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#le vice et la vertu
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CATHERINE DENEUVE through the 60's LE VICE ET LA VERTU (1963, dir. Roger Vadim) LES PARAPLUIES DE CHERBOURG (1964, dir. Jacques Demy) RÉPULSION (1965, dir. Roman Polanski) LES DEMOISELLES DE ROCHEFORT (1967, dir. Jacques Demy) BELLE DE JOUR (1967, dir. Luis Buñuel) MAYERLING (1968, dir. Terence Young) LA SIRÈNE DU MISSISSIPI (1969, dir. François Truffaut) HAPPY BIRTHDAY TO THE LEGENDARY QUEEN  👑 October 22 1943
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gatabella · 1 year
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Catherine Deneuve, Le Vice et la Vertu, 1962
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anitapallenberg · 2 years
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Vice and Virtue / Le vice et la vertu (1963) | Roger Vadim
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paintingispoetry · 1 year
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Henri Martin, "L'Homme Entre le Vice et la Vertu", 1892
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aurevoirmonty · 5 months
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"La vertu a tous les instincts de l'homme moyen contre elle : elle est non rentable, imprudente, elle isole ; elle est liée à la passion et peu accessible à la raison ; elle gâte le caractère, la tête, l'esprit — selon les critères des hommes médiocres ; elle suscite l'hostilité envers l'ordre, envers les mensonges dissimulés dans chaque ordre, institution, actualité — c'est le pire des vices, si l'on juge par ses effets nocifs sur les autres."
Nietzsche, La Volonté de Puissance
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C'est ainsi que je me suis retrouvé parmi les rapetisseurs de monde, les postmodernes, les transhumanistes, les mondialistes, les globalistes, les journalistes, les technologistes, les algorithmés du bulbe, les scientistes, les socialistes, les progressistes, les transexualistes, les climatistes, les covidiotistes, les antiracistes, les antifascistes, les attestationistes, les confinistes, les vaccinistes, les enfermistes, les cul-erre-codistes, les maquinnesaitistes, les phoquechèqueuristes… je n'exigeais pas grand-chose et j'étais prêt à en trouver encore moins. Des barbares depuis des temps immémoriaux sont devenus encore plus barbares par la diligence, la science et même la religion, profondément inaccessibles à toute transcendance, abîmés jusqu'à la moelle à tous les degrés de l'exagération et de l'insuffisance, ternes et inharmonieux, je ne connais pas de peuple plus divisé en lui-même que les occidentés, vous y voyez des ingénieurs, des avocats, des artisans, des chefs d’entreprise, des financiers, des docteurs, des influenceurs, des journalistes, des écrivains, des maîtres et des esclaves, des jeunes et des anciens, mais pas d'hommes - n'est-ce pas comme un champ de bataille où les mains et les bras et tous les autres membres sont démembrés en tas, tandis que le sang de la vie s'écoule dans le sable ?
Chacun a droit à son écran, direz-vous, et je le dis aussi. Seulement, chacun doit être ce qu'il est, avec de l'amour, il doit être ce qu'il est, car c'est ainsi qu'un esprit vit dans ses actes, et s'il est poussé dans une profession où l'esprit ne peut vivre, qu'il la repousse avec mépris et qu'il apprenne à lire, à écrire, à dessiner, à composer, à labourer la terre, à pêcher, à chasser, à se battre ! Mais les occidentés se contentent du néant de la vie, et c'est pour cela qu'il y a tant de travail bâclé chez eux et si peu d'activités libres et agréables. Pourtant, cela pourrait être le travail de l'homme, s'il n'était pas si dépourvu de sentiment pour toute la beauté de la vie, si seulement la malédiction de la pseudo-culture ne pesait pas partout sur ce peuple éclaté.
