miettes mec !
Un “glups” et un bref “désolé” plus tard, le mi-humain reprit sa phrase, bien plus compréhensible pour le coup. - Ce n’est pas moi c’est l’orage.
- Je sais je sais ste-man, même moi je ne fais pas autant de bruit. J’ai l’impression qu’il n’a pas plu ainsi depuis une éternité.
Approuvant d’un simple hochement de tête, l’adolescent aux cheveux bouclés détourna son regard de la fenêtre pour jeter un œil à la gemme qu’il considérait comme sa sœur, puis après avoir avalé une seconde bouché de son casse-dalle nocturne ou matinal poursuit :
- C’est dommage on va devoir resté à la maison, personne ne peut sortir de ce temps sans attraper un rhume ou pire.
Quelques pas se font entendre, ceux de la gemme violette semblant se diriger vers la fenêtre avant de plisser les yeux, tournant brusquement la tête, ses cheveux blancs volant en sens inverse.
- Personne sauf ce type.
Le nombre de visiteur que steven reçoit au temple est assez limité par ce temps. Si une gemme voulait lui rendre visite, elle empruntait le portail situé à l’arrière du salon, entre la porte des chambres et la porte d’entrée, plus proche de la première que de la seconde. De ce déluge, un humain avisé n’attendrait pas dehors et courrait toquer pour s’abriter. Ronaldo ? Nah, aussi étrange peut-il être, il a cessé d’harceler de message divers mais surtout insupportable steven depuis que ce dernier l’a aidé à récupérer sa dulcinée. 
C’était simple, personne dans le large spectre de connaissance de l’hybride pouvait ou voudrait attendre sous les torrents de pluie ainsi, et pourtant cette masse noire presque indistinguable attendait là. Qu’est-ce qu’elle faisait, difficile à dire, mais après un moment à regarder la maison - difficile de dire où précisément - elle repartit. Peut-être un touriste très étrange ou bien une gemme, toujours est-il que cela donne froid dans le dos, pourtant Steven est loin d’être une poule mouillée.
- C’était qui ce mec, tu le connais ?
- Je ne penses pas, une nouvelle gemme ? J’aimerais bien savoir ce qu’il voulait.
- Lorsque la pluie se sera calmé, on partira à sa recherche, une nouvelle tête cela doit forcément attiré l’attention.
- Peut-être que c’était une gemme qui faisait du tourisme ! On devrait pas s’inquiéter pour si peu.
- Steven c’était peut-être Jasper, ou quelqu’un de pire, il faut qu’on sache au moins si on est en sécurité. 
- Tu as raison Améthyst ... Cela m’a coupé l’envie de manger mon casse-croûte.
- Je peux l’avoir alors ?
1 note · View note
henrycapetthings · 6 years
Text
Death in Béwé,
Le 13 aout 2018, 08h24, Henry écrit:
‘’ Bonjour à vous tous, un grand merci d’être là pour rendre cet hommage à mon père. 
Lorsque nous préparions cette cérémonie, nous avons demandé à notre mère d’écrire un petit mot. Le voici:
''Cher Alfred, J’avais encore tellement de choses à te dire''
Sa douleur est immense, elle qui a partagé sa vie pendant presque 60 ans, mais je gage que beaucoup d’autres personnes  dans cette assemblée ou ailleurs. Je pense au plus âgés qui ont du mal à se déplacer, ou ceux qui se dorent la pilule en cette période estivale. Je gage donc que beaucoup de personne avaient encore tellement de choses à lui dire ou à lui raconter. 
Voici comment va se dérouler la cérémonie: 
En sortant de l’église nous allons nous diriger  vers le cimetière de Sainte- Anne, ici à Waterloo et ensuite nous vous invitons cordialement à venir prendre une collation à la maison familiale, place Crapouillet,  numéro 48. Je propose que l’on se suivre en voiture. 
Notre mère ne nous suivra pas au cimetière donc ceux qui veulent ou pour qui il est difficile de nous suivre au cimetière sont invités à la suivre et à l’accompagner à la maison tout de suite après cette cérémonie. 
Encore une fois merci à vous tous d’être ici pour ce qui n’est pas tout à fait un dernier adieu à mon père parce que nous y penserons encore souvent’’.
 Hello Pamela, enfin me revoilà. Ci-dessus le texte de démarrage de l’enterrement que je devrais lire. J’en profite pour le soumettre à ton jugement précieux. Ce sera ma seule contribution orale. Je n’ai rien d’autre à dire. Je n'ai pas non plus ''tellement de choses à lui dire'' Ça fait longtemps que j’ai abandonné l’idée de lui faire passer un message mais je suis bon joueur.
Reprenons les choses dans l’ordre chronologique.
Jeudi, je suis passé visiter mon père à l’hôpital de Braine l’Alleud. Je savais que ça n’allait pas fort mais c’était choquant de le voir dans cet état. Il hoquetait, avait comme des convulsions et il regardait dans le vague. Pas l’impression d’avoir le contact, ces yeux normalement foncés étaient devenus clairs, gris clair et semblaient ne pas me voir. Je ne suis pas resté longtemps j’ai un peu parlé avec une infirmière qui semblait très gênée. Elle m’a dit que le docteur avait eu un long entretien sur la situation avec mon frère. Après je suis passé chez ma mère.
En arrivant, j’ai été surpris de voir mon cousin et son fils  me présenter leurs sincères condoléances. A ce même moment Tanguy était au téléphone avec Clara pour lui annoncer la triste nouvelle. Comme moi elle ne comprenait rien parce qu’elle venait de m’avoir en ligne et le savait au bout de sa life mais encore en vie.
‘’Mais je viens de le voir, il est en piteux état mais il vit toujours’’ ai-je rétorqué à l’assemblée. On s’est regardés gênés puis on a compris que ma mère avait fait une boulette. Elle  avait eu l’hôpital en ligne qui lui avait parlé d’un départ imminent.  Elle, elle avait compris qu’il était mort. Je n’ai pas su m’empêcher de dire :
‘’Non non il n’est pas encore mort, patience maman’ ‘
Disons que c’est la douleur qui m’égarait.
Comme ça sentait quand même vachement la fin on a décidé de retourner le voir avec Tanguy et Clara que nous avons retrouvée là-bas. Mes cousins sont restés avec ma mère. Même état qu’à ma visite précédente. Il était dans une chambre à deux lits, la télé gueulait chez le voisin alors qu’il avait de la visite et que je lui avais demandé précédemment de ne pas forcer sur la télé en lui disant que mon père avait besoin de calme. Il (s) ne m’avai(en)t pas écouté. Je n’ai pas eu le courage de refaire une remarque. Nous avons essayé de l’atteindre mais pas de réaction. Nous l’avons touché en espérant faire passer le contact mais rien n‘y faisait. Tanguy lui a dit que son épouse était une ‘’sosotte’’ et nous lui avons dit au revoir en précisant que nous allions rejoindre ‘’maman’’.
Clara est rentrée chez elle, nous chez notre mère où mon cousin et son fils nous attendaient. Ils sont repartis. Nous avons mangé, Tanguy et ma mère des tartines, pour moi, mon frère  a préparé affectueusement une assiette avec les restes du repas du midi. Après le souper, coup de fil de l’hôpital. Tanguy a décroché. Le vieux était décédé. Nous nous sommes accolés. Tanguy et ma mère ont versé quelques larmes, moi pas. Après je n’ai pas su m’empêcher de faire une bête blague: ‘’59 ans avec ce borné, tu mérites une médaille’’. Je ne suis pas toujours très adéquat. Heureusement la vieille ne capte plus très bien. Elle a dit : ‘’je suis veuve’’, ‘’douairière’’ ai-je rétorqué.  Clara et Tanguy se sont rejoints à l’hôpital pour constater le décès moi je suis resté auprès d’elle. Je lui ai une fois tenu la main. Gêne des deux côtés ma mère et moi n’avons jamais été très physiques. Tanguy est rentré avec Clara. Il nous disait qu’il avait l’air apaisé.  Je suis encore resté une heure ou deux. Nous avons fait remarquer à ma mère que grâce à elle il avait quand même ressuscité, ne fusse que pour deux heures :
‘’Ça lui aurait sûrement fait plaisir il était très croyant’’
Je suis rentré à Bruxelles en chantonnant : ‘’ il pleut sur Nantes, je me souviens, le ciel de Nantes rend mon cœur chagrin …’’
J’ai encore glandé une heure ou deux abasourdi avant d’aller dormir. Tu me connais, je ne pense qu’a moi. Je me disais : ‘’me voilà le plus vieux Capet du Béwé’’. Inutile de rajouter que dès l’annonce du décès je me suis demandé ce que j’allais porter à l’enterrement. Pour le moment j’en suis à un slim en toile noire légèrement élastique (levis 511), une chemise bleue avec col noir (H&M) et un coupe-vent noir (Gucci)  Il faut se faire beau dans l’adversité. Suite demain…
Question : peut-on porter un pantacourt à un enterrement ?
 Le 14 aout 2018, 14h21, Henry écrit:
Moi déphasé? Ca va aller je crois. Je m’applique à faire mon deuil ce que j’ai de mieux à faire maintenant. Je ne suis pas le seul à penser à mon look d’enterrement. Tanguy se demandait s’il allait porter des lunettes noires. Je lui ai déconseillé, lui disant qu’il ressemblerait à Laëtitia Halliday ce qui ne présage rien de bon pour la partage de l’héritage.
Le lendemain, levé après mauvaise nuit de 6 heures. J’ai réglé quelques trucs pour pouvoir aller l’esprit libre à Waterloo. Pendant ce temps Clara et Tanguy avaient pris contact avec l’entreprise de pompes funèbres. J’ai été tenu au courant des derniers développements à mon arrivée dans le Béwé. Nous devions réaliser les faire-part nous-mêmes parce que l’entreprise n’avait pas la possibilité de les imprimer dans la journée ??? Nous étions vendredi et les faire-part devaient partir le jour même pour que les gens soient prévenus à temps. Heureusement Clara est une as du world perfect. Nous avons donc été ensemble chez elle pour rédiger. Mon père avait déjà écrit un concept que nous avons repris: ‘’Il a rejoint ses enfants disparus trop tôt’’. L’imprimante de Clara buggait (satanées imprimantes) Nous avons donc été imprimer le faire-part à l’entreprise de pompes funèbres. Pendant ce temps Tanguy allait à la morgue déposer un costume pour habiller mon père (bleu foncé, chemise blanche, cravate). Nous pensions qu’ils allaient rendre le défunt présentable pour le weekend.
J’oubliais : à mon arrivée à Waterloo deux de mes nièces étaient là, l’une avec son mari et sa fille. La petite était adorable et faisait sourire ma mère.
Retour à la maison familiale où mon beau-frère et neveux étaient là. L’un des deux neveux, A est parti rapidement conduit par son père à son entrainement de basket. L’autre, R a consenti à rester un peu avec moi avant d’aller à son entrainement d’escalade. On a un peu fait les imbéciles et on s’est grattés mutuellement avec un gratte-dos.
Après il a fallu écrire les adresses sur les enveloppes. J’ai décrété que je ne savais pas écrire je me suis donc mis au pliage. Mon neveu a écrit quelques adresses avant d’aller à l’escalade. Nous avons mis la veuve au travail. Elle a écrit le gros des adresses sur les enveloppes. En face je pliais la centaine de faire-part. Je commençais à en avoir marre, à me sentir fatigué mais je n’arrivais pas à m’arrêter. Nous avons soupé vers 20 heures. Nous pouvions enfin manger quand nous le voulions. Avec daddy impossible de manger plus tard que 19 heures sinon il se comportait comme Léa, la chatte de mon frère qui commence à miauler à 18h45 jusqu’ à ce qu’on la serve et qui devient insupportable après 19 heures, heure officielle de la pâtée.  Après j’ai été vite me coucher, aussi parce que je devais me lever tôt le lendemain pour aller bosser. Dans ce cas de deuil direct j’avais droit à trois jours de congé entre décès et enterrement. J’ai donc pris le vendredi le lundi et le jeudi. Le mardi et le mercredi j’avais déjà congé. Je devais donc travailler le weekend dont le samedi à partir de 7 heures du mat. Je dois dire que j’ai été assez ému face à la sollicitude de mon boss quand je lui ai annoncé la nouvelle ce qui me confrontait à la gravité de l’évènement. 
Vaisselle/kiné…
Même pas fait la vaisselle, il faut dire que je l’ai faite souvent dans la famille. J’ai été chez le kiné puis je me suis recouché jusqu’ à maintenant. Je suis une vraie marmotte ça doit être l’influence du Béwé. J’oubliais ma dernière sensation avant de m’endormir le vendredi. Soulagement, débarrassé de l’empêcheur de tourner en rond. Je dormais dans son bureau/salle d’informatique/chambre d’amis qui était envahi de fardes diverses. En fermant les fenêtres j’avais dû me battre avec des morceaux de frigolite disparates posés verticalement sur l’appui de fenêtre… pour isoler je suppose ? Alors qu’il y a déjà des doubles vitres. J’avais une envie incroyable de jeter et de louer un conteneur pour dégager l’espace. Le vieux occupait tout le premier étage. Sa chambre dans laquelle se trouvait  un autre bureau, une petite pièce dont il avait fait une mini salle de sport (home trainer) et le grand bureau/salle d’informatique/chambre d’amis  où je dormais et où je chevauchais à la place de marcher. Enfin, il était chez lui, il faisait ce qu’il voulait.
Samedi donc, lever très tôt. Au réveil je constatai qu’aucune porte n’était fermée dans la maison. Donc en vaquant j’ai réveillé ma mère qui dort au rdc. Au boulot j’ai été distrait par une handicapée mentale qui disait : ‘’ totue/lapin’’ (ça voulait dire qu’elle voulait aller promener à la ferme urbaine) et un bipolaire en phase haute. Un juif Allemand qui se promenait en toge d’avocat, drapeau français et kippa (idée stylisme).
Quand je suis rentré, silence total. Ma mère dormait dans son lit installé dans le salon et Tanguy dans le canapé deux mètres plus loin. Je suis monté me coucher moi aussi. Deux heures plus tard je me suis réveillé et j’ai constaté que tante Cricri (Christiane) était en visite avec sa fille Claudy (Marie Claude). Blabla de vieux : ‘’si je peux faire quelque chose ma petite Elsa’’ Gentil mais que pourrait faire Tante Cricri sœur année de mon père, 89 ans. Elle nous a signalé que son autre sœur Binette (Sabine) proposait à ma mère de venir vivre chez elle. Ses enfants veulent la placer, il paraît qu’elle perd la boule, et voilà un subterfuge bien trouvé pour éviter le placement.  
Ensuite nous avons regardé ‘’Question pour un champion’’ puis nous avons mangé des spaghettis jambon/fromage après on a regardé un polar à la télé. Tanguy s’est endormi directement. Ma mère ne suivait pas, je devais tout lui expliquer.
Dodo, le dimanche je me suis recouché après le petit déjeuner puis j’ai été taffer. Ca nous mène à lundi.
Lundi matin nous avons été voir le curé avec Clara et Tanguy. Pas très dégourdi le mec. Ca puait chez lui. Il ne nous a rien demandé sur notre père et nous mettait à contribution. Dommage, le curé fixe qui connaissait mon père est en vacances. Celui que l’on appelle l’abbé noir, prononcer la baignoire. On est sortis de là un peu déçus. Je me disais que l’enterrement de  mon père serait un peu laissé au hasard, comme mon éducation peut être. Après nous avons un peu parlé des choses à faire puis je suis rentré à Bruxelles où j’ai dormi et écrit.  
Suite demain, après-demain ou après après-demain.
Il paraît que les cimetières ont des problèmes. Les cadavres ne se décomposent pas assez vite vu qu’on bouffe plein de conservateurs.
Quelles nouvelles de ta campagne ? J’ai cru entendre que Picardie a subi de fortes intempéries.
Vaisselle…
 Le 15 aout 2018, 10h00, Henry écrit:
J’oubliais, c’est dimanche soir, assis sur l’escalier qui mène au jardin, sirotant une Chimay blanche et fumant une marie jeanne, que je me suis dit que j’allais faire mon deuil, prendre le temps. Pas de distractions légères pour le moment: ‘’il faut laisser cet évènement m’influencer’’ Devrais-je rajouter : favorablement ? Non ! En me donnant le temps d’assimiler cet évènement somme toute assez naturel je ne peux que me faire du bien et me dégager d’un fardeau inutile plutôt que de nier la tristesse ou même la blessure égoïste. Tu vois ou je veux en venir ? Moi pas très bien, à mûrir.  Mais je vais mener quelques temps (au moins 15 jours) une existence  d’ascète. Je te tiens au courant.
J’avais oublié aussi de mentionner un gros manquement de l’entreprise des pompes funèbres. Le plus simple pour l’expliquer est de copier/coller le mail de Clara envoyé à cet entreprise. C’est en le lisant lundi matin que j’ai appris la bévue. Le voici :  
 Clara Capet <[email protected]>
À :Fanny Greffe,[email protected]
‎12‎ ‎août à ‎21‎:‎55
Bonjour Madame Greffe,
J'ai été choquée en me présentant à la morgue dimanche après-midi de voir mon père non encore présentable.
Je m'y suis rendue avec mes enfants (8 et 10 ans) et mon mari, imaginez-vous le choc ?!
Je vous rappelle que mon père est décédé jeudi en fin d'après-midi ! Nous vous avons apporté les habits le vendredi en début d'après-midi. Le Week-end ne me semble pas être une bonne excuse. Nous ne sommes pas les seuls dont un proche décède en fin de semaine.
Entre-temps il a eu pas mal de visites à la morgue…… Forcément les gens sont plus libres les week-ends que la semaine.
Faire le travail de présentation 3,4 à 5 jours après le décès va nettement compliquer la tâche de votre collègue.
Bref, vous m'aviez vanté un service parfait, une approche humaine. On en est loin. Sans compter l'erreur dans le bon de commande et les faire-part que j'ai dû réaliser moi-même alors que lors d'un décès tout est forcément urgent.
Pour la suite, je compte donc sur un service irréprochable et aucun autre supplément budgétaire.
Meilleures salutations,
 Je lis que Clara a aussi le sens de l’exagération. Elle ment sur l’âge de ses enfants qui ont 14 et 16 ans. Pour se rajeunir ? Je ne crois pas, plutôt pour donner plus de poids à ses propos. Bien envoyé Clara.
C’est lundi matin aussi que notre mère nous a lu son petit mot à Alfred : ‘’j’ avais encore tellement de chose à te dire’’. Après nous l’avoir lu, elle s’est mise à pleurer. Tanguy l’a enlacé, moi je regardais par la fenêtre.  
Que porter à cet enterrement, on prévoit de la pluie. Dans un éclair de lucidité la douairière m’a dit que mon K WAY orange ne fera pas l’affaire.   Pourtant : ‘’orange is the new black’’ et c’est aussi la couleur des moines bouddhistes.  Il parait qu’on rit beaucoup aux enterrements au japon. Dois-je rajouter un peu d’humour dans mon texte de présentation? Je pourrais par exemple faire ce petit discours sans texte sous les yeux. Le faire remarquer et faire une allusion au général de Gaulle que daddy admirait et qui faisait tous ses discours par cœur, ‘’sans la moindre note’’. Le tout avec un ton de pince sans rire. Quand penses-tu ?
J’oubliais aussi, il y a un registre de condoléances online. On n’arrête pas le progrès, plus facile à intercepter de l’au-delà ? Si l’entreprise de pompes funèbres n’a pas merdé encore une fois, hier un encart est paru dans La Libre Belgique, coût 800 euros mais grâce a une relation de Tanguy nous allons obtenir 50 % de réduction.
Glamour à Ibiza: La vie continue Pam (même si je fais mon deuil) J’ai eu X en ligne hier. Il y est avec son petit neveu et son ex belle-sœur, la richissime Jaguar Mercédès. La fortunée avait soudainement décidé d’inviter des gens à la maison de la plage. Quelqu’un de sa communauté avec ses deux amis, un couple qui fait dans le out let de chaussures. Pas envie de cuisiner ni de faire les courses dans la Jeep tape cul, par les routes ensablées. No soucis ! La belle-sœur a téléphoné vers 16 heures à un chef-coq pour qu’il vienne cuisiner et servir le soir même. Ce repas coûtera peut être plus que la réception de l’enterrement. Tout ça pour des gens fort ordinaires d’ après X : Un juif efféminé, un commerçant à l’accent bruxellois et une vielle blonde peroxydée. De plus ils ne décollaient pas. X a dû se mettre en pyjama à une heure du matin pour faire comprendre à l’assistance que la fiesta était terminée. La vie est contraste.  
 Le 22 aout 2018, 09h22, Henry écrit:
Haha tristesse à Ibiza ou vide à Ibiza. Quoique, cette idée chef-coq à domicile à bien inspiré X. le lendemain de l’enterrement alors que j’étais encore fatigué par les évènements et une journée de travail. X est venu cuisiner chez moi : Escargots de bourgogne et chateaubriand, réconfortant.  Non quand je parle de faire mon deuil, je ne parle pas de me forcer à être triste. Je parle de ne pas trop me distraire dans des légèretés pour intégrer l’événement qui surtout me rappelle que le temps passe.
Mon dernier mail date du jour avant l’enterrement. Cette journée encore, mini réunion de famille pour rendre la maison et le jardin présentable. Je suis arrivé vers 10 heures. Tanguy avait déjà bien avancé. Il avait enlevé les mauvaises herbes qui recouvraient le chemin pavé en grosse partie.  Je  me suis tout de suite attelé au travail en retirant tout ce qui traînait sur le gazon avec un râteau. Très vite pause lunch, pour avoir le temps de dormir avant que les autres n’arrivent.
Tanguy et moi étions déjà satisfaits de l’aspect du jardin mais c’était sans compter sur le perfectionnisme de mon beau-frère. Aidé de ses fils avec ses propres outils, il a encore retiré plein de mauvaises herbes pour que le chemin soit impeccable, tondu la pelouse et fait toutes les bordures. Ma sœur et mes nièces étaient là aussi. Elles se sont plutôt préoccupées de l’intérieur de la maison. C’est à ce moment-là que j’ai fait le film : ‘’Petites fourmis’’. Tiens je dois appeler Clara.  
 Le 30 aout 2018, 16h58, Henry écrit:
Où en étais-je. Plus eu la force d’écrire depuis une semaine. Reçu comme un retour de manivelle, l’impression d’avoir pris 10 ans en un mois. C’est peut être ça que je voulais dire avec faire son deuil. Se laisser déphaser ? Je ne suis pas tout à fait là. Je passe beaucoup de temps dans mes souvenirs qui m’apparaissent parfois comme dans un film que je serais incapable de retranscrire. Je saute d’une époque à une autre 70, 2000, 80,90…. Les années défilent.
Derniers préparatifs dans la bonne humeur, je suis resté dormir là. Je ne sais plus ce qu’on a fait le soir, télé sans doute. Je n’ai pas trop mal dormi même si je stressais un peu. Le lendemain, le grand jour, réveil dans le jardin, quelques aménagements encore puis en route.
Je suis parti avec Tanguy dans la Toyota automatique (chaise roulante dans le coffre). Clara a emmené ma mère dans sa voiture, plus haute donc plus facile d’accès pour la nouvelle veuve. Petit trajet en voiture sur lequel nous voyions d’autres gens âgés, des cousins éloignés à mon père, marcher vers l’église.
Full arrivé là-bas. Oncles et tantes, cousins cousines, voisins, amis et connaissances. Je ne savais pas où donner de la tête. J’ai aidé ma mère à s’installer dans la chaise roulante puis j’ai étudié l’accessibilité de l’église et constaté que nous devrions porter la chaise roulante vu les marches à l’entrée. Encore salué quelques personnes. Mes amis je crois X, Le teuton, Lady et Fabiababa. Je m’inquiétais un peu pour le timing.
La cérémonie a commencé. Le public était déjà assis, nous, nous avons dû attendre le cercueil au bout de l’église. Il est arrivé et nous l’avons suivi jusqu’ à l’autel. Je voyais sans voir sur les coté le public, reconnaissant certaines personnes que je ne saluais pas. La cérémonie a commencé. J’ai fait mon speech, plutôt sûr de moi, prenant le temps de laisser des blancs et ne regardant pas trop le public pour ne pas me distraire. J’ai quand même reconnu mon Oncle Paul dont mon père disait que c’était une épave. Il est toujours là lui, un peu effrayant, il est vrai, par sa maigreur. Je suis retourné m’assoir en contournant le cercueil  pour ne pas fouler le sol de l’autel comme je l’avais fait pour rejoindre le podium. Je me disais que c’était peut-être un endroit sacré. Ma mère m’a fait un signe d’approbation en penchant légèrement la tête. Les autres speecher n’ont pas pris cette précaution.  D’abord Tanguy qui a lu un texte religieux (comme moi il se protégeait de l’émotionnel en ne faisant pas trop dans le personnel) Ensuite Clara qui mérite un petit encart fashion.
Elle était époustouflante dans sa petite robe noire (Dior), avantageusement moulée et élancée par ses hauts talons, noirs brillants, 12 cm (Lanvin) qui prolongeaient ses jambes de gazelle et foulaient avec aisance le tapis rouge de l’autel, miraculeusement assorti à la couleur de son rouge à lèvres. Elle avait aussi fait boucler les pointes de ses cheveux. Je me demande si mon père aurait apprécié qu’elle soit si découverte (robe sans manche et coupée bien au-dessus du genou). Moi fidèle à mon adage,  je kiffais évidemment. Il faut dire qu’il faisait chaud pour sa décharge. Les blingblings aussi portaient des petites robes noires comme une deuxième peau. Tant qu’on y est, je salue un cousin à mon père, un beau vieux barbu qui portait élégamment un costume sombre, un peu usé mais bien coupé sur des Birkenstock/chaussettes rayées. Il n’a rien à envier aux hypster de Berlin. Puisse cet encart superficiel ne pas nuire l’intensité dramatique de mon propos.  La mode console, Pam.
Clara a été plus personnelle rappelant le grand père gâteau que le défunt était. Son discours a été interrompu par ses larmes. Ensuite ma nièce a dit quelque chose avec sa petite fille. Mes neveux ont allumé la bougie de la vie ? Un cousin a fait un discours qu’il a rapidement abrégé en signalant que justement mon père lui disait souvent :’’abrège’’ (Il l’a dit une dernière fois à Tanguy, un peu délirant, alors que celui-ci le visitait à l’hôpital).  La cérémonie continuait. Le prêtre que je trouvais fadasse avait une belle voix, un certain potentiel lyrique et semblait plein de vie quand il entonnait des champs religieux. Il était aidé par un paroissien bénévole qui lisait des textes, ce qui permettait à notre prêtre d’aller s’asseoir presque lascivement sur son canapé gisant au milieu de l’autel comme Beyonce ou Maria Carey. Non soyons honnête il ne s’agissait pas vraiment d’un canapé mais d’un banc en bois de style gothique.  Vois-tu ou je veux en venir : serait-il de la famille ? Le prêtre star aimait la technologie de pointe. Avant d’entamer ses lyriques il prenait le temps de bien ajuster son micro sans fil, pas du tout inquiété par le public qui attendait. Sa grosse montre argentée contrastait avec sa peau foncée et brillait comme un diamant dans la nuit.
Le moment de la communion et de la collecte est arrivé. Petit bug : le prêtre et son assistant ont d’ abord distribué les hosties aux moins valides puis au reste de l’assemblée. A la première rangée, soulagés, Tanguy, moi, Clara et sa famille pensions avoir été oubliés. Pas de bol l’assistant a indiqué au prêtre que nous voulions peut être communier. Le prêtre, fin psychologue a fait un non de la tête au vu de notre attitude fermée. J’aime bien cette solidarité que j’ai avec ma sœur et mon frère de ne pas aller communier. Comme nous ne l’avions pas fait 15 ans plutôt à l’enterrement de notre frère Fabien. Dans la confusion j’ai loupé la collecte, ouf. De toute façon je crois que je n’avais pas d’argent sur moi.  X a failli aller communier mais il s’est rappelé à temps qu’il n’était pas de confession catholique. Du coup il a empêché Lady d’y aller. Hollandais du sud, Lady est de ‘’notre’’ confession donc il aurait pu y aller mais bon … il n’était pas obliger de se laisser influencer par X.
J’oubliais, juste avant la cérémonie un cousin à mon père âgé de plus de 90 ans, un ‘’père blanc’’ a déboulé sur l’autel clopin-clopant, soutenu par une béquille en s’exclament je veux parler au prêtre. Je ne saurais jamais ce qu’ils se sont dit mais je gage que ce conciliabule a secoué le prêtre, d’ où peut-être ses riches envolées lyriques ? J’oubliais aussi de dire que à peu près au même moment Crazy l’ex de Tanguy est arrivée : visage dramatique, hugs envahissants, à croire qu’elle était la première concernée par ce deuil. 
Fin de la messe. J’ai eu l’honneur d’aller accrocher une petite croix sur une plus grande. Sur la petite était écrite le non de mon père, sa date de naissance et de mort. Cette petite croix rappellerait mon père aux paroissiens et nous pourrons la récupérer après le premier novembre.  L’assistant du prêtre m’a fait signe de me presser et de dépasser les gens qui faisaient la file pour saluer les endeuillés. Je me suis grouillé et me suis retrouvé premier de la haie d’honneur. Les gens défilaient selon le lien de proximité nous nous embrassions ou pas. Certains se présentaient, d’autres pas.  Je me souviens d’une africaine en vêtements traditionnels qui tirait une tronche jusque par terre. Je me suis dit qu’elle devait être homophobe. Il s’agit de la mère du mari de ma nièce qui d’ après X aussi est homophobe. Il s’est reculé froidement quand X a voulu l’embrasser.  Sais-tu qu’il a lancé une ligne de vêtements ? Plutôt sympa, look sport destiné à une nouvelle bourgeoisie hip hop, colorée. Après le couturier nazi nous avons maintenant un couturier homophobe (un comble, je ne cite pas son nom bien entendu). Bon je te quitte là mais ne pleure pas… demain je t’emmène  au cimetière.
 Le 31 aout 2018, 12h41, Henry écrit:
Levé bien tard ici. Hier, glandé devant ‘’Versailles’’ jusqu’ à deux heures du mat. Encore une journée étrange hier. J’ai appris que la tombe de mon frère Fabien allait être enlevée alors j’ai voulu aller lui rendre un dernier hommage. Arrivé sur place, tombe introuvable. J’avais un vague souvenir d’ où elle se trouvait et aussi le souvenir de l’avoir déjà cherché longtemps. Ne trouvant pas je me suis résolu à aller trouver un employé du cimetière. ‘’Non monsieur pas de Capet enterré ici’’. J’ai consulté le registre avec l’employé, effectivement pas de Capet sur la liste. ‘’Ce n’est pas possible’’, disais-je.
‘’Bon j’y retourne et je viendrai vous indiquer ou j’ai trouvé la tombe’’ ai-je affirmé téméraire avant de m’enfoncer une nouvelles fois dans le cimetière. Toujours introuvable donc j’ai appelé Clara qui y avait été récemment. Voice mail, j’ai laissé un message. Je croyais devenir fou. Un peu comme mon aïeul le duc d’Orléans lorsqu’ il était manipulé par le premier intendant du roi qui appartenait à je ne sais plus quel ordre douteux. J’ai pensé repartir et jeter mon pot de roses en signe de protestation devant l’entrée du cimetière ou allais-je le prendre avec moi pour le planter quelque part et ainsi me créer mon petit monument funéraire. Je me suis dit qu’on avait dû mal regarder le registre. J’insistai  au  prés de l’employé : ‘’je viens parce que c’est la dernière fois que je pourrais aller sur cette tombe, elle doit être enlevée bientôt’’. Nous avons reregardé le registre : ‘’regarder aussi les années d’avant, ‘’le temps passe vite’’, ‘’à qui le dites-vous’’. Enfin Clara m’a appelé : ‘’C’est incroyable la  tombe de Fabien est introuvable pas de Capet enterré ici en 2013’’. Elle m’a rappelé que 18 moins 15 ça fait 3 et pas 13. Je m’étais planté de 10 ans (encore 10 ans). Je me suis excusé auprès de l’employé : ‘’c’ est l’émotion’’ Sans lui faire remarquer qu’il aurait pu plus utiliser ses méninges de fonctionnaire. Je lui avais pourtant dit qu’il  s’agissait d’une concession de 15 ans qui se terminait.’’ Allée 36’’ m’a-t-il indiqué sur le plan.
Retrouver la tombe a été une piece of cake. Que faire, arrivé là ? Prier ? J’ai déposé mon pot à côté de celui de Clara puis j’ai fait quelques photos avec ma tablette dont une plutôt réussie oû les fleurs sont en gros plan et laissent supposer que la tombe gît dans un champ coloré. Jolie dernière vision, me disais-je en marchant vers la place Cardinal Mercier pour aller y manger des frites.
Je les ai prises à la sauce samouraï qui est plus piquante que la sauce andalouse. Je me devais de le vérifier. J’avais eu une longue discussion avec Fabiababa à ce sujet.  Un peu plus tard sms de Clara :’’les blingbling veulent prolonger la concession’’. Ma réponse : ‘’j’ y ai été pour rien alors‘’. Réponse de Clara : ‘’non tu as eu les frites’’.
Comment savait-elle que j’avais mangé des frites ?
En consultant l’historique des messages j’ai compris. Je lui avais écrit à la sortie du cimetière : ‘’Tombe trouvée,  je vais manger des frites’’.  Dans le tram sur le chemin du retour j’ai messagé à Fabiababa que la sauce samouraï était effectivement plus piquante que l’andalouse. Réponse : ‘’je le savais’’. Elle a raison, je n’aime pas ça.
Mais où en étions-nous, tu remarqueras à mon ton enjoué que je sors un peu de mon deep du temps qui passe mais je suis encore une peu confus. Ah oui sortie de l’église. Je crois que je me suis rendu au cimetière dans la BMW couleur cerise du teuton. En attendant le prêtre diva et le corbillard j’ai un peu bavardé ici et là. Lorsque la voiture funéraire est arrivée j’étais à coté de mon neveu R.
‘’Cool pour les vacances un long break comme ça il y a sûrement moyen de dormir dedans’’.
Le cercueil était porté par les employés des pompes funèbres mais aussi par des employés communaux débraillés, ce qui n’a  pas non plus échappé au regard aiguisé de R. Le cercueil a été posé sur la tombe pour une dernière prière. Le prêtre nous a demandé si nous voulions dire encore quelque chose. Réponse unanime : non. Le cercueil a été descendu en terre et le curé nous a donné des pétales de roses à jeter ou déposer dessus. Je ne sais plus qui m’a fait remarquer que c’était la crise : ‘’avant on aurait jeté des roses entières’’,’’ les temps sont durs’’. Ah oui ! C’est là aussi que j’ai rencontré une amie Facebook. La sémillante Chiara fille de mon cousin.  
Retour au palais Capet, J’y suis allé avec Fabiababa qui avait peur de se perdre dans le Béwé, accompagné de Clara qui commençait à peiner sur ses échasses. Brouhaha d’enfer dans la pièce du milieu où ma mère était très bien entourée par des gens de son âge. Je me suis vite dirigé vers le jardin accompagné de Fabiababa en passant par la cuisine pour ne pas être assailli par les têtes blanches. Là se trouvaient mes amis et cousins/cousines. Le soleil tapait et la plupart des gens s’agglutinaient à l’ombre d’un grand mur. Les cousins Capets du Hainaut buvaient de la Chimay (image immuable). J’ai un peu discuté avec mon cousin d’Anvers, un baba/junk de la première heure qui vit maintenant reclus dans un temple bouddhiste pour contrôler ses pulsions destructrices, sa sœur, ma marraine et cousine qui m’a dit qu’elle avait 69 ans. J’ai failli tomber à la renverse et je me suis exclamé :
‘’ Tu es sûre…mais alors moi, j’ai quel âge ?’’.
Je nous dois signaler que Craqueline la belle-mère de Clara, béwéwoise hardcore a été pour une fois très adéquate. Elle ne s’est pas vantée de sa villa à Lasne et avait pour une fois enlevé de son vocabulaire les mots : Porches, Range Rover, Hermes, Saint Tropez, San Remo et autres noms évocateurs/pognon. Elle n’a pas non plus fait allusion à ses parties de jambes en l’air devant le feu ouvert à l’époque de l’amour libre. Elle parlait d’oiseaux, elle en a des ressources cette Craqueline.
Il y avait aussi mes cousins d’Anderlecht: des gens adorables, hyper sympa et gentils qui n’ont rien à envier aux protagonistes de ‘’la merditude des choses’’. Le plus âgé, un ancien playboy avenant, avait un abdomen digne d’une peinture cubiste. Il avait subi plusieurs opérations relatées à sa consommation d’alcool et il avait un filet ou un grillage dans le ventre pour éviter que le tout ne s’écroule.
Ambiance très conviviale, les enfants jouaient dans le jardin et Lady me disait qu’il était content de revoir ma famille. Ce petit monde qui avait grandi. ‘’enfin grandi’’ m’ a-t-il dit en regardant sombrement mon neveu de presque 17 ans qui dépasse à peine le mètre soixante.  
Entre temps son papa avait apporté 150 mini sandwichs.
Petite anecdote : Ma tante Binette, passé nonante ans, celle qui perd la boule et veut inviter ma mère à aller vivre chez elle a demandé à mon beau-frère qui il était. Il lui a répondu : ‘’je suis le mari de Clara’’. Binette a éclaté de rire en lui disant qu’il était un petit rigolo et que Maria Clara n’ était pas un nom d’ homme. Elle devient sourde en plus.
Le teuton a été dans les premiers à partir. Juste après… Ding dong… c’était Crazy qui revenait de je ne sais où, une canette d’un demi litre de bière à la main. Elle est obsédée par mon frère Tanguy. Je crois qu’on peut dire qu’ils ont une relation amour haine, surtout elle je crois. Elle voyait peut-être une ouverture en profitant du désarroi de son ex. Nous avons parlé d’hypnose parce qu’elle donne des cours d’anglais en suivant cette méthode. Drôle comme je suis j’ai fait mine de l’hypnotiser et je lui ai suggéré : ‘’Forget Tanguy’’.
Tout d’ un coup les gens se sont mis à partir. Ca me faisait comme un pincement au cœur et j’avais un peu peur du vide qui suivrait. Fort de ma technique : partir avant que l’autre ne parte j’ai proposé d’aller faire une balade. Trop tard pour Lady qui devait rejoindre Amsterdam le soir même. Nous avons donc commencé la promenade par la gare où nous avons l’avons déposé. Ensuite avec X, Tanguy, Fabiababa et Crazy nous nous sommes dirigés vers le bois des bruyères. Belle balade autour de l’étang. Je parlais surtout avec Fabiababa lui vantant les merveilles de la région. Crazy qui avait disparu dans les bois est réapparue. Sa peau avait changé de couleur, elle avait l’aspect jaune curry. J’ai appris plus tard par X qu’elle s’était badigeonnée d’un remède naturel contre les piqures d’insectes. Ca faisait tache dans le Béwé mais elle s’en foutait. Voilà ce qui arrive quand l’énergie de la performeuse n’est pas canalisée.
Retour à la maison quasiment vide. Nous avons repassé le film de la journée avec ma mère et Tanguy plutôt satisfait/soulagé que tout ce soit bien passé. En examinant banderoles et cartes de visites diverses Nous avons retrouvé le carton des Comte et Comtesse de Ribaucourt. La carte était pliée en son coin. Ma mère m’a expliqué que ça voulait dire que ces nobles avaient participé à la cérémonie. Voilà qui aurait fait plaisir au soit disant Capet,  toujours en soif de gloriole.  
Je vais consacrer mon weekend à l’exercice physique et à quelques contacts sociaux adéquats. Je te retrouve lundi pour l’épilogue. Yes weekend
 Le 4 aout 2018, 14h12, Henry écrit: Epilogue,
Epilogue sans fin ou ‘’faire son deuil’’ Tu devrais me voire Pam, je tourne en rond, je chipote dans l’appart, je glande devant Facebook ou je bois du café en fumant, pieds sur la table. Je t’avais dit lundi, on est mardi. Bref je tergiverse plutôt que d’écrire cet épilogue.
Je repense à mon deep d’ après enterrement qui a suivi une période presque joyeuse, je faisais le pitre, je crânais et je pouvais tout dire, exemple : J’expliquais a une amie du teuton (celui que me répète toujours : ‘’tu as été voir sur my pension.be’’ et auquel je réponds inlassablement ‘’non’’) que le fait de perdre mon père à mon âge me donnait l’impression de ‘’prendre 10 ans’’. ‘’Je ne comprends pas tout à fait’’ à t’elle répliqué, ‘’ j’avais 23 ans quand j’ai perdu mon père’’. ‘’Tu en as de la chance, après 50 ans c’est vraiment plus compliqué’’ me suis-je exclamé, suivit de : ‘’mille confuses la douleur m’égare’’.  
Bref deep, période de grande fatigue, semaine sans écrire. Ça a été un peu mieux quand je m’y suis remis. Redeep ce jour parce que justement je veux terminer ce texte. Même sensation de vide qu’après l’enterrement quand tout le monde était partit. J’aime bien être la vedette d’un enterrement. Je me sens enfin reconnu dans ma douleur, respecté. Au court de ma vie J’ai souffert de choses bien moins tangibles et je me suis senti bien seul.
Les évènements se sont enchainés et me voilà déjà quatre semaines après le décès et trois après l’enterrement à accoucher laborieusement d’un épilogue, bien loin de l’exaltation du moment. Je me suis souvent dit que le départ de mon père ne changerai rien à ma vie quotidienne vu le peu d’échange que nous avions. ‘’ Mon chat me manque plus, il était là lui, omniprésent’ ’Tout va bien alors ? Non pas tout à fait…  
Une collègue m’a signalé que je souffrais peut-être du syndrome de Peter pan. J’ai googelé,  je m’y reconnais à moitié. J’ai lu que le sujet  passerait de l’enfance à l’âge adulte sans passer par la case adolescence. Période pendant  laquelle on intégrerait  la notion du temps et de la mort ‘’Peter Pan est éternel’’. Dans ce cas j’aurais pris plus de 30 ans en 30 jours, de quoi être fatigué. Je ne suis pas tout à fait d’ accord avec Wikipédia. J’ai plutôt l’impression de vivre une éternelle adolescence qui se termine abruptement pour passer au troisième âge. Ca y est je recommence à exagérer. Il y a de l’espoir.
Encore fatigué aussi par la période de déni d’avant le décès. Période de canicule pendant laquelle je faisais des selfies dans la piscine de Clara. Je nous y vois encore éclater de rire après nous être imaginé ce qu’on allait lui dire à l’hôpital, le sachant déjà mal en point : ‘’Daddy tu as été un papa fantastique’’. Je rigole moins maintenant et je garde la vision traumatique de mon père tourmenté, hoquetant, convulsant, incapable de parler, les yeux délavés sur ce lit d’hôpital.  
Je pense au magnifique film : La stanza del figlio  ou les parents d’un fils défunt, après l’enterrement,  accompagnent ses amis dans leurs périple sans savoir s’arrêter parce que après…
Ému aussi quand je revois ma mère, digne, pas théâtrale pour un sou, hausser les épaules et dire : ‘’bon c’est comme ça’’. Oui, elle avait encore ‘’tant de choses à lui dire’’, le soir de la cérémonie avant de se raviser elle formulait dans sa tête les évènements de la journée pour les raconter a son mari.  Je la sais bien entourée par Tanguy et ses aides qui lui font la bise. Je l’ai entendu dire à une aide-soignante qui l’aidait à faire sa toilette : ‘’ je suis têtue’’, ‘’moi aussi’’ lui répondait l’autre amusée.   La nouvelle veuve va avoir besoin de plus d’assistance maintenant que… mais pas de doute la grand-mère en image d’Epinal sait se faire apprécier.
Ton Henry,
 PS : A l’heure ou Henry écrit ces lignes,  sa close mail friend, Pamela de quinze ans son ainé est hospitalisée pour une pneumonie sérieuse. Comme le vieux Capet, elle a choppé une autre infection du genre staphylocoque blanc. Elle n’a pas la force de lire et de réagir à ses mails ‘’Serais-je au bout de ma life ? On est peu de choses’’ lui sms-t-elle.
1 note · View note
Text
Chapitre 3 : Une avance
PDV ALICE LEYWIN:
Arthur devait être le bébé le plus adorable, et je ne dis pas cela parce que je suis une mère adorable. Non. Lui et sa petite tête débraillée de cheveux châtains brillants et d'yeux espiègles, qui irradient presque une lumière bleue alors que son regard, parfois, semblait presque… intelligent.
Non non, je vous l'ai dit, je ne suis pas une mère passionnée. J'ai l'intention d'être une mère stricte et juste. Je ne peux pas compter sur mon mari pour enseigner le bon sens au petit Art. Pour l'amour de Dieu, il a essayé d'apprendre à mon bébé à se battre alors qu'il pouvait à peine ramper. Je sais que ce petit coquin ressemblerait à son père si je le quittais. Dès qu'il a commencé à ramper, j'étais si fière que j'étais sur le point de verser des larmes, mais je ne savais pas à quel point il serait stressant dans le futur. Je jure, il n’y a pas un seul moment où je puisse détacher mes yeux de lui avant qu’il ne rampe dans la salle d’étude. Comme c'est bizarre. Nous nous sommes assurés de lui acheter beaucoup d'animaux en peluche et de jouets en bois pour jouer, mais il finit toujours par aller dans la salle d'étude. Cela, au moins, était complètement l’opposé de son père, voyant comment Reynolds s'éloignait presque des textes plus longs que l'hebdomadaire.
En regardant à quel point il était excité quand nous sommes allés en ville, j'ai décidé d'aller faire les courses une fois tous les deux jours au lieu de deux fois par semaine. Non non, je vous l'ai dit, je ne suis pas une mère passionnée. C'est pour son éducation du monde extérieur et pour la nourriture fraîche à la maison. Oui haha… c'est tout.
Mon fils semble s'intéresser à beaucoup de choses. Je ne me lasse pas de voir sa tête, qui semble si disproportionnée par rapport à son petit corps, tourner à gauche et à droite tout en essayant de tout comprendre autour de lui. Il semble particulièrement intrigué par les pratiques de son père.
Reynolds était un aventurier assez compétent à l'époque. Être un aventurier de classe B à l'âge de vingt-huit ans était en fait une ascension assez rapide. Acquérir un rang de classe E, le rang le plus bas, nécessitait de passer un test, visant à empêcher des adolescents avides mais ignorants de courir vers leur mort. En ce qui concerne les grades supérieurs, je n’ai vu que quelques aventuriers de classe A au cours de mes années de travail là-bas et je n’ai pas encore vu un aventurier de classe S, en supposant qu’ils existent réellement.
Travaillant à la guilde des aventuriers, ou ce que nous appelions le hall de la guilde, à l'époque à Valden, j'ai pu voir nombre d'adolescents impatients. Vraiment, j'ai été surprise qu'ils n'aient pas pris la grosse tête à cause de leur égo.
Au moins, ils étaient ambitieux.
Une fois, j'ai été affecté au surveillant d'un examen pratique de base, où le candidat devait simplement démontrer une compétence fondamentale dans sa manipulation du mana, mais avant même que le test n'ait commencé, l'enfant est tombé directement sur le dos parce que l'épée qu'il portait était bien trop lourd pour lui.
En parlant de têtes en l’air, Reynolds en était certainement une à l'époque. Au moment où il m'a vu dans le hall de la guilde, sa mâchoire s'est littéralement baissée et il est resté là jusqu'à ce que le gars dans la file derrière lui ne lui donne un coup de coude pour se dépêcher. Il a essuyé précipitamment sa bave et a réussit à marmonner un « … h… salut… puis-je échanger… le truc pour la mission ? » Plus je rigolai et plus il devenait rouge betterave à cause de l'embarras. Il a réussi à rassembler son courage pour m'inviter à dîner. Nous nous sommes mis ensemble à ce moment là. Même maintenant, je ne peux m'empêcher de sourire quand je vois ses yeux bleus de chiot tombants qui me regardent.
Art s'est en quelque sorte retrouvé avec les meilleurs traits de chacun de ses parents, le rendant d'autant plus adorable. Il faudrait voir quand je dois changer ses couches. Je ne sais pas pourquoi, mais il se met à rougir et à se couvrir le visage de ses petits doigts potelés.
Les bébés de son âge pouvaient-ils être gênés ?
Le fait marquant suivant que j’ai ajouté à mon journal de bébé – qui est purement à des fins éducatives, soit dit en passant, et non parce que je suis une mère adorée – a été quand il a dit maman pour la première fois. Il a dit maman ! Je lui ai dit de répéter ‟mamanˮ encore et encore, juste pour être sûre que je n’avais pas mal entendu.
Reynolds a boudé pendant toute la journée parce que Art a dit « maman » avant « papa ».
Haha, j'ai gagné !
Le reste de l'année se passa agréablement avec mon fils qui me suivait partout où j'allais et regardait fréquemment par la fenêtre pour voir son père s'entraîner après le dîner. Je suis content que Reynolds ait renoncé à être un aventurier et à occuper plutôt un poste de garde à proximité de notre ville. Être un aventurier aurait peut-être rapporté plus d'argent, mais ne pas savoir quand, ni si oui ou non, mon mari rentrerait à la maison ne valait pas une somme d'argent supplémentaire. Encore moins après cet incident...
À notre grand soulagement, petit Art n'est jamais tombé malade, mais souvent, je le trouvais assis, toujours sur ses fesses en fermant les yeux. Au début, je pensais qu’il avait du mal à se soulager, mais après avoir vérifié les deux premières fois, cela ne semblait pas être le cas. Comme c'est étrange, je ne savais pas quoi en penser. Je pensais que les bébés de son âge étaient censés être énergiques et turbulents, mais après ses épisodes de fuite vers la salle d'étude, il semblait passer beaucoup de temps assis immobile, presque à méditer J'étais inquiète au début, mais bien que cela se produise quelques fois par jour, cela ne durait que quelques minutes et Art semblait étrangement heureux par la suite. La façon dont il lève les bras et me regarde me donne envie de l'avaler.
* Ahem * Pas une mère aimante.
PDV ARTHUR LEYWIN :
Environ deux ans se sont écoulés depuis que j'ai fait mon difficile voyage vers la salle d'étude. Depuis lors, j'essayais constamment de rassembler les petits morceaux de mana répartis dans mon corps et de les concentrer pour tenter de former un noyau de mana. Laissez-moi vous dire que c'était une tâche lente et ardue. J'aurais plus de facilité à essayer d'apprendre à marcher sur mes mains et à manger avec mes pieds dans ce corps maudit que d'essayer de faire condenser mon noyau de mana. Je comprenais pourquoi le livre disait qu'il faudrait au moins jusqu'à l'âge de l'adolescence pour qu'une personne ‟s’éveilleˮ. Si j'avais laissé les particules de mana de mon corps bouger d'elles-mêmes, il leur faudrait au moins une décennie pour qu’elles gravitent les unes vers les autres pour former ce qui se rapproche d'un noyau de mana.
Au lieu de cela… Le fait d'avoir la capacité mentale d'un adulte signifiait que j'avais la capacité cognitive de faire mouvoir consciemment mes particules de mana et les faire se rassembler. C'est quelque chose que j'ai fait enfant dans ma vie passée à l'école, où l’apprentissage du contrôle du ki était la base. Pour faire simple, il s’agit d’être capable de sentir le ki, ou dans ma situation le mana, dans votre propre corps et de les forcer à se rapprocher du plexus solaire. Si elles sont laissées seules, les particules finiront par flotter lentement les unes vers les autres de toute façon, mais je prends simplement les devants et je les pousse dans le sac en sergé1 au lieu d'attendre qu'elles flottent toutes seules, au sens figuré bien sûr. Les rituels quotidiens consistaient à essayer de dépenser autant de mon énergie (limitée) que possible pour rassembler mon mana tout en évitant les soupçons de ma mère et de mon père.
Mon père semblait penser que jeter un enfant en l'air était très agréable. Bien que je comprenne qu'il y aurait une sorte d'effet d'adrénaline qui pourrait exciter certaines personnes, quand le mana était utilisé pour renforcer ses bras, et que j'étais jeté en l'air comme un projectile à grande vitesse, le seul sentiment que j'avais était de la nausée et un traumatisme lié au vertige. Heureusement, ma mère avait une prise assez ferme sur mon père, et même parfois, elle me faisait peur.
Je la surprenais souvent à me regarder, presque la bave aux lèvres, comme si j'étais un bout de viande de qualité. J'ai essayé de m'adapter à mon corps en ne parlant que dans des phrases très simples. Après avoir dit « maman » pour la première fois dans le but de lui faire savoir que je voulais plus de nourriture, elle a failli fondre en larmes de joie. Cela faisait longtemps que je n’ai pas reçu ce genre d’affection maternelle. Depuis, je me suis limité à essayer de parler suffisamment pour faire passer le message, sans aucune grammaire.
De plus, le rythme de mon entraînement était éprouvant et lent, mais je prenais une longueur d’avance par rapport à tout le monde, donc je ne me plaignais pas. Ces deux dernières années ne se sont pas perdues, car j'ai finalement réussi à rassembler tout mon mana dans mon plexus solaire et j'étais en train de condenser un noyau de mana quand…
*BOOM*
1tissus
Chapitre suivant
0 notes
entrelesdraps · 7 years
Text
Dousik
[24-26 novembre]
Alors voilà, Aoi a fêté son anniv vendredi soir. Pas chez elle, chez un pote qu’elle a à la campagne.
[Aoi est une amie très proche, avec qui je fais de la danse. C’est une personne que j’adore, follement sociable, d’une grande gentillesse, très fêtarde. C’est aussi quelqu’un que j’inviterais bien dans mon lit, mais ce n’est pas le sujet aujourd’hui.]
Et en rentrant dans la salle commune, faisant le tour des invités, j’aperçois Dousik. On s’est déjà croisés deux trois fois, et je me rappelle soudain qu’il est quand même sacrément mignon. Tout discret, l’air un peu dans la lune, des cheveux un peu clairs qui ont renoncé à entendre raison, toujours un léger sourire aux lèvres et les yeux qui vont avec. Le début de la soirée se passe plutôt avec les copines (mon existence est une inépuisable source de potins depuis quelques semaines), et puis l’heure avance, certain-e-s partent, le comité se réduit. Aoi passablement pompette pope entre moi et... je ne sais plus (merci le chouchen pour ça).
- Alors, y’a des gens qui vous plaisent ici ce soir ? - Ben, Mini-Tennant là, il est un peu trop beau pour être vrai... Et Dousik didon j’avais oublié qu’il était joli comme ça ! - Aaaaah ouais, mais Mini-Tennant laisse tomber, il est tout à fait pris en monogamie, et sa meuf est genre trop jalouse. Par contre Dousik fonce, meuf ! Il m’a déjà dit qu’il te trouvait belle, et puis j’ai déjà couché avec, ça vaut le coup promis.
Je note cette information dans un coin de ma tête et laisse la soirée couler jusqu’à 4h et quelques bien tapées. Dousik est sorti fumer avec un des invités ; je sors également pour profiter des étoiles sans pollution lumineuse. Alors qu’il va pour retourner à l’intérieur, je le retiens par la manche : 
- Dis, j’ai très envie de te faire des bisous, tu penses que ça serait possible ?
C’était semble-t-il possible. Et ce que je sens assez vite, c’est que y’a pas que les bisous qui sont possibles - fort bien, je n’avais pas de plan détaillé de mes intentions et les baisers sont doux. L’étreinte un peu tâtonnante - je mets un peu de temps à me repérer, parce qu’en vrai ce garçon est immense* et moi pas du tout, mais tout ceci est fort agréable.  Et parce que des fois les choses sont simples, alors qu’on n’a pas échangé deux mots depuis le début des bisous, on constate directement le souci :
- y’a pas un seul coin tranquille dans cette maison composée d’une pièce commune, une cuisine bordélique, et dans ces deux pièces du rez-de-chaussée, des escaliers qui mènent à un étage sans porte en mode dortoir - intimité zéro donc ; - on est en novembre en Bretagne, il fait un froid de gueux, y’a pas du tout moyen de rester dehors si on veut aller plus loin
 Au final, il ne restait que Jean, endormie dans le canapé de la salle commune, qui s’est réveillée et est restée papoter à dire qu’elle allait aller se coucher pendant qu’assis face à face avec Dousik, on se jetait des regards sans équivoque en se caressant les mains. En priant pour que bon sang, elle monte se coucher. Ce qui fut fait après trois faux départs (la patience, mes aïeux).
Sitôt ses pieds disparus de la cage d’escalier, je rejoins Dousik sur le fauteuil, placé dans le seul endroit chaud de la baraque : en face du mini-radiateur soufflant. Et comme ledit radiateur ne peut aller au canapé, on finit par amener le canapé au radiateur (avec force discrétion, bouteilles qui tombent de la table basse et délicatesse).  Les pull sautent, les t-shirts suivent, petit à petit l’intégralité de nos fringues se retrouve sur le dossier du canapé. Je découvre que sous les sweats informes et le jean défoncé Dousik a un corps magnifique, tout en longueur et en muscles secs et dessinés. Sa peau est très douce, sauf celle de ses mains, rendues calleuses par le travail. C’est un de mes moments préférés des premières fois, ce moment où on fait connaissance avec un nouveau corps, avec sa peau plus ou moins lisse, sa géographie pileuse, son odeur, la texture de sa chair, sa façon de bouger, de réagir - ce qui rend le souffle court, ce qui répond aux baisers, tout ce qu’on apprend sans échanger un mot. Et ce qui se passe dans les bras de Dousik me plaît bien. C’est doux et très tendre.
Il n’y a au final qu’un seul problème : mes capotes sont trop petites. Pour le coup, c’est mi-désolant, mi-oulaladitesdonc, et re mi-frustrant derrière. C’est pas non plus la fin du monde, vu que :
-Tu devais pas passer au Bout du Monde demain ? - Si - Et du coup, tu voudras venir à la maison ? Ça laisse le temps de trouver de quoi pallier ce souci de matos... Il sourit de toutes ses dents, se marre et m’embrasse - Ça me dit carrément oui.
On reste un moment sur le canap, à s’embrasser, se caresser et (pour moi) tenter de ne pas faire trop de bruit pendant que ses doigts dansent entre mes jambes. Avec une absence totale d’auto-discipline, on se calme, on relance les hostilités, on arrête parce que ça ne peut pas aller plus loin, on se calme, et pas un pour rattraper l’autre, on relance les hostilités... Bref. 
La fatigue finit par gagner, et on monte se pieuter dans son lit (le gars est venu avec un matelas deux places dans sa caisse. un tel amour du confort ne peut qu’être salué). On s’endort enlacés entre deux caresses, et ce sont ses caresses qui me réveillent alors qu’il fait grand jour.
                                                   *
Samedi soir, je me retrouve à ranger vaguement mon appart en attendant un quasi-inconnu que j’ai invité pour baiser. Ça pourrait m’inquiéter (anxiété sociale bonjour), mais en vrai j’observe avec un certain intérêt cette situation inédite. 
Dousik finit par arriver avec un retard certain, m’embrasse en entrant, me câline pendant que je lui réchauffe un semblant de dîner, et en vrai me donne juste envie de le jeter sur mon lit sans autre forme de procès. 
On se raconte nos aprèm respectives en se faisant du pied pendant qu’il mange, et une demi-tasse de thé plus tard, on se téléporte dans ma chambre, histoire de reprendre là où s’était arrêtés la veille. La version sans alcool de tout ceci est encore plus plaisante, sans parler du confort et de l’intimité. C’est toujours doux, toujours tendre, un peu plus fort ; c’est toujours cette attirance mutuelle purement physique et totalement inattendue. Et puisqu’on en est revenus, précisément, au point non résolu la veille, il s’éclipse pour sortir les capotes de son sac.
- Ah cool, tu as acheté mes préférées** ! - Oui enfin, je les ai volées, c’était trop cher. - Attends, sérieux ?
Alors oui sérieux. La bataille n’est cependant pas très longue dans ma tête, entre la voix de B. qui hurle “QUOIIIIIIIII MAIS ENFIN” et la part un peu petite conne de moi qui trouve ça plutôt sexy d’avoir un voyou dans son lit, je laisse gagner la deuxième. Le fait que le voyou soit très joli, très nu et ait très envie de moi joue beaucoup, naturellement. Et on poursuit donc ce qui avait été laissé en suspens. Et on n’ira pas plus dans le détail à l’écrit, mais c’était plutôt cool. C’est rarement la révélation du siècle une première fois, et qui plus est dans la mesure où ce jeune homme a été fort gâté par la nature (toujours plaisant sur le papier, surtout un coup à se faire mal dans un excès d’enthousiasme), mais c’est assez agréable pour que j’en fasse un peu profiter les voisins.
Un peu plus tard, on papote au salon pendant qu’il fume à la fenêtre. Il a un parcours et des projets pour le moins intéressants du haut de ses 25 ans. On cause de la vie, de la campagne du Néant Distordu, de sorcellerie rurale, de politique, de T’as bloqué ta fac pendant le CPE, la chance ! J’étais dégoûté moi, j’étais qu’au collège, je voulais trop participer (léger coup de vieux...). Et il s’avère que j’ai bossé avec son père - enfin que j’ai assisté à des réunions avec lui, surtout. Le monde est donc toujours aussi petit, me voilà rassurée.
Comme il fait froid et qu’il se fait tard, on repart se blottir sous la couette. Retour aux baisers, aux caresses, aux J’ai très envie de... - Moi aussiii, aux cris à peine étouffés dans l’oreiller. Et on s’endort entre deux sourires... enfin je crois, vu que je n’ai émergé qu’au milieu de la nuit pour trouver la lumière allumée et Dousik qui écrasait copieusement à mes côtés.                                                      *
On s’est réveillées à peu près en même temps. C’est tout à fait ravissant de quitter le sommeil pour retrouver les yeux rieurs et le demi-sourire endormi d’un joli garçon qui vous caresse et vous embrasse. Tellement que mes premiers mots de la journée ont été J’ai envie de toi... mhm pardon, bonjour déjà. J’ai envie de toi... Et c’est reparti pour un tour. 
La suite de la matinée a été plus raisonnable, vu qu’il s’est avéré qu’il était 12h et que tout le monde avait des choses à faire. Alors qu’on s’enlace sur le pas de ma porte, il me glisse Je suis vraiment très content d’être passé par le Bout du Monde - j’abonde tout à fait en son sens. J’ai ton numéro - Et j’ai le tien. Beaucoup de sourires ravis et de jolis regards dans ces derniers échanges avant de reprendre chacun le cours de nos vies.
(c’était une très, très agréable parenthèse)
______________________________________________ * immense = toute personne de plus d’1m85. Ou toute personne plus grande que moi, en vrai il en faut pas tant que ça pour que je me sente petite. En l’occurrence, plus d’1m85 dans le cas qui nous occupe. ** Manix Skyn pour ne pas les citer, donc. Super fines, sans latex, hyper agréables à utiliser.
1 note · View note
affairesasuivre · 7 years
Photo
Tumblr media
LE JEUNE ARTISTE CHINOIS REN HANG S’EST SUICIDÉ
Il y a encore quelques semaines, ces pages accueillaient l’excellente nouvelle de la sortie d’une monographie de Ren Hang. Aujourd’hui, nous lui rendons un hommage posthume : le jeune prodige de la photographie chinoise s’est suicidé vendredi à Pékin, en sautant par la fenêtre, l’après-midi. Son compagnon était présent. «Il avait tellement de douleur qu’il n’arrivait pas à se contrôler. Il souffrait de dépression, il vivait à un rythme bousculé, voyageait beaucoup», avance sa galeriste, Lingyun Wang, de la On-Gallery (Pékin), à Paris à ce moment-là. Sur le site du photographe, on trouve un onglet «My Depression» et, en 2013, l’artiste avait publié un ouvrage de photos et de poèmes sous ce même intitulé.
Ren Hang, né en 1987 à Changchun dans la province de Jilin, vivait à Pékin. Depuis quelques années, ses photographies étaient apparues comme des météorites, brûlant les pages des magazines et les blogs, explosant les frontières de la Chine, se disséminant dans le monde avec fougue, enflammant tout sur leur passage par leur érotisme élégant, séduisant et cru. Elles étaient reconnaissables entre mille. Ren Hang a inventé un style, celui de la jeunesse chinoise nouvelle, libre et insoumise. Prolifique, il a imposé une écriture, insolente, celle des corps espiègles, à poils, affranchis du joug de la domination morale et politique. Par leur volupté pure, ses images respirent la soif de vivre, la joie de toucher des corps amis, le plaisir de s’empiler les uns sur les autres, de tendre son postérieur à l’objectif sur un toit en pleine nuit, de se cacher sous l’herbe fraîche, de jouer avec des tulipes et des roses rouges, de croquer dans une pastèque saumon à pleines dents dans un bain.
Rencontré à Paris en 2014, pour sa première exposition à la Nue Galerie à Pantin, il nous confiait, timide : «Quand on est nu, tout est plus naturel.» Cela se voyait dans ses images. Il montrait une nudité naïve et sophistiquée sublimant les cheveux noirs et la carnation asiatique par de délicates touches vermillon (vernis à ongles, fleurs, rouge à lèvres). Il photographiait ses amis chez lui, dans son petit appartement, ou dans la forêt, le plus naturellement du monde. Souvent, ses mises en scène frôlaient le soft porn, avec des fellations multiples entre garçons, des pénis en érection rehaussés de citron vert, des baisers entre filles, des gros plans urophiles humoristiques. Avec ces images taboues, il jouait avec le feu, attirant sur lui la censure chinoise. Souvent, il a dû décrocher des photos avant l’ouverture d’une exposition et s’est fait embarquer par la police lors d’une prise de vue en extérieur. En Chine, on ne montrait pas son travail comme dans le reste du monde. Tout récemment encore, il n’a pu rapporter dans son pays la monographie de Taschen, bloquée à la douane.
Jusqu’au-boutiste, Ren Hang «avait toujours envie de se dépasser, d’aller plus loin, de s’en foutre de tout. Il cherchait la liberté absolue», témoigne sa galeriste. Magazines, maisons d’édition, agents, galeries, musées s’arrachaient son travail. Parallèlement à la photographie, il écrivait des poèmes très drôles, des haïkus crus traversés par la mort et le sexe (lire ci-dessous). En ce début 2017, il expose au Foam d’Amsterdam, à Pékin, à Stockholm. Cette année avait si bien commencé pour lui qu’on avait failli écrire fin janvier que l’année du Coq de feu était celle du coq en pâte. C’était oublier le soleil noir qui le brûlait. Les images qu’il n’a pas faites et qu’on attendait avec impatience laissent déjà un grand vide.
Beaucoup de gens sur la route
Sur la route, il y a beaucoup de gens que je ne connais pas
Et pourtant avec eux, j’ai de grands points communs :
ils ne sont pas encore morts sur la route.
Jarre brisée
Si je pouvais me lever
Sûrement
Je vais me jeter un smash !
Suaire
Il te convient ou pas
Seulement quand t’es mort
Tu le seras
Jeunesse
La jeunesse est très mince
Une brise peut l’emporter
Quand elle revient
Avec un cercueil à obésité
Clémentine Mercier
1 note · View note
cequilaimait · 5 years
Text
PictureS[...] – 9. Photo N°9 – Opération « Amazing Grenadine »
« Bon, entrez, et soyez discrets. Je ne veux pas que les voisins appellent la police parce qu’il y a du mouvement au lycée un dimanche après-midi… »
Musquet ne faisait pas le fier en entrebâillant la lourde porte du bâtiment à la fine équipe. C’était la première fois qu’il outrepassait à ce point le cadre de ses fonctions. Il assumait. Ces derniers jours, une colère froide l’avait gagné. Contre la cruauté de certains élèves, contre l’injustice dont il se sentait le symbole, contre sa hiérarchie, surtout, qui avait refusé de le suivre, malgré le soutien d’un petit groupe de professeurs mené par sa compagne. La scène s’était passée dans le bureau du directeur. Ce dernier, malgré son air sincèrement désolé, n’en était pas resté moins ferme et intransigeant :
« Oui, je comprends qu’un de nos élèves a essayé de se foutre en l’air hier. J’ai compris ! Et oui, je sais que c’est la faute du jeune Alec Texier. Mais que voulez-vous que j’y fasse ? Personne ne peut affirmer qu’il ait touché à cette foutue boite, et jusqu’à preuve du contraire, c’est lui qui s’est fait agresser et taper dans la cour ! Il n’a fait que répondre avec des mots. J’ai eu une crise de ses parents au téléphone ce matin qui menacent de porter plainte, je ne vais pas convoquer un conseil de discipline pour me ridiculiser encore plus ! Oui, c’est grave. Mais il ne reste que quelques semaines de cours avant que ces gamins dégagent, alors foutez-moi la paix ! À moins de me sortir un élément concret contre lui, l’affaire est close ! »
Le CPE avait beau avoir essayé de peser de tout son poids, il n’avait pas été écouté. Même la menace de poser sa démission n’avait pas ému plus que cela son supérieur. Il y avait plus grave dans la vie, comme son budget de plus en plus dur à tenir ou ses relations délétères avec le rectorat. Abattu, Musquet avait passé sa soirée à se morfondre de son impuissance sur l’oreiller, conscient qu’à par gueuler sur les jeunes, il ne servait pas à grand-chose. Ce fut à ce moment-là que sa compagne, professeur de Philo et de Français de son état, lui chuchota une solution. Celle qui marchait toujours quand c’était la merde et que les adultes étaient dépassés : laisser son fils foutre le bordel.
Alors certes, Gabriel n’était plus lycéen depuis la fin de l’année dernière et il n’avait donc aucune raison de se mêler des affaires du l’établissement, mais il était plutôt très bon ami avec l’élève qui avait manqué de se jeter d’un pont. Cela l’avait motivé à passer plusieurs heures sur Skype avec toute sa bande pour échafauder le plan parfait afin de se venger du salopard, et ce sans porter atteinte à son odieux visage ou à son intégrité. Un plan naturellement basé sur l’art – on ne se refaisait pas – mais qui nécessitait, si ce n’était l’intervention, au moins la bienveillance d’un adulte infiltré.
Renée avait naturellement commencé par engueuler son fils, avant de lui laisser une chance de présenter ses idées et de la convaincre. Comparé à d’autres conneries qu’il avait pu faire, celle-ci semblait assez mesurée. Elle voulait bien en parler à son conjoint, mais si son gosse tenait tant à passer le week-end à Lyon pour foutre le boxon, il devrait se démerder pour se payer son billet.
Ce fut donc ainsi que Gabriel pénétra les portes du lycée le dimanche suivant, en compagnie de toute sa bande. Avec lui, il avait ramené Cléa et Cléo, accompagné de ses deux colocataires sommés de suivre le mouvement sans se plaindre. Mikaël s’en était immédiatement plaint. Suivre le mouvement, il voulait bien, mais si on lui interdisait de grommeler, il prévenait, c’était sûr que ça lui donnerait envie de râler.
Malgré les apparences, Gabriel n’était pas l’instigateur du plan « Amazing Grenadine », même s’il en avait dessiné les principaux contours. Cléo était venu le chercher, le soir après l’incident. Une fois Camille confiée à la surveillance de son père, le préparationnaire s’était enfermé dans sa chambre pour réfléchir. Il avait promis une vengeance exceptionnelle. Mais à part balancer le connard d’un pont – ce qui était exclu à cause des conséquences désagréables que cela pouvait entraîner vis-à-vis de la justice –, il ne voyait pas comment faire. Pire encore, il s’était juré de ne pas faire usage de violence, tout du moins physique. Il y avait bien assez goûté comme cela pour avoir envie d’y replonger. Au point mort, il s’était finalement décidé à contacter l’ex de sa sœur pour lui présenter la situation. À l’écoute du résumé de cette impitoyable journée, la gorge de Gabriel s’était serrée et son regard bleu maya s’était assombri. Jamais l’année précédente, avec toute la bande dans les murs, cela n’aurait été possible. Ils n’auraient jamais laissé faire. Sauf que, pour vivre chacun leur vie, c’était comme s’ils avaient abandonné Camille à son sort. Même s’ils n’y étaient pour rien, ils avaient leur petite part de responsabilité. Ce qui justifiait tout à fait l’ouverture d’un groupe Facebook pour discuter avec tous ceux qui se sentaient concernés des suites à donner à l’affaire.
S’asseyant avec toute la troupe devant le mur blanc qui devrait leur servir de toile, Gabriel s’adressa à Cléo et lui demanda s’il était toujours d’accord ? Ce plan nécessitait qu’il donne un peu de sa personne. Le jeune préparationnaire acquiesça. Il avait beau retourner le problème dans tous les sens, il ne voyait pas d’autres solutions. Et puis, c’était normal. C’était à lui de venger Camille, et donc à lui de prendre les risques. Il fallait que tout soit en place pour le retour en cours lundi de la lycéenne, après une semaine au repos forcé. Il était de toute manière trop tard pour reculer. Cléo donna le top départ :
« On y va ! »
À ces mots, Gabriel sourit et revissa sa casquette rouge sur sa tête, puis sortit de son sac de grandes feuilles sur lesquelles il avait dessiné les différentes étapes pour la réalisation de son œuvre. Enfin, il s’adressa à toute l’équipe pour expliquer une dernière fois ce qu’il avait en tête et distribuer les taches :
« L’idée est de profiter de ce magnifique mur blanc sans fenêtre pour faire passer un message. C’est un truc qui marche assez bien, j’avais déjà essayé en quatrième où j’étais à l’époque, il y en a qui s’en souviennent encore. Moi, je m’occupe en priorité des grandes formes du dessin. Cléa, je te laisse le décor et le fond, lâche-toi, je veux que ça pète bien. Cléo, tu t’occupes de remplir les zones que je t’indique, sans dépasser. Fabien, tu nous réapprovisionnes en flotte, en gâteaux, en matos et tu aides Cléo. Mikaël, tu poses ton cul sur les marches, tu révises tes cours et tu ne fais pas chier… »
Chacun leur tour, répondirent « Roger », la main droite contre leur tempe. Sauf Mika, qui hurla à la place un « Hein ? Mais pourquoi m’avoir fait venir, bordel, si je ne sers à rien ! »
« Tu ne sers pas à rien ! », le consola Cléo en le prenant dans ses bras comme une peluche, avant de le tirer du bras vers les marches où il était destiné à passer l’après-midi. « Tu fais le blond. C’est important, un blond. On a toujours besoin d’un blond dans les parages quand on fait ce genre de conneries. Et notre blond d’origine était trop occupé pour descendre, alors tu le remplaces. Oh, Gaby, regarde, il fait la même tête que l’autre quand il boude ! C’est marrant ! »
Furieux d’être pris pour un gosse doublé d’un imbécile, Mikaël finit tout de même pas s’assoir et sortit de son sac ses cahiers ainsi qu’une gourde avec une paille, comprenant un bon litre de jus de pomme maison. Dans un certain sens, cela ne le dérangeait pas vraiment d’avoir un peu de temps libre pour réviser ni de le faire en extérieur, sous un rayon de soleil.
Enfin, la fine équipe put se mettre au travail. L’ambiance oscillait entre tendue et bonne enfant. La faute peut-être à Cléa, qui avait juré de tuer Gabriel s’il refoutait les pieds à Lyon après qu’il ait osé lui fausser compagnie pour une autre lors du vernissage de son exposition, en décembre dernier. La jeune femme avait tout le nécessaire sous la main pour réaliser son plan de vengeance, mais son frère lui avait intimé de n’étranger Gabriel qu’après la fin de l’opération, et pas avant.
L’autre raison de cette tension perceptible était naturellement la présence de Musquet, qui faisait les cent pas entre les artistes en herbe, ce qui avait le don de stresser Gabriel. Et puis, forcément, avoir l’autorisation de faire le con, c’était tout de suite moins drôle que lorsque c’était transgressif. De fait, il était simple de comprendre pourquoi le jeune artiste faisait la moue et ne profitait pas complétement du moment. Les encouragements et exigences du CPE rendaient la chose pire encore :
« Allez, lâche-toi Gabriel. Et sois un peu content, c’est la première et dernière fois que je te dis ça ! »
« Mouais… », grommela le grand adolescent en essayant de se concentrer sur son tracé.
