Tumgik
#jamais j'arrive à le garder
emmanuellececchi · 7 months
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Après avoir jeter un coup d'oeil à mon blog, je remarque que cela ressemble à un enfant dans un magazin de jouet. ça part dans tous les sens! Un peu le foutoire, je reblog à gogo!
bon. on va se calmer. Et essayer de re-organiser ça pour avoir un blog un peu plus... erm... sérieux? En tout cas, je compte essayer d'organiser mon reblogage mais surtout, parler un peu de ce que je fais, entre autre, écrire! ben tiens.
after looking at my blog I realized it looks like a child entered a toy store. Reblog in every direction. Anyway...
I'm going to calm down a little, try to re-organise all that and a more.... serious approach to it. Plus I would like to speak a little bit more about waht I want to do, writing!
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homomenhommes · 1 month
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saga: SOUMISSION / DOMINATION 138
Le jeudi fin de matinée j'ai remis Franck au train. Il m'a remercié pour le séjour instructif. Je lui dis de plutôt le dire à son grand père qui le lui avait offert. Il me dit qu'il va s'inscrire au permis moto dès qu'il sera rentré chez lui.
Jeudi PM, je débarque chez Emma. C'est pas parce qu'elle sera bientôt ma " mère " qu'il faut que nous négligions l'autre facette de notre relation, le sexe !
Même si son personnel est au courant pour nous deux, nous sommes plus libre quand ils sont sortis. Il est vrai que je me vois difficilement circuler à poil devant sa vieille cuisinière. Pour le chauffeur, c'est différent, c'est un mec.
De plus quand ils ne sont pas là, nous faisons l'amour partout, garage, cuisine, séjour, salon, piscine... Toutes les pièces de la maison nous ont vues nous embrasser, m'ont vu l'enfiler par tous les trous et me faire sucer jusqu'à l'os.
Comme Marc est reparti en voyage, je vais rester la nuit. Quand j'arrive, je la trouve très " bourge " en tailleur Chanel. J'écrase le cuir de ma combi dessus et ma main droite passe directement sous le bas de la jupe pour vérifier la présence ou non de culotte. Il y en a pas, c'est un appel à la prise directe ! Notre bataille de langues m'a fait bander, je suis prêt à l'assaut. Sans quitter sa bouche, j'ouvre ma combi par le bas et dégage ma bite. je lui trousse la jupe sur ses hanches et je la soulève pour lui poser les fesses sur la première table venue. Je lui relève et écarte en même temps les cuisses et sans lui laisser le loisir de dire non, je m'enfonce dans la moiteur de son vagin. il est trempé, elle devait déjà s'exciter avant que je n'arrive ! comme d'habitude, je lui ramone la chatte quelques instant pour bien lubrifier mon sexe puis profite d'un coup de rein un peeu plus ample pour lui investir l'anus. Ma poussée impérieuse et le lubrifiant naturel que son vagin a déposé sur ma bite font que je la pénètre assez facilement. Je retrouve alors les sensations de pression sur ma queue que je préfère. Comme nous nous savons séronégatifs et que je prend de mon coté beaucoup de précautions alors qu'elle ne baise qu'avec moi, nous avons abandonné le prote de la kpote entre nous. Il n'empêche que je ne lui juterais jamais dans la chatte ! Par contre dans son cul le risque est nul (de gamin). Je la fais jouir une première fois à l'aide de mes doigts et recommence quelques minutes plus tard alors que je me déverse en elle.
Nous nous décollons. Ses lèvres ont gonflée sous la pression des miennes et l' "agression " de mes dents. Je me retire de son cul doucement. Je la sens serrer l'anus et tout garder en elle alors que je suis sorti. Bien que " sans culotte " elle n'avait pas eu l'intention que cela " dégénère " aussi vite. D'un autre coté cela l'arrange bien car elle me dit que ce soir nous recevons. Ma surprise est grande. Elle me dit qu'elle a invité pour le diner son associé, et deux des grand patron que j'avais rencontré chez lui dont le boss de Kev et ce dernier avec bien sûr. Comme nous finissons de nous réajuster (facile pour elle juste à baisser sa jupe, alors que moi il faut que je remballe sans me pincer la peau avec le zip), je vois apparaître la cuisinière pour demander des instructions. Nous avons eu chaud ! puis je pense après qu'elle a du attendre derrière la porte que nous ayons fini nos retrouvailles.
Emma ayant à s'occuper de beaucoup de détail, je passe dans sa chambre retirer ma carapace de cuir et enfiler un maillot pour aller nager. Au passage je vois le costume qui est prêt pour ce soir, avec chemise, cravate et tous les accessoires sortis.
Je file à la piscine me détendre. J'aligne les longueurs jusqu'à ce que son chauffeur vienne me prévenir qu'il était temps que j'aille me préparer. J'entre dans la chambre et entend la douche fonctionner. Je quitte le maillot et rejoint dessous Emma toute savonneuse. Je la prends dans mes ras mais elle glisse. Je suis couvert de savons avant d'avoir pu la bloquer. Je bande encore et contre mes pecs, je sens ses tétons tout raides. J'ouvre ne grand l'eau pour nous rincer et mets sur froid pour tonifier nos peaux. Elle se réfugie à l'abri de mes bras. Quelle erreur fatale ! Je la soulève, elle s'accroche à mon cou instinctivement. Ça me libère les bras et je les lui passe sous les cuisses pour la soulever au dessus de ma bite. Quand je relâche, elle vient toute seule se planter dessus. L position fait que je lui écrase fortement le clito de mon pubis et ce juste sur ma bande de poil restant. Plaquée dos sur le carrelage, je lui lime la chatte jusqu'au point de non retour et sort juste à temps me planter dans son cul et gicler dedans. Un brin de toilette plus tard, nous nous habillons pour recevoir ses invités.
Bien qu'elle n'ait qu'une robe à enfiler, je suis prêt avant elle. Ça me laisse le temps d ;e contacter André (mon banquier le père de Ric) pour rafraichir mes connaissances sur le contexte économique France et monde.
Arrivée des deux grands patrons, un avec sa femme et l'autre avec Kev. Je réussis à m'isoler quelques instants avec Kev pour qu'il me raconte son mois d'Août : vacances dans le sud de l'Espagne son patron ayant une grande villa à Marbella. Nous attendons l'associé d'Emma qui se fait attendre exprès, c'est un chieur ce mec ! Quand il arrive et que l'on se salut, je lui broie la main en souvenir de notre première rencontre. Pendant le diner, il est coincé entre Emma et le boss de Kev. Du coup ça le rend discret. C'est au dessert qu'Emma sort sa bombe. Elle annonce à la tablée que bientôt je serais son fils et se tournant vers son associé ajoute " avec tout ce que cela comprend question affaire ". Les deux patrons la félicite et Kev vient me faire la bise. Avant que l'associé soit revenu sur terre, le boss de Kev ajoute que c'est une bonne idée et qu'il va la creuser pour Kev et lui. Ce dernier tombe des nues, n'ayant pas encore pris la mesure de l'attachement que lui portait son boss. Même s'il est vrai qu'il est orphelin depuis déjà quelques années (ses parents l'ayant eu très tard), il n'y avait jamais pensé. Je lui confiais que moi non plus je ne savais pas cela possible avant que le notaire d'Emma me le confirme. L'associé sous le choc traite Emma et le boss de Kev de gâteux, inconscients, irresponsables... et autres nom d'oiseaux avant de prendre la porte.
La femme du deuxième invité, s'approche alors d'Emma et lui confie tout le plaisir qu'elle avait eu avec ses deux fils pendant leur enfance avant de s'apercevoir de l'ineptie de ses propos, puisque je suis déjà adulte et qu'Emma ne connaitra jamais ce type de période. Nous éclatons tous de rire, elle la première. Cela dédramatise l'ambiance plombée par le départ de l'autre con.
La soirée se passe bien avec le boss de Kev qui demande pas mal de détail sur la procédure à Emma. Kev lui est encore sur un petit nuage. Nous nous isolons quelques instants. Il me roule une pelle géante et me dit qu'il ne pourra jamais me rendre ce que je lui ai donné en lui présentant son vieux. J'ai eu beau lui dire qu'il en était entièrement responsable lui même, n'ayant fait que les mettre en contact, il n'a pas voulu en démordre.
Plaqué contre moi, il a ressenti les effets de son corps, ma bite ayant grossie à sa taille maxi. Alors que c'est plus un actif qu'un passif, il s'est agenouillé et ma fait une pipe d'enfer. N'ayant rien sous la main, il m'a bu jusqu'à la dernière goutte. Je le relevais et récupérais quelques spermatozoïdes cachés entre ses dents, puis le traitait d'inconscient. Il m'a dit que me devant tout, c'était la moindre des choses.
Nous nous sommes promis de prendre un peu de bon temps tous les deux avant qu'il ne repartent le lendemain matin.
Après que le type accompagné de sa femme nous ait quitté, Emma a emmené nos invités à leur chambre. Avant de les quitter, j'ai proposé à Kev de faire quelques longueurs à la piscine. Avec l'autorisation de nos clients et futurs parents, nous avons traversé la maison et atteint l'espèce de bâtiment/serre qui la couvre.