Les vertus des anciens ne sont que des vices éclatants, comme l'a dit une mauvaise langue, je ne sais plus laquelle, et pourtant leurs vices eux-mêmes sont des vertus, car ils ne sont pas des vices ; un reste de l'esprit d'enfance et de beauté vivait encore parmi eux, et de tout ce qu'ils faisaient, rien n'était fait sans âme. Mais les vertus des occidentés sont un mal éclatant, rien de plus que la peur de l'homme, de la femme, de l’enfant, des efforts serviles arrachés au cœur stérile, et qui laissent sans esprit l'homme qui, gâté par la sainte harmonie des natures plus nobles, ne peut supporter les sursauts de la discorde qui crie dans tout l'ordre mort de ces hommes.
Je vous le dis: il n'y a rien de saint qui ne soit profané, qui ne soit dégradé dans ce peuple qui a perdu le rapport à son origine, même les sauvages, ces barbares calculateurs les poursuivent comme on applique un calcul, et il ne peut en être autrement, car là où un vice de l'homme s’est une fois formé, là il sert son but, là il cherche son profit, il est jaloux de ses profits, il n'est plus emporté par l'enthousiasme, à Dieu ne plaise ! et quand il fête, quand il aime, quand il prie, et même quand arrive la belle fête du printemps, quand le temps de la réconciliation du monde dissout toutes les inquiétudes et fait naître l'innocence dans un cœur coupable, lorsque, enivré par les chauds rayons du soleil, l'esclave oublie joyeusement ses chaînes et, apaisé par l'air divinement vivifié, les ennemis de l'homme sont aussi paisibles que les hommes, paisibles comme des enfants - quand même les chenilles poussent des ailes et les abeilles pullulent, l’occidenté,
l’occidenté, lui, reste confiné à sa profession, à son divertissement. Il ne se préoccupe guère du temps qu'il fait !
Mais c'est toi qui jugeras, sainte nature ! Car s'ils étaient humbles, ces hommes, s’ils ne se faisaient pas la loi pour le pire d'entre eux !
s'ils ne dénigraient pas ce qu'ils ne sont pas, et pourtant qu'ils dénigrent, s'ils ne se moquaient pas de Dieu, des dieux anciens!
Ou bien n'est-ce pas le divin que vous, occidentés, raillez et appelez sans âme ? L'air que vous buvez n'est-il pas l'air que vous buvez ? ne vaut-il pas mieux que vos bavardages ? que vous tous nourrissez, hommes astucieux ? Les sources de la terre et la rosée du matin rafraîchissent votre bosquet ; pourriez-vous faire cela ? Vous pouvez tuer, mais vous ne pouvez pas donner la vie, non pas sans l'amour, qui ne vient pas de toi, que tu n'as pas inventé. Tu t'inquiètes, tu fais des projets pour échapper au destin, et tu ne comprends pas que ton enfantine technique n'est d'aucun secours ; pendant ce temps, les étoiles se meuvent inoffensives au-dessus de toi.
Vous dégradez, vous détruisez la nature patiente là où elle vous tolère, et pourtant elle vit dans une jeunesse infinie, et tu ne peux pas bannir son automne et son printemps, vous ne gâtez pas son éther.
Ô elle doit être divine, car tu peux détruire et pourtant elle ne vieillit pas, elle ne vieillit pas, et malgré toi le beau reste beau.
C'est aussi un déchirement quand on voit vos artistes, et tous ceux qui respectent encore le génie, qui aiment le beau et le cultivent. Les bonnes âmes ! Elles vivent dans le monde comme des étrangers dans leur propre maison, elles sont comme le patient et souffrant Ulysse lorsqu'il s'asseyait à sa porte déguisé en mendiant, tandis que les prétendants éhontés clamaient dans la salle et demandaient : Qui nous a apporté le vagabond ?
Pleines d'amour, d'esprit et d'espoir, ses jeunes Muses grandissent pour le peuple disparate des occidentés ; on les revoit sept ans plus tard et ils errent comme des ombres, silencieux et froids. Ils sont comme la terre que l'ennemi sème avec du sel pour qu'il ne pousse jamais un brin d'herbe ; et quand ils parlent, malheur à celui qui les comprend !