« Quoi, qu’est-ce qui ne va pas encore ? Allez, accouche. »
« Non, non, rien…. C’est juste que… réaliser une fresque artistique qui claque avec de la PUTAIN DE CRAIE INDUSTRIELLE, c’est lourd. Vraiment. »
Ah ça, Musquet n’y pouvait trop rien. Il ne tenait plus tant que ça à pointer à pôle emploi. Du coup, en acceptant d’ouvrir les portes à Gabriel, il avait imposé une condition sine qua non : tout devait pouvoir s’effacer et ne laisser aucune trace. L’installation était temporaire et avait pour but de faire réagir sur le moment, pas de devenir un lieu de pèlerinage. Tapotant sur l’épaule du fils de sa petite amie, l’adulte lui rappela très fermement le contexte de toute cette opération :
« N’oublie pas que je risque ma place en te laissant faire. Et si je te laisse faire, ce n’est certainement pas parce que je cautionne tes conneries, mais parce que le proviseur manque cruellement de couilles. »
« Ouais, bah n’empêche, ça me saoule quand même ! »
Heureusement, malgré les contraintes techniques, l’œuvre avançait plutôt vite. Admirant le résultat, Cléo se recula à plusieurs reprises pour photographier ses camarades au travail à l’œuvre ainsi que l’évolution du mur. L’Operation Amazing Grenadine commençait à prendre forme sous ses yeux. Encore une fois, Gabriel s’était surpassé. Au centre, au premier plan, il avait reproduit à la craie noire le tatouage qu’il avait créé pour Camille. Ce symbole transgenre destructuré et stylisé qui rendait d’autant mieux qu’il s’affichait à la vue de tous. De part et d’autre, deux Camille nus dans un style particulièrement moderne et angulaire, peu détaillé, se faisaient face, dos à dos, de profil. Les traits étaient droits, directs, secs et tranchaient avec les courbes du logo. Le Camille de droite était masculin. Sa virilité jaillissant de ses cuisses et ses cheveux courts laissaient peu de doute à ce sujet. Celui de gauche, au contraire, affichait sa féminité, à travers des cheveux longs et une poitrine, seule ligne arrondie de l’ensemble. Les deux étaient calmes, paisibles, la tête légèrement penchée vers le bas et les yeux presque clos, comme s’ils étaient assoupis. Les couleurs éclataient. Cléo tapissait le fond de rose, de marron ou de jaune, Gabriel repassait ensuite avec le blanc et le gris pour lisser l’ensemble et appliquer ombrages et effets de lumières. Le rouge fut réservé aux lèvres. Le bleu au fond des yeux et aux larmes. Derrière, Cléa avait imaginé un décor fou et onirique, patchwork de toute ce qu’elle avait en tête. Enfin, la partie la plus importante se trouvait isolée dans un coin à droite, dans des proportions plus mesurées. Il fallait qu’elle soit visible, sans pour autant lui donner trop d’importance. Là était toute la subtilité de cette vengeance.
Gabriel avait adoré représenter la scène. Un jeune homme aux cheveux noirs et à la peau blanche maltraitait à l’aide d’un fouet le fessier endolori d’une garçon attaché nu, représenté avec des seins énormes et gavé d’hormones féminines à l’entonnoir comme une oie de grains. Les mots « œstrogènes », « lâche » et « Alec » offraient toutes les clés de lecture nécessaire. Le plus beau était que tout cela se volatiliserait une fois vue, la pluie prévue pour le lundi après-midi se chargerait naturellement d’effacer les marques de l’injure. Elle restait quand même signée et assumée. Cléo avait tenu que son propre prénom apparaisse au-dessus de sa tête, avec des cœurs censés prouver son amour et attachement pour la créature qu’il vengeait.
Sur les coups de dix-sept heures, Mikaël s’arrêta dans ses révisions pour proposer un verre à tous les travailleurs. Il avait encore deux thermos frais dans le sac et des verres en plastiques et il était sûr que les autres avaient chaud. Et puis, il fallait bien qu’il serve sérieusement à autre chose dans la vie qu’à suivre partout son coloc enjoué en short, qui de son côté s’amusait comme un petit fou. Pour le coup, même s’il avait plus l’impression de gêner qu’autre chose, Fabien était ravi d’être venu et d’assister en direct à une création gabrielesque. Finalement, tous acceptèrent chaleureusement la proposition du jeune préparationnaire. Mais au moment de servir Cléa, Mikaël ne put masquer l’embarra qui le fit rougir jusqu’au bout des oreilles en découvrant, le nez plongé dans son décolleté, que la jeune femme avait eu la flemme de mettre un soutient gorge. Habitués, ni Gabriel ni Cléo n’avait moufté. Les fous !  Elle était carrément belle. Enfin, pour lui qui ne s’était jamais vraiment posé la question, trop occupé à bosser et à nourrir sa passion débordante pour les sciences depuis son plus jeune âge, cette vision féminine l’émoustillait. S’en était presque perceptible à travers ses vêtements. En tous cas, ce le fut par Gabriel qui l’attrapa d’un coup sec par le haut du dos avant de le tirer quelques mètres sur le côté, contre le mur. Là, le fusillant du regard, il lui murmura à l’oreille des menaces qui firent frissonner et glapir le pauvre étudiant.
« Si tu ne veux pas te retrouver peint sur la fresque en train de te faire latter les couilles à coup de raquette de ping-pong par un des fruits que tu adores boire, t’es prié de regarder ailleurs que dans le col de ma copine. Enfin de mon ex. On se comprend. »
Cléo le lui avait longuement expliqué. Quand il était question de dessin, il fallait toujours prendre Gabriel au sérieux. Hochant frénétiquement la tête sans un mot pour signifier qu’il avait tout à fait compris la consigne, Mikaël sautilla jusqu’à ses marches et se replongea le nez dans un bouquin en grommelant que c’était la dernière fois qu’il était sympa et qu’il proposait à boire sur sa réserve personnelle.
Si l’attitude de Gabriel poussa Cléo à lever les yeux au ciel, elle provoqua le sourire de Cléa. Se passant sa langue sur la lèvre, la jeune femme s’approcha de son ancien petit ami. Alors comme ça, il était encore jaloux ? Cela méritait une petite discussion très sérieuse entre quatre yeux. Si possible dans une salle vide, à l’abris des regards indiscrets. Leur absence dura vingt bonnes minutes. Quand enfin Gabriel revint à son poste, il sifflotait joyeusement, ce qui poussa Cléo, au travail juste à côté de lui, de lui demander ce qu’ils avaient bien pu foutre pendant tout ce temps.
« Bah… », hésita le châtain à voix basse, avant de hausser les épaules et de tout révéler. « Elle m’a choppé par le cou et m’a traîné dans une classe pour que je lui bouffe le minou… Sérieusement, t’as déjà essayé de te rebeller contre ta sœur quand elle a son regard de folle, toi ? »
Impassible, Cléo prit plusieurs secondes avant de répondre qu’il ne se sentait pas concerné par cette question :
« Ma sœur ne m’a JAMAIS demandé de lui bouffer le minou ! »
Ce à quoi il rajouta simplement une dernière petite phrase, en chuchotant pour que surtout elle ne l’entende pas.
« Heureusement pour mes genoux, d’ailleurs… »
Du coup, ce rapprochement improbable avait de quoi surprendre. Alors que l’heure avançait et qu’il était presque dix-neuf heures, Cléo s’autorisa une question à son camarade :
« Est-ce que ça veut dire que vous êtes à nouveau ensemble ? »
Haussant les épaules, Gabriel ne se détourna pas de son ouvrage. Simplement, il répondit :
« J’en sais foutre rien ! Peut-être ! Au moins pour la semaine. Après, faut voir le temps que ça dure… »
Enfin, vingt minutes plus tard, la fresque fut terminée. Chacun s’était appliqué avec soin. L’artiste avait même exigé à plusieurs reprises qu’on recommence les parties qui ne le satisfaisaient pas. Le résultat, que Cléo photographia une dernière fois avec son appareil, était à la hauteur de leurs espérances. Une ode à Camille et à sa différence avec un petit quelque chose qui rendrait fou de rage le connard qui avait osé s’en prendre à elle. Gabriel n’était pas du tout mécontent de son boulot. Bien que globalement de l’avis de l’artiste, Cléo ne pouvait s’empêcher de douter, ce qu’il exprima à travers une simple question :
« Tu crois que ça va marcher ? »
Tout sourire, Gabriel répondit par l’affirmative :
« Aucun doute ! C’est fait pour. Enfin, si tu ne te débines pas. Après, c’est ton choix… »
« Je sais… »
Le lendemain matin, la réalisation fit grand bruit dès l’ouverture des portes. Tout le lycée se mut pour l’observer, des élèves aux professeurs en passant par le personnel administratif. Se frayant un chemin à travers ses camarades, Camille resta bouche bée, incapable de savoir si elle devait se montrer admirative et touchée devant cette œuvre à sa gloire que presque tout le monde trouvait magnifique, ou furieuse que ses amis – seuls eux pouvaient être derrière ça – aient eu le culot de faire un truc aussi osé à l’intérieur même du lycée dans son dos – elle était doublement représentée nue – pendant son repos forcé. Retrouver en énorme le tatouage qui s’affichait d’habitude uniquement sur son épaule lui tira tout de même une larme, et la représentation d’Alec en mauvaise posture au moins un sourire. Cléo lui avait promis une vengeance. Elle s’en foutait complétement, à présent. Cette semaine passée enfermée seule dans sa chambre avec pour principale compagnie les allées et venues de son père lui avait permis de se poser et de réfléchir. Après un passage à la pharmacie, elle avait pu reprendre son traitement. Elle avait agi sous un coup de folie injustifié. Le calme revenu dans son esprit s’était accompagné d’une certaine clairvoyance à propos des évènements passés et de sa crise. Elle aimait Cléo, et c’était tout ce qui comptait. Elle était prête à avancer et à se foutre du reste du monde. Son seul objectif à présent était d’au plus vite obtenir son bac pour enfin passer à autre chose et profiter des vacances.
Mais là, se tenant au milieu d’un lycée qui semblait fêter son retour devant une œuvre à la gloire de son combat et de sa personnalité, elle se devait de se l’avouer. Certaines choses la rendaient heureuse et méritaient d’être vécu.
À l’opposé, Alec prit plutôt mal l’affaire. De une, il n’avait rien à voir avec le geste de folie du trans du bahut. Si ce dernier voulait sauter, très bien, il s’en foutait, mais il ne supportait pas qu’on le lui reproche et que les profs et élèves lui fassent la guerre simplement parce qu’il avait été le plus fin et avait gagné la guerre. De deux, cette insulte qui lui était faite sur le mur était doublement insupportable. Déjà parce que l’humiliation était risible, pour ne pas dire ridicule. Ensuite parce qu’il fallait vraiment le prendre pour un demeuré pour penser que cela changerait quoi que ce soit à sa satisfaction personnelle d’avoir confronté et brisé Camille. N’empêche, que même ses potes commencent à eux aussi se foutre de sa gueule, c’était assez désagréable. D’autant plus qu’au milieu d’eux s’était mêlé Kenna, un mec que le lycéen ne supportait pas. Plus populaire avec les filles que lui, plus drôle, adulé par les professeurs et bien plus beau, Kenna était tout ce qu’Alec aurait aimé être, si ses parents ne l’avaient pas fait aussi commun et s’il avait eu un peu plus de personnalité et de courage. Pire, l’adolescent s’était affiché à de nombreuses reprises ces derniers mois avec Camille, faisant profiter de sa popularité au monstre des lieux et rendant son quotidien un peu plus agréable. Alors le voir, là, discuter avec SES potes et leur raconter des détails sur l’œuvre qu’il tenait de source sûre, c’était une provocation des plus inutiles qui se termina par un col attrapé et quelques menaces, du style « dégage pauvre con » et autres « allez, ferme ta gueule, connard. »
Le problème était que Kenna n’était pas seulement plus populaire, plus beau, plus tout. Il était aussi plus fort. Largement, même. En une petite clé de bras, l’affaire fut pliée et Alec se retrouva à fulminer à genoux. Là, le petit ami de Margot s’approcha de son oreille et lui murmura quelques mots. Son rôle à lui, dans toute cette histoire, n’était que de délivrer un message, et il se faisait un plaisir total et incroyable de remplir sa mission.
« Celui qui a fait ça à raison. Tu n’es qu’un lâche, Alec. Pour ta gouverne, sache qu’il t’attendra à dix heures derrière le lycée pour mettre les choses au clair. Il t’en veut pour ce que tu as fait à sa meuf, mais il souhaite aussi te laisser une chance de régler ça dans le calme, entre adultes responsables. »
D’un coup sec, Alec se dégagea. Levant ses deux paumes à côté de sa tête, Kenna se recula d’un pas, comme pour calmer le jeu. Sa tâche était accomplie et il ne tenait pas à se battre. Seul restait son adversaire, poings serrés, à le fixer d’un air particulièrement mauvais.
Lui, lâche ? Alec ne l’acceptait pas. Il était tout sauf lâche. Ses potes le voyaient comme ça ? Ils se trompaient. Le responsable de son humiliation se croyait malin ? Il verrait.
Lorsque la cloche sonna le début de la pause du matin, censée durée quinze minutes, Alec se jeta hors de sa classe et força le passage jusqu’à la porte arrière du lycée, déterminé à mettre les points sur les « i » une bonne fois pour toute. Là, les mains dans les poches de son blouson en cuir marron clair l’attendait un jeune homme aux cheveux noirs et à la peau blanche. Alec reconnut immédiatement son visage. Il avait un an de plus que lui et s’était particulièrement illustré dans le lycée pour avoir foutu un bordel incroyable en première puis pour avoir été nommé couple de l’année à la fête de fin d’année en terminale, succédant ainsi au palmarès à un duo blond et brun. Alec ne se sentait pas particulièrement homophobe, mais il devait l’avouer, il avait presque été soulagé d’apprendre que, cette année, la couronne reviendrait à Margot et Kenna, enfin un couple hétérosexuel « normal ».
Ouvrant la bouche pour confronter le responsable de sa rage matinale, Alec se vit couper la parole. Cléo l’avait devancé et parlait bien plus fort, d’un ton ferme et décidé :
« Avant, c’était mon mec. Maintenant, c’est ma meuf. Ce qui ne changera jamais, c’est que Camille est mon premier grand amour, peut-être même l’amour de ma vie, et que tu lui as fait du mal. Je voulais voir ton visage de mes propres yeux. Et tu sais quoi ? J’suis déçu. T’es encore plus minable que ce à quoi je m’attendais… »
Les poings le long du corps, Alec s’avança en ricanant jusqu’à la hauteur de son interlocuteur, puis le toisa d’un air particulièrement mauvais. Ils faisaient presque la même taille. Cléo était légèrement plus grand, mais il restait frêle, là où lui, de son côté, pratiquait depuis l’enfance des sports de combats et était une boule de nerfs. Jaugeant les forces en présence – Cléo était venu seul et ses mains, qu’il dégagea de ses poches pour le repousser étaient vides –, Alec éclata de rire. Si lui était lâche, alors l’autre était tout simplement stupide. Se ressaisissant, il lui hurla dessus. Il n’était pas venu ici pour se faire gronder ou s’excuser. Le grand gagnant, c’était lui. Définitivement lui.
« Tu crois vraiment que quelques gribouillis de merde vont m’atteindre ? Tu me crois aussi con que ça ? Genre, le pouvoir de l’art et toutes ces conneries ? Mais il n’y a que des gamins de collège pour être choqué par des trucs aussi pourris ! Abruti ! Je ne sais pas ce que tu avais en tête, mais c’est foiré ! Tu veux me faire parler et m’enregistrer avec ton téléphone ? Débile ! J’ai rien à dire ! Si ce n’est que toi et ton monstre de foire, vous pouvez bien allez-vous faire foutre en couple au bordel le plus proche ! J’en ai rien à battre de vos gueules ! »
À la bile d’Alec, Cléo répondit par un flegme total. Pas un geste, pas un froncement de sourcil, pas même un souffle qui aurait pu faire croire qu’il perdait les pédales. Parfaitement maître de lui, il se contenta de sourire. Un sourire provoquant et radieux. Un sourire inacceptable, qui énerva encore plus son adversaire, qui le pointa du bout du doigt.
« J’te préviens connard, arrête tout de suite où j’t’en colle une ! »
« Lâche… », répondit simplement Cléo en tendant la joue. « Camille a plus de couilles que toi ! »
Là, Alec se figea sur place. Seul le bruit des voitures et du vent pouvait se faire entendre. Il n’était pas sûr d’avoir bien entendu. L’œil vif, il dévisagea le taré qui venait de l’insulter.
« Comment ? Répète ce que tu viens de dire ? »
« T’as pas de couilles ! », répéta simplement Cléo, impassible. « Même le jour où elle se les fera enlever, elle continuera à en avoir plus que toi. Parce que tu fais tes coups de pute en douce. T’es même pas foutu de t’expliquer comme un homme. »
La réponse ne se fit pas attendre. Elle ne fut pas verbale. Un simple coup de poing, en plein milieu du bide, auquel le préparationnaire ne réagit pas autrement qu’en se pliant en deux. Mais déjà, Alec lui asséna un autre coup, puis un autre, et encore un autre, jusqu’à ce que son adversaire ne tombe par terre. Là, le lycéen continua sa démonstration avec les pieds, vociférant la mâchoire tendue au passage : 
« Pas de couilles ? Et là, tu trouves toujours que je n’ai pas de couilles ? PAUVRE PD DE MERDE ! Même pas foutu de se battre comme un homme et ça vient faire chier les autres ? Je r��ve ! Allez, casse-toi maintenant. Tire-toi d’ici. J’ai cours… »
En effet. La cloche sonnant la reprise l’affirmait. Il était l’heure de retourner en classe. À genoux, se tenant le bras et les cheveux complétement décoiffés, Cléo se contenta de sourire, de manière encore plus prononcée. Pire, un rire nerveux avait parcouru son corps, ce qui ne manqua pas de troubler Alec. Déconcerté, le lycéen lâcha même un « quoi ? » incrédule, ce à quoi l’étudiant répondit d’un geste des yeux.
« Lève la tête, Baltringue. Dis coucou à ton CPE, c’est plus poli, surtout quand on est sur le point de se faire virer… Ah putain, tu m’as déchiré les cottes… »
Tremblant, Alec obtempéra et se retourna d’un coup. Deux personnes l’observaient depuis le toit plat du lycée. L’un, plutôt jeune, châtain et débraillé, filmait à l’aide d’une petite caméra. L’autre, plus âgé et bien habillé se contenta de regarder sa montre et de sourire sournoisement, avant de s’adresser à son complice.
« C’est bon Gabriel, tu peux couper, je crois que ça sera parfaitement suffisant. »
« Vraiment ? », demanda sincèrement le jeune artiste tout en refermant le clapet du camescope.
« Pendant les heures de cours, les élèves sont sous notre responsabilité. », répondit l’adulte, avant de poursuivre après un doux soupir.  « Les deux cloches espacées de quinze minutes font foi. Sécher pour aller tabasser aux abords du lycée un ancien élève venu rendre visite et présenter sa prépa à ses anciens professeurs, qui ne se défend pas et ne porte pas un seul coup, ça mérite largement une exclusion, au moins temporaire, pour faits de violence. Vu qu’on est à la fin de l’année, je suis sûr d’arriver à convaincre le conseil de discipline de faire un exemple et de charger l’addition pour lui imposer une exclusion définitive. Avec tous ses passages dans mon bureau cette l’année, j’ai de quoi monter un beau dossier, il ne sera pas déçu. Et je suis sûr que ta mère, présente au conseil, saura convaincre les autres membres et le proviseur... Tu connais ta mère. Oh, bien sûr, il pourra contester en prétextant que tout cela n’était pas prévu dans le règlement intérieur et que c’était un coup monté, mais le temps que le rectorat lui réponde, ça sera trop tard pour réintégrer sa classe avant le bac... Il est complétement cuit. »
****
Extrait de l’album photo de Cléo
Emplacement n°9
Nom de la photo : « Amazing Grenadine »
Effet : couleur naturelle
Lieu : à l’intérieur de la cour carrée du lycée Voltaire
Date : un dimanche de mai
Composition : la réalisation de Gabriel, épaulé par Cléa, Fabien, Mikaël et moi-même, que j’ai prise en photo, alors que Gabriel était en train de fignoler les derniers détails. Une œuvre temporaire vouée à disparaitre, à l’inverse de cette photo qui en conservera la trace, figée dans le temps. On y voit le tatouage de Camille, lui-même représenté de deux manières, symbole de ses deux facettes, et le message adressé à Alec.
Le nom de la photo, de l’œuvre et de notre plan se nomme « Amazing Grenadine ». Gabriel tenait au mot Amazing. C’est moi qui aie trouvé le grenadine, en lien avec la couleur des lèvres de Camille, dont le rouge-rosé ressort admirablement bien.
Gabriel a eu l’idée de ce plan alors qu’on discutait en groupe et que Margot et son petit ami Kenna venaient de décrire la personnalité de notre cible. J’avais refusé toute violence. Gabriel m’a demandé si cela impliquait que moi aussi, je n’en sois pas victime. Son idée était comme d’habitude folle et tordue. Sur le moment, j’étais sûr que c’était impossible, mais Gabriel a réussi à persuader Musquet de marcher avec nous. Il nous a ouvert les portes afin que nous puissions marquer sur le mur notre attachement à Cam, sans savoir si Alec se laisserait manipuler… C’était un pari, mais somme toute secondaire. Quand je regarde encore cette photo, je me rends compte que c’est bien le sourire de Camille, de loin le plus important dans toute cette affaire…
0 notes
bat-mousse · 7 years
Text
Fa Copine 5 ème anne
FA reseté de Coline Silian du 01-05-2017 Lundi 01 Mai 2017 à 19:24:28 ***** Message envoyé au lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments , soit à Charly Watson ****** " Je trouve ça si triste d'enfermer un oiseau dans une cage et lui refuser le dehors. Le si beau et vaste dehors. Vous savez, c'est quelque chose qui m'ait étranger, cette notion de rang, de classe, de noblesse, de pureté de sang. Mais ici, dans le monde sorcier j'entend, ça semble bien plus présent que chez les moldus. Vous les entendez, ces chaines que se trainent les trois quarts des élèvres ? Ca ne devraient pas être des chaînes pourtant les familles mais des pigeonniers ! Parceque vous savez, les pigeons voyageurs peu importe où ils se trouvent, ils reviennent toujours au pigeonnier, sans qu'on ait besoin de les siffler. Mais je suis contente. Vous connaissez meilleure fin que Roméo et Juliette. J'aurais aimé la connaître votre Margaux. " Le visage de Coline s'était littéralement décomposé en entendant la triste suite de cette histoire d'amour qui trop vite avait pris la tournure d'une tragédie. La bouche entrouverte exhalant un soupir teinté de dépit, elle fixait Watson de ses grands yeux verts, déversant un flot d'allégresse pour combler artificiellement ce creux qu'elle imaginait sur le coeur du vieil homme. Elle n'aimait pas les histoires de ce genre Coline. Et pourtant, elle huma la lettre, un sourire se dessinant malgrés tout sur ses lèvres pâles avant qu'un rire cristallin ne s'en échappe en l'entendant parler de l'enlevement de sa dulcinée. Bondissant soudainement de sa chaise, elle se jeta sur son sac, produisant un vacarme infernale alors que la totalité de son bras disparaissait à l'interieur et semblait retourner entièrement son contenu. " Je l'ai." Le regard brûlant, elle fit volteface, une petite boîte argenté au creux de ses mains, l'empressement guidant ses pas jusqu'à sa chaise récemment quittée. Toute entière à sa tâche, pas un seul instant elle ne releva le regard vers Watson tandis qu'elle ôtait le couvercle de sa boîte. Tapissée de velours, en son fond jonchaient cinq ou six fils rouges. Ses doigts fins en attrapèrent un sans se soucier de lever le voile sur l'étrangeté de son geste dans l'immédiat, elle le noua au poignet de Watson avec un soin qu'on ne lui connaissait pas : " On raconte qu'un fil rouge invisible relie ceux qui sont destinés à se rencontrer et à s'aimer. Peu importe la distance, les différences où les circonstances. Il peut s'emmêler ou s'étirer mais ne cassera jamais. " Glissant la petite boîte dans sa poche, elle guetta une réaction quelle quelle soit dans le regard de Charly. Peut-être s'attendait-elle à ce qu'il se moque gentillement, le cinde d'un habile coup de ciseau, elle délaissa Margaux et son parfum Lilas et ris doucement: "On ne peut pas vous en vouloir. Kurt en tant qu'artiste il est parfait. Je vendrais mon âme au diable pour qu'il ait produit encore quelques chansons. Mais attention, seulement parceque je sais que je suis meilleure marchande que le diable lui même. Pour le lasso, si un jour on embarque dans un monde western, je vous battrais à plate couture au moins. C'est comme ça que j'ai attrapé le père noel quand j'étais petite. J'étais super fière. Puis j'ai pleuré toutes les larmes de mon corps en découvrant mon cher père. Ce jour là j'ai compris pourquoi il insistait tant pour qu'on laisse des muffins et une bonne bière au père noel..." Elle rit franchement à ce souvenir, prenant sur elle pour se calmer et chasser cette image de son esprit. On la sentait bien ce soir là, plus aucune ombre ne voilait son visage, le sourire y était maître. Une nouvelle histoire lui était offerte pour ce soir, Charly racontait bien, mieux qu'elle à vrai dire, et le menton entre les mains, elle l'écouta jusqu'au bout, " Cest une jolie histoire. Je vous envie d'avoir fait tant de voyages et vu tant de choses dans le fond. Mais j'ai pas envie de dormir merci je..dors pas très bien en ce moment. Je préfère encore zapper cette partie de la journée. La nuit c'est coool. Dommage que se soit la pleine lune sinon j'aurais.." Plaquant sa main contre sa bouche, elle vira au rouge tomate avant de compléter: "bien dormi sagement dans mon lit au dortoir." Ahem. Secouant vivement la tête à l'entente d'un dessert, elle n'en remercia pas moins Charly. Mais là, un peu plus et elle allait exploser. " Lara vous dîtes? C'est que..si ça vous arrange de nous faire faire un travail de groupe ça m'ira très bien. Je veux pas vous paraître capricieuse mais c'est juste que...ça passe difficilement avec Lara enfait. Le cours dernier on s'est accroché et elle m'a mise hors de moi. C'est pas une fille méchante je sais bien, seulement moi quand le courant passe pas j'arrive pas à faire semblant. Et pour les travails de groupe déjà que j'ai tendance à en faire qu'à ma tête, quand je m'entend pas avec le partenaire ça fait souvent des étincelles. " Elle s'agita sur son siège, le regard fuyant, cherchant à expliquer sans passer pour une mégère incapable de contrôler ses nerfs et de prendre un minimum de maturité. Quant au sujet suivant, il ne la mit guère plus à l'aise, elle finit par conclure en un soupir: " Merci pour vos réponses monsieur. J'irais peut-être trouver mademoiselle Hemily Linh pour en savoir un peu plus. Les chiens c'est cool. Il y en a un chez moi en Angleterre, il sait mettre les pattes sur son nez, c'est trop mignon " Avalant le deuxième verre qu'il lui servait, elle le suivit jusqu'à la fenêtre, ses sourcils se fronçant à peine: "Les lycans? " Lundi 01 Mai 2017 à 14:33:14 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Bureau du Professeur de Magie des Éléments ****** [HJ: Désolée ma Coline, j'ai fait la fiesta du coup... :/] Si Watson avait voyagé ? Enormément. Et ça pouvait se voir rien qu'en voyant ses tatouages, venant de tous les pays, ayant des styles bien particuliers et démarqués. Un petit sourire s'était peint sur ses lèvres lorsqu'elle avait mentionné la beauté de Margaux. Il soupira cependant quand à la question qui s'en suivit, tout simplement car... "Elle s'est mariée avec un homme de son rang à cause de la pression familiale, tout simplement car elle vient d'une famille noble... et qu'elle a choisi de ne pas décevoir ses parents, et d'entrer dans les cordes. On a baroudé quelques années ensemble, jusqu'à ce qu'en retour à Paris dans son superbe Manoir du XVIe arrondissement, elle se fasse complètement jeter par sa mère, son père, ses tantes, ses frères... c'était soit moi, soit eux. Et je n'ai pas pu lui en vouloir. Couper les ponts avec toute sa famille pour partir à l'aventure avec un baroudeur comme moi... Mais, on s'écrit toujours. Une fois tous les mois, à peu près. Elle tenait à entretenir une relation épistolaire, ce que je trouve finalement génial. Je suis amoureux de son écriture, du papier qu'elle utilise... Cependant je ne sais pas à quoi elle ressemble actuellement, je ne peux que l'imaginer. Et c'est beau." Ouvrant un de ses tiroirs, il sortit une enveloppe magnifique, ornée de petites décorations fines sur les bords, de laquelle il sortit une fine lettre. L'écriture soignée, la police parfaite, et une odeur de lilas. "Tu sens ? C'est son parfum. Je lui ai promis de l'enlever un jour, mais maintenant qu'elle est maman et mariée... je ne sais pas si ce serait très raisonnable. Mais bon, je ne suis pas quelqu'un de franchement raisonnable, il se peut qu'un jour je vienne frapper à sa porte." En voilà une histoire. "Kurt Cobain tu dis ?" fit Charly amusé. "C'est pas faux, c'était pile l'époque où je mangeais du Nirvana à toutes les sauces. Ca a du déteindre un peu sur moi. Du lasso... haha ! Non, je manie bien mieux la guitare..." Ancienne Rock Star à la retraire oblige. La nostalgie ne prit qu'une infime possession de l'esprit de Charly, qui se concentra plutôt sur leur conversation que les vieilles anecdotes. Ayant terminé son assiette, il essuya délicatement sa bouche pour enfin lui sourire. "Je préconise toujours de manger un bout avant mes cours, ça permet de gagner un peu d'énergie supplémentaire. C'est une philosophie, à prendre ou à laisser. Et... hahaha ! D'accord, c'est noté, si tu me proposes à manger... je serai forcé de refuser. Mais j'ai un sacré goût du risque, tu sais ?" Il avait eu un rire franc. Un rire éclatant même. Coline lui donnait cette petite lueur dans l'oeil que Charly adorait littéralement. Lorsqu'elle parla de la plage, Charly ne put s'empêcher de raconter une histoire. Une histoire qui lui tenait à coeur. Il s'affala un peu plus sur son fauteuil pour enfin croiser ses jambes. "La plage de nuit me rappelle quelque chose, tiens. Chez Oru et Yunka, au Sri Lanka. Ce sont des gens que j'ai rencontré lors d'un concert. Ils m'ont vraiment marqué, eux. On est restés une semaine au Sri Lanka dans un Club Med comme à mon habitude, pour faire des concerts tous les soirs. Les deux premiers jours, j'étais blasé à l'idée de me taper des touristes toutes les nuits, avec des meufs à gros seins et cheveux blonds jusqu'aux fesses me demandant le numéro de ma chambre pour tirer leur coup et... partir le lendemain. Moi, j'avais envie de visiter du pays. C'est un soir où, après un concert, j'ai pris un des scooters qu'on avait loué pour aller en ville. Enfin en ville, dans un genre de village où il n'y avait rien, sauf un bar. Je suis entré, personne, évidemment. Enfin, pas foule quoi, trois quatre personnes. Là, je commande un Whisky, et un mec me tape la discute. Il commence à juger le fait que je sois blanc, touriste. Je savais pas trop comment réagir. Puis j'me suis retrouvé à devoir lui déballer ma vie comme ça. Je lui paye un coup, deux coups, il paye sa tournée, et le mec me proposer d'aller chez lui, pour me faire écouter sa musique. Je savais pas trop quoi penser, puis le lendemain on avait une genre d'interview le matin sur une radio du coin... j'avais tout sauf envie de faire ça. Je crois que quand j'ai décidé de suivre le mec, il était déjà 4h du mat, j'avais programmé mon réveil pour 7h, donc c'était déjà compromis. Donc je l'ai suivi, je me suis retrouvé dans une petite maison toute mignonne devant une magnifique plage. On avait traversé la jungle pour y aller, c'était vraiment magique, sous un clair de lune hallucinant. Là, il a appelé sa femme. On s'était encore jamais dit nos prénoms, et quand il l'a appelée, c'était dans sa langue, j'ai donc rien compris. Puis on a passé toute une nuit à parler, écouter de la musique, se faire découvrir des sons différents, à fumer de la drogue en tout genre, opium, puis on a terminé avec un peu de.. psychotropes. On a terminé sur la plage, à regarder le lever du soleil, et là, je t'assure, j'ai fait l'amour avec le ciel. C'était une sensation gênante, car j'étais pas seul, mais je l'ai gardé pour moi, silencieux, et je me suis endormi." Il soupira. "En me réveillant, il était ... 13h je crois, ils m'avaient portés sur un hamac sur leur terrasse. Ils m'avaient mis un verre de jus d'ananas frais, et un petit mot avec leurs deux noms, et leur adresse." Ses yeux évasifs regardaient justement la pleine lune. "La plage au lever du jour est encore plus envoûtante. Mais la nuit, tu as raison, il y a comme quelque chose de mystique. D'ailleurs... Il se fait tard, non ? Si tu veux te reposer avant la reprise des cours, j'ai un lit au fond, moi je dormirai une fois que le jour sera levé. Je profite de la nuit." Il lui avait servi entre temps un verre de vin pour accompagner son fromage, puis sortit une tarte à l'abricot et crème pâtissière, pour couronner le tout. "Une petite touche sucrée Coline ? Oh, et ne t'en fais pas, tu as encore tout le temps de travailler tous les éléments, si tu as un peu de mal avec certains... ça n'est pas si grave. D'ailleurs, pour ton stage, nous le ferons aux prochaines vacances. Tu t'entends bien avec Lara ? Elle aussi m'a demandé un stage, sur la magie du feu. Vos deux magies sont complémentaires, je trouvais intéressant de les combiner pour... enfin, je ne dis rien, mais j'ai une petite idée en tête." Oh que oui. Le sujet des soucis neurologiques des sorciers fit froncer les sourcils de Charly. "Il me semble que beaucoup de choses sont soignées par les magies psychiques telles que la légilimencie et l'occlumencie, pour ce qui est des pathologies neurologiques. Après.. moi... j'ai souvent préconisé utiliser les drogues psychoactives pour prendre des 'douches', c'est à dire voyager seul et intérieurement pour parfois comprendre et voir des choses qui ne nous sont pas accessibles avec nos capacités cérébrales actuelles." Charly lui servit un autre verre à sa demande. "D'animaux ? Oh, je voyageais trop pour en avoir. J'avais un fidèle compagnon, un chien, Garp. Mais il est décédé mon toutou, et j'étais tellement triste que j'avais du mal à me dire que... j'allais revivre ça un jour. Enfin..." Charly se leva, sortit une clope pour ouvrit la fenêtre pour contempler la lune. "Cette nuit n'est sûrement pas aussi calme qu'elle en a l'air..." Lundi 01 Mai 2017 à 13:00:58 Remise de PIs effectuée. Lundi 01 Mai 2017 à 13:00:58 Remise de PAs effectuée. Samedi 29 Avril 2017 à 21:28:45 ***** Message envoyé au lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments , soit à Charly Watson ****** Du regard, Coline effleura la photo que Charly lui tendait, un sourire flottant sur ses lèvres pâles. Elle levait les yeux de temps à autres pour croiser le regard de son professeur, pour écouter ce qu'il lui contait sur sa jeunesse définitivement révolue. Dans son esprit, ils n'en étaient plus là à un simple entretient élève professeur, elle apprenait des choses sur cet homme qui semblait avoir foulé le globe tout entier et rencontré mille et une personnes passionnantes. Apaisée, attentive à tout ce qu'il lui lâchait, elle tourna lentement la photo, le sourire s’agrandissant alors qu'elle découvrait celle qui s'était inscrit dans le cœur du cher Watson: «Qu'est ce qu'elle est jolie, lâcha t-elle en un murmure avant de poursuivre, la voix emplie de curiosité,vous vous êtes perdus de vue? Vous avez beaucoup voyagé on dirait, l'Iran c'est encore bien loin des Carpates. Avec vos cheveux longs et votre petit pull vous avez un petit air de Kurt Cobain en mode cow-boy du far west. Vous savez faire du lasso?» La nostalgie, elle la remarqua au fond de ses yeux. Mais sûrement qu'aux yeux de Coline se replonger dans de vieux souvenirs et se retrouver nostalgique des années qui trop vite ont passé ne pouvait faire de mal. Peut-être même que parfois on avait besoin de se laisser submerger par ce torrent d'images lointaines: « J'avoue ne pas toucher très souvent à ce que vous nous concoctez en cours. Mais je dois bien admettre que vous vous en sortez plutôt bien en cuisine. Quant à vous,promettez moi de ne jamais goûter à un plat fait de mes mains, je tiens à ce que vous restiez en vie. » Sûrement qu'il valait mieux la prendre aux mots. Trop impatiente, trop agitée, trop imprécise pour la cuisine un brin évoluée. En revanche elle savait apprécier les bonnes choses, et chaque fourchette fut dégustée. Charly avait retrouvé le sourire qui le caractérisait tant, il ne lui en fallait pas plus : «Ça vaut mieux en effet. Les plages de nuit sont..incroyablement apaisantes. Alors que de jour j'y suis beaucoup moins sensible de nuit..je sais pas, quelque chose semble rayonner en silence. Ils dormiront bien, j'en suis sûre. A condition de ne pas être réveillés par des vagues taquines qui chatouilleraient leurs pieds.» Hochant vivement la tête en entendant le mot «dessert», Ses prunelles dévorant littéralement le plateau de fromages que ramenait tout naturellement Charly. Le genre de plateau qu'en Angleterre Coline voyait aussi souvent que le père noël, soit le 24 décembre. «Si si, je veux bien un verre de vin s'il vous plaît répondit-elle avec le sourire » embrayant presque immédiatement sur le stage, « Parfait. Je ne pouvais réveiller meilleur mentor pour mon carrousel. Je me met doucement au travail, mais j'ai du mal avec la magie du feu je vous avoue. De même pour la magie de l'eau. Mais je viendrais peut-être à votre atelier, ça m’intéresse beaucoup du moins, mais je profiterais peut-être des vacances pour passer du temps avec Néo..qui sait, j'arriverais peut-être à l'y traîner. Je vous dirais quoi qu'il en soit.» Elle se servit un bout de compté sur une tranche de pain, la main en suspens alors qu'elle abordait un sujet bien plus brumeux que tout le reste. Elle ne sembla pas pleinement satisfaite de la réponse de Watson, son regard se perdit sans pour autant qu'elle ne décroche de ce qu'il lui disait, elle finit par lâcher: «Je comprend oui, c'est pas votre rayon. Pourriez vous juste au moins m'en dire plus sur cette substance psychoactive? Est- ce une pratique sorcière? Et pour votre ami, ça a été efficace malgré tout?» Là encore il n'avait peut-être pas de réponses, elle tentait pourtant, peu désireuse visiblement de revenir bredouilles de sa pêche aux informations. La question qui suivit la déconcerta un brin, elle secoua vivement la tête, replaçant une mèche rebelle derrière son oreille : « Moi? Hum non, bien sûre que non. Je vous l'ai dis je suis très curieuse et je me penche depuis peu sur..hum les manières qu'ont les sorciers pour tous ce qui est problème neurologique par rapport aux moldus..c'est hum..comme je vous le disais, de la curiosité.» Elle désigna la bouteille du doigts et demanda presque immédiatement: «Je peux me servir un deuxième verre? Dîtes monsieur, j'y pense, vous n'avez pas d'animaux ? Si ? » Samedi 29 Avril 2017 à 13:39:54 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Bureau du Professeur de Magie des Éléments ****** L'imaginer plus jeune ? Charly ne put s'empêcher un petit rire. Après avoir essuyé sa barbe avec un torchon sûrement de qualité, il alla dans une armoire chercher une petite photo qu'il donna à Coline. [HJ: https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/b4/a7/02/b4a702335e58b8412b92b62924bff217.jpg] "Je devais avoir un peu plus de 20 ans... ma belle période si l'on veut. J'étais en Iran à cette époque là. Je jouais dans un Clob Med mal famé, mais j'ai rencontré des gens magnifiques... Et surtout la femme dont je suis tombé amoureux." Il lui fit signe de tourner sa photo. Il put voir une femme à la terrasse d'un café, beau chapeau sur la tête, brune, au regard fuyant. [HJ: http://static.sportetstyle.fr/photos/3666/zoom-kate-moss-artcube.jpg]. "Margaux, une Française avec un accent irrésistible. Elle me manque un peu, je dois l'avouer." Son regard était nostalgique. Charly reprit la photo, et la rangea dans sa poche de chemise, côté coeur, un large sourire aux lèvres. Lorsqu'elle lui souhaita bon appétit, le Professeur qui avait fait tomber ce masque et qui devenait plus... un homme lambda qui invitait une amie à dîner, reposa les pieds délicatement sur Terre. Il s'était évadé quelque peu dans une belle nostalgie, on pouvait le comprendre. "Oui oui, j'ai des origines italiennes... j'ai toujours adoré cuisiner. Ce que vous mangez en classe est souvent fait maison, tout comme les jus de fruits et autre. Je suis un fin gourmet, et voyager m'a permis de pouvoir en apprendre plus sur d'innombrables gastronomies différentes. Le monde est riche..." Le sujet d'Oryx était décidément passé. Il n'y pensait plus, au contraire... Charly avait repris le sourire, les yeux pétillants, et ayant terminé son assiette, il alluma une de ses clopes sans filtre. Sortant sa baguette, il fit apparaître une loutre d'eau ainsi qu'un renard de foudre pour enfin leur glisser quelques mots. "Je viens d'envoyer un mot à Oryx et François. Ils vont dormir dans ma salle sur la plage, à la belle étoile. Je pense que ça va mieux, du moins j'espère. Tu pourras lui parler si tu en as envie, mais je pense qu'il fera son petit bout de chemin tout seul. Enfin..." Charly se mit à bâiller. "Dessert ?" Il se leva alors, allant chercher un plateau de fromage digne de ce nom: Roquefort, Saint Marcelin, Saint Félicien, Comté, Camembert, Tome Noire, Vieille Mimolette... Ainsi qu'une baguette farinée magnifique. "Toujours pas de vin ? Ca va très bien avec le fromage. Donc Magie de l'Air tu dis ?" fit-il en s'asseyant. "Bien, j'ai une petite idée. Mais je te garde la surprise étant donné que tu aimes ça. Pour ton projet, je le trouve si génial que nous ferons ça avec soin. Attendons ta septième année, en attendant, je te conseille d'en apprendre le plus possible sur toutes les magies élémentaires. Je fais un atelier de création de sort élémentaire aux prochaines vacances, si tu veux. Ca peut être intéressant !" La suite le rendit perplexe. Il semblait un peu douteux... "Hm... oui, j'ai déjà entendu parler de ça. Quand j'étais plus jeune, j'ai vu un ami user d'une substance psychoactive afin de retrouver la mémoire. Mais je pense que tu devrais plus t'adresser à Hemily ou Selenka pour ce genres de problèmes et de questions. Je ne voudrai pas mal t'aiguiller... à toi de voir." Petite pause. "Mais, c'est pour toi que tu demandes ça ?" Samedi 29 Avril 2017 à 12:15:34 Informations correctement modifiées Samedi 29 Avril 2017 à 11:51:31 Remise de PIs effectuée. Samedi 29 Avril 2017 à 11:51:31 Remise de PAs effectuée. Vendredi 28 Avril 2017 à 18:28:30 ***** Message envoyé au lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments , soit à Charly Watson ****** " Oh c'est cool quand même les garçons monsieur. Enfin, à la réflexion, c'est vrai que les plus âgés sont moins insupportables mais ça reste impulsif, jaloux et égo aussi gros que l'himalaya. Pour toute la vie. Puis les nanas elles fatiguent toutes n'empêche que la gente masculine est bien contente de les trouver. C'est marrant j'arrive pas du tout à vous imaginer tout jeune, sans votre moustache. " Ca paraissait même impossible. Dans l'esprit de Coline, tous les adultes étaient tombés du ciel avec de bons centimètres de gagnés et une personnalité déjà construite. Un sourire se dessina à cette évocation alors qu'elle suivait du regard la silhouette de Charly qui disparaissait dans sa cuisine. Elle bredouilla des remerciements en se voyant servir des raviolis et un verre d'eau: "Bon appétit m'sieur. Ca à l'air super bon, je ne savais pas que vous saviez cuisiner. " Encore un talent caché que ces élèves ne lui connaissaient pas. Bientôt ils apprendraient qu'il avait été jadis corsaire aux côtés de Barbe-noir. Commençant à attaquer ce qu'il leur avait concocté de petits coups de fourchettes réguliers, l'Anglaise resta plusieurs plusieurs instant en suspens, en profonde réflexion quant au dékicat sujet "Oryx": " Je pense que vous avez bien fait, il réfléchira j'en suis certaine. En espérant qu'il n'ait pas trop de fierté au point de bouder trop longtemps. Ce serait dommage. L'éloignement en perturbe pas mal, la plus part des élèves ici sont très loin de leur famille, il n'a plus les même repères et..parfois la nostalgie nous submerge, on a un petit coup de mou. Oryx est pas très facile à raisonner je pense. Si je vois que ça va pas mieux j'irais lui parler un peu si vous voulez. " Elle repiqua dans son assiette, toujours cogitant silencieusement avant qu'elle n'expose la principale raison de sa venue. On lisait très nettement la crainte d'un refus sur son minois, aussi la réponse de Charly la soulagea un brin. " Enfait j'espérais me pencher plus sur la magie de l'air. C'est l'élément qui m'ait affilié et pourtant un de ceux que je connais le moins. Et je préfère que vous choisissiez la destination, j'aime les surprises. " Pour le reste, rien n'était moins certain..et l'hésitation se fit clairement sentir dans la gestuelle de la rousse alors qu'elle livrait son projet, sans quitter Watson du regard. Avis positif..défavorable? Telle était la question: "Vraiment? J'avais peur que vous trouviez ça complètement incensé. Ce serait juste génial si je pouvait parvenir à la fin de ce projet. C'est quelque chose qui me trotte dans la tête depuis pas mal de temps. Et je serais ravie que vous m'aidiez, j'osais pas vous le demander. Ca ferait un bon objectif de stage en effet. J'en reviens pas..il ne me reste déjà plus que 3 ans ici...il me semble pourtant être arrivée à l'Institut il y a tout juste un an. C'est dingue." Son regard s'illumina plus qu'il ne l'était déjà alors qu'elle hochait vivement la tête à tout ce que suggéra Watson. Elle remercia à mis voix le verre qu'il lui remplit et le bû à petites goulées, son regard se perdant un peu, cherchant la meilleure façon d'aborder le dernier point: " J'ai lu quelque par qu'un choc psychologique pouvait aider un amnésique à recouvrir la mémoire. Je trouvais ça intéressant et..peut-être voir si avec la magie cette technique pouvait être utilisable. Le but étant de déterrer des choses que le cerveau d'une personne aurait enfuit. Simple curiosité." Vendredi 28 Avril 2017 à 16:04:33 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Bureau du Professeur de Magie des Éléments ****** Voyant une baguette voler, Charly eut un petit mouvement de recul puis sourit. Bon, il avait l'air un peu tendu mais ça ne durerait pas. Ca n'était pas le genre de la maison. Il avait récupéré le fondant au chocolat avec un large sourire, puis termina son verre de Whisky cul-sec avant de passer à la suite. Il se permit tout de même un petit rire à sa remarque. "Ha ha ! Les filles sont généralement plus calmes que les garçons en pleine adolescence. Du moins, plus réfléchie. C'est bien connu, les hommes sont plus impulsifs, et à cet âge là, les demoiselles ont du mal avec eux, et préfèrent côtoyé des garçons plus âgés qui... ont un peu grandi. La sagesse féminine, j'ai toujours admiré ça. Enfin, après... j'ai connu quelques furies. Ma première copine était un cas spécial. Le genre de demoiselles qui ne tient pas sur place, qui a un bagou de pêcheur et qui chante comme Aretha Franklin. Elle m'a épuisée cette demoiselle, mais elle m'a fait grandir." Le Professeur, suite à la demande de Coline, ramena un verre d'eau puis alla dans une pièce un poil plus loin qu'il avait aménagée en cuisine. Mettant de l'huile d'olive sur une poêle, il sortit de son frigo des espèces de raviolis maisons qu'il fit rissoler quelques minutes afin de leur donner une couleur dorée et croustillante par endroits. Faisant voler deux assiettes, il les posa sur la table, puis mit quelques raviolis pour Coline et pour lui. "Raviolis frais, ricotta basilic et tomates de mon jardin." Décoré d'un peu de roquette, d'une pointe de poivre et de sel, il agrémenta le tout d'une tranche de jambon cru italien. A présent assit, ils pouvaient donc manger et discuter. Ses premiers mots furent par rapport à Oryx, Charly s'était servi un verre de vin en attendant, puis soupira, veillant à ne pas tâcher sa barbe, toujours une petite serviette en papier non loin de lui. "C'est exactement ce que je lui ai dit, et si j'ai été offusqué et que je suis parti, c'est justement pour le faire réfléchir. Il faut des électrochocs parfois pour comprendre les choses. Et un gamin de son âge se fiche royalement des beaux discours. Je l'ai tenté, ça n'a pas fonctionné, les hormones ont pris le dessus donc j'ai réagi en conséquence. Oui, il se cherche. Il n'a pas de contact avec ses parents, donc tout adulte reçoit cette frustration de sa part. Je le comprends très bien ce gamin, j'ai eu à peu près la même crise d'ado." Petite pause raviolis et gorgée de vin. "Il était revenu à moitié en larme de la jungle pour une raison qui lui était inconnue. J'ai essayé de le rassurer, de creuser un peu, et il m'a parlé comme... du poisson pourri, si l'on veut. Après les larmes, la colère, on connaît bien le schéma. Du coup, j'ai préféré claquer la porte pour lui faire comprendre que les limites étaient dépassées, et je pense que ça a fait son effet. Il s'est calmé instantanément, et a pu réfléchir à tête plus calme, quoi." Sa demande au sujet du stage ne fit pas mouche. Charly regarda Coline, un petit sourire sur le coin des lèvres. "Evidemment que j'accepte ma belle. Tu as une préférence, pour la magie ? Nous pouvons axer ton stage sur une ou deux magies, mais plus serait trop nous éparpiller. J'ai pour habitude de voyager lors des stages, fais ton choix, je choisirai la destination, sauf si tu as une envie particulière ?" La suite, du moins son projet, surpris totalement notre Professeur qui ne put s'empêcher un rire franc. "Cette idée est géniale Coline ! Vraiment ! Et tout à fait réalisable. Il faudra construire ce manège avec des matériaux spéciaux absorbeurs de magie, puis faire fonctionner un mécanisme qui enverrait des sorts déjà programmés dans le manège de manière aléatoire. Je t'aiderai dans cette tâche, si tu veux, pour le dernier stage que tu auras à faire en Septième année. Nous pourrions l'axer sur ce projet, que tu sortes de l'école avec ton carrousel en main. Pour ce qui est d'un sort qui provoque un choc psychologique... il y en a pleins. Tous les sorts de Septième année ont pour effet souvent de mettre dans un état 'cataclysme', qui ne se passe seulement dans leur tête. Après, tu veux dire quoi exactement par 'choc psychologique' ?" Terminant son verre, il mangeait plutôt lentement. Il s'en servit un nouveau, avant de faire un mouvement avec sa bouteille pour en proposer à Coline, si elle le voulait. Jeudi 27 Avril 2017 à 20:31:36 ***** Message envoyé au lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments , soit à Charly Watson ****** Charly s'en doutait sûrement, Coline n'était pas restée sagement assise sur une chaise à regarder les mouches voler. C'était trop pour un frêle corps aussi actif que le sien en quête de frissons, de montée d'adrénaline, d'aventures et d'histoires à couper le souffle. Elle s'était dégotée on ne sait où un mannequin rouillé, et à l'instant même où Charly pénétrait dans la pièce, elle réceptionnait sa baguette au vol. " Oh oui oui, ça va. Je..hum..m'exerçait avec Hector il..s'ennuyait un peu. De l'eau ça m'ira très bien et..je ne suis pas difficile en nourriture, comme bon vous semble. " Abaissant sa baguette, l'anglaise avait très nettement sursauté en entendant la porte s'ouvrir, le sourire s'élargissit grandementen apercevant la reconnaissable silhouette de Charly. Elle remarqua immédiatement qu'il n'était pas dans son assiette, quelque chose sonnait morne dans ses gestes, dans ses mots également. L'Observant du coin de l'oeil, sa lèvre en proie à sa canine mordante, elle profita de l'air frais qui s'infiltrait dans la pièce et un sourcil s'arqua bien malgré elle: " Oryx grandit..ce n'est pas toujours évident vous savez. Mon grand père appelait ma grande soeur petit homard. Parceque durant une petite periode de sa vie, le homard se retrouve tout nu, sans carapace, plus fragile. Ne vous tracassez pas trop m'sieur. Oryx vous apprécie, il..j'imagine qu'il se cherche. Pour quel raison ronchonnait-il? Vous avez le droit de perdre patience, une horde d'ado à gérer franchement..je respecte tout professeur rien que pour cet exploit. On est tous humain de toute façon. " Suivant du regard le mouvement de la flasque qui déversait dans un verre un liquide sûrement alcoolisé, elle sortit une boîte de son sac et la poussa du bout des doigts sous le nez de Watson, découvrant un Coulant aux trois chocolats. " Ca réchauffe le coeur vous verrez. Promis la vilaine ado que je suis ne cherche pas à vous empoisonner. " On devinait aisément qu'elle tentait maladroitement de redonner le sourire à Watson. Mais comme elle comptait aborder plusieurs sujets avec lui, le laisser boire et goûter à son remède miracle, elle se risqua tout de même, d'une voix plus basse, moins sûre que d'ordinaire: "Je souhaitais m'entretenir avec vous pour plusieurs raisons..je ne sais pas si c'est le moment. J'ai une faveur à vous demander. Voilà, l'an passé j'ai du retourner chez moi en urgence et j'ai manqué par la même occasion le stage que je devais faire en quatrième année. J'ai quelques regrets et..les magies élémentaires particulièrement la magie du vent, du bois, de la terre et de la foudre m'interessant énormément..je me demandais si il n'était pas possible de le faire cette année avec vous? Bien sûr ça vous demanderait du temps alors je comprendrais que vous refusiez." Elle prit une inspiration, levant les yeux pour guetter le moindre signe de la part de son interlocuteur et elle poursuivit: " Ensuite j'ai un projet pour mon avenir. Un peu fou, je dois dire, et ce n'est pas pour tout de suite mais j'aimerais avoir votre avis. J'aimerais ouvrir un carrousel magique. Un manège un peu particulier, un endroit seulement pour distraire les gens, ou en montant à bord pour faire un tour, on se retrouverait dans une simulation où l'un des éléments au hasard tireraient des bâtons dans les roues aux participants qui auront pour but de récupérer le pompom. Envisageable ou je garde ça pour mes petites histoires? Oh et..j'aimerais savoir si il n'existerait pas un sort capable de provoquer un choc psychologique? Jeudi 27 Avril 2017 à 18:30:34 Remise de PIs effectuée. Jeudi 27 Avril 2017 à 18:30:34 Remise de PAs effectuée. Jeudi 27 Avril 2017 à 10:49:25 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Bureau du Professeur de Magie des Éléments ****** Charly arriva dans son bureau un peu de mauvaise humeur. Mais était-ce réellement possible ? Dès son arrivé, il balança sa veste sur sa chaise de bureau pour enfin voir aller vers son gramophone pour y poser un simple vinyle, un bon Nirvana. Il s'assit ensuite lourdement sur sa chaise, puis regarda Coline. "Ca va toujours Coline ? Je crois que je suis un peu exténué, là. Tu as faim, une idée de ce que tu voudrais manger ? Boire ?" Oui, il n'avait rien prévu, et tout à faire. Mais peu importait. Le Professeur posa ses pieds sur son bureau pour enfin s'étirer, ouvrir la fenêtre qui menait jusqu'à l'extérieur, et soupirer. "Ah je te jure, les gosses en crise d'ado sont d'un compliqué... je viens de partir légèrement fâché contre Oryx. Et ce gamin me touche, il me ressemble. Sauf que là, je n'avais pas la patience pour sa mauvaise humeur... enfin." Sa flasque devant lui, il sortit un verre, fit trois glaçons avec sa baguette, et versa le contenu. Sûrement un bon Whisky. Jeudi 27 Avril 2017 à 10:20:59 **** Message de MJ Enchantement (MJ) pour le lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments ******* A quoi pouvait donc bien servir un mannequin dans le bureau des maîtres élémentaires de l'école ? ! Il était pourtant là, rouillé et sûrement plus utilisé depuis des lustres, peut être une lubie d'un des professeurs, est ce que Sybille en était à l'origine, difficile de l'affirmer. Cependant, il était bien, armé jusqu'aux dents qu'il n'avait pas tel un menaçant mangemort ou pire encore, un sorcier de Pure Bloom. Alors, Coline s'arma de son courage, canalisa sa magie et lança un sortilège qui eut au moins le mérite de faire éjecter la baguette à quelques mètres du mannequin, le désarmant. Mise en condition fébrile, l'idée était surtout de le résultat et pas forcément la façon ! **** Coline Silian réussite 07/100 **** Jeudi 27 Avril 2017 à 9:57:32 **** Proposer Action envoyé à MJ Enchantement (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort Expelliarmus, ppa 3/5 Quelques minutes s'étaient écoulées depuis que Coline arpentait le bureau du professeur Watson en agitant mécaniquement sa baguette comme si elle livrait un rude combat d'épées avec l'homme invisible. Seuls ses murmures et le bruit régulier de ses pas résonnaient dans la pièce. Et cette fois ci, ces quelques minutes suffirent à lui permettre d'accéder à la partie pratique de l'apprentissage. Les mots ne butaient plus contre ses lèvres. Vint alors la partie de l'apprentissage que tout le monde -ou presque- jugeait la plus interessante. Ors il lui manquait une chose essentiel pour s'y atteler : une victime. Et sans cela elle serait condamnée à combattre l'homme invisible pour le reste de la nuit. Au risque de tomber aux bras de Morphé avant que celui qu'elle attendait si impatiemment ne daigne pointer le bout de son nez. Elle aurait volontier armé son ours en peluche d'une vulgaire brindille mais il y avait plus impressionant. On ne pouvait pas dire que Mr-Timberley était un adversaire de taille. Ormis la douceur de son poil, son incontournable noeud papillon et son talent indégniable pour conter les histoires, il n'était bon à rien. La preuve, il n'avait même pas été fichu de se défendre contre une gosse de 3 ans qui n'exedaient pas 14 kg. Résultat : il lui manquait l'oreille gauche. Abandonnant l'idée des plus riddicule, la Kostein partit en quête d'un mannequin inerte qui se serait prêté au jeu avec plus de brio que tout autre objet de la pièce. C'est ainsi qu'elle s'agenouilla sous une table, passa la tête derrière bon nombre d'étagères et maugréa un bon quart d'heure, l'agacement gagnant progressivement du terrain. Elle allait abandonner et se résigner à faire tenir un bout de bois entre les adorables pattes de son cher ours en peluche quand un rideau attira son oeil exedé. Un bras de fer débordait à peine derrière ce voile blanc, et l'anglaise s'empressa de le tirer pour découvrir le mannequin tant recherché. Un soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres boudeuses. Mimant une révérence en inclinant la tête au plus bas, elle le tira du coin où il avait été si soigneusement dissimulé et aux risques de dévelloper une légère schizophrénie lui adressa quelques mots : " Tu dois bien t'ennuyer derrière ce rideau. C'est pas une vie pour un mannequin. Alors écoute, comme nous sommes deux à mourrir d'un ennui profond et condamner à attendre dans cette pièce pour une durée indéterminée, je te propose de jouer un petit peu. Je m'appelle Coline. Si tu étais doté de parole je te demanderais bien ton nom mais..comme c'est impossible je t'appelerais Hector. Comme mon poisson rouge décédé. Lui aussi il tournait pas mal en rond. " Charmant. On en venait à espérer que personne n'entrerait dans la pièce à cette instant précis, c'était un coup à finir dans l'infirmerie de Yasha tout ça. L'anglaise elle, semblait s'en soucier à peine. Elle alla serrer la main à son adversaire comme si de rien était, s'amusant de son petit manège et grimaçant en entendant le mannequin grincer tout entier alors qu'elle soulevait son bras : " Outch. Ca sent l'arthrose tout ça. T'es tout rouillé mon vieux. Je me sens presque ignoble de jeter mon dévolu sur toi. Enfin. Ca ne fait rien. Promis je ne te ferais pas explosé. Je vais juste tenter de t'arracher son artefact et le récupérer au vol. Rien de bien méchant. " Espérons du moins que sa tentative ne se solderait pas en échec cuisant et que le ricochet de son sort ne le ferait pas tomber à la renverse. Hector était actuellement le seul de la pièce à pouvoir rendre les minutes d'attente moins longues. Triste affaire. Retroussant ses manches, le regard révolver, elle mima un combat eyes contre eyes de deux cow-boys du far West. Lorgnant sur la baguette du mannequin qui le temps d'une scène, elle dégaina la sienne sans plus de cérémonie et prit une profonde inspiration. L'enchantement n'était pas son fort, ce n'était plus à démontrer. Pointant son artefact sur le mannequin, elle se concentra un instant avant de prononcer avec fermeté, sans hausser la voix plus que nescessaire: "ExpEEliAArMUS!" Jeudi 27 Avril 2017 à 9:14:33 **** Message de MJ Enchantement (MJ) pour le lieu Bureau du Professeur de Magie des Éléments ******* L'incantation d'un sortilège n'était pas un chant, plus une injonction qui canalisait la magie du sorcier pour se focaliser sur sa baguette afin de déterminer l'effet escompter. La difficulté résidait dans la somme des paroles et celle du geste. Or, Coline ne rencontra aucune difficulté à cette somme de composantes indispensable. Resté maintenant à le faire avec le flux magique afin de désarmer une cible. **** Coline Silian réussite 47/100 **** Mercredi 26 Avril 2017 à 23:30:20 **** Proposer Action envoyé à MJ Enchantement (MJ) d'une valeur de 4 PAs et 5 PIs ******* Ayant pour but : s'entrainer au mouvement et à la prononciation de Expelliarmus ppa 2/5 Droite comme un piquet, les prunelles vagabondes et l'ennui induisant le balancement de ses jambes, Coline attendait. Depuis peu de temps il est vrai, mais pour un être que l'immobilité et le silence affolaient plus que tout, l'attente lui rongeait la chaire et s'encrait dans sa peau. Un regard gourmand effleura le ciel obsidienne et les bras des arbres qu'on distinguaient à peine. Elle s'empressa de coller son museau à la fenêtre et d'embuer la vitre de son souffle, oubliant peu à peu qu'en ces lieux elle était intruse. La nuit fit un pas de plus et il lui parut clair qu'elle cherchait à l'attirer dans son étole aux moires sombres, à guider ses pas jusqu'à elle, la défaisant de la sécurité de château et l'offrant, frêle et pâle, aux ombres qui peuplaient les Carpates. L'anglaise, sentant ses paupières s'alourdirent chercha du regard une occupation pour lutter contre le sommeil qui brumait déjà son esprit. Jusqu'à l'arrivée de Charly du moins, elle devait tenir. Mais son bureau en rien lui ressemblait. Pas le moindre vinyle à manipuler fébrilement entre ses doigts graciles, pas la moindre photo de sa folle jeunesse, pas la moindre extravagance qui le caractérisait tant. L'ordre poussé à son extrême était le maître mot et la rouquine ne s'y sentit que plus étrangère. Aucune folie sur laquelle jeter son esprit, aucun éclat, aucune chaleur. Le balancement de ses jambes sous sa chaise redoubla avant qu'enfin elle ne se lève, baguette en main, et se mette à arpenter les lieux en fouettant l'air de son artefact pour échauffer son poignet. Mouvement et prononciation du sort. Voilà un exercice où souvent -trop souvent-, elle échouait. Elle s'adonna alors à un jeu dès plus passionant et demandant une dexterité in-cro-yable. Soit ne jamais toucher les bordures d'une latte de parquet de son pied. On avait du mal à lui donner 16 ans en cet instant mais peu importe, ça l'aidait à rester concentrée. Aucun bruit n'osait éclore et c'est elle qui brisa le silence de la pièce alors qu'elle ponctuait ses pas en murmurant distinctement "ExpEEliAArMUS". Chose pas si évidente qu'il n'y paraissait. La diction réussissait aussi bien à Coline que le chant. Et quand on savait que dès la première note accouchée de sa bouche les écureuils, les mésanges, les renards et les chevreuils fuyaient, on comprenait que ça s'annonçait corcé. Mais elle s'accrochait la jeune femme. Elle n'avait, de toute manière, pas mieux à faire dans l'immédiat. Mercredi 26 Avril 2017 à 22:27:09 Malgré vos recherches, vous ne découvrez rien. Soit il n'y a rien à trouver, soit vous avez besoin de changer vos yeux. Sur qui allez-vous les prélever ? Mercredi 26 Avril 2017 à 22:27:09 Mercredi 26 Avril 2017 à 19:43:43 Vous sortez votre attirail et vous tentez de crocheter la serrure de la porte menant à Bureau du Professeur de Magie des Éléments. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Mercredi 26 Avril 2017 à 19:43:32 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Couloir de Gauche Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 26 Avril 2017 à 19:42:58 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Hall d'Accueil. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 26 Avril 2017 à 19:42:51 ***** Message envoyé au lieu Portes du Château , soit à Ksénia Ninoïevskaïa, Amber Marx-Hammel, Lorig Hagopian ****** Passant devant les trois personnes présentent telle une ombre, Coline avisa Ksenia: "Je vais sûrement pas dans mon dortoir cette nuit, mais rentre vite Ksenia, c'est la pleine lune ce soir, il faudrait pas que tu fasses de mauvaises rencontres. " Et elle disparût, aussi vite qu'elle était venue, saluant à peine Amber et Lorig d'un signe de tête amicale. Mercredi 26 Avril 2017 à 19:39:18 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Portes du Château. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 26 Avril 2017 à 19:38:57 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Serres de Botanique. Mercredi 26 Avril 2017 à 19:38:38 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Passerelle Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 26 Avril 2017 à 19:38:25 Hop hop, vous prenez votre petit sac �� dos et vous partez vers Couloir de Droite Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 26 Avril 2017 à 19:38:19 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Katerina Zakharov, Noé Luponovo ****** Retrouvant la terre ferme et avec ça son modeste 1 m57, le sourire chatouilla tant les lèvres de Coline qu'elles finirent par s'étirer. On ne le changerait pas le Luponovo : " Mais arrêtes je suis sûre que t'en meurs d'envie en plus. Je t'offrirais la cape qui va avec et tout, tu seras ravi. " C'est qu'elle y croyait la Kostein aux sauveurs dignes de Batman et compagnie. Il ne pouvait y avoir de monde sans héros, sans cookies et sans grenouilles, c'était sa politique. Moumoutte, Noé et son sourire bright spécial étaient parfaits dans ce rôle. " Hum..j'en suis pas encore à chercher un cobaye. On arrive à une heure où je ne suis plus du tout productive vois tu. Mais des muscles plus dévellopés je dis pas non hein. Vas y." Elle ne dégainerait pas la baguette pour l'empêcher de rendre ses bras malingres dotés d'une force incroyable. Qu'on se le dise, en bonne faignante, si elle pouvait déplacer des montagnes en continuant à manger des irresistibles gâteaux et sans suer sang et eau, ça lui allait la rouquine. D'ailleurs elle aimait déjà ce sort de magie blanche, nul doutes là dessus. Détournant un instant son intention pour observer Katerina qui s'attelait déjà au lancer du si célèbre sort de désarmement, quelle ne fut pas sa surprise en se sentant soudainement..diablement solide. Il ne lui en fallut pas plus, elle jeta son dévolu sur une table qui n'avait rien demandé et la souleva presque sans effort. Diantre ce sort était fichtrement interessant. " Waou. Plutôt efficace comme sort. Faudra que je l'apprenne un de ces jours. Joli lancé Noé. " Suivant du regard Aethaire dont la sortie n'avait échappé à personne, elle haussa les épaules en direction du bouclé, ses iris s'attardant un instant sur la russe: " Il est jeune, puis il faut qu'il prenne ses marques. Je vais pas tarder non plus. Montre moi ce que tu sais faire. Qui sait tu finiras peut-être par soulever l'Institut " Et c'était à peine exagéré, il semblait soudainement vachement baraqué l'Uzem suite à son petit sort lancé sur sa personne. Il en craquerait presque un bouton à la tante Marthe. "Je pense que si on tente un bras de fer là maintenant tu me bats à plat de coutures, cherche pas. Quant à Ahn, j'ai crû comprendre que la manicure c'était son truc alors..il y a bien des chances pour que Moumoutte serve de modèle. Dans le genre exentrique il est plutôt pas mal aussi, sont fait pour s'entendre." Amusée à cette pensée, elle alla reposer son livre sur une étagère, glissant les bretelles de son sac sur ses épaules et se dirigea vers la sortie: "Entrainez vous bien, je file, à la prochaine." Mercredi 26 Avril 2017 à 18:20:27 **** Message de MJ Magie Blanche (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA de Noé : Réussite*** Comme avec une séance de muscu en mode accéléré, Noé prit encore plus de muscle, sa veste d'uniforme devint trop petite pour ses biceps et ses pectoraux, et n'importe qui se serait cassé un doigt en lui pouiquant les abdos. Super Noé ! [HJ : +1 en magie blanche et sort ajoutés] Mercredi 26 Avril 2017 à 17:03:56 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Bon, Coline avait eu droit à sa dose de Titanis Irae. Et le tout fut ponctué d'une belle musique qui fit exploser littéralement de rire notre Uzem à bouclettes encore brunes, malheureusement. Sa conversation avec Katerina s'était continuée, le regard amusé de Noé par l'expelliarmus prononcé de si belle manière et si franchement qu'il voyait là un tableau très drôle de l'ex préfète. Enfin, il fallait poursuivre cet apprentissage avant de rentrer au bercail, en salle commune, et profiter des Uzems ponctué d'une belle nuit de sommeil. Il remarqua Aethaire malgré sa discrétion, et soupira. "Bon, il va falloir le renforcer un peu celui-là ! Allez, j'vais me bouger aussi... les verts vont m'attendre après, et j'ai une de ces envies de dormir... enfin." Noé s'étira longuement, profitant de cet élan de bras pour gratouiller le cou du Phénix, et s'arma de nouveau de sa baguette en regardant Coline. "Tu vas m'faire concurrence là ! Bouge pas, on va voir ce que ça fait si je le lance deux fois de suite. J'vais pouvoir soulever des montagnes peut être, ou... des milliers de Moumoutes ? D'ailleurs... j'ai laissé Moumoute à Ahn, j'espère qu'il va bien, je sens qu'elle va... enfin... elle pourrait très bien me le rendre avec de jolis petits noeuds, des tresses, ou les ongles peints. En tous les cas, j'pense que ça va être drôle. Bon !" Baguette pointée sur son torse, Noé respira un coup. "Titanis Irae !" Allez, tout dernier lancer, ensuite on file Noé ! Mercredi 26 Avril 2017 à 15:40:16 ***** Message de Aethaire Vijana pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Le jeune Uzem aux cheveux bouclés avait fait acte de contrition et s'était exilé loin de l'adolescente sans uniforme. Il voulait la situation s'apaise, pour cela courber le dos et ne plus se faire voir. C'était pour cela qu'il avait poursuivit ses apprentissages à l'autre bout de la bibliothèque et en faisant attention à ne pas faire trop de bruit. Seulement voilà, l'heure du couvre-feu approchait. Il allait devoir rentrer rejoindre la salle commune Uzem. Aethaire sorti de la bibliothèque en n'empruntant qu'au dernier moment l'allée centrale. Rester discret, se faire voir le moins possible. Il ne pensait pas que celle qui avait glacé avec tant d'aisance les serpentcendres le poursuivrait, mais peut-être serait-elle suffisamment rancunière pour lui infliger une leçon s'il la recroisait à l'occasion. Mais que pouvait-il y faire ? Il n'osait rien tenter qui puisse envenimer un conflit, et surtout pas contre une personne dont le regard projetait un éclat aussi dur. Aethaire soupira, il ne pensait qu'il s'attirerait des ennuis dès son entrée à l'Institut Durmstrang, et surtout pas d'une façon aussi bête. Mercredi 26 Avril 2017 à 14:42:52 **** Message de MJ Magie Blanche (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA de Noé : Réussite*** Mais quel était donc cet air de musique qui venait emplir la bibliothèque ? N'était-ce pas le générique de Wonder Woman ? Noooon, cela ne se pouvait, le MJ n'aurait pas osé... Eh bien si, parce que Coline venait de recevoir le pouvoir de la force des supers héros de la part de Noé et qu'elle se sentait sans doute surpuissante en cet instant. En réalité, ses muscles se dessinaient plus précisément et elle était capable de soulever la lourde table sur laquelle elle travaillait mais pas le bâtiment tout entier, pas dans l'immédiat en tout cas. Mercredi 26 Avril 2017 à 12:12:35 **** Message de MJ Enchantement (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* Une étape rapide et brève pour la Kostein car malgré la difficulté de nuancer à la fois la formule et ensuite effectuer ce geste particulier, Katerina su avec brio cumuler les deux et acquérir les bases pour se lancer dans le désarmement de sa future cible. **** Katerina Zakharov réussite 37/100 **** Mercredi 26 Avril 2017 à 11:39:43 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Alors qu'elle adressait à Noé quelques mots, Katerina vit un oiseau mécanique lui déposer un courrier qui atténua la raideur de ses épaules. Elle se redressa et pointa sa baguette à plusieurs reprises en criant (ou presque) : Expelliarmus ! Le mystère quant au sort sur lequel elle se penchait se trouvait définitivement dissipé visiblement. En tous les cas, elle paraissait ne pas vouloir se mêler aux essais de Coline et Noé. Essais probablement aventureux. Mardi 25 Avril 2017 à 21:23:11 ***** Message de Amber Marx-Hammel pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** mber passa discrètement la tête dans la bibliothèque. Tellement discrètement, que tous ceux qui n'étaient pas très concentrés pouvaient la remarquer. Mais la jeune fille ne resta pas longtemps. Il n'y avait pas la personne qu'elle cherchait, et n'avait aucune raison de s'attarder ici. Donc la jeune fille sortit sa tête de la salle et fit demi-tour. Mardi 25 Avril 2017 à 21:11:52 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Katerina Zakharov pour lui délivrer un courrier. Mardi 25 Avril 2017 à 16:45:49 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Un Noé avec une force surhumaine, vraiment ? Ah bah ça, c'était beau. Il porta avec son unique main Coline sur son pouf, pour enfin la reposer délicatement tel un bon gentleman. Bon, visiblement elle allait bien. Sa petite accolade préalable n'avait pas été un réveil ou quoique ce soit d'autre, non non, il avait juste eu un élan d'amour tout à coup. On ne pouvait pas lui enlever ça à Noé. Le triomphé de Noé suite à son sort ne put que lui faire gonfler le torse, et après avoir glissé encore quelques mots à Katerina avant qu'elle ne se lève, il fit de même pour mettre les mains sur ses hanches. "Je m'y crois déjà ! Doucement Coline, après je vais vraiment finir par vouloir sauver toutes les damoiselles en détresse de ce monde." Sourire bright spécial Noé, il s'assit de nouveau, regardant au dessus de l'épaule de la Kostein. "Un sort de foudre ? Bon, j'te sers de cobaye si tu veux ! Ca me réveillera avant d'aller en salle co. Mais avant... bouge pas, j'veux voir ce que tu donnes en Super Coline, ok ?" Joyeux. Communicatif. Expansif. On avait là le Noé qu'on connaissait bien. Baguette pointée sur la poitrine de Coline (sans un regard pervers, qu'on se le dise), le Uzem racla sa gorge. "Titanis Irae !" Allez, on rend Coline aussi forte que Wonder Woman, siouplait. Mardi 25 Avril 2017 à 16:28:12 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Katerina discutait à voix basse avec Noé en caressant de la partie charnue de son pouce le sommet doux et duveteux du crâne de son petit phénix. Ses grands yeux sombres volaient de visage en visage et il apparut vite clair que la stratégie d'évitement d'Aethaire lui avait valu une réduction considérable de la vindicte passagère tournée vers sa jeune tête. La leçon serait probablement édifiante pour le nouvel Uzem qui n'avait rien demandé. Mais, s'il fallait trouver de la compassion, il valait mieux ne pas la chercher de ce côté-là. Ne perdant rien de tout ce qui se passait, ou ne se passait pas, au coeur de la bibliothèque et après avoir réglé distraitement le sort des derniers serpencendres plus audacieux que prudents, la jeune fille déplia ses jambes fines pour s'approcher du rayon d'Enchantement. Elle jeta vite son dévolu sur un sort de niveau relativement faible dont l'utilité n'était plus à démontrer. Expelliarmus ou l'art réputé du désarmement. Ne s'attendant guère à être surprise par la théorie de cet art-là, Katerina se plongea dans l'ouvrage en demeurant sensible à son environnement. Mardi 25 Avril 2017 à 16:28:12 Remise de PIs effectuée. Mardi 25 Avril 2017 à 16:28:10 Remise de PAs effectuée. Mardi 25 Avril 2017 à 15:57:32 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) ******* ***Résolution du PPA de Coline: Réussite*** Ah, ouf. C'était limite si on avait cru que Morphée allait se jouer de Coline durant toute sa lecture. Mais non, le coup de Noé et du pouf avait achevé le pauvre Morphée qui lui était retourner faire vibrer d'autres dames dans le pays des songes. Une bonne chose, donc. Et la jolie Coline, une fois reposée au sol, put alors profiter de la fin des informations qu'elle voulait. Il était temps, car la nuit tombait, et l'homme qui avait voulu d'elle endormie ne tarderait pas à revenir la hanter... oui oui. Je vous le dis moi. Quoiqu'un Noé avec sa cape et son épée serait peut être là pour la sauver d'entre les mains sauvages d'un vil homme comme lui ? Sûrement. Anecdote : Si le sort n’es pas assez puissant, cela provoque une sensation de chatouillis désagréable. Mouvement : Baguette entre le pouce est l’index, faire une spirale vers l’extérieur, le poignet souple. Mardi 25 Avril 2017 à 0:17:32 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Aethaire Vijana, Katerina Zakharov, Noé Luponovo ****** Il était brave ce Noé. Se risquer, mettre le destin de ses cheveux entre les mains de la Silian. L'avenir lui dira si il s'en mordra les doigts. Mais sucrer les bouclettes, pas question. Ca lui donnait un petit côté Napoléon. D'ailleurs il ressemblait drôlement à l'acteur représentant Mozart dans la chanson "Rock me Amadeus". Du coin de l'oeil, elle vérifia que Aethaire était toujours en vie et qu'il ne s'était pas approcher de trop près d'une cible de la Zakharov. Et on ne sait trop comment, elle s'endormit sans prévenir sur son livre. Répit de courte durée pour les trois autres, la voilà qui émergeait déjà. Le moment était venu de l'assomer d'un coup de massue pour avoir la paix encore quelques instants. Sursautant presque en voyant que Noé avait remarqué qu'elle avait piqué un somme, elle leva un pouce en l'air et avoua bien bas: " Tout est ok. Faut croire que j'avais sommeil." Faut croire. Un petit clin d'oeil pour le Luponovo et elle replongeait dans son bouquin qui avait l'air ô combien passionant.C'était sans compter sur super Noé qui, sans qu'elle n'ai rien vu venir, décida de la porter en mode Hulk, d'une seule main, sur son petit pouf. Plop, comme une princesse. Alors forcément l'idée lui plaisait vachement à la Silian. Les princesses elle clamait sur tous les toits que c'était pas son truc mais en vrai, à bientôt 16 ans -oui oui-le disney et tout ce qui s'en suit elle le regardait avec des étoiles pleins les yeux. Puis Noé il était plutôt pas mal dans cette situation, on l'imaginait tout musclé, avec sa cape de superman, bouclettes au vent, Moumoutte en lévitation à côté irradiant tous "méchants" croisant son regard. Le tableau était plutôt sympathiques c'était certain. Bon, dans l'optique ou la rouquine ne s'écrasait pas violemment au sol évidément, assomant par la même occasion le jeune Luponovo. Katerina la fusillerait sur place si tel était le cas. Alors elle resta tranquille Coline, sur son trône, débitant quelques ânneries avant de rejoindre la terre ferme: " Accueillez le grand, le célèbre, le musclé monsieur..Noé! Il a une force surhumaine et un caniche magique. Retenez ce visage..un jour viendra où il sauvera le monde!" Pourquoi pas. Ce ne fût qu'une fois reposée à terre qu'elle mima des applaudissements silencieux alors qu'elle se recalait confortablement sur son pouf, curieuse quant à la prochaine cible qu'il se dégotterait. A conditions que le petit numéro ne se soit pas terminé en drame. Mardi 25 Avril 2017 à 0:15:34 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 3 PAs et 7 PIs ******* Ayant pour but : lire le livre sur charge défensive PPA 1/5 Si il y avait une chose à laquelle Coline ne s'attendait pas, c'était bien de s'endormir en pleine lecture, aux yeux de tous, alors que la pièce était toujours baignée d'une lumière tamisée. Comme Morphée était vil. Il lui refusait le sommeil profond et récupérateur alors qu'elle se tournait mille et une fois dans son lit en quête d'une position plus confortable la nuit. Alors que le décompte des grenouilles ne suffisaient pas à la faire sombrer. Par contre quand elle se mettait à bosser, là forcément l'odieux personnage l'arrachait à sa tâche. Nom d'une goule en slip de bain, il souhaitait son échec scolaire, c'était certain. Grrr. Cela dit, on avait évité le pire, la Kostein ne s'était pas mise à ronfler, n'avait pas inondé son manuel de bave et n'avait pas avoué d'humiliantes pensées et secrets dans un demi sommeil . Morgane soit louée. Elle sembla plus paisible que jamais, les paupières closes. Mais ce fut de bien courte durée, la voilà qui -oui déjà- se redressait brutalement, jetant un regard inquiet aux autres petits rats de bibliothèque. Voyez vous, Coline elle savait parfaitement qu'elle était atroce la nuit. Et n'ayant aucune notion du temps qu'elle avait passé à roupiller, vous vous doutez bien qu'elle s'inquiétait soudainement de sa si précieuse dignité. Ce fut Noé d'ailleurs qui l'inquiéta le plus, cet aulibrius était décidément un sacré phénomène. Surprise par ce geste presque fraternel envers sa personne, la rouquine lorgna sur ce bras qui achevait de la réveiller. Elle leva un pouce en l'air. Non elle ne venait pas de piquer du nez ahem. Personne n'avait rien vu! Elle avait simplement -et sans la moindre tendance étrange- câliné avec beaucoup d'amour le pouf sur lequel elle s'était laissée choir. Bah oui il avait pas une vie facile le pauvre pouf. Il voyait des paires de fesses à longueur de journée. Autant vous dire que c'était pas évident de faire la discussion dans de pareilles conditions. Et après cette courte interruption, jetant de petits coups d'œil de temps à autres vers ces ainés en pleine discussion comme pour s'assurer que tout le monde était encore vivant et bien là, elle se replongea dans son bouquin qui avait visiblement un effet somnifère sur elle. C'était un sort qui envoyait une décharge électrique bon sang, un peu de nerfs! S'impatientant à la vue des lignes, trop longues et trop soporifiques à son goût (comme toute ligne qu'elle trouvait dans un manuel), elle accéléra la cadence, préférant ne retenir que l'essentiel et ne pas s'attarder sur quelques malheureux détails qui, de toute façon, ne trouvait pas de place dans sa caboche déjà bien trop remplie. C'était sans compter sur super Noé qui, sans qu'elle n'ai rien vu venir, décida de la porter en mode Hulk, d'une seule main, sur son petit pouf. Plop, comme une princesse. Alors forcément l'idée lui plaisait vachement à la Silian. Les princesses elle clamait sur tous les toits que c'était pas son truc mais en vrai, à bientôt 16 ans -oui oui-le disney et tout ce qui s'en suit elle le regardait avec des étoiles pleins les yeux. Puis Noé il était plutôt pas mal dans cette situation, on l'imaginait tout musclé, avec sa cape de superman, bouclettes au vent, Moumoutte en lévitation à côté irradiant tous "méchants" croisant son regard. Le tableau était plutôt sympathiques c'était certain. Bon, dans l'optique ou la rouquine ne s'écrasait pas violemment au sol évidement, assommant par la même occasion le jeune Luponovo. Katerina la fusillerait sur place si tel était le cas. Alors elle resta tranquille Coline, sur son trône, débitant quelques conneries avant de rejoindre la terre ferme. Ce fût seulement là qu'elle recolla ses pupilles à ce fichu bouquin qu'elle essayait de rendre plus...coopératif. CA existait pas les livre transmettant les informations nécessaires par télépathie? Pour le faignants et les allergiques à la lecture m'voyez. Ce coup ci, elle réussirait. On y croit. Lundi 24 Avril 2017 à 19:32:54 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Noé Luponovo pour lui délivrer un courrier. Lundi 24 Avril 2017 à 18:39:04 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** A ses risques et périls ? Mais c'était tout gagné pour lui, tout ce qu'il aimait d'ailleurs. Il avait une confiance aveugle pour les gens qu'il aimait, et n'était surtout pas très regardant niveau... style. Donc hein, comment dire: même s'il terminait chauve ça lui passerait au dessus de la tête, l'air amusé et content d'être original. Quoique bon, lui laisser sa tignasse serait tout de même sympa. Un petit clin d'oeil vers Coline qui était venue s'asseoir à côté de lui, il en avait terminé avec sa gestuelle. Mais voyant que sa voisine avait un peu piqué du nez, il pouica son bras avant de passer le sien autour de ses épaules. "Ma p'tite Coline." C'était tout. Il était content, là, Noé. Et après avoir échangé quelques mots plus en privé avec Katerina, il fit craquer ses doigts et ... échauffa son cou. Il était temps de la jouer super héro, parfait pour lui. Plus que parfait même, ce sort était LE sort dédié à Noé, Yasha avait dû le créer pour lui, ou le mettre disponible ici exprès pour lui. Baguette pointée vers sa cage thoracique, le Uzem souffla un coup. "Titanis Irae !" C'est ensuite qu'il regarda Coline, et... tenta de la porter d'une seule main sur son pouf, tel un héro des temps modernes, vous savez ? Celui qui n'a plus de cape ni d'épée, mais une force surhumaine et un chien rose ? Lundi 24 Avril 2017 à 18:14:47 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) ******* ***Résolution du PPA de Coline: Réussite Partielle (15/100)*** Si la jolie Coline avait repris du poil de la bête, c'était une bonne chose. Charly aurait sûrement été contrarié voire inquiété de la voir si fade. Comme une fleur sans couleur, qui pourtant lorsque le soleil pointait le bout de son nez, reprenait tout ce qu'elle avait de plus beau: des belles odeurs, une coloration magnifique... tout ce qui représentait Coline, quoi. S'asseyant non loin de Noé qui pouvait apparemment rendre les gens plus léger (il serait ravi de l'apprendre d'ailleurs !), elle s'adonna à la lecture. Le seul soucis c'est que... l'épisode du Patronus l'avait un peu fatiguée. Les mains soutenant sa tête, elle commença sa lecture et... piqua du nez. Elle ne put pas lire la fin, dommage. Mais bon, elle pouvait compter sur Noé pour la rebooster ? Oui, peut être bien. Cela dit, elle s'était réveillée toute seule après ce petit somme d'une demi-seconde. L'approche de la nuit pointait le bout de son nez visiblement, un bon gros dodo en perspective ! Historique : Sortilège inventé par Aréa, une jeune femme de l’antiquité possédant une grande affinité avec l’élément air, pour se défendre contre des agresseurs. Elle le créa involontairement alors qu’elle se sentit menacer, et qu’elle travailla pour en faire un sort utilisable Utilisation de base : C’est un reflex. Une charge électrique jaillit du sorcier pour le protéger. Dimanche 23 Avril 2017 à 14:47:33 Informations correctement modifiées Dimanche 23 Avril 2017 à 14:45:04 Informations correctement modifiées Dimanche 23 Avril 2017 à 12:26:55 Remise de PIs effectuée. Dimanche 23 Avril 2017 à 12:26:55 Remise de PAs effectuée. Samedi 22 Avril 2017 à 23:23:54 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Aethaire Vijana, Katerina Zakharov, Noé Luponovo ****** " Faut voir, à tes risques et périls Noé! " C'est que c'était pas très prudent de confier sa chevelure à Coline. Même elle en avait conscience. Laissant l'Uzem retourner à ses occupations, elle agita sa baguette fermement, le regard vif et impatient. Et elle fut stupéfaite par la forme que prenait son patronus, elle en oublia de refermer la bouche. Heureusement pour elle, aucune mouche ne volaient à cette tristement basse altitude. La satisfaction et l'enthousiasme envahirent son visage jusqu'à ce que le wallabi ne s'estompe complètement, elle fit un clin d'oeil au préfet uzem qui la félicitait silencieusement et, le moment passé, s'en retourna farfouiller dans la magie élémentaire. Elle s'installa non loin de ses deux ainés, sur un pouf, et sembla se plonger dans la lecture, murmurant tout bas. Samedi 22 Avril 2017 à 23:23:52 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Aethaire Vijana, Katerina Zakharov, Noé Luponovo ****** " Faut voir, à tes risques et périls Noé! " C'est que c'était pas très prudent de confier sa chevelure à Coline. Même elle en avait conscience. Laissant l'Uzem retourner à ses occupations, elle agita sa baguette fermement, le regard vif et impatient. Et elle fut stupéfaite par la forme que prenait son patronus, elle en oublia de refermer la bouche. Heureusement pour elle, aucune mouche ne volaient à cette tristement basse altitude. La satisfaction et l'enthousiasme envahirent son visage jusqu'à ce que le wallabi ne s'estompe complètement, elle fit un clin d'oeil au préfet uzem qui la félicitait silencieusement et, le moment passé, s'en retourna farfouiller dans la magie élémentaire. Elle s'installa non loin de ses deux ainés, sur un pouf, et sembla se plonger dans la lecture, murmurant tout bas. Samedi 22 Avril 2017 à 23:23:11 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 2 PAs et 7 PIs ******* Ayant pour but : lire le livre sur le sort Charge défensive Dans la bibliothèque, le sourire avait repris possession du visage de la Silian. Elle qui semblait avoir perdu tout son rayonnement, et qui se trainait depuis plusieurs jours une mine défaite, un teint livre, presque blafard, elle sembla enfin reprendre vie. Comme si un maléfice alourdant ses pas, traçant des cernes sous ses yeux et tirant son minois venait de se briser pour libérer la jeune femme de son carcan. Et ce patronus aussi fragile qu'éphémère acheva de la ramener dans le monde où elle progressait d'ordinaire si enjouée et impatiente. Emerveillée, la bouche en "o", elle s'empressa d'exprimer sa stupéfaction en attirant le regard des autres sur le wallabi qui venait d'apparaître. Jusqu'à ce qu'il ne s'efface complètement elle l'observa curieusement, abaissant également sa baguette pour ne faire qu'apprécier le résultat. Et lorsque la lumière blanchâtre s'effaça, l'anglaise avait retrouvé toute la vitalité qui la caractérisait tant. Soudainement avide de savoir, avide de découverte, elle bondit dans les rayons, s'y faufilant telle une anguille pour passer aux rayons x chaque manuel présent. Elle voulait se pencher sur la magie élémentaire à présent, et sûrement que comme pour tout ce qu'elle entrepenait, c'était une envie aussi subite que éphémère et que d'ici quelques minutes elle s'attaquerait à toute autre chose. Son index s'arrêta sur une reliure, elle s'agenouilla pour s'emparer d'un livre qui avait happé son regard. Le titre sans l'ombre d'un doute, elle l'imaginait à sa portée, du moins, l'esperait. Sans se faire prier de plus, elle partit à la recherche d'un coin sympathique pour entamer sa lecture, un endroit ou elle ne dérangerait personne et pourrait à loisir lire à voix haute comme si elle contait une histoire. C'était un défaut qu'elle avait et ô combien agaçant pour les gens environnants, Coline lisait à haute voix, les mots elle avait besoin de les entendre pour mieux en ressentir le sens. Et puis, elle avait toujours aimé qu'on lui compte une histoire, aussi loin qu'elle s'en souvienne. Aussi ces moments la ramenait en enfance où, emmitouflée dans un pled elle s'évadait dans des mondes tout autre en racontant à Mr Timberley et sa petite soeur. Peut-être que Noé était d'humeur à entendre son blabla, c'est du moins non loin de lui qu'elle se posa naturellement. Tout simplement parcequ'il avait le don d'alléger l'atmosphère, même la plus éléctrique qu'elle soit. Il y avait de ces personnes qui savaient apaiser les autres par leur simple présence. Et c'était très bien ainsi. S'installant sur un pouf, sur le ventre, sa tête reposa entre ses mains et ses jambes balançèrent derrière elle au rythme de ces murmures qu'elle rendait le moins audible possible. C'était la peine lune, elle était contrainte de rester enfermée entre quatre murs, et pourtant ce soir là elle n'en parû pas gênée outre mesure. Ses iris allèrent d'une ligne à l'autre, se perdant un peu de temps à autre quand une interrogation envahissait son esprit. Elle avait pensé immédiatement à un rhinocéros en lisant le titre du sort, mais dans le fond elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre. Elle esperait seulement qu'elle trouverait de quoi s'exercer pour la suite. Sinon c'était pas drôle du tout. Mais elle ne lâchait pas sa lecture pour autant, réprimant un baillement, elle continua d'engranger un maximum d'informations. Samedi 22 Avril 2017 à 20:20:00 **** Message de MJ Magie Blanche (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA de Noé : Réussite*** Pas de problème avec la gestuelle, le préfet Uzem gérait comme un chef, en même temps, il n'y avait qu'à se pointer, rien de bien compliqué. La formule, c'était tranquille aussi et Noé pouvait maintenant passer à la pratique, c'était parti pour une séance de muscu sans effort. Samedi 22 Avril 2017 à 15:23:06 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Aethaire avait l'air... un peu trop volontaire. Ca n'était jamais une très bonne idée de vouloir aider une Zakharov surtout pas en détresse. La veuve noire savait très bien se défendre toute seule. C'est dans une grimace un peu... tendue que Noé regarda la scène. Il posa sa main sur ses yeux, comme s'il voulait ne pas voir le drame qui allait se produire. Katerina allait-elle lui fracasser la tête à coup d'on ne savait quelle botte secrète ? Non, elle allait simplement lui envoyer son venin verbal comme elle savait si bien le faire. Ah, il la retrouvait bien là. Voyant Svarog qu'elle venait à peine de récupérer, le parrain alla lui faire quelques gratouilles sur la tête. "Il a l'air bien le p'tit Svarog. Si t'as besoin de moi pour le garder, t'hésite pas hein. Bon et euh, ben c'est notre nouvelle recrue, Aethaire. Tu sauras pour la prochaine fois mon grand haha ! Dame Katerina se débrouille très bien toute seule." C'est Coline qui attira toute l'attention de Noé tout à coup. "Les ch'veux verts ? Baaah ouais, mais c'est parti tout seul. Si tu veux t'amuser à me faire une nouvelle prouesse capillaire, je suis tout à toi Colinette ! Enfin, faut que j'te raconte Kate." Il alla se poser sur le coin d'une table à côté d'elle pour lui glisser quelques mots. Puis en même temps, Noé reçut un hibou qui le ravi amplement. C'est alors qu'un wallaby fit son apparition. Les yeux écarquillés, Noé leva le pouce vers Coline. Un kangourou, ça lui allait si bien... Enfin. On se concentre sur sa gestuelle Luponovo. On prononce la formule plusieurs fois, baguette tendue sur soi. Rien de bien compliqué, mais l'attention pouvait être rapidement prise par quelque chose d'autre, n'est-ce pas ? Vendredi 21 Avril 2017 à 19:02:33 **** Message de MJ Magie Blanche (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA de Coline : Réussite*** Coline savait lancer des Patronus, ce n'était plus à démontrer, mais c'était la première fois qu'elle allait en produire un qui aurait une forme, c'était dans ce but qu'elle travaillait, qu'elle se concentrait, qu'elle mobilisait sa magie. Et ça fonctionna. A la place du bouclier habituel, ce fut un wallaby qui se présenta. Emergeant de la pointe de la baguette de la Kostein, il se forma doucement mais sûrement et Coline put l'admirer sous toutes les coutures alors qu'il restait à proximité, répandant un doux sentiment de bien être qui se diffusa aussi un peu à tous ceux qui étaient présents. Maintenant qu'elle savait qu'elle pouvait le faire, il ne lui restait plus qu'à en exploiter tout ce qu'elle pouvait, d'abord en le faisant durer plus longtemps puisqu'il se dissipait déjà, et en le faisant bouger dans toute la pièce. [HJ : PPA 3/5 > faire durer son patronus et le faire évoluer dans toute la pièce où tu te trouveras] Vendredi 21 Avril 2017 à 14:57:48 **** Proposer Action envoyé à MJ Magie Blanche (MJ) d'une valeur de 4 PAs et 9 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort du Patronus formé 2/10 L'agacement creusa un sillion sur la candeur de son front tandis que ses pieds s'agitaient nerveusement sous son siège et que ses iris assassinaient les lettres du regard. Voilà plusieurs minutes qu'elle s'exerçait à la prononciation d'une incantation qui butait sans cesse contre ses lèvres sans qu'elle ne parvienne à la prononcer convenablement. Coline n'était pas le genre de fille acharnée que la difficulté ne freinait pas. Quand la chose paraissait ardue, elle la laissait de côté, persuadée que ça maturerait tout seul et qu'elle reprendrait plus tard, quand le coeur y serait. Alors elle arrêta de pester et referma son livre sèchement, en quête déjà d'une autre activité plus exitante. Son regard glissa jusqu'à Katerina, s'assurant qu'elle n'était pas en train de se faire étrangler par un de ces serpencendres et , sitôt rassurée quant à son sort, quitta le moelleux de son fauteuil pour s'appuyer contre une étagère, toute entière à ses pensées. Elle vit Aethaire débarquer sans vraiment le voir, répondant à son signe de main d'un pâle sourire alors que l'enthousiasme et l'impatience grandissait dans son regard. Combien de temps s'était écoulé depuis le cours de magie blanche sur les patronus? Elle ne saurait le dire. Encore une fois, elle ne s'y penchait que quand une envie aussi soudaine que brève la prenait. C'était comme des vagues qu'elle attendait du coin de l'oeil, en équilibre sur une planche de surf, prête à se laisser porter jusqu'à ce qu'elle ne s'échoue et qu'il soit temps d'en trouver une autre. Collant la bise à Noé qui débarquait, elle lui glissa deux trois mots, un brin taquine avant de ressérer sa prise sur sa baguette et de faire quelques pas, pour s'immerger une fois encore dans un souvenir propulseur. Dans un coin de sa tête, elle avait retenu celui qui avait été le plus puissant, celui qui avait créé le plus grand bouclier contre le détraqueur. Et cette simple pensée suffit à faire naître le sourire. Un petit être qui ne cessait de pousser en son absence. Un être à la langue bien pendue dont la chaleur de ses prunelles chocolatées ne décroissait pas avec le temps, qui perdait la blondeur de cheveux de ses premières années et évoluait dans son univers avec aisance et insouciance. La famille on ne la choisissait pas, et ils se tissaient des liens plus ou moins forts avec ceux dont on partageait tout. Les effusions de joie comme les crises. Elle songea aux dernières vacances passées avec sa soeur. Aux doigts rougis par le froid de ses mains qu'elle avait dû réchauffer maintes fois, aux batailles de boules de neige où la fourberie était sans limite. Au moment où, cachées derrière un monticule de neige elles avaient étouffé leur rire pour éviter de se faire repérer et que sans un bruit, l'ennemi s'était approché dans leur dos et avait glissé la neige dans leurs cous. Le visage détendu et tout envahi par ce souvenir, elle fit le geste adéquat du bout de son artefact et lâcha en un murmure ferme: "Spero Patronum!" Aethaire venait de prendre une douche froide et si elle en prit conscience, elle l'écarta de ses pensées, toute concentrée au bouclier à la forme inconnue qu'elle désirait faire apparaître. Elle s'attendait à un petit oiseau, un mulot et esperait même secrètement avoir une grenouille pour patronus. Mais il en était rien. Celui de Coline serait un kangourou, plus particulièrement un walibi, à la grande stupéfaction de cette dernière. Il avait la réputation d'agir à chaud et avec aggressivité quand il se sentait blessé ou attaqué, sans prendre réellement le temps d'analyser la situation. Et c'était à l'image de la rouquine qui ne savait garder pour elle la rage, la déception ou la frustration. Dès qu'elle se sentait blessée, le besoin de ripostes violentes se faisait ressentir . Elle bouillonait telle une cocotte minute et finissait inévitablement par exploser impulsivement. Comportement qui allait de paire avec une vivacité déconcertante, une énergie dont on cherche vainement la source. Il bondit, infatiguable, avec presque autant de classe que Tigrou, un brin fou fou. Une pile éléctrique. Parceque Coline semblait elle aussi infatiguable, outre les rares moments de calme qu'on marquait d'une pierre blanche, elle ne pouvait s'empêcher de bondir, grimper, courrir, comme si elle était à la recherche desespérée de la plus petite chose qui la gonflerait d'adrénaline. Le Kangourou c'est aussi un animal avec une capacité d'adaptation étonnante. Les obstacles sur son chemin, il ne les contourne pas, il saute par dessus, sans effort, sans difficulté, sans se brûler surtout. Coline avait se détachement constant vis à vis des évenements, des choses qui lui barraient la route, et ça, malgrés toute l'impulsivité qui l'animait. Peu de choses sembaient l'abattre, elle encaissait et passait outre. En apparence du moins. Comme le kangourou, quelque chose semblait la garder en équilibre. Elle avait une multitude de défauts mais on ne pouvait lui enlever la puissance de sa résilience, elle avait peut-être des pieds amortisseurs comme le Walabi, qui lui permettaient de rebondir, peu importe la situation. Et puis le Walabi a une poche devant, un peu comme le sac sans fond de Joesphine ange gardien. Et nuls doutes qu'il y cache autre chose qu'un petit Walabi. Ca a plus d'un tour dans son sac un kangourou. Affalé dans l'herbe ou en train de se bourrer la panse au soleil, il semble proie facile et pourtant il a des oreilles mobiles qui lui permettent de repérer tout prédateur et de lui filer entre les doigts avant qu'il n'ait eu le temps de dire ouf. En danger, il se déplace très vite, guidé par l'unique force de son instinct, jamais de plan minutieusement préparé. C'est un aventurier le kangourou, il avance toujours vers l'avant, il lui est même impossible de reculer. Et quand on sait à quel point il est difficile à la Kostein de regarder derrière, c'est un détail non négligeable. Enfin, le Walabi protège énormément les plus jeunes, les défend et les surveille toujours du coin de l'oeil. Encore quelque chose qui seyait plutôt bien à l'anglaise pour qui la vue d'un enfant triste était insupportable. Elle ressentait le besoin de les protéger de tout, à tord parfois. Et puis petite elle regardait Kangoo Junior, c'était forcément un signe...https://www.youtube.com/watch?v=6GfwhUZKBD0 Vendredi 21 Avril 2017 à 14:15:06 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Noé Luponovo pour lui délivrer un courrier. Vendredi 21 Avril 2017 à 14:08:20 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Aethaire Vijana, Katerina Zakharov, Noé Luponovo ****** Il faut croire que son esprit voguait bien loin pour que le chaos qui règnait à proximité de la Zakharov échappe à la rétine de la Kostein. Ces yeux s'aggrandirent de stupeur quand, enfin, elle prit conscience qu'une armée de serpencendre encerclait son ainée. Charmant. Quant à savoir si le temps était à la discussion, Coline l'apprit bien assez vite. Mieux vallait laisser la russe entière à sa tâche. Elle répondit néanmoins : " Je vois ça. Je m'essayais à Expelliarmus mais je vais lutôt travailler mon patronus là." Il était temps. Refermant son livre sechement, la pupille en proie à un enthousiasme qui ne décroissait pas, la Kostein se leva pour faire quelques pas, baguette en main, l'esprit tout tourné vers son sort. Si bien qu'elle n'entendit pas le si discret Aethaire s'engager dans le temple du savoir. C'est quand il se retrouva dans son champs de vision qu'elle répondit à son signe de main d'un pâle sourire. Du coin de l'oeil elle surveillait la progression de Katerina, nullement inquiétée quant au sort de cette dernière. Ca devenait de plus en plus folklo et, pour une fois que c'est le calme que la Silian était venu chercher du bout des doigts, ce dernier lui filait entre les doigts, moqueur. " Hey Noé, quoi de neuf ? Je suis déçue t'sais, t'as pas gardé tes tifs verts." Lui collant la bise à son tour, un sourire s'esquissa tandis qu'elle cherchait du regard le démon barbapapa qu'elle avait aperçu avec effroi à son dernier cours. Etrangère au sujet Krum, elle décrocha bien vite à l'échange qui se déroulait, replongeant brièvement dans un nuage de souvenirs. Elle grimaça simplement en apercevant Aethaire qui s'attaquait aux cibles de Katerina, bien consciente que ça ne ravirait pas la russe. Aie. Puis elle ferma les yeux avant ses lèvres ne s'ourlent pour accoucher de l'incantation en un murmure. Vendredi 21 Avril 2017 à 13:21:39 ***** Message de Aethaire Vijana pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Sous l'impact du regard de l'adolescente sans uniforme, le jeune uzem recula instinctivement d'un pas. Son regard ne se déroba pas, mais il éleva les mains en signe d'apaisement et recula encore de plusieurs pas. Oui elle avait l'air d'une princesse, mais d'un tout autre genre que celles de conte de fée. Il secoua négativement la tête à la question. Il songea même qu'il avait présentement plus besoin d'aide face à elle, qu'elle-même face à la nuée de serpentcendres. Occupé à essayer d'éviter l'ire de son interlocutrice, il ne fit pas attention à son environnement et ne remarqua pas l'elfe de maison, ni rien d'autre. Il répondit humblement. " Mes excuses. Cela ne se reproduira plus. " Ah cela non il n'avait pas la moindre envie d'interagir encore avec elle avant quelques années. Fort heureusement elle sembla se désintéresser de son cas. Sans prendre la peine de voir ce qu'elle faisait, il battit sagement en retraite dès qu'elle rompit le contact visuel. Avec un peu de chance elle l'estimerait indigne de plus de trois phrases et en resterait là. Aethaire jugea plus prudent de prendre ses distances et se dirigea vers le côté diamétralement opposé de la bibliothèque. Vendredi 21 Avril 2017 à 12:36:32 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Avec la vivacité d'un cobra royal, Katerina se tourna vers Aethaire l'oeil luisant d'un éclat de mauvais augure. "Je ne t'ai rien demandé ! J'air l'air d'une princesse à secourir pour toi ? On ne sait même pas qui tu es !" Elle alla chercher son petit phénix qui s'était perché à une étagère élevée durant la rixe et reprit tranquillement place en posant sa veste sur ses genoux, l'oiseau aux grands yeux mordorés sur la veste. Vendredi 21 Avril 2017 à 12:23:47 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution des PPAs*** ~> Aethaire: Réussite ~> Kate: Réussite Une bande de serpents dans une bibliothèque, des gnomes à couteaux... il fallait croire qu'en ce moment les créatures étaient en pleine rébellion. On les comprenait en même temps, opprimés, torturés, châtiés de leur environnement pour le bon vouloir des étudiants de l'Institut, tués sans rancunes pour améliorer le niveau des élèves... il y avait de quoi avoir une belle soif de vengeance, non ? Enfin. Passons à Aethaire. Le jeune homme qui venait de rencontrer son drôle de Préfet, décida donc de participer à la chasse aux Serpents en compagnie de Katerina. Une bonne idée, ou très mauvaise ? Sûrement mauvaise. Car Kate n'était pas le genre à partager... enfin. Il comprendrait sûrement plus tard. Baguette tendue, O bien fait, le sol sous le paquet de serpent se fit tout boueux tout à coup. Embourbé, le pauvre le pouvait plus bouger. Enfin le pauvre, les pauvres, il y en avait un sacré paquet. Et ceci facilita grandement la tâche de Kate qui, d'un joyeux coup de baguette bien concentrée, put viser non pas un, mais six serpents d'un coup. La glace se propagea, réduisant à néant la bestiole qui avait voulu, à l'aide de son attaque fétiche, brûler toute la troupe. C'était raté. Un elfe arriva alors, d'un claquement de doigt le sol reprit sa dureté idéale, puis le paquet de serpent disparut. L'elfe grogna, regardant Katerina et Aethaire d'un air satisfait mais... grognon. "M'pff..." Quelle belle élocution, n'est-ce pas ? Il s'en alla ensuite par la grand porte, l'ordre étant rétabli en ce lieu d'apprentissage. Il était temps. Vendredi 21 Avril 2017 à 11:58:01 Remise de PIs effectuée. Vendredi 21 Avril 2017 à 11:58:01 Remise de PAs effectuée. Vendredi 21 Avril 2017 à 10:17:47 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Glacer des reptiles réputés pour proliférer là où le feu régnait en maître. Et pas le moindre soupçon de remord dans le regard dur de la 7ème année qui se redressait déjà, bras armé levé pour continuer sa riposte suite à l’invasion des éléments rampants. Une voix familière lui fit tourner brièvement la tête pour reconnaître le plus timide et pondéré des élèves. « Non. » Comme si accepter de l’aide était le genre de la maison. Malheur d’ailleurs à qui se mêlerait de son ‘activité’. Alors qu’elle se concentrait pour lancer de manière appliquée le sort qui la mobilisait depuis quelques minutes, son oreille lui amena les propos de l’Uzem et c’est en haussant les sourcils que Katerina répondit, prête à attaquer de nouveau : « Amusant. Il ne changera pas de toute façon. Même quand on lui prouve qu’il est en tort il a toujours des salades à opposer parce qu’il le vaut bien. Tu me raconteras quand j’en aurai fini avec ceux-là. » Sur ces bons mots, loin de vouloir se contenter de maîtriser le sort puisqu’il fallait encore pouvoir le faire rapidement et efficacement, la jeune fille traça plusieurs triangles barrés successifs en direction des serpencendres qui l’entouraient. En toucher un était une chose. Cinq ou six, une autre. Mais la difficulté ne rebutait aucunement cette drôlesse-là. Vendredi 21 Avril 2017 à 1:10:40 ***** Message de Aethaire Vijana pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Le garçon aux cheveux bruns bouclés portant l'uniforme d'Uzem lisait tranquillement son livre, puis apparemment s'exerça à la gestuelle d'un sort, le tout sans prêtait attention à son environnement. C'est uniquement après s'être exercé qu'il jeta des coups d'oeil aux alentours et se rendit compte que l'adolescente sans uniforme était plongé dans une situation qui cadrait mal à l'atmosphère studieuse d'une bibliothèque normale. Le garçon regarda la scène tranquillement comme s'il était au théâtre. Toutefois, quand les serpents se rassemblèrent, l'expression du jeune Uzem changea et il sembla bien plus sérieux. Il fixa intensément la boule ainsi formée et n'accorda qu'un rapide coup d'oeil au nouvel arrivant. Il semblait près à agir quand ce dernier l'aborda. Aethaire plongea alors son regard dans celui-ci de son vis-à-vis et le fixa tout le long sans rien dire. Il lui serra la main, mais toujours en le regardant droit dans les yeux. Ce n'était pas par défi non, son attitude était purement réceptive. Il observait son interlocuteur sans même apparemment prendre la peine de juger. A part une fois, une étincelle s'alluma dans son regard quand il fit allusion aux usages des Uzem des parchemess. Il lui répondit poliment. " Bonjour Noé, je m'appelle Aethaire, enchanté de faire ta connaissance. Merci beaucoup pour le parchemess, j'en recherchais justement un. " Le garçon sembla alors chercher ses mots, pour la première fois son regard sembla se troubler et quitter celui de son interlocuteur, mais celui-ci mit fin à son hésitation en le délaissant pour parcourir les rayonnages. Aethaire fixa alors à nouveau la boule de serpent, agita la baguette et dit en articulant exagérément : " Stercus. " Jeudi 20 Avril 2017 à 23:36:51 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** On entendit au loin un espèce de sifflement, sur un air d'une chanson paillarde du style 'du rhum, des femmes' ou je ne sais quoi encore. La porte s'ouvrit, on vit passer seulement une tête brune à bouclettes, suivie de près par son costume vert Uzem. Pas de Moumoute en vue, vraiment ? Et bien non, Moumoute était resté chez notre dévouée Ahn Linh se faire chouchouter. Gloire à Moumoute. C'est le visage détendu, quoiqu'un peu amusé quelque part au fond de son orbite, que Noé marcha quelques pas dans la salle pour enfin tomber sur Katerina qui... semblait en découdre avec un tas de serpents au sol. "Oh euh, coucou ?" Puis bon, si ça n'était pas assez, il en vit un par terre couvert de glace. Ah, bon. C'était donc ça la situation. Voyant ensuite Coline non loin, il alla lui faire la bise de manière totalement naturelle, avant de lever la main et faire un coucou à Aethaire, qu'il n'avait jamais vue. Quoiqu'il bugua légèrement. Vert, Uzem ? Vert, Uzem ? Ah bah... tiens, il était temps de se présenter. Arrivant face au jeune homme, Noé lui tendit sa main, un grand sourire aux lèvres. "Yo ! J'm'appelle Noé, j'suis ton Préfet cette année... euh du coup, bah bienvenue hein ! Tiens, j'ai été choper un p'tit truc pratique... je sais pas si t'as déjà un parchemess ? Ca sert à s'envoyer des mots doux, des trucs comme ça, à courte distance sans passer par la case hibou. Pratique parfois, surtout quand on est Uzem et on fait souvent des... enfin, on en parlera tout à l'heure en salle co. BON ! Euh, Kate, pas besoin d'un coup de main hein j'imagine ?" Question rhétorique. Noé alla donc en direction de... ben quel rayon ? Allez Magie Blanche. Il se posa sur une table, non loin de Kate, et même s'il ne voulait pas trop la déranger... "Faut absolument que j'te raconte, Krum m'a 'invité' pour un petit pot. T'imagine bien que c'est dû au cours, mais ça en devient comique à la longue... il n'écoute rien, et ne fait que ce justifier... Je crois qu'il a des soucis, le pauvre. Ca me désole pour lui." On parlait peut être d'un Prof, mais lui avait un sacré talent pour mettre Noé hors de lui, ou bien faire des choses ou avoir des discours que le Uzem déplorait fortement. Se tournant vers Aethaire, il lui fit un clin d'oeil. "T'inquiète pas hein ! Il m'a soutenu mordicus qu'il ne ferait pas de mal aux Uzems cette année, donc tu peux aller dans ses cours tranquillement... j'espère en tout cas." Se grattant la tête, Noé ouvrit son bouquin. Il était temps de passer à la lecture d'un sort de Magie Blanche, à savoir si Noé avait la capacité de concentration nécessaire à l'ouvrage. Jeudi 20 Avril 2017 à 18:45:52 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA d'Aethaire: réussite*** Formule simple, sort simple. Ce mouvement était parfait, un O bien formé, une souplesse digne de ce nom, une articulation du mot adéquat, Aethaire pouvait passer à la suite. Mais peut être avait-il remarqué que Katerina se battait contre une boule de serpents voulant lui faire la peau ? Peut être aurait-elle besoin d'aide ? Etant donné que le jeune homme avait un sort à tester, ça ne ferait pas de mal d'essayer, non ? Allez, un peu de courage. Ou bien on jette son dévolu autre part.. mais bon. Jeudi 20 Avril 2017 à 18:40:11 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* ***Résolution du PPA de Katerina: Réussite*** Oui, une nuée de serpencendres, rien que ça, rien que pour elle. En même temps, c'étai peut être un peu plus rigolo qu'un mannequin, non ? Quoique s'il y avait des phobiques dans le coin... ce pouvait être un drame. Mais la Zakharov n'allait pas les laisser faire leur vie tranquillement comme ça. Non, car celui qui s'approcha un peu trop vite d'elle se retrouva sous forme de glaçon, et puis l'autre derrière qui avait aussi été un peu trop prêt. Finalement, le petit groupe de serpents forma une grosse boule devant elle. Il y en avait au moins vingt. Agir en groupe était peut être plus intelligent ? Et au pire des cas, Katerina allait faire une belle statue contemporaine d'une masse informe de serpencendres en pleine bibliothèque. De quoi ravir certains amateurs d'art ? Dans tous les cas, la boule de serpents avait trois têtes. Les trois commencèrent à devenir rouges... une attaque imminente sûrement. Jeudi 20 Avril 2017 à 16:58:21 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** C’est une scène assez chaotique qui s’ouvrit sous les yeux plus ou moins innocents de la plus si petite Coline. En effet, la bibliothèque n’était guère calme malgré le faible, très faible nombre de ses occupants. Car si Katerina bénéficiait d’une solitude hors normes jusqu’à présent, il s’avérait que les essais de la jeune Russe soient dénués de toute tranquillité. En effet, elle se trouvait être progressivement encerclée par une nuée de serpencendres. Rien de moins. Une scène tragique et violente s’étendait en ces lieux de savoir. Loin de se débiner, la Kostein se leva lentement et recula en tournant sur elle-même jusqu’à pointer soudain sa baguette sur le serpencendre le plus proche. Sans un mot, elle dessina un triangle barré et tendit aussitôt le bras vers un reptile probablement trop près à son goût. Un autre triangle barré et elle tint en respect la horde déchaîné avant de constater du coin de l’œil la présence de sa cadette. « Ca va. Des cobayes sont volontairement venus à moi. Glacialis Testas. Et toi ? » Sans paraître remarquer la légère appréhension de la jeune fille, Katerina conserva à son exercice du moment la majorité de son esprit et de sa capacité de concentration. Au moins, elle répondait. Et sans sécheresse excessive ni agressivité. Notant du coin de l'oeil également l'arrivée d'une tête inconnue, elle ne se donna pas les airs d'une personne aimable et n'engagea pas d'allègres présentations. Jeudi 20 Avril 2017 à 16:01:22 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:57:36 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:55:10 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:52:12 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:51:33 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:49:31 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:47:08 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:46:26 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:36:36 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:33:51 Informations correctement modifiées Jeudi 20 Avril 2017 à 15:26:48 ***** Message de Aethaire Vijana pour l'ensemble des personnes présentes en Bibliothèque ****** Un garçon aux cheveaux brun bouclé portant l'uniforme d'Uzem entra dans la bibliothèque avec l'envie d'apprendre des choses nouvelles. Il venait d'élargir son horizon avec la découverte de la divination. Maintenant il avait aussi envie de découvrir des matières par lui encore inexplorées. Délaissant sans même y songer la magie noire, il se dirigea vers la partie de la bibliothèque consacrée à la magie élémentaire. En chemin il fit un signe de tête une élève qui portait l'habit de Kostein. Il aperçut au loin une adolescente qui ne portait pas d'uniforme. Il en fut intrigué, mais il y avait quelque chose chez cette personne qui l'intima un peu. Aussi détourna-t-il le regard et continua son chemin. Aethaire erra un moement dans les rayonnages et en ressorti un livre en main. Il s'installa confortablement dans un coin de la bibliothèque consacrée à la magie élémentaire et commença sa lecture. Jeudi 20 Avril 2017 à 0:44:07 **** Message de MJ Enchantement (MJ) pour le lieu Bibliothèque ******* L'enchantement avait de ses facétieuses méthodes et autres difficultés dans la gestuelle et dans la prononciation. Alors, quand Coline se lança dans l'entraînement des deux, elle comprit vite la nécessité de s'entraîner, cumuler les deux façons n'était pas évident et elle ne parvint pas à synchroniser les deux. **** Coline Silian réussite partielle 50/100 **** Jeudi 20 Avril 2017 à 0:07:10 ***** Message envoyé au lieu Bibliothèque , soit à Katerina Zakharov ****** La porte de la bibliothèque s'ouvrit sur une silhouette menue aux pas légers, dont le cou se tendait pour se rendre compte du monde qui peuplait l'endroit. Elle aperçu Katerina mais personne d'autres, chose qu à en croire l'affaissement de ses épaules la réjouissait intèrieurement. Les moments calmes avaient aussi leur prix, la Kostein l'apprenait petit à petit. Saluant sa camarade d'un geste de mains, elle se glissa entre les étagères un moments, à s'accroupir, lever le nez en l'air, le pas tranquille avant qu'elle ne se dirige vers les fauteuils pour reprendre un apprentissage. Elle en choisit un qui faisait face à sa camarade, s'y enfonçant non sans s'interesser à ce à quoi elle s'exerçait: " Ca a été ton cours? Sur quel sort tu te penches?" La curiosité se sentait, le désir d'engager un échange également. L'hésitation se faisait pourtant clairement sentir, dans sa gestuelle, dans son regard, dans sa voix. Libre à la Russe d'y répondre, Coline quant à elle murmurait une incantation tout bas, le minois concentré. Jeudi 20 Avril 2017 à 0:05:58 **** Proposer Action envoyé à MJ Enchantement (MJ) d'une valeur de 3 PAs et 7 PIs ******* Ayant pour but : s'entrainer à la gestuelle et à la prononciation du sort Expelliarmus. PPA 2/5 Calme et sérennité. Voilà ce qu'esperait trouver Coline en se glissant à l'interieur de la bibliothèque. Les cours de Watson n'étaient jamais de tout repos et le moins qu'on puisse dire c'est que celui ci avait été mouvementé. Elle redoutait y trouver trop de monde, devoir forcer le sourire et échanger des banalités comme on donnerait à manger aux canards, avec détachement. Ses épaules s'affaissèrent alors en constatant que seule Katerina peuplait les lieux, s'exerçant calmement, son phoenix à proximité. La saluant d'un signe de main, la Kostein eu tôt fait de s'engager dans les rayonnages de livres pour s'imprégner de leur odeur, se laisser envahir par le silence. Silence qu'elle redoutait pourtant, qu'elle évitait trop souvent. Mais cette fois ci c'était différent, il n'avait plus rien d'angoissant, elle le trouvait même nécessaire. La jeune femme laissa courir ses doigts pâles le long des étagères, son regard s'attardant de temps à autres sur le titre d'un livre, et enfin, rejoint les fauteuils d'un pas tranquille, ressortant son livre pour se rafraichir la mémoire. Lourdement elle laissa son corps s'enfoncer dans le moelleux d'un siège non loin de Katerina. Quelques mots lui furent d'ailleurs adressés, par réel désir d'engager la conversation. L'hésitation se faisait pourtant clairement sentir, dans sa gestuelle, dans son regard, dans sa voix. Les relations humaines n'étaient jamais évidentes, et c'était ainsi partout,à tous les âges, et ça depuis une éternité. Un manuel chez Oka ne serait d'ailleurs pas de trop, sûrement même plus utile que n'importe quel manuel d'apprentissage. Clignant des yeux comme pour chasser toutes pensées parasites de son esprit, elle se remémora le mouvement et la prononciation du sort, l'air curieusement appliquée. Comme si le travail lui semblait en cet instant le meilleur alternative pour échapper à la réalité, s'évader ailleurs, construire quelque chose de concret et avoir la sensation d'avoir le contrôle sur quelque chose. Seule la prononciation méritait là d'être travaillée. D'autant que l'anglaise avait véritablement du mal à prononcer les incantations avec distinction en pleine action. Ca lui avait jusque là jamais fait défaut et pourtant ça l'agaçait au plus haut point. Ses lèvres s'ourlèrent ailleurs, et elle murmura tout bas " ExPEEElliAAArMUS" chose pas évidente car il y avait tant de chose à accentuer qu'elle s'emmêlait les pinceaux et ne trouvait pas ça naturel du tout. Elle persévéra pourtant avec cette détermination non négligeable. Si elle n'y parvenait pas, il serait toujours temps de réitérer la tentative. Ca viendrait. Mercredi 19 Avril 2017 à 23:06:07 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Bibliothèque. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:05:26 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Couloir de Droite Niveau 1. Mercredi 19 Avril 2017 à 23:05:16 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:05:00 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:04:30 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:04:12 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:03:59 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Niveau 0. Mercredi 19 Avril 2017 à 23:03:46 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Hall d'Accueil. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:03:16 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Couloir de Droite Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:03:05 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Hall d'Accueil. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:02:50 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Couloir de Gauche Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:00:30 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Hall d'Accueil. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 19 Avril 2017 à 23:00:18 ***** Message envoyé au lieu Portes du Château , soit à Viktor Azalahem, Ksénia Ninoïevskaïa, François M. Delcourt, Lara Connor, Oksana Ikonomova, Oryx Nail, Charly Watson, Lorig Hagopian, Elyne Lagerda ****** La Kostein reposa son verre pour écouter avec attention la réponse de Watson, son regard se perdant un peu à mesure qu'elle se projetait dans les réponses. Elle finit par hocher vivement la tête en se projetant dans ses réponses. Le sourire s'élargit alors qu'elle grignotait une brioche du bout des doigts, tendant l'oreille aux interventions des autres élèves. Elle applaudit vivement à chaque équipe qui se faisait récompenser, plus fortement pour les grands gagnants; évidemment. Le cours passé elle retrouvait un peu de son entrain et c'est silencieusement qu'elle prit place dans la calèche pour rentrer à l'Institut, se penchant pour entrevoir le ciel qui s'assombrissait à l'approche de la nuit. " Je pense que je viendrais dans ce cas monsieur. Z'êtes cool. Merci pour ce cours et hum, félicitation Elyne et François!" Dès que la calèche fut déposé, elle prononça de brefs mots avant de s'eclipser avec empressement, son rouge gorge au sommet de son crâne. Mercredi 19 Avril 2017 à 21:20:31 ***** Message de Elyne Lagerda pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Elyne en avait fini avec sa pizza, son jus de violette et elle s'était même essuyé la bouche avec sa serviette comme une fille de bonne famille. Elle écoutait ci et là les différentes questions des uns et de autres, ainsi que les réponses de Watson qui allaient de paires. Savait-on jamais, cela pouvait servir maintenant ou même pour plus tard. Le temps avant l'annonce des résultats lui semblait interminable et elle voyait cette pleine lune qui se faisait de plus en plus remarquer dans le ciel. Oui, être dans la forêt avec une telle astre aussi ronde était tout sauf une bonne idée. Puis vint le moment tant attendu... Sur la réserve, la jeune fille écoutait le classement, comprenant au passage la mine déçue d'Oryx. Ils avaient sans doute tout donné eux aussi les connaissant, surtout le blondinet. Elyne tenta de lui adresser un léger sourire encourageant, mais elle savait qu'elle se risquait là à une réponse assez fermée à cause de la défaite. Les seconds... La Viking était, comme son partenaire sans doute, quasiment sûre d'entendre Watson prononcer leurs propres noms. Lara et Coline leur avait tellement bien montré leur supériorité en terme de sortilèges lors de leurs petits duels que si elles avaient aussi brillamment réussi leur dernier coup, elles leur avait mis perpette dans la vue. Mais au regard de Lara ce n'était pas si certain... Et ce qu'elle attendait comme une évidence ne se réalisa finalement pas. Wait what ? Les deuxièmes du podium furent annoncés et Elyne en fut bouche bée d'abord, puis laissa échapper un joli sourire en direction du ciel, allez savoir pourquoi, puis de François. Sa manière à elle de la gratifier aussi, leur binôme lui avait pour la première fois de sa vie prouver qu'à deux elle pouvait trouver plus d'avantages qu'en restant seule. Malgré son cœur qui battait fort sous l'adrénaline de la joie, Elyne se contenait, restant humble au possible dans une telle situation. Une victoire, des points pour leur maison c'était tellement enrichissant tout cela. Mais Watson les gratifiait malgré tout d'un super cadeau en prime. Et quel cadeau ! Encore un beau projet à mener elle n'en doutait nullement. "Mmm-merci." bredouilla la Dyr presque gênée. Mais nul temps d'y penser d'avantage, elle était déjà assise à l'avant du carrosse au côté de l'autre Dyr et profita des vingt minutes qui suivirent pour admirer la superbe vue crépusculaire qui s'offrait à eux. Encore un cadeau, c'était Noël. Le voyage se passa bien et Elyne mit pieds à terre, sentant désormais la fatigue dans ses jambes et ses bras comme si tout se réveillait seulement maintenant. "Professeur ? Pourriez-vous m'en dire plus sur la manière de découvrir son élément s'il vous plait ?" demanda-t-elle à Watson qui lui avait proposé cette petite conversation avant le début du cours. Mercredi 19 Avril 2017 à 21:12:19 ***** Message de Paviel Sidorsky pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Oh mais.. Paviel passa la porte et se mit aussitôt en position la plus discrète possible. Il venait d’atterrir au beau milieu du retour de cours de magie du feu. Voilà une bien mauvaise pioche pour quelqu’un qui avait loupé (encore) un cours. Évidemment, c’était mal vu de sa part puisqu’il repéra Oksana et Lara a qui il fit un signe en passant l’air de rien dans une direction qui était la cour d’honneur. Mercredi 19 Avril 2017 à 20:23:06 ***** Message envoyé à Charly Watson ****** (HJ: oh mais j'oublie à chaque fois heureusement que tu me le rappelles^^ +1 en Observation s'il te plait Coline: Réussite ~> Lara: Réussite Partielle (8) L'équipe des gagnantes n'était plus en harmonie. C'était fort dommage, mais qu'importait, elles gagnaient. Mais pour combien de temps, hein ? Car rien n'était joué, et puis... elles avaient oublié un détail: on n'y voyait absolument rien. Les oiseaux, oui, on les avait entendus. Les bruits des ailes de bois, tout ça, sauf que pour rien viser, le Professeur avait dit qu'il valait mieux être à deux, plutôt que d'agir dans son coin. Et ce fut le cas, malheureusement. Alors pour commencer, nous avions Coline qui râlait. Grrr. Charly allait sûrement faire en sorte de lui remonter le moral on ne savait comment, il ne fallait. Sa baguette en main, elle tenta de viser... et en vain, toucha l'aile d'un oiseau qui tomba au sol. Bon, c'était gagné. 2 points de plus. Mais de son côté, Lara eut beaucoup de mal avec son sort. Cette fois, elle ne put lancer qu'une demi-femme de feu qui ne fit que guider un peu Coline pour enfin pouvoir viser correctement. Juste un peu de lumière, rien de plus, pas un seul oiseau de touché. Dans tous les cas, le cours était terminé. Le Professeur allait sonner la dernière cloche, et leur demander de rentrer... les résultats attendraient. Mardi 18 Avril 2017 à 23:15:19 Oryx Nail avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Mardi 18 Avril 2017 à 22:29:39 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur François M. Delcourt pour lui délivrer un courrier. Mardi 18 Avril 2017 à 19:20:59 ***** Message de Lara Connor pour l'ensemble des personnes présentes du groupe Lara/Coline , soit à Coline Silian ****** Qui était la pire coéquipière : Coline qui attaquait ses alliés ou Lara qui ne respectait personne ? La question est ouverte au débat. En tout cas c'était le festival des sortilèges et il fallait bien ouvrir les yeux pour comprendre ce qu'il se passait. Lara avait réussi une fois de plus son sortilège sur Elyne qui la bloqua. Cependant elle avait fait on ne sait quoi pour aveugler Coline avant que la Kostein ne put l'en empêcher. Et ensuite c'était elle la fourbe qui fait des trucs secrets ? Ah la la. En tout cas ça leur faisait toujours un point en plus et la gamine n'allait pas cracher dessus, même si elle voyait que François s'était libéré en se débattant. Tant pis ce n'était pas bien grave tant qu'elles ne perdaient pas de point. En plus Coline avait réduit en cendres le golem alors que demander de plus ? Et bien les deux Kostein étaient en tête alors pour Lara il ne restait qu'une chose : gagner. Alors oui l'esprit de compétition de la gamine prenait très largement le dessus sur ses émotions. Et perdre une seconde de cette compétition pouvait être fatale vu comment les points montaient vite selon elle. Heureusement qu'elle avait réussi son sort d'ailleurs car sinon elle aurait été encore plus insupportable. Maxence n'est pas là pour dire qu'elle n'est pas de l'élément du feu ? Quel dommage ! En tout cas il allait falloir que la gamine se remette au boulot car le cours n'était pas fini. Jetant un coup d'oeil à sa coéquipière agacée par ce qu'elle venait de dire, la quatrième année se contenta de hausser les épaules. Elle n'était pas vraiment motivée pour écouter des leçons de morale. Sans doute que Coline n'avait pas fait exprès mais Lara retenait davantage le résultat que l'intention. Elle jouait sa vie. 《 Désolé mais ma vie, c'est de réussir et de gagner. 》dit-elle simplement sans aucune animosité L'ambiance était devenue tendue et c'était dommage car le duo avait si bien commencé en harmonie ! La disparition de Coline avait marqué une césure dans l'équilibre du duo. Mais bon Lara avait réussi jusqu'ici et elle ne laisserait pas cette ambiance l'achever. Elle n'était pas si mal en point selon Coline en plus alors où est le problème ? Les filles avaient de l'avance mais Lara voulait concrétiser cela. En regardant Coline s'éloigner, Lara souffla un bon coup. Bon c'était la dernière étape. En espérant qu'elle ne finisse pas en catastrophe alors que tout allait bien jusque là. Allez allez on y croit et on fait plus que des étincelles. Levant les yeux au ciel, Lara fixa les vilains oiseaux golem avec sa baguette. Son sort prenait pas mal de place et elle espérait en avoir plein d'un coup. Non elle ne doutait pas de ses capacités, c'est clair. Visant donc le nuage de piafs, elle fit sa gestuelle vers le ciel, tout en incantant : 《 Igni Saltatio ! 》 Elle espérait mettre un point d'honneur à ce cours. En plus, pas besoin de protéger ses arrières alors que demander de plus ? Du moins normalement. Mardi 18 Avril 2017 à 18:24:39 Oryx Nail se penche sur Ksénia Ninoïevskaïa et invoque Splendide. Ksénia Ninoïevskaïa se sent mieux Mardi 18 Avril 2017 à 15:51:50 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort Incendio sur un des oiseaux Un sourire satisfait se dessina timidement sur les lèvres de Coline en assistant au déchantement du Golem-Clown. Au moins ils n'auraient pas à payer l'incinération. Ahem. Il s'effaça pourtant bien vite alors qu'elle faisait de nouveau face à sa coéquipière, François et Elyne. Aveuglée par le sort de cette dernière, elle cligna un instant les yeux, tendant à peine l'oreille pour entendre les résultats. Lara et elle était en tête visiblement, et pourtant ça ne déclencha pas la moindre euphorie chez la Kostein. Un certain agacement était palpable dans son regard, elle ne prononça pas un mot. Elle était un brin lunatique Coline, le sourire elle le gardait le plus longtemps possible mais quand la petite goutte d'eau faisait déborder le vase elle ne cachait plus en avoir ras la casquette. Et les derniers mots de Lara ça avait été la petite goutte d'eau de trop, le cours elle avait juste hâte de le finir, et ça se sentait. Même la musique de Charly n'y pourrait rien. Alors elle regarda curieusement les montagnes se former pour séparer les différentes teams, se promettant de demander un jour à Watson comment il parvenait à provoquer un tel changement. Pour le coup c'était vraiment quelqu'un capable de déplacer des montagnes. Et peut-être même qu' il saurait décrocher la lune. Mais c'était surement top secret, Charly c'était un espion en mission supra confidentielle, elle avait vu clair dans son jeu Coline. Il avait bien trop de contact pour s'en tenir à prof de magie élémentaire et ancienne rockstar. Mais il n'avait pas à s'en faire, elle resterait muette comme une carpe. Même si les carpe c'est affreux et que la joueuse derrière l'écran en a une peur bleue. Mais passons. Toujours est-il qu'au premier loge pour assister à l'incroyable effet de la magie, ce soudain boulversement de situation sû réveiller le petit éclat qui avait quitté jusqu'à lors ses prunelles. Le nez en l'air, elle contempla la mutlitude d'oiseaux avec cette envie de rester là à contempler leur ballet plutôt que de se bouger le popotin pour ramener des points. Ce qui allait à coup sûr pas faire plaisir à sa binôme donc hum..elle se secoua mentalement et tenda de se convaincre qu'il fallait catapulter les jolis pitits oiseaux. Snif. Alors, à regret elle se redressa, visant un amas d'oiseaux où les ailes se mêlaient les une avec les autres. Histoire d'être sûre d'en toucher un au passage. Et après avoir tracé l'air du bout de son artefact, elle murmura avec conviction: "Incendio!" Mardi 18 Avril 2017 à 15:28:14 ***** Message envoyé à Lara Connor ****** Visiblement la pilule était très mal passée, et c'est à peine si Coline s'en désola. En relevant Lara elle constata avec soulagement qu'elle n'étais pas si amochée que ça, sonnée certainement sur le coup, mais pas suffisement pour en perdre ses mots. Avisant longuement la Kostein qui ralait visiblement passablement énervée elle lui répondit dans un soupir, la baguette toujours brandie pour se protéger d'une éventuelle attaque : " Détends toi Connor, on ne joue pas notre vie là. Puis tu m'as pas trop l'air mal en point alors souffle un coup et remets toi sur le ring, je me suis excusée. Si tu crois que je m'en suis prise volontairement à toi c'est que tu me connais mal. " Les erreurs, personne n'était à l'abri d'en faire, y compris Lara. Et à en croire le minois agacée de la Silian, la crispation de sa coéquipière plus que palpable n'avait à son sens pas lieu d'être. Alors elle haussa les épaules et s'en détourna après s'être assurée qu'elle n'était victime que de la gadoue, préférant profiter de l'exercice et jouer de sa baguette avec légèreté. Les choses Coline les prenait trop à coeur, et elle fuyait toujours autant les situations et les personnes tendues, ça ne décroissait pas avec le temps. Le Golem finit en cendre après une courte conversation avec la rouquine qui déjà pivotait pour constater avec satisfaction que Lara n'avait pas chômé non plus. Elle cligna les yeux quelques secondes, aveuglée par Elyne mais tendit l'oreille pour entendre les résultats. Leur binome était en tête et pourtant aucun sourire ne fendit le visage de la Kostein qui préfèrait reporter son attention sur les montagnes qui se formaient pour séparer les différentes teams. Charly ordonnait le cesser le feu les uns envers les autres tout simplement. Mais tout n'était pas terminé. Il leur restait des volatiles à réduire en cendre pour boucler le cours. S'éloignant de sa coéquipière, elle releva le bout de son nez et quelques instants plus tard agita son artefact, ses lèvres s'ourlant à peine dans un murmure. [PPA en cours ^^] Mardi 18 Avril 2017 à 13:56:44 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** [HJ: Pas 6 mais 7 points pour Coline et Lara ^^] Mardi 18 Avril 2017 à 13:52:16 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** De nouveau, des espèces de petits feux-follets arrivèrent pour glisser les résultats dans des chuchotements presque inquiétants... "Les résultats... les résultats ! Coline et Lara sont en tête avec 6 points... François et Elyne ont 5 points... Oryx et Ksénia 4... Lorig et Oksana ont pour elles 2 points... Et l'autre équipe a été disqualifiée... Dernier tour..." [HJ: Je fais les dernières résos ce soir à 22h au plus tard ! Dernière chance de briller o/] Mardi 18 Avril 2017 à 13:40:57 ***** Message de Charly Watson à l'attention de Coline Silian, François M. Delcourt, Lara Connor, Elyne Lagerda ****** ***Résolution des PPAs de l'Affrontement final*** ~> François: Réussite ~> Elyne: Réussite ~> Coline: Réussite ~> Lara: Réussite Que de réussites, tuent les réussites ? Non, non. Enfin si, finalement. On avait pour commencer François qui tentait de se libérer de la femme de feu, et qui à force de... d'attente, réussit. Oui, la femme se dissipa simplement car Lara était en train elle de viser Elyne. Le manque de concentration avait tué la femme de feu. Dommage, nous avions donc là un François encore debout, prêt à dégainer. Elyne de son côté avait réussi son sort juste avant de se faire de nouveau enlacer par cette même femme de feu. Ayant fusé en direction de Coline, cette dernière n'avait pas chômé... et après avoir incanté et complimenté le Golem Clown qui avait fait une révérence, celui-ci termina en cendre, Coline par contre aveuglée par le sort de la petite Dyr. Enfin ça ne durerait pas, juste quelques secondes. Bon. Tout le monde avait eu son compte ? Quelque chose d'étrange se déroula ensuite... une espèce de fissure détacha les deux équipes, de pans de montagnes apparurent. Ils n'étaient plus visibles les uns pour les autres. Par contre, ils pouvaient voir autour d'eux des centaines de Golems-Oiseaux qui volaient... Dernier tour ? Sûrement. On met la pâté là ! Mardi 18 Avril 2017 à 8:45:30 Lara Connor se penche sur Lara Connor et invoque Splendide. Lara Connor se sent mieux Mardi 18 Avril 2017 à 8:45:13 ***** Message de Lara Connor à l'attention de Coline Silian, François M. Delcourt, Charly Watson, Elyne Lagerda ****** Si ce cours était un spectacle, elle espérait avoir un pourboire pour tout ce qu'elle faisait ! Déjà qu'elle jouait sans sa coéquipière disparue, et voilà celle-ci réapparaissant pour la mettre dans la bouse. Oui bon elle n'aurait peut-être pas dû revenir en fait. Lara était toute fière d'elle d'avoir gagner son duel contre François. C'est ça de s'attaquer à plus fort que soi non mais. Par contre, en contemplant son oeuvre, elle n'avait pas du tout eu le temps de capter ce qu'il se passait derrière elle. Entendant Coline crier au loin, elle n'eut même pas le temps de se retourner qu'elle se prit violemment un truc chaud derrière elle pour tomber à plat ventre au sol. Super ! La voilà ravie la Kostein. Si un certain préfet se plaignait des attaques dans le dos des Kostein, que dire quand ils étaient de la même équipe ? Lara ne comprit pas tout de suite ce qu'il venait de se passer mais en entendant Coline accourer à côté d'elle, elle comprit ce qu'il venait de se passer. Relevant difficilement sa tête dégueulasse du sol, Lara tourna son magnifique visage boueux vers la coupable. Essuyant vite fait avec sa main tout aussi crade, on ne peut vraiment pas dire qu'elle était ravie, peu importe les tentatives de blague de la Kostein. 《 Génial, j'aurais pas fait mieux. C'était ça le plan que tu préparais pendant tout ce temps ? J'ai bien l'intention de gagner alors évite de me mettre hors service et regarde où tu tires. 》 Elle aurait pu viser juste à côté et elle aurait eu Elyne, mais non, ce n'était pas assez drôle. Heureusement qu'elle a réussi son sort sinon la prochaine cible aurait certainement été sa coéquipière. Vengeance malvenue sans aucun doute. Disons qu'elle n'aimait pas perdre et là ce fut plutôt honteux. Se relevant vite fait avec l'aide de Coline, Lara vit sa baguette dans le même état qu'elle. Génial. L'essuyant sur le dos de son uniforme, la gamine se lança un "Splendide" qui était la bienvenue. Ça suffit la bouillasse. Passablement énervée, Lara regarda Coline un moment. 《 J'ai un minimum de goût merci. 》répondit-elle au sujet de la couleur de cheveux Oui elle ne rigolait plus la quatrième année. Elle n'était pas encore totalement incapable d'agir mais elle était bien amochée psychologiquement, plus que d'habitude. En voyant le golem arriver et Elyne libérée, Lara voyait deux dangers potentiels. Non, mauvais signe. Coline voulait peut-être se racheter puisqu'elle n'hésita pas à lancer son sort sur le golem. Lara pouvait soit l'accompagner soit s'occuper d'Elyne. Pas besoin d'illumination on les voyait tous très bien grâce à François qui brillait dans le noir. Bon comme elle se remet de sa chute, elle va y aller doucement. Remettant ses articulations en place, Lara jeta un coup d'oeil méfiant envers les deux Dyr. Normalement François ne ferait rien mais la Kostein ne voulait pas se prendre le sort d'Elyne. Par sécurité, Lara pointa sa baguette sans scrupules sur Elyne. Simple sécurité pour Coline c'est tout. Elle ne voulait pas perdre de points après tout. Regardant un instant Coline viser son golem, elle espérait qu'elle réussisse car elle était toute seule avec son sort. Lara quant à elle assurait leurs arrières. Faisant sa gestuelle toujours aussi bizarre mais qui finissait par rentrer après plusieurs essais, et réussites, Lara fixa Elyne tout en prononçant avec virulence : 《 Igni Saltatio ! 》 Elle avait encore un petit peu les nerfs de ma mésaventure précédente mais comme elle n'avait pas de temps à perdre aux embrouilles pour le moment en pleine compétition, elle verrait cela plus tard. Elle voulait juste lâcher sa rage sur quelqu'un tout en espérant qu'elle n'avait pas pris trop cher. Après tout elle avait eu un spuma truc plus sous brouillard, ça avait atténué non ? Lundi 17 Avril 2017 à 22:29:29 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort sur le golem " Par Merlin Lara je...ta chevelure n'était pas encore suffisement reconnaissable de toute évidence..peut-être que tu devrais essayer..le jaune..fluo?" Un rire nerveux remonta la gorge de la Silian tandis qu'elle posait un regard affolé sur cette silhouette étendue au sol. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne l'avait pas loupé. Le petit hic cest qu'elle venait d'accomplir le même exploit qu'un joueur marquant un but dans son propre camps. Alors elle comblait comme elle pouvait en tentant un humour douteux, prête à dégainer sa baguette si l'envie prenait à la Conor de l'étrangler. Zieutant avec méfiance les deux loustiques qui leur faisaient face, ses épaules s'affaissèrent en constatant qu'ils ne représentaient plus le moindre danger. Pour l'instant du moins. Baissant alors momentanément sa garde, la Silian se pencha à la hauteur de sa camarade Kostein et lui tendit une main pour l'aider à se redresser pour qu'elle se remette petit à petit de cette attaque des plus inattendues: "Scuse moi Lara, je voyais pas grand chose dans le noir tu sais.." Il n'y avait pas 30000 excuses, elle avait merdé un point c'est tout. Et alors qu'elle prévoyait de trouver une autre malheureuse victime avec une fourberie sans nom, un craquement derrière elle manqua de lui cogner la tête contre un nuage. Ni une, ni deux, elle fit volteface, le poil hérissé, le regard furibond et l'artefact dirigé vers le responsable de ce petit désagrément. C'est que c'était pas trop le moment de faire des rencontres sympatoches, ils étaient un tout petit peu dans la mouise jusqu'au cou et la Kostein n'y était pas pour rien. Voyez vous, elle venait de mettre K.O la seule jeune femme suceptible de pouvoir éliminer un golem passant par là. "Dîtes moi que vous n'avez pas peur des clowns parcequ'on à là un merveilleux spécimen. Je dois dire qu'il concurence sévère Zavatta là. Mes compliments pour votre noeud pap monsieur, il est de toute beauté. Rivalisant presque avec Le Docteur. " On ne la tenait plus, la voilà qui conversait avec le golem maintenant, elle lui aurait presque baisé la main, et supplié de lui prêter son nez rouge et de l'emmener voir son copain le mime à coup de "S'te plaiiiiiiiiit!" insupportables. Jusqu'à ce qu'une petite ampoule ne s'allume au dessus de sa tête et qu'elle repousse ses souvenirs d'enfant pour agir avec la froideur et la distance néscessaire. Elle n'était pas sans savoir que les golems étaient les ennemis. Alors déjà qu'elle avait enflammé sa binome, il vallait mieux éviter de faire entrer le loup dans la bergerie. Autrement elle serait le diner ce soir des élèves. Commestibilité : 0. Et comme c'était la générosité incarnée et qu'elle désirait plus que tout leur éviter à tous une indigestion, elle daigna brandir sa baguette et se préparer à réduire en cendre le golem. Elle traça tranquillement dans le vide du bout de sa baguette et murmura avec conviction: "Incendio!" Lundi 17 Avril 2017 à 22:28:09 ***** Message envoyé à François M. Delcourt, Lara Connor, Elyne Lagerda ****** " Par Merlin Lara je...ta chevelure n'était pas encore suffisement reconnaissable de toute évidence..peut-être que tu devrais essayer..le jaune..fluo?" Un rire nerveux remonta la gorge de la Silian tandis qu'elle posait un regard affolé sur cette silhouette étendue au sol. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne l'avait pas loupé. Le petit hic cest qu'elle venait d'accomplir le même exploit qu'un joueur marquant un but dans son propre camps. Alors elle comblait comme elle pouvait en tentant un humour douteux, prête à dégainer sa baguette si l'envie prenait à la Conor de l'étrangler. Zieutant avec méfiance les deux loustiques qui leur faisaient face, ses épaules s'affaissèrent en constatant qu'ils ne représentaient plus le moindre danger. Pour l'instant du moins. Baissant alors momentanément sa garde, la Silian se pencha à la hauteur de sa camarade Kostein et lui tendit une main pour l'aider à se redresser pour qu'elle se remette petit à petit de cette attaque des plus inattendues: "Scuse moi Lara, je voyais pas grand chose dans le noir tu sais.." Il n'y avait pas 30000 excuses, elle avait merdé un point c'est tout. Et alors qu'elle prévoyait de trouver une autre malheureuse victime avec une fourberie sans nom, un craquement derrière elle manqua de lui cogner la tête contre un nuage. Ni une, ni deux, elle fit volteface, le poil hérissé, le regard furibond et l'artefact dirigé vers le responsable de ce petit désagrément. C'est que c'était pas trop le moment de faire des rencontres sympatoches, ils étaient un tout petit peu dans la mouise jusqu'au cou et la Kostein n'y était pas pour rien. Voyez vous, elle venait de mettre K.O la seule jeune femme suceptible de pouvoir éliminer un golem passant par là. "Dîtes moi que vous n'avez pas peur des clowns parcequ'on à là un merveilleux spécimen. Je dois dire qu'il concurence sévère Zavatta là. Mes compliments pour votre noeud pap monsieur, il est de toute beauté. Rivalisant presque avec Le Docteur. " On ne la tenait plus, la voilà qui conversait avec le golem maintenant, elle lui aurait presque baisé la main, et supplié de lui prêter son nez rouge et de l'emmener voir son copain le mime à coup de "S'te plaiiiiiiiiit!" insupportables. Jusqu'à ce qu'une petite ampoule ne s'allume au dessus de sa tête et qu'elle repousse ses souvenirs d'enfant pour agir avec la froideur et la distance néscessaire. Elle n'était pas sans savoir que les golems étaient les ennemis. Alors déjà qu'elle avait enflammé sa binome, il vallait mieux éviter de faire entrer le loup dans la bergerie. Autrement elle serait le diner ce soir des élèves. Commestibilité : 0. Et comme c'était la générosité incarnée et qu'elle désirait plus que tout leur éviter à tous une indigestion, elle daigna brandir sa baguette et se préparer à réduire en cendre le golem. Elle traça tranquillement dans le vide du bout de sa baguette et murmura avec conviction: "Incendio!" Lundi 17 Avril 2017 à 14:37:20 ***** Message de François M. Delcourt à l'attention de Coline Silian, Lara Connor, Charly Watson, Elyne Lagerda ****** Soyons honnête, le destin avait un drôle d’humour. Le jeune préfet Dyr n’avait même pas eu le temps de lancer son sort que la vile Kostein qui se trouvait face à lui avait eu le temps de se lancer un sort de protection puis de lancer son sort d’emprisonnement. François n’avait alors même pas eu le temps de faire son bond sur le côté, première action qu’il avait eu l’intention de faire pour rendre plus difficile à son agresseuse de le toucher. Pas assez rapide visiblement. Lara avait pour elle l’avantage d’être plus âgée, d’avoir plus d’expérience, d’être plus rapide et de ne pas avoir de scrupules à attaquer des gens qui étaient déjà affairé à lutter pour remporter un combat engager avec un tiers élément. Ainsi allait la vie et cela était une bonne leçon de morale pour le franco-russe : peu importait votre grandeur d’âme et votre sens de l’honneur, il y aurait toujours un Kostein pour profiter de vos faiblesses. Bien triste monde que celui-ci, donc, se disait le jeune garçon qui sentait la chaleur du sort buter contre la protection dont le professeur Watson avait gratifier l’ensemble des élèves participants à ce cours sur la magie du feu. Alors qu’allait-il faire maintenant le petit Dyr, bloquer comme il l’était, à la merci d’un golem qui ne voulait clairement pas que du bien aux personnes en présence. Le précédent avait contribuer au bras ensanglanté du préfet et celui-ci avait pour cible un jeune garçon captif, une Kostein face contre le sol et deux jeune fille qui, à la connaissance de François, n’avait pas de sort d’attaque de feu. La situation en l’état n’était pas glorieuse ni jolie jolie à voir. Mais il fallait agir. Et pour agir, il fallait pouvoir être libre de ses mouvements. C’est alors que le jeune Dyr se débattit du mieux qu’il put pour se libérer de cette étreinte qui le retenait avant que les effets du sort ne se dissipent. Lundi 17 Avril 2017 à 14:21:14 ***** Message de Charly Watson à l'attention de Coline Silian, François M. Delcourt, Lara Connor, Elyne Lagerda ****** ***Résolution des PPAs*** ~> François: Réussite Partielle (21) ~> Lara: Réussite ~> Coline: Réussite Critique ! [+1 en dextérité, sagesse, observation, magie du feu ?] Tout ça pour ça ? Les combattants semblaient à même de vouloir continuer le combat, et surtout, de ne pas le perdre. Si François notre Préfet ou Lara la gentille et fourbe Kostein perdaient ici, ils allaient être raillés toute leur vie. Mouahahah. Mais non on rigole. Charly ne dira rien. C'est baguette tendue des deux côtés de Lara lança son sort pile en même temps que François qui lui, se retrouva tout comme Elyne entouré d'une magnifique femme de feu. Son étreinte ne brûlait pas, au vu des sorts lancés par Charly au préalable, mais il y avait de quoi... avoir un peu chaud tout de même. Son sort à lui, d'ailleurs, avait été complètement diminué et altéré par cette attaque, ce qui envoya une minuscule boule de feu aux pieds de Lara... Mais... derrière elle... une énorme boule vint la toucher de plein fouet dans le dos ! Lara tomba à la renverse, Coline pu remarquer avec la lumière son oeuvre, voir qu'Elyne n'était plus prisonnière de la femme de feu, que François lui l'était encore, que sa coéquipière avait le nez dans la boue... et qu'un Golem pointait le bout de son nez, derrière eux. Il avait une sacré forme celui-ci, on aurait dit.. un clown. Lundi 17 Avril 2017 à 12:39:05 ***** Message envoyé au lieu Rivière Basse , soit à Viktor Azalahem, Ksénia Ninoïevskaïa, François M. Delcourt, Lara Connor, Oksana Ikonomova, Oryx Nail, Charly Watson, Lorig Hagopian, Elyne Lagerda ****** Il semblerait que la fuyarde qui avait disparu de la circulation depuis de longues minutes refaisait apparition, c'est sa voix qui hurla à travers la forêt: "J'en tiens un Lara!" Lundi 17 Avril 2017 à 12:38:01 ***** Message envoyé à Lara Connor ****** On ne savait pas vraiment ou elle était passée la Silian, mais voilà un moment qu'elle semblait avoir disparu. Et enfin une silhouette se dessina dans son champs de vision, une silhouette humaine qui n'avait rien avoir avec un Golem. Elle ne saurait dire de qui il s'agissait mais nul doute qu'elle serait sa prochaine victime. Elle en devenait toute exitée d'ailleurs l'Anglaise, sautillant presque sur place alors qu'elle se mettait à quatre pattes pour s'en approcher avec la plus grande des discretions. Il n'était pas question de manquer à son devoir. Autrement la prochaine fois Charly la recallerait pour s'être endormie sur de la bête de musique et ça, c'était pas du tout envisageable. Faire de la popotte ou jouer à madame Irma c'était pas vraiment dans les domaines de prédilections de Coline. Enfin elle dirigea son artefact vers sa victime, traçant avec souplesse avec le mouvement adequate dans l'air alors que déjà elle prononçait l'incantation avec fermeté: "Incendio!!!!" Petite ombre au tableau, elle ignorait que c'était la Connor qu'elle visait là. Et elle lui hurlait déjà sans savoir qu'elle se trouvait à quelques malheureux centimètres d'elle: "J'en tiens un Lara!" Ou comment se tirer une balle dans le pied. On avait son troisième statut: Boulet invétéré un brin maso. Lundi 17 Avril 2017 à 12:36:42 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort Incendio sur Lara On entendait plus parler de la Silian depuis déjà pas mal de temps, s'en devenait presque inquiétant? Pourtant, en s'approchant d'un buisson et en tendant l'oreille un faible ronflement nous parvenait. La bouche entrouverte, un mince filet de bave s'y échappant, les yeux clos et enveloppée dans sa chevelure de feux, Coline dormait. On aurait très bien pû se retrouver en plein milieu du no manns land elle aurait continué de roupiller. Elle s'était faite plus petite que la plus petite des grenouilles, se confondant du mieux qu'elle pouvait avec la végétation pour espionner l'ennemi et se jeter sur lui au moment le plus propice. Voyez le résultat. Elle finit par se réveiller, de longs instants plus tard, les yeux embués, le baillement au bout des lèvres. La pauvre Lara se tapait le pire binôme du groupe. D'ailleurs elle était où Lara? Elle sortit le bout du nez de sa super cachette, bénissant la noirceur de l'endroit qui masquait le rougissement violent de ses pomettes en pensant à sa prestation du jour. Premièr statut de la journée : fuyarde aux oreilles bouchées. Deuxième statut du jour : marmotte abandonnant son binome au combat. Restait à savoir ce qu'elle leur réservait encore. Elle commença à trottiner, baguette à la main, avançant courbée comme si elle traversait un champs de tirs, toute imprégnée de son devoir. Puis finalement elle ralentit l'allure pour s'en tenir au pas, elle abaissa sa baguette parcequ'une crampe la gagnait au bras et en sentant le mal de dos arriver se redressa. On ne l'avait pas vu bien longtemps en posture de parfaite combattante. Aux aguets, elle cherchait du regard une silhouette sur laquelle se jeter pour effacer ses allures de plante verte. Mais faut dire qu'on voyait pas grand chose, il faisait si sombre que la rouquine écarquillait les yeux à s'en décrocher les orbites pour éviter de se prendre une branche. C'est qu'elle était bien du genre à se mettre K.O sans l'aide de personne. Et enfin une silhouette se dessina dans son champs de vision, une silhouette humaine qui n'avait rien avoir avec un Golem. Elle ne saurait dire de qui il s'agissait mais nul doute qu'elle serait sa prochaine victime. Elle en devenait toute exitée d'ailleurs l'Anglaise, sautillant presque sur place alors qu'elle se mettait à quatre pattes pour s'en approcher avec la plus grande des discretions. Il n'était pas question de manquer à son devoir. Autrement la prochaine fois Charly la recallerait pour s'être endormie sur de la bête de musique et ça, c'était pas du tout envisageable. Faire de la popotte ou jouer à madame Irma c'était pas vraiment dans les domaines de prédilections de Coline. Enfin elle dirigea son artefact vers sa victime, traçant avec souplesse avec le mouvement adequate dans l'air alors que déjà elle prononçait l'incantation avec fermeté: "Incendio!!!!" Petite ombre au tableau, elle ignorait que c'était la Connor qu'elle visait là. Et elle lui hurlait déjà sans savoir qu'elle se trouvait à quelques malheureux centimètres d'elle: "J'en tiens un Lara!" Ou comment se tirer une balle dans le pied. On avait son troisième statut: Boulet invétéré un brin maso. Lundi 17 Avril 2017 à 11:30:28 Remise de PIs effectuée. Lundi 17 Avril 2017 à 11:30:28 Remise de PAs effectuée. Dimanche 16 Avril 2017 à 14:04:28 François M. Delcourt avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Vendredi 14 Avril 2017 à 7:30:58 ***** Message de Lorig Hagopian pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Lorig était arrivée après les autres après un merveilleux vol dans les Carpates. Elle s'était excusée pour son pseudo retard et s'était assise à côté de François quelqu'un instant pour grignoter mais aussi pour récupéré quelques informations. Quand elle allait engouffrer une énième tartine de gelée de fruit rouge qu'un garçon kostein la tendit sa main après lui avoir indiqué son prénom. La petite l'avait déjà remarqué, c'était le garçon avec qui Thal était parti après la cérémonie l'année précédente. Elle ne se souvenait plus de son prénom mais elle se rappelait s'être fait la réflexion par rapport à une histoire d'ongle... Bon depuis il était devenu préfet. Elle lui serra vigoureusement la main, il était hors de question que l'on la prenne pour une petite chose fragile. "Enchantée, moi c'est Lorig." lui répondit-elle avec un petit sourire. Elle se tourna ensuite vers le professeur pour répondre à l'une de ses questions. "Je suppose que la magie des glaces est l'association de l'eau et de l'air, tandis que le bois a besoin de terre et d'eau pour grandir..." Elle n'était pas sûre, aussi on sentait un tâtonnement dans sa voix alors qu'elle exposait son idée. Charly donna ses instructions pour la suite quelques minutes plus tard et la gamine vint à ses côtés pour lui poser quelques questions. Elle se retrouvait seule, ne savait pas si son sort était adapté à l'exercice (Comment faire brûler des choses avec un feu qui ne brûle pas...) La réponse vint rapidement, elle devait aller avec Oksana. Ne sachant pas c'était, elle procéda par élimination, tous les autres se mettaient déjà en binôme et elle comprit. Elle était avec Buzz l'éclair roux qui avait foncé dans la forêt. Après confirmation par Charly, elle lui rendit son sourire et se craqua la nuque, délaissant ses tartines (oui, ça lui arrivait de laisser la nourriture...) Elle partit en courant dans la même direction qu'Oksana, fit demi-tour pour récupérer sa baguette puis fonça. Il n'était pas question de perdre et elle comptait bien profiter de l'exercice qui promettait d'être amusant. Partie rapidement elle aussi, elle ne vit donc pas l'agitation autour de Maxence et Viktor préférant retrouver Oksana et mettre le plus de distance possible avec ses adversaires potentielles alors qu'elle se retrouvait seule pour le moment. (Pas touche bande de méchants!) [PPA en cours] Jeudi 13 Avril 2017 à 21:50:52 Remise de PIs effectuée. Jeudi 13 Avril 2017 à 21:50:52 Remise de PAs effectuée. Jeudi 13 Avril 2017 à 13:46:48 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Cascades Jumelles ******* ***Résolution des PPAs des fuyardes !*** [HJ: Bande de patates, fallait pas bouger d'endroit x) Je vous remets juste après votre réso !] Coline le chimpanzé maladroit avait une tactique tout à fait louable. Et même si elle avait laissé tomber sa baguette au sol, et fort heureusement ne l'avait pas laissé tomber dans la flaque de boue... s'en sortait plutôt bien. Le Golem était énorme, un bon quatre mètres de haut, deux de large. Des épaules gigantesques, une tête carrée. Bref, aucun sex appeal. Enfin, passons l'analyse stylistique du Golem pour les choses sérieuses. Notre Chimpanline traça donc son V pour faire une lumière grâce à un Incendio parfaitement bien éxecuté. Et pour cause, Lara Croft qui elle aussi était perchée dans les arbres, put voir ce jet de feu dévoiler un énoooorme Golem de bois. Sans attendre une autre réaction, Lara envoya cette danseuse de flamme qui vint étreindre le Golem. Ce dernier se mit à crier, s'enflamma, puis petit à petit s'éloigna pour enfin terminer en cendre. Et deux points pour les baroudeuses ! Par contre, les deux demoiselles virent arriver un petit renard de feu... "Dîtes les filles, on reste dans le champ de vision de Charly ! Allez hop !" D'un coup de vent, elles se firent extirper de cet endroit magnifique pour enfin retrouver les autres. Enfin en apparence, elles étaient tombées un peu loin de tout le monde. Jeudi 13 Avril 2017 à 7:34:32 ***** Message de Lara Connor pour l'ensemble des personnes présentes du groupe Lara/Coline , soit à Coline Silian ****** Continuant d'écouter ce que Coline disait, Lara acquiesça de nouveau. Elle aura le temps de réfléchir plus tard pour la deuxième cible même si elle a déjà une idée en tête. Pour le moment autant se concentrer déjà sur le premier essai ! Doutant quand même un peu de la subtilité de Coline, elle n'en dit rien. A voir ! 《 Ça va le faire, y a pas de raison. Surtout si personne ne vient nous embêter. Au pire, j'espère que t'as des jambes. 》 Loin de Lara l'idée de fuir mais des fois il faut s'éloigner car on a pas forcément envie de se faire exploser un golem possiblement enflammé dessus. La gamine fut grandement déçue de savoir qu'elle n'allait pas pouvoir rester. Pff, quelle utilité de faire une forêt aussi loin ? Elle en avait un peu marre de celle de l'école. Celle-ci avait plein de secrets intéressants, elle l'avait vu de loin. Tant pis, autant en profiter un peu aujourd'hui alors ! N'attendant pas davantage, l'adolescente se mit à suivre Coline direction les cascades. Un peu d'escalade à faire mais ce n'était pas difficile, Lara avait l'habitude en plus, et sa camarade un peu aussi à la voir. Grimpant à la Lara Croft dans l'obscurité, la jeune fille regarda les gestes de Coline une fois arrivée au bout du chemin. Un peu abaissée, Lara regarda Coline commencer à partir. Normalement elle avait compris son plan, faut-il encore qu'il fonctionne. On va espérer que oui ! La Kostein chercha du regard le golem puis finit par le voir pas très loin. Sa coéquipière devint vite hors de vue. Après l'avoir vu grimper à un arbre, la gamine finit par perdre sa camarade de vue. On va dire que c'est le moment pour Lara de commencer à bouger. Avançant doucement, assez basse pour se fondre dans le décor, Lara esquiva les diverses branches et fougères qui traînaient, essayant de se frayer un chemin. Elle regarda où elle allait tout en guettant le golem pour ne pas être trop proche voire une éventuelle action de Coline au loin. Ne s'arrêtant pas, marchant le plus à pas de loup possible en évitant tour ce qui pourrait troubler le calme, Lara se disait qu'elle remerciait quand même les cascades et l'eau de faire du bruit pour qu'on l'entende moins. Voire pas du tout, c'était le but. Il ne fallait juste pas marcher dans l'eau. La silhouette du golem était de moins en moins visible plus elle avançait dans cette pénombre. Il fallait qu'elle tourne un peu sur sa droite car elle s'était peut-être un peu trop éloignée. Ou juste assez ? En tout cas, heureusement que ses cheveux sont invisibles la nuit, sinon elle aurait fait torche à elle toute seule. Lara n'était pas toujours la plus discrète possible mais elle faisait de son mieux. Commençant à sortir sa baguette, espérant qu'il n'y ait aucune créature ici pouvant l'embêter, elle commençait à se rappeler de quoi faire avec ce sort complexe. Guettant une lumière qui devait venir de Coline, à la place Lara entendit un craquement et un cri. De Coline. Mais qu'est-ce qu'elle fichait se demandait la gamine. OK elle devait faire diversion, en criant si elle voulait, mais Lara allait avoir du mal à se repérer juste à un cri ! Légèrement perplexe et agacée, Lara s'apprêta à essayer de rectifier le tir en éclairant puis en lançant son sort. Mais heureusement, avant de lancer la gestuelle, Coline se rattrapa en lançant son sort une fois à terre. Bon c'est le moment d'arrêter de se poser des questions et d'agir ! Se relevant, elle commençait à avoir mal aux genoux avec ces conneries, Lara pointa sa baguette tenue fermement droit en direction du golem, éclairé on l'espère plus ou moins fortement par Coline. On fait la spirale bizarre en forme de goutte, allez savoir pourquoi cette forme pour ce sort, puis prononça avec conviction : 《 Igni Saltatio ! 》 Elle avait fait plusieurs fois la gestuelle avant donc elle espérait l'avoir acquise. Il fallait que leurs deux sorts fonctionnent pour que la technique soit parfaite, plus ou moins. Lara mettait son honneur en jeu, elle voulait voir ce sort fonctionner et pas se retourner contre elle comme ce fut le cas pour les autres qu'elle avait vu à la bibliothèque. Au pire si elle se loupait seule Coline le verrait mais bon, ça craignait et Lara ne voulait pas échouer. Jamais. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:53:54 ***** Message envoyé aux membres présents du groupe Lara/Coline , soit à Lara Connor ****** [HJ: je nous ai déplacé, PPA en cours, no problème] " Oui un peu comme une infiltrée, réfléchis y; nos deuxième cible ce sera à moi de le cramer et à toi de me préparer le terrain. " Guettant une quelconque expression quant au plan que la Silian lui dressait, un sourire se dessina en constatant qu'elle n'y était pas opposée. "C'est plus que pas mal. On va cartonner. Pan pan, ils vont tomber sous nos baguette héhé. En revanche crois moi le plus dur c'est de m'avoir pour binome. Et t'innnnquiète je gère pour la diversion, la subtilité ça me connait. " Ahem. Sautillant presque sur place, nouant maladroitement ses cheveux pour ne pas être gênée avant de secouer vivement la tête: "Impossible. Cet endroit on y accède que par transplanage, tu ne pourras plus rentrer après, tu seras coincée ici. Mais le coin est sympa oui, vraiment. Même si on pourra pas vraiment en profiter. " Elle dirigea son artefact sur Lara et son propre buste pour les protéger du mieux qu'elle pû et elle entraina la jeune fille avec elle, à la conquête du monde, en direction de ces fameuses cascades.Les yeux grands ouverts, comme si ça attenuerait la noirceur des lieux, elle fit volteface et désigna à sa binome un golem, dans un coin reculé qui ne les avait pas encore entendu arriver. Retenant son souffle elle expliqua en quelques gestes qu'elle allait se glisser derrière lui et grimper à un arbre, s'improvisant mime d'un soir. Et le bruit de la cascade aidant, elle se faufila en effet, de pins en pins, de souches en souches, piétinant tapis de mousse qui amortissaient ses pas et se courbant tel un ninja. Elle se prit bien deux trois branches dans la tronche et manqua de dégringoler plus d'une fois en butant contre une racine. D'ailleurs son petit orteil elle l'entendait d'ici se plaindre. Mais elle continua vaillement jusqu'à se laisser aller contre le tronc de l'arbre de son choix, derrière le golem, le souffle court et la chevelure comparable à l'himalaya, ramassant des pommes de pins à son pied. Les golems s'étaient pas une grande histoire d'amour. Pour tout dire ils lui foutaient les chocottes plus qu'autre chose. Parcequ'ils n'étaient pas humains, aucun sang ne pulsait dans leurs veines, aucun coeur ne dictait leurs quêtes. Et il n'y avait à son sens rien de plus terrifiant. Alors si on leur donnait l'opportinité d'en bruler quelques uns Coline n'allait pas se défiler. C'était un petit Chimpanzé la miss, un marsupilami, elle se hissa dans l'abre sans un bruit, prenant les creux de l'arbre et ses branches pour appui. Elle arrêta son ascension à la hauteur d'une d'entre elles suffisement solide pour supporter son corps frêle. Baguette en main, le sourire jusqu'aux oreilles, en équilibre, elle laissa tomber les pommes de pins dans le dos du golem. Histoire de la détourner de Lara qui n'avait d'autre rôle que celui de faire la peau . Coline elle, se contentait d'assurer ses arrières, de détourner son attention, voir de le mettre en posture difficile jusqu'à juger du moment le plus propice pour que Lara entre en action. Et c'est à ça qu'elle avait décidé d'employer son sort. Pas pour faire un feu ni même enflammer le golem, mais comme d'un signal, une flamme dans un endroit si sombre, quoi de plus identifiable. Et par la même occasion elle attirerait l'attention sur elle et illuminerait la cible. En théorie un plan sans failles. C'était sans compter sur le talent qu'avait la rouquine pour faire des boulettes phénoménales. Mais elle y croyait vachement en leur réussite. Pour Coline c'était simple, quoi qu'il advienne il y avait toujours une issue à partir du moment ou on maitrisait l'art de l'improvisation. Et on devenait vite maître quand rien chez nous ne se passait jamais comme prévu. En équilibre sur son perchoir, seules ses mirettes luisant dans la noir, elle pointa son artefact en bas, juste en face du Golem qui -on l'espérait pour elle- s'était retourné au bruit des pommes de pins. Stercus fut lancé en un murmure, déployant devant le golem une flaque de boue qui avait pour seule vocation de faire glisser le malheureux golem de bois. Sauf que, héhé, trop occupée à gesticuler à cause d'une toile d'araignée qui lui chatouillait la joue, notre Koko laissa l'instant d'après sa baguette lui échapper. C'était malin tient. Un merde chuchoté résonna clairement dans l'endroit alors que la Silian..improvisait. "Banzaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" Avec un peu de chance Lara ne lui hurlerait pas dessus qu'elle est une parfaite imbécile bonne à rien car déjà la rouquine sautait de son perchoir pour retomber lourdement, tel un sumo de 43 kg, face au golem et sa grosse flaque. Avec toute la maturité qui habitait son être, elle lui tira la langue et ramassa sa baguette et traça un V à l'envers, veillant à l'arrondi des extrémité avant de lancer fermement en direction de la massue de bois qu'elle venait de ramasser: "Incendio!" Comme ça elle avait l'air d'une Cro-mignonne. Prenne a assomer si Lara ramenait pas ses fesses vite fait bien fait. Priant pour qu'il se prenne une belle gamelle dans sa flaque de boue et que sa flamme illumine suffisement le lieu pour que la Conor voit le signal et le golem nettement. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:55 Déplacement de groupe (initié par Coline Silian) : Vous sortez votre attirail et vous tentez d'escalader la paroi menant à Cascades Jumelles. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:48 Vous tentez d'escalader la paroi menant à Cascades Jumelles, malheureusement vous n'y arrivez pas. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:40 Vous tentez d'escalader la paroi menant à Cascades Jumelles, malheureusement vous n'y arrivez pas. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:39 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Rivière Basse ******* ***Résolution du PPA de Vik: Echec*** Ah, dommage. Vik avait voulu user de son sort pour capturer une proie, mais finalement, étant donné que son coéquipier avait raté... c'était impossible pour lui. Dommage ! Il faudra retenter une tactique plus probante la prochaine fois, ou aller chasser du Golem en forêt... Coline et sa binôme s'étaient lancées, il était temps ! Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:32 Vous faites désormais partie du groupe Lara/Coline Jeudi 13 Avril 2017 à 0:52:14 Vous sortez votre attirail et vous tentez d'escalader la paroi menant à Rivière Basse. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:51:38 Vous tentez d'escalader la paroi menant à Rivière Basse, malheureusement vous n'y arrivez pas. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:51:28 Vous tentez d'escalader la paroi menant à Rivière Basse, malheureusement vous n'y arrivez pas. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:50:57 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer le sort Incendio pour éclairer Lara, servir de signal et détourner l'attention du golem Lara et Coline s'étaient éloignées des autres pour s'enfoncer un peu plus dans les Carpates. Pour avoir suffisement d'eau à proximité au cas où elle foutrait le feu aux arbres avec son sortilège avait soutenu l'Anglaise. C'était vrai, et pourtant il y avait autre chose. Autre chose qu'elle s'était bien gardée d'avouer à la Conor. Les cascades jumelles ne la laissaient pas de marbre, et toutes ses pensées étaient entièrement tournées vers des souvenirs, des échos lointains de rires et de murmures, d'étreinte et de secrets glissés à l'oreille . Pour la concentration on repassera. Mais elle était ainsi Coline, elle avait besoin de ressentir des choses, de se culbuter contre des cooktails d'émotions, de se sentir vivante. Les yeux grands ouverts, comme si ça attenuerait la noirceur des lieux, elle fit volteface et désigna à sa binome un golem, dans un coin reculé qui ne les avait pas encore entendu arriver. Retenant son souffle elle expliqua en quelques gestes qu'elle allait se glisser derrière lui et grimper à un arbre, s'improvisant mime d'un soir. Et le bruit de la cascade aidant, elle se faufila en effet, de pins en pins, de souches en souches, piétinant tapis de mousse qui amortissaient ses pas et se courbant tel un ninja. Elle se prit bien deux trois branches dans la tronche et manqua de dégringoler plus d'une fois en butant contre une racine. D'ailleurs son petit orteil elle l'entendait d'ici se plaindre. Mais elle continua vaillement jusqu'à se laisser aller contre le tronc de l'arbre de son choix, derrière le golem, le souffle court et la chevelure comparable à l'himalaya, ramassant des pommes de pins à son pied. Les golems s'étaient pas une grande histoire d'amour. Pour tout dire ils lui foutaient les chocottes plus qu'autre chose. Parce qu'ils n'étaient pas humains, aucun sang ne pulsait dans leurs veines, aucun cœur ne dictait leurs quêtes. Et il n'y avait à son sens rien de plus terrifiant. Alors si on leur donnait l'opportunité d'en bruler quelques uns Coline n'allait pas se défiler. C'était un petit Chimpanzé la miss, un marsupilami, elle se hissa dans l'arbre sans un bruit, prenant les creux de l'arbre et ses branches pour appui. Elle arrêta son ascension à la hauteur d'une d'entre elles suffisamment solide pour supporter son corps frêle. Baguette en main, le sourire jusqu'aux oreilles, en équilibre, elle laissa tomber les pommes de pins dans le dos du golem. Histoire de la détourner de Lara qui n'avait d'autre rôle que celui de faire la peau à ce cher golem. Coline elle, se contentait d'assurer ses arrières, de détourner son attention, voir de le mettre en posture difficile jusqu'à juger du moment le plus propice pour que Lara entre en action. Et c'est à ça qu'elle avait décidé d'employer son sort. Pas pour faire un feu ni même enflammer le golem, mais comme d'un signal, une flamme dans un endroit si sombre, quoi de plus identifiable. Et par la même occasion elle attirerait l'attention sur elle et illuminerait la cible. En théorie un plan sans failles. C'était sans compter sur le talent qu'avait la rouquine pour faire des boulettes phénoménales. Mais elle y croyait vachement en leur réussite. Pour Coline c'était simple, quoi qu'il advienne il y avait toujours une issue à partir du moment ou on maitrisait l'art de l'improvisation. Et on devenait vite maître quand rien chez nous ne se passait jamais comme prévu. En équilibre sur son perchoir, seules ses mirettes luisant dans la noir, elle pointa son artefact en bas, juste en face du Golem qui -on l'espérait pour elle- s'était retourné au bruit des pommes de pins. Stercus fut lancé en un murmure, déployant devant le golem une flaque de boue qui avait pour seule vocation de faire glisser le malheureux golem de bois. Sauf que, héhé, trop occupée à gesticuler à cause d'une toile d'araignée qui lui chatouillait la joue, notre Koko laissa l'instant d'après sa baguette lui échapper. C'était malin tient. Un merde chuchoté résonna clairement dans l'endroit alors que la Silian..improvisait. "Banzaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii" Avec un peu de chance Lara ne lui hurlerait pas dessus qu'elle est une parfaite imbécile bonne à rien car déjà la rouquine sautait de son perchoir pour retomber lourdement, tel un sumo de 43 kg, face au golem et sa grosse flaque. Avec toute la maturité qui habitait son être, elle lui tira la langue et ramassa sa baguette et traça un V à l'envers, veillant à l'arrondi des extrémité avant de lancer fermement en direction de la massue de bois qu'elle venait de ramasser: "Incendio!" Comme ça elle avait l'air d'une Cro-mignonne. Prenne a assomer si Lara ramenait pas ses fesses vite fait bien fait. Priant pour qu'il se prenne une belle gamelle dans sa flaque de boue et que sa flamme illumine suffisement le lieu pour que la Conor voit le signal et le golem nettement. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:48:22 Vous sortez votre attirail et vous tentez d'escalader la paroi menant à Cascades Jumelles. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:48:12 ***** Message envoyé au lieu Rivière Basse , soit à Viktor Azalahem, Ksénia Ninoïevskaïa, François M. Delcourt, Maxence Dalché, Lara Connor, Oksana Ikonomova, Oryx Nail, Charly Watson, Lorig Hagopian, Elyne Lagerda ****** En voyant Charly dégainer le vinyle, Coline ne pouvait que plussoyer et un pouce en l'air lui fut adressé alors qu'elle se laissait déjà emporter par la mélodie. Un peu ailleurs d'ailleurs, elle manqua bon nombre de discussions pour n'émerger qu'en entendant son binome du cours. Posant son regard sur la flamboyante Lara, elle hocha la tête, sourcil froncé à l'entente de l'exercice qui les attendait. Après s'être concertée avec sa coéquipière, Coline daigna enfin relever le bout de son nez, apercevant par la même occasion Viktor. Elle esquissa un pas en sa direction avant qu'une pensée traverse son esprit et que son visage ne se ferme complètement : elle se ravisa. D'ailleurs les deux jeunes filles filaient déjà ailleurs une fois quelques sorts lancés sur elles-même. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:45:48 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Rivière Basse ******* ***Résolution du PPA de Maxence: Echec Critique... (3/100)*** Maxence voulait la jouer fourbe et viser un camarade de classe ? Allons bon... c'était une bien mauvaise idée. Surtout que sa baguette ne l'avait pas vu de cette manière là, elle. Car d_s lors qu'il prononça son sort, il fit sortit une épaisse lumière bleue qui lui explosa à la figure. Totalement aveuglé, il ne voyait pratiquement rien le pauvre, et partait malheureusement avec un léger handicap. Fort heureusement, il avait Vik pour jouer le chien d'aveugle, au besoin ! [HJ: Etat 'aveuglement' pour 48h.] Jeudi 13 Avril 2017 à 0:41:22 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Rivière Basse ******* ***Résolution du PPA d'Oksana: Réussite Critique !*** [+1 en dextérité, magie du feu, observation, sagesse ?] La jolie demoiselle s'était donc lancée seule à l'aventure... laissant la pauvre Lorig livrée à elle même. Mais son but étant de fabriquer un feu pour s'éclairer allait sûrement facilité la tâche de sa coéquipière pour la rejoindre. Une bonne ou mauvaise chose ? On ne savait pas trop sur quel pied danser finalement. Car... oui. Si Lorig la voyait, tout le monde la voyait. Dommage, c'est le jeu. D'un coup bref de baguette après avoir fait ce beau V, on put voir au loin une énooorme boule de feu apparaître. Celle-ci avait éclairé une lourde zone, dans laquelle on put voir quatre Golems éparpillés: un sur chaque points cardinaux à peu près. Mais malheureusement, la boule de feu s'éteignit à un moment... il fallait que Lorig soit là pour éclairer la lanterne de notre chasseuse de Golems, sinon... ça s'annonçait compliqué. Jeudi 13 Avril 2017 à 0:36:46 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Noé, 15 ans ? On aura tout vu ! Pauvre Préfet des Uzems qui avait eu 20 ans cette année... mais bon. Maxence n'avait peut être pas eu le temps de voir ni son insigne, ni sa tronche, donc on lui pardonnait, pour sur. Il comprendrait bien à qui il aurait affaire lors de sa première nuit dans la salle commune ! Charly mangeait toujours, avait rectifié le tir pour Lorig et Oksana, et put donc s'amuser à regarder Maxence manger à sa faim. Il lui sourit, le laissant dévorer à sa convenance, l'écoutant parler de ses expériences en matière de magie, de ses découvertes, et ses déductions au sujet de l'affiliation. Par contre, son doute sur la magie de la foudre... Charly se devait de l'éclaircir. "La lumière et l'air ? Non. Il existe plusieurs magies élémentaires. Les magies élémentaires primaires, et les secondaires. Les secondaires étant des magies composées d'éléments primaires. Quelqu'un pourra sûrement te dire quelles magies élémentaires primaires associées donnent la magie du métal, la magie de la glace, la magie du bois, et la magie de la foudre, n'est-ce pas ?" Avisant tout le monde d'un regard une fois de plus interrogateur, il termina son assiette. Lorig posa d'ailleurs la question qu'il fallait pour avoir assez d'informations afin de pouvoir déduire qui est affilié à quoi. "Ceux qui sont affiliés au feu sont des personnes ayant souvent une grande confiance en eux, des personnes vivaces, dynamiques, avec un talent pour la franchise et l'intuition. Ce sont aussi des gens audacieux, des personnes qui luttent, qui ne lâchent rien, mais qui ont parfois tendance à l'exagération." C'est en voyant Oksana partir en vadrouille que... Charly fit une petite grimace pour Lorig. "Notre amoureuse du feu est partie seule... retrouve-la, d'accord ? Elle aura besoin de toi je pense." Un petit sourire pour Lorig, il la laisserait donc vagabonder en compagnie de notre Parisienne. Voyant ensuite que Maxence visait François avec son sort, Charly leva un sourcil étonné. Il n'allait pas intervenir pour autant, du moins physiquement. "La bataille commence dans la forêt jeune homme, et non ici." Voilà qui était un peu sec, mais le gamin ne marquait pas de points. Lara confirma ensuite pour son affiliation, remettant un peu en place Maxence au sujet de sa... timidité inexistante. Les joutes verbales... voilà de quoi animer et plaire à Charly. Si elle était bien faite, évidemment. Qualité oblige. La jeune fille aux cheveux rouges lui parla ensuite d'un futur projet, ce qui attisa l'oeil curieux de Watson. "Ah ? Et bien il me tarde de savoir alors." fit-il en caressant sa barbe, sûrement signe d'intérêt. Oryx leva ensuite la voix, au sujet du feu et des pratiques moldues. Il avait mis le doigt sur ce que Charly voulait leur faire dire, bravo Grand'Oryx ! "Tout à fait Oryx. Par contre, pour le coup du Gèle Flammes et de l'immolation... je n'étais pas au courant. Les humains sont visiblement toujours pleins de surprise. Pour le reste, on ne peut pas réellement savoir ce qu'il en est de la création du feu. J'optais pour la foudre, comme tu le dis. Mais à terme ils ont bien dû trouver un moyen pour le fabriquer eux-même. Les théories sont longues, diverses, je préfère me reposer sur mon imagination, je ne sais pas vous ?" Notre Oryx était apparemment de très belle humeur, ce qui mettait toujours Tonton Charly en joie. Ben oui, forcément, il l'aimait ce gamin, et ça se voyait un peu. On ne pouvait pas cacher les sentiments, surtout lorsque l'on l'appelle Charly Watson, et qu'on se fiche royalement de tout ça. Enfin. Voilà qui était fait, place maintenant... à l'action des résolutions ? Youhou o/ Mercredi 12 Avril 2017 à 22:26:22 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Oryx ne demandait vraiment rien à personne, pourtant Charly trouvait le moyen de le taquiner un peu. Lui qui espérait passer inaperçu, c'était raté. Tout à son honneur d'esprit mal placé de garçon en pleine adolescence, il s'empourpra tout de suite et protesta énergiquement : - Mais pas du tout, c'était juste une plante ! Non mais qu'est ce qu'on allait s'imaginer, au juste ! Et Coline d'en rajouter une couche, moqueuse à son tour, pour le coup il préféra en rigoler alors qu'elle lui donnait un aspect plus présentable; il acheva de se redresser et se rapprocha du restant des élèves, un immense sourire radieux sur les lèvres. Un petit signe de tête pour Elfina, avant de réaliser ce que la présence de l'elfe signifiait. Avant de voir l'énorme calèche. Et ce n'était pas le poing levé de son amie Elyne qui aurait suffi à le réconforter. Il s'était un peu décomposé et prit place la mort dans l'âme dans le carosse, déjà hyperventilant. Admirer le paysage, très peu pour lui vu comme il avait crispé ses mains sur ses genoux et fixait Ksénia d'un air vide, le contact visuel lui servant juste à ne pas envisager ce qu'il y avait en-dessous. Vingt minutes, c'était tout un monde. Tout le loisir de reconsidérer son inscription aux cours de ce frappadingue de Watson. Pas un mot, pas une seconde d'attention aux autres élèves. Jusqu'à ce qu'on ait posé pied sur la terre ferme, et le trajet vers la petite rivière calme eut tout le temps de lui faire reprendre ses esprits et même ramasser quelques bricoles trouvées chanceusement le long du chemin. Le buffet dressé par le professeur réveilla son instinct affamé, si bien qu'il passa un grand temps à se sustenter comme s'il n'avait pas ingéré de nourriture depuis des siècles. Il regardait ses camarades d'un air quelque peu absent, et surtout Lara à laquelle il avait pensé automatiquement à l'évocation des affiliés du feu. C'est qu'ils avaient fait leur affiliation ensemble, tout de même ! Flemme toutefois de répondre aux premières questions, assommé qu'il était par le blabla des autres. Il termina son repas à temps pour attraper la question des exemples de légendes urbaines au vol et y tenter une petite réponse : - Eh bien, on raconte souvent que des moldus fanatiques voulaient brûler les sorciers (ou les prétendus sorciers), sur des bûchers. On m'a dit que certains y prenaient goût et se laissaient immoler de nombreuses fois en se lançant au préalable un Gèle Flammes et en transplanant au dernier moment pour faire semblant d'être morts, car ils trouvaient le contact des flammes agréables ! Il se laissa un petit temps durant lequel il profita de la musique mise par Charly, qui décidément avait toujours très bon goût musicalement parlant. - Je pense pas qu'on ai vraiment inventé le feu, c'est pas très propre comme terme. On l'a d'abord trouvé sur des branches que la foudre avait frappées et embrasées (d'où le rapport entre la foudre et le feu, aussi) puis longtemps après on a découvert comment en produire nous-même. Enfin. Je trouve que la version avec Promethée et tout ça c'est un peu n'importe quoi, désolé. Sans qu'il eût pour autant l'air navré. Il sourit nonchalamment. - L'utile à l'agréable... ben rien qu'un feu de cheminée, qui empêche de mourir de froid et puis c'est réconfortant comme image, les flammes. La fumée a une bonne odeur. Et puis le bruit du feu qui crépite est plutôt apaisant, pour certains. Comme celui de l'eau qui coule pour d'autres. Il n'avait guère d'autre exemples, et écouta plutôt les consignes du cours tout en lisant son parchemin de sort, l'oeil brillant d'une lueur plus qu'intéressée. Certains s'animaient déjà pour s'y mettre. Remarquant enfin le fameux Maxence, il lui sourit et s'y présenta très spontanément : - Salut, moi c'est Oryx ! S'il avait su ce que l'Uzem avait dans la tête avec ses à priori nauséabonds, sans doute aurait-il été moins chaleureux. Mais là, il n'y voyait rien, que du feu pourrait-on dire, et il poussa même la chose jusqu'à tendre une main au garçon dans le but que celui-ci la serre. Ceci fait, il présenta cette même main à Lorig qu'il ne connaissait pas non plus, un sourire chaleureux aux lèvres. Les cours avec Charly étaient un peu des clubs de rencontre, en plus des nombreuses fonctions qu'ils pouvaient remplir. Sur ces entrefaites, Oryx se dirigea vers son amie Ksénia pour discuter stratégie. Et si le match avait été annoncé commencé... les deux Kosteins n'avaient pas commencé, encore. Mercredi 12 Avril 2017 à 22:11:09 ***** Message de Lara Connor à l'attention de Coline Silian ****** [HJ : J'ai créé un groupe pour nous déplacer. Je pourrai fater de nouveau demain matin] Lara écouta plutôt attentivement ce que Coline lui racontait, tout d'abord au sujet de son sort. La gamine acquiesça simplement. Sa camarade comptait beaucoup sur elle et la Kostein se demandait si c'était une bonne chose ou pas, elle était perplexe. « Je vois... C'est bien il a plusieurs utilités différentes. Je pense que je peux trouver d'autres choses à faire avec le mien que son utilisation basique également. Après tout une silhouette ça peut être super utile pour la ruse. » L'adolescente laissa sa coéquipière faire les plans, c'était le cerveau pour le coup. En plus la technique que Coline proposa à Lara semblait lui convenir puisqu'elle ne désapprouva pas. « Très bien, ça me semble pas mal. Si tu veux je commence à attaquer oui, aucun problème. C'est une bonne technique, il faut juste espérer que les golems soient assez crédules pour suivre bêtement une lumière sans se douter de ce qui arrivera derrière eux. Il n'y a plus qu'à espérer qu'on réussisse nos sorts, c'est peut-être le plus dur. » Pendant que les autres allaient se taper sur la tronche voire se faire taper par les golems également, les deux filles préféraient maximiser les points avec les golems. Est-ce qu'ils sont plus simples... Pas forcément, mais au moins se concentrer sur une cible c'est tellement mieux ! « Moi je te suis. Ce coin m'inspire bien même si c'est la première fois que j'y mets les pieds. J'y resterai bien un peu d'ailleurs après... Enfin bref, je divague. D'accord pour les sorts de protection, puis d'accord pour tout d'ailleurs. C'est bien t'as de bonnes idées, j'en suis ! Les cascades nous permettront d'être tranquille. » Autant dire qu'il y a des moments où elle ne veut pas être enquiquinée. Attendant que Coline lui montre le chemin à suivre, qu'elle connaissait, Lara guetta du coin de l’œil ce qui se passait autour. Sait on jamais, s'il y en a un qui veut faire le malin contre elles, la gamine ne restera pas sans agir. Et violemment s'il faut. Mercredi 12 Avril 2017 à 21:59:46 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** [HJ: Grosse gueule de bois, je fais un tout petit fa pour Lorig et Oksana, afin qu'elles puissent commencer. Je les ai zappées hier lors de la répartition des groupes --'] Ahem. Charly mangeait toujours, tout le monde s'activait. Il répondrait sûrement à toutes leurs questions après, qu'ils en soient sûrs. Pour le reste, il sembla rectifier rapidement quelque chose. "Lorig, tu pars avec Oksana ! J'ai omis de vous le dire. Enfin... tu peux aller la rejoindre. Je répondrai à vos questions plus tard, je vous laisse vous débrouiller... que le match commence !" Oui, on avait dit petit fa hein. Donc bon. Mercredi 12 Avril 2017 à 21:36:01 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Spuma Pacata sur Lara Connor. Ca brille, et Lara Connor gagne 6 PVs en plus. Il sent les effets de rien apparaître, et les effets de Brûlé, disparaître. Mercredi 12 Avril 2017 à 21:35:40 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Spuma Pacata sur Lara Connor. Pas de bol, ça vous revient en pleine poire, vous perdez -2 PVs. Mercredi 12 Avril 2017 à 21:35:16 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Protego sur Lara Connor. Ca brille, et Lara Connor gagne 4 PVs en plus. Il sent les effets de Protégé, apparaître, et les effets de rien disparaître. Mercredi 12 Avril 2017 à 20:26:57 ***** Message de Lara Connor à l'attention de Coline Silian ****** HJ : Ah je savais pas que ça posait problème pour les sorts de protection ! Fait Mercredi 12 Avril 2017 à 19:19:05 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Protego sur Coline Silian. Ca brille, et Coline Silian gagne 4 PVs en plus. Il sent les effets de Protégé, apparaître, et les effets de rien disparaître. Mercredi 12 Avril 2017 à 19:18:45 ***** Message envoyé à Lara Connor ****** (Hj: pour la protection auto faut l'enlever pour que je puisse lancer les sorts de protection stp^^) Mercredi 12 Avril 2017 à 19:17:46 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Spuma Pacata sur Lara Connor. Pas de bol, ça vous revient en pleine poire, vous perdez -3 PVs. Mercredi 12 Avril 2017 à 19:17:27 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Spuma Pacata sur Lara Connor. Pas de bol, ça vous revient en pleine poire, vous perdez -2 PVs. Mercredi 12 Avril 2017 à 19:17:00 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Spuma Pacata sur Coline Silian. Ca brille, et Coline Silian gagne 6 PVs en plus. Il sent les effets de rien apparaître, et les effets de Brûlé, disparaître. Mercredi 12 Avril 2017 à 18:51:38 ***** Message envoyé à Lara Connor ****** "Nan. Ce serait nul si je ne pouvais servir que de lanterne. J'ai le sort Flambio. Soit un sort qui fait tout bonnement apparaître des flammes, pour attaquer ou pour s'éclairer alors comme ça. Mais je ne connais qu'un sort de magie du feu et c'est pas vraiment mon élément alors je compte sur toi Miss. Je compte bien progresser malgré tout. " Elle sembla réfléchir un instant, son parchemin à la main, levant de temps en temps les yeux vers les autres camarades. Il était temps de monter un plan d'action. "Je propose qu'on se répartisse les tâches, puis qu'on inverse les rôles. Soit une qui s'occupe de préparer le terrain en faisant diversion, en attirant les cibles voir en les mettant dans des situations incofrtables pour faciliter la tâche à sa coéquipière avant d'illuminer l'endroit pour que la seconde puisse viser correctement avec son sort. Je veux bien commencer à juste illuminer. Et t'inquiète j'ai une idée pour qu'on s'occupe correctement de l'un d'eux. Dès que je lance l'Incendio sur une bout de bois pour faire office de torche, tu pourras entrer en scène pour lancer ton sort méga cool. Ca te va?" S'attardant plus longuement sur Viktor qui lançaient déjà des sorts à lui et son binôme elle ajouta: "Pour la protection je vais nous lancer un protego et un spuma pacata, ça devrait faire l'affaire. Et on peut se rendre aux cascades jumelles. Je connais le chemin, on s'éloignera des groupes en limitant les risques de se faire prendre pour cible et on sera à proximité d'un gros plan d'eau au cas ou je fous le feu. Chose fort probable vu mon habilité. Dernière chose, si on se fait enquiquiner par un groupe, pas de pitié, on montre les dents. On est à deux sur ce coup alors, on se protège à deux. Prête ou t'as d'autres idées ou des trucs sur lesquelles t'es pas d'accord? " Il fallait fire vite mais elles s'en sortiraient, nul doute là dessus. Mercredi 12 Avril 2017 à 17:53:23 ***** Message de Elyne Lagerda pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Ayant délaissé son sandwich Elyne s'était tout de même tournée vers un bol de fruits qui se trouvait devant elle : melon, pastèque et autres trempaient dans leur jus en attendant que la fourchette de la demoiselle vienne les faucher. Elle écoutait d'une oreille la conversation qui se déroulait en fond mais ne reprit pleinement conscience que lorsque le professeur Watson reprit la parole pour expliquer le plan d'action de l'après-midi. Encore une sacrée mission se dit-elle alors en avalant sa dernière bouchée avant de descendre cul sec le jus de citrouille qu'elle s'était précédemment servie. Désormais prête, Elyne se leva pour aller rejoindre son partenaire de jeu. Entre temps elle avait répondu à Lara concernant la découverte de son élément avec un "Comptes sur moi." Son parchemin déplié et rapidement lu, la Dyr allait se préparer avec le petit nouveau préfet pour examiner la meilleure situation à entreprendre. L'adrénaline commençait seulement à monter et elle avait hâte de passer à l'action. Mercredi 12 Avril 2017 à 17:29:10 ***** Message de Lara Connor à l'attention de Coline Silian ****** Après avoir fait son speech et avoir pris connaissance de son sort, Lara se rapprocha de sa coéquipière. Normalement ça devait former un bon duo, la gamine était persuadée qu'elle avait un avantage en étant affiliée au feu. Sauf que le truc c'est qu'elle avait déjà vu son sort en action chez les autres. Et surtout des échecs. En clair, le sort avait l'air bien compliqué et pas à la portée du premier venu. Et ce n'est pas avec deux sorts de feu à son actif que ça allait être la folie. Vu la gestuelle aussi... Lara regarda son parchemin, air mitigé sur la figure, puis elle regarda Coline. 《 Mon sort est Ignis Saltatio. Je ne sais pas si tu connais, c'est un sort qui fait apparaître une femme de feu autour de quelqu'un. Assez proche, autant dire que c'est risqué et pas très gentil comme sortilège. Comme j'ai un sort d'attaque je suppose que tu as un sort pour illuminer ? 》 Il faisait vite sombre et on avait du mal à se voir. Néanmoins la gamine entendit vite de l'agitation, notamment les voix d'Oksana qui jouait toute seule, ainsi que Maxence qui avait décidément une discrétion hors norme. Peut-être que le feu lui irait bien, quoique non, elle ne veut pas être du même élément que lui. Il visait François donc... 《 Les golems rapportent plus de points. Il ne faut pas se faire toucher, je sais pas si tu as des sorts de défense. Moi j'ai celui de la mousse comme ça on sera plus résistant au feu. Enfin je sais pas si ça compte comme si on est touché même si on est protégé... C'est Viktor qui m'y fait penser. Enfin c'est toujours une garantie en plus ! Faut soit maximiser les points avec les golems même s'ils sont sans doute difficiles, soit mettre les autres en mauvaise posture. Pas sûr que ça soit facile et utile. Enfin, si jamais t'as un compte à régler avec quelqu'un c'est le moment... ahah. 》 Esquissant un léger rire, Lara commença à faire sa spirale en goutte bizarre avec sa baguette. Elle sentait la complexité du sort alors autant s'échauffer le poignet le temps de mettre la stratégie au point, même si elle avait remarqué que certains, surtout un Uzem, étaient au taquet. Mercredi 12 Avril 2017 à 15:00:10 ***** Message envoyé à Lara Connor ****** [HJ; pas de problème miss^^] Mercredi 12 Avril 2017 à 14:25:14 ***** Message de Lara Connor à l'attention de Coline Silian ****** HJ : Mon rp arrivera dans la soirée je suis en cours donc je peux pas écrire mais ça arrive ! ^^ Mercredi 12 Avril 2017 à 13:50:04 ***** Message de Lara Connor pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** La chasse aux affiliés du feu fut très courte et pas très fructueuse. Pour Lara, ce ne fut pas très fructueux. En revanche, elle remarqua que Coline avait bien retenu pour sa part et la gamine fit un sourire à sa camarade de maison. Que c'était gentil de s'en souvenir. Lara regarda ensuite un instant Oksana pas très bavarde ses derniers temps puis s'arrêta ensuite sur Maxence pendant qu'il était en train de parler. Elle le regarda d'un œil mi-intrigué mi-surpris, tout en ayant un sourire en coin. Une fois qu'il eut enfin finit totalement de parler, la gamine ne put s'empêcher de lâcher un rire franc mais très court, à peine quatre secondes. Plaçant sa main sous son menton, la Kostein pencha légèrement la tête tout en regardant l'Uzem. « Désolé d'être calme. Ce n'est pas parce que je ne suis pas un moulin à parole qui passe son temps à raconter sa vie que je suis timide. Je n'ai juste rien à dire et je sais m'exprimer en temps utile. Il faut croire que je sais contrôler mon feu intérieur même si des fois il s'exprime plus ou moins violemment. Mes cheveux suffisent à me remarquer, pourquoi devoir en faire des tonnes quand les projecteurs sont déjà braqués sur moi ? » Rigolant encore un petit coup, Lara souffla un bon coup pour reprendre son calme. Pour se concentrer et raconter des choses utiles elle n'est pas toujours là, mais par contre dès qu'on parle d'elle ou qu'elle est le centre d'attention, d'un coup ça se réveille. Et oui, on attise un peu le feu et il repart, c'est bien connu. Elle avait presque oublié qu'elle était en cours et qu'il y avait un professeur à côté. On est loin d'une ambiance stricte, c'est peut-être pour cela. Après son petit moment de déconcentration et de léger narcissisme, Lara reprit son calme et baissa les bras, fit un léger mouvement d'épaules avant de se tourner vers Coline, la regardant d'un nouveau sourire mais pas hautain du tout cette fois. « Tu crois bien, c'est exact. Et ouais je sais c'est un peu inscrit sur ma tête mais j'ai pas fait exprès. En réalité, c'est une expression de mon élément bien avant que je le connaisse il faut croire ! Ce n'est même pas drôle, c'est trop facile pour moi. Je vais me teindre les cheveux en bleu tiens ! Comme ça les autres auront du mal. » Il finit alors par faire un geste de la tête en mode L'Oréal, histoire de frimer un peu. On fait des compliments sur sa chevelure, alors elle s'accordait un instant pour en profiter. Ensuite, elle quitta de vue Coline pour se tourner vers Elyne. Bon, la Kostein comprit très vite qu'elle s'était trompée. Ou pas ! Après tout si la Dyr ne connaît pas son élément ça ne veut pas dire que Lara a faux. Elle a peut-être deviné en avance ? « Tu me diras si j'ai raison. Après tout si on a le même élément, c'est peut-être que je peux le ressentir. Ce serait mon super pouvoir. » Un léger sourire pour la Dyr puis la gamine leva la tête, fière. Elle était assez confiante, on ne sait pas trop pourquoi. Si ça se trouve la Dyr ne sera pas du tout mais alors pas du tout élément feu. Foudre ça passe encore, c'est un peu lier au feu. Si c'est eau par contre, la Kostein sera totalement à côté de la plaque. La nulle. Elle jeta ensuite un coup d’œil à la dénommée Lorig. Elle, feu ? Lara la regarda, intriguée. Elle venait de débarquer alors la Kostein avait du mal à en penser quoique ce soit. Dans tous les cas, elle ne trouvait pas cela évident. Peut-être pas du même avis pour le coup mais à voir après ou pendant le cours. Revenant à la réalité du cours, Lara se mit de nouveau, ou enfin, à écouter le professeur après avoir fini son spectacle. « Oui je pense que je me suis mal exprimée. Bien sûr qu'il est incontrôlable mais, comment dire... Pour des non-sorciers il est plus facile à invoquer. De toute manière, tous les éléments de la nature sont incontrôlables même si on essaye de s'en approprier les pouvoirs. Maîtresse élémentaire est un grand mot, mais sachez que je ferai de mon mieux pour y arriver. C'est mon objectif, il faudra d'ailleurs que je vous parle de quelque chose après le cours. » Du suspens ! Lara avait déjà répondu à Coline pour les affiliés. Doit-elle comprendre qu'elle est la seule ici affiliée au feu ? Si c'est le cas, il va falloir qu'elle envoie du tonnerre aujourd'hui, c'est un peu son honneur qui est en jeu. Si ceux qui sont affiliés à l'eau ou l'air par exemple se débrouillent mieux qu'elle, c'est un petit peu la honte. Non, c'est même carrément la loose. Mais la Kostein accepte le défi. Jetant un regard rapide à Viktor qui venait d'arriver, Lara se tint bien droite, regardant le professeur et l'écoutant. Un jeu et elle était avec Coline... Ça lui allait bien. Elle comptait bien gagner, avec l'aide de Coline bien entendu. Si tous les coups sont permis, elle ne va pas se gêner. Acquiesçant aux paroles de Charly, la Kostein jeta un regard espiègle à sa camarade de maison avant de s'approcher d'elle. Certains partaient déjà mais si elles sont deux il faut se concerter. Après avoir pris connaissance de son parchemin et de son sort, Lara entama une discussion avec sa coéquipière, prête à en découdre et à avoir un plan de ouf. Mercredi 12 Avril 2017 à 13:31:12 ***** Message de Maxence Dalché pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Bon en fait Maxence s’aperçut qu'il avait parlé à voix haute et forte. Comme d'habitude, Maxence se moquant de l'avis des autres voulut montrer son sort à son coéquipier Viktor. Il visa François pour faire sa démonstration afin d'éblouir celui-ci. François l'avait surement entendu. Tant mieux, la démonstration devait être réaliste. Réussite ou pas, de peur des représailles de François ou de honte d'avoir échoué devant tout le monde, Maxence partit en courant, la chasse pouvait commencé ! Mercredi 12 Avril 2017 à 13:17:07 ***** Message de Maxence Dalché pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** HRP : MDR A TOUS ! FILS DE PPA bugué ! zute excusez moi x) Mercredi 12 Avril 2017 à 13:16:01 ***** Message de Maxence Dalché pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** HJ : voilà pour info la copie de mon PPA que j'avais fait avant le tien dans le but de te faire découvrir mon sort. Ayant pour but : Lancer le sort Buebell Flammes sur un golem, ppa 4/12 En pleine discussion avec Viktor, Maxence baguette à pleine main, dessina dans l’air la rune du feu pour faire fonctionner le sort. Et prononça avec rage : "Buebell Flammes". Il pensa intérieurement aux flammes qui l'habitait depuis tant d'année et le dévoraient de l'intérieur. Une fois le sort réussi, s'il y arrivait, L'idée était d'aller projeter les flammes sur François tel un fouet. Afin de montrer a Viktor l'utilité de son sort de flamme pour élaborer leur stratégie. Dès la réso de ceci, je commence le plan, je cours, éclair et pendant que tu frappes j'éblouie les ennemies ! Mercredi 12 Avril 2017 à 11:55:13 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Après quelques échanges avec le premier année, leur stratégie établi. Il les entoura tout deux de quelques artifices de protection et la bataille pouvait commencer ! Mercredi 12 Avril 2017 à 11:47:28 Viktor Azalahem se penche sur Viktor Azalahem et invoque Miroir. Viktor Azalahem se sent mieux Mercredi 12 Avril 2017 à 11:46:27 Viktor Azalahem se penche sur Maxence Dalché et invoque Miroir. Maxence Dalché se sent mieux Mercredi 12 Avril 2017 à 11:46:01 Viktor Azalahem se penche sur Maxence Dalché et invoque Miroir. Maxence Dalché se sent mieux Mercredi 12 Avril 2017 à 11:45:33 Viktor Azalahem se penche sur Maxence Dalché et invoque Protego. Maxence Dalché se sent mieux Mercredi 12 Avril 2017 à 9:46:40 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** La transition avait été foudroyante. A peine eut-il rejoind les portes du château qu'aussitôt un hippogryffe s'était posé pour l'inviter à rejoindre son dos, guidé par une elfe de maison. Bien sûr qu'il ne tirerait pas de plume, il n'en était pas à son premier vol sur une telle créature mais la dernière fois avait été un très mauvais souvenir. Sitôt posé, il s'en écarta suffisamment pour éviter que l'animal ne ressente autant son stress que son angoisse. Elle quitta alors l'aire d'atterrissage et de son côté, un rapide examen lui permit d'évaluer la situation et d'oublier les affres du voyage. Immédiatement mit dans le bain, malgré le fait qu'il ait raté le début du cours, aux questions posées, il s'en fit une idée. Les avis étaient intéressants mais ne dit rien. Préférant plus en apprendre à écouter qu'a donner sans un avis erroné ou quand bien même lassant ! Lorsque Charly eut transmit ses directives au vue de la mise en situation, son court aparté avec lui le laissa dubitatif. Pourtant, il resta toujours silencieux et rejoignit le jeune garçon qui le devanca et fut accueillit avec un sourire et le laissa faire éclore toute l'impétuosité de la jeunesse s'exprimer et répondit alors simplement : _"C'est ça, Viktor, Azalahem Viktor élève professeur !" Cela valait aussi de présentation pour qui ne le connaissait pas encore ! Fort des dernières recommandations du professeur et du parchemin confié, il rejoignit son binôme pour évoquer leur stratégie. Mercredi 12 Avril 2017 à 7:22:48 François M. Delcourt avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Mercredi 12 Avril 2017 à 7:22:17 François M. Delcourt avait appelé son messager pour lui donner un courrier. Cependant l'animal ne semblait pas très conciliant et refusa de prendre le message. Mercredi 12 Avril 2017 à 7:21:14 François M. Delcourt avait appelé son messager pour lui donner un courrier. Cependant l'animal ne semblait pas très conciliant et refusa de prendre le message. Mardi 11 Avril 2017 à 23:08:07 ***** Message de Maxence Dalché pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Maxence devait évacuer sa haine pour ces élèves sorcier pourri gâté au sang pur et complètement arrogant. Ces sorciers avait oublié qu'à l'âge de douze ans ont ne fait pas la distinction garçon/fille et chacun de ses efforts pour se sociabiliser se révélait être un échec cuisant. Il fut toujours rejeté par ces ado qui prenaient cela pour de la drague... Les pauvres leur hormones sont en pleines guerre, il faut les comprendre... Ils ne savent plus avoir un rapport humains sans penser au sexe. Après tout, Maxence avait passé la moitié de sa vie en solitaire et cela s'était soldé par l'apparition de pouvoir magique alors pourquoi ne pas continuer ? Il se promit de ne plus parler aux grands sauf par nécessité. En pleine discussion avec Viktor, Maxence baguette à pleine main, dessina dans l’air la rune du feu pour faire fonctionner le sort. Et prononça avec rage : "Buebell Flammes". Sa baguette d'ébène au sang d'éruptif ne demandait qu'à faire sortir le potentiel de ses sentiments. Sa marmite intérieure commençait à d’aborder... Mardi 11 Avril 2017 à 22:33:40 ***** Message de Oksana Ikonomova pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Dire qu’elle était ravie de converser avec un jeune Uzem de première année un tantinet sûr de lui n’était pas tout à fait juste. Il fallait bien admettre qu’elle subissait ce semblant de conversation plus qu’elle y prenait un malin plaisir. Mais qu’importe, finalement. Maxence avait, sans hésitation, abordé la rouquine comme l’aurait fait un jeune homme d’au moins seize ans. Les gamins étaient définitivement de plus en plus précoces, clairement. Mais Oksana, gentille gamine innocente, n’osa guère interrompre la conversation et écouta donc les éloges de ce gamin qui s’auto-gratifiait. C’est qu’il aurait bien du mal à passer les portes bientôt, le petit vert. Et bien qu’il eut parlé à voix basse, la Kostein n’était, quant à elle, pas réputée pour être des plus discrètes. Quoi que… si mais pas ces derniers temps, visiblement. Elle ne sut comment réagir aux propos de Maxence, ne trouvant le jeune garçon ni mignon, ni attachant. Pour le coup, elle fut bien perturbée de voir qu’il était possible d’être si prétentieux à cet âge. Il était Uzem, certes, mais là il en dépassait plus d’un avec son discours. La bleue n’écouta que d’une oreille le récit de Maxence à propos de son enfance tumultueuse dont elle n’avait aucunement demandé un résumé. Mais soit. « Je viens de Paris, également. » Répondit-elle sobrement. C’était définitivement ce qui qualifiait notre petite rouquine ; la simplicité. Oksana n’était pas du genre à se prendre la tête, elle jouissait des petits plaisirs de la vie et celui-ci n’en faisait clairement pas parti. Dommage pour le Dalché qui ne parvint pas à captiver l’attention de la Française. En revanche, elle se tourna vers lui lorsqu’il eut finalement décidé de fermer son clapet. « Eh bien, t’es drôlement bavard, toi. » Pas une once de méchanceté dans ses propos, jamais. Mais ils n’en restaient pas moins très explicites et si Maxence ne comprenait pas, c’est qu’il n’était aussi intelligent qu’il le prétendait. Après tout, il avait réussi ses sortilèges de métamorphose du premier coup alors qu’il était né moldu ! C’est ce moment opportun que choisit Noé pour passer par là et charrier notre pauvre Oksana. Vil Uzem. Rougissant bêtement, comme à son habitude, la Kostein tira même la langue au propriétaire de cette adorable créature qu’était Moumoute. Le voleur de cavalier, namé. Bref. La rouquine préféra se concentrer sur les explications de Charly quant aux modifications proposées dans la salle commune Kostein. Les idées étaient clairement intéressantes et elles plaisaient réellement à l’Ikonomova qui se poserait volontiers sur un hamac pour profiter d’un bon livre. Malheureusement, elle n’était pas certaine d’être grandement utile. Lire des bouquins, elle savait faire, faire preuve d’inventivité pour décorer le salon commun… un peu moins. Alors, elle se contenta de hausser les épaules. « Ces idées sont vraiment sympas ! Je doute en avoir d’aussi bonne… » S’excusa-t-elle. Et la jeune parisienne le pensait réellement. Elle n’eut pas le temps de converser davantage avec le professeur Watson qu’une horde d’élèves fit son entrée sur ce joli lieu que l’on nommera portes du château. Lara fut la première qu’Oksana salua – évidemment puisqu’elle était arrivée sur les lieux en premier -. Vinrent ensuite une jeune Dyr inconnue au bataillon, puis Coline que sa camarade salua d’un sourire chaleureux. Mais le bal ne s’arrêta visiblement pas là puisque le préfet bleu et une Kostein au nom de famille imprononçable précédaient celui qui s’apparentait au nouveau porteur du badge tant convoité des Dyrs. Si sa mémoire ne lui faisait pas défaut, elle avait vu ce gamin plus tôt en cours mais la rouquine était bien étonnée de le voir porter si fièrement le badge de préfet. N’était-il pas trop jeune ? Sans doute pas. De toute façon, les rouges avaient pris leur décision et avaient élu un petit garçon pour tenir le seul et unique poste à responsabilités de leur maison. En omettant celui de directeur, évidemment. Soit. Un bref instant passa, laissant à chacun de saluer ou interroger le professeur Watson, avant qu’une mystérieuse calèche - à laquelle étaient attelés deux splendides hippogriffes - n’atterrisse devant les jeunes apprentis sorciers. Une jolie ‘elfette’ du nom d’Elfina fut alors présentée par Charly avant d’inviter les élèves à se positionner dans la calèche pour une petite promenade de santé. Rien d’inconnu à la française, pour une fois, puisque son ancienne école n’employait quasiment que ce moyen de transport. Rares étaient les points communs entre Durmstrang et Beauxbatons. Néanmoins, cela n’empêcha pas Oksana d’être ravie de faire cette petite balade en carrosse. Elle se retrouva donc en face de Lara. La jolie Kostein à la crinière de feu – ou de sang -. Cependant, l’Ikonomova profita du voyage pour observer le paysage, sentir l’air frais sur son minois et apprécier cette sensation si agréable du vol. De ce fait, elle fut un tantinet déçue lorsque les sabots / pattes des hippogriffes vinrent titiller le sol. Cela ne l’empêcha pas de suivre Charly jusqu’à la table où elle ne prit pas même un morceau de pain. Déjà qu’elle n’était pas bien grosse mais si en plus elle ne mangeait pas… Irrattrapable cette enfant. Le cours ne tarda à débuter et ce avec une question des plus complexes. Deviner qui d’entre eux pouvait être affilié à la Magie du Feu. Oksana, de mémoire – et grâce aux conversations de salle commune -, savait que ni Oryx, ni Lara ne l’était – un léger doute pour la dernière néanmoins -. Elle écouta ses camarades débattre sans y prendre part au départ. Observer, écouter, enregistrer. Tels étaient les mots d’ordre. « Aucune idée. » Avait-elle simplement dit avant de réfléchir à la seconde question. « La Magie du Feu représente tant de choses… Je la trouve intrigante, fascinante, même. J’ai tendance à être hypnotisée par la beauté d’un feu, du mouvement de la flamme et de l’odeur qu’elle dégage. Allez savoir pourquoi. En tout cas, cette magie élémentaire-ci est l’une de celles que je souhaite réellement maitriser. » Prêtant attention aux consignes du professeur, Oksana fut bien surprise de ne pas avoir entendu son nom parmi les participants. Mais… Il ne l’avait pas oublié tout de même ? « Monsieur… ? Il ne me semble pas avoir été citée ? » Interrogea-t-elle. Ben oui… Elle aussi voulait jouer ! Pour la peine, elle partit toute seule de son côté pour chasser ben… un golem tiens. Ainsi, elle décida d’user du sortilège pour allumer un feu et donc s’éclairer pour ainsi voir le golem. Bon, elle était loin d’être doué en Magie du Feu alors elle n’avait que ses yeux pour pleurer si cela ne fonctionnait pas. Ainsi, après être partie vers... un lieu où elle trouverait des golems, elle maintint sa baguette entre son pouce et son index avant de mimer un V à l’envers dont les extrémités étaient arrondies. Plus qu’à voir si le résultat serait celui escompté. Mardi 11 Avril 2017 à 21:57:32 Remise de PIs effectuée. Mardi 11 Avril 2017 à 21:57:31 Remise de PAs effectuée. Mardi 11 Avril 2017 à 21:21:51 ***** Message de Lorig Hagopian pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Le cours avait commencé et Lorig était arrivée grâce à un peu d'aide... Visiblement, elle semblait de bonne humeur et s'était remise de ses efforts magiques qui lui l'avait fait s'endormir au beau milieu de la bibliothèque [HJ: Désolé pour ça François. Je me rattraperai promis!]