Les costumes ont volés et nu nous avons plongé dans l'eau à 28°. Besoin de dissiper les tension de la soirée, nous avons aligné les longueurs sans échanger de parole une bonne demi heure durant. Le premier je me suis assis sur le bord, jambes écartées et bite pendante. Kev est venu s'échouer sur moi, resté dans l'eau, il a pris appui de ses bras sur mes cuisses. Je sentais son souffle chaud sur ma queue. Ce qui n'a pas tarder à me faire bander comme un âne. Je l'ai senti appuyer plus fort sur mes cuisses et sa tête monter pour chapeauter ma bite. Puis, le plaisir de sentir mon gland puis ma queue être englobée dans la chaleur moite de sa bouche.je me couchais sur le dos, ne vivant que pour les sensations qu'il me procurait. Il est sorti de l'eau et nous avons entamé un 69, position plus facile pour réussir à avaler entier la bite de l'autre. Depuis qu'il s'est fait défoncer par Eric, Kev est frustré de ne pas se faire enculer plus souvent, son boss est exclusivement passif ! Il m'a donc demandé si je pouvais le " dépanner ". J'ai accepté à condition qu'il me saute d'abord. Kpote et gel plus tard, je me prenais avec beaucoup de plaisir ses 21cm dans le fondement. Son style d'enculage propre, me renvoyait aux premières vacances à La Palmyre. Comme promis, nous avons échangé nos places et je me suis enfoncé dans son cul. Trop bon ! Vu qu'il ne sert pas souvent, j'ai du y aller doucement dans mes premières pénétrations, même avec le gel. Mais une fois le passage fait, c'est de lui même qu'il venait s'empaler sur ma queue. Après nos explosions, lui sur le carrelage de la piscine et moi au fond de son cul, couchés cote à cote sur le dos les pieds dans l'eau, nous avons discuté de ce qui nous arrivait.
Il était encore sous le choc de l'annonce de son boss. Je lui ai dit que cela m'avait fait pareil et que j'avais tourné cela à la dérision en disant que d'une relation " prostitution " (car il ne faut pas se voiler la face, Escort-boy = pute de luxe) nous allions passer à " inceste ". Eclat de rire à mon coté, Kev n'avait pas vu ce coté que l'adoption allait entrainer. Comme je lui demandais justement comment il analysait sa relation avec son boss, il me dit qu'étant devenu son secrétaire particulier, c'était, hors périodes de sexe, assez l'état d'esprit (filial) dans lequel il était.
Nous sommes restés un bon moment sur le dos à regarder la lune au travers des grandes baies vitrées, chacun pensant aux développements à venir. Puis, nus, nos affaires sous le bras, nous avons regagné les chambres respectives de nos employeurs/parents. Je lui roulais un gros patin avant qu'il n'ouvre la porte, puis rejoignais Emma. Elle m'attendait nue sur le lit. Je me suis jeté sur elle et nous avons fait l'amour comme elle et comme moi j'aime. Sa bouche, sa chatte et son cul ont reçu la visite de mes 20 cm gonflés à fond. Nous ne nous sommes endormis qu'après que j'ai explosé et lui avoir procurer trois orgasmes.
Le lendemain matin avant le petit déjeuner, j'allais nager deux trois kilomètres. Surpris j'ai trouvé dans l'eau Kev qui avait eu la même idée et son boss assis dans un fauteuil à le regarder. Ce dernier m'a fait signe et je me suis assis à ses cotés. Il ma demandé de quoi nous avions parlé, Kev et moi, la veille car ce dernier lui avait fait l'amour comme jamais à son retour dans leur chambre. Sans dévoiler notre conversation, je lui ai dit que nous avions surtout parlé adoption et un peu de leur relation. A ce propos je lui glissais que Kev avait quand même besoin d'un minimum de liberté pour rester celui qu'il était et celui que lui avait l'air d'aimer. Il m'a regardé dans les yeux en me demandant si par là j'entendais le laisser baiser ailleurs ? je lui répondais par l'affirmatif lui assurant que ce n'était pas parce qu'il assouvirait quelques pratiques en dehors de leur couple qu'il ne l'aimerait pas pour autant. Je le laissais réfléchir la dessus et plongeais à mon tour dans l'eau. Nous n'en sommes sortis que quand Emma est arrivée, accompagnée du petit déjeuner.
Au moment de partir, le boss de Kev m'a pris par le bras et nous écartant de Kev en train de saluer Emma, m'a dit qu'il avait compris ce que j'avais voulu dire et qu'il en informerait Kev. Je le félicitais et ne put m'empêcher de lui embrasser la joue à la grande surprise des deux autres !
JARDINIER
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chifourmi · 1 month
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Je suis allée au CIO vendredi et je suis encore plus perdue qu'avant. Je me suis rendu compte que le Master que je voulais faire ne me convenait pas du tout donc je ne sais pas quoi faire finalement. Le gros problème dans tout ça c'est que j'ai l'impression de m'accrocher aux études parce que je n'ai toujours pas fait le deuil de mes études qui se sont super mal passées. Je n'arrive pas à passer à autre chose. Je crois que j'ai envie de garder un bon souvenir de ce qui est censé "être les plus belles années de notre vie" et pas finir sur cette note amère. Mdr. J'ai l'impression d'être une gosse parce que clairement je veux faire des études pour faire des études. Ça n'a aucun sens. J'ai juste envie de vivre ce que la plupart des gens vivent. Rencontrer des gens, galérer dans les cours mais se soutenir, se demander mutuellement si on va en cours, avoir quelqu'un qui te garde une place en auditoire, se demander si on sort ce soir, étudier ensemble,... J'ai l'impression que j'arriverai jamais à passer à autre chose tant que je le vivrai pas. J'arrive pas à capter que parfois dans la vie ça se passe pas toujours comme on veut. Je veux trop contrôler le truc. Mais peut-être qu'une fois lancée dans le monde du travail, j'y penserai plus? Et en même temps on repense toujours à nos années à l'université pcq c'est quand-même une partie importante de notre vie.
Au moins mon année en infographie, avant le covid, était vraiment géniale. Je vais peut-être juste devoir m'accrocher à ça pour passer à autre chose. J'en reviens pas que les conséquences du covid soient toujours là.
(01/04/2024)
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demimoon · 3 months
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comment vous faites tous pour ne pas changer de pp tout les 3 jours ? j'arrive jamais à garder la même plus de 2 semaines-
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swedesinstockholm · 7 months
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20 août
ce matin quand je me suis levée, alors que j'étais en train de me plaindre de mon mauvais réveil, maman me regardait comme si elle se retenait de me dire quelque chose alors j'ai dit quoi? et elle m'a dit qu'elle venait de lire le passage où ils se demandaient s'ils allaient me garder avec mon père dans son journal de l'époque qu'elle venait de retrouver. j'ai dit vous auriez mieux fait de pas me garder mais elle s'est pas scandalisée plus que ça. et puis dans la voiture en revenant de la forêt ils parlaient des bébés qui avaient le sens de l'humour à la radio et je lui ai demandé si j'étais un bébé drôle et elle a dit oui et j'ai dit et maintenant je suis toujours drôle? et elle a dit non. ELLE A DIT NON. je voulais lui dire tu sais que tout le reste du monde me trouve drôle? mais j'ai rien dit du tout. genre je suis tellement drôle qu'y a un garçon cool de bruxelles qui passe des heures à m'écrire sur whatsapp alors qu'il me trouve moche et qu'il est pas du tout attiré par moi. je me suis déjà demandé si pour lui j'étais la fille drôle qui est drôle pour compenser sa mocheté. mais historiquement je suis pas cette fille-là, j'ai jamais été une fille drôle, je suis trop timide et taciturne pour être drôle. et je suis probablement toujours cette fille-là. mais après j'ai posé la question à m. et elle m'a dit que j'étais très drôle donc tout va bien. je sais pas ce qui m'a pris de demander ça à maman.
23 août
je viens de me réveiller avec 22 notifs de r. dont deux notes vocales, il faisait une insomnie dans une tente de nouveau mais dans un camping aux pays-bas cette fois, il a enregistré les ronflements de ses voisins de tente pour me les faire écouter. y avait un message qui disait sorry pour le ton chuchoté creepy cringe et en le lançant j'avais le coeur qui battait un peu fort et quand au milieu du message il chuchote j'ai une question... mon imagination a commencé à s'emballer et puis quand il a dit "du jeudi au samedi là" mon coeur s'est mis à battre encore un peu plus fort ET turns out qu'il va juste faire un stage de poésie et qu'il voulait me demander comment ça se passait quand moi j'écrivais, concrètement, ou bien la question la plus chiante du monde enrobée comme une confession nocturne intime confidences chuchotées sur l'oreiller dans l'obscurité de la tente il est cinq heures du matin j'arrive pas à dormir et je pense à toi. mais une toi dématérialisée, sans corps, une toi artiste, une sensibilité, une sensibilité qui produit, et comme c'est un mec cis sans gêne, cette nuit au milieu des ronfleurs il s'est dit tiens je vais lui enregistrer un message en chuchotant depuis mon sac de couchage et lui faire croire pendant deux secondes que je m'intéresse à autre chose qu'à sa sensibilité qui produit.