Qui ne voit, dans leur titanesque projet comme dans leurs technologies protéiformes, la bataille, le combat désespéré que leur esprit troublé livre aux barbares contre les barbares auxquels il a affaire.
Tout ce qui existe sur terre est imparfait - c'est la vieille chanson des occidentés. Si quelqu'un pouvait dire une fois à ces âmes perdues que tout n'est si imparfait chez eux parce qu'ils ne laissent rien de pur sans être corrompu, rien de saint n'est épargné par leurs mains grossières et leur esprit grossier, que rien ne prospère parmi eux parce qu'ils ne respectent pas la racine, le germe de l'épanouissement, l’origine divine, que la vie parmi eux est rassise, lourde de soucis et pleine de discordes froides et muettes, parce qu'ils méprisent le génie de l'homme qui apporte la force et la noblesse dans les actes humains, la sérénité dans la souffrance, l'amour et la fraternité dans les villes et les maisons..
C'est aussi pour cela qu'ils ont si peur de la mort et qu'ils subissent, au nom de leur vie en coquille, toutes les disgrâces, parce qu'ils ne connaissent rien de plus élevé que l'œuvre bâclée qu'ils se sont donnée.
Là où un peuple aime le beau, où il honore le génie de ses artistes, là où l'esprit commun flotte comme l'air de la vie, là l'esprit timide s'ouvre, la suffisance se dissout, et tous les cœurs sont pieux et grands, et l'enthousiasme donne naissance à des héros. La patrie de tous les hommes est dans la langue, et l'étranger lui-même peut s'y attarder avec plaisir. Mais là où la nature divine et ses artistes sont ainsi insultés, là le plus beau plaisir de la vie est écarté et toute autre étoile est meilleure que la terre. Là, les hommes deviennent de plus en plus stériles, de plus en plus désolés, de plus en plus dégénérés alors qu'ils sont tous nés beaux ; la servilité s'accroît, et avec elle l'impudence, l'ivresse s'accroît avec les soucis, et l'abondance, la faim et la crainte de la famine ; la bénédiction de chaque année devient une malédiction, et tous les dieux s'enfuient.
Et malheur à l'étranger qui erre par amour et arrive chez un tel peuple, et malheur trois fois à celui qui arrive chez un tel peuple comme je l'ai fait, poussé par une grande joie comme je l'ai fait, ou poussé par un grand chagrin, cela revient au même ! Assez ! tu me connais, lecteur, et tu le prendras bien, car j'ai parlé en ton nom.
Je parlais aussi pour tous ceux qui sont dans ce pays et qui souffrent comme j'ai souffert.
(Avec Hölderlin au XXIe siècle)
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fayegonnaslay · 2 months
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The Wives of Roger Vadim: Bardot, Deneuve, Fonda
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Throwback to when French director Roger Vadim wrote a book just to exploit and put his ex-wives and baby mamas on blast.
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Catherine Deneuve and Roger Vadim with Brigitte Bardot and Sami Frey.
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Bardot, Deneuve, and Vadim behind the scenes of Vadim's Please Not Now, 1961.
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On the set of Please Not Now with Bardot, 1961.
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With Bardot, 1956.
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With second wife Annette Stroyberg in 1958.
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With Deneuve, 1962.
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Directing Fonda on the set of La Ronde, 1963.
Costar Catherine Spaak later told the New York Times in June of 1966 that Vadim was so focused on Fonda during the making of the film that "everyone suffered."
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With Fonda at home in France, 1960s.
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With Bardot at home, 1956.
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Vadim's first marriage to Fonda, his third wife, was in 1965 in Las Vegas. Realizing the marriage was not legal in France, the pair quickly remarried in Paris the same year.
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Vadim and Bardot on the set of their film Love on a Pillow, 1962.
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Vadim visiting Fonda on the set of Cat Ballou, 1964.
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Deneuve and Vadim on the set of Le Vice et la Vertu, 1963.