. Les cheveux relâchés sur ses épaules, ils formaient une longue tignasse légèrement emmêlé, comme si elle avait sa journée sous un sèche-cheveux... Ou dans un grand-huit. Suivant Elfina, la benjamine de la maison Dyr s’avança lentement vers le groupe qui semblait festoyer on ne sait quoi. Déjà interloquée, elle le fut plus encore en entendant son prénom sortir de la bouche d'Elyne. Elle repassa ses mots dans sa tête et leva un sourcil intrigué avant d'incliner la tête en direction du professeur Watson qui l'accueillait Viktor et elle. "Bonjour Professeur et désolé de mon retard." En voyant le soin que l'enseignant prenait à s’apprêter, elle avait bien fait de se débarbouiller rapidement, histoire d'enlever le filet de bave séché sur sa joue. Discrètement, elle se permit de récupérer quelques morceaux à grignoter avant que son estomac ne lui réclame la moindre chose... Elle s'était occupé de l'enseignant, puis de la nourriture, elle pouvait enfin passer plus de temps sur les élèves... Elle eût un regard embêtée pour son préfet, puis elle fit un clin d’œil à Elyne et un grand sourire à Maxence. Elle était contente que chacun d'entre eux soit présent à ce court, ainsi, elle allait pouvoir passer un peu de temps avec eux et les observer. Charly répondit à Elyne et l'arménienne grava sa réponse dans sa tête de pioche. Avec une facilité qui pourrait être dérangeante pour d'autres, elle se greffa à la conversation. "Hum, si je suis bien ce que vous dites Monsieur, selon la manière d'être des gens ont déterminer l'élément auquel ils sont affilié? Par exemple les personnes affiliés au feu ont tendance à être comment?" Elle termina sa phrase en jetant un œil amusée à Elyne qui trouvait que ça lui irait bien. Elle lut rapidement le parchemin que lui remit le fringuant quinquagénaire et tiqua un instant avant de relever la tête, écoutant les instructions du professeur pour la suite du cours qui promettait d'être formidable. Pouvoir user des sorts contres des pantins de bois et les autres élèves, que ce soit autorisé, c'était fantastique! De plus cela se faisait dans les bois où l'on y voyait plus grand chose, le tout si elle obtenait le meilleur score elle gagnait des points de maison... C'était... génialissime! Seulement, il y avait quelques hic au tableau qu'elle ne tarda pas à faire part en "a parte" à l'enseignant. Mardi 11 Avril 2017 à 20:24:46 ***** Message de Maxence Dalché pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Sa brève discussion avec Oksana finit par mourir. Oksana devait certainement être fragilisée par les railleries de Noé et le regard inexpressif du professeur qui en disait long. Maxence ne pouvait pas lui en vouloir. D’ailleurs, il se demandait bien comment Noé pouvait le fustiger d’être un gamin alors qu’il était aussi grand que lui et bien plus charpenté, même avec deux ans de moins. Il ferait bien de faire attention à sa petite tête espiègle sinon elle finirait dans un mur ou au fond des toilettes comme le diraient souvent les enfants normaux. C’était d’ailleurs la première fois qu’on l’insultait ouvertement ! Un enfant « normal » (sans pouvoir) ne se serait jamais permis une telle provocation. En général, lorsque l’on est un enfant ou un faible, on a peur de s’en prendre au plus grand en taille que soi-même. Mais apparemment pas Noé, il devait déjà se prendre pour un adulte à quinze ans. Les sorciers étaient bien à part. Il était arrogant. Foutu sang « PUR ». Le sentiment de rage et de frustration (car il n’avait pas eu le temps de répliquer) retomba dans sa marmite intérieure pour mijoter tranquillement en ajoutant ainsi à la mixture déjà bien en ébulition, une pincée de haine. Mais cela restait bonne enfant et Noé qui était non seulement de sa maison, avait l’air d’être un mec « cool » comme on dit dans les écoles Moldu. Alors Maxence ne le poursuivit pas. Il était de si bonne humeur aujourd’hui qu’aucune insulte de pourrait lui retirer son fameux sourire en coin. Le visage de l’adolescent resta calme, comme à son habitude. Avec de l’attention, vous auriez pu voir ses poings et sa mâchoire se resserrer furtivement mais se desserrer bien vite. Le professeur commença à parler. Maxence suivit calmement les instructions sans discuter. Il monta dans la calèche et se retrouva près de la porte. Cette place était idéale pour observer le paysage et être assis près de la sortie le rassurait. Il fut placé en face de Coline et à côté de Lara. Quelle surprise lors du décollage ! Maxence avec un raisonnement tout bien Moldu et oubliant le monde des sorciers, fut impressionné ! Non mais What the fuck, une calèche volante ! Il avait déjà pris l’avion avec ses parents lors de son déménagement à Londres quelques années auparavant. Mais tout de même, quel effet ! Ses oreilles se bouchèrent instantanément. Ce retrouver dans les airs dans une calèche volante… c’était … « Wahou ! » fut le premier mot qu’il prononça à haute voix. Sa sœur et son frère ne le croiraient jamais ! Maxence profita du voyage pour se plonger dans sa bulle de réflexion. Comment allait-il pouvoir réaliser son plan, qui pouvait l’aider… La magie du feu peut-être… Puis son esprit vagabonda sur divers sujets… Quand soudain sa voisine d’en face lui adressa la parole en lui tendant la main. Maxence la serra courtoisement et répondit de façon ouverte pour toute la calèche : « Maxence Dalché, Français, treize ans et je suis Français… et oui je sais, je ne fais pas mon âge pas besoin de me le dire. » Le voyage se termina bien vite et s’était pour le mieux. Maxence sortait de trois heures de sport au gymnase et il avait faim ! Il regarda avec un respect admiratif le professeur qui dressait la table. Maxence se plaça à côté de François en diagonale du professeur, mangea sauvagement une bonne part de pizza et répondit une fois sa bouche finie : « Je vous rassure professeur, je n’ai pas mangé depuis ce matin . C’est avec plaisir que mon ventre et moi se joignons à vous ! Personnellement, je parts du fait que toute magie est intéressante. Je suis Né-Moldu alors vous ne pouvez pas imaginer ce qui se passe dans ma tête depuis ce matin. Pourquoi la magie du feu plutôt que la divination par exemple ? C’est une magie de combat, plus particulièrement de destruction. J’en aurais certainement besoin dans le futur. Le feu apporte la lumière et une forme d’assurance, cela me plait. La potion magique de panoramix, Coline, très belle comparaison. D’ailleurs je pense la même chose. L’homme recherche avant tout la survie et le feu n’était qu’un moyen certes indispensable, mais reste un moyen utilisé par nescessité. » Le jeune adolescent pris un grand verre d’eau, le vida d’un trait et poursuivit : « Je connais personne ici en particulier, ce qui en théorie aurait tendance à rendre mon point de vue objectif et impartial. Je dis en théorie car je manque d’expérience. A première vue, j’aurais tendance à dire comme Coline, que Lara est affiliée au Feu… Cependant, après réflexion malgré ses cheveux roux flamboyant, cette fille est trop calme. Le feu est un élément éclatant, puissant qui ne fait pas dans le détail. Une personnalité faite pour attirer l’attention. Ce qui je trouve n’est vraiment pas le cas. Lara parait bien trop timide et peu bavarde. Par contre je ne comprend pas, certains disent : « le feu peut être fusionné à l'air pour donner de la foudre. » Je croyais que c’était la lumière (magie du bien) et la magie de l’air qui donnait la foudre. mmmmmh Le feu est un élément purificateur qui a été l'arme de prédilection des chasseurs de sorcière au Moyen-Age. Comme tout bon Français le sait, notre bonne et sainte Jeanne D'Arc a été brûlé vive par ces foutus Anglais. Triste histoire.. Ho surper ! un jeu, Je suis avec qui ? Viktor ? Il est ou Viktor , Maxence regarde partout tel un faucon en quête de son allié. Mardi 11 Avril 2017 à 16:35:54 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** [HJ: Petit mot supplémentaire: Veillez bien à dissocier vos rps privés ou non. Vous avez le choix de vous déplacer où vous voulez. Les résos et vos choix feront que vous vous retrouverez parfois avec d'autres équipes ou non. Je vous fais confiance pour bien lire avec qui vous serez et leur copier ce qu'ils voient ou non. Have fun !] Mardi 11 Avril 2017 à 16:27:23 ***** Message de Charly Watson à l'attention de Coline Silian ****** ***Sort: Incendio*** Historique : L'histoire de ce sort est plus que nébuleuse. Mais si l'on en croit le mythe de Prométhée, le créateur du sort Incendio serait Héphaïstos. Pour parvenir à aider l'Homme à survivre à la saison de Zeus, il s'introduit dans la forge de ce puissant sorcier que les moldus et les Anciens prenaient pour un Dieu. La nuit aidant, il se faufila et déroba la page du grimoire concernant les précieuses informations sur comment créer du feu qui leur permettrait de se chauffer l'hiver, de se nourrir sainement ou de se protéger des créatures dangereuses. Nulle trace ne subsiste de ce précieux parchemin et l'histoire est devenue un mythe. Mais si l'on écoute les vieux sorciers, Héphaïstos passa trois années de dur labeur pour amadouer l'élément sacré et arriver à canaliser sa puissance explosive dans sa baguette. Sa jambe lui aurait été offerte en sacrifice de ce savoir. Au départ, le sort était capable de créer un feu ronflant et brûlant, suffisamment fort pour fondre le métal sans peine. Mais au fil des ans, les sorciers désinvoltes tronquèrent le mouvement d'origine et amoindrirent ses effets. Effets définitivement restreints lors de la séparation des populations moldues et sorcières en 1689. Sort ancré dans le quotidien des sorciers, le ministère jugea utile de le limiter pour un usage ménager, même s'il reste redoutable bien dosé. Utilisation de base : Lance des flammes du bout de la baguette, pour allumer un feu ou se défendre. Anecdote : Les élèves-sorciers doivent savoir que le sortilège de Feu, aussi spectaculaire qu'il soit, aura de graves conséquences si on l'utilise imprudemment. Prenons par exemple la malheureuse représentation du grand classique de Forbien Narré "La Triste métamorphose de mes pauvres pieds". L'histoire n'a pas retenu le nom des acteurs, ce qui est peut-être préférable car, au milieu du premier acte, les spectateurs s'étaient mis à jeter des citrouilles. Impassible, l'acteur qui jouait le rôle du Crapaud commença la fameuse scène de la métamorphose du pied. Sous la scène, le sorcier en charge des effets spéciaux semblait s'ennuyer tout autant que le public. Il décida de remplacer l'habituel panache de fumée jaune par un énorme nuage de Feu. Les spectateurs en furent très impressionnés et leurs acclamations redoublèrent quand le rideau s'enflamma. Le sorcier des effets spéciaux essaya d'éteindre le feu tout en esquivant les maléfices que lui lançait le metteur en scène. Quand il vit les autres acteurs s'enfuir, l'interprète de Crapaud crut que sa chance de briller était enfin venue. Jetant un sortilège de Gèle-Flamme, il entama sa dernière grande tirade à l'abri de l'incendie qui ravageait à présent la scène. Hélas, les spectateurs fuyaient de tous côtés et son morceau de bravoure, sans doute très émouvant, se perdit dans la confusion générale tandis que le sorcier des effets spéciaux essayait en vain de se rappeler le sortilège de Gèle-Flamme. Les jeunes sorciers qui veulent briller doivent se montrer très prudents : fais attention quand tu lances un sortilège de Feu. Mouvement :Baguette entre le pouce et l'index, faire un V à l'envers, arrondi aux extrémités. Mardi 11 Avril 2017 à 16:22:11 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** On s'en serait douté, non ? Que ce soit François qui entame le débat. Tandis que Charly prenait de quoi se nourrir un peu, soit une part de tarte salée, un verre de vin rouge, un peu de salade, et du gratin, il coupa un bout de pain et commença à manger, en écoutant l'avis de François sur la question. Le Préfet des Dyrs avait une sacré manière de voir les choses, souvent juste, mais totalement personnelle. Le Professeur avait pu remarquer ça en survolant un peu son TP qui semblait être des tartines plus des tartines de choses quelque peu intéressantes. De quoi le ravir un peu, non ? Monsieur le Dyr avait donc commencé à manger au thé. Bien, original et très Brittish. Sans commentaires de la part de Charly, mais avec un sourire en coin, il le laissa terminer son repas jusqu'à ce qu'il ouvre enfin la bouche, non pas pour y enfourner sa fourchette, mais bien pour répondre aux questions posées. "C'est tout à fait vrai. Durant la préhistoire, le feu a été la première grande découverte de l'homme. Savez-vous d'ailleurs comment ça s'est déroulé ? Il est tout aussi véridique que les civilisations de toutes générations avaient comme plus grand pouvoir de persuasion le feu. Avez-vous quelques exemples d'utilisation du feu dans les légendes urbaines ? En rapport aux sorciers par exemple ?" Petite pause. "Pour le reste oui, il est préférable de maîtriser les deux composantes de ton élément secondaire afin de mieux le comprendre, la démarche est bonne François." Laissant la suite en suspend, il attendit d'autres propositions pour donner la sienne. Lara s'adonna de son côté à une proposition au sujet des affiliés à l'élément feu. Le Professeur eut un espèce de sourire espiègle sur le visage, il aimait bien ça, les voir un peu galérer. "L'instinct est une solution lorsque l'on parle de Magies Elementaires. Si nous sommes affiliés à des éléments, l'instinct joue aussi beaucoup là-dedans. L'écouter pourra pour aider dans l'apprentissage et l'approfondissement de cette matière. Les éléments fonctionnent comme ça, tout naturellement, grâce à l'instinct. Pas besoin de vous dire pourquoi, si ? Pour le reste... le feu n'est pas l'élément le plus facile à maîtriser Lara. Il est très destructeur, et indomptable à la base. Contrôler des flammes n'est pas chose facile, mais vous verrez cela tout à l'heure. Par contre... oui, le feu te sied à merveille. Une chevelure rouge... Mais est-ce que ça fera de toi une bonne Maîtresse Elémentaire ? A toi de me le dire Lara." Un petit clin d'oeil pour elle, le son sarcastique, il passa au suivant après une bouchée et une gorgée de vin. Sauf que Charly sursauta tout à coup. "Oh... j'aurai pas oublié quelque chose moi..." D'un sac, Charly sortit un gramophone qu'il plaça derrière eux, avec un bon Vinyle d'LCD Soundsystem "This is Happenning". Si Coline allait bien, c'était tant mieux. Charly ne s'en était pas plus inquiété que ça du coup, et après une belle ellipse, il écouta sa proposition sur les... Cro-Mignons, arrachant un rire franc à Charly qui ne s'en excusa pas, bien trop à l'aise pour ça. "C'est tout à fait vrai. Le feu a été inventé par nécessité, tout comme énormément de choses jusqu'à évidemment.. notre siècle. Nous inventons actuellement un bon nombre de choses inutile, cette culture n'en est pas moins fascinante, mais il est vrai qu'à une époque, on fabriquait par besoin et non par plaisir forcément. Puis ensuite on a lié l'utile à l'agréable. Un exemple ?" Avisant tout le monde d'un regard interrogateur, il passa à la suite. "Eum, non, Azhriel ne s'est pas inscris. Donc je ne sais pas ce qu'il fait. Il ne m'a pas contacté, je n'ai pas non plus énormément de nouvelles je crois... enfin. Nous verrons ça plus tard. Pour en revenir aux affiliés, je laisserai Lara te répondre. C'est ensuite que l'on vit Arriver Lorig, puis Elfina qui partit une autre fois pour emmener Viktor. Charly se leva afin de les accueillir et leur proposa de se joindre à eux. "Bonjour vous deux, nous parlions de la magie du feu et de pleins d'autres sujets dérivés. Viktor ? Je dois te parler quelques secondes pour le cours, t'expliquer ce qu'il en est. Mais aujourd'hui tu seras acteur et non spectateur comme je le serai moi. Nous parlerons après le cours veux-tu ?" L'intervention de la jolie Elyne titilla l'oreille de notre barbu. Il se tourna vers elle qui mangeait un bon sandwich avec un verre de jus de citrouille. Ah non, en fait, elle ne le mangea pas. Pourquoi dont ? "Pour connaître ton élément affilié Elyne, il faudra que tu ailles chercher la salle d'affiliation élémentaire qui est cachée dans ma salle. Je viendrai avec toi après le cours si tu veux, pour te montrer le chemin. Enfin, pour en revenir à ce qu'avait dit François au départ sur l'élément feu, il est possible de deviner avec l'attitude des gens et leur regard à quel élément il est affilié. Mais pour cela, il faut savoir ressentir les éléments et pouvoir lire dans les yeux, plus profond que ce que l'on pense. Chose qui n'est pas facile, mais s'y entraîner est une bonne chose pour vous tous. Enfin, nous sommes au complet, nous allons commencer." Distribuant une feuille de papier à tous ses élèves, Charly leur expliqua la suite. "Vous serez donc par équipes de deux. Chacun aura un sort à lui, et devra l'utiliser à sa convenance. Comme d'habitude, je vous laisserai imaginer par vous même quelle sera durant l'exercice la manière la plus pratique d'utiliser votre sort. Je vais plonger la forêt dans le noir. Il y aura une multitude de golems de bois un peu partout autour de vous, votre but sera donc de les réduire en cendre. Plus vous en toucherez, plus vous gagnerez de points. De plus, il est possible de tendre des pièges aux personnes autour de vous. Un golem tué, deux points. Un élève touché, un point aussi. Par contre, si vous êtes touché, votre équipe perdra un point. Nous vous inquiétez pas, je vais rendre la forêt invulnérable au feu, ainsi que vous tous. Voici donc la constitution des équipes. Oryx, tu seras avec Ksénia, Coline, avec Lara. François, avec Elyne, Et enfin Viktor avec Maxence. Vous pourrez vous concerter avant de partir, afin de mettre en place une stratégie. Le but du jeu sera d'avoir le plus de points possibles. L'équipe gagnante aura évidemment un beau cadeau, ainsi qu'un gain de 5 points chacun supplémentaire. Attention, les Golems risquent de se rebeller contre vous, ils ne sont pas inoffensif. Il vous faudra faire de la lumière pour les trouver, et les réduire en cendre avec votre sort. Ou bien vous pourrez tout aussi bien toucher vos partenaires pour les mettre hors d'état de nuire. Je vous laisse vous concerter un peu, et lire vos parchemins. Ensuite, c'est à vous de jouer." D'un coup de baguette, tous purent voir une épaisse couche de mousse toucher les arbres... ainsi que la lumière de la forêt s'éteindre petit à petit. De plus, tous les élèves se firent recouvrir eux aussi de cette même mousse. Et au loin, on entendait des craquements derrière la musique... des bruits de loups, des grognements, on ne savait pas trop. [HJ: Petite chasse aux monstres et chasse aux copains. Vous avez par équipe normalement un sort pour toucher, et un pour illuminer. Les deux ne sont pas dissociables, donc agissez bien en équipe. Tous les coups sont permis, faites vous plaisir surtout. Rappel: 2 points lorsque l'on tue un Golem 1 point lorsque l'on touche un élève 1 point en moins si l'on se fait toucher. PPAs au MJ Magies Elementaires, of course. Bon jeu à vous !] Mardi 11 Avril 2017 à 15:44:27 Charly Watson avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Mardi 11 Avril 2017 à 15:40:37 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Charly Watson pour lui délivrer un courrier. Mardi 11 Avril 2017 à 15:20:09 ***** Message de Elyne Lagerda pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Il était temps pour Elyne de congédier sa chouette et de se lever pour prendre le départ pour le cours. Après avoir rendu son sourire à François qui était arrivé à la manière "Dyr" et à ses deux autres camarades de classes tout frais débarqués des écuries, la demoiselle observa le carrosse du professeur qu'elle connaissait déjà. La vue de se dernier lui provoqua d'ailleurs un sourire en coin taquin accompagné d'un regard en direction d'Oryx. Elle lui leva son poing en silence dans un mouvement qui se voulait encourageant : "force et courage" lui signait-elle en repensant au dernier voyage qu'elle avait passé en sa compagnie. Mais n'eut-elle pas davantage de temps pour le taquiner que l'elfe de Watson venait de gentiment l'inviter à rendre place dans le véhicule volant. Rapidement la Dyr se retrouva face à son préfet et à côté du Kostein précédemment moqué. Tiens... Son karma allait peut-être se réveiller... Espérons au moins que le blondinet ne dégobille pas sur ses rangers ! D'un sourire bienveillant Elyne observait ses co-voyageurs calmement. François semblait happé par le paysage, évidemment, il était grandiose. Et il s'en fallut de peu pour que la demoiselle ne dût ramasser ses mâchoires tant il semblait ébloui. D'ailleurs, lui qui avait la langue entraînée n'avait pas sortit le moindre mot de tout le voyage ! La calèche amorça sa descente et Elyne posa sa main sur le bord pour ne pas ressentir l’a-coup de l’atterrissage. Rien ne pouvait plus la motiver qu'une sortie en pleine air, au milieu des arbres et dans la nature, la viking était chez elle. Rien ne pouvait rendre la situation meilleure qu'elle l'était. En fait si. Et c'est ce qu'allait lui prouver son professeur en dressant son buffet coutumier. Par Odin... Les yeux de la demoiselle se mirent à briller alors que son estomac commençait un concerto de gargouillis inaudibles pour la foule mais bien présents. Trépignant, la Dyr attendait devant les plats comme un gamin attendant l'autorisation de souffler ses bougies d'anniversaire. Mais avant d'y succomber, elle répondit à François qui venait de la héler. Après quoi Elyne prit place à la table dressée et pendant que François prenait la parole, elle se fit une sorte de sandwich et se versa un grand jus de citrouille bien frais. Popopo !! Elle allait prendre une première bouchée lorsque Lara prit la parole. Quoi ? Elle ? Le feu ? Heu... Était-elle au mois censée être au courant au préalable ? Mais en y pensant... Sans parler de ses origines vikings qui prennent leur source dans le feu et le sang (enjoy tes fêtes de familles..). Elle avait une plume de phœnix dans sa baguette et tout le monde sait ce que fait l'animal à la fin de sa vie, elle était passionnée par les artefacts et la manufacture des armes (vous ne le saviez pas, bah maintenant c'est fait.) et François venait de lui parler de couvre-feu, ah non ça ça n'avait rien à voir ! Mais oui... Le feu pouvait lui correspondre se dit la jeune fille d'un air pensif sans sentir que la sauce samouraï (encore un signe!) de son sandwich commençait à couler sur ses longs doigts fins. "Comment peut-on connaître notre propre élément ?" demanda-t-elle à son professeur alors qu'elle s'essuyait les mimines dans la serviette en tissu prévue à cet effet. Finalement elle ne mangerait pas ce sandwich. Puis Lorig apparut ce qui donna un idée à Elyne. "Le feu, cela irait bien à Lorig." ajouta-t-elle en accueillant sa camarade avec un léger sourire en coin. Mardi 11 Avril 2017 à 13:42:45 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** De loin, on put voir arriver Lorig suivie de près par Elfina qui tout à coup avait disparu de la circulation. La jeune fille put remarquer qu'une table était dressée, avec pleins de choses à manger... du gratin de courgettes, une salade de saumon fumé, avocat, féta, des tartes salées... de quoi boire. Et quelques personnes étaient déjà à table pour déjeuner. Elfina lui proposa de s'asseoir, le temps qu'elle prenne les conversations en route. Il y aurait sûrement quelqu'un pour lui expliquer ce qu'il advenait de ce moment privilégié ? Mardi 11 Avril 2017 à 12:52:45 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Splendide sur Oryx Nail. Ca brille, et Oryx Nail gagne 2 PVs en plus. Il sent les effets de Tout beau, tout propre, apparaître, et les effets de Dégoûtant,Dépenaillé,Cafard, disparaître. Mardi 11 Avril 2017 à 11:35:55 ***** Message envoyé au lieu Rivière Basse , soit à Ksénia Ninoïevskaïa, François M. Delcourt, Maxence Dalché, Lara Connor, Oksana Ikonomova, Oryx Nail, Charly Watson, Elyne Lagerda ****** Trop pensive pour sentir le regard de Charly se poser sur elle, un violent sursaut la secoua en sentant ses mains se poser sur ses épaules. Prise de court de toute évidence, elle bafouilla, ses iris allant et venant d'un point à un autre avant qu'enfin elle ne se pose et esquisse un sourire en sa direction. Elle hocha vivement la tête, un peu trop peut-être: " Tout va pour le mieux, merci, ne vous inquiétez pas. Juste un peu fatiguée. Mais je compte sur vous pour me secouer avec un cours aussi mouvementé que d'habitude. " Le sourire s'élargit et s'élargit jusqu'à faire oublier cet instant de flottement et la pâleur extrême de son teint. Enfin elle daigna relever le bout de son nez et ses iris s'attarder plus longuement sur chaque visage, chaque mimique. Elle glissa un clin d'oeil en direction de Charly qui déjà taquinait les deux loustiques retardataires avec un talent certain. Un cousin d'Hémily Linh très certainement. A pas de loup, elle se glissa derrière Oryx, un brin moqueuse au vu de sa tentative deséspérée de se rendre plus présentable: "Bah alors monsieur le prefet. Ca fait pas serieux tout ça. A force de trainer partout au lieu de se pointer en cours on apprend quelques trucs..promis je te transforme pas en crapaud. " Si bas elle sembla murmurer une incantation, son artefact dirigé vers le bonhomme. Solidarité Kostein m'voyez. A moins qu'elle ne puisse tout simplement pas rester en place sans s'assigner d'une mission. Levant les yeux, pas une once de surprise ne passa dans son regard en voyant la calèche descendre vers eux. L'impatience gagna pourtant son corps, à l'image de l'éternel enfant qu'elle était : " Ravie de vous revoir Elfina. " Elle inclina la tête respectueusement en direction de l'elfette, le sourire en coin. Allant s'asseoir à la place qu'on lui désignait, ses lèvres s'ourlèrent cette fois ci à l'intention de l'Uzem qu'elle avait en face d'elle. Inconnu au bataillon. Et ça, c'était pas drôle du tout. "Hé, ça fait pas longtemps que tu es à l'Institut toi non? Je m'appelle Coline. Ca faisait longtemps que Uzem n'avait pas eu de jeune recru me semble. " Un brin nostalgique sans qu'on ne sache pourquoi, elle abaissa la main qu'elle lui avait tendu et reporta son attention sur le paysage du dehors sans plus qu'aucun son de sa bouche ne vienne troubler le calme de la calèche. Ouf diront certains. Se précipitant au dehors, suite à l'atterrissage, un merci fut glissé à l'adresse de l'elfette tandis qu'elle inclinait la tête en direction des deux majestueux hippogriffes. L'endroit lui était familier, sa progression dans les lieux le prouvait. Et pourtant l'émerveillement résidait toujours dans son regard, elle s'adossa contre un arbre tendant l'oreille pour entendre les oreilles de ses camarades. La réponse de l'un d'eux la sortit de sa torpeur alors qu'un pli creusait son front: " Je pense pas que les Cro-mignons étaient boulversés par la symbolique du feu et ce qu'il dégageait. Enfin peut-être mais c'était surtout vachement pratique. Un peu comme la potion magique de panoramix, vous savez le druide dans Asterix et Gaulois. Enfin non je suis bête.. y a pas beaucoup de chance que ça parle à quelqu'un. Tout ça pour dire que si ça a interessé un Homme c'était par nescessité. Vous avez déjà manger du mamoutte (pas du moumoutte) crû? Bah c'est une insulte à marmitton croyez moi. Ou à Borevitch si vous préferez. " Intervention ô combien interessante. Lara elle avait une théorie sur les personnes affiliées au feu. Et à en croire la mimique de la Silian, elle ne trouvait pas l'hypothèse bête du tout bien que ne connaissant pas du tout, mais alors pas du tout cette mysterieuse Elyne: " Lara est affiliée au feu je crois. Et tu viens de me faire penser d'ailleurs, me semble que c'est assez intuitif quelqu'un qui a l'élément feu non? Avec une couleur de cheveux pareil, pas de doutes possible. Joli d'ailleurs. Pour ma part j'ai choisi magie du feu parceque je suis une bille pour cet élément. Et puis je savais que je m'ennuierais pas. Vous avez pas oublier Azh monsieur d'ailleurs? Je pensais qu'il avait cours avec nous. " Mardi 11 Avril 2017 à 9:44:35 ***** Message de Lara Connor pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** Les mains derrière elle, Lara regardant les gens arriver telle une vigile. C'étaient toujours les mêmes dans ce cours de toute façon alors elle ne fut pas spécialement étonnée. Quoiqu'il y a des nouveaux mais ce n'était pas la majorité. Regardant un à un les autres élèves, elle remarqua donc Coline puis le Dyr qu'elle avait croisé vite fait à la bibliothèque. Et cette fois elle remarqua un truc : préfet. Les Dyr étaient-ils en dèche à ce point pour élire un petit nouveau ? Eh bien. Intriguée, la Kostein s'arrêta sur le badge de François. Bon elle ne trouvait pas ce boulot très intéressant alors on comprend que personne ne s'y attarde selon elle. Heureusement qu'elle a Oryx, qui d'ailleurs arriva avec Ksénia. Les saluant comme il le fit, elle continua de guetter voir si quelqu'un d'autre arrivait. Elle veut savoir avec qui elle sera en cours ! Lara était loin d'être fatiguée alors elle resta debout, pas motivée pour aller s'écrouler contre un arbre. Remarquant que le professeur attendait quelque chose, ou quelqu'un, la gamine eut le réflexe de regarder vers le ciel. Elle vit quelque chose arriver mais aucune idée de ce que c'était. Finalement, c'était deux hippogriffes tirant une calèche. Ne voulant pas être écrasée, Lara fit quelques pas en arrière, simple sécurité. Puis elle regarda les créatures, intriguée, avant de l'être davantage en voyant la sorte d'elfette habillée bizarrement qui était derrière. On aura tout vu, des elfes qui conduisent des calèches dans des vêtements ! Lara ne comprit rien mais après tout, le prof avait souvent eu de drôles d'amis. La Kostein préféra s'intéresser aux créatures élémentaires, les regardant avec envie. Ça a plus la classe qu'un messager classique quand même. Jetant un regard rapide vers l'elfe quand Charly la présenta, elle ne fit pas plus. Comme d'habitude, Charly avait prévu un pique nique, comme à tous ses cours ils vont manger. Décidément on se demande où il cache toute cette nourriture. Forêt plus feu ? Ça promettait. Quoiqu'il en soit, Lara ne manqua pas de récupérer son sac au sol avant de rentrer à son tour dans la calèche, se plaçant où indiquer. Une fois assise, elle ne dit rien de spécial, se contentant de regarder dehors de temps à autre et de tenir en place. Moyen de transport qu'elle n'avait pas utilisé plus de deux fois dans sa vie, ce n'était carrément pas son préféré. Une fois tous arrivés, elle ne se fit pas prier quand son tour fut venu pour sortir, ne refusant pas l'aide de Charly cependant. Ah, elle voulait juste se dégourdir les jambes. Elle ne manqua pas de regarder où elle avait atterri. Elle cherchait plus qu'elle ne regardait. Rien à ramener d'ici ? Ce serait dommage. En regardant la table, Lara sentit une drôle de sensation dans son ventre. Pas un gargouillement, c'était plus désagréable. Pour le moment elle ne voulait pas s'asseoir alors elle n'en fit rien, elle se contenta de s'approcher d'un coin de la table, posant encore son sac en vrac par terre. Donc à défaut de manger il faut parler du feu et trouver les gens affiliés ? Elle ne connaissait pas tout le monde mais elle savait déjà pour les Kostein donc la moitié de la classe. Lara écouta vite fait François et en conclu qu'il n'était sûrement pas affilié au feu. Déjà est-ce que tout le monde avait son affiliation ? Il n'y avait que deux nouveaux élèves ici et Lara ne connaissait pas du tout ce Maxence, jamais vu et jamais entendu et pas de sa maison. Après il n'avait pas une tête à être affilié au feu, car oui pour Lara il y avait une tête spéciale. En gros elle ne soupçonnait qu'une personne être du feu mais elle ne l'a connaissait que très très peu. 《 Je suis pas sûre de mon coup mais je vais essayer. Je pense qu'il n'y a qu'une personne affiliée au feu autour de moi et je dirais que c'est Elyne. Désolé je le trompe peut-être je te connais pas trop, je le fais à l'instinct. 》finit elle par dire à la Dyr Elle tente et au pire ça ne marche pas. Mais elle sentait que la majorité n'était pas au feu ici, puis elle connaît l'affiliation de certaines personnes donc c'est facile d'en éliminer déjà. Elle aide un peu beaucoup les autres mais après tout la majorité doit connaître la réponse à la question de l'affiliation. Lara se mit donc ensuite à parler de pourquoi le feu était intéressant. Drôle de question. Remettant une mèche de cheveux en place, la gamine croisa ensuite les bras devant elle avant de répondre. 《 Eh bien pour ma part, hormis l'évidence, je dirais que le feu me fait penser à la destruction mais aussi la chaleur. Et franchement ici c'est pas du luxe. Puis le feu c'est rouge orange, c'est assorti à mes cheveux. Et sinon, le feu est l'élément que les hommes voulaient s'approprier et sans doute le plus contrôlable des 4 primaires, sand l'être complètement car il peut être fabriqué facilement aujourd'hui. Puis le feu est utile contre les magies de glace et du bois et peut être fusionné à l'air pour donner de la foudre. Puis après tout c'est de la magie, c'est forcément cool. 》 Après une réponse pas très professionnelle, Lara n'en dit pas plus. Elle ne mangea rien et se contenta de regarder les autres qui parleront après François et elle, toujours dans sa même position de sentinelle. Mardi 11 Avril 2017 à 8:17:48 ***** Message de François M. Delcourt pour l'ensemble des personnes présentes en Rivière Basse ****** On en pouvait plus pensif à la suite des mots qu’il avait échangé avec le professeur Watson, le jeune François était resté perdu dans son esprit durant le trajet en calèche. Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dis cependant! Le paysage de la forêt, légèrement embrumée par les écarts de température vécus entre la matinée et l’après-midi, qui défilait sous ce moyen de transport bien peu orthodoxe pour l’école de sorcellerie d’Europe de l’Est était d’une beauté rare. Les montagnes en fond complétait ce paysage mirifique avec ses pics, à la fois lointains et proches, formant comme une mâchoire de rocs et de neige enserrant la forêt qui pourtant semblait s’étendre à perte de vue. Avoir la possibilité de voir les environs de la sorte était tout bonnement, et veuillez bien croire que je suis navré de faire un jeu de moment aussi éculé dans l’univers qui est le notre, magique. Cependant, ce paysage, tout aussi idyllique que j’ai pu vous le décrire, n’ajoutait que plus à la profondeur de la réflexion du préfet Dyr qui se trouvait dans un état à mi-chemin entre l’introspection et le contemplatif, sorte d’état de pensée paradoxale à la fois ciblé sur l’intérieur et l’extérieur de sa petite personne. Réflexion, concentration, intériorisation, tout cela fut de courte durée car à peine une vingtaine de minutes après le décollage, la calèche, son équipage ainsi que ses passagers atterrirent en un silence feutré au milieu d’une clairière, quelques parts dans les profondeurs insondables (et pleine de microbes de l’oubli) des Carpates. Le bruit des animaux, bien que distants car probablement apeurés par cette présence humaine nouvelle, était bien présent. De quoi inquiéter les enfants? Peut-être...pas tous. Certes, le bruit de certaines créatures devaient être pleinement inconnu des la grande majorité des personnes en présence et pouvait sembler inquiétant tant le son pouvait être grave mais la présence du professeur était avant tout gage de sécurité, quand bien même ses cours étaient en règles générales animés de rencontres pour le moins surprenantes. C’est donc tout naturellement que le groupe composé d’une elfe de maison, d’un professeur un peu punk et de quelques élèves s’enfonça un peu plus entre les arbres pour parvenir enfin au lieu où se tiendrait le cours. Là, Watson usa de ses talents en magie du bois pour faire sortir de nul part tout le mobilier nécessaire pour disposer le traditionnel en-cas de cours du professeur Watson et pouvoir accueillir autour de la table l’ensemble des élèves. Y avait-il lieu plus paradisiaque pour suivre un cours que ce bord de ruisseau, un table montée au dernier moment. Nourriture et boissons venaient peu à peu recouvrir la table sous le regard probablement ébahit de l’ensemble des élèves qui n’avaient pas encore eu l’occasion de suivre un cours avec ce professeur qui sortait de l’ordinaire et qui, donc, n’avaient pas l’habitude de ses petits à-côtés gastronomiques qui égayaient toujours ces instants privilégiés d’apprentissage. François, qui avait déjà eu l’occasion de pratiquer ce genre de « lunch & learn » en compagnie de Watson, n’eut pour seule réaction que de gratifier le professeur ainsi que l’elfe de maison, qui répondait au nom d’Elfina, nom aussi recherché que celui de Syrena dans Pirates des Caraïbes et la Fontaine de Jouvence, qu’un sourire de gratitude. A l’instar de Watson, le préfet des Dyrs n’avait pas eu le temps de manger le midi même tant il avait été absorber par quelques événements futiles tel que tenter de rester vivant dans la bibliothèque. Son ventre n’était pas encore rendu au point de crier famine, mais il était devenu assez inconfortable de ne pas avoir manger. Aussi, le plus naturellement du monde et répondant à l’invitation de l’élémentariste, François prit le soin d’aller vers la table se servir en nourriture qu’il accompagna d’un thé. Pourquoi? Parce qu’il le pouvait. Xanrof, Léon de son prénom, avait écrit pour un de ses chansons une action qu’il était grand temps de mettre en application : « Ils se r’mir’nt à l’étude avec acharnement ». Bon, on ne précisera pas que le parolier avait poursuivit ces mots de quelques autres bien moins engageant du type « N’avaient pas l’habitude sont mort au bout d’un an » car, bien entendu, tous ici étaient d’assidu étudiant qui avait bien l’habitude d’étudier. Le risque de mort se trouvait bien loin. Alors le Dyr se concentra sur les questions que le professeur posa et sitôt qu’il eu la bouche vide de toute nourriture ou de toute gorgée de thé, il prit la parole pour essayer d’apporter quelques réponses. « Ne pas mettre en avant l’aspect démonstratif du feu en règle général en tant que source d’intérêt serait ridicule. J’pense que le feu à toujours passionner les hommes depuis la préhistoire... », dit François qui commença à farfouiller dans ses connaissances d’Histoire, cette Histoire qui avait été si souvent source de raillerie. « Après tout, c’est un signe récurent de puissance dans les civilisations, autant sorcières que moldus d’ailleurs. Je pense donc que j’ai eu une sorte d’appel instinctif vers ce cours en particulier, déclenché par un instinct ancestral d’attrait vers le feu. Mais ce n’est pas tout. J’ai un profond intérêt pour la magie de foudre et le feu en étant une composante, j’ai trouvé intéressant de venir en apprendre plus sur cette composante parce que je pense que cela m’aidera à mieux comprendre l’élément de foudre aussi. » Alors oui. Vous vous dites « ça y est, le rouge et noir repart dans un petit monologue dont personne n’a cure et il va nous gaver pas mal de temps encore ». Vous avez peut-être raison. Mais n’est-ce pas en s’exprimant et confrontant ses idées brutes aux autres qu’on arrive à sortir une idée bien plus réfléchie? Voilà bien un sujet à méditer. Mais pas ici. Sinon mon récit deviendrait bien trop long. « Il n’y a pas longtemps que je suis arrivé à l’école. Du coup j’ai pas trop eu le temps de discuter profondément avec les gens ou de les voir vivre au quotidien et, de fait, je ne pourrais pas dire qui est potentiellement affilié au feu à cette table. Cependant, si je devais supposer de ce que serait le caractère relatif à un affilié du feu, je dirais que ces personnes sont des gens qui sont vif, parfois à l’extrême les rendant impulsif. Spontanés, dynamique, téméraire et pouvant ne pas prêter d’attention aux dommages collatéraux tant qu’ils avancent vers leur objectif. » Le jeune Dyr se tût un instant pour réfléchir et poursuivit : « Vous nous demandez si on peut trouver ceux qui autour de cette table sont affiliés au feu. Cependant, la plupart d’entre nous sont de nouveau élèves, moi le premier. Ce peut-il qu’on puisse déterminer la possible affiliation de quelqu’un avec excessivement peu d’informations? Comme le ferait par exemple un genre de mentaliste avec les micro-expressions. Y a-t-il des signes extérieurs, par forcément volontaire, de l’élément le plus proche d’une personne qu’on pourrait voir facilement? Ou est-on obliger d’attendre une ‘mise en situation’ pour observer la personne à l’œuvre et déterminer? » Mardi 11 Avril 2017 à 3:48:12 Charly Watson avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Mardi 11 Avril 2017 à 3:47:01 Charly Watson avait appelé son messager pour lui donner un courrier et l'animal partit aussitôt dans un bruissement d'ailes le livrer. Mardi 11 Avril 2017 à 3:43:27 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Attendant patiemment l'arrivée de ses élèves toujours adossé à un arbre, une main dans la poche de son pantalon à pinces une clope sans filtre au bec, la prochaine personne qui passa le pas de la porte de l'Institut fut Lara. Il lui fit un sourire doublé d'un signe de tête charmant, avant de voir arriver Elyne venir des écuries. Lui adressant le même sourire qu'à Lara, le Professeur était toujours silencieux. Mais on le voyait regarder le ciel de temps à autre... comme préoccupé. Voyant arriver la chouette Harfang d'Elyne, il la suivit des yeux puis les posa cette fois sur un autre hibou qui vint lui apporter une lettre. Charly soupira, la rangea, et tapota avec sa chaussures imitation croco rouge avant d’apercevoir Coline arriver elle aussi, un peu pâlotte. N'étant pas dans ses habitudes, notre pay poule lui apporta un regard tout autre qu'aux autres. Pour quelle raison ? Oh, il voyait bien qu'elle n'était pas dans son assiette. "Coline ? Tout va bien ma grande ?" Il posa ses deux lourdes mains baguées sur ses épaules afin de la regarder dans les yeux longuement, attendant une réponse. Suite à ce petit moment d'inquiétude, ce furent Ksénia et Oryx qui passèrent le pas de... oui bon, il n'y avait pas de porte, mais le pas tout court alors. Ksénia semblait égale à elle-même... et Oryx... bon, aussi mais de manière plus inquiétante tout de même. Soupirant alors, Charly fronça les sourcils, puis se permit un petit sourire. "Eh ben, il s'est passé quelque chose dans les serres pour que vous soyez dans cet état vous deux ?" demanda Charly un peu moqueur. C'est ensuite que le dernier tant attendu arriva à son tour. Son allure militaire était telle que Charly se permit un petit salut du genre.. deux doigts sur le front, un mouvement de tête stricte et un sourire en coin. S’épanchant quelque peu avec le Préfet des Dyrs, il scrutait encore et toujours le ciel, jusqu'à ce qu'il prenne congé de François et porte sa main sur son front. "Ah, la voilà." Un point noir tiré par deux autres points noirs arrivèrent par le ciel. Mais à mesure qu'il descendait, on put voir une calèche bleue et argentée descendre pour enfin se poser devant les portes de l'école dans un aterrissage plutôt... correct. Tirée par deux magnifiques hippogriffes atelés, et une elfette habillée en poupée les rênes en main, Charly s'avança vers elle pour la saluer. "Bonjour Elfina, tout va bien ?" Hochant la tête, elle descendit dans une grâce lui étant propre, faisant une belle révérence à Charly qui lui en fit de même. Le professeur se tourna donc cette fois vers les autres, appelant tout de même d'un coup de baguette une loutre d'eau et un renard de feu. "Allez portez le message je vous prie." Et hop, les deux messagers élémentaires partirent en direction du Château, informations en tête, tandis que Charly attirait l'attention d'un raclage de voix. "Bon, il ne manque que Viktor et Lorig, mais nous allons partir. Je vous présente Elfina, une grande dame, si l'on veut. Elf ? Tu pourras venir chercher les deux personnes manquantes tout à l'heure je te prie ?" Evidemment que oui. Elle hocha de nouveau la tête sans un bruit, puis ouvrit la porte de la somptueuse calèche. "Certains connaissent déjà ce moyen de transport, d'autres non... mais il est bien plus pratique pour moi et plus rigolo pour certains..." Un regard vers Oryx. "Nous allons nous diriger vers une forêt des Carpates, pour le moment, nous mangerons un morceau et discuterons du sujet rapidement, en attendant les autres. Allez, let's go." L'elfette poussa à peu près tout le monde dans la calèche, commençant par Elyne qu'elle accompagna en lui tenant la main pour la mettre à côté d'une fenêtre, puis enfin François qu'elle mit en face d'Elyne, Oryx et Ksénia face à face à côté d'eux, Lara à gauche de Ksénia, Maxence à gauche de Lara, Oksana face à Lara, et enfin Coline face à Maxence. Dispositions faites, elle referma la porte. "Charly ? Vous dirigez ?" fit Elfina d'une petite voix sarcastique. "Non, on va éviter..." Bon. D'un coup de rênes, l'elfette fit démarrer au galop puis au grand galop la calèche, qui d'un autre coup de rênes... s'envola vers le ciel. La sensation était peut être destabilisante, mais la vue magnifique. Ils purent voir d'en haut la magnifiscence du Château, la beauté du lac, le paysages, les montagnes... pour enfin s'enfoncer dans une forêt profonde, jusqu'à tomber sur une clairière où la calèche se posa pour une fois tout en douceur. Après ce petit voyage d'une vingtaines de minutes, Charly ouvrit la porte pour enfin laisser descendre la petite troupe, aidant les demoiselles de sa main vieillie, avant de les emmener un peu plus loin dans la forêt pour enfin arriver... a un endroit magnifique. Une espèce de rivière aux couleurs enchanteresses. Du bleu, du vert, une aura étrange mais magnifique. Ici, le calme régnait plus qu'autre part, quelque chose de magique prenait l'ascendant sur la rigueur des montagnes environnantes. C'était beau, et soyeux pour les yeux. Une fois arrivés, Charly monta une table d'un coup de baguette grâce à une certaine magie du bois, des chaises.. puis entonna quelques mots à l'elfette qui dans un crac sonore transplana visiblement quelque part à plusieurs reprises pour ramener.. pleins de bonnes choses. La table se remplissait à vue d'oeil, on avait deux tartes salées à l'apparences de pizzas, une salade de saumon fumé à l'avocat, à la mâche, et à la féta, un gratin de courgettes, un gros morceau de viande rouge qui ressemblait plutôt à une côté de boeuf... De quoi boire (un peu de tout, thé, vin, jus de fruits frais... sirops..), puis des assiettes et des couverts. Voilà qui était fait. Le Professeur s'assit à table, laissant le loisir à tous de le rejoindre. "Bon, on se restaure un peu en attendant les autres ? Je n'ai pas mangé ce midi, je ne sais pas vous.. mais j'ai le ventre creux. Et notre cours risque d'être intensif pour vous tous. Bon, alors, qu'est-ce qui vous plaît dans l'appellation Magie du Feu ? Savez-vous qui sont les personnes affiliées au feu ? J'en connais certains d'entre vous... mais sauriez vous les reconnaître, tiens ? Ca serait un bon exercice ça. Je ne dirai rien pour le moment sur le sujet précis du cours d'aujourd'hui, mais il va falloir être en forme." Bon, il avait commencé avec quelques questions simples pour lancer la discussion. A eux de participer ou non. Mardi 11 Avril 2017 à 2:51:58 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Le préfet Dyr était arrivé frais comme un gardon, militaire, et impeccable sur lui avec ça. Son homologue Kostein n'avait certes pas une telle prestance. Tout au contraire, on pouvait même douter qu'il fût préfet puisqu'il n'arborait même pas l'insigne traditionnel. Il parvint aux portes du château par le chemin provenant des serres, titubant derrière Ksénia. Pour ne pas changer les bonnes (ou pas) habitudes, il se trouvait fagoté n'importe comment, sale avec ça, et avait une belle mine de déterré. Ou d'assommé, dans son cas. Et quelle joie de voir autant de monde, dites. Un soupir sonore fut posé là et Oryx dévisagea rapidement chacune des têtes... guère de nouveaux, guère de surprises non plus. Il sourit fugacement à Charly et salua tout le monde d'un coup : - B'jour, désolé du retard. Vanné, il vint s'appuyer contre un arbre et laissa promener un regard sur l'assemblée, tantôt curieux, tantôt reconnaissant, tantôt plutôt chaleureux. On ne pouvait pas vraiment attendre plus de lui dans l'état des choses bien qu'il tentât pourtant de se remettre d'aplomb tout seul comme un grand. Et justement, l'arrivée de François le fit se redresser imperceptiblement, comme s'il venait soudain de réaliser sa tenue hautement réprouvable. D'ailleurs, il grimaça et entreprit d'ôter le restant de terre de son uniforme sans même voir qu'il en avait plein les cheveux, et adressa au jeune Dyr un sourire quelque peu coincé. On n'avait rien vu. De toute manière, l'attention n'avait pas vraiment lieu d'être sur lui, n'est ce pas ? Mardi 11 Avril 2017 à 1:58:08 ***** Message de François M. Delcourt pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** [HJ: Bon....désolé de vous imposer ça......vous vous doutez que c'était pour Charly > Coline: Réussite Partielle (17) ~> Oryx: Réussite Fort heureusement, Oryx n'était plus seul. Mais bon, c'était sans compter une petite malchance aux dés... Mais cette fois elle ne s’abattit pas sur Oryx mais bien sur Coline. Ouf, on l'avait échappé belle. Enfin pour le Grand Ongle qui malheureusement avait eu grand mal avec ce petit sort de Magie de l'eau. Fourberie de MJ qui l'avait fichu dans une sale situation... hum hum. Passons donc à l'action. Nous avions la très chère Coline qui, usant d'un sort d'enchantement, voulu mettre hors d'état de nuire la plante... mais à cet instant T, Oryx avait lui aussi dégainé une fois de plus. Et d'un sort bien lancé, il redonna à cette plante une allure des plus radieuses. Sous l'effet de surprise, Coline fut tellement émerveillée par la beauté du Snargalouf (oui hein ça pouvait être beau !) et visa ailleurs. Ses liens furent attachés sur un espèce de palmier joli comme tout. Ca lui donnait quelques lianes quoi. Enfin. Tout était terminé. Oryx sentit une petite chose tomber sur sa tête. Oh ? Une graine de snargalouf ! Comme c'est cool. Il pourra peut être la planter dans la nouvelle salle commune des Koko ? Ce serait chouette, un beau snargalouf en pleine salle... cool n'est-ce pas ? Enfin. Tout était terminé, Oryx maîtrisait son sort, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. [HJ: Oryx, +1 ajouté, sort ajouté, et graine ajoutée !] Lundi 10 Avril 2017 à 0:14:00 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Serres de Botanique ****** Juste avant qu'il ne se laisse entraîner par la plante, à bouts de force, il était parvenu à articuler un semblant de réponse pour son aînée : - Je.. je .. j'voulais juste.. Les mots s'étaient noyés, perdus dans les méandres de sa gorge. Pas de magie cette fois encore. Ziouuuuum, Oryx venait de traverser la serre comme une balle de fusil pour s'écraser lourdement sur un tapis de mousse, bien chanceux dans son malheur. De fait il restait échoué sur le dos, le cerveau en bouillie. Il avait la tête qui tourne et un bon mal de crâne des plus costauds qui soit. Un de ses yeux partait d'ailleurs en une sorte de strabisme peu naturel. La nouvelle question de Coline tenta de faire son chemin dans un esprit tellement comateux et embrumé qu'il ne la saisit pas et suivit bêtement du regard les mouvements de la cinquième année. Un filet de sang s'échappait de son nez, ce n'étaient pas quelques pansements qui arrangeraient ça. Toutefois les quelques sortilèges lancés par la jeune fille firent leur petit bout de chemin, suffisamment pour qu'Oryx se relève sur ses guibolles chancelantes. - M-merci, bredouilla-t-il faiblement. Il ne resta pas longtemps pantois, bras ballants et mâchoire qui bâille, les fils se raccordant rapidement tandis qu'il regardait la Silian ensorceler le bête gros Snargalouf. Oryx n'était pas DU TOUT plantophile, bien au contraire, plus ça allait, plus il les haïssait ces damnés végétaux. Quoique il n'était pas très bon de dire ça quand on se trouvait dans une serre si hostile. Prenant son courage à deux mains ( et littéralement à demain) , réalisant que dans tout ça il avait gardé sa baguette en main, il n'attendit pas que la plante soit immobilisée pour s'en approcher prudemment, à distance respectable toutefois. De là, avec toute la fougue de sa jeunesse fracassée à la dure, il effectua de nouveau trois huit d'affilée, de tailles décroissantes, puis chantonna d'une voix plus cassée que jamais la formule adéquate : "PULchra HERba". Allez, on y croyait. Peut-être que l'heure de mort n'était pas encore arrivée, tout compte fait. Lundi 10 Avril 2017 à 0:14:00 Remise de PIs effectuée. Lundi 10 Avril 2017 à 0:14:00 Remise de PAs effectuée. Dimanche 09 Avril 2017 à 10:33:45 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Allégresse sur Oryx Nail. Ca brille, et Oryx Nail gagne 2 PVs en plus. Il sent les effets de Joyeux, apparaître, et les effets de rien disparaître. Dimanche 09 Avril 2017 à 10:33:27 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Aestuare sur Oryx Nail. Ca brille, et Oryx Nail gagne 8 PVs en plus. Il sent les effets de rien apparaître, et les effets de Azoté,Congelé, disparaître. Dimanche 09 Avril 2017 à 10:33:09 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Ferula sur Oryx Nail. Ca brille, et Oryx Nail gagne 2 PVs en plus. Il sent les effets de rien apparaître, et les effets de rien disparaître. Dimanche 09 Avril 2017 à 10:30:47 **** Proposer Action envoyé à MJ Magies Elémentaires (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : but du PPA : immobiliser la plante pour mettre se mettre elle et les deux Kokos hors de danger L'heure n'était pas aux discussions. Oryx était trop occupé à bidouiller avec un monstrueux végétal pour échanger des banalités sur le ciel bleu et les petits oiseaux. Et c'était tant mieux parcequ'on en avait vite fait le tour de l'état du ciel et du babil des oisillons. Alors qu'une plante croqueuse de jeune Kostein c'était tellement plus grisant. Pourtant, une question résidait dans l'esprit de l'Anglaise. Une question qui avait toute son importance. Mieux vallait savoir si son cher camarade de maison avait complètement perdu la tête. Chose tout a fait banal dans un établissement pareil, tout aussi banal que de crever étranglé dans une serre: " Le moment est peut-être mal venu mais tu peux m'expliquer comment t'en ai venu à aller chatouiller cette chose? Plantophile? Tu sais si tu veux des câlins y a vraiment plus accueillant. " Son regard glissa sur la silhouette de la jeune Ksenia. Bien plus accueillant en effet. Non seulement elle semblait croire dur comme fer aux muscles saillants de super Nail, mais en plus au moins elle ne le prenait pas pour un javelot. Un javelot! Réalisant soudainement toute l'ampleur de la chose, les yeux ronds, la lèvres pendante, un cri suraigu franchit bien malgré elle ses lèvres. Oryx le super héro avait sacrément besoin d'une pause. Et c'est vers elle qu'il concentrait ses espoirs. Chose pas très réjouissante. Voyez vous Coline avait horreur des responsabilités, d'autant quant il s'agissait d'éviter à trois personnes de perdre la vie bêtement. Elle ne comptait pas voir apparaître en grosse lettre dans le veilleur " Mort stupide de 3 Kosteins, précipitée par une grande nunuche aux deux mains gauches". Ca faisait pas très serieux m'voyez. Elle avait assez donné pour les morts accidentelles. Se tournant le pauvre Nail qui s'était écrasé comme une poupée de chiffon sur -merlin merci- un tapis de mousse suffisement moelleux pour qu'on évite le traumatisme crânien: "Ksenia fait attention elle a pas l'air de rigoler la madame. Oryx rien de cassé? " Jugeant qu'il urgait de s'occuper de son cas avant qu'il ne finisse en miette, elle dirigea son artefact sur sa silhouette, agitant le poignet en murmurant des incantations qu'elle seule fut capable d'entendre alors que des pansements apparaissaient sur les petits coupures. Un soupir s'échappa bien malgré elle de ses lèvres en constantant qu'il n'était pas si ammoché que ça. Ksenia s'en assurerait pendant qu'elle allait saluer la vieille plante toute aigrie: " Hé, toi, c'est pas en dévorant de la chaire fraiche que tu retrouvera ta jeunesse et des tentacules robustes. Primo j'ai plus de 1000 ans. Ca se voit pas mais j'ai fait bon nombre de résurrection. Avant d'être rousse j'étais une grenouille tu vois. Alors n'essaye même pas de me manger, ce petit corps est périmé. " Comme ça c'était dit. C'était pas vraiment dans ses projets d'avenir de finir comme terreau pour plante. Même la grenouille c'était mieux. Et alors qu'elle s'apprêtait à se dégainer sa baguette pour immobiliser la plante et les mettre hors de danger, une chauve souris reconnaissable entre mille fit tomber ue lettre à deux pas de la chose. C'était malin tient. Ca aurait été une lettre de la vieille marthe qui lui parlait à tous les coups de son arthrite, elle lui aurait volontier laisser comme amuse gueule à la plante, mais l'expediteur n'était pas tout a fait le même. Sortez l'appareil photo, comme une brave petite combattante la Kostein se mit à ramper en direction du bout de papier en espérant qu'ainsi applatie au sol la plante l'oublierait quelques instants. C'était beau l'espoir n'est ce pas. La pression monta d'un cran alors que ses doigts se refermaient sur le papier et qu'elle le fourrait à la hate dans sa poche. Pas vraiment le temps de faire la lecture. Pointant sa baguette vers la plante, elle agita le poignet, imaginant un filet aux mailles resserées en grosses et lourdes cordes et s'écria: "Incarcerem!" Dimanche 09 Avril 2017 à 10:29:29 ***** Message envoyé au lieu Serres de Botanique , soit à Ksénia Ninoïevskaïa, Oryx Nail ****** L'heure n'était pas aux discussions. Oryx était trop occupé à bidouiller avec un monstrueux végétal pour échanger des banalités sur le ciel bleu et les petits oiseaux. Et c'était tant mieux parcequ'on en avait vite fait le tour de l'état du ciel et du babil des oisillons. Alors qu'une plante croqueuse de jeune Kostein c'était tellement plus grisant. Pourtant, une question résidait dans l'esprit de l'Anglaise. Une question qui avait toute son importance. Mieux vallait savoir si son cher camarade de maison avait complètement perdu la tête. Chose tout a fait banal dans un établissement pareil, tout aussi banal que de crever étranglé dans une serre: " Le moment est peut-être mal venu mais tu peux m'expliquer comment t'en ai venu à aller chatouiller cette chose? Plantophile? Tu sais si tu veux des câlins y a vraiment plus accueillant. " Son regard glissa sur la silhouette de la jeune Ksenia. Bien plus accueillant en effet. Non seulement elle semblait croire dur comme fer aux muscles saillants de super Nail, mais en plus au moins elle ne le prenait pas pour un javelot. Un javelot! Réalisant soudainement toute l'ampleur de la chose, les yeux ronds, la lèvres pendante, un cri suraigu franchit bien malgré elle ses lèvres. Oryx le super héro avait sacrément besoin d'une pause. Et c'est vers elle qu'il concentrait ses espoirs. Chose pas très réjouissante. Voyez vous Coline avait horreur des responsabilités, d'autant quant il s'agissait d'éviter à trois personnes de perdre la vie bêtement. Elle ne comptait pas voir apparaître en grosse lettre dans le veilleur " Mort stupide de 3 Kosteins, précipitée par une grande nunuche aux deux mains gauches". Ca faisait pas très serieux m'voyez. Elle avait assez donné pour les morts accidentelles. Se tournant le pauvre Nail qui s'était écrasé comme une poupée de chiffon sur -merlin merci- un tapis de mousse suffisement moelleux pour qu'on évite le traumatisme crânien: "Ksenia fait attention elle a pas l'air de rigoler la madame. Oryx rien de cassé? " Jugeant qu'il urgait de s'occuper de son cas avant qu'il ne finisse en miette, elle dirigea son artefact sur sa silhouette, agitant le poignet en murmurant des incantations qu'elle seule fut capable d'entendre alors que des pansements apparaissaient sur les petits coupures. Un soupir s'échappa bien malgré elle de ses lèvres en constantant qu'il n'était pas si ammoché que ça. Ksenia s'en assurerait pendant qu'elle allait saluer la vieille plante toute aigrie: " Hé, toi, c'est pas en dévorant de la chaire fraiche que tu retrouvera ta jeunesse et des tentacules robustes. Primo j'ai plus de 1000 ans. Ca se voit pas mais j'ai fait bon nombre de résurrection. Avant d'être rousse j'étais une grenouille tu vois. Alors n'essaye même pas de me manger, ce petit corps est périmé. " Comme ça c'était dit. C'était pas vraiment dans ses projets d'avenir de finir comme terreau pour plante. Même la grenouille c'était mieux. Et alors qu'elle s'apprêtait à se dégainer sa baguette pour immobiliser la plante et les mettre hors de danger, une chauve souris reconnaissable entre mille fit tomber ue lettre à deux pas de la chose. C'était malin tient. Ca aurait été une lettre de la vieille marthe qui lui parlait à tous les coups de son arthrite, elle lui aurait volontier laisser comme amuse gueule à la plante, mais l'expediteur n'était pas tout a fait le même. Sortez l'appareil photo, comme une brave petite combattante la Kostein se mit à ramper en direction du bout de papier en espérant qu'ainsi applatie au sol la plante l'oublierait quelques instants. C'était beau l'espoir n'est ce pas. La pression monta d'un cran alors que ses doigts se refermaient sur le papier et qu'elle le fourrait à la hate dans sa poche. Pas vraiment le temps de faire la lecture. Pointant sa baguette vers la plante, elle agita le poignet, imaginant un filet aux mailles resserées en grosses et lourdes cordes et s'écria: "Incarcerem!" Dimanche 09 Avril 2017 à 9:18:03 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Coline Silian pour lui délivrer un courrier. Dimanche 09 Avril 2017 à 9:18:03 ***** Vous venez de recevoir un hibou de Néo Kenway ****** Une petite chauve souris aux couleurs si particulières voleta jusqu'à la Kostein, lui confiant une lettre à l'écriture familière. "Coline, Je suis revenu dans la région. Vu l'heure tu dois terminer ta pause et tu iras bientôt en cours, on pourra se voir plus tard si tu en as envie. Je serai chez Zimmerman, car quoi de mieux qu'un prof adorable mour repprendre les cours. J'espère que tu vas bien. Néo" Samedi 08 Avril 2017 à 20:31:21 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Serres de Botanique ******* ***Résolution du PPA d'Oryx le défunt: Echec Critique (1/100)*** Ah ah ah. Le Dieu des dés voulait donc la mort d'Oryx ? Visiblement. La fashion victime qu'était la plante avait donc la main mise sur lui, ou plutôt... le tentacule ou la racine on ne savait pas trop sur le pied du Grand Ongle. Mince alors, pauvre de lui. Il se faisait traîner jusqu'à une énorme Snargalouf. Il avait l'air mal en point quand même, le pauvre. Ses tentacules avaient un air vachement à l'article de la mort. Il devait être vieux, vu qu'il était grand. Oryx n'aurait peut être pas dû faire sa pratique ici... car il risquait sa vie, en fait. La serre n'était pas l'endroit le plus adéquat et sécurisé de l'école. Dommage. Coline arrivait-elle à son secours ? Peut être pas. Car la plante dans un mouvement un peu trop brutal fit s'envoler le gamin qui ressembla tout à coup à une fusée volante. Il tomba fort heureusement sur un tapis de mousse... quoiqu'un peu assommé. peut être devrait-il réitérer plus tard... ou en venir réellement à bout. Le snargalouf commençait à bouger dans tous les sens... s'il avait pu, il aurait peut être pleuré ? Non non, ces choses voulaient sûrement manger Oryx, ou bien comme on l'avait dit... voulaient aussi se faire faire une beauté. Beau dilemme non ? Samedi 08 Avril 2017 à 17:14:34 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Serres de Botanique ****** Sur son séant, une jambe attrapée par le tentacule d'un végétal affamé (ou fashion victime, on ne sait plus trop), la baguette brandie vers la plante, le préfet Kostein n'en menait pas large. Eût égard à sa fâcheuse posture, Oryx n'avait évidemment pas pu répondre à Coline, tout juste des hochements de tête frénétiques. Il attendait le déluge, la magie littéralement, que son sort touche enfin le Snargalouf. Au lieu de quoi, coïncidant presque exactement avec l'arrivée de Ksénia, le jet dévia et partit on ne sait où, à l'autre bout de la serre, sur une plante en bon état ou on s'en fiche, le résultat était le même : un tentacule venait de lui agripper l'autre pied, et il se mettait à glisser allègrement sur le carrelage de la serre, un bras en arrière pour se retenir, l'autre resserrant désespérément sa prise sur sa baguette. - Merde, merde, merde ! brailla-t-il d'une voix suraiguë et pour le moins paniquée. C'est que, à moins d'un miracle impromptu, il se voyait déjà boulotté sans pitié par une horrible plante. C'est vrai, il ne semblait pas y avoir d'échappatoire, ce coup-ci. Et il avait beau se retenir de toutes ses forces, il n'allait pas tenir bien longtemps. On dit souvent dans les histoires et légendes que l'héroïne ou le héros trouve une solution parfaite alors qu'il se trouve dans une situation délicate; en vérité, dans ce genre de cas vous êtes bien trop occupé à survivre et à pleurer, complètement paralysé par la terreur, pour réellement faire quelque chose. Dans ce cas de figure, il ne s'agissait plus de soigner une plante en mauvais état. Il s'agissait de l'anéantir, c'était soit elle, soit lui. Or, tout panel de sorts appris qu'il avait, il n'avait rien pour ce faire. Le cours de Magie du Feu arrivait trop tard dans le programme. Oryx jeta un regard suppliant à Coline et l'interpella dans quelque chose qui ressemblait à un cri du coeur : - Coline !! Sûr qu'elle, elle saurait quoi faire, n'est ce pas ? En bon utopiste qu'il était, le troisième année pensait encore que guérir le végétal le dissuaderait de le grignoter avec les os et tout. En tous cas, c'était tout ce qu'il avait à tenter, toutes ses autres possibilités offensives risquaient d'enrager les plantes et c'est tout. Traçant trois fois le même symbole, mais à chaque fois plus petit que le précédent, il marmonna ensuite une formule que lui seul put entendre... avant de lâcher prise, exténué. [PPA en cours] Samedi 08 Avril 2017 à 16:13:30 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) pour le lieu Serres de Botanique ******* ***Résolution du PPA d'Oryx petit Ongle: Réussite Partielle (16)*** Trit'Oryx, euh non, Castiafi'Oryx ou encore de son nom d'Indien Petit Corps au Grand Ongle, n'était visiblement pas rassuré par tout le grabuge provoqué par ses sorts... En effet, les plantes se manifestaient de plus en plus, jusqu'à même choer la jambe d'Oryx pour non pas le manger, mais pour bien se faire faire une petite beauté. C'est d'ailleurs ce que le petit d'homme n'arriva pas à faire au vu de la panique. Il fallait qu'il se calme, car son sort fusa mais au moment où il allait toucher la plante... et bien Asmar avait fait dévier la baguette du gamin. Le sort n'était donc pas arrivé à destination, Oryx ne savait pas s'il avait réussi ou non, et la plante chopa son autre jambe comme pour le manger tout cru cette fois. Courage. Samedi 08 Avril 2017 à 12:14:07 ***** Message de Ksénia Ninoïevskaïa pour l'ensemble des personnes présentes en Serres de Botanique ****** Ksénia descendit prudemment de la passerelle, ses longs cheveux blonds aussi ébouriffés qu'il était possible de l'être. Au moins avait-elle réussi à protéger la sucette type fête foraine qu'elle tenait à la main. Elle prit quelques secondes pour rassembler ses cheveux en une tresse épaisse et un peu brouillonne pour cacher les dégâts, avant de sonder les lieux du regard. Elle repéra rapidement Coline, à qui elle adressa un petit signe de la main accompagné d'un sourire, puis Oryx, un peu plus loin... aux prises avec une espèce de monstruosité végétale qui fit écarquiller les yeux bien grands à la blondinette. Elle s'approcha rapidement, s'arrêtant juste hors de portée de la tentacule, et jeta un regard inquiet autour d'elle. Est-ce qu'il fallait qu'elle aille l'aider ? Parce qu'elle allait, sans le moindre doute, se faire manger toute crue par la plante. Et puis Oryx était très fort, il allait réussir à se sortir de cette situation périlleuse, pas vrai ? "Vas-y Oryx, ratatines-la !", s'écria-t-elle donc en observant l'affrontement d'un air anxieux. Et, au cas où le tentacule l'ait entendue, elle recula d'un pas en sortant sa baguette. Le courage dans toute sa splendeur, mesdames et messieurs... Mais elle était forte en encouragements, notez. C'était toujours ça de pris. Vendredi 07 Avril 2017 à 22:34:00 Remise de PIs effectuée. Vendredi 07 Avril 2017 à 22:34:00 Remise de PAs effectuée. Vendredi 07 Avril 2017 à 18:08:22 ***** Message envoyé au lieu Serres de Botanique , soit à Oryx Nail ****** Oh oh tient voilà quelqu'un, petit our..ahem Coline Silian. Son rouge gorge voletant au dessus de sa tête, elle se pencha au dessus de plusieurs bacs pour en cueillir quelques plantes. Enfin, elle sembla apercevoir la présence de Oryx. Un sourire se dessina : " Hey Oryx. Alors ce cours? Ca s'est bien passé? Tu vas en magie élé au prochain cours de spé j'imagine?" Se callant dans un coin, elle commença à manipuler sa baguette, un brin distraite. Vendredi 07 Avril 2017 à 16:44:45 Après un peu de recherche et d'efforts, vous récoltez Epines de rose Vendredi 07 Avril 2017 à 16:43:40 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Serres de Botanique. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Vendredi 07 Avril 2017 à 16:43:30 ***** Message envoyé au lieu Portes du Château , soit à Oksana Ikonomova, Charly Watson ****** Son sac baladé de droite à gauche sur son dos, le chignon à moitié défait, la Kostein débarqua, distribuant un sourire à l'adresse d'Oksana et de Charly doublé d'un clin d'œil avant qu'elle ne file on ne sait ou. Vendredi 07 Avril 2017 à 16:41:32 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Portes du Château. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Vendredi 07 Avril 2017 à 16:40:52 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Cour d'Honneur. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Vendredi 07 Avril 2017 à 16:39:48 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Parvis des Ecuries. Vendredi 07 Avril 2017 à 16:38:25 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Ecuries. Vendredi 07 Avril 2017 à 15:13:37 Informations correctement modifiées Jeudi 06 Avril 2017 à 11:43:23 ***** Message de Golem Sentinelle pour l'ensemble des personnes présentes en Ateliers ****** La créature de pierre caractéristique arriva des écuries et ralentit son pas dans le bâtiment. Son regard brillant de vie effleura juste celui de Coline, la reconnaissant et alla vers la passerelle pour continuer son pas rocailleux. Mercredi 05 Avril 2017 à 22:00:53 Remise de PIs effectuée. Mercredi 05 Avril 2017 à 22:00:53 Remise de PAs effectuée. Mercredi 05 Avril 2017 à 16:57:38 Après un peu de recherche et d'efforts, vous récoltez Plume de Vivet Mercredi 05 Avril 2017 à 16:57:04 Après un peu de recherche et d'efforts, vous récoltez Plume de Vivet Mercredi 05 Avril 2017 à 14:13:17 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Ateliers. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:13:07 ***** Message envoyé au lieu Passerelle Niveau 4 , soit à Tabris Lahar, Gnome /11 ****** Une voix parvint, à peine audible, fredonnant tout bas. La silhouette ne tarda pas à se dessiner, frêle, animée d'entrain. Le nez en l'air, le pas sautillant, Coline passa devant Tabris, un brin pensive. Elle le salua d'un hochement de tête sobre, sans cesser de fredonner tout bas. Elle disparaitrait d'ici peu. Le lieu retrouverait sa sérénité. D'ailleurs elle s'éloignait déjà. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:07:37 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Passerelle Niveau 4. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:06:00 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Salle des Magies Alternatives. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:05:46 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Couloir de Droite Niveau 4. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:05:04 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 4. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:04:46 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:04:31 Vous sortez votre attirail et vous tentez d'escalader la paroi menant à Niveau 3. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:03:54 Vous sortez votre attirail et vous tentez de crocheter la serrure de la porte menant à Pièce du Diable. Ce fut difficile, mais vous y êtes arrivé. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:03:33 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Couloir de Gauche Niveau 2. Mercredi 05 Avril 2017 à 14:02:54 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 2. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:02:46 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 14:00:23 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Niveau 3. Mercredi 05 Avril 2017 à 13:58:26 ***** Message envoyé au lieu Couloir de Droite Niveau 3 , soit à Noé Luponovo ****** Comme si elle avait le feu aux fesses, Coline sortit de la salle de métamorphose, prenant juste la peine de sourire au bouclé et de lui faire un petit signe de main avant de prendre la poudre d'escampette. Mercredi 05 Avril 2017 à 13:54:17 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Couloir de Droite Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mercredi 05 Avril 2017 à 13:53:07 ***** Message envoyé au lieu Salle de Haute Métamorphose , soit à Analia Vasiliev, Ileana Vacaresco, Freyja Botcharov, Viktor Azalahem, Nova Leighdaw, Wesley Armstrong Jr., Mésalis Trinéonc, Oksana Ikonomova, Myrael Volkoveith, Azhriel Volkoveith ****** Aussitôt Mésalis transformée en fourche, Coline se recula un brin, hochant la tête en direction de Analia qui les libérait déjà. Veillant à ne pas se prendre un sort durant ses derniers instants sur la plateforme, elle lança à Nova suivit d'un petit clin d'œil: " Tes talents suffiront largement." Et sur ces paroles sages, elle descendit les marches précipitamment, non sans laisser trainer un œil du côté de la brunette. Elle griffonna sur son parchemess et attrapant son sac à la volée, sortit d'un pas sautillant. Le aurevoir fut tout juste lâché avant qu'elle ne franchisse le pas de la porte. Mercredi 05 Avril 2017 à 13:21:53 ***** Message de Aldric De Belvedere pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** (HJ : Bonjour, désolé je dois m'archiver de manière un peu sauvage. J'ai laissé un message sur le forum. Bon jeu à tous.) Mercredi 05 Avril 2017 à 13:16:26 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Bon. Noé n'avait pas grand chose à faire ici visiblement... Il avait simplement récupéré son insigne de préfet qu'il mit sur le collier de Moumoute, puis se tourna vers la classe pour voir un peu de quoi il en retournait rapidement. Sa conversation avec Analia fut brève, mais on avait simplement put remarqué un certain agacement sur le visage de Noé qui s'était limite tiré les cheveux. Mais tout est bien qui finit bien et dans le meilleur des mondes, pas de drame, Noé souriant. Malgré qu'il soit resté perplexe sourcils froncés lorsqu'il vit Viktor utiliser Nova pour cible, elle était bien assez grande pour s'en remettre. Mais lorsqu'on s'appelle Tonton Noé, il y a de quoi vouloir jouer au héros une fois de plus. Mais non, il s'était promis de ne pas interférer dans ce cours une fois de plus. Mais le plus drôle dans l'histoire, c'était de voir la belle vengeance de Nova qui transforma du haut de sa plateforme notre Viktor Azalahem en ballon. Un petit sourire en coin et malicieux sur le visage, Noé lui fit un clin d'oeil pour commença sa route vers la porte. Sauf que notre nouvelle Kostein n'allait pas en rester là. Il se permit une petite phrase avant son départ simplement. "Redoutable Nova, votre carrosse vous attend à la sortie !" Sauf que Viktor avait tenté un sort de plus pour embourber les rouages de notre redoutable demoiselle. Après un soupire, Noé traversa la porte, jetant un dernier regard à la plateforme et Azhriel évidemment qu'il n'avait pas vu depuis un bail, puis laissa passer Moumoute le Préfet avant de lui aussi disparaître. Il n'en verrait donc pas plus que ça. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:06:21 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs et MJs:
« Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:06:15 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs et MJs: « Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:05:55 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs et MJs: « Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:05:44 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs: « Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:05:37 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs: « Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:05:30 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs: « Journal d'un survivant » Par François M. Delcourt, élève de deuxième année, maison Dyr Dans une suite d’articles, écris au jour le jour tel un journal intime, le jeune Dyr que je suis racontera la façon dont un élève tout à fait standard arrive à survivre à une école pas si standard que ça. Jour 1 : Le monstre marin mangeur d’enfants Tâchez de vous figurer une créature hybride, un monstre antique. Naviguant au plus profond des océans et n’ayant que pour seule et unique ambition que de couler votre embarcation pour vous attirer dans le plus profond de sa tanière sous-marine afin de vous grignoter membre après membre, os après os. Un monstre revêtant l’apparence d’un cheval pouvant nager dans le plus grand des courants et, si le besoin s'en fait sentir, se transformer en jeune femme esseulée afin de vous faire tomber dans le piège le plus grossier mais fonctionnel de l’histoire de l’humanité qu’est le piège du désir. Arrivez-vous à vous figurer ce traquenard colossal qui pourrait sur une simple mauvaise décision, sur un seul écueil de votre pensée, vous mener à votre perte, vous et toute personne vous accompagnant ? Non ? Et pourtant, cela pourrait vous arriver à Durmstrang. J'étais au bord d’une passe avec pour intention ferme de rejoindre un îlot non loin de là. Cent mètres à tout casser, l’équivalent d’un aller-retour dans ce que les moldus appellent une ‘piscine olympique’. C’est le genre de chose qu’un homme bâti le plus normalement du monde serait apte à faire sans grande difficulté si tant est qu’on lui en laissait le temps. On ne lui demanderait effectivement pas de faire du dos crawlé ou de la nage papillon mais avec un crawl des plus standards et quelques brasses pour se reposer, ce serait chose faite assez rapidement. Cependant, pour ceux qui n’aurait pas eu encore l’occasion de me croiser, du papillon je n’en ai pas la nage mais plutôt la capacité musculaire ce qui est, avouons-le assez gênant pour des efforts physiques prolongés, d’autant plus si ça inclut une passe dont l’eau est loin d’être sans remous. Décision était donc prise de prendre une barque pour faire le trajet entre la terre ferme et l’île. La barque était en mauvais état et quelques trous crevaient çà et là la coque. Elle aurait pu prendre l’eau en moins de temps qu’il en faut pour dire "Quidditch". Heureusement pour moi, j’étais en plein apprentissage d’un sort qui permettait de créer des petits pics de glace. Je me servis de ce sort pour boucher les trous, utilisant un des préceptes forts que certains des enseignants tentent d’inculquer aux élèves : les utilisations détournées. L’intégrité de la coque avait été ainsi refaite, il était temps de mettre à l’eau l’embarcation maritime qui me mènerait jusqu’à ma destination. Mais sachez bien une chose : ici, à Durmstrang, rien ne se passe comme on le souhaiterait. Certaines archives du présent journal en témoignent. Surgissant de l’eau tel un sous-marin vidant d’un coup ses ballasts naturels, une silhouette équine fit son apparition non loin de moi. Un naseau, des pattes avant finissant par des sabots (du moins, un à chaque patte), la créature me lançait un regard foudroyant semblant ne jurer que par ma perte. C’était un Kelpy. Allait-il percuter de toute sa force l’embarcation pour me faire chavirer, et pour ensuite m’entraîner dans les abysses de la passe ? Non, cela aurait été trop simple et pas assez sadique de la part de cette créature. Non. Elle, ce qu’elle faisait, c’était de frapper le dessous de ma coque avec ses membres inférieurs pour déloger des trous les bouchon-glaçons que j’avais formé pour ne pas que la barque ne coule. Elle souhaitait me voir paniquer, sombrer avec mon navire tel un capitaine du pauvre et se repaître de ma peur. Allais-je lui octroyer ce spectacle de petit garçon gémissant ? Que nenni. Prenant mon courage et ma baguette à pleine main, deux choix s’offraient à moi : lancer de nouveau le sort de glace pour renforcer le bouchage des trous ou lancer un sort quelconque vers la plage afin d'avertir un autre élève de l’Institut Durmstrang s’y trouvant pour qu’il aille quérir l’aide d’un adulte. Je pris la troisième solution. Portant tout mon poids sur mon pied d’appui qui était sur le fond du bateau et posant ma jambe libre sur le bastingage, je mis ma main droite en arrière et ma main gauche tenant ma baguette en avant, ciblant le monstre. Tel un escrimeur des mers, j’étais prêt à lutter. Et c’est ce que je fis. Je fis usage du sort de glace précédemment employé dans le cadre de la réfection du bateau, pour cette fois-ci lancer des petits pics de glace en destination du visage équin de la maudite créature qui, sûrement plus piquée dans son orgueil que physiquement, ne demanda pas son reste et prit la fuite, me permettant de terminer mon trajet et d’arriver à destination. C'est ainsi que je survécu à ma première journée à Durmstrang… plus que six ans et demi. Mercredi 05 Avril 2017 à 12:04:09 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs: Tiens ? Quelque chose vibre au fond de votre sac... ? Ah, c'est votre exemplaire du Veilleur du Nord, la gazette de Novaya, que vous avez du prendre machinalement à un coin de rue... Quelles sont les nouvelles du jour alors ? « Journal d'un survivant » par François M. Delcourt RAPPEL : Pour voir un de ses articles publié par le Veilleur du Nord, bien vouloir l'envoyer par hibou ou le remettre en mains propre à Monsieur Akihide Oka, libraire de la belle ville de Novaya. Article rémunéré à 20 pièces si publication. Article illustré (1 ppa pour une photo avec appareil dans son inventaire ou 2 ppa pour faire un dessin avec matériel dans son inventaire) rémunéré à 30 pièces Mercredi 05 Avril 2017 à 12:03:43 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs et MJs: Tiens ? Quelque chose vibre au fond de votre sac... ? Ah, c'est votre exemplaire du Veilleur du Nord, la gazette de Novaya, que vous avez du prendre machinalement à un coin de rue... Quelles sont les nouvelles du jour alors ? « Journal d'un survivant » par François M. Delcourt RAPPEL : Pour voir un de ses articles publié par le Veilleur du Nord, bien vouloir l'envoyer par hibou ou le remettre en mains propre à Monsieur Akihide Oka, libraire de la belle ville de Novaya. Article rémunéré à 20 pièces si publication. Article illustré (1 ppa pour une photo avec appareil dans son inventaire ou 2 ppa pour faire un dessin avec matériel dans son inventaire) rémunéré à 30 pièces Mercredi 05 Avril 2017 à 12:02:55 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs et MJs: Tiens ? Quelque chose vibre au fond de votre sac... ? Ah, c'est votre exemplaire du Veilleur du Nord, la gazette de Novaya, que vous avez du prendre machinalement à un coin de rue... Quelles sont les nouvelles du jour alors ? « Journal d'un survivant » par François M. Delcourt RAPPEL : Pour voir un de ses articles publié par le Veilleur du Nord, bien vouloir l'envoyer par hibou ou le remettre en mains propre à Monsieur Akihide Oka, libraire de la belle ville de Novaya. Article rémunéré à 20 pièces si publication. Article illustré (1 ppa pour une photo avec appareil dans son inventaire ou 2 ppa pour faire un dessin avec matériel dans son inventaire) rémunéré à 30 pièces Mercredi 05 Avril 2017 à 11:59:34 ***** Message de MJ Administration (MJ) à l'ensemble des PJs: Tiens ? Quelque chose vibre au fond de votre sac... ? Ah, c'est votre exemplaire du Veilleur du Nord, la gazette de Novaya, que vous avez du prendre machinalement à un coin de rue... Quelles sont les nouvelles du jour alors ? « Journal d'un survivant » par François M. Delcourt RAPPEL : Une oreille sérigraphiée magiquement au dos de chaque exemplaire du Veilleur du Nord est prête à écouter les dernières rumeurs que vous auriez à lui confier... afin d'être diffusées ! [PPA de 1 PA/PI à faire à Admin Trinite] Mercredi 05 Avril 2017 à 11:01:52 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Ah l'ego... Lorsque Nova se remit de sa petite expérience dont elle aurait pu tirer autant de savoir et de connaissance de cet état, elle fut donc aveuglé par un esprit revanchard et à défaut d'écouter les consignes d'Analia de prendre pour cible un canard afin de valider son cours, elle le visa. Soit. Autant mettre à profit les commentaires et les paroles qu'il avait énoncé auparavant à savoir, faire en sorte de n'être pas la cible. Plutôt que d'utiliser le miroir qui aurait pu revenir sur elle et lui infliger de nouveau une transformation, il fit en sorte de troubler la cible de Nova, il agita sa baguette rapidement et ce fut de nul part qu'apparut une réplique parfaite de lui-même, en glace. Il le fit apparaître devant lui pour faire obstacle et donc pour servir de leurre à la manière d'un flashburn de chasseur qui veut éviter l'impact d'un missile accroché à la chaleur de ses tuyères. Est ce que Nova aura pris en compte ce paramètre supplémentaire ? Ce serait intéressant de voir en quoi le bloc de glace ainsi prit cible pourrait être transformé ! Mercredi 05 Avril 2017 à 10:57:16 Viktor Azalahem se penche sur Viktor Azalahem et invoque Didymus Glacies. Viktor Azalahem se sent mieux Mercredi 05 Avril 2017 à 10:00:16 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** L'arrivée de Noé n'échappa pas à Nova, du haut de sa plateforme, mais elle n'eut guère l'occasion de s'attarder sur les raisons de la présence du jeune homme ici. Alors que Oksana tentait de viser on-ne-sait-quelle-cible et que Coline entrait dans la danse, Nova devint le cobaye non consentant de Viktor qui voulait faire une démonstration à Wesley. Ainsi donc, non seulement il ne répondait pas toujours des choses intéressantes ou crachait mot pour mot les informations d'un livre que n'importe qui pouvait lire, mais en plus il prenait pour cible de sa démonstration la pauvre Nova qui ne s'était pas assez méfiée ? Mais c'est qu'il cherchait vraiment les ennuis ... La jeune fille n'eut pas franchement le temps de comprendre ce qui lui arrivait, déjà elle se faisait transformer en candélabre, qui tomba. Sinon ce n'était pas drôle. Sa transformation ne fut pas longue, mais elle fusilla Viktor du regard en se relevant dès qu'elle retrouva son apparence normale. Les cibles venaient à manquer sur cette plateforme, mais tout à coup cela n'eut plus aucune importance pour Nova. Ne laissant pas le temps à l'homme de s'y préparer, elle le visa et le transforma en un superbe ballon rond. Na ! Analia ne lui laisse toutefois pas l'opportunité de jouer un peu avec ce ballon, puisqu'elle rendit immédiatement sa forme à Viktor. Zut, c'était dommage. Et le fait de valider le cours avec ce simple lancer ne changea rien à cela. Nova tourna la tête vers Coline quand l'enseignante prononça le nom de l'élève, quêtant le regard de sa camarade pour lui faire une demande silencieuse que, on l'espérait, Coline comprendrait. Elle se replaça ensuite face à Viktor, le regard dur et légèrement furieux. "La logique n'est pas quelque chose qui est à la portée de tout le monde, n'est-ce pas ? Un sort qui ne tue pas vraiment mais qui peut tout de même donner lieu à un meurtre ... Pour ma part, je vis dans un monde où on ne peut pas mourir qu'à moitié." Elle avait évidemment compris ce qu'avait voulu dire Viktor un peu plus tôt quand il répondait à Wesley, mais elle n'aimait pas cette imprécision dans ses paroles qui pouvait porter à confusion. Et comme elle avait une dent contre l'homme en cet instant, elle ne se privait pas pour lui rentrer dedans. Ce qui n'était qu'une manière de gagner un peu de temps, en plus. Car tout en parlant, Nova s'était préparée, et au terme de ses paroles elle traça un triangle effilé et prononça clairement "Rem Vario" en direction de Viktor. Mercredi 05 Avril 2017 à 9:13:36 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) pour le lieu Salle de Haute Métamorphose ******* ***Résolution du PPA de Wesley : Réussite*** Attention, vengeance ! Oksana avait trébuché, certes, mais il n'en restait pas moins que sa baguette avait osé cibler Wesley et qu'il n'était pas question de ne pas laver l'affront. Montjoie ! Saint Denis ! Que trépasse si je faiblis ! Hum, mais on s'égare... Le jeune Dyr avait décidé de transformer Oksana en quelque chose de pertinent à ses yeux, soit une cruche. Et une cruche elle fut. "On avait dit pas d'objets fragiles Wesley." dit Analia calmement en lançant aussitôt le contre-sort sur Oksana. La cruche n'était plus. "Mais c'était réussi alors tu valides ton cours moyennant quelques points de maison." Vu qu'il n'avait pas participé à la théorie, ça n'allait pas trop changer son score, mais l'essentiel était qu'il avait validé, il pouvait y aller s'il le souhaitait. Mercredi 05 Avril 2017 à 9:05:48 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) pour le lieu Salle de Haute Métamorphose ******* ***Résolution du PPA d'Azhriel : Réussite*** La pratique était lancée chez les 6e années et Azhriel fut le premier à dégainer. Sa cible était celle qui lui ressemblait quasi trait pour trait mais elle lui ressembla tout à coup moins quand elle fut affublée de superbes oreilles rousses et poilues de renard ainsi que de grandes moustaches noires. "C'est très réussi Azhriel ! Cours validé pour toi aussi !" Mercredi 05 Avril 2017 à 1:17:07 ***** Message de Wesley Armstrong Jr. pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** [PPA en cours] Après son esquive digne de Matrix, Wesley mit quelque temps à retrouver ses esprits. Bien qu'il avait pu éviter l'humiliation de se faire transformer en objet quelconque par quelqu'un qui ne savait même pas tenir debout, il avait tout de même été bien surpris. Mais qui dit esquive, dit aussi dommage collatérale. En effet, lorsqu'il tourna la tête pour découvrir la nouvelle victime, il fut amusé de voir une cloche à la place de la silhouette longiligne de Mésalis. Le jeune homme lâcha un rire grave, presque malsain, notant dans un coin de sa tête que cette mésaventure pouvait être un argument très pertinent à utiliser contre la Dyr. Ce n'était pas tout mais l'américain avait un cours à valider et une vengeance à déguster. Oksana s'était excusé, soit, mais ce n'est pas pour autant que son acte était pardonné. Le sang chaud du Dyr avait été mis sur le feu par cet "affront", ce qui se caractérisa par ses points serrés. Tout ceci était bon enfant mais le jeune homme était beaucoup trop fier. Il se sentait obligé de lui rendre la pareil, le contraire n'était pas envisageable, comme s'il obéissait à une sorte de loi. Wesley fixa Oksana de ses yeux sombres et ses intentions étaient peintes sur son visage. Pour les mettre à exécution, il fit le vide dans son esprit et pensa à l'objet adéquat. L'idée qui naquit à l'intérieur de son esprit risquerait de faire débat mais c'est justement ce que recherchait le Dyr. Après avoir fait son choix, le jeune homme pointa sa baguette sur la rouquine et effectua le geste indiqué par Viktor. Sans attendre que le faisceau ait atteint sa cible, il ouvrit la bouche avec un sourire moqueur, toujours à l'intention d'Oksana: "Ca ne devrait pas vraiment te changer de d'habitude. Je ne savais pas qu'un objet pouvait aussi bien représenter une situation." Satisfait, il attendit tout de même de savoir si le sort avait eu l'effet escompté. Mercredi 05 Avril 2017 à 1:16:18 ***** Message de Mésalis Trinéonc pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Hj. Je suis vraiment désolée d'être si peu active. C'est hyper compliqué irl en ce moment. Il en est de même dailleurs pour Aldric, beaucoup de travail, trop peu de temps libre et des heures passées pour les terminer les travaux à temps. Si demain nous ne pouvons reprendre un rythme normal de jeu nous nous archiverons. Désolée. Mercredi 05 Avril 2017 à 1:03:07 ***** Message de Azhriel Volkoveith pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Les sourcils froncés, Azhriel avait donc écouté la réponse d'Analia non sans songer qu'un professeur de philosophie moldu aurait probablement dressé un autel à la gloire de la dame Vasiliev pour avoir réussi à retourner le cerveau du russe qui mit du coup.. de très longues minutes à revenir parmi les vivants — du moins ceux qui l'étaient encore.. ? Mais passons. Après avoir marmonné longuement dans sa barbe inexistante, le Volkoveith mâle fini par dégainer sa baguette, ses iris trop clairs venant automatiquement glisser sur la silhouette menue de sa jumelle. Brrr. Il était à peu près certain qu'elle allait lui botter les fesses du simple fait qu'il ait osé émettre l'idée d'en faire son cobaye — peu importe qu'il ne l'ai guère énoncé de vive voix. Il se racla légèrement la gorge tandis qu'il lui adressait quelques mots à demi-ton — que personne ne put, hélas trois fois hélas, entendre — et on s'en contre fichait un peu de toute façon. Ainsi, l'Uzem décida de se magner le fion. Et.. abracadabra. [Ppa en cours ] Mardi 04 Avril 2017 à 22:47:15 Informations correctement modifiées Mardi 04 Avril 2017 à 21:57:42 ***** Message de Analia Vasiliev pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Le cours avait pris un peu de retard mais certains avançaient bien. Trois Kostein venaient de valider le cours, mais il en restait encore beaucoup et certains se mettaient tout juste à la recherche des informations. Et on ne comptait pas ceux qui n'avaient pas avancé du tout. Quoi qu'il en était, Analia ne pouvait pas se permettre de les attendre. Alors, faisant une pause dans sa discussion avec Noé, elle ouvrit un tiroir de son bureau et une foule de petits canetons, sûrement enchantés pour l'occasion, en sortit. Ils grimpèrent vite les marches pour rejoindre Viktor sur la plate-forme. « Pour le dernier cinquième année qui restera, il ciblera un des canetons. » Elle se tourna ensuite vers les sixièmes années : « Pour vous aujourd'hui, il s'agira d'une transformation partielle d'un de vos camarades. Allez-y doucement pour seulement l'affubler de quelques attributs comme les oreilles, la queue, etc... » [HJ : PPA au MJ Métamorphose donc, précisez-bien votre cible et ce que vous voulez lui ajouter (oreilles de chat, queue de lapin... ^^ Un PPA de pratique réussi suffira pour valider ce cours.] Mardi 04 Avril 2017 à 21:40:41 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) pour le lieu Salle de Haute Métamorphose ******* ***Résolution du PPA de Coline : Réussite*** [HJ : j'avais zappé en première lecture la ligne où tu dis que tu montes les marches, dslée] Mésalis venait à peine de retrouver son apparence normale qu'elle se transforma en fourche. Mais ? Qui avait osé ? Coline ! C'était un véritable complot Kostein contre la jeune Dyr qu'Analia délivra d'un coup de baguette rapide. "Joli lancé Coline, toi aussi tu peux y aller !" A ce rythme-là, il n'y aurait plus de cibles mais Analia avait un plan... Mardi 04 Avril 2017 à 21:34:40 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) pour le lieu Salle de Haute Métamorphose ******* ***Résolution des PPA*** ***Oksana : Réussite (12)*** ***Wesley : Réussite (34)*** Tout s'était enchaîné très vite. Oksana avait lancé son sort tout en trébuchant et, au lieu de Coline, il avait fusé droit sur Wesley. Mais le jeune homme avait des réflexes et il se décala juste à temps pour sentir le vent de la magie passer. Il avait esquivé. Mais... le sort continuait son chemin et percuta Mésalis qui se trouva transformée en... cloche. Un objet solide. Comme si de rien n'était, Analia annonça : "Bravo Oksana ! Tu as validé le cours aussi, tu peux y aller ! Wesley, à ton tour !" Il pouvait se venger avant qu'Oksana parte. Ils en étaient au tout début, et donc le sort ne durait pas longtemps, déjà Mésalis reprenait sa forme d'origine. Mardi 04 Avril 2017 à 21:20:40 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) pour le lieu Salle de Haute Métamorphose ******* ***Résolution du PPA de Nova : Réussite*** Seule avec Viktor sur la plate-forme, Nova attendait patiemment sauf qu'aucun cinquième année ne monta. Elle était prête, le geste fait et refait plusieurs fois, son image d'objet en tête. Alors elle n'avait pas d'autre solution, il restait Viktor. Après tout, il l'avait bien visée non ? Le futur professeur se retrouva d'un coup transformé en un ballon tout rond, ce que n'avait pas manqué de voir Analia depuis l'étage du dessous. "Parfait Nova !" Le temps de dire ces mots, Viktor retrouva son apparence normale. "Etant donné l'heure avancée, avec ce lancé réussi, ton cours est validé. Tu peux partir si tu le souhaites." [HJ : cours validé donc, les ajouts seront faits à l'issue du cours pour tout le monde] Mardi 04 Avril 2017 à 20:36:58 ***** Message de Analia Vasiliev pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** [HJ : Changement de joueuse pour Analia aussi désolée d'avance si jamais je zappe quelque chose ou si mes réponses manquent de précision, je fais au mieux. Merci de votre compréhension.] Voilà une classe studieuse, on entendait les pages tourner surtout du côté d'Ileana puis Coline fut la première à répondre aux questions et Analia l'écouta attentivement : « Très bien Coline. » Rien à redire donc, la jeune Kostein avait compris. Analia se tourna vers Nova ensuite, et comme elle n'était pas loin de Coline, elle ne risqua pas le torticolis. « Tes questions sont pertinentes Nova. Tu peux tenter de te sortir toi-même des effets de certains sorts mais pour celui-ci, vu qu'il altère ta conscience, c'est beaucoup plus compliqué, des compétences en magies psychiques pourraient effectivement être un avantage mais il faut un très bon niveau. » Viktor apporta ensuite quelques pistes pour une meilleure protection en amont et répondit à la question à son tour, Analia hocha la tête à son intention, se souvenant que c'était lui qui gérait ce sortilège, elle le laisserait répondre aux autres donc. Azhriel, après avoir résumé ce que faisait le sort, posa lui aussi une question intéressante à laquelle elle répondit par une autre question : « Es-tu vraiment cet animal au fond et le venin n'est-il pas lui aussi issu d'une illusion ? » Allez savoir. Il aurait de quoi méditer pour le cours avec ça. « C'est cela, Ileana. » répondit-elle à la jeune Dyr alors que Noé entrait. Elle lui fit signe d'attendre deux minutes tandis qu'elle écoutait ce qui se disait. Elle tapota son livre de cours en entendant les questions d'Oksana puisque les réponses étaient dedans et la regarda... rentrer dans le nouveau Dyr quasi littéralement. « Hem hem. » toussa-t-elle pour ramener un peu de bon sens dans quelques cerveaux adolescents. Brr, les hormones, ça vous faisait chuter n'importe qui. Wesley tenta d'esquiver alors qu'une explosion résonna dans la salle, Ah non ! Pas encore ! Mais ce n'était pas une vraie cette fois, c'était le gardien qui devait bien s'ennuyer pour faire cette annonce en fanfare. Une main sur le cœur pour éviter qu'il ne s'emballe, elle faillit en manquer la démonstration que Viktor fit sur Nova juste au-dessus. Elle lui adressa un nouveau « Hem hem ! », ce n'était pas recommandé. Une missive vint la trouver et elle la lut avec attention, ça concernait le préfet Uzem vers lequel elle se tourna et à qui elle adressa enfin quelques mots. Elle en profita aussi pour lui donner son badge de préfet et sa clé. [HJ : les résos et la suite arrivent] Mardi 04 Avril 2017 à 18:17:52 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Analia Vasiliev pour lui délivrer un courrier. Mardi 04 Avril 2017 à 17:33:24 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Aldric De Belvedere pour lui délivrer un courrier. Mardi 04 Avril 2017 à 12:48:23 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Baguette en main, perché au dessus de la salle de classe sur un plafond transparent, il désigna Wesley et invita lui et Oksana de les rejoindre, Nova déjà sur place : _"Pour les 5eme années, venez vous changer en petits objets. Oui Oksana, il faut penser à un objet solide, à moins qu'on veuille faire mal. Imaginons de transformer en verre à pied en cristal et ensuite le faire tomber. Le verre se brisera mais l'effet du sortilège disparaîtra car tout cela n'était qu'illusion. Illusion certes, mais suffisamment réaliste et trompeuse pour se laisser prendre au jeu. Les blessures liées alors à la destruction de l'objet pourrait causer de terribles dégâts. A moins" Se tournant vers Nova : _"Que la force psychique de "transformé" réussisse à gérer ce changement d'état. Wesley, voici donc un résumé de Rem Vario. Pour la petite histoire, c'est un sortilège de métamorphose qui change une personne en petit objet simple durant un laps de temps relativement court, et qui provoque une paralysie. Il faut faire attention à ne pas détruire l'objet en question, car sa destruction retransforme la personne immédiatement, mais occasionne des blessures plus ou moins graves. Cela dit, un désagrément de ce genre n'est pas mortel, mais pourrait entrainer des complications graves." Un regard vers Analia et ajouta : _"Ca ne tue pas réellement, mais au delà d'une maladresse, c'est un meutre. On peut tuer de tant de façons différentes !" Il reprit alors : _"Le rem vario a été créé pour changer les prisonniers en objets durant le voyage jusqu'à la prison. Il empêchait les individus de se rebeller ou de tenter quoi que ce soit, et ce fut là une étrange période de calme du côté magique de l'Europe de l'est. Pourtant, il fut bien vite interdit pour cet utilisation car lors du transport, il arrivait nécessairement qu'on blessât les prisonniers. Ils se transformaient en objets très fragiles, souvent en verre fin et impossible dans ce cas de les garder en bonne santé. On accusa alors les gardiens d'être des tortionnaires qui se prenaient pour les bourreaux,. On ne l'utilisa ensuite plus que pour effrayer les enfants, et on les menaçait de se faire transformer s'ils n'étaient pas sages. Ce fut pendant quelques temps une menace qui s'oublia, comme celle qui s’oublie aujourd'hui avec le croque-mitaine ; cependant, il apparut d'un seul coup au XIXème siècle comme un sortilège dangereux, forcément inventé par le diable. Tout le monde en avait peur, et seuls les plus hardis osaient s'en servir. Ce fut là une rumeur inexplicable, qui se propagea très vite et qu'on eu peine à comprendre et ensuite désamorcer. On disait seulement qu'à la place d'un humain qui avait été transformé dans une secte des plus dangereuses, il était apparut un bouc, et ce fut une vision de cauchemars pour tous ceux qui étaient là et qui avaient vu la scène. Tous avaient fui, et le jeune homme transformé resta toute sa vie un bouc mal-compris... Le sort avait mal été maîtrisé, tout simplement, du moins c'est ce que l'on comprend aujourd'hui. Cependant, quelques fois, dans les villages les plus reculés, et les villes les plus anciennes, les plus proches du lieu, on croit encore que c'est le sort du diable. Il est utilisé aujourd'hui pour se défendre lors de duels, mais peut en général servir pour transporter des animaux trop gros. Le sort a évolué, et il n'est pas toujours perçu comme un sort maudit ; alors on peut s'en servir plus facilement, et il n'est pas rare de voir un objet qui, au fond, n'en est pas vraiment un... Il marqua une pause et fit quelques pas devant l'escalier en colimaçon : _"Ce sortilège donne la possibilité de transformer un individu en objet pendant un certain laps de temps, la personne visée aura une conscience très très limité des événements et ne pourra plus faire de magie, si l'on brise l'objet, la personne risque d'être blessée plus ou moins gravement. Pour le lancer il faut effectuer un Triangle effilé en forme de corne. la formule est le nom du sort, elle doit être prononcé en ayant en tête ce l'en quoi on souhaite transformer la personne visée." Il dessina devant lui la corne et visa alors Nova et la transforma en candélabre qui tomba sur le sol transparent. Puis il repointa sa baguette vers le chandelier et lui rendit immédiatement son intégrité physique : _"Merci Nova !" Il releva sa baguette et aux 5eme années : _"A vous de jouer, pensez à un objet le plus simple et solide pour éviter les accidents je me charge de vous rendre votre intégrité ! Et si vous avez d'autres questions ou besoin d'autres précisions, n'hesitez pas." Mardi 04 Avril 2017 à 12:44:08 Viktor Azalahem se penche sur Nova Leighdaw et invoque Homomorphus. Nova Leighdaw se sent mieux Mardi 04 Avril 2017 à 12:43:30 Viktor Azalahem se penche sur Nova Leighdaw et invoque Homomorphus. Nova Leighdaw se sent mieux La réaction ne se fait pas attendre : Nova Leighdaw vient de se faire prendre la main dans le sac en train de faire les poches de Viktor Azalahem Mardi 04 Avril 2017 à 12:42:54 Viktor Azalahem envoie un Rem Vario dans la tête de Nova Leighdaw. Dans le mille, Nova Leighdaw morfle grave Mardi 04 Avril 2017 à 12:22:38 **** Message de MJ Administration (MJ) pour le lieu D+3-Salle de Haute Métamorphose ******* Une trompette de taille énorme se matérialisa soudain dans un bruit d'explosion. BOUM ! Elle faisait facilement la taille d'une grosse roue de tracteur moldu et sonna une musique à réveiller les morts. Pas seulement les récents mais aussi les anciens, ceux morts depuis des millions d'années. Une fois l'attention de son auditoire captée – un peu par la force du coup – un Ulrick miniature en papier mâché sortit du pavillon et fit l'annonce suivante : « Chers étudiants, après concertation de l'ensemble de l'équipe professorale, l'organisation des stages et des examens a été changée. Dorénavant, les stages plus les examens se présenteront sous la forme d'un contrôle continu. En deuxième année, il faudra valider une préparation de stage dans la matière de votre choix. En quatrième année, vous effectuerez un court stage dans la matière de votre choix également. En cinquième année, vous devrez valider une petite série de travaux et d'épreuves et la même chose vous sera demandée en septième année mais sera évidemment plus conséquente, toujours dans la matière de votre choix. Pour chacune de ces années, vous devez annoncer la matière choisie le plus tôt possible, attendre la fin de l'année vous serait préjudiciable. Nous vous conseillons également de varier les matières pour élargir votre panel de compétences, par exemple si vous optez pour le quidditch en deuxième année, il peut être intéressant de voir une autre matière en quatrième année, puis encore une autre en cinquième année... Pour les étudiants concernés, rapprochez-vous du professeur de la matière choisie qui vous expliquera ensuite ce qu'il attend de vous. Pour toute question, les professeurs, vos directeurs de maison et moi-même pourrons vous renseigner. Bonne journée et bon cours ! » La figurine version papier mâché d'Ulrick rentra dans le pavillon, la trompette sonna de nouveau et disparut de manière moins sonore, dans un simple PLOP cette fois. Mardi 04 Avril 2017 à 2:24:23 ***** Message de Wesley Armstrong Jr. pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** [PPA en cours] Wesley avait essayé. Wesley avait échoué. Lui qui voulait échapper au cours pour rejoindre les bras de Morphée se vit enlever de force de sa bien aimée et obligé d'y assister. Il essaya tant bien que mal de ne pas faire apparaître sa déception et se tourna vers le reste de la classe qui semblait plongée dans ses livres. Il allait se diriger vers Mésalis comme prévu lorsque Freyja sortit de nulle part pour lui prendre sa place après avoir comparé Coline à un cercle de pâte recouvert de sauce tomate et de fromage dégoulinant. Wesley se questionna sur comment il aurait prit la remarque à la place de la Kostein sachant qu'une Pizza n'était pas l'aliment le plus glamour auquel on pourrait penser. L'américain se rendit compte ensuite de l'inutilité de sa réflexion, ce qui le ramena à la réalité pour regarder le sourire remplit de sous entendus de Freyja. En effet, ce dernier semblait vouloir dire quelque chose du style: "Tu es bien gentil mon coco mais c'est ma place et tu peux toujours courir pour que je te la cède". Peut être était-ce véritablement les intentions de la jeune femme ou tout simplement la susceptibilité du jeune homme mais le résultat fut tel qu'il décida de laisser les deux filles en tête à tête. S'il avait été en forme, l'américain serait sûrement aller à la confrontation pour le pur plaisir de créer le désordre mais son état de fatigue le dissuada. C'est alors que Viktor choisit son moment pour expliquer la démarche avec laquelle ils allaient devoir procéder. A peine eut-il fini de donner les indications que les plus assidus criblèrent le jeune professeur de question à la manière d'une rafale de fusil automatique, ne lui laissant aucun répit. Comme Wesley n'avait personne à qui parler, il décida d'écouter ce que ses camarades avaient à dire. Ce ne fut pas brillant. En effet, sans les informations résidant à l'intérieur du livre, il n'avait pas le savoir nécessaire pour comprendre la discussion dans son intégralité. Ceci le frustra et comme la patience n'était pas une de ses plus grandes qualités, il se dirigea vers Viktor pour lui demander quelques informations plutôt que d'attendre et comprendre: "Bonjour, c'est pour savoir si tu pouvais me faire un topo sur le sort que l'on doit étudier, j't'avoue que j'ai un peu du mal à suivre pour l'instant." Oups il l'avait tutoyé... Cependant, ceci ne sembla pas déranger Wesley qui le regarda comme si de rien était. A savoir s'il avait trop de fierté pour avouer sa faute ou s'il en avait tout simplement rien à cirer. D'un autre côté, avec l'âge peu avancé du Kostein ainsi que son insistance pour que des ados de 15-16 ans jouent à chat, la faute était envisageable. Etant sûrement celui qui était le plus vulnérable par son ignorance, l'américain choisit pour l'instant de rester à l'écart et d'observer les autres lancer le sort. Mais les fainéants de cinquième année mirent leur temps à se décider, semblant se juger les un les autres. C'est alors qu'une pâlotte de chez Kostein qui avait été plutôt discrète jusqu'ici décida de prendre les devants. Welsey la jaugea de haut en bas et fut surpris de la voir se lever en première. Elle semblait toute timide et innocente avec ce sourire presque... niais. Pas le genre de personne à s'affirmer devant la classe entière. Le jeune homme fut alors curieux de voir si elle allait le surprendre une fois de plus dans ses prochains mouvements ou non. Le moins qu'on puisse dire, c'est que Wesley en avait eu pour son argent. Il voulait être surpris? Et bien la jeune fille sortit le grand show, comme pour combler sa demande. En effet, Oksana trébucha, ce qui dévia son sort de sa trajectoire initial pointa vers Coline pour aller, comme par hasard, en plein sur lui! Absolument magnifique. Ceci faisait pas plus de cinq minutes qu'il avait passé le seuil de la porte de la salle de cours, ne demandant rien à personne et voilà qu'il se retrouvait être la victime d'un accident, portes ta poisse. Heureusement, Wesley était en train d'observer les gestes de la jeune femme, ce qui lui permit de voir l'action en live et ainsi considérer une esquive. Il tenta donc un rapide pas vers l'arrière tout en cambrant son corps dans la même direction pour ne pas être transformé en tire-bouchon rose. Malheureusement pour les autres et heureusement pour l'américain, si son esquive était un succès, il y avait une chance que le faisceau de magie d'Oksana trouve une nouvelle victime. Serait-ce le récent interlocuteur de Wesley, Viktor? Ou encore une des deux filles qui étaient en train de se crêper le chignon derrière eux? Mardi 04 Avril 2017 à 1:12:18 ***** Message envoyé à Nova Leighdaw ****** "Et comment. Jt'aime bien toi. Amusons nous un peu. " Surprise tout d'abord, Coline avait vivement acceptée la proposition de sa camarade. Pour jouer, user de fourberie, Coline était toujours présente. Et ça, quel que soit le camarade de jeu. Aussi Nova fut vu, comme un souffle d'oxygène qui rendrait le cours un peu moins pesant. Mardi 04 Avril 2017 à 1:11:06 ***** Parchemess envoyé ****** "Hey Noé, Navrée de na pas avoir été là pour ton départ de l'Institut et ton entrée dans le monde des grands. Bonne anniversaire et..tu manques déjà à Durmstrang. Dis bonjour au chien rose de ma part. Il est drôle. Coline." Mardi 04 Avril 2017 à 1:08:48 ***** Message envoyé au lieu Salle de Haute Métamorphose , soit à Analia Vasiliev, Ileana Vacaresco, Freyja Botcharov, Viktor Azalahem, Nova Leighdaw, Wesley Armstrong Jr., Mésalis Trinéonc, Oksana Ikonomova, Aldric De Belvedere, Myrael Volkoveith, Noé Luponovo, Azhriel Volkoveith ****** Perplexe, Coline jeta un regard plein d'interrogations à Viktor alors qu'il annonçait leur exercice à venir. Nul doutes à en croire son minois que jouer à chat, ça ne l'enchantait pas. Et pourtant, lentement mais sûrement, la rouquine entreprit de lever son derrière de son banc pour se diriger nonchalement vers cette plateforme transparente qui était apparue devant eux. Gare à ceux que le vide ne laissait pas insensible, rien de mieux pour avoir le vertige qu'un sol transparent. Néanmoins, alors qu'une marche allait être gravie, une question de sa chère voisine de table happa son attention. En voilà une que la perte de contrôle affolait également au plus haut point de toute évidence. "Protego fonctionne pour contrer le sort?" Elle avait pensé la question tout haut, et si la réponse ne venait pas, elle en dormirait la nuit, sans s'en formaliser plus que ça. Nova la balayait déjà de toute manière en lui glissant quelques mots à l'oreille. Un sourire s'aggrandit sur les lèvres de la rousse alors que déjà ses prunelles gagnaient en éclat. Elle lui répondit en de brefs mots avant de griffoner sur son parchemin après un petit signe en direction de Noé. Et hop, elle fila au combat, baguette en main, déterminée à les figer un par un. " Oula Oskana. C'est moi que tu visais en plus? Vile créature. " Un éclat de rire lui avait échappé en assistant aux premières loges à la chute phénoménale de l'Ikonomova. Ca c'était de l'animation. Pour le coup elle trouvait bien bas de pointer son artefact sur une jeune femme à terre. Quant au petit cochon, il avait déjà le grand méchant loup à gérer. Il lui restait donc Nova et Mélasis. Ses prunelles glissèrent sur les deux jeunes femmes alors qu'elle se courbait comme pour éviter de se prendre des balles en pleine tronche. Considérant l'une comme l'alliée d'une manche, elle s'abstint de pointa sa baguette sur sa personne et lança en direction de Mélasis un locomotor mortis rendant ses guiboles toutes molles avant de fouetter l'air de son artefact et de murumurer avec conviction l'incantation. Mardi 04 Avril 2017 à 1:07:40 **** Proposer Action envoyé à MJ Métamorphose (MJ) d'une valeur de 5 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lancer Rem VArio sur Mélasis ppa 2/3 Jouer à chat, très peu pour elle. Il fallait comprendre que Coline avait horreur des chats. De tous les calibres et de tous les âges. Rien que le mot " chat" lui hérissait le poil. Dieu merci il ne leur pousserait pas de queues sur le derrière, de coussinets sous les pattes et de moustache sur le museau ou elle aurait réveillé toutes formes de vie alentours d'un cri strident. Laissant derrière elle les sixièmes années, elle gravit les marches avec une nonchalance exagérée qui témoignait de toute sa bonne volonté. Patience, patience. Le renard ne tarderait à se réveiller. Nova pouvait d'avoir se vanter de ce petit exploit. Peu importe ce qu'elle lui chuchota à l'oreille, la pile électrique émergea enfin et débarqua déterminée sur le ring. Elle peina à retenir un fou rire en assistant à la chute magistrale qui lui épargna une tête de cochon rose qui préférait visiblement envelopper le corps du jeune Wesley. Que voulez vous le karma! Son karma venait de basculer, enfin-enfin!-Coline Béryl Silian avait de la chance. Elle voyait presque le destin lui sourire de toutes ses dents et lui promettre un avenir glorieux rempli de muffins. Baguette en main, sa tignasse rousse virevoltant derrière elle au rythme des mouvements de son corps, ses prunelles cherchèrent une cible du regard. Essayer de lancer un sort à quelqu'un à terre n'avait rien de grisant. Ni même de correct. Au mieux, en évitant de s'attaquer à la pauvre Oksana qui risquait de sérieusement en baver, elle passait pour une fille avec un minimum de savoir vivre. Au pire elle passait pour une rancunière jalouse en s'attaquant à la complexe Mélasis. Oui parce que dans les faits, au vue d'eu gros malaise qui s'était entre les deux jeunes femmes, il était facile de penser que Coline avait à présent une dent contre elle. Faux! Elle n'avait une dent que pour les muffins d'abord. Hors de question de s'occuper du cas Nova pourtant. Sur ce coup, elles étaient alliées. Et ça l'arrangeait bien Coline, d'avoir une compère d'aventure avec qui le feeling passait. C'était rare dans une salle de classe. Cessant de cogiter pour éviter de se transformer avant d'avoir pu user de sa baguette, elle lança un sort pour ramollir les guiboles de Mélasis. Si on jouait à chat, autant ralentir la souris avant de porter le coup de grâce. Et c'est ce qu'elle fit avant d'agiter le poignet et de murmurer avec conviction: "Rem Vario" Ce serait une fourche. Si le sort fonctionnait Mélasis serait fourche. En brave fille de la campagne, Coline n'avait rien trouvé de mieux que de transformer sa camarade en fourche. Soit. C'était mieux qu'un cochon. Elle ne risquait pas de l'écrabouiller par inadvertance et elle pourrait s'en servir pour chatouiller ses camarades adorés. Merveilleux. La réaction ne se fait pas attendre : A l'aide de son Baguette de saule - Crin de Sombral- 35cm, Mésalis Trinéonc vous fonce dessus. Aieuh, ça fait mal . Vous perdez 2 PVs , 0 PAs. Mardi 04 Avril 2017 à 1:01:58 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Locomotor Mortis sur Mésalis Trinéonc. Ca explose de partout, et Mésalis Trinéonc se prend 2 PAs en moins. Il sent les effets de Jambes Bloquées, apparaître, et les effets de rien disparaître. Mardi 04 Avril 2017 à 0:51:13 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Ca ne semblait pas être l'euphorie ce cours ! Alors forcément quand l'un des élèves voire une, était une aubaine contre l'ennui. Même si elle déconsidérait une partie de ses conseils, il ne releva pas plus par contre répondit au reste : _"Il faut avoir conscience d'être un objet et être un objet mobile, jouet à roulette ? Robot ! Mais l'idée de Rem Vario c'est de transformer en objet banal. Il est donc nécessaire de se remettre par la force de l'esprit dans son état normal. On anime les objets inertes par animare mais on dévie du sujet." Il inspira, à se demander s'il n'avait vécu pire cours encore... Et puis arriva Noé qu'il considéra du haut de son plafond transparent... Lundi 03 Avril 2017 à 21:44:06 ***** Message de Oksana Ikonomova pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Excusée par l’enseignante, Oksana répondit au sourire d’Analia de la même manière. Ensuite, elle se plongea dans son livre, se renseignant alors sur le sortilège qu’elle allait devoir apprendre pour valider le cours. C’est qu’elle ne comptait pas rester en cinquième année toute sa vie, la rouquine. Bien qu’en réalité, elle était certaine de ne pas avoir à affronter les difficultés de la vie adulte, le travail, tout ça… Trop peu pour elle. La française appréciait – pour le moment – le confort que lui offraient les études mais également la sûreté de l’Institut etc. Que pouvait-il se passer après le passage à l’acte (non, pas celui-là), une nouvelle vie promise à de nouvelles énigmes à résoudre et de quêtes à accomplir… Non, Oksana n’était définitivement pas prête à se jeter dans l’inconnu de cette manière, yeux bandés, tête la première. Et pourtant, à voir toutes ses connaissances sombrer dans le monde de l’oubli, elle savait que son heure ne tarderait pas à arriver. Finalement, Paviel avait tout compris. C’était donc pour cela qu’il s’agrippait de cette manière à la quatrième année ! Bref, mieux valait-il ne pas trop parler du blondinet qui aurait bien du mal à passer les portes s’il apprenait qu’il avait tant d’importance – ou presque – aux yeux de la Kostein. La rouquine ne mit pas bien longtemps à finalement trouver la page qu’elle recherchait et ne fit pas le moins du monde perturber par l’arrivée d’un élève dont le visage ne lui était visiblement pas familier. Au contraire, elle ne l’avait jamais vu. Sans doute l’aurait-il marqué, de sa peau métissée et de sa coupe de cheveux type afro-américaine. Pas même sa voix dénuée de toute expression, si ce n’est de la lassitude. Non, la Kostein n’allait pas se défaire de sa lecture pour si peu. D’autant plus lorsque le sortilège proposé s’avérait avoir une utilité des plus explicites. Voilà que le cours promettait d’être intéressant. C’est alors qu’elle releva la tête, sortant alors de son bouquin, et entendit une nouvelle fois la voix d’Analia – après une courte absence -. Ce ne fut qu’à ce moment-là qu’elle remarqua finalement la présence de ce nouvel élève au visage bien moins pâle que les minois des élèves qui fréquentaient l’établissement. Et des visages pâles, la rouquine en faisait définitivement partie. Un sourcil s’arqua de curiosité sur le minois de l’Ikonomova. Qui était donc cet individu à qui elle n’adresserait sans doute jamais la parole ? Tout en écoutant attentivement les consignes de l’enseignante, la cinquième année comprit que l’Azalahem était en charge des morveux. Tiens, il s’agissait là de la première fois qu’elle assistait à un cours mené par son ex-préfet. Comme c’était étrange ! Elle n’était pas certaine de quelle formule de politesse elle devait employer. Vouvoiement, tutoiement ? Du coup, elle se tourna vers son nouvel interlocuteur afin de s’adresser directement à lui. « Je suppose qu’il est préférable d’éviter de transformer notre cible en un objet potentiellement fragile ? » Question bête mais pas tellement, au final. Ce serait embêtant qu’un camarade se retrouve blessé en jouant… à chat. « N’y a-t-il réellement jamais eu de décès des suites d’une transformation ? Il parait évident que l’utilisation du sort a d’énormes risques. » Il était judicieux de se le demander, au cas où. Comme ça, Oksana éviterait de transformer un camarade en un objet fragile. Le pire, néanmoins, restait la partie qui précisait que certaines victimes furent coincées, transformées à jamais. Voilà qui inquiétait davantage la rouquine, bien peu farouche. Bon. Elle venait de poser suffisamment de questions pour aujourd’hui et avait un cours à valider ! La bleue s’apprêtait à se rendre à l’étage lorsqu’un visage bien plus familier que d’autres ici présents franchit le seuil de la porte. La jolie rousse ne manqua pas le sourire qui lui était destinée et vint même à lui rendre. Ce après quoi elle partit, bien décidée à transformer l’un des cinquièmes années avant d’en être la cible. Elle avait déjà sa petite idée en tête quant à la future victime. En réalité, elle avait opté pour la seule qu’elle connaissait parce qu’il fallait bien l’admettre ; elle n’était pas suffisamment audacieuse pour s’en prendre à quelqu’un qui ne lui semblait pas plus chaleureux qu’un glaçon. Ce garçon n’avait de chaud que sa couleur de peau, c’était bien l’impression qu’il dégageait à première vue. Baguette en main, armée, la jeune fille à la crinière de feu pointa son morceau de bois en direction de la Silian lorsque… Miséricorde ! Elle trébucha sur ce foutu gnome des jardins pas plus utile qu’un pot de fleurs sans fleur ! Le pire dans cette histoire n’était pas la chute de la jeune femme, ni même le fait qu’elle ne soit en rien accidentelle puisque cette stupide créature semblait s’en amuser mais bel et bien le fait que le sort se dirigea non pas vers Coline mais vers le Dyr. La voilà qui signait son arrêt de mort. Quoi que, si elle parvenait à le transformer en petit cochon à bottes comme elle l’imaginait, la Kostein n’aurait pas grand-chose à craindre. Se relevant délicatement, prenant alors appui sur ce qui se trouvait là – la main courante de l’escalier -, elle écarquilla les yeux. Son visage se faisait rouge de honte. Nom d’un chien, que venait-elle de faire ? Elle balbutia des phrases qui ne voulaient strictement rien dire. « Je… Ne voulais pas ! » Parvint-elle à lâcher. Outch, ça sentait mauvais cette histoire. Lundi 03 Avril 2017 à 21:44:06 Remise de PIs effectuée. Lundi 03 Avril 2017 à 21:44:06 Remise de PAs effectuée. Lundi 03 Avril 2017 à 21:11:46 ***** Message de Freyja Botcharov pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Heureusement pour une fois, la jeune femme ou plutôt l'elfe fit abstraction de son retard. Détournant le regard vers les plusieurs minois de la classe, Freyja regarda par hasard Coline avec un petit sourire. Préférant rapidement prendre place, à l'aide de grandes enjambées, la blonde se dirigea vers sa rouquine préférée. Se penchant en avant, elle colla ses lèvres sur le front de sa camarade. «Je dois parler à Mésalis. Je reviens ma Pizza de l'amour.» Un petit sourire et aussitôt, elle continua sa route pour prendre place non loin de la belle Mésalis. Alors que les noms des sorts apparaissent enfin sur le tableau, ses perles bleues fixèrent avec attention le nom de son sort. Encore inconnu dans son grimoire, à moins de pouvoir inventer le but du sort, Freyja préféra sortir son grimoire de son sac à la conquête des informations sur celui-ci. À l'aide de ses longs doigts agiles, elle tourna les pages une à une non sans glisser quelques mots à sa camarade Dyr entre deux pages. Soudainement alors que son regard était rivé sur les pages de son bouquin, l'énergumène ou alias le nouveau Dyr décida de faire son entrée. Dommage pour lui, Freyja était déjà à côté de sa camarade. Qu'il ose venir s'incruster, la Dyr sera se faire comprendre. Adressant un petit sourire à celui-ci, l'ambiance de la classe lui donna presque envie de retourner à la conquête de ses informations. Cependant, sachant que Freyja était une douce enfant sage et respectueuse, elle écouta activement l'intervention des autres au sujet des sorts. Mais sans le vouloir, son regard se dirigea vers l'Azalahem qui commença un petit tour de magie, un fameux jeu se prépare pour les sixièmes années ? Fronçant les sourcils avec un petit sourire amusé aux lèvres: «Vous voulez dire, les cinquièmes années non ? Ne soyez donc pas triste. La prochaine fois, ça sera nous.»dit-elle en accentuant ses mots avec un grand sourire enfantin. Aussitôt, la russe garda à l'œil sur la première jeune fille à s'approcher du futur professeur. Les lèvres pincées, ses perles bleues se détournèrent sur l'Uzem qui osa prendre la parole pour ... Une question intéressante ? Un Uzem avec une question intéressante... Soudainement, son bouquin toujours entre les mains prenait presque la poussière. Mince, elle rêvasse mais n'avance pas. Soudainement elle continua sa lecture faisant abstraction du reste. Une lecture peut-être utile pour récolter des points ! Et surtout savoir le sujet du sort par la même occasion. Même en entendant la voix du fourbe, Freyja ne bougea pas pour autant. Lundi 03 Avril 2017 à 19:49:45 ***** Message de Noé Luponovo pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Trois petits coups par la porte, on vit Noé arriver avec une belle touffe rose ainsi que son caniche de la même couleur. Il ne semblait pas dans la plus belle humeur du monde, visiblement, le visage fermé. Dès son entrée, il vit Mésalis au loin, ce qui lui illumina le visage légèrement, doublement illuminé par Nova. Ah, cool. Passant en revue un peu toute la troupe, il salua aussi Coline évidemment, et les Volkoveith, un regard respectueux vers Aldric, puis un sourire à Oksana. Du beau monde ici. Mais il n'était pas là pour faire le tour de la classe le Noé et faire des bisous, et alla droit sur sa directrice de maison. "Bonjour Analia, je venais simplement pour vous parler deux petites minutes, si vous avez l'temps." fit-il d'une voix un peu... monotone. Noé resta à l'écart, caressant la tête de Moumoute de temps à autre, observant Mésa et Nova intrigué. Lundi 03 Avril 2017 à 19:07:18 ***** Message de Ileana Vacaresco pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Ileana ne sait pas à quoi elle doit s’attendre en lisant son bouquin, mais elle ne s’attendait pas forcément à ce type de sort de métamorphose. C’est un sort assez surprenant parce qu’il est marrant par la transformation mais à la fois assez sadique à utiliser. Bref, elle va bien voir ce que cela va donner dans les faits. Azhriel commence à donner une réponse et la jeune fille lève la main à son tour pour répondre à la question du professeur: -Oui, en effet, on peut transformer quelqu’un en un petit animal. Un petit animal qui verra donc son intelligence baisser. Mais surtout, cet animal souffrira assez intensément. On peut choisir de ne transformer qu’une partie de la personne en animal, comme des oreilles, cela sera donc moins douloureux. La rouge s’arrête ici, il lui est difficile d’imaginer quelqu’un souffrir, elle qui souhaite soigner les gens avec la magie. Elle se dit que ce sort ne va pas être une partie de plaisir, ce qui l’étonne pour de la métamorphose. Lundi 03 Avril 2017 à 18:32:45 ***** Message de Nova Leighdaw à l'attention de Coline Silian ****** Un brin de malice passa soudain dans les yeux de Nova, et elle se pencha vers Coline pour lui glisser quelques mots, oubliant presque que ça ne faisait que quelques minutes qu'elles se connaissaient. "Ce Viktor ne me plaît pas, il est un peu lourd. Ca te dit de tenter de le transformer en enclume quand on en sera à notre second lancer ? A deux on a plus de chances d'y parvenir. Et il n'a jamais précisé qu'on devait se contenter de se le lancer entre nous ..." Héhé, Nova était d'humeur joueuse visiblement. Des restes du sort d'allégresse qu'elle s'était pris en pleine tête quelques heures plus tôt ? Hum, très possible. Nova observa sa camarade pour guetter sa réaction, mais elle n'attendrait pas éternellement non plus. A Coline de voir si c'était une occasion qu'elle voulait saisir ou si elle déclinerait. Lundi 03 Avril 2017 à 18:30:26 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Humph. La première partie de la réponse de Viktor n'intéressa pas Nova. La jeune fille savait pertinemment que le meilleur moyen de ne pas être gênée par un sort était de ne pas en être la cible, même c'était largement plus facile à dire qu'à faire. Et les paroles de Viktor ne lui apportaient donc rien à ce niveau-là. En revanche, sa seconde partie répondait bien à la question qu'elle avait posée, et lui laissait donc supposer qu'avec suffisamment de travail psychique elle aurait moyen de s'affranchir des contraintes que pourrait lui imposer un tel sort. Du boulot en perspective ! Un brin de malice passa soudain dans les yeux de Nova, et elle se pencha vers Coline pour lui glisser quelques mots, oubliant presque que ça ne faisait que quelques minutes qu'elles se connaissaient. Elle attendit quelques secondes pour une éventuelle réponse puis, cette fois bien décidée, Nova se leva et entama l'ascension pour rejoindre Viktor sur son piédestal. Une lueur de défi brillait dans son regard. Pour qui ? Mystère. Si Nova était parfois un livre ouvert, il y avait toujours quelques moments où elle pouvait s'avérer totalement imprévisible. Elle avait encore une question avant de s'y mettre, qu'elle posa en se plaçant face à Viktor et en le regardant droit dans les yeux. "Et a-t-on moyen d'influencer les mouvements de l'objet si celui-ci a la possibilité de bouger ?" Car c'est l'esprit qui contrôle le corps, et non l'inverse. Tant que l'esprit était là, ne pouvait-il pas influencer son corps, quand bien même celui-ci aurait été transformé ? Mais trêve de bavardages, ses camarades de cinquième année n'allaient pas tarder à la rejoindre, et elle les attendait de pied ferme. Gare au premier qui arrivera, Nova était prête à lancer son sort ! Lundi 03 Avril 2017 à 10:03:26 ***** Message de Azhriel Volkoveith pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Le nez plongé dans son bouquin, Azh' fut bien satisfait de trouver son sortilège dans le gros fouillis de sort qu'était si manuel de métamorphose. Naturellement, comme il le faisait toujours, il ne manqua pas de recopier quelques informations sur son carnet personnel, agrémenté de schémas rapide comme pour illustrer ce qu'il avait lu. Puis, voyant que personne ne s'était encore lancé pour répondre à la question d'Analia, il se racla légèrement la gorge, tandis que d'autre — les cinquième année — commençaient à suivre Viktor pour ce jeu étrange qu'était ‘ chat ’ mais passons. « Le fera Fieri est un sortilège qui permet de métamorphoser une tierce personne en un petit animal plutôt inoffensif et ridicule pendant un certain laps de temps. » avait-il donc commenté, ses iris plantés sur la silhouette de sa directrice de maison. Il laissa planer un petit silence, tandis que son d'avis se faisait légèrement songeur, il fini par demander curieusement ; « - Professeur, s'il nous venait à l'idée de métamorphoser une personne en un petit animal mais capable d'empoisonner ses proie — comme les serpents ou les ornithorynques — puisqu'il est censé être inoffensif, le venin reste-t'il acquis à l'animal ? » Lundi 03 Avril 2017 à 10:02:11 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Du haut de son plafond transparent, il pu entendre et ainsi rassuré la pauvre élève qui se sentait toute perdue de n'avoir pas eu l'information exacte ! Mais d'un sourire indulgent il la rassura : _"Le seul moyen de n'être pas la cible ou de n'en pas subir les effets est d'être plus fort que son adversaire. Soit d'être plus rapide, soit d'avoir les sortilèges en conséquences pour contrer une attaque. Miroir est une des solutions encore faut-il avoir aussi de bon réflexe. Rem Vario est comme un stupéfix. Si on est pris pour cible, on ne peut compter que sur ses réflexes, d'esquive, de parade ou de connaissances supérieures à son adversaire" Il resta un instant silencieux et ajouta : _"Une fois paralysé, l'esprit pourrait éventuellement prendre le dessus sur la matière, la métamorphose est une science faite d'un raffinement d'illusions, de tromperies et d'imagination. Une bonne maîtrise alors de son esprit pourrait permettre de lutter et de retrouver son intégrité, la question est, est ce que l'on est vraiment devenu une bouilloire ou un chandelier ? !" Lundi 03 Avril 2017 à 9:23:38 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Nova n'eut pas besoin de très longtemps pour trouver ce qu'elle voulait dans le livre, et elle releva le nez de sa lecture juste après Coline pour écouter ce que disait l'enseignante. Les enseignants. Puisqu'apparemment Viktor était là pour s'occuper des cinquièmes années. Hum. C'était donc un professeur en devenir, assistant ou apprenti, autrement les deux classes n'auraient pas été réunies pour le simple plaisir d'avoir cours ensemble. La jeune fille haussa légèrement un sourcil quand elle s'intéressa à ce que disait Viktor. Eh bien, ils avaient de la chance, l'homme venait apparemment de se renseigner sur le contre-sort à utiliser. C'était rassurant ... Tout comme c'était très rassurant de constater qu'il s'adressait aux sixièmes années alors que cela concernait les cinquièmes. Une erreur d'inattention, certes, mais s'il avait voulu donner confiance à Nova, c'était totalement raté pour le moment. Nova écouta ce que sa voisine de table avait à dire, et ses exemples de situations utiles lui tirèrent un sourire. C'est qu'elle avait l'esprit pratique sa camarade ! "Il n'y a véritablement aucun moyen de stopper soi-même les effets du sort ?" demanda-t-elle dès que Coline eut fini de parler. "Nous sommes totalement dépendants du temps ou de la bonne volonté des autres sorciers, une fois que le sort nous est jeté ? Pourtant, si nous gardons une certaine conscience de ce qui nous arrive, ne serait-il pas possible d'agir, avec un bon niveau en magies psychiques par exemple ?" Dépendre des autres. Voilà qui ne lui plaisait guère. Au point qu'elle préférait avoir la réponse à sa question avant d'envisager d'éventuellement rejoindre Viktor pour se prêter à l'exercice. Lundi 03 Avril 2017 à 8:56:20 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** HJ : Il s'agit des 5èmes année et pas des 6èmes année, pour le REM VARIO qui monteront avec Vik' sur le palier transparent. Pour ceux qui ont eu leur réponse, et passé la partie théorique, et grâce à la magie de l'asynchronisme, vous pouvez prendre dors et déjà pour cible vos camarade pour le jeu, à condition d'y mettre tout votre talent RP ! Et hop ! Bon lundi ! Lundi 03 Avril 2017 à 0:04:27 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Patient, sérieux et surtout occupé à rédiger on ne saurait dire quel rapport, ce fut lorsque la professeure quitta son silence studieux qu'il pu alors entrer en scène et surtout confirmer une chose sérieuse : _"Homomorphus, pas Origo" Un vieux cahier, vestige de ses années de cours se referma et il se leva, pour tirer sur les pans de sa veste de costume et sortit sa baguette ! _"Normalement" Il eut un regard circonspect à l'adresse de la salle et des murs qui les entouraient : _"Je devrais pouvoir faire ça..." Il fit apparaître alors une sorte de plafond transparent. Des marches apparurent à leur tour sur une colonne qui montait en colimaçon et ainsi il montra le chemin et s'installa là-haut : _"Les sixièmes années, avec moi, nous allons jouer à chat ! Montez et une fois que vous y serez le but sera de vous transformer, je vous remettrez dans votre enveloppe normale et après deux coups réussis, vous validerez le cours ! Va falloir à la fois bouger, se concentrer et lancer le sort ! Vous pourrez ? ! Sûrement ! Donc une fois sur place, c'est la guerre ! Rappelez vous, un objet assez solide et robuste pour éviter qu'il ne se brise et puis usez de votre imagination ! Je suis prêt !" Baguette en main, il attendait donc cette mêlée autant avec impatience qu'attention pour leur permettre d'utiliser ce sortilège dans une situation stressante mais aussi ludique ! Dimanche 02 Avril 2017 à 22:49:02 ***** Message envoyé au lieu Salle de Haute Métamorphose , soit à Analia Vasiliev, Ileana Vacaresco, Freyja Botcharov, Viktor Azalahem, Nova Leighdaw, Wesley Armstrong Jr., Mésalis Trinéonc, Oksana Ikonomova, Aldric De Belvedere, Myrael Volkoveith, Azhriel Volkoveith ****** Au bout de quelques minutes, Coline leva le nez de son bouquin, une lueur curieuse brillant dans le fond de son regard. L'arrivée de Oksana lui étira doucement les lèvres alors qu'elle saluait sa camarade d'un hochement de tête; sourire qui s'accentua d'amusement à l'entrée d'un retardataire des plus désinvoltes. C'est vers Analia qu'elle accorda par la suite toute son attention. Il lui tardait de débuter la pratique, impatience qui la poussa à prendre la parole après un râclement de gorge : " Hum, de ce que j'ai compris c'est un sort à utiliser avec précaution puis-ce qu'en endommageant l'objet qui renferme une personne on peut la blesser sévèrement. J'imagine donc que le choix de l'objet est important, il le faut le moins fragile possible. Mettons qu'on n'a de quoi payer qu'un billet de train, on transforme un copain en écharpe, et l'autre en noeud papillon et hop. Pas très légal mais rudement pratique si on veut faire entrer des personnes qui n'en ont pas le droit quelque part. Ou si on se retrouve dans un endroit ou l'on ne devrait pas être, on se transforme pour se fondre dans le décor le temps d'être hors de danger." Dimanche 02 Avril 2017 à 22:26:55 ***** Message de Analia Vasiliev pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Si Analia avait retenu un élément de ses longues années de professorat, c'était d'ignorer les tentatives de rébellion des élèves. Même celles qui étaient les plus ostentatoires, qui donnaient envie à certains professeurs de se montrer le plus odieux possible pour se venger de l'affront... Elle n'en était plus là depuis longtemps, et elle prit simplement le soin de ne pas se tourner vers le nouveau venu avant d'en avoir terminé avec son futur collègue pour ensuite aller se poser à son bureau. Enfin, elle daigna acquiescer à sa question. - On m'a prévenue, veuillez aller vous installer et faire des recherches sur le sort que vous devrez apprendre. A lui, donc, de se renseigner sur le sort qu'ils étaient censés apprendre à son niveau. Elle sourit ensuite à Oksana pour la rassurer sur son léger retard et poursuivit ensuite : - Je vois que beaucoup d'entre vous ont déjà fait leurs recherches, que pouvez-vous me dire sur les sorts que vous allez apprendre ? Viktor s'occupera des cinquième année, n'hésitez pas à vous adresser directement à lui pour vos questions si vous en avez. Elle jeta un coup d'oeil à sa montre, ils devraient bientôt passer à la pratique, mais ils avaient encore le temps pour un tout petit peu de théorie... Et compte tenu du fait qu'elle n'en était pas trop fan, cette étape serait vite passée. Dimanche 02 Avril 2017 à 21:47:03 **** Message de MJ Métamorphose (MJ) ******* Résolution du PPA de Coline : Réussite Concentrée sur sa lecture, Coline n'en perdit pas une miette : 1. Historique Sortilège de métamorphose qui change une personne en petit objet simple durant un laps de temps relativement court, et qui provoque une paralysie. Il faut faire attention à ne pas détruire l'objet en question, car sa destruction retransforme la personne immédiatement, mais occasionne des blessures plus ou moins graves. Cela dit, un désagrément de ce genre n'est pas mortel, mais pourrait entrainer des complications graves. Le rem vario a été créé pour changer les prisonniers en objets durant le voyage jusqu'à la prison. Il empêchait les individus de se rebeller ou de tenter quoi que ce soit, et ce fut là une étrange période de calme du côté magique de l'Europe de l'est. Pourtant, il fut bien vite interdit pour cet utilisation car lors du transport, il arrivait nécessairement qu'on blessât les prisonniers. Ils se transformaient en objets très fragiles, souvent en verre fin et impossible dans ce cas de les garder en bonne santé. On accusa alors les gardiens d'être des tortionnaires qui se prenaient pour les bourreaux,. On ne l'utilisa ensuite plus que pour effrayer les enfants, et on les menaçait de se faire transformer s'ils n'étaient pas sages. Ce fut pendant quelques temps une menace qui s'oublia, comme celle qui s’oublie aujourd'hui avec le croque-mitaine ; cependant, il apparut d'un seul coup au XIXème siècle comme un sortilège dangereux, forcément inventé par le diable. Tout le monde en avait peur, et seuls les plus hardis osaient s'en servir. Ce fut là une rumeur inexplicable, qui se propagea très vite et qu'on eu peine à comprendre et ensuite désamorcer. On disait seulement qu'à la place d'un humain qui avait été transformé dans une secte des plus dangereuses, il était apparut un bouc, et ce fut une vision de cauchemars pour tous ceux qui étaient là et qui avaient vu la scène. Tous avaient fui, et le jeune homme transformé resta toute sa vie un bouc mal-compris... Le sort avait mal été maîtrisé, tout simplement, du moins c'est ce que l'on comprend aujourd'hui. Cependant, quelques fois, dans les villages les plus reculés, et les villes les plus anciennes, les plus proches du lieu, on croit encore que c'est le sort du diable. Il est utilisé aujourd'hui pour se défendre lors de duels, mais peut en général servir pour transporter des animaux trop gros. Le sort a évolué, et il n'est pas toujours perçu comme un sort maudit ; alors on peut s'en servir plus facilement, et il n'est pas rare de voir un objet qui, au fond, n'en est pas vraiment un... 2. Effet et restrictions Ce sortilège donne la possibilité de transformer un individu en objet pendant un certain laps de temps, la personne visée aura une conscience très très limité des événements et ne pourra plus faire de magie, si l'on brise l'objet, la personne risque d'être blessée plus ou moins gravement. 3. Formule et lancement du sort Un Triangle effilé en forme de corne. la formule est le nom du sort, elle doit être prononcé en ayant en tête ce l'en quoi on souhaite transformer la personne visée. Dimanche 02 Avril 2017 à 2:51:05 ***** Message de Wesley Armstrong Jr. pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Wesley ne semblait pas plus contrarié que ça d'arriver en retard pour son premier cours. Le jeune homme poussa la porte d'un air nonchalant avant de s'engouffrer complètement dans la salle. Avant toute chose, le jeune homme posa son regard sombre sur chacune des personnes présentes et fut satisfait de reconnaître quelques visages familiers. Pour le reste, il se fit une première opinion de ses nouveaux camarades basée sur leur apparence. Chose peu recommandée apparemment mais l'américain avait un peu de mal à écouter les conseils qu'on lui donnait. Alors qu'il finissait son observation méticuleuse, certains visages se tournèrent vers lui. Wesley leur adressa un bref signe de la main accompagné par un "salut" des plus banales ainsi qu'un sourire en coin qui se voulait amical. La première impression, toujours la première impression. S'il se faisait apprécié dès son arrivé, il lui serait ensuite beaucoup plus aisé d'obtenir ce qu'il voulait. Sans aucune parole supplémentaire, l'américain était un nouvel élève et non un candidat, il n'allait pas non plus commencer un discours devant la classe pour exposer son programme. Quoique sans programme ça marchait parfaitement aussi, peut être que c'était dans ses cordes au final. Cependant, il décida de mettre une croix sur ces belles paroles et se dirigea vers la professeure. Arrivé à sa hauteur, il s'adressa à cette dernière pour lui expliquer la raison de son arrivée tardive: "Bonjour, j'ai dû finaliser mon inscription chez le gardien avant de me rendre en cours. Je peux encore me joindre à vous ou l'heure est trop tardive?" La voix grave et dénuée de toute intonation du jeune homme semblait indiquer qu'il ne se sentait pas réellement concerné de se pointer si tard et de déranger le cours de cette façon. De plus, il espérait sincèrement que la professeure lui demande de faire demi-tour, n'acceptant pas ses excuses. Il pourrait ensuite aller trouver une quelconque surface place pour y terminer sa nuit. En effet, la fatigue causée par sa journée de vadrouille commençait sérieusement à peser sur ses paupières, faisant apparaître des cernes plutôt marquées. Tout en attendant la réponse de l'elfe, Wesley adressa un signe de la main à Mesalis signifiant qu'il irait la rejoindre après que son entretien avec l'enseignante serait terminé. Il se fichait de savoir si la jeune femme était déjà occupée avec une autre personne, il prendrait même un malin plaisir à aller déranger sa discussion. Où est passé la première impression me diriez-vous? Loin derrière puisque l'américain avait déjà eu le loisir d'adresser la parole à la Dyr. Samedi 01 Avril 2017 à 21:54:19 Remise de PIs effectuée. Samedi 01 Avril 2017 à 21:54:19 Remise de PAs effectuée. Jeudi 30 Mars 2017 à 23:03:13 ***** Message de Oksana Ikonomova pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Trois petits coups frappés en douceur sur la lourde porte qui séparait la jeune fille du reste de la classe. Soudain, une tignasse rousse se fit apercevoir dans l’entrebâillement de la porte. Oksana, toujours ponctuelle, avait néanmoins été retardée par cette énergumène de Sidorsky. Il avait d’ailleurs été la raison de son absente à la sortie Kostein, à la retenir de cette manière. Fourbes qu’ils étaient, ces Uzems. Mais qu’importe, le principal était qu’elle avait réussi à arriver à l’heure en cours de métamorphose. Presque, du moins. Visiblement, ils allaient être bien nombreux cette année en cinquième et sixième années, les apprentis sorciers. Pas moins de dix élèves en cours, rien que ça ! Et certainement quelques absents, en plus de ça. Le pire dans cette histoire était que la rouquine ne connaissait pas la moitié des présents. Génial. Enfin, elle les avait – pour la plupart – déjà croisés, aperçus entre deux cours ou lors d’une cérémonie, mais ceux-là n’étaient pas pour autant des relations familières avec lesquelles elle se voyait faire la conversation sans avoir l’impression de déranger ou ennuyer. C’est donc comme ça, qu’en entrant dans la salle de classe, elle avait détaillé chaque personne présente dans le but de détecter un potentiel camarade de discussion. Viktor… Cela faisait quelques temps qu’elle n’avait pas discuté avec son ex-préfet, petit-ami – ou ex ? Situation à clarifier – de son amie Dyr. Tiens, elle tiqua. Que faisait-il dans l’institut, en cours, d’ailleurs ? Une énième question dont la réponse demandait à être clarifiée également. Elle reconnut quelques minois, dont ceux de Mésalis, Nova, Ileana mais également les quelques visages plus fermés d’Azhriel, son double féminin ou Aldric. Le dernier semblait bien plus en forme que la dernière fois qu’elle l’avait vu. Et pour dire, le revoir lui remettait cette image de lui, baignant dans son sang dans le Hall de l’école, attaqué par un Serpencendre. Brr. Cette pensée lui donnait des frissons. Mais son regard se posa sur Coline. Wow, elle était déjà en cinquième année… ? Ce que le temps passait vite, on ne s’en rendait plus compte. Un sourire à sa camarade avant de s’excuser auprès d’Analia pour le retard. Néanmoins, elle était arrivée juste à temps pour entendre les consignes du professeur. Il fallait donc elle ouvre son bouquin pour se renseigner à propos du sortilège qu’elle allait avoir à étudier le Rem Vario, donc. Studieuse, la petite Kostein sortit de son sac, son précieux manuel de métamorphose et commença à partir à la recherche de la page convoitée. C’est à ce moment que la Dyr préférée d’Oksana pénétra la pièce non sans totalement zapper de saluer la rouquine, qui resta dubitative. Mais… Mais… Tant pis. Admettons que la française ait été trop prise dans son bouquin et qu’elle n’ait pas remarqué les salutations de la Botcharov, alors. Jeudi 30 Mars 2017 à 21:48:57 Remise de PIs effectuée. Jeudi 30 Mars 2017 à 21:48:56 Remise de PAs effectuée. Jeudi 30 Mars 2017 à 13:36:29 ***** Message de Nova Leighdaw à l'attention de Coline Silian ****** Nova observa sa nouvelle camarade s'installer à côté d'elle, la jaugeant pour déterminer quel niveau de froideur elle allait devoir adopter durant la prochaine heure de cours pour concilier cette proximité et son ressenti vis-à-vis de Coline. Oui, les choses étaient toujours calculées avec Nova. Tout comme les hypothèses furent rapidement écartées pour ne conserver que la plus probable. Hypothèse a invalide, Nova n'avait rien à manger sur elle. Hypothèse b, Coline n'allait pas être déçue du voyage s'il fallait utiliser Nova comme bouclier. Hypothèse c ... validée par Coline elle-même, qui n'avait pas pu rester silencieuse plus de deux secondes après s'être assise. Nova écouta sans un mot, préférant ne pas répliquer que oui, elle savait déjà tout ça. Mis à part pour les goûts musicaux et la moustache de Watson. Et qu'il n'y avait pas besoin d'être très malin pour constater que Nova était Kostein, vu l'uniforme qu'elle portait. "D'accord" dit-elle après un moment d'hésitation. "Je suis Nova." Coline était chanceuse, dites donc ! Elle n'avait même pas eu besoin de demander son nom à sa nouvelle camarade, celle-ci le lui avait dit d'emblée. Elle n'avait donc encore rien fait de trop stupide ou pénible qui aurait pu rendre Nova distante, et le fait que Coline parle toute seule ne dérangeait pas tant que ça sa camarade. Du moment qu'elle n'attendait pas de Nova qu'elle parle autant ... Jeudi 30 Mars 2017 à 13:36:07 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Nova était à peine assise depuis quelques secondes que la porte de la salle s'ouvrait de nouveau, laissant le passage à Coline. Qui vint bien évidemment se poser à côté de Nova, à la grande surprise de celle-ci. Visiblement, la jeune fille avait imaginé passer le cours seule à sa table, pas dérangée par qui que ce soit et uniquement concentrée sur elle-même. Coline venait de chambouler son programme. Nova écouta silencieusement tout ce que Coline avait à raconter - et pour une première rencontre, c'était sacrément impressionnant - puis lui répondit elle-même trois mots. Et même si personne d'autre que Coline ne put entendre ce qu'elle dit, il était évident que Nova n'était pas spécialement bavarde. Ou alors elle n'avait pas envie de parler en cet instant. La discussion tourna vite court, en tout cas. A moins que Coline n'ait encore d'autres sujets de discussion à sens unique à proposer. Les élèves n'avaient pas laissé de répit à la porte pendant ce temps, et la salle eut tôt fait de se remplir de 5ème et 6ème années. Ils avaient tous eu droit à un coup d'œil attentif de la part de Nova, mais pour une fois elle ne s'attarda pas vraiment sur les autres. Manque d'envie. Ou peut-être trop occupée à écouter d'une oreille le débit de paroles de Coline. La phrase que prononça Freyja à son arrivée tardive dans la salle tira un sourire presque narquois à Nova. Pourquoi disait-elle quelque chose si c'était pour s'excuser elle-même ? Autant ne pas parler, elle avait plus de chances de passer inaperçue et d'être acceptée en cours ... Mais visiblement, l'enseignante n'était pas très à cheval sur ce genre de formule de politesse puisqu'elle commença son cours tout de suite après. Nouveau sourire en coin de la part de Nova, teinté de lassitude celui-ci, lorsque la jeune fille nota que la proposition de l'enseignante ne laissait pas de place à un refus de coopération. Si quelqu'un connaissait les informations mais n'avait pas envie d'en dire quoi que ce soit, il faisait quoi ? Forçant son esprit à arrêter de poser des questions si cyniques, Nova sortit son livre de métamorphose de son sac et le feuilleta pour trouver la page qui l'intéressait. Elle n'avait jamais entendu parler du Rem Vario, et si elle disait quelque chose à ce sujet ce ne seraient qu'hypothèses et suppositions. Inutile donc d'encombrer l'espace sonore avec de tels éléments. Jeudi 30 Mars 2017 à 11:36:35 ***** Message de Mésalis Trinéonc pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Mésalis ne tarda pas à installer ses affaires sur sa paillasse. Ordonnée sans être rigide, elle déposa crayons et bloc note dans le calme et griffonna quelques phrases avant le début officiel du cours. Son regard se posa parfois sur certains de ses camarades, notamment sur la mystérieuse et presque inconnue Coline et de manière plus succincte et moins assumée sur son ainé Viktor. Elle encouragea silencieusement Freyja à venir prendre place à ses côtés, espérant que son initiative ne serait pas grossièrement rejetée parce qu’il s’agissait bien là d’un geste qu’elle effectuait peu et qui en disait long sur les changements qui s’opéraient en elle, métamorphose fragile qui lui demandait de s’ouvrir aux autres et de prendre des risques. Le cours débutait et Mésalis dû faire taire ses réflexions privées pour se concentrer pleinement à cette heure qui commençait. Elle n’était pas particulièrement disposée ni douée dans cette matière, ainsi elle savait qu’elle devrait y mettre toute son attention et ne pas se dissiper durant l’apprentissage. De plus il n’était pas question pour elle de se faire remarquer par sa gaucherie ni par son ignorance, pas cette fois car elle était sincèrement reconnaissante d’avoir été invitée à assister à cette leçon à laquelle elle s’était rendue si tardivement. Elle débuta sa lecture, calmement et avec une lenteur qui lui était propre. Prenant des notes et soulignant certaines phrases qui lui paraissaient être essentielles, elle parcouru son livre à la recherche d’informations sur le sortilège Fera Fieri sans jamais plus relever son visage vers le restant de la classe. Jeudi 30 Mars 2017 à 11:33:14 ***** Message de Azhriel Volkoveith pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Calé au fond de la salle aux côtés de son double féminin, Azhriel avait adressé un léger mouvement de tête en guise de salut, lorsque Analia avait fait son entrée, avant de reporter son attention sur son livre de cours qu'il avait commencé à feuilleter molement, attendant de voir comment se déroulerait la séance. La Directrice des Verts eux d'ailleurs à attendre quelques instants que la salle daigne se remplir, avant que les choses sérieuses ne commencent. Aussitôt, la