24 août
j'ai pleuré sur le balcon quand m. est repartie. maman est venue me demander ce que j'avais et j'ai dit que j'étais triste parce que m. repartait et que j'en avais marre de passer mes journées à m'occuper de loki. j'ai brisé mon propre coeur en m'entendant mais pas celui de maman visiblement parce que tout ce qu'elle a trouvé à me dire c'est me demander si j'avais envoyé des cv, ce qui généralement entraîne des visions de la mort dans mon esprit, plus précisément des images de chute, c’est toujours cette méthode que je choisis, je sais pas si c’est vraiment moi qui la choisis d’ailleurs, elle me vient spontanément, comme une évidence. je saute d’un immeuble et je meurs écrasée. c’est ce qui me semble le plus efficace, le plus rapide, le plus pratique. pas besoin de matériel, je laisse la gravité faire son travail, je laisse le sol m’aspirer dans le néant. idéalement mon corps passerait à travers l’asphalte et continuerait sa chute à travers les diverses couches terrestres jusqu’au noyau, où il partirait en flammes. mangée et digérée par la terre, je veux lui servir de carburant, je veux la faire tourner plus vite, je veux faire partie du cosmos. c'est ça mon job maman. dans mon film j'émets l'hypothèse que si je me mets à creuser un trou dans la terre jusqu'au noyau et que mon père fait la même chose depuis son pôle opposé au mien, peut être qu'on se rejoint au milieu. je sais pas, quelque chose me dit que le noyau de la terre est l'endroit où ça se passe. c'est mon centre de gravité. mais c'est pas le centre de gravité de tout le monde? c'est pas ça le principe même de la gravité?
dans tous les cas à midi sur le balcon quand maman a dit les mots qui normalement activent mon sens aigu de la gravité i.e. mon besoin urgent de me laisser tomber dans le vide pour atteindre le noyau de la terre, mon esprit a pris une autre route, déjouant les lois de la physique, et j'ai atterri dans la forêt au milieu d'un rassemblement de passionnés du métronome, comme la convention des druides dans astérix, c'est r. qui a planté cette image dans ma tête hier soir quand je lui ai parlé du vieux qui se promenait avec un métronome dans la forêt dimanche pour marquer le rythme. j'ai fermé les yeux et je me concentrais sur les métronomes anthropomorphisés qui se mettaient à faire une chorégraphie sur what you waiting for de gwen stefani tik tok tik tok tik tok et je suis restée comme ça avec les métronomes dansants et les yeux fermés jusqu'à ce qu'elle se lève et retourne dans la cuisine. quand j'ai ouvert les yeux, un sac d'eau salé dans le coin de mon oeil droit s'est dissous, a lâché et s'est écoulé le long de ma joue. ça m'a fait une sensation de mer. j'ai senti la mer en moi. il existe une théorie qui dit que l'eau salée qu'on a dans le corps c'est la mer d'où on vient originellement qu'on aurait intériorisée. ça m'a donné envie d'y aller et de jouer dans l'eau, parce que la mer résout tout, évidemment.
maman m'a dit d'aller à zurich pour me changer les idées et voir des gens mais je lui ai dit que j'avais pas envie de voir f., ce que je veux c'est aller à bruxelles et passer mes journées à me promener avec r. et discuter de trucs sans fin et inventer des histoires et faire de la musique et chanter et écrire et me blottir dans ses bras. mais j'ai trop peur du fiasco de la dernière fois, même si je sais à quoi m'attendre cette fois, j'ai trop peur de me morfondre, et je veux pas y aller rien que pour lui, je préfère attendre qu'on décide d'un commun accord de se voir pour travailler, c'est plus safe et plus sain.
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contesdefleurs · 2 years
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Dépression et écriture
[ TW - Dépression et mal-être ]
Ce billet n'a pas pour objectif d'offrir des solutions. C'est simplement une façon de m'exprimer librement sur ce sujet et de donner quelques petites ressources pour les personnes qui sont intéressées. Je sais que certain-e-s d'entre vous me liront en étant concerné-e-s par cette situation. Si c'est ton cas, je t'envoie tout mon soutien.
Ça va faire un bon moment que mon rythme d'écriture a radicalement changé. À l'origine, je n'en avais pas vraiment. Du moins, il n'était pas fixe, à cause de l'environnement dans lequel je vis, des études et autres contraintes que je ne pouvais pas ignorer. Aujourd'hui, c'est encore pire. Avec la dépression, et toutes les choses qui l'aggravent, il est plus compliqué de garder une certaine concentration ou de se motiver à ouvrir ses carnets ou ses fichiers pour continuer d'écrire. Comme si je ne trouvais plus aucun intérêt à rédiger la moindre ligne, même quand les idées bouillonnent intérieurement. Alors, le temps passe, et mes écrits sont toujours figés au moment où je les ai laissés. Dans ces moments-là, j'ai envie de tout abandonner, de les retirer d'internet. "À quoi bon écrire quand on pense que sa plume ne vaut plus rien ?" La dévalorisation qui accompagne cette dépression est constante, et même en ayant conscience que ce n'est pas vrai, ces mots persistent dans mon esprit.
Et quand écrire est une activité importante à tes yeux, difficile de poursuivre des projets, même ceux qui ont une grande valeur sentimentale. Parfois, j'ai le sentiment que je suis incapable, que je ne pourrai, de toute manière, jamais m'améliorer, à un tel point que je doute de toutes mes idées. Parfois, l'envie de tout faire est très présente, seulement l'inaction domine. Je me suis accrochée à tout ce que j'ai pu pour continuer d'écrire et j'ai dû me faire à l'évidence que forcer n'est peut-être pas bon pour moi. Après tout, j'ai le droit de prendre mon temps, mais c'est si frustrant de ne pouvoir complètement maîtriser son rythme quand depuis des mois, tu te bats pour pouvoir poursuivre des projets d'écriture qui te plaisent.
Quand je pense qu'il y a des gens pour croire que la dépression ou la mélancolie sont des moyens efficaces pour créer de "belles œuvres", que l'on peut transformer des troubles en productivité, qu'il suffit d'avoir de la volonté, que le seul frein à tout ça, c'est soi-même. Ce qui est, bien sûr, totalement faux. On va mal parce que quelque chose ne va pas (quel spoiler), et il serait temps d'arrêter de montrer les troubles ou les maladies mentales comme un moyen de "produire". Rien n'est plus normal que de ne pas produire. Je passe les discours remplis de positivité toxique ou de croyances biaisées basées sur des idées psychophobes et autres joyeusetés. Bien évidemment, il est possible d'écrire en pleine dépression, sauf que ce n'est pas grave si ça n'arrive pas, au contraire.
Comme s'il fallait être "utile", selon les critères normatifs qu'on assimile à ce mot (qui signifie finalement tout et rien), pour exister.
C'est dur de faire des choses que tu aimes sans te sentir comme une personne qui ne vaut rien, sans se sentir envahi-e par des pensées sombres. Le temps défile, et tu n'arrives pas à avancer. Peut-être que toi qui lis ce billet, tu as ressenti toutes ces choses et que tu as la sensation de te noyer sans aucun moyen de remonter à la surface. Quelques trucs m'aident à tenir bon, malgré tout, en attendant que certaines choses dans ma vie s'arrangent et que ça aille mieux grâce aux soins et aux séances psy.
CE QUI M'AIDE À ME SENTIR UN PEU MIEUX
Je ne sais pas comment tu le vis, en tout cas de mon côté, je rencontre des sortes de phases où parfois la vie devient clairement infernale parce que la santé mentale est au plus bas, et d'autres phases où j'arrive mieux à gérer mes émotions très influencées par mes pensées, des fois trop envahissantes et rarement joyeuses. Pour écrire, ce n'est pas facile comme tu t'en doutes. Alors pour surmonter ça, et surtout essayer de continuer d'écrire quand j'ai vraiment envie de dégainer ma plume sans savoir quoi marquer, car je culpabilise de ne pas continuer des projets en cours, je me rappelle que :
Je ne suis pas nul-le parce que je n'arrive pas à écrire
Je n'ai pas besoin d'être utile pour avoir de la "valeur", je compte pour des gens, et des gens m'aiment et me soutiennent
J'ai le droit de prendre soin de moi et de ne rien faire
Je peux prendre mon temps, autant qu'il le faudra, pour me sentir mieux et ensuite reprendre mes projets
J'ai mes propres objectifs, mais je peux les adapter à mes besoins
J'ai le droit de partir sur un tout nouveau projet, il n'y a pas de règle stipulant que je dois avoir terminé les autres textes, surtout quand repartir de zéro avec quelque chose de tout nouveau peut me faire du bien
Je peux demander de l'aide et du soutien
Ne pas réussir ou rencontrer des échecs, c'est normal et c'est ok
Même si j'ai laissé mes écrits dormir, il y aura toujours des gens pour me lire quand je reviendrai
Ce n'est pas parce que d'autres ont réussi à surmonter certaines choses et moi non que je vaille moins que ces personnes, nous n'avons pas toustes les mêmes parcours de vie et les difficultés ne sont jamais pareilles d'un-e individu-e à un-e autre
Faire une pause n'est ni un drame, ni une honte, ni un échec, je peux en faire plein et elle peut durer autant que possible pour me ressourcer et aller mieux
Ce n'est pas parce que j'ai du mal à écrire que tout ce que je fais ne sert à rien ou n'a aucune valeur
Je dois aller à mon rythme, se presser n'est pas nécessaire, et il n'y a aucun mal à prendre son temps
Liste non exhaustive. Avec ces phrases, je tente aussi de négocier avec moi-même pour continuer à faire certaines choses. L'écriture peut se faire en créant de nouveaux personnages, en écrivant des brouillons ou des notes pour étendre un univers. Des fois, on ne se sent pas bien dans le monde réel, imaginer un autre monde peut aider à trouver un lieu fictif dans lequel s'évader un petit peu tous les jours. L'écrire, ce monde, serait aussi un moyen de se focaliser sur autre chose que des pensées pesantes et angoissantes. Il est également possible de juste faire des recherches en lien avec un projet qui nous tient à cœur, ou encore de dessiner des cartes par exemples, des petits portraits, créer des playlists. En bref, tout ce qui peut entourer tes histoires, de loin ou de près.
Dans tous les cas, si tu te sens mal parce que tu n'arrives plus à écrire, ou pas comme avant, parce que ta santé mentale t'en empêche ou que le mal-être persiste, sache que ce que tu fais ou ne fais pas ça ne regarde que toi. Tu n'as rien à prouver à qui que ce soit, et même si tu as certaines frustrations parce que c'est compliqué et que tu aimerais avancer, ce n'est pas grave de ne pas y parvenir. Le plus important dans ce genre de situation, c'est de prendre soin de toi, et quand cela est possible, de prendre du plaisir à écrire, quelle que soit l'histoire ou le texte que tu écriras.