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Jane with daughter Vanessa Vadim in Malibu, 1968.
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Vadim celebrates daughter Vanessa and ex-wife Brigitte's birthdays, September 28, 1970-something.
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Jane with her stepchildren Natalie Vadim (via Annette Stroyberg) and Christian Vadim (via Catherine Deneuve), 1966.
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Fonda with Vadim, her mother-in-law, and her two stepchildren, 1967.
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Catherine Deneuve with son Christian Vadim, 1963.
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Jane and Roger with daughter Vanessa Vadim, 1968.
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Vadim with his three children: Vanessa (b. 1968), Christian (b. 1963), and Natalie (b. 1957).
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Roger Vadim's five ex-wives at his funeral in St. Tropez: Bridget Bardot, Annette Stroyberg, Jane Fonda, Catherine Schneider, and Marie-Christine Barrault, 2000.
The man definitely had a type.
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Le mal qui est dans le monde vient presque toujours de l'ignorance, et la bonne volonté peut faire autant de dégâts que la méchanceté, si elle n'est pas éclairée. Les hommes sont plutôt bons que mauvais et en vérité ce n'est pas la question. Mais ils ignorent plus ou moins, et c'est ce qu'on appelle vertu ou vice, le vice le plus désespérant étant celui de l'ignorance qui croit tout savoir et qui s'autorise alors à tuer. L'âme du meurtrier est aveugle et il n'y a pas de vraie bonté ni de bel amour sans toute la clairvoyance possible.
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La peste 1947 d'Albert Camus.
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jloisse · 5 months
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« La vertu, c'est ce que l'on fait avec passion ; le vice est ce que, par passion, on ne peut pas s'empêcher de faire. »
- Saint Augustin, Père et Docteur de l’Église.
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raisongardee · 2 months
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"[…] financiers, commerçants, gens de justice sont mal vus. Un cahier de doléances de 1588 dénonce l’"insatiable cupidité" de ceux-ci : ces "âmes basses, sordides et vénales […] s’asservissent […] sous la turpitude d’un gain déshonnête qui leur ôte la hauteur de courage et la généreuse liberté qui doit accompagner le magistrat". Cette dénonciation des motivations intéressées reste un principe fondamental pour un moraliste comme Montaigne :"la vertu" aspire "à une récompense purement sienne, plus glorieuse qu’utile" : les "richesses" sont faites pour récompenser "les services d’un valet […] ; voire le vice s’en paie, la flatterie, le maquerellage, la trahison" (II, 7, p. 382). Ainsi l’intérêt, alors qu’il est déjà le principal moteur du dynamisme économique, social et intellectuel, est plus que jamais l’objet d’une hostilité méprisante de la part de la classe et de l’idéologie dominantes."
Jean Rohou, Le XVIIe siècle, une révolution de la condition humaine, 2002.
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Il ne faut pas juger les hommes comme d'un tableau ou d'une figure sur une seule et première vue ; il y a un intérieur, et un coeur qu'il faut approfondir : le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l'hypocrisie cache la malignité ; il n'y a qu'un très petit nombre de connaisseurs qui discerce, et qui soit en droit de prononcer ; ce n'est que peu à peu, et forcés même par le temps et les occasions que la vertu parfaite, et le vice consommé viennent enfin à se déclarer.
- Jean de La Bruyère (1645-1696), écrivain français
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ernestinee · 8 months
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J'ai terminé Hadès et Perséphone, tome 1. Alors comme j'avais déjà dit, je ne suis pas le public ciblé par cette New Romance. J'ai trouvé les personnages trop clichés. Le grand beau à la sale réputation mais finalement plutôt sympa, la blonde insecurisée par sa mère, intelligente mais plutôt godiche dès qu'elle voit l'Homme, parce qu'il est omniscient et irrésistible. Et mystérieux, et si beau ohlala. Jamais fâchée très longtemps tellement ce mec a un physique qui l'électrise. Certains signes sont clairement des red flags, ce type veut la posséder mais comme il est beau, ça passe. Pour vérifier si un comportement est toxique, au cas où certains laisseraient un doute, toujours se demander si on l'accepterait de la part d'une personne très moche. Le pire étant que finalement on se rend compte qu'il avait ses raisons d'être toxique vu qu'il était amoureux et bon hein bien sûr en amour on a tous les droits (ironie bien sûr).