bouille du russe se fit concentré, tandis qu'il retournait au sommaire de son manuel, afin d'y trouver le sort qu'il était censé chercher, à moins qu'il ne sache déjà des choses sur ce dernier ce qui — hélas trois fois hélas, n'était guère le cas. Avec donc, sa délicatesse habituelle — lorsqu'il était questions bouquins et rien d'autre évidemment — l'Uzem prit grand soins de ne corner aucunes pages ou autres, qui aurait éventuellement pût vexer le manuel. Le souvenir de l'un d'entre eux le coursant pour lui bouffer les doigts semblaient encore bien trop vif sans sa mémoire pour qu'il se montre rude cette fois là. Quoiqu'il en soit, lorsqu'il eut trouver le numéro de la page de son sort, il se mit à faire défiler ces dernières à grande vitesse, ses pupilles oscillantes dès lors de droite à gauche rapidement pour chercher ledit numéro — comme d'autre de ses camarades l'avaient fait avant lui et le tout, sans qu'il n'ait prit la peine d'ouvrir la bouche. Jeudi 30 Mars 2017 à 11:12:41 ***** Message de Mésalis Trinéonc à l'attention de Coline Silian ****** La jeune sorcière lança un petit regard en direction de Coline et finit par lui sourire avec une tendresse amicale avant de lui envoyer sa dernière missive. « Je n’ai jamais eu de petit copain. Je ne sais pas pourquoi Néo revient autant dans mes pensées, peut être que je me trompe totalement et qu’il n’y a rien d’amoureux la dedans, c’est seulement la première fois qu’un garçon hante autant mon esprit. Je crois que ‘’ nos particularités ‘’ nous rapprochent, et que je ne me sens pas trop différente de lui ce qui renforce très certainement cette envie d’être souvent avec lui. Mais ça passera tu as bien raison, et je le souhaite parce que je n’aime absolument pas l’idée d’être en rivalité avec toi. Et puis au-delà de ça , je me sens honteuse de penser autant à un garçon sans qu’il le veuille ni ne le décide. Je ferais mon nécessaire pour que cette étrange idée cesse. Désolée de t’avoir importuné. Bon cours à toi  Mésalis » Mercredi 29 Mars 2017 à 23:07:45 ***** Message de Ileana Vacaresco pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Le cours est rapidement lancé après l’arrivée de plusieurs élèves, après celui d’Ileana. La rouge comprend qu’elle doit parler du sort qu’elle va apprendre : Fera Fieri. Mais, la seule chose qu’elle sache, c’est que ce sort est un sort de métamorphose. Elle ne va pas aller bien loin avec ça, mais enfin… Elle préfère ne rien dire pour le moment et se pencher dans son bouquin de métamorphose pour trouver ne serait-ce qu’une piste sur le sujet. Avant cela, des petits origamis font leur apparition dans la salle de classe, annonçant enfin le nom du nouveau préfet Dyr. François, donc. Ileana n’exprime pas grand-chose de particulier. De toute façon, il semble très motivé, il sera surement très bien à ce poste. Revenons à la tache actuelle, à savoir trouver quelques informations sur le sort Fera Fieri. la rouge ouvre donc son livre à la dernière page, ou du moins sur les dernières pages, comme elle en a l’habitude. Elle tombe donc sur l’index du livre, où il y a tous les chapitres répertoriées, chapitres qui renvoient à des sorts divers et variés à des pages nombreuses. La brune cherche alors son sort. Fa… Fe… Fec… Fej… Fem… Fer… Fera… Fera Fieri, page 146. Bon, procédons alors à sens inverse, à savoir de la fin du livre jusqu’au début. Ileana tourne les pages, jusqu’à tomber dessus, ou du moins jusqu’à espérer tomber dessus. On ne sait jamais si c’est toujours le cas. Page 300… 250… 200… 180… 162… 152… 148… 147… 146 ! La jeune fille y est, enfin normalement. Comme sur toutes les pages, elle trouve un nombre assez conséquent de paragraphes. Comme une élève sérieuse, elle prend un morceau de parchemin vierge qu’elle a dans son sac, ainsi qu’une plume. Elle va faire en sorte de prendre des notes sur ce qu’elle pourra trouver. La brune a envie de connaitre le maximum d’éléments sur ce sort, afin de pouvoir le maitriser correctement. Elle aimerait connaitre l’origine de ce sort, qui l’a créé, pourquoi, avec quel objectif. Elle souhaiterait savoir quelle est la gestuelle à adopter, la formule à prononcer. Connaitre les limites de ce sort, ses effets indésirables… Il y a un tas de choses à apprendre, surtout qu’elle ne connait rien du tout sur ce sort, notamment pas la fonction de ce sortilège. Ileana espère que sa lecture lui sera bénéfique. Mercredi 29 Mars 2017 à 17:24:47 **** Proposer Action envoyé à MJ Métamorphose (MJ) d'une valeur de 2 PAs et 8 PIs ******* Ayant pour but : lire le passage du livre concernant Rem Vario, PPA 1/3 Rem Vario ne lui évoquait rien de particulier. C'était le néant complet. Et parler de quelque chose qui nous échappe totalement n'avait jamais rien donné de bien fameux. C'est résignée que la Silian s'était alors tournée vers l'objet du savoir, non sans bredouiller dans sa barbe à la perspective d'une prochaine lecture. Les lettres valsaient devant ses yeux, s'étiraient, rebondissaient et se liaient les une aux autres sans qu'elle ne parvienne à en comprendre le sens. Il ne s'agissait pas là d'un conte, d'une légende ou d'un roman policier qui l'auraient happé dans un autre monde dès l'instant où elle aurait commencé à en boire les mots. Rien que de la théorie à lui faire grincer des dents. Cessant de propulser ses gambettes d'avant en arrière pour le plus grand bien de ses camarades qui n'allaient pas tarder à avoir le tournis, la jeune sorcière s'attela pourtant à la tâche. Telle une vaillante élève studieuse toute imprégnée de sa nouvelle tâche. En apparence du moins. Laissant glisser son doigt le long du sommaire, une tâche sur la page l'interpella. Preuve qu'un rien l'aurait distraite. Et la constatation faîtes, elle se secoua mentalement pour reporter son attention sur ce fichu bouquin qui sentait la vieille Madeleine et ressemblait à une vielle carcasse que la peau ne tarderait pas à être percé par les os. Une véritable relique. C'est que c'était tellement le foutoir dans son sac qu'il avait dû en voir des bonnes le pauvre manuel. Se battre contre un sweat, des pinceaux, un chaudron et même des bouquins deux fois plus jeune que lui, c'était pas sympa tous les jours. Prise d'un soudain élan de compassion, la rouquine lui gratta alors le dos. Dis comme ça, ça sonnait un peu con mais que voulez vous, à Durmstrang même un livre est capable de vous bouder. Les pages tournèrent ensuite en un froissement caractéristique avant que l'index de la jeune femme ne vienne s'écraser sur le titre d'une page. Celle qui à priori, était susceptible de l’intéresser. La tête en coupe entre ses mains, ses prunelles commencèrent à aller de gauche à droite alors qu'elle engrangeait un maximum d'information, la mine concentrée. Mercredi 29 Mars 2017 à 17:23:15 ***** Message envoyé au lieu Salle de Haute Métamorphose , soit à Analia Vasiliev, Ileana Vacaresco, Freyja Botcharov, Viktor Azalahem, Nova Leighdaw, Mésalis Trinéonc, Oksana Ikonomova, Aldric De Belvedere, Myrael Volkoveith, Azhriel Volkoveith ****** Balançant ses jambes sous sa chaise, les lèvres closes et les pupilles mobiles, Coline suivit une à une les arrivées de ses camarades, une vive curiosité dans le fond du regard. L'attitude de Mésalis tout particulièrement l'interpella, creusant son front d'un sillon. Ce furent les trompettes de papier qui l'arrachèrent sauvagement à son analyse en martyrisant leur tympan. Charmant. Aucun d'eux ne pouvaient prétendre ne pas avoir entendu les résultats. Confettis se mêlant à sa chevelure, elle gratta un papier de sa plume, le faisant par la suite rouler d'une table à l'autre durant de bonnes minutes. Jusqu'à ce que l'échange silencieux se clot, et que Viktor se joigne à eux. Soucieuse, la Kostein l'interrogea du regard, les yeux rivés sur ce mur contre lequel il s'appuyait. Un soupir las lui échappa alors qu'elle attrapait un bouquin suite aux consignes de Analia. L'heure était au travail. Mercredi 29 Mars 2017 à 12:30:47 ***** Message de Analia Vasiliev pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Elle déroula lentement le parchemin qui lui était parvenu et en consulta le contenu, tranquillement, presque nonchalamment. Puis, une fois le dernier élève arrivé et Viktor à ses côtés, elle fit signe à chacun de s'installer, même les retardataires. Pour cette fois, elle ferait l'impasse sur la ponctualité, bien qu'il s'agisse pour elle d'une règle élémentaire en société. - Bonjour à tous. Elle fit un geste et les deux sorts qui allaient être appris s'inscrivirent au tableau. - Pour ceux qui connaissent déjà le sort de leur année, qu'il n'hésite pas à m'en informer. Elle lança un petit coup d'oeil vers Mésalis. Evidemment, elle avait la liste des sorts appris par chacun, mais elle estimait que les élèves devaient posséder un minimum d'autonomie. Cela passait donc par une connaissance de leurs capacités. - Bien, je vous propose de me dire ce que vous savez des sorts que l'on va apprendre à ce cours, sauf pour ceux qui les connaissent déjà, et ensuite de passer à la lecture dans les livres pour ceux qui ne sont pas sûrs des informations qu'ils ont à fournir. Une fois la consigne donnée, elle se leva et rejoignit d'un bon pas Viktor à qui elle adressa quelques mots à voix basse, un oeil rivé sur la classe. Mercredi 29 Mars 2017 à 11:30:09 Informations correctement modifiées Mercredi 29 Mars 2017 à 11:21:15 Informations correctement modifiées Mercredi 29 Mars 2017 à 9:44:21 ***** Message de Freyja Botcharov pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Soudainement, la porte s'ouvre sur une retardataire. Encore une ? Passant le seuil de la porte, la grande blonde balaya rapidement du regard la salle. Adressant un petit sourire a sa copine rousse, celui-ci disparut aussitôt que son regard se posa sur l'Azalahem. Le coeur serré, Freyja resta immobile à le fixer pendant quelques instants. Dans ses pensées et tourments, la russe remarqua la présence de la jeune femme à la peau bien spécifique. Après s'être remise de son surplus d'émotions, la Dyr s'avança: "Je m'excuse madame de mon retard... Le réveil fût compliqué." Réveil ? Drôle d'excuse sachant que la demoiselle avait décidé de faire nuit blanche. Les cernes, le teint pâle, la totale. En attendant l'accord d'Analia, Freyja regarda les élèves un à un en accordant un regard bien particulier à sa camarade Dyr alias Mésalis. Peut-être qu'elles allaient pouvoir continuer une petite discussion déjà commencé précédemment en salle commune ? Mercredi 29 Mars 2017 à 0:18:58 ***** Message envoyé à Mésalis Trinéonc ****** " Oh, ça concerne Néo, je comprend mieux. Mais je ne m'inquiète pas. Tu fais comme bon te semble Mélasis. Si tu avais envie de lui « courir après », libre à toi. Il ne m'appartient pas tu sais. J'espère seulement que ça te passera avec le temps, cette jalousie à mon égard . On aurait pu être amie." Mercredi 29 Mars 2017 à 0:11:59 ***** Message de Mésalis Trinéonc à l'attention de Coline Silian ****** '' je ne suis pas peinée, enfin je n'en sais rien, je suis peu être un peu admirative et jalouse, voilà tout, des vices assez communs aux femmes je crois. Ne t'en fait pas, ça passera. J'en suis certaine. Ne t’inquiètes pas je ne lui courrai pas après, déjà je ne sais pas faire et puis deuxièmement je vous respecte tous les deux, ça me rend simplement pensive. Et tu es très observatrice. Voilà deux choses qui se rencontre et se percutent forcément. '' Mercredi 29 Mars 2017 à 0:06:57 ***** Message envoyé à Mésalis Trinéonc ****** En lisant le petit bout de papier que les deux jeunes femmes s'échangeait, la surprise se peignit sur son visage, la réponse ne tarda pas, à défaut de pouvoir se parler de vive voix. Mais parfois ça aidait, coucher les mots, ça sortait plus facilement : « Je ne m'attendais pas à une telle réponse. Je pensais avoir fait quelque chose qui t'aurait blessé mais qui m'aurais échappé. Je ne suis pas certaine que les qualités que tu m'as dégotté soient vraies, mais je n'en vois pas une que tu ne possèdes pas Mélasis bien qu'on ne se connaisse pas vraiment. Le « ils t'adorent » englobent qui ? Détrompe toi, je ne suis pas appréciée plus que ça ici. En revanche ce qui m'interpelle c'est le « il t'aime toi » de qui parles tu ? Explique moi s'il te plait. Je suis perdue là, j'ai la sensation d'être la cause de ta peine mais je ne sais pas comment. » Mercredi 29 Mars 2017 à 0:04:27 ***** Message envoyé à Mésalis Trinéonc ****** En lisant le petit bout de papier que les deux jeunes femmes s'échangeait, la surprise se peignit sur son visage, la réponse ne tarda pas, à défaut de pouvoir se parler de vive voix. Mais parfois ça aidait, coucher les mots, ça sortait plus facilement : « Je ne m'attendais pas à une telle réponse. Je pensais avoir fait quelque chose qui t'aurait blessé mais qui m'aurais échappé. Je ne suis pas certaine que les qualités que tu m'as dégotté soient vraies, mais je n'en vois pas une que tu ne possèdes pas Mélasis bien qu'on ne se connaisse pas vraiment. Le « ils t'adorent » englobent qui ? Détrompe toi, je ne suis pas appréciée plus que ça ici. En revanche ce qui m'interpelle c'est le « il t'aime au moins lui » de qui parles tu ? Explique moi s'il te plait. Je suis perdue là, j'ai la sensation d'être la cause de ta peine mais je ne sais pas comment. » Mardi 28 Mars 2017 à 23:53:55 ***** Message de Mésalis Trinéonc à l'attention de Coline Silian ****** Cette fois elle ne la regardait plus, dissimulant ses expressions et ses émotions sur ce petite bout de parchemin qu'elle noircissait avec soin. ''Parce que tu es belle. Parce qu'ils t'adorent, parce que tu as l'air d'être une fille géniale, douée, simple et pleine de qualité. Parce qu'il t'aime toi. Désolée'' Mardi 28 Mars 2017 à 23:46:12 ***** Message envoyé à Mésalis Trinéonc ****** Une boulette de papier fut discrètement lancée au devant de la jeune dyrs. A défaut de pouvoir utiliser son parchemess, ce geste montrait sans aucun doutes le désir d'entrer en communication avec la dyrs. A la plume, des lettres rondes apparaissaient : "Mélasis, Je me fais peut-être des idées, mais j'ai eu l'impression d'une gêne entre nous deux quand tu es arrivée. CE genre de chose se ressent aisément. Pourtant il ne me semble pas t'avoir parlé auparavant, ni même avoir fait quelque chose qui puisse expliquer ce regard fuyant. J'aime que les choses soient claires, les non dits sont trop fatiguant, alors je te le demande, ai-je fais quelque chose? Pour quelle raison me regardais tu ainsi? Coline" Mardi 28 Mars 2017 à 23:32:32 ***** Message de Viktor Azalahem à l'attention de Coline Silian ****** Il fixa un regard un peu vitreux mais toujours aussi sérieux mais une lueur brillait, ravi de la revoir. Mardi 28 Mars 2017 à 23:23:06 **** Message de MJ Administration (MJ) pour le lieu D+3-Salle de Haute Métamorphose ******* De petits origamis en forme de trompette tombèrent comme neige en plein hiver (en mode tempête) en sonnant pour annoncer la nouvelle qui suivait : « Les élections de préfet se terminent avec la victoire de François M. Delcourt qui reprend le flambeau pour les Dyr ! Félicitations à lui ! » Les trompettes en papier vrillèrent bien les oreilles de tout le monde avant d'exploser et de terminer leur vie éphémère en jolis confettis. Mardi 28 Mars 2017 à 23:20:26 ***** Message de Viktor Azalahem pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Trois coups précédèrent l'ouverture de la porte. D'un pas peu assuré sur l'instant, il se reprit et puis franchit le seuil : _"Bonjour Madame !" S'adressant alors à la professeure inclinant légèrement la tête. Il referma derrière lui et s'avança dans la classe pour rester debout, mains dans le dos un peu proche du mur derrière lui... Mardi 28 Mars 2017 à 23:19:04 ***** Message de Mésalis Trinéonc pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Mésalis passa son visage dans l’entrebâillement de la porte, s'assura être dans le bon cours à la bonne heure puis pénétra dans les lieux avec discrétion et silence. Il n'était pas question de perturber la leçon si celle avait débutée ni d'y assister sans y être définitivement invitée. En attendant d'avoir l'aval de son enseignante, la jeune sorcière posa ses yeux sur ses autres camarades. Bien évidemment son premier regard fut pour Aldric, un sourire en coin léger mais perceptible plus tard, puis elle passa aux autres magiciens. Azhriel le ténébreux était dans les parages, pas question cette fois d'apprendre à le connaître puisque le jeune homme n'en n'avait ni l'envie ni l'humeur et comme Mésalis, bien que sociable, avait elle aussi son orgueil et sa réserve face aux pics et aux véhémences passées elle n'envisageait guère de retenter l'expérience. Coline eut une attention bien particulière bien qu'il fut extrêmement difficile de saisir la profondeur et le pourquoi de ce regard fuyant sur sa personne puis ce fut sur Viktor qu'elle se focalisa. Dommage. Fut le seul mot qu'elle lui transmit en posant ses iris dans les siennes. Elle se tourna vers madame Vasiliev, lui demandant si elle pouvait ou non prendre place. -Bonjour, j'espère qu'il n'est pas trop tard ? La sonda-t-elle. -Un nouvel élève Wesley et en ce moment même avec le gardien pour remplir les formalités administratives de son admission, il me fait vous dire qu'il sera en retard et espère également pouvoir regagner le cours une fois les documents dûment retournés. Mardi 28 Mars 2017 à 23:01:50 ***** Message de Aldric De Belvedere pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Haute Métamorphose ****** Loin d'être nerveux ni même sincèrement soucieux d'arriver à l'heure pour ce tout premier cours de la journée, Aldric débarqua simplement et annonça sa venue sans chercher à se faire remarquer. -Bonjour madame. Salua-t-il. Un coup d’œil furtif pour l'ensemble des présents, puis il reporta son attention sur la plus âgée. -Je peux prendre place, ou l'heure est déjà commencée ? Mardi 28 Mars 2017 à 22:05:05 Remise de PIs effectuée. Mardi 28 Mars 2017 à 22:05:05 Remise de PAs effectuée. Mardi 28 Mars 2017 à 21:51:23 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) ******* "Ma chère Coline, Ton inscription est bien prise en compte. Bon cours à toi ! Charly." Mardi 28 Mars 2017 à 20:55:55 ***** Message envoyé à Nova Leighdaw ****** Si Nova s'était placée dans un coin sombre et reculé, la rousse l'y avait rejoint. Si elle s'était placée juste devant Analia de même. Qu'importe la place qu'elle s'était choisie, la Kostein avait décidé qu'elle l'aurait pour voisine. On pouvait naturellement se demander pourquoi... Hypothèse a: elle avait flairé de la bouffe près de la brunette. Hypothèse b: elle avait jugé astucieux de se mettre à proximité d'une nouvelle pour pouvoir s'en servir de bouclier en cas d'attaque: c'est bien connu, la mort d'un inconnu au bataillon passe bien plus inaperçue que celle d'un préfet en chef. Hypothèse c: elle trouvait sa figure sympa et avait besoin de quelqu'un pour supporter son blabla. Jugez la pertinence des hypothèses, quoi qu'il en soit, la réponse ne tomberait pas du ciel. «Hey. J'ai dis que je m'appelais Coline mais tu peux m'appeler comme tu veux, je m'en fiche. Tu es Koko de ce que j'ai compris alors tu mérites un petit accueil personnalisé de ma part. Vois comme tu es chanceuse. Notre préfet, c'est Oryx cette année, alors, si t'as un problème, hésite pas, envoie lui un hibou ou parchemess il est cool. Puis moi mieux vaut mieux pas me contacter pour régler les soucis, je suis trop occupée à en créer. Autrement Charly Watson, professeur de magie élémentaire est notre directeur de maison. Il a une moustache, il écoute de la bonne musique et lui aussi est à notre disposition au besoin. Oh et, on rentre de sortie avec la maison, on voit pour arranger notre salle commune toute moche, Oryx Nail détient aussi la bibliothèque Kostein alors, si tu veux emprunter des livres, vois avec lui. Voilà. J'ai accompli mon devoir. Plus de salive pour le reste du cours. » Mardi 28 Mars 2017 à 20:55:25 ***** Message envoyé au lieu Salle de Haute Métamorphose , soit à Analia Vasiliev, Ileana Vacaresco, Nova Leighdaw, Myrael Volkoveith, Azhriel Volkoveith ****** Deux coups à la porte furent frappés. Et parce qu’aucune voix chevrotante ne lui lança «tire la chevillette et la bobinette cherra», la porte s'ouvrit sans plus d'hésitation. La rouquine s'avança d'un pas nonchalant, visiblement pas le moins du monde affolée à l'idée d'un potentiel retard. Ses prunelles verdoyantes survolèrent tranquillement les visages en une analyse rapide avant qu'une brillante idée lui décolle les lèvres (amen): « Bonjour, il me semble ne pas avoir eu cours avec vous avant aujourd’hui, je m'appelle Coline Silian. Navrée du retard. Si retard il y a, je n'ai pas de montre. » Il aurait probablement été préférable de ne pas rappeler son absentéisme de l'année passée, la chose ne sembla pourtant pas effleurer l'esprit de la Kostein. Impatiente de poser son popotin quelque part avant tout, elle se glissa à côté de jeune femme fraîchement débarquée à l'Institut. Quelques mots lui furent adressés d'ailleurs, mais ce fut bas et bref. Relevant le bout de son nez, elle s'attarda plus longuement sur chaque élément de la pièce, toute ouïe à ce qui suivrait. Mardi 28 Mars 2017 à 20:17:28 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Salle de Haute Métamorphose. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:17:01 Hop, on agite les mains, on prend l'air cool et on invoque Splendide sur Coline Silian. Ca brille, et Coline Silian gagne 4 PVs en plus. Il sent les effets de Tout beau, tout propre, apparaître, et les effets de Dégoûtant,Dépenaillé,Cafard, disparaître. Mardi 28 Mars 2017 à 20:16:21 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Couloir de Droite Niveau 3. Mardi 28 Mars 2017 à 20:15:56 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:15:42 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 2. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:15:24 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 2. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:15:16 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:15:04 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:14:56 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:14:35 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Niveau 0. Mardi 28 Mars 2017 à 20:13:49 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Hall d'Accueil. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Mardi 28 Mars 2017 à 20:13:24 ***** Message envoyé au lieu Portes du Château , soit à Ahn Linh, Ksénia Ninoïevskaïa, Charly Watson, Thal Marx-Hammel ****** L'air que leur joua Watson acheva la Kostein si efficacement qu'elle suivit tel un automate Yuri vers sa chambre, les yeux presque clos. Et au réveil, même démarche, même figure de zombie décoiffé et même mollesse momentanée. Ce n'est qu'en portant sa main sur le porto loin en bredouillant dans sa barbe comme une ours mal léchée qu'elle s'éveilla un peu. " Waouh. Plutôt efficace pour nous réveiller ce moyen de transport. " Ils avaient prévu leur coup. C'est sûr qu'un paisible voyage sur un tapis volant n'aurait pas eu le même effet. A genoux devant les portes du château, la Kostein se redressa, époussetant son uniforme d'un geste machinal alors qu'elle regardait Katerina s'éloigner vers l'école la première. Ahem. Les cours, encore une chose qui lui avait totalement échappée. " Hum. Idem que Oryx et Katerina. C'était vraiment sympa, merci. Vous me gardez une place à votre prochain cours optionnel aussi monsieur Watson? " Et elle pivota les talons, poussée d'un entrain subit pour rejoindre sa salle de cours. Mardi 28 Mars 2017 à 19:49:45 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** C'est un Oryx encore à moitié endormi qui émergea de sa chambre, tiré par le son de la clochette. Il s'étirait, ramassait ses affaires, et était déjà prêt à partir. Rien de bien compliqué, en somme, et l'usage du portoloin le rassura; reprendre la calèche, très peu pour lui ! De nouveau aux portes du château, il lui fallut s'ébrouer vivement pour se réveiller, après quoi il enfila à la va-vite sa veste d'uniforme, tira sur les pans pour l'arranger. - Elle m'a pas donné l'insigne, constata-t-il d'une voix à moitié indifférente alors que Katerina disparaissait déjà à l'intérieur de l'institut. Il aurait été compliqué d'affirmer que cela l'avait affecté tant que ça. En fait, il s'en moquait pas mal de ce petit morceau de métal. M'enfin, peut-être lui aurait-il fallu aussi la clé de sa chambre et.. ? Oryx haussa les épaules pour faire taire ses pensées envahissantes puis sourit aux professeurs. - Merci pour cette sortie, ça redonne de l'espoir, vraiment. Un oeil peiné à ses camarades. Cinquième année, deuxième année, première année... Aucun potentiel camarade. Il faudrait qu'il aille rejoindre Nérone en cours. Tout un programme, quoi. - M'sieur Watson, vous pourriez me garder une place pour votre cours s'il vous plaît ? Il ne changeait définitivement pas ses habitudes, le Kostein. Il resserra la sangle de son sac et salua toute la petite assemblée avec chaleur : - Bonne journée tout l'monde ! A plus tard ! Ensuite, le troisième année entra à son tour dans le château. Mardi 28 Mars 2017 à 13:29:40 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Cheveux encore trempés, Katerina ne s'anima tout à fait qu'une fois devant les portes de l'austère château. Malgré toute la prévenance dont Charly avait fait preuve, ce qui était clairement à son honneur et à celui d'Ahn Linh, pour une raison qui lui appartenait, la jeune fille était ravie d'être rentrée. Peu friande des discours plein d'émotion, elle se contenta d'un : "Merci Professeurs." Avant de disparaître à l'intérieur du château. Mardi 28 Mars 2017 à 13:24:26 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Cette fois la calèche n'emmena pas toute la petite troupe jusqu'aux portes de l'école, mais plutôt un petit portoloin. Plus pratique et surprenant, et si tous n'avaient pas encore remis leurs habits, ils pourraient le faire maintenant. Héhé. Encore en peignoir ? Pas bien grave, ils étaient beaux et mignons. Charly lui avait opté pour le changement rapide, et replaça sa chemise une fois arrivé, mettant sa veste puis souriant à ses élèves. "Merci à tous, ça m'a fait le plus grand bien. Filez en cours maintenant, il est temps. Nous discuterons de vos propositions ensemble pour changer votre salle commune. Je compte sur vous pour travailler comme il se doit, d'accord ?" Charly s'étira, allumant une clope, et resta là, le temps qu'il soit sûr que tous n'allaient pas profiter de ce léger retard pour aller vagabonder on ne sait où. Mardi 28 Mars 2017 à 13:19:08 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Quelle danse ! Mais il était temps de rentrer. Une petite cloche sonna, celle qui voulait dire... que le début de cours était imminent. Tous qui avaient rejoint leur chambre ou Morphée en plein milieu de la salle se firent doucement lever de leurs songes par de légères clochettes. La jeune Yuri leur avait à tous posé un objet dans la main qui soudainement les transporta... eh bien, vers les portes de l'école. Terminé bonsoir, on retourne au bercail les amis. Mardi 28 Mars 2017 à 10:02:51 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Si elle avait écouté la fameuse chanson de Charly d'une oreille bien ouverte, Katerina ne laissa rien filtrer de ce qu'elle en pensait. Tout au plus coula-t'elle des regards curieux vers ses congénères. L'heure du coucher venue, elle suivit docilement Yuri jusqu'à la chambre où elle pourrait se reposer. Ou du moins... Où elle pourrait essayer. "Bonne nuit." Le retour était déjà à leurs portes. Mardi 28 Mars 2017 à 9:42:47 Vous voyez un messager apparaître dans le ciel. Celui-ci alla droit sur Ahn Linh pour lui délivrer un courrier. Lundi 27 Mars 2017 à 20:11:42 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** A moitié endormi, il n'écoutait plus grand chose, entre temps. L'excitation précédente avait eu tôt fait de s'évanouir. La fatigue accumulée faisait enfin son effet sur le troisième année, cela ne l'empêcha pas de lâcher un gloussement un peu idiot à l'idée de Thal en THalia. Dommage, il ne verrait pas ça. Eh oui, il pouvait se vanter d'être entré dans la cour des grands, seulement il n'aurait plus cours avec les mêmes... dommage, en un sens. Amusé, il lâcha tout de même en direction de la victime de ce gage grotesque (ben si quand-même) : - Je compte sur vous pour immortaliser ça, hein ! Qui ça ? Aucune idée, mais un des autres devrait bien avoir un appareil photo. Il en avait vu en vente, une fois, n'est ce pas. Son regard coula sur les tentacules s'extirpant du sac de l'aînée Kostein. Il avait déjà vu cette plante, une fois. Pris d'une réflexion intense, il finit par se pencher vers le sac, enfin, pas trop près, et chuchota avec un sourire : - Bonjour, Annabeth ! Car il s'agissait du dernier nom qu'il avait entendu de la plante. Peut-être que Katerina avait changé d'avis, il n'en savait trop rien. Le garçon se leva enfin de table et s'étira longuement dans un bâillement. Il parvint à rester quelques minutes pour écouter Charly-le-bg-à-la-guitare, mais les dernières notes de "These Boots are made for walking" sonnèrent pour lui l'accord de fin également, même s'il applaudit mollement la performance de Madame Linh. - Bonne nuit à tous, dit-il alors. Il se laissa guider par Yuri jusqu'aux chambres, tellement lessivé qu'il en oublia son sac au pied de la table.. et ne revint pas pour le chercher, ni pour rien d'autre d'ailleurs. Nulle doute qu'il s'était écroulé tout habillé sur son lit. Lundi 27 Mars 2017 à 19:53:26 ***** Message de Ahn Linh pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Après un bon petit massage pendant lequel elle n'avait pas du tout dormi – personne n'avait rien vu d'abord ! - Ahn revint pour profiter du repas d'un pas guilleret et légèrement dansant. Tiens, ne serait-ce pas une pirouette qu'elle venait d'exécuter là ? Peut-être bien. Elle se servit une assiette composée à majorité de fruits et s'installa à côté de Charly tout en écoutant les idées proposées par les Kostein pour leur salle commune. Elle repéra la plante de Katerina et trouva l'ex-préfète d'une grande sagesse, puis s'intéressa au gage qui était donné à un Thal très chanceux d'avoir le choix. « Je peux vous prêter une robe. » Connaissant le style d'Ahn, c'était certain qu'il ne passerait pas inaperçu. Elle se leva ensuite en prenant son verre avec elle pour venir s'asseoir en face de Charly qui avait enfin sorti sa guitare. Aux premières notes de These Boots are Dancing, elle posa son verre et entama une choré qui aurait obtenu un joli score sur Just Dance. Elle ne s'inquiéta pas d'être seule à danser ou d'être rejointe par d'autres Kostein et se rassit quand la musique se fit plus calme pour finalement méditer sur la dernière chanson et se resservir un verre avant le départ. Lundi 27 Mars 2017 à 13:07:01 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Charly mangeait, heureux, content. Il notait tout de même les idées supplémentaires, tout en terminant sa belle assiette. Puis à terme, il prit sa canne pour enfin se lever, et tapoter son verre de nouveau. "Bien, il va falloir vous reposer un peu, et nous rentrerons à l'école. Vous n'arriverez pas en retard, mais tout juste pour rejoindre vos cours, vos professeurs seront prévenus, donc pas d'inquiétude. Je ne vous laisserai pas partir sans avoir dormi. Si vous n'avez pas mangé, prenez de quoi et filez dans votre chambre. Yuri vous accompagnera." La femme, toujours postée devant la porte qui menait aux chambres luxueuses, l'avait ouverte de nouveau intimant avec un charmant sourire tous les élèves à la rejoindre afin de les emmener vers leur nid douiller. "Toutes vos idées ont été notées, nous réfléchirons avec Ahn pour voir ce que nous prenons ou non, mais en attendant..." Charly sortit une guitare d'un sac sans fond, avant de se poser sur le canapé. "Une petite chanson, comme promis, pour aller vous reposer." Il régla sa guitare pour commencer, clope à la bouche, et commença quelques accords qui ressemblaient fortement à Smells Like Teen Spirit, mais une version bien plus calme. Finalement, il se mit à jouer un air de "These Boots Are Made For Walking", rien que pour faire danser Ahn, chantant d'une voix rauque et sensuelle, voire même un peu sexy. Passant ensuite par "Gloria" de Patti Smith, il termina sur un beau Hallelujah. Et maintenant, au liiiiit ! Lundi 27 Mars 2017 à 9:47:19 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Katerina conclut son échange discret avec Charly sur un signe de tête appuyé. Rien de plus. La Russe, qui avait développé son habileté à ne rien laisser filtrer de ce qu'elle penser, sauf lorsqu'elle désirait faire passer un message rejoignit le groupe. "Désolée Professeur, je ne suis pas friande du fait d'être massée par un ou une inconnue." Surtout en ces lieux n'est-ce pas ? Le pauvre Watson ne pouvait pas s'en blâmer mais la septième année avait été honnête et transparente sur le sujet. Elle vida sa coupe et en demanda une autre avec l'absence totale de pudeur et de gêne propre aux personnes issues de la même Glorieuse Patrie qu'elle. Adressant un signe de tête à Ksénia, et un autre à Thal, les jeunes comprenant tôt ou tard que la chose, de sa part était bien aimable, elle prêta oreille à une discussion qu'elle avait tenté maintes et maintes fois de lancer et de relancer jusqu'à finir par se montrer quasiment indifférente au sujet. La mollesse et la passivité des autres avait cet effet-là sur elle. Elle ne sut vraiment si elle se montrait charmée ou blasée qu'il ait fallu l'intervention d'un nouveau directeur pour que les élèves, si rares aient-ils été à prendre la peine de gratifier leurs camarades de leur présence, s'impliquent réellement dans la discussion. Pour sa part, elle n'y participa guère plus. Elle ne serait bientôt plus à l'école, son temps était révolu et sur ce sujet, il avait clairement été gâché selon elle. Tout au plus se permettrait-elle quelques commentaires. "L'aquarium est une bonne idée. Mais pas au plafond. Il est très difficile de dormir avec une vue si mouvante. Et imprévisible. Quant à la botanique, je pensais à un potager pour commencer. De toute manière à faible niveau il n'est pas possible d'entretenir des plantes plus complexes." Comme si elle savait qu'on parlait d'elle, Ursula, son snargalouf, laissa dépasser quelques lianes curieuses du sac sans fond de la jeune fille. Lundi 27 Mars 2017 à 1:33:24 ***** Message de Thal Marx-Hammel pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** HJ: Entre mon PC qui fait le fourbe, ma corrès et l'erreur 404 aussi, je n'ai pas trouvé le temps de fater, désolée du retard :/ Tiens, mais qui voilà ? Katerina! Elle allait peut-être se jeter à l'eau à son tour, ignorante des risques... pour une dernière année en apnée, un petit Thal sauvé. Mais prof' Charly l'avait prévenue, et même sans cela elle ne paraissait pas avoir envie de se baigner. Son arrivée, bien que précédée d'une multitude d'avions en papier assez bruyants, n'était clairement pas passée inaperçue aux yeux de Thal. Difficile de ne pas les voir, encore moins de ne pas les entendre. C'est ainsi que le Marx-Hammel apprit qu'Oryx était préfet, sans que lui-même ne soit passé par la case vote. Il avait du louper ça pendant son absence. Dommage, observer le fonctionnement de la démocratie Koko l'aurait sûrement intéressé. En attendant l'année prochaine, il n'avait qu'à féliciter Oryx. Il avait loupé une ou deux leçons de " la réaction qu'on attend de vous en société " mais ça il s'en souvenait. ‹‹ Bravo. ›› Revenons au blond. M'dame Linh se retirait de la compétition, - façon de parler, techniquement elle n'avait jamais annoncé qu'elle en faisait partie - et Kate était officiellement la seule élève arrivée au spa en cours de route, il était donc seul et abandonné de tous, sans tomber dans le mélodrame. Pendant ce temps, la conversation stagnait au rang zéro, remplie essentiellement par les blancs. Ah, si, Coline venait de réaffirmer son statut de jeune perdant. Snif. Il regarda ses ongles et haussa les épaules. Les Kokos n'allaient pas lui donner un gage trop dur car ils étaient sympas, hein? Hein? Au fait, qui avait parlé de blancs ? Maintenant que le sujet était lancé sur la salle commune, la conversation battait son plein. Botanique c'était ok, la danse des canards... il ne savait pas c'était quoi. Mais personne ne parlait d'enlever les peaux de bête ultra moches. Et lui restait dans l'eau. Qui sait, le petit glaçon allait peut-être fondre dans le jacuzzi. Ce fut cette image qui le tira de l'eau, tout sérieux, après avoir retourné un petit sourire à Ksénia. Le blond remit son peignoir bleu et rejoignit le groupe, s'approchant d'abord de Katerina pour lui dire bonsoir vu qu'il ne l'avait pas saluée avant, puis il se bougea un peu, de manière à être plus fondu dans le groupe. Là où il y avait de la place, quoi. Et comme les gentils profs avaient relancé Coline, il vint un moment où elle adopta une expression de réflexion intense, puis un autre, à sa suite, ou elle annonça les gages. Chic chic chic, chic chic. Choisir. Il excluait d'emblée l'idée de la momie. Trop de risques, rien que pour aller chercher un rouleau l'air de rien et revenir innocemment. Restaient deux possibilités. Dans le premier cas, il faudrait qu'il sorte de son petit trio habituel. Pour rencontrer d'autres personnes et caser, au détour d'une phrase, son appartenance à la famille de la prof de magie noire. Sa soeur serait surprise, si quelqu'un lui demandait si c'était bien elle, la nièce d'Ahn Linh. Et il pouvait choisir l'option Thalia, aussi. Si le prochain cours était par années, elle serait aussi surprise. Huhu. Pourquoi se compliquer la vie? C'était assez éloigné de son type de réactions habituelles. Il ne pouvait pas faire autrement avec un choix pareil. ‹‹ Charmante ? Il s'agit de moi au féminin, donc. Va pour Thalia. ›› Dimanche 26 Mars 2017 à 21:44:37 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Tout en sirotant son thé, Oryx avait commencé à se servir d'à peu près tous les mets qui traînaient sur la table pour goûter à tout... sauf le loup. Ca, ça n'était pas possible. Il n'y eut guère de propositions supplémentaires après ses dernières. Et tandis qu'il s'emplissait la bouche de tartines de houmous, Ksénia approuvait les propositions une par une, les enrichissant parfois un petit peu. Et Coline reprit la parole. Le troisième année acquiesça pour le mur, puis pour la boîte à idées, sans avoir rien à y redire. Mais tout comme Ksénia, Coline ignorait un détail qu'il tenta d'occulter très maladroitement : - "Une lampe à lave c'est..." Il hésita quelques secondes, son "c'eeest" résonnant dans le centre de bien-être. - "Euh, je sais pas trop t'expliquer ça mais quand on l'allume des boules colorées montent dans un liquide d'une autre couleur, très lentement, c'est super beau ! " En voilà une explication claire et précise. Pas spécialement fier de son peu d'éloquence, il ramena ses pensées au contenu de son assiette qu'il vida rapidement, affamé qu'il était. L'approbation de Charly qui promettait une salle commune du tonnerre fut suivie d'un nouveau silence parmi les Kostein, sans doute piquaient-ils tous du nez qui dans son plat, qui dans son verre de vin, qui comme Thal dans le jacuzzi (et ça c'était assez dangereux quand-même) . Heureusement, la cinquième année reprenait la parole comme si de rien. Et Oryx récupéra les livres un à un, non sans cacher une grimace. Cela promettait d'être bien bien lourd, vivement un aménagement responsable. Soudain elle émit de nouvelles propositions, ce qui fit s'extasier littéralement le troisième année. - "Haaaan pu..." Ah mais il y avait des professeurs ici, il l'avait quasiment oublié. "rééée j'adore tes idées Coline !!" Un aquarium géant ! Elle se donnait la Silian ! Émerveillé, on eut dit qu'Oryx voyait déjà les petits poissons multicolores nager sous ses yeux. - "A la place des bougies on pourrait avoir des sphères lumineuses qui flottent, sinon." Le délire était présent. Il tâcha de récupérer de son sérieux. - "Je sais pas, pour la mascotte. Ce genre de truc c'est mieux quand ça tombe à l'improviste non... sinon, Katerina proposait de placer des cristaux aux murs pour refléter la lumière dans des tons qui changeraient en fonction des saisons... on pourrait éventuellement les collecter nous-mêmes, j'ai entendu parler d'un sort, le Sarculum Lapidem, mais j'sais pas si c'est faisable ? " Un regard interrogateur vers Charly. Après mûre réfléxion, Oryx n'avait plus d'idées. Tout ça, c'était déjà bien, non ? Il acheva son repas et posa une main sur son ventre. La digestion commençant à faire son boulot, il se mit à somnoler sur sa chaise en attendant d'autres idées lumineuses... et le choix du gage de Thal qui s'annonçait des plus réjouissants. Dimanche 26 Mars 2017 à 21:43:48 Remise de PIs effectuée. Dimanche 26 Mars 2017 à 21:43:48 Remise de PAs effectuée. Dimanche 26 Mars 2017 à 19:24:19 ***** Message envoyé au lieu Thermes marins , soit à Ahn Linh, Ksénia Ninoïevskaïa, Katerina Zakharov, Oryx Nail, Charly Watson, Thal Marx-Hammel ****** « Nan merci, les massages c'est pas trop mon truc. Mais ça à l'avantage de détendre les professeurs, on devrait leur en offrir de temps en temps pour qu'ils..évacuent les tensions accumulés du mois.» Ça éviterait à certains d'avoir la mauvaise idée d'en épingler un au plafond. Ou de lui trifouiller les entrailles. Et l'envie devait y être parfois. Une mandarine au creux de la main, la rouquine porta machinalement les quartiers de fruits à sa bouche, suivant le débat sur leur salle commune avec un vif intérêt. Tout le monde l'accordait, elle pouvait être un tant soit peu plus chaleureuse. «Oui hein. Les hamacs c'est trop la classe et puis, ça à l'avantage de ne pas encombrer le sol, pour les veillées tardives se serait vraiment pas mal. Puis t'as tout à fait raison Oryx, ces trophées ne nous inspirent pas grand chose, ils sont si vieux. Pareil pour les fenêtres, ça changerait vraiment tout, on se croirait dans un trou de taupe. » Délicate façon de faire comprendre que le manque d'ouverture dans la pièce lui avait toujours donné l'impression d'être un animal enfermé dans une boite, sans la moindre issue. De quoi refroidir un brin. « Je ne connais pas non plus les lampes à laves, de quoi il s'agit?» ajouta t'elle à la suite de Ksenia alors qu'un pli se creusait sur son front. Les idées fusaient de toutes parts, et c'était une bonne chose, chacun essayait de mettre la main à la pâte. Elle en aurait presque versé une larmichette d'émotions. Presque. «Peut-être que le mur serait mieux. Ça ne se décroche pas, vous en pensez quoi? On pourrait aussi avoir une boite à idées, ou chacun pourrait proposer des trucs pour améliorer les choses, et de temps en temps on l'ouvrirait pour voir ce qui est envisageable. Pour que ce soit plus concret et pas juste de bonnes idées qu'on arrive pas à amener à terme.» A condition de penser à regarder dans la boite régulièrement. Un grand sourire se dessina lorsque Oryx mentionna le poids des bouquins qui risquait de le faire partir en arrière comme quand elle était en troisième année et ça lui rappela..qu'elle avait manqué aux devoirs. Sortant les dits livres de son sac un à un, elle lui tendit, veillant à n'en oublier aucun. «Oh que oui. Tu vas te péter le dos avec ces livres à porter tout le temps Oryx. Crois moi j'en ai fait les frais. J'avais pas eu le temps de te les donner à la cérémonie. Par contre on a perdu deux trois livres parce qu’ils n'ont pas été rendu avant que les élèves ne quittent l'Institut brusquement..faut essayer de pas oublier qui a pris quoi pour s'y retrouver. Super idée la bibliothèque fixe en tout cas Oryx.» L'heure tournait et la Kostein avait encore quelques idées qu'elle ne se gêna pas de déballer. Serait pris ce qui serait le plus judicieux, elle proposait, c'était déjà ça. « J'avais pensé aussi à un truc débile mais..à moins que quelqu'un ait peur des poissons, et qu'il le dise tout de suite, on pourrait pas avoir un aquarium dans le plafond ? Avec la magie tout est possible et..c'est mieux que les moutons pour fermer nos petits yeux. Ça ne remplacera pas notre cher Watson nous bordant après nous avoir chanté une berceuse professeure Linh mais..ce serait sympa quand même non? Peut-être des bougies en lévitation également qui n'éclaireraient que les élèves veillant tard pour lire..bosser, ou que sais-je. On pourrait même avoir une sorte de mascotte Kostein, une sorte de porte bonheur pas forcément vivant ça peut-être..un objet articulé, ce qui nous plairait. Des idées?» Puis se tournant vers le cher Thal que tout le monde était pressé de voir à l'oeuvre pour son gage, elle mima la profonde réflexion avant de lancer malicieusement: «Tu as le choix entre trois gages. Je te met au défi de faire croire en une semaine à plusieurs personnes que Ahn est ta tante. Ou te faire passer pour une charmante Thalia pour le prochain cours. Je t'accorde que ce sera pas évident ou..transformer la personne de ton choix en momie avec du papier toilette avant qu'on ne quitte cet endroit de rêve. En sachant qu'il risque de te faire manger le rouleau après. » Coline et les gages hein.. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:52:41 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Repello de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:52:19 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Feuforêve de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:52:05 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Scric de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:51:45 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Homomorphus de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:51:24 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Aquabulla de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:51:09 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Obice Metalli de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:50:52 Vous sortez votre Manuel d'équitation pour apprendre la monte facile de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:50:24 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Manosmassmousss de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:49:59 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Cri d'Alarme de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:49:38 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort BlueBell Flames de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:49:16 Vous sortez votre Livre pour apprendre le sort Stupéfix de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Dimanche 26 Mars 2017 à 18:48:46 Vous sortez votre Manuel d'équitation pour apprendre le harnache de votre sac et vous le tendez à Oryx Nail. Ce dernier l'accepte avec un sourire. Samedi 25 Mars 2017 à 12:25:49 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Thal était donc l'unique victime du petit jeu de Coline. Allez savoir, ce gage allait peut être être sympathique ? Espérons du moins. Le Professeur se fit masser, Katerina l'avait rejoint pour discuter. Il était descendu du petit lit à cet effet pour partager quelques mots avec elle, puis revenir à table lui tendant un verre de vin. Il s'assit, commandant pour lui un Whisky, avant de tapoter son verre. "Alors ? Massage pour quelqu'un ? Sauna/Hammam ? Mangeons un bout, la nuit tombe, ensuite vous irez vous reposer avant de rentrer. Vous avez tous une chambre, Yuri vous montrera." La jolie femme blonde s'approcha d'une porte puis l'ouvrit, donnant sur un long couloir luxueux avec huit portes. C'est ensuite que Charly nota toutes les propositions de ses élèves. Ils avaient envie de musique, donc. Ca le ravissait notre Charly, grand adepte et mélomane. "Pour la musique, je vous filerai quelques disques ou vous n'aurez qu'à me demander ce que vous voulez. J'ai une bibliothèque plutôt complète. Un tableau donc, une grande toile ? Ou un pan de mur ? A vous de choisir. Dîtes dont, vous allez rendre cet endroit à l'égal d'un atelier d'artiste." Ca promettait. "Des hamacs, virer les Trophées... fenêtres... lampes à lave, ça me rappelle mon enfance Oryx, très Old School. Coin botanique... bibliothèque... bien, bien. Des fauteuils. D'autres suggestions ? Comme Ahn l'a dit, tout est bon à prendre. Nous vous ferons la surprise après les cours. Venez donc manger en attendant." Charly piocha dans quelques tranches de saucisson, se servit une langoustine ainsi que des petits légumes de saison, le tout mouillé par une bisque de poisson qui sentait rudement bon. Verre de Whisky terminé, il se servit un verre de vin à la place, pour enfin porter son regard sur Coline. "Et oui, ce gage Coline ?" Vendredi 24 Mars 2017 à 21:18:38 Remise de PIs effectuée. Vendredi 24 Mars 2017 à 21:18:38 Remise de PAs effectuée. Jeudi 23 Mars 2017 à 23:36:43 ***** Message de Ksénia Ninoïevskaïa pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Bon, les jacuzzis, c'était officiellement trop trop bien. Ksénia avait entreprit de se prélasser dans l'eau chaude, et n'était pas décidée à en sortir de sitôt. Elle suivit les discussions des autres de loin, jusqu'à ce que le sujet de leur Salle Commune arrive sur le tapis. Sortant de son mutisme rêveur, la petite blonde s'extirpa du jacuzzi et enfila un peignoir avant de s'approcher du groupe. "Bonjour.", salua-t-elle Katerina d'un léger sourire. "Et félicitations, Oryx !" Bon, elle l'avait déjà félicité, un peu trop tôt d'ailleurs. Mais on allait faire comme si de rien était, pas vrai ? "Oh oui, un grand mur pour dessiner ! s'anima-t-elle brusquement quand Coline répondit à Katerina et Oryx. Ce serait trop bien ! Et puis tout le monde pourrait y mettre son nom, comme ça on garderait une trace de toutes les personnes qui sont passées par Kostein !" Tout le monde jetait des idées dans tous les sens, et la blondinette sembla en oublier un peu ses réserves pour participer à l'effort commun tout en essorant ses cheveux d'un air absent. "Et pour le coin botanique, ce serait quoi ? Un endroit où on planterait plein de trucs pour égayer un peu la Salle ? Des fleurs par exemple ? Ce serait joli ! Ou alors quelque chose de plus sérieux, avec des vraies plantes magiques et tout ?" Ou alors les deux, même. Ils voyaient les choses en grand, de toute façon. Ca parlait même de hamac pour somnoler en compagnie des autres plutôt que tout seul dans les dortoirs ! "Si on fait un vrai coin bibliothèque, réfléchit-elle ensuite, on pourrait rajouter une table et quelques chaises pour pouvoir travailler, par exemple si on a encore des choses à faire après le couvre-feu. Ou alors des fauteuils ? C'est mieux que des chaises..." En grand, on avait dit. Le but était d'avoir la meilleure Salle Commune de tous les temps, oui ou non ? Et puis au pire, ils élimineraient quelques propositions superflues. "C'est quoi, des lampes de lave ? ajouta-t-elle en direction d'Oryx, sourcils froncés. Je ne connais pas..." Elle creusa dans sa mémoire, en vain. Ca ne lui disait rien. Voyant les autres se servir des boissons, elle s'approcha de la table à son tour et s'empara d'un jus d'abricot qui passait par là, avant de commencer à le siroter tranquillement. Ses yeux se posèrent sur Thal, le malheureux qui avait écopé d'un gage. Il avait de la chance, les idées concernant ledit gage ne fusaient pas pour le moment. Elle lui adressa un léger sourire, sans qu'aucun gage crédible ne lui vienne à l'esprit. En même temps, même si ça avait été le cas, elle n'aurait sans doute pas osé le mettre au défi, alors ça ne changeait pas grand chose. Elle préféra se reconcentrer sur le débat concernant le réaménagement de la Salle Commune, le nez légèrement plissé alors qu'elle réfléchissait à d'autres idées. Rien pour l'instant, mais ça viendrait peut-être un peu plus tard, qui sait ? En tout cas, ils étaient bien lancés. Jeudi 23 Mars 2017 à 20:49:09 ***** Message de Ahn Linh pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** C'était bien. Personne ne venait lui dire qu'elle avait un gage, Ahn aurait dû tous les tuer pour éliminer les témoins qu'ils étaient. Elle put donc laisser sa manucure avancer tout en proposant un fauteuil à Katerina qui, pleine de bon sens, évitait la baignade. Mais celle-ci voulait plutôt s'entretenir avec Charly alors elle put à loisir admirer ses ongles et écouter distraitement ce que racontaient les petits Kostein. C'est le nouveau préfet qui lança la première question sur la salle commune, ce qui lui fit remarquer que Lara n'était pas là. Pour quelqu'un qui voulait animer les dortoirs Kostein, cette sortie aurait été l'occasion d'en discuter. Enfin, elle avait dû avoir un empêchement. Oryx demandait si quelqu'un avait des nouvelles d'ailleurs, Katerina en donna indirectement d'Oksana qui lui avait toujours parue très peu concernée et renchérissait sur l'aménagement de la salle commune, pour avoir vu ladite salle, c'était nécessaire à son avis et il était heureux de voir qu'ils en parlaient de façon posée. C'était timide encore mais, indéniablement, ils avaient avancé. « Votre directeur pourrait venir tous les soirs vous jouer un petit air pour vous endormir, il en profiterait pour vous border. Doux rêves garantis après ça. » Elle en avait de drôles d'idées Ahn, mais ça l'amusait de les imaginer. « Pas d'eau pour moi. » répondit-elle à Charly. Dans tous les sens du terme puisqu'elle commanda un cocktail. Un truc frais avec une paille colorée et un savant mélange à l'intérieur. « Pour le dessert alors, je compte bien danser. » En attendant, ils devraient patienter. « Alors Silian, que donnez-vous comme gage ? » Thal était officiellement le grand perdant, et Coline allait, avec l'aide des autres Kostein, trouver le meilleur gage qui soit sans doute, elle avait hâte d'entendre ce qu'ils allaient choisir. Des idées émergeaient entre temps sur l'aménagement de la salle commune, vint l'idée d'une bibliothèque notamment, on ne referait pas les Kostein. Comme tout le monde n'avait pas encore parlé à ce sujet, Ahn encouragea les plus récents des Kosteins à se lancer. « C'est l'occasion de donner vos idées, profitez-en, même si ça vous semble banal ou ridicule, nous ferons le tri ensemble. » Et puisque la place à la table de massage était libre, elle partit se faire masser. Elle avait bien fait de venir, elle serait totalement détendue pour au moins quelques minutes au retour. Jeudi 23 Mars 2017 à 13:42:19 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Katerina ne lui permettait pas de bercer ses illusions. Les autres étaient certainement très occupés, n'est ce pas ? Il était parfois bon d'être optimiste pourtant. Oryx soupira et, dépité, finit par lâcher sèchement : - Tant pis pour eux à la fin. On se faisait pas tant d'illusions de toute façon vu la dernière réunion... Blasé, il passa une main dans ses cheveux mouillés. Mais Coline les rejoignait, laissant les deux cadets de la maison dans le jacuzzi. Elle le félicita et parvint même à le dérider un peu plus. Il bomba un peu son torse de crevette et expliqua d'un ton qui se voulait ridiculement pompeux : - Je saurai être un souverain bon et juste... Mon empire s'étendra à l'institut entier... Plus sérieusement, il concéda : - Non mais ça permettra de vraiment construire un truc sur le long terme, j'imagine; Mais les objectifs étaient donnés. Charly leur procurerait un tourne disque ou autre merveille magique, et les autres lançaient déjà des idées pêle-mêle. Il approuvait toujours, Oryx, de vifs mouvements de tête. Et s'il avait refusé l'invitation de son professeur à venir se faire masser par un rougissement et un déni vigoureux du chef, l'idée des hamacs lui paraissait des plus censées et cool. - Ce serait super, trop bonne idée Coline !! Je pensais aussi à virer tous les trophées de chasse horribles, et peut-être si c'est possible à mettre plus de fenêtres ! Même des magiques qui existent pas vraiment ! Sa voix trahissait son excitation montante. Il avait l'impression que n'importe quelle proposition de ses rêves était réalisable maintenant que Charly les aidait. Ça n'avait plus rien d'une réunion à quatre au couvre feu dans une salle commune austère. - Ce serait bien de mettre des lampes à lave aussi je sais pas si vous connaissez mais ça serait super stylé ! Ses turbines aidant, il parlait extrêmement vite pour essayer de concilier l'afflux de pensées avec ses mots. - On pourrait oui avoir comme un mur d'expression libre et puis un coin un peu botanique et activités de relaxation... Aussi, y faudrait trouver un aménagement pour la bibliothèque Kostein. Ça a rien de pratique qu'un unique élève se trimballe tout le temps tous les bouquins, ni pour le transport ni pour le prêt. On pourrait vraiment faire une bibliothèque dans la salle commune non ? Il devait forcément y avoir une solution. Voyant son aînée se faire remettre un verre de vin, il se servit sagement une tasse de thé, en attendant qu'on les invite à manger pour de bon. Jeudi 23 Mars 2017 à 10:26:53 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** "Un verre de vin." Répondit Katerina sans se faire prier. Autorisée à s'entretenir avec Charly, elle suivit le drôle de loustic en se tournant lorsqu'il entreprit de se faire masser toutefois. La suite se fit à voix basse. Mercredi 22 Mars 2017 à 21:08:41 Remise de PIs effectuée. Mercredi 22 Mars 2017 à 21:08:41 Remise de PAs effectuée. Mercredi 22 Mars 2017 à 17:10:15 ***** Message envoyé au lieu Thermes marins , soit à Ahn Linh, Ksénia Ninoïevskaïa, Katerina Zakharov, Oryx Nail, Charly Watson, Thal Marx-Hammel ****** "Ksénia hors de danger pour le terrible gage. " La petite veinarde. Qui sait ce qui allait être proposé au perdant après tout? Pas besoin d'être Uzem pour faire preuve d'une fourberie sans nom. D'un geste machinal, Coline releva ses cheveux en un chignon imparfait et s'enfonça dans l'eau jusqu'au cou, les joues rosies par la chaleur. Du regard, elle suivit Oryx, qui avait une attitude des plus inhabituelles. Les sourcils de la Silian se froncèrent alors qu'elle essayait de mettre le doigt sur la raison de ce malaise soudain. Si bien qu'elle en oublia totalement de lancer une blague à deux francs cinquante pour détendre l'atmosphère. Ahem. " T'aurais dû aller te faire les ongles avec Linh Thal, tu es officiellement la victime du gage. " Une main fourbe l'avait éclaboussé suite à son entrée dans l'eau des plus…frontales et c'est le sourire aux lèvres que la Kostein annonçait la couleur. Oui enfin, elle avait pas encore d'idée de gage mais quelqu'un viendrait à sa rescousse pas vrai? Lorgnant sur le buffet que son estomac appelait de toute son âme, il lui fallut un temps avant de réaliser que leur ex-préfète venait d'arriver. " Hey Katerina ! " Et tout d'un coup un éclair de compréhension voilà les prunelles de l'anglaise. Le malaise de Oryx lui paraissait soudainement plus compréhensible et..c'est en un éclair qu'elle s'extirpa de l'eau à sa suite, repassant son peignoir sur son corps trempé, les bras croisés pour s'approcher de ceux que l'eau n'avait pas tenté. Mais voilà que des avions de papier débarquaient et effectuaient un ballet aérien en enchainant annonce sur annonce avant qu'ils ne retombent en confetti sur le roi du jour. Le charme de la magie toussa toussa : " Félicitation Oryx ! Je ne suis pas sûre d'avoir déposé mon vote dans l'urne mais..l'intention était là malgrés tout. C'est cool. En plus t'es tout jeune alors..un long règne t'attend peut-être. " Elle lui avait fait une légère tape dans le dos pour le féliciter et mimait un profond respect en inclinant la tête avant de prendre place à son tour autour de la table. " Oh oui de la musique changerait pas mal de choses déjà. A condition de promettre de ne pas passer la danse des canards en boucle. Puis pour le dessin Kate, peut-être qu'on pourrait avoir un pan de mur, une grande toile ou chacun pourrait venir y dessiner ce qui lui plait. Une sorte de tableau commun, ce serait un peu de chacun de nous comme ça. " Elle haussa les épaules et leva un pouce en direction de Charly qui allait profiter des doigts de fées de la mysterieuse Yuri. Plutôt sympa comme un endroit, nul doute là dessus. " Est- ce que vous pensez que des hamacs dans la salle commune serait pas mal ? Pour pouvoir se reposer mais continuer à veiller un peu avec les autres. " Mercredi 22 Mars 2017 à 14:53:34 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Ils dormaient tous profondément dans le jacuzzi n'est-ce pas ? Ils ne s'étaient pas noyés, hein ? On voyait tout de suite la une des journaux: "CINQ ELEVES DE L'INSTITUT DURMSTRANG NOYES A SAINT PETERGSBOURG, DEUX PROFESSEURS SUSPECTES !" Espérons que ce ne soient que pures fabulations. Ahn qui se faisait toujours soigner les ongles semblait vouloir que Charly leur offre une petite chanson de sa composition. Le Professeur ne parut pas réfléchir une seconde, puis fit un large sourire à sa collègue, reposant ses deux bras sur le bord de la piscine. "Bien sûr, mais nous garderons ça pour le dessert. Donc pas d'eau pour toi Ahn ?" Après un petit effort, le Professeur remonta à la surface tout trempé, enfilant son peignoir. Bon, il avait une sacré musculature pour son âge, encore bien bâti sous ses multiples tatouages. Sa barbe dégoulinait encore, il se sécha en deux petites secondes d'un coup de baguette. S'asseyant aux côtés de la Professeure, Katerina qui venait d'arriver déclina l'invitation. Elle n'irait donc pas se baigner ? "Fais comme tu le sens Katerina, tu peux aussi aller te faire masser, Yuri propose tout un tas de massages magiques, tu as aussi un hammam ainsi qu'un sauna. Plus privés, si l'on veut." Jetant un coup d'oeil à Oryx qui lui avait toujours les bras croisés dans le jacuzzi, son moment d'observation se fit rapidement happer par l'annonce des résultats préfectoraux. Charly se leva d'un coup sec, les bras levés, comme prit d'une joie soudaine ! Il applaudit à tout rompre, même si les confettis... remplirent sa barbe de toutes sortes de couleurs vives. "ORYX ! Félicitations mon grand, ah ! J'ai du mal à cacher ma joie ! Bon, nous allons don fêter ça ce soir, et dignement." Suite à quoi le professeur se fit interpeller par Katerina de nouveau. Un sourcil levé, il décala une chaise à côté de lui pour l'y inviter. "Evidemment Katerina, évidemment. Viens, tu as faim ? Tu veux un thé, une tisane, un verre de vin, quelque chose ? Pas de limite aujourd'hui, nous avons même des chambres individuelles pour dormir plus tard dans la nuit. Donc détendez-vous au possible." Pour ne pas dire qu'ils avaient fait les choses en grand, si l'on veut. Oryx lui posa ensuite une unique question qui sembla ravir de nouveau Charly. Il finirait sûrement avec quelques crampes au zygomatiques. "Evidemment, je dois en avoir un ou deux qui traînent... D'ailleurs, ce sera le principal sujet de notre repas. Nous allons penser ensemble à comment réaménager la salle commune, qui me parait un peu austère. Pensez-y, et faites-moi part de vos idées, nous verrons ce que l'on peut faire. Bien ! Je vais m'éclipser quelques secondes, Yuri ?" La jolie femme vint rejoindre Charly pour l'emmener sur un espèce de lit plus loin, légèrement à l'écart. Le Professeur s'y allongea, et se fit joyeusement dénouer tout le dos. Il ne s'endormit pas, et revint dix bonnes minutes suite à son massage express. Mais tous purent remarquer que la femme n'avait pas posé une seule fois ses mains sur le dos du Professeur. Un massage magique ? Sûrement. "Oryx ? A ton tour ! A qui veut d'ailleurs." Mercredi 22 Mars 2017 à 14:27:54 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Attendant poliment la réponse de Charly, Katerina fut soulagée de voir Oryx s'animer. Elle avait pensé un instant que sa présence avait réduit tous les élèves au silence. "Oryx." Le salua-t'elle de sa voix basse à l'accent épais alors qu'il couvrait une partie de sa nudité pour s'approcher. Elle le suivit des yeux jusqu'à ce qu'il s'exprime, se voyant alors offert un signe de tête un peu navré. "Aucune nouvelle. J'étais la dernière dans la salle avec Paviel et Oksana je crois." Ce qui laissait entendre que les autres n'avaient effectivement pas fait l'effort de venir. Du tout. "Désolée. Mais félicitations. Je suis bien placée pour savoir que ce ne sera pas facile. La musique très bonne idée. Pourquoi pas des instruments de musique où du matériel permettant plusieurs activités bonnes pour l'esprit ? Musique, botanique, dessin, peinture ?" Mercredi 22 Mars 2017 à 10:50:56 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Tic. Tac. Tic. Tac. Les minutes passaient, gênantes et angoissantes. Il y avait quelque chose qui faisait plic ploc il ne savait où, mais il n'entendait que ça. Oryx avait un instant espéré que ses camarades sauraient détendre l'atmosphère. Bien au contraire, au malaise de se retrouver coincé entre eux dans cette eau terriblement chaude et chimique s'était ajouté un horrible silence des plus pesants. Le jacuzzi paraissait à Oryx de plus en plus oppressant, et les yeux commençaient à lui brûler. Là dessus débarqua Katerina qui refusa de se baigner... Et ça, ça n'étonna pas vraiment le troisième année. Trouva-t-il là un prétexte pour s'extirper du bain à remous ou fut-ce un élan de solidarité envers sa camarade, le doute était permis. En tous cas, le Bulgare sortit de sa torpeur maladive et du bassin en même temps. Effaré, il s'enveloppa tout de suite dans une grande serviette de bain qui ne laissait voir qu'un morceau de mollets et de pieds nus et s'approcha de la Zakharov. Pourtant, tout ce qu'il sut lui souffler d'une voix étranglée fut un "salut" des plus discrets. Rien d'autre. Entre temps des avions en papier étaient venus délivrer une nouvelle qui aurait dû le ravir mais qui ne lui arracha qu'un sourire étrangement figé. - Merci madame, dit-il à Anh. Il songea qu'il serait de bon aloi de tenter un discours ou du moins une courte allocution, mais il préféra sourire encore, à chacun des Kostein présents. Il ne réalisait pas encore tout à fait. Il ne fallut pas davantage au Kosteïn pour qu'il s'empare de son t-shirt et l'enfile prestement, visiblement pas mécontent de cacher son torse nu et, à son goût, désespérément flasque. Il finit tout de même par demander à la Russe, articulant miraculeusement : - Tu sais où sont passés les autres ? Lara et tout ça, ils étaient en Magie Élémentaires avec nous pourtant, non ? Il refusait d'envisager pour l'instant que le restant de ce qui était à présent sa maison dans tous les sens du terme n'en avait, pour rester poli, rien à cirer du groupe qu'ils étaient censés former. Il était atterrant de conclure que directeur ou pas, activités ou pas, cela ne changeait rien pour les autres qui préféraient évoluer dans leur coin. Il ne savait plus au juste ce qu'il avait espéré d'autre d'eux, mais seule la sensation magique d'apaisement imposée par le lieu permettait pour l'heure de le garder de toute déception. Il demanda pourtant à Charly, parce que lui n'avait pas abandonné: - Monsieur, vous pensez qu'il y a moyen d'installer un appareil à musique dans notre salle commune, magique ou pas ? Je pense pas que quiconque en vende, à Novaya... Dans l'attente d'une réponse, plein d'espoir, Oryx s'assit à table. Maintenant qu'il n'était plus à demi nu, il se sentait mieux et se laissait lentement aller à la détente. Mercredi 22 Mars 2017 à 9:16:05 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Devant un silence si assourdissant, Katerina n'hésita guère plus de quelques minutes. "Professeur Watson, puis-je m'entretenir avec vous quelques instants ?" A en voir son expression, l'attente l'avait décidée. Lundi 20 Mars 2017 à 22:29:57 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Katerina couvrit les lieux d'un regard... Surpris tout d'abord puis... Préoccupé. La sérénité qui émanait de l'endroit ne l'empêcha pas de serrer plus fort bien que discrètement Svarog contre elle. Entendre la serveuse parut confirmer quelque chose et c'est sans légèreté que la Russe salua les professeurs... En dédaignant la lingerie de bain tendue. "Je vous remercie Professeurs mais je ne me baignerai pas." Lundi 20 Mars 2017 à 21:54:55 Remise de PIs effectuée. Lundi 20 Mars 2017 à 21:54:55 Remise de PAs effectuée. Lundi 20 Mars 2017 à 19:05:21 ***** Message de Ahn Linh pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Les ongles, péché mignon d'Ahn. Le paradis ressemblait à ça, une éternelle manucure. Pendant qu'on s'occupait de ses ongles, elle observait les étudiants qui se coulaient dans le jacuzzi. Certains y allaient sans aucune hésitation tandis que d'autres comme Oryx étaient plus hésitants mais il finit lui aussi par se jeter à l'eau, Ahn n'aurait donc pas besoin de le pousser. Elle prit le temps d'écouter Charly qui expliquait d'où il connaissait cet endroit et ce qu'il révélait était fort intéressant. « Les Steppin'Stone ? Il faudrait que vous nous jouiez un petit quelque chose avant que nous partions. » Maintenant qu'il l'avait dit, il n'allait pas s'en tirer comme ça. Elle voulait voir ce que ça donnait. Pour l'instant, il jouait le jeu initié par Coline mais, pour sa part, elle déclina en montrant ses ongles. Ruiner une manucure ? Jamais. « Je suis hors jeu, Max-Hammel a donc un gage. » Et pof, elle balançait le petit Kostein. En même temps il aurait été terriblement imprudent de lui donner un gage, n'est-ce pas ? « Il vaut mieux que quelqu'un reste hors de l'eau pour tenir compagnie à ceux qui ne voudraient pas y aller. » Comme tout le monde y était maintenant, elle n'était pas crédible mais elle eut un espoir avec l'arrivée de Katerina. « Bonjour Zakharov. » Et elle n'arrivait pas seule, une nuée d'avions en papier avait suivi. Ulrick devait avoir des supers pouvoirs de stalkers pour être arrivé à les envoyer ici. Elle abrita ses ongles quand les confettis tombèrent, le vernis n'était pas sec. Tss ! « Félicitations Nail. » Le petit Nail déjà préfet, ça sentait le coup de vieux cette histoire. Lundi 20 Mars 2017 à 18:21:15 **** Message de MJ Administration (MJ) pour le lieu SPE-Thermes marins ******* Ce fut une nouvelle invasion d'avions en papier qui porta la nouvelle, oui, même ici ! Ils arrivèrent en formation en V, puis se dispersèrent avant de se rassembler de nouveau et bâtirent des ailes pour émettre les sons qui donnèrent à peu près ça : « Le vote des préfets pour les maisons Kostein et Uzem sont clos, un délai supplémentaire a été accordé pour les Dyr. » Les avions formèrent un cercle et un roulement de tambour se fit entendre. « Le nouveau préfet Kostein est Oryx Nail ! » Un deuxième roulement de tambour précéda l'annonce suivante : « Le nouveau préfet Uzem est Noé Luponovo ! » Les avions volèrent encore un peu puis éclatèrent en des centaines de confettis pour fêter ça. Lundi 20 Mars 2017 à 13:02:21 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** POUF ! Une jeune demoiselle aux cheveux noirs arriva dans un éclair de fumée. Katerina. Charly qui était en pleine baignade dans la piscine arrêta sa petite nage pour se mettre sur le rebord et saluer la nouvelle venue. "Bonjour Katerina." C'est ensuite qu'une jolie femme aux cheveux d'or lui porta un maillot de bain au cas où, un peignoir, des chaussons, en gros, toute la panoplie nécessaire à la détente. Elle sentit aussi que l'endroit avait sur elle un effet apaisant. Tous les élèves étaient rassemblés dans le jacuzzi pour le moment. Il y avait toutes sortes d'activités, comme sauna/hammam/piscine/jacuzzi/massage... et même manucure. Ahn Linh était elle à table en train de se faire soigner les ongles. "Je te laisse choisir ton activité, nous profitons avant de manger un bout tout ensemble. Coline avait parlé... d'un gage pour le dernier à l'eau..." fit Charly un sourire malicieux pour la rouquine. Dimanche 19 Mars 2017 à 22:07:00 ***** Message de Thal Marx-Hammel pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Le blond refusa poliment la proposition de la prof'. Non merci, il aurait mal au bide pendant quelques heures et c'était tout. Pendant ce temps, prof' Charly meublait la conversation sans s'offusquer du manque de loquacité des Kosteïn. Jusqu'à ce que (envoyez la musique) le nouveau préfet arrive, éreinté comme pas deux et gracieux comme un chameau parachutiste borgne. Pas mal d'autres personnes manquaient à l'appel, mais visiblement on n'attendait qu'Oryx puisque le groupe partit aussitôt après, par la voie des airs. Thal salua Elfina. La poupée conduisait bien et les hippogriffes faisaient bien leur boulot, puisque le petit groupe arriva rapidement dans un spa. Waouh. Un instant, le Marx-Hammel cragnit d'avoir loupé un épisode. Du genre " n'oubliez pas de prendre votre maillot avant de partir ". Mais non, tout était fourni sur place. Le gamin commença à ôter son T-shirt sur place, dévoilant ses pecs inexistants, puis alla se changer dans un lieu plus adapté et reparut pour écouter les consignes vêtu d'un peignoir bleu pas trop moche et d'un slip de bain. Si la simple idée de manger le faisait grimacer, tout ce qui était prévu avant l'arrangeait. Les activités extras scolaires étaient sympas à l'Institut, dis donc. " Merci beaucoup! " Suivant la méthode ancestrale dite du mouton, Thal emboîta ensuite le pas aux autres élèves partis dans l'eau. Il espérait que Coline incluait les profs dans le deal sinon il était bon dernier. Et Charly sauta dans la piscine. Aïe. Tant pis, Thal atterit dans le jaccuzi, (sans peignoir évidemment) éclaboussant par la même occasion ceux qui se trouvaient autour de lui. Quitte à se prendre un gage, autant plonger dans les bulles avant. C'est un grand sage Allemand qui l'a dit. Dimanche 19 Mars 2017 à 18:59:32 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Coline se faisant câliner par un ours ? Charly eut un léger sourire malicieux sur le visage, puis lui fit un clin d'oeil. "Peut-être pourrais-tu y retourner un jour pour te faire quelques amis fidèles, si tu veux. La mère sera coopérative je pense, si tu laisses l'ourson grandir et que tu passes parfois les voir pour les apprivoiser. A moins que tu préfères les marmottes ?" Une petite opportunité de faire copain-copain avec des ours. Coline avait pensé au traîneau du père Noël, eh bien si elle regardait de plus près, Charly avec un costume rouge pouvait faire largement l'affaire. Grande barbe blanche, tout ça... Bon, son style de dandy n'était pas non plus adéquat, mais un Santa moderne, pourquoi pas ? A voir aux prochaines vacances d'hiver. L'elfette n'avait pas osé répondre à Coline, le regard un peu timide, et Charly s'imposa pour ne pas laisser sa petite Elfina dans le doute. "Tu peux répondre Elfi, elle ne te mangera pas." L'elfette fit une petite moue, avant de s'avancer vers Coline pour lui répondre, malicieuse. "Elfina l'a passé en Laponie. Charly n'avait pas de rênes, Elfina a donc élevé des hippogriffes." Un petit sourire blagueur envers le Professeur, Charly secoua la tête amusé, puis soupira. Ahn salua elle aussi la jeune Elfette qui lui serra la main avec un sourire. Elle avait l'air bien dans ses baskets la petite créature, d'ailleurs. Un peu timide, mais bougrement assurée lorsqu'elle pouvait prendre la parole. Le voyage se passa plutôt bien pour tout le monde. Du moins, Oryx n'avait pas vomi, fermant les yeux... c'était si mignon. Charly ne put pas mirer ce moment, malheureusement. Ils arrivèrent ensuite devant cette