Ce billet ne t'aidera peut-être pas, mais si ça t'a fait du bien de le lire, alors je te souhaite beaucoup de bonheur et j'espère que tout s'arrangera dans ta vie. En cas d'urgence, appelle tes proches ou des personnes de confiance, tu n'es pas seul-e. Sur ce blog, il y a des billets où je partage des tips, si cela peut t'aider côté anxiété et gestion des émotions, tu peux les retrouver dans les archives avec le #tipspelucheux notamment. Et si tu veux quelques idées pour écrire autrement et plus souvent, j'ai écrit ce petit billet :
Si la dépression, c'est quelque chose que tu connais peu et que tu aimerais mieux comprendre, concerné-e ou non, voici quelques ressources sur le sujet pour te donner une idée :
Prends bien soin de toi et à bientôt !
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the-lost-beast · 7 days
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Trivia : Chapitre 8
Hey !
Premièrement, pour les qqns d'entre vous qui sont au courant que le blog existe, et pour les encore moins nombreux qui guettent la date de publication sur le billet épinglé : j'ai menti sur la date, encore une fois. Non mais je me fixe un objectif et le jour vient et j'ai toujours pas fini le chapitre aussi🙄
Bref en tous cas maintenant ce sera un chapitre par mois (krkr), les chapitres fr en premier, et les trivias en fr aussi (faut me faire un signe si vous lisez ça)
Meikko 🗻
(postillonne du popcorn) Oh, j'attendais ce moment avec impatience
Je vous présente Meikko, l'antagoniste d'Oak (surnom d'Akah-El, qui va venir bcp plus tard). J'ai vraiment hâte qu'ille apparaisse. C'est un perso très complexe (oui je me jette des fleurs) qui fait beaucoup de mal à Oak et pourtant j'arrive pas à lae détester. J'ai déjà prévu un préquel se déroulant pendant la guerre entre les Hébras et les Piafs qui suivrait les aventures de tous les parents de l'histoire. Mais bon, calmons-nous, me connaissant ce sera posté après le prochain Fléau.
D'ailleurs, tous les Hébras sont agenres. C'est culturel.
Rev et Oak 🍃
J'ai pas mal galéré à trouver la personnalité et la voix de Oak. VRAIMENT. Quand j'ai commencé c'était un personnage très enfantin, très impulsif, très capricieux, et pourtant ille semblait pas cohérent.e / vide. Là j'ai changé pour une personnalité toujours très impulsive et émotive mais bien plus contrôlée et résiliente. Oak évite les conflits inutiles parce qu'ille sait d'expérience que ça ne lui apportera que des ennuis. Mais bon, étant têtu.e, fier.e et impulsif.ve, ille s'attire toujours des ennuis quand même.
J'adore lae voir en plein conflit émotionnel à la fin du chapitre parce qu'on ne comprend pas encore très bien pourquoi ille réagit comme ça. Bref ça s'ajoute bien à leur dynamique avec Kiran et Rev.
On voit aussi que Rev n'est pas aussi méchant qu'il en a l'air : dans le chapitre 6, il essayait de trouver les mots après sa conversation avec Bellam pour lui faire comprendre à demi-mots qu'il le pardonnait, et là il essaie d'amoindrir la défaite de Oak. Aww il se soucie des autres, c'est-y pas mignon?
Le duel ⚔️
Oak c'était compliqué : il fallait pas qu'ille soit imbattable comme par magie, vu qu'ille est quand même malvoyant.e, mais il fallait aussi montrer qu'ille avait des vrai skills de Prodige, déjà parce qu'ille se bat contre un Prodige mais aussi que c'en est un (je vous apprend rien). Donc j'ai dû trouver des moyens de lae pousser hors de sa zone de confort et lui donner des handicaps :
Ils se battent à la tombée du jour, ce qui est mieux pour Oak que la pleine lumière de midi, mais avec le masque, c'est quand même une vrai tannée (mais bien sûr ille ne va pas l'enlever et révéler son visage à Rev, déjà que c'est une connard sans qu'il ait vu ses plumes). Dans le prochain chapitre, on apprendra que Oak n'est pas du tout à l'aise avec une grosse épée comme la lame rémige, c'est pourquoi ille galère comme jamais là, en plus de toute la frustration et sa dynamique de pouvoir avec Rev (il sait comment l'énerver, le con).
Ceci dit, les points forts de Oak sont : sa force brute, ille sait encaisser les coups, ille s'adapte plutôt vite (la faute à une enfance pas joyeuse comme on aura pu s'en douter)
Pour Revali c'était plus facile de trouver des points forts que des points faibles. Cependant : vu qu'il est particulièrement doué à l'arc, je me suis dit qu'il serait un peu plus en difficulté au sol, surtout en combat rapproché. D'où la lance, une arme longue qui lui permet de garder un minimum de distance avec l'ennemi. Il a moins de force qu'Akah-El, vu que les oiseaux ont une constitution osseuse assez fragile, mais il est bien plus rapide.
Je me suis aussi assuré qu'Oak ait l'opportunité de trouver assez tôt le point faible de Revali (son bec) au cours des chapitres précédents.
Oak et Kiran 🍂
Et voici notre tout premier moment de vulnérabilité entre ces deux-là, enfin montré à l'écran, parce qu'il y avait la scène où ils se retrouvaient pour la première fois, dans une version antérieure du chapitre dans lequel Oak arrive au village Piaf, mais ça en disait trop d'un coup donc je l'ai coupée.
Depuis, ils essaient de construire leur relation comme ils le peuvent, bien qu'il y ait beaucoup de choses, implicites comme explicites, qui leur rendent la tâche compliquée. Alors il apprennent à se connaître doucement, en évitant les sujets qui fâchent, parce qu'ils ont tous les deux peur de faire une connerie et de perdre l'autre (encore une fois).
J'essaie aussi de montrer combien ils sont différents entre eux et avec d'autres gens, vu qu'ils sont chacun le seul repère de l'autre, c'est normal. Ils veulent montrer que le meilleur d'eux-mêmes.
Maintenant que Meikko a été mentionné.e par contre, ça va devenir compliqué. Eh, on peut pas garder la tête dans le sable ad vitam æternam hein.
Si tu apprécies l'histoire
Pense à laisser un vote/ kuddo, voire un commentaire! Une étude scientifique très sérieuse a récemment démontré que plus de kuddos = des chapitres plus fréquents. C'est la stricte vérité, jsp pk vous me regardez comme ça--
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angellyslion · 1 year
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La fille de Bruce Wayne 2
Nous sommes le jour du départ, ma famille ignore que c'est ma classe qui a remporté le voyage. Je n'ai pas parlé depuis au Dupain-Cheng depuis mon départ et des fausses accusations de Lie-la.
Durant l'excursion, je passerai sous le nom de Mary Bourgeois et je détiens l'autorisation du père de Chloé pour l'utiliser et comme cela Chloé et moi serons sœurs pendant ce voyage. Et avec ses connexions, il a été en mesure de m'obtenir une fausse identité, où je suis connu comme Mary Bourgeois, sa fille adoptive. Il y a un accord, à la fin de mon voyage, cette fausse pièce d'identité doit être détruite. Je ne peux pas garder une fausse identité, c'est illégal.
Nous avons réussi les tests facilement avec Chlo, mais à notre surprise Lie-la l'a effectuée, mais sans étonnement de notre part, elle l'a échoué lamentablement. Elle a donc dû suivre le cours complémentaire, pour notre plus grand plaisir.
Durant nos temps libres, j'ai confectionné des habits que Chlo et moi porterons lors de nos visites. Sur chacune des tenues il y a le symbole soit un héros soit un vilain de Gotham. Pour le remarquer, il faut être un fin observateur, ce que ma famille est. J'ai hâte de les revoir et de savoir s'ils vont trouver les références.
- Descends Wayne sinon nous serons en retard !
- J'arrive, Chlo !
Je prends mes bagages et dans mon sac je mets mon carnet d'esquisses, mon kit, mon téléphone, mes écouteurs et mes chargeurs. Dans ma valise, j'ai rangé mon ordinateur, les tenues et mon matériel de coutures spécial voyage. Nous montons dans la limousine et Jean nous dépose devant l'aéroport.
- Merci, Jean ! je le remercie sincèrement. Je jette un regard pour qu'elle fasse de même.
- Oui, merci, Jean, elle dit avec son air hautain. Si elle le remercie, c'est un petit pas effectué pour elle.
- Je vous en prie mesdemoiselles ! Passez un bon voyage !
- Nous allons essayer avec ma chance rien de gagné ! il rigole. Il nous salut de la main, puis disparais dans le virage.
Chlo et moi rentrons dans l'aéroport et nous voyons madame Bustier et Lie-la scandalisées, car elles ne peuvent pas avoir les billets.
- Mari ! Tu peux arrêter cette mascarade s'il te plaît ?
- Bien sûr Chlo ! Je m'approche de l'hôtesse. Excusez-moi !
- Marinette ce n'est pas le moment ! Crie, madame Bustier, je l'ignore.
- Je m'appelle Mary Bourgeois et je suis la lauréate de la compétition organisée par la Martha Wayne Foundation. Tenez voici ma carte pour le prouver.
- Mademoiselle Bourgeois, tenez vos places et vos deux billets en première classe ! Et félicitations pour votre victoire  !
- Merci infiniment, madame !
- Ce n'est pas juste ! Marinette pourquoi c'est toi qui prétends être le gagnant alors que c'est moi et d'ailleurs c'est moi qui mérite la 1ère classe à cause de mes acouphènes !
- Marinette remet vos billets à Lila, elle en a plus besoin que vous et c'est elle qui a gagné ! m'ordonne madame Bustier.
- Il en est hors de question ! Et si sa mère pense au bien-être de sa fille ! Elle l'aurait fait et même elle ne l'aurait jamais inscrite au voyage ! Et encore moins à participer au concours dû à son arthrite et ses crises de panique !
- Marinette ce n'est pas une façon de parler à ta camarade ! Donne-lui tes places. Insiste madame Bustier.