Autre raison pour laquelle je ne suis pas le public cible : la demoiselle est en conflit avec sa mère. Non merci, moi c'est fini tout ça, j'ai dépassé la crise d'ado, la crise de pré adulte (quand on quitte le nid pour les études), la crise d'adulte (quand on quitte le nid pour de bon) et j'ai même dépassé la crise de "j'ai un gosse, et je ne ferai rien comme ma mère a fait" du coup voilà je suis un peu passée à côté de cet aspect de l'histoire, qui pourtant donne lieu à une belle évolution de la demoiselle. J'ai apprécié cette évolution mais j'aurais préféré qu'un homme hyper cliché n'en soit pas à l'origine. On y lit quelques citations inspirantes sur les personnes qui évoluent et apprennent à s'affirmer, comme "personne n'a jamais guéri en regardant vers le passé" et je ne me souviens plus de l'autre citation inspirante, c'était à propos de l'amour et je me suis dit "ah wé, pas faux".
On y voit une version totalement décalée de l'enfer et ceux dont on attendait les vertus sont plutôt vicieux et vice-versa. Donc je n'ai pas été touchée, ni par les personnages, ni par l'histoire, ni par le dénouement, ni par les scènes un peu érotiques. Beaucoup trop de fois le mot "titiller" à mon goût. Si j'étais parfaite bilingue, je l'aurais lu en anglais, je suis persuadée (ou optimiste) que le vocabulaire anglais est plus fourni que la traduction française.
Par contre, ça se lit vite, c'est plutôt fluide et bien rythmé, voilà voilà. Ça plait à beaucoup de personnes et c'est normal, ça touche à des sujets importants comme l'amour, le doute, l'intégrité, le développement personnel. Petit bonus que j'adore, l'autrice a commencé à poster ses textes... Sur Tumblr ^^
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claudehenrion · 11 months
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GK Chesterton, ou l'intelligence faite Homme (à l'image de Dieu ?)
  C'est en 1908 que Gilbert Keith Chesterton écrivit, dans “Orthodoxie”, cette analyse formidable et cruelle :  “Le monde moderne est rempli d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles” . En dix petits mots tout simples, tout est dit, le passé proche, encore menaçant comme des cendres mal éteintes, notre présent ravageur et si anxiogène, et notre futur proche, qui s'annonce sinistre et dévoreur hélas, d'après ce que nous pouvons apercevoir de ses contours. Le futur plus éloigné, s'il doit y en avoir un –ce qui, ‘les choses étant ce qu'elles sont et le monde ce que nous voyons’’, comme Henri Tisot le faisait dire à De Gaulle, semble de plus en plus compromis– On verra, le temps venu. Mais l'affaire a l'air mal engagée 
Les courageux lecteurs habituels de ce Blog étant au courant de mon admiration pour Chesterton –je veux dire : pour l'homme qu'il fut autant que pour les idées qui furent les siennes et dont la transmission nous aide tellement à survivre à toutes les horreurs que les nains qui nous mènent (à l'abattoir)– j'avais donc prévu de rédiger à leur intention un “édito” consacré à ce géant de la pensée, pour que ceux qui ne le connaissent pas bien ou pas assez puissent tout de même se frayer un chemin dans le dédale de mes évocations… Mais au moment où je me suis installé devant mon clavier pour me “mettre au boulot”, j'ai été , au pied de la lettre, submergé par tout ce que j'avais à raconter. Une idée m'est alors venue, comme par miracle : “Qui mieux que Chesterton est à même de parler… de Chesterton ?”. Voici donc un florilège (commenté, si ou quand nécessaire, en italiques) de ses pensées les plus applicables à notre pauvre monde actuel, coincé, sans espoir apparent et en tout cas sans espérance, entre un modernisme destructeur et leur soi-disant progressisme ravageur… Je ne vois pas de manière plus efficace de comprendre pour quelles mauvaises raisons nous ‘’plongeons’’ si profondément… et si vite !