immense bâtisse, pénétrant donc à l'endroit propice à l'apaisement. Coline fut la première émerveillée et satisfaite de la proposition de leurs Professeurs, les remerciant. Charly, aux côtés d'Ahn, lui fit un large sourire, le genre de sourire heureux, vous savez ? Ceux d'un père content de satisfaire ses enfants. En même temps, vu son âge et le peu de Kostein qu'il y avait ici, il aurait bien pu tous les faire naître. Ksénia fut la suivante, jusqu'à ce qu'Oryx soit tétanisé à l'idée de... ben de quoi en fait ? Ah, de se mettre à nu devant tant de belles demoiselles ? Prévisible en même temps. Sauf que quelque chose en lui avait mûrit durant quelques minutes, jusqu'à voir le bonhomme s'en aller vers une cabine pour rejoindre la petite troupe de Kostein dans le jacuzzi. Trop mignon. Quelqu'un allait finir par le manger. De son côté, Charly se mit à discuter avec Ahn, une fois pratiquement tous les élèves tranquillement installés dans les bains. "Je viens ici depuis de nombreuses années oui. J'ai fait un concert dans leur Club Med lorsque j'avais à peine 17 ans, avec mon tout premier groupe, les Steppin'Stone. Bon, je dois t'avouer que la première fois que j'ai joué ici... on a bien foutu la zone. Mais le concert avait été tellement apprécié par le gérant de l'hôtel qu'il m'a invité à revenir ici pour faire des concerts solo, sans mon groupe de folie, puis de nouveau avec mon groupe... jusqu'à ce que l'on devienne vraiment amis. Maintenant, j'approche la soixantaine, ça fait un bon moment qu'on se connaît. Son fils à repris les rênes, je me suis occupé de lui toute ma fin de vie, je lui ai appris à jouer de la gratte, lui ai fait boire ses premières bières... C'est un peu comme une deuxième famille. Mais la prochaine fois je vous emmènerai chez mes amis au Sri Lanka. Bon, il faudra attendre un peu que vous grandissiez tout de même... Mais ces gens sont à rencontrer. Enfin !" Terminant son verre de vin, il hésita à se faire une manucure tout comme Ahn... Mais se leva alors, déambulant jusqu'à la piscine. "Coline a dit que le dernier à l'eau aurait un gage ? On joue le jeu, Ahn !" Et hop ! Peignoir tombé, Charly fit un plongeon des plus somptueux pour enfin nager un long moment le long de cette pièce, la piscine faisant tout le tour de l'endroit. Il n'allait pas non plus squatter le jacuzzi, pas encore. Dimanche 19 Mars 2017 à 14:33:34 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Oryx avait échangé quelques mots avec Ksénia, héritant du morceau de papier rectangulaire que la petite tripotait auparavant. Il rougit de plaisir et le rangea avec précaution dans son sac non sans l'avoir admiré quelques instants. Le souffle encore un peu haletant, il regarda Coline d'abord sans comprendre puis opina du chef sans raison et répondit : - Le Kraken. J'ai vu un Kelpy aussi, et un serpent de mer.. Il omit volontiers un dernier détail pour ne pas rougir plus que de raison. De toute manière, il était déjà transporté magicalement dans la calèche et... noooOooon. Les yeux fermés, les mains crispées sur ses genoux, il attendit que voyage se passe, certainement pas tenté d'admirer la vue. Il avait un peu pâli lorsqu'ils atterrirent et tituba sur trois pas avant de ressaisir comme il se devait. Impressionné par l'hôtel, il contempla la devanture et se laissa entraîner à l'intérieur par le reste de la troupe. Ébahi, il n'eut que le temps d'abandonner son sac dans un coin avant de se faire remettre la panoplie de la détente sans qu'il ait eu son mot à dire. Chacun semblait enthousiasmé par la perspective, Oryx ne bougea pas pour sa part. Ce n'était tout de même pas de la terreur, mais une sorte de panique sembla envahir le jeune garçon alors qu'il regardait ses camarades se changer sans pression ni complexes et se glisser dans l'eau. Lui aussi ? Euh... Le Kostein posa ses nouvelles affaires sur un tabouret et entreprit d'ôter sa veste d'uniforme (ce avec plaisir). Détendu, il l'était, mais pas au point de perdre sa pudeur. Aussi, il resta planté là. Il avait passé une main sous son tshirt et il serrait son ventre comme si elle voulait l'arracher. Tout le monde remerciait les professeurs, aussi il renchérit timidement :: - Je.. merci, oui. Même la promesse d'un gage ne sembla pas le décider à se glisser dans le jacuzzi aux côtés de ses amies. Non, Oryx n'en menait vraiment pas large. Quant à se faire masser par la dame, ce serait tout autant gênant. En fait, l'adolescent semblait quelque peu... euh, pétrifié. Oui, c'était le mot. Le garçon se sentait tout de même un peu idiot de rester en retrait de la sorte. Inspirant profondément, il attrapa sa baguette magique et se lança deux incantations. Ses épaules se détendirent enfin, et, après une légère hésitation, il disparut dans une cabine et revint bien couvert par son peignoir blanc tout neuf. Il lui fallut encore plus prendre son courage à deux mains pour ôter le peignoir et se laisser couler à côté de ses deux camarades. Mais encore là, il paraissait très gêné. Les vapeurs d'eau chaude ne l'aidaient pas à reprendre une teinte normale et il gardait les bras croisés sur son torse. Au moins, il n'était pas le dernier. Laissons la magie du jacuzzi faire enfin fondre ce malaise. Dimanche 19 Mars 2017 à 14:29:45 Oryx Nail se penche sur Oryx Nail et invoque Manosmassmousss. Oryx Nail se sent mieux Dimanche 19 Mars 2017 à 14:29:32 Oryx Nail se penche sur Oryx Nail et invoque Lightning Impulsum. Oryx Nail se sent mieux Dimanche 19 Mars 2017 à 1:19:46 ***** Message de Ksénia Ninoïevskaïa pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** "Bonjour, professeur", fit timidement Ksénia à l'arrivée de leur professeur de maison. "Ma rentrée s'est bien passée, merci beaucoup." Pas plus ? Ah, non, visiblement. La petite blonde continua de faire tourner son rectangle de papier entre ses doigts d'un air très concentré. C'était de la sociabilité à son niveau le plus élevé, à n'en pas douter. L'arrivée en catastrophe d'Oryx quelques minutes plus tard la dérida, et elle laissa échapper un petit rire alors qu'il reprenait son souffle. Il vînt s'asseoir près d'elle, et elle lui adressa quelques mots avant de lui tendre son rectangle avec un petit sourire gêné. Et après ? Eh bien, elle s'absorba dans la contemplation de ses pieds. C'était passionnant, hein, n'en doutez pas... Un sourire vînt éclairer son visage quand elle aperçut la calèche. Oh, mais elle s'en souvenait ! Après, ils montaient dedans et ils volaient dans les airs et c'était merveilleux ! La blondinette en oublia même ses réserves, et se retînt difficilement de sautiller sur place pendant que la petite elfette les aidait à monter à bord. Pendant tout le trajet, elle s'absorba dans la contemplation du monde loin sous eux. Et puis ils arrivèrent, et elle écarquilla bien grand ses yeux clairs. Oh ! Mais c'était hyper bien, ça ! Elle accepta avec enthousiasme tout ce que leur tendait la jolie dame venue les accueillir, et, une fois avec tout son bazar dans les mains, jeta un regard hésitant à ses camarades. C'était pas trop beau pour être vrai ? Visiblement, non, puisque leur professeur leur annonçait un programme digne d'une visite au paradis, et que Coline semblait d'ores et déjà décidée à aller profiter du jacuzzi. Rassurée, Ksénia adressa un grand sourire aux professeurs, lâcha un "Merci beaucoup !", et fila se changer. Quelques minutes plus tard, elle rejoignait Coline dans le jacuzzi, un sourire béat aux lèvres. En plus, c'est pas elle qui aurait un gage, nananère ! Hors de l'eau ne restaient donc plus que Thal et Oryx. La petite blonde adressa particulièrement au dernier un petit signe de main. C'était le paradis ici, nul doute qu'elle allait tenter de tout tester, mais il fallait bien commencer quelque part, non ? Samedi 18 Mars 2017 à 21:14:58 ***** Message de Ahn Linh pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Ahn avait rabattu son ample capuche sur sa tête, le temps n'était pas au beau fixe mais ça ne la perturbait pas outre mesure. Elle avait salué l'arrivée discrète de Ksénia et s'entretenait avec Thal, elle tenait un papier que lui avait remis le garçon et dont la lecture sembla lui convenir. « Bien, ceci vous excuse donc. Et si vous avez besoin j'ai de quoi vous soulager. » Après tout, Ahn avait aussi enseigné la magie blanche et les soins n'avaient pas de secret pour elle. Etait-ce pour cette raison qu'elle accompagnait la sortie des Kostein ? Est-ce que ça risquait d'être mouvementé au point qu'ils auraient besoin d'être rafistolés ? Tremblez Kostein ! On ne savait pas les fourberies que cachait Charly. N'avait-il pas l'air de cacher plein de choses sous sa barbe et derrière la fumée de sa cigarette ? D'ailleurs il lui faisait la bise, c'était louche, et encore plus louche qu'Ahn la lui rende. Meuh nan, tout allait bien se passer. Ils n'étaient pas nombreux mais peu importait, ils partiraient avec la crème de la crème et, en parlant de ça, Oryx arriva pour faire la cerise sur ladite crème au moment où une calèche céleste descendait vers eux. « Bonjour Elfina. » Ahn serra la main de l'elfette et monta à l'avant avec Charly et profita de la vue jusqu'à ce qu'ils arrivent à destination. Voilà pile ce dont elle avait besoin. À l'instar de Charly, Ahn partit se changer pour revenir en peignoir et rejoignit le directeur Kostein. Pour sa part, elle commanda une manucure, les ongles c'était son péché mignon. Voilà à quoi elle s'adonnerait en attendant le repas promis qui remplirait les jeunes estomacs et délirait sans doute les langues. « Vous venez là souvent Charly ? » Elle pourrait y prendre goût. En tout cas, en voyant l'enthousiasme de Coline, ça démarrait bien. Les Kostein n'avaient pas été à la fête depuis longtemps, Ahn avait servi de directrice en interim une petite année et comme Duncan dormait plus qu'autre chose, l'arrivée de Charly à leur tête leur ferait le plus grand bien, il semblait avoir de l'énergie à revendre et redynamiserait sans problème cette maison. Ahn les voyait bien remporter la coupe cette année. Elle était confiante. « Amusez-vous et profitez Silian. » Ce qu'elle semblait faire en sautant dans le jacuzzi, à la bonne heure ! Samedi 18 Mars 2017 à 20:59:49 ***** Message envoyé à Charly Watson ****** [ Ah propos du cours, la patate ne t'as toujours pas dit pour les +1 huhu. Alors +1 en intelligence et en dextérité stp ^^] Samedi 18 Mars 2017 à 20:57:46 Remise de PIs effectuée. Samedi 18 Mars 2017 à 20:57:46 Remise de PAs effectuée. Samedi 18 Mars 2017 à 20:34:05 ***** Message envoyé au lieu Thermes marins , soit à Ahn Linh, Ksénia Ninoïevskaïa, Oryx Nail, Charly Watson, Thal Marx-Hammel ****** Coline faisait figuration depuis de trop longs instants. Pas le moins du monde occupée pourtant, elle se contentait de rêvasser, les yeux dans le vague, appuyée contre un arbre. On l'avait connu plus vive. Elle s'arracha néanmoins de sa torpeur pour saluer la jeune Ksénia d'un sourire et répondre au "bonsoir" de Krum. " Tu étais retourné dans ta famille pour les vacances? D'ailleurs d'ou viens-tu? " Après tout, ils étaient là pour faire connaissances. Et la moindre information servirait à entammer un échange. Aussi la rouquine s'était tournée vers Thal suite à sa réponse pour Watson, un bonhomme qu'au final, elle ne connaissait pas du tout. " Pour ma part je me suis faite câliner par un ours comme vous le savez alors..l'année commence plutôt bien. J'espère bientôt faire la bise aux marmottes. " L'humour à la Silian. Toute attention fut pourtant légitimement tournée vers cette calèche qui descendait du ciel sous le regard ébloui de la rouquine : " Par merlin. Comme le traineau du père noel. Incroyable. " S'amusant du baise-main que donna leur professeur à leur cocher, la Kostein lui tendit une main, non sans que ses prunelles ne s'attardent sur les hippogriffes qui tirait la calèche: "Enchantée Elfina, je m'appelle Coline. Je dois dire que c'est plutôt sympa comme moyen de transport. Il faut un permis? " Question incroyablement interessante n'est-ce pas? A présent tout à fait réveillée, c'est avec un grand amusement qu'elle regarda Oryx faire une entrée fracassante. Dès qu'il eut cessé de mourir asphixié sur place, elle lui rendit son sourire et lui lança en masquant une certaine impatience à l'approche du départ: " Alors Oryx, à quoi as-tu eu affaire dans ton arcade en cours? " C'est que chaque apprentissage en magie élémentaire était digne d'un roman d'aventures. Et Merlin savait à quel point Coline aimait les récits. Collant son museau à la fenêtre de la calèche pour ne pas manquer le décollage, plus rien ne s'échappa ensuite de ses lèvres durant le voyage. Elle se contenta d'amirer le ciel se transformer en une véritable palette de couleurs. Et ce n'était rien comparé à ce qui les attendait à l'interieur du château dans lequel on les emmenait. Morte de curiosité, la Kostein tenta vainement de deviner ou ils allaient poser leur popotin, jusqu'à laisser échapper un sifflement d'admiration en découvrant la chose. Etonnement apaisée par l'ambiance des thermes, elle ne sû masquer son enthousiasme et après avoir remercié la jeune femme qui leur donnait de quoi se changer, fila enfiler un maillot et un peignoir. " C'était une super idée. Je crois n'avoir jamais mis les pieds dans un endroit pareil. Merci professeure Linh et m'sieur Watson. C'est vraiment sympa. " Se tournant vers ces camarades, à condition biensûr qu'aucun ne soit resté coincé dans les cabines en allant se changer, elle proposa vilement : "Le dernier à mettre un orteil dans l'eau aura la chance et le privilège d'avoir un gage. " Le deal était honnête? Va savoir. Pour l'heure l'anglaise abandonnait son peignoire pour profiter des bulles du jacuzzi, non sans espérer être rejointe rapidement par ses camarades. Samedi 18 Mars 2017 à 17:44:29 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Thermes marins ****** Une fois qu'ils eurent pénétré dans cette pièce, ils purent sentir comme un sentiment d'apaisement extrême. Dès leur arrivée, une femme magnifique arriva pour leur donner une serviette de bain, un peignoir, des chaussons puis un maillot pour ceux qui n'en auraient pas, quelques huiles essentielles... Bref. La totale. Charly alla se changer rapidement, se mettant sous un peignoir noir, puis s'installa à la table sur laquelle était posé quelques mets qui sentaient si bon qu'on pouvait perdre limite connaissance. Se servant un verre de vin, il déplaça sa chaise pour proposer à Ahn de venir le rejoindre, puis annonça la couleur. "Ce que je vous propose, c'est d'aller vous amuser un peu. Vous avez des massages avec Yuri, la charmante demoiselle aux cheveux d'or, un jacuzzi, un hammam ainsi qu'un sauna, puis une piscine pour aller barboter un peu. Je vous laisse vous détendre et profiter de ce petit moment, puis ensuite nous passerons à table, j'ai plusieurs choses à vous proposer. Détendez-vous, c'est le maître mot ici." La messe était dîtes, ils avaient donc le choix... de faire à peu près ce qu'ils voulaient, où ils voulaient. [HJ: Pour un massage, si vous voulez, vous pouvez faire un PPA au MJ Magies Elementaires. Pour un peu tout en fait, je vous résoudrai. Etat "apaisé" ajouté à tous!] Samedi 18 Mars 2017 à 17:36:46 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Attendant que ça se remplisse un peu, Charly fumait sa cigarette. Thal semblait être le premier à se réveiller, sous l'oeil simple et joyeux de son Professeur. "Oui ça va, bien content qu'on bouge un peu d'ici ensemble, même si nous ne sommes pas nombreux. Ils devraient nous rejoindre, espérons. Bon, on va y aller... je crois que... Ah, la voilà." Dans le ciel, ils purent voir une calèche bleue et argent descendre du ciel, avec à ses rênes, une elfette habillée en poupée. Ceux qui connaissaient Charly savaient de qui s'agissait, d'autres allaient rapidement le découvrir. La calèche atterrit avec une douceur comme sur un coussin de plumes. Le Professeur d'avança pour aller saluer l'elfette, lui faisant un baise-main. "Bonjour ma belle, dis-moi, tu t'es améliorée en matière d'atterrissage. Félicitations. Bien, je vous présente Elfina, une charmante elfette d'une gentillesse à toute épreuve. Elle va nous emmener à destination. Montez donc à bord." L'elfette mena tout le monde un à un jusque dans la calèche, leur permettant de s'asseoir, laissant Charly et Ahn monter à l'avant. Suite à quoi Charly vit arriver en trombe Oryx qui avait bien faillit louper... le départ. "Oryx ! Ah, je voyais ne plus te voir toi. Dépêche-toi et monte !" La même elfette fit léviter Oryx pour le faire grimper à l'arrière, puis se remettant à l'avant, la créature fit s'envoler la calèche tirée par deux magnifiques hippogriffes. Ils s'envolèrent donc vers les cieux, direction on ne savait trop quelle destination. Ils purent voir un coucher de soleils aux couleurs changeantes, passant du rose au violet, de couleurs vives et magnifiques. A terme, toute la petite troupe se posa devant un énorme établissement qui ressemblait à un Château. Charly les fit tous descendre, remerciant l'elfette, pour enfin les faire pénétrer dans... cette salle de détente. Samedi 18 Mars 2017 à 17:12:16 ***** Message de Oryx Nail pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** - Attendeeeeez ! Son sac de cours ballotant à son flanc, Oryx débarqua comme une balle, ouvrant les portes de l'école à grand fracas. Il ne s'arrêta que dans une sorte de dérapage hasardeux auprès des autres. Tout pantelant, un filet de sueur s'écoulait sur sa tempe et il avait posé les mains sur ses genoux, plié en deux par l'effort. C'est qu'il n'était pas très endurant, Oryx. - A-attendez, j'suis là, bégaya-t-il, le souffle court. Quelques respirations profondes, il se redressa enfin et observa tour à tour ceux qui étaient là. Thal, Ksénia et Coline. Paie tes effectifs minables. Remarquant également et tout de suite les deux professeurs, il déglutit et tenta vainement de rajuster son uniforme et de se tenir le plus droit possible. Qui allait être convaincu par ses capacités de futur préfet si c'était ça, hein ? Personne. - Désolé je.. j'ai pas vu l'heure. Il eut un sourire d'excuse complètement gêné. Se rabattant sur ses camarades, il sourit à Thal et Coline, puis se rangea aux côtés de Ksénia. Ahem, du retard ? On n'avait rien vu. Samedi 18 Mars 2017 à 14:40:46 ***** Message de Thal Marx-Hammel pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Un palaquin mobile passa prendre Ilena. La prochaine fois que la fatigue le prendrait, il espérait lui aussi avoir une litière prête à faire du trajet rien que pour lui. Retour à la réalité. La prof' était de bonne humeur, heureusement pour Thal. Proposant même de faire le lien entre l'enfant et son tout nouveau directeur de maison. Il acquiesca et retira son sac de son dos, commençant une fouille de la poche extérieure qui s'acheva bien vite. Il donna le mot (son père voulait absolument écrire dans un carnet de correspondance comme chez les moldus. Le bout de papier prouvait que son fils lui avait fait entendre raison.) qu'il en avait tiré à Ahn Linh. Il attendit un peu pour voir si elle avait quelque chose à en dire puis reprit place non loin des arcades, debout et accoudé à la pierre. Une élève arriva. Il la salua de la tête. Ksénia passa les portes peu de temps après et il eut juste le temps de lui rendre son sourire avant qu'elle se déconnecte de la réalité, l'attention accaparée par un rectangle. Il plongea presque aussitôt dans ses pensées, en fut tiré rapidement par le poids du regard inquisiteur de la non répartie qu'il avait croisée quelques minutes auparavant. Mais ce n'était pas fini, il salua aussi Krum qui rentrait dans le château. Et le directeur Koko arriva et claqua la bise à Ahn Linh sous l'oeil surpris de Thal. " Bonsoir. Je n'étais pas là à la rentrée, mais je vais bien et vous? " Vendredi 17 Mars 2017 à 16:35:30 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Un homme de taille correcte armé d'une canne et de sa belle barbe blanche arriva alors d'un pas lent et assuré. Dès qu'il eut sorti le nez dehors, Charly alluma vivement une cigarette d'un coup de pouce, puis s'approcha d'Ahn et des élèves. Il lui claqua la bise posant sa main sur son épaule, puis sourit à la toute petite assemblée. "Et bien, nous ne sommes pour le moment pas nombreux !" S'adossant contre un arbre, Charly était souriant, paisible, d'ailleurs son sourire en disait long. Il semblait à la fois pressé et totalement détendu. La petite sortie allait leur faire le plus grand bien. "Katerina et toute la petite troupe qui était à mon cours sont encore en classe, je leur ai laissé un portoloin afin de nous rejoindre s'ils ne sont pas là à temps. Et sinon, votre rentrée s'est bien passée ? Vous allez bien vous trois ?" Vendredi 17 Mars 2017 à 15:36:33 ***** Message de Viktor Krum pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** De son pas arqué caractéristique, le directeur de la maison Dyr marchait d'un bon pas en direction du château, venant du gymnase, peu avance, les Dyrs avaient un délai mais si peu ! "Bonsoir !" Lâcha-t-il sans s'arrêter Vendredi 17 Mars 2017 à 12:33:45 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Ah, zut, du monde. Nova s'en serait volontiers passée. Non pas qu'elle avait peur, mais plutôt qu'elle préférait largement qu'il n'y ait pas de témoin au cas où elle se plantait de chemin. Quoi de plus pénible pour une nouvelle venue que de s'attirer la pitié des autres ? Ca donnait l'impression qu'elle avait besoin d'aide, qu'elle n'était pas capable de se débrouiller seule. Chose dont Nova avait horreur. Oh, mais à moins que les gens ne soient différents, ici ? Espérons qu'ils soient plus du genre à mépriser qu'à tendre la main, car cela mettrait Nova moins mal à l'aise si c'était le cas. Croisons les doigts. La jeune fille passa comme une sauvage devant le petit groupe. Pas un mot, mais un regard appuyé pour chacune des personnes, les analysant de fond en comble pour tenter d'en déduire le plus possible sur le genre de gens que c'étaient. Intelligent ? Mesquin ? Agaçant ? Timide ? Chacun d'eux avait désormais une étiquette sur le front, comportant une poignée d'adjectifs totalement subjectifs ainsi qu'une série de ressentis qui ne pouvaient se traduire en mots. Elèves comme adultes, ils avaient été passés au crible de son regard attentif et rompu à ce genre d'analyse, mais elle n'avait rien laissé paraitre de ce qu'elle pensait désormais de ces quatre personnes. Ils le découvriront bien assez tôt, quand ils auront à côtoyer cette jeune fille et à supporter son caractère décapant qu'elle cachait bien. Gardant donc ses conclusions et ses pensées pour elle, Nova disparut à l'intérieur du château sans avoir fait preuve de la moindre politesse. Vendredi 17 Mars 2017 à 8:43:59 ***** Message de Nova Leighdaw pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** [HJ : toutes mes excuses, je n'ai pas le temps de fater maintenant. Je finis mon RP ce midi !] Jeudi 16 Mars 2017 à 22:56:10 ***** Message de Ksénia Ninoïevskaïa pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** Ksénia arriva aux portes du château d'un pas un brin lent. Difficile de descendre tous ces étages avec des jambes aussi maigrelettes, sans doute... Elle passa rapidement en revue les personnes présentes sur les lieux, adressa un léger sourire à chacune avant d'aller s'asseoir sur une marche. Elle n'en connaissait aucune suffisamment pour oser aller s'asseoir près de quiconque. Loin de s'en soucier, elle sortit de son sac un petit rectangle d'on ne savait trop quoi et entreprit de le faire tourner entre ses doigts en se mordant les lèvres. Activité très prenante à n'en pas douter, puisque la petite blonde s'y absorba totalement en attendant l'arrivée du reste des Kostein. Jeudi 16 Mars 2017 à 22:45:15 Remise de PIs effectuée. Jeudi 16 Mars 2017 à 22:45:15 Remise de PAs effectuée. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:35:17 ***** Message de Ahn Linh pour l'ensemble des personnes présentes en Portes du Château ****** En voyant Wesley lui mettre un vent, Ahn espéra qu'il n'ait jamais besoin d'elle parce qu'elle n'était pas du genre à l'oublier. Certains passaient l'éponge sur ce genre de chose, elle jamais. Aussi quand Thal se présenta et lui sortit un bonsoir en bonne et due forme, elle lui sourit. Une fois n'était pas coutume même si elle risquait d'accélérer le processus qui faisait apparaître les rides. « Bonsoir Marx-Hammel. En effet, vous devez présenter un mot d'excuse ou faire connaître les raisons de votre absence à votre directeur de maison, mais je peux lui transmettre si vous préférez vous acquitter de cette formalité avant qu'il arrive. » Ce qui ne saurait tarder, les cours s'éternisaient un peu parfois mais il ne laisserait pas passer l'occasion d'une sortie. Déjà une deuxième étudiante arrivait alors qu'un palanquin venait chercher Ilena qui s'était endormie devant ces portes avant les vacances et n'arrivait pas à se réveiller, elle serait mieux au chaud dans son dortoir. « Bonsoir Silian. » Aussi sobre que Coline, Ahn n'était pas connue pour être très bavarde non plus. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:31:04 ***** Message envoyé au lieu Portes du Château , soit à Ahn Linh, Thal Marx-Hammel ****** " Bonjour. " Sobre et discret, suffisamment pour faire comprendre qu'aucune parole futile et de blablas à rallonge ne franchirait les lèvres de Coline pour le moment. Seules ses iris en perpétuel mouvement s'attardèrent un moment sur le garçon de sa maison un peu plus loin avant qu'elle ne vaque à ses occupation, adossée contre un arbre. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:23:00 **** Message de Admin Trinite (MJ) pour le lieu D+0-Portes du Château ******* Un palanquin animé vint chercher la jeune personne, Ilena Drasesc, qui semblait fatiguée, très fatiguée, et la porta en un lieu où elle pourrait se reposer tout son content. Le palanquin en osier pourvu de coussins se glissa sous elle puis se mit en branle sur ses petites pattes animées de vie magique. Hop, hop, hop, il passa et la porta en un lieu moins animé. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:20:05 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Portes du Château. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:18:46 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Hall d'Accueil. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:16:21 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 0. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:15:27 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:15:06 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 1. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:15:00 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 2. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:14:45 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Niveau 2. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:14:27 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Escaliers Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:13:51 D'un pas nonchalant, vous vous rendez à Niveau 3. Jeudi 16 Mars 2017 à 20:13:44 Hop hop, vous prenez votre petit sac à dos et vous partez vers Couloir de Droite Niveau 3. Comme une fleur, le voyage se passe sans encombre Jeudi 16 Mars 2017 à 20:08:47 ***** Message envoyé au lieu Salle de Magie des Elements , soit à Nerone Sangue, Paviel Sidorsky, Lara Connor, Katerina Zakharov, Oksana Ikonomova, Azhriel Volkoveith, Charly Watson, Amber Marx-Hammel ****** Peu après l'annonce de Charly, la silhouette de Coline réapparut. Un brin rêveuse, les joues rosies et le regard luisant elle se rapprocha du centre de la salle d'un pas tranquille, Soren voletant joyeusement autour d'elle. Un regard coula en direction de Oksana et de son gnome. Certains élèves s'étaient déjà éclipsés, elle en fit une brève constatation. " Vous avez des ours curieux dans le coin monsieur. Un peu trop câlins à mon goût, c'est un coup à faire une syncope. Mais merci pour ce cours, c'était top, toujours aussi dépaysant. Puis j'ai fait la glissade du siècle. Mes fesses s'en rappeleront longtemps. " En effet, elle avait une drôle de démarche la Kostein depuis qu'elle était revenue. Avisant le peu d'élèves présent au centre de la pièce d'un signe de tête, elle alla récupérer son sac, l'uniforme à la main. Jeudi 16 Mars 2017 à 18:38:54 ***** Message de Katerina Zakharov pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Katerina qui brillait soudainement par une absence aussi épaisse que la bêtise de… Bref, Katerina décida de se réveiller. Sans plus se préoccuper de ses camarades ou des diverses arrivées, ce qui était clairement pour le mieux concernant certains comme Azhriel, la jeune fille s’excusa du regard auprès de Watson et se dirigea d’un bon pas vers la fameuse pierre noire. Sa tenue s’adapterait de toute manière à l’environnement et ses bottes renouvelées il y a peu feraient parfaitement l’affaire. Jeudi 16 Mars 2017 à 18:30:13 ***** Message de Azhriel Volkoveith pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Évidemment. Azhriel devait vraiment arrêté de se dire qu'un Finite agissait sur tout les sorts. Il le savait mais continuait pourtant à demander à tout bout de champ. Allez savoir, il lui fallait définitivement un filtre à paroles. Adressant un hochement de tête à Charly, il affichait une moue songeuse — décidément.. — l'air de chercher d'éventuelles autres questions. Mais aucunes ne sembla lui convenir puisqu'il commença à ramasser ses affaires. Avant de s'approcher de nouveau pour glisser deux mots en privé à l'homme âgé. Jeudi 16 Mars 2017 à 15:11:33 ***** Message de François M. Delcourt pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Un jeune garçon, le jeune Dyr précédemment en cours avec Watson pour être tout à fait franc, refis son apparition dans la salle principale après être sorti d’un recoin camouflé. Visiblement, il semblait songeur des événements qui venaient de lui arriver. Pas en mal hein, attention, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Non, plutôt songeur dans le sens « Tiens c’est bizarre j’aurais pas vu ça comme ça ». Mais bon, le garçon était jeune et curieux et un rien pouvait l’amener dans des réflexions dantesques. Ne restait qu’à faire en sorte que cela s’atténue un peu et s’ouvre sur plus de réactivité car il était en effet temps pour le jeune homme de partir vers sa salle commune où devait déjà se trouver l’ensemble de ses camarades de maisonnée ainsi que le professeur Krum qui les avait convoqué pour une raison encore non invoqué. Sortant de sa torpeur quelques instants, le jeune franco-russe salua les personnes présentes dans la zone principale de la salle de magie de éléments, leur sourit puis pris la porte vers le couloir. Une chose était sûr, François avait grandement apprécié ce cours et ne manquerais pas de s’y inscrire à nouveau. Jeudi 16 Mars 2017 à 14:08:14 ***** Message de Charly Watson pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Azhriel tout juste parti, Paviel revenait avec sa proposition pour la suite du cours. Malheureusement, l'heure tournait un peu... trop. Ils devaient avoir terminé, et Charly avait une sortie à préparer avec ses élèves. Il se gratta la tête, puis soupira. "Il faut vraiment que tu te dépêches Paviel... je te laisse aller où tu veux créer ce que tu veux. Je n'ai plus beaucoup de temps, l'heure tourne, et je dois m'occuper de mes Kostein." A lui de se dépêcher à présent, Charly n'allait pas attendre trop longtemps encore. D'ailleurs, Azhriel était revenu aussi vite qu'il fut parti avec une question. "Le contre sort d'un sort de glace sera un sort de Magie du Feu, histoire de la faire fondre, simplement. Le Finite n'enlève pas la glace, du moins pas à ma connaissance. Tu peux filer Azhriel, à moins que tu veuilles me faire part de quelques remarques, suggestions, limite du sort ou autre ?" Suite à quoi Oksana revint avec un... gnome. Les yeux écarquillé et bougrement amusé, Charly pouffa de rire avant de sourire. "Oui, évidemment. Il t'a été offert par l'homme de bois ? Je te préviens, ces bestioles ne sont pas très commodes. A toi de bien l'éduquer si tu veux en faire un ami fidèle qui ne... fait pas trop de conne euh de bêtises. Pour la sortie, je nous garde la surprise. Cela vaut mieux. Tu peux rejoindre les autres devant les portes de l'école si tu veux, je ne devrai plus trop tarder." C'est ensuite qu'il baissa complètement la musique pour poser sa baguette sur son cou. Tous purent entendre la voix du Professeur. "Avis à tous, le cours se terminera sous peu [HJ: Demain soir maximum IRL]. Faites vite je vous prie !" Jeudi 16 Mars 2017 à 13:31:44 ***** Message de Oksana Ikonomova pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Le froid n'avait finalement pas affecté Oksana tant que ça qui, après avoir eu envie de partir loin de cette fête foraine et des petits piafs jeteurs de cailloux, la rouquine avait décidé de ne pas abandonner si facilement. Et puis, cette douce et enivrante odeur de pomme d'amour mêler à celle de la barbe à papa lui avait vite coupé l'envie de partir sans une petite récompense. La Kostein ne pouvait nullement s'en aller sans profiter de ces gourmandises. Alors elle avait brandi sa baguette, pointée sur les oiseaux de bois avant de les faire chuter un à un à l'aide du sortilège du jour. Glaciem Impetu, donc. Quel sortilège intéressant. Il n'y avait rien à dire, Oksana avait réellement apprécié le cours de magie élémentaire et ne pouvait que se ravir de savoir que Charly devenait leur nouveau directeur de maison. Revenant vers la salle de classe, un gnome de jardin à ses côtés, elle se dirigea instantanément vers le professeur Watson. "Professeur... le gnome... Je peux vraiment le garder ?" C'est vrai que ça portait à confusion, tout ça et elle n'en était pas certaine. Mais si elle le pouvait, ce serait vraiment cool. Une créature originale, il n'y avait pas à dire. Ah oui, elle en voulait un ! Mais bref. Toujours près de l'enseignant, elle en profita pour s'informer davantage à propos de la sortie. "Um... Où allons-nous pour la sortie, si ce n'est pas trop déplacé de demander...?" Visiblement seul Azhriel était de retour, à moins qu'elle n'ait raté l'arrivée d'autres camarades. Bon et bien... elle n'avait plus qu'à attendre que ce cher Paviel parte - ou revienne en fonction -. Jeudi 16 Mars 2017 à 12:43:21 ***** Message de Azhriel Volkoveith pour l'ensemble des personnes présentes en Salle de Magie des Elements ****** Azhriel, qui était entrée dans la jungle un poil trop déterminé, fini par en ressortir heureusement, en un seul et unique morceau. Les fringues un peu poussiéreuses certes, mais aucunes brûlures, engelures, ou Odin savait quoi d'autre qui lui aurait valu un aller retour à l'infirmerie ou des soins quelconque. Un sourire — probablement trop imperceptible en fait — satisfait de figé sur sa tronche, il revint donc comme une fleur, après avoir visiblement réussi son épreuve. « La théorie s'avéra juste, Monsieur. » glissa t-il à l'attention de Charly. Comme quoi à son bon vouloir il pouvait bel et bien figer les gens dans la glace. Greaaaaat tout ça. « Est-ce qu'un Finite suffit pour annuler le sort ? Ou est-ce permanent ? » Jeudi 16 Mars 2017 à 0:04:55 **** Message de MJ Magies Elémentaires (MJ) ******* ***Résolution du PPA de Coline: Réussite*** [HJ: Patate
0 notes
brevesdenatlyn · 7 years
Photo
Tumblr media
TOMORROW IS ANOTHER DAY
Tome : 2.
Nombre de chapitres: 18 / 27.
Pairings: Nick Jonas & Katlyn Itachi.
Synopsis: "Joe adorait la regarder s'occuper de ses enfants. Ça le faisait rêver. A chaque fois qu'il la regardait faire, ça lui donnait envie de fonder sa propre famille. Il s'imaginait bien avec une femme adorable et deux ou trois enfants mais bon, pour l'instant, ce n'était qu'un rêve. Un jour peut-être."
CHAPITRE 18: ACCIDENT
Joe pénétra dans la résidence de Katlyn et remarqua le silence anormal qui y régnait. Il regarda sa montre, surpris. Il était midi passé. En général, à cette heure-ci, Katlyn était dans la cuisine à contenir ses jurons en préparant le déjeuner et la télévision diffusait les derniers clips sortis. Katlyn était une accro de musique. Elle en écoutait du matin au soir. Elle aimait tout particulièrement jouer et chanter pour ses enfants qui, émerveillés, en redemandaient. Joe adorait la regarder s'occuper de ses enfants. Ça le faisait rêver. A chaque fois qu'il la regardait faire, ça lui donnait envie de fonder sa propre famille. Il s'imaginait bien avec une femme adorable et deux ou trois enfants mais bon, pour l'instant, ce n'était qu'un rêve. Un jour peut-être. Chris bouscula son oncle pour entrer dans la cuisine où il ne trouva personne. Demi, Emy et Louna entrèrent dans la cuisine à leur tour et tous passèrent dans le salon. Joe les rejoignit. Leah était couchée de tout son long sur le canapé et semblait dormir d'un profond sommeil. La télévision était en veille. Chris s'empara de la télécommande mais n'alluma pas la télévision, prenant soudainement conscience de l'absence de sa mère.
  — Elle est où maman ?
— Je ne sais pas, mon grand. Installe-toi devant la télé. Je vais voir où elle se cache.
— Okay.
  Les deux enfants se laissèrent tomber sur les poufs installés exprès pour eux dans ce grand salon et se plongèrent dans l'étude des chaines de dessins animés. Katlyn avait pris un abonnement spécial avec toutes les chaines jeunesse disponibles pour le plus grand bonheur de ses enfants. Demi et Louna déclarèrent qu'elles allaient se charger du déjeuner. Joe quitta le salon, sachant par où commencer. Katlyn ne pouvait être que dans son bureau ou dans la chambre d'amis. Il commença par jeter un œil dans le bureau mais ne trouva personne. Il ferma donc la porte et se dirigea vers la chambre d'amis. A peine la porte était-elle ouverte qu'il entendit des sanglots étouffés. Il entra dans la pièce et s'approcha du lit du fond, celui qui était le plus proche de la fenêtre. Katlyn considérait cette chambre comme le dortoir de sa maison. Il y avait trois lits ici, tous les trois bien alignés à distance égale. Actuellement, Katlyn la partageait avec Leah et Louna. C'était la raison pour laquelle Demi dormait dans une chambre à l'étage. Il y avait bien longtemps que Joe avait arrêté d'essayer de comprendre Katlyn. Elle était quelqu'un de vraiment trop compliqué. Il s'approcha de son lit et s'assit sur le bord. Elle était recroquevillée en position fœtale sur sa couette et serrait son oreiller contre elle. Ses yeux étaient rougis par les larmes qui coulaient encore. Elle savait qu'il était là mais ne lui accorda aucune attention. Tout doucement, Joe recueillit quelques-unes de ces perles salées sur la paume de sa main.
  — Je suppose que Nick est passé te voir.
— ...
— « Get a rep' from breaking heart. Now, I'm done with superstars and all the tears on her guitar. I'm not bitter. »
— Je ne suis pas d'humeur à t'entendre chanter, Joe.
— Qu'est-ce que mon briseur de cœur de petit frère t'a encore fait ?
— Tu veux dire, en plus de m'avoir menti sur sa virginité ?
— Entre autres.
— Embrasser une de mes amies sous mon nez.
— Je suppose que tu parles d'Leah.
— Qui d’autre ?
— Viens.
  Joe lui fit signe de venir pleurer contre son épaule. Katlyn se redressa et imita maladroitement sa position. Elle posa sa tête sur son épaule en reniflant et essuya ses larmes d'un revers de main. Elle n'avait vraiment pas l'air bien. Nick lui avait vraiment fait mal cette fois. Il l'avait poussée à bout. Joe passa un bras sur ses épaules, la consolant.
  — Pourquoi, Joe ? Pourquoi faut-il toujours qu'il commette une erreur ? Je ne supporte plus tous ses faux pas, toutes ses erreurs, tous ses ennuis... Ça me fait tellement mal quand il fait ça.
— Nick est paumé. Il n'a jamais connu cette situation étrange qui s'offre à lui. Il a déconné avec la drogue et tu es venue à son secours. Il est tombé fou amoureux de toi. Tu es la femme de sa vie, celle à qui il pense jour et nuit. Il se voit déjà marié à toi avec une ribambelle de gosses. Tu es son âme-sœur. Je ne l'ai jamais vu s'attacher aussi étroitement à quelqu'un. C'est la première fois qu'il connait un amour aussi fusionnel que celui qui vous unit. Il a toujours été maladroit avec les sentiments. C'est pour ça qu'il s'exprime au travers de ses chansons. Malgré le temps qui passe, il ne sait pas comment agir avec toi, comment te parler, comment te dire ce qu'il ressent au plus profond de lui... Alors, il cafouille et commet des erreurs qu'il regrette ensuite mais, dans le fond, la seule personne vers qui il reviendra toujours, c'est toi. Tu es devenue son monde dès le moment où vos yeux se sont croisés la toute première fois. Il faut que tu lui laisses le temps, que tu guides ses pas, que tu lui apprennes à mener cette danse. Je suis prêt à parier qu'il mettra le genou à terre dans peu de temps.
— J'ai rompu, Joe. J'ai mis fin à tout ça. Je n'en peux plus. Je ne peux plus supporter le poids de ses erreurs.
— Je sais.
  Nick, lui, ne pouvait pas supporter le poids de cette rupture mais ça, Katlyn n'en avait que faire. Les erreurs de Nick lui pesaient sur la conscience et elle ne le supportait plus. C'était compréhensible. En apparence, Katlyn paraissait forte mais, en réalité, elle était profondément blessée, ce qui la rendait vulnérable. Malgré le temps, toutes ses cicatrices ne se refermaient pas. Seul Nick arrivait à faire cicatriser ces blessures profondément ancrées en elle. Demi avait remarqué ce qu'ils avaient tous vu depuis longtemps. A savoir la façon dont Katlyn vivait à travers Nick. Il leur avait fallu du temps avant qu'ils ne s'en rendent compte eux aussi. C'était un phénomène incroyable et terriblement inquiétant, Joe devait bien l'avouer. Surtout que c'était la première fois qu'il était confronté à un tel phénomène. Dès qu'il arrivait quelque chose à l'un, l'autre le ressentait. C'était quelque chose de vraiment étonnant et effrayant. Katlyn n'ajouta rien mais fondit une nouvelle fois en larmes.
  — Je l'aime autant que je le hais. Pourquoi... Pourquoi est-ce que sur tous les hommes de cette fichue Terre il a fallu que mon cœur choisisse celui qui me fait le plus de mal ?
— Je n'en sais rien, Katlyn. Je n'en sais vraiment rien. Le cœur a ses raisons que la raison ignore*, dit-on.
  Katlyn nicha sa tête contre l'épaule de son ami. Il ne dit rien, la laissant pleurer. Il était incapable de trouver les mots qui pourraient la consoler. Tout doucement, il l'aida à s'asseoir sur ses genoux tandis qu'elle enroulait ses bras autour de son cou. Il lui caressa doucement le dos. Ses larmes lui fendaient le cœur mais il se surprit à profiter de la situation pour garder Katlyn près de lui et pour sentir son odeur délicate. Elle se montrait si vulnérable devant lui que la seule chose qu'il avait envie de faire, c'était de la protéger, d'effacer toutes ses peines et ses déceptions. Il déposa un léger baiser sur sa tête. Katlyn hoqueta, tentant de se reprendre. Joe se permit de humer l'odeur de son shampooing mentholé.
  — Josh avait raison. C'est toi que j'aurais dû choisir.
  Joe était surpris. Katlyn releva la tête et planta ses yeux brillants de larmes dans les siens, absorbant le monde extérieur. Le champ de vision de Joe se limita à elle seule qui se tenait là sur ses genoux. Lentement, elle fit passer ses mains sur ses joues. Cette douce caresse de sa part provoqua des frissons sur la chair du jeune homme, frissons dont Katlyn ne se préoccupa que peu. Tout doucement, elle déposa ses lèvres sur les siennes, sans se soucier des conséquences. Désormais, elle était célibataire. Qu'est-ce que cela pourrait lui faire de plus ? Elle ignorait seulement que Joe était le petit-ami de Demi. Délaissant ses pensées un instant, il se laissa convaincre et prolongea ce baiser qu'il avait tant espéré. Il ferma doucement les yeux tandis qu'un mélange de sensations diverses se diffusait en lui en réponse à ce simple baiser qu'ils finiraient par regretter tous les deux. L'image de Demi se superposa soudainement sur celle de Katlyn dans l'esprit de Joe. Sa conscience le rappelait à l'ordre. Il interrompit ce baiser, pourtant si bon, par respect pour tout le monde. Il n'avait pas le droit de profiter de la faiblesse de Katlyn. Elle appartenait à Nick quoiqu'il se passe. Cette rupture ne durerait pas, Joe en était certain.
  — Ce n'est pas ce que tu veux, Katlyn.
— Au final, je ne vaux pas mieux que lui. Je suis pitoyable.
— Non, ne dis pas ça. Mon frère est un idiot. Toi, tu es une fille tout ce qu'il y a de plus intelligente. Tu sais mieux que nous tous comment réagir à tout ce qui te tombe dessus.
— Je ne suis pas convaincue.
— Ce n'est pas grave. Écoute-moi, tu devrais te reposer et de détendre. Il faut surtout que tu arrêtes de penser à Nick.
— Comme si c'était si facile, marmonna Katlyn en réponse à cette suggestion.
  Joe l'obligea à s'allonger sur le ventre et lui massa délicatement les épaules et le haut du dos pour l'obliger à la détente. La porte s'ouvrit et se referma aussitôt. Des pas se rapprochèrent d'eux en courant. Visiblement inquiet de ne pas voir son oncle revenir avec sa mère, Chris avait décidé qu'il était temps pour lui de mettre le bout de son nez dans cette histoire.
  — Je savais que t'étais là, maman. Faut pas que tu pleures pour Nick. Il est plus là. Il te fera plus de mal. Tiens.
  Chris tendit son doudou, un petit chien en peluche que des fans du groupe avaient offert à Katlyn plus de quatre ans auparavant, à sa mère. A ce moment-là, la jeune femme venait de sortir de l'hôpital psychiatrique et la famille Jonas voulait lui changer les idées. Kevin et Danielle lui avaient proposé de faire un peu de shopping pour les enfants, même si toute la famille Jonas s'en était chargé au mieux pendant sa convalescence. Ils sortaient tout juste du centre commercial quand ils avaient croisé deux jeunes femmes qui, bien que surprises, les avaient abordés gentiment. A l'origine, elles voulaient envoyer les peluches chez Katlyn dont elles avaient trouvé l'adresse dans l'annuaire. Katlyn les avait chaleureusement remerciés pour ce présent et leur avait promis qu'elle transmettrait les peluches aux enfants lorsqu'ils seraient nés. Elle avait tenu sa promesse. Chris avait hérité du petit chien tandis qu'Emy prenait possession du petit singe. Tous deux avaient adopté ces deux peluches et en avaient fait leur trésor. Il était bien connu que personne d'autre que soi ne pouvait toucher à son doudou. Katlyn prit la peluche et la serra contre elle pour faire plaisir à son fils qui vint s'installer à côté d'elle. Sur le lit voisin, Frimousse les observait d'un œil, intriguée par la scène qui se déroulait sous son nez.
  — Je vous laisse tous les deux. Je vais voir où en est le déjeuner.
  Joe s'éclipsa, encore troublé par ce baiser échangé avec son amie. Il sentait encore la chaleur et la douceur de ses lèvres sur les siennes. Il referma la porte, caressant distraitement sa lèvre inférieure avec son index.
  ×
  - Flashback -
  Nick roulait à vive allure sur la route déserte. Il sortait tout juste du bar dans lequel il s'était arrêté quelques heures plus tôt. Pour la première fois de sa vie, il avait bu de l'alcool. Le barman refusait de lui en vendre à cause de son âge. Nick pensait que c'était surtout à cause de son nom. Cependant, il avait fallu qu'il sorte quelques billets pour que le barman ferme les yeux sur ses dix-sept ans et la réputation qu'il se trainait. Une bière bien fraiche ne lui avait fait aucun mal. Pour preuve, Nick était capable de prendre le volant et de conduire sans problème. Son bon sens - ou plutôt sa conscience - l'avait empêché de commander une troisième bière pour noyer le poids de ses réflexions. Il avait payé ses consommations et était parti après avoir obligé le barman au silence sur cet écart de conduite de sa part. Nick roulait depuis un long moment déjà et la fatigue se faisait ressentir, de même que les effets de l'alcool. Il avait le cerveau dans du coton et la fatigue l'assaillait. Il sentait ses paupières s'alourdir. Son estomac commença à manifester son mécontentement. Nick s'arrêta un instant sur le bas-côté pour respirer un grand coup. L'air frais de ce mois de décembre le réveilla quelque peu. Quand il se sentit mieux, il remonta en voiture et reprit sa route. Il était bientôt arrivé. Il accéléra, pressé de rentrer pour se reposer. La silhouette d'un homme se forma au loin mais elle était si floue que Nick crut rêver. Cependant, elle se confirma en se dessinant dans la lumière de ses phares. Cet homme se tenait sur sa trajectoire. Il était fou ! Réagissant un peu tardivement, Nick écrasa la pédale de freins, priant pour que l'homme dégage de là mais il n'en fit rien, attendant l'impact inévitable avec la calandre. Son corps heurta la voiture de Nick avec un bruit sourd et se retrouva projeté un peu plus loin. Sautant de voiture, Nick se précipita sur cet homme inconscient qui s'était jeté sous ses roues. Il était salement amoché. Nick se demandait si c'était vraiment sa voiture qui avait fait ça. Peu importait. Il s'agenouilla à côté de l'homme, complètement paniqué.
  — Ça ne va pas, non ?! Pourquoi vous êtes resté au milieu de la route ?
— Laissez-moi... Mourir...
— Il n'en est pas question ! Croyez-moi, ce n'est pas ma voiture qui vous donnera la mort.
  Totalement paniqué à l'idée de le voir mourir, Nick appela des secours, hurlant presque dans son téléphone pour qu'ils se montrent vite. Couché sur l'asphalte, l'inconnu agonisait et le suppliait de le laisser mourir, ce que Nick ne ferait pas. Il y avait trop de sang. Ça ne lui plaisait pas. Il n'aimait pas ça. L'homme se mit à tousser, crachant du sang par la même occasion. Le portable de Nick retrouva sa place dans sa poche et ses mains cherchèrent à arrêter tout ce sang qui coulait.
  — Laissez-moi...
— Non ! Vous avez plutôt intérêt à rester en vie !
  Il faisait incroyablement froid en ce moment. Nick frissonna, ne portant qu'une chemise. Sa veste était restée dans la voiture. Des sirènes se firent entendre au loin. Nick ne saurait dire si c'était la police ou les secours qu'il avait appelé.
  — Je me suis jeté... Sous vos roues... Pour mourir... Vous ne devez pas... Me sauver...
— Si j'avais eu le réflexe de freiner plus tôt, on ne serait même pas en train d'en discuter.
— J'ai l'impression de... De vous connaitre...
— Je suis Nick. Nick Jonas. On me voit partout en ville.
— Vous... Avez bu ?
— Je suis contre l'alcool.
— Ouais... Vous avez bu... C'est pour ça que... Que vous voulez me sauver... Vous ne voulez... Pas avoir un meurtre sur... Le dos...
— Je ne vous ai pas tué. Juste légèrement heurté avec ma voiture !
— C'était un suicide... Pas un meurtre...
  L'homme se mit à suffoquer. D'étranges bruits s'échappaient de sa gorge. Rien de ce que Nick faisait ne semblait avoir d'effets. L'homme ferma les yeux, accroissant la panique du jeune chanteur. Ce dernier sentit ses muscles se détendre peu à peu.
  — Non ! Ne me lâchez pas ! Restez avec moi !
— ...
— Vous n'avez pas le droit de faire ça ! Vous avez pensé à tous ces gens qui vont vous regretter ?!
  En vérité, Nick n'avait aucune idée de si quelqu'un allait le regretter mais il s'en fichait. Il fallait absolument qu'il reste conscient. Il fallait absolument qu'il reste vivant. Il ne devait pas mourir avant d'avoir été pris en charge. Non, en fait, il ne devait pas mourir du tout. Nick ne voulait pas avoir sa mort sur la conscience. Pourquoi ne s'était-il pas jeté sous les roues de quelqu'un d’autre ?! Pourquoi avait-il fallu que ce soit sous les pneus de sa voiture qu'il décide de se donner la mort ?! Non, il ne fallait vraiment pas que ça arrive. Pourtant, impuissant, Nick vit cet homme rendre son dernier souffle dans ses bras. Ses hurlements et ses compétences médiocres en premiers secours ne lui suffirent pas pour le ramener à la vie. Les sirènes se rapprochaient de plus en plus. A présent dominé par la panique, Nick monta dans sa voiture et s'enfuit, comme le lâche qu'il était. La fatigue reprit bientôt le dessus sur lui alors qu'il tentait d'extraire les images sanglantes et morbides de cet homme de sa tête. Il ne devait pas s'endormir. Il ne le fallait vraiment pas. Ne pas s'endormir... Il ne devait pas... Un bruit de klaxon le réveilla brutalement. Il ne devait pas s'endormir au volant. La séance d'autographes s'était finie tard. Kevin et Joe étaient rentrés directement. Nick avait eu besoin de prendre un peu l'air après ce qui s'était passé avant le concert. Il avait eu besoin de réfléchir. Il avait pleinement profité de ce temps. Il était au volant de sa voiture et il roulait en direction de la résidence Jonas. Il avait vraiment besoin de dormir et d'oublier. D'oublier cette nuit. Tout ce qui s'était passé. Kevin avait raison. Nick n'aurait pas dû prendre le volant dans l'état où il était. Quand on était épuisé et en hypoglycémie, il valait mieux se faire conduire que de conduire soi-même. Ajoutez à cela, une bonne dose de panique et constatez l'état dans lequel il se trouvait. Cependant, Nick n'avait compris que trop tard qu'il n'aurait jamais dû s'arrêter dans ce bar. Il soupira et se frotta les yeux. Il n'était plus très loin. Son portable sonna. Il l'ignora ostensiblement. C'était l'un de ses frères qui s'inquiétait pour lui. Nick devait déjà mobiliser toute sa concentration pour rester éveillé et pour tenter de se calmer alors inutile de décrocher le téléphone. L'appelant insista et rappela une fois, deux fois, trois fois. Exaspéré, Nick finit par décrocher.
  — Nick ? fit la voix de Joe dans son oreille.
— Qu'est-ce que tu veux ?!
— Ne t'énerve pas, vieux. On veut juste savoir où tu es.
— Sur la route, répondit le jeune homme en clignant des yeux.
  Sa vue commençait à devenir floue et il avait de plus en plus de mal à garder les yeux ouverts. Joe continuait de lui parler mais Nick n'y prêtait pas attention. Il avait bien tenté de masquer la panique qui le secouait mais sans succès. Sa voix tremblait. Impossible de s'en empêcher. Ce qu'il avait fait ce soir... Il n'oublierait pas. Il avait été trop loin cette fois. Malgré toute sa volonté, ses yeux se fermèrent et le portable lui échappa des mains. Tout doucement, son front heurta le volant mais il était trop tard pour s'en formaliser. Il dormait plus que profondément.
  — Nick ? Nick ? Tout va bien ? Réponds-moi ! Nick !
  - Fin -
  La voix de Joe ne lui parvenait pas. Plongé dans les tréfonds de son inconscient, Nick se prit à revivre leur dernier concert. Il se revit assis devant son piano à fixer ce regard émeraude. Ces yeux étaient magnifiques. Il s'arrêta de jouer un instant, prenant le temps d'observer ce regard qui le captivait tant. Elle était trop loin pour qu'il distingue vraiment son visage. Tout le monde se demandait ce qui lui prenait mais Nick ne s'en préoccupait pas. Il ne s'en rendait même pas compte. Lentement, il se leva et descendit de la scène sous les hurlements hystériques des gens de la fosse dans laquelle il se rendait. Il savait que c'était inconscient de sa part de faire un tel geste mais il s'en fichait. A peine avait-il mis les pieds dans la fosse que les filles commencèrent à se jeter sur lui. Elles se firent vite évincer par la sécurité qui lui collaient aux basques depuis qu'il était descendu de la scène. Jouant des coudes, il réussit à retrouver le propriétaire du magnifique regard qui lui avait tapé dans l'œil. Il s'agissait d'une jeune femme. Elle était plutôt petite, un mètre soixante tout au plus. Ses cheveux noirs tombaient sur ses épaules. Elle avait un visage fin et des yeux d'un vert profond avec quelques reflets bruns. Son nez était parfaitement dessiné et surmontait des lèvres que Nick mourait d'envie de goûter. Quelques taches de rousseur parsemaient ce beau visage. Cette jeune femme était vraiment magnifique. Le jeune chanteur s'arrêta en face d'elle. Elle était tout ce qu'il y avait de plus surprise et les autres filles tout ce qu'il y avait de plus jalouses. Nick posa sa main sur son visage si délicat dont la blancheur était accentuée par les spots lumineux pour effacer les larmes qui y coulaient. Ses lèvres l'attiraient terriblement. Il avait l'envie irrépressible de se pencher pour les goûter. Il voulait s'emparer de cette bouche et la faire sienne. Il devait se contrôler et prendre la parole pour dissiper toute cette gêne qui l'envahissait soudainement. Des milliers de spectateurs avaient les yeux rivés sur lui. En général, ça ne le dérangeait pas mais là, c'était horriblement gênant. Il commença par retirer sa main de son visage.
  — Je... Je sais que j'ai dit que je voyais tout le monde quand j'étais sur scène mais ce soir, j'ai fait une exception. Je n'ai pas pu m'empêcher de remarquer ton regard. Tu as des yeux magnifiques.
  Nick la vit rougir et cela ne lui donna que plus envie de poser ses deux mains sur son visage pour l'embrasser délicatement. Il finit par céder à son impulsion, surprenant tout le monde y compris cette belle inconnue dont il se sentait tomber follement amoureux. Il releva la tête, heureux d'avoir cédé à son envie mais légèrement soucieux à l'idée qu'elle puisse le rejeter. Elle ne dit rien, se contentant de l'observer. Son regard trahissait sa surprise. Nick crut déceler une pointe d'émerveillement aussi. Quel fan ne rêvait pas d'embrasser un Jonas ?
  — ...
— C'est toi. C'est toi celle que je veux aimer toute ma vie. Tu es l'élue de mon cœur. J'en suis certain.
  Nick ponctua cette phrase en la serrant contre lui. Tout le monde le prenait pour un fou de faire une telle déclaration à une fille qu'il venait à peine de rencontrer. Cependant, il en était sûr, c'était elle. C'était la femme de ma vie...
  Sors de ma vie !
  Cette soudaine exclamation le ramena à la réalité. Un peu perturbé, Nick mit quelques secondes avant de se rendre compte qu'il était dans la chambre d'amis de son frère Kevin. Il consulta sa montre et constata qu'il était midi passé. Ça faisait donc deux heures qu'il était ici. Il se souvenait être venu et avoir discuté avec Kevin. Il se souvenait avoir pleuré, encore une fois. Il était écœuré par son propre comportement. Son frère avait tenté de le consoler et de le raisonner, sans succès aucun. Après, c'était le trou noir. Nick n'avait aucune idée de ce qui s'était passé. Un autre truc le chiffonnait. Il avait une sensation étrange dans le bas-ventre. Réalisant ce qui se passait, il courut s'enfermer dans la salle de bains au moment même où la porte de la chambre s'ouvrait. Il avait un problème, un problème de taille.
  Kevin pénétra dans la chambre et fut surpris d'entendre claquer la porte de la salle de bains. Nick était visiblement réveillé. Après passé une bonne demi-heure à pleurer contre son frère, il s'était laissé sombrer dans le sommeil, complètement épuisé. Kevin avait eu toutes les peines du monde à le transporter dans la chambre d'amis. Il l'entendait marmonner et jurer dans la salle de bains. Que se passait-il ? Kevin toqua à la porte, un peu inquiet quand même.
  — Nick, est-ce que tout va bien ?
— Merde !
— Nick ?
  Kevin frappa encore une fois. La porte s'ouvrit légèrement, ne laissant apparaitre qu'une partie du visage de son frère. Il semblait préoccupé. Il avait visiblement un problème.
  — Quoi ?
— Quel est le problème ?
— Il n'y en a pas.
— Tu ne peux pas me mentir. Je le lis sur ton visage.
  Nick soupira et finit par laisser son frère entrer dans la salle de bains avant de refermer la porte avec brutalité. Il semblait gêné. Visiblement, il s'agissait d'un sujet difficile à aborder.
  — J'ai effectivement un problème.
— Je t'écoute.
  Nick ne dit rien, pointant son index vers le bas. Ne comprenant pas vraiment, Kevin regarda ses pieds qui avaient l'air normaux. Il ne comprenait pas. Il releva la tête et s'arrêta un instant sur la bosse formée au niveau de l'entrejambe. La toile tendue du pantalon ne laissait plus aucun doute sur l'origine du problème de Nick. Ça fit sourire Kevin. Il dut même se retenir pour ne pas éclater de rire.
  — Arrête de me fixer comme ça ! C'est gênant !
— Pardon, s'excusa Kevin en relevant la tête.
— Et ça t’amuse ?
— Je suppose que tu pensais à Katlyn.
— Rêver serait le mot exact.
  Kevin avait de plus en plus de mal à se retenir de rire. Nick semblait tellement désemparé à l'idée même d'avoir eu une érection. Un rictus lui échappa. Son petit frère y répondit par un regard noir.
  — Désolé.
— Ne te fous pas de ma gueule ! C'est la première fois que je désire quelqu'un à ce point-là, moi ! Comment je fais maintenant ?
— Il y a deux solutions à ton petit problème. Soit tu te débrouilles tout seul, soit on couche ensemble.
— Quoi ?!
  Kevin éclata de rire devant la réaction de Nick. Elle était tout simplement hilarante. Il était vexé que son frère se moque de lui de cette façon.
  — Je plaisantais, little bro.
— Ouais, bah, je ne trouve pas ça drôle !
— Écoute, dit Kevin en posant une main sur l'épaule de son frère, je vais aller faire un tour dans le jardin et m'occuper d'Elvis. Pendant ce temps-là, arrange ton petit problème.
— Com...
— Ne compte pas sur moi pour t'expliquer comment faire ! Tu fais comme tout le monde, tu apprends par toi-même !
— Parce que toi aussi...
— On est tous passés par là, bro. Tous.
  Sur ces mots, Kevin sortit de la pièce et même de la maison, laissant enfin libre cours à son fou rire. Pauvre Nick ! Des milliers, même des millions, de jeunes hommes avaient connu ce problème avant lui. Nombre d'entre eux étaient même plus jeunes que lui. Sa réaction était tout simplement à mourir de rire. Ses quatre ans de coma ne lui avaient vraiment pas été bénéfiques. Kevin soupira et siffla Elvis qui vint le rejoindre en jappant joyeusement. Ils laissèrent donc Nick résoudre son problème tout seul. Au bout d'une longue heure, Kevin rentra dans la maison. Son estomac commençait à grogner. Il avait faim. Au moment où il pénétrait dans la cuisine, Nick y entra. Ses cheveux étaient trempés et il s'était changé, après s'être servi dans la garde-robe de son frère. Il avait pris une douche après avoir réglé son petit problème.
  — Désolé. Je n'ai pas eu le temps de me changer ce matin. Je me suis servi.
— J'ai vu ça.
— Il faut que j'y retourne.
— Non.
— Quoi, non ?
— Ça ne servirait à rien d'insister hormis à l'énerver davantage.
— Mais...
— Si tu veux vraiment lui parler, prends le téléphone et essaie donc. Au pire, laisse un message mais laisse-la tranquille le temps qu'elle se calme. Si tu l'énerves davantage, elle risque de nous faire un infarctus. Ce ne serait pas la première fois.
  Sur ce, Kevin mit le téléphone sans fil dans les mains de son frère qui le regarda, hésitant.
  — ...
— Appelle-la. Ensuite, je t'invite au restau. Dani ne rentre pas ce midi. Il y a longtemps qu’on n’a pas passé un moment ensemble.
  Réagissant enfin, Nick composa le numéro de la résidence de Katlyn, espérant obtenir une réponse.
  ×
  Demi décrocha le téléphone qui ne cessait de sonner et l'emporta au sous-sol où tout le monde se trouvait. Katlyn et Joe avaient décidé de passer l'après-midi en musique. Tout le monde se trouvait donc dans la salle de musique. La voix de Nick lui parvint à l'oreille. Il demandait à parler à Katlyn. Demi s'arrêta un instant devant la porte, observant Katlyn jouer un air de piano sous le nez de ses enfants. Joe l'accompagnait avec une guitare acoustique et chantait doucement. La voix de Katlyn se mêlait à celle de son meilleur ami. Demi était sûre qu'il pourrait faire un duo magnifique tous les deux.
  — Nick, ce n'est pas une bonne idée. Tu devrais la laisser tranquille. Je suis sûre que cette rupture ne durera pas. Il est évident pour chacun de nous qu'elle t'aime encore. Laisse-lui le temps de se calmer, Nick. Elle reviendra vers toi. L'adage veut que ceux qui sont faits pour être ensemble finissent toujours par être réunis. Katlyn sans toi, ça n'existe plus. Tout le monde le sait. Alors, maintenant, tu te calmes et tu attends. Crois-moi, c'est la meilleure chose à faire. Oui, j'en suis certaine. Silence. Compte sur moi. A la prochaine.
  Demi raccrocha et pénétra dans la salle de musique, enfonçant le téléphone dans la poche arrière de son jean. Elle s'assit à côté de Joe et lui prit sa guitare, commençant à jouer un air. Katlyn prit possession de son acoustique et se calqua sur ses notes. Elle la suivit dans son improvisation et, peu à peu, elles obtinrent la composition d'une toute nouvelle chanson. Elles la répétèrent pour permettre à Joe de noter les accords. Ils n'auraient plus qu'à trouver les paroles qui iraient sur cette composition. Demi demanderait peut-être à Katlyn de faire un duo avec elle sur ce morceau. Après tout, elle en avait bien fait un avec Justin Bieber trois ans auparavant. De plus, elle avait accepté de monter sur scène avec les Jonas pour remplacer Nick qui avait une main brisée. Demi aimerait bien qu'elle accepte de collaborer avec elle. Katlyn avait une très jolie voix. Depuis qu'elle s'était confiée à elle, Demi se sentait proche d'elle. Katlyn avait accepté qu'elle s'installe ici quelques temps. La regarder se lever chaque matin et se battre, la regarder faire comme si rien de tout ce qu'elle avait vécu ne s'était passé lui donnait le courage d'affronter sa propre vie et de relever la tête. La présence de Joe l'y aidait beaucoup mais c'était sur Katlyn que Demi prenait exemple. Cette chanson qu'elles jouaient pourrait peut-être leur servir de support pour qu'elles parlent de ce qui leur était arrivé. Il fallait qu'elle lui en parle. Demi aimerait que Katlyn accepte. Si Nick avait réussi à publier une chanson sur son diabète, pourquoi ne réussiraient-elles pas à parler elles aussi de ce qu'elles avaient sur le cœur, de ce poids qui les oppressait chaque jour que Dieu faisait ? Demi devait convaincre Katlyn. Elles devaient le faire. C'était important pour elle. Demi s'arrêta un instant, observant Katlyn jouer. La musique était la meilleure façon de parler, d'avouer publiquement ce qu'elle avait vécu. Ça ne pouvait lui faire que du bien. Katlyn arrêta de jouer pour décrocher son portable. Elle eut une rapide conversation avec son correspondant avant de se tourner vers Joe.
  — Dude, il faut que tu m'emmènes en ville.
— Tu sais que ton GMC est équipé d'un système complet qui te permet de conduire ?
— Je ne sais pas m'en servir.
— D'accord. Je t'emmène en ville. Ensuite, je t'apprends à te servir de ce bijou.
— Merci.
  Les deux amis partirent après que Katlyn ait demandé à Demi de garder ses enfants. Louna était occupée à faire dessaouler Leah. La jeune chanteuse accepta avec grand plaisir. Les jumeaux étaient vraiment adorables.
  Joe se gara devant le centre social qui gérait les affaires de leur partie de la ville. Katlyn avait reçu un appel d'une assistante la prévenant que Sam était ici et qu'il demandait à la voir. Apparemment, il refusait catégoriquement de retourner à l'orphelinat. Katlyn avait donc accepté de se déplacer en personne pour voir de quoi il retournait. Joe l'aida à descendre de son 4x4 et l'installa dans son fauteuil avant de verrouiller les portes. Ils n'avaient pas reparlé de ce baiser qu'ils avaient échangé. Katlyn pensait que c'était mieux. Après tout, ce n'était qu'une regrettable erreur. Les deux amis entrèrent dans le centre où l'assistante qui avait appelé Katlyn les accueillit. Elle les mena directement dans son bureau où se trouvait Sam qui sauta au cou de Katlyn, très heureux de la revoir.
  — Je suis Nina Majov. C'est moi qui suis chargée du dossier de ce jeune homme. Il est venu me trouver ce matin, me suppliant de vous appeler. J'ai préféré lui parler avant de vous contacter.
— Qu'est-ce qui se passe ?
  L'assistance jeta un œil sur Joe et le jaugea du regard. Katlyn lui fit signe qu'elle pouvait parler devant lui. Joe savait seulement que Sam était le fils de Brooke. Il n'était au courant de rien d'autre.
  — Il se trouve que ce jeune homme s'est enfui de l'orphelinat dans lequel on l'avait admis après qu'il se soit enfui du précédent. J'ai discuté avec le directeur de l'établissement. Il n'explique pas cette fugue, ni même l'attachement que ce garçon vous porte.
— Où voulez-vous en venir ?
  Katlyn était certaine qu'on lui cachait quelque chose et ça ne lui plaisait pas. Joe et Sam gardaient le silence. Ce dernier était grimpé sur les genoux de Katlyn et la serrait contre lui, refusant de la lâcher. Il semblait effrayé voire même désespéré.
  — Je ne peux bien évidemment pas le garder ici et je n'ai encore trouvé aucun établissement qui pourrait l'accepter.
— Donc, vous me demandez de le garder en attendant.
  La vieille femme remonta ses lunettes sur son nez et regarda Katlyn sans sourciller en hochant la tête. C'était exactement ce qu'elle lui demandait.
  — Je peux vous parler ?
— Allez-y.
  Nina fit comprendre à Katlyn qu'elle préférerait lui parler à elle seule et en l'absence de Sam. Joe le comprit aisément.
  — Sam, tu viens mon grand ? J'ai vu un distributeur à l'entrée. Je t'offre tout ce que tu veux.
  Visiblement ravi par cette proposition, Sam suivit Joe qui l'entraina à l'extérieur de la pièce. Katlyn se retrouva donc seule avec Madame Majov.
  — Qu'y a-t-il de si important pour que vous mettiez mon meilleur ami à la porte ?
— Je vais être franche avec vous, mademoiselle Itachi. Ce n'est pas que je ne trouve aucun établissement pour accueillir cet enfant mais... C'est lui qui refuse catégoriquement de retourner dans quelque orphelinat que ce soit.
— Je comprends. J'ai moi-même échappé aux rouages du système.
— Grâce au docteur Josh Carmichael, oui. Miranda m'a parlé de votre histoire. C'est peut-être même ce qui vous rapproche de ce garçon.
— Non, en vérité, je le connais depuis qu'il est né. Je connais sa maman personnellement. Elle m'a fait promettre de toujours garder un œil sur lui. Je tiens toujours mes promesses.
— Sam Rezis est très attaché à vous. C'est la raison pour laquelle j'en viens à la même conclusion chaque fois que j'étudie son cas.
— C'est-à-dire ?
— Ce garçon a besoin de stabilité et d'une famille qui prendra soin de lui. La meilleure solution pour lui serait que vous l'adoptiez et qu'il fasse partie de votre famille. Définitivement.
  Étrangement, Katlyn s'était attendue à une telle proposition. Elle y avait même pensé alors qu'elle était plus jeune. Cependant, elle était bien trop jeune pour avoir un enfant à sa charge. Depuis, la situation avait changé. Elle avait ses deux enfants qu'elle aimait plus que tout au monde. Bien sûr, il ne serait pas évident d'intégrer un autre enfant à la famille, notamment avec les jumeaux qui ne comprendraient pas pourquoi Sam, qu'ils avaient jusqu'alors considéré comme un ami, deviendrait leur grand frère du jour au lendemain. Néanmoins, ils s'étaient toujours bien entendus. D'un autre côté, Sam était le fils de Brooke et, après tout ce qu'elle avait fait pour elle, son devoir était de prendre son fils sous son aile et de l'élever comme le sien. Katlyn devait y réfléchir plus sérieusement. Madame Majov déposa un dossier devant elle, un dossier d'adoption.
  — ...
— Je vous donne tous les papiers qu'il faut. Le choix vous appartient.
— Je vais y réfléchir. Je reviendrais lorsque j'aurais pris ma décision.
— Je pense qu'il vous en sera à jamais reconnaissant.
  L'assistante mit fin à leur conversation. Katlyn glissa le dossier dans le sac à dos qu'elle emmenait toujours avec elle. Plongée dans ses profondes réflexions, elle s'aperçut qu'ils étaient rentrés que lorsque Sam la remercia de l'avoir ramené ici. Elle le regarda plus attentivement et se rendit enfin compte de l'état dans lequel il se trouvait. Ses cheveux étaient en bataille et ses yeux étaient cernés et injectés de sang. Ca faisait un moment qu'il n'avait pas dormi. Des traces de larmes séchées étaient encore visible sur ses joues. Ses vêtements étaient froissés, déchirés et même souillés de boue, d'herbe et de sang. Ses chaussures étaient défoncées et baillaient largement. Katlyn saisit le bras que Sam s'efforçait de lui cacher et le regarda attentivement. Il portait des marques de brûlures faites par un mégot de cigarette. Des lettres avaient été grossièrement tracées dans la chair mais on pouvait clairement lire le mot « creep ». Cette situation allait vraiment trop loin.
  — Écoute, mon grand. Je vais t'aider à te doucher et tu vas te changer. Ensuite, je vais soigner tout ça et on va aller en ville t'acheter de nouveaux vêtements et de nouvelles chaussures, d’accord ?
  Sam se contenta de hocher la tête. Il n'avait vraiment pas l'air bien. Katlyn le laissa aller dans la salle de bains tandis qu'elle chargeait Joe de récupérer les affaires oubliées par Cody au fil des ans. C'étaient des vêtements qui devraient aller à Sam, juste le temps qu'ils lui refassent une garde-robe. Le jeune garçon ne lâcha pas Katlyn d'une semelle après qu'elle l'ait lavé et changé. Il gardait un silence profond, inquiétant la jeune femme sur son état psychologique. Joe lui détailla tout le mode d'emploi de son GMC pour lui apprendre à se servir du système mis à disposition pour les handicapés. Lorsque Katlyn se fut accoutumée au système et qu'elle maitrisa son utilisation, elle se rendit en ville accompagnée de Louna et de Sam ainsi que Shane Shald, un de ses nombreux gardes du corps. Elle avait envoyé Phil Connans à Nick pour sa sécurité et Big Rob se chargeait de celle de Joe et Demi ainsi que de celle des jumeaux. Les paparazzis trainaient et ils n'étaient pas les seuls.
  ×
  → Dans la soirée...
  Jake n'aurait jamais cru cela possible. Au début, ça n'avait été que pure stratégie de sa part. Après avoir avoué le noir secret de Nick à Miley, après avoir enlevé et torturé Demi, après avoir paralysé Katlyn, il était logique qu'il s'attaque à Selena Gomez, une des amies les plus proches de Nick. Il s'était rapproché d'elle dans l'unique but de faire marcher Nick, de l'obliger à lui rendre son pognon. Après avoir noué quelques liens amicaux avec la jeune femme, il avait commencé à la courtiser. Il voulait devenir son petit-ami - mission réussie ! - et faire pression sur sa cible. Peu lui importait de se servir de Selena dans le but de faire plier son ami. Peu lui importait de la faire souffrir. Sauf que tout ça, c'était au début. Tout ça, c'était il y a plus d'un mois. Tout avait changé désormais. Ses intentions vis-à-vis de Selena n'étaient plus les mêmes. Il ne voulait pas lui faire de mal. Il ne voulait pas qu'on lui fasse du mal. Elle était devenue beaucoup plus que l'appât. Elle était devenue sa petite-amie.
Jake était dans le hall d'entrée de la gigantesque maison de Selena. Il l'observait descendre les escaliers, vêtue d'une magnifique robe qui lui seyait à ravir. Lorsqu'elle arriva à sa hauteur, il prit délicatement sa main et déposa un baiser dessus.
  — Tu es magnifique.
  Selena rougit et Jake se sentit fondre. Oui, lui, Jake, le dealer, le méchant de toute cette histoire, était tombé fou amoureux de cette jeune femme. Il n'osait même pas imaginer ce qui se passerait lorsqu'elle apprendrait qu'il était derrière tout ce qui arrivait à ses amis. Il avait bien peur qu'elle le rejette. Il ne pourrait jamais s'en remettre si cela arrivait...
×××
Buy me a coffee?
×××
Buy me a coffee?
DEBUT DU TOME 1
PART I || PART II || PART III || PART IV || PART V
PART VI || PART VII || PART VIII || PART IX || PART X
PART XI || PART XII || PART XIII || PART XIV || PART XV
PART XVI || PART XVII || PART XVIII || PART XIX || PART XX
PART XXI || PART XXII || PART XXIII || PART XXIV || PART XXV
PART XXVI || PART XXVII
Télécharger.
0 notes