- Désolé de vous dire, mais les places ne sont pas interchangeables, chaque siège à un nom au cas où un accident survient ! Et cela serait fâcheux de déclarer quelqu'un de mort alors qu'il est vivant et vice-versa. Je vous prierai de rejoindre votre terminal, car l'embarquement ne va pas tarder ! Coupe l'hôtesse qui je pense est désespérée du comportement de ma classe. Je lui adresse un regard plein de remerciements et en retour elle me sourit.
Lie-la rumine, Chlo et moi sourions victorieuse. Et rejoignons la classe. Nous nous séparons et Chlo et moi montons en première classe sous les regards noirs de nos camarades.
- Bienvenue dans le vol 19420 en direction de Gotham City. Pendant le vol, aucune turbulence ne devrait se produire. J'espère que vous passerez un bon voyage en notre compagnie ! C'était votre commandant de bord !
L'avion roule sur la piste de décollage puis s'envole pour Gotham, ma ville natale.
- Je n'arrive pas à croire que Mlle Bustier voulait que nous donnions nos sièges à ces moins que rien !
- Heureusement, cela ne s'est pas fait et au moins nous serons tranquilles pendant huit heures ! Mais je crains le pire arrivé à l'aéroport. Je déclare quelque peu anxieuse pour l'atterrissage. Chlo finie par s'endormir quelques minutes plus tard, compréhensible dû l'heure du départ, qui est de six heure du matin. Je mets ma musique en route et je la rejoins au royaume de Morphée.
- Mesdemoiselles, nous arrivons !
- Merci, madame, elle me sourit et part réveiller les autres usagers endormis. Je secoue doucement mon amie. Chlo réveille toi nous arrivons !
- Hum, gémit Chlo
- Rebonjour ! chers passagers, nous sommes à Gotham heure locale deux heures du matin. Il fait une température d'environ six degrés. Nous espérons que vous avez passé un excellent vol en notre compagnie !Nous descendons de l'avion et rejoignons notre classe. Nous récupérons nos affaires, mais ma valise n'arrive pas, je me dirige vers un employé.
- Excusez-moi, je suis en voyage avec ma classe, cette dernière a récupéré leur valise, mais la mienne n'est toujours pas arrivée, je lui demande dans un anglais parfait.
- J'ai vu deux métisses, l'une portait une paire de lunettes et la deuxième avait des cheveux saucisse prendre une valise rose et la cachait en souriant. Il désigne un poteau.- Merci beaucoup, oui ce sont deux filles de ma classe qui aiment me causer des soucis ! Et surtout la fille au cheveux saucisse comme vous l'appelez si bien !
- Je vous en prie mademoiselle
- Mary, je m'appelle Mary Bourgeois !
- Enchanter Mary, en vous souhaitant que vous passerez un merveilleux moment dans notre ville !
- Je l'espère, mais avec ma chance, j'y compte pas trop ! Merci encore ! Je vais rejoindre mon groupe en espérant que ma classe n'est pas partie sans moi ! En revoir et bonne journée- En revoir et bonne journée à vous aussi !
Je quitte l'aéroport pour voir mon bus tourné au coin de la rue. Même pas une demi-heure dans la ville la plus dangereuse qu'ils m'oublient. Je souffle, enlève le mode avion de mon téléphone et appelle Alfred. La seule personne qui sera réveillé à cette heure si tardive de la nuit.
- Allô, Alfred c'est Marinette.
- Bonjour Maîtresse Marinette, comment puis-je vous être utile, à une heure si matinale ?
- Vois-tu je voulais faire une surprise à tout le monde vu que c'est ma classe qui a remporté le voyage à Gotham ! Cette dernière m'a laissé à l'aéroport de Gotham et je souhaitais savoir si tu pouvais m'amener à l'hôtel sans réveiller les soupçons de la maison ?
- Bien sûr Maîtresse Marinette ! J'arrive, à toute suite Maîtresse Marinette !
- Merci, Alfred, à toute suite !
Une dizaine de minutes plus tard Alfred est arrivé, il sort de la voiture et m'ouvre la portière, installée, il démarre.
- Bonjour Maîtresse Marinette ravi de vous revoir et bienvenue chez vous !
- Merci d'être venu me chercher et de m'accueillir  !
- Quand allez-vous dire que vous êtes de retour à votre famille  ?
- J'espère tenir jusqu'au gala, mais connaissant ma chance cela sera bien avant !
Nous rigolons. Nous continuons à échanger sur ma vie à Paris et aux attaques dans les deux villes. Une fois arrivée à l'hôtel je remercie Alfred, une nouvelle fois et rentre dans la bâtisse. Et j'assiste de nouveau au spectacle de Lie-la.
- Donnez-moi les clés, Lie-la est la gagnante et c'est à elle de les recevoir !
- Désolé, mais je n'ai aucune réservation sous le nom de mademoiselle Rossi comme je vous l'ai dit, répond calmement la réceptionniste.
- Mari ! Crie Chlo ce qui fait tous les regards se posent sur moi. Tu es arrivée ! J'ai dit à ces moutons que tu manquais à l'appel, mais ils n'ont rien voulu écouter ! Lie-la était fatiguée et nous avons dû rentrer au plus vite à l'hôtel.
- Marinette, où étais-tu ? Demande Miss Bustier en ignorant Chlo
- Vous m'avez laissé à l'aéroport, heureusement pour moi, j'ai une connaissance à Gotham qui a eu la gentillesse de venir me chercher et qui ne dormait pas à cette heure-ci  ! Est-ce ce que vous pouvez regarder s'il n'y a pas une réservation sous le nom de Mary Bourgeois ? Je m'adresse à là réceptionniste avec un sourire.
- Bien sûr, mademoiselle Bourgeois, elle pianote sur son clavier. Effectivement, il y a bien une, sous ce nom et félicitations pour votre victoire ! elle me donne les pass.
- Merci ! Alya avec Lila et Sabrina, Juleka avec Rose, Mylène avec Alix et Chloé avec moi pour les filles. Pour les garçons Nino avec Adrien, Kim avec Max et pour finir Yvan avec Nathaniel. Je distribue à tout le monde leur clé.
- Marinette tu en pas marre de voler la place de Lila ! J'ignore délibérément Alya.
- Tu viens Chlo, nous allons nous poser  ?
- J'arrive Mari  !
En attendant l'ascenseur, j'observe ma classe et mon regard tombe sur un garçon plus âgé que nous, il possède des cheveux noirs et une mèche blanche et des yeux bleus glacier. Et mon observation se stop quand Chlo me tire pour rentrer et Lie-la et Alya s'incrustent. Durant le court voyage, elles n'ont rien tentées. Arrivée au dernier étage, une partie de la classe est arrivée avec madame Bustier. Nous marchons jusqu'au bout du couloir.
- Ce n'est pas juste Marinette et Chloé ont une chambre plus grande et moi avec ma claustrophobie, elle sera mieux pour moi ! Se plaint une nouvelle fois la reine des menteuses.
- Marinette échange avec Lila en plus elle mérite d'avoir votre chambre vu que c'est elle la gagnante !
- Non je garde ma chambre et elle n'a rien gagné du tout ! C'est Chlo et moi qui avons participé au concours et qui l'avons remporté. Si je n'ai rien dit, c'est pour une seule et unique raison, éviter que vous soyez gentils avec moi pour bénéficier des privilèges ! Et si tu l'avais gagné ce concours Lie-la tu l'aurais su ! Et avant que je ne l'oublie, aucune visite ne démarre sans la gagnante ! Sur ceux bonne nuit ! Et avant que je ne l'oubli, je peux annuler toutes les visites ou sinon vous mettre sur la liste noire !
J'entre dans la suite suivie de Chlo, elle ressemble à un mini appartement. Nous avons notre propre cuisine salle à manger, salon, nous avons deux chambres avec balcon et deux salles de bains. Nous possédons un Wi-Fi rien que pour nous deux. Nous déballons rapidement nos affaires et chacun par se coucher dans sa chambre.J'ai offert un morceau de sucre à Kaalki et un macaron à Tikki. Je tourne dans mon lit ne trouvant pas le sommeil et réfléchi à la raison de la présence de Jay à l'hôtel. J'espère juste qu'il ne m'a pas reconnu.
Bonus 1
@E.Black
Je sens qu'une nouvelle Wayne va apparaître. Ce matin en finissant mon quart de travail j'ai aidé une jeune fille, cheveux brun yeux bleus que sa classe a oublié et son nom est Mary Bourgeois !
Elle ressemble à Marinette, notre Sunshine. Est-ce que cette Mary peut-être Marinette ?Je vous conseille durant les prochains jours de faire attention !
#Newwayne
Bonus 2
- Comment était ton observation Jason ?
- Ils ont oublié une de leurs camarades de classe à l'aéroport et ont été peu flatteurs ! - Et c'était la gagnante ?
- Comment tu le sais Tim
- Sur Twitter, un nouveau hashtag, est populaire qui est #Newwayne ! Il est devenu un top hashtag assez vite.
- Mais étrangement, elle ressemble et porte le presque le même prénom que notre sœur qui est à Paris 
- Tu penses que ?
- Si c'était elle, elle nous aurait prévenus ?
- De quoi parlez-vous ?
- Salut, Dick, nous discutons de la gagnante du concours qui correspond à Nettie
- Vous croyez que c'est elle ?
- Il y a de fortes chances, dans tous les cas dans deux jours, sa classe vient visiter l'entreprise et je te rappelle Dick que c'est toi qui t'en charge
- Oui...
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thisisadidoo · 2 years
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J'arrive plus à écrire ici je sais pas pourquoi.
Pourtant ya tellement de choses à dire. J'ai presque jamais faim, je continue de perdre du sang chaque jour du matin au soir.
Mes journées sont vachements dures, je me leve à 6h, je me fais réellement exploitées toute la journée à mon stage, puis sans coupure je vais à mon babysitting, et 2x par semaine j'ai aumonerie. Fait que je rentre soit à 20h soit à 22h. Et quand je rentre j'ai bcp de choses à faire et je dois dormir tôt.