Par exemple, la phrase-référence que nous avons citée ci-dessus, se comprend mieux dans son contexte : “Le monde moderne, explique Chesterton, n’est pas méchant, Il est en fait plein de vertus, mais elles sont désordonnées et décrépites. Quand un certain ordre religieux est ébranlé (comme le fut le christianisme à la Réforme), ce ne sont pas seulement les vices que l’ont met en liberté, car, une fois lâchés, ils errent à l’aventure et ravagent le monde, maisles vertus, elles aussi, brisent leur chaînes,  et les ruines qu’elles causent sont plus terribles. Le monde moderne est plein d’anciennes vertus chrétiennes devenues folles. Folles parce que, isolées l’une de l’autre, elles se mettent à vagabonder toutes seules….”.
Il continue : “C’est ainsi que nous voyons des savants épris de vérité, mais dont la vérité est impitoyable, et des humanitaires éperdus de pitié mais dont la pitié est souvent un mensonge. Or plus que de cet antagonisme de la vérité et de la pitié, c’est celui de la déformation de l’humilité”.(NDLR : Il est proprement incroyable qu'il ait pu décrire, avec presque 120 ans d'avance, le “crise” dite du covid dont nous sortons à peine, blessés en profondeur pour –peut-être– 5 ou 10 ans…ou davantage encore, pour les plus “atteints” par l'une ou l'autre des mesures anti-humaines qui ont été imposées sans la moindre précaution, sans réflexion, et sans sagesse…). “Ce dont nous souffrons aujourd’hui, écrit ailleurs Chesterton,   c’est d’un déplacement vicieux de l’humilité. La modestie est entrée en contact intime avec la conviction, ce qui n’aurait jamais du se produire…. (notre monde et la France, bourrés de fausses certitudes, illustrent ce propos à la perfection !)
Or un homme peut douter de lui-même, mais non de la vérité, et c’est exactement le contraire qui s’est produit. Aujourd’hui, ce qu’un homme affirme, c’est exactement ce qu’il ne doit pas affirmer, c’est-à-dire lui-même ! Ce dont il doute est précisément ce dont il ne doit pas douter : la Raison Divine. (…) (NDLR : La dernière explication va surprendre bien de hommes d'aujourd'hui. C'est qu'ils se sont laissés convaincre que la vérité divine serait, malgré sa stabilité, plus douteuse que les entassements de soi-disant ’'vérités–sic” qui nous sont assénées… et ne reposent sur rien –en tout cas sur rien qui ne soit moins douteux et moins incertain que l'Autre !).
“La nouvelle humilité fait que l’homme doute de son but, ce qui l’arrête tout à fait. (…). Le péril, c’est que l’intelligence humaine est libre de se détruire elle-même. Un petit nombre de penseurs peut, jusqu’à un certain point, faire obstacle à la pensée dans l’avenir en enseignant à la génération suivante qu’il n’y a rien de valide dans aucune pensée humaine… et c'est largement le mal terrible dont la civilisation (je veux dire : toute civilisation ! La nôtre, pour commencer… que rien, derrière n'est prévu pour la remplacer…), et l'humanité tout entière, par contre-coup, est en train de mourir –sans même que Poutine ait à se sentir poussé à balancer quelques méga-tonnes ici ou là…”. (NDLR : A chacune de mes lectures, je reste impressionné par la précision concise et précise des mots… et des situations décrites : pour un peu… si on disait : “Chesterton est dans la pièce à côté et il va sortir, devant nous…” la précision de ses prévisions ne serait pas plus étonnante !)