J'ai l'impression de ne jamais souffler, de me regarder vivre de loin, j'ai plus envie de rien. Du moins socialement parlant.
Je vais partir en vacances à la fin du mois, pendant une grosse semaine, avec maman papi et mamie. Dans un hôtel à base de snacks 24h/24 et de buffets géants à volonté. Je dois vraiment tenir mentalement pendant ces vacances. Je vais passer une grosse semaine à ne connaitre aucune de mes calories, j'ai peur de manger trop. Et il est absolument hors de question que mes grands parents et maman se doutent de quoi que ce soit. J'appréhende, ces vacances me font réellement peur.
Hier soir j'ai eu une séance d'aumonerie avec mon prêtre et deux filles qui me suivent chaque semaine. Ils ne s'en rendent pas compte mais ils ont tous les trois un rôle super important. Ils me font beaucoup de bien et ils m'aident à grandir, à voir les choses différemment. Ma séance d'hier était très émouvante. J'ai beaucoup pleuré. Ils voient bien que je vais mal depuis trois semaine. En sortant j'ai tout raconté à une des filles. Enfin je me sens moins seule. J'ai pleuré, elle a pleuré avec moi, évidemment je lui ai dit de garder ça pour elle. Elle m'a conseillé les numéros d'aide et j'y avais même pas pensé. Ça remplit toutes les conditions dont j'ai besoin : parler à un inconnu, en étant anonyme, et pouvoir rompre le truc quand je veux parce que je ne me suis engagée à rien.
D'habitude je raconte chaque micro détail de ma vie et de ma journée à mon copain mais ces derniers temps j'arrive plus à lui parler. Là ça m'a fait du bien de me confier à quelqu'un d'extérieur à mon cercle.
Ironie du sort cette copine s'appelle Hanna
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lyzzaaaaaard · 2 years
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Vous, qui n'êtes pas moi,
Vous, les gens, les autres, celles.ceux qui ne sont pas moi, celles.ceux qui ne sont pas dans ma téte, celles.ceux qui sont des étranger.éres, celles.ceux qui m'intriguent, celles.ceux qui comme moi sont seul.es dans leurs têtes, celles.ceux qui ont leur propres mondes, des mondes que je voudrais explorer,
Qui êtes-vous ?
Comment pourrais-je savoir qui vous êtes ?
La seule chose à laquelle je pourrais accéder n'est qu'une construction mentale de qui vous êtes, une image, souvent oui trés complexe, un mélange de tout, de tout ce que j'arrive à capturer de vous,
de tout ce que je devine,
de ce qui me plait, de qui ne me plait pas,
de ce dont je me souviens, de ce qui me marque, des mimiques, des sourires et des rires, des regards, des moments,
voilà ce que je peux garder de vous, rien d'autre, rien de plus, rien de très concret, rien qui soit réellement vous,
je ne sais pas qui vous êtes,
comme vous ne saurez jamais qui je suis,
drôle de fin d'histoire de l'espèce humaine qui se dit comme la plus sociable des espèces vivantes, erreur là-dessus d'ailleurs,
au final on se regarde, on échange des mots, mais qu'en est-il du monde à l'intérieur ?
C'est comme si autour de nous, des ilots flottaient partout, bougeait dans tous les sens, se croisent, se rencontrent, des univers en boite crânienne, c'est comme si on étaient entourés par tous ces mondes mais qu'ils étaient totalement inaccessibles ( quoi que quasiment inaccessibles, car dans l'âme de l'exploration réside le doute, l'espoir et une ouverture infinie aux possibles)
vous savez quoi ? Vous les gens, vous qui n'êtes pas moi, vous me fascinez, et cela se sent je pense, je pourrais écrire encore longtemps sur vous, jusqu'à laisser mon imagination enivrer tout mon être, vous me fascinez, car vous n'êtes pas moi,
et vous êtes des mondes à explorer,
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fuckyeahkaamelott · 3 years
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"Dans le bêtisier, je ris jamais. C'est vrai. [...] Il faut vraiment pour que je craque [...] Il faut vraiment que le mec d'en face, que je vois qu'il commence à craquer pour que je craque. Il y a qu'une fois où j'ai craqué mais ça s'est pas vu. En fait, c'est "La Poétique". Alexandre me trempe la tête dans un bol plein de crème et en fait, là je me suis marré, donc j'ai fait une grosse bulle, parce que là j'ai pouffé de rire ! Ça me faisait marrer. Mais on a pas vu que je me marrais. C'est pour garder la légende. C'est vrai que j'arrive à me concentrer et pas craquer, même en disant des conneries." (Franck Pitiot - Interview d'Atelier Studio B / 28 Août 2021: x)
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yumeka-chan · 2 years
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Coucou
Je sais pas si tu prends encore les requests de shorts fluff, j'arrive mille ans après la tempête donc si c'est plus le cas je suis désolée et tu peux ignorer ce ask !
Si jamais j'ai un mini prompt pour un Léo/Séli : "Séli contre l'avis de sa famille a décidé d'enfiler une armure et d'aller se battre avec les autres chevaliers pour prouver qu'une femme peut aussi se défendre, elle revient victorieuse mais aussi blessée, Léodagan décide de la soigner lui même."
Mais s'il t'inspires pas franchement n'importe quel fluff avec ces deux là irait très bien
Bonne soirée à toi !
(Je n'ai pas l'habitude de faire du fluff avec eux, je les vois toujours s'engueuler et c'est leur façon de faire. N'hésite pas à me dire si tu as des choses que tu voudrais que j'améliore ;) )
La Carmélide est attaquée. Ce n’était pas souvent qu’on osait tenter de voler des terres à Léodagan le Sanguinaire, ou à Goustan le Cruel. Les deux hommes étaient prêts à partir, alors que Séli leur barrait le passage. - Je vous accompagne.
Goustan tenta d’expliquer quelque chose, mais Léodagan dépassa sa femme. - Hors de question. Vous gardez les mômes. Guenièvre avait treize ans. Elle aurait pu garder son petit frère, mais Léodagan ne voulait rien entendre. Elle l’avait laissé s’éloigner, sans rien ajouter. Même la main de Goustan sur son épaule ne changea pas sa mine fâchée.
Elle avait attendu qu’il soit assez loin pour se cacher dans la salle d’armes. Les armures étaient entassées là, et elle avait assez aidé son mari pour savoir les mettre elles-mêmes, ces foutues plaques. Hors de question de rester là à se tourner les pouces quand toute l'armée de Carmélide se bat.
Ce qu’elle n’avait pas vu, c’était que son mari l’avait vu disparaître dans cette salle, et ne jamais en ressortir. Il n’avait pas eu le temps de relever le casque de chacun de ses hommes. Il savait qu’elle était avec lui sur le champ de bataille. Son regard dérivait à chaque fois qu’il faisait un pas. Il la cherchait, en vain. Séli savait se battre, il le savait. Ici, un soldat qui a sa carrure. Il se tient le ventre, il tient à peine debout. Il s’approche, et relève son casque sans le prévenir. Ce n’est pas Séli. C’est un nouveau soldat, rien de plus. Léodagan lui ordonne d’aller se faire soigner, cachant son soulagement que ce ne soit pas elle.
Il fini par reconnaître Séli, quelques heures plus tard, à sa façon de râler. Il s’avance, accélère. Elle est un genou au sol, l’armure semble avoir lâché au niveau de son pied. Quand il arrive, elle se redresse, comme si tout allait bien. Elle pouvait bien faire semblant, tromper tout le monde. Tous, sauf lui. Il saisit le soldat par le bras, et le tire à sa suite. - Je m’occupe de celui-ci. Le capitaine s’approche. - Sire, vous êtes pas obligé de… - Oh si. j’ai un savon à lui passer. Vous, vous venez avec moi et vous mouftez pas. Il a senti la réticence du soldat. S’il avait subsisté le moindre doute, il était levé. Personne à part sa femme n’osait lui tenir tête. Léodagan fit entrer le soldat sous la tente. - Personne n'entrera ici. Vous pouvez l’enlever. Aucun mouvement. Léodagan soupire et se met à retirer le plastron, puis le casque. Il croise le regard noir de sa femme. Son visage fermé. En retirant l’armure, il remarque une blessure au bras, assez profonde. Son bassin est bardé de bleus. - Vous en faites qu’à votre tête. Vous auriez pu vous faire tuer vous savez? - Vous aussi. - Moi c’est mon rôle. - Votre rôle c’est de me supporter. Sur qui je vais crier s’il vous arrive malheur! Léodagan lâche un léger rire, alors qu’il commence à passer un tissu humide sur la plaie de Séli. Il regarde le sang imbiber le tissu. - Vous croyez qu’il se passerait quoi, s’il vous arrivait quelque chose? Je ferai cramer cette forêt jusqu’à ce que ça soit un champ de ruines. Jusqu’à ce qu’on débusque le dernier des cons qui vous a blessé, et ceux qui vont ont laissé dans cet état. Jusqu’à ce qu’il y en ai un qui me bute. Il soupire. - J’ai appris à la petite à se servir d’un arc pour pas qu'elle soit sur le champ de bataille quand elle sera grande. - Je ne me servirai pas d'un arc ! Je peux me battre ! Il essaie de garder son air fâché. Quand elle avait une idée en tête, Séli était impossible. C’était aussi ça qui faisait qu’il l’aimait. - Combattez avec moi. A mes côtés. On pourrait se protéger l’un l’autre? - Vous me prenez pour une faible. - Si je pensais ça, je vous aurais renvoyé à la maison. Je veux que vous combattiez à mes côtés. Il place un bandage sur le bras de sa femme, et le frôle avec un sourire. - Cette cicatrice aussi, vous allez la cacher sous un tatouage ? Elle le regarde, surprise. Léodagan fixe les bras de Séli. - Je sais bien comment vous faites, depuis le temps. A chaque fois que vous avez une nouvelle lubie de vous faire tatouer, c’est que vous avez une cicatrice à cacher. Elle s'était souvent demandé pourquoi Léodagan touchait ses tatouages avec précaution. Elle pensait qu'il les détestait. A présent, elle savait qu'ils rappelaient à Léodagan les fois où elle s'était blessée. Où elle avait failli mourir aussi. Elle ouvre la bouche, avant d'être arrêtée par un des chevaliers de son mari. - Sire, il y a des ennemis au loin! Léodagan se lève. Séli, elle, se redresse. - Vous m’accompagnez? Elle hausse les épaules. - Vous avez besoin d’un bon combattant à vos côtés non? Si je me prends une nouvelle marque, je vous préviens que vous en entendrez parler! Léodagan lâche un rire tonitruant alors qu’il raccroche les plaque au corps de sa femme. - Que vous en ayez ou pas, j’en entendrai parler de toute façon. Il lui vole un baiser, avant de rabaisser son casque, sans lui laisser une chance de réagir. Alors qu’elle le suit, pour s’énerver contre lui, il ouvre à nouveau la bouche. Ça vous dirait de siéger aux réunions militaires avec moi ?
Léodagan n’était pas toujours doué pour parler d’amour. Lui proposer à elle, une femme, de siéger avec lui, c’était lui prouver son amour. Lui montrer qu’à choisir entre elle et les chefs de clans, il avait déjà décidé il y a longtemps.
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C'est marrant quand j'étais gamine, tout le monde trouvait ça génial que je ne m'ennuie jamais, que je fasse mumuse calmement pendant des heures avec 3 fois rien, sans jouets, ils disaient tous "Ooooh mais elle est tellement facile à garder".
Bon et bien maintenant, ce trait de caractère, je trouve que c'est l'horreur. J'arrive pas à avancer avec mon boulot parce que je trouve 1654654 trucs (complètement débiles) à faire.
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kaantt · 3 years
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du coup je rempile parce que c'est plus pratique : 81 pour Galessin/uinda
Le duc d'Orcanie s'extirpa avec difficulté de son lit. Il était encore très tôt et il ne voulait pas vraiment quitter la chaleur des draps et la douceur de l'étreinte de son amante mais il ne voulait pas non plus prendre le risque de s'attirer les foudres du roi de Logres. Il essayait de sortir le plus délicatement de la couche pour ne pas éveiller l'enchanteresse mais un mouvement malheureux du coude arracha un grognement à son épouse qui ouvrit ses yeux.
« Il est quelle heure ? Marmonna-t-elle.
-Le jour n'est pas encore levé. Tu peux te rendormir.
-Tu sais bien qu'une fois que je suis réveillée je ne peux plus me rendormir...
-Excuse-moi. » Il posa brièvement ses lèvres contre les siennes avec tendresse. « Je serai plus discret la prochaine fois. »
Elle sourit contre ses lèvres avant de s'étirer afin de se mettre un peu à l'aise dans son lit. Galessin quitta définitivement la couche pour aller se préparer.
« Comme t'es réveillée je peux allumer les bougies ? Demanda-t-il à voix basse.
-Vas-y. »
Le duc s’exécuta avec délicatesse. Il fit passer sa tenue de nuit au dessus de sa tête, laissant à son épouse le temps d'admirer sa forme nue. Il attrapa sa robe et l'enfila. Uinda s'était redressée dans le lit et fixait intensément son amant qui s'observait dans le miroir de la chambre.
« Tu sais... » Elle quitta le lit pour venir l'enlacer et poser un baiser dans son cou. « Ça te va bien les cheveux gris.
-C'est ta façon de me dire que j'ai bien vieilli ?
-Pas particulièrement, je trouve vraiment que ça te va bien. Ceci dit. » Elle posa sa main sur sa joue pour qu'il tourne son regard vers elle. « Tu as bien vieilli c'est un fait. »
Le duc gardait les yeux fixés sur son reflet avisant sa nouvelle allure avec désapprobation. Ses cheveux avaient blanchis en dix ans et il ne vivait pas bien ce changement.
« Moi je l'aime ta tignasse comme ça tu sais... Il faut que tu l'aimes comme moi je l'aime.
-C'est facile à dire pour toi... T'as toujours eu les cheveux comme ça. »
Il prit une de ses mèches blanches entre ses doigts et la fit tourner légèrement. Il la regardait amoureusement.
« T'as pas changé toi. T'es toujours la même, la même qu'il y a vingt-cinq ans. Rien chez toi n'a changé.
-Tu me vois nue presque tous les soirs. Tu sais que ce n'est pas vrai. Je ne suis plus de toute première fraîcheur. Répondit la duchesse en riant.
-Moi j'm'en fiche. Et ce n'est pas vrai. Tu es toujours aussi belle.
-Oui. Toi tu t'en fiches. » Elle l'enlaça. « Tu vois, j'accepte d'avoir vieilli parce que je sais que tu me trouves égale à moi-même, que tu m'aimes toujours. Il faut juste que tu rentres dans ta p'tite tête que c'est la même chose pour moi. Je t'aime, pour moi tu n'as pas changé. »
Ils se sourirent.
« Tu sais ce qui me fascine chez toi ? Même après tout ce temps. Demanda le duc.
-Dis-moi tout.
-On dirait que rien ne t'atteint que tu te moques de ce qu'on pense de toi, de tes manières, de ton corps.
-C'est pas vrai. » Elle s'éloigna de lui, tremblant légèrement de crainte. « Il y a des choses qui me tourmentent tu sais... Par exemple, il y a une question que je me pose tous les jours depuis plus de dix ans.
-Laquelle ? Demanda-t-il tout aussi inquiet qu'elle.
-Est-ce que tu m'en veux de n'avoir jamais pu te donner d'enfants ? »
Le visage du chevalier se décomposa, comment son épouse pouvait-elle penser une chose pareille ? Il s'empressa de lui répondre d'une voix pleine d'amour.
« Non. C'est toi que je veux, avec ou sans enfants. »
Il lui ouvrit ses bras et elle n'hésita pas à venir s'y blottir immédiatement. Le duc la berça doucement, apaisant ses craintes.
« Si tu acceptes ça, peut-être que j'accepterai un peu mieux mon grand âge. » Murmura-t-il à son oreille.
Ils se mirent à rire à l'unisson. Les bras du chevalier se resserrèrent autour du corps de sa compagne, il voulut se pencher pour l’embrasser une dernière fois avant de partir pour la journée mais une voix les interrompit :
« Seigneur Galessin ! Ça fait trois fois que le roi vous demande. Dépêchez-vous si vous voulez garder votre tête sur vos épaules.
-J'arrive ! »
Il embrassa le front de son épouse avant de murmurer à son oreille.
« Je te vois ce soir.
-Reviens-moi en un seul morceau d'accord ? Déjà que j'accepte d'être mariée à un vieux il ne faudrait pas que celui-ci exagère en étant vieux et décapité. » Répondit-elle en riant.
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swedesinstockholm · 4 months
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8 janvier
back on my bullshit à trainer sur whatsapp avec r. dans mon lit je sais pas si c'est bien ou pas mais au moins quand il m'écrit je suis pas triste comme quand il m'écrit pas. je lui ai dit ne me cancel pas stp après lui avoir parlé de ma période taylor swift et il a répondu how could i? ugh. cet après-midi ou hier je sais plus les jours se suivent et se mélangent pour s'agréger en mega-jours sans séparation entre eux, je regardais une video et y avait un guitariste chou assis sur un canapé et je me suis dit: pour ne plus aimer r. il faut que j'arrête de me sentir seule. c'est ma solitude qui me fait l'aimer. je dois arrêter d'être seule pour arrêter de l'aimer. mais comment arrêter d'être seule quand je bouge pas de la maison? je suis pas déprimée, j'ai juste rien à faire dehors et il fait pas beau et j'ai beaucoup de travail et ça me dérange pas de passer tout mon temps à travailler sur mes dossiers de candidature et à jouer du piano en chantant sans voir personne. j'ai écrit un traitement de douze pages de mon scénario en deux jours et je me suis rendu compte que c'était pas du tout un chef d'oeuvre et que c'était même assez consensuel et prévisible, un peu niais et un peu chiant, donc j'aurai sans doute jamais cette bourse parce qu'en plus je remplis pas vraiment les critères de qualification, mais est-ce que c'est une raison pour ne pas au moins tenter de gagner 5000 euros? non.
par contre je suis un peu mystifiée par mon comportement parce que depuis qu'on est rentrées j'ai zéro envie d'aller à bruxelles, alors même que les locataires sont de retour depuis hier et qu'ils se disputent et que je les entends dans mon lit à minuit et demi m'obligeant à regarder encore un épisode de gossip girl et encore un et encore un, mais j'adore regarder gossip girl dans mon lit le soir et me lever tard et déjeuner dans la cuisine puis jouer du piano etc toute ma petite routine je l'aime je l'aime et j'ai pas du tout envie de me retrouver seule à bruxelles parce que j'ai rien à y faire. ici aussi je suis seule mais je suis pas seule seule. j'ai quelqu'un qui me donne une structure. ce soir maman m'a dit que c. venait avec g. en février et j'arrive très bien à me contenter de ça comme horizon de vie là pour le moment. alors que g. m'agace et que je sais que je vais compter les jours jusqu'à ce qu'il reparte. mais g. est un loser aussi dérangé que moi et on pourra loser en paix avec nos mères respectives et moi ça me va.