“Il est vain de parler, dans un tel cadre, d'un éventuel antagonisme entre la raison et la foi, car si l'on va au fond des choses, la raison est elle même, et en elle-même, un sujet-en-soi : c'est un acte de foi que de prétendre que nos pensées ont une relation quelconque avec une réalité quelle qu’elle soit. Un authentique sceptique doit, tôt ou tard, se poser la question :” Pourquoi y aurait-il quelque chose d’exact, même l’observation et la déduction ? Pourquoi la bonne logique ne serait elle pas aussi trompeuse que la mauvaise ? Si je suis logique avec moi-même, je me dois de conclure que l’une et l’autre ne sont, en dernière analyse que des mouvements dans le cerveau d’un singe halluciné !  Le monde moderne, perdu-éperdu dans ses hallucinations, a largement répondu “'Oui” à la première question et “Non” à la seconde… une fois de plus à l'opposé complet de ce que sa raison (justement) lui recommanderait, bien servie et bien suivie’’. (NDLR : “plus actuel… tu meurs ! ”). Là où le vieux sceptique, dans son vrai scepticisme, disait : “Je n’ai pas le droit de penser par moi-même. Je n’ai pas le droit de penser du tout’, le jeune sceptique proclame : ’'J’ai le droit de penser par moi-même, et ce que je pense est la vérité”, ce qui annule toute pensée et toute vérité’’. (Ce génie avait “inventé” Macron, ses supporters et ses thuriféraires longtemps avant qu’ils ne sévissent ! Quel génie !)
(NDLR : C'est d'ailleurs le drame que nous vivons (et dont on se demande de plus en plus souvent si l'humanité sortira vivante de ce faux dilemme) avec toutes, absolument toutes, les effroyables idées auxquelles souscrivent de plus en plus de nos contemporains, du “mon corps m'appartient” des fausses féministes au “j'ai envie de vivre 1000 ans’’ des soi-disant ’'transhumanistes… Ce fatras, c'est refuser d'admettre qu'Il existe une Pensée (appelons là ’'supérieure” ou “éternelle” ) qui explique en quoi il est vain, sur le long terme, de s'y opposer. Les lecteurs habituels de ce Blog savent que je l'appelle, dans mon jargon pas meilleur qu'un autre, “la justice immanente”… qu'ils croisent souvent dans ces lignes. L’'anti-pensée’’  à la mode est un mal suprême qui n’apparaît qu’en fin d’époques décadentes…).
“Car nous pouvons entendre le scepticisme en train de briser le vieil anneau des autorités et voir au même moment la raison chanceler sur son trône. Si la religion s’en va, la raison s’en va en même temps, car elles sont toutes les deux des méthodes de preuves… qui ne peuvent elles-mêmes être prouvées. Et en détruisant l’idée de l’autorité divine, nous avons presque entièrement détruit l’idée de cette autorité humaine par laquelle nous pouvons résoudre un problème de mathématiques. Nous avons essayé d’enlever sa mitre (c’est-à-dire la religion) à l’homme pontife, et la tête (c’est-à-dire la raison) est partie, et la mitre’ avec elle’.
Certains vont sans doute trouver que les idées ’'datent” ou sont émises dans un format périmé. Question : la vérité serait-elle “à envergure variable’' ? Il me semble au contraire que ce qu'il faut conserver de ce genre de confrontation entre des idées (il ne s'agit pas, ici, d’une ‘’idéologie”, fluctuante par essence) et ce que nous désignons par “la réalité” –qui n'est qu'une perception instantanée et très personnelle d'un “hic et nunc”– c'est que les premières seulement surnageront… et devraient donc, seules, être prises en compte. Grand merci, Monsieur Chesterton…
H-Cl.
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lutrinae9 · 3 months
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Mercredi des cendres
“ Tu es poussière, et tu retourneras à la poussière.”