12 janvier
ça y est j'ai réussi à me trainer jusqu'à bruxelles, littéralement, moi et mon sac de provisions qui pesait 45 kilos pour m'éviter de faire les courses dans les supermarchés hors de prix de cette ville et ainsi garder mes sous pour mon futur microkorg que je suis même plus sûre de vouloir acheter parce que j'ai passé la journée à investiguer un musicien du vermont et qu'il a remis en question ma volonté de faire de la musique avec un synthé parce que je veux faire quoi au juste? et donc je crois que le sac était vraiment trop lourd parce que ce matin je me suis réveillée avec une douleur aigue qui descendait de la nuque à l'omoplate gauche m'empêchant de bouger et donc j'ai passé la journée au lit, découragée de tout, alors que hier soir avant de m'endormir je me réjouissais d'être ce matin pour aller au magasin de musique rue du midi. au lieu de ça j'ai regardé une interview de quatre heures et treize minutes de chris weisman que j'aimais pas trop à la base et puis r. m'a dit que c'était un de ses héros alors je me suis laissée embarquer par ma curiosité et à la fin je voulais plus que ça s'arrête. les sujets qu'ils abordaient m'ont donné envie de poser mille questions à r. et je sais pas dans quelle mesure mon entichement pour lui joue sur mon désir de savoir et dans quelle mesure c'est une raison pour ne pas lui poser ces questions.
j'ai décidé de pas lui dire que j'étais là et de pas lui proposer qu'on se voie parce que j'ai pas envie de retomber dans le vide comme la dernière fois, mais ça me tue parce qu'il est là pas loin et moi j'ai besoin de voir des gens. j'en peux déjà plus de la solitude, je le savais, mon corps le savait, ç'a été un supplice de m'arracher à la maison douce. maman m'a ramené un butternut maculé de terre du jardin de b. que j'ai frotté et rincé dans l'évier et rajouté à mon sac qui pesait déjà une tonne et pendant que j'attendais le bus je regardais une femme qui rentrait chez elle dans la maison bleue d'en face, il faisait un grand soleil et j'avais pas du tout envie de quitter mon quartier. peut être que je veux pas déménager. ça fait dix ans que j'y suis cette année. dix ans que c'est temporaire. six mois qui se sont transformés en dix ans, comme ça, en un long claquement de doigt, et hier matin en prenant le bus pour aller à la gare j'ai ressenti exactement la même chose que quand je repartais à paris ou à amsterdam y a dix ans. c'était exactement le même sentiment de regret, de pré-nostalgie, de heimweh anticipé, comme si la maison était vivante et voulait me garder avec elle bien au chaud (il faisait -6 à bruxelles).
je suis en train d'écouter une chanson de blake mills qui dit my dear one shelter my heart et je regardais la silhouette noire des arbres contre le ciel gris foncé fluo avec une légère envie de pleurer mais j'ai pas vraiment pleuré, je pensais à l'été dernier quand ils balançaient leurs longues branches de saules pleureurs pour tenir compagnie à ma tristesse et je me demandais ce qu'ils se disaient. la pauvre, ça fait sept mois là quand même. je les regardais et je pensais au fait que la musique exacerbe tout et que le fait que r. soit musicien rajoute à la difficulté de m'en défaire. de me défaire de l'emprise tentaculaire qu'il a sur moi et les ventouses sur les tentacules c'est les chansons qu'il m'envoie. parce que s'il était comptable par exemple, est-ce que ce serait la même chose? bon déjà j'arrive pas à m'imaginer tomber amoureuse d'un type qui est comptable.
j'ai tellement mal au dos que j'ai failli me mettre à pleurer au wc parce que je savais plus comment me tenir. pourquoi je souffre systématiquement à chaque fois que je me retrouve dans cet appart? j'ai regardé showing up de kelly reichardt et ça m'a fait penser à mon livre pas encore écrit parce que je m'identifiais au personnage joué par michelle williams. elle fait tout le temps la tête, elle a un langage du corps soucieux et quand on lui fait des éloges sur son travail elle reste soucieuse, elle vit seule avec son chat et elle travaille dans le même centre d'art que sa mère et sa mélancolie contraste avec la légèreté et l'insouciance de son amie/voisine/proprio qui la bouscule un peu. ça m'a donné envie de construire un personnage et de montrer tous les petits détails de son quotidien. de la montrer telle qu'elle est. après le film je me suis levée pour aller faire pipi et me brosser les dents et j'avais l'impression de jouer dans mon propre film dirigé par kelly reichardt.
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anacampsis · 3 years
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TCA (Troubles du Comportement Alimentaire)- Épisode 8: Anorexie mentale
Il s'agit sûrement du TCA le plus célèbre... mais aussi celui sur lequel le plus de fausses idées circule; pourtant, il s'agit de la maladie mentale la plus mortelle au monde, car 10% des personnes présentant la forme sévère en meurent !
On parle d'anorexie quand une personne se restreint excessivement sur le plan alimentaire, et a une perception déformée de son corps, ce qui l'amène à un refus catégorique de se maintenir/revenir à un poids "normal" (qui place l'IMC entre 18 et 24). L'anorexie peut être transitoire et légère, persistante, ou sévère ET persistante. Chaque catégorie comporte environ 1/3 des personnes anorexiques.
80% des anorexiques sont des femmes âgées de 16 à 35 ans issues de classes assez aisées socialement. Cependant, il existe des formes d'anorexie spécifiques à d'autres tranches d'âge (les bébés, qui sont généralement dans un état dépressif dû à un environnement source de stress; les personnes âgées, qui tentent de garder le contrôle et veulent faire face à leur peur de la mort). Environ 10% des anorexiques sont des hommes; les médecins s'alarment d'ailleurs que leur nombre (je parle bien de leur nombre et pas de leur pourcentage) ait été multiplié par 15 ces 20 dernières années ! En France, environ 1.4% des femmes et 0.2% des hommes auront au minimum un épisode anorexique au cours de leur vie.
Il est fréquent qu'anorexie et boulimie se cumulent, mais l'un des troubles est dominant sur l'autre. Dans les cas où l'anorexie est utilisée comme outil par des boulimiques pour se purger, on parle de boulimie anorexique. Dans le cas où la boulimie est utilisée par les anorexiques pour pouvoir faire illusion socialement sans se nourrir pour autant, on parle d'anorexie boulimique.
Pour autant, malgré ce que répand la culture populaire, anorexie et boulimie sont 2 pathologies aux sources différentes, bien que se basant toutes 2 sur une blessure narcissique profonde. En effet, bien que les anorexiques veuillent maigrir à tout prix, le poids n'est pas une grande préoccupation par rapport aux boulimiques. Cette phrase peut sembler insensée, mais fait sens: en réalité, les anorexiques, en s'affamant, reçoivent de leur corps des signaux de faim. Devant la persistance de l'absence de nourriture, il cesse, pour ne pas s'épuiser, et se met à libérer des endorphines. Le rôle de cette substance chimique est d'anesthésier le corps pour survivre plus longtemps... mais dans le cas de l'anorexie, elle se révèle surtout très addictive. Ainsi, là où les boulimiques ont peur de grossir, les anorexiques sont accros au fait de maigrir.
Les sources de l'anorexie se trouvent toujours dans une perte de contrôle. Traumatisme, agression, deuil, changement professionnel ou scolaire, déménagement, changement du corps à la puberté... dans tous les cas, l'événement laisse une sensation de perte de contrôle sur son existence. Ainsi, l'idée derrière l'anorexie est quelque chose comme "si j'arrive à avoir assez de contrôle sur mon alimentation, ce sera la preuve que j'ai la force de reprendre le contrôle de ma vie". Ainsi, les anorexiques regardent leur poids comme les athlètes regardent le poids de leurs altères: c'est un palier à franchir, un objectif à atteindre, le prix d'un travail. Dans ce spectre de la réalité déformé, ne pas réussir à maigrir assez est donc vécu comme un manque de force mentale, comme une preuve de nullité.
Si les personnes anorexiques déploient des efforts colossaux pour maigrir, elles en déploient au moins autant pour tromper leur corps et leur entourage: jeter de la nourriture une fois tout le monde sorti de table, purge, jeûne, boire en excès pour noyer les signaux de faim... une nouvelle tendance est même apparue: 80% des jeunes anorexiques post-2015 se font passer pour des personnes véganes dans le seul but d'esquiver un maximum d'aliments ! (Attention la réciproque n'est pas vraie, 80% des végan(e)s ne sont pas des anorexiques avançant visage masqué !)
Mais dans les cas les plus sévères, la perte de poids importante et le refus de plus en plus sévère de se nourrir finit par être visible au grand jour. L'entourage est souvent désemparé car les endorphines brouillent la perception de son image, si bien qu'il est très difficile de faire admettre à une personne anorexique qu'elle va mal (elle se perçoit de façon ordinaire et est grisée par les messages chimiques de son cerceau).
Les conséquences peuvent pourtant être dramatiques pour la santé: aux problèmes que rencontrent les boulimiques de leur côté s'ajoutent la dénutrition, qui affaiblit face aux maladies, des séquelles irréversibles aux reins dans les cas où les personnes boivent trop, une baisse drastique de la densité osseuse, et même un arrêt des règles (dit comme ça, ça peut sembler sympa mais en réalité cela augmente les risques d'infection de l'utérus, qui ne peut plus se renouveler correctement).
Une aide professionnelle est essentielle, à la fois pour enrayer les risques de récidive (dans les cas modérés) et sauver les personnes (formes sévères). Les thérapies ont longtemps été uniquement à base de psychanalyse Master 2 en patriarcat "parlez moi de votre mère... nan de rien d'autre". Aujourd'hui, si les médecins restent frustrés par leurs résultats (50% des anorexiques sévères récidivent, dont 20% ne guérissent jamais complètement), les thérapies cognitives pour retrouver la perception de son corps), comportementales voire pluri disciplinaires (psychiatre, nutritionniste) ont fait leurs preuves. Dans le cas des ados, il arrive également qu'une thérapie familiale soit utile.
L'anorexie est une maladie à ne pas prendre à la légère. Mais il ne faut pas baisser les bras: de l'aide existe, pour vous ou votre entourage.
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