Genèse 3:19
Nous mes frères, à qui le combattant invaincu a dédié l’auguste pratique du Carême, repoussons nos désirs charnels et matons notre corps par les jeûnes, pour nourrir de vertus nos âmes. Que jeûne en nous le funeste amour des plaisirs , que jeûne toute injustice , que jeûne l’odieux esprit de rivalité , renonçons aux festins, mais renonçons plus encore à nos vices. Soyons tempérants, abstenons-nous de vin, pour éviter de céder à l’ivresse des plaisirs. Que sert en effet d’observer le jeûne quarante jours durant, et de ne pas respecter la loi du jeûne ? Que nous sert de déserter les banquets , et de passer tout le jour à des procès ? Que sert-il de ne pas manger le pain qui vous appartient , si vous dérobez la nourriture des pauvres ? Le jeûne du chrétien qui s’impose des privations doit être une nourriture spirituelle. Le jeûne du chrétien doit alimenter la paix et non pas les querelles. A quoi bon ne pas manger de viande , si de ta bouche sortent des injures pires que tous les aliments? A quoi bon sanctifier ton estomac par le jeûne si les mensonges souillent ta bouche ?
Tu n’auras vraiment le droit de fréquenter l’Eglise,ô mon frère, que si l’usure rapace n’a pas égaré et emmêlé tes pas dans ses mortels filets, tu n’auras le droit de prier ton Seigneur que si tes prières ne rencontrent pas l’envie dans ton coeur , tu n’auras le droit de te frapper la poitrine que si tu en as chassé toutes les volontés mauvaises.
Tu ne donneras un denier au pauvre en toute justice que s’il ne vient pas d’un autre pauvre.
C’est là, mes très chers frères, la faim vraiment religieuse, c’est là la nourriture des âmes fidèles Dieu, de celles où la chasteté sanctifie le jeûne , où la charité le rend joyeux , où la patience l’embellit , où la bonté le réchauffe, où l’humilité lui donne tout son prix . Autant que nous le pouvons, imitons le Carême du Christ par la pratique de ces vertus, afin d’attirer toujours sur nous, par ces deux jeûnes jumeaux du corps et de l’esprit, la grâce divine.
Amen
Saint Maxime de TURIN
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[T]he diversity of our opinions, consequently, does not arise from some being endowed with a larger share of reason than others, but solely from this, that we conduct our thoughts along different ways, and do not fix our attention on the same objects. For to be possessed of a vigorous mind is not enough; the prime requisite is rightly to apply it. The greatest minds, as they are capable of the highest excellences, are open likewise to the greatest aberrations; and those who travel very slowly may yet make far greater progress, provided they keep always to the straight road, than those who, while they run, forsake it. [L]a diversité de nos opinions ne vient pas de ce que les uns sont plus raisonnables que les autres, mais seulement de ce que nous conduisons nos pensées par diverses voies, et ne considérons pas les mêmes choses. Car ce n'est pas assez d'avoir l'esprit bon, mais le principal est de l'appliquer bien. Les plus grandes âmes sont capables des plus grands vices, aussi bien que des plus grandes vertus ; et ceux qui ne marchent que fort lentement, peuvent avancer beaucoup davantage, s'ils suivent toujours le droit chemin, que ne font ceux qui courent, et qui s'en éloignent. ― René Descartes, Discours de la méthode, première partie (1637)
[Scott Horton]
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aurevoirmonty · 8 months
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"(…) aujourd'hui, l'homosexualité en Occident est reconnue comme la norme, ce n'est plus un vice, il faut donc aller plus loin, vers la pédophilie, l'inceste, le cannibalisme, le changement de sexe…. Tout cela est poussé par la législation. Le législateur occidental s'empresse de reconnaître la décomposition, de légaliser ce qui hier encore était interdit et immoral…. Michel Foucault l'a écrit : la décomposition est le dépassement de la loi, la transgression. Or il n'y a plus de loi, plus de vertu, plus de frontière en Occident, et par conséquent, il n'y a plus de vice après sa légalisation."
Alexandre Douguine, "Kultura" du 31 août 2023
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